Bougane Guèye placé sous mandat de dépôt : Un jugement prévu pour le 30 octobre

Bougane Guèye, président du mouvement politique Gueum Sa Bopp et directeur du Groupe D-média, a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda. Il passera sa première nuit en prison suite à son arrestation, survenue samedi dernier, à l’entrée de Bakel, alors qu’il tentait d’apporter son soutien aux victimes des inondations dans la région.

Le leader politique est poursuivi pour plusieurs charges, dont l’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Son arrestation a eu lieu alors qu’il était en route pour venir en aide aux sinistrés, un geste qui a suscité une large attention médiatique et populaire. Selon des sources, il a été interpellé pour refus d’obtempérer et rébellion, ce qui a conduit à son déferrement sous escorte ce lundi matin.

Le procès de Bougane Guèye, prévu en flagrant délit le 30 octobre, sera scruté de près par ses partisans et observateurs politiques. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et le droit d’assistance en situation de crise, alors que la population de Bakel attend toujours un soutien substantiel face aux ravages des inondations.

Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour Bougane Guèye et pour l’avenir de son mouvement politique dans un contexte de tensions sociales et politiques croissantes au Sénégal.

Ameth Suzanne Camara, membre du Réseau des enseignants de l’APR, libéré provisoirement après plus de deux mois de détention

Ameth Suzanne Camara, membre actif du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR), a été remis en liberté provisoire ce lundi 21 octobre par le juge du 3e cabinet. Cette décision intervient après plus de deux mois d’incarcération à la prison de Rebeuss, où il avait été placé sous mandat de dépôt depuis le 24 juillet dernier.

Camara faisait face à des accusations liées à des propos qu’il aurait tenus à l’encontre des plus hautes autorités de l’État. Ces propos, jugés offensants et discréditants, visaient notamment le président de la République et le Premier ministre, qu’il avait accusés de mensonge. En plus de ces déclarations, il lui était reproché d’avoir incité les citoyens à enfreindre les lois, ce qui a motivé son arrestation et son incarcération.

Malgré ces accusations, l’octroi de la liberté provisoire marque une étape importante dans le processus judiciaire en cours. Cette décision a été accueillie avec soulagement par ses proches et partisans, qui avaient dénoncé la sévérité de sa détention.

L’affaire d’Ameth Suzanne Camara illustre une fois de plus la sensibilité des relations entre les figures publiques et les autorités, dans un contexte politique où les discours critiques peuvent rapidement entraîner des poursuites judiciaires. Cependant, sa libération provisoire ne met pas fin à la procédure judiciaire, et il reste à voir comment évoluera l’affaire dans les semaines à venir.

Pour rappel, Camara est un membre influent du Réseau des enseignants de l’APR, et ses positions politiques franches ont souvent fait de lui une figure controversée dans le paysage politique sénégalais. Sa libération est suivie de près par l’opinion publique, notamment au sein de son parti, où certains expriment leur soutien face à ce qu’ils considèrent comme une attaque contre la liberté d’expression.

Scandale commercial à Dakar : Trois hommes d’affaires iraniens impliqués dans une affaire de cargaison de fer

Un scandale d’envergure secoue actuellement le milieu des affaires à Dakar, impliquant trois hommes d’affaires iraniens autour d’une cargaison de fer estimée à quatre milliards de francs CFA. L’affaire, révélée par L’Observateur, met en lumière un différend commercial complexe et des manœuvres douteuses qui menacent de compromettre des relations d’affaires internationales.

L’histoire commence avec un influent homme d’affaires iranien qui avait confié à son associé, D. Jagar, la mission de vendre une importante cargaison de fer, arrivée au port de Dakar en provenance d’Oman. Cependant, au fil de l’enquête, D. Jagar a affirmé que son partenaire commercial, un autre homme d’affaires iranien nommé Nihad, aurait agi dans son dos. Selon ses déclarations, Nihad aurait retiré la cargaison sans son accord, puis l’aurait vendue à son insu avant de disparaître.

Après plusieurs semaines de flou, Nihad a été retrouvé et placé sous mandat de dépôt. Cependant, l’importateur de la cargaison ne se satisfait pas des explications fournies par D. Jagar. Il accuse ce dernier d’être complice dans la vente illicite du fer, ce qui a conduit à son arrestation vendredi dernier. En détention, D. Jagar a bénéficié de deux retours de parquet et sera de nouveau présenté devant le procureur ce lundi 21 octobre.

Les déclarations de D. Jagar lors de l’enquête pointent vers une confiance aveugle accordée à son partenaire Nihad, sans se douter des manigances en cours. Cependant, des pièces à conviction ont été ajoutées au dossier pour tenter de démontrer son innocence. L’enquête suit toujours son cours, mais le préjudice financier, estimé à quatre milliards de francs CFA, a déjà des répercussions notables.

Au-delà des implications juridiques, cette affaire pourrait impacter durablement les relations commerciales entre les parties impliquées, notamment entre le Sénégal et ses partenaires iraniens. Les résultats des prochaines audiences sont attendus avec impatience, car ils devraient apporter plus de clarté sur cette affaire aux multiples rebondissements.

Alors que l’enquête se poursuit, l’industrie du commerce à Dakar reste en alerte, attendant de voir quelles seront les conséquences pour l’avenir des relations commerciales entre le Sénégal et les entreprises internationales.

Meurtre à Ngor : Cheikh D. Niang avoue avoir étranglé Ndèye à mort

À peine deux jours après le meurtre tragique de Ndèye C. S., une femme d’une quarantaine d’années retrouvée morte dans son appartement à Ngor, les forces de sécurité ont rapidement mené l’enquête pour mettre la main sur le principal suspect. Grâce à une collaboration efficace entre la brigade de recherches de Faidherbe et la brigade de proximité de Ngor, le présumé meurtrier, Cheikh D. Niang, surnommé « Baye Fall », a été arrêté à Saly, une localité touristique, où il s’était réfugié après avoir commis son crime.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh D. Niang, mendiant sans emploi connu pour traîner dans les rues de Dakar, s’était rendu chez Ndèye dans la nuit du drame pour une rencontre intime. Mais la soirée a rapidement pris une tournure violente. En état d’ébriété, Cheikh avait payé pour deux rapports, mais après la première séance, Ndèye aurait refusé de continuer. Furieux, une violente dispute a éclaté entre eux, menant à une bagarre au cours de laquelle Cheikh a pris le dessus.

« J’ai donné des coups à Ndèye avant de l’étrangler à mort », a-t-il avoué froidement aux enquêteurs, sans montrer de remords pour son acte brutal.

Cheikh, surnommé « Baye Fall », a confié lors de son interrogatoire qu’il n’avait pas prémédité de la tuer, mais que sa colère avait pris le dessus après le refus de la victime. Contrairement aux premières informations circulant sur l’affaire, il n’a pas poignardé Ndèye, mais l’a bel et bien étranglée à mort après l’avoir agressée physiquement.

Il a également révélé avoir volé le téléphone portable de la victime, qu’il avait ensuite vendu. Cependant, grâce au travail des enquêteurs, le téléphone a été récupéré, et l’acquéreur a été disculpé, car il ignorait la provenance de l’appareil.

Ce qui choque davantage dans cette affaire, c’est le manque total de remords exprimé par le suspect. Interrogé sur ses motivations et son ressenti après le crime, Cheikh D. Niang n’a exprimé aucun regret. Il s’est défendu de manière détachée, expliquant qu’il avait simplement agi sous l’emprise de la colère et de l’alcool.

Cheikh, qui vivait de la mendicité, est désormais poursuivi pour meurtre et vol. Les charges qui pèsent contre lui sont graves, et il devrait être déféré au parquet ce mardi, où il risque une lourde peine s’il est reconnu coupable.

Le meurtre de Ndèye a provoqué une onde de choc dans la paisible communauté de Ngor. Connue pour sa convivialité et son cadre serein, cette localité n’est pas habituée à de tels drames. Les habitants, profondément touchés par la brutalité du crime, attendent que justice soit rendue.

Cette affaire rappelle tristement la vulnérabilité des femmes face à des violences souvent banalisées dans certaines situations, surtout lorsqu’elles sont commises dans l’intimité des foyers. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer des actions plus fermes contre la violence faite aux femmes au Sénégal.

Alors que l’enquête se poursuit et que le meurtrier présumé attend son procès, la justice sénégalaise est plus que jamais sous pression pour apporter une réponse exemplaire à ce drame, afin de montrer que de tels actes ne resteront pas impunis.

Bakel : Me El Hadj Diouf donne des nouvelles de Bougane Guèye Dany après son arrestation

Me El Hadj Diouf, avocat de Bougane Guèye Dany, a donné des nouvelles de son client, arrêté samedi alors qu’il se rendait à Bakel. Présent sur place pour assister à l’audition, Me Diouf a informé que Bougane a nié les accusations de « refus d’obtempérer et de rébellion » qui lui sont reprochées.

Selon l’avocat, Bougane a répondu à toutes les questions lors de son interrogatoire au sein de la brigade de gendarmerie de Bakel. Me Diouf a souligné que les enquêteurs restent attentifs aux instructions du procureur. « Il sera probablement déféré au parquet de Tambacounda demain (lundi), mais je pense que son dossier sera classé sans suite », a-t-il déclaré.

Bougané Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été interpellé alors qu’il se dirigeait vers Bakel, dans un contexte de tensions politiques. Son arrestation a suscité de vives réactions dans l’opinion publique, notamment de la part de ses partisans et des acteurs politiques qui dénoncent une arrestation arbitraire.

Prolongation de la garde à vue de Bougane Guèye Dany : Vers un déferrement au procureur

La garde à vue de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp, se prolonge à la gendarmerie de Bakel. Selon son avocat, Me El Hadji Diouf, Bougane Guèye Dany devrait être déféré demain, lundi, devant le procureur de Tambacounda.

Arrivé ce dimanche à Bakel pour assurer la défense de son client, Me Diouf a informé la presse de cette évolution, tout en annonçant que Bougane Guèye Dany envisage de porter plainte contre la gendarmerie. Selon lui, le leader du mouvement Gueum sa Bopp accuse la gendarmerie de diffamation à travers un communiqué qu’il qualifie de mensonger.

Pour rappel, Bougane Guèye Dany a été arrêté le 19 octobre 2024 par la brigade territoriale de gendarmerie de Bakel. Il est accusé de refus d’obtempérer lors d’un contrôle de sécurité établi sur la route reliant Semme à Bakel, une zone où des mesures de sécurité avaient été renforcées en raison du déplacement du président Bassirou Diomaye Faye dans la région.

Cette affaire pourrait prendre une tournure juridique importante dans les prochains jours, alors que Bougane Guèye Dany conteste les circonstances de son arrestation et dénonce ce qu’il perçoit comme une atteinte à son image.

Interpellation de Bougane Gueye Dany : La Gendarmerie Clarifie les Circonstances

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp et membre de la coalition Sam Sa Kaddu, a été interpellé par la gendarmerie territoriale de Bakel pour « refus d’obtempérer ». La Gendarmerie nationale a rapidement publié un communiqué expliquant les circonstances de l’incident qui s’est déroulé aux environs de 13h40.

En provenance de Semmé, Bougane Gueye Dany se rendait à Bakel à bord d’un cortège composé de 13 véhicules. Lorsqu’il est arrivé au poste de Gendarmerie de Bondji, il a été informé par les gendarmes qu’il devait marquer un arrêt momentané afin de laisser passer le convoi du président de la République, pour des raisons de sécurité. Cependant, Bougane Gueye Dany a refusé de se plier à ces instructions et a décidé de forcer le passage avec son cortège.

Face à ce refus d’obtempérer, le commandant de la compagnie de la Gendarmerie de Bakel a sollicité l’intervention de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI), qui est parvenu à intercepter le convoi au niveau du village de Tourime, à 12 km de Bondji. Bougane Gueye Dany a été arrêté et conduit à la brigade de gendarmerie de Bakel.

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tambacounda a été immédiatement informé de la situation. Cet incident survient dans un contexte où Bougane Gueye Dany est activement engagé dans la sphère politique, avec des positions critiques vis-à-vis des autorités en place.

La Gendarmerie a souligné que l’interpellation de M. Gueye Dany s’est déroulée conformément aux règles, et que l’affaire suit son cours auprès des autorités judiciaires compétentes.

Bougane Gueye Dany placé en garde à vue pour refus d’obtempérer et rébellion

Selon une publication de Thierno Bocoum, leader du mouvement « AGIR », Bougane Gueye Dany, président du mouvement « Gueum Sa Bopp », a été placé en garde à vue. La notification de sa détention serait intervenue ce samedi 19 octobre 2024, pour « refus d’obtempérer et rébellion ».

Thierno Bocoum, via un post sur les réseaux sociaux, a exprimé son indignation face à cette arrestation, la qualifiant d’« inacceptable ». Cette nouvelle intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections législatives du 17 novembre, où de nombreux acteurs politiques dénoncent des actions qu’ils estiment être des tentatives d’intimidation ou de répression de la part des autorités.

Bouagane Gueye Dany, connu pour son engagement politique et son franc-parler, est une figure populaire dans le paysage politique sénégalais. L’arrestation de cet homme influent pourrait avoir des répercussions importantes, notamment au sein de ses soutiens et du mouvement « Gueum Sa Bopp », qui a souvent prôné la transparence et la défense des droits des citoyens.

Le motif de l’arrestation reste cependant à éclaircir, et aucune communication officielle des autorités n’a encore été publiée sur cette affaire.

Sanctions dans la production des bulletins de vote : le ministère de l’Intérieur frappe fort à quelques semaines des législatives anticipées

À quelques semaines des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur a décidé de sévir en sanctionnant trois imprimeurs chargés de la production des bulletins de vote. Parmi eux, Baba Tandian, patron de l’imprimerie Tandian, s’est vu réduire son quota d’impression après que la Direction générale des élections (Dge) a relevé des manquements dans la qualité de ses livraisons.

Baba Tandian, à l’origine chargé de l’impression de trois listes électorales, a perdu l’une d’entre elles en raison de bulletins jugés non conformes. Selon L’Observateur, les couleurs imprimées ne correspondaient pas aux Bon à tirer (BAT) validés, un défaut particulièrement noté sur les bulletins multicolores, considérés comme complexes à réaliser sans un matériel de haute précision. Tandian avait proposé une correction, mais la Dge a refusé de prolonger les délais, estimant que la date limite du 7 novembre ne permettait pas de rectifier les erreurs à temps. Toutefois, il conserve la production des deux autres listes, dont les bulletins sont jugés plus simples, avec des fonds blancs.

Deux autres imprimeurs, M. Sall de l’imprimerie Sodic et M. Sambou, ont vu leurs agréments retirés en raison de retards répétés et d’un équipement jugé inadéquat. La visite inopinée de la Brigade spéciale de la Dge a révélé que les machines de M. Sall étaient trop lentes pour garantir le respect des délais, ce qui a conduit à cette sanction sévère.

Ces mesures rigoureuses témoignent de la volonté du ministère de l’Intérieur d’assurer une organisation irréprochable des élections. La supervision continue des imprimeurs, avec des contrôles surprises, vise à garantir la conformité aux cahiers des charges. Toute autre défaillance dans les semaines à venir pourrait entraîner de nouvelles sanctions, allant jusqu’à la suppression des quotas ou la perte complète des agréments.

Avec cette fermeté, la Dge cherche à éviter tout retard ou irrégularité dans la production des bulletins, afin d’assurer des élections transparentes et sans accrocs, essentielles pour la stabilité du processus électoral à l’approche du scrutin crucial du 17 novembre 2024.

Akbess libéré après quatre mois de détention : Un retour attendu pour la scène hip-hop sénégalaise

Le rappeur Akbess, figure emblématique du rap sénégalais, vient d’être libéré après avoir passé quatre mois en détention, à la suite d’accusations de trafic international de drogue et d’association de malfaiteurs. Cette affaire avait plongé ses fans dans l’incertitude quant à son avenir musical, tout en suscitant une vive mobilisation sur les réseaux sociaux.

L’arrestation du rappeur avait provoqué une onde de choc au sein de la scène musicale et de la jeunesse sénégalaise. Dès l’annonce de son emprisonnement, de nombreuses voix s’étaient élevées pour défendre Akbess, mettant en avant son engagement artistique et social. Des campagnes ont rapidement vu le jour, regroupant des fans, des artistes et des figures publiques, réclamant justice et la libération du rappeur.

Connu pour ses textes engagés et son style percutant, Akbess est apprécié pour son analyse fine des inégalités sociales et des injustices qui minent la société sénégalaise. En mêlant critique sociale et engagement politique, il s’est imposé comme une voix incontournable dans le paysage du rap sénégalais. Ses morceaux, empreints d’une révolte lucide, dénoncent la corruption, les abus de pouvoir et les inégalités persistantes.

Durant son absence, la scène hip-hop locale a ressenti un vide, tant artistique que symbolique. Pour beaucoup, la libération d’Akbess marque un tournant, et la communauté attend avec impatience son retour en studio et sur scène. Plusieurs artistes du mouvement hip-hop sénégalais ont d’ailleurs exprimé leur joie face à cette nouvelle, soulignant l’importance de sa voix dans la lutte pour les droits et les libertés au Sénégal.

Si ces quatre mois ont été éprouvants pour Akbess et ses proches, ils ont également révélé la force de l’attachement de ses fans et de la communauté musicale. Plus qu’un simple artiste, Akbess incarne un espoir pour toute une génération, et sa libération est perçue comme une victoire pour le mouvement hip-hop sénégalais.

Le rappeur, encore sous le coup de l’émotion, n’a pas encore fait de déclaration publique, mais ses proches laissent entendre qu’il compte très bientôt s’exprimer et reprendre sa carrière là où il l’avait laissée. La scène sénégalaise se prépare déjà à retrouver l’une de ses voix les plus emblématiques, prête à écrire un nouveau chapitre de son parcours musical et militant.

Affaire Coris Bank-Douane : le Parquet financier classe le dossier sans suite

Le Parquet national financier (PNF) a récemment annoncé le classement sans suite de l’affaire qui opposait Coris Bank et son directeur général, Ibrahima Mar Fall, à la Douane sénégalaise. Cette décision met fin à un dossier qui avait suscité de nombreuses interrogations dans le secteur bancaire et au-delà, notamment concernant la gestion des finances de l’établissement.

L’affaire remonte à une exigence de la Douane sénégalaise, qui avait réclamé à Coris Bank le paiement de la somme colossale de 315,351 milliards de FCFA. Ce montant incluait une amende et une confiscation d’un montant équivalent, liés à des opérations financières supposément irrégulières. Cette sanction avait placé la banque sous une pression considérable, entraînant la convocation de son directeur général, Ibrahima Mar Fall, ainsi que Khadim Ba, le PDG de Locafrique, par le PNF.

Avec le classement sans suite de l’affaire, Coris Bank et ses responsables peuvent désormais tourner la page sur ce dossier judiciaire qui menaçait de ternir la réputation de l’établissement. La décision du PNF soulage également Ibrahima Mar Fall, qui s’était retrouvé en première ligne de cette affaire.

Bien que les montants en jeu aient été impressionnants, cette décision de justice dissipe les incertitudes qui entouraient l’établissement bancaire. Coris Bank pourra désormais poursuivre ses activités sans être freiné par ce litige.

L’affaire Coris Bank-Douane restera néanmoins un exemple marquant de l’importance de la transparence financière dans le secteur bancaire et des contrôles stricts imposés par les autorités sénégalaises.

Cette issue met fin à une période de tension pour la banque et lui permet de se recentrer sur ses priorités commerciales, tout en rassurant ses partenaires et ses clients.

La DER/FJ en mode traque : deux agents arrêtés pour détournement de fonds

Dans un contexte où la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) redouble d’efforts pour financer les initiatives entrepreneuriales au Sénégal, des dérives internes viennent ternir son image. En effet, deux agents de la DER/FJ, accusés de détournements de fonds, ont récemment été mis aux arrêts à Touba et à Mbour.

Le premier cas concerne l’agent administratif chargé du point Nano-crédit de Touba. Selon les informations rapportées par Libération, cet individu avait pour mission d’accompagner les bénéficiaires des fonds de la DER/FJ, notamment dans les processus d’enrôlement et de remboursement. Toutefois, au lieu de remplir ses fonctions de manière transparente, il a choisi de détourner une somme de 3 millions de francs CFA. Ce montant représente les remboursements des crédits effectués par plusieurs bénéficiaires. L’affaire, qui a rapidement pris de l’ampleur, a conduit à son arrestation.

Toujours selon Libération, un deuxième agent de la DER/FJ a été interpellé à Mbour. Ce dernier est accusé des mêmes faits que son collègue de Touba. Les deux agents, désormais sous mandat de dépôt, devront répondre de leurs actes devant la justice.

Sous la direction de sa déléguée générale, Aïda Mbodji, la DER/FJ a intensifié ses efforts pour soutenir les jeunes et les femmes à travers tout le Sénégal. Ces initiatives de financement sont cruciales pour la relance de l’économie locale, particulièrement dans les zones les plus reculées. Cependant, face à ces scandales, la déléguée générale a également renforcé les mesures de contrôle afin de traquer non seulement les mauvais payeurs, mais aussi les agents véreux. La traque des auteurs de détournements de fonds montre une volonté ferme de transparence et de bonne gestion des ressources publiques.

Avec ces récentes arrestations, la DER/FJ réaffirme son engagement à sanctionner tout manquement à l’éthique au sein de son institution.

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall et Cheikh Dieng auditionnés, les regards tournés vers le ministre Cheikh Tidiane Dièye

L’enquête sur les marchés de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) prend un nouveau tournant. Thierno Alassane Sall, l’auteur de la plainte contre X ayant déclenché l’affaire, et Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’ONAS, ont récemment été entendus par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Ces auditions interviennent dans un contexte marqué par des soupçons de corruption et de surfacturation sur le marché de curage des canaux à Dakar et dans d’autres régions du Sénégal.

Thierno Alassane Sall a confirmé sa plainte, tandis que Cheikh Dieng, limogé après l’éclatement du scandale, a affirmé avoir prouvé son innocence devant les enquêteurs. Après son audition, il est reparti libre, déclarant qu’il n’avait rien à se reprocher dans cette affaire.

Suite à ces développements, l’attention se porte désormais sur Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dont l’ONAS relève directement. En effet, Dièye avait précédemment insinué que l’ancien directeur de l’ONAS était impliqué dans des décisions douteuses liées à ce marché controversé.

Selon le juriste Ibrahima Ndiaye, le ministre pourrait être entendu dans le cadre de l’enquête, mais cela nécessiterait soit l’autorisation du Garde des Sceaux, soit sa démission. Ndiaye souligne que, dans des pays démocratiques, il est courant pour un ministre de se mettre en retrait temporairement lorsqu’il est impliqué, directement ou indirectement, dans une affaire aussi sensible.

Le juriste conclut en suggérant que Cheikh Tidiane Dièye pourrait « mettre tout le monde à l’aise » en prenant l’initiative de démissionner, le temps que l’enquête suive son cours. Cette affaire continue de captiver l’opinion publique, notamment en raison de l’implication de figures politiques de premier plan dans un secteur aussi stratégique que celui de l’assainissement au Sénégal.

La suite de l’enquête déterminera si des poursuites seront engagées, et quelles conséquences cela pourrait avoir pour les acteurs clés de ce dossier.

Enquête pour viol à Stockholm : Kylian Mbappé conteste les accusations et se dit serein

Le capitaine de l’équipe de France, Kylian Mbappé, se retrouve au cœur d’une enquête en Suède suite à des accusations de viol survenues lors de son passage à Stockholm du 8 au 11 octobre 2024. D’après plusieurs médias suédois, dont Aftonbladet et Expressen, l’attaquant serait visé par des investigations judiciaires, une information confirmée par le parquet suédois qui a ouvert une enquête.

Cependant, l’avocat de Mbappé, Me Marie-Alix Canu-Bernard, dément vigoureusement ces accusations, qualifiant la situation de « calomnieuse ». Selon Le Parisien et RMC Sport, Mbappé affirme avoir eu une relation sexuelle consensuelle avec une jeune femme lors de son séjour à Stockholm, et dispose de messages écrits, envoyés après l’événement, qui confirmeraient cette version. Ces messages, décrits comme « à tonalité très positive », renforcent la conviction du joueur qu’il s’agissait d’une relation consentie.

En réponse aux rumeurs circulant dans la presse suédoise, Mbappé a réagi sur les réseaux sociaux, dénonçant une « fake news » et établissant un lien avec une autre affaire en cours concernant son différend financier avec le PSG. Son avocat a par ailleurs annoncé son intention de porter plainte pour dénonciation calomnieuse, afin de défendre la réputation du joueur, affirmant qu’il « n’a rien à se reprocher ».

Pour l’heure, l’enquête suit son cours en Suède et aucune confirmation officielle sur l’identité de la plaignante n’a été révélée. Malgré les accusations, Mbappé demeure serein, soutenu par son entourage et son équipe juridique, confiant que les faits démontreront son innocence.

Affaire des 94 milliards : Les héritiers de feu Ousmane Mbengue déposent plainte pour escroquerie et usage de faux

Le dossier des 94 milliards, qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre, prend un nouveau tournant. Les héritiers de feu Ousmane Mbengue, revendiquant la propriété du titre foncier TF1451/R, ont déposé une plainte devant le Parquet national financier (PNF) le 14 octobre 2024. Représentés par l’avocat Me Assane Dioma Ndiaye, ils accusent X d’« escroquerie, faux et usage de faux », dans une affaire qui implique des hauts fonctionnaires de l’État, selon des sources judiciaires.

Cette nouvelle plainte s’appuie principalement sur un rapport de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), qui viendrait confirmer les accusations d’Ousmane Sonko. Ce dernier, ancien opposant et figure politique sénégalaise, avait révélé des irrégularités flagrantes dans la gestion de ce dossier, mettant en cause plusieurs personnalités publiques. Les héritiers de Mbengue affirment que ces hauts fonctionnaires auraient utilisé leur influence pour faciliter l’enrichissement illicite de tiers, au détriment de leurs droits fonciers légitimes.

Le titre foncier TF1451/R, qui couvre un terrain de 258 hectares situé à Rufisque et évalué à 94 milliards de francs CFA, est au cœur d’un contentieux depuis plusieurs années. Initialement, le différend opposait les héritiers de feu Ousmane Mbengue à ceux de Djily Mbaye, un autre protagoniste clé de l’affaire. Cependant, ce qui semblait être un simple litige foncier a rapidement pris une dimension politique, notamment après l’intervention d’Ousmane Sonko, ainsi que d’autres personnalités comme Tahirou Ndiaye et Mamour Diallo.

Les héritiers de Mbengue ont également présenté un état des droits réels, émis par le Conservateur de Rufisque le 27 mai 2024, qui les désigne comme les propriétaires légitimes du terrain en question. Ce document constitue un élément clé dans leur dossier, renforçant leur position dans cette affaire complexe.

Ce dossier, qui aurait pu se résoudre dans les tribunaux, a explosé sur la scène publique en raison des implications politiques qu’il soulève. Les révélations d’Ousmane Sonko avaient déjà jeté une lumière crue sur des pratiques jugées douteuses au sein de l’administration sénégalaise, impliquant potentiellement des acteurs de haut rang. L’affaire des 94 milliards est devenue un symbole des tensions entre pouvoir et opposition, et cette nouvelle plainte pourrait relancer le débat sur la gestion des ressources foncières au Sénégal.

En attendant que la justice ouvre une enquête approfondie, les héritiers de feu Ousmane Mbengue se sont déjà constitués parties civiles dans cette affaire, déterminés à obtenir réparation.

VIOLATION DU CODE DE L’ÉLECTRICITÉ : Une plainte déposée contre l’Aser, AEE Power Sénégal et cie atterrit sur la table du procureur

D’après des informations exclusives du « Dakarois Quotidien », Assane Sall, ingénieur en génie électrique, a déposé une plainte contre l’ASER, AEE Power EPC, AEE Power Sénégal et la Banque Santander SA pour « violation du Code de l’électricité ». Il dénonce l’absence d’appel d’offres et de l’avis de la Commission de Régulation (CRSE) dans ce contrat d’électrification de plus de mille sept cents (1700) villages.

Le scandale présumé dénommé « Aser-Gate » est loin de connaître son épilogue. Assane Sall, ingénieur sénégalais en génie électrique, a déposé une plainte intitulée « dénonciation d’infractions » auprès du procureur de la République ce 14 octobre, selon des informations exclusives du « Dakarois Quotidien ».

Fort d’une expérience professionnelle de dix-huit (18) ans dans le secteur de l’énergie, le sieur Sall remet en cause des irrégularités sur le contrat liant l’Aser (Agence sénégalaise d’électrification rurale) à l’entreprise espagnole, AEE Power EPC pour « violation du Code de l’électricité ». Sa plainte vise spécifiquement AEE Power EPC, AEE Power Sénégal, la Banque Santander SA ainsi que toute autre personne physique ou morale impliquée dans l’élaboration et la signature du contrat datant du 23 février 2024.

Le plaignant soutient que cette convention, présentée comme un « contrat par offre spontanée négociée », n’a pas respecté les modes de passation prévus par le Code de l’électricité. En effet, selon l’article 36 du code, les conventions relatives aux activités réglementées du secteur électrique doivent être attribuées via l’un des trois modes suivants : appel d’offres, entente directe ou offre d’initiative privée, explique M. Sall sur la plainte parcourue par « Le Dakarois Quotidien ».

  • Sall fait valoir que le contrat en question n’a fait l’objet d’aucun appel d’offres ; ce qui aurait dû être une étape obligatoire. En outre, il estime que les conditions pour qu’il puisse être qualifié d’entente directe ou d’offre d’initiative privée n’ont pas été remplies. De plus, il y a une absence d’un avis conforme de la Commission de Régulation du Secteur de l’Électricité (CRSE). La CRSE, qui est chargée d’émettre un avis conforme sur ces types de procédures, n’a jamais statué sur ce sujet, explique l’ingénieur. Cela constitue, selon le plaignant, une violation claire des exigences légales. C’est pourquoi, « ce contrat, dans la forme comme dans le fond, viole les dispositions établies dans le Code de l’électricité », affirme M. Sall, sur la plaite lue par « Le Dakarois Quotidien ».

D’autre part, Assane Sall pointe la responsabilité du partenaire technique, AEE Power EPC, et Banco Santander SA, qu’il accuse de n’avoir pas effectué les vérifications nécessaires pour s’assurer que le contrat respectait les lois et règlements du Sénégal. En effet, la partie plaignante souligne que ces entités avaient l’obligation de mener une “due diligence” approfondie afin de garantir la conformité juridique du projet.

« Vu tous les manquements énumérés en supra et qui sont loin d’être exhaustifs », l’ingénieur a demandé au procureur de la République de bien vouloir ouvrir une enquête pour situer les responsabilités afin que les contribuables sénégalais ne soient pas lésés.

Le Dakarois

Cheikh Dieng entendu à la Section de recherches : éclaircissements sur le véhicule de 80 millions de francs

Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national d’assainissement du Sénégal (ONAS), a été convoqué par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie. L’affaire porte sur un véhicule de luxe, d’une valeur de 80 millions de francs CFA, affecté à l’ex-directeur. Selon les informations révélées par le journal Libération, ce véhicule, devenu source de polémique, a fait l’objet d’une audition approfondie de Cheikh Dieng.

Au cœur des interrogations : pourquoi cette voiture a-t-elle été attribuée à titre personnel à l’ex-directeur ? Dieng, dans ses déclarations, a tenu à clarifier la situation. Il a défendu que le véhicule en question faisait partie d’un appui institutionnel en faveur de l’ONAS, fourni par des entreprises privées à certaines sociétés nationales. Il a insisté sur le fait que plusieurs autres véhicules avaient été affectés aux différents directeurs de l’ONAS ces dernières années, soulignant ainsi la normalité de la pratique.

Sur la question cruciale de la mutation du véhicule à son nom personnel, Cheikh Dieng a évoqué un « malentendu » au niveau du Secrétariat général de l’ONAS. Il a expliqué que ce service lui avait demandé sa pièce d’identité, sans toutefois lui en donner la raison exacte. Ce n’est qu’après qu’il a appris que le véhicule avait été enregistré à son nom. Il affirme avoir immédiatement demandé que le véhicule soit de nouveau réaffecté au nom de l’ONAS, minimisant ainsi les accusations de mauvaise gestion ou de favoritisme personnel.

À ce moment-là, selon lui, « il n’y avait même pas encore tout ce tollé autour de cette voiture », indiquant que l’affaire a pris des proportions qu’il ne soupçonnait pas à l’époque. Après avoir répondu à toutes les questions des enquêteurs, Cheikh Dieng est rentré libre, sans charges retenues contre lui pour le moment.

Cette affaire soulève cependant des interrogations plus larges sur la transparence dans la gestion des ressources des entreprises publiques, une question qui demeure cruciale dans le contexte sénégalais.

Affaire Lat Diop : La défense plaide l’annulation de la procédure pour vice juridique

L’affaire Lat Diop, ancien ministre des Sports du Sénégal, continue de défrayer la chronique. Inculpé pour des accusations d’extorsion de fonds, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux portant sur un montant de 8 milliards de francs CFA, sa défense vient de franchir une étape décisive en récupérant enfin le dossier tant réclamé auprès du juge instructeur. Ce sésame tant attendu, remis la semaine dernière, est désormais entre les mains des avocats du principal concerné, qui se disent prêts à saisir la Chambre d’accusation financière pour faire annuler la procédure.

Convaincus de l’innocence de leur client, les avocats de Lat Diop affirment avoir relevé plusieurs irrégularités dans la procédure, qu’ils estiment suffisantes pour justifier l’annulation de celle-ci. L’un des principaux arguments avancés par la défense est le dépassement des délais légaux de garde à vue. Selon eux, Lat Diop aurait été retenu 16 heures de plus que ne le permet la loi, ce qui constituerait un motif d’annulation de la procédure.

De plus, la défense pointe du doigt une incohérence dans les infractions retenues contre leur client. Le parquet financier aurait, en effet, associé des accusations d’extorsion de fonds et de détournement de deniers publics, les deux portant sur la même somme de 8 milliards de francs CFA. Selon les avocats, cette double qualification est problématique, d’autant que la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), qui aurait été lésée, n’a jusqu’à présent pas porté plainte ni déclaré de préjudice.

La défense de Lat Diop a déjà finalisé une requête aux fins d’annulation de la procédure, qui sera prochainement déposée devant la Chambre d’accusation financière, juridiction compétente pour ce genre de recours. Si cette requête venait à être acceptée, elle pourrait entraîner une libération d’office de l’ancien ministre.

Pour l’heure, l’enjeu pour la défense est de démontrer que les droits de leur client ont été bafoués, tant sur le plan de la procédure que sur le fond des accusations. Ils demeurent convaincus qu’en appliquant rigoureusement la loi, Lat Diop retrouvera rapidement sa liberté.

Cette affaire, qui est la première à être traitée par la Chambre d’accusation financière nouvellement créée, suscite un vif intérêt au sein de l’opinion publique, d’autant plus que les accusations sont lourdes et portent sur des montants colossaux.

L’issue de cette procédure pourrait ainsi constituer un précédent pour la suite des affaires de grande corruption qui seront traitées au Sénégal. En attendant, Lat Diop demeure dans l’attente d’un verdict qui pourrait changer le cours de sa vie et de sa carrière politique.

Affaire Diéguy Diop : Une libération sous condition après un retour de parquet

L’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, Diéguy Diop, a été déférée devant la justice en compagnie de Mouhamadou Sène, directeur de l’Administration générale et de l’équipement (DAGE), ainsi que deux autres personnes mises en cause. Accusés de détournement de deniers publics, ils ont bénéficié d’un retour de parquet et devraient connaître leur sort définitif lundi prochain.

Cette affaire, menée par le nouveau procureur de la République, Ibrahima Ndoye, suscite un grand intérêt médiatique. Selon les informations rapportées par Les Echos, une porte de sortie existe pour les accusés : éviter la prison en contresignant un document, une démarche à laquelle Diéguy Diop a consenti. Cependant, cette signature, assortie d’un versement de 28 millions de francs CFA, ne constitue pas un aveu de culpabilité, précise-t-elle.

Dans une déclaration reprise par le journal, Diéguy Diop affirme que son choix de contresigner n’est motivé que par la volonté de retrouver sa liberté et de ne pas subir une incarcération préventive. « Si j’ai décidé de contresigner, cela ne signifie pas que j’avoue les faits, mais c’est juste pour éviter la prison et retrouver la liberté d’aller et de venir », a-t-elle déclaré.

Cette affaire met en lumière des questions sensibles autour de la gestion des deniers publics et de la responsabilité des fonctionnaires, particulièrement dans un contexte où le détournement de fonds publics est de plus en plus surveillé par les autorités judiciaires.

Retour de parquet : Week-end prolongé pour Diéguy Diop et Cie

Ce week-end s’annonce interminable pour Diéguy Diop et ses co-accusés, déférés ce vendredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des faits d’escroquerie sur les deniers publics. L’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, accompagnée du Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE) ainsi que de trois fournisseurs, a fait l’objet d’un retour de parquet, selon des sources proches du dossier.

Les cinq accusés devront attendre jusqu’à lundi prochain pour connaître leur sort. Le dossier suscite une grande attention, notamment en raison de l’ampleur des accusations portant sur une gestion présumée frauduleuse des fonds publics.

«Affaire des 94 milliards» : Ousmane Sonko prêt à témoigner devant le pool judiciaire financier

Le dossier de l’«Affaire des 94 milliards» a été transmis au Pool judiciaire financier (PJF), selon Me Khoureychi Bâ, avocat d’Ousmane Sonko. Ce dernier a affirmé que des convocations allaient être émises pour tous les protagonistes, qu’il s’agisse du plaignant ou des personnes incriminées.

Me El Hadji Diouf, avocat de Mamour Diallo, principal accusé dans l’affaire, a déclaré ne pas être au courant de la transmission du dossier. Bien qu’il ignore le calendrier d’examen de l’affaire, Me Bâ assure que Sonko sera entendu, rappelant que son statut d’ancien Premier ministre ne le protège pas d’une convocation, sous réserve d’autorisation du président.

Me Bâ évoque une «nouvelle et vraie procédure», notant que les premières plaintes n’avaient pas abouti. Il souligne que cette institution judiciaire, mise en place par l’ancien régime, vise à juger les personnalités politiques de manière plus objective.

L’affaire porte sur des terres d’une superficie de 255 hectares appartenant aux héritiers de Djily Mbaye, et a rapidement pris une tournure politique opposant Mamour Diallo et Ousmane Sonko. Ce dernier avait déposé une plainte pour escroquerie et faux, mais celle-ci avait été classée sans suite, le Doyen des juges n’ayant pas constaté de préjudice direct pour Sonko.

L’Assemblée nationale avait précédemment blanchi Mamour Diallo lors d’une commission d’enquête, ce qui a conduit ce dernier à porter plainte pour diffamation contre Sonko. La transmission du dossier au PJF pourrait offrir une occasion de clarifier les faits et de dévoiler les implications politiques de cette affaire, qui demeure complexe et chargée d’enjeux pour les deux hommes et la scène politique sénégalaise.

Diéguy Diop en garde à vue pour escroquerie sur les deniers publics

L’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, Diéguy Diop, a été placée en garde à vue ce jeudi par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après un interrogatoire approfondi, selon des sources concordantes.

Responsable au sein de l’Alliance pour la République (Apr), elle est poursuivie pour des faits d’escroquerie portant sur des deniers publics. Selon les informations recueillies, elle devrait être présentée au procureur ce vendredi, à moins d’un changement de programme.

Cette affaire marque un nouveau tournant dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques, à un moment où les autorités sénégalaises intensifient les contrôles sur la gestion des fonds publics.

Escroquerie et charlatanisme : Moustapha Dramé « Yallay Kassé » risque 2 ans de prison ferme

Moustapha Dramé, plus connu sous le pseudonyme « Yallay Kassé », est accusé d’escroquerie et de charlatanisme portant sur la somme de 4,675 millions F CFA. Jugé devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le marabout risque 2 ans de prison ferme si le juge suit la réquisition du procureur de la République. La décision sera rendue le 16 octobre prochain.

Le marabout de 34 ans s’est fait connaître pour ses séances de voyance sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, où il prédisait des événements en politique et en sport. C’est dans ce contexte qu’il a escroqué Omar Thiam, à qui il avait promis d’obtenir un visa pour le Canada en échange de plusieurs sacrifices et sommes d’argent.

Moustapha Dramé a nié les accusations d’escroquerie, mais a reconnu avoir encaissé l’argent, affirmant qu’il avait mis Omar Thiam en contact avec un ami pour les démarches de visa et avait effectué des prières pour faciliter l’obtention du document. Omar Thiam, de son côté, a confirmé avoir versé 4,675 millions F CFA à Dramé pour ces services.

Le procureur a qualifié cette escroquerie via les réseaux sociaux de « nouvelle forme d’escroquerie », réclamant une peine de 2 ans de prison ferme. L’avocat de la défense, Me Alioune Badara Fall, a plaidé pour une clémence, soulignant que Dramé a commencé à rembourser la somme due, avec 2,5 millions F CFA déjà restitués. La suite du jugement est attendue pour le 16 octobre.

Affaire Dermond Oil : Khadim Bâ incarcéré, Coris Bank sous pression pour une dette de 700 milliards de FCFA

L’affaire Dermond Oil, qui secoue actuellement le monde des affaires au Sénégal, prend un tournant inquiétant pour certains acteurs financiers de premier plan. Le patron de Locafrique, Khadim Bâ, a été placé sous mandat de dépôt vendredi dernier. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment faux et usage de faux dans un document administratif, importation sans déclaration de marchandises prohibées, violation de la règlementation de change, et escroquerie portant sur des deniers publics.

Cette affaire retentissante a attiré l’attention du public, d’autant plus que l’un des autres protagonistes, le directeur général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a pour sa part été relâché. Libéré sur ordre du Pool judiciaire financier (PJF), sa situation reste cependant sous haute surveillance. Selon les révélations du journal Source A, cette affaire pourrait avoir des implications beaucoup plus vastes pour l’ensemble du secteur bancaire.

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est entrée dans le dossier à la suite d’une réclamation choquante de la Douane sénégalaise, qui exige 700 milliards de francs CFA de la part de Coris Bank. Cette dette colossale menace non seulement la santé financière de la banque panafricaine, mais également l’équilibre du secteur bancaire dans toute la région UEMOA.

Un tel montant est jugé impossible à honorer par la banque sans courir le risque de faire faillite. Selon les observateurs, une faillite de cette envergure aurait un effet domino qui pourrait déstabiliser le secteur bancaire et financier de toute la zone UEMOA. C’est pour cette raison que la BCEAO, en tant que régulateur, a senti le besoin d’intervenir pour éviter une crise systémique.

Si Khadim Bâ se retrouve actuellement derrière les barreaux, Ibrahima Mar Fall, quant à lui, n’est pas encore directement inquiété malgré la menace des 700 milliards de francs CFA qui pèse sur son établissement. Cette divergence dans le traitement des deux hommes reflète peut-être la complexité de l’affaire, qui touche à la fois les secteurs pétrolier, bancaire et douanier.

Le dossier Dermond Oil, avec ses ramifications financières et judiciaires, met en lumière les fragilités et les interconnexions de l’économie sénégalaise, tout en soulevant de graves questions sur la gouvernance des affaires publiques et privées.

L’implication de la BCEAO est un signe que les autorités financières de la région prennent cette affaire très au sérieux. Toutefois, la capacité de Coris Bank à surmonter cette tempête reste incertaine. D’autres banques, bien qu’indirectement concernées, surveillent de près l’évolution du dossier, craignant des répercussions potentielles sur leurs propres opérations.

L’affaire Dermond Oil est loin d’avoir livré tous ses secrets. Pour l’heure, c’est l’ensemble du paysage économique sénégalais et ouest-africain qui retient son souffle, tandis que la justice poursuit son travail dans cette affaire aux multiples facettes.

Affaire Khadim Ba : Le DG de Coris Bank libéré mais reste sous surveillance judiciaire

Dans un nouveau développement de l’affaire à plusieurs milliards de francs CFA impliquant l’homme d’affaires Khadim Ba, directeur général de Locafrique, le Directeur Général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a été libéré sur décision du Pool judiciaire financier. Toutefois, cette libération s’accompagne d’une mesure stricte : le juge d’instruction chargé de l’affaire a demandé à Ibrahima Mar Fall de rester à la disposition de la justice. Cette instruction vise à faciliter la poursuite des investigations dans ce dossier complexe.

Le cœur de l’affaire concerne des infractions présumées liées au « règlement n°09/2010/CM UEMOA relatif aux relations financières extérieures des États membres de l’UEMOA ». Coris Bank est accusée d’avoir contrevenu à ce règlement, notamment dans l’exécution de lettres de crédit émises pour le compte de Khadim Ba. Ce dernier, figure centrale de l’affaire, est actuellement placé sous mandat de dépôt pour des irrégularités douanières présumées dans le cadre de ses opérations d’importation de pétrole.

L’enquête révèle que plusieurs établissements bancaires, dont Coris Bank, auraient participé à l’exécution de ces lettres de crédit. Ces documents financiers sont essentiels dans les transactions commerciales internationales, notamment pour les importations de pétrole effectuées par Khadim Ba. Or, des sources fiables rapportent que certaines infractions auraient été commises durant ces opérations, mettant ainsi Coris Bank dans une position délicate.

L’affaire Khadim Ba, qui touche non seulement au secteur bancaire mais aussi aux douanes et au commerce pétrolier, fait grand bruit dans les milieux économiques et juridiques. L’enquête continue de suivre son cours, et il reste à voir quelles seront les suites judiciaires pour les différents acteurs impliqués.

En attendant, Ibrahima Mar Fall, bien que libéré, reste sous l’œil vigilant des autorités judiciaires et pourrait être à nouveau entendu dans le cadre de cette enquête qui s’annonce longue et complexe.

Affaire Khadim Bâ : Le directeur général de Locafrique placé sous mandat de dépôt pour infractions douanières

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi, selon des informations relayées par Dakaractu. Cette décision a été prise par le Pool Judiciaire Financier après plusieurs retours de parquet, dans un contexte où des négociations avaient été annoncées entre l’homme d’affaires et les autorités douanières sénégalaises.

Accusé d’infractions douanières portant sur plusieurs milliards de francs CFA, Khadim Bâ fait face à une situation délicate, qui a suscité l’attention du public sénégalais. Le dirigeant de Locafrique, une société spécialisée dans le financement de projets d’infrastructures et d’énergie, est poursuivi pour des irrégularités présumées concernant des transactions avec la douane sénégalaise.

L’arrestation de Khadim Bâ intervient au même moment que celle d’Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal, également présenté devant le procureur du Pool Judiciaire Financier. Ce dernier est, selon les premières informations, lié à la même affaire d’infractions douanières, bien que les charges exactes retenues contre lui ne soient pas encore rendues publiques.

Les détails précis des infractions reprochées à Khadim Bâ demeurent pour l’instant non divulgués, mais il est clair que les enjeux financiers sont considérables, avec des montants en jeu s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre certains acteurs économiques et les institutions de l’État, en particulier dans le domaine des régulations douanières et financières.

Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par Locafrique ou par Khadim Bâ lui-même concernant ces poursuites. Il reste à voir si les négociations, qui auraient été initiées entre l’homme d’affaires et la douane sénégalaise, pourront aboutir à une résolution amiable, ou si le processus judiciaire se poursuivra avec un procès qui s’annonce complexe et potentiellement long.

Cette situation soulève également des questions plus larges sur la régulation des secteurs bancaires et financiers au Sénégal, et pourrait avoir des répercussions sur la réputation et l’activité de Locafrique, une entreprise jusqu’ici perçue comme un acteur clé dans le financement des grands projets au Sénégal.

Khadim Bâ, figure influente dans le milieu des affaires, devra désormais faire face aux autorités judiciaires pour répondre aux accusations qui pèsent sur lui.

Affaire du Banquier Sénégalais en Fuite à Dubaï : Une Enquête Judiciaire en Cours

Un banquier d’affaires sénégalais, dont l’identité reste encore inconnue du grand public, est au cœur d’un scandale financier d’une ampleur considérable. Selon la revue ConfidentielDakar, cet influent homme d’affaires aurait perçu plus de 100 milliards de francs CFA de commissions dans le cadre d’une offre spontanée liée à des projets d’infrastructures routières au Sénégal. L’affaire, désormais sous la loupe du gouvernement sénégalais, pourrait aboutir à des poursuites judiciaires.

Bien que non nommé, un ministre sénégalais a récemment évoqué le rôle de ce banquier dans l’affaire, sans révéler son identité. Depuis que l’ombre des accusations plane sur lui, l’homme a trouvé refuge à Dubaï, un choix de destination qui n’est pas anodin. Dubaï est souvent perçue comme une place refuge pour les élites financières en difficulté, offrant une certaine sécurité juridique et économique. Selon les informations disponibles, il n’envisage pas de revenir à Dakar dans un avenir proche.

Malgré ce choix d’exil, des informations rapportent que le banquier aurait récemment voyagé à New York. Toutefois, aucun retour imminent dans la capitale sénégalaise n’est prévu.

Ce banquier est soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans la signature d’un contrat controversé portant sur des infrastructures routières. Le gouvernement sénégalais, en pleine réévaluation du projet, pourrait bientôt déclencher des poursuites judiciaires contre les parties impliquées. L’enquête devrait également s’intéresser de près à un ancien ministre sénégalais, signataire du contrat incriminé.

Ce n’est pas la première fois que ce banquier attire l’attention. Il avait déjà marqué les esprits lors de son rôle dans l’intermédiation financière du projet de construction du Stade de Diamniadio, un autre projet phare du gouvernement sénégalais. Cette affaire renforce les interrogations autour de ses pratiques d’intermédiation dans les grands projets d’infrastructures du pays.

Face à l’ampleur des sommes en jeu et à la pression médiatique grandissante, le parquet financier sénégalais a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire. Les investigations pourraient non seulement concerner les montants perçus en commissions, mais aussi les conditions dans lesquelles ces projets ont été approuvés et mis en œuvre.

Le banquier, désormais installé à Dubaï, pourra-t-il échapper à la justice sénégalaise ? Cette affaire, en plus de soulever des questions sur la gestion des offres spontanées, met en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence autour des grands projets d’infrastructures au Sénégal.

Affaire des 2750 kg d’or : Abdoulaye Sylla nie toute implication dans les versements soupçonnés, Mame Mbaye Niang dans le viseur

L’enquête sur l’affaire des 2750 kg d’or prend une nouvelle tournure avec l’audition d’Abdoulaye Sylla, patron de la société Ecotra. Après avoir été entendu par la Brigade des affaires générales (BAG) de la Division des investigations criminelles (DIC), c’est devant les gendarmes de la Section de recherches (SR) qu’il a dû s’expliquer ce jeudi.

Selon Libération, Abdoulaye Sylla a été interrogé sur des transferts financiers douteux. Les enquêteurs l’ont notamment interrogé au sujet de versements d’un montant de 2 millions d’euros (soit 1,3 milliard de francs CFA), qu’il aurait effectués depuis Paris. Ces fonds auraient été versés à une société suspectée d’appartenir à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Ce dernier est désormais sous les projecteurs de l’enquête, les autorités cherchant à établir un lien entre ces mouvements financiers et l’ex-ministre.

Pour sa part, Abdoulaye Sylla nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. Lors de son audition, il a présenté son passeport, affirmant qu’il n’était « pas en France durant la période des présumés versements ». En outre, il a déclaré ne pas connaître Mame Mbaye Niang, rejetant ainsi toute association avec cette affaire. « Je ne connais même pas Mame Mbaye Niang, » aurait-il ajouté lors de son audition.

Après avoir nié toute implication, Abdoulaye Sylla est reparti libre, mais l’enquête reste ouverte. Les autorités continuent de creuser pour éclaircir ces mouvements financiers et déterminer si des liens existent avec le vaste réseau de trafic d’or et les personnalités politiques mentionnées.

L’affaire des 2750 kg d’or continue de faire des vagues, laissant planer des questions sur de possibles complicités au plus haut niveau. La suite de l’enquête devrait permettre d’apporter plus de lumière sur cette sombre affaire qui secoue les milieux économiques et politiques.

Justice : Bougane Gueye, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia libérés

Le leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp et président-directeur général du groupe de presse D-Média, Bougane Gueye, ainsi que le journaliste Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur Kader Dia, ont recouvré la liberté après leur mise en garde à vue, selon plusieurs sources médiatiques.

Ces personnalités avaient été accusées de diffusion de fausses nouvelles, de diffamation et, pour certains, de propos injurieux. Bougane Gueye, qui avait été convoqué et mis en garde à vue par la Division spéciale de la cybersécurité, faisait face à des accusations liées à des déclarations jugées diffamatoires et à la diffusion de fausses informations. En plus de ses activités médiatiques, Bougane Gueye est candidat aux élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024.

Quant à Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain, son dossier a été classé sans suite par le procureur Ibrahima Ndoye, mettant ainsi un terme à ses ennuis judiciaires. Kader Dia, chroniqueur, a également été libéré, après avoir été détenu pour des accusations similaires.

Le dénouement de cette affaire marque un soulagement pour leurs partisans, dans un contexte de tensions politiques et de débats autour de la liberté d’expression au Sénégal.

Finances : la banque UBA Sénégal condamnée à verser 1,5 milliard à son ancien DG pour excès de générosité

Le Tribunal de commerce de Dakar a rendu son verdict en faveur de Bode Abiola Aregbesola, ancien directeur général de UBA Sénégal, dans une affaire qui opposait ce dernier à la banque. Le tribunal a condamné UBA Sénégal à verser 1,5 milliard de francs CFA à son ancien DG, après que celui-ci ait contesté son limogeage survenu en mai 2022. Une exécution provisoire de 100 millions de francs CFA a été ordonnée par le juge, selon le quotidien Libération.

Bode Abiola Aregbesola avait été limogé pour des raisons jugées « exagérées » par la banque, notamment pour avoir commandé 80 coffrets cadeaux de fin d’année, dont 20 pour des VIP et 60 pour d’autres clients. Ce geste, jugé comme un excès de générosité, avait été l’élément déclencheur de son licenciement.

Pourtant, Aregbesola avait réalisé des performances notables à la tête de UBA Sénégal. Nommé en juillet 2020, il a permis à la banque de voir son bénéfice net passer de 3,7 à 10,6 milliards de francs CFA en seulement un an. De plus, sous sa direction, UBA Sénégal avait fait un bond significatif dans le classement des banques au Sénégal, passant de la 19e à la 6e place. Ces résultats lui avaient valu des félicitations de son Conseil d’administration en avril 2022, un mois avant son limogeage inattendu.

Cette décision du tribunal fait écho aux débats sur la gestion des ressources humaines et la reconnaissance des résultats dans le secteur bancaire. L’affaire soulève également des questions sur l’équilibre entre les attentes de performance et les pratiques managériales au sein des institutions financières.

Section de recherches : Thierno Alassane Sall convoqué ce jeudi

Le leader du parti « La République des Valeurs », Thierno Alassane Sall, a annoncé sur son compte X qu’il est convoqué ce jeudi à 11 heures par la Section de Recherches de la Caserne Samba Diery Diallo. Cette convocation s’inscrit dans le cadre de sa plainte déposée concernant l’affaire de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

Thierno Alassane Sall a déjà exprimé son engagement à lutter contre ce qu’il considère comme des irrégularités dans les affaires publiques, et cette audition semble être une étape importante dans ce processus. Il est à noter que cette convocation intervient dans un contexte où plusieurs figures politiques sénégalaises ont récemment été auditionnées par les forces de sécurité.

La réaction de Thierno Alassane Sall sur les réseaux sociaux laisse entendre qu’il reste déterminé à poursuivre son combat pour plus de transparence dans la gestion publique. Ses partisans attendent de voir l’issue de cette audition, qui pourrait relancer le débat sur les pratiques de gouvernance dans les secteurs publics au Sénégal.

« Accusations de Diffamation : Bougane Guèye Dany Placé en Garde à Vue par la Cybercriminalité »

Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop et patron du groupe de médias D-Media, a été placé en garde à vue le 2 octobre 2024. Cette arrestation est survenue après sa convocation par la Division de la cybercriminalité. Il est accusé de diffamation et d’injures publiques à la suite de propos tenus lors de récentes interventions médiatiques. Ces déclarations, jugées offensantes par les autorités, ont déclenché une enquête à son encontre.

Le contexte de cette arrestation s’inscrit dans une période de tensions politiques au Sénégal, où Bougane Guèye Dany, un opposant actif, a fréquemment critiqué les actions du gouvernement, notamment celles du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko

Kader Dia : Un deuxième retour de parquet, décision attendue demain

Le chroniqueur Kader Dia, figure médiatique du groupe D-média, est au cœur d’une procédure judiciaire qui suscite de vives réactions. Après un deuxième retour de parquet, il sera fixé sur son sort demain, jeudi. Selon les informations relayées par Sen TV, le procureur de la République envisage de requérir un mandat de dépôt à son encontre. Ainsi, la décision finale reposera sur le juge d’instruction désigné pour l’affaire.

Pour rappel, Kader Dia a été interpellé et déféré mardi par la Division spéciale de cybersécurité. Le chroniqueur est accusé de diffusion de fausses nouvelles, un acte qui tombe sous le coup de la loi, en particulier dans le contexte de la régulation stricte des informations diffusées par les médias et les réseaux sociaux au Sénégal.

Le cas de Kader Dia met en lumière la tension persistante entre les autorités et les acteurs des médias, surtout dans le cadre des nouvelles lois visant à lutter contre la désinformation. Tandis que ses soutiens plaident pour la liberté d’expression, d’autres estiment que la diffusion de fausses informations représente un danger pour la stabilité et la paix sociale.

Il convient de noter que ce dossier est étroitement suivi par l’opinion publique, et la décision attendue demain pourrait bien relancer le débat sur les limites de la liberté de la presse et l’usage des réseaux sociaux au Sénégal.

La CAP dénonce la garde à vue de Yérim Seck et appelle à sa libération

La Coordination des associations de presse (CAP) a vivement réagi à la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck, interpellé mardi pour « diffusion de fausses nouvelles et diffamation ». Le journaliste est accusé d’avoir remis en question les chiffres avancés par le gouvernement sur la situation économique du Sénégal lors de son passage à l’émission diffusée sur 7 TV.

Cheikh Yérim Seck avait notamment émis des doutes sur les données officielles concernant le respect des critères de convergence dans le cadre des levées de fonds sur le marché de l’UEMOA. Il avait basé ses déclarations sur des informations provenant du site du ministère des Finances, tout en affirmant ne pas accorder de crédit aux chiffres du gouvernement.

Face à cette situation, la CAP a dénoncé une atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’expression. Elle a rappelé que ces libertés sont garanties par la Constitution du Sénégal et a demandé la « libération immédiate » de Cheikh Yérim Seck. Pour l’organisation, le journaliste n’a fait qu’exercer son droit à la libre expression, soulignant qu’« en l’absence d’une certification des chiffres annoncés par la Cour des comptes, tout citoyen est en droit de commenter ces données ».

La CAP a exhorté les autorités judiciaires à respecter les principes constitutionnels tout en appelant à une gestion responsable de cette affaire, qui pourrait affecter la liberté des médias dans le pays. Elle a également exprimé son regret concernant le non-respect des engagements pris lors de la rencontre entre les patrons de presse et le ministre des Finances le 13 septembre dernier. Ces engagements devaient notamment améliorer les relations entre les autorités et les médias.

En conclusion, la CAP a plaidé pour un débat public contradictoire et argumenté, tout en assurant aux entreprises de presse un environnement propice à leur développement.

RSF demande la libération de Cheikh Yerim Seck après son placement en garde à vue

Reporters Sans Frontières (RSF) a lancé un appel en faveur de la libération de Cheikh Yerim Seck, journaliste sénégalais, placé en garde à vue après avoir contesté des chiffres économiques fournis par le Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une émission télévisée. Dans un post publié sur X (anciennement Twitter), l’organisation a dénoncé cette détention, affirmant qu’« aucun journaliste ne doit être privé de liberté pour avoir exercé son métier ».

RSF insiste sur la nécessité de protéger la liberté de la presse et le droit des journalistes à exprimer des opinions divergentes, sans crainte de représailles. Cette intervention souligne une fois de plus les tensions entre le gouvernement et certains médias au Sénégal, sur fond de débats politiques et économiques animés.

Bougane Gueye Dany, prêt à affronter la prison après sa convocation à la DSC

Bougane Gueye Dany, président du mouvement Guem Sa Bopp, a répondu à la convocation de la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). Un moment attendu avec beaucoup d’anticipation, tant par ses partisans que par ses adversaires.

À sa sortie de son domicile, l’homme d’affaires et leader politique, sac en main, a déclaré être prêt à affronter la prison si cela devait en être l’issue. « Je suis prêt », a-t-il affirmé d’un ton serein, entouré de ses militants fidèles qui l’ont accompagné dans un cortège jusqu’à la DSC.

Cette convocation intervient dans un contexte tendu où Bougane Gueye Dany s’est montré de plus en plus critique envers les autorités, notamment en matière de liberté d’expression et de cybersécurité. En effet, ses récents propos sur les réseaux sociaux auraient attiré l’attention des autorités, entraînant cette convocation.

Malgré l’incertitude qui plane sur la suite des événements, Bougane Gueye Dany semble déterminé à faire face à cette épreuve. Ses partisans, eux, continuent de lui témoigner un soutien sans faille, scandant des slogans en faveur de leur leader tout au long de son parcours vers la DSC.

L’affaire est suivie de près par l’opinion publique, et beaucoup attendent désormais de voir quelle sera l’issue de cette convocation.

Cheikh Yérim Seck placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation

Le journaliste et analyste Cheikh Yérim Seck a été placé en garde à vue hier par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), après son audition sur des propos tenus lors d’une émission télévisée sur la chaîne 7tv. Cette mesure fait suite à des accusations de « diffusion de fausses nouvelles » et de diffamation, en lien avec des déclarations faites après une conférence de presse du gouvernement sur l’état des finances publiques.

Lors de cette émission, Cheikh Yérim Seck avait contesté les chiffres avancés par le Premier ministre, affirmant qu’ils étaient inexacts. Selon lui, ses propos étaient fondés sur des données provenant d’organismes spécialisés dans le domaine financier. « Je n’ai diffamé personne, j’ai dit des faits étayés par tous les organismes spécialisés sur la question », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait qu’il ne cherchait qu’à accomplir son devoir journalistique, en respectant l’authenticité des faits.

Malgré ses explications, cette intervention a été perçue comme une remise en cause directe des déclarations officielles du gouvernement, entraînant ainsi son audition puis sa mise en garde à vue. Cheikh Yérim Seck a défendu sa position, se qualifiant de simple relais d’informations, dans le cadre de son rôle de journaliste, sans intention malveillante.

Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la complexité des rapports entre le gouvernement et les médias au Sénégal, notamment en ce qui concerne la liberté de la presse et la diffusion d’informations sur les finances publiques.

Le déroulement de cette enquête pourrait raviver le débat sur les limites de l’expression journalistique dans un contexte de tension politique et de gestion des informations publiques.

Libération de Dieguy Diop Fall après une longue audition à la Dic

Dieguy Diop Fall, ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, a été libérée après une longue audition à la division des investigations criminelles (Dic). Convaincue dans une affaire présumée de détournement de fonds, elle s’est présentée aux enquêteurs aux environs de 10 heures du matin et n’en est ressortie qu’à 23h15, après plus de 13 heures d’interrogatoire.

Le motif de cette convocation concerne un détournement présumé de 30 millions de francs CFA. L’affaire, qui fait couler beaucoup d’encre, suscite des interrogations sur la gestion des fonds publics au sein de la structure qu’elle dirigeait. Bien que les détails de l’enquête restent confidentiels, son avocat, Me Elhadj Diouf, a confirmé à DakarActu que sa cliente comparaîtra de nouveau devant les enquêteurs lundi prochain.

Cette audition s’inscrit dans une série d’investigations menées par la Dic pour faire la lumière sur les allégations portées contre Dieguy Diop Fall. Si l’issue de l’enquête reste incertaine pour l’instant, cette affaire met en lumière les défis de la transparence et de la bonne gouvernance dans les structures publiques.

L’opinion publique reste divisée, certains dénonçant une cabale politique, tandis que d’autres attendent que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire. La suite de l’enquête, notamment l’audition prévue lundi, sera suivie de près par les observateurs.

Cheikh Yérim Seck placé en garde à vue : une enquête de la Division spéciale de Cybersécurité

L’ancien journaliste de Jeune Afrique, Cheikh Yérim Seck, a été placé en garde à vue ce soir dans les locaux de la Division spéciale de Cybersécurité. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, son arrestation survient suite à un interrogatoire mené par les autorités compétentes.

Les raisons précises de cette garde à vue n’ont pas encore été révélées, mais il est probable que les allégations portent sur des infractions liées à la cybersécurité, un domaine qui suscite de plus en plus d’attention dans le contexte actuel du Sénégal. Le procureur a ordonné son arrestation après l’interrogatoire, indiquant une volonté de mener une enquête approfondie sur les circonstances entourant son cas.

Cheikh Yérim Seck, qui a fait ses preuves en tant que journaliste, est connu pour ses analyses incisives et ses commentaires sur la situation politique et sociale du pays. Sa garde à vue soulève des inquiétudes parmi ses collègues et les défenseurs des droits de l’homme, qui craignent que cette action ne soit perçue comme une tentative de répression à l’encontre des voix critiques.

Il est prévu que Cheikh Yérim Seck soit déféré au parquet demain, sauf changement de programme. Cette affaire attire déjà l’attention des médias et du public, alors que beaucoup attendent de voir comment elle évoluera dans les jours à venir.

Bougane Guéye recherché par la police : la division de la cybercriminalité à ses trousses

Ce matin, un développement inattendu s’est produit autour de Bougane Guéye Dany, président de la coalition Gueum Sa Bopp. Des agents de la division de la cybercriminalité se sont rendus à son bureau pour tenter de l’interpeller. Jusqu’à présent, les raisons de cette intervention demeurent floues, et aucune information officielle n’a encore été fournie sur les motifs de cette chasse à l’homme.

Bougane Guéye, une figure bien connue du paysage médiatique et politique sénégalais, fait l’objet de cette recherche sans qu’on ne sache encore précisément ce qui lui est reproché. L’absence d’une déclaration formelle de la part des autorités entretient le mystère sur la situation.

Il reste à voir si une déclaration officielle viendra clarifier les faits ou si l’affaire évoluera dans les prochains jours. Pour l’instant, Gueum Sa Bopp et les proches de Bougane Guéye attendent avec inquiétude d’en savoir plus sur cette intervention policière.

Cheikh Yerim Seck convoqué par la Brigade de la cybercriminalité

Ce mardi 1er octobre 2024, Cheikh Yerim Seck, journaliste et analyste politique, est convoqué à 15 heures par la Brigade de la Police spécialisée dans la cybercriminalité. Les raisons exactes de cette convocation demeurent floues, mais elle pourrait être liée à des infractions présumées au Code de la cybercriminalité sénégalais. Yerim Seck, connu pour ses prises de position tranchées et ses révélations souvent controversées, a déjà été impliqué dans des affaires judiciaires similaires.

Cette convocation suscite des réactions contrastées : certains y voient une tentative d’entrave à la liberté de la presse, tandis que d’autres appellent à une régulation stricte de l’espace numérique pour éviter les dérives.

Cheikh Yérim Seck convoqué par la Brigade de la Cybercriminalité ce mardi

Le journaliste sénégalais Cheikh Yérim Seck a été convoqué ce mardi 1er octobre 2024 à 15 heures par la Brigade de la Police spécialisée en cybercriminalité. Cette convocation intervient dans un contexte où les autorités surveillent de plus en plus les activités en ligne et les pratiques médiatiques sur Internet.

C’est son confrère, Madiambal Diagne, qui a annoncé la nouvelle via un communiqué : « Notre ami Cheikh Yérim Seck est convoqué pour aujourd’hui 1er octobre 2024 à 15 h par la Brigade de la Police en charge de la cybercriminalité. Nous lui apportons notre soutien et restons vigilants. » Cette déclaration exprime le soutien de la communauté journalistique envers Seck, tout en mettant en avant une certaine inquiétude face à la convocation.

Cheikh Yérim Seck est connu pour son franc-parler et ses enquêtes incisives, ce qui lui a valu à plusieurs reprises d’être au cœur de controverses. Il n’est pas rare que ses prises de position attirent l’attention des autorités, notamment dans le cadre des affaires sensibles.

Pour l’heure, les motifs exacts de sa convocation n’ont pas encore été dévoilés, mais l’affaire sera suivie de près par l’opinion publique et les professionnels des médias, préoccupés par les questions de liberté de presse et de protection des journalistes.

Ce nouvel épisode relance le débat sur l’impact de la cybercriminalité et les dérives potentielles liées à la surveillance des journalistes sur Internet. Les prochaines heures permettront sans doute d’en savoir davantage sur la nature des accusations, s’il y en a, portées contre Cheikh Yérim Seck.

La situation de ce dernier rappelle que l’exercice du journalisme dans le monde numérique, tout en étant porteur de promesses, demeure semé d’embûches pour ceux qui choisissent de donner la parole aux sans-voix et de dénoncer certaines pratiques.

La responsable de l’APR, Diéguy Diop, recherchée par la DIC pour escroquerie sur les deniers publics

Dans une affaire qui secoue les cercles politiques et administratifs du Sénégal, Diéguy Diop, une figure influente de l’Alliance pour la République (APR), est actuellement recherchée par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des faits présumés d’escroquerie sur les deniers publics. Selon des sources proches de l’enquête, cette accusation concerne des détournements financiers de fonds publics destinés à des projets de développement.

Affaire Lat Diop : Révélations exclusives sur l’audition de Mouhamed Dieng et les dessous de l’enquête

Dans les coulisses de l’affaire Lat Diop, de récents développements ont attiré l’attention des enquêteurs. Dakaractu a pu obtenir des informations exclusives concernant l’audition de Mouhamed Dieng, directeur général de 1Xbet Sénégal, qui s’est déroulée dans la plus grande discrétion. Entendu par les enquêteurs le mardi 24 septembre 2024, Dieng a été interrogé pendant plusieurs heures, jusqu’à environ 23 heures. Bien que sa présence à Dakar ait été tenue secrète, la confrontation tant attendue avec Lat Diop n’a finalement pas eu lieu. Le lendemain de son audition, Mouhamed Dieng a quitté le territoire national.

Ce dossier est marqué par des détails intrigants, notamment la mention d’un ancien directeur général de la Lonase, considéré par plusieurs sources comme étant le principal délateur. Selon les informations recueillies par Dakaractu, l’enquête se concentre désormais sur deux éléments clés : un appartement de luxe, évalué à plus de 400 millions de francs CFA, situé à proximité de l’hôtel Lagon sur la corniche Est, ainsi que des rétrocommissions présumées de 12 %, qui suscitent de nombreuses interrogations.

Ces révélations ajoutent une nouvelle dimension à cette affaire complexe, dont les ramifications continuent d’émerger au fil de l’enquête. Affaire à suivre…

Détournement de 52 000 tonnes de riz : Huit personnes placées sous contrôle judiciaire

Huit personnes ont été inculpées dans l’affaire du détournement de 52 000 tonnes de riz, un scandale qui a secoué le secteur du commerce au Sénégal. L’information judiciaire a été lancée par le juge du 6e cabinet, après une plainte déposée par Henri Rouzeau, directeur général de Swiss Agri Trading (SAT), une société spécialisée dans la commercialisation du riz. Ce dernier a alerté la justice après avoir découvert un manque conséquent dans ses stocks lors d’un audit interne.

Les inculpés incluent A. Zaidan, directeur général de la Senegalese Trading Company (STC), ainsi que plusieurs responsables et employés de la Société Générale de Surveillance (SGS). Parmi eux, A. B. Sy, manager, ainsi que M. Ba et A. Mbengue, superviseurs de l’entreprise de contrôle. À cela s’ajoutent quatre magasiniers de Simar, nommés P. Fall, M. Ndiaye, M. Basse, et M. L. Dramé.

Un préjudice de 15 milliards de francs CFA

Le préjudice est estimé à 15 milliards de francs CFA, un montant qui reflète l’ampleur du détournement. Les mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire après plusieurs retours au parquet. Leurs inculpations surviennent dans le cadre d’une enquête approfondie, visant à établir les responsabilités dans cette fraude de grande envergure.

Cette affaire illustre les failles dans le système de gestion et de surveillance des marchandises, en particulier dans un secteur aussi sensible que celui de la commercialisation du riz, un produit de première nécessité au Sénégal. L’évolution de cette enquête sera suivie de près, alors que les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations pour déterminer l’ampleur des responsabilités.

Kader Dia face à la justice : le chroniqueur de Sen TV convoqué par la Division spéciale de cybersécurité

Kader Dia, chroniqueur de la chaîne Sen TV, est dans la tourmente. Convoqué le lundi 30 septembre 2024 par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), il devra répondre à des accusations qui pourraient lui coûter cher. Cette convocation, confirmée par une source autorisée à Seneweb, fait suite à des déclarations explosives faites à l’antenne, mettant en cause une unité de la police nationale.

Lors d’une récente intervention sur Sen TV, Kader Dia a accusé ouvertement une unité de la police d’avoir reçu des pots-de-vin pour faciliter le passage d’une pirogue, découverte par la suite avec trente corps sans vie au large des Mamelles. Cette déclaration a suscité une vive réaction des autorités. Le procureur de la République a aussitôt réagi en lançant une enquête pour éclaircir les circonstances entourant ces graves allégations.

L’affaire est désormais entre les mains de la justice, et Kader Dia devra se justifier devant les enquêteurs de la DSC. Cette convocation pourrait être un tournant majeur dans l’affaire, surtout si l’accusation d’atteinte à l’honneur d’une institution publique est retenue.

Kader Dia est attendu pour donner des éléments probants qui pourraient étayer ses propos, ou risquer de faire face à des poursuites judiciaires sévères. L’opinion publique, quant à elle, est suspendue à l’évolution de cette affaire, qui met en lumière les enjeux de la liberté d’expression dans un contexte de tensions autour de la migration clandestine.

Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky : ‘’Certains faits qui lui sont reprochés sont couverts par la loi d’amnistie’’

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 27 septembre, Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky, ancien membre de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr), a dénoncé les circonstances jugées abusives de l’arrestation de son client. Selon l’avocat, l’intervention musclée des forces de l’ordre à son domicile s’est faite sans convocation préalable ni dépôt de plainte, ce qui constitue, selon lui, une violation des droits de Bandiaky. « Il devait d’abord être convoqué et entendu avant toute mesure coercitive, » a martelé Me Diallo.

Parmi les accusations portées contre Jérôme Bandiaky, figurent la détention illégale d’armes et de munitions. L’avocat a réagi en précisant que ces armes étaient en réalité destinées à sa société de gardiennage et à sa propre sécurité. Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », était en charge de la protection privée de personnalités telles que l’ancien Premier ministre Amadou Ba et l’ex-président Macky Sall. Me Diallo insiste sur le fait que ces armes étaient utilisées dans un cadre professionnel et légal.

Concernant la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, souvent mentionnée dans le dossier, l’avocat a affirmé que son client n’était ni impliqué ni poursuivi pour des faits de meurtre.

Un autre aspect sensible du dossier concerne l’implication de Jérôme Bandiaky dans des affaires de nervis. Me Diallo a rappelé que ces faits sont couverts par la loi d’amnistie, qui, selon lui, a déjà produit des effets irréversibles. « Pourquoi remettre en question une loi d’amnistie qui a déjà bénéficié à des membres de l’actuel gouvernement, comme le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ? En matière pénale, une loi ayant déjà produit des effets ne peut pas être abrogée, » a-t-il souligné, dénonçant une tentative de revenir sur des acquis juridiques.

En conclusion, Me Djiby Diallo a exprimé son regret quant au manque de reconnaissance et de soutien des anciens dignitaires du régime de Macky Sall envers son client, qui avait pourtant assuré leur sécurité de manière constante et fidèle.

Arrestation de Serigne Moustapha Dramé « Yallay Késsé » pour escroquerie au visa : Le célèbre tradipraticien en garde à vue

La Brigade de proximité de Hann Maristes a procédé à l’arrestation de Serigne Moustapha Dramé, connu sous le nom de « Yallay Késsé », un célèbre tradipraticien très populaire dans son domaine. Selon des informations obtenues par Seneweb, provenant de sources proches du parquet, l’homme a été placé en garde à vue pour des accusations d’escroquerie liées à la délivrance frauduleuse de visas.

L’enquête, menée par la gendarmerie, a révélé que Moustapha Dramé aurait fait de nombreuses victimes dans cette affaire. Ces victimes, dont l’identité reste confidentielle pour l’instant, auraient été dupées par des promesses de visas en échange de sommes importantes. Face à ces accusations, le tradipraticien passera sa première nuit en détention, et les autorités continuent de rassembler des preuves pour consolider l’accusation.

Il est fort probable que Moustapha Dramé soit déféré à la fin de l’enquête en cours. Les autorités judiciaires cherchent à comprendre l’étendue de son implication et si d’autres personnes pourraient être impliquées dans ce réseau d’escroquerie. L’affaire, qui a déjà suscité une grande attention médiatique, met en lumière un problème récurrent lié à la fraude autour des procédures de visa, touchant particulièrement les populations vulnérables en quête d’opportunités à l’étranger.

Les prochains jours seront décisifs pour le sort de Serigne Moustapha Dramé, alors que l’enquête avance et que de nouvelles informations pourraient émerger sur les détails de cette escroquerie.

Lat Diop envoyé en prison : l’ancien directeur général de la Lonase sous mandat de dépôt

Ce jeudi matin, Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été déféré devant la justice par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations recueillies par Seneweb auprès de sources autorisées, Lat Diop a été inculpé pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds. À l’issue de cette procédure, il a été placé sous mandat de dépôt, et son dossier a été transféré à la chambre d’instruction.

L’affaire autour de Lat Diop, qui était autrefois une figure influente à la tête de la Lonase, a pris un tournant majeur avec cette inculpation. Le détournement de fonds publics et le blanchiment de capitaux sont des accusations qui suscitent une attention particulière, car elles touchent à la gestion des deniers publics et à la confiance des citoyens dans leurs institutions. Ces faits présumés, s’ils sont avérés, pourraient avoir des répercussions significatives sur la perception de l’administration publique.

Lat Diop a passé sa première nuit en prison, marquant un point crucial dans une enquête qui, jusqu’à présent, n’avait pas encore révélé toute son ampleur au grand public. Les autorités judiciaires sont désormais chargées d’instruire le dossier, tandis que l’opinion publique sénégalaise attend avec impatience de connaître les détails de cette affaire complexe.

Avec la mise en détention de Lat Diop, une nouvelle phase s’ouvre dans cette affaire. La chambre d’instruction, en charge du dossier, devra analyser les preuves et les témoignages afin de déterminer la culpabilité ou l’innocence de l’ancien directeur général de la Lonase. Ce processus pourrait durer plusieurs mois, compte tenu de la complexité des faits reprochés, notamment les questions liées à l’extorsion de fonds et aux opérations financières suspectes.

L’incarcération de Lat Diop intervient dans un climat politique déjà tendu au Sénégal. Bien que l’affaire soit avant tout judiciaire, elle risque de susciter des remous au sein de la sphère politique, notamment en raison des liens que Lat Diop a entretenus avec plusieurs personnalités influentes. D’autre part, la Lonase, une institution publique clé dans le financement de divers projets sociaux et économiques, pourrait également être touchée par cette affaire. La gestion de ses fonds et son image risquent d’être entachées si les accusations sont confirmées.

L’arrestation de Lat Diop marque une étape importante dans ce dossier, mais elle n’est qu’une partie de l’enquête en cours. Les prochaines semaines seront cruciales pour faire la lumière sur les faits reprochés, tandis que la défense de l’accusé devra se préparer à répondre à des accusations lourdes. Quelles que soient les conclusions de la justice, cette affaire illustre une fois de plus l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance au sein des institutions publiques sénégalaises.

Affaire Khadim Ba et la Douane Sénégalaise : Le Directeur Général de Coris Bank International Sénégal, Ibrahima Mar Fall, entendu par les enquêteurs

Dans le cadre de l’affaire opposant l’homme d’affaires Khadim Ba à la douane sénégalaise, le directeur général de Coris Bank International Sénégal, Ibrahima Mar Fall, a été convoqué et entendu hier par les enquêteurs. Selon des informations obtenues par DakarActu, cette audition a duré plusieurs heures, et bien que les détails de l’interrogatoire demeurent confidentiels, il semblerait que Coris Bank soit liée à cette affaire via une convention avec la société Dermond Oil et Gaz.

L’affaire, qui a pris de l’ampleur ces derniers mois, implique des accusations portées contre Khadim Ba, une figure importante du monde des affaires au Sénégal, et concerne des soupçons de fraude douanière. La société Dermond Oil et Gaz, citée dans le cadre de cette enquête, entretiendrait des relations commerciales avec Coris Bank International Sénégal. C’est dans ce contexte que le directeur de la banque, Ibrahima Mar Fall, a été appelé à s’expliquer.

Pour l’heure, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, et M. Fall pourrait être reconvoqué à tout moment pour de nouvelles auditions, selon les mêmes sources. Toutefois, malgré plusieurs tentatives, nos équipes n’ont pas encore pu joindre le directeur général pour obtenir des précisions sur les raisons de sa convocation.

Il est à noter que cette affaire suscite un grand intérêt public, d’autant plus que Coris Bank International Sénégal est une institution financière majeure dans le paysage économique sénégalais. La banque, qui occupe une place importante dans le financement des entreprises locales, est aujourd’hui scrutée de près en raison de ses liens avec Dermond Oil et Gaz, une société qui se trouve au cœur de cette affaire judiciaire.

Les prochaines étapes de l’enquête détermineront si d’autres responsables ou entités financières seront appelés à répondre devant la justice. Pour l’instant, le mystère autour de cette affaire ne cesse de s’épaissir, et les répercussions sur le monde des affaires sénégalais sont scrutées avec attention.

Nous continuerons de suivre de près cette affaire et fournirons des mises à jour dès que de nouveaux éléments seront disponibles.

Khadim Ba Placé en Garde à Vue pour Infraction Douanière : Une Affaire en Pleine Controverse

L’homme d’affaires sénégalais Khadim Ba a passé la nuit dernière à la brigade de gendarmerie de la Foire, suite à une mise en garde à vue ordonnée par la Douane. Il est accusé d’infraction liée à la réglementation des changes, un délit pour lequel les autorités douanières lui réclament la somme colossale de 215 milliards de francs CFA, selon les informations rapportées par Libération. Cependant, Khadim Ba rejette catégoriquement ces accusations.

L’enquête, selon les avocats de Khadim Ba, se concentrerait sur la société Dermond Oil & Gas Africa, mais leur client n’aurait aucun lien juridique avec cette entreprise. « Monsieur Khadim Ba n’est ni le représentant légal de la société Dermond Oil & Gas Africa, ni son directeur général ou président du conseil d’administration », ont précisé ses conseils. De plus, ils insistent sur le fait qu’il n’est pas importateur de produits pétroliers. « C’est la Société africaine de raffinage (Sar) qui est l’importateur dans cette affaire et non Khadim Ba, qui est totalement étranger à toute infraction douanière liée à la réglementation des changes. »

Convoqué à deux reprises les 19 et 24 septembre 2024 avant son interpellation le 25 septembre, Khadim Ba et ses avocats dénoncent la procédure suivie, la qualifiant de « nulle ». Ils reprochent notamment aux autorités de ne pas avoir respecté son droit à être assisté par ses conseils durant l’enquête. « Monsieur Khadim Ba a subi toutes ces violations alors même qu’il n’a rien à se reprocher », ont-ils déclaré, soulignant qu’aucune disposition légale ne l’obligeait à rapatrier des devises étrangères dans cette affaire.

Dans le procès-verbal signé à la Douane, Khadim Ba a lui-même exprimé son désaccord sur la manière dont les événements se sont déroulés. « Mon droit à être assisté par mes avocats a été violé ainsi que mon droit à organiser ma défense », a-t-il affirmé, tout en contestant l’ensemble des infractions qui lui sont reprochées. Il conclut en soulignant son droit fondamental à préparer une défense adéquate face aux accusations formulées contre lui.

L’affaire Khadim Ba, qui suscite de vives réactions dans le milieu des affaires sénégalais, pourrait bien prendre une tournure judiciaire importante dans les jours à venir. Les avocats de l’homme d’affaires semblent prêts à contester chaque étape de cette procédure, qu’ils estiment entachée de vices de forme.

Aïsha Faty libérée après plusieurs mois de détention : la justice tranche en sa faveur sous contrôle judiciaire

Aïsha Faty, ressortissante gambienne, a retrouvé la liberté ce mercredi après avoir passé plusieurs mois en détention. Incarcérée en juin dernier, elle a été libérée suite à une décision de la chambre d’accusation, qui a levé son mandat de dépôt et l’a placée sous contrôle judiciaire, d’après des informations rapportées par Les Échos et Libération.

Faty était emprisonnée suite à une plainte pour escroquerie au mariage déposée par Abdoulaye Thiam, le dirigeant de l’entreprise Computer Land. Ce dernier accuse son ex-compagne de ne pas avoir tenu sa promesse de l’épouser, après qu’il a, selon ses dires, investi d’importantes sommes d’argent dans leur relation. Le montant du préjudice évoqué par Libération s’élèverait à 2,6 millions de dollars, soit environ 1,5 milliard de francs CFA.

Ce n’est pas la première fois que les deux ex-partenaires s’affrontent devant la justice. Ils étaient précédemment opposés dans une autre procédure liée à une plainte déposée par Abdoulaye Thiam pour collecte illicite de données personnelles et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Dans cette affaire, le plaignant affirmait avoir reçu une image compromettante de lui nu, qu’il attribuait à Aïsha Faty. Cependant, la justice avait relaxé cette dernière, l’innocentant de toutes les charges après une détention préalable.

Suite à ce revers, l’homme d’affaires a déposé une nouvelle plainte pour escroquerie au mariage, affaire qui reste en cours. Pour le moment, Aïsha Faty a remporté une première victoire avec la décision de la chambre d’accusation, en attendant que la justice se prononce définitivement sur ce litige.

Cette affaire, où se mêlent accusations d’escroquerie sentimentale et conflits d’ordre privé, continue de captiver l’opinion, tandis que les deux protagonistes attendent la résolution finale de leur différend.

Affaire Lonase : l’ex-directeur général attendu au parquet après une prolongation de garde à vue

L’ex-directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase) devrait être déféré au parquet ce jeudi, après avoir passé plusieurs jours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette procédure intervient suite à une enquête approfondie, notamment une perquisition menée à son domicile situé dans le quartier des Maristes à Dakar ce mercredi.

L’ex-directeur général, sous le coup d’une enquête portant sur son patrimoine et ses biens, a assuré aux enquêteurs qu’il n’avait « rien à cacher ». Selon les sources de DakarActu, il a autorisé les forces de l’ordre à procéder à une inspection de son domicile sans aucune restriction, afin de clarifier la situation sur son patrimoine.

Cette affaire, qui retient l’attention du grand public, a pris une tournure plus pressante alors que la durée légale de garde à vue de l’ex-directeur touche à sa fin. Les autorités judiciaires ont décidé de prolonger cette garde à vue pour mener à bien l’enquête et recueillir davantage d’éléments.

D’après les informations obtenues, la présentation de l’ex-directeur au parquet est prévue ce jeudi matin, une étape cruciale qui pourrait déboucher sur des suites judiciaires plus lourdes, en fonction des éléments recueillis par le procureur.

Rappelons que cette affaire survient dans un contexte où les questions de gestion des fonds publics et de transparence sont au cœur des préoccupations au Sénégal. L’évolution de cette enquête sera scrutée de près par l’opinion publique, dans l’attente de plus amples détails sur les accusations portées contre l’ex-responsable de la Lonase.

Affaire Lat Diop : La DIC perquisitionne son domicile aux Maristes

La journée de ce mercredi 25 septembre 2024 a été marquée par un nouveau développement dans l’affaire Lat Diop. L’ancien directeur de la Lonase, actuellement au cœur d’une affaire de corruption présumée portant sur 5 milliards de FCFA, a vu son domicile aux Maristes perquisitionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Lat Diop, qui passe ses nuits au commissariat du Port, a été acheminé vers 13 heures à la DIC. Aux alentours de 18 heures, les enquêteurs l’ont escorté jusqu’à son domicile pour effectuer la perquisition. L’opération s’est déroulée en sa présence, et ce n’est qu’un peu après cette heure que l’ancien directeur de la Lonase a été reconduit à la DIC.

Un élément clé manquait toutefois à cette journée d’investigations : la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal, n’a pas eu lieu. Prévue initialement pour ce mercredi, elle a été reportée en raison de l’absence de Mouhamed Dieng, qui ne se trouve pas à Dakar. Cette confrontation est pourtant attendue depuis le début des investigations, étant donné que les deux hommes sont au centre des accusations dans cette affaire de corruption de grande ampleur.

Lat Diop est soupçonné d’avoir été impliqué dans une manœuvre de corruption qui concerne une somme colossale de 5 milliards de FCFA. Les détails sur l’origine exacte de cette somme et les transactions en question demeurent flous pour l’instant, mais l’implication de grandes figures comme le directeur de la Lonase et le responsable de 1XBET Sénégal a suscité un vif intérêt public.

Alors que l’enquête se poursuit, les autorités judiciaires continuent de mettre la pression pour faire la lumière sur cette affaire. La perquisition de ce mercredi pourrait révéler des éléments clés pour l’avancée du dossier, alors que l’opinion publique attend des explications sur les faits reprochés à l’ancien directeur de la Lonase.

En attendant, la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng reste une étape cruciale qui pourrait débloquer des informations capitales pour la suite des investigations.

Reddition des comptes : Birahim Seck interpelle le Président BDF sur les dérives du processus

Le débat sur la reddition des comptes prend de l’ampleur au Sénégal, et Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, n’a pas manqué de faire entendre sa voix. Par le biais d’un post sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a vivement critiqué la gestion actuelle de ce processus, interpellant directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye (BDF).

Birahim Seck, connu pour son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, a exprimé ses préoccupations quant à la direction prise par cette initiative. Selon lui, la justice doit être laissée à son propre rythme, particulièrement dans les affaires complexes de criminalité économique et financière. « La justice a besoin de temps pour faire son travail et le faire bien, » a-t-il déclaré, ajoutant que toute précipitation pourrait compromettre la qualité du travail judiciaire.

Il a également mis en garde contre la partialité dans la reddition des comptes, soulignant que cette dernière devait rester un processus impartial et équitable. « La partialité neutralise la reddition des comptes », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que toute manipulation ou influence pourrait saper la crédibilité de cette démarche essentielle pour la démocratie sénégalaise.

Ce message de Birahim Seck intervient dans un contexte où de nombreuses voix, issues de l’opposition et de la société civile, critiquent la manière dont la reddition des comptes est menée. Les critiques portent principalement sur des soupçons de ciblage politique et de manque d’indépendance du système judiciaire.

Cette sortie du coordinateur du Forum civil relance donc le débat sur la transparence et la rigueur du processus de reddition des comptes, et place le président Bassirou Diomaye Faye face à ses responsabilités dans la gestion de ce dossier crucial pour l’avenir politique du Sénégal.

Affaire de détournement présumé : L’ancien Daf du ministère de la Santé, Momadou Fawzi Dione, écroué

L’ancien Directeur administratif et financier (Daf) du ministère de la Santé, Momadou Fawzi Dione, vient de tomber sous le coup de la justice. Inculpé pour escroquerie sur les deniers publics et faux et usage de faux, il a été placé sous mandat de dépôt par le Doyen des juges d’instruction. Une information judiciaire a été ouverte dans cette affaire qui implique un détournement présumé de 340 millions de francs CFA.

Selon les informations recueillies par Seneweb, l’accusé a proposé une consignation de 19 millions de francs CFA, montant qu’il reconnaît être en mesure de mobiliser. Cependant, le juge d’instruction a rejeté cette offre, exigeant le versement de la totalité des fonds détournés pour envisager un contrôle judiciaire. Faute de pouvoir réunir cette somme, M. Dione se retrouve en détention.

L’origine de l’affaire remonte à une plainte déposée par Bernabé Gningue, ancien Directeur de la Santé, auprès du parquet de Dakar. Suite à cette dénonciation, une enquête a été confiée à la Sureté Urbaine de Dakar, qui a abouti à l’arrestation de M. Dione. Ce dernier est soupçonné d’avoir orchestré des manœuvres frauduleuses ayant permis de détourner une somme conséquente destinée aux caisses de l’État.

L’enquête se poursuit sous la direction du juge d’instruction, qui devra démêler cette affaire complexe et faire toute la lumière sur le circuit des fonds incriminés.

Ce scandale de détournement vient ajouter un nouveau cas à la liste déjà longue des malversations qui frappent certaines institutions publiques, portant atteinte à la transparence et à la bonne gouvernance. Les prochaines étapes judiciaires de cette affaire seront suivies de près, car elles révèlent une fois de plus la gravité de la corruption au sein de l’administration publique sénégalaise.

Abdoulaye Sylla annonce une plainte pour faux et usage de faux dans l’affaire des lingots d’or

Dans un document adressé à Seneweb, l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla a fait savoir qu’il déposera une plainte pour faux et usage de faux dans des documents administratifs. Cette démarche intervient dans le cadre de l’affaire des lingots d’or, pour laquelle il a été convoqué par la justice. L’intégralité de la plainte met en lumière les accusations formulées à son encontre, auxquelles il entend répondre par des actions légales.

Dans un document parvenu à Seneweb, l’homme d’affaires, Abdoulaye Sylla, annonce une plainte pour faux et usage dans des documents administratifs, dans l’affaires des lingots d’or pour laquelle il a été convoqué par la justice. Voici l’intégralité de la plainte.

J’ai été convoqué le vendredi 20 Septembre 2024 à09 heures, par le Chef de la Brigade des Affaires Générales (BAG) de la Division des Investigations Criminelles (DIC), dans ses locaux sis au Palais de Justice de Dakar, convocation à laquelle j’ai déféré, assisté de mes Avocats. Alors qu’aucune prévention ne m’a préalablement été notifiée, il m’a été donné d’apprendre au cours de l’interrogatoire, qu’il m’est imputé d’avoir fait sortir du Pays une quantité d’environ deux mille sept cents kilogrammes (2.700 Kg) d’or sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky SALL par Jet-privé de Dakar à Dubai en passant par Paris (Orly) courant Février 2021. 
Outre cet ordre de mission que je venais de voir pour la première fois de ma vie, ils m’ont montré un manifeste (ou Lettre de transport aérien) au nom d’ECOTRA. Même si je n’ai pu obtenir des enquêteurs une copie du dossier, je puis affirmer que ces documents sont des faux manifestes. Il s’y ajoute qu’il est de notoriété publique que de fin Décembre 2020 jusqu’au mois de Juin 2022, j’étais hors du Sénégal en raison des difficultés et obstacles rencontrés dans l’exécution de mes activités industrielles du fait des abus perpétrés par l’Ancien régime pour anéantir toutes mes activités économiques. 
D’ailleurs, la production de la copie de mes passeports et les vérifications faites par les enquêteurs auprès de la police des frontières, en pleine audition, ont suffi à démontrer le caractère fallacieux desdites accusations. 
Compte-tenu de l’irrégularité qui entache les documents incriminés et de l’usage qui en a été fait dans el seul but de nuire à ma personne et à mes intérêts (le tapage médiatique que cette audition a provoqué depuis lors et les comptes rendus parfois biaisés d’une certaine presse ont fini de ternir mon image et mon honorabilité), et intrigué mes partenaires internationaux car aujourd’hui les règles de la compliance sont une exigence pour mener des activités économiques sur le plan international.

C’EST POURQUOI, je vous saisis de la présente plainte afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui a failli paralyser définitivement mes activités industrielles tant au niveau national qu’à l’international.

C’est au regard de l’extrême gravité de ces faits qui sont loin d’être avérés, mais surtout adossés à des documents dont le manque de sincérité et l’altération sautent à l’œil nu du profane, qu’au nom de la société ECOTRA SA et en mon nom, je porte plainte pour faux et usage de faux, faits prévus et réprimés par les articles 132 et suivants du Code pénal ainsi que pour toute infraction que l’enquête établira, contre toutes personnes ayant confectionné ou usé de ces documents destinés à me nuire et demande à ce que Justice soit rendue avec la plus grande rigueur.

Dans l’attente de ce faire, ej vous prie d’agréer, M. le Procureur de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.

Affaire des 2700 kg d’or : Abdoulaye Sylla dépose une plainte pour faux et usage de faux

L’homme d’affaires sénégalais Abdoulaye Sylla, au cœur de l’affaire des 2700 kg de lingots d’or, a annoncé avoir déposé une plainte pour faux et usage de faux. Selon un document parvenu à Seneweb, Sylla a été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) le vendredi 20 septembre 2024. Lors de son interrogatoire, il a découvert qu’il était accusé d’avoir participé à la sortie du pays d’une importante quantité d’or, sur la base d’un ordre de mission prétendument signé par l’ancien président Macky Sall, autorisant l’envoi de l’or vers Dubaï via un jet privé.

Lors de cette audition, Sylla a vu pour la première fois l’ordre de mission incriminé ainsi qu’un manifeste de transport au nom de la société ECOTRA, documents qu’il déclare être des faux. Il a aussi précisé qu’entre décembre 2020 et juin 2022, il était à l’étranger en raison de difficultés rencontrées dans la gestion de ses affaires, ce qui rend selon lui ces accusations infondées.

L’homme d’affaires, soutenu par des vérifications faites par la police des frontières sur ses déplacements, affirme que ces documents ont été créés dans l’intention de nuire à sa réputation et de paralyser ses activités économiques. La plainte pour faux et usage de faux déposée auprès du procureur de la République vise à faire toute la lumière sur cette affaire qui a eu des répercussions sur ses relations d’affaires, notamment à l’international.

Sylla espère que justice sera rendue avec la plus grande rigueur afin de rétablir son honneur et celui de sa société.

Audition de l’ex-SG de la Lonase Mamadou Gueye : Un nouvel acte dans l’enquête sur Lat Diop

Mamadou Gueye, ancien secrétaire général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été convoqué et auditionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC) ce mois de septembre. Cette audition intervient peu après son remplacement par Seydou Mboup, officiellement nommé à ce poste le 13 septembre 2024.

Si les motifs précis de la convocation n’ont pas été rendus publics, de nombreux observateurs estiment qu’elle serait liée à l’enquête en cours concernant Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase. Ce dernier est actuellement sous investigation pour des accusations de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux. Depuis son placement en garde à vue, Lat Diop a été soumis à de multiples interrogations sur la gestion de son patrimoine ainsi que sur des transactions financières suspectes.

L’audition de Mamadou Gueye pourrait apporter des éclaircissements supplémentaires dans ce dossier complexe qui secoue l’institution. Récemment, le nom de Lat Diop a également été mentionné dans le cadre de la confrontation manquée avec Mouhamed Dieng, un ancien administrateur de 1XBet Sénégal, qui aurait accusé Lat Diop de recevoir des pots-de-vin à hauteur de 7 milliards F CFA.

Alors que l’enquête continue, l’audition de l’ex-secrétaire général de la Lonase marque une nouvelle étape dans la recherche de la vérité autour de la gestion des fonds publics au sein de cette institution. Les prochaines semaines pourraient révéler d’autres développements clés dans cette affaire qui alimente les débats au Sénégal.

Le dossier, maintenant entre les mains du doyen des juges Abdoul Aziz Diallo, avance à grands pas, et le public reste dans l’attente des conclusions de cette enquête judiciaire.

Affaire Jérôme Bandiaky : Accusations d’escroquerie, détention d’armes et usurpation de fonction

Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de « Sniper », se trouve de nouveau face à la justice. Ce mardi, il a bénéficié d’un retour de parquet, et son dossier a été transmis au juge du premier cabinet en vue d’une possible inculpation. Une série de charges pèsent sur cet homme, qui pourrait faire face à des poursuites graves, notamment pour escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi que pour usurpation de fonction.

L’un des chefs d’accusation concerne le logement de fonction que M. Bandiaky occupe depuis plusieurs années. Il est soupçonné d’avoir abusé de sa position ou des avantages liés à celle-ci pour s’approprier un logement auquel il n’avait pas droit, ce qui pourrait relever de l’escroquerie.

Lors des investigations, deux armes ont été retrouvées en possession de M. Bandiaky. La première, une arme automatique de calibre 22, a été découverte dans son domicile à Mbour. Une seconde arme, dont le permis était expiré, a été trouvée dans sa résidence à Dakar. L’absence d’autorisations administratives pour ces armes constitue une infraction aux lois régissant la détention d’armes et de munitions.

Enfin, Jérôme Bandiaky est également accusé d’usurpation de fonction. Il détenait un passeport diplomatique sur lequel il est mentionné comme « agent administratif », une fonction qui, selon l’enquête, ne correspondrait pas à son véritable statut. L’utilisation frauduleuse de ce document renforce les charges contre lui, car elle pourrait avoir permis l’obtention de privilèges induits.

Le juge du premier cabinet devra examiner les éléments du dossier afin de statuer sur une probable inculpation. Si les charges sont confirmées, Jérôme Bandiaky pourrait être poursuivi pour escroquerie, détention d’armes sans autorisation et usurpation de fonction, des délits qui, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des peines lourdes.

L’affaire est suivie de près, et il reste à voir comment la justice tranchera dans cette situation complexe où se mêlent questions de sécurité publique, fraude et abus de pouvoir.

Tribunal : Mandat de dépôt requis contre Jérôme Bandiaky

Jérôme Bandiaky, déjà sous le coup d’une enquête approfondie, a fait l’objet d’un deuxième tour de parquet ce mardi, selon des informations obtenues par Seneweb. Son inculpation est prévue pour demain mercredi, alors que le procureur de la République a requis un mandat de dépôt à son encontre dans le réquisitoire introductif.

L’affaire Bandiaky, marquée par des accusations graves, a été transférée au doyen des juges Abdoul Aziz Diallo. Après son déferrement par la Division des investigations criminelles (DIC), Jérôme Bandiaky fait face à des charges lourdes d’escroquerie, détention illégale d’arme à feu, ainsi qu’usurpation de fonction.

Ce dossier attire l’attention du public en raison de la nature des infractions présumées et de l’implication des autorités judiciaires dans sa gestion. La prochaine étape sera marquée par son passage devant le doyen des juges, où il pourrait être officiellement inculpé et placé sous mandat de dépôt, conformément à la demande du parquet.

Le suivi de cette affaire sera déterminant pour connaître la suite judiciaire réservée à Jérôme Bandiaky, tandis que les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.

Confrontation imminente entre Lat Diop et Mouhamed Dieng : Une nouvelle étape dans l’affaire 1xbet Sénégal

L’affaire Lat Diop, ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) et ex-ministre des Sports, continue de faire la une des journaux au Sénégal. Le journal L’Observateur annonce une nouvelle étape décisive dans cette affaire, avec une confrontation imminente entre Lat Diop et son accusateur, Mouhamed Dieng, patron de 1xbet Sénégal. Ce dernier a été reconvoqué par la Division des investigations criminelles (DIC), alors qu’il se trouvait hors du pays.

Les enquêteurs ont contacté Mouhamed Dieng pour lui signifier qu’il devait impérativement se représenter devant leurs services dans les 48 heures à venir, selon le quotidien d’information. Cette convocation intervient dans un contexte tendu où l’ancien directeur de la Lonase est placé en garde à vue depuis plusieurs jours. Hier encore, la mesure de garde à vue a été prolongée, suggérant que de nouveaux éléments pourraient avoir été ajoutés à l’enquête.

L’affaire s’inscrit dans le cadre de la campagne de reddition des comptes lancée par le nouveau régime sénégalais. Lat Diop, figure politique influente, est accusé de mauvaise gestion durant son passage à la tête de la Lonase, ce qui a déclenché une série d’enquêtes sur sa gestion financière. Selon certaines sources, les accusations portées contre lui incluraient des malversations financières en lien avec des entreprises comme 1xbet Sénégal, ce qui justifierait l’implication directe de Mouhamed Dieng dans cette affaire.

L’opinion publique suit de près cette affaire, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption au Sénégal. L’attente autour du retour de Mouhamed Dieng et de sa confrontation avec Lat Diop suscite de nombreuses spéculations sur l’issue de cette enquête. La lumière devrait bientôt être faite sur les faits reprochés à l’ancien ministre des Sports, dans ce qui pourrait être l’une des affaires les plus médiatisées du moment.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Lat Diop, qui devra désormais répondre aux accusations portées contre lui, et pour Mouhamed Dieng, dont la version des faits pourrait grandement influencer le cours de l’enquête.

Affaire Lat Diop : L’ancien directeur de la Lonase interrogé sur son patrimoine dans une affaire de blanchiment de capitaux

Les interrogatoires se poursuivent pour Lat Diop, ancien directeur de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), actuellement en garde à vue. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) se sont récemment penchés sur la question de son patrimoine, dans le cadre des accusations de blanchiment de capitaux qui pèsent sur lui. Ce développement fait suite aux déclarations de Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet, qui a affirmé avoir remis plus de 5 milliards de FCFA à Lat Diop.

Lors de son audition, Mouhamed Dieng a détaillé les versements effectués à l’ancien directeur de la Lonase, expliquant avoir remis 700 millions de FCFA en 2021, puis un peu plus d’un milliard en 2023, et enfin 4 milliards supplémentaires, portant ainsi le total à plus de 5 milliards de FCFA. Ces sommes auraient été versées en plusieurs tranches, ce qui a éveillé les soupçons des enquêteurs.

Face à ces accusations, Lat Diop a catégoriquement nié avoir reçu ces fonds. Lors de son audition, il a indiqué que ses relations tendues avec Mouhamed Dieng découlaient du partenariat entre la Lonase et 1Xbet, ainsi que d’autres collaborations héritées lors de sa prise de fonction, qu’il considérait défavorables. Il a qualifié les déclarations de Mouhamed Dieng de pure calomnie.

Afin de vérifier les accusations de blanchiment de capitaux, les enquêteurs de la DIC ont cherché à évaluer le patrimoine de Lat Diop, notamment ses biens mobiliers, immobiliers et ses avoirs bancaires. D’après des sources proches de l’enquête, Lat Diop aurait présenté ses biens, qu’il aurait décrit comme modestes.

Pour l’instant, les enquêteurs semblent avoir bouclé cette partie de l’investigation, mais d’autres volets de l’affaire restent à explorer. Le dossier de Lat Diop, qui a déjà été ministre des Sports et président du Guédiawaye Football Club, demeure au cœur des préoccupations judiciaires.

Lat Diop en garde à vue à la DIC : Interrogé sur son patrimoine toute l’après-midi

L’ancien Directeur Général de la Lonase et ancien ministre des Sports, Lat Diop, est toujours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Selon des informations obtenues, il a été longuement interrogé cet après-midi par les enquêteurs au sujet de son patrimoine et de ses biens.

Lat Diop a dû répondre à une série de questions liées à la gestion de son patrimoine, dans le cadre d’une enquête qui suscite un grand intérêt public. Les interrogatoires, qui ont duré plusieurs heures, ont pris fin récemment, selon des sources proches du dossier. Cependant, son séjour en détention se poursuit, et il passera une nouvelle nuit au commissariat du Port avant d’être reconduit à la DIC demain matin pour la suite des investigations.

Cette garde à vue intervient dans un contexte où plusieurs figures publiques sont scrutées de près par les autorités judiciaires, en lien avec la gestion de fonds publics et de leur patrimoine. Les détails exacts des accusations ou soupçons qui pèsent sur Lat Diop ne sont pas encore officiellement communiqués. Toutefois, cette affaire est suivie de près par les observateurs politiques, qui attendent avec impatience les conclusions des enquêtes.

Lat Diop, connu pour son rôle à la tête de la Lonase et son passage au ministère des Sports, traverse actuellement une période difficile sur le plan judiciaire, alors que les autorités continuent de faire la lumière sur ses activités passées.

Trafic de migrants : 4 capitaines et un convoyeur arrêtés avec 5,5 millions F CFA par la DNLT

La lutte contre l’émigration clandestine continue de prendre de l’ampleur au Sénégal. Cette fois, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a porté un coup majeur à une filière active dans le nord du pays. Les éléments de cette unité spécialisée, sous la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF), ont arrêté quatre capitaines de pirogue et un organisateur, en possession de 5,5 millions de F CFA, au cours d’une opération menée entre Mboro et Saint-Louis.

Grâce à un renseignement précis, les policiers ont réussi à intercepter ce réseau, qui s’apprêtait à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries, l’une des principales routes migratoires pour les jeunes cherchant à atteindre l’Europe. Selon les autorités, un des moteurs destinés à ce voyage a également été saisi, et la pirogue identifiée à Mboro, prête à prendre la mer.

Le commissaire Mouhamed Guèye, chef de la Division communication des relations publiques de la police nationale, a précisé que les individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, dans l’attente de poursuites judiciaires. « Ils s’apprêtaient à organiser un voyage clandestin. La somme de 5 500 000 F CFA a été saisie, ainsi que le moteur qui devait être utilisé pour la traversée. »

Cette arrestation survient dans un contexte où les tentatives d’émigration clandestine se multiplient, malgré les nombreux naufrages tragiques. Elle met en lumière l’importance de la lutte contre les réseaux de passeurs qui profitent de la vulnérabilité des candidats à l’exil, en quête d’un avenir meilleur au péril de leur vie.

L’opération de la DNLT souligne les efforts des autorités pour démanteler les réseaux de trafic de migrants, souvent organisés autour de groupes bien structurés. Alors que les départs clandestins se poursuivent malgré les risques, les autorités multiplient les initiatives pour sensibiliser les jeunes et éradiquer ces filières dangereuses.

Tentative d’assassinat : Dame Mbodji porte plainte contre Jérôme Bandiaky, alias « Sniper »

Dame Mbodji, directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (SOGIP SA), vient de franchir une nouvelle étape dans l’affaire de tentative d’assassinat dont il a été victime en 2023. Il a déposé une plainte contre Jérôme Bankaly, surnommé « Sniper », qu’il accuse formellement d’avoir tenté de l’assassiner.

Selon les informations, Jérôme Bandiaky, un militant de l’Alliance pour la République (APR), est actuellement entre les mains du procureur de la République après son arrestation. C’est à la suite de cette arrestation que Dame Mbodji a pu l’identifier comme l’individu qui l’avait poursuivi avec une arme sur la corniche, après avoir participé à une émission à la TFM l’année dernière.

Dame Mbodji a déposé une plainte auprès de la Division des investigations criminelles (DIC) pour « tentative d’assassinat et destruction de biens appartenant à autrui ». Selon des sources autorisées, il a également remis des photos aux enquêteurs dirigés par le commissaire Baïty Sène, pour appuyer ses accusations.

L’affaire suit son cours, et M. Mbodji sera entendu dans les prochaines heures pour compléter l’enquête en cours. Cette affaire, qui avait jusque-là soulevé de nombreuses interrogations, pourrait connaître un tournant décisif avec cette identification formelle du suspect.

Ministère de la Santé : L’ancien Daf de l’ARP déféré devant le procureur pour escroquerie et faux

Mamadou Fawzi Dione, ancien directeur administratif et financier (Daf) de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP), a été conduit devant le procureur de la République de Dakar. Arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, il fait face à de graves accusations portant sur des faits d’escroquerie sur les deniers publics, ainsi que de faux et usage de faux.

Cette procédure judiciaire intervient suite à une plainte déposée par Bernabé Gningue, l’ex-directeur de la Santé, qui a dénoncé la gestion de Dione à l’ARP. Ce dernier est accusé d’avoir commis des irrégularités financières significatives dans le cadre de ses fonctions, détournant ainsi des fonds publics destinés à des projets essentiels de réglementation pharmaceutique.

Les autorités judiciaires ont pris la situation au sérieux, et l’affaire pourrait avoir de lourdes conséquences pour Dione, dont les actions ont suscité l’indignation au sein du ministère de la Santé et auprès du public. L’enquête en cours devra déterminer l’étendue des faits qui lui sont reprochés, ainsi que les responsabilités éventuelles d’autres personnes impliquées dans ce scandale financier.

Ce dossier relance le débat sur la gestion des finances publiques au sein des institutions étatiques, notamment celles impliquées dans des secteurs sensibles tels que la santé.

Affaire Jérôme Bandiaky : En route vers l’instruction

Ce matin, Jérôme Bandiaky a été déféré au Parquet de Dakar, marquant une étape clé dans ce qui semble être une affaire aux multiples ramifications. Selon des informations rapportées par DakarActu, cette affaire, surnommée « l’affaire du Sniper », pourrait bientôt passer en instruction, avec de lourdes accusations pesant sur l’accusé. Bandiaky fait face à plusieurs chefs d’inculpation, dont escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi qu’usurpation de fonction.

Les accusations d’escroquerie porteraient sur le logement de fonction qu’il occupe depuis plusieurs années sans autorisation valable. Une autre charge lourde concerne la détention illégale d’armes et de munitions. Lors d’une perquisition à son domicile à Mbour, les autorités ont découvert une arme automatique de calibre 22 sans autorisation administrative. Une autre arme, trouvée à Dakar, était détenue sous un permis expiré.

L’usurpation de fonction constitue la troisième accusation. Jérôme Bandiaky aurait détenu un passeport diplomatique où il est mentionné comme « agent administratif », un statut dont il ne serait pas officiellement titulaire. Cette utilisation frauduleuse de documents officiels aggrave encore son dossier.

Présenté ce matin devant le tribunal, Bandiaky a bénéficié d’un retour de Parquet, une mesure souvent utilisée pour prolonger la garde à vue en attendant la désignation d’un juge d’instruction. Son placement sous mandat de dépôt semble désormais inévitable. Ce dernier devrait intervenir dès demain, après sa comparution prévue devant le juge désigné.

L’affaire Bandiaky, de par sa complexité et la gravité des charges retenues, pourrait s’étendre sur plusieurs mois et tenir en haleine l’opinion publique. Les prochaines étapes de la procédure judiciaire seront cruciales pour déterminer l’issue de ce dossier, où l’accusé risque de lourdes peines s’il est reconnu coupable.

Nabou Lèye Renforce Sa Défense avec l’Arrivée de l’Ancien Premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye

Le dossier judiciaire de Nabou Lèye, danseuse célèbre, prend une tournure décisive avec l’élargissement de son équipe d’avocats. Selon le quotidien Les Échos, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien Premier ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade, a rejoint le pool d’avocats chargé de sa défense. Ce dernier, réputé pour son expérience dans le domaine juridique et politique, s’est officiellement constitué dans ce dossier jugé délicat.

Me Ndiaye vient apporter son expertise afin de tirer Nabou Lèye d’une situation judiciaire complexe. Ses confrères ne comptent pas attendre l’audition au fond par le juge d’instruction. Ils prévoient d’introduire prochainement une demande de liberté provisoire, espérant ainsi obtenir la remise en liberté de leur cliente dans les plus brefs délais.

Cette nouvelle stratégie juridique marque un tournant dans l’affaire, alors que les partisans de Nabou Lèye espèrent que cette intervention de poids contribuera à éclaircir sa situation.

Nabou Lèye : vers une demande de liberté provisoire après un mois de détention

La danseuse Nabou Lèye, en détention depuis le 30 août dernier pour son implication présumée dans le double meurtre d’Aziz Dabala et de son neveu Wally, pourrait bientôt bénéficier d’une demande de liberté provisoire. Inculpée et placée sous mandat de dépôt, Nabou Lèye n’a toujours pas été entendue au fond par le juge d’instruction, mais ses avocats envisagent de formuler cette demande dans les jours à venir, selon le journal Les Échos.

Convaincus de l’innocence de leur cliente, ses conseils ne comptent pas attendre l’audition au fond pour plaider en faveur de sa remise en liberté, estimant qu’elle n’a aucun lien direct avec le double homicide. Toutefois, ils se heurtent à des obstacles, notamment le déménagement du tribunal de Pikine-Guédiawaye vers ses nouveaux locaux ainsi que la période des vacances judiciaires, qui risquent de prolonger la détention préventive de la danseuse.

Cette affaire, très médiatisée, pourrait connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir avec l’éventuelle décision de justice concernant la demande de liberté provisoire. Le sort de Nabou Lèye, ainsi que celui de ses coaccusés, reste pour l’heure entre les mains du juge d’instruction en charge du dossier.

Affaire de corruption : Lat Diop en garde à vue, Mohamed Dieng de 1XBET pourrait être convoqué pour confrontation

L’affaire de corruption présumée impliquant Lat Diop, ancien directeur de la LONASE, prend une tournure intrigante et complexe. Placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Lat Diop est accusé d’avoir reçu la somme de 5 milliards de francs CFA de la part de Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal. Cette accusation soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant cette affaire et les motivations qui l’animent.

Selon des informations diffusées par DakarActu, l’avocat de Lat Diop a évoqué la possibilité d’une confrontation entre son client et Mouhamed Dieng. Cependant, la situation se complique car ce dernier se trouve actuellement hors du territoire national, ce qui rend la mise en place de cette confrontation délicate.

L’avocat a souligné l’importance cruciale de cette confrontation pour établir la vérité dans cette affaire. « Cela ressemble plus à de la délation qu’à autre chose, et il est impératif que les enquêteurs organisent cette confrontation dans les meilleurs délais pour permettre aux deux parties de s’expliquer », a-t-il déclaré.

Les implications de cette affaire sont considérables. Lat Diop, qui a occupé des postes clés dans le gouvernement, pourrait voir sa réputation ternie par ces accusations. De son côté, Mouhamed Dieng, qui a été le premier à faire ces déclarations, risque également d’être soumis à un examen minutieux, notamment en ce qui concerne ses motivations et ses actions.

La DIC, face à ces enjeux, se retrouve dans une situation délicate. Elle doit non seulement examiner les preuves présentées par les deux parties, mais aussi garantir que le processus reste équitable et transparent. La nécessité d’une confrontation pourrait également soulever des questions sur la coopération internationale, étant donné que Dieng se trouve à l’étranger.

Les avocats de Lat Diop espèrent que cette confrontation pourra se faire rapidement afin de clarifier les accusations et de déterminer si elles reposent sur des bases solides ou s’il s’agit d’une tentative de règlement de comptes. La suite des événements dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et économique du Sénégal, alors que la lutte contre la corruption est un enjeu crucial pour le pays.

Dans un contexte où la reddition des comptes est de plus en plus mise en avant, cette affaire illustre les tensions existantes au sein de l’appareil d’État et les difficultés à naviguer entre justice et politique. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour les protagonistes de cette affaire, ainsi que pour la perception du public vis-à-vis de la lutte contre la corruption au Sénégal.

Farba Ngom sans peur face à la reddition des comptes : « Je suis imperturbable »

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole ce dimanche pour clarifier sa position face à l’actualité marquée par la reddition des comptes. Après l’annonce d’une perquisition dans l’une de ses propriétés à Bentégné, Farba Ngom a tenu à affirmer qu’il n’avait rien à craindre.

« Je suis favorable à la reddition des comptes, mais s’il s’agit de régler des comptes, les membres de l’actuel régime doivent se souvenir de ce qu’ils ont toujours combattu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Farba Ngom, qui a longtemps été une figure influente de l’Alliance pour la République (Apr), s’est montré inflexible. « Je n’ai pas peur. Ceux qui me connaissent, ainsi que mes origines, savent que je suis imperturbable », a-t-il ajouté.

En réponse aux rumeurs le liant aux enquêtes en cours, l’ancien parlementaire a précisé qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans la gestion de l’État sénégalais. « Pourquoi associer mon nom à cette reddition des comptes alors que je n’ai jamais été en charge de l’État ? » a-t-il conclu, affirmant qu’il reste « droit dans ses bottes ».

Dans un climat tendu où plusieurs personnalités politiques sont visées par des enquêtes, Farba Ngom a réaffirmé sa sérénité face aux accusations.

Affaire de corruption présumée : Lat Diop, ancien DG de la LONASE, mis en cause pour 5 milliards de FCFA

Une affaire retentissante de corruption secoue actuellement le Sénégal, mettant en cause Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE). Au cœur de cette affaire, une somme colossale de 5 milliards de francs CFA et une accusation grave portée par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

L’affaire a éclaté suite à une dénonciation par Mouhamed Dieng. Ce dernier, auditionné en premier, a déclaré avoir remis à Lat Diop, en plusieurs tranches, la somme de 5 milliards de francs CFA. Selon ses dires, cet argent aurait servi à financer l’acquisition de nombreux biens, dont une maison à Grenoble, en France. Cette déclaration a été suivie de l’audition de Lat Diop, qui a catégoriquement nié ces accusations qu’il qualifie de fausses et malveillantes. Selon lui, il s’agirait d’une tentative de diffamation.

L’un des avocats de Lat Diop a vivement contesté les accusations, soulevant une incohérence dans le traitement de l’affaire. « Comment se fait-il que Mouhamed Dieng, qui affirme avoir corrompu Lat Diop, soit libre tandis que mon client, accusé, est placé en garde à vue ? », s’interroge-t-il. Pour la défense, cette situation laisse place à un doute sérieux sur la légitimité des allégations de Dieng.

Malgré les dénégations de Lat Diop, ce dernier a été placé en garde à vue à l’issue de son audition samedi dernier. Il est accusé de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. L’enquête se poursuit afin de faire la lumière sur cette affaire qui suscite déjà un vif intérêt médiatique et judiciaire.

L’affaire ne touche pas uniquement Lat Diop mais soulève également des questions plus larges sur la gestion des fonds publics et la transparence au sein des institutions sénégalaises. La LONASE, en tant que structure publique, est sous le feu des critiques, et cette affaire pourrait bien provoquer des remous jusque dans les hautes sphères du pouvoir. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer la véracité des accusations portées et établir les responsabilités dans cette affaire de corruption présumée.

En attendant, le nom de Lat Diop reste associé à cette affaire complexe, où corruption, détournement de fonds et blanchiment d’argent se mêlent, ternissant l’image des institutions concernées.

Affaire Lat Diop et 1Xbet : 5 Milliards de Corruption Supposée, l’Ex-DG de la LONASE en Garde à Vue

La reddition des comptes se poursuit à grande vitesse, et la Division des Investigations Criminelles (DIC) est au centre de nouvelles révélations. Ce samedi 21 septembre 2024, l’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE, Lat Diop, a été entendu par les enquêteurs pendant plus de 10 heures. Au cœur de cette affaire, une accusation de corruption portée contre lui par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

Selon des informations exclusives, Mouhamed Dieng aurait dénoncé Lat Diop, affirmant lui avoir remis la somme colossale de 5 milliards de francs CFA, échelonnée en plusieurs versements. Ces fonds auraient servi à Lat Diop pour acquérir divers biens immobiliers, notamment une maison à Grenoble, en France. Ces graves accusations ont conduit à l’interpellation de l’ancien directeur de la LONASE, qui se retrouve en garde à vue à la DIC, poursuivi pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

Lat Diop, de son côté, nie en bloc les accusations et parle de « pure délation ». Son avocat, indigné, a également exprimé son scepticisme face à la procédure : « Comment se fait-il que celui qui déclare avoir corrompu soit libre, tandis que celui qu’il accuse est placé en garde à vue ? »

L’affaire continue de secouer le paysage politique et économique, alors que le pool judiciaire financier, fraîchement mis en place, poursuit sa croisade contre la corruption. L’enquête est en cours, et les autorités promettent de faire la lumière sur cette affaire de grande envergure.

Les prochains jours seront déterminants, avec des révélations attendues sur les détails de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans la gestion de la reddition des comptes au Sénégal.

Lat Diop : L’ancien Ministre des Sports en garde à vue, son avocat dénonce des accusations infondées

L’ancien Ministre des Sports et Directeur Général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été convoqué et entendu par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cependant, malgré la prolongation de l’interrogatoire, son avocat, Me El Hadji Diouf, a affirmé que son client passerait la nuit chez lui, aucun chef d’accusation formel n’ayant été retenu contre lui.

« Aucune charge n’est encore retenue contre lui. Lat Diop a répondu à toutes les questions et a démontré qu’il a généré de nombreux bénéfices pour la Lonase », a déclaré Me Diouf lors d’une intervention sur BuurNews. L’avocat de l’ancien ministre a tenu à souligner que ces accusations relèveraient de « dénonciations calomnieuses et de diffusions de fausses nouvelles » visant à nuire à la réputation de son client.

Ce développement intervient alors que Lat Diop, une figure influente de la scène politique sénégalaise, est au centre d’une enquête dont les motivations réelles sont encore floues. Me Diouf insiste sur l’intégrité de son client et espère un dénouement rapide de l’affaire.

Lat Diop, qui a occupé plusieurs postes importants au sein de l’administration sénégalaise, reste un acteur incontournable de la politique nationale, et cette affaire est suivie de près par l’opinion publique.

Lat Diop, ancien ministre des Sports, entendu par la DIC sur plusieurs dossiers

L’ancien ministre des Sports et ex-directeur de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été convoqué ce matin par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon les informations rapportées par la Radio Futurs Médias (RFM), il est actuellement entendu dans le cadre de plusieurs affaires, dont sa gestion à la tête de la Lonase et son mandat en tant que ministre des Sports.

Lat Diop a été aperçu dans les locaux de la DIC peu avant 10 heures, l’heure à laquelle il était convoqué. En plus des questions concernant ses anciennes fonctions, des sources indiquent qu’il pourrait également être interrogé dans le cadre de l’affaire Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper ». Cette affaire est encore entourée de mystère, mais elle retient déjà l’attention des médias.

La suite des événements déterminera l’issue de ces auditions et les éventuelles suites judiciaires à venir pour Lat Diop. Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités concernant la nature exacte des accusations ou les éléments sur lesquels porte l’enquête.

Abdoulaye Sylla d’Ecotra auditionné par la Division des Investigations Criminelles

Les événements semblent s’accélérer depuis l’installation, le 17 septembre dernier, des magistrats du pool judiciaire financier. La Division des Investigations Criminelles (DIC) est désormais un lieu de passage obligé pour plusieurs figures de l’ancien régime, impliquant à divers niveaux l’élite politico-économique. Abdoulaye Sylla, homme d’affaires influent et discret, est l’un des derniers à être convoqué par les enquêteurs.

Bien que n’ayant jamais occupé de fonction politique de premier plan, Abdoulaye Sylla, à travers son entreprise Ecotra, a marqué de son empreinte l’économie nationale au cours des douze dernières années. Son influence discrète, mais incontestable, fait de lui une figure incontournable dans le paysage des affaires.

Le 20 septembre 2024, Sylla a passé une grande partie de la journée dans les locaux de la DIC. Selon nos informations, il aurait été interrogé par les enquêteurs et n’a recouvré la liberté qu’aux alentours de 20 h 30. Cependant, les raisons exactes de sa convocation restent à ce jour inconnues. Nos tentatives d’en savoir davantage se sont soldées par un silence radio du côté des autorités compétentes.

Ce n’est pas la première fois que des membres influents de l’ancien régime se retrouvent convoqués ou placés sous enquête dans le cadre de ce que beaucoup considèrent comme une vaste opération de nettoyage et de reddition de comptes. La convocation de Sylla s’inscrit dans cette dynamique, mais les détails concernant les faits qui lui sont reprochés demeurent flous pour le moment.

Il est clair que cette affaire n’est que l’une parmi tant d’autres qui verront probablement le jour dans les semaines à venir, au fur et à mesure que les magistrats du pool financier poursuivent leurs investigations. Nous suivrons de près ces évolutions et ne manquerons pas de vous tenir informés dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Reddition des comptes : Lat Diop convoqué demain à la DIC

Lat Diop, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, est convoqué à la Délégation de l’Inspection générale d’État (DIC). Bien que nous n’ayons pas d’informations précises sur les motifs de cette convocation, elle soulève des doutes concernant la reddition des comptes de ses activités.

La reddition des comptes est un principe fondamental de la bonne gouvernance, surtout dans un contexte où les citoyens attendent des élus et des responsables publics une transparence totale dans la gestion des deniers publics. Les interrogations autour de la convocation de Lat Diop alimentent des préoccupations quant à l’intégrité des processus financiers dans notre pays.

En attendant d’en savoir plus sur les raisons de cette convocation, la situation met en lumière l’importance d’une reddition de comptes claire et accessible, afin de rassurer la population sur la gestion de ses ressources. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre comment les autorités comptables traiteront ce dossier et quelles implications cela pourrait avoir sur l’ensemble des acteurs politiques concernés.

Ledakarois Quotidien continuera à suivre cette affaire de près et à fournir des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Reddition des comptes : cinq dossiers transmis à la DIC, les premières auditions démarrent

Le Pool judiciaire financier (PJF), installé le mardi dernier, a déjà pris des mesures concrètes en transmettant cinq dossiers à la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations rapportées par L’Observateur, ces dossiers concernent des hommes d’affaires et d’anciens responsables de l’ancien régime. Les auditions ont débuté ce vendredi 20 septembre.

Le premier à être entendu est un homme d’affaires sénégalais, convoqué dès 9 heures dans les locaux de la Brigade des affaires financières de la DIC, située au Tribunal de grande instance de Dakar. Ce dernier devra répondre aux questions des enquêteurs sur des lingots d’or extraits des mines de Sabadola et d’autres sites miniers du Sud-Est du Sénégal. Des documents découverts au ministère des Mines indiquent des transactions avec des sociétés impliquées dans l’exportation d’or raffiné en Suisse, renforçant les suspicions de malversations.

Ces auditions marquent le début d’une série d’enquêtes liées à la gestion des affaires publiques et des ressources naturelles sous l’ancien régime, dans le cadre de la reddition des comptes.

Plainte pour faux et usage de faux : Abass Fall entendu sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

Le député Abass Fall, coordonnateur de Pastef/Dakar, a été entendu ce jeudi 19 septembre 2024 par la Section de recherches de la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur sa plainte pour faux et usage de faux concernant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a annoncé cette étape de l’enquête sur ses réseaux sociaux, précisant que l’audition s’est déroulée à 10h30.

La plainte, déposée le 9 septembre par Abass Fall et son collègue Mamadou Lamine Diallo, vise à dénoncer des modifications présumées illégales dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Selon les plaignants, certains députés auraient procédé à des « altérations, ajouts et falsifications » des articles 97 et 98 du règlement en utilisant des techniques de superposition dans le document de juillet 2021.

Cette affaire a suscité une vive polémique, en particulier dans le contexte des récentes tensions au sein de l’hémicycle, et pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’institution législative.

Escroquerie sur les deniers publics : ce que l’on sait de l’affaire de malversation au ministère de la santé

L’affaire de présumée malversation au sein du ministère de la santé fait la une des médias après la mise en cause de Mamadou Fawzi Dione, directeur administratif et financier de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp). Celui-ci est accusé de détournement de fonds publics, un montant initialement estimé à 19 millions F CFA, une somme qui pourrait s’élever à près de 200 millions F CFA selon les dernières informations.

Tout a commencé lors de la passation de service de l’ancien Directeur de la Santé, Bernabé Gningue, où des inspecteurs avaient identifié des irrégularités dans sa gestion. Ils avaient constaté un trou de 19 millions F CFA et demandé des explications à ce sujet. M. Gningue a alors accusé son directeur administratif et financier, Mamadou Fawzi Dione, de falsification de documents, en affirmant que les signatures sur ces derniers avaient été imitées.

Face à ces accusations, une plainte a été déposée devant le procureur de la République de Dakar par Bernabé Gningue, incitant le parquet à ouvrir une enquête menée par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. Interrogé par les enquêteurs, Mamadou Fawzi Dione a contesté les faits, affirmant que son directeur général était pleinement conscient des transactions et qu’il avait même apposé sa contre-signature pour autoriser le décaissement des fonds. Dione a également expliqué que l’argent en question était destiné à financer une activité pour le personnel de la Santé.

Hier, une confrontation a eu lieu entre les deux protagonistes, mais chacun a maintenu sa version des faits. En conséquence, Mamadou Fawzi Dione a été placé en garde à vue, accusé d’escroquerie sur les deniers publics ainsi que de faux et usage de faux. La Sûreté urbaine a, dans le cadre de ses investigations, demandé des informations supplémentaires à la banque Crédit du Sénégal pour éclaircir certains points.

L’enquête se poursuit et d’autres développements sont attendus afin de déterminer l’ampleur exacte des fonds détournés et les responsabilités de chacun dans cette affaire qui secoue le ministère de la santé.

Arrestation de Jérôme Bandiaky : l’ancien membre de la sécurité de l’Apr interpellé par la police

L’édition du jeudi de Les Échos rapporte l’arrestation de Jérôme Bandiaky, également connu sous le surnom de « Sniper », un ancien membre influent de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr). Bandiaky, chef présumé du groupe controversé des « Marrons du feu », a été interpellé mercredi soir vers 22 heures par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

Selon le journal, Bandiaky aurait joué un rôle clé au sein de ce groupe de nervis, réputé pour ses actions violentes contre les opposants politiques lors de l’ère du président Macky Sall, déchu en mars dernier. L’arrestation a eu lieu dans le quartier du Plateau, à Dakar, après une opération minutieusement planifiée par une vingtaine d’agents de la BIP. Pendant près de deux heures, les forces de l’ordre ont surveillé son domicile, avant de l’intercepter à son arrivée, ignorant qu’un comité d’accueil l’attendait.

Les circonstances précises de l’arrestation restent floues. Toutefois, certains membres de l’opposition, notamment du parti Pastef, accusent Jérôme Bandiaky d’avoir joué un rôle dans la disparition non élucidée de Didier Badji et Fulbert Sambou. Ces deux figures ont disparu dans des circonstances mystérieuses, et des soupçons pèsent sur des actions commanditées par des hommes de main proches du régime précédent.

Cette arrestation marque un tournant potentiel dans la poursuite judiciaire des anciens proches du pouvoir de Macky Sall, particulièrement ceux impliqués dans des actions controversées contre l’opposition politique. Les enquêtes en cours permettront sans doute de clarifier le rôle exact de Bandiaky dans ces événements.

Exclusivité : Jérôme Bandiaky alias Sniper arrêté par la DIC

Selon des informations exclusives obtenues par DakarActu et relayées par Ledakarois.sn, Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de Sniper, a été arrêté ce mercredi soir par la Division des Investigations Criminelles (DIC). L’arrestation, survenue aux environs de 22 heures, a eu lieu à son domicile situé en centre-ville, près du siège de La Poste.

L’intervention des forces de sécurité a été décrite comme mouvementée, et il est rapporté que plusieurs affaires personnelles de Bandiaky ont été saisies lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, surnommé « Sniper », était également connu pour être le chef des « marrons du feu », les éléments de sécurité associés à l’APR. Il était fréquemment cité dans le cadre de l’affaire de la disparition mystérieuse de Fulbert Sambou et Didier Badji, affaire ayant suscité une controverse liée à un projet de loi d’amnistie en février 2024.

Pour l’instant, les raisons précises de son arrestation n’ont pas été divulguées. Ledakarois.sn, en collaboration avec DakarActu, continue de suivre cette affaire de près et fournira de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.

Installation officielle des magistrats du Pool judiciaire financier : une étape clé dans la lutte contre la corruption

Le mardi 17 septembre 2024, le Pool judiciaire financier (PJF) a été officiellement inauguré à Dakar lors d’une cérémonie marquante présidée par Ousmane Diagne, ministre de la Justice. Cette installation a réuni des hauts responsables judiciaires et a souligné l’engagement du Sénégal envers une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des finances publiques. Ce moment marque une avancée importante dans la lutte contre la corruption dans le pays.

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La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace l’ancienne Cour de répression de l’enrichissement illicite. Le PJF est constitué de magistrats et de personnel technique et est chargé principalement d’enquêter sur les irrégularités financières au sein des institutions publiques ainsi que de juger les cas de détournement de fonds.

Le PJF est temporairement hébergé dans les bureaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye, en attendant la mise en place de ses propres infrastructures.

Voici la liste des magistrats récemment installés au sein du PJF, répartis selon leurs fonctions et juridictions :

Membres du Parquet près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA : Procureur de la République financier
  • Ablaye DIOUF : Procureur de la République financier adjoint
  • Ibrahima FAYE : Substitut du Procureur de la République financier
  • Harouna SOW : Substitut du Procureur de la République financier

Membres du Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Idrissa DIARRA : Président du Collège des Juges d’instruction financier
  • Massaer SARR : Juge d’instruction financier
  • Babacar DIOP : Juge d’instruction financier
  • Mouhamadou Ndéné NDIR : Juge d’instruction financier
  • Moustapha FALL : Juge d’instruction financier
  • Nelly Secko DIENG : Juge d’instruction financier

Membres de la Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Papa Mohamed DIOP : Président de la Chambre de jugement financière
  • Mamadou Yakham KEITA : Membre
  • Mor LO : Membre
  • Ousseynou SY : Membre
  • Ngor DIOP : Membre
  • Aissétou KANTE FAYE : Membre

Membres de la Chambre d’accusation financière de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Mamady DIANE : Président de la Chambre d’Accusation financière
  • Alioune SALL : Membre
  • Tahir KA : Membre
  • Abdoul Aziz BARO : Membre
  • Samba NDIAYE : Membre
  • Adji Mame Bousso GUEYE : Membre

Membres de la Chambre des appels financiers de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Anta NDIAYE DIOP : Président à la Chambre des appels financiers
  • Mamadou DIALLO : Membre
  • Thierno NIANG : Membre
  • Fatou Binetou CISSOKHO : Membre
  • Fall Babacar SY : Membre

L’inauguration du PJF représente un tournant décisif dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Cette nouvelle institution est conçue pour assurer une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics, en renforçant les mécanismes de contrôle et en intensifiant la lutte contre les pratiques de corruption. L’ensemble des acteurs concernés est désormais mobilisé pour faire face aux défis posés par la corruption et garantir que les fonds publics soient utilisés de manière appropriée et efficiente.

Reddition des comptes : Installation officielle du pool judiciaire financier ce mardi

C’est désormais officiel. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné le coup d’envoi de la traque des dirigeants de l’ancien régime sous Macky Sall avec l’installation imminente du nouveau pool judiciaire financier. Ce changement marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Sénégal. La cérémonie d’installation se déroulera ce mardi, à la salle 4 du Palais de Justice de Dakar.

La création du pool judiciaire financier fait suite à la décision prise lors du Conseil supérieur de la Magistrature du 9 août 2024, où il a été décidé de remplacer la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Ce nouveau dispositif judiciaire est chargé d’enquêter sur les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et de rendre des comptes sur leur gestion.

L’audience d’installation du pool sera marquée par la présence de la haute hiérarchie judiciaire ainsi que des membres nouvellement désignés de cette juridiction. L’objectif est de mettre en place une structure efficace pour traquer et sanctionner les abus financiers, garantissant ainsi une transparence accrue dans la gestion des fonds publics.

Selon des sources proches du dossier, le pool pourrait siéger dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye, à Pikine. Toutefois, cette information reste à confirmer, et le siège définitif du pool sera déterminé lors de la réunion de demain.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de volonté accrue de transparence et de justice, avec une attention particulière portée aux affaires de corruption et de mauvaise gestion des ressources publiques. Le président Faye entend par cette démarche renforcer la confiance du public dans les institutions judiciaires et politiques du pays, tout en envoyant un message fort aux anciens dirigeants quant à la rigueur de la nouvelle administration en matière de reddition des comptes.

La mise en place de ce pool judiciaire financier marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre la corruption au Sénégal. Les attentes sont élevées, et les citoyens espèrent que cette réforme permettra de remettre de l’ordre et de l’intégrité dans la gestion publique.

Arrestation de deux membres du gang responsable de l’agression violente aux HLM

La Sûreté urbaine (SU) a franchi une étape importante dans l’enquête sur l’agression violente qui s’est déroulée le 6 septembre dernier aux HLM. Deux membres du gang impliqués dans cette attaque ont été arrêtés tôt le matin du 9 septembre dans une boîte de nuit aux Almadies, communément appelée « Five ».

Cette agression, dont les images capturées par des caméras de surveillance avaient choqué l’opinion publique, a déclenché une mobilisation policière accumulée. Les vidéos de l’incident, devenues virales, ont permis aux forces de l’ordre d’identifier les agresseurs. L’un des individus appréhendés a été formellement reconnu sur les enregistrements.

Lors d’une perquisition menée chez l’un des suspects, les policiers ont découvert des preuves déterminantes : la moto utilisée lors de l’attaque ainsi que les vêtements portés ce jour-là. Malgré ses tentatives de nier les faits, ces éléments confirment son implication.

L’enquête se poursuit pour capturer les autres membres du gang, déjà identifiés par la police. Cette équipe criminelle, qui sème la panique dans le quartier des HLM, fait l’objet d’un suivi étroit par les forces de l’ordre.

Trois personnes sont déjà derrière les barreaux en lien avec cette affaire, dont un chauffeur de taxi, DS, qui, au lieu d’aider la victime, a profité de la situation pour voler une liaison d’argent tombée de son sac. Il a été arrêté et remis à la Sûreté urbaine pour complément d’enquête.

Naufrage à Mbour : Le Capitaine de la Pirogue et son Fournisseur d’Essence Placés sous Mandat de Dépôt

L’affaire du naufrage tragique survenu au large de Mbour connaît un nouveau tournant judiciaire. Cheikh Sall, frère aîné de l’actuel maire de Mbour, ainsi que son complice, M. Thiaw, fournisseur de carburant, ont été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt. Ils sont désormais inculpés pour plusieurs chefs d’accusation graves, après que le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Petite-Côte a décidé de criminaliser le dossier.

Les deux hommes sont poursuivis pour trafic de migrantsescroqueriemise en danger de la vie d’autrui en mer et homicide involontaire. Les charges qui pèsent contre eux sont lourdes, notamment en raison des circonstances tragiques entourant ce naufrage, qui a coûté la vie à plusieurs passagers.

Cheikh Sall, accusé d’avoir organisé le voyage clandestin, fait également face à des poursuites pour blanchiment de capitaux. Quant à son fournisseur de carburant, M. Thiaw, il est poursuivi pour complicité, notamment pour avoir fourni les ressources nécessaires à cette entreprise périlleuse.

Le procureur a pris la décision de durcir le traitement du dossier en ouvrant une information judiciaire, signe que les autorités comptent sévir contre ces pratiques dangereuses et illégales. Le trafic de migrants, notamment par voie maritime, est un fléau en constante augmentation dans la région de Mbour, un point d’embarquement privilégié pour de nombreux candidats à l’émigration irrégulière.

Ce naufrage, qui a suscité une vive émotion au sein de la population locale, met une nouvelle fois en lumière les dangers de ces voyages clandestins souvent organisés dans des conditions précaires, au péril de la vie des passagers.

La justice devra désormais faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans ce drame.

Reddition des comptes : un ancien ministre de Macky Sall rembourse une somme importante pour éviter des poursuites judiciaires

Dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime, un ancien ministre du gouvernement de Macky Sall a accepté de rembourser une importante somme d’argent pour échapper à des poursuites judiciaires. Selon le journal Le Témoin , cet ancien

Cette décision intervient après que plusieurs corps de contrôle tels que la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État (IGE), l’Inspection générale des finances (IGF), l’OFNAC, et la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ont transmis leurs rapports au procureur de la République. Ces documents font état de détournements présumés commis par des personnalités de l’ancien régime.

Dans le cadre de cette opération de « traque des biens mal acquis », le procureur a mandaté la Division des enquêtes criminelles (DIC) et la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour démarrer les enquêtes. Les auditions devraient bientôt commencer afin de faire la lumière sur les accusations portées contre plusieurs dignitaires de l’ancien régime.

Cette démarche marque une étape importante dans la volonté des autorités actuelles de renforcer la transparence et la redevabilité des responsables publics, en veillant à ce que les fonds détournés soient restitués à l’État et que les auteurs soient poursuivis.

Les députés de Benno Bokk Yaakaar annoncent une plainte contre le journal « Yoor Yoor » pour injure et diffamation

Les députés de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont exprimé leur indignation ce matin après avoir découvert des propos qu’ils jugent insultants publiés par le journal « Yoor Yoor ». Ce dernier aurait qualifié les élus de termes offensants, un comportement que les parlementaires considèrent comme une atteinte grave à leur dignité et à celle du peuple sénégalais qu’ils représentent.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a déclaré que de telles accusations sont inacceptables et ne peuvent rester sans réponse. En conséquence, les députés ont décidé de porter l’affaire devant la justice en déposant une plainte pour injure publique et diffamation dès la semaine prochaine.

Cette démarche vise, selon eux, à protéger l’intégrité des institutions sénégalaises et à restaurer leur honneur face à ce qu’ils considèrent comme des attaques injustifiées et indignes d’un média.

Arrestation de Cheikhna Keita : Une Procédure Judiciaire en Cours

L’arrestation de Cheikhna Keita, président du mouvement Force dolel Askanwi, a marqué un tournant significatif dans la journée d’hier. Conformément à un ordre du parquet, Keita a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) peu avant 17 heures, avant d’être transféré à la cave du Palais de Justice.

Lors de son interrogatoire, Keita a expliqué qu’il n’avait fait que « commenter » des publications sur les réseaux sociaux. Toutefois, cette justification n’a pas empêché le parquet de réagir vigoureusement. Selon le quotidien Libération, bien que le parquet ait initialement prévu de traiter le dossier comme une simple question d’analyse, il est maintenant envisagé d’ouvrir une information judiciaire. En conséquence, un mandat de dépôt pourrait être requis.

Les 28 et 29 août derniers, Keita avait déjà été entendu à deux reprises par la DIC suite à ses commentaires controversés lors d’une émission télévisée. Dans cette émission, il avait évoqué une prétendue altercation entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko au Palais. Cette enquête s’inscrit dans un contexte plus large de tensions politiques et de critiques acerbes à l’égard du régime en place. Ce lundi, Cheikhna Keita devrait être informé de l’évolution de son dossier, qui pourrait avoir des implications judiciaires importantes.

Ousmane Noël Dieng convoqué à la Gendarmerie : Une affaire en suspens

Le responsable politique Ousmane Noël Dieng, natif de Kaolack, a reçu une convocation de la part de la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Il est attendu pour se présenter le lundi 9 septembre 2024 à 10h. La convocation mentionne un motif vague : « Affaire le concernant ».

Ce matin, vers 11h, contacté par Dakaractu, Ousmane Noël Dieng a déclaré ne pas être informé de cette convocation et semblait surpris par la situation. Les détails précis de l’affaire restent encore flous, et l’attente d’éclaircissements est en cours. Les développements futurs seront suivis de près pour comprendre la nature de cette enquête.

Fatoumata Barry, alias Rangou, Jugée pour Diverses Infractions le 5 Décembre

L’ancienne animatrice de la Sen Tv, Fatoumata Barry, mieux connue sous le pseudonyme Rangou, sera jugée le 5 décembre prochain devant le tribunal correctionnel pour une série d’accusations graves. Cette affaire, qui avait fait les gros titres de la presse en 2020, implique Rangou dans des accusations d’association de malfaiteurs, de prostitution, de proxénétisme, de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, ainsi que de défaut de carnet sanitaire et de violation de la loi de l’état d’urgence.

L’élément déclencheur de cette affaire remonte au 27 mai 2020, lorsque Rangou avait organisé un événement appelé « Yendu Party » à l’hôtel Ngor Timis. Cette rencontre avait attiré l’attention des forces de l’ordre en pleine pandémie de Covid-19, période durant laquelle les rassemblements étaient strictement interdits.

En plus de Rangou, Aïssatou Ndiaye, connue sous le nom d’Aïcha Ndiaye, sera également jugée pour des chefs d’accusation similaires. L’affaire implique également Fatou Diouf, Kiné Ndiaye, Mame Fatou Diop, Alima Sy, ainsi que neuf autres individus placés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour association de malfaiteurs et violation de la loi de l’état d’urgence.

Les détails de l’audience, ainsi que les développements futurs, seront scrutés de près, étant donné l’ampleur et la nature des accusations portées contre les prévenus.

Marie Lô : Le procès renvoyé au 7 novembre pour escroquerie présumée de plus de 500 millions de FCFA

Marie Lô, fille du célèbre chanteur Ismaïla Lô, a été convoquée au tribunal de grande instance hors classe de Dakar ce jeudi, pour répondre à des accusations d’escroquerie portant sur une somme de 533,5 millions de FCFA. Ce procès, qui attire une grande attention médiatique, a cependant été renvoyé au 7 novembre prochain, laissant ainsi les parties concernées dans l’attente des plaidoiries.

Inculpée et placée sous mandat de dépôt par le juge du 10ème cabinet, Marie Lô est accusée d’avoir mis en place un système pyramidal frauduleux à travers sa société Balgis Holding. Ce stratagème aurait permis d’appâter plusieurs victimes en leur faisant croire qu’elle avait remporté des marchés publics fictifs, contre des sommes d’argent importantes. Ce sont neuf plaignants qui se sont initialement tournés vers la Section de recherches de la gendarmerie pour dénoncer ces pratiques.

Cependant, d’autres plaintes similaires ont été déposées depuis que Marie Lô est incarcérée, laissant entendre que le montant total du préjudice pourrait encore augmenter. Cette affaire, qui pourrait s’étendre bien au-delà des premières estimations, met en lumière la vulnérabilité de nombreuses personnes face à des systèmes frauduleux de ce type.

L’ancien ministre de la Culture, Aliou Sow, qui fut son époux, n’est pas directement impliqué dans cette affaire, mais son nom revient dans les discussions en raison de leur lien passé. Le tribunal, en reportant le procès pour plaidoiries, permet aux parties concernées de préparer leurs arguments avant la prochaine audience.

Le 7 novembre sera donc une date clé dans cette affaire qui a marqué les esprits, tant par les montants en jeu que par la personnalité publique de l’accusée.

Le ministre du Travail dépose plainte suite à des accusations diffamatoires

Le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, a réagi avec fermeté aux accusations portées contre lui dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, un homme affirme que le ministre aurait reçu 45 tonnes de ciment comme cadeau lors de sa visite à l’entreprise Ciments du Sahel. Selon cet homme, qui a fourni des détails spécifiques, le ministre aurait profité de sa position pour obtenir cet avantage.

Face à ces graves allégations, le ministre Diémé a rapidement démenti ces accusations lors d’une intervention sur la Radio Futurs Médias (RFM). Il a souligné que ces déclarations étaient « attentatoires à la réputation d’une autorité » et qu’il est de son devoir de rétablir la vérité. Pour ce faire, il a annoncé avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République ce mardi 3 septembre, afin que la justice puisse se prononcer sur cette affaire.

Revenant sur les faits, le ministre a expliqué que sa visite aux Ciments du Sahel s’inscrivait dans une mission visant à protéger les droits des travailleurs et à résoudre les problèmes de représentation du personnel au sein de l’entreprise. Selon lui, cette mission a été couronnée de succès, et il regrette que des accusations infondées viennent ternir une initiative aussi positive.

Bien que l’auteur de la vidéo ait présenté ses excuses dans une nouvelle vidéo, le ministre a décidé de maintenir sa plainte, insistant sur l’importance de faire toute la lumière sur ces accusations devant la justice. Cette démarche, selon Diémé, est essentielle pour préserver l’intégrité des institutions et la réputation des responsables publics.

Cette affaire rappelle l’importance de la prudence dans les déclarations publiques, surtout lorsqu’elles concernent des personnalités de premier plan. La justice devra maintenant trancher et établir la véracité des faits dans ce dossier qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique.

Après avoir été convoqué ce mercredi vers 16h à la Division des investigations criminelles (DIC), l’ancien chef de l’OCRTIS, le commissaire Cheikhouna Keïta, a été libéré. Cependant, il nous informe à sa sortie qu’il est à nouveau convoqué ce jeudi 29 août 2024. Il aurait été interpellé en raison de propos jugés outrageants envers le Premier ministre.

Affaire Aziz Dabala : Nabou Lèye et ses coaccusés font face au juge, retour de parquet ordonné

Affaire du double meurtre de Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le pseudonyme de Aziz Dabala, et du jeune Wally a pris une nouvelle tournure. Présentée au procureur du tribunal de Guédiawaye, la danseuse Nabou Lèye, réputée proche de la victime Aziz Dabala, a été confrontée, avec cinq autres personnes, aux accusations graves qui pèsent contre eux.

Le drame s’est déroulé dans l’appartement de Pikine Technopôle où Aziz Dabala et son colocataire Wally ont été brutalement assassinés. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) avaient déjà organisé une confrontation entre les six suspects, révélant de nombreuses contradictions dans leurs déclarations. Ces incohérences concernent notamment la localisation de leurs téléphones sur les lieux du crime et les échanges téléphoniques le jour des faits, renforçant la thèse d’un complot prémédité visant principalement Aziz Dabala.

Après un long interrogatoire devant le juge du tribunal de Guédiawaye, Nabou Lèye et ses coaccusés ont été placés sous retour de parquet, prolongeant ainsi leur détention en attendant de nouvelles décisions judiciaires. Ils sont accusés de plusieurs chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, actes de barbarie, vol aggravé, assassinats, et complicité.

Cette affaire, qui suscite une vive émotion au sein de l’opinion publique, continue de révéler des détails troublants, et l’implication des six suspects semble se préciser au fil des enquêtes. La justice devra désormais faire la lumière sur les circonstances exactes de ce crime atroce.

Affaire «Aziz Dabala» : Les premiers éléments sur les suspects arrêtés

L’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine Technopole prend un tournant décisif avec l’arrestation de six suspects. Ces individus, Serigne S., Oumar G., Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D., Ousseynou D., et Nabou Lèye, seront déférés ce mardi au Parquet de Pikine-Guédiawaye, selon les informations révélées par le journal L’Observateur.

Les suspects sont loin d’être des inconnus pour les forces de l’ordre. La majorité d’entre eux sont des repris de justice, bien connus dans la banlieue de Dakar. Parmi eux, Oumar G. est un visage familier pour la police, ayant déjà été arrêté par le passé pour meurtre, ce qui soulève des inquiétudes quant à sa récidive.

Selon les sources, ces individus opéraient en duos, formant une bande particulièrement soudée, ce qui a rendu leur traque d’autant plus complexe. Les autorités espèrent que leur déferrement au parquet permettra d’éclaircir les zones d’ombre autour de ce crime atroce qui a secoué la région de Pikine.

Les prochains jours seront déterminants pour la suite de cette affaire, alors que les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir la pleine responsabilité de chacun dans ce drame. La population locale, encore sous le choc, attend avec impatience que justice soit rendue.

Falsification de la signature de Sonko : Trois individus arrêtés par la DIC

Trois individus sont actuellement détenus au tribunal de Dakar, suite à leur arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC) pour “faux et usage de faux sur un document administratif“, “usurpation de fonction“, et “escroquerie“. Les suspects, Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El Hadj Mamadou Diallo, et Aly Bamanka, auraient fabriqué un cachet de la Primature et imité la signature de l’opposant politique Ousmane Sonko pour obtenir des audiences auprès d’autorités étrangères.

Selon les sources, ces individus ont réussi à obtenir une audience avec le Premier ministre de Libye en utilisant ces faux documents. Alertés par le Premier ministre libyen, les services sénégalais ont rapidement agi, ce qui a conduit à l’arrestation des suspects alors qu’ils se préparaient à se rendre dans un autre pays africain.

Après avoir été entendus par les services du commissaire Adramé Sarr, les suspects ont été déférés au parquet ce lundi et attendent leur passage devant le procureur de la République.

Affaire Aziz Dabala : les aveux glaçants de Mamadou Lamine Diao, le présumé meurtrier de Pikine technopole

L’enquête sur le double meurtre qui a secoué le quartier de Pikine Technopole continue de révéler des détails troublants. Mamadou Lamine Diao, alias « Modou Lo », arrêté lors du Grand Magal à Touba, a avoué être l’auteur des meurtres d’Aziz Dabala, un danseur bien connu, et de son neveu, Boubacar Gano, surnommé « Waly ». Ses confessions, faites devant les enquêteurs, sont à glacer le sang.

Selon ses propres aveux, Mamadou Lamine Diao, un maçon résidant à Guinaw Rails, aurait été invité à plusieurs reprises par Aziz Dabala pour des « séances d’intimité ». Bien qu’il ait refusé à plusieurs reprises, il a finalement cédé à cause de difficultés financières. « Ma mère avait une ordonnance de 50 000 F CFA à payer. Aziz m’a proposé de l’argent en échange de relations, et je me suis rendu chez lui pour ça, mais sans l’intention de le tuer, » a déclaré Mamadou Lamine Diao lors de son interrogatoire.

Cependant, une fois dans l’appartement d’Aziz, les événements ont pris une tournure macabre. Mamadou Lamine Diao aurait menacé Aziz avec un couteau, exigeant de l’argent sous la menace de révéler son orientation sexuelle. Finalement, il l’a tué avant de se diriger vers la chambre de Boubacar Gano. « J’ai surpris Boubacar avec un casque sur les oreilles. Je lui ai dit qu’il était un homosexuel avant de le tuer, » a-t-il ajouté.

Ce qui choque davantage, c’est l’absence totale de remords de la part du présumé meurtrier. Devant les gendarmes, Mamadou Lamine Diao a affirmé qu’il n’éprouve aucun regret pour avoir tué deux homosexuels. Il a également déclaré avoir jeté le téléphone d’Aziz dans un canal et vendu celui de Boubacar pour 75 000 F CFA au marché « Ocass » de Pikine.

Les policiers, alertés par le drame, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour effectuer un constat. Ils ont trouvé le corps d’Aziz Dabala recouvert d’un drap, et les portes des chambres ainsi que de la cuisine fermées à clé, orientant rapidement l’enquête vers les proches du danseur. D’autres indices, tels que des lubrifiants et des résidus de chanvre indien, ont également été découverts dans l’appartement.

Les réquisitions téléphoniques ont permis de confirmer que Mamadou Lamine Diao était en contact régulier avec Aziz Dabala. Cependant, l’erreur fatale du meurtrier a été d’insérer sa puce dans le téléphone de Boubacar, permettant ainsi aux autorités de le localiser et de l’appréhender.

Accompagné de son oncle paternel, Ousseynou Diao, Mamadou Lamine Diao s’est rendu au Grand Magal de Touba. Selon une source proche de l’enquête, il aurait confié son secret à son oncle, qui, craignant pour sa propre sécurité, a finalement décidé de dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba.

Les deux hommes ont été arrêtés et transférés à Dakar. Mamadou Lamine Diao, déjà connu des services de police pour des faits antérieurs, a été déféré par la police de Guinaw Rails.

Les détails de cette affaire ont profondément choqué l’opinion publique. Les aveux de Mamadou Lamine Diao soulèvent des questions sur les motivations profondes derrière ces actes violents, tandis que la communauté reste sous le choc de ces révélations. L’enquête se poursuit, et la justice devra maintenant déterminer la suite à donner à ce dossier pour faire toute la lumière sur ces crimes atroces.

Nouvelle arrestation dans l’affaire du double meurtre à Pikine : Nabou Léye placée en garde à vue par la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu dans la nuit de dimanche à Pikine Technopole, la Division des investigations criminelles (DIC) continue de déployer des efforts pour élucider ce crime. Ce lundi, les agents de cette unité d’élite ont procédé à l’arrestation de la danseuse Nabou Léye, désormais placée en garde à vue.

Selon des sources proches de l’enquête relayées par Seneweb, cette nouvelle arrestation s’ajoute à celle de l’oncle paternel du principal suspect, Mamadou Lamine Diao. Ce dernier, maçon de profession, est accusé d’avoir commis le double meurtre avant de se confier à son oncle. Ensemble, ils auraient quitté la scène du crime pour se rendre à Touba en vue d’assister au Grand Magal.

Sentant la pression des enquêteurs se resserrer, l’oncle de Mamadou Lamine Diao a fini par dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba. Cette confession a permis aux autorités de faire avancer l’enquête.

À ce jour, un total de cinq personnes sont en détention dans le cadre de cette affaire. L’enquête, menée par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, se poursuit avec détermination pour faire toute la lumière sur ce drame qui a secoué la communauté de Pikine.

La garde à vue de Nabou Léye, en particulier, suscite une grande attention, étant donné son statut de figure publique en tant que danseuse. Les enquêteurs cherchent à établir les liens entre les différentes personnes interpellées et à comprendre les circonstances exactes de ce double meurtre.

Les prochains jours seront cruciaux pour l’avancement de l’enquête, alors que la DIC continue de travailler pour démêler les fils de cette affaire complexe.

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