Formation en gestion : Le Cesag à l’heure des grandes innovations

Pour s’adapter aux nouvelles mutations qui s’opèrent dans le monde, le Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag), placé sous la tutelle de la Bceao, a décidé d’innover. L’institution régionale est devenue ainsi Cesag School Business, avec la mise en œuvre de son programme «Grande Ecole», comme le modèle anglo-saxon. Le Cesag compte améliorer la «haute qualité» de la formation qu’il dispense à ses auditeurs et autres étudiants.

La formation en gestion prend une nouvelle dimension au Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag). Et la rentrée solennelle de cette prestigieuse institution régionale, basée à Dakar, a été l’occasion pour son Directeur général d’annoncer la mise en œuvre effective de l’une des grandes orientations de sa structure : «Le recentrage de ses enseignements vers une orientation 100% Business School.» «(…) Cesag Business School a mis en œuvre son programme «Grande Ecole», calqué sur le modèle anglo-saxon, capable d’offrir à nos apprenants la possibilité de mener leurs études jusqu’au diplôme de Doctor of business administration (Dba)», explique la Dg du Cesag, Pr Rosaline Dado Worou Houndekon. «Outre ce cursus, les autres programmes, qui font déjà sa réputation, sont redéployés dans plusieurs parcours à travers huit (8) départements créés dans les domaines de la finance, du management, de la santé, etc.», poursuit Pr Houndekon.

«Ce changement de cap, dans un contexte où l’intelligence artificielle est en train de transformer notre monde à une vitesse effrénée, se poursuivra les semaines à venir avec le déploiement de certaines filières en ligne pour satisfaire la demande de la cible professionnelle de notre clientèle», fait comprendre la Dg du Cesag.

Cette dernière appelle ses collègues et le corps enseignant à veiller à l’amélioration et à l’innovation à apporter dans l’offre de formation de l’établissement qui, du reste, est de «haute qualité». «Ce que le Cesag est en mesure de proposer à ses étudiantes et étudiants n’est possible que parce qu’il peut compter sur le savoir, le savoir-faire et le savoir-être de son corps enseignant dans un monde en ébullition et extrêmement compétitif où une véritable révolution s’observe dans l’univers de l’enseignement supérieur», souligne Pr Rosaline Dado Worou Houndekon, non sans saluer la présence à leurs côtés des alumni du Cesag.

«Un cadre de développement de grands projets de formation régionaux…»
La nouvelle grande orientation prise par le Cesag de se muer en Business School semble entrer en parfaite adéquation avec les attentes du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Mesri) du Sénégal, pays abritant le siège de ladite institution. «Notre souhait est que le Cesag ne soit pas un établissement parmi tant d’autres, mais reste un centre d’excellence et un cadre de développement de grands projets de formation régionaux pour le développement de nos Etats», a dit le Secrétaire général dudit ministère, Fary Sèye, qui représentait le Pr Moussa Baldé. Le Sg du Mesri rappellera aux enseignants et formateurs le contrat de confiance, qui les lie au continent, à travers les étudiants dont ils sont chargés de l’encadrement et de la formation. «Conduisez ces étudiants au sommet des savoirs, et rendez-les aptes à accomplir leurs missions futures, celles de contribuer fortement à la création de valeur dans nos organisation et entreprises, et dans les métiers de gestion», invite M. Sèye. Avant de dire à l’attention des étudiants : «(…) C’est vous qui maintenez la renommée du Cesag, par votre assiduité aux cours, par votre détermination à apprendre et chercher le savoir où qu’il se trouve. A terme, vous deviendrez des diplômés de la grande famille du Cesag pétris de valeurs, mais aussi capables de créer des entreprises, de produire des richesses pour l’Afrique et le monde. Je compte sur vous, le Sénégal compte sur vous, l’Afrique compte sur vous ! (…).»

Lequotidien

Le conseil du FMI: Le Sénégal bénéficie d’un décaissement de 166 milliards FCFA 

C’est une bonne nouvelle pour la République. En approuvant le dossier du pays, le Conseil
d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) lui alloue environ 166
milliards de FCFA.

Le ministère des Finances et du Budget indique, dans une note d’information parvenue à la
rédaction de DakarTimes, que « cette approbation sanctionne ainsi positivement les résultats
satisfaisants enregistrés par le Gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique
économique et budgétaire et traduit la reconnaissance des réformes d’envergure entreprises
en matière de transparence et de lutte contre le changement climatique ».
Ainsi, ajoute la note du MFB, « dans la perspective d’accompagner le Sénégal dans cette
dynamique vertueuse, le Fonds Monétaire International, a mis à la disposition du Sénégal un
montant d’environ 166 milliards FCFA ».
A noter que le Conseil d’administration du Fond Monétaire International (FMI) a conclu,
mercredi 13 décembre 2023, la première revue du programme économique des autorités
sénégalaises dans le cadre des accords au titre du Mécanisme Elargi de Crédit (MEC), de la
Facilité Elargie de Crédit (FEC) et de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
La conclusion de ces revues a permis le déblocage immédiat en faveur du Sénégal d’environ
214,86 millions de dollars au titre de l’accord combiné FEC/MEC et d’environ 64,45 millions
de dollars au titre de l’accord FRD, soit un total d’environ 166 milliards de FCFA.
De son côté, l’institution monétaire internationale souligne que la performance dans le cadre
du programme FEC/MEC/FRD a été satisfaisante. Le FMI a précisé que tous les critères de
réalisations quantitatifs et les cibles indicatives, à l’exception d’une seul pour la fin juin 2023
dans le cadre du programme FEC/MEC, ont été atteints. Elle précise que quatre des six
repères structurels pour la première revue du programme FEC/MEC ont été mis en œuvre,
tandis que les deux autres l’ont été avec un léger retard.
Le FMI indique également que les autorités ont fait progresser les réformes visant à améliorer
la gouvernance des fonds publics, à accroître la transparence et à renforcer leur cadre de lutte
contre la corruption. La mise en œuvre des réformes dans le cadre du programme FRD
progresse comme prévu, soutenant les efforts du Sénégal pour renforcer la résilience au
changement climatique, poursuit l’institution de Breton Woods.
Le FMI a aussi indiqué que la loi de finances 2024 approuvée par l’Assemblée nationale est
en ligne avec l’objectif de déficit budgétaire convenu de 3,9 % du PIB, qui sous-tend les
engagements politiques visant à soutenir l’assainissement budgétaire et la viabilité de la dette.
Ladite loi s’inscrit dans la logique d’une augmentation constante des recettes fiscales pour
atteindre 20 % du PIB d’ici 2025, et d’une élimination progressive des subventions
énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024.
Les perspectives de croissance à moyen terme semblent plus favorables avec la production de
pétrole et de gaz qui devrait commencer mi-2024 et à condition que des politiques
appropriées soient mises en œuvre, rappelle le FMI, précisant toutefois que ces perspectives
restent incertaines, mais que les risques sont orientés à la baisse. Il s’agit notamment de la
possibilité d’une guerre prolongée en Ukraine, d’une exacerbation du conflit au Moyen-

Orient, d’une hausse des prix des matières premières et d’un resserrement des conditions
financières.
Au niveau local, une plus grande instabilité politique et une polarisation politique accrue à
l’approche de l’élection présidentielle pourraient peser davantage sur l’économie, alerte le
Fonds, notant que le pays reste vulnérable aux effets du changement climatique.

Dakartimes

Akon City : Le DG de la SAPCO fixe un ultimatum de 2 mois à Akon

Akon devrait commencer à se presser pour son projet de ville futuriste à Mbodjéne qui peine à décoller. En effet, le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, lui a fixé un ultimatum de 2 mois.

Akon City verra-t-elle le jour ? Lors d’un entretien avec TV5 Monde, le DG de la SAPCO, Souleymane Ndiaye, a été clair. « Si dans deux mois, Akon n’est pas venu avec du concret, la Sapco sera dans l’obligation de faire ce que la loi confère. Du concret, c’est-à-dire commencer la réalisation de ses projets d’infrastructures, des réceptifs », a déclaré le dirigeant de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal.

Le projet Akon City, qui devait mobiliser environ 4000 milliards Fcfa et s’étendre sur 55 hectares à Mbodjéne, devait être livré en ce mois de décembre 2023. Mais depuis la pose de la première pierre, en septembre 2020, rien n’a été entrepris.

Fraude Fiscale : Les Quatre Entreprises Coupables de Vol de 5 Milliards à l’État Révélées

Lors de l’examen du Budget 2024 à l’Assemblée nationale, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a dévoilé une annonce majeure concernant des poursuites pénales à l’encontre de quatre contribuables accusés d’avoir collecté des taxes sans les reverser à l’État.

Initialement gardée confidentielle par souci de discrétion, l’identité des entreprises accusées de fraude fiscale a été partiellement dévoilée par Les Échos dans son édition de ce lundi. Selon le journal, il s’agit de trois entreprises opérant dans le secteur des hydrocarbures et d’une spécialisée dans la conception.

Les entreprises pétrolières font l’objet de poursuites pour un montant d’environ 3,5 milliards de francs CFA, tandis que la dernière entreprise, spécialisée dans la conception, est accusée d’un montant d’environ 2 milliards de francs CFA, selon les informations rapportées par Les Échos. La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a décidé d’engager des poursuites pénales à l’encontre de ces entreprises après avoir épuisé toutes les voies de recours.

Cette révélation met en lumière l’engagement du gouvernement à lutter contre la fraude fiscale et à assurer la transparence financière. Les détails sur ces affaires seront sans aucun doute scrutés de près à mesure que les procédures judiciaires progressent, jetant ainsi un éclairage sur les pratiques de fraude fiscale dans le pays.

Le Maire Papiss Ansoumana Diemé de Mlomp, Bignona, vise l’autosuffisance en riz avec seulement 2 hectares exploités sur 11 hectares disponibles

Dans le département de Bignona, au sein de la communauté de Mlomp Blouf, le maire, Papiss Ansoumana Diemé, se mobilise activement pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz. Malgré la disponibilité de 11 hectares de terres cultivables, seulement 2 hectares sont actuellement exploités pour la production de riz.

Engagé dans la récolte du riz, le maire Diemé lance un appel au gouvernement du Sénégal et à ses partenaires pour soutenir le remembrement des terres agricoles. L’objectif est d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles afin d’augmenter la superficie cultivée et ainsi contribuer à la sécurité alimentaire de la communauté.

Cette initiative souligne l’importance de maximiser les terres agricoles pour répondre aux besoins alimentaires locaux. La collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires pourrait permettre une expansion significative de la superficie cultivée, renforçant ainsi la résilience alimentaire de la communauté de Mlomp Blouf.

Nous suivrons attentivement les développements de cette initiative et fournirons des mises à jour sur les progrès réalisés.

Gré à gré de 71 milliards : 9 sociétés engagent la bataille suprême contre le MSAS

L’affaire relative marché de 71 milliards de francs CFA qui éclabousse le ministère de la Santé connait un nouveau rebondissement.

Neuf sociétés spécialisées dans la vente de matériel médical, ont saisi mardi, la Chambre administrative de la Cour suprême pour demander l’annulation pure et simple du contrat par entente directe pour les travaux de relèvement des plateaux techniques des services d’Imagerie médicale des hôpitaux, de construction et équipement de l’hôpital de Bakel et du Centre de diagnostic et d’imagerie (Cdim) au Centre hospitalier régional de Fatick et de fourniture de matériel roulant (ambulances médicalisées) d’un montant de 71 milliards FCFA.

Il s’agit du marché financé par la banque allemande Kfw objet d’une entente directe entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la société Afrique Conception distribution (Acd) pour un montant de 71.315.140.944 Fcfa, rapporte Libération dans son édition de ce mercredi 06 décembre 2023.

Pour les sociétés qui ont saisi la Cour suprême, la procédure a été marquée par «une violation des dispositions des articles 24, 61, 77 combinés du Code des marchés ». Selon les informations obtenues d’une dénonciation, un marché par entente directe est autorisé et conclu entre le ministère de la Santé et la société Afrique conception distribution dite «Acd» avec son partenaire Siemens, portant sur soixante-onze milliards trois cent quinze millions cent quarante mille neuf cent quarante-quatre (71.315. 140. 944) Fcfa, à financer par la Banque Allemande de Développement « Kfw», sous prétexte d’un relèvement des plateaux techniques d’imagerie médicale des hôpitaux (…), indique le journal.

Le motif évoqué par le ministère de la Santé pour justifier cette entente directe, selon ns confrères, est « l’urgence impérieuse occasionnée par les événements du 21 mars 2021 et du 1er juin 2023 entre autres (…) ; le ministre de la Santé et de Action Sociale prétend vouloir prévenir des menaces d’épidémies notées dans certaines régions (Dengue, Coronavirus, Grimée-Congo et autres épidémies), ce qui est contraire à la vérité car ce dossier avait fait l’objet d’une proposition par Siemens avec le même bailleur Kfw qui avait par correspondance en date du 02 février 2017 transmis l’expression de son engagement à financer ledit projet à hauteur de quatre-vingt-quatre millions (84,000,000) d’euros, répondant favorablement à une offre spontanée ».

« En 2021, la société Acd a réintroduit ce dossier en y ajoutant d’autres lots (…). Les propositions qui ont été faites en 2017 et rafraîchies en 2022 ne pouvaient être conclues par entente directe, en vertu de la réglementation et des principes de libre concurrence et d’égalité de traitement des candidats », peut-on lire dans le recours.

Mieux, « le projet a été conçu en 2017, son besoin résorbé par les acquisitions de la Covid-19 avant d’être approuvé en 2023, soit une durée de six (06 ans, (…) il y a lieu de se demander si une urgence impérieuse saurait attendre six (06) ans plus tard pour être approuvé », estiment les requérants selon qui « même si ce marché avait fait l’objet d’appel d’offres ouvert il devrait être lancé en plusieurs lots pour permettre à tous les candidats de diverses spécialités, de concourir en respectant les principes d’égalité de traitement des candidats et de libre accès à la commande publique (…) ».

D’après les plaignants qui se sont confiés à Libération, « il y a un réel danger et un risque de discontinuité du service public sanitaire, qui est un secteur régalien de l’Etat ». Pour eux, « en confiant l’exclusivité de la fourniture des équipements et consommables d’imagerie ainsi que leur maintenance à une seule entité à savoir Siemens et son partenaire Afrique conception distribution dite Acd, l’Etat aura fini de confier le diagnostic sanitaire des sénégalais à une seule entreprise et son partenaire étranger; (…) Ce monopole constitue un réel danger sanitaire en cas d’arrêt complet des équipements de diagnostic occasionné par une rupture de consommables et/ou la défaillance de la maintenance détenue par un seul opérateur ».

Pour toutes ces raisons, les avocats des plaignants demandent à la Cour suprême l’annulation du contrat et l’ouverture d’un appel d’offres alloti en plusieurs lots pour attribuer le marché attaqué.

Senenews

Condamnation à payer 1,1 milliard : La Sonatel conteste le blocage de ses comptes bancaires, le juge a tranché

Condamnée à payer la somme de 1,1 milliard Fcfa à la start-up Interface Sas, la Sonatel ne s’est toujours pas exécutée. A la demande de Interface, les comptes bancaires de l’opérateur téléphonique ont été bloqués. Ce que l’opérateur a contesté devant la justice, mais n’a pas totalement obtenu gain de cause.

La société d’ingénierie (Interface Sas), qui avait développé un procédé sous la marque Beinday, avait signé un accord de confidentialité avec la Sonatel. Quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel avait copié le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au PDG d’Interface Sas, Maguette Sylla.

Après une plainte, la Sonatel avait été condamnée à payer 1,1 milliard Fcfa à la société d’ingénierie pour violation des droits de la propriété intellectuelle (600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue et 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi).

Pour récupérer son argent, Maguette Sylla a fait bloquer les comptes de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. Une procédure attaquée par la Sonatel qui n’a pas obtenu totalement gain de cause, rapporte Pressafrik.

En effet, ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision.

Senenews

Grogne dans la fonction publique

Ils sont plus de 800 citoyens Sénégalais recrutés dans la fonction publique mais qui attendent encore leur formation. Mais l’Etat semble les oublier car depuis leur entretien, ils n’ont franchi aucune autre étape. D’ailleurs, ces 800 nouvelles recrues de la fonction publique ont déjà établie une stratégie afin de passer à l’étape supérieure pour avoir gain de cause.

Sous l’anonymat, l’une des recrues de la fonction publique confie avoir travailler dans le bénévolat depuis plus de 20 ans. « C’est récemment que le ministère de la fonction publique et de la Transformation du Secteur public nous a recruté« . Après cette étape, détaille t-il, « nous devrions subir une formation et on s’est inscrit depuis des mois. Après que les agents du ministère de la formation publique nous ai demandé de rester à l’écoute au mois d’aout, nous n’avons plus eu de leur nouvelle« .

Plus de quatre mois que plus de 800 citoyens attendent dans l’espoir d’avoir un travail. Pour la plupart des enseignants, ces recrues trouvent inadmissible que le pays ait un déficit d’enseignants alors que , « nous sommes des enseignants qui courent toujours derrière l’Etat pour être formé« .

Ces recrues de la fonction publique semblent avoir assez attendu car leurs grognes va très bientôt se transformer en action si les autorités s’entêtent à faire le sourd, ajoutent-ils.

Senenews

Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA)  au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.

L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».

Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.

« Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes.  De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.

« Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.

Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».

Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.

« Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.

aps

Dépenses soulevées et imprévues dans le budget :Le » bonus » de 50 milliards de Moustapha Ba

De nombreuses préoccupations ont été soulevées par les parlementaires pendant le marathon budgétaire. Parmi ces préoccupations, certaines n’étaient pas prévues dans le projet de budget. Mais devant la représentation nationale, le ministre des Finances et du Budget a pris des engagements. « Elles seront prises en charge au cours de la gestion 2024. J’ai obtenu l’aval du Premier Ministre et du Président de la République. Mes équipes en ont fait l’inventaire exhaustif et assureront leur prise en charge en relation avec les départements ministériels concernés » dit-il.


Il précise toutefois que « pour des raisons techniques facilement compréhensibles, le projet de loi de finances déposé ne peut pas à ce stade faire l’objectif de changement mais nous avons prévu une réserve de gestion et de précaution qui permettront de prendre en charge des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à 50, 430 milliards de FCFA ».  

Et d’ajouter, cela permettra dès le début de gestion de gérer beaucoup de demandes. Il s’agit dit le ministre de renforcer l’appui aux daaras qui était de 6 milliards en 2023, d’accélérer la résorption des abris provisoires, de revoir à la hausse le montant d’un milliard positionné pour les travaux du lycée technique de Sandiara et la hausse du budget de l’université numérique. S’y ajoute l’instauration d’un service d’action éducatif en milieu ouvert ( AEMO) à Linguère, construire un nouvel aéroport de niveau 3 dans le département de Mbour, les fonds d’aide et de secours aux Sénégalais de la diaspora entre autres.

Dette publique, FMI, Masse salariale : Les chiffres clés de Moustapha Ba

Le projet budget du ministère des Finances et du Budget a été adopté aujourd’hui par l’Assemblée nationale en séance plénière. Pour le financement du budget, le Sénégal compte d’abord sur ses propres ressources, selon le ministre Mouhamadou Moustapha Ba. Le ministre a précisé que l’endettement est autorisé par le Parlement avec le vote de la Loi de Finances. Le taux d’endettement (Dette/PIB) est de 68,2% en 2022 et de 69,4% en 2023. Ce qui est inférieur au seuil de 70% préconisé au sein de l’UEMOA. Pour ce qui est du   taux de 72,2% sorti de la conférence de presse conjointe entre le Fonds monétaire international et le ministère des Finances et du Budget, il a informé qu’il est dû à une anticipation sur le besoin de financement des quatre (4) premiers mois de l’année électorale 2024, hors ressources internes, qui est de 604,8 milliards. 
Répondant aux députés qui parlent souvent d’endettement ou de surendettement, il indique que le terme n’est pas péjoratif. « Pour couvrir le besoin en financement, le Sénégal va recourir à l’endettement. Notre profil de risque de surendettement modéré prédispose le Sénégal à couvrir ce besoin de financement avec des charges financières moins onéreuses. Tous les pays du monde s’endettent et le surendettement est une classification au niveau mondial. En Afrique, sur 55 pays 15 pays sont modérément endettés dont le Sénégal  », a dit le ministre

Le Sénégal a opté pour lever ces fonds maintenant afin de pallier les difficultés de lever de fonds sur le marché international des capitaux et sur le marché sous régional en début d’année électorale. Ainsi, à partir du mois de janvier, ce taux devrait connaître une baisse. S’y ajoute qu’une analyse de viabilité de la dette (AVD) a été faite en avril et mai 2023. Le seuil de la valeur actuelle nette de la dette extérieure rapportée au PIB est à 55% et le Sénégal était à 46% en 2022 et 45% en 2023. Pour la valeur actualisée de la dette extérieure par rapport aux exportations, le Sénégal est à 187% en 2022 et 191% en 2023 alors que le seuil est de 240%. A noter que le je taux de liquidité de la dette, c’est le service de la dette sur l’année rapporté aux recettes. Ce taux ne doit pas dépasser 23%. Le Sénégal était à 9,8% en 2022 et à 16% en 2023.

Relation avec le FMI
Le Sénégal ne compte pas rompre ses relations avec le FMI. Le ministre des Finances et du Budget a été interpellé sur la question par la représentation nationale. En effet, Mouhamadou Moustapha Ba dira « qu’il n’en a jamais été question ». En effet, après l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), le Sénégal a bénéficié de l’instrument de coordination des politiques économiques (ICPE) qui s’est terminé en décembre 2022. Le nouveau Programme économique est financier avec le Fonds monétaire international, pour un montant de 1156 milliards de FCFA. Ce programme est structuré autour de quatre axes, correspondant chacun à ceux du PSE, à savoir le renforcement des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance ; la construction d’une économie résiliente et inclusive, la consolidation de la résilience aux changements climatiques. « Le FMI a félicité le Sénégal en relevant en point de presse qu’en dix (10) ans, pour la première fois en Afrique, un pays fait un budget vert ». Par ailleurs, « le programme conçu à partir du PSE a été présenté au FMI qui a marqué son accord et s’est engagé à le financer de juin 2023 à juin 2025. Lorsque le dossier est passé au Conseil d’administration, le 26 juin 2023, un décaissement de l’ordre de 129 milliards de FCFA a été opéré ». Le ministre ajoute que la revue du programme qui a été concluante en octobre dernier, permettra un décaissement de 166 milliards de FCFA à partir du 14 décembre après le passage du dossier du Sénégal au Conseil d’administration du FMI, soit au total 295 milliards FCFA décaissés au titre du Programme correspondant à 26,1% de l’enveloppe. A noter que « la prochaine revue est prévue en mai 2024, bien après l’élection présidentielle. Une autre revue en décembre 2024 et le dernier en mai 2025 afin de décaisser 861 milliards FCFA, soit 73,9% l’enveloppe ».

La masse Salariale

La masse Salariale de 2023 tournait autour de 1273 milliards FCFA. Celle de 2024, dans le cadre de sa projection, une estimation des mises en solde est faite. Une incidence du recrutement de 1158 agents de la Fonction publique est prise en compte. Le ministre a aussi parlé des impacts de la mise en solde de 8500 professeurs contractuels et maîtres contractuels en respect au protocole d’avril 2018, en plus des rappels estimés à 50 milliards FCFA par an. Il a informé de la disponibilité d’une fiche exhaustive contenant notamment les prestations sociales. Ce qui donne exactement les 1442,465 milliards FCFA, d’où l’augmentation de la masse salariale de 169,5 milliards FCFA de 2023 à 2024.Les dépenses sociales sont constituées des budgets de l’Education, de la Santé, de l’Action sociale, de la Justice, de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement. Ces budgets additionnés font plus de 40% du budget national. Cependant le ministre explique « qu’un pays comme le Sénégal devrait être au moins à 35%, le ratio retenu. À la faveur de la relative performance du pays, l’indicateur a été relevé par le Sénégal à 40% ». Par rapport à la Délégation générale à la Promotion des Pôles urbisins de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), il dira prendre bonne note avec la DGID afin de répercuter l’information. Le ministre est revenu sur la répartition du budget de 17 milliards du programme Pilotage, Gestion et Coordination Administrative. Ainsi, un montant de 1,2 milliard FCFA est dédié au fonctionnement de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) Quant à la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), un montant de 3,450 milliards FCFA lui est alloué. Elle assure, notamment la gestion du stade maître Abdoulaye WADE. La SRMT est dotée d’un budget de 1,700 milliard FCFA. Le détail de cette répartition est globalisé dans le DPPD du ministère, a-t-il rappelé.

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