Double meurtre de « Aziz Dabala » et de son neveu : Objets suspects découverts sur les lieux

Le double meurtre d’Aziz Dabala et de son neveu continue de secouer la communauté, mais selon des informations recueillies par le journal Le Témoin, l’enquête pourrait bientôt connaître une avancée significative. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), qui ont repris le dossier de leurs collègues de Pikine, disposent désormais de plusieurs indices prometteurs et d’éléments clés qui pourraient conduire à l’identification des coupables.

Selon le journal Les Échos, les objets trouvés sur les lieux du crime sont particulièrement intrigants. Parmi eux, un résidu de chanvre indien, un grand couteau, un tournevis, et un téléphone ordinaire. Ces objets pourraient fournir des pistes essentielles pour remonter jusqu’à l’auteur ou les auteurs de cet acte odieux. Le Témoin ajoute que les comptes Wave des victimes ont été vidés peu après le drame, un détail qui pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de l’affaire.

L’appartement où a eu lieu le crime a été découvert dans un état de désordre total. D’après le journal, la télévision a été endommagée, la table basse en verre brisée en morceaux, et les meubles renversés. Des traces de sang ont également été retrouvées dans le couloir et sur les murs, comme le rapporte Libération.

Ces éléments matériels recueillis sur la scène du crime, combinés aux indices financiers, pourraient permettre aux enquêteurs de faire la lumière sur ce double homicide et de traduire les responsables en justice.

Libération de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Trois mois de détention purgés

Le verdict de la justice a finalement trouvé son épilogue pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Condamnés à trois mois de prison ferme pour offense au chef de l’État, les deux hommes ont désormais recouvré leur liberté. La nouvelle a été confirmée par leur avocat, Me Alioune Badara Fall.

L’activiste Bah Diakhaté, connu pour son engagement au sein du mouvement « républicain », et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, figure respectée du prêche islamique, avaient été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a plusieurs mois. Leur incarcération faisait suite à des déclarations jugées offensantes à l’encontre du Président de la République.

Durant leur détention, leurs soutiens n’ont cessé de clamer leur innocence et de dénoncer ce qu’ils considéraient comme une répression de la liberté d’expression. Les appels à leur libération ont été nombreux, tant au niveau national qu’international.

Aujourd’hui, après avoir purgé leur peine, Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao sont enfin libres. Leur libération marque la fin d’un chapitre douloureux pour leurs familles et sympathisants, mais relance également le débat sur les limites de la liberté d’expression et la tolérance des critiques envers les autorités au Sénégal.

Libération d’Adama Faye : Une décision du Procureur de la République

Adama Faye a été libéré peu avant 2 heures du matin, suite à une décision du Procureur de la République. Cette libération fait suite à une enquête approfondie sur une affaire foncière où Faye était soupçonné de possession illégale de terrain.

Les services du cadastre ont joué un rôle crucial dans cette affaire en confirmant que le terrain en question n’était pas la propriété de l’État, mais bien celle d’Adama Faye. De plus, il a été vérifié que Faye avait suivi toutes les procédures nécessaires en demandant une autorisation de morcellement en bonne et due forme.

Face à ces preuves, les enquêteurs ont décidé de libérer Faye, en lui demandant de retourner chez lui tout en restant disponible pour toute nouvelle convocation. Cette affaire met en lumière l’importance de la vérification des titres fonciers et des procédures administratives en matière de propriété.

Affaire d’escroquerie : Adama Faye, beau-frère du président Macky Sall, au cœur d’un scandale foncier

L’affaire prend une tournure inquiétante pour la famille Faye, une des familles les plus influentes du Sénégal. Adama Faye, beau-frère du président Macky Sall, est actuellement impliqué dans une affaire d’escroquerie liée à la vente controversée d’un terrain d’une valeur de 400 millions de FCFA. Cette affaire, qui s’apparente à un véritable feuilleton judiciaire, met également en lumière le rôle de certains membres de sa famille, rendant la situation encore plus complexe.

Le 12 août dernier, la Section de recherches de la gendarmerie a entendu plusieurs personnes clés en tant que témoins, notamment l’épouse d’Adama Faye ainsi que la mère de Marième Faye, l’actuelle Première Dame du Sénégal. Selon des sources proches de l’enquête, ces auditions visent à éclaircir le rôle de ces dernières dans la société impliquée dans la transaction foncière controversée. Il a été révélé que la société en question compte parmi ses actionnaires la mère et l’épouse d’Adama Faye, soulevant de nombreuses interrogations sur leur implication réelle dans cette affaire.

Selon les informations rapportées par Libération, Adama Faye aurait utilisé une structure spécifique pour vendre le terrain à un certain Moustapha Sow. Cependant, la transaction n’a jamais été finalisée, ce qui a poussé Moustapha Sow à porter plainte, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les circonstances de cette tentative de vente. Les enquêteurs cherchent désormais à démêler les fils de cette affaire complexe, où les intérêts financiers semblent s’entrelacer avec des relations familiales sensibles.

Ce scandale intervient dans un contexte politique déjà tendu, où chaque action de la famille présidentielle est scrutée de près. Les répercussions de cette affaire pourraient être lourdes, non seulement pour Adama Faye, mais aussi pour l’ensemble de la famille Faye, qui se trouve désormais sous les feux des projecteurs pour des raisons peu enviables.

L’enquête est en cours, et la justice sénégalaise devra déterminer les responsabilités de chacun dans cette affaire qui pourrait bien avoir des répercussions au-delà du cercle familial et toucher les plus hautes sphères du pouvoir.

Ousmane Sonko riposte : Une plainte en justice contre Madiambal Diagne

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, également président du Parti Pastef-les-patriotes, a décidé de prendre des mesures judiciaires en réponse aux récentes attaques qu’il qualifie de « systématiques et injustifiées ». Ces attaques, qu’il juge souvent injurieuses et séditieuses, n’auraient aucun lien avec une critique légitime de sa gestion du pouvoir.

Selon un communiqué officiel, M. Sonko a donné instruction à son équipe juridique de déposer une plainte contre Madiambal Diagne, directeur du Groupe Avenir Communication, ce lundi 12 août 2024. Cette plainte, qui sera déposée au Parquet de Dakar, vise diverses infractions liées aux propos tenus par le journaliste à l’encontre du Premier ministre.

Bien que M. Sonko affirme rester indifférent à ces attaques, il semble déterminé à ne plus tolérer aucune dérive qui ne serait pas motivée par des raisons politiques. Le pool d’avocats du Premier ministre, dirigé par Maître Bamba Cissé, a déclaré qu’il assurera une vigilance constante et réagira systématiquement par des actions en justice contre toute infraction à la loi pénale sénégalaise.

Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre les discours qu’Ousmane Sonko considère comme diffamatoires, dans un contexte politique déjà tendu. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique au Sénégal.

STRUCTURATION DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les « opposants milliardaires » doivent-ils avoir peur ?

Wally Diouf Bodian, alors nommé à la tête du Port Autonome de Dakar en mai dernier, fustigeait la  présence d’« opposants milliardaires » sur le sol Sénégalais, affirmant que leur présence compliquait la gestion du pays aux nouveaux tenants du pouvoir. Des déclarations qui, à elles seules, n’ont sans doute pas manqué d’effrayer les opposants les plus nantis. Par conséquent, avec l’activation du Pool Judiciaire Financier, ces derniers devraient-ils davantage être inquiétés ?

En mai 2024, Wally Diouf Bodian, récemment nommé à la tête du Port Autonome de Dakar (PAD), a provoqué des remous dans l’arène politique avec son discours lors d’une soirée de gala à Keur Massar. Le responsable de l’actuelle mouvance présidentielle a exprimé des inquiétudes concernant la présence d’ « opposants milliardaires » dans le pays, en suggérant que cette situation compliquait la gestion nationale et faisait obstacle au développement. « On ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement », déclarait le cadre de Pastef. Il ajoute : « Je ne pense pas que nous pourrons gérer ce pays tranquillement avec des dizaines d’opposants qui sont milliardaires. Je m’en arrête là. Nous ne pouvons pas laisser ces gens circuler librement dans un pays sous-développé (…) Nous ne pouvons pas gérer ce pays dans ces conditions ».

Sûrement inquiétés par ces déclarations, les ex-collaborateurs de Macky Sall ne doivent plus dormir sous leurs lauriers, surtout avec la nouvelle structuration du Pool judiciaire Financier. Créé en 2023, le Pool Judiciaire Financier était encore vacant jusqu’à hier, vendredi, lors du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).

L’organe de répression des infractions économiques est composé de la manière ci-dessous :

1)Parquet près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Procureur de la République financier : El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA, ancien Avocat général près la Cour suprême

● Procureur de la République financier adjoint : Ablaye DIOUF, ancien Délégué du Procureur de la République près le tribunal d’instance de Rufisque

● Substituts du Procureur de la République financier : Ibrahima FAYE (anciennement au ministère de la Justice) et Harouna SOW (ancien Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack)

2) Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Président du Collège des Juges d’Instruction financier : Idrissa DIARRA, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Thiès

● Juges d’Instruction financier : Massaer SARR, Babacar DIOP, Mouhamadou Ndéné NDIR, Moustapha FALL et Nelly Secko DIENG

3) Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Président : Papa Mohamed DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Saint-Louis

● Membres : Mamadou Yakham KEÏTA, Mor LO, Ousseynou SY, Ngor DIOP et Aissétou KANTE FAYE

4) Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar :

● Président : Mamady DIANE, ancien Président de chambre à la Cour d’appel de Ziguinchor

●  Membres : Alioune SALL, Tahir KA, Abdoul Aziz BARO, Samba NDIAYE et Adji Mame Bousso GUEYE.

5) Chambre des appels financiers de la Cour d’appel de Dakar :

● Président : Anta NDIAYE DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar

● Membres : Mamadou DIALLO, Thierno NIANG, Fatou Binetou CISSOKHO et Fall Babacar SY

Le Dakarois

Conseil supérieur de la Magistrature : Affectations de juges liées au dossier Sonko

Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a récemment apporté des changements notables dans la répartition des juges au Sénégal, avec une attention particulière sur les magistrats ayant traité le dossier Ousmane Sonko. Les juges Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck, impliqués dans cette affaire très médiatisée, ont été affectés à Tambacounda, suscitant des réactions et des spéculations sur la nature de ces affectations.

Oumar Maham Diallo

Oumar Maham Diallo, le doyen des juges d’instruction qui avait placé Ousmane Sonko sous mandat de dépôt, a été nommé Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda. Cette décision est perçue par certains comme une forme de « sanction » suite aux critiques sévères du leader de Pastef, qui avait accusé Diallo de partialité et d’instrumentalisation politique de la justice. Sonko avait dénoncé le juge comme un « militant de l’APR » (l’Alliance pour la République), affirmant que ses décisions étaient motivées par des considérations politiques plutôt que par des éléments factuels.

Mamadou Seck

Mamadou Seck, ancien juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été transféré au poste d’Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda. Seck avait été un acteur central dans plusieurs décisions de justice concernant les militants de Pastef. Ousmane Sonko l’avait récusé, le qualifiant de juge « réputé faible et non indépendant ». Seck s’est finalement retiré du dossier de Sonko, invoquant des « convenances personnelles », une décision qui a été interprétée par certains comme un geste en réponse aux critiques formulées par Sonko.

Abdou Karim Diop

Abdou Karim Diop, ancien Procureur de la République, a également été affecté à Tambacounda en tant qu’Avocat général. Diop avait précisé les chefs d’accusation contre Sonko, y compris des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection et la création de troubles politiques. Il avait également évoqué le vol d’un téléphone portable par Sonko comme un élément déclencheur de son arrestation. La décision de le déplacer intervient dans un contexte de tensions persistantes autour du traitement judiciaire de l’affaire Sonko.
Ces changements de poste interviennent dans un contexte de tensions politiques croissantes et de débats sur l’indépendance de la justice au Sénégal. Les affectations de ces juges à Tambacounda sont perçues par certains comme une tentative de les éloigner des affaires sensibles ou comme une mesure disciplinaire, tandis que d’autres y voient une opportunité pour les juges de commencer un nouveau chapitre dans leur carrière judiciaire.


Le Dakarois

Mansour Faye réagit à la Reddition des Comptes : « Je n’ai jamais été épinglé par un rapport »

Alors que le processus de réédition des comptes est sur le point de débuter avec la constitution complète du Pool judiciaire financier ce vendredi, lors du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), Mansour Faye, ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis, a tenu à faire une déclaration importante sur sa page Facebook.

Dans son message, Faye exprime sa gratitude envers ceux qui suivent sa page et souhaite clarifier sa position vis-à-vis des rapports de contrôle de l’État. « Je voudrais d’abord remercier tous ceux et celles qui suivent quotidiennement cette page. Et ensuite, leur dire que je n’ai jamais été épinglé par un quelconque rapport des corps de contrôle de l’État (ni de l’IGE, ni de la Cour des comptes, ni de l’OFNAC ou autres) dans le cadre de mes missions régaliennes », a-t-il affirmé.
La réédition des comptes, une étape cruciale pour assurer la transparence et la responsabilité des gestionnaires publics, commence avec la mise en place du Pool judiciaire financier, un organe chargé de superviser et d’évaluer les comptes publics. Dans ce contexte, les déclarations de Mansour Faye semblent viser à se démarquer des éventuelles préoccupations ou accusations qui pourraient émerger.
Faye, qui a occupé plusieurs postes clés, dont celui de ministre et de délégué général, se veut rassurant. Il insiste sur le fait qu’aucun rapport des organes de contrôle ne l’a jamais mis en cause. « Aussi bien en tant que délégué général, ministre ou maire. Je ne le serai jamais », ajoute-t-il.
Cette déclaration intervient dans un contexte de vigilance accrue autour de la gestion des fonds publics. Alors que le Pool judiciaire financier s’apprête à entamer ses travaux, les attentes de transparence et de rigueur sont particulièrement élevées. L’engagement de Mansour Faye à démontrer son intégrité est susceptible d’être examiné de près par les observateurs et les citoyens.
Il est important de suivre de près l’évolution des activités du Pool judiciaire financier pour comprendre comment les comptes des différents gestionnaires publics seront révisés et validés. La déclaration de Mansour Faye marque une tentative claire de préparer le terrain pour la vérification à venir et de se prémunir contre d’éventuelles critiques.
En somme, Mansour Faye se positionne en défenseur de son propre bilan, tout en mettant en avant l’absence de récriminations contre lui dans les rapports des organes de contrôle. Les semaines à venir devraient permettre de mieux évaluer la véracité et l’impact de cette déclaration dans le cadre de la réédition des comptes publics.

Conseil Supérieur de la Magistrature : Bassirou Diomaye Faye réorganise profondément l’instance

Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a connu un bouleversement significatif avec la récente réorganisation orchestrée par Bassirou Diomaye Faye. Cette refonte vise à renouveler et dynamiser l’instance, en apportant des changements importants dans sa composition et ses structures internes.

Jean Louis Paul Toupane nommé Procureur général près de la Cour suprême

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué des nominations ce vendredi 9 août 2024, à la suite des travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) qui se sont tenus au Palais de la République. Ainsi, Monsieur Jean Louis Paul Toupane, actuellement Président de Chambre à la Cour suprême, a été nommé Procureur général près de cette même Cour.

Nomination de Oumar Maham Diallo : Nouveau Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda

Monsieur Oumar Maham Diallo, ancien Doyen des Juges d’Instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été nommé Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda.

Monsieur Ousmane Racine Thione nommé président du Tribunal de Grande Instance de Mbour

Monsieur Ousmane Racine Thione, précédemment Président du Tribunal d’Instance Hors Classe de Dakar, vient d’être nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Mbour. Cette nomination marque une étape importante dans la carrière de ce magistrat chevronné, connu pour sa rigueur et son intégrité dans le rendu des décisions judiciaires.

La carrière de Monsieur Thione est jalonnée de décisions marquantes, dont l’une des plus notables reste celle du 14 décembre 2023, lorsqu’il a pris la décision courageuse de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales. Cette décision, saluée par certains et critiquée par d’autres, avait fait grand bruit sur la scène politique sénégalaise. Elle a également consolidé la réputation de Monsieur Thione comme un magistrat indépendant, prêt à faire prévaloir le droit au-delà des pressions et des enjeux politiques.

En tant que Président du Tribunal de Grande Instance de Mbour, Monsieur Thione aura la lourde tâche de superviser les affaires judiciaires d’une région en plein développement, où les enjeux économiques et sociaux sont de plus en plus complexes. Sa nomination à ce poste est perçue comme une reconnaissance de ses compétences juridiques et de sa capacité à gérer des dossiers délicats avec discernement.

Les attentes sont grandes pour ce nouveau mandat. Observateurs et acteurs de la justice suivront de près ses actions et décisions, alors que le tribunal de Mbour s’apprête à jouer un rôle de plus en plus central dans l’appareil judiciaire du Sénégal.

La nomination de Monsieur Thione témoigne une fois de plus de l’importance du rôle des magistrats dans le maintien de l’État de droit et de la justice, dans un contexte où les institutions judiciaires sont souvent au cœur des débats publics.

Changement au parquet : Abdou Karim Diop remplacé par Ibrahima Ndoye comme Procureur de la République

Le paysage judiciaire sénégalais connaît un nouveau bouleversement avec la nomination d’Ibrahima Ndoye en tant que Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision a été officialisée ce vendredi, à l’issue des travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) qui se sont tenus au palais de la République.

Ibrahima Ndoye, jusqu’alors Avocat général près la Cour d’Appel de Dakar, succède ainsi à Abdou Karim Diop. Ce dernier quitte ses fonctions après une période marquée par des décisions judiciaires importantes et souvent médiatisées. La nomination de Monsieur Ndoye à ce poste stratégique intervient dans un contexte où la justice est au centre des préoccupations nationales, avec de nombreux dossiers sensibles en cours d’examen.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature, présidé par le Chef de l’État, a ainsi choisi de renouveler la tête du Parquet de Dakar en plaçant sa confiance en Ibrahima Ndoye, un magistrat réputé pour sa rigueur et son expérience. Cette nomination marque un tournant important pour la justice sénégalaise, avec des attentes élevées concernant la gestion des affaires judiciaires sous sa direction.

Le document officiel annonçant ce changement a été transmis à Dakaractu, confirmant les informations qui circulaient depuis quelques jours dans les milieux judiciaires. La passation de service entre Abdou Karim Diop et Ibrahima Ndoye devrait avoir lieu dans les prochains jours, avec une attention particulière des médias et des acteurs du secteur judiciaire.

Avec cette nouvelle nomination, l’appareil judiciaire sénégalais s’apprête à entrer dans une nouvelle phase, où la continuité et le renforcement de l’État de droit seront, sans nul doute, au cœur des priorités du nouveau Procureur de la République.

Chamboulements en vue au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM)

Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) du Sénégal, organe clé de la gestion de la carrière des magistrats et garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire, est actuellement au cœur d’une tempête institutionnelle. Selon des sources bien informées, des changements significatifs sont attendus lors de la prochaine réunion du CSM, prévue pour ce vendredi.

Le CSM, en sa qualité de conseil consultatif du Président de la République sur les questions de justice, joue un rôle crucial dans la nomination des plus hauts magistrats du siège. Cependant, des tensions ont récemment émergé entre le Président Macky Sall et les magistrats, les relations entre les deux parties étant loin d’être au beau fixe. Ces frictions semblent avoir atteint un point culminant avec la suspension de la subvention périodiquement accordée à l’Association des Magistrats du Sénégal (AMS).

Cette décision de suspension aurait été motivée par les critiques émises par certains magistrats, qui s’opposent fermement à la présence d’un non-magistrat au sein de leur instance supérieure. Cette situation a déclenché une vive polémique au sein de l’opinion publique et au sein de la magistrature elle-même. Le sentiment général parmi les magistrats est que l’indépendance judiciaire, une pierre angulaire de l’État de droit, est mise à mal par des interventions jugées inappropriées.

Le contexte actuel est donc marqué par une attente palpable des réformes de la justice touchant le CSM. Les magistrats réclament une clarification et une meilleure protection de leur indépendance, dans un climat de méfiance vis-à-vis de l’exécutif.

À la lumière de ces événements, la réunion imminente du CSM est perçue comme un moment décisif. Des changements importants pourraient être annoncés, visant à apaiser les tensions et à renforcer l’indépendance du corps judiciaire. Les yeux sont désormais tournés vers ce vendredi, où se joueront peut-être des décisions cruciales pour l’avenir de la magistrature sénégalaise.

Affaire de diffamation : Le tribunal relaxe Aminata Touré au bénéfice de la bonne foi, selon Me Ousmane Thiam

Dans l’affaire de diffamation opposant l’ancienne Première ministre Aminata Touré et Mansour Faye, le tribunal correctionnel de Dakar a rendu une décision qui suscite des réactions diverses. Me Ousmane Thiam, avocat du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, s’est exprimé suite à ce jugement qui, selon lui, reconnaît la fausseté des propos tenus par Aminata Touré tout en la relaxant au bénéfice de la bonne foi.

« Le tribunal n’a ni relaxé Aminata Touré purement et simplement, ni au bénéfice du doute, » a précisé Me Thiam lors d’une déclaration à Seneweb. Il a ajouté que la décision du juge repose sur la reconnaissance de la diffamation, mais accorde à l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) le bénéfice de la bonne foi, signifiant qu’elle aurait été mal informée ou qu’elle aurait mal interprété les faits.

Me Thiam a expliqué que la décision de relaxe au bénéfice de la bonne foi indique que les propos de Mme Touré étaient diffamatoires, mais que le tribunal a estimé qu’elle avait été trompée de bonne foi. « Peut-être qu’elle a été induite en erreur par ceux qui lui ont fourni l’information ou en interprétant le rapport de la Cour des comptes. Mais le tribunal a constaté que les preuves qu’elle a apportées ont été rejetées, » a-t-il ajouté.

L’avocat a souligné que si les documents produits par Aminata Touré avaient été avérés, le tribunal aurait prononcé une relaxe pure et simple. Cependant, la décision rendue reflète que bien que les propos soient jugés diffamatoires, le juge a estimé qu’il s’agissait d’une erreur de bonne foi. « Le juge l’a excusée, c’est ce que signifie la décision qui a été rendue aujourd’hui, » a insisté Me Thiam.

Enfin, l’avocat de Mansour Faye a déploré que Mme Touré n’ait pas suivi les conseils de ses avocats, qui lui avaient recommandé de présenter des excuses. Selon lui, une telle démarche aurait montré son humilité, d’autant plus qu’aucun rapport n’a explicitement accusé son client, Mansour Faye. « Si le juge avait relaxé purement et simplement Aminata Touré, on aurait pu penser que Mansour Faye était coupable des faits allégués, ce qui n’est pas le cas, » a conclu Me Thiam.

Aminata Touré relaxée dans l’affaire de diffamation contre Mansour Faye

Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict ce matin dans l’affaire opposant l’ancienne Première ministre Aminata Touré à Mansour Faye, maire de Saint-Louis et beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. Aminata Touré, accusée de diffamation par M. Faye, a été relaxée pour sa bonne foi, tandis que son accusateur a été condamné aux dépens.

Le conflit juridique entre les deux figures politiques a éclaté suite aux déclarations d’Aminata Touré sur la gestion des fonds publics alloués à la lutte contre la pandémie de COVID-19. Elle avait dénoncé ce qu’elle considérait comme une mauvaise gestion de ces fonds, mentionnant un montant colossal de 1.000 milliards de francs CFA mobilisé par les Sénégalais. Touré avait particulièrement ciblé Mansour Faye, mettant en cause sa gestion des ressources en tant que ministre, ce qui avait conduit ce dernier à déposer une plainte pour diffamation.

Le procès s’est tenu le 25 juillet dernier, en l’absence de Mansour Faye. Aminata Touré s’est appuyée sur des preuves solides pour justifier ses accusations, citant notamment le rapport définitif de la Cour des comptes. Elle a souligné les pages 100 et 101 de ce rapport, qui, selon elle, apportaient un éclairage pertinent sur la gestion controversée des fonds. Mme Touré a également mentionné que ses critiques étaient partagées par de nombreux Sénégalais ainsi que par des journalistes, ce qui renforçait sa défense.

Dans sa décision, le tribunal a reconnu la bonne foi de l’ancienne Première ministre, la relaxant ainsi des charges de diffamation. En revanche, Mansour Faye, qui réclamait initialement un milliard de francs CFA en dommages et intérêts, a été condamné aux dépens. Les détails spécifiques concernant cette condamnation seront communiqués ultérieurement par les autorités judiciaires.

La relaxe d’Aminata Touré pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique sénégalaise, où elle continue d’être une voix influente. Cette décision judiciaire est susceptible de renforcer sa position, alors qu’elle a récemment intensifié ses critiques à l’égard de l’administration précédente.

Quant à Mansour Faye, cette condamnation pourrait ternir son image, surtout dans un contexte où la gestion des fonds publics demeure un sujet sensible et hautement surveillé par l’opinion publique. Il reste à voir comment cette affaire influencera les dynamiques politiques dans les mois à venir.

Diéguy Diop cède la direction de la PESS après des accusations de procédure irrégulière

L’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (PESS), Diéguy Diop, a accepté de transmettre les documents et responsabilités à son successeur pour éviter une arrestation imminente. Cette décision survient après son audition par les enquêteurs de la brigade de recherches de Keur Massar, où elle a révélé avoir été écartée de ses fonctions pendant trois mois.

La cérémonie officielle de passation de service aura lieu ce mardi dans les locaux de la PESS. Lors de son audition, Diéguy Diop a accusé le ministère de la Microfinance de ne pas avoir respecté les procédures établies, ce qui aurait conduit à son éviction temporaire. Selon les déclarations consignées dans le procès-verbal, c’est cette non-conformité qui l’a empêchée de remettre les rênes de la PESS à son successeur dans les délais prévus.

En outre, Diéguy Diop a accusé le ministère de la Microfinance d’avoir violé la confidentialité de ses données personnelles. Ces accusations ont renforcé les tensions entre elle et son ministère de tutelle.

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar avait ordonné aux enquêteurs de placer Diéguy Diop en garde à vue si elle refusait de se présenter à la cérémonie de passation de service prévue ce mardi. Face à cette menace, elle a finalement choisi de coopérer pour éviter une possible arrestation.

Cette passation de service marque la fin d’une période tumultueuse pour la PESS, alors que l’attention se tourne désormais vers la manière dont son successeur gérera la transition et les défis à venir dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal.

Dieguy Diop répond à la convocation de la Gendarmerie de Keur Massar : Entre intimidation et défense de son honneur

Ce lundi 5 août 2024, Dieguy Diop, ancienne Directrice de la Promotion et de l’Éducation pour la Santé et la Solidarité (DPESS), a répondu à la convocation de la brigade de recherches de la Gendarmerie de Keur Massar. Après plusieurs heures d’audition, elle a finalement été libérée. Selon Buurnews, Dieguy Diop a assuré aux enquêteurs qu’elle n’avait jamais refusé de procéder à la passation de service. Pour elle, cette convocation visait uniquement à l’intimider.

Cette déclaration a surpris de nombreux Sénégalais, qui ont exprimé leur étonnement sur les réseaux sociaux. Lors de sa dernière intervention publique, Dieguy Diop avait informé de sa convocation par la gendarmerie, attribuant celle-ci à une campagne de discrédit menée par un adversaire politique en réponse à sa récente démission.

Elle avait alors fermement rejeté toute tentative d’intimidation, se déclarant prête à affronter cette épreuve avec détermination. « Suite à ma démission du poste de DPESS, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11 h. Toute tentative d’intimidation restera vaine », avait-elle annoncé.

Les événements de ce jour marquent une nouvelle étape dans cette affaire, laissant de nombreux observateurs dans l’attente de la suite des développements. La réaction de Dieguy Diop et la mobilisation de ses soutiens montrent une fois de plus les tensions politiques qui peuvent surgir lors des transitions de pouvoir et des démissions à des postes de responsabilité.

Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

Me Aly Fall élu nouveau bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal

Dans une élection très attendue, Me Aly Fall a été élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, succédant à Me Mamadou Seck. Cette victoire a été obtenue avec une majorité claire de 175 voix contre 78 pour son adversaire, Me Papa Samba Bitèye.

Le scrutin, tenu jeudi, n’a pas été exempt de controverses. Me Mbaye Guèye, ancien Bâtonnier, avait été écarté de la course et avait déposé une plainte, alléguant un complot visant à l’empêcher de participer. Sa contestation portait sur la validation des candidatures par l’Ordre, qui n’avait retenu que celles de Me Samba Bitèye et Me Aly Fall. Me Guèye avait saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel pour annuler cette décision.

Cependant, la Cour d’appel a rejeté la demande de Me Guèye, permettant aux élections de se dérouler comme prévu. Ce verdict a ouvert la voie à une compétition entre Me Aly Fall et Me Papa Samba Bitèye, où Me Fall a émergé victorieux.

Le nouveau Bâtonnier, Me Aly Fall, est désormais chargé de diriger l’Ordre des avocats du Sénégal. Ses premières initiatives et priorités pour son mandat seront observées avec attention, alors qu’il prend la relève de Me Mamadou Seck, dont le mandat a été marqué par plusieurs réformes significatives visant à moderniser la profession juridique au Sénégal. Les défis à venir incluent la défense des droits des avocats, l’amélioration des conditions de travail, et l’adaptation aux évolutions législatives et technologiques.

Déféré par la Sûreté Urbaine : Ameth Suzanne Camara en attente d’une décision du procureur

Ce vendredi matin, Ameth Suzanne Camara, membre actif du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (Apr), a été déféré devant la Sûreté Urbaine. Selon les informations obtenues par Seneweb via son avocat, Me Michel Mahécor Diouf, M. Camara fait l’objet d’un retour de parquet. Il devra patienter jusqu’à lundi prochain avant de pouvoir comparaître devant le procureur, qui pourrait potentiellement requalifier le dossier en matière criminelle en ouvrant une information judiciaire.

Les charges retenues contre Ameth Suzanne Camara sont graves. Il est accusé d’offense ou de discrédit envers les hautes autorités de l’État ainsi que d’incitation des citoyens à enfreindre les lois. Ces délits, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des sanctions sévères.

Ce développement survient dans un contexte politique tendu où les actions et déclarations des membres influents de l’Apr sont scrutées de près. Le réseau des enseignants de l’Apr, dont M. Camara fait partie, joue un rôle crucial dans la mobilisation et la formation des partisans du parti. Les répercussions de cette affaire pourraient donc avoir un impact significatif au sein du parti et au-delà.

L’attente jusqu’à lundi pour la décision du procureur laisse planer une incertitude sur le sort de M. Camara. Si une information judiciaire est ouverte, cela signifierait une enquête approfondie et possiblement un procès, ce qui pourrait prolonger considérablement son séjour en détention.

Les sympathisants de l’Apr et les observateurs politiques suivent de près cette affaire, qui pourrait avoir des implications importantes pour la dynamique politique actuelle. En attendant, Ameth Suzanne Camara reste en détention, dans l’expectative de connaître la suite des événements juridiques qui le concernent.

Procès en Appel pour la Tuerie de Boffa-Bayotte : Verdict attendu le 29 Août

Le verdict tant attendu du procès en appel concernant l’affaire Boffa-Bayotte sera rendu le 29 août prochain, après deux jours d’audience intense. Cette affaire, qui a secoué le Sénégal, est sur le point de connaître un nouveau tournant avec des développements significatifs dans les accusations portées contre René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian.

Les deux détenus, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, ont été acquittés des charges de participation à un mouvement insurrectionnel. De plus, pour René Capain Bassène, l’accusation de sortie irrégulière de correspondances a également été levée. Le procureur a en effet demandé leur acquittement pour ces chefs d’inculpation.
Malgré cet acquittement partiel, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian restent sous le coup d’accusations graves : association de malfaiteurs et participation à un assassinat. Ces accusations font référence à leur implication présumée dans le meurtre des 14 coupeurs de bois, survenu le 6 janvier 2018.
Il y a deux ans, les deux hommes avaient été condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur rôle présumé dans ce massacre. Vingt-six personnes avaient été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Les accusations portées contre Bassène et Bodian incluaient association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, complicité d’assassinat, complicité de vol en réunion avec usage d’arme, violence et complicité de détention d’arme sans autorisation administrative préalable.
René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Leur condamnation à perpétuité le 13 juin 2022, après quatre années de détention, n’a pas entamé leur détermination à prouver leur non-culpabilité. Le procès en appel représente une nouvelle chance pour eux de renverser le jugement initial.
Le 29 août prochain, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian seront fixés sur leur sort. Ce verdict est crucial non seulement pour les accusés, mais aussi pour les familles des victimes et pour l’ensemble de la communauté, qui attend de la justice une décision équitable et transparente.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Affaire de diffamation : Aminata Touré et Mansour Faye devant la Justice

Ce jeudi 25 juillet 2024, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, figure éminente de la coalition Diomaye Président, comparaîtra devant la justice pour une affaire de diffamation qui l’oppose à l’ancien ministre de l’Infrastructure et des Transports, Mansour Faye. Ce procès, très attendu, est le dernier rebondissement d’une querelle publique entre deux personnalités politiques influentes du Sénégal.

Aminata Touré, qui a également occupé la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), est accusée par Mansour Faye de diffamation. Ce dernier, maire de Saint-Louis et beau-frère de l’ancien président Macky Sall, a intenté cette action en justice suite à des déclarations de Mme Touré concernant la gestion des fonds Covid-19. Elle l’aurait accusé de malversations portant sur un montant de 1 000 milliards de francs CFA, alloués à la lutte contre la pandémie.

Les tensions entre les deux protagonistes ont éclaté au grand jour lors de débats publics, où Aminata Touré a pointé du doigt la gestion des fonds par Mansour Faye, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation appropriée des ressources publiques durant la crise sanitaire. Mansour Faye, de son côté, a fermement nié ces accusations, les qualifiant de diffamatoires et infondées, et a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux pour restaurer son honneur et sa réputation.

La comparution de ce jour s’annonce décisive, avec des enjeux politiques et personnels considérables pour les deux parties. Ce procès pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs carrières politiques respectives et sur l’opinion publique, en particulier dans le contexte politique actuel marqué par des tensions et des luttes de pouvoir.

Les observateurs suivent de près cette affaire, qui reflète les défis persistants en matière de gouvernance et de transparence dans la gestion des fonds publics au Sénégal. Les résultats du procès pourraient également influencer les dynamiques politiques au sein de la coalition Diomaye Président et au-delà.

En attendant le verdict, les déclarations des deux camps et les preuves présentées devant la cour seront scrutées avec attention, alors que le Sénégal observe ce chapitre juridique important de son histoire politique contemporaine.

Affaire Boffa-Bayote : René Capin et Oumar Ampoï Badian clament leur innocence en appel

Le 24 juillet, la cour d’appel de Ziguinchor a examiné l’affaire dite Boffa-Bayote, où René Capin et Oumar Ampoï Badian ont une fois de plus comparu devant le juge lors du procès en appel. Condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, les deux accusés se sont défendus vigoureusement, affirmant leur innocence. L’affaire, qui a vu l’arrestation de 22 personnes, dont 16 placées sous mandat de dépôt avant d’être libérées, porte sur des charges graves : association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation.

Lors de l’audience de ce matin, les avocats de la défense ont mis en avant des vices de procédure. « Il n’y a pas de justice dans cette affaire », a déclaré Me Ciré Clédor Ly après la suspension du procès. L’avocat a également dénoncé des violations des droits humains constatées dans le dossier.

La séance, qui a débuté à midi, a été suspendue à 21 heures. La cour a donné rendez-vous pour la reprise de l’audience le jeudi 25 juillet à 9 heures.

Pour rappel, le 6 janvier 2018, un groupe de personnes cherchant du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, a été attaqué par des assaillants armés présumés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). L’attaque a fait 14 morts, 7 blessés, et 3 personnes ont réussi à s’échapper indemnes, selon la gendarmerie nationale qui a qualifié l’incident d’« embuscade ».

Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer le sort des deux accusés, alors que la défense continue de plaider pour leur libération en raison de ce qu’elle qualifie de manquements graves dans la procédure judiciaire.

Ameth Suzanne Camara en garde à vue : Trois chefs d’accusation pour offense au chef de l’État


Ameth Suzanne Camara, membre du réseau des enseignants de l’APR, a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Dakar après son interrogatoire. Trois chefs d’accusation pèsent sur lui : offense au chef de l’État, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République, et incitation des citoyens à enfreindre les lois.


Ameth Suzanne Camara est poursuivi pour des propos tenus lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, visant le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko. Selon les sources, ses déclarations auraient été jugées offensantes envers les hautes autorités de l’État.


Lors de son interrogatoire, Ameth Suzanne Camara a reconnu être l’auteur des propos incriminés. Cependant, il a précisé que son intention n’était pas d’offenser ou de discréditer les autorités de l’État, ni d’inciter les citoyens à enfreindre les lois.


Le responsable républicain doit être déféré au parquet ce jeudi, sauf changement de dernière minute, selon des sources de Seneweb. Le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, ordonnant au commissaire Bara Sangharé, chef de la SU, d’arrêter M. Camara.


L’affaire suscite des réactions diverses au sein de la population et des acteurs politiques. La suite des événements sera déterminante pour Ameth Suzanne Camara, qui attend désormais son passage devant le parquet.

Procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian : Les accusés rejettent les charges

Le procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian s’est ouvert le mercredi 24 juillet 2024. Les deux accusés, qui se trouvent face à des charges graves telles que l’association de malfaiteurs, la participation à un mouvement insurrectionnel, et divers actes de complicité, ont fermement rejeté toutes les accusations portées contre eux.

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian sont accusés d’une série de crimes, y compris la complicité d’assassinat et de tentative d’assassinat, ainsi que de détention illégale d’armes. Le procès a débuté à 11h45 sous la présidence du juge.

L’avocat de la défense, maître Clédor Sire Ly, a commencé sa plaidoirie en dénonçant le non-respect des articles du code pénal concernant les procédures judiciaires. Il a également critiqué la démarche procédurale, affirmant que les éléments du dossier avaient été manipulés pour obtenir des aveux ou des auto-incriminations par des moyens techniques.

Le ministre public a rétorqué que toute la procédure avait été correctement respectée et a contesté les allégations de manipulation.

Déclarations des accusés

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian ont rejeté les accusations de leur implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, affirmant ne pas être liés à l’événement. Selon eux, les preuves contre eux sont inexistantes et leur détention prolongée est injustifiée.

Maître Clédor Sire Ly a souligné les incohérences dans le dossier, notamment la libération de douze autres accusés jugés comme ayant eu un rôle direct dans les événements. Il a également mis en avant que les deux accusés avaient déjà purgé des peines importantes malgré l’absence de preuves substantielles les liant aux crimes.

Éléments de la défense et controverses

L’avocat a évoqué des témoignages de tortures subies par la femme de René Capin Bassene, ainsi que des erreurs dans l’enquête. Il a critiqué le fait que des témoins clés qui avaient initialement revendiqué leur participation aux crimes aient été disculpés, tout en mettant en avant les difficultés rencontrées par les accusés pour prouver leur innocence après des années de détention.

Maître Clédor Sire Ly a exprimé son indignation quant à la justice dans ce dossier, qualifiant le procès de « farce » et affirmant que les enquêtes avaient cherché des boucs émissaires pour donner une apparence de crédibilité à l’affaire.

L’audience a été suspendue après vingt minutes et le procès a été renvoyé au jeudi 25 juillet 2024. Le tribunal devra examiner les preuves et les arguments de la défense pour déterminer la suite des événements. Le sentiment d’injustice persiste parmi les accusés et leurs avocats, qui espèrent que la cour rendra une décision équitable.

Condamnation au tribunal départemental de Tivaouane : Trois mois de prison ferme pour deux chinois et leur interprète Sénégalais

Ce mercredi matin, le tribunal départemental de Tivaouane a rendu son verdict dans l’affaire impliquant deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais, Ibrahima Sory Traoré, accusés de brutalités contre leur employé, Ibrahima Fall. L’incident s’était produit lorsque Fall avait refusé de décharger un camion, provoquant une violente réaction de la part des accusés qui ont tenté de reprendre son salaire.

Les faits remontent au 11 juin 2024, date à laquelle les prévenus avaient été placés en détention provisoire. Le tribunal a finalement prononcé une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre des deux Chinois et de leur interprète sénégalais. En outre, ils ont été condamnés à verser cinq millions de francs CFA à Ibrahima Fall à titre de dommages et intérêts.

Cette décision de justice met en lumière les conditions de travail parfois difficiles et les abus dont peuvent être victimes certains employés. Pour Ibrahima Fall, cette condamnation est une victoire, bien qu’elle ne puisse complètement effacer le traumatisme subi.

Avec moins de deux mois de détention restants, les accusés devront purger leur peine avant de retrouver la liberté. Cette affaire sert d’avertissement à ceux qui tentent de se soustraire à leurs responsabilités envers leurs employés, rappelant que la justice veille à protéger les droits de chacun.

Le tribunal de Tivaouane, par cette condamnation, envoie un signal fort contre les violences en milieu de travail et réaffirme l’importance du respect des droits des travailleurs. Les condamnés, ainsi que les employeurs en général, devront désormais réfléchir à deux fois avant de recourir à de telles méthodes brutales pour résoudre des conflits professionnels.

Arrestation de Ameth Suzanne Camara par la sûreté urbaine de Dakar

Ameth Suzanne Camara, un responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar. Cette arrestation fait suite aux propos tenus par M. Camara lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, diffusée hier.

Selon une source autorisée, M. Camara est soupçonné d’avoir offensé les hautes autorités de la République durant son intervention. Ces déclarations ont rapidement suscité une réaction de la part des autorités judiciaires.

Le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a ordonné au commissaire Bara Sangharé, chef de la Sûreté urbaine, de procéder à l’arrestation de M. Camara. Ce dernier sera placé en garde à vue après son interrogatoire initial.

L’arrestation de M. Camara survient dans un contexte politique sensible, où les propos tenus par les figures publiques sont scrutés avec attention. Cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat politique et social du pays.

L’affaire Ameth Suzanne Camara illustre la sensibilité actuelle autour des discours politiques au Sénégal. La suite des événements sera suivie de près, tant par les partisans de M. Camara que par ses détracteurs, ainsi que par l’ensemble de la population sénégalaise.

Audience sur la gestion des fonds Covid : Le Maire de Saint-Louis répond devant la justice

Le maire de Saint-Louis se retrouve sous les projecteurs alors qu’il doit répondre aux accusations portées contre lui par l’ancienne Première ministre concernant sa gestion des fonds Covid. Une audience est prévue ce jeudi 25 juillet au tribunal de Dakar, à 9h dans la salle 3.

Dans une note publiée par le mouvement MIMI 2024, il est clairement indiqué que cette session judiciaire est d’une importance capitale. Les militants de la coalition ont été invités à se mobiliser massivement pour soutenir leur leader. « À cet effet, nous exhortons toutes les structures et militants de MIMI 2024 à se mobiliser massivement très tôt le matin pour accompagner notre leader à cette audience », a déclaré le mouvement.

L’ancienne Première ministre a récemment pointé du doigt la gestion des fonds Covid par le maire de Saint-Louis, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation des ressources allouées pour faire face à la pandémie. Ces accusations ont déclenché une vague de réactions et ont poussé le maire à privilégier la voie judiciaire pour clarifier sa position et défendre son intégrité.

Le mouvement MIMI 2024, qui soutient le maire, appelle donc à une forte mobilisation de ses membres. Ce soutien est crucial non seulement pour montrer l’unité et la détermination du mouvement, mais aussi pour défendre l’honneur de leur leader face aux accusations. Les militants sont attendus en grand nombre dès les premières heures du matin devant le tribunal de Dakar.

L’audience de ce jeudi marquera une étape significative dans cette affaire, et beaucoup d’yeux seront tournés vers le tribunal de Dakar pour suivre l’évolution des événements. Le maire de Saint-Louis, déterminé à prouver son innocence, aura l’opportunité de présenter ses arguments et de répondre aux accusations dans un cadre officiel.

En attendant le verdict, l’appel à la mobilisation montre une fois de plus la solidarité et l’engagement des membres du mouvement MIMI 2024 envers leur leader. Reste à voir comment cette affaire évoluera dans les jours à venir.

Affaire Boffa Bayotte : Appel à une justice équitable pour René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian

Face à la presse ce lundi 22 juillet 2024, les familles d’Omar Ampouye Bodian et René Capin Bassène, ainsi que d’autres acquittés, ont exprimé leur souhait de voir une justice équitable rendue lors du procès en appel prévu le 24 juillet 2024. Elles ont fermement réitéré l’innocence des deux hommes et exigé leur libération.

Nicolas Silandibite Bassène, au nom des familles concernées, a dénoncé l’arbitraire des arrestations et les injustices subies par les détenus. « Nous nous sommes ici aujourd’hui parce qu’il s’agit d’un mal commun que nous avons vécu durant cinq ans : l’emprisonnement de personnes innocentes qui ont œuvré corps et âme pour la paix en Casamance. Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Ce procès du début jusqu’à la fin, de l’enquête à la phase décisionnelle, a été une mascarade », a-t-il déclaré.

Les familles ont critiqué la sélectivité de la justice dans cette affaire. « Comment dans un même procès, dans un même délit, dans une même affaire, il y a une double vitesse. On juge des personnes aujourd’hui, on fait appel, mais le contumax César Atoute Badiate n’est pas retrouvé dans l’appel. Quelle injustice ! », a ajouté Nicolas Silandibite Bassène.

Malgré l’espoir placé dans ce procès en appel, les familles expriment des réserves quant à l’indépendance et l’impartialité de la justice. « Aujourd’hui, par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampouye et René, nous avons des réserves. Nous doutons même car notre justice nous a donné ces idées de douter. Aucune preuve matérielle, technique, n’a été tangible, n’a été présentée lors de leur jugement. Pourtant, ils ont reçu la peine capitale au Sénégal sans qu’une moindre preuve plausible ne les incrimine », a souligné Nicolas Silandibite Bassène.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Les familles et les organisations de la société civile appellent à une justice indépendante et équitable. Elles exhortent les étudiants et les citoyens à se mobiliser pour assister au procès en appel, prévu pour le 24 juillet 2024 à la Cour d’appel de Ziguinchor. « Nous prônons pour que les acquittés soient indemnisés, car sinon les erreurs de justice vont se répéter. Les agneaux ne seront plus sacrifiés car l’heure des sacrifices judiciaires est révolue », a conclu Madia Diop Sané.

L’affaire Boffa Bayotte et le procès en appel de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian soulèvent des questions importantes sur l’indépendance et l’équité de la justice au Sénégal. Les familles des accusés, soutenues par des organisations de la société civile, demandent une justice impartiale et transparente pour restaurer la confiance dans le système judiciaire et libérer les innocents.


A.S – Ledakarois Ziguinchor

Affaire Bah Diakhaté contre Me Ousseynou Fall : Jugement imminent devant le tribunal correctionnel

Après deux renvois successifs par le parquet, l’activiste républicain Bah Diakhaté est désormais fixé sur son sort dans l’affaire qui l’oppose à l’avocat Me Ousseynou Fall. L’affaire sera jugée devant le tribunal correctionnel, une décision qui marque un tournant significatif dans ce dossier très médiatisé.

Bah Diakhaté, actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt de Rebeuss (MAR), a été réintégré dans cette prison après avoir été extrait pour répondre aux accusations portées contre lui. Ces accusations émanent de Me Ousseynou Fall, qui a déposé plainte pour injures publiques et diffamation. L’activiste avait été initialement présenté à la Sûreté Urbaine (SU) pour être interrogé sur les faits qui lui sont reprochés.

Lors de son interrogatoire devant les policiers, Bah Diakhaté a évoqué la Loi d’amnistie comme ligne de défense. Cette loi, qui permet de pardonner certains délits ou crimes sous des conditions spécifiques, pourrait jouer un rôle crucial dans la stratégie juridique de l’activiste. Cependant, l’efficacité de cet argument sera évaluée par le tribunal correctionnel lors du procès à venir.

L’origine de cette affaire remonte à des propos tenus par Bah Diakhaté qui ont été jugés offensants par Me Ousseynou Fall. Ce dernier a alors décidé de porter plainte, alléguant que les déclarations de Diakhaté constituaient des injures publiques et de la diffamation. Ces accusations, si elles sont avérées, peuvent entraîner des sanctions sévères selon le Code pénal sénégalais.

Le dossier de Bah Diakhaté, après avoir été examiné par le parquet, a été classé pour citation directe, ce qui signifie qu’il sera jugé sans enquête préalable devant le tribunal correctionnel. Cette procédure permet de traiter rapidement les affaires où les faits sont considérés comme suffisamment clairs pour justifier un jugement direct.

Le procès de Bah Diakhaté suscite une attention particulière en raison de son statut d’activiste et de la nature des accusations. Ce cas met en lumière les tensions entre la liberté d’expression et les limites légales posées par les lois sur la diffamation et les injures publiques.

Le jugement à venir pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les activistes et les citoyens expriment leurs opinions publiques au Sénégal. De plus, le recours à la Loi d’amnistie comme défense pourrait ouvrir des débats juridiques sur son application et ses limites dans des affaires de diffamation et d’injures publiques.

Alors que l’affaire se dirige vers le tribunal correctionnel, toutes les parties impliquées – Bah Diakhaté, Me Ousseynou Fall, et le grand public – attendent avec impatience l’issue du procès. Ce jugement pourrait non seulement déterminer le sort de Diakhaté, mais aussi avoir des implications plus larges sur la pratique de la liberté d’expression et l’application des lois sur la diffamation au Sénégal.

Le procès, dont la date n’a pas encore été fixée, sera suivi de près, tant par les médias que par les défenseurs des droits de l’homme et les observateurs juridiques. La communauté espère que la justice sera rendue de manière équitable et transparente.

Bah Diakhaté : Un deuxième retour de parquet reporte son audience avec le procureur

Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de la coalition Benno Bokk Yaakaar, vient d’être soumis à un deuxième retour de parquet. Cette information a été confirmée par son avocat, Me Alioune Badara Fall, à Seneweb. Par conséquent, Diakhaté devra patienter encore une journée avant de pouvoir comparaître devant le procureur de la République, prévue désormais pour demain, vendredi.

Ce développement judiciaire intervient après que Bah Diakhaté a été extrait de prison avant-hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire en cours contre lui. Cette fois, c’est Maître Ousseynou Fall qui a porté plainte contre lui, l’accusant d’injures publiques et de diffamation.

Le parcours judiciaire de Bah Diakhaté continue de captiver l’attention, alors qu’il fait face à des accusations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences significatives. En attendant l’audience de demain, ses partisans et observateurs restent en haleine, suivant de près les développements de cette affaire.

Nous vous tiendrons informés des prochaines évolutions concernant cette affaire et de l’audience de Bah Diakhaté avec le procureur de la République.

Bah Diakhaté présenté au procureur pour injures publiques et diffamation

La Sûreté urbaine a finalisé l’enquête concernant la plainte déposée par Me Ousseynou Fall contre Bah Diakhaté, accusé d’injures publiques et de diffamation. L’activiste, connu pour son association avec le parti Benno Bokk Yaakaar, a été déféré au parquet ce mardi par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Bara Sangharé.

Actuellement, Bah Diakhaté se trouve dans la cave du tribunal, en attendant sa comparution devant le procureur de la République. Cette information a été rapportée par une source proche du dossier à Seneweb.

Il est important de noter que ce déferrement intervient après que Bah Diakhaté ait été extrait de sa cellule de prison hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire ouverte contre lui.

L’affaire met en lumière les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et de l’activisme politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le climat politique du pays.

Bah Diakhaté Extraté de Prison pour Interrogatoire: Nouveaux développements dans ses affaires judiciaires

Bah Diakhaté, activiste notoire proche de Benno Bokk Yakaar, a été récemment extrait de sa cellule de prison par les éléments de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Cette action fait suite à une plainte déposée par Me Ousseynou Fall pour injures publiques et diffamation à l’encontre de M. Diakhaté.

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a spécifiquement confié l’enquête à Bara Sangharé, commissaire et chef de la Sûreté urbaine, chargé de superviser le cas. Bah Diakhaté a été conduit au commissariat central de Dakar afin de répondre aux interrogations dans le cadre de cette affaire.

Il convient de rappeler que M. Diakhaté est également impliqué dans une autre procédure judiciaire, cette fois suite à une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup.

Cette série de développements judiciaires souligne l’intensification des tensions entourant Bah Diakhaté, connu pour ses prises de position controversées au sein de la scène politique sénégalaise. Sa comparution devant les autorités judiciaires pourrait avoir des répercussions significatives sur son avenir politique et ses activités publiques.

Les autorités continuent de suivre de près l’évolution de cette affaire, alors que le débat sur la liberté d’expression et les limites du discours politique fait rage au Sénégal.

Conflit au Barreau de Dakar : La contestation de Me Mbaye Guèye devant la Cour d’appel

Le conflit qui agite le Barreau de Dakar a pris une nouvelle tournure avec le dépôt d’un recours par Me Mbaye Guèye devant la Chambre mixte paritaire de la Cour d’appel. Ce dernier conteste la décision du Conseil de l’ordre des avocats qui l’a exclu de la course à la succession du bâtonnier actuel, Me Mamadou Seck.

Selon les informations relayées par le journal Libération, le Conseil de l’ordre a jugé recevables les candidatures de Me Samba Bitèye et Aly Fall pour la fonction de bâtonnier. En revanche, les candidatures de Me Ousseynou Fall ont été déclarée irrecevable pour forclusion, et celle de Me Mbaye Guèye en raison de la non-renouvelabilité du mandat du bâtonnier, tel que stipulé par l’article 11 du Règlement numéro 05/Cm/Uemoa.

Me Mbaye Guèye a vivement contesté cette décision, la qualifiant de « complot » contre sa candidature. Pour défendre ses droits, il a saisi la Chambre mixte paritaire de la Cour d’appel de Dakar, une instance compétente pour statuer sur les décisions du Conseil de l’ordre des avocats, composée à la fois d’avocats et de magistrats.

La Chambre mixte paritaire devra donc se prononcer sur ce litige dans les prochains jours, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral pour le prochain bâtonnier du Barreau de Dakar.

Détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale : Révélations choc des cadres implication

La Caisse de sécurité sociale (CSS) est au cœur d’un scandale de détournement de fonds, avec deux de ses cadres, T. Bop et M. Sow, impliqués dans une affaire de malversations financières à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Les deux hommes ont été arrêtés par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte déposée par la direction de la CSS.

M. Sow, caissier à l’agence Wiltord de Colobane, a rapidement reconnu sa culpabilité. Il a expliqué aux enquêteurs que, chargé d’approvisionner la caisse, il avait constaté que Bop, délégataire comptable à l’agence de Plateau, soustrayait systématiquement des montants qui n’étaient pas retracés dans la base de données. Lorsqu’il a confronté Bop, ce dernier lui aurait expliqué que s’il ne le faisait pas, la hiérarchie le ferait, les encourageant ainsi à collaborer dans ces détournements.

Sow a déclaré avoir perçu environ 150 millions de francs CFA grâce à ces manœuvres frauduleuses. Il a également affirmé que Bop lui avait assuré de l’intraçabilité de leurs opérations et avait montré des preuves écrites de malversations impliquant leurs supérieurs.

De son côté, T. Bop a détaillé son rôle dans l’affaire. Arrivé en 2020 à l’agence Wiltord de Colobane, il était responsable des retraits d’argent des comptes de la CSS auprès de plusieurs banques, dont la Société Générale (Sgbs), la Banque de Dakar (Bdk) et la Banque Islamique du Sénégal (Bis). Il devait ensuite procéder au paiement des allocations familiales.

Bop a avoué avoir eu l’idée de profiter des transactions financières importantes et récurrentes pour redynamiser son entreprise, Transport Holding Bob. Avec la complicité de Sow, il détournait des fonds, enregistrant des chèques d’alimentation au profit de son caissier. Environ 500 millions de francs CFA ont été détournés, utilisés pour acquérir des camions, des bus et des terrains à Bambilor, Ndiakhirate et Keur Ndiaye Lô.

T. Bop a également accusé ses supérieurs de mauvaise gestion. Il a évoqué un rapport « explosif » de la Cour des comptes datant de 2014, qui aurait révélé des malversations financières au sein de la CSS, mais qui n’a jamais eu de suite. Bop affirme que cette impunité l’a motivé à imiter les pratiques de ses supérieurs.

Ce scandale met en lumière des problèmes de gouvernance au sein de la CSS et pose des questions sur l’intégrité des systèmes de contrôle internes. Les aveux de Bop et Sow devraient inciter à une enquête plus approfondie pour éradiquer la corruption au sein de l’institution. En attendant, la CSS doit prendre des mesures immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion transparente et responsable des fonds publics.

Disparition de Fulbert Sambou et de Didier Badji : Les proches réclament l’audition d’Ismaïla Madior Fall

La récente déclaration de l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, concernant le décès de Fulbert Sambou et la disparition de Didier Badji, a ravivé le débat autour de cette affaire. Selon Fall, le dossier des deux sous-officiers des forces sénégalaises de sécurité serait « inclus, en principe, dans la loi d’amnistie » de l’ancien régime.

Cette déclaration a provoqué une réaction immédiate des ressortissants des îles Bliss Kassa (Haère, Hitou, Niomoune, Diogué, Backassouk). Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 9 juillet, les proches des disparus ont exprimé leur désir de voir toute la lumière faite sur cette affaire.

« Nous espérons que ces nouvelles autorités pourront nous éclairer sur ce qui s’est passé. Nous voulons savoir ce qui a coûté la vie à nos frères, car nous avons confié à l’État du Sénégal des enfants qui étaient en service », a déclaré Alain Diédhiou, secrétaire aux relations avec les organisations de droits de l’homme et les associations de masse du Comité de gestion des ressortissants des îles Bliss Kassa de la Casamance.

Me Amadou Diallo d’Amnesty International a également pris la parole pour exiger que l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall soit entendu par la justice. « Nous espérons que la justice prendra toutes les dispositions nécessaires pour qu’au moins Ismaïla Madior Fall soit entendu et qu’il se rende disponible pour cela. Il le doit aux Sénégalais. On ne peut pas déclarer publiquement que le cas de Didier Badji et de Fulbert Sambou est couvert par la loi d’amnistie, puis revenir le lendemain pour affirmer le contraire. Cela montre que M. Ismaïla Madior Fall sait quelque chose sur cette affaire », a affirmé Me Diallo.

Pour rappel, Fulbert Sambou et Didier Badji ont été portés disparus le 18 novembre 2022. Officiellement, il s’agirait d’une partie de pêche ayant mal tourné. Sur les rochers du Cap Manuel, les enquêteurs ont retrouvé un filet, des crevettes destinées à servir d’appâts, des chaussures et deux téléphones qui ont permis de localiser leur dernière position.

Dans un communiqué de presse daté du 29 novembre 2022, le procureur de la République avait annoncé la découverte du corps sans vie du sergent Fulbert Sambou de la Direction du renseignement militaire. Ce dernier a été enterré sans autopsie, tandis que Didier Badji reste introuvable.

Affaire Famara Ibrahima Cissé : Le Pdt de l’ACSIF sera édifié sur son sort le 23 juillet prochain.

Le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF) a comparu devant le tribunal des flagrants délits ce mardi. Il est poursuivi pour abus de confiance portant sur une somme de 2 millions de francs Cfa au préjudice de Pathé Mboup, directeur de la société dénommée « Mboubène Transport logistics ». Il est liberté provisoire, après le versement de la somme mais, le parquet a décidé de poursuivre l’action publique.


Famara Ibrahima Cissé alerte et parle d’acharnement contre sa personne.

« Vous savez, depuis quelques temps je suis victime d’acharnement. Je subis un acharnement judiciaire qui ne s’explique que par le fait qu’une banque de la place à voulu soutirer frauduleusement des montants allant de 500 à 100 mille francs sur le comptes de ces usagers. Lorsque la fraude a été très tôt détectée, nous avons interpellé les populations. La banque est entrée en contact nous et a assayé de discuter avec nous pour apaiser la situation. Nous avons été catégorique parce que les prélèvements ne se justifiaient guère. C’est ainsi que nous avons été à la banque pour réclamer nos dûs et nous avons été appréhendés par la police et libertés par la suite. Le lendemain j’ai été encore convoqué par la police parce que tout simplement, une plainte a été déposée contre moi par manipulation. En fin de compte, les choses se sont bien terminées parce qu’une bonne volonté a voulu payer. Mais j’ai contesté le paiement. À ma grande surprise aujourd’hui encore, j’ai été rappelé par la police qui avait pratiquement classé le dossier de la réclamation au niveau de la BHS pour les besoins de l’enquête parce que tout simplement des instructions avaient été reçues de l’autorité pour poursuivre l’enquête sur la BHS. Tout cela pour vous dire qu’ils veulent me mettre en prison afin de faire passer les fraudes ou les frais exorbitants que les banques veulent soutirer aux usagers et que après ils me libèrent. Comme cela, on ne pourra plus revenir sur les faits. Peut-être que j’irais en prison mais, vous autres continuez le combat », a lancé sur Rfm,
Famara Ibrahima Cissé, le président de L’ACSIF.

Cependant, l’audience de ce mardi a été reportée au 23 juillet prochain en raison de la nécessité de la comparution de la partie civile.

Pour rappel, Famara Ibrahima Cissé a été Interpelé mardi dernier, et déféré au parquet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, vendredi 05 juillet 2024, avant d’être libéré après son audition.

Aly Saleh

Les nouveaux membres de la Cour des comptes prêtent serment sous l’égide de Mamadou Faye

Dans une cérémonie solennelle présidée par le Premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye, les récents lauréats du concours d’entrée de 2023 ont officiellement intégré la prestigieuse juridiction. Lors de cet événement marquant, M. Faye a adressé ses félicitations aux nouvelles recrues, soulignant l’importance de leur engagement à servir avec réserve, honneur et dignité.

« Nous devons reconnaître que notre rôle au sein de cette institution de contrôle des finances publiques nous impose des standards élevés en accord avec notre statut », a rappelé le Premier président. Il a insisté sur les obligations significatives attachées à leur fonction de magistrat au sein de la Cour des comptes, soulignant l’impératif de respecter la réserve, l’honneur et la dignité inhérents à leurs responsabilités.

Mamadou Faye a également mis en avant des valeurs fondamentales telles que l’indépendance, l’impartialité, la compétence, l’expertise, l’objectivité, la sérénité et l’humilité, qui guideront leur action au sein de la juridiction.

En outre, il a souligné la nécessité pour la Cour des comptes d’améliorer sa communication et ses relations avec ses différentes parties prenantes, soulignant que cette transparence renforce le rôle crucial de l’institution dans la surveillance des finances publiques.

En conclusion, Mamadou Faye a réaffirmé l’importance primordiale pour les membres de la Cour des comptes de jouir d’une indépendance totale dans l’exécution de leurs missions. Cette prise de fonction marque un nouveau chapitre pour ces professionnels dévoués, appelés à garantir la bonne gestion des ressources publiques avec rigueur et intégrité.

Dahra Djoloff : Huit candidats déférés au parquet de Louga pour fraude au baccalauréat

Huit candidats au baccalauréat du jury 1050 du lycée ex-CEM1 de Dahra ont été déférés ce lundi matin au parquet de Louga. Ils sont accusés d’avoir partagé des épreuves corrigées de l’examen dans un groupe WhatsApp, après avoir été arrêtés en possession de téléphones portables lors des épreuves de langue vivante 2 et de mathématiques.

L’affaire a débuté mardi, lorsque le coordinateur du jury 1959 a surpris un candidat en possession d’un téléphone portable connecté à internet pendant l’épreuve de LV2. Arrêté et conduit à la gendarmerie, son téléphone a révélé six complices du même jury, qui ont également été appréhendés au centre d’examen.

Un autre candidat du jury 1047, au centre d’examen docteur Daouda Sow, a été arrêté mercredi, portant le total à huit. La gendarmerie de Dahra est toujours à la recherche du cerveau de ce vaste réseau, identifié comme étant un étudiant de la faculté de Droit à l’UCAD. Quatre autres candidats impliqués dans cette fraude ont réussi à s’échapper.

Diop Sy condamné à payer plus d’1 Milliard F CFA à Abdou Samba Sy et consorts

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict concernant l’affaire opposant Demba Diop, dit Diop Sy, à Abdou Samba Sy et consorts. Le député et maire de Tivaouane a été condamné à verser la somme d’un milliard 93 millions 634 mille 155 francs CFA aux plaignants, révèle le journal Libération dans son édition de ce lundi 8 juillet.

Diop Sy a été reconnu coupable de destruction de biens appartenant à autrui, selon les informations fournies par le journal. Cependant, les demandeurs ont été déboutés du surplus de leur demande.

Libération ne donne pas de détails sur le fond du contentieux, mais précise que le tribunal a exonéré de toute responsabilité l’État du Sénégal et la commune de Sangalkam, également poursuivis dans cette affaire.

Escroquerie : Famara Ibrahima Cissé libéré après remboursement

Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), a été libéré ce matin après avoir été déféré au commissariat de Bel-Air pour abus de confiance et escroquerie portant sur deux millions de francs CFA.

Après une garde à vue de trois jours, Famara Ibrahima Cissé a été déféré ce vendredi matin par le commissariat de Bel-Air. Cependant, grâce à une médiation pénale, il a pu bénéficier d’une liberté provisoire. Selon une source proche du parquet, la famille de M. Cissé a remboursé la somme de deux millions de francs CFA, ce qui a conduit à sa libération. Le plaignant, P. Mboup, directeur général d’une société, s’est désisté de l’affaire après avoir reçu le remboursement.

P. Mboup avait déposé une plainte contre Famara Ibrahima Cissé, lui reprochant de ne pas avoir honoré son engagement après avoir reçu un acompte de deux millions de francs CFA. Le plaignant espérait obtenir un prêt de cinquante millions de francs CFA. Cependant, M. Cissé n’avait pas tenu sa promesse et ne répondait plus aux appels téléphoniques de M. Mboup.

P. Mboup a expliqué avoir connu Famara Ibrahima Cissé à travers une émission télévisée où ce dernier était invité pour discuter des contentieux entre clients et banquiers. Impressionné par ses connaissances, P. Mboup avait pris contact avec lui et avait fini par le choisir comme conseiller financier.

Interrogé par la police de Bel-Air le 2 juillet dernier, Famara Ibrahima Cissé avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Sa reconnaissance des faits et le remboursement de la somme due ont facilité la médiation pénale et sa libération.

L’affaire Famara Ibrahima Cissé, bien que résolue par une médiation pénale, souligne l’importance de la vigilance dans les transactions financières et les relations professionnelles. La promptitude de la famille Cissé à rembourser la somme et le désistement du plaignant ont permis de clore ce chapitre, mais elle rappelle également les risques liés à la confiance aveugle dans les relations d’affaires.

Louga : Arrestation de sept individus pour diffusion de vidéos obscènes impliquant des mineures

Le commissariat central de Louga a procédé à l’arrestation de sept individus suite à la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo virale mettant en scène des mineures, dont certaines sont des petites filles âgées de six à dix ans. Cette information a été confirmée dans un communiqué de presse du parquet près du tribunal de grande instance de Louga.

L’interpellation de ces individus fait suite à une instruction du parquet, qui a ordonné une enquête approfondie pour élucider toutes les circonstances entourant ces faits et procéder à l’arrestation de tous les présumés mineurs impliqués. Les investigations menées par le commissaire central de Louga ont permis l’identification des enfants concernés et l’interpellation de sept individus impliqués dans la publication des images et l’organisation du spectacle.

Les faits incriminés, susceptibles d’être qualifiés d’atteinte aux bonnes mœurs par les moyens d’une communication électronique, d’outrage publié à la pudeur et de collecte illicite de données personnelles, entre autres délits, sont d’une gravité particulière. Le procureur de la République a souligné que ces actes, eu égard à la vulnérabilité des victimes, nécessitent une application rigoureuse de la loi pour éviter leur réitération et prévenir la commission d’actes similaires à l’avenir.

Le procureur a également déclaré que la diffusion de telles vidéos constitue une violation flagrante des droits des enfants et porte atteinte à la dignité humaine. Les autorités locales réitèrent leur engagement à lutter contre toute forme d’abus et à protéger les membres les plus vulnérables de la société.

Cette affaire met en lumière l’importance de la vigilance et de la coopération communautaire pour signaler les actes répréhensibles et assurer la protection des enfants contre de tels abus. Les autorités encouragent les citoyens à continuer de signaler toute activité suspecte pour maintenir la sécurité et le bien-être des jeunes dans la région.

Section de recherches : Le journaliste Babacar Touré convoqué

Le patron du groupe de presse Kewelo, Babacar Touré, a annoncé qu’il est convoqué demain mardi à la Section de recherches (SR) de Colobane.

« … J’informe l’opinion que je suis convoqué demain par la Section de recherches. J’ai donné la parole à des gens qui ont été escroqués par Marie Lo », informe M. Touré.

La convocation du journaliste d’investigation est liée à l’affaire de la fille du chanteur Ismaila Lo, qui a été arrêtée dans une affaire d’escroquerie.

Maître Dior Diagne a été citée dans le dossier par le biais de l’organe de presse de M. Touré. Elle aurait déposé une plainte pour laver son honneur. C’est dans ce cadre que Babacar Touré de Kewelo a été convoqué demain par les gendarmes de Colobane.

Bassirou Diomaye Faye lance une série d’audits dans les structures publiques

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a ordonné une série d’audits dans plusieurs structures publiques du Sénégal, selon une annonce faite par le journal Libération. Ces missions de contrôle, qui couvrent une large gamme d’organismes, visent à assurer une gestion transparente et efficace des ressources publiques.

Les Structures Ciblées

L’Inspection générale d’Etat (IGE) a déjà été déployée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Les missions d’audit se poursuivront dans les structures suivantes :

  • La Poste
  • La Société africaine de raffinage (SAR)
  • La Société d’exploitation du Train express régional (SENTER)
  • Le Fonds de soutien de l’énergie (FSE)
  • La Loterie nationale sénégalaise (Lonase)

Contrôles Sous l’Ancien Régime

En plus des audits actuels, les vérificateurs vont examiner la gestion de plusieurs institutions sous l’ancien régime. Ces institutions comprennent :

  • L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • L’Office des lacs et cours d’eau (OLAC)
  • Le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD)
  • Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA)
  • L’Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute)

Ces audits visent à vérifier la conformité des opérations de ces institutions avec les réglementations en vigueur, à détecter toute irrégularité et à s’assurer que les fonds publics sont utilisés de manière optimale. Les résultats des audits permettront également d’identifier les points faibles dans la gestion des ressources publiques et de proposer des recommandations pour améliorer l’efficacité et la transparence.

Cette initiative de contrôle rigoureux s’inscrit dans une démarche de renforcement de la gouvernance et de la transparence au sein des institutions publiques sénégalaises. En mettant en place ces audits, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye réaffirme son engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir une gestion transparente des ressources publiques.

Les audits annoncés ont suscité diverses réactions. Les partisans de la transparence et de la bonne gouvernance saluent cette initiative, espérant qu’elle permettra de mettre en lumière toute mauvaise gestion et de prendre les mesures correctives nécessaires. Toutefois, certains critiques expriment des réserves quant à l’indépendance et à l’efficacité de ces contrôles, craignant qu’ils puissent être influencés par des considérations politiques.

La décision de Bassirou Diomaye Faye de lancer des audits dans plusieurs structures publiques est une étape importante vers la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de l’administration sénégalaise. Les résultats de ces audits seront attentivement suivis par le public et les observateurs, qui espèrent voir des actions concrètes pour corriger les éventuelles défaillances et améliorer la gestion des ressources publiques au Sénégal.

Doro Gaye placé sous contrôle judiciaire après accord avec la partie civile

L’homme d’affaires Doro Gaye, qui avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 3 juin dernier, a été placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 28 juin. Cette décision intervient après un accord signé avec la partie civile, Zakiloulahi Sow, selon des informations obtenues par ledakarois.sn.

Doro Gaye était accusé par M. Sow de l’avoir escroqué lors d’une opération de vente de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le montant de la transaction incriminée s’élève à 1,2 milliard de FCFA.

La libération de Doro Gaye est le résultat d’un accord conclu avec M. Sow, mettant fin au différend qui les opposait. Les termes de cet accord n’ont pas été divulgués, mais il a permis à Gaye de bénéficier d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que Doro Gaye reste sous le contrôle des autorités judiciaires en attendant les prochaines étapes de la procédure.

Tension et division au Barreau de Dakar : L’élection du futur bâtonnier sous haute pression

L’élection imminente du nouveau bâtonnier au Barreau de Dakar, prévue pour le 25 juillet prochain, est devenue le théâtre d’une profonde division parmi les avocats. Selon les informations rapportées par le journal Libération, une ambiance électrique règne au sein de la communauté juridique, exacerbée par des controverses entourant les candidatures acceptées et rejetées lors d’une récente réunion du conseil de l’Ordre.

Deux avocats, Mes Samba Bitèye et Aly Fall, ont été jugés admissibles pour participer à l’élection, alors que leurs collègues, Me Ousseynou Fall et l’ancien bâtonnier Me Mbaye Guèye, ont été disqualifiés. Me Ousseynou Fall a été exclu pour forclusion, tandis que Me Mbaye Guèye se voit confronté aux dispositions strictes concernant le caractère non renouvelable du mandat de bâtonnier, tel que stipulé par l’article 11 du Règlement n°5/CM/UEMOA.

Cependant, la décision de Me Mbaye Guèye de contester cette disqualification témoigne d’une opposition farouche. Libération rapporte que Me Guèye, soutenu par plusieurs avocats, accuse ouvertement l’actuel bâtonnier, Me Mamadou Seck, de manœuvres politiques visant à l’écarter de la course à sa propre succession. Cette accusation n’est pas nouvelle, Me Guèye ayant déjà alerté les membres de la Conférence des barreaux de l’espace UEMOA sur un prétendu complot ourdi contre lui.

La situation s’est intensifiée ces dernières semaines, la tension atteignant son paroxysme à mesure que l’élection approche. L’issue de ce conflit intra-barreau reste incertaine, alimentant des spéculations sur l’impact potentiel sur la cohésion et l’image du Barreau de Dakar.

Dans cette atmosphère de division et de suspicion, l’élection du futur bâtonnier pourrait non seulement redéfinir les dynamiques de pouvoir au sein de l’institution, mais aussi influencer le paysage juridique sénégalais dans les années à venir.

Tribunal de Tivaouane : Nouveaux développements dans l’affaire du chauffeur brutalisé par des Chinois à Mboro

L’affaire mettant en cause Ibrahima Fall, chauffeur sénégalais, et trois de ses supérieurs chinois exploitant une carrière à Darou Khoudoss (Mboro), a été évoquée ce mercredi matin devant le tribunal départemental de Tivaouane. Toutefois, l’audience a été reportée au 3 juillet prochain, suite à une demande de la partie civile.

Me Faty, avocat de la présumée victime, a plaidé pour ce renvoi en soulignant les graves conséquences sur la santé de son client. « C’est une question de vie ou de mort, une question de santé. Mon client va très mal. Nous avons tous vu sur la vidéo l’un des prévenus apposer son genou pendant plusieurs minutes sur son cou. Nous demandons que le procès soit renvoyé, » a déclaré Me Faty, selon des propos rapportés par Walfnet. L’avocat a présenté une nouvelle incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours pour justifier l’absence de son client.

Le ministère public s’est opposé à la demande de liberté provisoire introduite par Me Ousmane Sarr, avocat de la défense. Cette demande a été rejetée pour des raisons de sécurité. Le procureur a expliqué que, compte tenu du contexte et de l’ampleur de la publication de la vidéo sur les réseaux sociaux, une liberté provisoire pourrait provoquer des représailles de la part de la famille du plaignant.

L’affaire a attiré une attention considérable après la diffusion d’une vidéo montrant l’un des prévenus chinois utilisant des méthodes brutales contre Ibrahima Fall. La vidéo a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, mettant en lumière les tensions et les abus potentiels dans les relations de travail entre les employés locaux et les expatriés.

Le report de l’audience au 3 juillet donne à la partie civile le temps de mieux préparer son dossier, tout en espérant que l’état de santé de M. Fall s’améliore. Ce délai permettra également au tribunal de se préparer pour gérer une affaire devenue emblématique des défis et des tensions dans le secteur de l’exploitation minière au Sénégal.

Cette affaire continue de captiver l’attention publique et de soulever des questions importantes sur les droits des travailleurs, la justice et la sécurité des employés locaux face aux abus potentiels de leurs supérieurs étrangers. Le tribunal de Tivaouane sera sous le regard attentif de la nation lors de la prochaine audience, où l’on espère que justice sera rendue.

Affaires Dof Ndéye : Le rappeur placé sous mandat de dépôt

Ce mardi, Dof Ndéye, le célèbre rappeur, a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack. Après avoir été déféré au parquet et présenté au procureur de la République, son dossier a été transmis au juge d’instruction aux environs de 18 heures. Ce dernier a ensuite ordonné son incarcération à la Maison d’Arrêt et de Correction de Kaolack, où Dof Ndéye passera sa première nuit en détention provisoire.

Plusieurs chefs d’inculpation seraient retenus contre Dof Ndéye, notamment :

  • Coups et blessures volontaires
  • Tentative d’assassinat ou de meurtre

Les événements remontent au lendemain de la Tabaski, lorsque Dof Ndéye, invité par ses fans et le jeune rappeur prometteur Diander, s’est rendu dans la commune de Ndoffane, région de Kaolack, pour un concert. Au cours de l’événement, son véhicule a été vandalisé et endommagé par un jeune. Très en colère, Dof Ndéye a asséné des coups de couteau à un jeune nommé Boucar Faye, qu’il accusait d’être l’auteur de cet acte de vandalisme.

Après l’incident, Dof Ndéye a précipitamment quitté les lieux pour retourner à Dakar. Suite à une plainte déposée par Boucar Faye à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack, un avis de recherche a été lancé pour appréhender le rappeur.

Grâce à des investigations poussées menées par les gendarmes de Mbour, renforcés par d’autres unités, Dof Ndéye a été interpellé à Nguékokh, dans la Petite Côte. Le transfèrement à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.

Ce mardi, il a été déféré au parquet et entendu par le juge d’instruction sur demande du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack. C’est vers 19 heures que le rappeur a été officiellement placé sous mandat de dépôt.

L’instruction de son dossier suit son cours, et Dof Ndéye n’est pas encore fixé sur son sort. Cette situation est d’autant plus regrettable pour l’artiste qui s’était déplacé pour partager des moments de joie avec ses fans. Malheureusement, cette aventure s’est terminée par son incarcération à la Maison d’Arrêt et de Correction de Kaolack.

Affaire Dof Ndèye : Recherches intensives pour retrouver le « Caméraman » impliqué

Après l’arrestation du rappeur Dof Ndèye suite à une altercation violente ayant impliqué un individu identifié comme B. Faye, les autorités de la brigade territoriale de Kaolack sont maintenant sur la piste de son « caméraman ». Ce dernier, qui aurait filmé l’incident, est recherché activement pour non-assistance à personne en danger.

Selon des sources de Seneweb, l’identité du caméraman n’est pas encore établie, malgré les efforts déployés par les enquêteurs. Dof Ndèye aurait déclaré ne pas connaître cette personne lors de son interrogatoire.

Une vidéo de l’incident, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre clairement Dof Ndèye en train d’agresser B. Faye à l’aide d’un couteau, alors qu’un véhicule de la gendarmerie passait à proximité. Les autorités locales indiquent que la patrouille n’a pas été alertée sur l’agression au moment des faits.

Le commandant de la brigade territoriale de Kaolack et son équipe sont mobilisés pour élucider tous les aspects de cette affaire. L’objectif est de retrouver le caméraman et de clarifier les circonstances précises de l’incident, notamment pourquoi aucune intervention n’a été effectuée par la gendarmerie sur place.

Cette affaire suscite une grande attention médiatique et publique au Sénégal, mettant en lumière les questions de sécurité publique et de responsabilité face à des incidents violents. Les autorités s’engagent à faire toute la lumière sur cette affaire pour garantir la justice et la sécurité des citoyens.

En conclusion, les recherches pour retrouver le caméraman impliqué dans l’incident entre Dof Ndèye et B. Faye se poursuivent activement, dans un contexte où la vidéo de l’agression continue de faire réagir et d’éveiller les interrogations sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté locale.

Exclusif : Mandat d’arrêt lancé contre le rappeur Dof Ndèye

Un tournant significatif vient d’être pris dans l’enquête concernant la vidéo choquante montrant le rappeur Dof Ndèye en train d’agresser violemment un individu à l’aide d’un couteau. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, un mandat d’arrêt a été émis contre l’artiste, désormais activement recherché par les forces de défense et de sécurité.

L’incident s’est produit à Ndoffane, où Dof Ndèye se produisait en concert. Le rappeur a accusé un jeune homme d’avoir vandalisé son véhicule. En réponse, armé d’un couteau, il a maîtrisé l’individu avant de lui infliger plusieurs coups. La victime, gravement blessée, a perdu beaucoup de sang avant de réussir à s’échapper.

La victime, munie d’un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de plus de 20 jours, a déposé une plainte auprès du commandant de la brigade territoriale de Kaolack. En conséquence, les gendarmes ont émis un avis de recherche et d’interpellation contre Dof Ndèye. Les autorités sont maintenant à la recherche du rappeur, intensifiant leurs efforts pour le localiser et le traduire en justice.

L’agression a suscité une vive indignation parmi les fans et la communauté musicale. Plusieurs voix s’élèvent pour condamner la violence de l’acte, soulignant l’importance de la justice et du respect des lois. La vidéo de l’agression, largement diffusée sur les réseaux sociaux, a amplifié la pression sur les autorités pour qu’elles agissent rapidement et avec fermeté.

Les forces de l’ordre continuent leurs investigations pour rassembler toutes les preuves nécessaires et appréhender Dof Ndèye. Ce mandat d’arrêt représente une étape cruciale dans la procédure judiciaire, signalant que les autorités prennent cette affaire très au sérieux.

La situation demeure en développement, et d’autres informations seront communiquées au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. Le public est encouragé à fournir toute information pouvant aider à la capture du rappeur, contribuant ainsi à l’effort collectif pour maintenir la justice et la sécurité.

Mutinerie au Camp Pénal de Liberté 6 : Plus de 20 détenus présentés à la justice

Quelques jours après la mutinerie qui a secoué le Camp pénal de Liberté 6, les autorités pénitentiaires ont pris des mesures sévères contre les principaux responsables de la révolte. Selon une source proche de l’Administration pénitentiaire citée par Ledakarois, les meneurs de cette mutinerie ont été isolés en cellule, et plus de 20 détenus ont été mis à la disposition de la justice.

Le commissariat de Grand-Yoff, chargé de l’enquête, a commencé les interrogatoires des suspects. Cette phase est cruciale pour comprendre les motivations derrière cette révolte et pour déterminer les responsabilités individuelles. Les autorités espèrent que ces interrogatoires révéleront les circonstances précises qui ont conduit à cette mutinerie au sein du camp pénal.

Lors des fouilles effectuées dans les chambres des détenus, les gardes pénitentiaires ont saisi une importante quantité de drogue ainsi que plusieurs téléphones portables. La présence de ces objets interdits souligne les défis de sécurité et de contrôle auxquels fait face l’administration pénitentiaire. Ces saisies pourraient également indiquer l’organisation et la coordination qui ont permis cette révolte.

La mutinerie au Camp pénal de Liberté 6 a mis en lumière les conditions de détention difficiles et les tensions au sein du système carcéral sénégalais. Les détenus auraient protesté contre des violations de leurs droits, notamment des conditions de vie précaires et un traitement injuste. Cette révolte a suscité des réactions de la part de diverses organisations, dont l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred).

Ibrahima Sall, président de l’Asred, a dénoncé les violences subies par les détenus et a appelé à une enquête pour situer les responsabilités. Il a critiqué ce qu’il considère comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers les détenus, rappelant que ces derniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être respectés.

La présentation des détenus à la justice marque le début d’un processus judiciaire qui pourrait avoir des répercussions importantes. Les autorités judiciaires et pénitentiaires seront sous pression pour démontrer leur capacité à gérer efficacement les établissements pénitentiaires tout en garantissant la sécurité et les droits des détenus.

Cette mutinerie pourrait également déclencher une réflexion plus large sur les conditions de détention et la nécessité de réformes pour éviter de telles situations à l’avenir. Les autorités devront travailler de concert avec les organisations de défense des droits des détenus pour améliorer les conditions de vie dans les prisons et assurer un traitement équitable et humain des détenus.

AFFIRMATIONS TENDANCIEUSES ET DIFFAMATION : Une plainte court contre Kayz Fof en Guinée

L’activiste et journaliste guinéen, Oumar Sylla, également connu sous le pseudonyme Fonike Mangue, a déposé une plainte contre Lansana Fofana dit Kayz Fof, un blogueur guinéen résidant alternativement en Guinée et au Sénégal, actuellement en France, pour dénonciation calomnieuse et diffamation.

Cette action fait suite à la large diffusion sur internet d’une vidéo intitulée « Coup d’État déjoué contre Mamady Doumbouya », où Kayz Fof  accuse publiquement Oumar Sylla d’être impliqué dans un prétendu complot avec l’ex-Général Sadiba Koulibaly pour renverser le gouvernement putschiste.

Oumar Sylla rejette fermement ces accusations, les qualifiant de mensongères, diffamatoires et dépourvues de toute preuve tangible. Il affirme que ces allégations portent gravement atteinte à son honneur et à sa dignité.

Dans sa plainte déposée auprès de la Direction Centrale de la Police Judiciaire le 18 juin et signé par les autorités compétentes ce 20 juin, Oumar Sylla demande que justice soit rendue conformément à la loi, afin de rétablir la vérité et de protéger son intégrité contre ces accusations infondées.

Découverte Exclusive à la Prison du Camp Pénal : Téléphones, drogue et insécurité révélés

Une fouille minutieuse menée dans les chambres de la prison du Camp Pénal à Liberté 6 a mis au jour une série d’articles interdits, révélant une réalité troublante au sein de l’établissement. Les images exclusives diffusées lors du journal de 20 heures de la RTS ce 20 juin ont capturé une multitude de téléphones portables, de puces téléphoniques, de cartes mémoires, de clés USB, ainsi que des objets tranchants et de l’argent en quantité notable. Cependant, la découverte la plus choquante a été celle d’un exemplaire du Saint Coran, dont des pages avaient été découpées pour servir de cache à des téléphones.

L’opération de contrôle, menée par les services de l’administration pénitentiaire, a également permis de saisir une importante quantité de chanvre indien, soulignant la perspicacité des détenus dans leurs tentatives de dissimulation d’objets prohibés. Selon le directeur de la sécurité pénitentiaire, inspecteur Yankhoba Dembélé, cette découverte témoigne de l’insécurité régnant dans cette prison, où les détenus utilisent divers stratagèmes pour contourner les règles.
« Les détenus sont très ingénieux dans leurs méthodes pour cacher des objets interdits (…) Nous avons également trouvé des cuillères transformées en armes potentielles, utilisées pour se défendre lors de fouilles ou de conflits entre détenus », a déclaré l’inspecteur Yankhoba Dembélé. Il a ajouté que les agents ont dû recourir à la force, conformément aux règlements, face aux refus persistants de certains détenus de coopérer lors de la fouille.
Malgré les tensions initiales, les négociations ont été tentées pour ramener le calme dans les chambres. Cependant, des échauffourées ont éclaté, obligeant les agents à agir pour rétablir l’ordre.
Cette découverte survient à peine 24 heures après une mutinerie au sein de la prison, dont des images ont circulé sur les réseaux sociaux. Une enquête approfondie a été lancée pour élucider les circonstances exactes de cet incident et renforcer les mesures de sécurité à l’avenir.

Affaire du chauffeur de camion étranglé au sol : Deux Chinois et un Sénégalais placés sous mandat de dépôt

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans l’enceinte des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans le périmètre des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.
Les faits remontent à une altercation au sein de l’entreprise Diyan Exploitation où Ibrahima Fall, chauffeur de camion, aurait été soumis à des actes de torture par ses deux patrons chinois, assistés par leur interprète sénégalais. Les détails de cette affaire ont rapidement suscité l’indignation de la communauté locale et attiré l’attention des autorités judiciaires.
Les accusés, désormais sous les verrous, attendent leur face-à-face avec le juge, fixé au 26 juin prochain. Ce rendez-vous crucial déterminera les suites judiciaires de cette affaire qui a choqué l’opinion publique.
Cependant, les ICS tiennent à préciser que même si l’entreprise chinoise d’exploitation de silex se trouve dans son cadre, elle est complètement indépendante de sa gestion. En effet, selon les ICS, le chauffeur de camion n’est en aucun moment sous leur responsabilité étant donné que les carrières se trouvant dans le rayon des ICS sont autonomes. Par conséquent, elles gèrent elles-mêmes leurs ressources humaines et leurs matériels.
L’affaire Ibrahima Fall met en lumière les tensions latentes et les conditions de travail difficiles que peuvent rencontrer les travailleurs locaux au sein de certaines entreprises. Les carrières sont sous le feu des projecteurs pour leur gestion des relations entre employés sénégalais et expatriés chinois.
La mise sous mandat de dépôt des accusés a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’attente par la communauté de Darou Khoudoss. Les proches d’Ibrahima Fall espèrent que justice sera rendue, tandis que les syndicats et les organisations de défense des droits des travailleurs appellent à une révision des pratiques managériales et à une meilleure protection des travailleurs locaux.
Cette affaire pourrait également avoir des répercussions diplomatiques, étant donné l’implication de ressortissants chinois. Il est probable que les autorités sénégalaises et chinoises suivront de près le déroulement du procès.
Le 26 juin, jour d’audience, sera une date clé aussi bien pour les accusés que pour la victime présumée, brahima Fall. Le juge examinera les preuves et les témoignages pour décider des suites à donner à cette affaire. En attendant, les accusés resteront en détention, et l’affaire continuera de susciter l’attention et les débats au sein de la société sénégalaise.

Enquête clôturée : Le dossier Cheikh Bara Ndiaye et Thérèse Faye entre les mains du procureur

L’affaire judiciaire impliquant Cheikh Bara Ndiaye et Thérèse Faye a atteint une nouvelle étape. La Division des investigations criminelles (DIC) a terminé son enquête et transmis le dossier au parquet de Dakar sous forme de renseignement judiciaire, selon des informations exclusives de Seneweb. Désormais, le sort du chroniqueur de Walf TV, Cheikh Bara Ndiaye, dépend du procureur de la République, Abdou Karim Diop.

Cheikh Bara Ndiaye, un chroniqueur renommé de Walf TV, avait publiquement accusé Thérèse Faye, ancienne ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, de s’être enrichie de manière illicite. Ces allégations ont porté atteinte à la réputation de l’ex-ministre, qui a décidé de porter plainte pour diffamation afin de défendre son honneur.

Le procureur de la République a confié l’enquête au commissaire principal Adramé Sarr, chef de la DIC. Durant l’enquête, Cheikh Bara Ndiaye a été convoqué et interrogé sur procès-verbal. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir des preuves concrètes pour soutenir ses accusations contre Thérèse Faye. La DIC a donc conclu son enquête et remis le dossier au procureur.

Le procureur Abdou Karim Diop doit maintenant décider de la suite à donner à cette affaire. Plusieurs options s’offrent à lui : il pourrait décider de classer l’affaire sans suite, de poursuivre Cheikh Bara Ndiaye pour diffamation, ou d’ordonner des investigations supplémentaires si nécessaire. Cette décision sera déterminante pour l’avenir du chroniqueur et pour la réputation de Thérèse Faye.

L’affaire a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Les partisans de Thérèse Faye considèrent cette plainte comme une démarche légitime pour protéger son intégrité et sa réputation. De l’autre côté, les soutiens de Cheikh Bara Ndiaye dénoncent une tentative d’intimidation et une atteinte à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et chroniqueurs dans l’exercice de leur métier, en particulier lorsqu’ils abordent des sujets sensibles impliquant des personnalités politiques. Elle soulève également des questions sur la transparence et la responsabilité des dirigeants publics.

Le sort de Cheikh Bara Ndiaye repose désormais sur la décision du procureur de la République. Quelle que soit l’issue, cette affaire restera un cas emblématique des tensions entre la liberté de la presse et les droits à la réputation des personnalités publiques au Sénégal. Les prochains jours seront décisifs pour déterminer les conséquences judiciaires et médiatiques de cette confrontation.

En attendant, l’opinion publique et les acteurs du secteur médiatique suivront de près les développements de ce dossier, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage médiatique et politique sénégalais.

Ancienne DG de TDS Nafissatou Diouf convoquée par la brigade de recherches

L’ancienne directrice générale de Radiodiffusion Télévision du Sénégal (TDS), Dr Nafissatou Diouf, est convoquée ce mercredi 12 juin par la brigade de recherches. Cette convocation intervient dans le cadre d’une enquête concernant la restitution de véhicules attribués par la présidence, une mesure ordonnée par le président Bassirou Diomaye Faye.

Selon les enquêteurs, Dr Nafissatou Diouf figurerait sur la liste des personnalités devant rendre un véhicule de la présidence. Cependant, elle nie formellement avoir jamais travaillé pour la présidence et conteste cette attribution.

Cette convocation s’inscrit dans le contexte des instructions fermes émises par la Présidence de la République pour la restitution des véhicules et des maisons de fonction. Il s’agit probablement d’une étape dans l’état des lieux demandé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Arrestations à Mbacké : Le Président du Conseil Communal de la Jeunesse et cinq autres déférés ce lundi

Un collectif de résidents de Mbacké a organisé un sit-in vendredi dernier dans le quartier Escale pour réclamer le déguerpissement d’une station-service en vue de la construction d’un rond-point. Malgré l’interdiction du préfet Khadim Hann, certains jeunes ont persisté à tenir ce rassemblement sur la voie publique.

En réponse, les forces de l’ordre du commissariat urbain de Mbacké ont procédé à l’arrestation de six personnes, dont le président du Conseil communal de la jeunesse (C.C.J.), Serigne May Seck, le conseiller municipal Ibrahima Diop, ainsi qu’Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw et Mor Cissé. Selon des sources de Seneweb, ces individus ont passé la nuit dans les locaux du commissariat urbain de Mbacké.

Les agents du commissaire Alioune Fall ont également réussi à disperser la foule qui s’était rassemblée sur la voie publique.

Interrogés ce samedi, les six mis en cause ont tous admis avoir tenté de manifester pour exiger la création d’un rond-point sur le site de la station-service située au cœur de la ville. Cependant, Ibrahima Diop, Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw, et Mor Cissé ont affirmé devant les enquêteurs qu’ils n’avaient pas été informés par Serigne May Seck de l’interdiction du sit-in.

Serigne May Seck, qui avait déposé la demande d’autorisation auprès de la préfecture, a déclaré aux policiers qu’il n’avait pas eu le temps de communiquer la décision du préfet à tous ses camarades.

À l’issue de leur interrogatoire, ces jeunes ont été placés en garde à vue sur instruction du délégué du Procureur près le Tribunal d’Instance de Mbacké. Ils sont poursuivis pour organisation et participation à une manifestation interdite, selon des sources de Seneweb.

Serigne May Seck et les autres prévenus seront déférés au Parquet lundi prochain, sauf changement de dernière minute.

Air Sénégal devant les tribunaux : Une série de condamnations pour la Compagnie Nationale

Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, se trouve actuellement dans une période tumultueuse, accumulant les condamnations judiciaires. En plus des divers problèmes rencontrés par les passagers lors de leurs voyages, la compagnie est au centre de plusieurs litiges judiciaires. La parution de ce samedi du journal Libération révèle que rien que le 7 juin, trois affaires impliquant Air Sénégal ont été tranchées par la Chambre du contentieux des sociétés commerciales, des ventes commerciales et des transports du tribunal de Commerce de Dakar.

Condamnations Multiples

Air Sénégal vs Sci El Ali
Dans une affaire opposant Air Sénégal à la Sci El Ali, la compagnie aérienne a été condamnée à payer 29.240.980 Fcfa en principal, en plus de 3.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. Cette décision souligne la gravité des manquements reprochés à Air Sénégal dans cette affaire particulière.

Air Sénégal vs A&A Strategy and Investment Advisory Sas
Dans une autre affaire, Air Sénégal a de nouveau été condamnée, cette fois dans un litige l’opposant au cabinet A&A Strategy and Investment Advisory Sas. Bien que les détails spécifiques de cette affaire n’aient pas été dévoilés, la répétition des condamnations montre une tendance préoccupante pour la compagnie nationale.

Air Sénégal vs Protec Suarl
Une troisième affaire, évoquée le même jour, oppose Air Sénégal à Protec Suarl. Comme pour les autres affaires, le tribunal a tranché en défaveur de la compagnie aérienne, ajoutant une nouvelle condamnation à la série déjà longue.

Ces condamnations en série constituent un signal d’alarme pour Air Sénégal, mettant en lumière des problèmes systémiques qui nécessitent une attention urgente. La compagnie nationale doit impérativement revoir ses pratiques commerciales et juridiques pour éviter de futurs litiges et restaurer la confiance de ses partenaires et clients.

Air Sénégal traverse une période difficile marquée par des condamnations judiciaires répétées. Les affaires tranchées le 7 juin par le tribunal de Commerce de Dakar ne sont que les derniers exemples en date. Pour la compagnie nationale, ces décisions de justice devraient servir de catalyseur pour une réforme en profondeur de ses opérations et de sa gestion des litiges. La restauration de sa réputation et la satisfaction de ses clients et partenaires doivent être des priorités absolues pour l’avenir.

Le tribunal fixe le prix de l’immeuble de Bougane Guèye Dani à 1,1 milliard de francs CFA

Dans le cadre du litige opposant la Banque agricole (LBA) à la société Boygues Solutions Systems Limited (BOSS) dirigée par Bougane Guèye Dani, une décision importante a été rendue par la chambre des saisies immobilières. L’immeuble situé à la Cité Keur Gorgui, à Dakar, et appartenant à Bougane Guèye Dani, a été mis en vente et son prix a été fixé à 1 milliard 100 millions de francs CFA.

Ce contentieux, qui concerne le Titre foncier numéro 19.652 / GR, a été suivi de près par les observateurs. La décision du tribunal, annoncée par le quotidien Les Échos, met fin à une phase de suspense et clarifie la situation quant à la valorisation de l’immeuble en question.

Bougane Guèye Dani, patron de D Médias, a ainsi vu la valeur de son bien immobilier être déterminée par cette décision judiciaire. Cette affaire illustre les enjeux économiques et juridiques auxquels font face les entreprises et les personnalités publiques dans le contexte sénégalais.

La fixation du prix de l’immeuble de Bougane Guèye Dani à 1,1 milliard de francs CFA ouvre la voie à de potentielles transactions futures et apporte une certaine stabilité dans ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.

Adama Faye, le beau-frère du Président sénégalais, échappe à la prison une fois de plus

Adama Faye, le beau-frère du Président sortant du Sénégal, Macky Sall, a été libéré jeudi après que son frère Ibou Faye ait payé une caution de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie de prison. Moins de 24 heures après son placement en garde à vue dans une affaire d’escroquerie foncière, il a été convoqué à nouveau à la Section de recherches (SR) pour une autre affaire dès le lendemain.

Selon Les Échos, Adama Faye était convoqué pour répondre à des accusations concernant la vente d’un terrain dont le véritable propriétaire était remis en question par l’acheteur. Face aux enquêteurs, il aurait présenté des preuves pour défendre sa position et écarter les accusations de malversations.

Malgré sa libération, Adama Faye reste sous la menace d’éventuelles nouvelles plaintes, comme le souligne le journal. La situation soulève des questions sur la transparence et l’intégrité dans les transactions foncières impliquant des personnalités influentes.

DIC : Cheikh Bara Ndiaye libéré après sa confrontation avec Thérèse Faye

Ce jeudi matin, Cheikh Bara Ndiaye s’est rendu à la convocation des enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Le chroniqueur de Walf Tv a été interrogé pendant des heures par les hommes du commissaire Principal Adama Sarr, chef de la DIC, suite à une plainte déposée contre lui par Thérèse Faye.

Une confrontation directe entre la plaignante et Cheikh Bara Ndiaye a eu lieu lors de l’interrogatoire. À la suite de cet échange, Cheikh Bara Ndiaye a été libéré.

La plainte déposée par Thérèse Faye contre Cheikh Bara Ndiaye semble ainsi avoir fait l’objet d’une investigation approfondie, mais aucune information n’a encore été divulguée sur les détails de cette confrontation ou sur les conclusions de l’interrogatoire.

Restez à l’écoute pour plus d’informations sur cette affaire en développement.

Cheikh Bara Ndiaye libéré après son audition à la DIC

Après plusieurs heures d’interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC), le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye est ressorti libre. Convoqué ce jeudi matin aux environs de 11 heures, suite à une plainte déposée par l’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf, Ndiaye a regagné son domicile en fin de journée. Lors d’une déclaration à la presse, il a indiqué avoir été interrogé dans un premier temps par les enquêteurs de la DIC, avant d’être confronté à la plaignante, Mme Thérèse Faye Diouf.

Cette convocation fait suite aux déclarations de Cheikh Bara Ndiaye lors d’une émission sur la chaîne Walf, où il avait accusé l’ancienne ministre et maire de Diarrere d’enrichissement illicite durant les 12 ans du régime de Macky Sall. Il avait notamment mis en avant le fait qu’elle était locataire à Yoff avant cette période.

Pour l’heure, aucune information n’a été donnée quant à la suite de cette affaire. Les autorités compétentes n’ont pas non plus fait de commentaires sur les éventuelles charges qui pourraient être retenues contre Cheikh Bara Ndiaye. La situation reste donc à suivre de près.

Outrage à Magistrat : Alassane Bou Sonko libéré après s’être excusé

Alassane Fall, connu sous le pseudonyme « Alassane bou Sonko, » a été libéré ce jeudi par le procureur, après avoir présenté ses excuses pour des propos outrageants à l’égard du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Me Cheikh Khouraichy Ba, son avocat, a annoncé cette libération, soulignant qu’Alassane Fall devrait néanmoins accepter un suivi psychologique.

Alassane Fall, membre du Pastef, avait menacé dans une vidéo publiée sur TikTok d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Ses accusations et menaces avaient conduit le procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire et à ordonner son arrestation par le commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant sa libération grâce à la loi d’amnistie. Sa libération marque la fin de ce qu’il a décrit comme un « calvaire, » et il a exprimé des regrets sincères pour ses propos, ce qui a contribué à sa remise en liberté.

L’affaire d’Alassane Fall souligne les tensions autour des questions de justice et de liberté d’expression au Sénégal. Son cas met également en lumière les conséquences potentielles des outrages envers les magistrats et l’importance de l’excuse et du suivi psychologique dans le processus de réhabilitation.

La libération d’Alassane Fall après ses excuses pourrait servir de leçon sur l’importance de respecter les institutions judiciaires tout en naviguant les limites de la liberté d’expression.

L’Arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC : Un Événement qui Captive l’Attention

L’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la Direction de l’Information et de la Communication (DIC) a suscité un vif intérêt et captivé l’attention de nombreux observateurs. Sa présence soulève des interrogations et des attentes quant à son rôle et son impact au sein de l’institution.

En tant que figure publique reconnue pour son engagement et son expertise dans divers domaines, dont la communication et les médias, l’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC est perçue comme un signe de changement et de renouveau. Sa nomination pourrait potentiellement apporter une nouvelle dynamique à l’organisation et ouvrir la voie à des initiatives novatrices.

Cependant, elle suscite également des questions quant aux défis auxquels il pourrait être confronté et aux mesures qu’il envisage de prendre pour répondre aux attentes du public et des autorités. Son expérience passée et ses compétences en matière de gestion de la communication seront certainement mises à l’épreuve dans ce nouveau rôle.

En conclusion, l’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC est un événement qui ne manque pas d’intérêt et qui mérite une attention particulière. Son mandat promet d’être marqué par des développements significatifs dans le paysage médiatique et la communication institutionnelle.

Section de Recherches : Adama Faye, beau-frère de Macky Sall, placé en garde à vue

Le beau-frère du président Macky Sall, Adama Faye, a été placé en garde à vue à la section de recherches de Colobane. Cette arrestation fait suite à des accusations d’escroquerie foncière qui pèsent sur le frère de l’ex-première dame, Marieme Faye Sall.

Selon les informations disponibles, Adama Faye est impliqué dans une affaire complexe de transactions immobilières suspectes. Les autorités ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances et la nature des infractions présumées. La section de recherches, connue pour ses investigations approfondies, mène actuellement les interrogatoires et les vérifications nécessaires pour rassembler les preuves et établir les responsabilités.

L’affaire a suscité une grande attention médiatique, étant donné le lien familial d’Adama Faye avec le président Macky Sall. Des questions sont posées sur l’ampleur de l’escroquerie alléguée et sur les implications potentielles pour les autres membres de la famille et les associés proches.

La garde à vue d’Adama Faye pourrait durer plusieurs jours, durant lesquels les enquêteurs chercheront à obtenir des informations détaillées sur les transactions foncières en question. Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté accrue de lutter contre la corruption et les malversations dans divers secteurs, y compris l’immobilier.

Des développements supplémentaires sont attendus alors que l’enquête progresse. Nous continuerons de suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Khaby Lame vs Expresso Sénégal : Le bras de fer judiciaire

La bataille légale entre Khaby Lame et Expresso Sénégal s’intensifie, avec l’engagement de l’avocat Me Bamba Cissé par la société Khaby Lame srl, détenteur exclusif des droits d’image de l’influenceur. La controverse découle de l’utilisation présumée « illégale et frauduleuse » de l’image de Khaby Lame par Expresso Sénégal, une violation alléguée des lois sénégalaises et internationales.

L’affaire remonte à janvier 2022, lorsque Khaby Lame a signé un contrat d’un an avec le Groupe Expresso Télécom. Cependant, à l’expiration de ce contrat, aucune prolongation n’a été convenue entre les parties. Malgré cela, Expresso Sénégal aurait continué à utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui a conduit Khaby Lame srl à engager une action en justice contre l’entreprise de télécommunications.

Le cabinet de l’avocat Me Bamba Cissé a été mandaté pour représenter les intérêts de Khaby Lame dans cette affaire, qui est en cours devant les juridictions sénégalaises depuis plusieurs mois. Khaby Lame srl affirme que cette utilisation non autorisée de l’image de l’influenceur compromet plusieurs de ses contrats et espère que la justice sénégalaise agira pour faire respecter les droits de Khaby Lame et protéger sa carrière.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes entourant les droits d’image et la responsabilité des entreprises dans l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales. Elle illustre également la montée en puissance des influenceurs sur les réseaux sociaux et leur volonté de protéger leurs intérêts légaux face aux grandes entreprises.

PROPOSITIONS DES ASSISES DE LA JUSTICE : Les « Acteurs de la Justice » demandent l’intégration de l’Administration pénitentiaire aux services de renseignements 

Au terme des Assises de la Justice ouvertes le 28 mai dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la restitution des travaux a été effectuée ce mardi. L’une des deux sous-commissions mises en place, celles des « Acteurs de la Justice » a proposé une réforme profonde de l’Administration pénitentiaire vu que depuis de nombreuses années, celle-ci réclame l’adoption plusieurs dispositions d’ordre légal et règlementaire. En effet le statut de son personnel tarde à être clarifié même si une de leurs vieilles doléances a été récemment satisfaite par le chef de l’État avec la nomination de l’inspecteur Aliou Ciss, le premier membre de la corporation qui arrive à la tête de l’Administration pénitentiaire.

À cet effet, la sous-commission recommande l’élaboration d’un Code pénitentiaire ; l’adoption du projet de loi portant statut du personnel et ses décrets d’application ; l’adoption et la signature des textes réglementaires d’application sur la création de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, ainsi que les arrêtés subconséquents.

Pour ce qui est des procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénale, le rattachement et la coordination du centre de surveillance électronique, des décrets sont attendus. Il est également convenu que l’administration pénitentaire fasse l’objet de son intégration au Conseil national de sécurité et à la Communauté du renseignement.

Pour une meilleure efficacité, il est également retenu que l’administration péntentaire dispose d’un plan de modernisation, de construction de complexes pénitenciaire, que la poursuite du programme de modernisation de la justice en ce qui concerne le camp pénal de Sebikotane soit effective.

Le relèvement de l’indemnité journalière, l’équipement des infirmeries, la construction d’unités hospitalières sécurisées, la mise à disposition de médecins et de spécialistes des questions psychiatrique sont également une très forte recommandation. Telle est l’économie du rapport de synthèse des travaux de la Commission « Réformes ».

La Dakaroise

Propositions innovantes des assises de la justice: Crèches en prisons et unités de vie familiale

Les Assises de la Justice, qui se sont déroulées récemment au Sénégal, ont abouti à des propositions novatrices visant à moderniser et humaniser le système judiciaire du pays. Sous la présidence de Dior Fall Sow, première femme procureure du Sénégal, la commission chargée de la modernisation du système judiciaire a présenté un ensemble de recommandations audacieuses lors de la cérémonie de restitution des travaux.

Modernisation des Symboles de la Justice: Une des recommandations phares est la proposition de décoloniser les symboliques de la justice sénégalaise. Cela implique de modifier les robes et les rituels associés au système judiciaire afin de mieux refléter la culture locale et de rompre avec les vestiges du passé colonial.

Amélioration des Conditions de Détention des Femmes: Pour répondre aux besoins spécifiques des femmes détenues, notamment celles enceintes ou allaitantes, la commission a recommandé la suspension des poursuites jusqu’à leur accouchement. De plus, elle a proposé la création de crèches au sein des prisons pour femmes, permettant ainsi aux mères détenues de s’occuper de leurs enfants tout en purgant leur peine.

Protection des Mineurs: Une attention particulière a été portée à la protection des mineurs. La commission a préconisé la criminalisation de la location de voitures et d’appartements meublés, ainsi que la vente d’alcool aux mineurs, afin de garantir leur bien-être et leur sécurité.

Réduction de la Surpopulation Carcérale: Face à la surpopulation carcérale, la commission a recommandé l’instauration de peines d’amende pour les simples consommateurs de drogue, plutôt que leur incarcération. Cette mesure vise à désengorger les prisons et à promouvoir des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Unité de Vie Familiale (UVF): Une proposition novatrice consiste à créer des Unités de Vie Familiale (UVF) au sein des établissements pénitentiaires. Ces UVF permettraient aux détenus ayant une bonne conduite de passer du temps avec leur famille dans des appartements meublés situés à l’intérieur des prisons, mais en dehors de l’espace de détention.

Points de Divergence: Malgré les avancées significatives, des points de divergence subsistent, notamment concernant la suppression du délit d’offense au chef de l’État et du délit d’outrage à magistrat. Ces questions soulèvent des débats sur la liberté d’expression et la protection des institutions.

Les propositions issues des Assises de la Justice représentent une avancée majeure dans la modernisation et l’humanisation du système judiciaire sénégalais. Leur mise en œuvre nécessitera un dialogue continu et une volonté politique forte pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Assises de la Justice : Vers des réformes profondes malgré des désaccords

Les travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, clôturés ce 4 juin, ont mis en lumière des consensus importants ainsi que des points de divergence parmi les participants. Présidé par le professeur Babacar Guèye, facilitateur général des assises de la justice, ce dialogue a rassemblé diverses couches de la population pour formuler un rapport de synthèse de 300 pages.

Consensus sur des Réformes Clés

1. Réduction des Pouvoirs du Procureur : L’un des principaux points d’accord a été la réduction des pouvoirs jugés excessifs du procureur de la République. Les participants ont recommandé l’instauration d’un juge des libertés et de la détention, ainsi qu’un juge d’aménagement des peines.

2. Création d’une Cour Constitutionnelle : Une autre proposition phare a été la mise en place d’une Cour Constitutionnelle en remplacement du Conseil Constitutionnel actuel. Cette nouvelle cour, à la composition diversifiée, vise à moderniser l’instance et répondre aux besoins actuels de la justice.

3. Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : Il a été suggéré que le CSM soit composé majoritairement de magistrats en activité et que des appels à candidatures soient lancés pour certains postes. L’ouverture du CSM à d’autres corps, notamment universitaires, a également été discutée, bien que ce point n’ait pas fait l’unanimité.

Points de Divergence

Un point de désaccord majeur a été le retrait du président de la République de la présidence du CSM. Bien que la majorité des participants aient souhaité cette réforme, un consensus n’a pas été atteint.

Autres Recommandations

1. Renforcement des Effectifs : Le déficit de magistrats, d’avocats et de greffiers a été au centre des préoccupations. Un plan ambitieux de recrutement a été recommandé pour pallier ce manque et améliorer la performance et la résilience de la justice.

2. Révision des Codes : La révision des codes existants, notamment le code pénal et le code de procédures pénale, a été fortement recommandée.

3. Réforme de l’Administration Pénitentiaire : Les conditions de détention des détenus et l’accompagnement des acteurs du secteur pénitentiaire doivent être profondément revus.

4. Digitalisation Judiciaire : La digitalisation de la justice pour simplifier les procédures et les services de l’état civil a été mise en avant, ainsi que la réforme de la carte judiciaire et l’amélioration de la communication par la traduction des langues nationales.

Participation et Perceptions

La plateforme Jubbanti a enregistré la visite de 34 988 Sénégalais, dont 5 492 ont activement contribué avec des propositions. Parmi ces participants, 75 % ont exprimé une faible confiance dans la justice, et seulement 1 372 ont déclaré avoir confiance en elle. Par ailleurs, 64 % se sont dits insatisfaits des services rendus par la justice.

En somme, les Assises de la Justice ont permis de formuler des recommandations cruciales pour la réforme et la modernisation de la justice sénégalaise, malgré certains désaccords persistants. Ces travaux témoignent d’un effort collectif pour créer un système judiciaire plus équitable et efficace.

« Réformes judiciaires au Sénégal : Des Résultats Préliminaires des Assises Révèlent un Fort Doute et des Demandes d’Amélioration »

Les premiers résultats des Assises nationales de la justice au Sénégal ont été dévoilés lors d’une cérémonie au CICAD à Diamniadio, où les recommandations ont été présentées. Ces résultats, issus de la contribution des citoyens sénégalais via la plateforme Jubbanti, ont été communiqués par le président de la commission technique du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, le Magistrat Amady Ba, également membre de l’OFNAC.

Selon les données fournies, 34 988 vues ont été enregistrées sur la plateforme, avec 5 492 contributions de personnes, dont 63% vivent au Sénégal et 17% à l’étranger. Parmi les contributeurs, 75% expriment un niveau de confiance faible ou nul envers la justice, avec une forte présence des jeunes, représentant entre 25 et 45% de ce groupe.

En ce qui concerne la satisfaction quant aux services rendus par la justice, 64% des participants ont exprimé leur insatisfaction, notamment en ce qui concerne l’obtention de documents administratifs, avec des préoccupations spécifiques telles que l’obtention d’un casier judiciaire, des questions de nationalité, d’état civil, ou encore des affaires liées à la justice économique.

Sur les 5 492 contributeurs, 12% ont déclaré avoir eu affaire à la justice au cours des cinq dernières années, principalement dans des domaines tels que la justice commerciale, pénale, civile, sociale et administrative. Parmi eux, 692 personnes ont bénéficié de l’assistance d’un avocat.

La restitution de ces résultats marque le début d’un processus continu de réformes judiciaires visant à améliorer la confiance du public dans le système judiciaire et à répondre aux besoins et aux préoccupations des citoyens sénégalais.

Conseil Supérieur de la Magistrature : L’UMS Conditionne la présence du Chef de l’État et du Premier ministre

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soumis une série de propositions au ministre de la Justice lors des Assises de la Justice, qui se tiennent depuis le 28 mai 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Parmi les sujets abordés figure la question de la présence du Chef de l’État et du Premier ministre au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Dans une note publique, l’UMS a exprimé son soutien à la présence continue de ces deux autorités au sein du CSM, mais avec des réserves. Cette position dépendra de la décision officielle du Président de la République concernant sa participation à ce conseil.

Les magistrats considèrent que la présence du Chef de l’État au CSM est bénéfique, car elle favorise un cadre permanent d’échanges entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire, crucial pour la transparence et l’assainissement des relations entre ces deux branches du gouvernement.

L’UMS propose de transformer le CSM en un organe délibérant plutôt que consultatif pour renforcer son rôle et son autonomie. Elle suggère également d’instaurer des dates fixes pour les réunions du CSM, avec une réunion avant le début des vacances judiciaires pour une gestion plus structurée.

Pour garantir l’indépendance des juges, l’UMS recommande que les juges d’instruction soient nommés par le CSM. D’autres propositions incluent :

Harmoniser l’âge de la retraite à 68 ans pour tous les magistrats.

Allouer 3% du budget national à la justice pour améliorer les ressources et les infrastructures du système judiciaire, conformément aux objectifs de l’UEMOA.

Doter le CSM de son propre siège, d’un budget de fonctionnement, et d’un secrétariat pour renforcer son indépendance.

Permettre aux autorités judiciaires et à l’OFNAC de saisir directement la Cour des comptes pour sanctionner les fautes de gestion.

Les Assises de la Justice, visant à apporter des réformes substantielles au système judiciaire sénégalais, se concluront ce mardi 4 juin. Les propositions de l’UMS seront examinées dans le cadre de ces discussions, qui marquent une étape importante vers l’amélioration de l’indépendance et de l’efficacité de la justice au Sénégal.

Urgent: Doro Gueye envoyé en prison

L’homme d’affaires Doro Gaye vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du 3e cabinet, dans le cadre de l’affaire l’opposant à Zakiloulahi Sow.

Arrêté arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. L’affaire porte sur des terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de francs CFA.


La partie civile lui reproche de l’avoir escroqué une somme de 1,2 milliard FCFA.


Une information judiciaire est ouverte…

Dernière minutes:Bah Diakhaté et Imam Ndao condamné

L’étau se resserre contre l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao.

En effet, les deux mis en cause ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le juge.

selon les informations, ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel.

Ils ont été reconnus coupables du délit de “diffusion de fausses nouvelles” par le juge.

DÉTOURNEMENTS DE FONDS AU CRÉDIT MUTUEL DU SÉNÉGAL : Trois cadres de la banque en garde à vue

Hier, dimanche, trois cadres du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) ont été appréhendés et placés en garde à vue au commissariat de police de Guédiawaye. Il s’agit de S. C, ancien directeur régional de Saint-Louis, A. G, et C. A. S, ex-Directeur du Réseau CMS, d’après des informations du Dakarois Quotidien. Ces banquiers vont passer très bientôt présentés au procureur.

Cette enquête concerne des transactions suspectes impliquant des hauts cadres du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le CMS. Des fausses lettres de garantie auraient été émises par le FONGIP à l’intention de groupements et d’industriels, avec la complicité de certains agents du CMS, principalement dans certaines régions du pays. Le montant du préjudice est estimé à environ trois cent cinquante millions (350) millions de francs CFA.

Les organisations syndicales regroupant les deux syndicats du Crédit Mutuel du Sénégal ont lancé l’alerte à plusieurs reprises, mais leurs préoccupations sont restées sans réponse. Face à cette situation, ces syndicalistes ont décidé de solliciter l’arbitrage de leur nouveau ministre de tutelle.

Dans une lettre adressée au ministre de tutelle, les syndicats ont réitéré leurs dénonciations antérieures, soulignant notamment l’organisation d’une mission de vérification de la commission bancaire de l’UEMOA en juillet 2021 en réponse à leurs préoccupations.

Les syndicalistes ont également pointé du doigt la gestion du directeur général du CMS, Amadou Jean-Jacques Diop. Ils l’accusent d’avoir conduit l’entreprise à des difficultés financières tout en bénéficiant du soutien de personnes influentes. Ces soutiens seraient responsables du non-respect des recommandations émises par les vérificateurs.

La Dakaroise

Convocation des Journalistes : Le Président du Cored sermonne ses confrères

Le président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), Mamadou Thior, a salué la libération des journalistes Pape Moussa Touré, directeur de publication du journal «La Tribune», et Mohamed Guèye, directeur de publication du «Quotidien». Les deux journalistes avaient été convoqués suite à leurs articles concernant l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi. Thior a rappelé qu' »pour moins que ça sous le régime de Macky Sall, les journalistes étaient envoyés en prison ».

Invité de l’émission « Jury du dimanche » ce 2 juin, Mamadou Thior a souligné l’importance des précautions nécessaires dans le traitement de l’information militaire. Il a critiqué les journalistes interpellés pour ne pas avoir pris les mesures adéquates : « Il y a des précautions à prendre que ces gens n’ont pas prises. À ce niveau de responsabilité, il faut en parler avec l’expertise nécessaire. Nous ne sommes pas des experts, mais nous pouvons consulter des spécialistes. Les questions militaires, bien que non taboues, sont sensibles et il faut savoir la ligne rouge à ne pas franchir. »

Mamadou Thior a également appelé les autorités à traduire les journalistes devant le Cored plutôt que de recourir à la voie judiciaire : « Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste préférerait aller en prison plutôt que d’être pointé du doigt par le Tribunal des pairs du Cored. »

Tout en affirmant que les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, Thior a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’emprisonnement des journalistes sur l’image du Sénégal : « L’emprisonnement d’un journaliste ternit l’image du Sénégal. »

Cette intervention de Mamadou Thior met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais et l’importance d’une gestion prudente et éthique des informations sensibles, tout en prônant un recours systématique au Cored pour juger les écarts professionnels dans le secteur des médias.

Troisième retour de parquet : Bah Diakhaté fixé sur son sort lundi

Bah Diakhaté, l’activiste détenu, a bénéficié ce vendredi d’un troisième retour de parquet. Son avocat, Alioune Badara Fall, a confirmé l’information à Seneweb. Diakhaté saura lundi prochain le verdict de son procès contre le ministère public et le sort qui lui sera réservé concernant sa deuxième procédure judiciaire.

Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule mardi dernier par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup. Diakhaté avait accusé Mboup d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance, ce qui a conduit ce dernier à saisir le procureur pour défendre son honneur.

Ce troisième retour de parquet prolonge l’incertitude pour Bah Diakhaté et ses soutiens. Ses avocats et partisans espèrent une décision favorable lors de l’audience de lundi. Cette affaire attire l’attention sur les défis juridiques et les tensions entourant les accusations de crimes graves au Sénégal, mettant en lumière la complexité des procédures judiciaires et les enjeux de réputation pour les personnes impliquées.

En attendant le verdict de lundi, le cas de Bah Diakhaté reste un sujet de suivi important pour les observateurs de la justice sénégalaise et les défenseurs des droits de l’homme.

Pape Moussa Traoré, Dirpub de « La Tribune », Libéré par la Section de Recherches

Pape Moussa Traoré, le directeur de publication du journal « La Tribune », a été libéré ce vendredi après une seconde audition à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Initialement convoqué et placé en garde à vue jeudi, Traoré a été de nouveau entendu par les enquêteurs avant d’être relâché.

Cette convocation, ainsi que celle de Mohamed Guèye, directeur de publication du journal « Le Quotidien », est liée à la nomination controversée du général Souleymane Kandé. Kandé aurait exprimé des réserves quant à sa mutation au poste d’attaché militaire à New Delhi, en Inde, suscitant de vives réactions et une couverture médiatique intense.

L’arrestation de Pape Moussa Traoré a provoqué une levée de boucliers parmi les professionnels des médias. Les organisations de presse ont dénoncé ces interpellations, estimant qu’elles constituent une atteinte à la liberté de la presse. De nombreux journalistes et soutiens ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme des tentatives de museler la presse sénégalaise.

Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, a écourté son voyage à l’étranger pour apporter son soutien à Mohamed Guèye et à l’ensemble de la rédaction du « Quotidien ». « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de défendre les droits des journalistes.

Ces événements interviennent dans un climat de tension pour les médias au Sénégal, où les journalistes font face à des pressions croissantes. Les récents développements autour de la nomination du général Kandé ont exacerbé cette situation, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les professionnels de l’information dans leur quête de transparence et de vérité.

La libération de Pape Moussa Traoré est un soulagement pour ses collègues et pour les défenseurs de la liberté de la presse. Toutefois, les appels à la vigilance et à la protection des droits des journalistes continuent de résonner fortement, alors que le pays navigue entre la nécessité de maintenir l’ordre et celle de garantir une presse libre et indépendante.

Scène dramatique au tribunal : Doro Gaye victime d’un malaise lors d’une audience mouvementée

L’affaire Doro Gaye, qui a récemment défrayé la chronique judiciaire, a connu un rebondissement spectaculaire lors de sa dernière audience au tribunal du 3e cabinet. Accusé d’escroquerie foncière par Zakiloulahi Sow, le PDG de la société Cim-Translog Suarl espérait trouver un terrain d’entente avec la partie civile.

Selon nos informations, un accord avait été trouvé entre les deux parties, prévoyant le versement d’une avance de 300 millions de francs CFA, avec le reste devant être réglé d’ici le mois de juillet. Cependant, le juge en charge du dossier a opposé un refus catégorique à cet arrangement, évoquant des éléments nouveaux compliquant la situation.

Le refus du juge a plongé Doro Gaye dans un profond désarroi. Au cours de l’audience, il a subitement fait un malaise, nécessitant l’intervention d’un médecin pour le stabiliser. Heureusement, son état de santé s’est amélioré depuis lors.

Alors que les spéculations vont bon train quant à la tournure que prendra cette affaire, il est à noter que Doro Gaye pourrait de nouveau comparaître devant le juge du 3e cabinet dès ce lundi, en vue d’une possible inculpation.

Cette affaire, qui mêle des intérêts financiers conséquents et des enjeux judiciaires complexes, continue d’alimenter les conversations dans les cercles judiciaires et au-delà. Nous suivrons de près son évolution pour vous tenir informés des développements à venir.

Affaire de Charlatanisme au Palais de Justice de Dakar : Un Homme Soutire 27 Millions FCFA sous Prétexte de Guérison et de Richesse

Une affaire retentissante de charlatanisme et d’escroquerie a éclaté au Palais de Justice de Dakar, mettant en lumière les pratiques frauduleuses de I. Thiam et de son complice K. Guèye. Au centre de l’affaire, C. Ndiaye, qui, préoccupé par la santé de sa femme, a été induit en erreur et a fini par perdre une somme considérable.

Les faits rapportés devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar détaillent comment les accusés ont exploité la vulnérabilité de C. Ndiaye, lui faisant croire en des pratiques occultes pour soigner sa femme malade. Les prévenus, I. Thiam et K. Guèye, ont usé de manipulations mentales et de prétendus rituels religieux pour convaincre leur victime, entraînant ainsi la perte de 27 millions FCFA.

L’accusé principal, I. Thiam, a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir agi dans le cadre des pratiques religieuses conformes à l’islam. Cependant, les témoignages présentés en cour, notamment celui de la sœur de la victime, ont révélé le véritable dessein des prévenus, démasquant ainsi leur stratagème frauduleux.

Le procureur, dans ses réquisitions, a souligné la gravité des faits, dénonçant une manipulation consciencieuse visant à soutirer de l’argent à la victime en jouant sur ses émotions et ses croyances. Il a requis des peines d’emprisonnement fermes à l’encontre des accusés, soulignant la matérialité des délits de charlatanisme et d’escroquerie.

La défense a tenté de minimiser la responsabilité de K. Guèye, arguant que la guérison de la femme de C. Ndiaye démontrait l’absence de complicité de charlatanisme. Cependant, les preuves présentées devant le tribunal ont réfuté cette affirmation, mettant en évidence le rôle actif des deux accusés dans l’escroquerie.

En fin de compte, I. Thiam, non assisté par un conseil, a plaidé la clémence de la juridiction en s’engageant à rembourser les 27 millions FCFA dans un délai de six mois. L’affaire met en lumière les dangers des pratiques frauduleuses et souligne l’importance de la vigilance face à de telles manipulations.

Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC

Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.

Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.

Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.

Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.

Risque de dix ans de réclusion pour un récidiviste de vol avec arme à Diourbel

Modou Awa Balla Seck, déjà condamné à cinq ans de prison ferme pour des actes de vol avec violence et usage d’arme à Touba, pourrait voir sa peine s’alourdir. Accusé cette fois-ci de vol avec usage d’arme et association de malfaiteurs, il risque jusqu’à dix ans de réclusion criminelle. Face au juge de la Chambre criminelle de Diourbel ce mardi 28 mai, Seck et son gang ont nié les faits qui leur sont reprochés, notamment le cambriolage d’une station-service « MKA Excellence » à Touba en octobre 2019. Lors de cette opération, une importante somme d’argent ainsi qu’un véhicule 4×4 ont été dérobés au gérant de la station. Le verdict sera rendu le 24 juin prochain, mettant fin à l’incertitude pesant sur le sort de ces accusés.

Affaire Doro Gaye : Nouveaux Développements dans l’Enquête

Dans l’affaire qui secoue l’opinion publique depuis quelques temps, l’homme d’affaires proche de l’ancien régime, Doro Gaye, pourrait enfin connaître son sort aujourd’hui. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il est poursuivi pour une affaire d’escroquerie foncière portant sur un montant considérable de 1,2 milliard de francs CFA. Selon les informations fournies par Libération, le mis en cause aurait tenté de négocier une sortie de crise en proposant au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, le versement d’une avance de 500 millions de francs CFA, suivi du paiement du reste de la somme sous forme de moratoire. Cependant, cette offre a été catégoriquement refusée par la partie adverse, qui exige le règlement intégral du montant en cause, versé pour l’achat de 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS), à raison de 50 millions de francs CFA chacun.

Cette impasse a rendu la médiation pénale impossible. De plus, depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye aurait remis trois chèques au plaignant, mais ceux-ci sont revenus impayés, faute de provision.

Les enquêteurs ont également découvert un élément troublant dans cette affaire : les plans cadastraux supposés être ceux des terrains en question se révèlent être faux, selon les informations recueillies par le quotidien Libération.

Cette affaire complexe soulève de nombreuses questions sur la véracité des transactions immobilières et met en lumière les pratiques douteuses qui peuvent entourer certains investissements fonciers. Alors que l’enquête progresse, l’opinion publique attend avec impatience les développements ultérieurs de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le monde des affaires au Sénégal.

Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

Direct de Diamniadio : Démarrage Imminent du Dialogue National sur la Réforme et la Modernisation de la Justice

Le Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio est sur le point de devenir le théâtre d’un événement majeur dans l’histoire juridique du Sénégal. Le Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice va démarrer sous peu, sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal.

Un Engagement pour une Justice Réformée

Ce Dialogue national marque le début d’un processus essentiel pour l’amélioration du système judiciaire sénégalais. Organisé avec la participation d’acteurs divers et influents, cet événement vise à examiner en profondeur les défis actuels du système judiciaire et à proposer des réformes concrètes et durables.

Présence de Hauts Responsables et Experts

La cérémonie d’ouverture voit la participation de nombreuses personnalités de haut rang, incluant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. En outre, des représentants de missions diplomatiques, des associations de travailleurs, des experts juridiques, ainsi que des guides religieux et coutumiers, sont présents, témoignant de l’importance et de la diversité de ce rassemblement.

Objectifs du Dialogue

Le facilitateur des travaux, le professeur Babacar Guèye, a souligné les enjeux critiques de ce dialogue. Il a indiqué que les discussions permettront de « faire ressortir les fragilités du système judiciaire et de dégager des pistes de réformes et de modernisation ». Les thématiques clés qui seront abordées incluent :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Un Dialogue Inclusif

Ce Dialogue national se veut inclusif, impliquant toutes les composantes de la société sénégalaise. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias et la société civile, chaque voix sera entendue. Les résultats de ces travaux seront restitués le 4 juin prochain, avec l’espoir qu’ils aboutiront à des recommandations concrètes pour moderniser le système judiciaire.

Un Engagement pour la Paix et la Démocratie

En optant pour le dialogue comme moyen de résoudre les défis judiciaires, le Président Bassirou Diomaye Faye démontre une fois de plus son attachement aux valeurs de paix et de démocratie. Malgré une forte légitimité électorale, il choisit de mobiliser la nation entière autour de cette cause commune.

En direct de Diamniadio, le démarrage du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice est imminent. Cet événement promet de jeter les bases d’une justice plus équitable, efficace et adaptée aux réalités contemporaines du Sénégal. Le CICAD est prêt à accueillir

les différents acteurs pour des échanges constructifs qui façonneront l’avenir du système judiciaire du pays. Restez à l’écoute pour suivre le déroulement de cet événement historique qui pourrait bien marquer un tournant décisif pour la justice au Sénégal.

Dialogue National sur la réforme judiciaire : début des travaux au CICAD de Diamniadio

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement débuté ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en présence de nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et civiles.

Le facilitateur de ces assises, le professeur Babacar Guèye, a souligné l’importance de cet événement, affirmant qu’il permettra de mettre en lumière les fragilités du système judiciaire sénégalais et de dégager des pistes de réformes et de modernisation. « Les enjeux et les défis qui nous attendent sont énormes. Il s’agira d’ouvrir un dialogue avec toutes les composantes de la société afin d’examiner en profondeur le fonctionnement de notre système judiciaire, » a-t-il déclaré.

Des Thématiques Cruciales

Le professeur Guèye a détaillé les thématiques essentielles qui seront abordées lors de ces assises, parmi lesquelles :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Il a également mentionné l’importance de traiter le régime de la privation de liberté et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Participation et Mobilisation

La rencontre a rassemblé de nombreux hauts responsables, dont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, ainsi que des experts et spécialistes ont également participé aux travaux.

Des représentants d’associations, d’organisations de travailleurs, des guides religieux et coutumiers, ainsi que divers autres participants étaient présents, illustrant la diversité et l’inclusivité de ce dialogue national.

Un Engagement pour la Modernisation

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à produire des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice sénégalaise. Le BIG a également souligné l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, démontré par son choix de recourir au dialogue malgré une forte légitimité électorale.

Ce Dialogue national sur la réforme judiciaire représente une étape cruciale pour la modernisation du système judiciaire du Sénégal. Il offre une plateforme pour des discussions profondes et constructives, visant à renforcer l’équité, la transparence et l’efficacité de la justice au bénéfice de tous les citoyens.

Démarrage du Dialogue National sur la Réforme Judiciaire au CICAD

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement commencé ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cet événement crucial vise à examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais pour en améliorer divers aspects.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a qualifié cet événement de « majeur », soulignant son rôle de cadre de réflexion pour les acteurs impliqués dans le système judiciaire. Les discussions et les analyses porteront sur des sujets essentiels tels que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

La cérémonie d’ouverture a rassemblé de nombreuses personnalités importantes, notamment le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, ainsi que des experts et spécialistes de divers domaines ont également pris part à cette rencontre.

Le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire. Il a insisté sur le fait que ce dialogue ne doit pas se transformer en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, mais plutôt en un débat lucide et serein visant à identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et à rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

Le BIG a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à déboucher sur des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice. Cette démarche témoigne de l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, ainsi qu’à la tradition sénégalaise de dialogue et de consensus.

Pour relever le défi de la modernisation de la justice, le président Faye a mobilisé la nation entière, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et diverses forces vives. Le BIG souligne l’importance de cette mobilisation pour construire des fondements solides pour une justice conforme aux ambitions républicaines et aux exigences de bonne gouvernance du Sénégal.

Le Dialogue national sur la réforme judiciaire marque une étape décisive dans la modernisation du système judiciaire sénégalais. Les réflexions et propositions issues de ces travaux seront cruciales pour l’avenir de la justice dans le pays, visant à garantir un système plus équitable, transparent et efficace pour tous les citoyens.

Assises de la Justice : Me Aïssata Tall Sall appelle à des débats approfondis pour une refondation judiciaire

L’avocate et ancienne Garde des Sceaux, Me Aïssata Tall Sall, a exprimé son point de vue sur les Assises de la Justice qui débutent ce mardi 28 mai 2024. Dans une déclaration à la presse, elle a souligné l’importance d’un format de discussions et de débats approfondis pour aborder les enjeux graves et complexes du système judiciaire.

En tant qu’ancienne ministre de la Justice et actrice du monde judiciaire, Me Aïssata Tall Sall estime qu’une approche plus nuancée aurait mieux servi la gravité et la densité du sujet. Cependant, elle a affirmé sa disponibilité à contribuer à la refondation de la justice, soulignant l’urgence de résoudre les défis matériels auxquels sont confrontés les acteurs de la justice.

Elle a également salué les investissements réalisés par l’administration précédente, rappelant les 250 milliards de crédits alloués par le Président Macky Sall pour la modernisation des infrastructures judiciaires. Me Aïssata Tall Sall a insisté sur la nécessité de poursuivre ces efforts pour garantir la continuité de l’État et améliorer les services judiciaires.

En conclusion, la présidente du mouvement « Osez l’Avenir » a appelé à une réflexion approfondie et à une action concertée pour une justice plus efficace et équitable, soulignant que la modernisation du système judiciaire est un impératif pour l’avancement du pays.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao: L’affaire mise en délibérée au 3 juin prochain

Suite à l’introduction par la défense d’une demande de liberté provisoire, le juge des flagrants délits a mis en délibéré l’affaire Bah Diakhaté au 3 juin 2024. Ce dernier était poursuivi pour délit de diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République.

En effet, c’est Me Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire pour les prévenus, si toutefois le juge entendait mettre l’affaire en délibéré. Il faut rappeler qu’Imam Cheikh Tidiane Ndao est également concerné par ce délibéré. Il est poursuivi pour les mêmes délits.

Urgent : Le Parquet Requiert une Sentence Ferme pour Bah Diakhaté et Imam Ndao

Le procureur du tribunal de grande instance de Dakar a requis aujourd’hui une sentence ferme pour Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao. Lors de l’audience des flagrants délits, le procureur a demandé une peine de six mois de prison ferme pour les deux prévenus.

Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao sont accusés de diffamation publique et d’incitation à la haine contre le Premier ministre Ousmane Sonko. Les faits remontent à plusieurs semaines, lorsque des déclarations incendiaires avaient été faites à l’encontre du Premier ministre, suscitant une large polémique.

Le procureur a souligné la gravité des propos tenus par les prévenus, qui, selon lui, constituent une atteinte sérieuse à l’ordre public et à la dignité du Premier ministre. « Ces déclarations ne peuvent rester impunies. Elles ont pour but de semer la division et la haine dans notre société », a-t-il affirmé.

En plus de la peine de prison, le procureur a requis des dommages et intérêts pour la partie civile, en l’occurrence le Premier ministre Ousmane Sonko. Il a demandé que chaque prévenu verse une somme de 100 000 FCFA à titre de compensation pour le préjudice subi.

La défense de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao a plaidé pour la clémence, arguant que leurs clients n’avaient pas l’intention de causer du tort et qu’ils regrettent profondément leurs déclarations. « Il s’agit de propos mal interprétés et amplifiés par les médias », a déclaré l’avocat de la défense.

De son côté, Ousmane Sonko, par l’intermédiaire de ses avocats, a exprimé sa satisfaction quant à la réquisition du procureur, estimant que « la justice doit être ferme face à de tels comportements pour préserver la paix sociale et la cohésion nationale ».

Le juge des flagrants délits rendra son verdict dans les prochains jours. L’affaire continue de susciter un vif intérêt au sein de l’opinion publique, qui attend avec impatience la décision du tribunal.

En attendant, la situation reste tendue, et les appels à la modération et au respect des institutions se multiplient. Le procès de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao est perçu comme un test pour la justice sénégalaise dans sa capacité à gérer des affaires sensibles impliquant des personnalités publiques et religieuses.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités judiciaires et politiques du Sénégal dans un contexte de polarisation croissante. La décision du tribunal sera scrutée de près et pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique et sociale du pays.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : l’audience est suspendue jusqu’à 15h

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été suspendu ce mardi matin. La suspension a été décidée afin de permettre aux avocats de préparer leurs plaidoyers, qui débuteront à 15h.

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : Passe d’armes entre Me El Hadj Diouf et le procureur

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été marqué par des échanges houleux entre Me El Hadj Diouf, avocat de la défense, et le procureur. Ces échanges ont eu lieu lors de l’interrogatoire de l’imam Ndao au tribunal des flagrants délits de Dakar.

Me El Hadj Diouf a attiré l’attention sur le caractère récent du délit d’offense au chef de l’État, affirmant que les arrestations de ses clients étaient motivées par une volonté de faire taire ceux qui s’expriment sur des sujets sensibles comme l’homosexualité. « Ces deux personnes ont été arrêtées simplement parce qu’il s’agit d’une tentative de faire taire tous ceux qui ont tenté ou à l’avenir comptent parler de l’homosexualité », a-t-il déclaré.

Cette déclaration n’a pas été bien accueillie par le parquet. Le procureur a demandé à Me Diouf de retirer ses propos, arguant que le parquet se sentait directement visé par ces accusations. En réponse, Me Diouf a maintenu que ses remarques ne concernaient pas le parquet spécifiquement.

Le procureur a insisté sur le fait qu’il s’était autosaisi de cette affaire, rappelant à l’avocat que son rôle était de garantir l’application de la loi et de protéger l’intégrité des institutions étatiques. Ce rappel visait à recentrer les débats sur les aspects juridiques et à éviter que le procès ne se transforme en tribune politique.

L’affaire Bah Diakhaté et imam Ndao repose sur des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État. Les avocats de la défense contestent ces accusations, arguant que leurs clients n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression sur des sujets d’intérêt public. Bah Diakhaté, en particulier, a affirmé que l’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie, ce qui soulève des questions sur la pertinence de certaines preuves présentées.

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao continue de susciter des débats passionnés, tant sur le plan juridique que politique. Les échanges vifs entre Me El Hadj Diouf et le procureur mettent en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et de la protection des institutions. La décision finale du tribunal sera scrutée de près, car elle pourrait avoir des implications importantes pour la jurisprudence en matière de délit d’offense au chef de l’État et de diffusion de fausses nouvelles au Sénégal.

Me Amadou Sall : « Il faut retirer les faits pris en compte par la loi d’amnistie »

Dans l’affaire opposant Bah Diakhaté et Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, de nouveaux éléments ont été mis en lumière concernant des faits antérieurs à la loi d’amnistie. Les accusés, qui comparaissent devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, ont affirmé que certains faits remontent à une période antérieure à l’amnistie.

L’avocat de la défense, Me Amadou Sall, a fait une déclaration importante concernant ces faits. « Du point de vue de la morale publique, il faut retirer les faits amnistiés des débats. Ousmane Sonko, qui est la partie civile dans cette affaire, et actuel Premier ministre, ainsi que le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont bénéficié de la loi au même titre que tous les citoyens », a-t-il souligné. Cette déclaration vise à rappeler que l’amnistie accordée doit s’appliquer de manière égale et juste à tous les concernés.

Bah Diakhaté, l’un des accusés, a précisé à la barre qu’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant la promulgation de la loi d’amnistie. Me Amadou Sall a insisté sur le fait que ces vidéos, étant antérieures à la loi, ne devraient pas être prises en compte dans le cadre du procès actuel.

Me Amadou Sall a argumenté que l’application de la loi d’amnistie doit être stricte et respectueuse des principes juridiques en vigueur. « Il est essentiel de garantir que les faits antérieurs à l’amnistie soient exclus des procédures judiciaires actuelles, afin de respecter l’esprit et la lettre de la loi », a-t-il affirmé. Cette position vise à assurer une application équitable de la justice pour tous les citoyens, indépendamment de leur statut ou de leur implication dans des affaires antérieures.

Pour rappel, la loi d’amnistie a été promulguée dans un contexte de réconciliation nationale et de pacification du climat politique. Elle vise à effacer les faits passés afin de permettre une nouvelle dynamique sociale et politique. Cette amnistie a bénéficié à de nombreuses personnalités, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, qui occupent aujourd’hui des postes clés dans le gouvernement.

L’intervention de Me Amadou Sall met en lumière une question cruciale de justice et d’équité dans le traitement des affaires judiciaires. En demandant le retrait des faits amnistiés des débats, il appelle à un respect rigoureux des principes de la loi d’amnistie, garantissant ainsi une justice équitable pour tous. La décision du tribunal sur cette question pourrait avoir des implications significatives pour la suite du procès et pour l’application future des lois d’amnistie au Sénégal.

Assises de la justice : Birahime Seck réplique aux critiques sur la « perte de temps »

Face aux critiques concernant la tenue des assises sur la justice, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, défend vigoureusement l’importance de ces débats. En réponse à ceux qui jugent ces assises inutiles, il s’interroge : « En quoi le fait de reposer le débat avec d’autres acteurs dans de nouvelles conditions serait-il une perte de temps ? »

Birahime Seck souligne que la simple existence de rapports antérieurs ne justifie pas l’absence de nouvelles discussions sur les réformes judiciaires. Il remet en question la solidité de l’argument qui prétend que les débats actuels seraient redondants à cause du rapport de 2018 sur la modernisation de la justice. « L’argument utilisé pour convaincre du gain de temps du fait du rapport de 2018 relatif à la concertation sur la modernisation de la justice ne me semble pas solide », explique-t-il. En effet, malgré la disponibilité de ce rapport, d’autres domaines tels que le foncier (CNRF) et les institutions (CNRI) ont continué à faire l’objet de débats publics, notamment lors du dialogue convoqué par le président Macky Sall en 2019.

Birahime Seck rappelle que les débats et les concertations passés n’ont fait qu’enrichir et rafraîchir les réflexions existantes. Il cite notamment une concertation organisée par l’Union des magistrats sénégalais (UMS) le 25 mars 2021 à l’hôtel Radisson Blu Dakar, sous la présidence de Teliko, qui portait sur le thème : « État de droit et indépendance de la justice – Enjeux et perspectives de réformes ». Cet événement montre que les discussions sur la justice sont toujours pertinentes et nécessaires.

Pour Birahime Seck, il est essentiel de débattre constamment de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice. Il met en garde contre la démagogie et le déni, appelant à utiliser les réflexions disponibles comme point de départ pour de nouvelles discussions. « Il faut débattre, tout le temps, de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice rendue au nom du peuple », insiste-t-il.

Birahime Seck défend fermement la nécessité des assises sur la justice, rejetant les critiques qui les considèrent comme une perte de temps. Pour lui, ces débats sont cruciaux pour enrichir les réflexions et assurer que la justice au Sénégal continue de progresser dans le sens de l’indépendance et de l’efficacité. Les discussions actuelles, loin d’être redondantes, sont une opportunité de renforcer et d’actualiser les perspectives de réformes indispensables pour le bon fonctionnement du système judiciaire.

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

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