Nomination du nouveau Directeur général de l’ARCOP : une décision controversée

Lors du Conseil des Ministres du mercredi 2 octobre 2024, le Président de la République a procédé à la nomination de Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat et détenteur du matricule de solde n°602 388/E, au poste de Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande publique (ARCOP). Il remplace ainsi Monsieur Saer NIANG, dont la fin de mission était attendue.

Toutefois, cette nomination suscite une controverse, particulièrement du côté de la société civile. Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, a exprimé des réserves quant à la procédure suivie pour cette désignation. Selon lui, un appel à candidature aurait dû être lancé pour ce poste stratégique, conformément à la réglementation en vigueur. « M. le PR Bassirou Diomaye Faye, la fin de mission du Directeur général de l’ARCOP était très attendue mais, selon la réglementation le recrutement de son remplaçant doit se faire par appel à candidature, y déroger peut mettre en pièce la bonne gouvernance de la commande publique », a-t-il affirmé sur sa page X (anciennement Twitter).

Le poste de Directeur général de l’ARCOP est d’une importance cruciale dans le dispositif de régulation des marchés publics, un secteur où la transparence et la bonne gouvernance sont primordiales pour éviter tout risque de corruption ou de malversations. Selon Birahim Seck, ne pas respecter les procédures établies pourrait affaiblir la confiance dans cette institution et compromettre l’intégrité du processus de commande publique.

La nomination de M. Moustapha DJITTE intervient donc dans un contexte délicat, où les voix s’élèvent pour rappeler l’importance du respect des principes de bonne gouvernance, notamment dans le recrutement des dirigeants des institutions publiques. Reste à voir si cette nomination fera l’objet d’un débat plus large, ou si les autorités en place choisiront de justifier cette dérogation à la procédure habituelle.

La société civile, quant à elle, entend rester vigilante quant à la gestion de cette institution, veillant à ce que les normes de transparence et de mérite soient respectées dans les décisions publiques qui concernent la gestion des ressources de l’État.

Bougane Gueye Dany : un engagement renforcé sous l’inspiration de Sonko

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bopp / Les Jambars, s’est adressé à la nation sénégalaise pour exprimer sa gratitude envers ses soutiens. Toutefois, dans son discours de remerciements, une mention particulière a été faite à une figure marquante de l’opposition sénégalaise : Ousmane Sonko.

Dans son allocution, Bougane Gueye Dany a reconnu l’influence déterminante de Sonko sur son propre engagement politique, affirmant que ce dernier a montré la voie à l’opposition. « Sonko moniou wane yoneuh bi… merci Grand Frère », a-t-il déclaré, en faisant clairement allusion à l’impact que le leader du parti PASTEF a eu sur la mobilisation des forces contestataires du régime actuel. Ce remerciement révèle non seulement une proximité idéologique entre les deux figures politiques, mais aussi une sorte de passage de relais dans la lutte contre les dérives qu’ils attribuent au gouvernement en place.

Libéré récemment, Bougane Gueye Dany apparaît plus déterminé que jamais à poursuivre son combat. Porté par l’élan populaire qu’il a su cultiver, et désormais galvanisé par le modèle de leadership offert par Sonko, il entend faire front commun avec l’opposition pour instaurer un changement radical au Sénégal.

Ce rapprochement symbolique entre les deux hommes marque une nouvelle phase dans la contestation politique sénégalaise. Si Ousmane Sonko a été une figure clé dans la cristallisation de la colère populaire, Bougane Gueye Dany semble prêt à reprendre le flambeau, réaffirmant ainsi sa détermination à tenir tête au régime de Macky Sall. Ce geste de reconnaissance adressé à Sonko pourrait également être interprété comme un appel à l’union des forces d’opposition, face à un régime qu’ils jugent de plus en plus répressif.

Dans ce climat politique tendu, où les voix dissidentes se heurtent souvent à des répressions, Bougane Gueye Dany se positionne désormais comme un acteur clé de la résistance, porté par une volonté de transformation et inspiré par le chemin déjà tracé par Sonko. Le combat de l’opposition sénégalaise semble donc loin d’être terminé, avec une nouvelle génération de leaders prêts à prendre le relais pour la cause nationale.

Déclaration de Bougane Guèye Dany après sa libération : retour sur les circonstances de son arrestation

Le président du mouvement Guem Sa Bopp et leader des Jambaars, Bougane Guèye Dany, a tenu une déclaration publique à la suite de sa libération. Il a profité de cette occasion pour revenir longuement sur les circonstances de son arrestation et sur son audition devant les enquêteurs .

Bougane a dénoncé ce qu’il considère comme une arrestation injustifiée, affirmant que les autorités ont agi de manière disproportionnée en l’arrêtant. Selon ses propos, il était clair que cette arrestation visait à museler son mouvement et ses positions critiques à l’encontre du gouvernement. Cependant, il a tenu à remercier ses partisans et sympathisants qui l’ont soutenu tout au long de cette épreuve.

Lors de son audition, Bougane a affirmé avoir fourni des explications détaillées sur les déclarations qui lui sont reprochées. Il a évoqué les questions des enquêteurs concernant ses commentaires sur la situation politique et économique du pays, notamment en ce qui concerne les chiffres avancés par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Malgré la pression des autorités, Bougane Guèye Dany a tenu à réaffirmer avec force ses propos concernant les chiffres et les déclarations faites par le Premier ministre. Il maintient que les statistiques avancées sont erronées et ne reflètent pas la réalité socio-économique du pays. Pour lui, il est de son devoir, en tant que leader politique et citoyen engagé, de dénoncer les incohérences et de continuer à porter la voix du peuple.

Le président de Guem Sa Bopp a également appelé à une mobilisation continue de ses partisans. Il affirme que son mouvement ne sera pas intimidé par les tentatives de répression et qu’il poursuivra son combat pour une justice sociale et économique au Sénégal.

Cette déclaration marque une nouvelle étape dans le bras de fer entre Bougane Guèye Dany et les autorités, alors que la situation politique du pays reste tendue. Le leader des Jambaars entend bien jouer un rôle clé dans les mois à venir, en continuant à se poser en opposant farouche des politiques actuelles.

Alors que les tensions politiques se renforcent, la position de Bougane Guèye Dany et de son mouvement semble se solidifier. Sa libération n’a fait que renforcer sa détermination, et ses critiques à l’encontre du gouvernement demeurent intactes. Il reste à voir comment cette dynamique influencera l’évolution du climat politique au Sénégal dans les prochains mois.

Libération de Bougane Guèye Dany après sa garde à vue : Retour sur les accusations

Le leader du mouvement Gueum Sa Bop, Bougane Guèye Dany, a été libéré ce mardi après avoir passé plusieurs heures en garde à vue. Convoqué par la Division de la lutte contre la cybercriminalité, l’entrepreneur et homme politique avait été interrogé dans le cadre d’une enquête portant sur des accusations d’injures publiques et de diffamation.

Ces accusations sont liées à des déclarations récentes qu’il a faites lors de ses apparitions médiatiques, où il aurait tenu des propos jugés offensants à l’égard de certaines personnalités. Connu pour son franc-parler et son engagement politique, Bougane Guèye Dany a souvent critiqué la gestion des affaires publiques et n’a jamais hésité à pointer du doigt les dysfonctionnements qu’il perçoit dans la gouvernance du pays.

La convocation de Bougane par la Division de la lutte contre la cybercriminalité fait suite à plusieurs plaintes pour diffamation déposées contre lui, principalement par des personnalités politiques et médiatiques qu’il a visées dans ses discours. Ces dernières estiment que les propos de l’opposant violent les règles de la décence publique et portent atteinte à leur honneur.

Lors de son audition, il a été questionné sur la nature et les intentions de ses déclarations, ainsi que sur les preuves qui étayent ses propos. Selon les premières informations, Bougane aurait défendu son droit à la liberté d’expression tout en démentant avoir enfreint les lois en vigueur.

La libération de Bougane Guèye Dany a été accueillie avec soulagement par ses partisans. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #LibérezBougané a rapidement circulé, mobilisant de nombreux sympathisants qui dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une tentative d’intimidation à l’encontre d’un opposant politique influent.

Pour rappel, Bougane Guèye Dany est à la tête de Gueum Sa Bop, un mouvement politique qu’il a fondé pour prôner un changement radical de la gouvernance sénégalaise. Entrepreneur à succès dans les médias, il a également une influence non négligeable dans le paysage médiatique du pays, ce qui renforce son impact politique.

Ce récent épisode ne devrait pas freiner les ambitions politiques de Bougane Guèye Dany. Son arrestation et sa libération risquent même de galvaniser sa base et d’accroître son soutien populaire. Cependant, cet incident rappelle les tensions croissantes entre le pouvoir en place et certains opposants, dans un contexte où les limites de la liberté d’expression sont régulièrement questionnées.

Cheikh Yérim Seck libéré : un épilogue à la controverse autour des accusations de diffamation et de fausses nouvelles

Le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck vient d’être libéré après avoir été au centre d’une vive controverse médiatique et judiciaire. Ce dénouement intervient après que le dossier, qui avait suscité de nombreuses réactions, a été définitivement classé par la justice sénégalaise. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation à son encontre ont été écartées, marquant ainsi la fin d’une affaire qui avait mis en lumière les défis auxquels font face les journalistes dans l’exercice de leur métier.

Les accusations contre Cheikh Yérim Seck avaient fait suite à ses déclarations controversées lors d’une émission télévisée, où il avait remis en question les chiffres économiques présentés par le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces propos, jugés offensants par certains, avaient rapidement conduit à son interpellation, avant qu’il ne soit présenté au procureur pour répondre des charges de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.

Le journaliste avait alors fait face à des critiques virulentes, mais aussi à un vaste soutien, tant au niveau national qu’international. La Coordination des Associations de Presse (CAP) et l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) s’étaient mobilisées pour demander sa libération. Ces organisations ont fermement plaidé pour que les journalistes ne soient pas emprisonnés simplement pour avoir exprimé des opinions ou enquêté sur des sujets sensibles, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Dans leurs déclarations, la CAP et RSF ont rappelé que la liberté de la presse est une pierre angulaire de la démocratie, et que les journalistes doivent être protégés contre les intimidations ou les mesures punitives lorsqu’ils exercent leur rôle de veille. « Le journalisme n’est pas un crime », a affirmé la CAP, insistant sur le fait que les opinions divergentes et les débats publics sont essentiels pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Cette affaire a également relancé les discussions sur les conditions de travail des journalistes au Sénégal et sur la nécessité de renforcer les protections légales dont ils bénéficient pour exercer leur profession sans crainte de représailles.

Le classement sans suite du dossier marque une victoire pour Cheikh Yérim Seck et, plus largement, pour la liberté d’expression. Si cette affaire a permis de souligner les tensions qui existent entre la presse et le pouvoir, elle a aussi montré la force de la mobilisation en faveur des droits des journalistes. Le journaliste, de retour en liberté, a exprimé sa gratitude envers ses soutiens et réitéré son engagement à poursuivre son travail d’investigation, en dépit des difficultés rencontrées.

L’épisode soulève toutefois des questions persistantes sur l’avenir de la liberté de la presse dans le pays et sur les moyens à mettre en œuvre pour protéger les journalistes, dans un contexte où l’espace pour les voix critiques semble de plus en plus restreint.

Le Conseil des ministres met l’accent sur la situation des finances publiques

Lors de la session hebdomadaire du Conseil des ministres, qui s’est tenue ce mercredi 2 octobre 2024, la gestion des finances publiques a été au cœur des discussions. Le Président de la République a salué le Premier ministre et l’ensemble du Gouvernement pour leur présentation d’un « état des lieux exhaustif des finances publiques ». Cet exercice vise à évaluer la situation économique du pays et à répondre aux défis pressants hérités du régime précédent.

Dans son discours, le Chef de l’État a insisté sur « le lourd héritage du régime précédent » et les « écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques », qui compliquent la gouvernance actuelle. Ces divergences, selon lui, ont des conséquences directes sur les engagements de l’État, à la fois présents et futurs. Pour y remédier, le Président a exhorté le Premier ministre à mettre en œuvre sans délai des mesures de redressement rigoureuses, afin de rétablir « l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable », conformément aux normes constitutionnelles et aux textes législatifs en vigueur.

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a réaffirmé la priorité accordée à ce redressement, en s’appuyant sur les points soulevés lors de son point de presse du 26 septembre 2024. Il a souligné l’importance d’une « saine gestion des finances publiques », tout en dénonçant les « dérives » observées sous l’administration précédente. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de transparence, une valeur clé pour le Président de la République, et vise à rassurer les citoyens quant à la gestion des affaires publiques.

Pour concrétiser cette ambition, le Premier ministre a donné des instructions claires au Ministre des Finances et du Budget ainsi qu’au Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Ces derniers sont chargés de prendre, en concertation avec le Fonds monétaire international (FMI), les mesures nécessaires pour restaurer l’équilibre budgétaire dans les plus brefs délais.

La situation des finances publiques demeure donc une priorité pour le gouvernement, qui s’engage à instaurer une gestion plus rigoureuse et à relever les défis économiques du pays.

Bougane Gueye Dany convoqué à la DSC : Thierno Bocoum dénonce une tentative d’intimidation

Ce matin du 2 octobre 2024, une atmosphère tendue règne à la Cité Gorgui, où le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a été convoqué par la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC). Pourtant, malgré l’heure fixée à 9 h, Bougane est toujours chez lui, sous l’œil attentif des journalistes qui campent devant sa résidence. Tous attendent sa sortie pour l’accompagner aux locaux de la cybercriminalité, une étape cruciale dans une affaire qui suscite de vives réactions.

Parmi les soutiens de taille présents ce matin, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir et membre de la coalition Sam Sa Kaddu, s’est rendu chez Bougane pour lui témoigner sa solidarité. À sa sortie, Bocoum a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une manœuvre d’intimidation, pointant du doigt une série de convocations qui vise, selon lui, des figures influentes de la société sénégalaise. « Je pense que ce qu’ils veulent faire, c’est une intimidation », a-t-il déclaré face à la presse, dénonçant ce qu’il perçoit comme une atteinte à la démocratie. « Ce n’est pas seulement Bougane Gueye qui est convoqué, vous avez vu Cheikh Yérim Seck, Kader Dia et tant d’autres », a ajouté Bocoum.

Pour lui, ces convocations successives constituent une « provocation » à la démocratie sénégalaise. Cependant, il tient à souligner que ni Bougane Gueye Dany ni ses partisans ne se laisseront intimider. « On est venu accompagner le président Bougane Gueye Dany. On respecte la justice, on respecte les forces de l’ordre, on va répondre à la convocation », a-t-il martelé, affirmant la sérénité de Gueye face à la situation.

Ce climat de tensions intervient dans un contexte où plusieurs personnalités médiatiques et politiques du pays sont visées par des enquêtes liées à leurs activités publiques et en ligne. Pour l’instant, Bougane Gueye Dany reste calme et serein, prêt à se conformer aux exigences de la justice, tandis que ses soutiens continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme des tentatives de musellement.

Montée des tensions politiques : l’appareil judiciaire en pleine effervescence à l’approche des législatives

À quelques semaines des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain, le climat politique national semble s’enflammer. Plusieurs figures de l’opposition et des leaders d’opinion se retrouvent dans la tourmente judiciaire, créant un malaise palpable dans l’espace public. Le leader du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, est convoqué ce mercredi à la Cybercriminalité, tandis que Cheikh Yérim Seck reste en garde à vue, suivi de près par Kader Dia de la Sen TV. Diégui Diop, quant à elle, a été libérée sous convocation pour lundi.

Ces événements interviennent à un moment où la scène politique nationale est déjà marquée par une polarisation accrue, à l’aube des législatives. Les enjeux sont considérables et les différentes manœuvres politiques prennent de plus en plus l’allure d’une bataille acharnée pour le contrôle du pouvoir.

Dans une déclaration relayée par le journal L’Observateur, Moundaiye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, exprime ses préoccupations sur cette escalade judiciaire. Selon lui, « on a l’impression d’assister à un règlement de comptes ». Cette perception, partagée par une large partie de la population, soulève des interrogations sur la neutralité de l’appareil judiciaire dans un contexte aussi sensible.

Pour beaucoup, ces multiples convocations et arrestations d’opposants ou de figures critiques à l’égard du régime laissent planer le doute sur l’indépendance des institutions en charge de la justice. Si certains y voient une simple application des lois en vigueur, d’autres dénoncent un usage abusif de la machine judiciaire à des fins politiques.

La convocation de Bougane Guèye Dany et les autres actions judiciaires pourraient influencer de manière significative le déroulement de la campagne électorale. La liberté d’expression et le débat démocratique sont plus que jamais au centre des préoccupations. L’équilibre entre la justice et la politique semble de plus en plus fragile, alors que la tension ne fait que monter à l’approche des élections.

En attendant le dénouement de ces différentes affaires, le peuple sénégalais retient son souffle. Ces turbulences judiciaires, dans un climat déjà tendu, laissent présager des élections sous haute surveillance, où chaque action pourrait avoir des répercussions considérables sur l’avenir politique du pays.

Dans ce contexte, la transparence et l’impartialité des institutions seront cruciales pour garantir un processus électoral équitable et apaiser les inquiétudes d’une population en quête de justice et de stabilité.

La coalition Sàmm sa Kàddu réagit aux convocations judiciaires : Un appel à la résistance face aux manœuvres du régime

La coalition Sàmm sa Kàddu a récemment émis un communiqué exprimant sa ferme opposition aux convocations judiciaires visant son président, Bougane Guèye Dany, par la Division de la cybercriminalité. Cet acte, selon la coalition, est perçu comme une manœuvre politique visant à déstabiliser leur mouvement à l’approche des élections législatives prévues.

Dans son communiqué, la coalition dénonce ce qu’elle considère comme une provocation manifeste et une atteinte à la démocratie. Elle souligne que ces actions ne sont pas seulement dirigées contre un individu, mais qu’elles visent l’ensemble des membres de Sàmm sa Kàddu, cherchant à intimider et à réduire au silence les voix dissidentes dans le pays.

Les leaders de la coalition appellent à une vigilance accrue de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, concernant les menaces que représente le régime d’Ousmane Sonko et de Diomaye Faye pour les libertés fondamentales des citoyens sénégalais. La coalition rappelle que la démocratie doit être défendue et que les tentatives d’intimidation ne feront que renforcer leur détermination à lutter pour des élections transparentes et justes.

En appelant à l’unité et à la résistance, la coalition Sàmm sa Kàddu s’engage à mobiliser les citoyens pour préserver les valeurs démocratiques au Sénégal. La déclaration se termine par un appel à tous les Sénégalais à se rassembler pour défendre leurs droits et à ne pas céder face à la répression.

Ainsi, Sàmm sa Kàddu se positionne fermement comme un acteur clé de la lutte pour la démocratie, prête à résister à toute tentative de museler l’opposition.

Bougane Guéye défie Ousmane Sonko : « Je n’ai jamais fui, il faut que tu te salisses les mains pour m’éliminer »

Bougane Guéye Dany, président de Gueum Sa Bopp, n’a pas mâché ses mots en s’adressant au Premier ministre Ousmane Sonko, le qualifiant d’instrumentaliser la justice pour se débarrasser de ses adversaires politiques. Dans une récente déclaration, Bougane a fermement nié avoir fui les autorités, alors qu’il est actuellement recherché par la police.

Dans une vidéo diffusée sur Seneweb, Bougane Guéye a expliqué que des policiers se sont rendus à son domicile et sur ses lieux de travail pour lui remettre une convocation. Toutefois, il a précisé qu’il ne cherchera pas à se cacher derrière la jeunesse pour éviter de répondre à l’invitation des forces de l’ordre. “Je ne suis pas un poltron comme Ousmane Sonko. Il peut utiliser la police et la gendarmerie pour me mettre en prison. Mais il faut qu’il se salisse les mains pour m’éliminer”, a-t-il déclaré avec assurance.

Bougane a également affirmé son intention de déférer à la convocation de la police dès qu’il la recevra. En outre, il a accusé Sonko de vouloir éliminer Barthélemy Dias, un autre adversaire politique, renforçant ainsi ses accusations contre le Premier ministre sur l’utilisation abusive de la justice.

Ces déclarations viennent dans un contexte tendu, où les rivalités politiques au Sénégal sont exacerbées, et la situation de Bougane Guéye semble attiser les tensions entre les différentes factions. Le président de Gueum Sa Bopp se positionne ainsi comme un défenseur de la justice et de l’intégrité politique, tout en prévenant que les méthodes employées par Sonko ne sont pas sans conséquences.

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Bougane Gueye Dany dénonce un climat de répression : « Ceux qui s’opposent à Sonko sont traqués »

Le président du mouvement Guem Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, s’est exprimé de manière véhémente sur la situation politique actuelle au Sénégal. Réagissant aux récentes convocations de Cheikh Yerim Seck, Diegui Diop et Kader de Sen TV, il regrette un climat de répression qui, selon lui, touche principalement ceux qui s’opposent à Ousmane Sonko. Dans un contexte où la liberté d’expression semble de plus en plus menacée, Bougane Gueye Dany s’inquiète d’une dérive autoritaire.

Les convocations de figures médiatiques telles que Cheikh Yerim Seck, Diegui Diop et Kader de la chaîne Sen TV ont suscité de vives réactions dans l’opinion publique. Pour Bougane Gueye Dany, ces convocations ne sont pas anodines. Selon lui, elles viseraient à faire taire toute opposition à Ousmane Sonko, leader politique controversé.

Dans ses propos, Bougane affirme : « On ne peut parler de liberté d’expression au Sénégal depuis l’arrivée de Sonko ‘au pouvoir’ car l’expression ne garantit plus la liberté. » Une déclaration forte qui traduit son malaise face à ce qu’il perçoit comme une instrumentalisation de la justice.

Le leader de Guem Sa Bopp ne mâche pas ses mots lorsqu’il aborde la question de l’indépendance de la justice. Il fustige ce qu’il qualifie de justice « au service d’un parti politique ou d’un homme ». Selon lui, les « menteurs » jouissent d’une certaine impunité, tandis que ceux qui osent s’opposer « passent à la trappe ». Cette situation, d’après lui, est un indicateur d’une dictature naissante, portée par le duo Diomaye-Sonko.

Les inquiétudes de Bougane ne s’arrêtent pas à la situation des autres. En effet, une publication de Madiambal Diagne, journaliste et patron du groupe Avenir Communication, a récemment fait état d’une supposée recherche de Bougane Gueye Dany par la police. Selon cette source, des agents de la division de la cybercriminalité se seraient rendus à son bureau ce matin. Cependant, malgré nos tentatives, nous n’avons pu obtenir de confirmation ou de détails supplémentaires de la part du principal intéressé.

Dans ce climat tendu, Bougane Gueye Dany appelle à la vigilance et à la défense des libertés fondamentales au Sénégal. Il met en garde contre une dérive autoritaire qui pourrait, selon lui, s’installer durablement dans le pays. Pour l’heure, la question demeure : jusqu’où ira cette répression présumée et quels en seront les impacts sur la liberté d’expression et l’avenir politique du Sénégal ?

Moussa Bala Fofana : Une Vision Forte pour l’Urbanisme et la Modernisation du Sénégal

Moussa Bala Fofana, ministre de l’Urbanisme, de l’Aménagement des Territoires et des Collectivités Territoriales, a pris la parole lors d’une émission spéciale diffusée sur la chaîne T3B. Au cours de cet échange, il a détaillé les actions et initiatives prises par son ministère pour relever les défis auxquels le Sénégal fait face dans le domaine de l’urbanisme et de la décentralisation, tout en abordant des questions d’ordre économique et politique.

Un des points majeurs abordés par le ministre est la grève des collectivités locales qui perturbe la vie quotidienne des citoyens. Moussa Bala Fofana a réaffirmé l’engagement du gouvernement à résoudre cette crise en favorisant un dialogue constructif avec les syndicats. « Les syndicats sont nos partenaires, et nous travaillons avec eux pour rétablir un dialogue constructif », a-t-il déclaré, soulignant ainsi la volonté du gouvernement de trouver une solution durable. Il a aussi critiqué les promesses irréalistes faites par le régime précédent, qu’il tient pour responsables de la dégradation actuelle.

Le ministre a ensuite mis en lumière les progrès réalisés dans la digitalisation des services publics. Depuis son arrivée au gouvernement, plus de 20 millions de documents d’état civil ont été dématérialisés, simplifiant ainsi l’accès des citoyens à ces documents administratifs essentiels. Ce chantier de modernisation a bénéficié d’un partenariat stratégique avec le Programme National pour le Développement Local (PNDL) et le Ministère de l’Économie Numérique, démontrant ainsi la volonté de son département de s’appuyer sur l’innovation pour améliorer les services publics.

En matière de décentralisation, le ministre a évoqué l’Acte 3, un cadre de réorganisation territoriale, qui a fait l’objet de critiques pour son manque d’adéquation avec les réalités locales, notamment en ce qui concerne la fiscalité et le financement. Moussa Bala Fofana a assuré que des ajustements sont en cours afin d’intégrer ces aspects cruciaux, et que des initiatives de développement économique sont actuellement mises en œuvre dans des régions comme la Casamance, où la relance économique est une priorité.

Sur le plan économique, le ministre n’a pas éludé les difficultés actuelles, rappelant que le gouvernement a hérité d’un contexte délicat, avec un taux d’endettement de 83 % et un déficit budgétaire de 10 %. Toutefois, il a insisté sur l’engagement de l’administration du président Ousmane Sonko en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance. « Nous jouons la carte de la transparence pour restaurer la confiance, tant au niveau national qu’international », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la responsabilité dans la gestion publique.

En vue des prochaines élections législatives, Moussa Bala Fofana s’est montré confiant quant à la poursuite du soutien populaire au parti PASTEF, qui avait remporté 54 % des suffrages lors des précédentes élections. Le ministre a spécifiquement mentionné la région de Diourbel, où il compte mobiliser les forces locales pour garantir une victoire significative.

Le parcours de Moussa Bala Fofana témoigne d’un engagement clair pour la modernisation et la bonne gestion du territoire sénégalais. Sous sa direction, des réformes clés sont mises en œuvre pour rendre l’administration plus accessible, tout en soutenant la décentralisation et en encourageant des projets de développement concrets.

Grâce à une vision tournée vers l’avenir, le ministre incarne un leadership déterminé, alliant transparence, dialogue social, et innovation au service des citoyens sénégalais.

Les Agents du Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines en Appellent au Président de la République pour la Récupération de leurs Salaires

Dans une situation de grande détresse, des agents du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, suspendus de leurs fonctions par le Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE), ont écrit une lettre ouverte au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ils souhaitent l’informer de leur situation au sein de ce ministère dirigé par Birame Souleye Diop. En effet, ces 44 agents, dont les activités sont interrompues, affirment ne pas avoir reçu leurs salaires, lesquels seraient retenus par l’administration depuis juin 2024. Dakaractu publie ici l’intégralité de cette lettre ouverte.

Objet : Lettre ouverte au président de la RépubliqueMonsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYESon Excellence,  

C’est avec une grande amertume et un grand regret que nous nous penchons sur ces lignes pour vous exprimer toute notre désolation sur la situation professionnelle et sociale des 44 agents du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines en cessation d’activités le 12 août 2024. 
Votre élection à la tête du pouvoir a suscité beaucoup de lueurs d’espoir aux Sénégalais et aux Africains, particulièrement aux femmes et aux jeunes à la recherche d’emploi et en quête de meilleures conditions de vie. Mais cet espoir semble devenir un leurre pour les 44 (quarante-quatre) agents du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, mis arbitrairement et unilatéralement en cessation d’activités par le directeur de l’Administration et de la gestion des équipements sur instruction dudit Ministre.  

Cette mesure prise sans concertation, ni dialogue ni préavis est une violation flagrante de notre droit du travail, de nos droits humains et constitutionnels, comme le stipule l’article 25 de la Constitution : « Chacun a le droit de travailler et le droit de prétendre à un emploi. » Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son sexe, de ses opinions, de ses choix politiques ou de ses croyances». 

Cette mesure administrative prise par la puissance publique sur d’honnêtes citoyens est inconcevable et inadmissible pour votre gouvernement qui prône le « Jub, Jubbal, Jubbanti ». 

En plus de cette décision, Monsieur le Président, votre administration a confisqué nos salaires des mois de juin, juillet, août, septembre 2024 mais aussi nos fonds communs des mois d’avril, mai, juin, juillet août et septembre 2024. Nous dénombrons pour l’instant 185 jours sans revenus pour subvenir aux besoins de nos familles. Ce qui est inacceptable dans un pays de droit où la justice sociale devrait être la chose la mieux partagée par et pour tous. Nous sommes en train de traverser la pire période des vaches maigres de notre vie en tant que pères, mères et soutiens de familles dignes et travailleurs. Ce suspens auquel nous sommes victimes depuis des mois, des semaines et des jours est pire que la déception extrême (licenciement arbitraire) que nous ne pensons pas être possible dans ces conditions injustes. 

Son Excellence, avec la production du premier baril de pétrole, du gaz et des lingots d’or que l’Etat du Sénégal produit avec succès, vous n’avez pas le droit de faire moins que vos prédécesseurs en matière progrès social. Ce qui entraînerait inévitablement une imminente explosion sociale dont les conséquences peuvent être fatales et insaisissables sous votre magistère. 

Son Excellence, permettez-nous de vous rappeler que nous bénéficions tous de contrats à durée indéterminée en bonne et due forme signés avec le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines qui gère sous sa tutelle le premier secteur générateur de revenus de plus de 700 milliards francs CFA. Ce départementdoit être impérativement et véritablement le premier ministère de création et de consolidation des emplois déjà acquis et non pas un gouffre d’aggravation du taux de chômage au Sénégal pour des raisons et motifs inconnus. 

Excellence, Monsieur le Président, nous sommes fatigués. Par conséquent, nous sollicitons votre arbitrage en tant que clé de voûte des institutions, gardien de la constitution et personne assermentée à respecter et faire respecter les lois et règlements de ce pays afin de mettre fin à cette situation sociale désastreuse et insupportable qui perdure et détruit tous nos rêves. 

Son Excellence, nous vous prions de bien vouloir instruire au Dage sous-couvert par son ministre de tutelle de rétablir nos droits d’une part et d’autre part de régler toutes les sommes impayées et dues par le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines aux 44 agents victimes de cette cessation d’activité. 

Enfin, Monsieur le Président de la République, nous osons espérer que nos doléances seront entendues et résolues dans les meilleurs délais en vue de nous permettre de recouvrer notre lustre d’antan. 

Veuillez Recevoir, Son Excellence Monsieur le Président de la République l’expression de nos salutations les plus patriotiques. 

PS: Bientôt c’est la rentrée des classes. 

Collectif des Agents en Cessation d’Activitésdu Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines 
cacamepm@gmail.com

Législatives du 17 novembre : 45 listes déposées auprès de la DGE

La course pour l’Assemblée nationale s’intensifie au Sénégal à l’approche des élections législatives prévues le 17 novembre prochain. Selon des informations rapportées par Le Soleil, la Direction générale des élections (DGE) a reçu 45 listes de candidats pour les 165 sièges en jeu.

Ces dossiers, qui représentent les espoirs de diverses coalitions et partis politiques, seront soumis à un examen minutieux à partir de ce mardi. Ce processus de validation vise à vérifier la conformité des candidatures avant leur officialisation. Les candidatures jugées recevables seront annoncées au plus tard le 7 octobre.

Cependant, les candidatures rejetées ne seront pas définitivement exclues. Les postulants recalés disposeront de 24 heures pour contester la décision devant le Conseil constitutionnel. Ce dernier interviendra pour trancher les litiges et publier la liste définitive des candidats retenus pour la prochaine échéance électorale.

Ce processus marque une étape cruciale dans l’organisation des législatives, où l’enjeu est de taille pour les forces politiques du pays, qui cherchent à remporter une majorité à l’Assemblée nationale.

Le Retour de Macky Sall sur la Scène Politique : Une Coalition Inattendue face à Ousmane Sonko pour les Législatives 2024

La scène politique sénégalaise est en pleine ébullition à l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024. Une surprise de taille s’est invitée dans la course électorale, créant une onde de choc chez de nombreux citoyens. En effet, trois partis politiques majeurs, autrefois opposés, ont décidé de s’unir dans une coalition inédite : l’Alliance pour la République (APR), le Parti démocratique sénégalais (PDS), et le Rewmi.

Ce rapprochement inattendu entre des forces politiques aux idéologies et aux parcours souvent divergents est un coup de théâtre dans l’arène politique sénégalaise. Cette alliance stratégique vise clairement à consolider les forces de l’opposition au sein de la mouvance présidentielle et à influencer de manière décisive les résultats des législatives.

La plus grande surprise, cependant, réside dans le choix de la tête de liste nationale de cette coalition : Macky Sall, ancien président de la République. Selon des informations relayées par Dakaractu, Sall, qui avait quitté le pouvoir en 2024 après deux mandats à la tête du pays, a été choisi pour mener cette nouvelle alliance. Ce retour en force marque un moment clé dans la trajectoire politique du Sénégal, soulignant la volonté de l’ancien président de rester un acteur influent sur la scène nationale.

Avec cette candidature, Macky Sall se retrouvera face à un autre poids lourd de la politique sénégalaise : Ousmane Sonko, actuel Premier ministre du Sénégal et chef de file du parti Pastef-Les Patriotes. Sonko, qui a su cristalliser l’attention de la jeunesse et des franges populaires grâce à son discours anti-système et ses promesses de rupture, a maintenant une légitimité institutionnelle qui renforce son aura.

Le duel annoncé entre ces deux figures emblématiques – Macky Sall et Ousmane Sonko – s’apparente à un véritable « Choc des Titans ». Macky Sall, fort de son expérience et de son bilan, tentera de reprendre la main sur le jeu politique, tandis que Sonko, avec son élan de Premier ministre, pourrait bien chercher à capitaliser sur sa popularité croissante pour renforcer son pouvoir au sein du Parlement.

Cette configuration laisse entrevoir une campagne électorale intense, marquée par des débats profonds sur l’avenir du Sénégal. Les enjeux sont multiples : la gestion de l’économie post-pandémique, la sécurité intérieure, les réformes institutionnelles, et surtout, la manière de gouverner un pays en pleine mutation démographique et sociale.

Pour de nombreux observateurs, cette alliance entre l’APR, le PDS et Rewmi marque un tournant dans la manière dont les partis traditionnels envisagent leur avenir politique face à la montée en puissance des mouvements populaires et contestataires. La campagne à venir s’annonce sous haute tension, avec des stratégies électorales qui se dessinent pour capter un électorat de plus en plus volatil et exigeant.

Le paysage politique sénégalais n’a pas fini de nous surprendre, et les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer qui, de Macky Sall ou d’Ousmane Sonko, saura conquérir les cœurs des électeurs et influer durablement sur la trajectoire du Sénégal post-2024.

Législatives 2024 : L’inter-coalition limitée à Dakar, Tivaouane et Guédiawaye

L’inter-coalition qui devait regrouper les trois principales forces politiques du Sénégal, à savoir « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu » et « Jamm Ak Njariñ », ne tiendra finalement que dans trois départements stratégiques : Dakar, Tivaouane et Guédiawaye.

Les discussions entre les négociateurs des différentes coalitions ont été longues et ardues, notamment sur la répartition des sièges à Dakar, qui a été l’un des principaux points de friction. Le parti « Jamm Ak Njariñ », dirigé par Amadou Ba, s’est opposé à la répartition initiale des sièges dans la capitale. La coalition de Khalifa Sall, « Samm Sa Kaddu », souhaitait s’adjuger quatre sièges, tandis que « Takku Wallu Sénégal » devait en obtenir deux, ne laissant qu’un seul siège à Amadou Ba et ses alliés. Cette répartition a provoqué un conflit puisque Amadou Ba jugeait inéquitable d’être limité à un seul siège, estimant que cela favorisait de manière disproportionnée Khalifa Sall et ses alliés.

Après de longues heures de négociation, un compromis a finalement été trouvé pour Dakar. Amadou Ba a obtenu un deuxième siège, ramenant la coalition de Khalifa Sall à trois sièges, ce qui a permis de surmonter l’impasse pour la capitale. Cependant, le même accord n’a pas pu être appliqué dans les autres départements du pays.

Le désaccord sur la répartition des sièges dans les autres départements a provoqué une rupture dans l’inter-coalition au niveau national. « Jamm Ak Njariñ », dirigée par Amadou Ba, s’est finalement isolée et affrontera seule les élections dans plusieurs départements. En revanche, « Takku Wallu Sénégal » et « Samm Sa Kaddu » continueront de coopérer dans un grand nombre de départements, consolidant leur alliance électorale.

Les départements de Dakar, Guédiawaye et Tivaouane restent des bastions stratégiques pour cette inter-coalition partielle. À Guédiawaye, où Aliou Sall et Néné Fatoumata Tall seront en première ligne, la compétition s’annonce féroce. La capacité des coalitions à s’unir dans ces zones pourrait jouer un rôle décisif dans l’issue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

La suite de la campagne électorale sera déterminante, alors que l’opposition tente de maintenir une certaine unité face aux défis internes. La question de savoir si cette inter-coalition réduite aura un impact significatif sur le résultat final reste en suspens. Affaire à suivre…

Facture d’électricité des administrations sénégalaises : Le gouvernement s’engage à réduire les dépenses

Face à l’augmentation constante des coûts liés à la consommation d’électricité, le gouvernement sénégalais met en place un plan d’action ambitieux pour réduire les dépenses énergétiques des administrations publiques. En 2023, la facture d’électricité pour l’ensemble des administrations a atteint un montant impressionnant de 71,6 milliards de francs CFA, un chiffre révélé par Cheikh Niane, secrétaire général du ministère de l’Énergie, lors d’un atelier destiné à renforcer les capacités des directeurs de l’administration générale et d’équipement (DAGE).

Entre 2022 et 2023, la consommation d’électricité au Sénégal a augmenté de 583 GWh, une progression qui reflète la hausse des besoins énergétiques du pays mais aussi un gaspillage énergétique de plus en plus préoccupant au sein des institutions publiques. Face à cette situation, le gouvernement entend désormais adopter des mesures drastiques pour maîtriser cette consommation excessive et ainsi alléger les dépenses publiques.

Selon Cheikh Niane, « il est possible de contenir cette augmentation des consommations à des niveaux bien plus bas ». Le secrétaire général a également souligné l’importance d’une gestion plus rigoureuse des dépenses énergétiques, en mettant l’accent sur l’efficacité et l’optimisation des infrastructures énergétiques dans les administrations.

Un potentiel d’économie d’énergie de 36 %

Le Sénégal possède un potentiel d’économie d’énergie évalué à 36 % dans le sous-secteur de l’électricité, selon les estimations fournies par l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME). Ces marges de manœuvre substantielles peuvent être atteintes grâce à des programmes d’optimisation des contrats d’abonnement, de l’éclairage public, ainsi qu’à travers des efforts plus larges pour rationaliser la consommation énergétique des bâtiments publics.

Mame Coumba Ndiaye, déléguée générale de l’AEME, a réaffirmé l’engagement de son agence à accompagner les administrations publiques dans cette transition vers une gestion plus durable et économe en énergie. Elle a souligné que des gains immédiats peuvent être réalisés en optimisant les contrats d’abonnement électriques, avec une réduction potentielle de près de 15 % sur la facture globale des administrations. Avec des mesures additionnelles d’efficacité énergétique, cette réduction pourrait atteindre entre 40 et 45 %.

Un plan d’action pour lutter contre le gaspillage énergétique

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des 17 décisions prises lors de la réunion interministérielle du 30 août 2023, présidée par le Premier ministre. Ces décisions ont pour objectif de freiner l’envolée des coûts énergétiques tout en assurant une gestion plus optimale des ressources publiques.

Les solutions proposées incluent des initiatives technologiques comme l’installation de systèmes d’éclairage basse consommation, la mise en place de panneaux solaires pour les bâtiments administratifs, et l’utilisation d’équipements moins énergivores. Mais ce sont également des mesures comportementales, comme la sensibilisation des fonctionnaires aux bonnes pratiques d’utilisation de l’énergie, qui devraient permettre de réduire significativement la facture énergétique du secteur public.

Le ministère de l’Énergie travaille en étroite collaboration avec les autres entités gouvernementales pour garantir une transition énergétique qui profite à la fois aux finances publiques et à l’environnement. La réduction des dépenses énergétiques s’inscrit aussi dans le cadre des efforts du Sénégal pour respecter ses engagements en matière de lutte contre le changement climatique.

En réduisant la consommation d’énergie dans les administrations, le gouvernement espère également envoyer un signal fort à la population en montrant l’exemple d’une gestion responsable des ressources. Ce plan devrait permettre de freiner le gaspillage tout en encourageant l’adoption d’énergies renouvelables et de solutions respectueuses de l’environnement.

La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue une priorité pour l’État sénégalais, qui cherche à limiter l’impact financier des consommations électriques des administrations publiques. Avec un potentiel d’économie significatif et des mesures déjà en cours d’application, le Sénégal ambitionne de réduire considérablement sa facture énergétique dans les années à venir. Le succès de ce programme dépendra toutefois de la mise en place d’une politique cohérente et de la volonté collective de tous les acteurs impliqués.

Le Ministre de l’Intérieur Remet 59 Véhicules Neufs à la CENA pour les Législatives de 2024

le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal, Jean Baptiste TINE, a procédé à la remise officielle de 59 véhicules neufs à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette cérémonie, qui s’est déroulée à l’École nationale de la Police, s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

Ces élections, initialement prévues pour le 31 juillet 2027, ont été avancées en raison du contexte politique tendu dans le pays. Le gouvernement cherche ainsi à apaiser les tensions et à garantir une organisation transparente et efficace des scrutins.

La CENA, institution clé dans le processus électoral sénégalais, est chargée de superviser et de contrôler l’ensemble des opérations électorales. Elle veille à assurer le respect de la loi électorale, garantissant ainsi la régularité, la transparence et la sincérité des élections. Sa mission inclut de permettre à tous les électeurs ainsi qu’aux candidats de participer librement et équitablement aux scrutins.

Ces nouveaux véhicules viendront renforcer les moyens logistiques de la CENA, lui permettant de mieux couvrir le territoire national et de répondre efficacement à toute défaillance ou dysfonctionnement qui pourrait survenir dans le cadre de l’organisation des élections. En remettant ces équipements, Jean Baptiste TINE a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner l’institution pour un déroulement fluide des législatives à venir.

Cette initiative marque une étape importante dans les préparatifs des élections législatives de 2024, et témoigne de la volonté des autorités de garantir un scrutin libre et transparent dans un climat apaisé.

Barthélémy Dias : une candidature sous tension pour les législatives anticipées

La désignation de Barthélémy Dias comme tête de liste nationale de la coalition « Samm Sa Kaddu » suscite de vifs débats quant à son éligibilité pour les prochaines législatives anticipées. Bien que l’édile de Dakar ait été condamné dans l’affaire Ndiaga Diouf, sa participation à ces élections reste incertaine, le Conseil constitutionnel étant appelé à se prononcer.

Barthélémy Dias est au cœur d’une controverse juridique qui pourrait compromettre sa candidature. Selon Daouda Mine, chroniqueur judiciaire à la TFM, les dispositions de l’article L.29 du code électoral, relatives à l’inéligibilité des personnes condamnées, pourraient le frapper d’une exclusion des listes électorales. La condamnation de Dias, liée à l’affaire Ndiaga Diouf, a rendu sa situation juridique délicate. En effet, bien qu’il ait lui-même déclaré être radié des listes électorales pour une période de cinq ans, il semble que cette mesure n’ait pas été formellement exécutée, comme l’a évoqué l’ancien ministre de la Justice.

En théorie, cette condamnation pourrait suffire à le rendre inéligible, indépendamment de son inscription sur les listes électorales. Ce précédent trouve son écho dans la décision du Conseil constitutionnel de rejeter la candidature d’Ousmane Sonko à la dernière présidentielle, bien que ce dernier n’ait pas été formellement radié.

Toutefois, un point crucial pourrait jouer en faveur de Barthélémy Dias. Lors de sa dernière décision, le Conseil constitutionnel a stipulé que le fichier électoral en vigueur pour le scrutin de mars 2024 serait maintenu pour les élections législatives anticipées, en raison de délais restreints. Or, Barthélémy Dias a participé à ce scrutin, ce qui laisse à penser qu’il est toujours inscrit sur les listes électorales et donc éligible.

Ainsi, bien que sa condamnation puisse juridiquement constituer un motif d’inéligibilité, l’absence de radiation formelle et le maintien du fichier électoral actuel créent un flou autour de sa situation. La décision du Conseil constitutionnel sera donc décisive et pourrait faire jurisprudence, comme cela a été le cas pour Ousmane Sonko.

Si le Conseil constitutionnel venait à rejeter la candidature de Barthélémy Dias, cela aurait des répercussions importantes sur la coalition « Samm Sa Kaddu », dont il est le fer de lance. Ce rejet pourrait également intensifier les tensions politiques au Sénégal, dans un contexte marqué par des controverses autour de l’éligibilité des principaux leaders de l’opposition.

En attendant, le sort de Barthélémy Dias reste suspendu à la décision du Conseil constitutionnel, qui devra trancher en tenant compte à la fois des précédents juridiques et des impératifs du fichier électoral en vigueur. Une chose est certaine, cette décision sera scrutée de près par l’ensemble des acteurs politiques sénégalais.

Les Investitures Législatives Secouent l’APR : Abdoulaye Diouf Sarr à la Croisée des Chemins

Les tensions montent au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, à l’approche des élections législatives du 17 novembre. Les investitures créent des remous en interne, notamment à Dakar, où Abdoulaye Diouf Sarr, figure de proue des Beige-Marron, envisage de claquer la porte, selon les informations rapportées par L’Observateur.

L’ancien ministre de la Santé, fort de son expérience et de son poids politique dans la capitale sénégalaise, n’a pas accepté la place qui lui a été attribuée dans la liste départementale de l’inter-coalition composée de Takku Wallu SénégalSamm Sa Kaddu et Jamm Ak Njariñ. Cette coalition est censée être dirigée par Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et rival politique de longue date au sein de l’opposition. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, cette position ne reflète pas son parcours ni ses résultats à Dakar, ce qui a provoqué une profonde insatisfaction.

Selon L’Observateur, Diouf Sarr aurait déclaré, « au nom de sa dignité », qu’il ne se voyait pas figurer sur une liste qu’il estime pouvoir diriger lui-même. Il juge inconcevable de se ranger derrière des responsables qu’il considère ne pas avoir performé à son niveau. Cette attitude reflète une frustration croissante chez certains membres influents de l’APR, qui voient dans les investitures actuelles un désaveu de leur légitimité et de leur travail de terrain.

Face à cette crise, des démarches sont entreprises au sein du parti pour éviter un départ fracassant d’Abdoulaye Diouf Sarr, dont l’influence dans la région de Dakar est déterminante pour l’APR. Les cadres du parti, conscients de l’impact négatif qu’une telle défection pourrait avoir sur leurs chances électorales, cherchent à désamorcer la situation. Une rencontre entre Abdoulaye Diouf Sarr et ses militants serait en préparation pour décider de la marche à suivre.

Si Abdoulaye Diouf Sarr venait à quitter l’APR, cela pourrait porter un coup dur à la formation politique de Macky Sall, qui, déjà affaiblie par des tensions internes et une opposition galvanisée, doit affronter des élections législatives cruciales. La gestion des investitures, souvent source de divisions dans les partis politiques, apparaît ici comme un enjeu majeur pour maintenir l’unité et la cohésion au sein du parti présidentiel.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour l’APR, qui doit à tout prix éviter d’ajouter une crise interne à ses défis électoraux. Quant à Abdoulaye Diouf Sarr, son avenir politique reste suspendu à la gestion de cette situation délicate.

Kaolack : Le parti Libéralisme Social Sénégalais section Kaolack recadre Falilou Keita

Suite à ses accusations contre Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse, le coordonnateur régional dudit parti, Samba Sadji, est monté au créneau pour recadrer Fallou Keita, en poste à la direction générale de la CDC. « Fallou Keita a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs CFA. Selon lui, ils auraient détourné des véhicules initialement destinés à l’État du Sénégal en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais, » a expliqué Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais, lors d’une conférence de presse ce lundi.

Fallou Keita a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), a souligné M. Sadji. « Fallou Keita ne fait que raconter des contre-vérités. Les affabulations en politique sont malheureusement assez courantes au Sénégal. L’objectif de Fallou Keita est de discréditer des personnes honnêtes pour masquer les défauts de sa propre famille. Cela est fait intentionnellement pour manipuler l’opinion publique ou pour cacher des informations familiales sensibles. Son jeu a été démasqué par sa formation politique à Kaolack, qui l’avait déclaré persona non grata lors des élections locales de 2022, » a-t-il ajouté.

D’après Samba Sadji, les allégations fallacieuses de Fallou Keita seront considérées comme des « salades de mauvais goût de la part d’un aigri ». « La lâcheté en politique est un trait de caractère qui peut être perçu comme un manque de courage ou de détermination de la part des dirigeants politiques à prendre des décisions difficiles ou impopulaires. Cela peut entraîner un manque de leadership et de vision à long terme, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la société dans son ensemble. Les Sénégalais ont compris les pratiques malsaines de cet énergumène, » dira-t-il.

La politique politicienne fait référence aux pratiques politiques qui se concentrent davantage sur des considérations partisanes ou personnelles plutôt que sur l’intérêt général. Ces tactiques manipulatrices au détriment des principes éthiques ou des besoins de la société ne passeront pas. « Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse ont toujours servi loyalement leur pays sans chantages ni bassesses. Il faut suivre mon regard, » a conclu Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais.

Conflit interne à AG/Jotna : Boubacar Camara défie Me Moussa Diop et soutient Pastef

À l’approche des élections législatives anticipées, AG/Jotna, parti dirigé par Me Moussa Diop, est secoué par un conflit interne. Alors que Me Moussa Diop a décidé de participer sous la bannière de son propre parti, son mandataire, Boubacar Camara, a pris une tout autre direction en défiant ouvertement les consignes de son leader.

Dans une vidéo largement diffusée, Boubacar Camara a déclaré avoir confisqué des documents clés, notamment des casiers judiciaires et des certificats, indispensables à la validation des listes électorales de Me Moussa Diop. « J’ai en ma possession le cachet, 30 documents et 20 autres destinés à la liste des suppléants », affirme-t-il, ajoutant qu’il n’a aucune intention de remettre ces documents à son supérieur.

La motivation derrière cette décision est claire : soutenir la liste du parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, dont plusieurs mandataires d’AG/Jotna dans des départements stratégiques comme Linguère, Velingara, Matam et Podor partagent l’allégeance. Camara, en coordination avec ces mandataires, a ainsi opté pour une stratégie visant à empêcher Me Moussa Diop de participer à ces élections.

« Nous avons décidé de soutenir la liste de Pastef », a martelé Boubacar Camara, indiquant que cette initiative reflète une fronde silencieuse contre Me Moussa Diop dans certaines régions. Les opposants à cette dernière décision se sont alignés sur Pastef, à la suite de l’annonce de Sonko de participer aux élections sous sa propre bannière.

Pour rappel, Me Moussa Diop, membre de la coalition Diomaye, avait initialement prévu de concourir aux côtés de cette dernière. Cependant, en réaction à la décision de Pastef de se présenter seul, il avait choisi de porter les couleurs de son propre parti pour ces législatives.

Ce désaccord interne pourrait affaiblir AG/Jotna et compromettre sa stratégie électorale, alors que l’unité est cruciale en vue de ces échéances politiques. Reste à voir comment ce bras de fer évoluera et quelles en seront les répercussions sur la dynamique électorale d’AG/Jotna.

Ousmane Sonko à la tête de la liste Pastef pour les prochaines élections : une candidature qui fait bouger les lignes

Le dimanche 29 septembre, à 23h40, Ayib Daffé, mandataire du parti Pastef, a officiellement déposé la candidature de sa formation politique auprès de la Direction générale des élections (DGE) en vue des prochaines élections. Ce dépôt a été marqué par une déclaration attendue : Ousmane Sonko, Premier ministre, sera à la tête de la liste de Pastef.

Cette annonce place Ousmane Sonko au centre de la scène politique pour cette échéance cruciale. Déjà figure emblématique de l’opposition sénégalaise, Sonko n’en est pas à son premier combat électoral. Toutefois, son positionnement en tant que leader de la liste Pastef dans ce scrutin, qui s’annonce âprement disputé, pourrait redessiner les contours du paysage politique sénégalais.

Le choix de mettre Ousmane Sonko en avant apparaît comme un calcul politique réfléchi de la part du Pastef. En pleine tourmente, et alors que le climat politique est marqué par une polarisation croissante, la candidature de Sonko suscite de nombreuses attentes. Pour ses partisans, il incarne un renouveau politique, une alternative crédible face à l’élite politique traditionnelle. En revanche, pour ses adversaires, Sonko reste un rival redoutable dont la montée en puissance pose de sérieux défis.

Avec Ousmane Sonko en chef de file, le Pastef entend bien mobiliser largement son électorat et capitaliser sur la popularité croissante du leader. Cette candidature a également un effet galvanisant sur les militants du parti, qui voient en Sonko la figure capable de porter leurs aspirations de changement.

Ces élections s’inscrivent dans un contexte particulièrement tendu. Les défis sont nombreux : de la question de la gestion économique du pays à celle de la gouvernance, en passant par les tensions sociales et politiques. Dans ce cadre, la candidature de Sonko ne manquera pas de susciter des réactions fortes. Elle pourrait également cristalliser des débats sur les réformes institutionnelles et le rôle de la jeunesse dans la gouvernance.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est perçu comme un acteur incontournable de cette échéance électorale. Son parcours, marqué par des prises de positions souvent critiques envers le pouvoir en place, promet de faire de lui un candidat particulièrement scruté et médiatisé.

Avec Sonko en tête, la campagne électorale s’annonce intense et riche en confrontations. Les prochains mois seront décisifs pour Pastef, qui devra composer avec un paysage politique fragmenté, où chaque erreur pourrait se révéler coûteuse. D’un côté, Sonko devra rassembler au-delà de sa base militante traditionnelle, et de l’autre, il devra affronter des adversaires prêts à en découdre sur des questions cruciales pour l’avenir du pays.

En somme, la candidature d’Ousmane Sonko place cette élection sous le signe d’un enjeu historique. Le Pastef, avec Sonko à sa tête, se prépare à mener une bataille électorale où rien ne sera laissé au hasard. La confrontation des idées, des visions et des projets sera au cœur de cette campagne, qui s’annonce comme l’une des plus disputées de ces dernières années au Sénégal.

Face à cette nouvelle donne, les électeurs sénégalais se retrouvent plus que jamais au centre de l’attention, en tant qu’arbitres d’une compétition politique qui pourrait bien redéfinir l’avenir du pays.

Kaolack/ Élections Législatives : « L’actuel Régime Remplace La DPG De Son Premier Ministre Par Un Point De Presse Et La Projection D’un Film Sur Son Projet » (El. Modou P. Ba)

Le candidat à la députation départementale de Kaolack du parti Nouvelle Responsabilité, Elhadji Modou Penda Ba, s’est adressé à la presse ce dimanche pour exposer les ambitions de leur leader politique, le président Amadou Ba, pour un Sénégal de droit, ainsi que pour commenter la situation politique actuelle du pays.

Elhadji Modou Penda Ba a expliqué que :
« Notre parti Nouvelle Responsabilité a pour vision de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontation d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans le but unique de construire une société équilibrée. Une société qui offrira à chaque citoyen les moyens de vivre heureux tout en participant activement à la vie de la communauté. Nous souhaitons incarner une opposition démocratique et républicaine, comme l’a voulu notre président Amadou Ba. Nous pensons que le Sénégal doit offrir l’exemple d’une Assemblée nationale de qualité », a-t-il déclaré.

« Une Assemblée nationale où nous devons montrer de bons exemples pour la future génération et défendre les questions de sécurité alimentaire, de santé, d’éducation, d’eau et d’électricité, d’emploi, de logement, de cadre de vie, et de sécurité. Je m’engage à être au service de ma communauté. Je serai l’avocat de tout un peuple. Le département de Kaolack aura pour la première fois un député de proximité qui répondra aux attentes », a-t-il ajouté.

Selon Elhadji Modou Penda Ba, « le Premier ministre est en campagne ; pour preuve, la projection du film sur sa Stratégie Nationale de Développement (SND) et le point de presse récemment organisés ont remplacé la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), qu’il n’a pas souhaité faire devant les députés. Cela représente, selon moi, un non-respect de la Constitution », a-t-il affirmé.

En outre, il a fait remarquer qu’Ousmane Sonko, lors de son point de presse, a accusé les trois derniers ministres des Finances sous Macky Sall, dont Amadou Ba, d’être responsables du « carnage » financier que son gouvernement aurait trouvé. « Les Sénégalais doivent comprendre que c’est le jeu favori d’Ousmane Sonko. S’il était mûr dans sa réflexion, il n’aurait pas dû organiser un tel point de presse le jour de la cérémonie d’ouverture du musée-mémorial Le Joola, étant donné qu’il est un ancien maire de Ziguinchor », a-t-il poursuivi.

Elhadji Modou Penda Ba a également souligné que « ces dirigeants ont utilisé les jeunes pour accéder au pouvoir, mais aujourd’hui, la plupart de ces jeunes n’ont plus confiance en leur idéologie. Depuis leur arrivée au pouvoir, le taux de chômage a augmenté. Le Sénégal, qui a toujours été un modèle de paix sociale et de stabilité, traverse malheureusement l’une des périodes les plus difficiles de son histoire. On peut citer le non-respect de la Constitution depuis l’arrivée du régime Diomaye-Sonko », a-t-il conclu.

DISPARITION DU MANDATAIRE DE L’AG/JOTNA AVEC LES LISTES DES LÉGISLATIVES : Me Moussa Diop menace de porter plainte

À quelques heures de la clôture des dépôts de candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Me Moussa Diop, leader du parti Alternance générationnelle /Jotna (AG/Jotna), est au cœur d’une situation particulièrement tendue. Ce dimanche 29 septembre, Boubacar Camara, son mandataire chargé de déposer les listes de candidature à la Direction générale des élections (DGE), a mystérieusement disparu avec les documents cruciaux du parti. Cette disparition pourrait compromettre la participation du parti aux législatives.

Dans une déclaration publique pleine de frustration, Me Moussa Diop a exprimé son indignation face à cette situation qu’il qualifie de « rocambolesque ». Selon lui, Boubacar Camara aurait confisqué les documents originaux du parti sans explication, alors qu’il était en contact avec des « personnes non identifiées ». Ces dossiers étaient destinés à être déposés à la DGE ce dimanche matin, mais à moins de deux heures de la clôture des candidatures, ils n’ont toujours pas été transmis.
Face à cette situation, Me Diop a lancé un ultimatum à son mandataire, lui demandant de se manifester avant 23h, sous peine de se voir poursuivi en justice. « Je lui lance un ultimatum jusqu’à 23h pour qu’il se manifeste. Passé ce délai de rigueur, j’irai déposer une plainte pénale contre lui auprès de Monsieur le Procureur de la République », a-t-il menacé dans une déclaration publique.
Cette disparition des dossiers constitue un sérieux revers pour le parti AG/JOTNA, qui risque de ne pas pouvoir participer aux législatives si les listes ne sont pas déposées dans les temps. La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée à ce dimanche à minuit. Si les documents ne sont pas remis, le parti sera automatiquement disqualifié.
Me Moussa Diop, visiblement exaspéré, n’a pas caché son désarroi face à cette situation inattendue. Il soupçonne une manœuvre délibérée visant à saboter la candidature de son parti. Cependant, les raisons exactes de la disparition de Boubacar Camara restent pour l’instant floues.
Si Me Moussa Diop venait à porter plainte, cette affaire pourrait avoir des conséquences judiciaires pour le mandataire et pourrait révéler des dessous politiques potentiellement complexes. En attendant, l’avenir politique du parti Alternance générationnelle/Jotna est suspendu à la résolution de cette affaire.
Les prochaines heures seront donc déterminantes pour l’avenir du parti aux législatives de novembre, alors que l’ultimatum lancé par Me Diop se rapproche inexorablement de son échéance.

Alliance inédite : « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu » et « Jamm Ak Njariñ » s’allient pour les législatives

À l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024, une alliance historique vient de se concrétiser au sein de l’opposition sénégalaise. Trois grandes coalitions politiques ont décidé de s’unir pour maximiser leurs chances de succès : « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu : Sauver le Sénégal », et « Jamm Ak Njariñ ». Cette union, annoncée dans presque tous les départements du Sénégal ainsi qu’au niveau de la diaspora, pourrait bien bouleverser le paysage politique du pays.

Cette coalition inédite est inspirée du fameux « Plan Déthié Fall », du nom du politicien sénégalais connu pour ses stratégies électorales. L’objectif principal de cette union est de former une véritable machine électorale, capable de rivaliser avec les autres partis lors des législatives. Cette initiative marque une rupture avec les précédentes stratégies de l’opposition, souvent caractérisées par des divisions et des candidatures dispersées, affaiblissant leurs chances de succès.

Les trois principales coalitions qui composent cette alliance sont impressionnantes par la qualité et la diversité de leurs leaders. « Takku Wallu Sénégal » regroupe des poids lourds de la politique tels que l’APR, le PDS et Rewmi. Cette coalition a pour ambition de capitaliser sur le leadership historique de ses membres pour mobiliser largement l’électorat.

De son côté, « Samm Sa Kaddu : Sauver le Sénégal » réunit d’autres grandes figures politiques telles que Khalifa Sall, Déthié Fall, Bougane Guèye Dani, Anta Babacar Ngom et Serigne Moustapha Sy. Cette coalition est vue comme une plateforme de renouvellement politique, avec un accent particulier sur le changement et l’intégrité des institutions publiques.

Enfin, « Jamm Ak Njariñ », qui rassemble des partis influents tels que le Parti Socialiste, l’AFP, et la LD, sous la direction de figures comme Amadou Bâ, entend apporter une expérience politique solide à cette alliance. La coalition souhaite se positionner comme une alternative crédible aux politiques du régime actuel, tout en misant sur l’unité nationale et le progrès social.

Cette inter-coalition s’étend sur presque tous les départements du Sénégal, unissant ainsi leurs forces dans une majorité de circonscriptions clés. Pour beaucoup, c’est un coup de maître stratégique, d’autant plus qu’elle s’étend également au niveau de la diaspora, une base électorale importante. Cette nouvelle donne pourrait redistribuer les cartes dans la bataille électorale, où la fragmentation de l’opposition avait souvent joué en défaveur de ses membres.

L’unité de ces trois grandes forces politiques pourrait changer la dynamique des élections, face aux autres candidats et partis qui comptent sur une division pour affirmer leur présence.

Reste à savoir si cette alliance tiendra jusqu’au bout et si elle saura mobiliser suffisamment d’électeurs pour remporter une majorité de sièges à l’Assemblée nationale. Pour certains analystes, cette coalition a toutes les chances de peser lourd dans le jeu politique et d’infliger de sérieux revers à leurs adversaires. D’autres sont plus prudents, estimant que tout dépendra de la manière dont l’union parviendra à gérer les divergences internes et à présenter une image cohérente aux électeurs.

Quoi qu’il en soit, cette alliance entre « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu », et « Jamm Ak Njariñ » constitue un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais. À quelques semaines des législatives, cette nouvelle donne pourrait bien changer la donne électorale et redéfinir les rapports de force dans les mois à venir.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l’autorité des institutions face à la place d’Ousmane Sonko dans le débat politique sénégalais

Dans un entretien exclusif avec Al Jazeera, le président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé sur l’omniprésence d’Ousmane Sonko, figure de l’opposition, dans le débat politique du Sénégal. Cette question, qui alimente depuis plusieurs mois les discussions publiques, a été l’occasion pour le chef de l’État de clarifier la position officielle de son gouvernement et de réaffirmer l’importance du respect des institutions et de la Constitution.

Interrogé sur les spéculations concernant le rôle d’Ousmane Sonko, le président Faye n’a pas mâché ses mots. « Il n’est pas utile de rappeler qu’Ousmane Sonko n’a jamais été préparé pour assumer la fonction de Premier ministre. La loi et la Constitution sont claires : elles ne lui permettent en aucun cas de s’arroger des pouvoirs qui ne lui reviennent pas, et il ne le fait pas », a déclaré le président. Par cette affirmation, il semble vouloir rappeler que, malgré l’influence et la popularité de Sonko dans certains cercles, le cadre légal et institutionnel du Sénégal reste inchangé.

Ces propos viennent recentrer le débat autour des limites des pouvoirs de Sonko, tout en réaffirmant la légitimité du président et de son gouvernement à diriger le pays. Le chef de l’État a insisté sur le respect des prérogatives définies par la Constitution, soulignant que le pouvoir et l’autorité restent encadrés par des règles bien établies.

Ce discours marque une volonté claire de maintenir l’ordre institutionnel et de contrer toute velléité d’expansion de pouvoir en dehors du cadre légal. Alors que le Sénégal traverse une période de tensions politiques, cette déclaration vise à renforcer la stabilité des institutions et à rassurer les citoyens quant à l’avenir de la gouvernance du pays.

En somme, le président Bassirou Diomaye Faye semble vouloir poser des limites claires à l’influence de Sonko et réaffirmer l’autorité de l’État dans un contexte politique de plus en plus polarisé.

Réponse à Fadilou Keita : Samuel Sarr réfute les accusations et dénonce une attaque personnelle

Le climat politique sénégalais s’enflamme après les récentes déclarations de Fadilou Keita, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui a publiquement accusé Samuel Sarr de détournement de fonds liés à des opérations remontant à plusieurs années. Dans une réponse catégorique, la cellule de communication du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès (LSS) a publié un communiqué, dénonçant ce qu’elle qualifie de « mensonges infondés » et une tentative de discréditer Samuel Sarr à des fins purement personnelles.

Lors d’une interview médiatisée, Fadilou Keita a fait référence à un prétendu rapport datant de 2013 ou 2014, dans lequel Samuel Sarr aurait été impliqué dans une affaire de détournement de fonds publics liés à l’achat et la vente de véhicules de l’État. Ces accusations, formulées sans preuves détaillées, visent à ternir la réputation de l’ancien ministre de l’Énergie, un acteur de premier plan sur la scène politique sénégalaise.

Fadilou Keita affirme que Samuel Sarr, ainsi que d’autres personnalités publiques, doivent rembourser à l’État une somme estimée à 3,5 milliards de francs CFA. Selon lui, ces fonds seraient liés à des transactions frauduleuses concernant des véhicules initialement destinés à l’État, mais revendus à ce dernier par les accusés. Ces propos, largement diffusés dans la presse, ont immédiatement suscité des réactions, notamment du camp de Samuel Sarr.

Dans un communiqué publié peu après les déclarations de Fadilou Keita, la cellule de communication de la section jeune du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès (LSS) a fermement démenti ces accusations. Le communiqué dénonce « une campagne de diffamation orchestrée » visant à nuire à l’image de Samuel Sarr, que le parti décrit comme un homme intègre et concentré sur les enjeux stratégiques pour le Sénégal et l’Afrique.

Le communiqué souligne que ces attaques ne sont rien d’autre qu’une tentative de vengeance personnelle. La cellule de communication fait ainsi allusion à des affaires impliquant la mère de Fadilou Keita, Mme Nafy Ngom Keita, anciennement directrice de l’Inspection Générale d’État (IGE). Selon le LSS, les déclarations de Fadilou Keita seraient motivées par le fait que Mme Keita, elle-même, aurait été citée dans des scandales liés aux chantiers de Thiès ainsi que dans une tentative d’acquisition illégale d’une villa de l’État.

Le communiqué de la section jeune du LSS décrit cette situation comme un exemple classique d’attaques politiques déguisées en affaires financières. Selon eux, les allégations de Fadilou Keita manquent de crédibilité et ne reposent sur aucun document concret. Samuel Sarr, quant à lui, ne serait pas impliqué dans cette affaire d’acquisition de véhicules, et ces accusations seraient, selon la cellule de communication, une manœuvre pour détourner l’attention des véritables dossiers d’État dans lesquels la famille de Keita serait impliquée.

En outre, le communiqué critique également Fadilou Keita pour sa gestion de la CDC et ses récentes sorties médiatiques. Le parti LSS considère que cette affaire est une distraction orchestrée pour détourner le débat des questions politiques et économiques de plus grande importance pour le pays. Ils réaffirment que Samuel Sarr est concentré sur les véritables enjeux nationaux et panafricains, notamment dans le secteur de l’énergie et du développement économique, loin de ces « règlements de comptes politiciens ».

Le communiqué de la section jeune du LSS se termine par un appel à la transparence et à un débat plus sain dans l’espace public. Le parti critique la propension de certaines figures politiques à recourir aux attaques personnelles pour déstabiliser leurs adversaires, plutôt que de se concentrer sur les véritables défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les proches de Samuel Sarr exhortent le public à ne pas se laisser influencer par des accusations sans fondement et rappellent que l’ancien ministre continue de travailler pour le développement du Sénégal. Le parti appelle également les autorités compétentes à clarifier cette affaire afin que toute la vérité soit révélée.

Alors que la polémique autour des accusations de Fadilou Keita contre Samuel Sarr continue de faire la une des médias sénégalais, cette réponse de la section jeune du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès marque une étape importante dans la défense de Samuel Sarr. Face à ce qu’ils considèrent comme des attaques infondées, le camp de Samuel Sarr reste déterminé à laver l’honneur de leur leader et à tourner la page sur ce qu’ils qualifient de « campagne de diffamation ». L’avenir dira si cette affaire sera relancée ou si elle finira par s’éteindre faute de preuves tangibles.

Prolongement des délais pour les Législatives anticipées : l’opposition soupçonne une « ruse politique »

Le processus des Législatives anticipées fait l’objet de vifs débats au Sénégal, alors que l’opposition accuse le gouvernement de manœuvres dilatoires visant à prolonger les délais sans répondre véritablement aux attentes des acteurs politiques. Ce lundi matin, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réuni les partis politiques, les coalitions, les acteurs de la société civile et les membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour discuter des préoccupations soulevées, notamment par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL).

L’un des principaux points abordés lors de cette rencontre était la gestion des délais jugés trop courts pour l’organisation des élections, particulièrement en ce qui concerne la confection des bulletins et l’obtention du casier judiciaire, document requis pour les candidatures. L’ATEL et d’autres acteurs politiques, préoccupés par ces obstacles, ont réclamé un prolongement du calendrier électoral afin de permettre à toutes les parties de participer pleinement et dans des conditions équitables.

À l’issue des discussions, plusieurs acteurs, notamment Alioune Tine, représentant la société civile, ont affiché un optimisme prudent. « Il y a eu un bon débat », a déclaré M. Tine, soulignant que tous les participants se sont exprimés et qu’un consensus semble avoir été trouvé concernant les délais. « En gérant cette question des délais, on règle en même temps celle des casiers judiciaires, avec la collaboration du ministère de la Justice », a-t-il ajouté, tout en saluant l’ouverture d’esprit des différentes parties.

Cependant, malgré cet optimisme apparent, l’opposition demeure méfiante quant aux intentions réelles du gouvernement. Certains membres, exprimant leur scepticisme, accusent les autorités de vouloir utiliser cette prolongation des délais comme une « ruse politique ». Ils craignent que derrière cet apparent consensus se cache une tentative de saboter le processus électoral en reportant des décisions cruciales.

« Les hautes autorités jouent à la ruse politique », ont affirmé des représentants de l’opposition, soulignant que, bien que les discussions aient été productives, aucun engagement ferme n’a été pris concernant le prolongement des délais. Ils redoutent que le gouvernement ne fasse finalement marche arrière, en prétextant des difficultés techniques ou administratives, et finisse par rejeter les demandes des partis.

Pour le moment, aucune confirmation n’a été donnée par les autorités sur un éventuel prolongement des délais. La date limite pour le dépôt des candidatures reste fixée à dimanche 29 septembre à minuit, laissant peu de temps aux différents acteurs pour finaliser leurs préparatifs. L’opposition attend donc avec impatience une clarification des autorités sur ce point, tout en se préparant à une éventuelle confrontation si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte.

Le processus des Législatives anticipées s’annonce donc tendu, avec des divergences persistantes sur la transparence et l’équité du calendrier électoral. Les prochaines décisions du gouvernement seront scrutées de près, alors que les différentes parties continuent de négocier sur les modalités de ces élections cruciales pour l’avenir politique du Sénégal.

Fadilou Keïta dévoile des irrégularités financières : 3,5 milliards de dettes de Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niass envers l’État

Invité à l’émission Grand Jury de ce dimanche, Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a fait de nouvelles révélations concernant des irrégularités financières sous l’ancien régime. Il a notamment évoqué une affaire datant de 2013 ou 2014, impliquant deux personnalités publiques, Ahmed Khalifa Niass et Samuel Sarr, qui, selon un rapport officiel, devraient 3,5 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal.

Fadilou Keïta a soutenu les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, en affirmant que ces chiffres sont issus de rapports de contrôle des finances publiques, lesquels n’ont jamais été contestés par les autorités de l’ancien régime. Il a précisé que depuis plusieurs années, des irrégularités financières étaient signalées sans qu’elles ne soient rectifiées.

Keïta a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niass devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs CFA. Selon ce rapport, ils auraient détourné des véhicules, initialement destinés à l’État, en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais.

Fadilou Keïta a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE) et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Malgré ces allégations, aucun démenti n’a été apporté par les responsables de l’ancien régime, notamment par des personnalités comme Amadou Bâ ou Abdoulaye Daouda Diallo, ce qui, selon Keïta, renforce la crédibilité des accusations portées.

Le directeur général de la CDC a également dénoncé la mauvaise gestion des finances publiques sous le régime précédent, qu’il a décrit comme étant marquée par l’opacité. Selon lui, de nombreux rapports sur des malversations financières, restés sous le coude de l’ancien président Macky Sall, sont aujourd’hui disponibles et corroborent les accusations de détournement.

Fadilou Keïta a également évoqué l’affaire des 94 milliards de francs CFA, un scandale dont Ousmane Sonko a souvent parlé. Il a assuré que cette affaire serait relancée, car il s’agit d’argent public, et que des personnalités comme Mamour Diallo devront répondre de leurs actes.

Selon Keïta, juste avant les élections présidentielles du 24 mars, des personnalités proches du pouvoir ont orchestré des transactions douteuses, tirant des milliards de francs CFA des comptes publics pour des dépenses injustifiées. Il a notamment mentionné un cas de location de véhicules s’élevant à 15 milliards de francs CFA, qui, selon lui, illustre le gaspillage de fonds publics.

Ces nouvelles révélations viennent s’ajouter aux nombreuses accusations de mauvaise gestion et de détournement de deniers publics sous l’ancien régime, renforçant ainsi les appels à une plus grande transparence dans la gouvernance financière du pays.

Abdou Mbow dénonce une « dérive autoritaire » à l’approche des élections

Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance Pour la République (APR), a sévèrement critiqué le régime actuel ce dimanche lors d’une interview sur I Radio. Il accuse le gouvernement d’adopter des pratiques autoritaires à l’approche des élections, en manipulant le processus électoral pour éviter une défaite.

Dans ses déclarations, Mbow a particulièrement pointé du doigt des violations concernant le décret de convocation du corps électoral, le qualifiant d’illégal. « Ils ont violé la loi avec le décret convoquant le corps électoral. Il s’agit d’une violation flagrante », a-t-il affirmé, tout en soulignant que ces irrégularités pourraient compliquer la tenue des élections à la date prévue.

Selon lui, cette situation met en péril la démocratie sénégalaise. Abdou Mbow avertit que si le gouvernement parvient à obtenir une majorité parlementaire, cela pourrait instaurer un régime autoritaire. « Ces gens ne sont pas des légalistes, et leur donner une majorité revient à installer la dictature dans ce pays », a-t-il mis en garde.

Face à ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire », Abdou Mbow appelle à une mobilisation massive du peuple pour contrer ce qu’il perçoit comme une menace pour la démocratie. Il exhorte également l’opposition à se rassembler autour d’une large coalition capable de faire face au gouvernement actuel. Pour lui, la cohabitation à l’Assemblée nationale est essentielle pour rétablir un équilibre démocratique et freiner les excès du pouvoir en place.

Nomination de Mame Bator Touré Dia à la tête de la cellule de communication du ministère des Finances et du Budget

Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a procédé à la nomination de Madame Mame Bator Touré Dia en tant que nouvelle coordinatrice de la cellule de communication du ministère. Elle remplace Ballé Preira, qui occupait ce poste depuis 2018. Ce dernier continuera cependant à apporter son expertise au sein du cabinet du ministère.

Avant sa nomination, Mame Bator Touré Dia exerçait à la Direction générale des impôts et des domaines (DGID), où elle a acquis une solide expérience en gestion de projets. Son parcours se distingue par des initiatives notables en marketing, communication et transformation structurelle, tant dans le secteur public que privé. Elle a notamment contribué à la mise en œuvre de projets de modernisation, d’innovation et de transformation numérique au sein de l’administration sénégalaise.

Dans ses nouvelles fonctions, Mme Touré Dia vise à promouvoir une culture de professionnalisme, de rigueur et de proximité. Son objectif principal est de renforcer la communication du ministère, en veillant à fournir aux citoyens des informations claires et pertinentes sur les actions du ministère des Finances et du Budget. Par ailleurs, elle compte mettre en avant les missions et réalisations du ministère, tout en renforçant la transparence et l’accessibilité de l’information.

Cette nomination s’inscrit dans la volonté du ministère d’améliorer la visibilité de ses actions et de moderniser sa communication, dans un contexte où la transformation numérique et la proximité avec les citoyens sont devenues des enjeux majeurs pour l’administration publique.

Avec cette nouvelle direction, le ministère des Finances et du Budget espère répondre efficacement aux attentes des citoyens et renforcer sa mission de service public.

Macky Sall accusé de haute trahison par Fadilou Keïta : un bilan politique et financier lourd

Lors de l’émission Grand Jury diffusée ce dimanche 29 septembre sur la RFM, Fadilou Keïta, directeur de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC), n’a pas mâché ses mots en s’en prenant à l’ancien président Macky Sall. Devant le journaliste Babacar Fall, Keïta a dressé un bilan accablant du prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye, l’accusant d’avoir causé de graves torts au Sénégal, tant sur le plan politique que financier.

Selon Fadilou Keïta, Macky Sall est directement responsable des troubles politiques ayant secoué le pays entre 2021 et 2024, marqués par la mort de plus de 80 Sénégalais lors d’événements violents. « Il a emprisonné des Sénégalais et brisé des ménages », a déploré Keïta, avant d’ajouter que l’ancien chef de l’État pourrait être jugé pour « haute trahison ».

Le directeur de la CDC accuse Macky Sall d’avoir trahi son serment de protéger les intérêts du Sénégal. « Il a exposé le Sénégal en donnant de faux chiffres, et en permettant la spoliation de nos ressources financières », a-t-il déclaré. Fadilou Keïta reproche également à l’ex-président d’avoir délibérément ignoré des rapports compromettants. « Il a été plus arrogant que ça en disant publiquement qu’il gardait certains rapports sous le coude et qu’il ne les publierait pas au risque d’embraser le pays », a-t-il ajouté.

Ces déclarations révèlent la profondeur des tensions politiques post-Macky Sall et soulèvent de nombreuses questions quant à l’avenir des enquêtes sur sa gestion économique et politique.

Législatives 2024 : Rejet de la requête du Comité de facilitation – L’appel de Alioune Tine et ses collègues

Les membres du Comité ad-hoc de facilitation, composé de figures telles qu’Alioune Tine, Pr. Babacar Guèye, Ababacar Fall, Abdoulaye Fofana Seck et Alain Ayadokoun, ont été informés du rejet de leur requête par le ministère de l’Intérieur. Leur proposition visait à instaurer un consensus pour un prolongement des délais de dépôt des candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a confirmé le rejet du prolongement des délais, malgré les efforts déployés par le Comité et la société civile pour apaiser les tensions entre les différents acteurs politiques. Ce rejet a été décidé par les autorités supérieures, maintenant ainsi les délais de dépôt des candidatures fixés du 28 au 29 septembre 2024, conformément au décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024.

Les préoccupations du Comité

Le Comité ad-hoc a exprimé sa préoccupation face à cette décision, rappelant que le consensus à minima obtenu devait contribuer à la tenue d’élections apaisées et transparentes. Ils saluent cependant les avancées obtenues durant les concertations, qui visaient à rétablir la confiance entre les acteurs politiques et à éviter une rupture du dialogue dans un climat déjà tendu.

Alioune Tine et ses collègues appellent toutes les parties prenantes à continuer le processus électoral dans un esprit serein, constructif et républicain, et insistent sur l’importance d’une démocratie apaisée.

Le Comité avait saisi le ministre de l’Intérieur et les partis politiques pour tenter de reprendre les négociations après une rupture du dialogue entre les acteurs électoraux. Une nouvelle rencontre, organisée le 28 septembre au ministère de l’Intérieur, avait permis de réunir les différents acteurs dans un climat démocratique et constructif. Ces concertations ont abouti à un consensus à minima, notamment sur le prolongement des délais de dépôt des candidatures de 72 heures à une semaine, et sur la question du casier judiciaire des candidats.

Cependant, malgré ces délibérations et l’engagement initial du Général Jean Baptiste Tine de rendre compte aux autorités supérieures, la décision finale est tombée : les délais de dépôt resteront inchangés, maintenant une pression sur les partis et coalitions pour finaliser leurs dossiers dans les temps impartis.

Malgré cette déception, le Comité ad-hoc continue de plaider pour une participation électorale dans des conditions apaisées, exhortant tous les acteurs à persévérer dans un esprit de démocratie mature et respectueuse des principes républicains.

Communiqué du Ministère de l’Intérieur : Pas de prolongation pour le dépôt des candidatures aux législatives anticipées du 17 novembre 2024

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a clarifié, par le biais d’un communiqué signé ce dimanche 29 septembre 2024, que les délais de dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ne seront pas prolongés. Cette annonce fait suite à des discussions avec les différents acteurs politiques, qui avaient majoritairement exprimé le souhait d’une extension du délai initialement fixé.

Jean-Baptiste Tine, en charge de l’organisation des élections, a informé les partis politiques légalement constitués, les coalitions de partis, ainsi que les entités regroupant des personnes indépendantes, que le calendrier restera inchangé. « La période de dépôt des listes de candidatures aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 n’a pu être allongée, comme souhaité par la plupart des acteurs présents à la rencontre tenue ce 28 septembre 2024 », indique le communiqué.

Ainsi, la période de dépôt des candidatures demeure fixée du samedi 28 septembre au dimanche 29 septembre 2024 à minuit, conformément au décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024 qui convoque le corps électoral pour ces élections anticipées. Malgré les demandes de prolongation, le ministère a choisi de maintenir cette échéance, en s’appuyant sur le cadre légal en vigueur.

Cette décision vient renforcer l’importance pour les partis et les coalitions de respecter strictement les délais légaux pour s’assurer de leur participation au scrutin du 17 novembre 2024. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour la préparation de ces législatives, qui s’inscrivent dans un contexte politique tendu et très attendu.

Rencontre entre le ministre de l’Intérieur, les partis politiques et la société civile : vers un consensus sur les délais électoraux ?

Ce matin, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réuni les principaux acteurs du processus électoral pour une discussion cruciale sur les préparatifs des prochaines élections. Étaient présents à cette rencontre les partis politiques, les coalitions de partis, des représentants de la société civile, ainsi que les membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). L’objectif de cette concertation était de lever les inquiétudes liées aux délais jugés trop serrés par l’opposition, notamment par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL).

Les discussions ont également porté sur d’autres points critiques comme la confection des bulletins de vote et les difficultés liées à l’obtention des casiers judiciaires, nécessaires à la validation des candidatures. Ces préoccupations avaient été au cœur des débats ces dernières semaines, accentuant la tension autour du calendrier électoral.

À l’issue de cette réunion, les signes d’une convergence entre les différentes parties prenantes ont commencé à émerger. Alioune Tine, figure emblématique de la société civile, s’est déclaré « optimiste » quant à l’issue des discussions. « Il y a eu un bon débat. Tout le monde s’est exprimé, et on est parvenu à un consensus sur les délais. En gérant cette question des délais, on résout également celle des casiers judiciaires avec l’appui du ministère de la Justice », a-t-il affirmé, en soulignant l’atmosphère constructive qui a marqué la rencontre.

Le ministre de l’Intérieur, quant à lui, a salué l’esprit de maturité des participants, en insistant sur la volonté collective de se concentrer sur l’essentiel : assurer la tenue d’un scrutin transparent et apaisé. Toutefois, malgré ce climat d’entente, certaines voix de l’opposition restent prudentes, voire sceptiques. Plusieurs partis politiques soupçonnent les hautes autorités de tergiverser, craignant qu’elles n’utilisent des manœuvres dilatoires pour éviter d’allonger les délais. Selon eux, cette « ruse politique » pourrait remettre en cause les avancées obtenues lors de cette rencontre.

Pour l’heure, aucune décision formelle n’a encore été prise, ni en faveur d’un prolongement des délais, ni en faveur de leur maintien. La date butoir pour le dépôt des dossiers de candidature, fixée au dimanche 29 septembre à minuit, reste donc un point de tension. Il est encore à espérer que les autorités trancheront dans les meilleurs délais pour permettre un déroulement serein du processus électoral.

Cette rencontre aura permis de poser les bases d’un dialogue fructueux entre les différentes parties prenantes. Cependant, des incertitudes persistent quant à la suite des événements, et la réaction des hautes autorités sera déterminante pour le bon déroulement des échéances électorales à venir.

Réunion au ministère de l’Intérieur : Vers une meilleure organisation des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, sous la direction du général Jean-Baptiste Tine, a réuni ce samedi les partis politiques, coalitions et entités indépendantes en vue des élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024. Cette rencontre, initiée par Alioune Tine, figure de la société civile, s’est tenue au sein du ministère chargé des élections. Elle visait à aborder plusieurs aspects techniques du processus électoral avec les principaux acteurs concernés.

Lors de cette rencontre, plusieurs points d’attention ont été soulevés, notamment la question du dépôt des listes, l’obtention du casier judiciaire et le format du bulletin de vote. Il s’agit d’enjeux importants pour garantir un processus transparent et inclusif. Le ministre de l’Intérieur a évoqué un consensus général sur la nécessité d’allonger légèrement la durée du dépôt des listes, bien que cela puisse entraîner des répercussions techniques sur la production des bulletins de vote. En ce qui concerne le format des bulletins et les modalités d’obtention des casiers judiciaires, les services compétents du ministère seront mobilisés pour apporter les ajustements nécessaires.

Cette rencontre fait suite à une discussion animée entre le ministre et les membres de l’Alliance pour la Transparence des Élections la semaine dernière. Les échanges portaient sur la possibilité d’annuler le décret convoquant le collège électoral en vue des législatives anticipées, une proposition qui avait suscité de vifs débats.

Dans un souci de renforcer la collaboration entre les différents acteurs du processus électoral, le général Jean-Baptiste Tine a annoncé la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre la classe politique et le ministère de l’Intérieur. Cette initiative vise à perfectionner le dispositif institutionnel en vue d’assurer des élections transparentes et efficaces.

Cette démarche marque une étape importante dans la préparation des élections législatives anticipées de 2024, en renforçant la participation et l’implication de toutes les parties prenantes.

Kaolack/ injustice au sein du Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna accuse Lamine Thiam.

A quelque semaines des élections législatives de 17 Novembre 2024, le parti Démocratique Sénégalais au niveau de la région de Kaolack, vit une tempête politique. L’ancien président de la fédération rurale de Latmingué, Serigne Momar Sokhna parle d’injustice contre sa personne depuis des années. L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement.

Affirmant que cette action est le résultat d’un “complot politique” orchestré par ses camarades au sein du parti dont Lamine Thiam, Saliou Dieng et Famara Senghor qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. “C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum,” a martelé Sérigne Momar Sokhna face à la presse ce vendredi.

“Nous avons utilisé tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles,” a-t-il déclaré.

L’injustice que vit l’ancien président de la fédération urbaine de Latmingué va soulever certainement des tensions et une division au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. L’affrontement entre M. Sokhna et Famara Senghor, Lamine Thiam et Saliou Dieng survient à quelques semaines des élections législatives anticipées prévues au mois de Novembre pendant lesquelles le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais.

Dans ce climat tendu, Serigne Momar Sokhna averti le président Me Abdoulaye Wade et Karim Meissa Wade de ne pas compter sur ces derniers car ils n’ont pas de base politique et la députation le prouvera . M. Sokhna attend des solutions urgentes face cette crise qui pourrait empêcher le PDS d’avoir le maximum de députés à l’hémicycle.

Manifestation interdite par le préfet : La réaction des membres de l’ATEL

Ce vendredi 27 septembre, les dirigeants de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) avaient prévu d’organiser une manifestation, mais celle-ci a été interdite par le préfet. Dans un communiqué, Khalifa Sall, Bougane Guèye Dany et leurs alliés dénoncent cette interdiction et accusent le Pastef d’en être à l’origine. Ils annoncent également leur intention de saisir les autorités compétentes.

Voici l’intégralité du communiqué de l’ATEL :

« Le pouvoir Pastef vient d’interdire le rassemblement qui était prévupar notre alliance ce 27 septembre à 15 h à la place de la Nation.
Le prétexte ridicule de cette interdiction est la proximité du couloir debus du Brt. Pourtant, une autre manifestation est autorisée sur lesmêmes lieux.

Le ridicule le dispute au fallacieux quand le pouvoir accuse ATELd’avoir refusé de changer le lieu de la rencontre, alors que cetteproposition ne lui a été faite qu’à quelques heures de l’évènement. Ausurplus, sans aucune justification.
Ceci s’inscrit dans une politique d’interdiction systématique de toutemanifestation non adoubée par Pastef. Il suffit de rappelerl’interdiction illégale de la marche des marchands ambulants ainsi quecelle des mourides de Massalikoul Jinane.

ATEL dénonce et condamne vigoureusement cette volonté de placer leSénégal sous la férule d’une dictature populiste.

ATEL se réserve le droit de saisir les institutions judiciairescompétentes contre cette nouvelle violation du droit constitutionnel demanifestation.

Enfin, ATEL va organiser une conférence de presse pour annoncer lasuite de son plan d’action.

Fait à Dakar le 27 septembre 2024

Le comité d’initiatives »

Le PSD Njariñ d’Aly Ngouille Ndiaye renonce aux Législatives du 17 Novembre 2024

Le Parti Social-Démocrate (PSD) Njariñ, sous la direction d’Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé officiellement sa décision de ne pas participer aux élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cette décision, qui a surpris certains observateurs de la scène politique sénégalaise, découle d’une analyse approfondie de la situation, selon le communiqué publié par le leader du parti.

Aly Ngouille Ndiaye a expliqué que la décision avait été prise après de longues discussions avec les responsables politiques du parti et une réflexion stratégique. « Après une analyse minutieuse, nous avons pris la décision souveraine de ne pas présenter de candidats aux législatives », a-t-il déclaré. Plusieurs facteurs ont influencé cette décision, dont le manque de temps pour organiser une campagne optimale et l’absence d’un consensus politique solide.

Le PSD Njariñ, qui avait entamé des discussions avec d’autres forces politiques, n’a pas réussi à trouver des points d’accord suffisants avec des partis d’opposition ou de la majorité. Cette absence de convergence a également pesé lourd dans la balance.

Cependant, Aly Ngouille Ndiaye a tenu à rassurer les militants et sympathisants du PSD Njariñ en affirmant que son parti ne se retire pas de la scène politique sénégalaise. « Le PSD Njariñ reste déterminé à mobiliser ses militants et sympathisants afin de participer au choix des députés de la prochaine législature », a-t-il précisé, soulignant l’importance de la continuité de l’engagement politique, même sans participation directe aux législatives.

Malgré cette non-participation, le PSD Njariñ réaffirme son attachement aux valeurs de paix, de progrès et d’harmonie pour le Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a également évoqué le désir de se concentrer sur d’autres défis politiques à venir, tout en continuant à jouer un rôle actif et constructif dans la consolidation de la démocratie sénégalaise.

Cette décision pourrait ouvrir la voie à de nouvelles alliances pour le PSD Njariñ, en vue des élections futures, tout en témoignant d’une stratégie de long terme pour le parti dans le paysage politique du Sénégal.

Annulation du rassemblement de l’ATEL à la Place de la Nation : le préfet invoque des raisons de sécurité

Le rassemblement prévu par l’Alliance des Travailleurs et Étudiants pour la Liberté (ATEL) aujourd’hui, entre 14h et 19h30 à la Place de la Nation, a été annulé par décision du préfet. Selon les informations fournies par les autorités, cette interdiction repose sur des considérations liées à la sécurité publique et à la fluidité de la circulation, notamment en raison de la proximité du site avec les voies réservées au Bus Rapid Transit (BRT).

Le rapport d’enquête mené par les services compétents révèle que le lieu choisi pour la manifestation présente un risque élevé de débordements. Le préfet souligne que « l’occupation de cet espace pourrait affecter la mobilité générale, notamment celle des personnes et des biens, en raison des perturbations possibles sur les voies de circulation ».

Malgré une proposition des autorités visant à délocaliser le rassemblement vers un site plus approprié, les leaders de l’ATEL, représentés par Pape Djibril Fall, Abdou Mbow et Alassane Cissé, ont maintenu leur choix initial. Cette position a amené le préfet à intervenir afin de prévenir tout risque potentiel, tenant compte de la forte affluence prévue dans cette zone stratégique de la capitale.

Cette décision, bien que motivée par des considérations logistiques et de sécurité, risque de susciter des réactions au sein du mouvement. Il reste à voir comment les dirigeants de l’ATEL et leurs sympathisants répondront à cette interdiction et quelles alternatives seront proposées pour faire entendre leurs revendications.

La Place de la Nation, en tant que lieu de rassemblement populaire, demeure un espace convoité par les mouvements citoyens et politiques, ce qui pose régulièrement des défis aux autorités quant à la gestion des flux et de la sécurité.

Élections législatives : le mouvement « Ensemble c’est Possible » choisit sa liste

Les membres du mouvement politique « Ensemble c’est Possible », conscients des enjeux cruciaux auxquels notre nation est confrontée et animés par une profonde volonté de changement et de progrès pour notre pays, ont annoncé officiellement leur adhésion à la coalition du Parti Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), dirigé par M. Ousmane Sonko.

« Cette décision mûrement réfléchie découle de notre conviction commune qu’un avenir prospère et équitable pour le Sénégal repose sur un projet politique audacieux, structuré autour de la souveraineté nationale, de la justice sociale et d’une gouvernance intègre, des valeurs incarnées par le PASTEF et son leader », lit-on dans le mémorandum parvenu à notre rédaction ce 27 septembre.

Revenant sur les motivations de leur adhésion, les membres du mouvement « Ensemble c’est Possible », sous la conduite du Président Moustapha Junior Thiam, soulignent, entre autres, le partage de valeurs et d’idéaux communs. « Le PASTEF, sous la direction d’Ousmane Sonko, a su proposer une vision novatrice pour le Sénégal, basée sur la transparence, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et la justice sociale. Ces valeurs sont au cœur du projet d’Ensemble c’est Possible. Nous estimons que l’union de nos forces renforcera ce combat commun pour une nation plus juste et prospère », avance-t-il.

Ensuite, les membres du mouvement politique « Ensemble c’est Possible » rappellent l’importance de l’unité pour une alternance politique réelle. « Dans un contexte politique tendu et marqué par des défis de plus en plus complexes, nous croyons fermement que l’unité de toutes les forces progressistes est indispensable pour instaurer une véritable alternance politique. L’adhésion au PASTEF nous permet de mutualiser nos compétences, nos ressources et nos forces afin de garantir une victoire éclatante lors des échéances électorales à venir », cite le mémorandum.

Enfin, le mouvement politique « Ensemble c’est Possible » ajoute l’importance de l’engagement envers la jeunesse et le renouveau politique. « La jeunesse sénégalaise, porteuse de grands espoirs pour l’avenir, est au cœur de nos préoccupations. Tout comme le PASTEF, Ensemble c’est Possible prône l’inclusion active des jeunes dans la sphère décisionnelle et leur donne les moyens d’être des acteurs clés du changement. Notre adhésion est une étape essentielle dans la réalisation de cette ambition. »

Ne se limitant pas aux motivations de leur soutien au PASTEF pour les élections législatives anticipées, le Mouvement politique « Ensemble c’est Possible » a listé les objectifs communs qu’il partage avec la formation d’Ousmane Sonko. « Nous nous engageons à collaborer autour des axes tels que la souveraineté nationale, la lutte contre la corruption, la promotion de la justice sociale et économique, le renforcement de la démocratie ainsi que la promotion d’un État de droit qui respecte les libertés fondamentales et garantit la participation citoyenne », conclut-il dans le mémorandum.

Déthié Fall : « Je n’ai jamais rencontré le fils de Macky Sall »

Ce vendredi, Déthié Fall, leader du Parti des Libéraux et Patriotes (PLP), a tenu un point de presse pour répondre aux nombreuses interrogations des Sénégalais, notamment sur les rumeurs persistantes concernant une prétendue rencontre avec Amadou Sall, le fils du Président Macky Sall.

Lors de son allocution, Déthié Fall a rappelé l’essence de son engagement politique : « Tout le combat que nous avions mené par le passé, nous l’avions fait pour la restauration de la démocratie. » Le leader du PLP a ainsi tenu à dissiper toute ambiguïté sur ses positions, notamment vis-à-vis du pouvoir en place.

Dans une réponse sans équivoque, il a nié catégoriquement avoir rencontré Amadou Sall, affirmant en langue wolof : « Je n’ai vu le fils de Marième Faye Sall qu’en photo sur Internet. » Par cette déclaration, Déthié Fall a souhaité mettre fin aux rumeurs suggérant une collusion avec la famille présidentielle.

Ce point de presse fait suite aux spéculations sur une possible connivence entre Déthié Fall et les proches du Président Sall, des allégations qui, selon lui, visent à ternir son image et à discréditer son combat pour la démocratie au Sénégal.

En apportant cette clarification, le leader du PLP cherche à recentrer le débat sur les véritables enjeux politiques du moment, tout en réaffirmant son opposition au régime en place.

Déthié Fall dément les accusations de trahison et réaffirme son engagement politique

Le président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, a récemment tenu une conférence de presse pour clarifier des accusations portées contre lui et lever toute équivoque concernant son intégrité. Face à certaines allégations diffusées sur les réseaux sociaux, Déthié Fall a vigoureusement défendu sa position, rejetant fermement les accusations selon lesquelles il aurait trahi l’opposition sénégalaise.

Rappelant son long parcours dans l’opposition, Déthié Fall a souligné qu’il n’a jamais comploté contre ses alliés, notamment Ousmane Sonko. « Je suis loin d’un traître. Je n’ai jamais été en contact avec un fils de Macky Sall pour faire sombrer l’opposition », a-t-il déclaré. Réfutant les rumeurs selon lesquelles il n’aurait pas soutenu Sonko lors de ses récentes difficultés, il a affirmé que ces accusations étaient « archi fausses ».

Déthié Fall a également révélé qu’en mai 2023, une proposition lui a été faite de soutenir sa candidature à la présidentielle de 2024 à condition qu’il s’aligne avec le camp de Macky Sall. Il a catégoriquement refusé cette offre, insistant sur son engagement envers la démocratie et son refus de collaborer avec le régime actuel. « Si cela nécessitait que je discute avec Macky Sall, je ne suis pas preneur », a-t-il martelé.

Le président du PRP a conclu en réitérant son attachement aux valeurs d’honneur et de dignité, affirmant qu’il continuera à servir les intérêts des Sénégalais avec intégrité.

Le PSD Njariñ d’Aly Ngouille Ndiaye renonce aux législatives du 17 novembre 2024

Le Parti Social-Démocrate (PSD) Njariñ, sous la direction d’Aly Ngouille Ndiaye, a officiellement décidé de ne pas participer aux élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024. Cette annonce a été faite dans un communiqué, où le leader du parti a exposé les raisons de cette décision, fruit d’une réflexion approfondie et de consultations avec plusieurs acteurs politiques.

« Après une analyse minutieuse, nous avons pris la décision souveraine de ne pas présenter de candidats aux législatives », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye. Selon lui, plusieurs facteurs ont pesé dans la balance, dont le manque de temps pour préparer efficacement l’échéance électorale. En dépit de discussions en cours avec divers courants politiques, tant du côté de l’opposition que du pouvoir, le PSD Njariñ n’a pas réussi à dégager un consensus solide, rendant difficile la constitution d’une stratégie commune.

Malgré ce retrait temporaire, Aly Ngouille Ndiaye a tenu à rassurer ses militants et sympathisants quant à l’engagement du PSD Njariñ à jouer un rôle actif sur la scène politique. « Le PSD Njariñ reste déterminé à mobiliser ses militants et sympathisants afin de participer au choix des députés de la prochaine législature », a-t-il affirmé. Il semble donc clair que, bien que le parti renonce à présenter des candidats, il ne se retire pas du débat politique national et compte peser dans les décisions à venir.

Cette décision inattendue intervient à un moment où la scène politique sénégalaise est en pleine ébullition à l’approche des élections, et où de nombreux partis affinent leur stratégie pour maximiser leur représentation au sein de l’Assemblée nationale. Le retrait du PSD Njariñ modifie donc quelque peu l’équation électorale, laissant la place à des dynamiques nouvelles.

Pour l’heure, le PSD Njariñ reste observateur des événements à venir, tout en continuant à préparer son retour sur le devant de la scène politique sénégalaise.

Bougane Gueye Dany dénonce une « campagne électorale déguisée » après la sortie de Sonko et son gouvernement

Lors d’un point de presse ce jeudi, Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bop, n’a pas mâché ses mots après la récente sortie de Ousmane Sonko et des membres de son gouvernement. « Nous avons assisté à une campagne électorale déguisée », a-t-il déclaré face à la presse, marquant son désaccord avec le ton et le contenu de l’intervention du président du parti Pastef.

Pour Bougane, le discours du chef du gouvernement devrait être exclusivement centré sur les préoccupations des Sénégalais, en particulier les mesures concrètes pour alléger les souffrances de la population. « Ce n’est pas le moment de faire de la politique », a-t-il insisté, estimant que le contexte socio-économique actuel exige des réponses urgentes et des solutions à la crise que traverse le pays.

Le président de Guem Sa Bop/Les Jambars a également critiqué le manque de propositions fortes pour faire face aux difficultés croissantes, notamment dans les domaines de l’emploi, du coût de la vie, et de l’accès aux services de base. Pour Bougane Gueye Dany, le rôle d’un gouvernement en place est de répondre aux aspirations du peuple, plutôt que de préparer en amont les prochaines échéances électorales.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un contexte où les débats politiques s’intensifient à l’approche des élections présidentielles, avec des prises de position de plus en plus tranchées de la part des différents acteurs politiques sénégalais.

Sénégal : Lat Diop et d’anciens responsables sous enquête pour détournement de fonds publics

L’ancien ministre des Sports et directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 26 septembre 2024. Il fait face à des accusations de détournement de deniers publics, d’extorsion de fonds et de blanchiment de capitaux. Son dossier est l’un des cinq que le parquet financier a transmis à la Division des investigations criminelles (Dic) pour enquête. Parmi ces dossiers, celui d’Abdoulaye Sylla, impliqué dans un présumé trafic d’or, a déjà progressé, bien que Sylla ait été libéré sous convocation après une audition.

Trois autres enquêtes devraient suivre, portant sur la gestion de deux anciens ministres et d’un ancien directeur général sous le régime de Macky Sall. Il s’agit de Mame Mbaye Niang, ancien ministre de la Jeunesse et du Tourisme, Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, et Pape Ibrahima Faye, ex-directeur général du Fonds d’entretien routier autonome (Fera).

D’après des rapports des corps de contrôle de l’État, des manquements graves ont été relevés dans la gestion de fonds publics s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Selon le journal L’Observateur, ces anciens responsables seront bientôt convoqués par la Dic.

Mame Mbaye Niang sera interrogé sur sa gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), un projet qu’il supervisait en tant que ministre de la Jeunesse au moment des faits présumés. Moussa Bocar Thiam devra quant à lui s’expliquer sur l’utilisation des recettes générées par les opérateurs de téléphonie mobile et le Fonds d’aide à la presse. Enfin, Pape Ibrahima Faye sera entendu concernant les dépenses engagées dans les infrastructures routières sous la tutelle du Fera.

Ces investigations s’inscrivent dans une série d’actions de lutte contre la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal, renforçant les dispositifs de transparence sous la surveillance accrue des autorités financières du pays.

Mouhamadou Lamine Massaly : « Accusez autant que vous voulez, vous n’aurez pas la majorité à l’Assemblée »

Dans un discours véhément, Mouhamadou Lamine Massaly, président du Parti de l’Union pour une Nouvelle République et membre de la coalition Takku Wallu Sénégal, s’est attaqué frontalement au régime d’Ousmane Sonko et à ses alliés. Selon lui, leurs accusations contre l’ancien régime de Macky Sall ne sont que de la poudre aux yeux, et ne leur permettront pas d’obtenir la majorité aux prochaines élections législatives.

Massaly n’a pas mâché ses mots : « Créez, inventez, accusez, mais par la grâce d’Allah, vous n’aurez pas la majorité à l’Assemblée nationale car vous ne faites plus rêver. » Il critique sévèrement Sonko et ses alliés, qu’il accuse d’hypocrisie en dénonçant des pratiques qu’ils incarneraient eux-mêmes : « Sonko a fini par recevoir dans son parti des faux types, des vomissures du jeu électoral, des prédateurs de finances publiques… et ce sont ces pillards qui crient au voleur ! »
Mouhamadou Lamine Massaly estime que le Pastef, parti dirigé par Ousmane Sonko, est gangréné par des individus qu’il qualifie de « fossoyeurs » et de « renégats ». Pour lui, il est hypocrite de la part de Sonko de dénoncer la gestion budgétaire du régime de Macky Sall tout en ayant à ses côtés des personnes impliquées dans des scandales. « Ils sont mille apostats qui infectent le régime, soupçonne et accuse, mais comptent énormément en leur sein de prédateurs dont les masques sont tombés et les forfaitures hideusement dénudées », lance Massaly.
Selon lui, plusieurs responsables de ce régime devraient être traduits en justice pour des actes délictueux, mais continuent à mener leur vie publique sans être inquiétés. « Ils ont volé et ne sont pas inquiétés, alors qu’ils accusent d’honnêtes citoyens. »
L’une des critiques majeures portées par Massaly concerne les accusations récentes d’Ousmane Sonko contre l’ancien régime, notamment l’utilisation supposée de faux chiffres. Pour Massaly, si cela était vrai, le ministre des Finances actuel, Cheikh Diba, qui fut directeur de la programmation budgétaire sous Macky Sall, devrait être directement interpellé et sa démission exigée. Il s’interroge également sur l’absence de Diba lors des discussions sur la gestion des finances publiques.
Par ailleurs, Massaly rappelle que sous Macky Sall, des mesures impopulaires comme la levée des subventions sur l’énergie, exigées par le FMI, ont été rejetées pour protéger les Sénégalais des hausses des prix. « Le Président Macky Sall ne l’a jamais accepté, sachant que cela augmenterait les coûts de l’électricité, de l’eau, du carburant et des denrées de première nécessité », souligne-t-il.
Massaly estime que le régime actuel, sous la direction de Sonko, est incapable de tenir ses promesses. Il dénonce une campagne basée sur des manipulations et des mensonges pour justifier des incompétences flagrantes. « Tout n’est que mensonges, manipulation et justification de leurs incompétences », accuse-t-il. Selon lui, l’atmosphère préélectorale pour les législatives est teintée de « sanglots » du régime Sonko, qui, face à son incapacité à respecter ses engagements, cherche à accuser l’ancien gouvernement pour détourner l’attention.
Massaly a également pris la défense de Macky Sall, affirmant que ses réalisations parlent d’elles-mêmes. Il se moque des efforts de Sonko pour ternir l’image de l’ancien président. « Salir Macky Sall sera difficile pour quelqu’un qui a transformé le visage du Sénégal et créé l’épanouissement des citoyens », clame-t-il. Il rappelle que l’ancien président est largement respecté sur la scène internationale, citant en exemple les félicitations chaleureuses qu’il a reçues du président français.
En conclusion, Massaly estime que les priorités du pays ne résident pas dans ces batailles politiques stériles, mais dans des actions concrètes pour améliorer la vie des citoyens. « L’urgence, ce sont les solutions pour les jeunes qui meurent en mer, le chômage, l’inflation… », martèle-t-il, tout en saluant la posture républicaine du ministre de la Justice, Ousmane Diagne, qu’il félicite pour son travail.
Pour Massaly, les critiques incessantes du régime Sonko ne sont qu’une diversion. Selon lui, ces accusations ne suffiront pas à convaincre les Sénégalais de leur accorder une majorité à l’Assemblée nationale.

Kaolack / Élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg » se présente sous la bannière du parti PASTEF

Les mouvements de soutien et autres partis alliés, à l’image du parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD), membre de la mouvance présidentielle de la coalition Diomaye Président, se préparent pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

« Nous, responsables ainsi que l’ensemble des coordonnateurs régionaux et départementaux, nous sommes réunis aujourd’hui pour discuter des modalités et des stratégies à mettre en place pour participer aux élections législatives du 17 novembre 2024. Vous savez que le Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) avait soutenu le parti PASTEF à travers la coalition Diomaye Président lors des dernières élections présidentielles », a expliqué Thierno, coordonnateur départemental du parti. La formation politique dirigée par son secrétaire général, Cheikh Oumar Diagne, s’engage à soutenir le parti PASTEF lors des prochaines élections législatives afin qu’il obtienne une majorité écrasante à l’hémicycle. « Nous voulons une Assemblée nationale utile », a ajouté Thierno Kébé.

« Les élections législatives prévues le 17 novembre 2024 seront un tournant historique dans notre vie politique. Ce rendez-vous important sera un autre moment fort de choix citoyen, tout comme l’a été le 24 mars 2024, qui a porté le Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Notre responsable politique, Cheikh Oumar Diagne, directeur des moyens à la présidence, sa vision et son engagement demeurent solides envers son allié, le PASTEF, et la majorité présidentielle », a rappelé M. Kébé.

Cependant, Thierno Kébé et ses camarades invitent tous les coordonnateurs régionaux et départementaux à consolider cet ancrage pour que le parti PASTEF obtienne une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. « Nous informons nos militants que le Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) participera activement au scrutin du 17 novembre 2024 sous la bannière de PASTEF, conduite par le Premier ministre Ousmane Sonko, afin de lui assurer une majorité conséquente à l’Assemblée Nationale. » Selon Thierno Kébé, une fois majoritaire, le parti PASTEF à l’Assemblée Nationale va renforcer la démocratie et l’État de droit, tout en consolidant les principes de bonne gouvernance, de transparence et d’intégrité.

ONU – NOUVEAU PRÉSIDENT DU CENTRE MONDIAL SUR L’ADAPTATION (GCA) : Macky Sall plébiscité à l’international

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a été désigné président du Global Center on Adaptation (GCA), un centre dédié à la lutte contre les effets du changement climatique. L’annonce a été faite par l’intéressé lui-même via une publication sur son compte X, marquant un moment important pour le Sénégal sur la scène internationale.

Cette nomination a eu lieu en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies (UNGA79), où Macky Sall a partagé l’honneur de sa nouvelle fonction en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement ainsi que d’autres représentants de haut niveau. Il a également tenu à saluer le travail de son prédécesseur, Ban Ki-moon, qui continuera d’exercer des fonctions honorifiques au sein du GCA à partir de janvier 2025.
Dans son discours, Macky Sall a exprimé sa gratitude pour cette nouvelle responsabilité : « Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’hui président du GCA. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Professeur Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique. »
Le Global Center on Adaptation, basé à Rotterdam, a pour mission de catalyser des actions d’adaptation dans le monde entier, en facilitant la collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile. La désignation de Macky Sall à ce poste souligne la reconnaissance internationale de son engagement en faveur de l’environnement et de la durabilité, ainsi que de son rôle en tant qu’acteur clé dans les discussions sur le changement climatique.
Cette nomination pourrait également renforcer la position du Sénégal en tant que leader régional en matière de lutte contre le changement climatique, alors que le pays continue de faire face aux impacts environnementaux, notamment dans des secteurs vitaux comme l’agriculture et la pêche. En tant que président du GCA, Macky Sall aura l’opportunité de promouvoir des initiatives et des solutions qui peuvent aider à protéger les communautés vulnérables face aux effets dévastateurs du changement climatique.
Ainsi, cette nouvelle étape dans la carrière de Macky Sall est non seulement un honneur personnel, mais également un reflet de l’engagement du Sénégal envers des efforts globaux pour un avenir durable.

BOUGANE TIRE À BALLES RÉELLES : « Ousmane Sonko est sur une stratégie de manipulation pour une campagne électorale qu’il a déjà perdue »

Lors d’un discours poignant prononcé pour commémorer les 22 ans de la tragédie nationale, Bougane Gueye Dany a appelé le peuple sénégalais à se rassembler dans la dignité et la solidarité face à l’adversité. En évoquant les souffrances des familles des victimes et des survivants, il a exprimé une profonde compassion tout en lançant une critique acerbe contre le gouvernement actuel, qu’il juge insensible et déconnecté des réalités du peuple.

Dans un moment solennel, Dany a rappelé que la mémoire des martyrs ne doit pas être utilisée à des fins politiques. Il a particulièrement déploré le lancement de la campagne électorale du président de PASTEF, Ousmane Sonko, coïncidant avec cette date mémorable. Selon lui, cet acte constitue un manque de respect inacceptable envers les victimes et leurs familles. « C’est un crime moral que notre coalition ne saurait tolérer », a-t-il affirmé.
La situation actuelle du pays a également été au cœur de son discours. En dénonçant les inondations qui touchent des régions comme Thiaroye-sur-Mer et Rufisque, Dany a critiqué le président Bassirou Diomaye Faye pour son absence sur le terrain, soulignant qu’au lieu d’agir pour aider les sinistrés, le président se trouvait à New York. Il a condamné ce qu’il considère comme une déconnexion du gouvernement vis-à-vis des besoins urgents du peuple, déplorant l’incapacité de l’administration à gérer des crises telles que les catastrophes naturelles.
Au-delà de la critique des actions du gouvernement, Bougane Gueye Dany a remis en question la Stratégie Nationale de Développement (SND), présentée comme un plan de réformes. Selon lui, cette stratégie ne fait que reproduire les failles du Plan Sénégal Émergent (PSE), manquant d’innovation et de vision. Il a souligné que la SND n’apportait pas de solutions concrètes aux défis auxquels le pays est confronté.
Le discours a également mis en lumière la crise économique qui guette le Sénégal, exacerbée par une gestion malheureuse des contrats dans le secteur minier et les conséquences des décisions populistes dans le secteur des transports. La hausse du coût de la vie et l’augmentation des prix des denrées alimentaires continuent d’affecter le quotidien des Sénégalais, laissant les citoyens dans une situation précaire.
En conclusion, Bougane Gueye Dany a appelé à une vigilance accrue des électeurs lors des prochaines élections législatives. « Il est temps de corriger l’erreur d’un gouvernement qui n’a pas su répondre aux aspirations du peuple », a-t-il déclaré, exhortant les Sénégalais à se rassembler autour de la coalition « Saam Sa Kaddu, Goor Sa Wax Dja » pour restaurer l’espoir et le progrès dans le pays.

Le Conseil constitutionnel valide la convocation des élections législatives anticipées : un recours rejeté par la haute juridiction

Le Sénégal se prépare pour des élections législatives anticipées le 17 novembre 2024, une décision confirmée par le Conseil constitutionnel suite aux recours déposés par des partis politiques et un groupe de députés. La décision de convoquer les élections, rendue possible par la dissolution de l’Assemblée nationale via un décret présidentiel, avait suscité de vives critiques, notamment de la part du Parti des Libéraux et Démocrates Ande Souquali (PLDA/AS), du parti « Osez l’Avenir » et d’un groupe de 39 députés menés par Abdou Mbow. Ces derniers dénonçaient la légalité du décret et soulevaient diverses questions sur la transparence et l’équité du processus électoral.

La dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, officialisée par le décret n° 2024-1981 du 13 septembre, a été le point de départ des contestations. Dans un contexte politique tendu, la décision présidentielle a rapidement suscité des débats, avec des voix opposées au sein de l’opposition et parmi certains députés de la majorité déchue. Les partis politiques contestataires et les députés, représentés par l’avocat Maître Antoine Mbengue, ont formellement déposé des recours auprès du Conseil constitutionnel le 20 septembre 2024, dans l’espoir d’annuler le décret et de suspendre la convocation des élections législatives anticipées.

Les principales critiques portées par les requérants visaient l’interprétation des délais imposés par la Constitution et le Code électoral. Ils estimaient que le décret présidentiel violait les délais électoraux prévus par la loi et compromettait l’égalité des partis en ne garantissant pas un processus électoral transparent et équitable.

Avant de se prononcer sur le fond, le Conseil constitutionnel a d’abord dû examiner la recevabilité des recours. Les requêtes, introduites par des partis politiques et des députés, ont été jugées recevables, car ces derniers avaient un intérêt légitime à contester un acte administratif lié à l’organisation des élections nationales. Le Conseil, en vertu de l’article 92 de la Constitution, est compétent pour se prononcer sur ce type de contentieux électoral.

Le Conseil a ainsi jugé que les partis PLDA/AS, « Osez l’Avenir », ainsi que les députés, avaient une base solide pour déposer ces recours et que leur démarche était justifiée sur le plan procédural. Cependant, cette reconnaissance de recevabilité n’a pas pour autant garanti un verdict favorable aux requérants.

Les principaux arguments présentés par les partis et députés requérants tournaient autour de deux points fondamentaux : l’interprétation du délai de convocation des élections après la dissolution de l’Assemblée et le respect des principes d’égalité entre les partis politiques.

Le délai des 90 jours et la primauté de la Constitution

Les requérants ont souligné que l’article 87 de la Constitution imposait un délai de 90 jours pour organiser les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée nationale. Ils estimaient que ce délai ne permettait pas de raccourcir les périodes prévues par le Code électoral, notamment les articles L.54, L.68, L.176 et LO.183, qui définissent les délais légaux entre la convocation des électeurs et le jour du scrutin.

Cependant, le Conseil constitutionnel a rejeté cet argument, affirmant que les dispositions constitutionnelles prévalaient sur celles du Code électoral. Selon la haute juridiction, le délai de 90 jours imposé par la Constitution devait primer, même si cela entraînait une adaptation des périodes prévues par le Code électoral. Ainsi, la date du 17 novembre 2024 respectait les impératifs constitutionnels, malgré les contestations.

La question de l’égalité entre les partis

Un autre point soulevé par les contestataires concernait une atteinte supposée à l’égalité des partis politiques. Les requérants ont fait valoir que l’avis du Conseil constitutionnel, sollicité par le Président de la République avant la dissolution de l’Assemblée, n’avait pas été publié en temps opportun, empêchant ainsi une pleine transparence du processus. Pour eux, cette absence de transparence compromettait l’équité du processus électoral et donnait un avantage aux partis proches du pouvoir.

Le Conseil a néanmoins rejeté cet argument, rappelant que l’avis en question avait été publié dans le Journal officiel du 6 septembre 2024. Cet avis, selon le Conseil, portait uniquement sur la dissolution de l’Assemblée nationale et non sur les modalités des élections anticipées. Par conséquent, son impact sur le processus électoral était limité, et aucune violation de l’égalité entre les partis n’a été constatée.

Le verdict final : Validation du décret présidentiel

Après une analyse approfondie des arguments des deux parties, le Conseil constitutionnel a rendu son verdict. Les juges ont estimé que les arguments avancés par les requérants ne justifiaient pas l’annulation du décret présidentiel ni le report des élections législatives anticipées. En conséquence, les recours ont été rejetés, et la convocation des électeurs pour le 17 novembre 2024 a été validée.

Ce verdict confirme donc la tenue des élections législatives anticipées dans les délais prévus par le décret présidentiel, malgré les vives critiques de l’opposition. Le Conseil constitutionnel a affirmé la légalité de la procédure et a conclu que le processus respectait les exigences constitutionnelles en matière de convocation électorale.

La décision du Conseil constitutionnel met fin aux débats juridiques sur la légitimité du décret présidentiel, mais elle ne dissipe pas pour autant les tensions politiques autour de ces élections. Les partis d’opposition, déjà méfiants à l’égard du gouvernement, devront maintenant se préparer à affronter ces élections dans un climat politique tendu.

Pour le Président Bassirou Diomaye Faye, cette victoire juridique consolide sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, un acte qu’il justifie par la nécessité de donner un nouveau souffle à l’organe législatif. Toutefois, cette dissolution et la convocation des élections anticipées restent des paris risqués sur le plan politique. La campagne électorale à venir s’annonce âpre, et les résultats du 17 novembre seront déterminants pour l’avenir politique du Sénégal.

En conclusion, la décision du Conseil constitutionnel valide la feuille de route tracée par le président Faye, mais elle ne garantit pas une résolution des tensions politiques qui ont émergé autour de ces élections. Les semaines à venir seront cruciales pour la stabilité politique du pays, alors que les forces en présence se préparent à une bataille électorale qui pourrait bien redéfinir l’équilibre du pouvoir au Sénégal.

Déficit budgétaire et gestion des finances publiques : l’État face à la transparence

En 2023, le déficit budgétaire du Sénégal a atteint des sommets inquiétants, révélant une situation plus critique que prévu. Selon le ministre de l’Économie, le déficit budgétaire en fin d’année pourrait s’établir autour de 10 % du PIB, bien au-dessus des 4,9 % initialement annoncés. Ce chiffre alarmant prend en compte les emprunts extérieurs et les prêts bancaires, doublant ainsi les prévisions officielles.

Abdourahmane Sarr, ancien ministre et économiste, a apporté des précisions supplémentaires lors d’une intervention. Il a souligné que le surfinancement de 605 milliards de FCFA, initialement prévu pour être utilisé en 2024 en accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), avait été détourné pour couvrir des dépenses non budgétisées ainsi que des dettes préexistantes de l’État. Cette utilisation imprévue des fonds a provoqué un manque pour l’année suivante, forçant l’État à contracter de nouveaux emprunts non prévus, notamment par le biais de l’émission d’euro-obligations (Eurobonds) et de crédits commerciaux syndiqués à hauteur de 300 millions d’euros au troisième trimestre 2023.

Ce recours aux Eurobonds souligne la difficulté de l’État à assurer la disponibilité des 605 milliards de FCFA promis pour répondre à certaines obligations financières en 2024. Selon Abdourahmane Sarr, ces fonds n’étaient pas présents dans les comptes lors de la prise de fonction du nouveau gouvernement, posant un grave problème de gestion financière.

Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais a pris une décision cruciale : en attendant les résultats de l’audit des finances publiques, il a choisi de ne pas présenter le dossier du Sénégal au conseil d’administration du FMI lors de la revue de juin 2024. Cette démarche, motivée par la volonté d’éviter une soumission de données erronées, aurait pu exposer le pays à des sanctions sévères, notamment l’obligation de rembourser les ressources mobilisées ou de se voir accorder une dérogation sous condition de mettre en place des mesures correctives approuvées par le FMI.

La position du gouvernement témoigne de son choix en faveur de la transparence. En préférant reporter l’examen de ses finances par le FMI, il évite une situation où le Sénégal aurait pu être accusé d’avoir transmis de fausses informations afin de bénéficier des tirages prévus sur les ressources du Fonds. Ce choix marque une volonté d’assainir les finances publiques et de rétablir la confiance avec les partenaires internationaux.

Cependant, la situation reste délicate, et l’issue de l’audit des finances publiques sera décisive pour l’avenir économique du Sénégal. Le pays devra convaincre ses créanciers et partenaires internationaux de sa capacité à redresser la situation tout en mettant en place des réformes structurelles pour éviter de nouvelles dérives budgétaires. Dans ce contexte, la gestion rigoureuse des ressources publiques et la transparence seront plus que jamais les clés de la stabilité économique.

Ousmane Sonko dénonce une gestion financière « extrêmement grave » sous Macky Sall

Lors d’une conférence de presse tenue récemment, le Premier ministre Ousmane Sonko a dressé un bilan sévère de la situation nationale, mettant en lumière ce qu’il qualifie d’une gestion financière « extrêmement grave » sous la présidence de Macky Sall. Cette sortie intervient dans un contexte tendu, où le nouveau gouvernement tente de redresser une situation économique qu’il juge précaire.

Sonko s’est particulièrement attardé sur la question du surfinancement, en revenant sur les propos du ministre Abdourahmane Sarr. Ce dernier avait évoqué le fait que les partenaires financiers du Sénégal avaient permis au pays de lever des fonds supplémentaires en prévision des premiers mois de l’année 2024, marquée par des incertitudes liées aux élections à venir. Selon le Premier ministre, « 600 milliards qui n’auraient dû être dépensés qu’à partir du 1er janvier 2024 ont été utilisés par l’ancien régime, en 2023, ce qui est extrêmement grave ».

Le Premier ministre a également réfuté les accusations selon lesquelles son gouvernement aurait utilisé ces fonds de manière inappropriée. « La manipulation a voulu faire croire aux Sénégalais qu’il y avait un problème avec le surfinancement et que c’est notre régime qui a utilisé ces fonds, ce qui est totalement faux », a-t-il affirmé. Selon lui, plus de 300 milliards auraient été dépensés de manière injustifiée par l’administration précédente, sans que l’on puisse aujourd’hui retracer l’utilisation de ces sommes.

Cette conférence de presse a aussi servi d’introduction à la présentation du référentiel Sénégal 2025, un ambitieux plan de transformation nationale. Ce projet, dont le lancement officiel est prévu pour le 7 octobre, vise à opérationnaliser un programme de réformes économiques majeures destinées à redynamiser le développement du Sénégal.

Le nouveau gouvernement, confronté à des défis financiers importants, espère ainsi pouvoir redresser l’économie et instaurer une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics.

Législatives 2024 : L’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature est fixé

La Direction générale des élections (DGE) a procédé ce matin à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des partis et coalitions pour le dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce dépôt se déroulera du samedi 28 septembre à 8 heures au dimanche 29 septembre à minuit.

Voici l’ordre de passage pour les différentes listes :

  1. Parti Rénovation et l’Émergence du Sénégal
  2. Coalition Dundu
  3. Sam Sa Kaddu
  4. Rv Natangué
  5. Parti En Avant
  6. Coalition Sénégal Kessé
  7. And Liggey Sunu Rew
  8. And Dollel Liggey Kat Yi
  9. Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott
  10. Coalition Rond-Point
  11. Coalition Dekkal Teranga
  12. Parti Garap – ADS
  13. Parti Ensemble pour le Sénégal
  14. Coalition And Bessal Sénégal
  15. Parti Union des Groupes Patriotes
  16. Coalition Raab
  17. Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk
  18. Coalition Xalleu Yoon
  19. Coalition Front pour la Justice et le Développement Durable
  20. Coalition Farlu
  21. Coalition Front Defar Sa Gox
  22. Coalition Gox Yu Bess
  23. Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal
  24. Coalition Actions
  25. Parti Démocratique Sénégalais (PDS)
  26. Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS)
  27. Coalition Front Sénégal Biñu Bokk
  28. Bess Du Ñak
  29. Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal
  30. Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna
  31. Coalition Sopi Sénégal
  32. Grande Coalition Wallu Sénégal
  33. Coalition Pôle Alternatif 3e voie
  34. Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew
  35. Union Nationale pour l’Intégrité, le Travail et l’Équité
  36. Takku Wallu Sénégal
  37. Pastef
  38. Union Naatal Kaw Gui
  39. Coalition Wareef
  40. Coalition Jamm Ak Jariñ
  41. Alliance Jëf Jël
  42. Andi Nawlei
  43. Secteur Privé
  44. Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal
  45. Union Citoyenne / Bint Bi
  46. Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal
  47. Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom
  48. En Marche Pour la Renaissance du Sénégal
  49. Taxawu Artisanat

Le processus de dépôt se fera selon cet ordre, garantissant un déroulement fluide et équitable pour toutes les parties engagées dans ces législatives anticipées.

Tirage au sort pour l’ordre de dépôt des candidatures : la DGE annonce la procédure pour les législatives anticipées

Dans un communiqué daté du 25 septembre 2024, la Direction générale des élections (DGE), relevant du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a convoqué les partis politiques, les coalitions de partis et les entités regroupant des personnes indépendantes légalement constituées à une séance de tirage au sort. Ce tirage se tiendra le jeudi 26 septembre 2024 à 10 heures dans les locaux de la DGE.

Cette procédure vise à déterminer l’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature en vue des élections législatives anticipées. Le dépôt des candidatures est prévu pour le samedi 28 septembre 2024 à partir de 8 heures, et ce, jusqu’au dimanche 29 septembre 2024 à minuit.

Le communiqué, signé par Biram Sène, directeur général des élections, rappelle que le tirage au sort concerne toutes les formations politiques et entités indépendantes souhaitant participer à ce scrutin. Cette étape marque un jalon important dans le processus électoral à venir, garantissant l’ordre et la transparence dans la réception des dossiers.

Le communiqué insiste sur l’importance de cette procédure pour une meilleure organisation des législatives anticipées, dont la date de convocation est fixée au 17 novembre 2024.

Convocation du corps électoral le 17 novembre : l’ATEL saisit le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO pour annuler le décret

L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a officiellement saisi trois juridictions majeures – le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO – pour contester le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre 2024. Cette décision vise à obtenir l’annulation du décret, jugé illégal par l’opposition.

Parmi les personnalités qui ont déposé des recours devant ces institutions figurent Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, et Modou Diagne Fada. Ces membres de l’ATEL estiment que le président de la République a outrepassé ses pouvoirs en introduisant une « dérogation » dans le processus électoral. Selon eux, le chef de l’État n’a pas le droit de modifier la loi électorale en prenant des décisions unilatérales.

Le décret en question stipule, dans son article premier, que : « Par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». L’ATEL dénonce cette dérogation comme une violation flagrante du cadre légal.

Au-delà de l’aspect juridique, l’ATEL accuse également le gouvernement de manquement à la transparence et à la bonne gouvernance. Selon l’alliance, l’avis du Conseil constitutionnel sur cette question a été « gardé secrètement par le président de la République pendant plusieurs jours » avant d’être finalement publié. Ce manque de communication et de concertation est perçu par l’ATEL comme une violation des principes démocratiques fondamentaux.

Pour l’alliance, ce décret et la gestion opaque du processus sont révélateurs d’une gouvernance « injuste » et contraire aux intérêts des citoyens sénégalais. L’ATEL exige un consensus national autour du code électoral pour garantir la transparence et l’équité des élections à venir.

Estimant qu’il est impossible de continuer le processus électoral sur la base de ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL espère que ses recours devant le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, et la Cour de justice de la CEDEAO seront pris en compte. L’alliance mise sur une annulation du décret, afin de rétablir la légalité du processus électoral et de garantir des élections transparentes.

Ces actions interviennent dans un contexte tendu à l’approche des législatives de novembre, alors que plusieurs acteurs politiques s’inquiètent du respect des règles démocratiques dans la conduite des élections.

Législatives 2024 à Diourbel : Ounith Sarr confirme le consensus orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana

Alors que la région de Diourbel se prépare activement pour les élections législatives du 17 novembre 2024, des rumeurs de tensions internes ont récemment circulé, suscitant des inquiétudes parmi les militants et les électeurs. Toutefois, Ounith Sarr, figure politique influente de la région, a tenu à clarifier la situation en apportant des démentis fermes et en confirmant l’existence d’un consensus politique orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana.

Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 24 septembre 2024, Ounith Sarr a formellement démenti les informations faisant état de désaccords profonds entre les différentes forces politiques locales. Selon lui, ces rumeurs sont infondées et visent à semer la confusion à l’approche des élections cruciales pour la région. Il a également précisé qu’un accord de grande importance a été trouvé pour garantir l’unité et la cohésion des forces politiques en lice.

Ounith Sarr a salué le travail du ministre Moussa Bala Fofana, qui, selon lui, a su jouer un rôle de pacificateur dans la région de Diourbel. Ce dernier a œuvré pour créer une dynamique d’unité au sein des principales formations politiques, permettant ainsi de dissiper les tensions et de favoriser un climat de coopération. Sarr a ainsi confirmé que c’est grâce à la médiation du ministre Fofana que le consensus a pu être atteint.

Dans son édition n°278 du lundi 23 septembre 2024, Ledakarois Quotidien avait déjà évoqué le rôle central du ministre Fofana dans la médiation politique à Diourbel. Le journal avait souligné que le ministre avait réussi à instaurer un climat d’apaisement, assurant ainsi la stabilité nécessaire pour préparer les élections dans un cadre serein.

Ounith Sarr a insisté sur l’importance de ce consensus pour aborder les législatives dans un cadre de stabilité et de transparence. Il a affirmé que cette unité retrouvée était un atout majeur pour la région de Diourbel, une région stratégique sur la carte électorale sénégalaise. Selon lui, le ministre Moussa Bala Fofana a su prouver son engagement pour l’intérêt général, en mettant de côté les divergences politiques afin de privilégier le dialogue et la concertation.

« Le consensus n’est pas seulement un atout pour notre coalition, mais un signal fort envoyé à tous les citoyens de Diourbel. Nous sommes unis pour porter un projet commun de développement et de progrès pour la région », a-t-il déclaré. Il a également exhorté les électeurs à se mobiliser massivement pour les élections législatives, soulignant l’importance de la participation citoyenne pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

En confirmant cet accord, Ounith Sarr met fin aux spéculations sur d’éventuelles divisions internes et réaffirme la solidité de la coalition autour du ministre Moussa Bala Fofana. Cette dynamique unitaire permet à Diourbel d’aborder les législatives de 2024 avec confiance, dans une atmosphère apaisée et constructive.

Nomination de Papa Makhtar Touré: au Sénégal, Ajanta Pharma mise sur la jeunesse.

Faisant partie des 30 premiers laboratoires pharmaceutiques en Responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE), Ajanta PHARMA, troisième firme en terme de chiffres d’affaires en Afrique francophone, et classé dans le top 5 des laboratoires au Sénégal, s’est encore distingué en faisant confiance à la jeunesse.

En effet, il vient de faire confiance à cette frange importante du pays en nommant M. Papa Makhtar Touré, Manager Général de deux départements du laboratoire Ajanta Pharma au Sénégal. Un pari sur la jeunesse mais aussi sur la compétence accompagnée d’une motivation certaine.

A 38 ans, M. Touré est diplômé en Gestion des Ressources Humaines avec son Master 2, mais toujours soif de savoir, il finalise un autre Master en Gestion des projets à l’Institut Supérieur de Management ( ISM) de Kaolack.

Avec une expérience prolifique de 13 ans dans la visite Médicale qui allie le marketing et le management, il était d’ailleurs un First Line Manager ( FLM) des Laboratoires Ajanta PHARMA, troisième firme pharmaceutique au niveau de l’Afrique de l’Ouest.

Spirituel, car issu d’une des familles pionnières de la Tidianya dans le Saloum et en Gambie, Papa Makhtar Touré a mémorisé le Coran depuis 2001. En plus, il a étudié les principaux livres de la jurisprudence islamique après ses études coraniques.

Au delà de sa vie professionnelle, M. Touré est un entrepreneur social qui s’active quotidiennement pour l’épanouissement de sa communauté. Avec son organisation  » Fep Dekkil Kaolack « , il mène de nombreuses actions dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la formation, de la promotion féminine et du sport.

L’ATEL saisit trois juridictions pour annuler le décret de convocation du corps électoral

L’Alliance pour la Transparence des Élections (ATEL) a déposé des recours devant trois juridictions, à savoir le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO, demandant l’annulation du décret portant convocation du corps électoral en vue des élections législatives de novembre 2024. Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, Modou Diagne Fada, entre autres, ont décidé de contester ce décret devant ces institutions judiciaires.

L’ATEL affirme que le président de la République a outrepassé ses prérogatives en modifiant des dispositions légales sans en avoir le pouvoir. Le point central de la contestation repose sur l’utilisation du terme « par dérogation » dans l’article 1 du décret, qui stipule que « par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». Les membres de l’ATEL jugent que ce décret viole la légalité en permettant au président de prendre des mesures qui ne relèvent pas de ses compétences.

L’Alliance pour la Transparence des Élections justifie également ses recours par ce qu’elle perçoit comme un manque de transparence et de bonne gouvernance dans le processus électoral en cours. Selon elle, « une injustice » a été commise lorsque le président a gardé l’avis du Conseil constitutionnel pendant plusieurs jours sans le rendre public. Cette situation, selon l’ATEL, constitue une atteinte à la transparence et reflète une absence de concertation dans les prises de décisions.

Face à ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL attend des trois juridictions saisies une réponse favorable à ses requêtes et insiste sur la nécessité d’un consensus autour du code électoral.

L’organisation espère ainsi que ces institutions garantiront une élection respectueuse des lois et des principes de transparence, dans l’intérêt de la démocratie sénégalaise.

Madiambal Diagne candidat aux législatives : vers un rôle politique de premier plan ?

Le paysage politique sénégalais continue de surprendre avec des alliances inattendues et des positionnements stratégiques. Le journaliste et patron de presse, Madiambal Diagne, figure sur la liste des candidats aux prochaines élections législatives sous la bannière de l’opposant Amadou Ba. Cette nomination, révélée par Le Point, pourrait bien marquer un tournant dans la carrière de celui qui a longtemps observé et commenté la scène politique sénégalaise depuis sa position de journaliste.

La relation entre Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de mars 2024, et Madiambal Diagne, ne date pas d’hier. En effet, l’année dernière, le journaliste avait publié un livre intitulé « Amadou Ba, la dernière marche », offrant un portrait flatteur de l’ancien chef du gouvernement et explorant sa carrière politique. Ce geste avait déjà signalé un rapprochement entre les deux hommes, renforcé par le soutien public de Diagne à Ba lors de la campagne présidentielle.

Cependant, malgré le soutien de Diagne et des efforts d’Amadou Ba, le scrutin présidentiel de 2024 s’était soldé par une défaite pour l’ancien Premier ministre face au duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, désormais à la tête de l’État. Depuis cette défaite, Madiambal Diagne s’est révélé comme l’un des critiques les plus virulents du nouveau régime, exprimant ouvertement son hostilité sur les réseaux sociaux et dans ses publications.

La nomination de Madiambal Diagne sur la liste des candidats aux législatives pourrait marquer un tournant décisif dans son engagement politique. Longtemps observateur de la vie politique, il semble prêt à franchir le pas vers une participation active. Cette décision suscite de nombreuses interrogations : Diagne peut-il réellement jouer un rôle influent au sein de l’Assemblée nationale, ou s’agit-il d’une stratégie temporaire dans le cadre d’une opposition renforcée contre le régime en place ?

Depuis la défaite d’Amadou Ba à la présidentielle, Madiambal Diagne n’a pas hésité à critiquer ouvertement le duo au pouvoir, en particulier Bassirou Diomaye Faye. Dans ses interventions publiques et sur les réseaux sociaux, il se pose en fervent défenseur de l’opposition et de la liberté de la presse, des valeurs qu’il juge menacées sous le nouveau régime.

La présence de Diagne sur la liste d’Amadou Ba pour les législatives pourrait ainsi être perçue comme un acte de défiance envers le pouvoir en place, mais aussi comme une volonté de s’inscrire dans la continuité de son engagement en faveur d’une alternance politique.

La perspective de voir Madiambal Diagne siéger à l’Assemblée nationale divise. Pour certains, il s’agit d’un coup stratégique de la part d’Amadou Ba, cherchant à renforcer sa base d’opposants au régime actuel avec des personnalités médiatiques influentes. Pour d’autres, cette candidature soulève des questions éthiques : un journaliste aussi engagé dans le débat politique peut-il encore se revendiquer indépendant ?

Dans un contexte politique sénégalais en constante évolution, la participation de figures issues de la société civile et des médias dans le jeu politique est un phénomène de plus en plus fréquent. Si Madiambal Diagne est élu député, cela pourrait bien redéfinir son rôle dans l’opposition sénégalaise et influencer les dynamiques au sein de l’Assemblée nationale.

Pour l’heure, l’issue des élections législatives reste incertaine, mais une chose est sûre : la nomination de Madiambal Diagne sur la liste d’Amadou Ba ne manquera pas de susciter l’intérêt, voire la controverse, dans les mois à venir.

Khalifa Ababacar Sall et l’ATEL saisissent la Cour de justice de la CEDEAO pour violation des droits civils et politiques

Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de Dakar, et plusieurs responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) ont porté plainte contre l’État du Sénégal devant la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ils dénoncent une atteinte à leurs droits civils et politiques, ainsi qu’à leurs droits fondamentaux.

Selon les informations rapportées par Me Amadou Sall, avocat de la défense, cette action en justice repose sur la violation présumée de plusieurs instruments juridiques. Parmi ces textes, on compte le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, la Charte africaine des Droits de l’homme et d’autres conventions internationales et nationales visant à protéger les droits des citoyens. La plainte souligne un mépris de ces cadres légaux, entravant ainsi les libertés politiques et civiles des plaignants.

En plus de cette première requête, Khalifa Sall et huit autres responsables de l’ATEL ont déposé une deuxième requête en procédure accélérée. Ils espèrent, à travers cette démarche, obtenir une réponse rapide de la Cour afin de rétablir leurs droits.

Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où plusieurs acteurs de l’opposition critiquent la gestion des processus électoraux et la restriction des libertés politiques. L’issue de cette procédure judiciaire sera sans doute scrutée de près, tant au niveau national que dans l’ensemble de la sous-région ouest-africaine.

La Cour de justice de la CEDEAO, en tant qu’organe supranational de protection des droits de l’homme, joue un rôle crucial dans la garantie du respect des principes de gouvernance et de justice au sein des États membres. Une décision en faveur de Khalifa Sall et de l’ATEL pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique et les pratiques électorales au Sénégal.

Le Sénégal Révèle sa Nouvelle Stratégie Nationale de Développement pour 2025-2029

Après cinq mois d’attente, les Sénégalais découvriront bientôt le plan de développement ambitieux de leur pays. Prévu pour être dévoilé le 7 octobre prochain, le nouveau gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye s’apprête à publier la Stratégie nationale de développement (SND), couvrant la période de 2025 à 2029. Ce document de 126 pages détaillera les orientations stratégiques visant à transformer l’économie et la société sénégalaises.

Selon un rapport préliminaire déjà en circulation, l’un des éléments centraux de cette stratégie est le Plan d’actions prioritaires (PAP), dont le coût total est estimé à 18 496,83 milliards de F CFA. Ce plan, conçu comme l’outil opérationnel de la transformation systématique du pays, accorde une importance particulière aux régions de Dakar et Diourbel, qui se voient attribuer respectivement 36,73 % et 14,56 % des ressources allouées.

Le rapport met également en lumière le poids de l’investissement public dans ce programme ambitieux. En effet, le programme d’investissement public est évalué à 12 821,4 milliards de F CFA, tandis que la contribution attendue du secteur privé s’élève à 567,38 milliards de F CFA. Ces investissements visent à stimuler l’économie, tout en répondant aux besoins sociaux et aux aspirations de la population.

La Stratégie de transformation systématique du Sénégal (ST2S) repose sur quatre grands axes :

  1. Une économie compétitive : Renforcer la compétitivité du pays à travers des réformes économiques profondes.
  2. Un capital humain de qualité et une équité sociale : Investir dans l’éducation, la santé, et lutter contre les inégalités sociales.
  3. Aménagement et développement durables : Promouvoir des projets d’infrastructures respectueux de l’environnement, tout en favorisant un développement équilibré entre les régions.
  4. Bonne gouvernance et engagement africain : Renforcer la transparence, la justice, et s’engager activement dans l’intégration africaine.

Avec cette stratégie, le président Bassirou Diomaye Faye souhaite positionner le Sénégal comme un pays souverain et équitable, engagé pour le bien-être de sa population. Le document met également l’accent sur un rôle accru du secteur privé, tout en soulignant l’importance d’un État régulateur capable de créer un cadre favorable à un développement inclusif et durable.

Le 7 octobre 2024 marquera donc une étape cruciale dans la planification économique et sociale du Sénégal pour les cinq prochaines années, et promet de dessiner un nouveau cap pour l’avenir du pays.

Élections législatives anticipées : Le Pastef face aux divergences sur le choix des candidats

Alors que les élections législatives anticipées du 17 novembre approchent à grands pas, la tension monte au sein du parti Pastef, notamment en ce qui concerne la désignation des candidats. La direction du parti, sous la houlette de son leader Ousmane Sonko, avait pourtant fixé des règles claires pour orienter ce processus crucial. Selon le journal Source A, Ousmane Sonko avait demandé aux coordinations locales de sélectionner leurs candidats en fonction du quota de députés attribués à leurs localités respectives.

Malgré ces directives précises, l’unité semble difficile à maintenir. En effet, le quotidien souligne que rares sont les coordinations qui ont réussi à s’entendre sur le choix des candidats. Seuls les militants de France, d’Espagne et de Mbour ont pu parvenir à un consensus. Ailleurs, les divergences persistent, laissant place à une situation de blocage dans plusieurs localités.

Ce manque d’accord généralisé risque de forcer la main à la direction du parti, qui devra, en l’absence de consensus, intervenir pour trancher. Cette situation met en lumière la complexité des enjeux internes auxquels le Pastef fait face à l’aube d’une élection décisive, où l’unité et la cohésion sont plus que jamais nécessaires pour affronter les défis politiques à venir.

Avec un contexte politique tendu et l’ombre des détracteurs, le parti devra surmonter ces dissensions internes s’il veut maximiser ses chances de succès lors de ces législatives anticipées. La décision finale sur les candidats, qui revient désormais à la direction, pourrait être décisive pour la suite des événements.

Élections Législatives du 17 novembre : Vers une Grande Coalition des Forces Progressistes au Sénégal

Alors que les élections législatives sénégalaises, fixées au 17 novembre 2024, approchent à grands pas, le paysage politique s’agite, marqué par de nombreuses réorganisations et alliances stratégiques. Le 24 septembre 2024, Cheikh Oumar Hann, à la tête d’une délégation issue de la Nouvelle Responsabilité, a annoncé un partenariat crucial avec l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), lors d’une conférence de presse. Ce rapprochement est perçu comme une étape clé dans la formation d’une grande coalition en vue des législatives.

Bouna Mohamed Seck, chef de la délégation de l’AFP, a expliqué que cette rencontre, orchestrée sous l’égide de Moustapha Niasse et du Premier Ministre Amadou Ba, avait pour but de « consolider une alliance » entre les deux formations politiques. Il a exprimé la nécessité de cette union pour intégrer une coalition plus large, capable de peser lors des élections législatives à venir.

Le contexte politique et économique actuel a également été au cœur des discussions. Bouna Mohamed Seck a vivement critiqué la gestion économique du gouvernement en place, qu’il accuse d’improvisation et d’incompétence. Selon lui, les choix faits par le pouvoir ont entraîné la suppression de milliers d’emplois et un ralentissement inquiétant de l’économie nationale, plongeant ainsi une grande partie de la jeunesse dans le désarroi. « En quelques mois, l’économie de notre pays est au ralenti… La jeunesse est dans le désarroi », a-t-il souligné avec gravité. Ce constat d’échec, selon lui, appelle à un changement de cap politique urgent, et les élections législatives constituent l’opportunité de renverser la vapeur.

Bouna Mohamed Seck a également insisté sur l’importance de garantir des élections transparentes. La consolidation de cette alliance vise non seulement à offrir une alternative crédible au peuple sénégalais, mais aussi à garantir que le processus électoral se déroule dans un cadre légal et démocratique.

Pour sa part, Cheikh Oumar Hann, leader de la Nouvelle Responsabilité, a rappelé que cette coalition progressiste est essentielle pour faire face aux multiples défis politiques et économiques que traverse le Sénégal. Selon lui, cette alliance va au-delà des simples considérations partisanes. Il a appelé à une mobilisation générale pour faire des prochaines élections législatives un moment décisif pour le redressement du pays. « Ce que nous partageons avec l’AFP, c’est un engagement pour le bien-être du peuple sénégalais », a-t-il précisé, affirmant que cette coalition se veut une réponse aux dérives observées sous la gouvernance actuelle.

Cheikh Oumar Hann a insisté sur la nécessité de restaurer les fondements de la démocratie et du progrès au Sénégal, en réaffirmant que l’unité des forces progressistes est désormais indispensable pour relever les nombreux défis auxquels la nation est confrontée. Selon lui, ce projet de coalition dépasse les clivages politiques traditionnels, dans un souci de bâtir un avenir meilleur pour tous les segments de la société.

Avec cette alliance entre l’AFP et la Nouvelle Responsabilité, un nouveau souffle semble s’annoncer pour les forces progressistes du Sénégal. Face à un gouvernement critiqué pour sa gestion, cette coalition se pose comme une alternative de poids, prête à proposer une vision renouvelée et à engager des réformes en faveur du développement économique et social du pays.

Les prochaines semaines seront décisives pour les stratégies électorales, mais il est d’ores et déjà certain que cette grande coalition jouera un rôle central dans les élections législatives à venir. Reste à savoir si elle saura convaincre le peuple sénégalais et obtenir les résultats espérés le 17 novembre.

Kaolack/Thiomby : Le Mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » porté sur les fonts baptismaux pour répondre aux besoins des populations

Un nouveau mouvement vient de voir le jour à Thiomby, dans le département de Kaolack. Il s’agit du mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI », qui a été officiellement lancé ce weekend, sous la direction du maire de la commune de Thiomby, Alexandre Ngom.

« Face aux défis et enjeux actuels de notre pays, marqués par une troisième alternance politique prévue le 24 mars 2024, dans un contexte caractérisé par l’insécurité, l’émigration clandestine avec son lot de décès, et les problèmes d’emploi des jeunes, nous avons décidé de créer ce mouvement. Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI, à vocation économique, sociale, politique et culturelle, a été mis sur pied et lancé ce 22 septembre 2024″, a déclaré M. Ngom.

Il a ajouté : « Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI entend jouer pleinement son rôle sur toutes les questions qui interpellent les Sénégalaises et les Sénégalais, en mettant toujours en avant l’intérêt supérieur des citoyens et du pays. »

Ayant pour préoccupation principale le bien-être des populations, « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » est ouvert à tous les citoyens sénégalais, hommes et femmes, résidant au Sénégal ou dans la diaspora, jouissant de leurs droits civiques et acceptant les dispositions statutaires du mouvement, a rappelé M. Ngom.

Il a également souligné que les jeunes sont particulièrement confrontés au problème du chômage, un phénomène qui touche autant les zones urbaines que rurales, et qui affecte principalement les jeunes éduqués. « Les conséquences du chômage se manifestent parfois par la délinquance et l’insécurité. Pour répondre à ce défi dans les zones rurales, le mouvement va initier plusieurs programmes en faveur de la promotion de l’emploi des jeunes, de la formation technique et professionnelle, ainsi que de la promotion de l’esprit entrepreneurial et du financement de projets de jeunes », a précisé M. Ngom.

Au-delà de la question de l’emploi des jeunes, le mouvement compte aussi s’attaquer aux nombreux problèmes auxquels sont confrontées les femmes rurales, notamment les mauvaises conditions d’hygiène, les difficultés d’accès à l’eau, surtout potable, et le manque d’information sur leurs droits, y compris en matière de santé sexuelle et reproductive. Ce manque d’information entraîne souvent des grossesses précoces, a conclu M. Alexandre Ngom, maire de la commune de Thiomby.

Souveraineté pharmaceutique d’ici 2035 : Le gouvernement s’engage

Un pas décisif vers l’indépendance pharmaceutique a été franchi avec l’organisation, ce 24 septembre à Diourbel, d’un atelier de vulgarisation de la nouvelle réglementation sur les médicaments, produits de santé et de pharmacie. Cet événement, qui s’est tenu à la direction générale de la santé, a permis de réunir les principaux acteurs du secteur, avec un objectif clair : renforcer l’accès aux médicaments tout en améliorant la qualité et la disponibilité des produits de santé pour l’ensemble des Sénégalais.

Le directeur général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), Dr Alioune Ibnou Abdoutalib Diallo, a salué l’engagement des parties prenantes et rappelé l’ambition portée par le Président Bassirou Diomaye Faye pour le secteur. « Conformément à la vision de son Excellence, notre pays vise à rendre les médicaments plus accessibles en termes de coût, de qualité et de disponibilité géographique. C’est une manière de répondre aux besoins pressants de la population », a affirmé Dr Diallo.

L’objectif ultime est d’atteindre la souveraineté pharmaceutique d’ici 2035. Pour y parvenir, le gouvernement a mis en place des réformes stratégiques, dont le renforcement de la production industrielle de médicaments et autres produits de santé. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale visant à créer un cadre juridique et institutionnel solide, conforme aux orientations nationales, aux normes internationales, et aux exigences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi que de l’Union africaine (UA).

Créée en 2022 par décret, l’ARP joue un rôle central dans cette dynamique de transformation. En effet, la loi de 2023 sur les médicaments donne à cette agence la mission d’encadrer le secteur pharmaceutique, en s’adaptant aux défis actuels. Selon Dr Diallo, « l’application rigoureuse de cette réglementation est une question de justice sociale ». Il est impératif de rendre le secteur pharmaceutique plus attractif, compétitif, et strict face aux menaces liées à la circulation de médicaments de mauvaise qualité ou falsifiés, tout en répondant aux défis de santé publique.

L’ambition du Sénégal va au-delà de la régulation : le pays aspire à devenir un acteur clé dans la production et la distribution de médicaments à l’échelle régionale. Le gouvernement a également exprimé son désir d’assainir le système de santé tout en valorisant les structures sanitaires sur l’ensemble du territoire.

Cet engagement pour une souveraineté pharmaceutique, couplé à une réglementation stricte et une production nationale accrue, marque une étape cruciale dans l’amélioration du système de santé sénégalais et de l’accès équitable aux soins pour tous les citoyens.

Lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation » prévu le 7 octobre 2024

Le Sénégal amorce un tournant décisif dans son développement avec le lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation ». Cette cérémonie, prévue pour le lundi 7 octobre 2024, reflète une nouvelle étape dans la vision du Président Bassirou Diomaye Faye de bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère.

Ce plan stratégique, destiné à transformer durablement l’économie sénégalaise, vise à répondre aux défis contemporains tout en plaçant l’inclusion et le développement durable au centre des priorités. Le programme Sénégal 2050 est conçu pour être un guide sur les trente prochaines années, et s’inscrit dans une dynamique de croissance équitable et de renforcement des infrastructures économiques et sociales.

L’élaboration de ce référentiel s’est faite sous l’impulsion du Chef de l’État, dans une optique d’harmonisation des efforts publics et privés pour une transformation structurelle de l’économie. À travers ce programme, le Sénégal espère positionner ses secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et la digitalisation en moteurs de croissance durable.

L’événement sera suivi de près par les médias, la société civile et les citoyens, témoignant de l’engagement du gouvernement à œuvrer pour le bien-être collectif dans une démarche de transparence et de responsabilité. Ce lancement marque un jalon important dans la feuille de route politique et économique du Sénégal, avec l’ambition d’ancrer le pays dans une trajectoire de développement solide, tout en garantissant des opportunités pour les générations futures.

Le gouvernement dévoile le plan stratégique Sénégal 2050 : Un tournant pour l’économie nationale

Le Premier ministre, dans un communiqué officiel, a annoncé la finalisation du diagnostic approfondi de la situation économique du Sénégal, mené parallèlement à l’élaboration du nouveau cadre de référence économique, Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce processus minutieux, désormais achevé, a permis de dresser un état des lieux exhaustif de l’économie sénégalaise, d’analyser ses défis et ses conséquences, ainsi que de définir les mesures correctivesindispensables pour redresser et stabiliser durablement la situation du pays.

Selon les déclarations d’Ousmane Sonko, ce diagnostic constitue une base solide pour le développement des politiques économiques futures, avec pour objectif de réorienter le Sénégal sur la voie de la croissance durable et inclusive. Le gouvernement s’apprête ainsi à partager les résultats de cette analyse avec l’ensemble de la nation à travers un point de presse, prévu pour ce jeudi.

Ce point de presse servira de prélude à un évènement d’envergure nationale, à savoir le lancement officiel, le 7 octobre 2024, du référentiel Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce plan stratégique incarne la vision du président Bassirou Diomaye FAYE pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Ce programme ambitionne de transformer en profondeur l’économie sénégalaise, en misant sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures, ainsi que sur une répartition équitable des richesses au sein du pays.

Le Premier ministre a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour l’opérationnalisation des réformes économiques nécessaires, visant à renforcer la résilience du Sénégal face aux crises mondiales, tout en favorisant une croissance endogène.

Le référentiel Sénégal 2050 se veut être une feuille de route ambitieuse, articulée autour de plusieurs axes prioritaires : la souveraineté alimentaire, la transition énergétique, la modernisation du système éducatif et de santé, ainsi que le développement durable. Ces réformes visent non seulement à renforcer la compétitivité du Sénégal sur la scène internationale, mais aussi à garantir un bien-être social accru pour l’ensemble de la population.

Avec cette nouvelle stratégie, le gouvernement s’engage à mobiliser l’ensemble des acteurs de la société – du secteur privé à la société civile – afin d’assurer une transformation inclusive et durable de l’économie sénégalaise.

Le lancement de l’Agenda national de transformation sera l’occasion pour le gouvernement de réaffirmer son engagement à construire un Sénégal prospère, tourné vers l’avenir et capable de répondre aux aspirations légitimes de ses citoyens.

Élections législatives anticipées : la décision ferme de la Caolition Diomaye Président de Kaolack révélée

Quatorze (14) partis politiques et mouvements alliés de la Coalition Diomaye Président de la région de Kaolack, signataires de la charte de la coalition, annoncent leur mobilisation unanime en vue des élections législatives du 17 novembre 2024. Sous la coordination régionale de M. Aly Tounkara, Président du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax sa Réw, ingénieur polytechnicien et expert en mobilisation des ressources en eau et en gestion du foncier, la coalition s’est engagée à déployer tous les moyens nécessaires pour assurer une large victoire lors de ce scrutin crucial.

Cette dynamique unitaire, fondée sur la cohésion et la solidarité entre les différentes entités de la coalition, vise à porter les aspirations des populations de la région de Kaolack et à consolider les avancées démocratiques et économiques du pays sous la bannière de la Coalition Diomaye Président. Ils appellent ainsi tous les citoyens à se mobiliser et à soutenir massivement cette démarche, gage d’un avenir meilleur pour notre nation.
La Coalition Diomaye Président de la région de Kaolack:

  1. Mr. Aly TOUNKARA, Président du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax sa Réw; 2 .Mme Fatou SENE Maire de kahone et Coordinatrice de andu Nawlé Ligeeyal Sénégal
    1. Mr. Mamadou Diallo
      coordinateur national
      des cablodistributeurs
      patriotes du Sénégal
  2. Mr Ibrahima DIOUF
    Président du
    Mouvement Agir et
    pour une commune
    Active et Solidaire
    Solidaire (MACAS)
  3. Mr.Ibrahima LOPEZ Président du Mouvement Barké bi M2B 6.Mr Diamé Diouf Président du Front pour la Paix et la Justice ( FPJ)
    1. Mme Amy Mara
      DIEYE Vice
      Présidente du
      Mouvement Barké
      Bi
      M2B
    2. El hadji malick Diouf
      Avocat à la cour
      Président du
      Mouvement du
      MALKNAM
      9.Pr. El hadji Malick
      Kane
      Président du
      Mouvement FARLU
      DEFAR
      10.Mr. Samba Ndiaye
      Président du Parti
      MDIS/LIGGEEY
      SÉNÉGAL CI JAMM
  4. Mme Mame Adama
    Gueye
    Présidente du
    Mouvement MRASE
    12.Pape Babacar Gueye
    M E P Gem sa Bop
    jarin sa Gox
    13.Barham Thiam
    Président du Parti Conservateur du Sénégal.
  • la coordination est ainsi structurée:
    Coordinateur de coalition à Kaolack : Aly TOUNKARA
    Coordinatrice adjointe : Fatou SENE
    Secrétaire général : Ibrahima DIOUF
    Commission des Finances : Amy MARA
    Chargé des élections : Ibrahima LOPEZ & Me Malick DIOUF
    Commission d’organisation : Diamé DIOUF
    Commission communication : Mamadou DIALLO & Pr Malick KANE.

Aminata « Mimi » Touré annonce son soutien à Pastef pour les législatives du 17 novembre

Le paysage politique sénégalais continue de se transformer à l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Aminata « Mimi » Touré, leader du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI 2024), a surpris la scène politique en annonçant qu’elle ne se présentera pas aux législatives, mais qu’elle apporte son soutien au Pastef.

Dans un communiqué diffusé ce jour, Mimi Touré a appelé ses militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalais à voter massivement pour la liste Pastef lors de ces élections cruciales. « Parachevons la victoire du 24 mars par une large majorité à l’Assemblée nationale », a-t-elle déclaré. Elle a insisté sur la nécessité de donner au régime actuel « les moyens de travailler activement pour l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère ».

Cette décision stratégique intervient après l’élection présidentielle du 24 mars dernier, qui a vu la victoire de Bassirou Diomaye Faye, porté par la coalition Diomaye Président dont le Mouvement MIMI 2024 est un membre-fondateur. Récemment nommée Haut Représentant du président Faye, Mimi Touré semble donc suivre une ligne politique en cohérence avec sa vision d’un Sénégal résolument indépendant et orienté vers la justice sociale.

Le ralliement de Mimi Touré au Pastef s’inscrit dans une dynamique similaire à celle de Malick Gakou, autre figure politique de premier plan, qui avait également annoncé son soutien au parti pour ces législatives. Ensemble, ces alliances pourraient bien transformer le paysage législatif et donner au parti de l’opposition une majorité à l’Assemblée nationale, un levier essentiel pour l’application des réformes promises par le nouveau président.

Le Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI 2024), qui se distingue par sa vision d’une gouvernance éthique, appelle ainsi à une forte mobilisation populaire le 17 novembre prochain sous le slogan « Motali Yéné », une invitation à s’engager pour un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Il reste à voir si ce soutien marquera un tournant décisif dans le rapport de forces politiques au Sénégal. Cependant, avec cette alliance grandissante autour de Pastef, les législatives de novembre s’annoncent déjà comme un moment clé pour la réorientation du pays vers un nouveau cap politique.

Kaolack / Politique : Élections législatives anticipées en 2024, le plaidoyer des jeunes militants de la Nouvelle Responsabilité « NR »

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour nous prononcer sur les élections législatives anticipées de novembre 2024. Nous, militants et sympathisants de la Nouvelle Responsabilité ‘NR’ du département de Kaolack, plaidons pour qu’El Hadji Modou Penda Ba soit désigné comme candidat du parti dans le département de Kaolack », a expliqué Mouhamed Gueye, porte-parole des jeunes de la Nouvelle Responsabilité, dans la capitale du Saloum.

Pour M. Gueye et ses compagnons, El Hadji Modou Penda Ba est le candidat qui pourrait apporter une victoire écrasante au parti dans le département de Kaolack. Mouhamed Gueye a également affiché leur soutien à la candidature d’Amadou Ba, tout en soutenant El Hadji Modou Penda Ba, qu’ils considèrent comme le candidat de la jeunesse et de l’espoir. Il a ajouté que cet homme pourrait défendre l’intérêt général et être l’avocat de tout un peuple au sein de l’hémicycle.

« El Hadji Modou Penda Ba incarne les valeurs que nous prônons : la transparence et l’engagement pour le développement durable du département de Kaolack. Son engagement aux côtés des populations de sa zone et son leadership sont des atouts pour obtenir une victoire incontestable. Monsieur le Président du parti Nouvelle Responsabilité ‘NR’, nous vous invitons à accorder une attention particulière à cet homme et à sa candidature afin de porter haut nos couleurs dans le département », a-t-il conclu.

APRÈS LAT DIOP, DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM DANS LE VISEUR : Vers une répression politique ?

La situation politique au Sénégal prend un tournant préoccupant alors que la machine judiciaire se mobilise contre des figures clés de l’ancien régime de Macky Sall. Après l’arrestation de Lat Diop et de plusieurs hauts fonctionnaires du ministère des Finances et du Budget, l’attention se concentre désormais sur Doura Baldé, Mame Boye Diao et Farba Ngom. Selon une source du Dakarois Quotidien, le régime actuel chercherait à les emprisonner en s’appuyant sur des accusations liées à leur patrimoine foncier, n’ayant pas réussi à établir des éléments incriminants sur le plan financier, insiste notre informateur.

Cette stratégie semble être une manœuvre délibérée pour affaiblir des adversaires politiques qui pourraient représenter une menace lors des prochaines élections législatives. En effet, Doura Baldé, Mame Boye Diao, Lat Diop et Farba Ngom sont des personnalités influentes dans leurs fiefs respectifs et leur popularité pourrait leur permettre de contester le pouvoir en place avec succès.

Actuellement, les auditions à la Division des investigations criminelles (Dic) se multiplient.
Un climat de peur s’installe avec l’interdiction de sortie du territoire pour les proches de Macky Sall. Ce, sans aucune décision judiciaire préalable. Cette situation a suscité des inquiétudes au sein de la société civile, qui craint une dérive autoritaire. Des figures comme Birahim Seck ont ouvertement dénoncé ces pratiques, mettant en lumière une possible instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Pour rappel, Waly Diouf Bodian, responsable de Pastef et directeur général du Port Autonome de Dakar, déclarait publiquement en mai 2024: « on ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement ».
C’est pourquoi il est important de se poser la question suivante : est-ce une reddition des comptes ou un règlement de comptes ?


La Dakaroise

Nouvelle coalition politique au Sénégal : « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal » voit le jour

Dans un contexte politique marqué par une volonté de renouveau et de rééquilibrage des pouvoirs, une nouvelle alliance se forme au Sénégal. Il s’agit de la coalition « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal », une force politique inédite qui regroupe des personnalités de divers horizons, unies par une même ambition : offrir aux Sénégalais une gouvernance plus équilibrée et des représentants parlementaires crédibles.

La coalition Yewwi Askan Wi, déjà bien ancrée dans l’opposition, subit ici une transformation notable tout en gardant ses piliers majeurs tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR)Taxawu Sénégal de Khalifa Sall et Barthélémy Dias, et le Parti républicain pour le progrès (PRP) dirigé par Déthié Fall. Mais ce qui fait la force de cette nouvelle alliance, ce sont les nouveaux entrants : des figures émergentes de la scène politique sénégalaise telles que Papa Djibril Fall, président du mouvement Les ServiteursBougane Gueye Dany de Guem Sa Bop / Les DiambarsAnta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour la République et la Citoyenneté (ARC), et Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR.

Cette coalition a pour ambition de créer une majorité parlementaire capable d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, condition essentielle, selon ses membres, pour garantir un véritable équilibre des pouvoirs et assurer une meilleure gouvernance au Sénégal. Leur vision repose sur un engagement à offrir aux citoyens des représentants dévoués à la défense des intérêts du peuple et non à des intérêts partisans ou personnels.

La coalition Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal aspire ainsi à réformer l’Assemblée nationale et à promouvoir une législation plus en phase avec les aspirations des populations. Elle entend se positionner comme un contrepoids face au parti présidentiel, en vue de rétablir une démocratie parlementaire forte.

Le pari est ambitieux mais reflète une demande croissante des Sénégalais pour une plus grande transparence, une gestion plus participative des affaires publiques et une redistribution plus équitable des ressources nationales.

Législatives de 2024 : Yewwi Askan Wi se réinvente avec de nouveaux alliés

À l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) adopte une nouvelle dynamique en accueillant plusieurs nouvelles forces politiques et figures influentes du paysage sénégalais. Ce « New Look » voit YAW se renforcer avec de nouvelles alliances stratégiques tout en gardant ses partenaires historiques, tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), dirigé par Serigne Moustapha Sy, et Taxawu Sénégal, sous la houlette de Khalifa Sall et Barthélémy Dias.

Parmi les nouveaux entrants figurent des personnalités bien connues de la scène politique sénégalaise :

  • Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP),
  • Papa Djibril Fall, leader du mouvement « Les serviteurs »,
  • Bougane Gueye Dany, président de Gueum Sa Bop / Les Diambars,
  • Anta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour une République constructive (ARC),
  • Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR.

Ces nouveaux alliés viennent compléter un ensemble de forces politiques prêtes à affronter le parti présidentiel lors des législatives à venir. Cette coalition remaniée a pour objectif de constituer une majorité au sein de l’Assemblée nationale afin d’assurer une gouvernance équilibrée et de qualité.

Les leaders de Yewwi Askan Wi ont souligné que cette alliance est destinée à proposer une alternative crédible, avec une vision ambitieuse pour le Sénégal. Ils entendent mobiliser les électeurs en s’appuyant sur des idéaux de justice sociale, de bonne gouvernance et de développement inclusif.

Alors que les législatives approchent à grands pas, cette nouvelle configuration de Yewwi Askan Wi promet des débats politiques intenses et une campagne électorale riche en propositions pour l’avenir du Sénégal.

Affaire de différend privé : L’ancien parlementaire et maire de Tivaouane entendu par la DIC

Ce matin, l’ancien parlementaire et maire de la commune de Tivaouane a été convoqué et entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). L’interrogatoire, qui n’a duré qu’une trentaine de minutes, portait sur un différend d’ordre privé datant de 2019, impliquant une affaire de camions.

Le maire, joint par téléphone par Dakaractu, a tenu à clarifier la nature de cette convocation, affirmant qu’elle n’a aucun lien avec les récentes affaires de reddition des comptes qui font l’actualité judiciaire. « Cette histoire n’a rien à voir avec les affaires en cours, c’est un différend ancien », a-t-il précisé.

Après avoir répondu aux questions des enquêteurs, l’ancien parlementaire a pu retourner chez lui, mettant ainsi fin à cette convocation. Cette affaire, bien que récente dans les médias, semble être une formalité en raison de son ancienneté et de son caractère privé.

Le maire n’a pas donné plus de détails sur l’évolution de cette affaire, mais sa réaction montre qu’il ne s’agit pas d’un dossier de grande envergure.

Macky Sall mobilise ses troupes en vue des législatives de 2024 : dénonciations et ambitions affichées

Lors d’une réunion stratégique au siège de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien président sénégalais Macky Sall a pris la parole, s’adressant à ses militants à travers un appel téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow. À quelques semaines des élections législatives du 17 novembre 2024, l’ex-chef de l’État a vivement critiqué le nouveau régime, dénonçant la persécution de ses partisans et le blocage de ses privilèges en tant qu’ancien président.

« Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège d’ancien chef d’État. Tous mes privilèges sont bloqués », a-t-il déclaré, affirmant qu’il n’a jamais pactisé avec le pouvoir actuel.

Macky Sall a également réaffirmé son engagement envers son parti et la scène politique sénégalaise, rejetant les rumeurs qui circulent sur son retrait du pays. « Ceux qui disent que je ne reviendrai plus au Sénégal, c’est archi faux. Aujourd’hui, je suis plus que déterminé à diriger l’APR. Nous allons former une grande coalition pour les législatives et présenter un programme ambitieux que nous mettrons en œuvre une fois élus », a-t-il martelé.

Revenant sur son bilan, l’ancien président a souligné qu’il avait laissé un « pays émergent » en quittant le pouvoir. Selon lui, le régime actuel tente de ternir son image et de saboter les projets de l’APR. « Ils salissent mon image, mais nos réalisations sur 12 ans de pouvoir parlent d’elles-mêmes », s’est-il félicité, visiblement confiant dans ses chances de retour en force sur la scène politique.

Avec les législatives en ligne de mire, Macky Sall montre clairement qu’il n’a pas l’intention de céder à la pression. Au contraire, il semble prêt à mobiliser ses troupes pour une campagne qui s’annonce déterminante pour l’avenir de son parti et de la coalition qu’il entend former.

Abdou Karim Sall lance une nouvelle coalition politique et se présente aux législatives de 2024

Abdou Karim Sall, maire de Mbao et ancien directeur général de l’ARTP, a annoncé la formation d’une nouvelle coalition politique, « And si Koluté nguir Sénégal » (AKS), qui soutiendra sa candidature pour les élections législatives du 17 novembre 2024. Cette décision, prise après consultation avec ses soutiens, traduit sa volonté de redéfinir sa stratégie politique. Bien qu’il quitte l’Alliance pour la République (APR), Abdou Karim Sall a exprimé sa reconnaissance à l’égard de l’ex-Président Macky Sall et a lancé un appel à toutes les « forces vives » du pays pour engager un dialogue « constructif » en vue d’élections transparentes et pacifiques.

L’intégralité de sa déclaration :

Mbao le 22 sept 2024

Mesdames et Messieurs, chers concitoyens d’ici et de la diaspora ;

Mesdames et Messieurs les journalistes de la presse nationale et internationale,

Je voudrais tout d’abord rendre grâce et gloire à ALLAH SWT le très haut pour tous les bienfaits qui m’ont été accordés et qui m’a accompagné durant toutes ses années de combat politique. Je prie sur son vénéré prophète Seydina Mohamed SWS.

En ce moment précis, mes pensées vont vers mes deux chers parents à l’endroit desquels, je n’ai de cesse de témoigner, même à titre posthume, ma profonde gratitude et mon allégeance, pour l’amour et la protection, de même que l’éducation et l’instruction inculquées.

Permettez-moi également de remercier ma tendre épouse Madame Marieme Dieng SALL, pour la compréhension et le soutien constant et sans faille. Merci du fond du cœur à l’ensemble de ma famille, de mes amis et mention spéciale à mes compagnons politiques qui m’ont toujours soutenu.

Chers concitoyens,

Je voudrais vous rappeler que c’est la lumière du Très Haut qui illumine notre conscience et oriente notre destinée. 

N’est-ce pas Le tout puissant Allah avait dit au Prophète PSL Consulte tes compagnons à propos des affaires, puis une fois que tu t’es décidé confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité ceux qui lui font confiance.

Au regard du contexte politique, économique et social du pays et après avoir consulté les militants, les parents, les amis, les sympathisants, les guides religieux et beaucoup de républicains démocrates, l’heure est venue de prendre mes responsabilités en ouvrant une nouvelle page politique car mon engagement pour l’avenir du Sénégal reste et restera toujours intact.

Cette décision que je viens de prendre ne résulte pas forcement d’une mésentente   mais d’un besoin profond de réorienter ma stratégie politique et de proposer une alternative aux électeurs sénégalais.

Pour moi l’heure est venue de prendre un nouveau cap, plus en adéquation avec mes convictions personnelles et les priorités pour le progrès du pays.

Vous devinez donc aisément que ce n’est pas un exercice facile car en toile de fond, il y a toujours l’empreinte d’une émotion puisqu’on ne peut pas quitter de gaieté de cœur ce qu’on a aimé et chéri pendant plusieurs années.

C’est pourquoi au moment de reprendre ma liberté quant à mon compagnonnage avec l’APR, il me revient le devoir de remercier à plus d’un titre le Président Macky Sall pour tout ce qu’il a fait pour moi durant toutes ses années de compagnonnage. Je lui serais éternellement reconnaissant.

Si Allah vous donne son secours, nul ne peut vous vaincre. S’il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera son secours ? C’est Allah que les croyants doivent faire confiance.

C’est pourquoi nous avons pris la décision de mettre sur pieds une large coalition dénommée And si Koluté nguir Sénégal (AKS) et cette coalition portera notre candidature pour les élections législatives du 17 Novembre 2024.

Je lance un appel au pouvoir, à l’opposition ainsi qu’à toutes les force vives de notre nation pour un dialogue constructif afin de permettre à notre pays d’aller aux élections dans les conditions qui garantissent la transparence et la paix sociale.

Je vous remercie

Le Mouvement « Nekal Fi Askan Wi » Rejoint la Coalition d’Amadou Ba pour les Législatives du 17 Novembre

Le mouvement « Nekal Fi Askan Wi », dirigé par Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, a officiellement décidé de rejoindre la coalition menée par Amadou Ba à l’occasion des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Cette annonce marque une étape importante dans la campagne électorale, renforçant la dynamique autour de la figure d’Amadou Ba, ancien ministre et candidat en lice pour la direction de cette coalition.

Lors d’une déclaration à Seneweb, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a expliqué que cette décision est le résultat d’une rencontre récente avec Amadou Ba. « Amadou Ba nous a rendu visite pour solliciter notre soutien. Ainsi, le mouvement Nekal Fi Askan Wi a décidé de rejoindre sa coalition lors des élections législatives du 17 novembre prochain », a-t-il précisé.

Ce ralliement témoigne de l’importance des alliances dans la stratégie politique en vue des élections. Avec l’adhésion de ce mouvement influent, Amadou Ba gagne en poids politique et renforce sa position face aux autres candidats en course. Le soutien de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly et de ses partisans pourrait jouer un rôle déterminant dans la conquête de l’électorat.

Les jours à venir s’annoncent cruciaux, alors que les alliances continuent de se former et que les forces politiques se préparent à la bataille électorale qui s’annonce intense. Amadou Ba, figure politique majeure, semble désormais en meilleure position pour rallier un large soutien populaire, avec l’addition du mouvement « Nekal Fi Askan Wi » à sa coalition.

L’enjeu de ces élections législatives est de taille, et la composition des forces en présence sera déterminante pour l’issue du scrutin.

Élections législatives du 17 novembre : La coalition Diomaye Président annonce sa participation sous la bannière du PASTEF

La coalition Diomaye Président a officiellement déclaré sa participation aux élections législatives du 17 novembre 2024, selon un communiqué adressé à l’opinion nationale et internationale. Cette coalition s’alignera sous la bannière du PASTEF, parti allié et pivot de la mouvance présidentielle.

Dr Aissatou Mbodj, présidente de la conférence des leaders de la coalition, a expliqué que cette décision est motivée par une démarche « responsable, logique et stratégique ». Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement indéfectible de la coalition à promouvoir un Sénégal souverain, juste et prospère, en accord avec la doctrine Jub-Jubal-Jubanti.

La coalition Diomaye Président a également lancé un appel au peuple sénégalais, l’invitant à une mobilisation patriotique et citoyenne pour obtenir une majorité décisive à l’Assemblée nationale lors des élections législatives.

APR en discussions avancées avec Taxawu : vers une nouvelle alliance avec Khalifa Sall ?

Selon des informations exclusives recueillies par Dakar Actu, l’Alliance pour la République (APR) serait en pleine négociation avec la coalition Taxawu Sénégal, dirigée par Khalifa Sall. Des sources bien informées révèlent que des responsables de l’APR ont rencontré ce vendredi l’ancien maire de Dakar pour explorer les possibilités d’un rapprochement politique.

Si aucun accord formel n’a encore été conclu, les pourparlers semblent bien engagés et pourraient aboutir dans les heures à venir. Cette éventuelle alliance pourrait redessiner le paysage politique à l’approche des échéances électorales.

Le contexte actuel est marqué par une intensification des tractations entre les différentes formations politiques. Après avoir exploré des pistes de collaboration avec le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), l’APR semble désormais tourner son regard vers Khalifa Sall, une figure majeure de l’opposition.

Une alliance entre l’APR et Taxawu constituerait un tournant majeur, tant pour le parti présidentiel que pour l’opposition, dont Khalifa Sall est un acteur clé. Cela pourrait également bouleverser les équilibres en place, notamment en ce qui concerne la stratégie de l’APR pour consolider son influence sur la scène politique.

Les prochaines heures seront décisives pour savoir si cet accord historique entre l’APR et Khalifa Sall se concrétisera, ou si d’autres scénarios émergeront dans ce jeu politique en constante évolution.

Le PDS et l’APR forment une coalition politique majeure en vue des législatives anticipées de novembre 2024

Après plusieurs jours de spéculations, c’est désormais officiel : le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et l’Alliance Pour la République (APR) ont décidé de s’unir pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Cette annonce a été faite à la suite d’une réunion de haut niveau tenue ce dimanche à la Permanence Nationale Oumar Lamine Badji.

Les deux formations politiques ont exprimé leur volonté de créer une grande coalition, ouverte non seulement à leurs alliés habituels, mais également à toutes les autres forces politiques intéressées par ce projet. L’objectif affiché est clair : remporter une victoire décisive lors du prochain scrutin législatif.

Cette alliance a pour but de répondre aux défis sociaux et économiques auxquels fait face le Sénégal. En ce sens, les deux partis ont souligné l’importance de rassembler les forces politiques et citoyennes autour de leur projet, notamment pour mieux répondre aux attentes des Sénégalais.

Autre point marquant de cette rencontre : le PDS a officialisé son adhésion à l’Alliance pour la Transparence Électorale (ATEL), une initiative portée par l’APR. Ce geste symbolique souligne l’engagement des deux partis en faveur d’une gestion transparente et équitable du processus électoral, un point sur lequel le PDS a toujours été très vocal.

Pour mettre en œuvre cette coalition politique, un comité technique paritaire a été mis en place. Il sera chargé d’élaborer les modalités pratiques de l’élargissement de l’alliance et de coordonner les actions en vue des élections.

Avec cette nouvelle dynamique, le paysage politique sénégalais se prépare à une campagne électorale intense, où cette coalition pourrait bien peser lourd dans la balance des prochaines législatives.

Législatives anticipées : Pastef trace sa voie et invite les alliés à intégrer sa liste

Le Parti Pastef, lors d’une réunion tenue avec les membres de la coalition Diomaye Président, a officiellement annoncé sa décision de présenter sa propre liste pour les législatives anticipées. Cette décision stratégique intervient après plusieurs réflexions internes au sein du parti, qui a voulu renforcer son unité et éviter les dissensions potentielles observées lors de précédentes collaborations parlementaires avec Taxawu et Wallu.

Pastef estime que cette initiative vise à éviter tout risque de divergence au sein de ses futurs députés, qui pourraient être tentés de rejoindre l’opposition ou de défendre des positions contraires aux principes du parti. Dans cette optique, tout élu sous la bannière Pastef sera tenu de respecter les directives du parti, au risque de subir une procédure de destitution en cas de manquement.

Afin de maximiser ses chances, Pastef a lancé un appel à ses alliés au sein de la coalition Diomaye Président pour intégrer son dispositif. Certains partis ont immédiatement accepté de rejoindre Pastef dans cette démarche, tandis que d’autres ont demandé à consulter leurs bases avant de donner une réponse définitive. Bien que la coalition Diomaye Président reste en place, chaque formation politique devra faire un choix entre suivre Pastef ou poursuivre son propre chemin pour ces élections cruciales.

L’enjeu pour Pastef est clair : affirmer son leadership et assurer la fidélité de ses élus dans un contexte politique particulièrement mouvant en vue des législatives anticipées.

Législatives anticipées : une coalition en préparation entre l’APR et le PDS

Les tractations politiques s’accélèrent à l’approche des législatives anticipées. Selon des informations obtenues par Ledakarois.sn, l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sont en pourparlers pour la formation d’une coalition.

Les deux partis, traditionnellement opposés, seraient en train de travailler sur un schéma commun pour affronter les élections prévues en novembre. Une réunion cruciale est prévue cet après-midi au siège du PDS, où les représentants des deux formations politiques devraient tenter de finaliser cet accord stratégique.

Si cette coalition venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais, regroupant deux des plus grandes forces du pays. D’ici quelques heures, les deux partis devraient officialiser ou non ces discussions, donnant ainsi une indication claire de la direction qu’ils souhaitent emprunter pour ces élections décisives.

Farba Ngom dénonce la violation de la loi et réaffirme son soutien à Macky Sall

Suite à la perquisition effectuée à son domicile, le député Farba Ngom, également maire d’Agnam, s’est exprimé fermement lors d’une déclaration de presse, dénonçant ce qu’il considère comme une violation de ses droits. Malgré la dissolution de l’Assemblée nationale, Ngom a tenu à rappeler que les députés conservent leur statut jusqu’à l’élection et l’installation de la nouvelle législature. « Qu’ils nous payent nos salaires. Jusqu’à ce que la nouvelle Assemblée soit élue et installée, nous gardons nos statuts de députés. Nos mandats sont encore valides et c’est la loi qui en décide ainsi », a-t-il affirmé avec insistance.

Face aux rumeurs selon lesquelles il ferait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, Farba Ngom a formellement démenti avoir reçu un quelconque document officiel confirmant cette mesure. « Je n’ai reçu aucun document attestant de cette interdiction. Le cas échéant, je demanderai les raisons », a-t-il ajouté, mettant en lumière un climat d’incertitude juridique qui entoure cette affaire.

Dans un discours empreint de loyauté politique, Ngom a réaffirmé son soutien indéfectible à Macky Sall, déclarant sans ambages : « Je n’ai qu’un leader politique : Macky Sall. » Cette déclaration met en lumière la fidélité de Farba Ngom envers l’ancien président sénégalais, malgré les bouleversements politiques actuels et les spéculations autour de ses ambitions.

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte où plusieurs figures politiques font l’objet d’enquêtes et de restrictions, alimentant les débats sur la gestion de la transition politique au Sénégal. Farba Ngom, fidèle parmi les fidèles de Macky Sall, entend visiblement défendre son mandat et ses droits jusqu’au bout, tout en se positionnant comme un acteur clé de l’échiquier politique sénégalais.

Farba Ngom face à la presse : Une réponse sans concession sur la reddition des comptes

Ce mardi après-midi, le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole lors d’une conférence de presse pour se positionner sur le sujet brûlant de la reddition des comptes, dans un contexte marqué par l’annonce d’une perquisition dans un domicile de Bentégné qui lui serait attribué. Une situation qui fait écho aux interrogations croissantes sur la transparence et la gestion des biens publics.

D’entrée de jeu, l’élu de la 14e législature a tenu à clarifier sa position sur ce processus de reddition des comptes, qu’il dit soutenir. Cependant, il avertit que cela ne doit pas devenir un prétexte pour des règlements de comptes politiques. « Je suis certes pour cette reddition des comptes. Mais pas s’il s’agit de règlement de comptes. Dans ce cas, les acteurs de l’actuel régime doivent se rappeler de ce qu’ils ont toujours combattu », a déclaré Farba Ngom, visiblement déterminé à ne pas se laisser intimider.

Le parlementaire, connu pour sa proximité avec le pouvoir, n’a pas mâché ses mots, rappelant qu’il est, selon lui, à l’abri de toute crainte. « Personnellement, je n’ai pas peur et ceux qui me connaissent et qui connaissent mes origines, le savent ! Je suis imperturbable », a-t-il lancé, affirmant ainsi sa sérénité face aux suspicions dont il fait l’objet.

Farba Ngom, également chargé de la mobilisation au sein de l’Alliance pour la République (APR), a poursuivi en précisant que ce processus de reddition des comptes devrait se concentrer sur ceux qui ont effectivement des responsabilités dans l’État. « Ana Farba Ngom ak reddition des comptes » (Pourquoi dire que Farba Ngom est concerné par la reddition des comptes alors qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans l’État du Sénégal ?), s’est-il interrogé, rejetant toute accusation contre lui.

L’ancien parlementaire semble ainsi vouloir se démarquer de cette affaire, se décrivant comme « droit dans ses bottes ». Sa sortie médiatique pourrait donc être interprétée comme une manière de réaffirmer sa loyauté envers ses partisans tout en adressant un message clair aux détracteurs : la transparence oui, mais pas au prix d’une instrumentalisation politique.

Alors que le débat sur la reddition des comptes continue de secouer la scène politique sénégalaise, la position de Farba Ngom résonne comme un appel à la vigilance pour éviter toute dérive dans ce processus censé renforcer la bonne gouvernance.

Tensions autour du port du voile dans les écoles privées catholiques : le débat relancé par Ousmane Sonko

Lors du Conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire du 19 septembre dernier, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a ravivé une question sensible : celle du port du voile dans les établissements scolaires privés, notamment les écoles catholiques. Son appel à l’élimination de toute discrimination liée aux tenues vestimentaires a suscité une réaction immédiate du Conseil national du Laïcat (CNL), responsable de la gestion des établissements privés catholiques.

Dans son discours, Ousmane Sonko a critiqué la gestion passée de l’État, qualifiant de faiblesse le fait de permettre aux établissements de définir leurs propres règles vestimentaires. « Dans d’autres pays, lorsqu’il est décrété qu’un certain type de tenue vestimentaire n’est pas autorisé, tout le monde s’y conforme. C’est ainsi que fonctionne une République », a-t-il déclaré. Il a ensuite ordonné à ses ministres de préparer un arrêté qui viserait à uniformiser les pratiques vestimentaires dans l’ensemble des établissements, y compris ceux à gestion étrangère.

Cette annonce a immédiatement relancé le débat concernant le port du voile dans les écoles privées catholiques, une question délicate dans un pays où la laïcité et la tolérance religieuse coexistent de manière équilibrée.

Face à cette déclaration, le Conseil national du Laïcat a rapidement répondu par un communiqué dans lequel il exprime son mécontentement. Le CNL, tout en affirmant son attachement aux principes républicains, a tenu à rappeler que l’enseignement privé catholique repose sur des valeurs évangéliques et que toute imposition extérieure concernant les pratiques vestimentaires serait perçue comme une ingérence.

« Le CNL invite le Chef du Gouvernement à faire preuve de davantage de respect et de considération envers l’enseignement privé catholique, qui repose sur des valeurs évangéliques. Les menaces ne sont pas efficaces. L’Église ne connaît pas la peur. Elle marche dans la Vérité, la Justice et la Paix », peut-on lire dans le communiqué. Le Conseil précise également que ses établissements se conforment à la Constitution et qu’ils n’accepteront pas un arrêté qui remettrait en cause leur liberté de gestion.

Cette confrontation entre le gouvernement et les établissements privés catholiques met en lumière une tension latente dans la société sénégalaise, entre le respect des valeurs laïques de l’État et les particularités religieuses des institutions scolaires. L’intervention de Sonko, qui vise à mettre fin aux discriminations vestimentaires, pourrait néanmoins être perçue comme une tentative de limiter l’autonomie des établissements privés, notamment ceux qui se fondent sur des principes religieux.

En attendant l’adoption éventuelle de l’arrêté promis par le Premier ministre, le débat autour de la liberté des tenues vestimentaires à l’école et du respect des principes républicains reste ouvert. Cette affaire pourrait bien redéfinir les contours de la laïcité dans le système éducatif sénégalais.

Blocage des privilèges : Macky Sall dénonce la persécution de ses proches par le Gouvernement Sonko-Diomaye

Macky Sall, ancien président de la République, a récemment exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme des actions de persécution à son encontre et celle de ses collaborateurs. Lors d’un entretien téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow, Macky Sall a confié que ses privilèges, en tant qu’ancien chef d’État, ont été bloqués par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon le leader de l’Alliance pour la République (APR), il n’a reçu aucun des avantages normalement accordés à un ancien président, une situation qu’il qualifie d’injuste et de politiquement motivée. « Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège. Ce qui prouve que je n’ai jamais comploté avec les nouveaux tenants du pouvoir », a-t-il déclaré.

Ces accusations interviennent dans un contexte de reddition des comptes, un processus mis en place par le gouvernement Sonko-Diomaye, visant plusieurs personnalités de l’ancien régime. Cette initiative, qui a déjà vu plusieurs proches de Macky Sall interrogés par les autorités, est perçue par ce dernier comme une manœuvre politique visant à affaiblir son parti.

Les tensions entre l’ancien président et le gouvernement en place ne cessent de s’intensifier, alors que Macky Sall continue de dénoncer ce qu’il appelle une persécution orchestrée contre lui et ses anciens collaborateurs. Ce blocage des privilèges s’ajoute à une longue liste de contentieux entre les deux camps, renforçant un climat politique déjà très polarisé.

Législatives 2024 : Le ministre de la Justice annonce une bonne nouvelle aux candidats potentiels

Dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé une mesure importante pour les candidats. Dans un communiqué publié par la cellule de communication du ministère, il a informé que des dispositions spéciales ont été prises pour faciliter l’obtention du bulletin n°3 du casier judiciaire, nécessaire pour déposer les dossiers de candidature.

« Le Président de la République a convoqué les électeurs sénégalais pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Afin de permettre aux candidats de disposer du bulletin n°3, le ministre de la Justice a demandé aux juridictions compétentes de mettre en place des permanences à partir du samedi 21 septembre 2024, jusqu’à la clôture du dépôt des dossiers », précise le communiqué.

Le Garde des Sceaux a également assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir une délivrance rapide et fluide de ces documents indispensables pour les candidats. Cette mesure vise à éviter tout retard ou obstacle dans les démarches administratives des futurs prétendants aux législatives.

Alliance politique au Sénégal : Le Parti socialiste formalise son soutien à Amadou Bâ pour les élections législatives de 2024

À l’issue de plusieurs semaines de consultations et de discussions, le Parti socialiste du Sénégal (PS) a officiellement scellé une alliance stratégique avec le mouvement de la Nouvelle Responsabilité, en vue des élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024. Cette décision, prise en accord avec les instances dirigeantes du parti, vise à unir les forces progressistes pour une victoire commune.

Dans un communiqué signé par la Secrétaire générale nationale du PS, Aminata Mbengue Ndiaye, le parti exprime sa volonté de placer les intérêts du Sénégal au-dessus des considérations partisanes : « Convaincus que le Sénégal vaut tous les sacrifices, nous avons pris cette initiative, à la suite de plusieurs contacts informels, privilégiant ainsi les intérêts majeurs de notre pays, sur ceux de notre parti. »

Ce choix stratégique s’inscrit dans une démarche d’ouverture en direction d’autres forces progressistes, sous la houlette d’Amadou Bâ, candidat officiel du Parti socialiste depuis décembre 2023. Les socialistes souhaitent renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale à travers cette alliance. Ils espèrent ainsi contribuer à la stabilité politique du pays, tout en poursuivant les idéaux portés par Léopold Sédar Senghor.

Lors de la réunion ayant officialisé cette alliance, Aminata Mbengue Ndiaye a exprimé son optimisme quant à l’avenir de ce partenariat : « J’ai bon espoir que notre rencontre de cet après-midi portera les fruits attendus par nos mandants, pour qu’au soir du 17 novembre 2024, les bonnes choses soient bien à l’endroit et que notre pays se remette sur les bons rails qu’il n’aurait jamais dû quitter. »

Cette alliance marque une nouvelle étape dans la campagne en vue des législatives de 2024, avec un objectif commun : garantir une gouvernance stable et inclusive pour le Sénégal. Le Parti socialiste et ses alliés entendent mobiliser largement pour offrir une alternative politique solide et crédible.

Législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le dépôt des candidatures démarre le 24 septembre

Le processus électoral des législatives anticipées au Sénégal entre dans une phase cruciale. Le Directeur général des élections a annoncé, à travers un communiqué officiel, que le dépôt des candidatures pour les élections du 17 novembre 2024 débutera le mardi 24 septembre 2024. Ce rappel s’adresse aux mandataires des partis politiques, des coalitions de partis et des entités indépendantes qui souhaitent participer à ce scrutin décisif.

Lieu et horaires du dépôt des candidatures

La Commission de Réception des Dossiers de Déclarations de Candidature siégera à la Direction générale des élections (DGE), située à la Cité Police, avenue El Hadj Malick SY, à Dakar. Cette commission sera ouverte au public tous les jours de 8 heures à 18 heures, avec une pause prévue entre 13h30 et 14h30. Dans les cas où les délais seront plus serrés, notamment à la date limite pour le dépôt des candidatures, une permanence jusqu’à minuit sera assurée pour permettre aux mandataires de finaliser leurs démarches dans les temps.

Tirage au sort pour l’ordre des dépôts

Le 26 septembre 2024, un tirage au sort sera organisé pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature. Cette procédure vise à garantir l’équité entre les différentes listes de candidats. Le dépôt matériel des candidatures se fera ensuite selon cet ordre, les 28 et 29 septembre, permettant ainsi à chaque entité de présenter ses dossiers dans le respect des règles établies.

Un calendrier serré pour un scrutin décisif

Le Sénégal se prépare ainsi pour des élections législatives anticipées qui marqueront un tournant politique majeur, avec des partis politiques et des coalitions en lice pour renouveler l’Assemblée nationale. Ce processus de dépôt des candidatures marque une étape clé dans la préparation de ce scrutin prévu pour le 17 novembre 2024.

Tous les yeux seront tournés vers la Direction générale des élections dans les jours à venir, alors que les principaux acteurs politiques s’apprêtent à entrer officiellement dans la course électorale.

Processus électoral : L’ATEL quitte les discussions et exige l’annulation des décrets

Un incident majeur a marqué la rencontre organisée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, avec les partis politiques sénégalais, ce vendredi. Alors que l’objectif de la réunion était de discuter du processus électoral en vue des élections législatives anticipées, l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), par la voix de son porte-parole Oumar Sarr, a quitté la table des négociations.

L’ATEL a exprimé son désaccord dès le début de la rencontre, reprochant au gouvernement d’avoir pris des décrets pour organiser les élections sans concertation avec les acteurs politiques. « Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation », a lancé Oumar Sarr, ajoutant qu’il s’agit d’une première dans le processus électoral sénégalais. Selon lui, les discussions ont toujours précédé la prise de décisions majeures dans l’organisation des élections, et non l’inverse.

Sarr a ainsi exigé l’annulation des décrets avant toute discussion approfondie, soulignant que certaines « questions préjudicielles » devaient être abordées au préalable. « Nous voulons savoir si la discussion que nous comptons mener avec vous nous amènera à reporter les décrets déjà pris pour élargir les échanges et trouver ensemble des consensus », a-t-il insisté.

Face à cette demande, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a réaffirmé l’importance du dialogue. « M. Sarr, ce qui nous amène ici, c’est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus », a-t-il expliqué, tout en promettant que les préoccupations de l’ATEL seraient prises en compte.

Cependant, cette réponse n’a pas satisfait les membres de l’ATEL, qui ont décidé de quitter la salle, abandonnant ainsi le processus de discussion. Selon l’ATEL, la tenue de cette rencontre sans annulation des décrets aurait entaché la légitimité du dialogue et du processus électoral à venir.

Malgré ce départ, la réunion s’est poursuivie avec les autres partis et coalitions politiques. Jean-Baptiste Tine a assuré que les échanges se poursuivraient afin de parvenir à des conclusions qui seront transmises au président de la République. Toutefois, l’absence de l’ATEL, une coalition importante dans le processus, pourrait compliquer les efforts pour un dialogue inclusif et un consensus autour des modalités des prochaines élections.

Cet incident survient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences profondes entre les principaux acteurs sur la manière de conduire les élections législatives anticipées. Les décrets évoqués par l’ATEL, pris sans consultation préalable, semblent avoir ravivé les craintes de certains partis politiques quant à la transparence et l’équité du processus électoral.

L’exigence de l’ATEL pour l’annulation des décrets pose ainsi la question de l’ouverture réelle du dialogue et de la capacité du gouvernement à créer un climat de confiance avec l’ensemble des parties prenantes avant ces élections cruciales.

Le départ de l’ATEL pourrait être un obstacle majeur à la réussite des discussions, d’autant plus que cette coalition représente une voix importante dans le paysage politique sénégalais. La question reste maintenant de savoir si le gouvernement acceptera de revenir sur les décrets déjà pris, ou si le processus électoral continuera malgré l’absence d’un consensus avec certains acteurs clés.

La situation reste donc incertaine, et l’issue des prochaines étapes de dialogue dépendra largement de la volonté des parties de renouer les discussions dans un cadre transparent et inclusif. Le risque de blocage n’est pas à exclure, à moins qu’un compromis ne soit trouvé dans les jours à venir.

Après l’incident a la réunion de L’ATEL hier Ibrahima Gueye décide de rejoindre la coalition Diomay.

Lors de la réunion de L’ATEL hier un incident s’est produit et constitue la tâche noir de la rencontre.
le concerné Ibrahima Gueye nous explique  » lors de cette réunion il s’est trouvé que le modérateur en l’occurrence Khalifa Sall a manquer d’élégance et de tolérance.En refusant touts opinions contraire au sien ».
C’est par refus a cette dictature de la part de khalifa Sall que Ibrahima Gueye agent de l’État de la hiérarchie A habitant à bargny a décidé tout bonnement de rejoindre la coalition présidentielle au près de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Après l'incident a la réunion de L'ATEL hier Ibrahima Gueye décide de rejoindre la coalition Diomay.

Thiès – Politique : Pape Abdou Mané quitte le Parti Rewmi après plus de deux décennies de service

Pape Abdou Mané, figure bien connue du Parti Réew Mi, a annoncé sa démission dans un message adressé aux membres du parti. Après plus de vingt ans d’engagement au sein de la formation politique dirigée par Idrissa Seck, il quitte ses fonctions de Secrétaire National chargé des relations avec la presse, une position qu’il occupait depuis de nombreuses années.

Dans sa lettre, Pape A. Mané a exprimé sa profonde gratitude envers Idrissa Seck pour la confiance qu’il lui a témoignée tout au long de cette longue collaboration. Il a également souligné que cette décision, bien qu’elle n’ait pas été facile, a été prise dans le respect des valeurs du parti et avec reconnaissance pour les opportunités et les expériences acquises au cours de son parcours politique.

Mané a joué des rôles clés dans la communication et la gestion médiatique du parti, servant en tant que conseiller technique chargé de la communication du président Idrissa Seck au Conseil départemental de Thiès en 2014, et en tant que mandataire du candidat Idrissa Seck lors des élections présidentielles de 2007 à 2024. En outre, il a également été à la tête du Rassemblement des Élèves et Étudiants pour Idy (REEPI) dès 2004, marquant son engagement auprès de la jeunesse militante.

En plus de ses responsabilités au sein du Réew Mi, Pape A. Mané a occupé plusieurs postes importants, notamment en tant que chef de division chargé des relations avec la presse au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) de 2020 à 2023, et chargé des relations avec la presse de Oumar Guèye, alors ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012.

Son départ marque la fin d’une époque au sein du Réew Mi, mais il laisse la porte ouverte à de nouvelles opportunités, tout en souhaitant au parti un avenir prospère.

Cette démission pourrait provoquer des discussions sur l’avenir de la direction du parti et son organisation interne, surtout à l’approche des échéances électorales futures.

Aly Ngouille Ndiaye lance son propre parti politique : le Parti pour la Souveraineté et le Développement (PSD Njariñe)

Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Intérieur et figure influente de la scène politique sénégalaise, a franchi une nouvelle étape en fondant son propre parti : le Parti pour la Souveraineté et le Développement (PSD Njariñe). Fort du soutien massif de ses militants et de sa coalition, il ambitionne de jouer un rôle clé dans l’avenir politique du Sénégal.

Dans un communiqué officiel, Aly Ngouille Ndiaye a annoncé la création du PSD Njariñe en réponse à une demande largement exprimée par ses militants et alliés. « Après avoir recueilli vos avis et discuté avec plusieurs responsables de notre coalition à propos de l’orientation et de la suite de nos activités politiques, une tendance s’est clairement dégagée », a-t-il déclaré. Cette initiative marque un tournant dans la carrière politique de l’ex-ministre, qui se positionne désormais en tant que leader de sa propre formation politique.

Le PSD Njariñe se distingue par son objectif de renforcer la démocratie sénégalaise tout en mettant en avant un modèle de développement endogène, une vision qui met l’accent sur l’autosuffisance et l’exploitation des ressources internes du pays. Aly Ngouille Ndiaye et ses partisans entendent jouer un rôle décisif dans les prochaines échéances électorales, avec un programme qui vise à concilier souveraineté nationale et développement durable.

Avec la création du PSD Njariñe, Aly Ngouille Ndiaye espère non seulement renforcer sa position dans le paysage politique, mais aussi offrir une alternative crédible aux partis déjà établis. Ce nouveau parti aura pour mission de fédérer les énergies en faveur d’une meilleure gouvernance et d’un développement inclusif, tout en répondant aux aspirations des Sénégalais pour plus de souveraineté et de justice sociale.

L’officialisation de ce parti ouvre une nouvelle page dans la carrière de cet homme politique, qui s’est toujours distingué par son pragmatisme et sa capacité à fédérer autour de projets novateurs pour le Sénégal. Le PSD Njariñe pourrait bien être un acteur incontournable dans les élections à venir, avec une vision résolument tournée vers l’avenir.

Réunion stratégique pour « la nouvelle responsabilité » : un pas vers les législatives de 2024

Le mardi 24 septembre 2024, une réunion cruciale s’est tenue à l’initiative du fondateur du mouvement « la nouvelle responsabilité », qui a réuni des acteurs clés de la politique locale et nationale. Maires, présidents de conseils départementaux, Hauts Conseillers des collectivités territoriales ainsi que des conseillers économiques, sociaux et environnementaux étaient présents pour échanger sur les modalités de participation aux prochaines élections législatives. Ce rassemblement marque une étape importante dans la nouvelle aventure politique de l’initiateur, arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2024.

L’objectif principal de cette rencontre était de définir les stratégies à adopter en vue des élections législatives, prévues dans quelques mois. Le candidat, fort de son score à la présidentielle, souhaite s’appuyer sur l’engouement suscité lors de cette dernière campagne pour mobiliser un large front populaire. Il entend élargir son mouvement à toutes les forces vives de la nation qui partagent son ambition : construire un Sénégal meilleur.

Durant la réunion, les participants ont discuté des questions liées à la transparence et à la participation active des citoyens dans le processus électoral. Le leader a insisté sur la nécessité d’une mobilisation massive et inclusive, affirmant que son projet politique repose sur un renouvellement de la classe politique, une redéfinition des responsabilités et une gestion participative du pouvoir.

Cette tribune s’inscrit dans une série de consultations que le candidat a initiée depuis la fin de la présidentielle, cherchant à fédérer les différents acteurs politiques, économiques et sociaux autour d’une vision commune. « La nouvelle responsabilité » semble donc se positionner comme une force montante sur la scène politique sénégalaise, prête à jouer un rôle de premier plan lors des prochaines échéances électorales.

Avec une telle dynamique, les législatives de 2024 s’annoncent déterminantes pour l’avenir politique du pays. Le candidat, qui s’est distingué par son discours de rassemblement et de renouveau, promet de continuer à incarner ce souffle nouveau pour bâtir une société plus juste et inclusive.

Nouvelles Alliances en Vue des Législatives de Novembre 2024 : Le Parti Alternatives Citoyennes Rejoint la Coalition MIMI 2024

À l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, la scène politique sénégalaise continue de se transformer. Le paysage des alliances se redessine avec l’entrée en lice du parti Alternatives Citoyennes, dirigé par Babacar Sané Ba, qui a récemment annoncé son ralliement à la coalition MIMI 2024, menée par l’ancienne Premier ministre Aminata Touré. Cette coalition, déjà bien ancrée dans l’arène politique, gagne ainsi un nouvel allié de poids.

Dans un communiqué officiel, Babacar Sané Ba a souligné l’importance des discussions constructives ayant précédé cette décision stratégique. Il a exprimé sa reconnaissance à Aminata Touré, affirmant que cette alliance repose sur des valeurs communes et un engagement partagé pour le développement du Sénégal.

Le parti Alternatives Citoyennes, connu pour son positionnement centré sur l’intégrité et la souveraineté nationale, voit dans cette union un moyen de servir au mieux les intérêts du pays. « Cette alliance marque le début d’un compagnonnage politique voué à la défense des aspirations du peuple sénégalais », a déclaré Babacar Sané Ba.

La coalition MIMI 2024, qui ambitionne de renforcer la majorité présidentielle, continue ainsi de se consolider à quelques semaines des élections. L’adhésion d’Alternatives Citoyennes est perçue comme un pas significatif vers la réalisation des objectifs de cette alliance, à savoir la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Babacar Sané Ba a appelé les citoyens à rejoindre cette dynamique porteuse d’espoir, insistant sur la nécessité d’une mobilisation large pour concrétiser la vision d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

Alors que les élections législatives s’annoncent décisives pour l’avenir politique du pays, cette nouvelle alliance pourrait bien jouer un rôle crucial dans la constitution des forces politiques à venir. La coalition MIMI 2024, forte de cette nouvelle adhésion, semble plus que jamais prête à porter haut les aspirations du peuple sénégalais sur la scène politique nationale.

Avec ce rapprochement, la compétition électorale s’intensifie et annonce des semaines animées pour la classe politique sénégalaise.

Une nouvelle alliance politique pour la transparence des élections législatives au Sénégal

Jeudi dernier, plusieurs figures politiques de premier plan se sont réunies pour annoncer la formation d’une alliance dédiée à la transparence des élections législatives au Sénégal. Parmi ces leaders figurent Khalifa Ababacar Sall, Pape Djibril Fall, Anta Babacar Ngom, Abdou Mbow, Abdoulaye Seydou Sow, et d’autres acteurs influents de la scène politique sénégalaise. Leur objectif est clair : garantir la crédibilité du processus électoral et assurer des élections législatives transparentes.

Dans une déclaration commune, Khalifa Sall, au nom de ses camarades de l’opposition, a insisté sur la nécessité d’une concertation inclusive impliquant l’ensemble des parties prenantes du processus électoral. Ils ont exprimé leurs inquiétudes face à l’absence de dialogue depuis les dernières élections présidentielles, pointant du doigt un manque de concertation qui pourrait affecter l’intégrité des futures échéances électorales.

Les membres de l’alliance ont également souligné que l’organisation des élections ne saurait être l’apanage du seul pouvoir en place. Ils ont insisté sur l’importance d’un processus collectif, associant à la fois les partis politiques, la société civile et l’ensemble des acteurs concernés par le bon déroulement du scrutin.

L’alliance a ainsi lancé un appel au président de la République, l’invitant à convoquer une réunion d’urgence avec toutes les parties prenantes afin de discuter des défis à relever avant les élections législatives. Ce dialogue, selon eux, est essentiel pour garantir un processus électoral équitable et transparent.

Dans un élan de mobilisation citoyenne, les leaders politiques ont encouragé le peuple sénégalais à s’engager activement et à défendre leurs droits démocratiques. Ils ont réitéré leur engagement en faveur d’élections justes et transparentes, affirmant leur détermination à œuvrer pour la protection des acquis démocratiques du Sénégal.

Cette initiative marque une nouvelle étape dans le débat politique autour des élections législatives, avec une volonté affichée de l’opposition de jouer un rôle actif dans la préservation des standards démocratiques du pays.

Dépenses de la Primature : Polémique autour des chiffres annoncés

Le débat fait rage autour des dépenses de la Primature, avec des informations contradictoires relayées sur les réseaux sociaux et dans la presse. Le journaliste Madiambal Diagne, citant la note d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024, a affirmé que la Primature a dépensé 12,1 milliards de FCFA en trois mois. Une déclaration qui, selon lui, reflète une augmentation des dépenses confirmée par le Fonds monétaire international (FMI).

Ces chiffres ont aussitôt été contestés par le député pro-Pastef, Guy Marius Sagna. Dans une note adressée à la rédaction de Seneweb, le parlementaire a rectifié les propos du journaliste, affirmant que la Primature, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, n’a pas dépensé 12,1 milliards de FCFA entre avril et juin 2024, mais plutôt 3,3 milliards de FCFA.

Pour Guy Marius Sagna, cette gestion des finances publiques témoigne d’un réel changement dans la gestion de l’État. « Le premier ministre Ousmane Sonko montre qu’il est bien dans la rupture et le Jub, Jubal, Jubbanti promis au Sénégal. Bravo à lui ! », a-t-il souligné.

Comparant Ousmane Sonko à son prédécesseur, Amadou Ba, le député a mis en lumière la différence de gestion des fonds publics. Il indique qu’Amadou Ba, dernier Premier ministre sous la présidence de Macky Sall, a dépensé 8,79 milliards de FCFA entre janvier et mars 2024, alors que son successeur Ousmane Sonko a géré un budget plus modeste, avec 3,33 milliards de FCFA dépensés sur la même durée.

Cette polémique intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où les partisans d’Ousmane Sonko mettent en avant la transparence et la rupture avec les pratiques de l’ancien régime. Les dépenses publiques, sujet hautement sensible, deviennent ainsi un terrain d’affrontement entre les différents camps politiques.

Madiambal Diagne, quant à lui, maintient ses propos, citant les chiffres officiels issus du ministère des Finances et du Budget. Le journaliste fait également écho aux avertissements du FMI sur l’augmentation des dépenses publiques, ce qui alimente les inquiétudes quant à la gestion budgétaire du gouvernement actuel.

La vérité sur les dépenses de la Primature semble donc dépendre des sources consultées, et cette bataille de chiffres ne fait que renforcer les divisions entre partisans du régime actuel et ceux de l’ancien gouvernement.

Au-delà des polémiques, cette affaire soulève des questions essentielles sur la gestion des finances publiques au Sénégal. Les citoyens attendent des explications claires sur l’utilisation des fonds publics, et une plus grande transparence de la part des institutions.

Avec les élections qui se profilent à l’horizon, les questions de bonne gouvernance et de gestion budgétaire risquent de devenir des enjeux centraux du débat public.

Chancellerie : La ministre Yacine Fall place discrètement ses hommes dans les représentations diplomatiques

Jeune Afrique a révélé ce jeudi 19 septembre que la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, a récemment procédé à une vague d’affectations discrètes au sein des représentations diplomatiques du Sénégal à travers le monde. Selon le journal, près de cinquante postes ont été pourvus fin août dans une trentaine d’ambassades et missions diplomatiques en Afrique, Asie, et Europe.

Ces nominations visent à remplacer des responsables nommés sous l’administration précédente de Macky Sall, en majorité des personnalités politiques. La ministre Fall a principalement nommé des cadres issus de son propre ministère, notamment des conseillers des Affaires étrangères, pour occuper des postes stratégiques comme celui de premier conseiller, un rang qui ouvre la voie à un poste d’ambassadeur.

Parmi les affectés, El Hadji Mame Youssou Sylla et Ndongo Niang Ba ont été envoyés à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU à Genève. Ndeye Aminata Gueye et El Hadji Amadou Lamine Diagne ont été promus premiers conseillers à Londres et Bruxelles, respectivement. De plus, Amadou Ndaw occupera le poste de premier conseiller auprès de la Délégation permanente du Sénégal à l’Unesco, à Paris.

Jeune Afrique mentionne également l’arrivée imminente de quatre agents consulaires au Consulat général du Sénégal à Paris.

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