Ibrahima Hamidou Dème critique la justice sénégalaise : “Deux poids, deux mesures”

L’ancien juge Ibrahima Hamidou Dème a exprimé sa déception face à l’état actuel de la justice au Sénégal, qu’il juge loin des promesses d’indépendance formulées par le nouveau régime. Dans une déclaration faite après la condamnation de Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), il a dénoncé une justice qu’il qualifie de partiale.

« Les menaces sans équivoque du Premier ministre Ousmane contre les magistrats faisant preuve de clémence à l’égard des opposants semblent porter leurs fruits », a-t-il déclaré. Selon lui, la justice sénégalaise est toujours marquée par une politique de “deux poids, deux mesures”, où certains sont systématiquement favorisés au détriment des autres.

Dème a également pointé du doigt le silence de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) face aux multiples atteintes à l’indépendance de la justice : « C’est un silence assourdissant », a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter).

L’ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) estime qu’il est urgent de redorer l’image de la justice sénégalaise. Il appelle à des réformes profondes pour restaurer la confiance des citoyens en une institution qu’il considère comme un pilier fondamental de la régulation sociale.

Ces critiques interviennent dans un contexte où la gestion de la justice est au cœur des débats politiques, alors que certains dénoncent des pressions sur les magistrats et une instrumentalisation de l’appareil judiciaire.

Amadou Bâ : “Aucune loi d’amnistie ne pourra empêcher la justice de poursuivre les auteurs de crimes de masse”

Amadou Bâ, député du parti Pastef, s’est exprimé avec véhémence contre toute tentative de protéger les responsables des violences survenues sous le régime de Macky Sall. Selon lui, ces actes ne sauraient être couverts ni par une loi d’amnistie, ni par une quelconque immunité.

Dans une réponse directe à l’ex-ministre de la Justice Aïssata Tall Sall, qui évoquait récemment une loi d’amnistie, Amadou Bâ a rappelé que ces crimes pourraient être qualifiés de “crimes intangibles”, en référence aux définitions établies par le Statut de Rome sur la Cour pénale internationale (CPI). “Ces crimes ne peuvent être protégés par une loi d’amnistie, d’amnésie ou d’immunité”, a-t-il déclaré avec fermeté.

Le député nouvellement élu a demandé à ce que les faits soient établis à travers :

• Les rapports d’autopsie ou leur absence concernant les 80 manifestants non armés qui auraient été exécutés de manière coordonnée avec des moyens de répression d’État.

• Les preuves du refus d’enquêtes de la part des autorités judiciaires et politiques, incluant le Procureur, le ministre de la Justice et le Président de la République.

• Les enterrements précipités, qui, selon lui, visaient à dissimuler la vérité aux familles des victimes.

• La démonstration que les victimes – morts, blessés, emprisonnés ou exilés – étaient systématiquement traquées sur l’ensemble du territoire et appartenaient toutes à un même parti politique, Pastef.

Amadou Bâ insiste sur le fait que ces crimes relèvent d’une “répression d’État planifiée” et qu’aucune tentative législative ne pourra faire obstacle à la justice.

Nouvelle plainte contre Birima Mangara : un concessionnaire réclame des comptes

L’ancien ministre du Budget, Birima Mangara, se retrouve à nouveau sous les projecteurs pour des raisons judiciaires. Après la plainte déposée par son mandataire, Mouhamed Diallo, un concessionnaire de véhicules, Samba Demba Diouf, a également saisi la justice.

Selon les informations rapportées par la Radio Futurs Médias (RFM), Samba Demba Diouf accuse Birima Mangara d’avoir utilisé et endommagé plusieurs de ses véhicules lors d’une campagne électorale, sans jamais procéder à leur remboursement ou réparation.

Cette affaire vient s’ajouter aux difficultés juridiques auxquelles l’ancien ministre est confronté, alors que son nom était déjà lié à d’autres contentieux récents. Les détails précis sur les montants ou les véhicules concernés n’ont pas encore été dévoilés, mais cette nouvelle plainte pourrait aggraver sa situation.

Birima Mangara, qui occupait un poste clé au sein du gouvernement, doit désormais répondre de ces accusations devant la justice. Cette affaire pourrait également attirer davantage l’attention sur la gestion des ressources lors des campagnes électorales et les relations souvent floues entre les hommes politiques et leurs prestataires.

Affaire à suivre, alors que les parties se préparent pour un éventuel bras de fer judiciaire.

Le débat sur l’abrogation de la loi d’amnistie relancé au Sénégal : Seydi Gassama s’appuie sur des exemples concrets

Le débat sur l’abrogation de la loi d’amnistie au Sénégal, évoqué récemment par l’ancienne ministre des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall, continue de susciter des réactions. Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, a pris position samedi en apportant des exemples concrets tirés de la jurisprudence africaine pour soutenir son point de vue.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Seydi Gassama a rappelé une décision clé de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. En 2020, cette juridiction avait demandé au Bénin d’abroger sa loi d’amnistie de 2019, adoptée après les violences survenues lors des élections législatives d’avril de la même année. Ces violences, survenues les 1er et 2 mai 2019, avaient causé plusieurs victimes.

La Cour avait également exigé que des enquêtes soient menées afin que les victimes puissent obtenir réparation. Elle s’était appuyée sur l’article 7 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme, qui garantit à chaque victime le droit de voir sa cause entendue et d’obtenir justice.

Pour Seydi Gassama, cette décision illustre l’incompatibilité entre les lois d’amnistie générales et les droits fondamentaux des victimes à la justice et à la réparation. Il estime que ces lois, souvent adoptées sous couvert de réconciliation nationale ou de stabilité politique, peuvent être contraires aux obligations des États en matière de droits humains.

Un débat sensible au Sénégal
Au Sénégal, le débat sur la loi d’amnistie est particulièrement sensible, notamment en raison des dossiers politiques récents. Le sujet soulève des questions profondes sur la capacité de l’État à garantir la justice pour tous tout en maintenant la paix sociale.

L’intervention de Seydi Gassama pourrait peser dans la balance, en rappelant que les obligations internationales du Sénégal, notamment en tant que signataire de la Charte Africaine des Droits de l’Homme, nécessitent une prise en compte des droits des victimes.

Alors que les discussions se poursuivent, la société civile et les acteurs politiques sont appelés à réfléchir sur l’impact de telles lois sur la justice et la réconciliation au Sénégal. Le cas du Bénin pourrait servir d’exemple à méditer pour orienter les choix politiques futurs.

Déclaration de Me Aïssata Tall Sall : Les clarifications de Me Bamba Cissé

L’intangibilité des droits acquis n’est pas un principe de droit pénal, mais un principe général de droit administratif, applicable aux actes administratifs unilatéraux créateurs de droits.

Elle ne joue pas en matière pénale.

Elle veut dire que l’abrogation ou le retrait des actes individuels créateurs de droit ne peut survenir que dans le délai du recours pour excès de pouvoir. Au delà, ils sont susceptibles de créer un droit acquis. Cette règle n’est pas applicable à la matière pénale.

Quant au principe de la non-rétroactivité des lois, il n’est pas de portée générale en matière pénale.

D’abord, La Loi pénale plus douce rétroagit.

Ensuite, ce qui est interdit, c’est la création de nouvelles infractions devant couvrir des faits antérieurs à son entrée en vigueur ou la création de peines plus sévères pour des infractions commises sous l’égide d’une loi pénale plus douce.

Or ici, les mêmes infractions assorties des mêmes peines existent à la fois sous l’égide de la loi ancienne et de la loi nouvelle.

Il s’agit juste en fin de compte, pour la loi d’amnistie nouvelle, non pas de rétroagir ou de créer d’autres infractions, mais plutôt d’abroger des dispositions vicieuses et injustes, susceptibles d’emporter dans le champ de l’amnistie des crimes et délits sans rapport avec une quelconque activité politique ou de soustraire certaines personnes à l’action de la justice.

Me Bamba Cissé, Avocat

Birima Mangara, député de la 3e Voie, absent à une convocation de la gendarmerie : une affaire de terrain en toile de fond

Le député Birima Mangara, ancien ministre délégué chargé du Budget sous Macky Sall et élu sous la bannière de la coalition Pôle alternatif 3e Voie-Kiiraay ak Natangué, fait face à des accusations liées à une affaire de terrain. Convoqué ce vendredi à 16 heures par la brigade de recherches (BR) de Faidherbe, l’ancien ministre ne s’est pas présenté. Selon les informations rapportées par Seneweb, son avocat a justifié cette absence en indiquant que son client se trouvait hors de Dakar.

L’affaire qui secoue le député trouve son origine dans une plainte déposée par Mohamed Diallo, son ancien mandataire. Ce dernier affirme avoir financé les frais de campagne de la coalition lors des dernières élections législatives, en contrepartie d’un terrain promis par Birima Mangara comme garantie. Cependant, après les élections, Diallo aurait découvert que le terrain en question était déjà mis en gage. Se sentant lésé, il a saisi le procureur pour faire valoir ses droits.

Cette affaire risque d’ébranler la coalition 3e Voie-Kiiraay ak Natangué, qui a prôné l’éthique et le renouvellement de la classe politique. L’absence de Birima Mangara à une convocation officielle suscite des interrogations, notamment sur sa volonté de collaborer avec la justice pour élucider cette affaire.

Birima Mangara, connu pour son parcours dans les hautes sphères de l’administration sénégalaise, se retrouve aujourd’hui confronté à une crise qui entache son image. Cette situation soulève également des questions sur la transparence dans les relations entre hommes politiques et leurs soutiens financiers, un sujet souvent controversé dans le paysage politique sénégalais.

L’affaire est encore en cours, et les prochaines étapes dépendront de la réponse du député à cette convocation, ainsi que de l’évolution des enquêtes menées par la brigade de recherches. Une affaire à suivre de près.

Procès d’Adama Gaye : le verdict attendu pour le 6 décembre

Le journaliste et analyste politique sénégalais Adama Gaye était devant le tribunal de Dakar ce matin pour répondre à des accusations de diffusion de fausses nouvelles. À l’issue des débats, le procureur a requis une peine de six mois de prison avec sursis, assortie d’une amende de 500.000 francs CFA. Le tribunal a fixé le délibéré au 6 décembre prochain.

Au cours de l’audience, Adama Gaye a présenté un amendement jugé favorable par certains observateurs. Bien que les détails de cet amendement n’aient pas été dévoilés dans l’immédiat, il pourrait refléter une stratégie visant à atténuer les charges retenues contre lui. Son attitude devant la barre a également été remarquée pour son ton conciliant, laissant entrevoir une volonté d’apaisement.

Le cas d’Adama Gaye a suscité de nombreuses réactions au Sénégal et au-delà. Connu pour ses prises de position critiques envers le pouvoir, ce journaliste est une figure médiatique controversée, souvent perçue comme la voix d’une opposition virulente. Ces accusations de diffusion de fausses nouvelles viennent s’ajouter à d’autres polémiques médiatiques, qui interrogent sur les frontières entre liberté d’expression et responsabilité journalistique.

Alors que les regards sont tournés vers le tribunal, plusieurs organisations de défense des droits humains suivent de près cette affaire. La peine requise, bien que clémente comparée à une condamnation ferme, relance le débat sur l’utilisation de lois jugées restrictives contre les professionnels des médias au Sénégal.

Le verdict du 6 décembre sera déterminant non seulement pour Adama Gaye, mais aussi pour la liberté de presse au Sénégal. En attendant, l’opinion publique reste divisée entre ceux qui soutiennent le journaliste et ceux qui appellent à une réglementation plus stricte de l’information diffusée.

Samuel Sarr : Entre Acharnement et Plaidoyer pour une Justice Équitable

L’arrestation de Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie et actuel Directeur Général de West African Énergie (WAE), continue de susciter de vives réactions au Sénégal. L’ancien Garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy, a récemment pris position sur cette affaire, dénonçant un « acharnement » et un « complot » visant à discréditer l’ex-ministre.

Au cœur de ce contentieux se trouve le financement et la gestion d’une centrale électrique, un projet ambitieux porté par Samuel Sarr. Selon Cheikh Tidiane Sy, les contributions des actionnaires de la société WAE s’élèvent à 16 milliards de FCFA, tandis que Samuel Sarr aurait, à lui seul, mobilisé plus de 250 milliards pour amener le projet à 95 % de son achèvement.

Malgré ces efforts, l’ex-ministre est accusé de détournement de fonds. Cependant, Cheikh Tidiane Sy précise que le rapport provisoire du cabinet d’audit Mazar n’a jamais conclu à un détournement mais à des dépenses non justifiées. Ces nuances, estime-t-il, doivent être prises en compte pour éviter des conclusions hâtives.

L’ancien ministre de la Justice déplore une procédure biaisée où la plainte de Samuel Sarr n’a pas été instruite, alors que celle de Moustapha Ndiaye, Président du Conseil d’Administration de WAE, a rapidement été prise en charge. Il s’interroge également sur les conditions de l’arrestation de Samuel Sarr. Ce dernier aurait quitté Dakar en informant les autorités, avant de revenir volontairement au Sénégal malgré la décision de son arrestation prise en son absence.

Cheikh Tidiane Sy alerte sur les conséquences de cette arrestation pour le projet énergétique. La centrale, qui avait obtenu l’appui de partenaires internationaux, risque de voir son avancement bloqué. Une délégation de partenaires venus de Dubaï pour discuter de cette crise n’aurait même pas été reçue par les autorités sénégalaises.

Dans son plaidoyer, Cheikh Tidiane Sy appelle à la libération immédiate de Samuel Sarr, afin de garantir une enquête impartiale et transparente. Selon lui, seule une démarche conciliatoire entre les parties permettra de faire éclater la vérité sans compromettre le projet ni nuire à l’image du Sénégal.

Cette affaire met en lumière des enjeux dépassant le simple différend entre actionnaires. Elle pose des questions fondamentales sur la gestion des grands projets nationaux et l’indépendance de la justice. Alors que le Sénégal ambitionne de renforcer son attractivité pour les investissements, le traitement réservé à Samuel Sarr sera sans doute scruté de près par l’opinion publique et les partenaires internationaux.

Adama Gaye jugé pour diffusion de fausses nouvelles devant le tribunal des flagrants délits

Le journaliste Adama Gaye comparaît ce vendredi 29 novembre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Cette audience fait suite à des accusations portées contre lui pour « diffusion de fausses nouvelles » dans le cadre de l’affaire entourant le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget.

Adama Gaye, qui avait bénéficié d’une liberté provisoire après son face-à-face avec le Procureur de la République la semaine dernière, est accusé d’avoir affirmé publiquement, lors d’une émission diffusée sur la chaîne Sen TV, que l’ancien ministre avait été « tué ». Cette déclaration a suscité une vive polémique, relançant les débats sur les limites de la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans la diffusion d’informations sensibles.

Mamadou Moustapha Ba, figure importante du gouvernement sénégalais, est décédé dans des circonstances qui, jusqu’ici, n’ont pas donné lieu à des conclusions officielles remettant en cause la thèse d’une mort naturelle. Les propos d’Adama Gaye ont ainsi été jugés graves par les autorités, qui l’accusent de contribuer à alimenter des rumeurs susceptibles de troubler l’ordre public.

Le journaliste, connu pour ses prises de position souvent controversées, affirme pour sa part être victime d’un acharnement visant à limiter sa liberté d’expression. Ses avocats ont annoncé leur intention de plaider en faveur d’une relaxe, arguant que les faits reprochés relèvent davantage d’un débat d’opinion que d’une infraction pénale.

L’affaire soulève une nouvelle fois la question des tensions entre liberté de presse et responsabilité journalistique au Sénégal. Le verdict attendu pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les journalistes et les médias s’exprimeront à l’avenir sur des sujets sensibles.

En attendant, l’audience de ce vendredi est scrutée de près par les défenseurs de la liberté d’expression, les partisans d’Adama Gaye, et les partisans d’une régulation stricte des discours dans l’espace public.

Samuel Sarr inculpé pour abus de biens sociaux : une affaire aux multiples enjeux

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime d’Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire complexe. Accusé d’abus de biens sociaux portant sur un montant de 8,170 milliards de FCFA, il a été placé sous mandat de dépôt avant d’être transféré directement au pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec pour des raisons de santé. Ce développement, rapporté par le quotidien L’Observateur, relance le débat sur la gestion des entreprises stratégiques au Sénégal et l’indépendance de la justice face aux pressions politiques et économiques.

Samuel Sarr est accusé d’avoir utilisé des ressources de la société West African Energy (WAE) à des fins personnelles, ce que ses avocats réfutent catégoriquement. Lors de sa comparution devant le juge du sixième cabinet, Ousmane Sall, une demande de liberté provisoire introduite par ses défenseurs, Me Baboucar Cissé et Me Cheikh Ahmadou Ndiaye, a été rejetée.

Les avocats dénoncent une instrumentalisation politique de cette affaire, visant à écarter leur client de la gestion de WAE, un acteur clé dans le secteur énergétique du pays. Dans un communiqué, ils affirment que Samuel Sarr n’a détourné aucun fonds et qu’il a géré les ressources de manière rigoureuse.

Cette affaire ne se limite pas à un simple contentieux financier. Selon les avocats de M. Sarr, l’enjeu réel serait de le démettre de ses responsabilités dans WAE, une entreprise stratégique pour le Sénégal. Ils dénoncent également une absence de traitement équitable des dossiers, pointant du doigt une plainte déposée par Samuel Sarr contre Moustapha Ndiaye pour usurpation de titre, qui n’aurait pas été instruite correctement.

Ce contexte alimente les soupçons de motivations politiques derrière les poursuites judiciaires, une accusation souvent portée dans des affaires impliquant des personnalités influentes au Sénégal.

L’affaire Samuel Sarr met en lumière les tensions récurrentes autour de la gestion des ressources énergétiques dans le pays. Enjeu vital pour le développement économique, le secteur énergétique est souvent le théâtre de luttes de pouvoir et de controverses. La situation actuelle soulève également des interrogations sur l’équilibre entre la transparence dans la gestion des entreprises publiques et privées et l’indépendance des instances judiciaires.

Malgré son incarcération sous surveillance médicale, Samuel Sarr, par l’intermédiaire de ses avocats, continue de clamer son innocence et de demander un procès équitable. Ce dossier, au-delà des accusations portées, interroge sur l’avenir de la justice sénégalaise face aux pressions des sphères politiques et économiques.

Pour l’heure, l’affaire reste en suspens, avec un ancien ministre dans l’attente d’un jugement qui pourrait marquer un tournant dans la perception des conflits d’intérêts et de la gouvernance au Sénégal. Le pays, confronté à des défis énergétiques majeurs, devra tirer les leçons de cette affaire pour renforcer la transparence et la justice dans la gestion de ses ressources stratégiques.

Moustapha Diakhaté condamné à deux mois de prison ferme : retour sur une affaire médiatique

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, à la justice sénégalaise. Ce dernier a été condamné à deux mois de prison ferme pour avoir tenu des propos jugés injurieux via un système informatique et pour des discours contraires aux bonnes mœurs.

Moustapha Diakhaté, connu pour ses prises de position souvent tranchées, a été accusé d’avoir tenu des propos injurieux sur une plateforme en ligne. Ces déclarations ont suscité une vive controverse et ont conduit à son arrestation, suivie d’une comparution devant le tribunal.

Le procureur de la République avait requis une peine plus sévère : un an de prison, dont six mois avec sursis, assorti d’une amende de 300 000 francs CFA. Finalement, le tribunal a opté pour une peine plus légère, le condamnant uniquement à deux mois de prison ferme sans amende financière.

Cette condamnation relance le débat sur la liberté d’expression et les limites des discours publics au Sénégal. Certains observateurs estiment que cette affaire illustre un durcissement des autorités face aux déclarations jugées offensantes ou contraires aux normes sociales.

Toutefois, les soutiens de Moustapha Diakhaté dénoncent une instrumentalisation de la justice pour réduire au silence une voix critique. Ils appellent à une réforme des lois encadrant la liberté d’expression, jugées parfois trop restrictives.

Moustapha Diakhaté est une figure politique bien connue au Sénégal. Ancien président du groupe parlementaire de la majorité, il s’est souvent démarqué par ses critiques, même à l’encontre de son propre camp politique. Son franc-parler, qui lui a valu autant d’admirateurs que de détracteurs, est une marque de fabrique qui continue de diviser l’opinion publique.

Avec cette condamnation, Moustapha Diakhaté devra purger sa peine de deux mois de prison. La question reste toutefois ouverte quant à son avenir politique et à son rôle dans le débat public après sa libération.

Cette affaire rappelle l’importance de trouver un équilibre entre la préservation des bonnes mœurs et la garantie des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression, dans une société démocratique.

Moustapha Diakhaté devant la justice : le procureur requiert un an de prison, dont six mois ferme

L’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté, a comparu ce mardi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre aux accusations d’insultes via un système informatique et de propos contraires aux bonnes mœurs. Une audience tendue où le prévenu a contesté les faits qui lui sont reprochés tout en assumant ses déclarations.

Moustapha Diakhaté est poursuivi pour des propos tenus lors d’une émission diffusée sur la chaîne 7TV, le 19 novembre dernier. Ces déclarations, dirigées notamment contre les électeurs du Pastef, sont au cœur des débats. Le président du tribunal, Mamadou Diouf, a lu à voix haute les propos incriminés :

Habillé en blanc et tenant son papier d’écrou à la main, l’accusé a tenté de justifier ses paroles. Selon lui, le terme « Alkou » signifie en arabe « un grand malheur » ou « une malédiction ». Cependant, le juge a vivement contesté cette explication, interrogeant sur l’interprétation des mots employés.

Moustapha Diakhaté a ensuite clarifié sa pensée :

Face à ces explications, le président du tribunal a poursuivi :

Des accusations rejetées par le prévenu

L’accusé a maintenu sa position tout au long de l’audience, affirmant ne pas avoir voulu insulter les électeurs :

Lors de l’interrogatoire, le procureur a demandé au prévenu de préciser la signification de « Alkou ». Changement de ton de Moustapha Diakhaté, qui a proposé une nouvelle interprétation :

Cependant, le procureur, après une recherche en ligne, a présenté une définition différente :

L’accusé a dénoncé ce qu’il considère comme une « épuration politique » visant à réduire au silence les opposants au pouvoir.

Réquisitions et défense

Pour le ministère public, les propos de Moustapha Diakhaté révèlent un caractère injurieux et une volonté de stigmatiser une partie de la population. Le procureur a demandé une peine d’un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, assortie d’une amende de 300 000 F CFA. Selon lui, l’absence d’excuses témoigne de la mauvaise foi du prévenu.

Les avocats de la défense, Me El Hadj Diouf et Me Amadou Sall, ont quant à eux dénoncé une instrumentalisation politique de l’affaire. Ils s’efforcent de plaider l’innocence de leur client, arguant que ses propos ne justifient pas une condamnation.

Un verdict attendu

Le tribunal rendra prochainement sa décision dans une affaire qui illustre les tensions politiques actuelles au Sénégal. Ce procès, suivi de près par l’opinion publique, pourrait marquer un tournant dans les relations entre les acteurs politiques et les institutions judiciaires du pays.

Cybersécurité : Zarco porte plainte pour diffamation contre des journalistes et des sites

Le lutteur Zarco, de son vrai nom Adiouma Diallo, a déposé une plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse auprès de la Division spéciale de cybersécurité. Cette action judiciaire vise plusieurs journalistes, notamment Thioro Mandela et Ngoné Saliou Diop, ainsi que des sites d’information tels que Senego et Walfnet, a rapporté Seneweb.

Le plaignant reproche à ces médias et personnalités d’avoir relayé des accusations selon lesquelles il ferait partie des 77 membres de la garde rapprochée de Barthélemy Dias et de Sàmm sa Kaddu arrêtés à Saint-Louis lors des violences électorales récentes.

Selon ses proches, Zarco n’était pas au Sénégal au moment des affrontements entre militants de Pastef et de Sàmm sa Kaddu. « Il veut laver son honneur », a affirmé une source proche de l’affaire.

Cette plainte relance le débat sur la responsabilité des médias en matière de vérification des informations, surtout dans un contexte de tensions sociopolitiques. Les personnes mises en cause par Zarco n’ont pas encore réagi officiellement à cette procédure judiciaire.

Samuel Sarr : un nouvel ajournement de son audition, les enjeux d’un dossier complexe

L’ancien ministre sénégalais de l’Énergie, Samuel Sarr, traverse une période judiciaire houleuse. Interpellé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) après un séjour à Dubaï, il fait face à des accusations d’abus de biens sociaux portant sur une somme estimée à 8 milliards de francs CFA, bien que d’autres sources avancent un montant de 2 milliards. Depuis son arrestation, deux retours de parquet ont marqué la gestion de son dossier, tandis que son audition par le juge du deuxième cabinet, initialement prévue ce mercredi 27 novembre, a été une nouvelle fois reportée à ce jeudi 28 novembre.

Selon le quotidien Les Échos, ces ajournements successifs ne relèveraient pas d’une simple procédure judiciaire. Samuel Sarr chercherait activement une solution pour éviter la prison. Le journal rapporte qu’un accord aurait été trouvé avec le magistrat instructeur, justifiant ainsi le report de l’audition. Cependant, la nature exacte de cette « solution » reste entourée de mystère.

Un éventuel emprisonnement de l’ancien ministre pourrait, en effet, impacter gravement la finalisation du projet de centrale à gaz porté par West African Energy (WAE). Selon les sources de Les Échos, ce projet, crucial pour le secteur énergétique sénégalais, est achevé à 98 % et un blocage administratif pourrait nuire à son aboutissement.

L’affaire trouve son origine dans une plainte déposée par Moustapha Ndiaye, un ancien associé de Samuel Sarr au sein de WAE. Ce dernier accuse l’ex-ministre de malversations financières. En réponse, Samuel Sarr a lui aussi déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye pour faux, usage de faux en écritures privées et usurpation de fonction. Selon Sarr, son accusateur aurait agi sous le titre de président du Conseil d’administration de WAE, un poste qu’il aurait perdu depuis février dernier.

Au-delà des aspects purement judiciaires, cette affaire soulève des interrogations sur ses répercussions économiques. La centrale à gaz en question, projet phare pour le Sénégal, est considérée comme stratégique dans le cadre des efforts de renforcement des capacités énergétiques du pays. Un emprisonnement de Samuel Sarr ou un prolongement de cette crise judiciaire pourrait ralentir voire compromettre son achèvement.

L’audition prévue ce jeudi 28 novembre devant le juge du deuxième cabinet pourrait marquer un tournant décisif dans ce dossier. Les observateurs restent en attente de voir si une issue négociée sera trouvée ou si l’affaire prendra une tournure plus conflictuelle. Une chose est certaine : les implications, tant pour Samuel Sarr que pour le secteur énergétique sénégalais, sont considérables.

Sakory Kâ déféré au parquet : une affaire d’armes et de massacres sous enquête

Sakory Kâ, frère de l’ancien ministre Doudou Kâ, sera présenté au parquet à Dakar dans le cadre d’une enquête judiciaire complexe. Ce dernier est impliqué dans une affaire de trafic présumé d’armes en lien avec Jérôme Bandiaky, accusé d’être impliqué dans des massacres de manifestants entre 2021 et 2023.

La Division des investigations criminelles (DIC), en charge du dossier, a saisi trois armes à feu, plusieurs cartouches et des gilets pare-balles au domicile de Sakory Kâ, situé à Ouest-Foire. Parmi ces armes, l’une avait un permis expiré. Face aux enquêteurs, Sakory Kâ a affirmé que deux des armes appartenaient à son défunt père, qui, selon ses dires, était douanier.

Cependant, cette justification n’a pas suffi à dissiper les soupçons. Jérôme Bandiaky, actuellement détenu, aurait désigné Sakory Kâ comme le vendeur de l’une des armes retrouvées chez lui. Cette déclaration a renforcé les soupçons d’un réseau d’approvisionnement en armes pouvant être lié aux troubles violents ayant marqué le pays ces dernières années.

Cette arrestation intervient dans un climat politique et social fragile au Sénégal, où les manifestations des dernières années ont souvent dégénéré en violences meurtrières. Les autorités cherchent à élucider les responsabilités derrière ces événements tragiques, notamment en traquant les réseaux d’approvisionnement en armes.

L’affaire Sakory Kâ, de par ses ramifications, attire une attention particulière. L’implication supposée de proches de figures politiques, même indirecte, soulève des interrogations sur des complicités éventuelles au sein de la sphère institutionnelle.

La DIC poursuit activement ses investigations pour déterminer l’origine des armes saisies, ainsi que les liens éventuels entre Sakory Kâ et d’autres acteurs du dossier. Le parquet devra, pour sa part, décider des suites à donner à cette affaire.

Pour l’heure, cette affaire rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de contrôle sur la circulation des armes et de garantir que justice soit rendue pour les victimes des violences ayant secoué le pays.

Affaire Samuel Sarr : Vers une instruction confiée au juge Makha Barry

L’affaire impliquant Samuel Sarr, directeur général de West African Energy (WAE), prend une nouvelle tournure. Après avoir été présenté au parquet hier, l’ancien ministre de l’Énergie est reconvoqué ce mercredi devant le procureur de la République, Ibrahima Ndoye. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le dossier pourrait bientôt être confié à un juge d’instruction, et c’est Makha Barry, magistrat méthodique du deuxième cabinet d’instruction près le tribunal de grande instance de Dakar, qui serait pressenti pour prendre les rênes de cette enquête complexe.

L’affaire, déjà qualifiée d’épineuse, pourrait également impliquer d’autres personnalités influentes. Harouna Dia, homme d’affaires réputé proche du président Macky Sall, et Papa Mademba Bitèye, ancien directeur général de la Senelec et ex-président du conseil d’administration de WAE, sont cités dans ce dossier. Jusqu’à présent, aucun des deux n’a été auditionné par les enquêteurs. Toutefois, selon L’Observateur, leurs convocations seraient imminentes.

Ces auditions pourraient se dérouler directement devant le juge d’instruction ou par l’intermédiaire de la Section de recherches, sur la base d’une délégation judiciaire.

Au cœur de cette affaire, un audit initial mené par le cabinet Mazars avait révélé un déficit de 8 milliards de francs CFA dans les comptes de West African Energy. Ce rapport pourrait faire l’objet d’une contre-expertise, sur décision du futur magistrat instructeur, afin d’apporter davantage de clarté sur l’origine de ce trou financier.

Avec l’implication de figures importantes et le rôle stratégique de West African Energy dans le secteur de l’énergie, cette affaire est suivie de près par l’opinion publique et les milieux économiques. L’instruction confiée au juge Makha Barry, connu pour sa rigueur, pourrait marquer un tournant dans cette procédure, qui semble s’orienter vers une enquête approfondie sur les responsabilités et les implications financières.

Les jours à venir s’annoncent décisifs, alors que le Sénégal retient son souffle face à une affaire qui pourrait révéler des dysfonctionnements majeurs dans la gestion de l’un des acteurs clés du secteur énergétique national.

Affaire Jérôme Bandiaky : Une nouvelle arrestation dans les rangs des proches d’un ancien ministre

La Division des investigations criminelles (DIC) continue de faire la lumière sur l’affaire Jérôme Bandiaky, une affaire qui agite l’actualité judiciaire. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, une nouvelle arrestation a eu lieu. Cette fois, il s’agit de S.K., alias « Papis », demi-frère d’un ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

L’opération a permis aux enquêteurs de découvrir chez S.K. plus de trois armes à feu, une trouvaille qui a précipité son placement en garde à vue. Selon les sources, ces armes, dont la provenance reste à déterminer, pourraient constituer un élément clé dans l’enquête.

« Papis » bénéficie de l’assistance de son avocat, conformément à la procédure. Toutefois, les détails sur les charges exactes qui pèsent contre lui n’ont pas encore été révélés. Les enquêteurs cherchent à établir un lien potentiel entre cette saisie d’armes et l’affaire Jérôme Bandiaky, une affaire qui reste marquée par de nombreuses zones d’ombre.

Pour rappel, l’affaire Jérôme Bandiaky mobilise depuis plusieurs semaines les autorités judiciaires et policières. Des ramifications multiples, touchant potentiellement des figures influentes de l’ancien régime, rendent cette enquête particulièrement sensible.

La DIC continue ses investigations, et d’autres développements sont attendus dans les jours à venir. Cette arrestation pourrait marquer un tournant important dans l’affaire, alors que les autorités réaffirment leur volonté de faire toute la lumière sur les faits.

Sénégal : Huit arrestations dans une escroquerie en ligne de 3,7 milliards FCFA

Dans le cadre de l’opération « Serengeti », une initiative internationale de lutte contre la cybercriminalité, Interpol, en collaboration avec la police nationale sénégalaise, a procédé à l’arrestation de huit individus au Sénégal. Parmi eux figurent cinq ressortissants chinois impliqués dans une escroquerie en ligne de type Ponzi d’un montant colossal de 3,7 milliards FCFA.

Cette opération, qui s’est déroulée du 2 septembre au 31 octobre 2024 dans 19 pays africains, visait des réseaux criminels spécialisés dans les délits financiers en ligne. Le secrétaire général d’Interpol, Valdecy Urquiza, a décrit ces activités comme étant de plus en plus sophistiquées et préoccupantes. Il a expliqué que les infractions identifiées incluaient des systèmes de marketing à paliers multiples et des fraudes à la carte de crédit à grande échelle.

Dans le cadre de l’opération « Serengeti », Interpol a recensé 35 000 victimes à travers le monde, avec des pertes financières estimées à 193 millions de dollars américains, soit environ 153,4 millions de livres sterling. Cette réussite, selon Urquiza, a été possible grâce à la coopération entre les forces de l’ordre locales et les partenaires du secteur privé, tels que les fournisseurs d’accès à Internet.

L’arrestation de ces criminels au Sénégal témoigne de la montée en puissance de la cybercriminalité en Afrique et de l’importance des efforts coordonnés pour lutter contre ce fléau. Cette opération internationale souligne également l’urgence de renforcer les capacités de prévention et de répression des délits numériques à l’échelle mondiale.

Les suspects interpellés sont actuellement en détention et pourraient faire face à des charges graves, dans le cadre des efforts pour traduire en justice les auteurs de ces infractions qui affectent des milliers de victimes à travers le monde.

Tribunal de Dakar : Samuel Sarr renvoyé au parquet après son déferrement

Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous la présidence d’Abdoulaye Wade, a été déféré ce mardi matin devant le procureur par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cependant, son dossier a fait l’objet d’un retour de parquet, selon des sources judiciaires, reportant ainsi son face-à-face avec le procureur à une date ultérieure, probablement ce mercredi.

L’ancien ministre a été interpellé vendredi dernier à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass par la police de l’air et des frontières. Cette arrestation fait suite à une interdiction de sortie du territoire émise à son encontre par les gendarmes de la SR de Dakar.

Samuel Sarr est cité dans une affaire de présumé détournement de fonds, bien que les détails exacts des accusations portées contre lui restent encore à clarifier. Il est actuellement assisté par son avocat, Me Baboucar Cissé, qui assure sa défense dans cette procédure.

Ce développement judiciaire intervient alors que les autorités poursuivent leurs investigations sur les allégations portées contre l’ancien ministre. Plus d’informations devraient être révélées lors de sa prochaine comparution devant le procureur.

Samuel Sarr : l’ancien ministre de l’Énergie déféré et sous le coup d’un retour de parquet

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime de l’ex-président Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, traverse une période judiciaire tumultueuse. Arrêté vendredi dernier à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, il a été déféré ce mardi matin par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Toutefois, il a fait l’objet d’un retour de parquet.

Samuel Sarr a été interpellé par la police de l’air et des frontières en raison d’une interdiction de quitter le territoire émise par la gendarmerie de Dakar. Cette mesure est liée à son implication présumée dans une affaire de détournement de fonds. Les détails de cette accusation n’ont pas encore été divulgués, mais l’affaire fait grand bruit dans les milieux politiques et judiciaires du Sénégal.

L’ancien ministre est accompagné dans cette épreuve par son avocat, Me Baboucar Cissé, qui prépare activement sa défense. Me Cissé s’est abstenu pour le moment de tout commentaire, préférant attendre l’audition prévue avec le procureur, possiblement ce mercredi.

Cette arrestation survient dans un contexte politique déjà chargé au Sénégal, où plusieurs figures publiques font face à des accusations judiciaires. Le cas de Samuel Sarr, en tant qu’ancien membre influent du gouvernement, relance les débats sur la gestion des fonds publics sous le régime Wade.

Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique demeure attentive à cette affaire, qui pourrait révéler des éléments cruciaux sur l’usage des ressources de l’État à une époque où la transparence et la reddition des comptes sont devenues des exigences primordiales.

Pour l’instant, Samuel Sarr reste sous le coup de l’instruction, et sa confrontation avec le procureur s’annonce déterminante pour la suite de la procédure judiciaire.

Affaire Samuel Sarr : Une enquête à rebondissements au cœur des grandes entreprises sénégalaises

L’arrestation de Samuel Sarr, directeur général de West African Energy (WAE), continue de défrayer la chronique. Interpellé vendredi dernier à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à son retour de Dubaï, l’ancien ministre de l’Énergie est en garde à vue à la Section de recherches (SR) de Colobane. Au cœur de l’affaire, des accusations d’abus de biens sociaux portant sur un préjudice estimé à 2 milliards de francs CFA.

L’enquête, qui s’intensifie, a déjà conduit les enquêteurs à auditionner plusieurs personnalités influentes du secteur économique sénégalais. Ce lundi, Abdoulaye Dia, directeur général de la Société Industrie Commerce (SENICO), ainsi que le représentant du directeur général de Locafrique, Abdou Karim Diop, ont été entendus par la SR. Ces auditions pourraient éclairer certains aspects de ce dossier complexe.

Par ailleurs, Papa Mademba Biteye, ancien directeur général de la Senelec, est attendu ce mardi devant les enquêteurs. Ce dernier, ayant déjà occupé des fonctions stratégiques dans le secteur énergétique, pourrait fournir des informations cruciales sur les pratiques internes des structures concernées.

Un autre acteur clé de l’enquête est l’homme d’affaires Harouna Dia, connu pour sa proximité avec le président Macky Sall. Actuellement à Ouagadougou, au Burkina Faso, son retour à Dakar, initialement prévu lundi, a été retardé suite à un vol manqué. Harouna Dia devrait finalement être entendu ce mercredi aux environs de midi. Selon des sources proches de l’enquête, son audition pourrait marquer un tournant décisif, susceptible d’apporter des éléments déterminants pour la suite de l’affaire.

Une enquête qui fragilise le secteur énergétique
Le secteur énergétique sénégalais se retrouve en pleine turbulence, avec l’implication directe ou indirecte de figures majeures comme Papa Toby Gaye, actuel directeur général de la Senelec. Ce dossier complexe, mêlant abus de biens sociaux et gestion controversée de fonds, met en lumière des dysfonctionnements internes susceptibles de nuire à l’image des grandes entreprises du pays.

Alors que l’affaire prend une ampleur nationale, les prochains jours seront décisifs. Les auditions prévues pourraient non seulement permettre de clarifier les zones d’ombre, mais aussi de définir les responsabilités des différents protagonistes dans cette affaire aux répercussions potentiellement considérables pour le secteur économique du Sénégal.

Diffusion de fausses nouvelles : Cheikh Thiam “Ambassadeur” placé en garde à vue

Cheikh Thiam, connu sous le surnom “Ambassadeur”, a été placé en garde à vue par la Division spéciale de Cybersécurité (DSC) de la police nationale. Selon des informations exclusives rapportées par Ledakarois.sn, le politicien est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et pourrait être déféré devant le procureur dès ce mardi, sauf changement de programme.

Cette interpellation fait suite à des déclarations controversées de Cheikh Thiam. Il avait annoncé une prétendue série d’assassinats par empoisonnement, une allégation qui a rapidement suscité l’intervention du procureur de la République. Ce dernier a chargé la DSC d’enquêter sur ces propos jugés alarmants et sans fondement.

Cheikh Thiam est désormais sous le coup d’une enquête visant à déterminer la véracité de ses affirmations et leur impact sur l’ordre public. La diffusion de fausses nouvelles est un délit sévèrement réprimé au Sénégal, notamment lorsqu’elle engendre un trouble à l’ordre public ou alimente des tensions sociales.

Cette affaire intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des poursuites pour diffusion de fausses informations, souvent liées à des enjeux politiques ou sociaux. Les autorités réitèrent leur volonté de lutter contre la désinformation, tandis que certains observateurs dénoncent une instrumentalisation de la justice pour museler les voix discordantes.

Affaire Samuel Sarr : détention restrictive et conditions difficiles dénoncées

L’ancien ministre de l’Énergie, Samuel Sarr, actuellement en garde à vue à la Section des recherches de Colobane, fait face à des conditions de détention jugées difficiles, selon des informations rapportées par Leral. Arrêté dans le cadre d’un différend judiciaire l’opposant à Moustapha Ndiaye, actionnaire et ancien président du Conseil d’administration de West African Energy, il est privé de visites, sauf celles de ses avocats.

Selon une source proche de Samuel Sarr, les membres de sa famille se sont vu refuser tout accès à lui depuis son interpellation, ce qui suscite des critiques. Cette situation est perçue comme une atteinte à ses droits, d’autant que la source rappelle son parcours au service de la Nation, et estime qu’il devrait bénéficier d’un traitement respectueux de sa dignité.

Outre le différend lié à une transaction de 2 milliards de francs CFA dénoncée par Moustapha Ndiaye, Samuel Sarr a lui-même déposé une plainte contre ce dernier. Cependant, cette plainte, selon ses proches, n’a pas été instruite par les enquêteurs pour des raisons inexpliquées, alimentant des interrogations sur l’équité de la procédure.

La détention de Samuel Sarr dans ces conditions difficiles relance le débat sur le respect des droits des personnes en garde à vue au Sénégal. Ses proches et ses soutiens appellent à ce qu’il soit traité avec équité et dans le respect des normes en vigueur, tout en espérant une évolution rapide de la situation.

Adama Gaye libéré sous condition : son procès fixé à vendredi prochain

Le journaliste Adama Gaye a obtenu une liberté provisoire accordée par le procureur de la République, selon une source autorisée citée par Ledakarois.sn. Déféré ce matin par la Division des investigations criminelles (DIC) pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles, il sera jugé vendredi prochain au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Lors de son déferrement, Adama Gaye était assisté de son avocat, Me Seydou Diagne. Cette affaire, qui a attiré l’attention de l’opinion publique, sera scrutée de près lors de l’audience à venir, où les charges portées contre le journaliste seront examinées en détail.

Adama Gaye obtient une liberté provisoire : son procès fixé au 29 novembre 2024

Le journaliste et analyste Adama Gaye a bénéficié d’une liberté provisoire ce lundi, à la suite de son face-à-face avec le procureur. Cette décision marque une étape clé dans une affaire qui a suscité une vive attention dans les milieux médiatiques et juridiques au Sénégal.

Selon son avocat, Me Seydou Diagne, qui s’est confié à Dakaractu, Adama Gaye a été reconduit chez lui après avoir été libéré. Toutefois, cette liberté reste sous condition : le journaliste comparaîtra en flagrant délit devant le tribunal le vendredi 29 novembre 2024.

Adama Gaye est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, une accusation qui, dans le contexte sénégalais, relance le débat sur la liberté de la presse et les limites de l’expression publique. Bien que les détails des faits reprochés ne soient pas encore clairement exposés, cette affaire suscite déjà des réactions mitigées dans l’opinion publique et parmi les défenseurs des droits humains.

Le procès attendu de vendredi prochain sera déterminant, non seulement pour le journaliste, mais aussi pour l’équilibre entre le respect des lois et la protection des droits fondamentaux des citoyens sénégalais, notamment celui d’informer.

Adama Gaye, connu pour ses positions critiques à l’égard des autorités, reste au centre de nombreuses controverses. Sa libération provisoire, bien que bienvenue pour ses proches et partisans, ouvre la voie à un affrontement judiciaire où chaque partie tentera de faire valoir ses arguments.

Le verdict attendu à l’issue de cette audience sera scruté de près, tant au niveau national qu’international.

Affaire « Amir Abo » : des révélations troublantes sur l’homme d’affaires sénégalais

Abo Mbacké, connu sous le pseudonyme « Amir Abo », a été placé sous mandat de dépôt pour des accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux. Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, met en lumière des éléments intrigants découverts par la Division des investigations criminelles (Dic).

Selon le quotidien Libération, l’homme d’affaires est en possession d’un passeport diplomatique sénégalais numéroté 21PD14881, délivré le 14 mars dernier, soit peu avant l’élection présidentielle. Lors d’une perquisition à son domicile situé à Sicap Foire, les enquêteurs ont également saisi des autocollants portant la mention : « His Excellency Amir Abo / Special Adviser to MBS ». Ces initiales renverraient au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane. Malgré ces découvertes, Abo Mbacké nie avoir prétendu être un conseiller du dirigeant saoudien.

En parallèle, l’homme d’affaires fait face à trois plaintes distinctes. Une certaine M. D. Tall lui réclame 100 millions de FCFA, tandis que l’architecte Pierre Goudiaby Atépa accuse Amir Abo d’un impayé de 400 millions de FCFA. Le groupe audiovisuel Gélongal, de son côté, l’accuse d’avoir commandé un projet de film sans honorer ses engagements.

Les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur ces accusations et sur l’origine des fonds impliqués. Les plaignants attendent des réponses et des actions de la justice dans cette affaire complexe et riche en rebondissements.

Affaire Samuel Sarr : le directeur de la Senelec auditionné, l’enquête se poursuit

Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie et actuel directeur général de West African Energy (WAE), est placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane depuis vendredi dernier. Son arrestation, survenue à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) alors qu’il rentrait de Dubaï, est liée à une plainte déposée par l’homme d’affaires Moustapha Ndiaye, président du Conseil d’administration de WAE. Ce dernier accuse Samuel Sarr d’abus de biens sociaux, pointant une transaction de 2 milliards de francs CFA jugée suspecte.

Dans le cadre des investigations, Papa Toby Gaye, directeur général de la Senelec, a été auditionné par les enquêteurs pour fournir des renseignements en tant que représentant de la société. La Senelec détient en effet 15 % des parts de WAE, ce qui en fait un actionnaire stratégique du projet de centrale électrique.

Cette affaire n’est pas récente. La plainte de Moustapha Ndiaye remonte à plusieurs mois, et Samuel Sarr avait déjà été entendu par les enquêteurs à deux reprises avant son interpellation. Le 14 novembre, accompagné de son avocat Me Baboucar Cissé, il avait nié les accusations portées contre lui et promis de fournir des preuves de son innocence.

Le lendemain, l’ancien ministre était de retour à la Section de recherches avec les documents en question, espérant lever les soupçons. Cependant, les enquêteurs ont décidé d’approfondir leurs investigations, et Samuel Sarr a été à nouveau convoqué vendredi dernier, jour où il a été placé en garde à vue.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, Samuel Sarr devrait être auditionné à nouveau ce lundi 25 novembre. Cette affaire soulève des interrogations sur la gestion des fonds au sein de WAE et les relations entre ses actionnaires, en particulier entre Samuel Sarr et Moustapha Ndiaye.

Moustapha Diakhaté déféré au parquet pour « insulte via un système informatique »

Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a été déféré au parquet par la Division spéciale de Cybersécurité (DSC) de la police nationale. L’information, relayée par Seneweb, indique que l’ancien parlementaire est accusé d’avoir commis une « insulte par le biais d’un système informatique ».

Arrêté depuis vendredi dernier, Moustapha Diakhaté est actuellement détenu dans les locaux du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, où il attend de comparaître devant le procureur de la République. En garde à vue dans la cave du tribunal, il devra « garder son mal en patience » jusqu’à ce que la justice se prononce sur son dossier.

Les faits qui lui sont reprochés s’inscrivent dans le cadre des infractions relevant du Code des communications électroniques, un cadre législatif qui criminalise les abus commis via les plateformes numériques et les réseaux sociaux.

Cette affaire suscite déjà de nombreuses réactions, notamment au sein des cercles politiques et de la société civile. Certains dénoncent une tentative de musellement des voix critiques dans le pays, tandis que d’autres appellent au respect des lois et des normes de communication en ligne.

Pour le moment, les détails exacts des propos incriminés ou de leur contexte n’ont pas été rendus publics. Le parquet aura donc la lourde tâche de clarifier les accusations et de statuer sur la suite à donner à cette affaire.

En attendant, la situation de Moustapha Diakhaté met une nouvelle fois en lumière la question de l’utilisation des réseaux sociaux par les personnalités publiques, et des responsabilités qui en découlent. Une affaire à suivre de près.

Adama Gaye déféré au parquet de Dakar : les faits au cœur de l’affaire

le journaliste et analyste politique Adama Gaye a été déféré au parquet de Dakar, selon des informations rapportées par DakarActu. Cette comparution devant le procureur fait suite à une garde à vue prolongée après son arrestation ce week-end par la Division des investigations criminelles (DIC).

Adama Gaye est accusé d’avoir fait des déclarations controversées concernant le décès de Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances. Les autorités n’ont pour l’instant pas précisé la nature exacte des propos incriminés, mais ceux-ci semblent liés à des affirmations jugées sensibles ou potentiellement diffamatoires.

L’affaire suscite déjà des débats dans l’opinion publique sénégalaise, entre défenseurs de la liberté d’expression et partisans d’une stricte régulation des discours publics. Adama Gaye, connu pour ses positions critiques envers certains acteurs politiques, a déjà eu maille à partir avec la justice dans le passé, notamment sur des questions de diffamation et de discours jugés polémiques.

La comparution de ce matin marque une nouvelle étape dans cette affaire qui pourrait potentiellement raviver les débats sur les limites entre liberté d’expression et responsabilité pénale au Sénégal.

L’audition par le procureur devrait permettre d’éclaircir les faits et de décider des suites judiciaires à donner. Pendant ce temps, des organisations de défense des droits humains et des soutiens d’Adama Gaye suivent de près l’évolution de l’affaire, certains dénonçant une tentative d’intimidation envers une voix critique.

Nous continuerons de suivre ce dossier pour vous tenir informés des développements.

Abo Mbacké alias «Amir Abo» placé sous mandat de dépôt : entre escroquerie, blanchiment de capitaux et mystifications diplomatiques

L’homme d’affaires sénégalais Abo Mbacké, plus connu sous le pseudonyme Amir Abo, se retrouve au cœur d’un scandale retentissant. Accusé d’escroquerie et de blanchiment de capitaux, le président de Stam Global Business a été placé sous mandat de dépôt après des investigations menées par la Division des investigations criminelles (DIC).

Le journal Libération, dans son édition de ce lundi, révèle des informations surprenantes qui jettent un voile d’ombre sur les activités d’Amir Abo. Lors de la perquisition de son domicile à Sicap Foire, les enquêteurs ont découvert un passeport diplomatique sénégalais (numéro 21PD14881), délivré le 14 mars dernier, soit dix jours seulement avant la dernière présidentielle.

Ce document n’est pas la seule trouvaille intrigante. Les enquêteurs sont également tombés sur des autocollants portant l’inscription « His Excellency Amir Abo/Special adviser to MBS ». Ces initiales, en apparence anodines, renvoient au prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed ben Salmane. Malgré les accusations antérieures selon lesquelles il se faisait passer pour un proche conseiller de MBS, Amir Abo avait toujours nié ces prétentions avant cette découverte compromettante.

Sur le plan judiciaire, Amir Abo fait face à trois plaintes majeures.

  • Madame M. D. Tall réclame le paiement de 100 millions de francs CFA, affirmant avoir été flouée.
  • Pierre Goudiaby Atépa, célèbre architecte sénégalais, l’accuse d’un impayé s’élevant à 400 millions de francs CFA.
  • Enfin, le groupe Gélongal, spécialisé dans la production audiovisuelle, affirme qu’Amir Abo n’a pas honoré un contrat de réalisation de film, plongeant le projet dans une impasse .

Ce n’est pas la première fois qu’Amir Abo est au centre de controverses. L’homme d’affaires, à la réputation flamboyante et aux connexions supposées avec des figures influentes, semble avoir cultivé une image mêlant prestige et zones d’ombre. L’affaire en cours, avec ses révélations inédites, pourrait bien marquer un tournant dans sa carrière.

Alors que les investigations se poursuivent, les Sénégalais attendent avec intérêt de connaître toute la vérité sur ce personnage énigmatique, oscillant entre mystifications diplomatiques et affaires judiciaires complexes. Le dénouement de cette affaire pourrait également révéler d’éventuelles complicités ou dysfonctionnements au sein des institutions ayant permis à Amir Abo d’accéder à un passeport diplomatique.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les pratiques de certains hommes d’affaires et les liens qu’ils entretiennent avec les cercles de pouvoir.

Interpellation de Samuel Sarr : son chargé de communication s’étonne de l’arrestation

Samuel Sarr, ancien Directeur général de la Senelec, a été arrêté le vendredi 22 novembre 2024 à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), alors qu’il revenait d’un voyage. Cette arrestation survient dans le cadre d’une enquête sur un détournement présumé de 8 milliards de FCFA au détriment de la société West African Society, dont Samuel Sarr est le Directeur général.

Dans un communiqué officiel, le responsable de la communication de Samuel Sarr a exprimé son étonnement face à cette arrestation, soulignant que l’ancien dirigeant de la Senelec avait déjà fourni tous les éléments nécessaires aux enquêteurs pour faire la lumière sur cette affaire.

Selon le communiqué, l’arrestation de Samuel Sarr est qualifiée de « surprenante », étant donné qu’il avait déjà été entendu par les enquêteurs et avait remis tous les documents pertinents pour éclaircir les faits. De plus, il est précisé que Samuel Sarr avait lui-même déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye, ancien président du conseil d’administration de West African Society. Toutefois, cette plainte n’aurait pas été instruite, ce qui soulève des interrogations sur le traitement de son dossier.

L’affaire oppose Samuel Sarr à Moustapha Ndiaye, l’actionnaire et ancien président du conseil d’administration de West African Society. Le communiqué indique que Moustapha Ndiaye, ayant été remplacé à son poste, « n’a plus qualité pour agir » dans cette affaire. Il est également précisé que les allégations de détournement portées contre Samuel Sarr seraient infondées, soulignant que la société West African Energy, concernée par cette enquête, est une entreprise privée ayant mobilisé ses financements et réalisé ses projets sur fonds propres.

Le communiqué indique que, malgré des alertes préalables reçues avant son arrivée à l’AIBD, Samuel Sarr n’a pas été dissuadé et est rentré librement au Sénégal. Son équipe de conseillers suit de près le dossier, dans l’espoir que la plainte qu’il a déposée contre Moustapha Ndiaye reçoive enfin une suite favorable et qu’il soit rétabli dans ses droits dans les plus brefs délais.

Garde à vue de Moustapha Diakhaté et Adama Gaye : la Ligue sénégalaise des droits humains appelle à la responsabilité et à la sérénité

La garde à vue de Moustapha Diakhaté et d’Adama Gaye, deux figures publiques récemment placées sous enquête, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Alassane Seck, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), qui, lors de sa participation à l’émission « Jury du dimanche » (JDD) sur I-radio le 24 novembre 2024, a appelé à la responsabilité et à la sérénité face à cette situation.

Alassane Seck a insisté sur le besoin crucial pour les leaders d’opinion de « assumer leurs propos ». Selon lui, l’affaire Diakhaté-Gaye met en lumière l’importance de la responsabilité, particulièrement en ce qui concerne la liberté d’expression. Le président de la LSDH a souligné qu’il était « très grave » de tenir des propos péremptoires concernant des accusations aussi sérieuses que la mort de personnes, en particulier lorsqu’il s’agit de figures publiques telles qu’un ministre de la République. Il a précisé que de telles déclarations doivent être abordées avec une grande prudence et responsabilité.

Seck a également évoqué la question du respect des électeurs, s’interrogeant sur l’opportunité pour une personne ayant une expérience politique de tenir des propos insultants à l’égard de ses concitoyens. Il a affirmé que de telles attitudes étaient « irresponsables » et contraires à l’éthique d’un véritable responsable politique.

Le président de la LSDH a rappelé que la liberté d’expression est un droit fondamental, mais que celui-ci doit être exercé avec une conscience aiguë de ses implications. « Nous, défenseurs des droits humains, n’avons jamais été convoqués pour des accusations aussi graves », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de « réfléchir avant de dire n’importe quoi ». Pour lui, chaque mot prononcé en public doit être pris avec sérieux et responsabilité, d’autant plus lorsqu’il peut nuire à des individus ou perturber l’ordre public.

Concernant les aspects juridiques de l’affaire, M. Seck a évoqué le fait que le code pénal sénégalais, qui date de 1960, reste inchangé et nécessite des réformes profondes. Toutefois, il a précisé qu’en attendant que ces réformes soient mises en œuvre, il est impératif d’accepter le cadre juridique actuel, même si celui-ci présente des imperfections. « Il faudra que les gens acceptent l’existant », a insisté Seck, appelant à une certaine sérénité dans le traitement des affaires judiciaires en cours.

Alassane Seck a pris position pour une gestion calme et responsable de cette affaire, tout en réaffirmant que les leaders d’opinion doivent être conscients de la portée de leurs déclarations et de l’impact qu’elles peuvent avoir sur la société.

Adama Gaye et Moustapha Diakhaté devant le procureur ce lundi

Le journaliste Adama Gaye et l’ancien député Moustapha Diakhaté sont attendus ce lundi 25 novembre 2024 devant le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Les deux hommes, arrêtés vendredi dernier pour des affaires distinctes, verront leurs dossiers examinés après leur garde à vue.

Adama Gaye, connu pour ses prises de position souvent polémiques, a été interpellé par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il est accusé de diffusion de fausses nouvelles, une infraction qui alimente régulièrement les débats sur la liberté de presse au Sénégal. Selon des informations recueillies par Ledakarois.sn, l’enquête le concernant est presque bouclée, et il sera déféré au parquet ce lundi, sauf changement de programme.

De son côté, Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a été arrêté par la Division spéciale de Cybersécurité. Il est accusé d’avoir proféré des insultes via un système informatique, une infraction prévue par la loi sénégalaise régissant les communications électroniques.

Les deux affaires, bien que distinctes, illustrent la montée des tensions autour de l’usage des médias et des réseaux sociaux au Sénégal. Les comparutions d’Adama Gaye et Moustapha Diakhaté devant le procureur ce lundi seront scrutées de près, tant par leurs soutiens respectifs que par les défenseurs des libertés civiles.

Affaire des 8 milliards de WAE : Samuel Sarr au cœur d’un scandale financier

Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade et ex-directeur général de la SENELEC, se trouve au centre d’une affaire judiciaire liée à des irrégularités financières présumées dans la gestion de la société West Africa Énergie (WAE). Il a été interpellé à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à son retour d’un voyage à Dubaï, puis remis à la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie nationale.

Selon des informations obtenues par Dakaractu, cette interpellation découle d’un audit commandité par certains actionnaires de WAE. Parmi eux figurent des personnalités influentes telles qu’Abdoulaye Dia (de Senico), Moustapha Ndiaye, Khadim Ba (banquier), et Arona Dia, ainsi que la SENELEC. Ces derniers avaient sollicité le cabinet Mazars pour examiner la gestion financière de la société.

L’audit a révélé un trou de 8 milliards de FCFA, suscitant des suspicions sur l’utilisation des fonds de la société. Suite à ces découvertes, une plainte a été déposée par certains actionnaires, mais le dossier est resté au point mort pendant près d’un an. Ce n’est que récemment, sur instruction du procureur, que l’enquête a repris avec une intensité renouvelée.

Pour sa défense, Samuel Sarr affirme que les fonds en question, déposés sur le compte de WAE par la société Ndar Énergies, lui appartiennent légitimement. Il soutient que cet argent représente le paiement de services rendus à Ndar Énergies dans le cadre d’un contrat de prestation.

Malgré ces explications, les accusations de mauvaise gestion et de détournement continuent de planer sur lui, d’autant que plusieurs actionnaires s’opposent à sa version des faits. Toutefois, Sarr bénéficie du soutien de deux autres actionnaires de WAE, ce qui divise le groupe de propriétaires.

L’affaire concerne la centrale électrique du Cap des Bûches, un projet clé pour WAE. La société, qui réunit des investisseurs privés et publics, est au cœur d’un différend sur la transparence de ses finances. Les allers-retours des parties concernées entre la SR et le procureur ont abouti à un mandat d’arrêt émis contre Samuel Sarr, justifiant son interpellation dès son arrivée au Sénégal.

L’affaire, qui mêle figures influentes et enjeux financiers considérables, soulève des questions sur la gouvernance des entreprises dans le secteur énergétique sénégalais. Les prochaines étapes de l’enquête devraient permettre d’apporter plus de lumière sur les responsabilités dans cette affaire complexe.

Un scandale qui promet de retenir l’attention des médias et de l’opinion publique.

SUSPENSION DU PROJET D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : La Cour suprême n’a pas encore tranché, selon le DG de l’ASER

Jean Michel Sène, directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), a livré sa part de vérité concernant la requête introduite contre la décision de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) portant suspension du projet d’électrification de 1740 villages. Selon lui, contrairement à certaines informations diffusées, la Cour suprême n’a pas encore statué sur le fond de l’affaire.
Dans une déclaration à « Le Soleil », Jean-Michel Sène a réfuté les déclarations selon lesquelles l’ASER a été déboutée dans cette affaire. « En plus du recours en annulation, nous avions introduit un référé en vue de la suspension de la décision de l’ARCOP. Ce qui s’est passé hier [jeudi], c’est que la Cour suprême a rejeté le référé en urgence, mais elle compte statuer sur le fond du dossier », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le DG de l’ASER d’ajouter : « Nous attendons donc que la Cour suprême tranche sur le fond. Nous attendons qu’on nous convoque pour aller dans le fond du dossier. Le recours que nous avons introduit vise à déterminer si l’ARCOP est compétente pour suspendre un marché en cours d’exécution ».
Pour Jean-Michel Sène, les prérogatives de l’ARCOP se limitent à la passation de marchés. « Il y a des jurisprudences qui sont là. Aujourd’hui, il s’agit de deux privés liés par un contrat commercial. Ils doivent résoudre leurs différends devant les tribunaux en l’absence de solutions amiables », a-t-il affirmé.
Intervenant dans une émission sur la SEN TV, un des avocats d’AEE POWER SÉNÉGAL a donné sa version des faits. « L’ASER a introduit un recours en annulation contre la décision de l’ARCOP du 02 octobre dernier portant suspension de la poursuite de l’exécution du contrat concernant le marché d’électrification rurale. Se sentant lésée, elle a saisi la Cour suprême pour annulation de cette décision de l’ARCOP. Mais, un tel acte ne peut empêcher la poursuite des effets d’une décision tant que la Cour suprême ne se prononce pas. Cependant, entre temps, il est possible pour l’ASER de saisir la Cour suprême pour demander la suspension des effets de cette décision du 02 octobre. C’est ainsi que pour annuler ces effets, l’ASER a demandé la suspension de la décision de l’ARCOP avant que la juridiction ne statue sur le fond. C’est justement cette requête qui a été déboutée par la Cour suprême », explique Me Koïta.

West African Energy : Samuel Sarr se dit victime d’une manœuvre injuste

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Rentrant d’un voyage ce 22 novembre 2024, Monsieur Samuel SARR a été interpellé dans le cadre d’un dossier qui l’oppose à Monsieur Moustapha NDIAYE , actionnaire et ancien Président du conseil d’administration de West African West.

Cette interpellation de Monsieur Samuel SARR est plus que surprenante d’autant plus qu’elle survient à la suite de ses auditions au cours desquelles, il avait fourni tous les éléments nécessaires aux enquêteurs.

Mieux encore, Monsieur Samuel SARR en personne avait déposé une plainte contre Monsieur Moustapha NDIAYE. Seulement, il semble que sa plainte n’a pas été instruite par les enquêteurs pour des raisons que nous ignorons.

Il est utile de rappeler que Monsieur Moustapha Ndiaye qui a été remplacé à son poste de Président du conseil d’administration de West African Énergy, n’a plus qualité pour agir en tant que tel et surtout pour des faits qui n’ont jamais existé.

En effet, les alertes qu’il a reçues avant de son arrivée à AIBD, n’ont pas dissuadé Monsieur Samuel Sarr à rentrer librement au Sénégal.

Ses conseillers sont en train de suivre le dossier. Et nous espérons qu’il sera rétabli dans ses droits dans les plus brefs délais et que sa plainte déposée contre Moustapha NDIAYE connaîtra enfin une suite.

Pour finir, nous tenons à rappeler que West African Energy est une société privée qui a mobilisé ses financements et réalisé ses projets sur fonds propres.

Son attaché de presse

Samuel Sarr placé en garde à vue : un rebondissement dans l’affaire de la centrale du Cap des Biches

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, se trouve actuellement en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations concordantes rapportées par Kewoulo et confirmées par Dakaractu, l’homme politique a été interpellé à son retour de Dubaï à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une enquête portant sur la centrale électrique du Cap des Biches, exploitée par West Africa Energy. Depuis plusieurs mois, ce dossier suscite des interrogations autour de la gestion des contrats et des responsabilités dans le développement de cette infrastructure stratégique.

Samuel Sarr avait déjà été convoqué à plusieurs reprises par les enquêteurs pour s’expliquer sur certains aspects liés à cette affaire. Son voyage récent à Dubaï avait d’ailleurs attiré l’attention, et son retour a finalement conduit à son interpellation.

L’affaire de la centrale du Cap des Biches est au cœur de nombreuses spéculations. Certains y voient une tentative de clarification sur des transactions financières jugées opaques, tandis que d’autres évoquent des règlements de comptes politiques. Pour le moment, aucune déclaration officielle n’a été faite sur les charges précises retenues contre l’ancien ministre.

La mise en garde à vue de Samuel Sarr marque un tournant dans ce dossier, et les prochains jours seront déterminants pour la suite des investigations. Des sources proches de l’enquête laissent entendre que d’autres personnalités pourraient également être auditionnées.

L’opinion publique suit cette affaire avec attention, car elle met en lumière des enjeux importants liés à la gestion de l’énergie au Sénégal, un secteur vital pour le développement économique du pays.

Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur cette arrestation, mais l’évolution de cette affaire sera scrutée de près dans les jours à venir.

Cybersécurité : Moustapha Diakhaté en garde à vue pour insulte via un système informatique

L’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté, a été arrêté ce jeudi et placé en garde à vue à Dakar. Selon des informations relayées par Seneweb, cette interpellation fait suite à une accusation d’insulte par le biais d’un système informatique, sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Moustapha Diakhaté passe actuellement sa première nuit en détention dans un commissariat de la capitale sénégalaise. D’après des sources proches du dossier, il pourrait être présenté au parquet lundi prochain, à moins qu’un changement ne survienne dans le déroulement de la procédure.

L’accusation portée contre Moustapha Diakhaté entre dans le cadre des infractions liées à l’utilisation abusive des systèmes informatiques. Au Sénégal, la Loi sur la cybercriminalité sanctionne sévèrement les actes tels que la diffusion d’insultes ou propos injurieux via les plateformes numériques, en raison de leur impact potentiel sur l’ordre public et les droits des personnes visées.

Cette affaire intervient dans un climat politique tendu, où les réseaux sociaux et autres outils numériques sont devenus des espaces fréquents de débat, mais aussi de dérives. Moustapha Diakhaté, connu pour ses positions souvent critiques envers ses anciens alliés politiques, pourrait voir cette affaire relancer le débat sur les limites de la liberté d’expression en ligne au Sénégal.

Les autorités judiciaires doivent maintenant déterminer si les faits reprochés à Moustapha Diakhaté sont suffisamment établis pour engager des poursuites. En attendant, l’affaire suscite déjà des discussions sur l’utilisation des réseaux sociaux par les figures publiques et sur les responsabilités qui en découlent.

L’arrestation de Moustapha Diakhaté pour des propos présumés injurieux via un système informatique souligne une fois de plus l’importance de la réglementation et de l’éthique dans l’usage des outils numériques. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de cette affaire.

Affaire Moustapha Ba : Adama Gaye en garde à vue à la DIC pour diffusion de fausses nouvelles

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a été placé en garde à vue ce jeudi, dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). Cette décision intervient après son interrogatoire pour diffusion de fausses nouvelles.

Adama Gaye est au cœur de cette affaire suite à ses déclarations controversées sur Sen TV. Il avait affirmé que l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba avait été tué, une allégation qui a rapidement suscité l’indignation et le scepticisme. Convoqué par les autorités, le journaliste n’a pas été en mesure de fournir des preuves pour étayer ses propos.

Après son interrogatoire, les autorités ont décidé de placer Adama Gaye en garde à vue. Selon les informations disponibles, il devrait être déféré au parquet lundi prochain, sauf modification de dernière minute.

Cette affaire intervient dans un contexte où la diffusion de fausses informations est de plus en plus pointée du doigt, notamment avec l’essor des médias numériques. Les autorités sénégalaises renforcent leur vigilance face à ce phénomène, particulièrement lorsqu’il concerne des personnalités publiques ou des sujets sensibles.

Les propos d’Adama Gaye sur Mamadou Moustapha Ba, une figure politique connue, ont suscité une onde de choc et mis en lumière les responsabilités des journalistes dans la vérification des informations avant leur diffusion.

Au Sénégal, la diffusion de fausses nouvelles est considérée comme une infraction passible de sanctions pénales, notamment lorsque ces informations peuvent troubler l’ordre public ou porter atteinte à l’honneur d’une personne.

Le cas d’Adama Gaye pourrait relancer le débat sur la réglementation des médias et la responsabilité des journalistes dans un environnement marqué par une prolifération des contenus non vérifiés.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias sénégalais, entre liberté d’expression et responsabilité professionnelle. Le sort d’Adama Gaye dépendra des suites judiciaires, mais ce dossier pourrait servir de rappel sur l’importance de la vérification des informations avant leur publication.

Adama Gaye entendu à la DIC : un nouvel épisode dans un climat politique tendu

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a été convoqué ce mercredi 22 novembre 2024 par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Accompagné de son avocat, Me Seydou Diagne, il s’est présenté dans les locaux de la police judiciaire, affirmant être en bonne santé et n’avoir enfreint aucune loi.

Quelques heures avant sa convocation, Adama Gaye a pris la parole sur sa page Facebook pour dénoncer ce qu’il qualifie de dérive autocratique du régime sénégalais. Il a exprimé son indignation face à la situation politique et économique actuelle du pays. « Je pardonne aux forces, souvent juvéniles, mais aussi à d’autres, adultes, qui tentent de manipuler une opinion publique heureusement avertie », a-t-il écrit, accusant certains acteurs d’instrumentaliser la justice pour servir des intérêts politiques.

Cette convocation intervient dans un climat politique et social particulièrement tendu au Sénégal. La gouvernance du pays fait l’objet de nombreuses critiques, tant sur le plan économique que politique. Adama Gaye, connu pour ses prises de position tranchées et ses critiques envers le pouvoir en place, n’a pas hésité à qualifier cette procédure de tentative d’intimidation visant à museler les voix dissidentes.

Il a également dénoncé l’implication de figures politiques et sécuritaires qu’il accuse de détourner l’attention des véritables enjeux nationaux, tels que la crise économique et sociale qui frappe le pays.

Adama Gaye n’en est pas à sa première confrontation avec les autorités sénégalaises. Il avait déjà été arrêté et détenu par le passé, dans des circonstances similaires, pour des propos jugés dérangeants par le pouvoir. Cette nouvelle convocation soulève des interrogations sur l’état des libertés publiques dans le pays et sur l’utilisation des institutions judiciaires pour étouffer les critiques.

En dépit de cette convocation, le journaliste a réaffirmé son engagement à défendre ses convictions. Il a également appelé à une prise de conscience collective face à ce qu’il considère comme une dérive autoritaire.

La suite de cette affaire sera suivie de près, tant par les observateurs locaux qu’internationaux, alors que le Sénégal, autrefois salué pour sa stabilité démocratique, semble s’enfoncer dans des tensions politiques croissantes.

PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : La Cour suprême « électrocute » l’Aser

La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la requête de l’ASER (l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant à suspendre une décision de l’ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande Publique) qui bloque un projet d’électrification de 1 740 villages dans plusieurs régions du Sénégal. Au-delà des enjeux juridiques, cette affaire soulève des interrogations sur une disparition présumée de plusieurs milliards de francs CFA du compte destiné à l’exécution de ce projet.

À l’issue d’une audience ce jeudi, la Cour suprême a débouté l’ASER dans le scandale présumé dénommé « ASER-GATE », selon des informations exclusives du Dakarois Quotidien.
La requête de l’ASER visait à annuler une décision de l’ARCOP suspendant le projet d’électrification de mille sept cent quarante (1 740) villages dans les régions de Kaffrine, Saint-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. Ce projet, vital à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, reste donc bloqué, laissant planer de lourdes incertitudes.
La Cour suprême, statuant en audience des Référés, a, en la forme, jugé irrecevable l’exception soulevée par l’ASER et recevable l’intervention volontaire de la société AEE Power Sénégal, acteur clé dans la mise en œuvre du projet. Au fond, elle a rejeté la requête de l’ASER tendant à suspendre l’exécution de la décision N°107/2024ARCOP/CRP/DEF de l’ARCOP du 02 octobre 2024. Ce qui maintient la suspension du projet.

PLAIDOIRIES

L’Agent Judiciaire de l’État, Bouna Diakhaté, magistrat de profession, qui représentait l’ASER lors du procès, a avancé que le contrat liant AEE POWER SÉNÉGAL et AEE POWER EPC est de la sous-traitance. Par conséquent, il a affirmé que la société sénégalaise n’a aucun intérêt à se constituer.
Mais, le Premier Avocat Général a relevé qu’il s’agit d’un contrat tripartite entre ces acteurs : l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE Power EPC. Ainsi, a-t-il été exhorté à l’ASER à donner suite aux interpellations de l’ARCOP plutôt que d’initier des procédures.
D’autre part, le Parquet a admis, au même titre que le Juge des Référés, la compétence de l’ARCOP et le caractère inadéquat, voire inopérant, des dispositions légales invoquées par l’ASER.
Quant au juge, il a pris acte de la décision de la banque SANTANDER qui, en tout état de cause, a choisi de suspendre le financement objet du marché.
En ce qui concerne les avocats d’AEE POWER SÉNEGAL, ils ont soulevé que le partenariat en l’espèce confère 60 % des parts à l’entreprise sénégalaise, contre 40 % à son homologue espagnole. Ce qui, selon eux, a conduit à un contrat de co-traitance et non de sous-traitance tel souligné par l’Agent judiciaire de l’État. En effet, d’après les conseils de Saidou Kane, administrateur d’AEE POWER SÉNÉGAL, la législation sénégalaise ne parle plus de sous-traitance lorsque la partie initiatrice du projet dispose de plus de 40% des parts mais de co-traitance.

Penda Thiam

EXCLUSIVITÉ / SCANDALE PRÉSUMÉ « ASER-GATE » : La Cour suprême déboute l’ASER

Une information exclusive du Groupe Le Dakarois ! La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la plainte de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) visant à annuler la décision de l’ARCOP qui avait suspendu le projet d’électrification de 1 640 villages. Cette décision maintient la suspension d’un chantier pourtant crucial pour les zones rurales.
AEE Power Sénégal, impliquée dans le projet, s’était constituée volontairement dans cette affaire. Ce revers pour l’ASER pourrait avoir des conséquences majeures sur la poursuite de ce projet dont la mésentente entre les parties pourrait se terminer en négociations, a appris Le Groupe Le Dakarois.
Le Groupe Le Dakarois reviendra avec plus de détails sur ce dossier brûlant.

Justice : Moustapha Diakhaté convoqué à la Division spéciale de cybersécurité

L’ancien député et figure politique sénégalaise, Moustapha Diakhaté, est convoqué ce vendredi à 10 heures à la Division spéciale de cybersécurité (DSC).

Pour l’heure, les autorités n’ont pas révélé les raisons exactes de cette convocation, laissant place à de nombreuses interrogations. Connue pour traiter des affaires liées à la cybercriminalité et aux activités numériques, la DSC intervient régulièrement dans des dossiers impliquant des personnalités publiques.

Moustapha Diakhaté, souvent critique envers certains acteurs politiques, n’a pas encore commenté cette convocation, tout comme son entourage. Une affaire à suivre de près dans les prochaines heures.

Adama Gaye convoqué à la DIC : un mystère autour des raisons de la convocation

Le journaliste et analyste Adama Gaye a annoncé ce jeudi qu’il a été convoqué à 16h par la Division des investigations criminelles (DIC), sans qu’aucune raison ne lui soit précisée. Dans une déclaration publique, il a interpellé l’opinion nationale et internationale, incluant la communauté diplomatique, religieuse et les médias, sur cette convocation qu’il qualifie de suspecte.

Des propos controversés à l’origine ?
Bien que les motifs exacts de la convocation restent inconnus, certains observateurs estiment qu’elle pourrait être liée aux déclarations faites par Adama Gaye la veille sur la chaîne Sen TV. Lors de cette intervention, il avait évoqué le décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba, affirmant que ce dernier aurait été « éliminé parce qu’il allait probablement révéler des choses ».

Ces propos, considérés comme graves, pourraient avoir suscité des remous, notamment dans les cercles politiques et sécuritaires. Adama Gaye, connu pour ses positions critiques envers le pouvoir, n’en est pas à sa première altercation avec les autorités.

Un appel à la vigilance et à la transparence
Dans son message, le journaliste a exhorté les Sénégalais et la communauté internationale à rester attentifs face à cette situation, suggérant que sa convocation pourrait s’inscrire dans un contexte de restriction de la liberté d’expression.

Pour l’heure, la DIC n’a pas communiqué sur le sujet, laissant planer un flou autour des motivations réelles de cet appel. Ce développement intervient dans un climat politique tendu, marqué par des interrogations sur la gestion des libertés publiques et les tensions entre opposants et autorités.

Adama Gaye sera-t-il interrogé uniquement à propos de ses déclarations ou d’autres dossiers viendront-ils s’ajouter à cette convocation ? L’affaire suscite déjà une vive curiosité dans l’opinion, et le journaliste promet de s’exprimer davantage après son passage à la DIC.

Le président de Stam Global Business, « Amir Abo », placé sous mandat de dépôt pour escroquerie présumée

Le président de Stam Global Business, connu sous le nom d’Amir Abo, est au cœur d’une affaire judiciaire retentissante. L’homme d’affaires a été placé sous mandat de dépôt par un juge du Pool judiciaire financier (Pjf), à la suite de plusieurs plaintes pour escroquerie.

Selon des informations rapportées par le journal Libération, trois plaintes ont été déposées contre lui, impliquant des montants significatifs et des personnalités de renom.

Une première plainte de 100 millions FCFA

La première plainte émane d’une dame nommée Tall, qui accuse Amir Abo de lui devoir 100 millions de francs CFA. Lors de son audition par la Division des investigations criminelles (Dic), l’homme d’affaires aurait nié les faits tout en acceptant de rembourser cette somme. Malgré cette tentative d’arrangement, le litige ne s’est pas apaisé.

Pierre Goudiaby « Atépa » et Gélongal dans la mêlée

Peu après, l’architecte Pierre Goudiaby Atépa a déposé plainte contre Amir Abo, l’accusant d’une « escroquerie au service » portant sur 400 millions de francs CFA. Le célèbre groupe musical Gélongal, quant à lui, reproche à l’homme d’affaires de les avoir engagés pour des productions audiovisuelles qui n’ont jamais été réalisées.

Une défense affirmée

Amir Abo rejette les accusations portées par Tall et Atépa, affirmant qu’elles sont infondées. Concernant les griefs de Gélongal, aucune précision n’a été donnée par le journal Libération sur sa position. Toutefois, le mis en cause prévoit de riposter en déposant des plaintes contre ses accusateurs. Il affirme disposer d’enregistrements audio qui, selon lui, pourraient démontrer son innocence.

Cette affaire, impliquant des montants cumulés de plusieurs centaines de millions de francs CFA, suscite un grand intérêt et soulève de nombreuses interrogations sur la gestion des relations contractuelles dans le milieu des affaires. L’évolution judiciaire de ce dossier sera scrutée de près.

Liberté provisoire pour le colonel Cheikh Sarr : décision du juge dans l’affaire Dora Gaye et Zakiloulahi Sow

Le colonel de la Gendarmerie, Cheikh Sarr, a été remis en liberté provisoire ce samedi, suite à une décision du juge du 3e cabinet. Cette mesure fait suite à une demande formulée par ses avocats, plaidant pour une suspension de sa détention.

Cheikh Sarr était poursuivi pour complicité d’escroquerie dans le cadre de l’affaire opposant Dora Gaye et Zakiloulahi Sow, une affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre en raison de ses implications complexes et des personnalités impliquées. Les détails de l’affaire restent flous, mais elle concerne une présumée escroquerie qui aurait impliqué des transactions financières importantes et des manipulations d’actifs.

Pour la défense de Cheikh Sarr, cette mise en liberté provisoire représente une première victoire dans ce dossier, mais elle reste prudente quant à la suite des événements. Les avocats du colonel ont insisté sur l’innocence de leur client, arguant que sa détention provisoire n’était pas justifiée par les éléments du dossier.

« C’est une décision qui montre que la justice a pris en compte nos arguments, » a déclaré un membre de l’équipe juridique de Cheikh Sarr. « Nous restons confiants pour la suite et nous continuerons à défendre la bonne foi et l’intégrité de notre client. »

Malgré cette décision, le dossier reste ouvert et le colonel Cheikh Sarr n’est pas encore définitivement blanchi des accusations portées contre lui. Le juge du 3e cabinet a tenu à rappeler que la mise en liberté provisoire ne constitue pas une relaxe, mais une suspension de la détention dans l’attente des prochains développements de l’enquête.

La libération provisoire du colonel a suscité diverses réactions. Certains estiment qu’elle pourrait influencer l’opinion publique, qui se montrait de plus en plus critique à l’égard des procédures judiciaires dans cette affaire. D’autres, en revanche, y voient une simple application de la loi et du principe de la présomption d’innocence.

La sortie de Cheikh Sarr de prison pourrait relancer le débat sur la transparence et la diligence dans les affaires judiciaires au Sénégal, particulièrement lorsque des figures de l’autorité publique sont impliquées.

L’affaire reprendra dans les semaines à venir avec de nouvelles audiences prévues. Les avocats des parties adverses, notamment ceux de Dora Gaye et de Zakiloulahi Sow, n’ont pour l’instant pas réagi officiellement à cette décision. Le procès devrait se poursuivre avec une attention accrue de la presse et du public, compte tenu de la notoriété des protagonistes.

En attendant, le colonel Cheikh Sarr reste sous contrôle judiciaire, avec des restrictions qui lui ont été imposées par le tribunal, notamment l’interdiction de quitter le territoire national sans autorisation.

Colonel Cheikh Sarr : Enquête en cours et demande de liberté provisoire dans l’affaire Doro Gaye

L’affaire Doro Gaye continue de faire couler beaucoup d’encre au Sénégal. Le colonel Cheikh Sarr, ancien chef de la Section de recherches de la gendarmerie, est au cœur des débats depuis son inculpation et son placement sous mandat de dépôt. Les dernières informations révélées par le quotidien Les Échos indiquent que le colonel a déposé une demande de mise en liberté provisoire. Cette requête a été transmise au juge d’instruction du troisième cabinet, en charge du dossier, jeudi dernier, soit trois jours après son audition sur le fond.

La demande de mise en liberté provisoire du colonel Cheikh Sarr met désormais le juge d’instruction face à une décision délicate. Selon la procédure, le magistrat doit d’abord consulter le procureur avant de statuer sur la requête. Cette étape est cruciale, car elle déterminera si l’officier pourra attendre la suite de l’enquête en liberté ou s’il restera en détention.

Le colonel Sarr est cité dans une affaire d’escroquerie foncière impliquant des ventes de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS). Le préjudice total est estimé à environ 1,2 milliard de francs CFA, selon la plainte déposée par Zakiroulahi Sow, PDG de la société Cim-Translog Suarln. Le plaignant affirme que l’officier de gendarmerie aurait perçu une commission de 400 millions de francs CFA. Une accusation que le colonel Cheikh Sarr réfute fermement, assurant n’avoir aucun lien avec cette opération frauduleuse.

Dans cette affaire, Doro Gaye, le principal suspect, bénéficie pour sa part d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Cette décision de la justice a surpris plus d’un, d’autant que le montant de l’escroquerie alléguée est considérable. Certains observateurs estiment que cette différence de traitement pourrait être un signe de l’évolution de l’enquête et des nouvelles informations recueillies par les enquêteurs.

L’affaire met en lumière les complexités des transactions foncières au Sénégal, notamment sur des sites stratégiques comme celui de l’ancien AILSS, un terrain qui attise les convoitises depuis sa fermeture. Le nom du colonel Cheikh Sarr, figure emblématique de la gendarmerie sénégalaise, associé à une telle affaire, suscite l’attention médiatique et pose des questions sur d’éventuelles complicités à haut niveau.

Le dépôt de la demande de mise en liberté provisoire pourrait marquer un tournant dans cette affaire. Toutefois, le dernier mot revient désormais au juge d’instruction, qui devra statuer après consultation avec le procureur.

Le Sénégal suit de près l’évolution de cette affaire qui met en exergue les défis liés à la gestion du foncier dans le pays. Si la demande du colonel Sarr est acceptée, cela pourrait relancer le débat sur la transparence et l’équité dans le traitement judiciaire de cas impliquant des personnalités influentes.

Dr. Mbacké condamné à 45 jours de prison : le frère de Dieynaba Ndiaye dénonce une justice à deux vitesses

La condamnation du Dr Alioune Badara Mbacké, médecin-chef du district sanitaire de Matam, à 45 jours de prison ferme pour coups et blessures volontaires sur son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye, suscite un tollé. Cette décision rendue par le tribunal de Matam alimente un débat brûlant sur l’équité de la justice sénégalaise, notamment dans les affaires impliquant des violences faites aux femmes.

Alors que le médecin-chef écope d’une peine relativement légère, ses co-prévenus Djibril Mbodj, Oumar Ly Ba, Ibrahima Sow et Mayacine Guèye ont été condamnés à deux mois avec sursis. De son côté, Dieynaba Sangharé Ndiaye, la victime présumée, a été condamnée à trois mois de prison ferme pour avoir filmé son agresseur dans une situation privée, avec une amende de 4 millions de francs CFA à payer en dommages et intérêts.

Cette situation a provoqué l’indignation d’Amadou Issa Dit Noirot Ndiaye, frère de la victime. Il s’est insurgé contre ce qu’il considère comme une justice inéquitable.

« Veut-on vraiment nous faire croire que c’est Dieynaba la délinquante dans cette affaire ? » a-t-il déclaré avec amertume, dénonçant une décision qui, selon lui, ignore les violences subies par sa sœur.

Le cri d’alarme pour les femmes sénégalaises

Dans une déclaration empreinte de colère et de désarroi, Amadou Ndiaye a évoqué l’injustice systémique qui frappe les femmes victimes de violences au Sénégal.

« Des centaines de femmes sont battues quelque part au Sénégal et aucune n’ose parler, parce que cela ne sert à rien. La justice n’est pas là pour les protéger. »

Il a appelé les femmes à faire preuve de courage et à poursuivre le combat contre les violences. Pour lui, le jugement prononcé envoie un message inquiétant aux victimes : leur douleur et leur combat pour obtenir justice sont minimisés.

Amadou Ndiaye a également dénoncé la stratégie employée par le Dr Mbacké lors du procès. Selon lui, le médecin a manipulé ses employés pour qu’ils participent à l’enlèvement de Dieynaba sous prétexte qu’elle souffrait de troubles mentaux. Une tactique qu’il qualifie de « cruelle » et d’indigne.

« Dieynaba est plus saine d’esprit que celui qui a orchestré ces violences. »

Selon Amadou Ndiaye, cette décision de justice laisse sa sœur dans un état de profonde amertume et de désillusion.

« Elle pourrait se sentir humiliée et abandonnée par un système censé protéger les victimes. »

Il a souligné que ce jugement pourrait dissuader d’autres femmes de dénoncer leurs bourreaux, renforçant ainsi un cycle de violences et d’impunité.

Un appel à la mobilisation

Amadou Ndiaye a conclu en appelant les leaders politiques, religieux, et les défenseurs des droits humains à s’unir pour condamner ce type de décisions.

« Le Sénégal est un pays de justice et de dignité. Nous devons nous lever pour défendre les droits des femmes et exiger que les bourreaux soient tenus responsables de leurs actes. »

Cette affaire, emblématique des défis auxquels font face les femmes victimes de violences au Sénégal, relance le débat sur la nécessité de réformer le système judiciaire pour garantir une véritable équité entre hommes et femmes.

Cheikh Gadiaga auditionné par la DIC : ses déclarations controversées sur la mort de Mamadou Moustapha Bâ suscitent l’intérêt des enquêteurs

L’affaire prend une nouvelle tournure. Selon le quotidien L’AS, Cheikh Gadiaga, chroniqueur controversé, a été convoqué et auditionné par la Division des investigations criminelles (DIC) dans la soirée du jeudi 14 novembre. Cette convocation fait suite à ses récentes déclarations chocs sur le décès de Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget.

Invité sur le plateau de l’émission Balance diffusée sur Walfadjri, Cheikh Gadiaga a créé la surprise en affirmant que Mamadou Moustapha Bâ aurait été « liquidé ». Interrogé par l’animateur sur la nature suspecte de la mort de l’ancien ministre, Gadiaga a répondu sans détour par l’affirmative, laissant entendre que ce décès pourrait ne pas être naturel.

Ces propos ont attiré l’attention des autorités, incitant la DIC à réagir promptement. Selon L’AS, Gadiaga a été interrogé pendant plusieurs heures. Les enquêteurs cherchent à comprendre les fondements de ces accusations, ainsi que les sources d’information de Gadiaga. Ses déclarations, jugées graves, pourraient avoir des conséquences judiciaires si elles s’avèrent infondées ou diffamatoires.

La mort de Mamadou Moustapha Bâ a suscité de nombreuses interrogations dans l’opinion publique. Cet ancien haut responsable avait occupé des postes stratégiques dans l’appareil d’État et était reconnu pour son expertise dans les finances publiques. Son décès, survenu de manière inattendue, a laissé place à de nombreuses spéculations, alimentées par les réseaux sociaux et les commentateurs comme Gadiaga.

Pour l’instant, aucun détail supplémentaire n’a été communiqué par les autorités sur la suite de l’enquête ou sur une éventuelle inculpation de Gadiaga. Cependant, cette audition montre que les autorités prennent au sérieux les accusations qui peuvent porter atteinte à l’intégrité d’une personnalité publique, surtout lorsqu’elles sont diffusées sur une plateforme médiatique.

Cheikh Gadiaga n’en est pas à sa première controverse. Connu pour ses prises de position tranchées et souvent polémiques, il s’est déjà retrouvé au cœur de plusieurs affaires médiatiques. Cette nouvelle sortie pourrait encore une fois renforcer son image d’agitateur de la scène médiatique sénégalaise.

Les prochaines heures s’annoncent décisives pour savoir si l’affaire restera au stade de l’interrogatoire ou si des poursuites judiciaires seront engagées. En attendant, les propos de Cheikh Gadiaga continuent de faire réagir sur les réseaux sociaux, où les avis sont partagés entre ceux qui appellent à une enquête approfondie et ceux qui dénoncent une tentative de manipulation de l’opinion publique.

Mamadou Ndoye Bane abandonne les poursuites contre Souhaibou Diop : Fin d’un litige judiciaire

L’affaire opposant Mamadou Ndoye Bane, maire de Pire, à l’animateur Souhaibou Diop de Walf TV a pris une tournure inattendue. D’après les informations de nos confrères du journal Les Echos, Mamadou Ndoye Bane a décidé de se désister, mettant ainsi un terme à la procédure judiciaire qu’il avait engagée pour diffamation et injures.

À l’origine de cette affaire, des propos tenus par Souhaibou Diop sur le réseau social TikTok, dans lesquels il accusait Mamadou Ndoye Bane d’entretenir un réseau de femmes aux mœurs légères, en échange de fortes sommes d’argent. Diop avait également affirmé que le maire de Pire nourrissait une haine profonde envers Ousmane Sonko, leader de l’opposition, et son entourage. Pour Ndoye Bane, ces déclarations publiques constituaient une atteinte grave à son honneur, sa réputation et son intégrité en tant que maire et père de famille.

Dans sa plainte déposée devant le tribunal correctionnel de Dakar, Ndoye Bane exigeait 30 millions de F CFA en dommages et intérêts pour le préjudice subi, ainsi que la contrainte par corps maximale en cas de condamnation de l’animateur de Walf TV.

Le mercredi 13 novembre 2024, lors de l’audience, l’avocat de Mamadou Ndoye Bane, Me Aboubacry Barro, a annoncé le désistement de son client. Cette décision a surpris plus d’un observateur, compte tenu de la virulence des accusations portées et de la somme réclamée initialement. Suite à cette déclaration, le juge a acté l’extinction de l’action publique, clôturant ainsi le dossier.

Les raisons de ce désistement soudain n’ont pas été clairement évoquées, mais il est possible que Mamadou Ndoye Bane ait souhaité éviter une longue bataille judiciaire ou cherché à apaiser les tensions. Cette décision pourrait également être interprétée comme un signe de réconciliation ou un geste d’apaisement, dans un contexte politique tendu où les polémiques se multiplient.

Cette affaire rappelle les tensions récurrentes entre personnalités publiques et médias, notamment sur les réseaux sociaux, où les propos peuvent rapidement devenir viraux et avoir des répercussions judiciaires. Elle pose également la question des limites de la liberté d’expression, de la diffamation et de la protection de l’honneur des figures publiques.

En mettant fin à cette procédure, Mamadou Ndoye Bane a peut-être choisi la voie de la sagesse, mais cette affaire restera sans doute dans les mémoires comme un exemple des défis posés par la communication numérique et l’impact des réseaux sociaux sur la vie publique.

Affaire Pierre Goudiaby «Atépa» vs. Adama Gaye : Un procès sous haute tension

Le tribunal correctionnel de Dakar se prépare à examiner une affaire particulièrement suivie au Sénégal : le litige opposant l’architecte de renom Pierre Goudiaby «Atépa» au journaliste controversé Adama Gaye. Le procès est prévu pour le 27 novembre prochain, après une première audience tenue ce mercredi qui a fixé le montant de la consignation à 50 000 francs CFA, selon le quotidien Les Échos.

À l’origine de cette affaire, une plainte déposée par Pierre Goudiaby «Atépa», qui accuse Adama Gaye de diffamation. Le célèbre architecte réclame 100 millions de francs CFA en dommages et intérêts, estimant que les propos tenus par le journaliste ont porté gravement atteinte à son honneur et à sa réputation. Les accusations d’Adama Gaye ont principalement été publiées sur Facebook, où il aurait insinué que le ministère de l’Urbanisme est désormais sous le contrôle de Pierre Goudiaby. Selon lui, le ministre de l’Urbanisme, Balla Moussa Fofana, agirait sous les ordres de l’architecte, ce qui laisse entendre une influence indue dans la gestion des affaires publiques.

En plus de ces allégations, Adama Gaye aurait évoqué un scandale présumé impliquant la Maison du Sénégal aux États-Unis, dans lequel Pierre Goudiaby serait mêlé. Cette accusation, largement relayée sur les réseaux sociaux, aurait contribué à ternir l’image de l’architecte, d’où sa décision de porter l’affaire devant la justice.

Le procès s’annonce tendu et attire déjà l’attention du public et des médias, compte tenu du profil des deux protagonistes. D’un côté, Pierre Goudiaby «Atépa», figure emblématique de l’architecture sénégalaise, connu pour ses projets ambitieux et sa proximité avec certaines sphères politiques ; de l’autre, Adama Gaye, journaliste réputé pour ses prises de position critiques et ses révélations souvent controversées.

Cette affaire met également en lumière la question de la liberté d’expression au Sénégal, face aux accusations de diffamation qui deviennent récurrentes dans le paysage médiatique. Si le tribunal donne raison à Pierre Goudiaby, cela pourrait marquer un précédent en matière de gestion des conflits entre personnalités publiques et journalistes.

En attendant l’audience du 27 novembre, les observateurs s’interrogent sur l’issue de ce procès. Les avocats des deux parties se préparent pour une bataille juridique intense, avec des arguments qui devraient tourner autour de la liberté d’expression, des responsabilités des journalistes, et des limites de la diffamation.

Quel que soit le verdict, ce procès est déjà perçu comme un test pour la justice sénégalaise, appelée à trancher dans une affaire où se mêlent questions d’éthique, de pouvoir et de réputation.

Le rendez-vous est donc pris pour le 27 novembre au tribunal correctionnel de Dakar, avec une forte attente du public pour un dénouement éclairant sur les enjeux de cette affaire.

Double meurtre de Pikine Technopole : Indignation autour de la mise en liberté provisoire de Nabou Lèye

Dans une affaire qui continue de secouer l’opinion publique sénégalaise, la décision de mise en liberté provisoire de Nabou Lèye, l’une des personnes inculpées dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole, suscite incompréhension et colère. Rappelons que les danseurs Abdou Aziz Ba, connu sous le nom de scène « Aziz Dabala », et Boubacar Gano, alias « Waly », ont été retrouvés morts, poignardés, dans leur appartement en août dernier. Parmi les sept individus mis en cause, Nabou Lèye bénéficie désormais d’une liberté sous contrôle judiciaire, une décision rendue publique le 21 octobre.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est un véritable coup de tonnerre. Leur avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, a exprimé leur indignation, soulignant une décision précipitée alors que l’enquête est encore loin d’être close. Selon l’Observateur, cette liberté reste cependant conditionnée : une absence de signature dans le registre de contrôle judiciaire pourrait entraîner une révocation immédiate de l’ordonnance.

Me Babacar Niang, agrégé des Facultés de droit et expert en matière judiciaire, a émis des réserves quant à la légitimité de cette décision. Il a rappelé que « le juge intérimaire ne prend généralement pas de décisions importantes afin de ne pas compromettre le bon déroulement de l’enquête ». Il a également souligné le contexte de bouleversements au sein de la magistrature, avec la récente mutation du juge du cabinet d’instruction n°1, laissant momentanément le poste vacant. « C’est une décision risquée, car le juge suppléant agit souvent sous les directives du juge titulaire », a déclaré Me Niang, ajoutant que l’absence de ce dernier pourrait engendrer une confusion procédurale.

Autre point de friction : l’audition sur le fond de Nabou Lèye n’a pas encore eu lieu. Selon Me Niang, cette étape est cruciale avant toute décision de mise en liberté provisoire. Le retard dans l’audition serait dû à un surplus de travail au niveau du tribunal de Pikine-Guédiawaye, où les cabinets d’instruction sont submergés de dossiers en attente. L’Observateur a indiqué qu’une convocation imminente est prévue pour auditionner Nabou Lèye sur le fond, suggérant que cette étape pourrait éclaircir plusieurs zones d’ombre de l’enquête.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est une nouvelle épreuve, perçue comme un manque de considération pour la gravité des faits. Elles craignent que cette décision n’entrave le processus judiciaire et qu’elle ne donne l’impression d’un relâchement dans la quête de justice. « La douleur de perdre un être cher est amplifiée par l’impression que la justice n’a pas encore pris la pleine mesure de l’atrocité du crime », a déclaré un proche des victimes.

Cette affaire met en lumière des failles potentielles dans le système judiciaire, notamment en période de transition au sein de la magistrature. La complexité du dossier, combinée aux lourdeurs administratives et au manque de ressources, pourrait retarder davantage le processus judiciaire. Pourtant, comme le rappelle un cadre du parquet : « Tout juge peut gérer tout dossier », laissant espérer une accélération prochaine de la procédure.

Pour l’heure, la libération provisoire de Nabou Lèye reste conditionnée, et l’audition sur le fond s’annonce déterminante pour la suite de l’enquête. L’opinion publique, tout comme les familles des victimes, attend avec impatience que justice soit rendue dans cette affaire douloureuse qui a bouleversé le Sénégal.

Bah Diakhaté sauvé par la loi d’amnistie face à une nouvelle plainte du Colonel Abdourahim Kébé

Ce mardi, une affaire opposant Bah Diakhaté, activiste proche de l’Alliance pour la République (APR), et le Colonel Abdourahim Kébé a été évoquée devant le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Selon les informations rapportées par Les Échos, l’activiste républicain n’a pas comparu, étant actuellement hors du pays d’après les déclarations de son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ.

Le mis en cause, Bah Diakhaté, a bénéficié des dispositions de la récente loi d’amnistie, adoptée pour effacer les condamnations liées aux événements politiques et à des faits d’expression publique. Cette loi, qui a récemment suscité de vifs débats au Sénégal, a permis d’interrompre la procédure judiciaire engagée par le Colonel Abdourahim Kébé. Selon son avocat, la loi protège son client des poursuites dans cette affaire, ce qui a conduit à la fin de l’audience sans comparution du prévenu.

Pour rappel, Bah Diakhaté a purgé une peine de trois mois de prison ferme à la suite de ses propos jugés outrageants envers le Premier ministre Ousmane Sonko. Condamné en mai dernier, il avait été placé sous mandat de dépôt et jugé en flagrant délit aux côtés de l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Cette affaire avait fait grand bruit, mettant en lumière la virulence des discours politiques et les tensions exacerbées dans le paysage sénégalais.

Cependant, l’activiste n’est pas encore tiré d’affaire. Alors qu’il purgeait sa peine, il a été extrait de sa cellule par les autorités et conduit dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). Cette fois-ci, il s’agit d’une nouvelle plainte déposée par Ababacar Mboup, ancien coordonnateur du mouvement « And Samm Jikko Yi », pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.

La plainte d’Ababacar Mboup souligne l’opposition virulente de certains acteurs de la société civile et politique contre Bah Diakhaté, connu pour ses prises de position acerbes en faveur du régime de l’APR. L’affaire intervient dans un contexte politique tendu, où les accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles sont devenues des armes courantes dans les batailles judiciaires opposant activistes et politiciens.

La décision d’amnistie dans ce cas particulier relance le débat sur l’impact de cette loi controversée, critiquée par certains comme un outil de réconciliation politique, mais perçue par d’autres comme une protection accordée aux proches du pouvoir. La suite des événements sera scrutée avec attention, alors que le climat politique sénégalais reste sous tension à l’approche des échéances électorales.

Cette affaire illustre une fois de plus les dérives du discours politique au Sénégal et le recours fréquent à la justice pour trancher des différends opposant figures publiques et activistes. Si la loi d’amnistie a permis à Bah Diakhaté d’échapper pour l’instant à de nouvelles poursuites, elle soulève des questions sur l’équité du système judiciaire et le traitement des affaires à caractère politique.

Affaire Ameth Ndoye : Condamné mais libre après une peine purgée en détention provisoire

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant Ameth Ndoye au policier Abdoulaye Sow. Les deux hommes, accusés de violences réciproques, ont été reconnus coupables des faits reprochés. Cependant, le juge a pris une décision différenciée en ce qui concerne les peines.

Abdoulaye Sow a été dispensé de toute peine et son casier judiciaire restera vierge, conformément au jugement prononcé. Cette mesure signifie que, bien que reconnu coupable, il ne subira aucune conséquence pénale directe.

Quant à Ameth Ndoye, chroniqueur bien connu dans les médias, il a été condamné à une peine ferme de 15 jours de prison. Néanmoins, ayant déjà passé ce temps en détention provisoire avant le procès, il est désormais libre. Cette libération immédiate clôt temporairement une affaire qui a suscité un vif intérêt dans l’opinion publique.

Ce jugement marque un épisode de plus dans les tensions entre certaines personnalités publiques et les forces de l’ordre, et la dispense de peine accordée au policier, ainsi que la condamnation effective de Ndoye, risque d’attirer des réactions mitigées de la part des observateurs et des citoyens.

Sénégal : Mamina Daffé et Ibrahima Cissé placés sous mandat de dépôt pour une affaire de détournement de fonds publics

Mamina Daffé, ancien coordonnateur national du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac), et Ibrahima Cissé, directeur général de la société Tida, ont été placés sous mandat de dépôt après une série de déboires judiciaires marqués par deux retours de parquet. Les deux hommes ont ainsi passé leur première nuit en détention.

Les poursuites judiciaires font suite à une enquête menée par le Pool judiciaire financier, dans le cadre de la politique de reddition des comptes instaurée par les autorités sénégalaises. Selon les premiers éléments de l’enquête, les accusations visent Ibrahima Cissé pour escroquerie sur les deniers publicsfaux et usage de faux en écritures privées de banque, ainsi que blanchiment de capitaux. Quant à Mamina Daffé, il est poursuivi pour complicité d’escroquerie sur les deniers publics et blanchiment de capitaux.

Les faits reprochés aux deux mis en cause concernent une somme estimée à plus de 680 millions de francs CFA, selon les informations relayées par la presse locale. Le préjudice résulterait de pratiques financières irrégulières et de transactions douteuses orchestrées dans le cadre du programme Prodac, destiné à promouvoir le développement agricole communautaire au Sénégal.

Cette affaire suscite une vive réaction de l’opinion publique, particulièrement en raison des enjeux socio-économiques liés au Prodac. Le programme, qui avait pour objectif de favoriser l’insertion des jeunes dans l’agriculture et de soutenir le développement rural, se trouve désormais entaché par des soupçons de malversations financières. Pour rappel, le Prodac avait déjà été au cœur de controverses dans le passé, avec des suspicions de mauvaise gestion et de détournement de fonds.

Les deux accusés devront désormais répondre des charges retenues contre eux devant le tribunal. En attendant le procès, ils resteront en détention provisoire. Leurs avocats n’ont pas encore réagi publiquement, mais l’affaire pourrait prendre une ampleur significative si d’autres personnes sont impliquées ou si de nouveaux éléments viennent renforcer les accusations.

L’inculpation de Mamina Daffé et d’Ibrahima Cissé s’inscrit dans un contexte de lutte renforcée contre la corruption au Sénégal, avec une série de mesures visant à assainir la gestion des ressources publiques. Cependant, ce dossier met une fois de plus en lumière les défis persistants en matière de transparence et de gouvernance dans les programmes publics.

Cette affaire sera suivie de près dans les prochains jours, alors que la société sénégalaise attend que justice soit faite, non seulement pour sanctionner d’éventuelles fautes, mais aussi pour restaurer la confiance dans les initiatives de développement destinées aux populations vulnérables.

Escroquerie foncière : Confrontation houleuse entre le Colonel Cheikh Sarr et Zakiroulahi Sow

La justice sénégalaise continue d’éplucher le dossier d’escroquerie foncière impliquant le Colonel Cheikh Sarr. Le juge du 3e cabinet a organisé une première confrontation entre le colonel, actuellement en détention, et l’homme d’affaires Zakiroulahi Sow, un entretien qui a duré plus de sept heures.

Zakiroulahi Sow, dans ses déclarations, a maintenu ses accusations contre le Colonel Sarr, l’accusant d’avoir perçu une somme de 400 millions de FCFA dans le cadre d’une transaction foncière d’un montant total de 1 milliard 200 millions de FCFA. Sow affirme que cette somme représente une commission que le colonel aurait encaissée pour son rôle d’intermédiaire.

Cependant, le Colonel Cheikh Sarr rejette fermement ces allégations. Devant le juge, il a nié avoir reçu une quelconque commission, expliquant qu’il s’était contenté de mettre en relation deux hommes d’affaires sénégalais, Zakiroulahi Sow et Doro Gaye. Selon lui, il n’a joué qu’un rôle de facilitateur, ajoutant que Sow aurait également sollicité son aide pour rencontrer le Président Macky Sall. Le colonel insiste sur le fait qu’il n’a tiré aucun bénéfice financier de cette opération.

Cette affaire, qui prend de plus en plus d’ampleur, mêle des intérêts financiers colossaux et des personnalités influentes du milieu des affaires sénégalais. Les transactions foncières, souvent opaques, font régulièrement l’objet de litiges dans le pays, et ce dossier ne fait pas exception. La somme en jeu, dépassant le milliard de FCFA, attise l’intérêt et soulève des interrogations sur les pratiques des protagonistes impliqués.

Au terme de cette confrontation intense, le juge du 3e cabinet a décidé de renvoyer les parties, laissant présager une nouvelle séance pour éclaircir les zones d’ombre de cette affaire. En attendant, le Colonel Cheikh Sarr reste en détention, et l’enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités et élucider les allégations d’escroquerie foncière.

L’affaire suit son cours, et les prochains développements sont attendus avec impatience, tant par les observateurs que par les acteurs du secteur immobilier, qui suivent de près cette affaire emblématique des défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de gestion foncière.

Affaire Prodac : Mamina Daffé et Ibrahima Cissé placés sous mandat de dépôt pour détournement de fonds

Dans le cadre de l’enquête sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), deux figures clés viennent d’être mises en cause. Mamina Daffé, ancien coordinateur du Prodac, et Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida, ont été placés sous mandat de dépôt ce lundi par le juge du pool financier. Ils sont accusés de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux, des infractions portant sur un montant de 682 millions de FCFA.

L’enquête, qui fait suite à une série de contrôles et d’audits au sein du Prodac, a relevé de graves irrégularités dans la gestion des fonds publics, avec des soupçons de transactions suspectes impliquant les deux responsables. Les investigations, menées en collaboration avec des experts financiers, ont mis en lumière des mouvements de fonds et des transferts atypiques, lesquels auraient directement conduit au placement en détention des deux prévenus.

Leur face-à-face avec le juge du pool financier, tenu ce lundi, s’est soldé par leur placement en détention provisoire à la prison de Rebeuss. Cette mesure vient en réponse aux inquiétudes du parquet concernant un risque potentiel de fuite ou d’entrave à l’enquête.

Les implications de cette affaire continuent de secouer l’opinion publique et la classe politique, d’autant plus que le Prodac a été présenté comme une initiative phare en matière de développement agricole et de lutte contre le chômage rural. La question des responsabilités, notamment celle des superviseurs et autres collaborateurs du programme, reste en suspens, alors que d’autres auditions pourraient avoir lieu dans les jours à venir.

Enquête sur la mort de Mamadou Moustapha Ba : La veuve, Yacine Sall Ba, entendue par la DIC

L’enquête sur le décès suspect de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget, prend une nouvelle tournure. Après le report de son inhumation, initialement prévue il y a quelques jours, les autorités semblent déterminées à lever les zones d’ombre entourant la mort de l’ancien ministre.

La décision de reporter l’inhumation a été prise suite aux doutes exprimés par certains membres de la famille et à des spéculations dans l’opinion publique sur les circonstances exactes de son décès. Mamadou Moustapha Ba, connu pour son parcours éloquent et sa contribution majeure à l’économie sénégalaise, a quitté ce monde dans des circonstances qui ont rapidement éveillé la curiosité des enquêteurs.

Les premiers éléments de l’enquête n’ont pas permis de déterminer clairement la cause du décès. Face à l’incertitude, la justice a donc jugé nécessaire d’ordonner une enquête approfondie.

Ce lundi, Yacine Sall Ba, la veuve de Mamadou Moustapha Ba, a été convoquée par la Division des investigations criminelles (DIC). Elle a été entendue dans le cadre de l’enquête en cours, et son témoignage est jugé crucial pour faire avancer les investigations.

Selon des sources proches du dossier, Yacine Sall Ba a répondu à la convocation dans un esprit de collaboration totale avec les enquêteurs. Ces derniers espèrent que ses déclarations permettront de faire la lumière sur les derniers moments de l’ancien ministre et d’écarter, ou de confirmer, toute suspicion autour des circonstances de son décès.

Depuis l’annonce du décès de Mamadou Moustapha Ba, les spéculations vont bon train, alimentées par l’attente de la publication des résultats de l’autopsie. De nombreux observateurs rappellent que l’ancien ministre a occupé des postes sensibles et a géré des dossiers stratégiques pour le pays, ce qui alimente les théories les plus diverses sur une possible implication d’acteurs extérieurs.

Cependant, pour l’heure, aucune information officielle n’a été confirmée quant à la cause exacte du décès. Le mystère qui entoure cette affaire continue d’intriguer la population et suscite de vives réactions.

En attendant les conclusions des analyses médico-légales, la famille et les proches de Mamadou Moustapha Ba espèrent pouvoir organiser ses funérailles dans les prochains jours, dans la dignité et la sérénité. Pour le moment, les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour élucider les circonstances de cette mort inattendue qui secoue le pays.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, personnalité publique respectée, est suivi de près par l’ensemble des Sénégalais. Sa contribution à l’économie nationale en tant que ministre des Finances et du Budget lui avait valu une réputation d’homme d’État intègre et compétent. Les autorités semblent conscientes de l’importance de mener cette enquête avec transparence afin de préserver la mémoire de l’ancien ministre et de répondre aux interrogations légitimes de l’opinion publique.

L’enquête est en cours et de nouvelles informations sont attendues dans les prochains jours.

Injures contre Amina Poté : Le Tik-Tokeur « Le juge du désert » arrêté par la Cybersécurité

La Division spéciale de cybersécurité (DSC) a récemment interpellé Ibrahima Mbodj, administrateur principal du compte Tik-Tok « Le juge du désert », pour des accusations d’injures, de diffamation et de diffusion d’images à caractère personnel. Ce lundi 11 novembre, Mbodj a été déféré au tribunal de grande instance de Dakar suite à une plainte déposée par Amina Poté, ancienne animatrice de la Tfm, par procuration.

Le dossier révèle que Ibrahima Mbodj aurait tenu, dans des vidéos publiées sur Tik-Tok, des propos jugés obscènes visant la mère et la grand-mère de l’animatrice. Des sources proches du parquet rapportent que ces diffamations répétées ont poussé Amina Poté à recourir à la justice pour faire cesser les attaques.

Depuis plusieurs semaines, la DSC était sur les traces de Mbodj. Après de multiples recherches, il a finalement été localisé aux Almadies, où il a été arrêté par des policiers en civil lors d’une soirée dansante aux alentours de 3 h du matin.

Ce cas met en lumière l’importance grandissante de la cybersécurité dans la lutte contre les contenus diffamatoires en ligne. Le tribunal devra désormais se prononcer sur cette affaire qui soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et sur la protection des individus contre les atteintes à leur dignité et à leur vie privée.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : Son épouse Yacine Sall entendue par la DIC

Le décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, continue de soulever des interrogations. Alors que son inhumation a été reportée pour permettre des investigations approfondies, une nouvelle étape dans l’enquête vient d’être franchie. Yacine Sall Ba, l’épouse du défunt, a été convoquée par la Division des investigations criminelles (DIC) où elle est actuellement entendue, selon des informations obtenues par Dakaractu.

Cette convocation intervient dans un contexte marqué par des soupçons autour des circonstances du décès de l’ancien ministre. Les enquêteurs espèrent que l’interrogatoire de Yacine Sall Ba pourrait fournir des éléments cruciaux pour déterminer les causes réelles de la mort de Mamadou Moustapha Ba, un homme respecté pour ses contributions au secteur financier sénégalais.

Les autorités judiciaires ont pris des mesures rigoureuses pour faire toute la lumière sur cette affaire. Depuis l’annonce du report de l’inhumation, la tension ne cesse de monter autour de cette disparition inattendue, suscitant des réactions diverses au sein de l’opinion publique. En effet, le défunt, qui avait occupé plusieurs postes de haut rang dans l’administration sénégalaise, jouissait d’une grande estime auprès de ses concitoyens, et les circonstances entourant son décès demeurent floues.

Cette enquête en cours témoigne de la détermination des autorités à élucider les zones d’ombre. Par ailleurs, la Division des investigations criminelles pourrait élargir ses auditions aux proches et aux collaborateurs de Mamadou Moustapha Ba dans le cadre de cette procédure.

L’issue de cette enquête est attendue avec beaucoup d’intérêt par le public, qui espère obtenir des réponses claires concernant les causes de cette perte. Les autorités judiciaires ont, de leur côté, assuré qu’aucune piste ne serait négligée, dans le but de rendre justice à l’ancien ministre et d’apporter la vérité à sa famille et à la nation entière.

Affaire Moustapha Ba : Le procureur confie l’enquête à la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances Moustapha Ba, le procureur de la République a pris des mesures décisives en confiant l’affaire à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette unité spécialisée de la Police nationale est désormais chargée de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de l’ex-ministre.

D’après des informations exclusives de Seneweb, cette décision intervient suite aux premiers résultats de l’autopsie ordonnée par le parquet. Le rapport de l’autopsie a révélé des éléments laissant penser que la mort de Moustapha Ba pourrait ne pas être de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les circonstances du décès.

Les enquêteurs de la DIC sont actuellement mobilisés pour collecter toutes les informations nécessaires et analyser chaque détail lié à cette affaire, qui suscite un vif intérêt au Sénégal. Le décès de Moustapha Ba, survenu le 4 novembre dernier à Paris, a rapidement soulevé des questions, conduisant le procureur à ordonner une autopsie et à déclencher cette investigation criminelle.

Cette démarche illustre la volonté des autorités judiciaires de garantir une enquête rigoureuse et impartiale, dans le but d’établir les faits avec précision.

Accusations de coup d’État avorté : le général Kandé porte plainte contre le caporal Fall

Une polémique secoue l’actualité sénégalaise, suite aux récentes déclarations du caporal Fall, un chroniqueur qui, dans une vidéo devenue virale, a insinué l’existence d’un coup d’État avorté sous l’ancien régime du président Macky Sall. Fall a pointé du doigt plusieurs hauts gradés de l’armée sénégalaise, incluant le général Kandé, désormais en poste à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde.

Face à ces accusations graves, le général Kandé a décidé de riposter sur le plan judiciaire. Selon des informations rapportées par Seneweb, il a déposé une plainte contre le caporal Fall, contestant fermement les propos tenus à son égard et rejetant toute implication dans un prétendu complot de coup d’État.

Les propos du caporal Fall ont suscité un vif débat dans le pays, notamment autour de la question de la responsabilité des militaires en dehors de leur rôle au sein de l’armée. Tandis que certaines voix s’inquiètent de l’impact potentiel de ces allégations sur la réputation des forces armées sénégalaises, d’autres soulignent le besoin de vigilance et de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.

La plainte du général Kandé marque un pas vers un traitement judiciaire de cette affaire, qui pourrait lever le voile sur les motivations derrière ces déclarations. Ce rebondissement attire l’attention sur les relations entre l’armée et la vie politique sénégalaise, un sujet souvent sensible dans un pays qui a réussi, jusqu’ici, à préserver la stabilité de ses institutions.

Autopsie ordonnée sur la dépouille de Mamadou Moustapha Ba : L’Article 66 du Code de procédure pénale en question

La mort de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenue ce lundi 4 novembre 2024 à Paris, suscite des interrogations. Alors que son décès avait été attribué à une maladie, le procureur de la République a décidé d’ordonner une enquête et une autopsie, en se basant sur l’Article 66 du Code de procédure pénale.

L’Article 66 du Code de procédure pénale donne un cadre pour les investigations en cas de découverte d’un cadavre dont la cause de décès est « inconnue ou suspecte ». Le texte précise qu’en pareil cas, l’officier de police judiciaire (OPJ) doit en aviser le procureur et se rendre sur les lieux pour procéder aux premières constatations. Si nécessaire, le procureur peut également se déplacer et s’entourer de personnes compétentes pour évaluer les circonstances du décès.

Ce cadre légal permet d’envisager l’autopsie comme une mesure d’éclaircissement lorsqu’une mort n’est pas clairement attribuable à des causes naturelles, ou qu’elle présente des aspects inquiétants. Il donne aussi au procureur la possibilité de demander des informations complémentaires pour déterminer les raisons exactes de la mort.

La décision du procureur d’invoquer l’Article 66 a provoqué de multiples questionnements autour des circonstances de la mort de Mamadou Moustapha Ba. Les informations initiales faisaient état d’une « courte maladie », mais l’ouverture d’une enquête et la demande d’autopsie soulèvent des interrogations :

La cause du décès est-elle suspecte ?
Bien que la version initiale indique une maladie, la décision du procureur laisse planer un doute. Il est possible que certaines observations aient suscité des questions, incitant les autorités à rechercher plus de clarté.

Y a-t-il des zones d’ombre ?
L’enquête et l’autopsie ordonnées indiquent un besoin de lever toute ambiguïté. En effet, une analyse approfondie des causes du décès pourrait apporter des réponses aux proches du défunt et à l’opinion publique.

Le déroulement de l’enquête et les conclusions de l’autopsie fourniront des éléments de réponse sur les circonstances de ce décès. Le procureur a le pouvoir de désigner un médecin légiste pour l’autopsie, qui pourrait révéler des éléments cruciaux. En attendant, cette démarche renforce la transparence judiciaire autour de ce décès et témoigne de la volonté des autorités de clarifier les faits.

Plainte d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne : les précisions du juriste Abdourahmane Maïga

Le juriste Abdourahmane Maïga a apporté des éclaircissements sur la plainte présumée d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne. Selon Maïga, les propos tenus lors d’une campagne électorale ne sont pas susceptibles de conduire un candidat devant la justice, car les candidats bénéficient d’une forme d’immunité pendant la période électorale.

Il explique : « Les propos de campagne ne peuvent en aucun cas mener quelqu’un devant l’autorité judiciaire si la personne mise en cause est investie dans une liste de coalition ou de parti politique. Les candidats inscrits sur les listes électorales sont protégés et bénéficient d’une immunité qui les met à l’abri de poursuites judiciaires. Il ne revient donc pas à Ousmane Sonko d’engager des poursuites à l’encontre d’un candidat. Cela relève de la compétence du procureur de la République, qui est le seul maître des poursuites. »

Le juriste précise cependant qu’une exception peut être faite si un candidat commet un délit de droit commun, comme un détournement de fonds prouvé par des documents irréfutables. Dans ce cas, des poursuites judiciaires pourraient être envisagées, mais les propos de campagne ne sont pas en soi suffisants pour déclencher une action judiciaire contre un candidat investi dans une liste.

Ces précisions apportées par Abdourahmane Maïga offrent une perspective légale sur les limites des actions en justice en période électorale, soulignant l’importance de l’immunité pour préserver la liberté d’expression des candidats.

Rebondissement dans l’affaire d’escroquerie foncière sur l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor : Le colonel Cheikh Sarr placé sous mandat de dépôt

Un nouveau tournant vient d’être pris dans l’affaire d’escroquerie foncière présumée liée à la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, opposant l’homme d’affaires Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, PDG de la société Cim-Translog Suarl. Le colonel Cheikh Sarr a en effet été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 7 novembre par le juge du 3e cabinet, après avoir été entendu le 22 octobre dernier. Le militaire est poursuivi pour complicité dans cette affaire de fraude présumée, la justice ayant retenu la charge de complicité d’escroquerie contre lui.

L’affaire remonte à une transaction immobilière avortée entre Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, concernant la vente de terrains situés sur l’ancien site de l’aéroport pour un montant de 1,2 milliard de FCFA. Zakiroulahi Sow accuse en effet Doro Gaye de lui avoir soutiré cette somme sans jamais lui transférer la propriété des terrains. C’est dans ce cadre que Doro Gaye a été inculpé et placé sous mandat de dépôt dès le 3 juin dernier, bien qu’il ait ensuite bénéficié d’un contrôle judiciaire le 28 juin.

Malgré sa demande de mise en liberté provisoire, Doro Gaye est toujours sous surveillance judiciaire en attendant l’avancée de l’instruction. L’inclusion du colonel Cheikh Sarr dans l’affaire comme complice présumé donne une nouvelle dimension à ce dossier qui, au-delà de l’aspect financier, pourrait impliquer des réseaux d’influence dans le secteur immobilier.

La décision du juge de placer le colonel sous mandat de dépôt montre la volonté des autorités judiciaires de faire la lumière sur toutes les ramifications de cette affaire. Ce rebondissement risque de mettre en lumière des pratiques potentiellement frauduleuses concernant les transactions foncières au Sénégal, en particulier sur des zones aussi sensibles que celle de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, un site stratégique en pleine restructuration.

En attendant la suite de l’instruction, la justice sénégalaise semble bien décidée à approfondir ses enquêtes sur les protagonistes impliqués et les réseaux de complicité présumée. Ce dossier, suivi de près par l’opinion publique, pourrait établir des précédents en matière de régulation du secteur immobilier et de la vente de terrains dans des zones de haute valeur.

L’implication d’un militaire de haut rang comme le colonel Cheikh Sarr renforce l’intérêt public autour de cette affaire et met en lumière des problématiques profondes du secteur foncier. Le secteur immobilier sénégalais, particulièrement en milieu urbain, est souvent accusé de manquer de transparence, et ce cas pourrait accélérer les réformes et les contrôles concernant les transactions foncières. Les prochains jours pourraient voir émerger des réactions des autorités et du secteur privé, qui suivent de près les développements de cette affaire.

Ce dossier judiciaire complexe pourrait influencer les réglementations foncières au Sénégal, à travers une enquête rigoureuse sur l’attribution des terres et les pratiques d’achat-vente dans des zones en plein développement. Les Sénégalais attendent désormais de voir si d’autres arrestations ou inculpations auront lieu, et si la justice réussira à faire toute la lumière sur cette affaire qui pourrait devenir emblématique dans le domaine de la gestion des biens immobiliers au Sénégal.

Doro Gaye : des déboires financiers qui pourraient lui coûter deux immeubles

Le sort semble s’acharner sur Doro Gaye. L’homme d’affaires sénégalais, confronté à une série de difficultés judiciaires et financières, voit désormais deux de ses biens immobiliers menacés d’être vendus aux enchères. Ce jeudi 7 novembre 2024, le quotidien Les Échos rapporte que le tribunal a saisi les deux immeubles que Doro Gaye détient en copropriété avec son épouse, situés dans la cité Keur Gorgui à Dakar. Ces biens sont dans le collimateur de l’Union des mutuelles-Alliance de crédit et d’épargne pour la production (UM-ACEP), à qui l’homme d’affaires devrait près de cent millions de francs CFA.

Les deux propriétés en question, un magasin de 73 m² et un appartement de 122 m², ont été saisis après que Doro Gaye les a mis en garantie pour obtenir un prêt important de l’UM-ACEP. Le magasin (lot 08 du TF n°23.242/GR) est évalué à 12 millions de francs CFA, tandis que l’appartement (lot 09 du TF n°23.243/GR) est mis à prix à 21 350 000 francs CFA. Faute de remboursement, l’institution bancaire a enclenché une procédure de saisie immobilière pour récupérer ses créances. Le juge de la Chambre des saisies immobilières a renvoyé les parties à une audience d’adjudication fixée au 10 décembre 2024, où les biens pourraient être mis aux enchères si le remboursement n’est pas effectué.

Ce revers financier s’ajoute aux déboires juridiques de Doro Gaye. Déjà fragilisé par la chute du régime de Macky Sall, avec lequel il aurait eu des liens étroits, il est également engagé dans une bataille judiciaire avec Zakiroulah Sow. Ce dernier a porté plainte pour escroquerie foncière, accusant Doro Gaye d’avoir orchestré une fraude impliquant plus d’un milliard de francs CFA. En juin 2024, Doro Gaye a été placé sous mandat de dépôt pour cette affaire avant d’obtenir un contrôle judiciaire, sous réserve de son engagement à rembourser la partie civile. Cette situation l’a placé dans une impasse financière, complexifiant ses tentatives de remonter la pente.

La situation actuelle de Doro Gaye illustre les risques d’endettement et les conséquences de différends juridiques pour des entrepreneurs autrefois influents. Dans l’attente de l’audience d’adjudication du 10 décembre, il est difficile de savoir si l’homme d’affaires parviendra à éviter la vente de ses biens. Faute de solution rapide, l’UM-ACEP pourrait bien récupérer les immeubles en question pour couvrir les sommes impayées.

La succession de déboires de Doro Gaye, entre poursuites judiciaires et saisies immobilières, démontre la complexité des affaires dans un contexte de transition politique au Sénégal. À un mois de l’audience d’adjudication, l’homme d’affaires semble plus que jamais pris dans une spirale financière et judiciaire dont il lui sera difficile de s’extirper.

CONVOCATION DU DIRECTEUR DE PUBLICATION DE « POINT ACTU » : Le journal brise le silence

Le 5 novembre 2024, Lanssana DIANDY, directeur de publication du journal Point Actu, a été entendu pendant plusieurs heures par la Direction de la Cybercriminalité (DSC), à la suite de la plainte déposée par le Ministère de la Santé, en rapport avec des articles publiés sur l’attribution d’un marché de 71 milliards de francs CFA à la société ACD.

Les articles publiés par Point Actu se sont intéressés à l’attribution d’un marché juteux par le Ministère de la Santé à une société privée, ACD, dans des conditions qui, selon le journal, méritaient un éclairage plus approfondi. Dans le cadre de ses fonctions, M. DIANDY a fait un travail journalistique de vérification des faits, en se basant sur des sources judiciaires et des décisions de justice déjà publiques. Cela est d’autant plus important dans le cadre de la liberté de la presse, où les journalistes ont la responsabilité de tenir l’information publique sur des sujets d’intérêt général, notamment ceux relatifs à la gestion des finances publiques.
Cependant, après la publication de ces articles, le ministre de la Santé a déposé une plainte, conduisant à l’audition du journaliste par la DSC, une institution chargée de traiter les infractions liées à l’usage de l’internet, la cybercriminalité, et les atteintes à l’image des institutions publiques.
L’audition de M. DIANDY, sans la présence de son avocat, suscite des interrogations sur la manière dont l’État peut réagir face à des articles qu’il considère comme nuisibles ou diffamatoires. Bien que le journaliste se soit présenté en toute coopération, respectant les procédures établies, il est légitime de se demander si cette situation n’est pas une forme de pression sur le journalisme d’investigation au Sénégal.
Le rôle de la presse est de s’assurer que les décisions prises par les autorités, qu’elles soient politiques ou économiques, soient non seulement légales, mais aussi transparentes et dans le meilleur intérêt du public. L’éventuelle utilisation de la justice à des fins de pression sur les journalistes pourrait avoir des conséquences graves sur l’indépendance et la liberté de la presse dans le pays.
Dans le cadre de ce dossier, Point Actu a pris soin de solliciter à plusieurs reprises la version de la partie plaignante avant la publication des articles. Ces demandes sont restées sans réponse, ce qui soulève la question du manque de dialogue entre les journalistes et les institutions publiques sur des sujets sensibles. Cette absence de communication n’est pas rare, et elle montre parfois une réticence des autorités à répondre aux questions des médias, surtout lorsqu’il s’agit de questions financières ou de gestion publique.
La décision de Point Actu d’ouvrir ses colonnes à la plaignante, malgré la plainte, est un geste de transparence et de volonté de maintenir un espace de dialogue. Toutefois, il est essentiel de noter que la responsabilité d’un journaliste ne se limite pas à obtenir une version officielle, mais à rendre compte des faits dans leur totalité, surtout lorsque ceux-ci ont un impact sur l’intérêt public.
Cet incident soulève également la question de la protection des journalistes dans l’exercice de leur profession. La pression judiciaire, lorsqu’elle est utilisée pour contraindre les journalistes à se conformer aux intérêts politiques ou économiques, peut sérieusement compromettre la liberté de la presse et de l’expression. Les journalistes doivent pouvoir enquêter et rapporter des faits sans crainte de représailles judiciaires ou de pressions extérieures.
Le cas de Lanssana DIANDY doit inciter à une réflexion plus large sur la place de la presse dans le contrôle de l’action publique. Il ne doit pas non plus être considéré comme un précédent qui pourrait intimider d’autres journalistes dans leur démarche d’investigation.
L’audition de Lanssana DIANDY par la Direction de la cybercriminalité, suite à une plainte émanant du Ministère de la Santé, met en lumière un dilemme qui touche à la liberté d’expression, à la transparence et à la responsabilité de l’État envers ses citoyens. Si la presse doit veiller à l’équilibre entre son rôle de dénonciation et de respect de la loi, elle doit aussi pouvoir opérer dans un environnement où elle est protégée contre toute forme de pression ou de censure.

Renvoyé au 21 janvier 2025 : Le procès du maire de Kaolack Serigne Mboup et autres reporté

Le procès très médiatisé opposant Serigne Mbaye Niass, membre influent de l’Alliance Adik, et d’autres parties au maire de Kaolack, Serigne Mboup, a été à nouveau ajourné ce mardi 5 novembre 2024. Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kaolack, dirigé par son tout nouveau président, a décidé de reporter l’audience au 21 janvier 2025, invoquant la nécessité de prendre le temps d’examiner en profondeur le dossier.

Cette audience marquait la première apparition du nouveau président à la tête du TGI de Kaolack, qui a expliqué que la complexité du dossier exigeait une étude approfondie avant la reprise des débats. Les deux parties ont été priées de faire preuve de patience pour permettre à la cour de garantir un examen équitable et complet des éléments en cause.

Ce différend juridique trouve son origine dans une opération de décaissement de fonds qui a impliqué le maire Serigne Mboup et plusieurs associations sportives et culturelles (ASC). Les accusations portées contre le maire et ses coaccusés sont lourdes : détournement de deniers publics, faux et usage de faux, vol en réunion et escroquerie à la municipalité de Kaolack.

Cette affaire suscite un vif intérêt parmi la population locale et au-delà, tant pour l’ampleur des accusations que pour l’implication de figures de premier plan dans la région. Les associations sportives et culturelles concernées par le litige jouent un rôle central dans le tissu communautaire de Kaolack, ce qui rend les retombées potentielles de ce procès d’autant plus significatives.

La défense et la partie plaignante attendent désormais la prochaine audience, espérant que l’examen détaillé du dossier par le nouveau président du tribunal apportera des éclaircissements et permettra de faire avancer la procédure vers une résolution impartiale.

Violence dans la campagne électorale : Six personnes, dont trois militants de Pastef, identifiées par l’enquête

Ce lundi 4 novembre 2024, le commissariat urbain de Koungheul a finalisé une enquête sur les affrontements survenus entre les partisans de la coalition d’opposition Takku Wallu et ceux du parti Pastef. Ces incidents se sont déroulés lors d’une visite d’Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef, dans cette ville de la région de Kaffrine, où le climat politique est particulièrement tendu. Les investigations ont permis d’identifier six personnes comme étant directement impliquées dans les violences.

D’après les informations recueillies par les enquêteurs, trois membres de la coalition d’opposition Takku Wallu figurent parmi les responsables identifiés. Il s’agit de :

Mamadou Diouf, président du mouvement And Dolel Kao, chargé de la coordination des élections pour Takku Wallu à Koungheul.
Michel Badiette, responsable de la massification au sein de la coalition, un poste qu’il occupe sous la direction de l’ancienne députée Fanta Sall.
Ibrahima Ndiaye, responsable du protocole de Takku Wallu à Koungheul, qui aurait également joué un rôle dans l’organisation des rassemblements.

Les faits reprochés aux membres de Takku Wallu incluent des actions visant à attiser les tensions et à provoquer les militants de Pastef, selon les témoignages recueillis par les forces de l’ordre.
L’enquête n’a pas seulement mis en cause la coalition Takku Wallu. Trois membres de Pastef sont également pointés du doigt, notamment pour leur rôle dans l’escalade des tensions. Parmi eux :

Moussé Laye, coordonnateur départemental de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) à Koungheul et chargé de mission à la présidence.
El Hadj Babou Guèye et Malick Guèye, membres de Pastef, ce dernier étant le chauffeur du groupe.

Ces trois individus sont accusés d’avoir contribué aux violences qui ont éclaté, notamment par des actes de provocation et d’intimidation envers les militants de la coalition Takku Wallu.
Les six individus identifiés font face à des accusations d’infractions diverses, incluant la destruction de biens appartenant à autrui, des attroupements illégaux et des manifestations interdites, conformément aux articles 96 et 98 du Code pénal sénégalais. Ces accusations peuvent entraîner des poursuites sévères si les responsables sont reconnus coupables.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaffrine a ordonné la libération provisoire des accusés sous convocation, permettant aux six individus de continuer leurs activités habituelles en attendant la suite de la procédure. Cependant, leur dossier, désormais transmis sous forme de renseignement judiciaire, reste en examen sur le bureau du procureur de Kaffrine, laissant ouvertes les possibilités de poursuites et de sanctions plus sévères.
Ces affrontements ne sont pas un cas isolé et traduisent un climat de campagne électorale tendu dans plusieurs régions du Sénégal. La visite d’Ousmane Sonko, une figure controversée et influente de la scène politique, est souvent marquée par des heurts et des oppositions avec les militants des partis adverses. Cet événement à Koungheul illustre à quel point le contexte actuel exacerbe les tensions et la rivalité entre coalitions politiques.
Face à ces incidents, de nombreux observateurs appellent à un renforcement des mesures de sécurité et à la prise de mesures pour limiter les violences liées aux campagnes électorales. Certains responsables politiques ont même proposé la mise en place d’un cadre de dialogue entre les différents partis pour promouvoir une campagne plus apaisée, un appel qui reste pour l’instant sans réponse formelle.

Un tournant décisif dans le procès d’Ameth Ndoye et Abdoulaye Sow : la légalité de la procédure en question

Le procès du chroniqueur de la Sen TV, Ameth Ndoye, et de l’agent de police Abdoulaye Sow a pris une tournure inattendue ce matin au tribunal des flagrants délits de Dakar, soulevant un débat important sur le respect des droits des prévenus dans le système judiciaire sénégalais. Une exception soulevée par la défense, invoquant une violation des droits d’Ameth Ndoye, pourrait bien entraîner l’annulation de la procédure en cours. La décision du tribunal à ce sujet sera rendue le 7 novembre prochain, une date cruciale pour les deux hommes.

Me Souleymane Soumaré, avocat de Ndoye, a vigoureusement plaidé pour l’annulation de la procédure, soutenant que les droits de son client ont été bafoués. Selon lui, la notification du droit de Ndoye à l’assistance d’un avocat a eu lieu après sa garde à vue, alors qu’elle aurait dû intervenir dès son interpellation. Me Amadou Sall, également avocat de la défense, a dénoncé un interrogatoire effectué sans la présence des avocats, qu’il a qualifié de « totalement nul ».

Le procureur, représentant le Parquet, a opposé une résistance ferme aux arguments de la défense, rejetant toute idée de violation des droits. Il a affirmé que toutes les formalités avaient été respectées et qu’Ameth Ndoye avait bien été informé de ses droits avant son premier interrogatoire, après son arrestation consécutive à un avis de recherche. Concernant le second interrogatoire, le Parquet a soutenu que la loi ne stipule pas l’obligation d’informer les avocats.

Face à ces affirmations, la défense a persisté, estimant que l’omission de l’assistance légale lors du second interrogatoire constitue une atteinte claire aux droits de leur client. Ameth Ndoye, accusé de défaut de permis de conduire, blessures involontaires, et usage de faux, et son complice Abdoulaye Sow, poursuivi pour complicité, contestent l’ensemble des charges qui pèsent contre eux.

La décision du tribunal sur la validité de la procédure est attendue avec attention. Ce jugement pourrait non seulement influencer l’issue du procès, mais aussi avoir des implications plus larges sur le respect des droits des prévenus dans les affaires judiciaires au Sénégal. L’issue du 7 novembre marquera donc un moment charnière pour cette affaire et pour l’examen du fonctionnement des garanties légales dans le pays.

Affaire Ahmet Ndoye : Les aveux du policier accusé d’avoir délivré une fausse attestation

Ahmet Ndoye, chroniqueur de la Sen TV, sera jugé ce lundi 4 novembre après avoir été placé sous mandat de dépôt le 29 octobre pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux. Dans cette affaire, il ne sera pas seul à faire face à la justice. Un policier, nommé A. Sow, également impliqué, sera à la barre pour répondre des mêmes charges.

A. Sow, agent au commissariat de la Médina, est accusé d’avoir délivré à Ndoye une fausse attestation qui a conduit à ses déboires judiciaires. Lors d’un contrôle routier, Ndoye avait affirmé que son permis avait été saisi par un agent de police, qui lui aurait remis le document en question.

Suite à l’éclatement de l’affaire, le chef du commissariat a initié une enquête interne afin de restaurer l’image de l’institution. Cette enquête a révélé qu’A. Sow était effectivement à l’origine de la délivrance de l’attestation frauduleuse.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, lors de son audition, le policier a d’abord nié son implication avant de finalement avouer : « Je vais dire la vérité. C’est moi qui ai délivré l’attestation. » Toutefois, A. Sow a précisé qu’il n’avait pas remis le document directement à Ahmet Ndoye, mais à un ami du chroniqueur, un voisin de Rufisque qui l’avait contacté alors qu’il était chez lui.

En établissant l’attestation depuis son domicile, le policier n’avait renseigné ni le nom du bénéficiaire ni le numéro de permis de conduire. C’était à la personne finale de compléter ces informations, ce qui a été fait. Cependant, l’analyse de l’attestation a révélé des différences notables entre les écritures initiales de l’agent et celles ajoutées par le destinataire.

Après une courte détention, A. Sow a été présenté au procureur de la République, où il a été inculpé pour faux et usage de faux ainsi que pour complicité. Il a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la prison de Rebeuss. Les deux hommes, Ahmet Ndoye et A. Sow, seront jugés ce lundi, dans une affaire qui soulève des questions sur l’intégrité des processus judiciaires et administratifs.

Scandale autour de l’arrestation d’Ahmet Ndoye : Un policier incriminé pour falsification

La récente arrestation d’Ahmet Ndoye, chroniqueur bien connu au Sénégal, a engendré un scandale de grande ampleur qui secoue non seulement l’opinion publique mais aussi les institutions policières. Ce qui semblait initialement n’être qu’une affaire de « défaut de permis de conduire » a pris une tournure bien plus grave, révélant une possible corruption et des falsifications impliquant des membres des forces de l’ordre. Le dernier développement en date concerne l’arrestation d’un policier, Abdoulaye Sow, accusé de faux et usage de faux.

Tout commence lorsque Ahmet Ndoye, interpellé pour un contrôle routier, affirme que son permis de conduire a été confié à un policier lors d’un contrôle précédent. Pour prouver ses dires, Ndoye présente une attestation émise par l’agent de police Abdoulaye Sow, appartenant au commissariat du 4ᵉ arrondissement de la Médina. Devant la confusion engendrée par cette attestation, le commissaire Sarr décide de lancer une enquête interne pour éclaircir la situation.

Sous pression et après une série d’interrogatoires menés par ses supérieurs, Abdoulaye Sow finit par avouer avoir délivré l’attestation en question depuis son domicile à Rufisque, et non dans le cadre officiel de ses fonctions. Il explique avoir agi ainsi à la demande d’un ami d’Ahmet Ndoye, lui-même maintenant en fuite. Ces aveux laissent entrevoir des irrégularités qui vont bien au-delà d’un simple document mal rempli. En effet, les enquêteurs découvrent des omissions dans l’attestation, renforçant les soupçons de falsification et d’abus de pouvoir.

Les aveux d’Abdoulaye Sow ont conduit à son inculpation pour faux, usage de faux, et complicité. En attendant son jugement, il a été placé en détention à la prison de Rebeuss. Cette affaire pose de sérieuses questions sur l’intégrité des procédures au sein des forces de l’ordre et met en lumière des failles dans les mécanismes de contrôle interne. L’arrestation d’un agent de police pour falsification ébranle la crédibilité de l’institution, déjà mise à mal par d’autres scandales.

L’affaire ne s’arrête pas là. Les autorités ont lancé une véritable chasse à l’homme pour retrouver l’ami d’Ahmet Ndoye, intermédiaire présumé dans cette affaire. Géo-localisé hors de Dakar, cet individu reste introuvable, ajoutant un mystère supplémentaire à ce qui s’annonce comme une longue série de révélations. L’implication de cet intermédiaire pourrait dévoiler d’autres ramifications de cette affaire, suggérant un réseau de complicités plus vaste.

Ce scandale dépasse de loin le simple fait divers. Il met en lumière des pratiques troublantes et laisse entrevoir la nécessité d’une réforme profonde au sein des institutions de police, pour restaurer la confiance de la population. Les suites judiciaires, avec des enquêtes qui pourraient encore révéler des implications inattendues, seront décisives pour redorer l’image des forces de l’ordre.

En attendant, ce feuilleton judiciaire, alimenté par de nouveaux rebondissements, continue d’attirer l’attention de l’opinion publique, avide de comprendre l’ampleur des complicités qui ont conduit à cette crise de confiance.

Poursuites judiciaires contre Macky Sall : « Le président de la République bénéficie d’un principe d’irresponsabilité » (Ismaïla Madior Fall)


Macky Sall ne peut pas être poursuivi pour les faits qui se sont passés entre mars 2021 et mars 2024. Le président de la République du Sénégal bénéficie « d’un principe d’irresponsabilité ». C’est une déclaration de l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, invité de l’émission Grand Jury de ce dimanche 3 novembre. Pour l’invité de Babacar Fall,  le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye ne peut être poursuivi qu’en cas de haute trahison. « On ne peut pas le juger pour des actes qu’il aurait commis à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. Le principe, c’est l’irresponsabilité. La responsabilité ne peut être exceptionnellement envisagée qu’en cas de haute trahison. Ça, c’est l’article 100 de la Constitution qui le dit. Ça veut dire qu’il faut des faits considérés ou constitutifs de haute trahison. Il faut qu’il y ait une instruction qui soit menée et qui confirme que ces faits sont constitutifs de haute trahison », a expliqué la tête de liste du département de Rufisque de la coalition Takku Wallu.

D’ailleurs, selon Ismaïla Madior Fall, l’exécutif de Macky Sall ne peut pas être considéré comme le seul responsable des dizaines de morts dénombrés durant cette période. « Je considère que c’est une responsabilité collective. C’est une responsabilité des protagonistes qu’ont été l’exécutif et l’opposition. Parce qu’il y a eu des appels à l’insurrection, des appels à manifester ». Dans ce cas, la seule solution pour apaiser les tensions est de trouver «  une formule de justice réconciliatrice », a dit le professeur agrégé en droit public et de science politique. 

En effet, selon Ismaïla Madior Fall, « c’est la piste qu’il faut emprunter aujourd’hui. Parce que si l’État n’avait pas fait face, il se serait effondré, la démocratie serait effondrée. Et aujourd’hui, ceux qui sont au pouvoir n’auraient pas pu le prendre. Peut-être que ce sont des aventuriers des militaires qui auraient pris le pouvoir. Il faut, je pense, constater que l’État a été géré, l’État a été sanctuarisé, l’État a été protégé, la démocratie a été sauvegardée ». 

DERNIÈRE MINUTE : Fanta Sall libérée après une garde à vue expresse

Fanta Sall, tête de liste départementale de la coalition « Takku Wallu Sénégal » à Koungueul, a été placée en garde à vue dans la soirée du vendredi au samedi. Ceci serait liée aux affrontements entre le convoi de « Pastef » et ses camarades. Toutefois, peu après l’annonce de cette information, la députée de la XIVe législature a été ensuite libérée, a-t-on appris à travers l’émission « Jakaarlo » de la TFM.
Dans la même affaire, les deux commissaires de Police de Koungueul et de Kaffrine ont été mutés, ont relayé nos confrères de Seneweb.

Justice : l’ex-commissaire Cheikhouna Keïta libéré

Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de police, vient d’être remis en liberté provisoire, comme le rapporte l’une de ses filles présente lors de sa libération. Keïta avait été placé sous mandat de dépôt par le juge du 10e cabinet d’instruction de Dakar le 12 septembre, suite à une arrestation ordonnée par le procureur et exécutée par la Division des investigations criminelles (DIC).

Les poursuites contre lui faisaient suite à une déclaration controversée évoquant une prétendue altercation au sein de la présidence de la République entre le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef du gouvernement, Ousmane Sonko. Accusé de « diffusion de fausses nouvelles », l’ancien commissaire était ainsi détenu depuis plusieurs semaines avant cette libération provisoire.

Ce dénouement marque un tournant dans cette affaire très suivie, qui a suscité de vifs débats sur la liberté d’expression et la responsabilité des responsables publics dans la diffusion de l’information. La famille de Cheikhouna Keïta, qui a activement milité pour sa libération, espère désormais que cette décision du tribunal augure une résolution définitive en faveur de l’ancien commissaire.

Ajournement du procès du Dr Alioune Badara Mbacké au tribunal de Matam

Le procès du docteur Alioune Badara Mbacké, prévu ce jeudi 31 octobre au tribunal de Matam, a été reporté au 7 novembre. En cause, l’absence de l’avocat de la partie civile, actuellement en déplacement, et la détention de la plaignante, Dieynaba Sangharé Ndiaye, incarcérée à la Maison d’arrêt des femmes (MAF) de Liberté 6, à Dakar.

Ce report a été accueilli avec une certaine frustration par les avocats de la défense, qui avaient souhaité plaider l’affaire dès aujourd’hui. « La distance entre Dakar et Matam est longue. Nous ne pouvons pas revenir de sitôt. C’est notre seul souci. De plus, la dame qui est en prison peut se faire valablement représenter par son avocat », a déclaré l’un des avocats du Dr Mbacké, manifestant ainsi l’inconvénient de ce report pour la défense.

Cependant, le juge a tranché en faveur d’un débat contradictoire avec la présence physique de toutes les parties. Il a ainsi ordonné l’extraction de Mme Sangharé de la prison de Dakar, afin qu’elle puisse comparaître devant le tribunal de Matam le 7 novembre. « Nous préférons un débat contradictoire. Sur ce, nous ordonnons l’extraction de Dieynaba Sangharé Ndiaye afin qu’elle puisse venir comparaître devant le tribunal. Son conseil aussi sera là », a prononcé le juge.

Cette affaire attire une grande attention médiatique et suscite des débats sur la gestion des audiences impliquant des parties détenues dans des juridictions éloignées. Il ne reste plus qu’à attendre le 7 novembre pour le dénouement de cette affaire judiciaire qui retient l’attention des observateurs locaux.

Réaction de Barthélémy Dias après la relaxe de Bougane Gueye : « On ne pouvait entendre un autre verdict ! »

Devant les journalistes, devant le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Samm Sa Kaddù », a exprimé sa satisfaction suite à la relaxe de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement « Gueum Sa Bopp ».

« On ne pouvait entendre un autre verdict ! Imaginez un dossier qui n’avait même pas besoin d’être plaidé au niveau du tribunal. Les gendarmes ont tous plaidé à décharge alors que c’est eux qui ont arrêté Bougane Gueye Dany. Vous comprendrez aisément que la plaidoirie du procureur ne relevait que d’une dictée qui lui avait été transmise pour amuser la galerie », a-t-il déclaré. Barthélémy Dias a ainsi souligné l’absence de fondement solide dans les accusations portées contre son camarade de coalition.

Il a également souligné que l’arrestation de Bougane avait retardé le lancement de la campagne de leur coalition. « La campagne de la coalition ‘Samm Sa Kaddù’ a été retardée par l’arrestation de Bougane, mais aussi par l’incendie de notre siège. Cependant, dès demain, nous serons sur le terrain, car nous allons passer la nuit à Tamba », a-t-il affirmé, réaffirmant l’engagement de la coalition à intensifier ses activités électorales malgré les obstacles rencontrés.

La déclaration de Barthélémy Dias met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et souligne le soutien indéfectible des membres de la coalition à l’égard de Bougane Gueye, tout en appelant à une mobilisation rapide pour compenser le temps perdu dans leur campagne.

Procès Bougane Gueye Dany : un mois avec sursis et 100 000 F CFA d’amende

Le verdict est tombé au tribunal de grande instance de Tambacounda : Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à une peine d’un mois avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA. Cette décision vient clore un procès tendu, marqué par des échanges houleux entre la défense et le parquet.

Bouagane Gueye Dany avait été poursuivi pour rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. À l’audience, ses avocats, dont l’ancien Garde des Sceaux Me Amadou Sall, ont vigoureusement contesté les accusations, dénonçant une restriction du droit de leur client à s’exprimer pleinement. Malgré ces protestations, le tribunal a finalement prononcé une peine avec sursis, une décision saluée par les partisans du leader politique.

Cette condamnation, bien que relativement clémente, pourrait avoir des répercussions sur la carrière politique de Bougane Gueye Dany, notamment à l’approche des échéances électorales. Pour ses avocats, cette issue judiciaire reste injuste, mais elle permet à leur client de conserver sa liberté.

Procès du leader de Guem Sa Bopp : le parquet réclame 3 mois de prison ferme et une amende de 500 000 FCFA

Le procès du leader du mouvement Guem Sa Bopp se poursuit au Tribunal de grande instance de Tambacounda, marquant une étape cruciale dans le processus judiciaire engagé contre le responsable politique. Après les interventions des avocats de la défense, c’est au tour du parquet de prendre la parole et de formuler ses réquisitions. Le procureur a demandé une peine de trois mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 500 000 francs CFA, estimant que l’accusé est coupable des faits qui lui sont reprochés.

Selon notre correspondant sur place, le procureur a justifié sa demande de peine en insistant sur la gravité des accusations portées contre ce membre de la coalition Sam Sa Kaddù. « Le prévenu est responsable de ses actes et doit être sanctionné à la hauteur de ses fautes », a-t-il déclaré lors de son réquisitoire, réaffirmant ainsi la volonté du parquet de voir appliquer une peine exemplaire.

La défense, de son côté, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le parcours et les engagements de l’accusé, tout en remettant en question certains éléments du dossier. Malgré ces arguments, le parquet semble déterminé à obtenir une condamnation qui, selon lui, serait proportionnelle aux faits.

Le juge devrait rendre son verdict sous peu, après avoir délibéré sur l’ensemble des éléments présentés lors de ce procès. Ce jugement sera particulièrement attendu, non seulement par les partisans du leader de Guem Sa Bopp, mais également par les acteurs politiques locaux qui suivent de près cette affaire emblématique.

Le verdict marquera une étape importante dans le parcours judiciaire de ce leader, ainsi que dans l’évolution des débats autour de la responsabilité des dirigeants politiques face aux accusations portées contre eux.

Tambacounda : l’avocat de Bougane Gueye Dany dénonce un acharnement judiciaire

Au tribunal de grande instance de Tambacounda, l’audience du leader de Guem Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a soulevé de vives critiques de la part de son avocat, Me Elhadj Diouf. Lors d’une pause de l’audience, Me Diouf s’est exprimé face à la presse, dénonçant ce qu’il qualifie de « dossier vide » monté pour nuire à son client, candidat aux élections législatives.

Selon l’avocat, le procureur aurait cherché à charger le dossier pour garder Bougane Gueye Dany en détention. Il reproche au ministère public d’avoir retenu des chefs d’accusation qu’il juge sans fondement, notamment pour outrage et rébellion. « Les gendarmes eux-mêmes ont mentionné qu’il n’y a pas d’outrage », a insisté Me Diouf. Il affirme également que les témoins des faits, des agents de la gendarmerie, ont confirmé qu’il n’y avait eu aucune résistance de la part de son client, ce qui, selon lui, affaiblit la thèse de la rébellion.

Me Diouf considère que les poursuites engagées contre son client sont davantage motivées par une volonté de l’empêcher de mener campagne en tant que candidat aux législatives. « C’est la personne de Bougane qui les dérange », a-t-il lancé. Cette situation, estime-t-il, nuit non seulement à la réputation de son client, mais pose également des questions sur l’impartialité des institutions judiciaires dans le contexte électoral.

L’avocat espère que le tribunal rendra une décision impartiale, permettant ainsi à Bougane Gueye Dany de reprendre sa liberté et de participer pleinement à la campagne, au même titre que les autres candidats.

Le jugement final de cette affaire sera scruté de près, tant par les partisans de Guem Sa Bopp que par les défenseurs de l’équité judiciaire, dans un contexte politique marqué par des tensions et des accusations de pressions exercées sur certains opposants politiques.

Accusations de provocation au procès de Bougane : Me Amadou Sall hausse le ton face au procureur

Le procès de Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp, s’est tendu au tribunal de grande instance de Tambacounda lorsque son avocat, Me Amadou Sall, a vivement dénoncé l’attitude du substitut du procureur. Le célèbre avocat et ancien Garde des Sceaux a réagi avec véhémence, estimant que son client n’était pas autorisé à s’exprimer librement en raison des interventions répétées du procureur.

Agacé par ce qu’il perçoit comme une tentative de troubler l’audience, Me Amadou Sall s’est tourné vers le président du tribunal en ces termes : « Pourquoi, il ne lui laisse pas s’exprimer ? Le procureur nous provoque. Il exagère ! Il doit savoir que nous ne sommes pas des enfants. J’ai fait plus de 40 ans de barreau. Qu’il arrête de nous prendre pour des bambins. »

Ces propos, révélant une colère inhabituelle chez cet avocat d’expérience, illustrent la tension grandissante autour de l’affaire. « C’est parce qu’il n’a pas d’arguments qu’il ne cesse de troubler », a-t-il ajouté, avant de s’adresser directement au parquet : « Vous voulez l’incident, vous l’aurez ! Je suis très poli d’habitude mais là, je suis à bout. »

Cette altercation a mené à une brève suspension de l’audience pour calmer les esprits. À la reprise, le ton s’est adouci grâce à l’intervention de Me El Hadji Diouf, un autre avocat de la défense, qui a tenté de dissiper les tensions.

Cet épisode souligne l’intensité et la sensibilité des débats autour de ce procès très suivi. L’audience a repris avec l’audition des témoins, mais l’incident met en lumière les enjeux et la détermination de la défense à garantir que Bougane Guèye Dany bénéficie d’une procédure équitable.

Bougane Gueye Dany : Un procès sous haute tension et des témoignages contradictoires

Une salle d’audience bondée a été le théâtre de confrontations intenses entre Bougane Gueye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp, et le procureur. Dans une atmosphère chargée d’émotion, Bougane Gueye, connu pour sa ténacité, a défendu son intégrité avec passion face aux accusations portées contre lui. Cette audience, marquée par des échanges houleux, a nécessité plusieurs interruptions pour ramener le calme parmi les partisans et observateurs présents.

Parmi les temps forts de cette audience, le témoignage d’un gendarme a particulièrement retenu l’attention. Celui-ci, en poste au premier barrage de sécurité le jour de l’incident, a affirmé qu’aucun ordre d’arrêter le cortège de Bougane Gueye Dany n’avait été donné. « Au premier barrage, nous n’avions reçu aucun ordre d’arrêter le cortège de Bougane Gueye », a-t-il déclaré, ajoutant que l’accusé n’avait exprimé aucun propos déplacé envers les forces de l’ordre.

Ce témoignage a semé le doute sur la version de la gendarmerie nationale, relayée récemment par communiqué, qui décrivait Bougane Gueye sous un jour bien moins favorable. Les déclarations du gendarme ont suscité des murmures et des réactions vives dans la salle, laissant entendre que la perception du public et des observateurs pourrait être en train de basculer.

Pour Bougane Gueye Dany, cette affaire dépasse le simple cadre judiciaire et revêt des enjeux politiques cruciaux. Figure montante et controversée de la scène politique sénégalaise, il a su mobiliser une base de soutien importante, faisant de ce procès une arène où se joue aussi une bataille d’image et d’influence.

En conclusion, ce procès met en lumière les tensions entre les autorités et certains leaders d’opinion au Sénégal, et soulève des interrogations sur la transparence des actions des forces de l’ordre. L’issue de cette affaire pourrait bien redéfinir les rapports de force dans le paysage politique actuel, alors que les regards se tournent vers la suite de la procédure et les éventuelles révélations à venir.

Procès de Bougane Guèye Dany : un face-à-face tendu au tribunal de Tambacounda

Le procès de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop et patron du groupe de presse D-média, s’est ouvert aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Accusé de refus d’obtempérer, de rébellion, et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, Bougane Guèye Dany a choisi de se défendre fermement face aux accusations portées contre lui.

Dès les premières déclarations, le prévenu a contesté l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. « Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. Je n’ai pas refusé de m’arrêter, et les gendarmes l’ont bien mentionné dans le procès-verbal d’enquête », a-t-il déclaré avec assurance devant la barre.

Concernant l’accusation de rébellion, Bougane Guèye Dany a expliqué qu’il avait lui-même suggéré son arrestation en raison de son refus d’abandonner sa marche vers Bakel. « C’est moi-même qui ai demandé à être arrêté. J’ai dit aux gendarmes : « soit vous me laissez marcher vers Bakel, soit vous m’arrêtez ». » Selon lui, le capitaine Momar Ndoye a répondu en accédant à sa requête en l’arrêtant. Bougane a décrit une arrestation expéditive et brutale, affirmant qu’il a été « brutalement interpellé en l’espace de trois minutes ».

La défense de Bougane Guèye Dany, en contestant les faits d’obstruction et de rébellion, pourrait conduire le tribunal à examiner attentivement les circonstances de son arrestation et les rapports des agents. Ce procès pourrait marquer un tournant pour l’activiste et chef d’entreprise, qui défend son droit à manifester pacifiquement, tout en dénonçant les méthodes employées par les forces de l’ordre. Le jugement reste en délibéré, alors que les regards sont tournés vers Tambacounda pour suivre l’évolution de cette affaire à forte résonance politique.

Tensions et Suspension au Procès de Bougane Gueye Dany : Retour sur une Audience Sous Haute Tension

Ce matin, le procès de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp, s’est ouvert dans un climat électrique au tribunal. Initialement programmé pour 11h, l’audience a démarré en avance, vers 10h40. Ce décalage n’a pas empêché le rythme intense des échanges, marqués par des questions serrées du juge dès le début de la séance. Bougane Gueye Dany, visiblement prêt à se défendre, a répondu aux premières questions avec fermeté.

L’audience a pris un tournant plus vif lorsque le Procureur a pris la parole. Bombardant l’accusé de questions, il n’a laissé aucun répit, cherchant à obtenir des réponses précises et directes. Cette phase a rapidement conduit à des échanges de propos aigres-doux entre le procureur, l’accusé et l’équipe d’avocats de Bougane Gueye Dany. Les tensions devenant palpables, il est vite apparu que la situation risquait de s’envenimer davantage.

Face à cette escalade verbale, le juge a décidé de suspendre temporairement la séance. Cette pause de cinq minutes, loin d’être anodine, visait à apaiser les esprits et à permettre à chacun de reprendre son calme avant la reprise des débats. Une suspension qui a illustré la sensibilité de l’affaire et l’intensité des passions en jeu.

Le procès de Bougane Gueye Dany s’annonce sous haute tension, reflétant l’importance des enjeux politiques qui s’y rattachent. Les prochaines étapes de cette audience seront suivies de près, tant par les partisans du leader de Gueum Sa Bopp que par le public sénégalais, curieux de voir comment la justice abordera ce dossier sensible.

Bougane Guèye Dany face à la justice à Tambacounda : un procès aux enjeux politiques

Bougane Guèye Dany, chef du mouvement Gueum Sa Bopp et candidat aux législatives de novembre, comparaît aujourd’hui devant le juge à Tambacounda. Arrêté le 19 octobre alors qu’il se rendait à Bakel pour apporter son soutien aux populations sinistrées par des inondations, Bougane fait face à de lourdes accusations : rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent, suite à une confrontation avec les forces de sécurité.

L’arrestation de Bougane intervient dans un contexte délicat, à quelques semaines des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024. L’homme politique dénonce une « détention abusive », affirmant que cette arrestation vise à entraver sa campagne et ses droits civiques. Me El Hadj Diouf, son avocat, défend fermement cette position, soulignant que son client est victime d’une manœuvre politique destinée à l’écarter de la course électorale.

Depuis son arrestation, Bougane Guèye Dany a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’il considère être un abus de pouvoir. Selon lui, cette détention serait motivée par des pressions politiques visant à le discréditer et à entraver ses déplacements, alors même qu’il est en pleine campagne pour représenter ses concitoyens.

Le mouvement Gueum Sa Bopp et les partisans de Bougane appellent les populations locales et les sympathisants à manifester pacifiquement pour sa libération. Les membres du mouvement estiment que cette affaire constitue une atteinte aux droits civiques et politiques de leur leader, ainsi qu’une tentative de limiter son influence auprès de ses électeurs.

Le tribunal de Grande Instance de Tambacounda, où le procès se déroule, est soumis à des mesures de sécurité renforcées. Un dispositif impressionnant a été déployé autour du bâtiment, avec des accès restreints pour le public. Cette présence massive des forces de l’ordre témoigne de la sensibilité de l’affaire, qui attire l’attention non seulement des médias nationaux mais aussi des observateurs internationaux.

Cette affaire intervient dans un contexte où la liberté d’expression et les droits civiques sont au cœur des préoccupations au Sénégal. Bougane Guèye Dany, candidat en lice pour un poste législatif, rappelle que cette affaire est « un test pour la démocratie sénégalaise ». Selon lui, sa détention vise à intimider les voix critiques envers les autorités, particulièrement en période électorale.

Avec la date de son procès coïncidant presque avec celle des élections législatives, les semaines à venir seront décisives pour Bougane Guèye Dany et le mouvement Gueum Sa Bopp. Pour ses partisans, l’issue de cette affaire pourrait bien déterminer l’avenir politique du Sénégal, mettant en lumière les défis liés à la préservation des libertés fondamentales et des droits politiques dans le pays.

Alors que le jugement est attendu, de nombreux Sénégalais, à Tambacounda et au-delà, attendent avec impatience de voir si la justice sera rendue de manière équitable.

Affaire Ameth Ndoye : Le policier impliqué sera présenté au procureur ce mercredi

Des développements importants interviennent dans l’affaire Ameth Ndoye, le chroniqueur de Sen TV : le policier accusé d’avoir délivré une attestation au journaliste controversé a été identifié et sévèrement sanctionné par sa hiérarchie. Selon les informations, cet agent sera déféré demain mercredi devant le tribunal de grande instance de Dakar, sauf contretemps de dernière minute.

L’agent sanctionné a écopé d’une peine de quelques jours d’arrêt de rigueur, qu’il est actuellement en train de purger, en attendant son transfert au parquet. Cette mesure disciplinaire reflète la volonté des autorités d’appliquer une politique de tolérance zéro face aux dérives internes au sein de la police.

L’affaire a suscité une vive réaction de la part de la police nationale, déclenchant une enquête au commissariat de la Médina sous les directives de la haute hiérarchie. Avec cette affaire, la police sénégalaise réitère son engagement de ne pas couvrir les fautes commises dans ses rangs, affirmant qu’« aucune protection ne sera accordée aux agents contrevenants. »

Le policier mis en cause pourrait également être incarcéré aux côtés d’Ameth Ndoye, en fonction de l’issue de son entretien avec le procureur de la République.

Ameth Ndoye en détention : le chroniqueur de la Sen TV sous mandat de dépôt

Le chroniqueur Ameth Ndoye, visage bien connu de la Sen TV, a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Cette décision marque sa première nuit en détention, une nouvelle qui a été confirmée par des sources proches de Seneweb.

Le chroniqueur fait face à plusieurs chefs d’accusation. Déféré par la brigade territoriale de Sébikotane pour défaut de permis de conduire, Ameth Ndoye est également accusé de faux et usage de faux. Hier, alors qu’il avait été présenté devant le procureur, il a fait l’objet d’un retour de parquet, reportant ainsi la prise de décision jusqu’à ce jour.

Son cas sera finalement jugé en flagrant délit le lundi 4 novembre prochain. D’ici là, il demeure en détention, sous la supervision des autorités judiciaires sénégalaises.

Face à ces accusations, Ameth Ndoye peut compter sur un soutien juridique de taille. Un pool d’avocats, composé de Me El Hadji Diouf, Me Aboubacry Barro et Me El Hadji Amadou Sall, assurera sa défense. Cette équipe, composée de figures juridiques bien connues du public sénégalais, devrait plaider pour les droits du chroniqueur et tenter de contrer les accusations portées contre lui.

L’affaire Ameth Ndoye attire l’attention, d’autant plus que le chroniqueur est une personnalité médiatique visible. Reste à voir si le procès de novembre apportera plus de clarté sur les circonstances de l’arrestation et sur les charges auxquelles il doit répondre. Les partisans du chroniqueur espèrent que son équipe d’avocats saura le défendre efficacement dans cette situation complexe.

Affaire Aser : Aae Power Espagne dépose plainte contre son sous-traitant sénégalais pour fraude et demande 1,4 milliard de F CFA

Le marché de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), destiné à l’électrification de plus d’un millier de villages, connaît une nouvelle tournure suite à une plainte déposée par Aae Power Espagne contre son sous-traitant, Aae Power Sénégal, dirigé par Saïdou Kane. Ce développement relance un litige financier impliquant des accusations de fraude et des montants colossaux qui pourraient avoisiner les 1,4 milliard F CFA, selon l’édition de ce lundi 28 octobre du quotidien Les Échos.

La société espagnole accuse Saïdou Kane d’avoir tenté d’intercepter des fonds destinés au démarrage des travaux. Selon Les Échos, Kane aurait essayé d’intercepter les avis de tirage émis par la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques (Dodp) vers la Banco Santander SA pour le versement de l’avance nécessaire au projet.

Par la suite, Aae Power Sénégal aurait adressé des factures à Aae Power Espagne pour des montants élevés, incluant 40 millions d’euros (26 milliards F CFA) pour des avances de démarrage, ainsi qu’une facture supplémentaire de 2,3 millions d’euros (environ 1,5 milliard F CFA) pour des frais divers. Ces frais comprenaient des honoraires d’expertise pour l’évaluation du projet, l’enregistrement du marché, et une redevance auprès de l’Autorité de régulation des contrats de partenariat (Arcop).

Alertée par les montants réclamés, Aae Power Espagne a exigé des pièces justificatives de la part de son partenaire sénégalais. Après vérifications auprès des autorités sénégalaises, notamment du Centre des services fiscaux de Dakar-Liberté et de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp), il a été révélé que les documents fournis par Aae Power Sénégal étaient falsifiés. Ces révélations ont accru les soupçons de fraude et déclenché une série de réactions de la part de l’entreprise espagnole.

Face à cette situation jugée « particulièrement grave », Aae Power Espagne a mis un terme à son partenariat avec Aae Power Sénégal. La résiliation de ce contrat, officialisée par lettre et exploit d’huissier le 21 juin 2024, s’est accompagnée d’une nouvelle plainte déposée par la société espagnole, qui se constitue désormais partie civile. Elle accuse son ancien sous-traitant d’avoir frauduleusement utilisé son enseigne et son nom de domaine, ce qui pourrait causer de sérieux dommages à sa réputation.

En parallèle, Aae Power Sénégal avait déjà saisi la justice, contestant la rupture unilatérale de leur partenariat par l’entreprise espagnole. Cette bataille judiciaire s’annonce longue et complexe, impliquant des accusations mutuelles et des demandes de réparations conséquentes. Le montant total en jeu et les accusations de faux documents pourraient également amener les autorités à enquêter plus en profondeur sur l’attribution et la gestion des fonds de ce projet d’électrification.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, car elle pourrait affecter la mise en œuvre du projet d’électrification de l’Aser, un programme essentiel pour le développement rural au Sénégal. Les prochains rebondissements dans cette affaire s’annoncent cruciaux pour déterminer les responsabilités de chaque partie dans cette affaire au cœur d’un contentieux de plus de 1,4 milliard F CFA.

Ameth Ndoye déféré au parquet pour défaut de permis et usage de faux

L’affaire fait grand bruit dans le milieu médiatique. Ameth Anna Ndoye, chroniqueur bien connu de la chaîne Sen TV, a été arrêté et déféré ce lundi 28 octobre au parquet par les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane. Le célèbre animateur est poursuivi pour des accusations graves, incluant défaut de permis de conduire ainsi que faux et usage de faux.

Selon les informations recueillies, les faits reprochés à Ameth Ndoye portent sur des documents suspects liés à la détention de son permis de conduire. Ces accusations d’irrégularité dans les papiers administratifs sont passibles de sanctions lourdes selon le code pénal sénégalais. Le défaut de permis de conduire, une infraction déjà pénalisante, se voit ici aggravé par l’usage présumé de faux documents.

L’animateur, qui s’est forgé une réputation dans le milieu audiovisuel pour ses prises de position et ses chroniques souvent audacieuses, se retrouve aujourd’hui dans une situation inconfortable. Le parquet de Dakar a été saisi du dossier, et le procureur de la République devrait statuer sur son cas au cours de la journée.

Ce déferrement de l’animateur de Sen TV au parquet a suscité de nombreuses réactions dans le milieu médiatique et sur les réseaux sociaux. Certains observateurs rappellent que ce n’est pas la première fois qu’une personnalité publique se retrouve impliquée dans des affaires de faux documents, ce qui pose la question de la régularité des papiers de nombreux citoyens.

Ameth Ndoye comparaîtra dans les prochaines heures devant le procureur de la République, qui décidera des suites judiciaires à donner à cette affaire. Si les charges sont retenues, il pourrait être poursuivi pour défaut de permis de conduire et usage de faux, deux infractions qui peuvent entraîner des peines de prison, des amendes, et des interdictions de conduire.

Chroniqueur de Sen TV en garde à vue : les dessous de l’affaire

Le chroniqueur bien connu de la Sen TV se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire qui suscite l’attention. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la Brigade de Sébikotane, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire et pour faux et usage de faux. Selon les informations rapportées par le quotidien Source A, il a été auditionné vendredi, accompagné de ses avocats.

Dès le début de son audition, le chroniqueur a insisté sur la présence de ses avocats avant de répondre à toute question, une exigence qui a été respectée par les enquêteurs. Durant l’interrogatoire, l’employé de D-Média a fermement rejeté les accusations portées contre lui, déclarant détenir un permis de conduire en règle. D’après ses dires, ce permis aurait été retiré lors d’une contravention par un policier dans le quartier de la Médina.

Pour appuyer ses propos, le chroniqueur a fourni le document de la contravention. Cependant, malgré cette preuve, les enquêteurs n’ont toujours pas pu mettre la main sur le fameux permis de conduire, qui reste « introuvable », comme le souligne Source A.

L’affaire, qui mêle des accusations de fraude et de non-possession de permis, reste donc ouverte à de nombreuses interprétations. Les autorités devront déterminer si le chroniqueur possède bien un permis valide ou s’il y a eu effectivement une infraction.

Ce nouvel incident risque d’ajouter une dose de pression médiatique autour de l’affaire, tout en posant des questions sur la transparence et la véracité des documents administratifs de certains citoyens influents.

Affaire ASER : AEE Power Sénégal et Saidou Kane lancent une sommation contre Jean Michel Sene

L’affaire autour de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) prend une nouvelle tournure. AEE Power Sénégal, représentée par son directeur général Saidou Kane, a déposé une sommation interpellative à l’encontre de Jean Michel Sene, directeur de l’ASER. Le document a également été adressé à la Radio Télévision Walfadjri (RTW) et à la journaliste Khady Sylla, pour des propos jugés diffamatoires envers AEE Power et son dirigeant.

Selon des sources de Ledakarois.sn, cette action intervient après des déclarations de M. Sene sur RTW le 2 septembre 2024, dans lesquelles il aurait émis des propos pouvant entacher la réputation de M. Kane et de sa société. AEE Power Sénégal a lancé un projet d’électrification de 928 localités réparties dans plusieurs régions, dont Kaffrine, Louga, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou, et affirme que les allégations du directeur de l’ASER ont porté atteinte à son honneur et à sa crédibilité.

Dans ce document interpellatif, AEE Power demande des éclaircissements pour rétablir l’image de son projet, et invite M. Sene à répondre aux questions posées pour lever toute ambiguïté.

Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Alioune Badara Mbacké en détention provisoire, procès fixé au 31 octobre

L’affaire Dieynaba Ndiaye prend une nouvelle tournure avec le placement sous mandat de dépôt du Dr Alioune Badara Mbacké. Le procureur de Matam a retenu contre lui les charges de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que des accusations de menace et de voies de fait. L’incident a suscité un intérêt public considérable, attirant l’attention sur les circonstances entourant cette altercation.

Alors que les autres prévenus impliqués dans l’affaire ont bénéficié de la liberté provisoire, Dr Mbacké restera en détention jusqu’au procès, prévu le 31 octobre au tribunal de grande instance de Matam. Cette audience devrait éclaircir les faits reprochés au médecin, qui fait face à des accusations graves pouvant entraîner des sanctions pénales importantes en cas de condamnation.

Les détails de l’incident restent encore partiellement flous, mais cette mise en détention montre la fermeté avec laquelle les autorités souhaitent traiter ce dossier, soulignant la volonté de garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Gendarmerie de Sébikotane : Ameth Ndoye placé en garde à vue

Ameth Ndoye, chroniqueur à la Sen TV, a été placé en garde à vue ce jeudi dans les locaux de la brigade de recherches de Sébikotane. Selon les informations obtenues par Ledakarois.sn, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire ainsi que pour faux et usage de faux. Les autorités ont déjà entamé les démarches nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire, et Ndoye devrait être déféré au parquet demain, vendredi.

Les faits remontent au 21 octobre dernier, lorsque Ameth Ndoye a été impliqué dans un accident de la route. Un motocycliste avait percuté le véhicule qu’il conduisait. Les gendarmes dépêchés sur les lieux pour effectuer les constats d’usage ont alors demandé à Ndoye de présenter son permis de conduire. À défaut, il leur aurait remis une attestation dont le numéro de permis de conduire s’est avéré appartenir à une autre personne, selon une source autorisée.

Après cette découverte, les gendarmes de Sébikotane ont lancé un avis de recherche contre le chroniqueur, qui a finalement été appréhendé par la brigade de recherches de Faidherbe. La gendarmerie a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances entourant l’usage de ce faux document et déterminer si d’autres infractions sont en cause.

Cette affaire met en lumière la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre l’utilisation de documents falsifiés, surtout en ce qui concerne la conduite sur la voie publique, un enjeu majeur de sécurité routière.

Ameth Ndoye pourrait être inculpé pour ces faits dès son défèrement au parquet. Le délit de faux et usage de faux est sévèrement réprimé par la loi sénégalaise, et il risque une peine pouvant aller jusqu’à plusieurs mois de prison si les faits sont avérés. Le défaut de permis de conduire est également passible de sanctions. L’évolution de cette affaire sera suivie de près, notamment en raison de la notoriété de l’accusé dans le milieu des médias.

Lat Diop : Entre Enjeux Judiciaires et Lutte pour la Défense

Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la Lonase, est au centre d’une affaire judiciaire de grande ampleur depuis son inculpation le 26 septembre dernier. Il est poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux. Le montant global des malversations serait estimé à 8 milliards de francs CFA, un chiffre qui a rapidement soulevé des réactions au sein de l’opinion publique.

Le juge d’instruction du pool judiciaire financier, en charge du dossier, a pris des mesures conservatoires contre Lat Diop. Celles-ci incluent, dans un premier temps, le blocage de ses comptes bancaires. Cependant, selon ses avocats, ces comptes ne contiennent que des « sommes modestes destinées à l’entretien de la maison » de leur client, minimisant ainsi la portée de cette première mesure.

La tempête judiciaire ne s’arrête pas là pour l’ancien responsable de la Lonase. En plus du gel de ses comptes, la saisie de plusieurs véhicules lui appartenant a été ordonnée, dont certains seraient en possession de membres de sa famille, précise le quotidien L’Observateur. Une procédure est également en cours pour la saisie de sa résidence principale ainsi que d’autres biens immobiliers.

Face à cette série de sanctions, les avocats de Lat Diop dénoncent ce qu’ils qualifient de « sanctions excessives » et accusent les autorités judiciaires de vouloir l’« asphyxier financièrement » afin de l’empêcher de se défendre convenablement. Ils annoncent une lutte acharnée pour obtenir la libération de leur client, arguant que les mesures prises visent uniquement à le priver de sa capacité de réponse juridique.

Cette affaire met en lumière la question des détournements de fonds publics et soulève des débats sur les méthodes employées par la justice sénégalaise dans ce type de dossiers. L’évolution du cas de Lat Diop sera scrutée de près, tant par ses partisans que par ses détracteurs, alors que la défense se prépare à multiplier les recours pour annuler les mesures prises contre lui.

Alioune Sarr, ancien ministre, interpellé pour une affaire d’escroquerie foncière

Alioune Sarr, ancien ministre du Commerce puis du Tourisme et des Transports aériens sous la présidence de Macky Sall, a été interpellé mardi par la Section de recherches (SR) de Thiès, selon les révélations du journal Libération. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière, dans laquelle des promoteurs immobiliers accusent Sarr de leur avoir promis des terrains en échange d’un paiement.

Toujours selon Libération, pour éviter une procédure judiciaire, l’ancien ministre aurait tenté de régler l’affaire à l’amiable en émettant un chèque en faveur des plaignants. Toutefois, ce chèque aurait été rejeté pour insuffisance de fonds, ce qui a relancé les accusations.

Présenté devant le juge du deuxième cabinet du tribunal de Thiès, Alioune Sarr aurait cependant échappé à la détention grâce à une médiation pénale. Les deux parties seraient parvenues à un accord en présence du magistrat, à condition que Sarr respecte ses engagements envers les plaignants.

L’affaire, bien que marquée par une tentative d’entente à l’amiable, met en lumière les difficultés rencontrées dans la gestion des transactions foncières au Sénégal, un secteur souvent source de litiges et de controverses. Quant à Alioune Sarr, il semble avoir évité des poursuites judiciaires, mais il devra honorer ses promesses pour clore définitivement ce dossier.

Enquête sur l’affaire ONAS : Cheikh Dieng maintient sa position lors d’une confrontation décisive

Le Dr Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), a été une nouvelle fois entendu par la Section de recherches (SR) dans le cadre de l’enquête portant sur des accusations de faux et usage de faux. Cette étape a pris une tournure décisive hier avec une confrontation attendue entre le Dr Dieng, Kader Konaté, chargé du projet Hann-Fann, et le directeur administratif et financier de l’ONAS.

Selon les informations rapportées par Libération, cette confrontation a vu chacun des protagonistes maintenir fermement ses déclarations, refusant de céder face aux accusations. L’affaire, qui concerne des allégations graves de malversations autour du projet Hann-Fann, représente un enjeu majeur pour l’assainissement de la baie de Dakar. Ce projet, destiné à améliorer les conditions environnementales et sanitaires d’une zone cruciale de la capitale sénégalaise, est au cœur des préoccupations.

Malgré la tension palpable durant cette rencontre, le Dr Cheikh Dieng a été remis en liberté à l’issue de l’audition, signe que l’enquête suit son cours. Toutefois, les autorités judiciaires continuent de rassembler les éléments nécessaires pour déterminer les responsabilités de chacun dans cette affaire complexe.

Ce dossier retient une attention particulière en raison de l’importance du projet Hann-Fann pour l’avenir de la baie de Dakar et des possibles implications économiques et environnementales. Tandis que l’enquête progresse, les observateurs attendent avec intérêt les prochaines décisions des autorités judiciaires.

Démantèlement d’un réseau de traite de personnes à Dakar : une alerte sur les fausses promesses d’emploi en Afrique de l’Ouest

Un vaste réseau de traite de personnes a été récemment démantelé à Dakar, révélant l’ampleur d’un phénomène inquiétant dans la région. Cette opération policière a permis la libération de vingt-quatre étrangers séquestrés, dont onze Guinéens. Le cerveau présumé du réseau, un Ivoirien nommé A. Kindrebegou, a été arrêté, mettant ainsi fin à des mois d’exploitation de victimes attirées par de fausses promesses d’emploi.

Le réseau attirait ses victimes, principalement originaires d’Afrique de l’Ouest, avec des offres d’emploi fictives à Dakar. Les recruteurs exigeaient des sommes importantes, allant de 100 000 à 900 000 FCFA, en échange de ces opportunités alléchantes. Cependant, une fois sur place, les victimes se retrouvaient piégées : séquestrées dans une villa, elles étaient forcées d’investir dans des achats ou des transactions via des plateformes telles que Qnet, un réseau de marketing pyramidal, plutôt que de bénéficier des emplois promis.

C’est une plainte déposée par l’ambassade du Burkina Faso à Dakar qui a permis de lever le voile sur cette organisation criminelle. L’attaché de l’ambassade a alerté les autorités sur la disparition d’une compatriote, R. Lompo, convoyée à Dakar sous de faux prétextes. Grâce à cette dénonciation, les enquêteurs ont minutieusement retracé le parcours des recruteurs et localisé leur base d’opérations dans une villa de la capitale sénégalaise.

Lors de l’intervention, les policiers ont non seulement libéré R. Lompo, mais ont également découvert vingt-trois autres ressortissants étrangers, principalement de Guinée, tous victimes du même stratagème. Les témoignages recueillis ont confirmé que le réseau opérait selon un modèle d’escroquerie basé sur des fausses promesses d’une vie meilleure.

A. Kindrebegou, accusé d’être à la tête du réseau, a été placé en garde à vue. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment pour association de malfaiteurs, escroquerie, séquestration, trafic de migrants et séjour irrégulier. Son modèle d’exploitation s’appuyait sur un système de marketing pyramidal, sous couvert de fausses opportunités d’emploi, où les victimes étaient contraintes d’investir sans aucun retour.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue face aux réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité de nombreuses personnes cherchant à améliorer leurs conditions de vie. Le recours aux réseaux sociaux pour diffuser ces fausses offres d’emploi rend d’autant plus difficile la détection de ces escroqueries. La prolifération des plateformes comme Qnet, régulièrement dénoncées pour leurs pratiques trompeuses, souligne l’urgence de sensibiliser davantage les populations à ces dangers.

Les autorités sénégalaises, en collaboration avec les ambassades et la communauté internationale, continuent de lutter contre ces formes modernes d’exploitation humaine, tout en intensifiant la sensibilisation pour prévenir de nouvelles victimes.

Tribunal de Dakar : Mamadou Diop condamné pour chantage à des vidéos compromettantes

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a récemment jugé une affaire poignante mettant en lumière les dérives dangereuses des relations toxiques et du chantage émotionnel. Mamadou Diop, commerçant de son état, a comparu devant la justice pour extorsion de fonds et détention d’images contraires aux bonnes mœurs. Ce dernier avait menacé sa petite amie, Aminata Sall, de diffuser des vidéos compromettantes d’elle sur les réseaux sociaux si elle ne cédait pas à ses demandes financières. Ce cas, qui s’est soldé par une condamnation, soulève des préoccupations quant à la manipulation et à l’abus de confiance au sein des relations amoureuses.

Tout a commencé lors d’une rencontre fortuite à une foire à Rosso. Mamadou Diop et Aminata Sall, tous deux commerçants, se sont rapprochés et ont rapidement entamé une relation amoureuse. La jeune femme, persuadée de la sincérité des intentions de son partenaire, a accepté de lui prêter une somme de 500 000 FCfa, destinée à constituer la dot nécessaire pour officialiser leur union. Cependant, après avoir reçu l’argent, Mamadou n’a plus montré d’intérêt pour le mariage, détournant cette somme pour ses besoins personnels.

Consciente d’avoir été trompée, Aminata a exigé le remboursement de l’argent prêté. C’est à ce moment que la relation a pris une tournure inquiétante. Mamadou, plutôt que de restituer la somme, a menacé de publier des vidéos intimes qu’elle lui avait envoyées au cours de leur relation, exigeant d’elle des montants supplémentaires sous la menace.

Sous la pression, Aminata a d’abord cédé, versant à Mamadou près de 700 000 FCfa, en puisant dans ses économies et en sollicitant l’aide de ses proches. Cette situation de chantage, devenue insupportable pour la jeune femme, a finalement été dénoncée aux autorités, conduisant à l’arrestation de Mamadou Diop en septembre 2024.

Au cours de son procès, Mamadou a reconnu les faits, admettant qu’il n’avait jamais eu l’intention de rendre publiques les vidéos compromettantes. Cependant, il avait utilisé ces menaces pour extorquer de l’argent à Aminata, expliquant qu’il traversait une période financièrement difficile. « Il n’a jamais été question de publier les images, je voulais juste récupérer de l’argent », a-t-il affirmé devant le tribunal.

Face à la gravité des accusations et après délibération, le tribunal a condamné Mamadou Diop à deux ans de prison avec sursis et l’a sommé de rembourser la somme restante de 127 000 FCfa à Aminata Sall. Le procureur, ayant requis une peine ferme de deux ans, avait souligné la nature pernicieuse du chantage et ses conséquences psychologiques sur la victime.

Cette affaire, bien qu’elle se soit soldée par une condamnation, met en lumière un problème social préoccupant : l’utilisation des moyens numériques à des fins de chantage dans les relations intimes. Il rappelle également la nécessité pour les victimes de ce type de manipulation de chercher de l’aide et d’oser dénoncer les abus subis.

Les cas de chantage à des images compromettantes, souvent appelés « revenge porn », sont en augmentation au Sénégal, à mesure que les technologies de communication se répandent. Ce phénomène met à mal l’intégrité des relations amoureuses et pose la question de la protection de la vie privée à l’ère numérique. Si cette affaire a connu un dénouement judiciaire, elle illustre également le chemin à parcourir pour sensibiliser la société aux dangers de la manipulation émotionnelle et aux abus de confiance dans les relations amoureuses.

Face à cette situation alarmante, il est essentiel de renforcer l’éducation et les mécanismes de protection autour des droits à l’intimité et de mettre en place des mesures pour prévenir et punir ces dérives.

Affaire de l’ONAS : l’ex-Directeur général Dr Cheikh Dieng convoqué pour une nouvelle audition

L’enquête en cours sur les présumées malversations à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) prend un nouveau tournant ce mardi 22 octobre 2024. Dr Cheikh Dieng, ancien Directeur général de l’office, est attendu à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane pour une nouvelle audition, selon les révélations du quotidien Source A. Cette convocation fait suite à une première audition, tenue le 14 octobre dernier, durant laquelle l’ancien responsable avait rejeté toutes les accusations pesant sur lui.

L’un des principaux points de l’enquête concerne un véhicule de fonction d’une valeur de 80 millions de francs CFA, qui aurait été transféré à son nom personnel. Dr Cheikh Dieng, qui avait succédé à Mamadou Mamour Diallo à la tête de l’ONAS, a nié toute irrégularité dans cette affaire, soutenant que cette transaction s’était déroulée dans le respect des procédures.

Les enquêteurs cherchent à faire la lumière sur les conditions de cette acquisition, ainsi que sur d’autres éléments relatifs à sa gestion à l’ONAS. Cette affaire intervient dans un contexte où la lutte contre la corruption et la gestion des biens publics est de plus en plus au cœur des débats publics au Sénégal.

L’évolution de cette enquête est suivie de près, car elle pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur l’image de l’ONAS, mais aussi sur celle des dirigeants impliqués dans la gestion des ressources publiques du pays.

Bougane Guéye Dani, leader du mouvement Geum sa Bopp, placé sous mandat de dépôt

Le leader du mouvement « Gueum sa Bopp », Bougane Guéye Dani, a été placé sous mandat de dépôt à la suite de son audition devant le juge, après son arrestation survenue samedi dernier sur la route de Bakel. L’arrestation de Bougane, personnalité politique influente et candidat aux prochaines élections législatives prévues le 17 novembre, a suscité des interrogations sur le contexte politique de cette interpellation.

Selon des informations rapportées par Seneweb, Bougane Guéye Dani a expliqué qu’il a été arrêté sous prétexte que le président de Pastef, Bassirou Diomaye Faye, se trouvait également à Bakel. Pourtant, Bougane a tenu à préciser qu’il avait choisi la route terrestre pour se rendre dans cette région, alors que Bassirou Diomaye Faye aurait opté pour un voyage par voie aérienne. Cette divergence aurait, selon lui, dû amener les forces de l’ordre à le laisser poursuivre son chemin.

Dans ses déclarations, Bougane Guéye Dani a dénoncé l’instrumentalisation des forces de sécurité par le régime en place, visant à l’écarter des élections législatives à venir. « J’ai passé trois sales minutes comme punching-ball entre les mains des gendarmes », a-t-il affirmé, soulignant le traitement violent qu’il aurait subi lors de son interpellation.

Le leader de Gueum sa Bopp a également mis en avant le caractère humanitaire de son déplacement à Bakel. Il se rendait en effet dans cette région pour venir en aide aux populations affectées par les crues du fleuve Sénégal, dans le cadre de ses actions de soutien social. Malgré cela, Bougane estime que son arrestation s’inscrit dans une manœuvre politique visant à entraver son engagement et sa participation active à la scène électorale sénégalaise.

Alors que le pays se prépare pour les élections législatives, cette affaire pourrait avoir des répercussions sur le climat politique et renforcer les tensions entre l’opposition et le pouvoir en place. Bougane Guéye Dani, de son côté, semble déterminé à ne pas se laisser intimider et à poursuivre son combat pour faire entendre sa voix dans le débat national.

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