Retour de Bah Diakhaté au Parquet : Un Nouveau Chapitre dans son Affaire Judiciaire

L’activiste républicain Bah Diakhaté a récemment fait face à un retour de parquet après son audition avec le procureur ce mercredi. Cette nouvelle étape de son affaire judiciaire l’a conduit à retourner au commissariat central, en attendant son prochain rendez-vous au palais de justice prévu pour ce jeudi matin.

Pour rappel, Bah Diakhaté est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment la diffusion de fausses nouvelles et l’offense contre une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République. Ces accusations ont suscité un vif débat dans l’espace public, alimentant les discussions sur les limites de la liberté d’expression et le rôle de l’activisme politique dans la société.

Cette nouvelle audience au parquet offre à Bah Diakhaté l’opportunité de présenter sa défense et de clarifier les circonstances entourant les accusations portées contre lui. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle soulève des questions importantes sur la protection des droits fondamentaux et l’indépendance de la justice.

Nous suivrons de près les développements de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Les nominations à la tête des agences nationales : Un processus en attente

La transition de certains directeurs généraux dans les agences nationales prend du temps, avec des délais pouvant s’étendre jusqu’à trois semaines. La publication tardive des décrets de nomination est pointée du doigt comme principal facteur de ce retard, selon les informations relayées par Source A dans son édition de ce mercredi.

Après la signature présidentielle, les décrets nécessitent la contre-signature du Premier ministre, puis leur transmission au secrétariat général de la Présidence pour leur publication, notamment au Journal officiel (JO). Cette procédure engendre des délais administratifs qui impactent directement l’entrée en fonction des nouveaux directeurs généraux.

Des exemples concrets illustrent cette situation. Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, récemment nommée à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits, a dû attendre 21 jours avant de prendre ses fonctions. De même, Dr Aminata Sarr a dû patienter 19 jours avant de commencer à diriger la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA).

Ce délai concerne également d’autres hauts responsables, tels que Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM), Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA), ainsi que ceux nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, notamment Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP), Ngagne Demba Touré (SOMISEN), entre autres.

Cette lenteur administrative souligne la nécessité d’améliorer les processus de nomination et de publication des décrets pour assurer une transition efficace et rapide à la tête des agences nationales, permettant ainsi une continuité dans la gestion des affaires publiques.

Les cadres de MIMI2024 saluent les premières actions de Diomaye à la tête de l’État

La Coordination des Cadres du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (CCM) a exprimé son soutien et son enthousiasme face aux premières décisions prises par le président Diomaye Faye depuis son accession au pouvoir en 2024. Dans un communiqué officiel, la CCM a loué ces actions comme étant « empreintes de vision et de détermination », soulignant qu’elles s’inscrivent dans une dynamique de renouveau et de progrès, correspondant aux aspirations du peuple sénégalais.

Lors de sa première session ordinaire de l’année 2024, la CCM a réaffirmé son engagement sans faille envers la Coalition Diomaye Président 2024, soulignant son rôle crucial dans la poursuite des objectifs de développement du pays. Selon la CCM, la diversité des compétences au sein de cette coalition en fait une force motrice essentielle pour soutenir les actions du gouvernement en faveur du bien-être et du développement du Sénégal.

Les collaborateurs de Aminata Touré, membres influents de ce mouvement, ont également salué les premiers pas du gouvernement Diomaye. Ils ont notamment mis en avant le respect des promesses électorales, la rigueur administrative et la lutte contre la prédation des ressources du pays, conformément au slogan « Jub, Jubeul, Jubanti ».

Par ailleurs, la CCM a exprimé son soutien total aux initiatives gouvernementales visant à éradiquer la corruption et l’impunité, considérées comme des obstacles majeurs au développement socio-économique du Sénégal. Cette lutte contre les fléaux de la corruption et de l’impunité doit être menée avec fermeté et détermination, ont souligné les cadres de MIMI2024.

Sur le plan diplomatique, les cadres de MIMI2024 ont salué positivement les premiers déplacements du président Diomaye Faye, les percevant comme des actions renforçant l’enracinement panafricaniste du Sénégal sur la scène internationale.

En conclusion, la CCM et les collaborateurs de Aminata Touré affichent un soutien inconditionnel aux premières actions du gouvernement Diomaye, tout en réaffirmant leur engagement envers les objectifs de développement et de progrès du pays.

Lamine Guèye relance la coalition ‘Khal Yonn Wi’ à Dakar pour affronter les défis Socio-Économiques

Une nouvelle dynamique politique émerge dans la banlieue dakaroise avec la réactivation de la Coalition « Khal yonn wi », sous la direction de Lamine Guèye. Après une période de retrait, Guèye et ses camarades reviennent sur la scène politique avec l’ambition de répondre aux défis socio-économiques du Sénégal. La coalition a été formée à la suite d’un conclave réunissant une vingtaine de mouvements politiques.

Lamine Guèye, ancien coordonnateur du parti La République des Valeurs de Thierno Alassane Sall, a été élu président de la coalition. Lors de son allocution, il a déclaré : « Nous avons décidé de nous réunir pour dégager les grandes lignes permettant d’aider à faire avancer le Sénégal ». Il a critiqué le manque de débats sérieux sous le nouveau régime pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations. Selon lui, le pouvoir d’achat des Sénégalais est très faible, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile.

Guèye a exprimé sa conviction que l’agriculture est la clé du développement économique du Sénégal. « Aujourd’hui, les Sénégalais sont fatigués et n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Le pouvoir d’achat est très faible, ce qui fait que la vie est très chère », a-t-il souligné. Pour lui, mettre à disposition des terres pour les paysans est essentiel pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Lamine Guèye n’a pas mâché ses mots concernant les comportements des politiciens actuels. Il a pointé du doigt leur manque de respect envers leurs engagements et leur tendance à utiliser des slogans pour accéder au pouvoir sans offrir de solutions concrètes. « La plupart d’entre eux pensent qu’ils peuvent accéder au pouvoir avec des slogans, mais malheureusement on ne peut pas diriger un pays avec des slogans », a-t-il affirmé.

Sur une note différente, Guèye a abordé le sujet de la monnaie locale, un thème souvent évité dans le débat public. « Nous devons avoir le courage d’aborder ce sujet », a-t-il déclaré, signalant ainsi la nécessité de discuter de la souveraineté monétaire et des réformes économiques nécessaires pour stabiliser l’économie du pays.

La relance de la Coalition « Khal yonn wi » par Lamine Guèye marque un tournant dans la politique sénégalaise. En se concentrant sur des solutions pratiques et en critiquant les approches superficielles des politiciens actuels, Guèye et sa coalition espèrent apporter un changement significatif. Leurs priorités incluent la revitalisation de l’agriculture, l’amélioration du pouvoir d’achat et une discussion courageuse sur la monnaie locale, visant à créer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Une pétition réclamant un mandat d’arrêt international contre Macky Sall réunit plus de 3500 signatures en moins de 24 Heures

Boubacar Seye, président de l’organisation Horizons Sans Frontières, a récemment lancé une pétition demandant la délivrance d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette initiative a rapidement gagné du terrain, recueillant 3541 signatures en moins de 24 heures.

Par cette pétition, Boubacar Seye cherche à inciter les autorités sénégalaises à entamer une procédure d’extradition contre Macky Sall, actuellement installé au Maroc. Il accuse l’ancien chef d’État de « crimes politiques et économiques » commis durant son mandat présidentiel. Seye soutient que Macky Sall doit être tenu responsable de ses actions et jugé en conséquence.

Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall a été nommé envoyé spécial du Pact de Paris pour les peuples et la planète (4P), une position qui lui confère une certaine visibilité internationale. Toutefois, les accusations portées contre lui par Boubacar Seye et le nombre croissant de signataires de la pétition montrent une opposition persistante à son égard, même après la fin de son mandat.

La mobilisation rapide autour de cette pétition témoigne d’un mécontentement significatif parmi une partie de la population sénégalaise et de la diaspora. Le fait que plus de 3500 personnes aient signé en moins de 24 heures indique un soutien notable à l’initiative de Boubacar Seye et une volonté de voir des actions concrètes prises contre l’ancien président.

Il reste à voir comment les autorités sénégalaises réagiront à cette pétition et aux accusations portées contre Macky Sall. Si une procédure d’extradition devait être entamée, cela pourrait marquer un tournant important dans la vie politique sénégalaise et avoir des répercussions sur la scène internationale.

La pétition lancée par Boubacar Seye pour un mandat d’arrêt international contre Macky Sall a rapidement attiré l’attention et le soutien de milliers de personnes. Cette initiative reflète un désir de justice et de responsabilité pour les actes commis durant les mandats de Macky Sall. L’évolution de cette situation sera suivie de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais.

Nominations tardives aux directions et agences nationales : Une transition ralentie par les délais administratifs

Les récentes nominations à la tête de certaines directions et agences nationales au Sénégal sont marquées par des retards significatifs dans la prise de fonction des nouveaux directeurs généraux. Ces retards, qui peuvent durer jusqu’à trois semaines, sont attribués à la lenteur de la publication des décrets de nomination. Source A a mis en lumière ce problème dans son édition de ce mercredi, expliquant que la publication des décrets suit un processus administratif long et complexe.

Lorsque le Président de la République prend un décret de nomination, celui-ci doit d’abord être contresigné par le Premier ministre. Ensuite, il est transmis au secrétariat général de la Présidence, qui est responsable de sa publication au Journal officiel (JO). Ce processus administratif peut prendre du temps, retardant ainsi la prise de fonction des nouveaux directeurs généraux.

Ce phénomène a récemment touché plusieurs agences et directions. À titre d’exemple, Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, nommée à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits le 24 avril dernier, n’a pris fonction que le 16 mai, soit 21 jours après sa nomination. Dr Aminata Sarr, qui a été nommée à la tête de la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), a attendu 19 jours avant de pouvoir prendre ses fonctions.

Les retards dans la prise de fonction concernent également des personnalités comme Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM), et Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA), nommés lors de la première vague de nominations du Président Bassirou Diomaye Faye. Certains d’entre eux ont dû patienter jusqu’à trois semaines pour occuper leur nouveau poste.

Par ailleurs, des directeurs récemment nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, tels qu’Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP), Ngagne Demba Touré (SOMISEN), Aida Mbodje (DER/FJ), Marième Soda Ndiaye (Commissariat à la Sécurité alimentaire), Seydina Oumar Touré (ASP), Toussaint Manga (Lonase) et Habib Sy (PCA Senelec), attendent toujours de pouvoir prendre fonction.

Ces retards ont des conséquences significatives sur le fonctionnement des agences et directions concernées, entraînant des périodes de transition prolongées et des retards dans la mise en œuvre des nouvelles politiques et directives. Il est crucial pour l’efficacité administrative que ces processus soient optimisés pour permettre une transition plus rapide et plus fluide des nouveaux responsables.

La lenteur des procédures administratives pour la publication des décrets de nomination constitue un obstacle majeur à la prise de fonction rapide des nouveaux directeurs généraux. Il est nécessaire de revoir et d’améliorer ces processus pour garantir une gestion plus efficace et réactive des directions et agences nationales au Sénégal.

Gestion du patrimoine de l’État : La troublante réponse de la Sogepa à Ousmane Sonko

Une révélation qui enflamme le débat politique

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exigé des clarifications sur les cessions d’immeubles de l’État effectuées sous l’ère Macky Sall. En réponse, la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa) a livré des informations qui pourraient bien provoquer une réévaluation des politiques de gestion du patrimoine. Le contenu du rapport, parvenu à Sonko le 30 avril, révèle des liens inattendus entre certains bénéficiaires de ces transactions et les acteurs politiques actuels, y compris Sonko lui-même.

Fondation « Servir le Sénégal » : Penda Mbow révèle les coulisses de son implication

Penda Mbow, ministre conseiller de l’ancien Président Macky Sall, et proche collaboratrice de l’ex-Première Dame Marième Faye Sall, a récemment partagé des détails surprenants concernant son rôle et son retrait de la Fondation « Servir le Sénégal ». Dans un entretien avec L’Observateur, l’historienne et membre influente de la société civile a révélé les raisons de son éloignement durant le second mandat de Macky Sall.

Impliquée activement durant le premier mandat de Macky Sall, Penda Mbow a témoigné de sa proximité avec Marième Faye Sall, au point de devenir la porte-parole de la Fondation « Servir le Sénégal ». Cependant, cette collaboration n’a pas perduré. « J’ai été impliquée durant le premier mandat. Marième, c’est une personne que j’aime bien. Mais, j’avoue que pendant le deuxième mandat, je n’ai pas été impliquée ni dans la fondation, ni dans le reste de ce que je faisais. J’ai été marginalisée parce que j’ai ma conception des choses », a-t-elle déclaré.

Penda Mbow a précisé que son retrait n’était pas dû à une quelconque injustice subie, mais plutôt à sa propre intégrité et indépendance. « Je suis une personne autonome et indépendante. Je suis une intellectuelle. Je suis une personne de vérité », a-t-elle affirmé. Elle a également exprimé sa réticence à parler de ce sujet, préférant transcender les problèmes et garder sa dignité intacte.

La Fondation « Servir le Sénégal », contrairement à celles de ses prédécesseurs, « Solidarité Partage » d’Élisabeth Diouf et « Éducation-Santé » de Viviane Wade, n’a pas survécu au départ du pouvoir. En août dernier, avant même la défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) dirigée par Macky Sall, la Fondation a été dissoute. Cette dissolution précoce a soulevé des questions sur la pérennité et la gestion de telles fondations une fois leurs initiateurs hors du pouvoir.

Penda Mbow a laissé entendre qu’elle pourrait un jour écrire sur ses expériences, offrant ainsi un témoignage détaillé de son parcours et des défis rencontrés. « Je préfère, plus tard, écrire ce que j’ai vécu », a-t-elle indiqué. En attendant, elle reste une voix influente et respectée dans la société civile sénégalaise, mettant en avant des valeurs de vérité et d’indépendance.

Les révélations de Penda Mbow jettent une lumière nouvelle sur les dynamiques internes de la Fondation « Servir le Sénégal » et les défis rencontrés par les personnalités publiques dans leur engagement sociétal. Son témoignage met en exergue les complexités de la collaboration au sein des structures influencées par le pouvoir politique, et l’importance de maintenir son intégrité et son autonomie en toutes circonstances.

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Bassirou Coly plébiscité pour succéder à Sonko à la Mairie de Ziguinchor

Depuis l’annonce de la démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor, la course à sa succession bat son plein. Parmi les candidats en lice, Bassirou Coly, actuellement le sixième adjoint au maire de la ville et coordinateur de la JPS dans la région, émerge comme un favori.

Selon des sources proches du dossier, Bassirou Coly a reçu un soutien de poids de la part d’Alioune Diédhiou, qui avait initialement annoncé sa propre candidature. De plus, sur les réseaux sociaux, de nombreux jeunes, notamment de la JPS, expriment leur soutien à la candidature de Bassirou Coly.

Plusieurs conseillers municipaux se sont également engagés à soutenir la candidature de Bassirou Coly, avec pour objectif de poursuivre les projets déjà initiés par l’ancien maire Ousmane Sonko, assurant ainsi une continuité dans le développement de la ville de Ziguinchor.

La campagne électorale pour la succession de Sonko à la mairie de Ziguinchor est donc en plein essor, avec une attention particulière portée sur la candidature de Bassirou Coly, qui semble rassembler un large soutien parmi les conseillers municipaux et la jeunesse locale.

Pétition en ligne récolte des milliers de signatures pour un mandat d’arrêt contre l’ex-Président sénégalais Macky Sall

Une pétition en ligne lancée par Boubacar Sèye, président de Horizon sans Frontières, appelant à décerner un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, a réuni plus de 2 700 signatures à ce jour. Cette initiative, hébergée sur la plateforme leslignesbougent.org, vise à poursuivre Macky Sall pour ce que les signataires décrivent comme des crimes politiques et économiques.

Le manifeste de la pétition déclare que « contre l’impunité des crimes politiques et économiques commis par le Président Macky Sall, un mandat d’arrêt international doit être émis par les nouvelles autorités du pays afin d’entamer la procédure de son extradition au Sénégal. » Il accuse Macky Sall d’oppression, de mépris envers les Sénégalais, et de violence, affirmant que « Ce monsieur a du sang sur les mains. »

Les signataires expriment leur soutien en raison des événements tragiques sous le régime de Macky Sall, déclarant que les victimes méritent justice. Malgré l’adoption d’une loi d’amnistie en mars 2024 couvrant certains faits survenus pendant le mandat de Macky Sall, les partisans de la pétition demeurent optimistes quant à la possibilité de le traduire en justice.

Des milliers d’internautes ont approuvé la pétition, accompagnant leurs signatures de commentaires soulignant les violations des droits humains et les abus allégués sous le régime de Macky Sall. Certains ont exprimé leur espoir que la nouvelle administration s’engage à poursuivre les responsables présumés de ces actes.

Malgré les incertitudes quant à l’issue de cette pétition, l’initiateur Boubacar Sèye reste optimiste quant à la perspective de traduire en justice l’ancien chef d’État sénégalais. Il appelle les Sénégalais à se mobiliser pour que Macky Sall réponde de ses actes devant la justice.

Homosexualité : Oumar Youm Presse Ousmane Sonko de Respecter ses Engagements

L’ancien ministre Oumar Youm a exprimé son indignation suite à l’arrestation de Bah Diakhaté, qualifiant les accusations portées contre lui de « délire ». Dans un post sur Facebook, Youm a fermement demandé qu’on cesse de « nous ridiculiser », tout en apportant son soutien à Diakhaté.

Oumar Youm a également rappelé la position de son camp politique lorsque la question de la criminalisation de l’homosexualité avait été soulevée à l’Assemblée nationale. Il a souligné qu’il avait déclaré, depuis la tribune de l’Assemblée, que la majorité parlementaire n’avait pas l’intention de dépénaliser l’homosexualité. « Chose faite! », a-t-il écrit.

L’ancien parlementaire a adressé un message implicite au Premier ministre actuel, en lui rappelant sa promesse de criminaliser l’homosexualité. « À celui qui avait promis fermement de criminaliser l’homosexualité de passer aux actes », a déclaré Oumar Youm, ajoutant qu’il espérait que cette proposition serait clairement exprimée lors de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre.

Le débat sur l’homosexualité a refait surface après une conférence tenue le 16 mai dernier à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, co-animée par Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon. Lors de cet événement, Sonko a affirmé que ce sujet pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal. Il a également déclaré que l’homosexualité était « tolérée » sous nos tropiques, un commentaire qui a suscité une vive controverse.

Suite à ces déclarations, Bah Diakhaté, un activiste réputé proche de l’ancien régime de Macky Sall, a été arrêté par la division des investigations criminelles. Il est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

La situation a engendré une série de réactions, certaines plus virulentes que d’autres, démontrant la sensibilité et la polarisation autour de la question de l’homosexualité au Sénégal. La pression est désormais sur le gouvernement et ses représentants pour clarifier leur position et prendre des mesures conformes à leurs engagements antérieurs.

Réunion Cruciale de la Convergence des Cadres Républicains (CCR) de l’APR ce Jeudi

Abdoulaye Diouf Sarr, le coordinateur de la Convergence des Cadres Républicains (CCR), a convoqué une réunion importante pour les cadres de l’Alliance pour la République (APR). L’événement se tiendra ce jeudi à partir de 18 heures, au siège de l’APR situé à Mermoz, selon les informations rapportées par le quotidien Les Échos.

Cette rencontre s’annonce déterminante, car elle réunira les principaux cadres du parti pour discuter de sujets cruciaux. Parmi les points à l’ordre du jour, les participants débattront de la situation politique nationale actuelle, marquée par divers enjeux socio-économiques et sécuritaires qui préoccupent le pays.

En plus de cela, la réunion abordera également des questions internes au parti APR. Les cadres devront se pencher sur les stratégies à adopter pour renforcer la cohésion au sein du parti, notamment en vue des prochaines échéances électorales. L’importance de cette réunion est soulignée par le contexte politique actuel, où l’APR, sous la direction du Président Macky Sall, doit naviguer entre les défis de gouvernance et les aspirations de la population sénégalaise.

La convocation de cette réunion par Abdoulaye Diouf Sarr montre une volonté claire de mobiliser les forces vives du parti et de préparer une réponse collective et stratégique aux défis politiques et sociaux du moment. Les résultats de cette rencontre pourraient avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du parti et sur la dynamique politique du Sénégal.

La participation des cadres républicains est donc attendue avec intérêt, et les discussions qui en résulteront pourraient tracer les grandes lignes des actions futures de l’APR dans le paysage politique sénégalais.

Bah Diakhaté en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État

Bah Diakhaté, célèbre pour ses prises de position controversées, a été placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (Dic) après son audition. Accusé de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État, il a été confronté à deux vidéos lors de son interrogatoire.

Dans une vidéo datant de 2022, Diakhaté avait affirmé que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Bien que démenti par certains, Diakhaté a maintenu ses propos, soutenant leur véracité en présentant des documents aux enquêteurs. Il a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État, arguant que Faye n’était pas président à cette époque.

Dans une autre vidéo récente, Diakhaté s’en est pris au Premier Ministre Ousmane Sonko, affirmant que son invitation à Jean Luc Mélenchon constituait un soutien implicite à la cause LGBT. De même, il a confirmé ses déclarations sur le Colonel Abdourabim Kébé, prétendant qu’il avait été suspendu pour une affaire de mœurs avec des hommes.

Le sort de Bah Diakhaté est désormais entre les mains du procureur de la République près du tribunal de Dakar, qui a ordonné son arrestation. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites de la critique politique dans le pays.

Madiambal Diagne sur l’arrestation de Bah Diakhaté : « Trop tôt pour faire des martyrs »

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a réagi à l’arrestation de l’activiste Bah Diakhaté, suite à des propos présumés tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Diagne a déclaré qu’il est « trop tôt pour faire des martyrs » et a comparé la situation avec les critiques passées de Sonko envers le président de l’époque, Macky Sall.

Dans un tweet, Madiambal Diagne a noté que Bah Diakhaté « n’a assurément pas dit le quart de ce que Ousmane Sonko disait de Macky Sall ». Cette comparaison souligne la différence de contexte entre les critiques à l’égard d’un président en exercice et celles adressées à un Premier ministre.

Pourtant, Diagne a également souligné que « l’offense au Premier ministre n’existe pas encore dans le Code pénal sénégalais ». Cette observation met en lumière la question de la liberté d’expression et des limites légales en matière de critique politique au Sénégal.

L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des débats quant à la liberté d’expression et à la répression potentielle des voix dissidentes dans le pays. Les commentaires de Madiambal Diagne offrent un éclairage sur ces questions sensibles et soulignent la nécessité d’un débat ouvert et démocratique sur la liberté d’expression au Sénégal.

Birahim Seck au Président Diomaye : « Le délai de grâce sera effectif par le pespect de vos engagements »

Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est exprimé sur l’actualité politique sénégalaise, mettant en lumière les promesses de campagne non tenues et la question sensible de l’homosexualité, récemment évoquée par le Premier Ministre Ousmane Sonko lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon. Seck a adressé un message clair aux nouvelles autorités, les exhortant à rester concentrées sur les besoins du peuple.

Dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), Birahim Seck a souligné l’importance pour les dirigeants de respecter leurs engagements de campagne. Il a insisté sur la nécessité de rester en phase avec les attentes des citoyens et de ne pas se laisser distraire par des polémiques ou des questions secondaires.

« Restez en contact avec les besoins du peuple. Ne vous laissez pas divertir. Le délai dit de grâce sera effectif par le respect de vos engagements en matière de gouvernance dans tous les secteurs. Votre équilibre est une nécessité pour la reconstruction de ce pays », a écrit Seck.

Les déclarations de Seck interviennent dans un contexte où plusieurs promesses de campagne restent encore à concrétiser. De plus, la question de l’homosexualité a refait surface après un discours du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui a suscité des débats intenses. Cette intervention de Birahim Seck reflète une inquiétude grandissante parmi les membres de la société civile quant à la direction prise par les nouvelles autorités.

Seck a également souligné l’importance de la gouvernance dans tous les secteurs. Il a rappelé que le respect des engagements est crucial pour maintenir l’équilibre et la stabilité nécessaire à la reconstruction du pays. En insistant sur cette nécessité, Seck appelle à une gestion transparente et efficace des affaires publiques, conformément aux promesses faites aux citoyens sénégalais.

Le message de Birahim Seck est un rappel puissant aux autorités sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement naviguent dans cette période de transition, le respect des engagements de campagne et l’attention aux besoins du peuple seront déterminants pour leur succès et la confiance des citoyens.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye exprime ses condoléances à l’Iran suite au décès tragique du président Raisi

Dans son tweet, il a écrit : « J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie Allah SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

Cette déclaration illustre les liens de compassion et de soutien entre le Sénégal et l’Iran en ces moments difficiles. Les mots du chef de l’État sénégalais reflètent également une volonté de renforcer les relations entre les deux pays dans un esprit de solidarité et de fraternité.

Mohammad Mokhber désigné président par intérim suite au tragique accident d’hélicoptère en Iran

Dans un événement tragique ayant bouleversé le pays, le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a nommé Mohammad Mokhber en tant que président par intérim. Cette nomination survient au lendemain de l’accident fatal d’un hélicoptère dans la province nord-ouest de l’Azerbaïdjan oriental, qui a coûté la vie au président Ebrahim Raisi et à son équipe.

Conformément à l’article 131 de la Constitution iranienne, l’ayatollah Khamenei a annoncé que Mokhber assumerait la responsabilité de l’exécutif et superviserait l’organisation des élections présidentielles dans un délai de 50 jours. Lors d’une réunion d’urgence du cabinet, Mokhber a appelé à maintenir la stabilité et la confiance dans l’administration du pays, assurant que le système était solide et qu’aucune perturbation ne serait tolérée.

Le cabinet a également pris des mesures immédiates, notamment la mise en place d’un comité pour organiser les funérailles du président défunt et de son équipe. De plus, des décisions ont été prises pour pourvoir les postes vacants de ministre des Affaires étrangères et de gouverneur de la province de l’Azerbaïdjan oriental.

L’accident tragique s’est produit alors que le président Raisi se rendait à Tabriz après avoir assisté à l’inauguration conjointe du barrage de Qiz Qalasi avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Élu en 2021, Ebrahim Raisi était le huitième président de la République islamique d’Iran. Son décès a plongé le pays dans le deuil et a suscité une réorganisation rapide de ses institutions gouvernementales.

L’Iran en Deuil : Le Guide Suprême annonce 5 jours de Deuil National suite à la Mort du Président Raïssi

Le chef de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a décrété cinq jours de deuil national à la suite du décès tragique du président Ebrahim Raïssi, survenu dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran. L’annonce a été faite ce lundi matin, plongeant le pays dans une profonde tristesse.

Dans un message poignant, l’Ayatollah Khamenei a exprimé sa grande peine face à la perte du président Raïssi, le décrivant comme un religieux dévoué et un leader populaire qui a consacré sa vie au service du peuple iranien, de la nation et de l’islam. « Dans cette amère tragédie, la nation iranienne a perdu un serviteur chaleureux, humble et précieux », a déclaré le guide suprême.

Malgré les critiques, le président Raïssi a été loué pour son dévouement inlassable, travaillant sans relâche jour et nuit pour le bien-être du peuple iranien. L’Ayatollah Khamenei a présenté ses condoléances à la nation iranienne et a approuvé le vice-président Mohammad Mokhber pour assumer la présidence par intérim.

En plus du président Raïssi, d’autres hauts responsables ont perdu la vie dans l’accident, notamment le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian, ainsi que le chef de la prière du vendredi de Tabriz et le gouverneur de la province. Leur décès laisse un vide immense dans le paysage politique et social de l’Iran.

Dans les prochains jours, le pays se rassemblera pour rendre hommage à ces figures éminentes et pour se préparer à une période de transition politique. Le peuple iranien pleure la perte de ses leaders, mais reste résolu à continuer son chemin vers un avenir meilleur, guidé par les valeurs et les enseignements de ceux qui les ont servis avec dévouement et honneur.

Tragédie en Iran : Mort du Président Ebrahim Raïssi et de son Ministre des Affaires étrangères dans un accident d’hélicoptère

Dimanche dernier, une tragédie a frappé l’Iran avec la mort du 8e président, Ebrahim Raïssi, et de son Ministre des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, dans un accident d’hélicoptère survenu dans la région de Varzaqan, province de l’Azerbaïdjan oriental.

L’hélicoptère transportant Raïssi et plusieurs membres de son équipe, dont le gouverneur de la province et le chef de ses gardes du corps, s’est écrasé alors qu’il se rendait à Tabriz après avoir inauguré le barrage de Qiz Qalasi, à la frontière avec la République d’Azerbaïdjan.

Ebrahim Raïssi, âgé de 63 ans et originaire de la ville sainte de Mashhad, avait été élu président en 2021 après avoir occupé divers postes de haut rang, y compris celui de chef du pouvoir judiciaire et de procureur général. Son décès laisse un vide immense dans le paysage politique iranien.

Le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, avait salué les performances de l’administration Raïssi lors de la Semaine du gouvernement en Iran en septembre 2023, reconnaissant ses contributions dans divers domaines, notamment l’économie et la politique étrangère.

L’accident a été confirmé par les autorités locales sur le lieu de l’accident, marquant ainsi la fin prématurée d’une figure politique majeure de l’Iran moderne. L’enquête sur les circonstances exactes de l’accident est en cours, mais pour le moment, le pays est plongé dans le deuil suite à cette perte tragique.

Mamour Cissé : « Sonko n’a pas conscience que sa casquette a changé »

La récente visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, sur invitation du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a suscité une vive réaction de Mamour Cissé, leader du Parti social-démocrate PSD/Jant bi. Lors de son intervention au « Grand Jury » de ce dimanche, Cissé a exprimé ses réserves sur ce qu’il perçoit comme une intrusion dans les prérogatives présidentielles.

Mamour Cissé a rappelé que, selon la Constitution, la diplomatie relève exclusivement des compétences du Président de la République. « Par rapport à la Constitution et aux textes, la diplomatie est un domaine réservé au président de la République, » a-t-il affirmé. Bien que Mélenchon ait été invité par le Pastef, Cissé estime qu’il y a une incompréhension fondamentale de la part d’Ousmane Sonko. « Il n’est pas conscient que sa casquette a changé, » a-t-il déclaré, soulignant que Sonko semble confondre ses rôles et responsabilités actuels.

Cissé a critiqué Sonko pour ce qu’il considère comme un mélange des genres. Selon lui, Sonko devrait se concentrer sur la satisfaction des besoins primaires des populations plutôt que de s’impliquer dans la diplomatie. « Il est aujourd’hui dans une posture qui doit lui permettre de régler la satisfaction des besoins primaires des populations. À charge pour le président de la République de gérer la diplomatie, » a-t-il insisté.

Mamour Cissé a également abordé la polémique autour des déclarations de Sonko concernant l’homosexualité. Il a souligné que Sonko fait preuve de réalisme en adoptant une position moins radicale sur le sujet, notamment pour ne pas se mettre à dos les organismes internationaux tels que le FMI. « Ils ont vu aujourd’hui ce que ces gens (les organismes internationaux) ont fait au Ghana, ce qu’ils s’apprêtent à faire au Kenya et en Tanzanie, » a expliqué Cissé, suggérant que Sonko cherche à éviter des conflits similaires.

En outre, Cissé a critiqué Jean-Luc Mélenchon pour avoir abordé la question de l’homosexualité lors de sa visite, estimant que c’était une provocation délibérée. « Jean-Luc Mélenchon a fait un pied de nez à son hôte tout en faisant dans la provocation, car sachant pertinemment que presque 98 % de la population sénégalaise, toutes religions confondues, est contre l’homosexualité, » a-t-il affirmé.

Mamour Cissé a conclu en soulignant l’importance de respecter les rôles définis par la Constitution et les textes légaux. Il a appelé Ousmane Sonko à se concentrer sur ses responsabilités actuelles et à laisser la diplomatie au Président de la République. Cette déclaration met en lumière les tensions et les défis politiques actuels au Sénégal, particulièrement en ce qui concerne la gestion des relations internationales et les questions sociales sensibles.

Nomination de 24 Hauts Fonctionnaires de Défense par le Président Bassirou Diomaye Faye

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé 24 officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité en tant que Hauts Fonctionnaires de Défense (HFD) pour une durée de trois ans, renouvelable une fois. Ces nominations concernent tous les départements ministériels, à l’exception de celui des forces armées.

Ces nouveaux HFD, qui jouissent du rang et des prérogatives d’un conseiller technique au sein des ministères, recevront une indemnité mensuelle de 500 000 F CFA nette d’impôt. Leur mission principale consiste à mettre en œuvre les dispositions relatives à la défense et à la sécurité, conformément à la loi 70-23 du 6 juin 1970 portant organisation générale de la défense nationale.

Les postes de Hauts Fonctionnaires de Défense ont été réactivés le 6 mars 2023 par le président Macky Sall, mais n’ont été pourvus que le 30 novembre 2023. Sous son mandat, 33 HFD avaient été nommés, répondant à des critères stricts d’éligibilité définis par décret. Ces critères incluent :

Être un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou un militaire (colonel avec trois ans de grade minimum, en activité ou à la retraite).

Avoir au minimum quinze années d’expérience professionnelle.

Avoir occupé pendant au moins trois ans un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir exercé des hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’Administration publique.

Posséder les prédispositions nécessaires pour occuper cet emploi.

Les HFD jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques de défense et de sécurité au sein des différents départements ministériels. Ils sont chargés de veiller à l’application des lois et règlements en matière de défense nationale, d’assurer la coordination entre les différents acteurs de la sécurité et de la défense, et de conseiller les ministres sur les questions stratégiques.

La nomination de ces 24 officiers supérieurs a été saluée comme une étape importante dans le renforcement des capacités de défense et de sécurité du pays. Les nouveaux HFD sont appelés à utiliser leur expertise et leur expérience pour améliorer la sécurité nationale et contribuer à la stabilité du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa confiance en ces nouveaux responsables pour mener à bien leurs missions et renforcer la coopération intersectorielle en matière de défense.

Voici la liste des 24 nouveaux hauts fonctionnaires de défense:

Déclaration du ministère de l’Industrie et du Commerce : Pas d’appel à candidatures pour des financements

Le ministère de l’Industrie et du Commerce a démenti la publication récente d’un appel à financement destiné aux petites et moyennes entreprises (PME) dans un communiqué diffusé ce vendredi 17 mai. Selon ce communiqué, aucune opération de financement d’entreprises n’a été lancée, contrairement à ce qui a été annoncé dans un appel daté du 21 avril 2024.

Le ministère a tenu à clarifier la situation, invitant les internautes à ne pas donner suite à cette annonce et à ne pas prendre en considération l’appel à candidatures pour des financements publié précédemment.

Cette déclaration vient dissiper toute confusion potentielle et clarifier la position officielle du ministère sur la question des financements destinés aux PME. Elle met en garde contre toute tentative de réponse à cet appel à candidatures qui pourrait être frauduleux ou trompeur.

Les autorités rappellent l’importance de vérifier la véracité des informations avant de répondre à de telles annonces, afin de protéger les entrepreneurs et les entreprises contre d’éventuelles arnaques ou fraudes.

Cette clarification témoigne de la vigilance du ministère de l’Industrie et du Commerce pour garantir la transparence et l’intégrité dans le processus de financement des entreprises, et pour éviter toute confusion ou malentendu parmi les bénéficiaires potentiels.

Vers une équité agricole : Le ministre de l’Agriculture octroie des quotas spécifiques aux femmes

Une nouvelle ère s’ouvre pour les femmes exploitantes de la terre au Sénégal, avec l’annonce du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à favoriser leur autonomisation dans le secteur agricole.

Dans une lettre adressée à ses services et aux coordonnateurs de projets et programmes, le ministre a donné des directives claires pour la mise en œuvre de la circulaire 0989, visant à réduire les inégalités de genre dans les activités agricoles. Cette circulaire vise à garantir aux femmes un accès équitable aux intrants agricoles essentiels.

Désormais, les femmes bénéficieront d’un quota minimum de 15 % pour les nouveaux aménagements à partir des eaux de surface, 20 % pour les aménagements à partir des eaux souterraines, 20 % pour les semences d’arachide, 20 % pour les semences de riz, 15 % pour les tracteurs, 20 % pour le matériel de culture attelée et 40 % du financement global alloué au secteur agricole.

Cette mesure intervient à un moment crucial, alors que des études révèlent que seulement 11 % des femmes ont accès à la terre au Sénégal, selon les résultats de la campagne « Stand for her Land » menée par la Cicodev Afrique.

L’initiative du ministre Diagne vise à combler cette lacune historique et à créer des opportunités équitables pour les femmes dans le secteur agricole, reconnaissant ainsi leur rôle crucial dans la sécurité alimentaire et le développement rural. En donnant accès aux femmes à une part équitable des ressources agricoles, le gouvernement espère stimuler la productivité agricole tout en promouvant l’autonomisation économique des femmes rurales.

Loi criminalisant l’homosexualité : Thierno Bocoum presse le gouvernement

Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR, a réitéré l’importance pour le nouveau gouvernement de respecter sa promesse d’adopter une loi criminalisant l’homosexualité. Cette déclaration intervient après que le Premier ministre Ousmane Sonko a abordé la question lors d’une conférence co-animée avec Jean Luc Mélenchon le jeudi 16 mai.

Bocoum a rappelé que cette promesse de criminaliser l’homosexualité avait été faite publiquement par le gouvernement précédent et qu’elle avait également été inscrite dans le mémorandum des législatives 2022 de l’Association pour la préservation des valeurs (APV).

Dans son message, Bocoum exhorte les dirigeants actuels à adopter une position définitive et claire sur la question du gordjiguénisme, appelant à ce que cette position soit matérialisée par une loi. Il estime que simplement dire que cela ne fait pas partie des valeurs du pays n’est pas suffisant, soulignant que cela équivaudrait à ne pas aller au-delà de ce que le régime précédent avait fait, et que ce dernier avait été accusé de promouvoir l’homosexualité.

Cette prise de position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de la question de l’homosexualité dans le débat politique sénégalais et souligne l’attente de la société civile vis-à-vis du gouvernement actuel pour qu’il prenne des mesures concrètes sur cette question.

Pr. Issac Yancoba Ndiaye : Un Appel à la Culture Démocratique en Afrique

La 4ème édition de la formation annuelle en droit international, organisée par la Cour suprême du Sénégal, la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, la Fondation René Cassin et l’Institut des Droits de l’Homme de Strasbourg, s’est clôturée sur une note de réflexion profonde. Lors de la conférence finale, le Professeur Issac Yancoba Ndiaye, agrégé de la Faculté de droit et des sciences juridiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a abordé la question brûlante du droit des transitions démocratiques en Afrique.

L’universitaire a souligné les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux régimes démocratiques sur le continent. Il a mis en lumière les lacunes des transitions de pouvoir, notant que celles-ci ne garantissent pas toujours une progression vers la démocratie. « Les transitions de pouvoir dans nos pays n’ont pas la vertu de se projeter vers la démocratie », a-t-il constaté, soulignant la courte durée de vie de nombreuses transitions démocratiques en Afrique de l’Ouest et au-delà.

Le Professeur Ndiaye a également pointé du doigt le manque de culture démocratique dans de nombreux pays africains, expliquant que cela entrave le développement de véritables démocraties. Il a appelé à une réflexion profonde sur la manière dont les normes internationales sont intégrées dans les systèmes juridiques nationaux, soulignant l’importance d’un renforcement des capacités des juges et des avocats pour garantir l’effectivité de l’Etat de droit.

La Directrice régionale de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, Alexandra Heldt, a salué la qualité des échanges lors de cette session de formation, mettant en avant l’importance de poser le débat sur l’introduction des normes internationales dans les systèmes juridiques africains. Elle a souligné l’importance cruciale de cette question pour la gouvernance judiciaire et l’Etat de droit en Afrique.

En conclusion, cette conférence a mis en lumière l’urgence d’une réflexion approfondie sur la culture démocratique en Afrique et sur l’intégration des normes internationales dans les systèmes juridiques nationaux pour garantir une gouvernance juste et équitable.

Yewwi : Un Parti Allié Tente de Réconcilier Pastef et Taxawu

Le Parti pour le développement et la renaissance du Sénégal (PDRS) a récemment tenu une réunion de son Secrétariat exécutif national (SEN) pour évaluer les récentes élections présidentielles et discuter de la situation politique actuelle du pays. Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le président du parti, Pathé Ndiaye, a exprimé son regret concernant ce qu’il qualifie de « décomposition » de la coalition Yewwi Askanwi (YAW), notamment en raison des conflits persistants entre le Pastef d’Ousmane Sonko et Taxawu Sénégal de Khalifa Ababacar Sall.

Le PDRS, tout en réaffirmant son engagement envers la coalition Taxawu Sénégal, a adressé un appel pressant aux dirigeants du Pastef et de Taxawu Sénégal pour mettre fin à leurs querelles internes. Pathé Ndiaye et ses collègues ont averti les intéressés, notamment Ousmane Sonko et Barthelemy Dias, sur les conséquences négatives de ces conflits fratricides sur l’unité et la solidarité de la coalition YAW.

Plaidant en faveur d’une réconciliation entre le Pastef et Taxawu Sénégal, le PDRS souligne qu’il existe une convergence de vues entre ces deux partis sur de nombreux enjeux nationaux, notamment dans leurs programmes de campagne. Ils estiment que la réconciliation serait dans l’intérêt national et celui des deux parties, notamment dans le contexte des réformes annoncées par le nouveau régime et qui nécessiteront une forte majorité à l’Assemblée nationale pour être adoptées.

Cette démarche du PDRS reflète une volonté de maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’opposition sénégalaise, mettant en avant l’importance d’une collaboration étroite entre les différents partis politiques pour faire avancer les intérêts du pays. À l’approche des prochaines échéances électorales et des réformes législatives, la réconciliation entre le Pastef et Taxawu Sénégal pourrait jouer un rôle déterminant dans la consolidation de l’opposition et la promotion du changement démocratique au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Renforce les Liens avec la CEDEAO lors de sa Visite au Nigeria

Dans le cadre d’une visite de travail au Nigeria, le chef de l’État du pays, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Lors de cette rencontre, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, s’est félicité des orientations et de l’engagement exprimés par le Président Bassirou Diomaye Faye en faveur de l’unité de la CEDEAO et de l’intégration régionale. Cette réunion témoigne de l’importance que le président du Sénégal accorde à la coopération régionale et à la consolidation des relations avec les institutions de la CEDEAO.

La visite de travail du Président Bassirou Diomaye Faye à Abuja a également été marquée par un accueil chaleureux de la part des autorités nigérianes à son arrivée à l’Aéroport International Nnamdi Azikiwe. Cette réception témoigne de la solidité des relations entre le Nigeria et le Sénégal, ainsi que de l’importance de la coopération bilatérale dans la promotion du développement économique et social dans la région ouest-africaine.

Cette visite et les rencontres qui l’ont accompagnée soulignent l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye en faveur de la coopération régionale et de l’intégration économique en Afrique de l’Ouest. En renforçant les liens avec la CEDEAO et en consolidant les relations avec ses partenaires régionaux, le Sénégal s’affirme comme un acteur majeur dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la sous-région.

Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon : Alliance pour les Traditions Culturelles et les Droits Individuels

Lors d’une conférence conjointe avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France Insoumise, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a abordé un sujet brûlant : la polygamie. Dans une déclaration audacieuse, Sonko a affirmé que même si la polygamie est interdite en France, cela ne l’empêcherait pas de se rendre à Paris avec ses deux épouses. Cette remarque a été perçue comme une affirmation de son identité culturelle et une défiance subtile des lois françaises.

La rencontre entre Sonko et Mélenchon avait pour objectif de discuter des relations entre la France et le Sénégal. Mélenchon, bien que soulignant les différences de programme entre les deux leaders, a souligné leur volonté commune de lutter contre ce qu’ils considèrent comme des dérives autoritaires dans leurs gouvernements respectifs.

Cette déclaration et cette collaboration entre Sonko et Mélenchon visent à renforcer les liens entre les mouvements politiques des deux pays, tout en défendant les traditions culturelles et les droits individuels. Sonko a fait preuve d’une détermination à défendre sa culture et ses valeurs, même dans un contexte où elles peuvent entrer en conflit avec les normes légales françaises.

Cependant, cette déclaration soulève également des questions sur les limites de la tolérance culturelle dans un contexte juridique différent. Alors que Sonko affirme son droit à pratiquer la polygamie, la France maintient une position ferme contre cette pratique, la considérant comme contraire aux principes d’égalité et de droits des femmes.

Au-delà de cette controverse, la collaboration entre Sonko et Mélenchon offre un exemple de solidarité transnationale entre les mouvements politiques progressistes, mettant en lumière l’importance de la diversité culturelle et de la défense des droits individuels dans un monde de plus en plus connecté et diversifié.

Ousmane Sonko Accuse Macron d’Avoir Encouragé la Répression sous le Régime de Macky Sall

Lors d’une conférence conjointe avec Jean Luc Mélenchon à l’UCAD ce jeudi 16 mai, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a lancé des accusations explosives à l’égard du président français Emmanuel Macron. Sonko a dénoncé l’attitude de Macron pendant les périodes de répression sous le régime de Macky Sall, affirmant que Macron avait indirectement encouragé les persécutions politiques.

Dans ses propos rapportés par le journal « Le Patriote », Sonko a critiqué le gouvernement français pour son silence pendant les périodes de répression intense qui ont entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et plus de 1 000 détenus politiques. Il a souligné le fait que Macron avait accueilli et félicité Macky Sall au moment le plus critique de la répression.

Pour Sonko, cette attitude de la part de Macron représentait une incitation à la répression et à la persécution des Sénégalais qui n’avaient commis d’autre crime que de soutenir un projet politique différent. Il a affirmé que de nombreux gouvernements européens, en particulier la France, étaient mal à l’aise avec le discours politique souverainiste de son parti et avaient donc choisi de rester silencieux face à la répression sanglante menée par le régime de Macky Sall contre Pastef.

Ces accusations de Sonko soulèvent des questions sur les relations franco-sénégalaises et la politique étrangère de la France envers ses anciennes colonies. Elles mettent également en lumière les tensions persistantes entre les gouvernements africains et leurs anciennes puissances coloniales, en particulier en ce qui concerne les questions de droits de l’homme et de démocratie.

Alors que Sonko continue de défendre son parti contre la répression politique, ses accusations contre Macron soulignent la nécessité d’un examen approfondi des politiques étrangères et des relations diplomatiques, mettant en lumière les enjeux de souveraineté et de démocratie dans le contexte africain contemporain.

Ousmane Sonko dénonce l’attitude de la Présidence Macron pendant la répression au Sénégal

Au cœur d’une scène politique marquée par des tensions et des divergences d’opinions, le nouveau Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment soulevé des critiques virulentes à l’égard de l’attitude de la présidence Macron pendant la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall.

Lors d’une intervention devant des étudiants à Dakar, Ousmane Sonko a exprimé son profond regret quant au silence persistant de la France et de l’Union européenne face à la violente répression qui a secoué le Sénégal. Cette répression, caractérisée par des actes de violence inouïs, a entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et la détention de plus de 1 000 prisonniers politiques. Pour Ousmane Sonko, ce silence complice équivaut à une caution indirecte des actes répressifs du gouvernement sénégalais.

Dans un discours chargé d’émotion, Ousmane Sonko a pointé du doigt le président Emmanuel Macron, l’accusant d’avoir accueilli et « félicité » son homologue sénégalais au plus fort de la répression. Selon lui, ces gestes ont constitué une incitation tacite à la persécution et à l’exécution de citoyens sénégalais innocents qui ne faisaient que défendre leurs convictions politiques. Cette accusation sans équivoque met en lumière les tensions diplomatiques entre le Sénégal et la France, mettant ainsi en péril les relations bilatérales entre les deux pays.

Pour comprendre le contexte de ces accusations, il est essentiel de revenir sur la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall. Cette période sombre de l’histoire récente du Sénégal a été marquée par une répression brutale à l’encontre de l’opposition politique et des manifestants. Les protestations pacifiques ont été réprimées avec une violence inouïe, tandis que les voix dissidentes étaient réduites au silence par des arrestations massives et des détentions arbitraires.

Dans ce climat de répression généralisée, la communauté internationale, et en particulier la France en tant qu’ancienne puissance coloniale, a été largement critiquée pour son silence complice. Malgré les appels répétés à l’action de la part des défenseurs des droits de l’homme et des organisations internationales, les gouvernements européens ont choisi de garder le silence, craignant peut-être de compromettre leurs intérêts économiques et politiques dans la région.

Cependant, les accusations d’Ousmane Sonko ne se limitent pas seulement à la présidence Macron. Il a également critiqué l’Union européenne pour son inaction face à la répression au Sénégal. Cette critique met en lumière les défis auxquels est confrontée la politique étrangère européenne, souvent critiquée pour son manque de cohérence et d’efficacité dans la défense des droits de l’homme et de la démocratie à l’étranger.

Il est important de souligner que les déclarations d’Ousmane Sonko ont été faites dans le cadre d’une conférence avec l’opposant de gauche française Jean-Luc Mélenchon. Cette alliance entre les opposants politiques sénégalais et français témoigne de la volonté de construire des ponts entre les mouvements progressistes à travers le monde et de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.

En conclusion, les accusations d’Ousmane Sonko contre la présidence Macron mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions entre le Sénégal et la France. Ces accusations soulèvent également des questions importantes sur le rôle de la communauté internationale dans la promotion et la protection des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde. Il reste à voir comment ces tensions diplomatiques évolueront dans les mois à venir et quelles seront les implications pour les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

« Opposants milliardaires » : La réplique cinglante de Mamoudou Ibra Kane à Waly Diouf Bodian

La récente déclaration du nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar continue de susciter des réactions vives, notamment de la part de Mamoudou Ibra Kane. Pour ce dernier, il est inacceptable qu’une autorité tienne des propos sans fondement, qualifiant certains individus d’« opposants milliardaires ». Le leader du mouvement « Demain, c’est Maintenant » a exigé du DG du PAD qu’il « publie la liste de ces opposants milliardaires s’il en a une ». À défaut, Mamoudou Ibra Kane estime que Waly Diouf Bodian devrait être « démis de ses fonctions ».

Mamoudou Ibra Kane voit dans cette déclaration une tentative de museler les opposants, avec la justice comme bras armé. Dans un post sur X, celui qui avait soutenu le candidat Amadou Ba écrit : « le régime naissant voudrait réduire l’opposition à sa plus simple expression qu’il ne s’y prendrait pas autrement ». Il souligne le paradoxe de la situation, alors que l’opposant français Jean Luc Mélenchon est reçu, mettant en lumière la différence entre redevabilité et règlement de compte selon lui.

Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des citoyens

À l’approche de la fête de Tabaski, le gouvernement sénégalais, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, a annoncé une série de 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables, ainsi que la sécurité et le bien-être des citoyens lors de cette célébration religieuse majeure.

Lors d’un Conseil interministériel tenu à Diamniadio, le Premier ministre a chargé plusieurs ministres de veiller à la mise en œuvre de ces mesures cruciales. Parmi les points saillants de ces mesures figurent :

  1. L’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, en garantissant la sécurité routière.
  2. L’identification, l’aménagement et la sécurisation des points de vente avec les commodités nécessaires par les gouverneurs des régions.
  3. La facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail en provenance de Gambie vers les régions sud du pays.
  4. L’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal.
  5. Le respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
  6. L’installation de stocks rapprochés d’aliments usinés au niveau des points de vente autorisés.
  7. L’approvisionnement adéquat du marché en denrées de grande consommation et la lutte contre la spéculation.
  8. L’aménagement de points de vente autorisés avec la fourniture d’électricité, d’eau, de tentes, de toilettes et le désencombrement des sites.
  9. La mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés, ainsi que des équipes de préventionnistes et de communicants sur la sécurité sanitaire et environnementale.
  10. Le désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et le nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
  11. L’assurance de la mise à disposition des ressources destinées à l’achat de l’aliment de bétail subventionné.
  12. La diligence dans l’instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l’opération Tabaski 2024.
  13. L’analyse de la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
  14. La disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

Ces mesures témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une célébration de Tabaski sécurisée et prospère pour tous les citoyens, tout en assurant un approvisionnement adéquat du marché et en facilitant les conditions d’élevage pour les opérateurs du secteur.

Tournée de remobilisation au centre et au sud du pays : L’Apr en mode ‘’Némékou tour’’

Alors que l’Alliance pour la République (Apr) a été évincée du pouvoir par ses rivaux du Pastef, le parti de Macky Sall affiche une détermination sans faille à occuper le poste d’opposant radical laissé vacant par Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko et leurs alliés.

À peine un mois après la perte du pouvoir, l’Apr lance une vaste opération de remobilisation de ses troupes, avec pour objectif ultime de reconquérir le pouvoir. Forts de la mobilisation de leurs militants à Tambacounda et Kaffrine, qui ont réservé un accueil chaleureux à la délégation envoyée par Macky Sall au Daaka de Médina Gounass, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Apr décide d’initier le « Némékou Tour ».

Dans un communiqué signé par le porte-parole national, Seydou Guèye, le SEN de l’Apr exprime sa reconnaissance envers les populations de Kaffrine et de Tambacounda, premières étapes de la tournée nationale de remerciement et de remobilisation. Cette dynamique sera poursuivie à travers des étapes dans les régions de Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Diourbel. L’objectif est d’effectuer une évaluation objective des résultats de l’élection présidentielle de mars 2024 et d’analyser le contexte politique actuel à la lumière des premiers actes posés par les nouvelles autorités.

Le SEN appelle l’ensemble des militants, responsables et sympathisants à se mobiliser pour assurer le succès de ces moments d’animation politique, en mettant en avant la mobilisation, l’ouverture, la solidarité et le consensus. Seydou Guèye et ses collègues encouragent également à maintenir une démarche de proximité et invitent les forces militantes de la majorité présidentielle à se concentrer sur la valorisation du bilan du parti, l’unité, la veille active dans l’intérêt des populations, ainsi que la consolidation et l’élargissement de la coalition.

Cette tournée s’annonce comme une étape cruciale pour l’Apr dans sa stratégie de reconquête du pouvoir, et elle témoigne de sa volonté de rester un acteur majeur sur l’échiquier politique sénégalais, malgré sa récente défaite électorale.

Cheikh Oumar Diagne nommé ministre conseiller par le Président Bassirou Diomaye Faye

Dans un récent remaniement au sein de la présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne a été élevé au rang de ministre conseiller et nommé directeur des moyens généraux. Cette nomination, orchestrée par le Président Bassirou Diomaye Faye, marque une nouvelle étape dans la carrière de Diagne, témoignant de sa compétence et de sa fidélité au service de l’État.

La cérémonie d’installation s’est déroulée avec sobriété au palais de la République, mettant en lumière l’importance de cette nomination pour l’administration présidentielle. Cette nouvelle responsabilité confiée à Cheikh Oumar Diagne souligne la confiance accordée par le chef de l’État envers ce dernier, ainsi que sa capacité à assumer des fonctions de haute importance au sein de l’appareil gouvernemental.

Cheikh Oumar Diagne apporte avec lui une expérience et un dévouement sans faille au service de l’État, des qualités essentielles pour relever les défis et contribuer à la réalisation des objectifs fixés par l’administration présidentielle. Sa nomination témoigne également de la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de renforcer son équipe autour de personnalités compétentes et dévouées.

En assumant ses nouvelles fonctions de ministre conseiller et directeur des moyens généraux de la présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne s’engage à œuvrer avec rigueur et détermination pour servir au mieux les intérêts de la nation et soutenir la vision du président Bassirou Diomaye Faye pour un avenir prospère et harmonieux pour tous les citoyens.

LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

RAPPORT DEFINITIF DE LA COUR DES COMPTES SUR LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 2015 – 2018, ENTRE INTERPRETATIONS ABUSIVES ET TENTATIVES DE DISCREDITATION 

 

LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

En lisant les unes de certains quotidiens d’information, les titres d’une certaine presse en ligne et certains agissements de politiciens masqués sur les réseaux sociaux, un sentiment de regret m’a envahi en constatant que ce rapport soit exploité pour servir des intérêts partisans au lieu d’une lecture sereine et d’une interprétation rigoureuse et honnête des conclusions.

Faudra-t-il rappeler que le rapport provisoire de la Cour des Comptes, qui avait été transmis à la commune de Ziguinchor, contenait soixante-trois (63) observations et que le rapport définitif ne contient que trois (03) conclusions ?

Dans la première conclusion relative au mode de passation du marché d’achat de matériel d’éclairage public et de celui portant sur la fourniture de denrées alimentaires, la cour ne relève que le fait d’avoir passé ces marchés en DRP restreinte au lieu d’une DRP ouverte, tenant compte du montant des marchés concernés. Il ne s’agit donc ni d’un marché fictif ni d’un détournement des fonds destinés à l’achat du matériel d’éclairage public ou de la fourniture de denrées alimentaires. Mieux, en amont de cette conclusion, la Cour des Comptes a exposé les réponses apportées par la commune sur l’option de DRP ouverte mais, hélas, la recherche du sensationnalisme limite souvent nos capacités intellectuelles qui auraient dû nous conduire à une analyse plus responsable et plus sereine.

Pour la deuxième conclusion, la cour a estimé que les réponses apportées par la commune de Ziguinchor pour justifier la consommation de carburant à hauteur de 367 401 864 F CFA en quatre (04) ans (2015, 2016, 2017 et 2018) n’étaient pas suffisantes. Il faut noter également que, sur ce point, la Cour des Comptes n’a fait que relever ce qu’elle considère comme un gaspillage, et non un détournement des fonds destinés à l’achat de carburant. Mieux, la Cour des Comptes indique avoir tiré ces chiffres du compte administratif de la commune. Il est donc clair que chaque montant dépensé en carburant a fait l’objet d’une autorisation du conseil municipal à travers le vote du budget et, plus tard, d’un contrôle de validation à travers le vote du compte administratif.

Au demeurant, il faut rappeler, comme indiqué à la Cour des Comptes, que les années 2015 à 2018 ont été des années charnières pour la commune de Ziguinchor en termes de défis à relever pour la gestion de l’insalubrité, la lutte contre les inondations, et la lutte contre les occupations anarchiques de la voie publique, entre autres. Lorsque la commune loue des motopompes pour soulager les quartiers inondés, prend en location des camions pour mener des opérations coup de poing dans le but d’éradiquer les dépôts sauvages d’ordures dans les quartiers, ou encore pour mener des opérations de déguerpissement des occupations irrégulières de la voie publique, il faut naturellement mettre du carburant dans ces gros engins utilisés pour ces opérations. De même, pendant des mois, la commune a régulièrement appuyé l’Unité de Gestion des Déchets (UGD), qui venait souvent à arrêter ses opérations de ramassage des ordures pour défaut de carburant. La commune a, à plusieurs reprises, pris en charge le carburant des bulldozers mis à sa disposition pour l’entretien de la décharge de MAMATORO afin d’assurer la poursuite des opérations de ramassage d’ordures, de même que pour l’entretien des équipements marchands de la commune. À ces grosses dépenses en carburant destinées à soulager les populations ou à améliorer leurs conditions de vie, s’ajoutent les appuis ponctuels aux services tels que la police, les sapeurs-pompiers et le service d’hygiène pour diverses opérations dans le périmètre communal. Cela, sans compter les dotations aux différents services à compétences transférées et aux services de la commune, entre autres.

En fin de compte, que représentent 367 millions de consommation de carburant sur quatre ans pour une commune de plus de 300 000 habitants ? Vouloir limiter la consommation de carburant pour une commune à son seul parc automobile relève, à la limite, d’une méconnaissance des compétences spécifiques et générales, et surtout des missions essentielles d’assistance aux populations assignées aux collectivités territoriales.

Vouloir contrôler l’utilisation du carburant dans une commune de plus de 300 000 habitants avec les prismes d’une petite administration, qui en l’espèce ne renseigne pas toujours la réalité, ne peut être perçu que comme une volonté acharnée de trouver des cafards pour ternir l’image d’honnêtes serviteurs de l’État.

Que la cour n’ait pas tenu compte de l’ensemble de ces éléments probants nous a semblé étonnant, surtout quand elle a cherché à se substituer à la commune dans ses prérogatives de juger de l’opportunité de ses dépenses en estimant que cet argent pouvait servir à d’autres investissements. La Cour des Comptes connaît-elle mieux que le maire et son conseil municipal les priorités de la commune ? On estime que non !

C’est d’ailleurs le même constat que nous faisons de la troisième et dernière conclusion de ce rapport, relativement à l’attribution à titre gratuit d’une parcelle à la station-service « ELTON ». La cour soutient dans son rapport que « la commune avait la possibilité d’appliquer le décret n° 2010-439 du 6 avril 2010 fixant le barème du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer », dans la mesure où « l’article 195 (7-a) du CGCT identifie le produit de l’exploitation du domaine, notamment la “location (…) de terrains communaux”, comme faisant partie des recettes de fonctionnement ». Une possibilité n’est, à notre sens, pas une obligation, et l’option de ce mode d’attribution était justifiée par l’offre faite à la commune de faire travailler des jeunes de la commune, et ce qui fut fait.  

À ces politiciens masqués qui envahissent les réseaux sociaux en quête désespérée d’un agneau du sacrifice, prenez votre mal en patience. Abdoulaye Baldé a consacré près de quarante (40) ans de sa vie à servir l’État du Sénégal, et jamais un rapport ne l’a épinglé. Bien au contraire, le premier rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) avait révélé que la commune de Ziguinchor devait de l’argent à Abdoulaye Baldé pour du matériel dont il a pris en charge le coût d’acheminement à Ziguinchor au profit de la commune ainsi que les frais de missions qu’il n’avait jamais perçus. Ce n’est pas cet homme que vous réussirez à ternir l’image de marque.

En fin, nous rappelons à la cour des comptes, qu’en violant son obligation de notifier son rapport aux personnes concernées qui l’on découvert en même temps les sénégalais sur les réseaux sociaux, elle a flagramment manqué d’élégance républicaine et que cela ne contribue pas soigner son image.

 

                                             Mamadou Lamine DIA

Ancien Directeur de Cabinet du Maire Abdoulaye BALDE

 

Ousmane Sonko coanimera avec Jean-Luc Mélenchon une conférence sur l’avenir des relations Afrique-Europe

Ce jeudi 16 mai, une rencontre politique d’une grande importance se tiendra à Dakar, Sénégal. Le Président Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, uniront leurs voix lors d’une conférence pour discuter de l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe.

La conférence, prévue à 16 heures à l’Amphi Ucad II, portera sur le thème : « Échanges sur l’avenir des relations Afrique-Europe ». Cet événement suscite un vif intérêt tant au Sénégal qu’en Europe, où les deux personnalités politiques jouissent d’une forte influence.

Il est à noter que les relations entre le parti Pastef et la France Insoumise sont marquées par une cordialité et une fraternité manifestes. De nombreux militants de Pastef résidant en France sont également membres de la France Insoumise, ce qui renforce les liens entre ces deux mouvements politiques.

Par ailleurs, l’amitié entre Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon s’illustre également par la présence de Me Juan Branco, un ami commun, qui a été candidat pour la France Insoumise. Ces liens étroits entre les deux dirigeants et leurs organisations respectives témoignent de leur engagement commun en faveur d’une coopération renforcée entre l’Afrique et l’Europe.

Cette conférence promet d’être une étape importante dans le dialogue politique entre les deux continents, offrant une plateforme pour des échanges constructifs et des perspectives nouvelles sur les enjeux cruciaux qui façonnent les relations entre l’Afrique et l’Europe.

Sénégal : Le président Bassirou Diomaye Faye annule les avantages financiers des ex-ministres

La politique de réforme entreprise par le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, continue de faire parler d’elle. En effet, une décision radicale a été prise, marquant un changement significatif dans la gouvernance du pays : l’annulation de plusieurs avantages financiers accordés aux anciens ministres.

Parmi ces mesures, on compte notamment l’annulation des salaires mensuels qui étaient attribués aux ministres de l’ancien gouvernement juste avant le départ de l’ex-président Macky Sall. Selon un rapport de Seneweb, ces salaires s’élevaient entre 1,5 et 2,8 millions de francs CFA.

Cette décision, motivée par une volonté de rationalisation des dépenses de l’État, marque un tournant important dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Elle témoigne de la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance plus responsable et transparente, mettant ainsi fin à certaines pratiques qui étaient jugées excessives ou inappropriées.

Cette annonce suscite des réactions diverses au sein de la classe politique et de la population sénégalaise. Certains saluent cette mesure comme un pas vers une gestion plus saine des finances publiques, tandis que d’autres expriment des inquiétudes quant à ses implications à long terme.

Quoi qu’il en soit, cette décision montre la volonté du président Faye de mettre en œuvre des réformes audacieuses pour répondre aux attentes et aux besoins de la population sénégalaise, tout en assurant une gestion responsable et équitable des ressources du pays.

Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres »

La récente déclaration de Waly Diouf Bodian, membre du parti PASTEF et nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar, selon laquelle « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres », a suscité une vague de préoccupations quant à son impact sur le paysage politique et démocratique du Sénégal.

Cette déclaration, jugée dangereuse par de nombreux observateurs, remet en question le principe fondamental de la liberté d’expression et de participation politique dans une société démocratique. Suggérer que la richesse d’un individu devrait être un critère déterminant dans sa capacité à exprimer des opinions politiques ou à jouer un rôle dans la gouvernance va à l’encontre des valeurs démocratiques et de l’égalité des droits pour tous les citoyens.

En tant que directeur général d’une institution aussi importante que le Port Autonome de Dakar, il est impératif que Bodian agisse de manière impartiale et respecte les principes démocratiques qui sous-tendent le fonctionnement de l’État. Les responsables gouvernementaux doivent servir l’intérêt public et agir dans le respect des droits démocratiques de tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique ou leur statut financier.

Cette déclaration soulève également des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des institutions publiques au Sénégal. Il est crucial que les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques s’engagent à préserver la séparation des pouvoirs et à garantir que les institutions publiques restent libres de toute ingérence politique.

En conclusion, la déclaration de Waly Diouf Bodian met en lumière l’importance cruciale de préserver et de renforcer les principes démocratiques au Sénégal. La liberté d’expression, la participation politique équitable et le respect des droits de l’homme doivent être défendus et protégés en toutes circonstances pour assurer un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar : Renforcement des liens avec le Pastef et la Gauche Radicale

Le député français et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à effectuer une visite au Sénégal du 14 au 18 mai, en réponse à l’invitation du Premier ministre sénégalais. Cette démarche intervient dans un contexte où Mélenchon cherche à consolider les liens entre le mouvement politique sénégalais « Pastef-Les Patriotes » et la gauche radicale de son pays, qui a soutenu vigoureusement le Pastef dans sa lutte contre les autorités en place.

Dans une note officielle, Mélenchon souligne que l’objectif principal de sa visite est de renforcer les relations entre le Pastef et les forces de gauche en France, qui ont apporté un soutien indéfectible au mouvement sénégalais tout au long de son combat judiciaire contre les autorités précédentes.

En plus des rencontres politiques, Mélenchon prévoit d’animer des conférences durant son séjour, abordant des sujets tels que « l’instrumentation de la justice ». Il profitera également de l’occasion pour présenter ses publications, dont « Faites mieux » et « L’Ère du Peuple », offrant ainsi un espace d’échange et de réflexion sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

Cette visite de Mélenchon au Sénégal revêt donc une double dimension : d’une part, elle symbolise le soutien continu de la gauche radicale française au Pastef et à ses luttes, et d’autre part, elle témoigne de la volonté de renforcer les liens entre les mouvements progressistes en France et en Afrique.

Au-delà des aspects politiques, cette initiative contribuera à promouvoir le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et politiques des deux pays, dans un esprit de solidarité et de lutte commune pour la justice sociale et la démocratie.

Voici l’intégralité de son texte

« Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie ».

Le Président Faye annule les salaires exorbitants des anciens Ministres : Une mesure de sobriété budgétaire

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision forte dès le début de son mandat en annulant un décret controversé de son prédécesseur, Macky Sall. Ce décret, émis à la dernière minute, octroyait des salaires considérables allant de 1,5 à 2,8 millions de francs CFA aux anciens ministres.

Cette mesure, prise dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et budgétaires, témoigne de la volonté du Président Faye de promouvoir la sobriété et la responsabilité financière au sein du gouvernement. En annulant ces salaires exorbitants, le président envoie un signal fort quant à sa détermination à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources de l’État.

Cette décision, bien que susceptible de déplaire à certains anciens ministres, est largement saluée par la population et la société civile qui appellent depuis longtemps à une gestion plus transparente et équitable des finances publiques. Elle s’inscrit également dans la lignée des actions entreprises par le président Faye depuis son investiture, notamment l’annulation de nombreux décrets de nominations dans la magistrature, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire.

En mettant fin à cette pratique de salaires excessifs pour les anciens ministres, le président Faye envoie un message clair : la gouvernance responsable et la gestion prudente des fonds publics seront des piliers de son mandat. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère de rigueur budgétaire et de transparence dans la gestion des affaires de l’État, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais pour un gouvernement responsable et soucieux de l’intérêt général.

À l’heure où le pays doit relever de nombreux défis économiques et sociaux, cette mesure démontre la détermination du Président Faye à mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et inclusif du Sénégal, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de ses institutions.

Retour Attendu d’Amadou BA au Sénégal : Le Nouveau Visage de l’Opposition

Après un séjour à Paris, l’ex-Premier Ministre, Amadou BA, s’apprête à regagner le sol sénégalais ce soir. Son retour est attendu avec impatience par ses partisans, qui le voient comme un leader incontesté de l’opposition face à ce qu’ils décrivent comme un régime de novices et d’amateurs.

Amadou BA, connu pour son brillant parcours politique et son expertise en matière de gestion économique, revient requinqué et prêt à assumer pleinement son nouveau rôle. Son séjour à Paris lui a permis de prendre du recul et de se ressourcer, mais aussi de rencontrer des membres de la diaspora sénégalaise et des partenaires politiques internationaux.

Son retour sur la scène politique sénégalaise marque un tournant majeur dans le paysage de l’opposition. En tant que figure de proue de l’opposition numéro 1, Amadou BA est attendu pour apporter une nouvelle dynamique et une vision claire pour l’avenir du Sénégal. Ses partisans espèrent qu’il saura rassembler les forces de l’opposition et proposer des alternatives crédibles au gouvernement en place.

Cependant, son retour ne sera pas sans défis. Il devra faire face à une opposition fragmentée et à des critiques de la part du gouvernement en place. Mais avec son expérience et son charisme politique, Amadou BA semble prêt à relever ces défis et à mener l’opposition vers de nouveaux horizons.

Ce retour est donc attendu avec beaucoup d’enthousiasme et de suspense, alors que les regards sont tournés vers Amadou BA pour voir comment il influencera le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Vidéo : Retour triomphal de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ à Dakar

Après une absence de quelques semaines, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a fait son retour dans la capitale sénégalaise, Dakar, sous les acclamations de ses partisans. Son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a été marquée par un accueil chaleureux et enthousiaste de la part de ses fidèles soutiens.

Accompagné par une foule de partisans impatients de le revoir, Amadou Bâ a été accueilli au salon d’honneur de l’aéroport, où des moments d’émotion et de joie ont marqué ses retrouvailles avec ses inconditionnels. Les salutations chaleureuses et les encouragements fusent de toutes parts, témoignant de l’affection et du soutien indéfectible dont jouit l’ancien Premier ministre auprès de sa base politique.

Ce retour remarqué de l’ancien Premier ministre suscite des discussions animées dans les cercles politiques du pays. En tant que candidat à la dernière présidentielle, Amadou Bâ demeure une figure centrale de la scène politique sénégalaise, et son retour à Dakar soulève des questions sur ses ambitions et son rôle futur dans le paysage politique du Sénégal.

Dans les jours à venir, Amadou Bâ devrait partager ses perspectives et ses projets avec ses partisans et le public sénégalais. Son retour à Dakar marque ainsi le début d’une nouvelle phase de son engagement politique et de son interaction avec la société sénégalaise, alimentant les spéculations sur les développements à venir dans la politique nationale

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Le Gouvernement Sénégalais Prône l’Indépendance de la Justice dans les Affaires de Corruption

Face aux appels croissants de la population à des poursuites judiciaires immédiates à l’encontre des personnes impliquées dans les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes, le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, a tenu à souligner la nécessité de ne pas exercer de pression sur le système judiciaire.

Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, Moustapha Sarré a affirmé que le gouvernement s’engage à laisser la justice faire son travail en toute indépendance. Il a souligné le principe de la séparation des pouvoirs, indiquant que le rôle de l’exécutif se limite à commander des audits et à fournir les informations nécessaires à la justice pour mener à bien ses enquêtes.

Interrogé sur d’éventuelles instructions de poursuites à l’encontre des personnes épinglées dans les rapports, M. Sarré a précisé qu’aucun ordre de poursuite n’avait été donné jusqu’à présent. Il a toutefois assuré que si le procureur considère qu’il existe des motifs suffisants pour engager des poursuites pour faute grave, il le fera en toute indépendance.

M. Sarré a également tenu à rassurer la population en affirmant qu’il n’y aura aucune entrave au fonctionnement de la justice. Il a affirmé que si la justice décide de poursuivre des personnes citées dans la gestion des deniers publics, cela sera fait sans interférence extérieure.

Cette déclaration intervient dans un contexte où les Sénégalais réclament avec insistance des mesures concrètes contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics, comme le révèlent les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes.

Me Juan Branco Poursuit sa Quête de Justice pour les Victimes des Manifestations au Sénégal

Malgré le changement de régime politique au Sénégal avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, représentant Ousmane Sonko, maintient son engagement à obtenir justice pour les familles des victimes des manifestations ayant eu lieu entre 2021 et 2023.

Ce lundi, Me Branco a annoncé avoir déposé quinze nouvelles constitutions de parties civiles de victimes, concernant la répression violente des manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021. Son objectif demeure la poursuite en justice des principaux responsables de cette répression meurtrière, dans le but d’assurer que les droits des victimes soient respectés et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

Rappelons que Me Branco avait précédemment déposé des plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), accompagnées de preuves tangibles, visant à traduire en justice plusieurs généraux et responsables des forces de l’ordre impliqués dans la répression des manifestations, notamment à Dakar et dans ses environs. Ces démarches judiciaires visent à garantir que les victimes et leurs familles obtiennent réparation et que les responsables de violations des droits de l’homme répondent de leurs actes devant les tribunaux.

Malgré les défis et les obstacles rencontrés dans la quête de justice, Me Juan Branco continue de faire entendre la voix des victimes et de plaider en faveur de la vérité et de la justice pour tous ceux qui ont souffert des conséquences des manifestations au Sénégal.

Révélations sur le Prodac : Vers une réouverture du procès Sonko-Niang ?

Les révélations de la Cour des comptes concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) pourraient bien bouleverser le paysage politique sénégalais. Un rapport définitif de la Cour des comptes met en lumière une mission de vérification du contrat liant l’État du Sénégal à l’entreprise israélienne Green 2000, réalisatrice des Domaines agricoles communautaires de la première phase. Cette mission, effectuée en 2017 par l’Inspection générale des Finances (IGF), soulève de nouveaux éléments concernant l’affaire qui avait opposé l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko.

En effet, cette révélation remet en question la thèse selon laquelle l’absence du rapport de l’Inspection générale des Finances sur le Prodac aurait été à l’origine de la condamnation de Ousmane Sonko. Cette affaire avait abouti à la condamnation de Sonko à six mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de dommages et intérêts, rendant ainsi Sonko inéligible à la dernière élection présidentielle.

La Cour des comptes déplore également le non-respect de la procédure d’appel d’offres dans le cadre de l’exécution de la première phase du Prodac confiée à l’entreprise Green 2000. Cette précision apportée par la Cour des comptes met en lumière des aspects jusque-là négligés de cette affaire qui avait défrayé la chronique politique.

Ces nouvelles révélations pourraient ouvrir la voie à une réouverture ou une révision du procès en diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. En effet, l’article 251 du Code de procédure pénale prévoit la possibilité de réouvrir une instruction si de nouveaux éléments sont révélés depuis sa clôture.

Il est à noter que cette affaire avait suscité de vives tensions politiques et des manifestations dans les rues de Dakar, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Les révélations de la Cour des comptes pourraient donc avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et remettre en question certains jugements rendus dans le cadre de cette affaire.

Cheikh Abiboulaye Dièye prend ses fonctions à la tête de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa)

La transition à la direction générale de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa) a été marquée par l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye, succédant ainsi à Abdoulaye Dièye après 18 mois de service. Cette passation de pouvoir s’accompagne d’un engagement clair en faveur d’une gestion transparente et équitable, visant à propulser l’aéroport vers un niveau de performance exceptionnel.

Dans son discours inaugural, M. Dièye a souligné son intention de rectifier d’éventuelles injustices et d’optimiser les performances de l’Aibd Sa. Il a également mis en avant ses projets futurs, notamment l’amélioration des services et des infrastructures pour offrir une expérience optimale aux utilisateurs et aux partenaires de l’aéroport. De son côté, Abdoulaye Dièye, le directeur sortant, a rappelé les réussites notables de son mandat, telles que l’homologation réussie de l’aéroport de Saint-Louis et les améliorations significatives de la certification de Cap-Skiring.

Malgré les défis inhérents à son nouveau rôle, le nouveau directeur général bénéficie de perspectives de développement prometteuses. En effet, les récentes certifications obtenues placent le Sénégal dans une position avantageuse en matière de sécurité de l’aviation civile en Afrique. De plus, les efforts de décentralisation, illustrés par les réhabilitations des pistes régionales, témoignent de la vision à long terme pour le secteur aéronautique du pays.

En somme, l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye à la tête de l’Aibd Sa marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par un leadership dynamique et axé sur l’excellence, au service du développement et de la prospérité du transport aérien au Sénégal.

Enjeux fonciers au Sénégal : l’importance d’une réforme prudente et inclusive

Dans le paysage juridique sénégalais, la question foncière occupe une place centrale, tant elle touche à des enjeux économiques, sociaux, et culturels cruciaux. Amsatou Sow Sidibé, Professeure agrégée des Facultés de Droit et ancienne directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix (IDHP) à l’UCAD, souligne avec justesse dans son récent article l’importance vitale de ce sujet.

Fondamentalement, le droit à la terre est un droit humain essentiel. Il s’agit d’une ressource vitale qui va bien au-delà de sa simple dimension économique. La terre est le symbole de l’identité culturelle et cultuelle, et constitue souvent le seul refuge de l’humain, tant dans cette vie que dans l’au-delà.

L’article met en lumière l’évolution de la législation foncière au Sénégal, en remontant à la loi n° 64-46 de 1964, promulguée sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. Cette loi, qui s’inspirait à la fois de la tradition négro-africaine et des impératifs du développement économique, visait à instaurer un régime foncier équilibré et à consacrer la conception africaine de la propriété collective de la terre.

Cependant, malgré ses intentions louables, l’application de cette loi s’est avérée complexe et sujette à des défis multiples. La multiplicité des textes relatifs au foncier et leur défaut d’harmonisation ont entravé sa mise en œuvre efficace. De plus, certaines pratiques, telles que l’immigration des terres par l’État au détriment des communautés locales, ont soulevé des questions quant à l’équité et à la justice dans l’accès à la terre.

Sidibé souligne également les risques potentiels liés à une éventuelle privatisation du domaine national, mettant en garde contre les inégalités et les conflits sociaux qui pourraient en découler. Elle plaide plutôt en faveur d’un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes, afin de trouver des solutions adaptées aux besoins et aux aspirations de la population.

L’article souligne la nécessité d’une réforme foncière prudente et réfléchie, qui prend en compte les réalités socio-économiques et culturelles du Sénégal. Il rappelle que le foncier est une question trop importante pour être laissée entre les mains de quelques-uns, et insiste sur l’importance de légiférer avec prudence et avec le souci de l’intérêt général.

Le Front Polisario adresse un message aux nouvelles autorités sénégalaises sur la question du Sahara Occidental

Dans une déclaration marquante prononcée le 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Birahim Ghali, président du Front Polisario, a exprimé son espoir quant à une nouvelle dynamique dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, concernant le conflit du Sahara Occidental.

Soulignant la victoire du président Bassirou Diomaye Faye et la présence du Premier ministre Ousmane Sonko, Ghali a mis en avant leurs valeurs panafricaines et leur engagement pour la défense des intérêts de l’Afrique. Cette perspective, selon lui, offre un souffle nouveau d’espoir pour le règlement de la question sahraouie.

Dans ses propos, Ghali a rappelé les tensions historiques entre le Sénégal et les intérêts impérialistes, déclarant que les nouvelles autorités sénégalaises se démarquent des compromissions passées avec les « valets de la France ». Il exprime ainsi sa confiance dans le leadership de Bassirou Diomaye Faye pour consolider cette nouvelle ère et promouvoir une alliance contre les forces hostiles à l’Afrique et au Sahara.

Le président du Front Polisario, tout en se félicitant de cette potentielle collaboration, appelle à la préservation de ces espoirs et à la concrétisation du changement tant attendu. Il conclut en exprimant sa foi en un avenir meilleur pour le Sahara Occidental, sous la bannière de cette nouvelle direction politique au Sénégal.

Cette déclaration risque de susciter des réactions au sein du Royaume du Maroc, qui revendique la souveraineté sur le Sahara Occidental. Les observateurs attendent avec intérêt les évolutions dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, notamment sur cette question épineuse qui divise depuis des décennies la communauté internationale.

Me Patrick Kabou critique le « grand n’importe quoi étatique » et appelle à la responsabilité politique

Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.

« J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.

Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.

En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.

Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

Les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé assistent à la finale de la conférence Sahara de la BAL

Les figures politiques de premier plan, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, se sont joints aux amateurs de basketball à Dakar Arena pour assister à la dernière journée de la conférence Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL).

La présence des deux chefs d’État a ajouté une dimension politique à cet événement sportif majeur, soulignant l’importance du basketball comme vecteur d’unité et de coopération entre les nations africaines.

Accueillis avec enthousiasme à leur arrivée dans la salle, les Présidents Faye et Kagamé ont été chaleureusement applaudis par les supporters présents.

La journée finale de la conférence Sahara a présenté deux matchs palpitants : Rivers Hoopers du Nigeria contre l’Us Monastir, et Apr du Rwanda contre l’As Douanes. Ces rencontres ont offert aux spectateurs des moments de suspense et d’excitation alors que les équipes rivalisaient pour remporter le titre de champion de la conférence.

L’engagement des Présidents Faye et Kagamé envers le basketball africain témoigne de leur soutien à l’émergence du sport sur le continent et de leur volonté de promouvoir les échanges sportifs et culturels entre les pays africains.

Cette journée à Dakar Arena restera gravée dans les mémoires comme un moment où le sport a uni les nations et où les dirigeants africains ont célébré l’excellence athlétique sur le continent.

Moustapha Diakhaté appelle à la transparence sur la propriété foncière et propose des réformes pour lutter contre la prédation

Dans une récente intervention sur le plateau du Grand Jury, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a appelé le président de la République à rendre compte de ses propriétés foncières, dans le cadre de la lutte contre la prédation foncière au Sénégal. Il a rappelé que le Chef de l’Etat avait déclaré posséder plusieurs terrains dans différentes localités du pays, justifiés par son passé en tant qu’inspecteur des domaines.

Cependant, Diakhaté estime que la lutte contre la prédation foncière doit aller au-delà et concerner tous ceux qui ont occupé des postes d’inspecteurs des domaines depuis 2000, y compris des personnalités politiques telles que Ousmane Sonko, Cheikh Diba, et Waly Diouf Bodian.

L’ancien collaborateur du président Macky Sall souligne que l’État sénégalais est lui-même le plus grand prédateur foncier du pays. Il remonte à l’époque coloniale pour expliquer comment les terres, qui appartenaient auparavant aux communautés locales, ont été expropriées et confisquées par l’État sénégalais, créant ainsi un monopole foncier.

Pour lutter contre cette prédation, Diakhaté propose une décentralisation de la gestion foncière, afin de restituer les terres aux propriétaires historiques. Il suggère la création de commissions communales d’opération domaniale dans chaque commune, composées d’élus locaux, de représentants de la société civile et d’autres acteurs, chargées d’étudier les demandes d’attribution de terres.

Cette décentralisation vise à mettre fin au monopole de l’État sur l’attribution des terres, en permettant aux commissions communales de prendre des décisions en toute transparence et en impliquant davantage les communautés locales dans la gestion foncière.

En fin de compte, Moustapha Diakhaté propose également la suppression de la Direction des Domaines, dans le cadre d’une réforme plus large visant à rendre la gestion foncière plus transparente et équitable.

Boubacar Camara évoque son silence post-électoral et commente le scrutin présidentiel

Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.

Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.

Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.

Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.

Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Réunion urgente pour résoudre les défis de la filière avicole au Sénégal

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé samedi à Thiès la convocation prochaine d’une réunion regroupant l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Cette rencontre vise à trouver des solutions aux problèmes urgents de la cherté des aliments pour volaille, des poussins et des importations frauduleuses de produits avicoles.

M. Diagne s’est engagé à réunir rapidement les provendiers, les producteurs, les membres du gouvernement et les producteurs de maïs pour discuter de manière collaborative des défis actuels de la filière avicole. Lors de son intervention à l’assemblée générale constitutive de la Société coopérative de l’Association des aviculteurs du Sénégal (SOCOPAAVIS), le ministre a répondu aux préoccupations exprimées par le président de cette organisation, Fallou Samb, concernant la hausse des coûts des intrants avicoles et les pratiques d’importation frauduleuses.

M. Samb a souligné la nécessité d’intervenir rapidement pour soutenir les aviculteurs qui font face à des difficultés financières importantes, causées en partie par la cherté des aliments pour volaille et des poussins, ainsi que par la concurrence déloyale résultant des importations frauduleuses.

Le ministre, tout en reconnaissant la complexité de la situation, a exprimé sa conviction que des solutions peuvent être trouvées en collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a assuré que la réunion à venir, qui impliquera également le ministère du Commerce et les douanes, permettra de progresser vers des solutions concrètes pour réduire les coûts des intrants avicoles et lutter contre les pratiques d’importation illégales.

Cette initiative du ministère de l’Agriculture illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur avicole et à garantir sa viabilité économique dans un contexte où il joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

Visite officielle du Président rwandais Paul Kagame au Sénégal

Le président de la République du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, a entamé une visite de travail au Sénégal ce samedi. Accueilli avec tous les honneurs militaires à son arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le président Kagame a été chaleureusement reçu par son homologue sénégalais, le Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette visite, d’une durée de 48 heures, revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et le Sénégal. Au cours de son séjour, le Président Kagame tiendra des entretiens avec le Chef de l’État sénégalais, axés sur les moyens de consolider les liens d’amitié fraternelle et de coopération conviviale entre les deux nations.

Cette rencontre diplomatique revêt une signification spéciale, démontrant l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que l’économie, la culture, l’éducation et bien d’autres.

Le Sénégal et le Rwanda partagent des valeurs communes de démocratie, de développement durable et de promotion de la paix en Afrique. Cette visite illustre ainsi la volonté des deux pays de consolider leur collaboration dans le but de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région et du continent dans son ensemble.

Ousmane Sonko en Visite Privée chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké : Un Pas vers le Dialogue Intercommunautaire

Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.

Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.

Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.

Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.

En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.

Visite de Paul Kagame au Sénégal : Renforcement des Relations et Coopération Fraternelle

Ce samedi 11 mai 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, accueille son homologue rwandais, Paul Kagame, pour une visite de 48 heures dans le pays. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Rwanda.

Au cours de cette visite, les deux présidents auront l’occasion de mener plusieurs entretiens stratégiques visant à consolider les relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions aborderont divers domaines, notamment économique, politique, social et culturel.

L’accent sera mis sur la promotion de l’amitié fraternelle entre les deux nations et sur la recherche de moyens pour approfondir leur coopération dans différents secteurs. Des accords de partenariat et des projets de collaboration pourraient être discutés, ouvrant ainsi la voie à une coopération mutuellement bénéfique.

La visite de Paul Kagame au Sénégal témoigne de l’importance que les deux pays accordent à leurs relations bilatérales et de leur volonté commune de renforcer leur partenariat. Elle illustre également l’engagement des deux dirigeants à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région et sur le continent africain dans son ensemble.

La visite de Paul Kagame au Sénégal offre une occasion précieuse de consolider les relations entre les deux pays et de tracer une feuille de route pour une coopération renforcée dans les années à venir. Elle incarne la vision commune des deux présidents pour un avenir prospère et harmonieux pour leurs nations et pour l’Afrique dans son ensemble.

Une Initiative Cruciale : Le Sénégal en Marche pour Protéger les Lanceurs d’Alerte

Une association de défense des lanceurs d’alerte en Afrique a exprimé vendredi son désir d’être associée à un projet de loi en cours d’élaboration au Sénégal pour la protection de ceux qui dénoncent des faits condamnables. Cette initiative intervient alors que le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, a exigé du ministère de la Justice la finalisation d’un tel texte avant le 15 mai, plaçant ainsi la protection des lanceurs d’alerte au cœur de son projet de lutte contre la corruption.

Jimmy Kande, directeur pour l’Afrique de l’ouest francophone de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), a souligné lors d’une conférence de presse à Dakar que l’adoption possible d’une telle loi constituerait « un signal très fort ». Il a également noté que seulement 11 des 54 pays africains, aucun francophone inclus, disposent de lois protégeant les lanceurs d’alerte.

La PPLAAF, fournissant aux lanceurs d’alerte un portail sécurisé de transmission d’information et une assistance juridique, mène un plaidoyer en faveur de la protection de ces acteurs par les autorités.

Jean-Jacques Lumumba, banquier et lanceur d’alerte congolais, a souligné l’importance d’une telle loi en déclarant que la protection des lanceurs d’alerte est essentielle pour ceux « qui travaillent à dénoncer des faits qui détruisent des sociétés ».

La loi en cours d’élaboration doit répondre à des critères stricts, selon M. Kande, en étant « effective, complète et conforme aux standards internationaux ». La PPLAAF a d’ailleurs soumis une série de recommandations écrites au président Faye et au ministère de la Justice, notamment en ce qui concerne la définition du statut de lanceur d’alerte, la mise en place de canaux de signalement sécurisés et la création d’une autorité indépendante pour recevoir les signalements.

Pastef Suspend la Vente de Cartes de Membre et le Renouvellement de ses Instances : Les Raisons Expliquées

Dans un communiqué largement relayé par la presse, le parti Pastef a annoncé la suspension temporaire de la vente de ses cartes de membres et du renouvellement de ses instances, tant au niveau national qu’international. Cette décision vise à garantir que les nouvelles instances du parti soient en conformité avec ses statuts et le futur règlement intérieur, qui reste en attente de validation par le bureau politique national, selon le Quotidien.

Cependant, selon le journal Source A, d’autres raisons sont avancées pour expliquer cette suspension. Tout d’abord, le congrès de Pastef prévu dans quelques mois constitue la principale raison, selon une source du journal. Il est crucial pour le parti de renouveler toutes ses instances afin d’éviter tout risque de fraude et de prévenir la transhumance politique à la base, surtout après leur récente victoire électorale.

Une source anonyme citée par Source A indique également une autre raison : le désir de Pastef d' »absorber » les partis et mouvements politiques qui gravitent autour de lui. Parmi ces entités ciblées, le mouvement « Sénégal Bi Ñu Bëgg » de Cheikh Tidiane Dièye est spécifiquement mentionné.

Cette suspension, bien que temporaire, reflète les efforts du parti Pastef pour consolider son organisation interne, maintenir son intégrité politique et élargir sa base en absorbant d’autres groupes politiques alignés sur ses idéaux.

Scandale à la SICAP : La Cour des Comptes Dévoile une Gestion Douteuse sous l’Ère d’Ibrahima Sall

Le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi 10 mai a jeté une lumière crue sur la gestion de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP) pendant la période de 2014 à 2018, sous la direction de l’ancien Directeur général, Ibrahima Sall. Les révélations faites mettent en évidence une série de pratiques douteuses et de mauvaise gestion, impliquant également certains collaborateurs de haut rang.

Le rapport pointe du doigt une série de dépenses injustifiées et abusives, notamment en ce qui concerne les dons et subventions accordés par la SICAP. Un montant cumulé de 703 456 450 FCFA aurait été alloué à des destinataires sans lien apparent avec l’objet social de la société, incluant des responsables politiques, des chefs religieux, des communicateurs traditionnels et des artistes. Ces dépenses, effectuées sous prétexte de soutien à divers événements et initiatives, semblent avoir été distribuées de manière arbitraire, sans justification valable.

De plus, le rapport met en lumière des irrégularités concernant les frais de missions et déplacements à l’étranger. Des montants significatifs, totalisant 42 170 000 FCFA, auraient été dépensés sans justificatifs adéquats, et des déplacements ont été effectués sans ordres de mission visés ni pièces justificatives appropriées.

Une autre révélation choquante concerne les dépenses qualifiées de sponsoring, notamment un versement de près de 13 millions au Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) en 2015. Ces dépenses semblent avoir été faites sans justification claire et pourraient indiquer des pratiques de favoritisme ou de corruption.

En outre, des avantages personnels accordés à l’ancien Directeur général, tels que l’attribution de logements à tarif préférentiel et la cession d’un terrain viabilisé à des conditions avantageuses, soulèvent des questions sur l’éthique et la transparence au sein de la SICAP.

Les révélations du rapport indiquent également un échec dans la réalisation des objectifs fixés par la société, avec un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement et des retards significatifs dans la construction de logements. Des centaines de millions ont été dépensés sur des projets qui semblent être à l’arrêt, ce qui soulève des préoccupations quant à la gestion des fonds publics.

Enfin, le rapport fait état d’une provision pour la perte probable d’un prêt non soldé par un agent démissionnaire, mettant en lumière des lacunes dans la gestion des ressources financières de la société.

Cette série de révélations souligne l’importance d’une surveillance accrue des organismes publics et de la responsabilité des dirigeants dans la gestion des fonds et des ressources publiques. Les citoyens et les autorités doivent demander des comptes pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

Rénovations à l’Assemblée nationale : Déclaration de politique générale du Premier ministre dans l’incertitude

L’Assemblée nationale s’engage dans des travaux de rénovation de sa salle des plénières, déclenchant des interrogations quant à l’impact sur la prochaine Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Les détails sur la nature et la durée des rénovations restent flous, mais avec la date butoir du 2 juillet prochain pour la présentation de sa feuille de route, Sonko pourrait être confronté à des défis logistiques. Les optimistes parient sur la possibilité que les travaux soient achevés à temps pour permettre à Sonko de s’exprimer devant les députés dans l’hémicycle.

Cependant, des voix plus prudentes suggèrent que la salle des plénières rénovée pourrait ne pas être disponible pour l’événement. Dans ce cas, Sonko devra trouver un autre lieu pour sa DPG, comme le souligne un parlementaire anonyme qui insiste sur la nécessité de trouver une alternative appropriée.

Malgré les incertitudes, Sonko reste confiant dans sa capacité à présenter sa feuille de route au peuple, quel que soit le lieu choisi. Cette situation soulève des questions sur l’importance des traditions parlementaires et sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux contraintes logistiques.

CHEIKH BAMBA DIÈYE À L’AIBD SA : La vision stratégique du nouveau capitaine à bord

La passation de service à la Direction générale de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD-SA) entre le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, et le nouveau Directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s’est déroulée ce vendredi dans une atmosphère empreinte de solennité et de cordialité. Cette transition marque le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, sous la direction de Cheikh Bamba Dièye, qui s’est engagé à traduire en actes concrets la vision du président de la République pour le secteur des transports aériens.

Dans son discours, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque citoyen dans le développement du pays et a appelé tout le personnel d’AIBD-SA à être des acteurs du changement.

« Le développement du Sénégal doit passer par l’engagement de chaque citoyen. Nous pouvons avoir les meilleures autorités, mais si nous ne sommes pas déterminés à être des acteurs du changement, nous ne pourrons pas réaliser notre développement », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.

Le nouveau Directeur général s’est dit persuadé que chaque membre du personnel d’AIBD-SA sera un porteur de changement dans la mise en œuvre de la nouvelle vision de la gouvernance publique prônée par le président de la République. Il a annoncé son intention de travailler avec sérieux et rigueur pour évaluer la situation actuelle de l’entreprise et élaborer un plan d’action visant à améliorer sa performance.

« Nous allons travailler ensemble pour évaluer la situation actuelle de AIBD-SA et élaborer un plan d’action pour booster le secteur de l’aviation civile. Nous allons concrétiser la vision du président de la République en actes concrets », a affirmé Cheikh Bamba Dièye.

Avant de céder sa place à son successeur, le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, a salué les performances réalisées par l’aviation sénégalaise sous sa direction. Il a mis en avant les succès obtenus dans la mise en exploitation et la certification des aéroports de Saint-Louis et de Cap Skiring, qui ont permis au Sénégal d’obtenir une note remarquable en matière de sécurité de l’aviation civile.

La passation de service entre Abdoulaye Dièye et Cheikh Bamba Dièye marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, placée sous le signe de l’engagement, de la rigueur et de la détermination à concrétiser la vision présidentielle pour le secteur des transports aériens au Sénégal.

Le Dakarois

Fadilou Keïta prend les rênes de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : Une nouvelle ère pour l’institution

Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.

Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.

En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.

En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.

Passation de service à l’Aéroport International Blaise Diagne : Abdoulaye Dièye transmet le flambeau à Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye

Après 18 mois à la tête de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD SA), Abdoulaye Dièye, le directeur général sortant, a passé le relais à Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye. Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, Abdoulaye Dièye a exprimé sa gratitude envers l’ensemble du personnel de l’AIBD SA et a souhaité plein succès à son successeur. Il a également rendu hommage à l’ancien président Macky Sall, soulignant les acquis de son mandat.

Le nouveau directeur général, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, a pris la parole pour exprimer son engagement envers sa nouvelle mission. Il a appelé ses collaborateurs à travailler avec dévouement au service du peuple sénégalais. Il a souligné l’importance de chaque citoyen dans le développement du pays et a affirmé sa conviction que, sans l’apport de ses collaborateurs, rien ne sera possible.

Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye a souligné sa détermination à rendre l’institution extrêmement performante, en mettant en œuvre la vision de gouvernance publique du président de la République. Il a appelé à corriger les injustices et à faire progresser l’AIBD SA dans une dynamique de performance et d’objectifs réalisés.

Le nouveau directeur général a également souligné l’importance de disposer d’un outil performant pour atteindre les objectifs fixés. Il s’est engagé à travailler en collaboration avec son équipe pour assurer la réussite de l’AIBD SA et a encouragé chacun à mesurer la responsabilité des actes posés. Il a conclu en affirmant que les réalisations passées étaient importantes, mais que cela ne représentait que le début d’une nouvelle phase de développement pour l’AIBD SA.

Cette passation de service marque un nouveau chapitre pour l’Aéroport International Blaise Diagne, avec un nouveau leadership déterminé à faire progresser l’institution et à contribuer au développement du Sénégal.

Pape Alé Niang prend les rênes de la Radiotélévision sénégalaise (RTS) avec un engagement pour le service public

Pape Alé Niang a officiellement pris ses fonctions en tant que directeur général de la Radiotélévision sénégalaise (RTS) lors d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée ce vendredi 10 mai dans les locaux de la RTS. Succédant à Racine Talla, son objectif clair est de placer haut le flambeau du service public de l’information et de refléter le pluralisme politique, culturel et social.

Dans ses premières déclarations, le nouveau directeur général s’est engagé à promouvoir le débat démocratique et à faire de la RTS un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès de la société sénégalaise. Il reconnaît également la compétence des agents de la RTS et promet de leur offrir la liberté d’exprimer leur talent, tout en permettant l’expression des sensibilités diverses.

Pape Alé Niang met l’accent sur l’innovation comme l’un des défis majeurs à relever, affirmant son intention de travailler en collaboration avec ses collaborateurs pour répondre aux besoins du public. Il prévoit également de réaliser un bilan de la situation de la RTS afin de déterminer sur quelles bases partir et quels leviers utiliser pour améliorer l’institution.

Cette prise de fonction marque le début d’un nouveau chapitre pour la RTS, avec un leadership qui s’engage à placer les intérêts du public au cœur de ses préoccupations et à faire de la chaîne publique un véritable pilier de l’information et du débat démocratique au Sénégal.

Pressions du FMI sur le nouveau gouvernement sénégalais : Entre décisions difficiles et défis populaires

Le nouveau Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, se retrouve confronté à un dilemme complexe alors que les pressions du Fonds monétaire international (FMI) s’intensifient pour réduire le déficit budgétaire et augmenter les prix de l’énergie. Cette situation met en lumière les défis inhérents à la réalité du pouvoir, où les décisions politiques doivent souvent jongler entre les impératifs économiques et les attentes du peuple.

Les récentes recommandations du FMI pressent le gouvernement sénégalais de réduire le déficit budgétaire, passant de 4,9% en 2023 à 3,9% en 2024. Cette demande s’accompagne de l’exigence d’augmenter les prix de l’énergie, notamment du carburant et de l’électricité, afin de réduire les subventions et d’atteindre une « vérité des prix ».

Cependant, cette approche soulève des préoccupations majeures quant à son impact sur le coût de la vie pour les citoyens sénégalais. Alors que la population attend des mesures visant à réduire la cherté de la vie, toute augmentation des prix de l’énergie risque d’avoir des répercussions directes sur les dépenses des ménages, ainsi que sur les coûts de production et de transport pour les entreprises.

De plus, cela remet en question les programmes de souveraineté économique du nouveau gouvernement, axés sur la promotion de l’agriculture et de la transformation des produits locaux. L’augmentation des prix de l’énergie pourrait compromettre ces initiatives en augmentant les coûts de production et en entravant la compétitivité des industries locales.

La position du gouvernement face à ces pressions du FMI sera scrutée de près, en particulier compte tenu de son engagement antérieur à l’égard des institutions internationales. Alors que le précédent président Macky Sall a cédé à certaines exigences du FMI, notamment en augmentant les prix du carburant et de l’électricité, il reste à voir si le nouveau gouvernement, dirigé par Diomaye et Sonko, suivra la même voie ou adoptera une approche différente.

Une revue des politiques économiques est prévue en juin, offrant ainsi une occasion cruciale de déterminer la direction future du gouvernement en matière de politique économique. Dans tous les cas, le Premier ministre Sonko et son équipe devront naviguer avec prudence entre les impératifs économiques et les attentes populaires pour assurer un développement durable et équitable du Sénégal.

Succession d’Ousmane Sonko : Les Habitants de Ziguinchor Aspirent à la Continuité du Développement

La démission officielle du Premier ministre, Ousmane Sonko, de son poste de maire de la commune de Ziguinchor a ouvert la voie à une nouvelle ère pour cette ville du sud du Sénégal. Alors que la bataille pour sa succession s’intensifie, les habitants expriment leurs attentes pour le futur édile, espérant qu’il poursuivra l’action entamée par son prédécesseur.

La directive présidentielle demandant à tout membre du nouveau gouvernement cumulant des mandats électifs de se démettre de ses fonctions a conduit à la démission de M. Sonko de son mandat de maire de Ziguinchor. Cette décision a suscité un vif intérêt parmi les habitants, qui scrutent désormais l’avenir de leur ville avec attention.

Quatre conseillers municipaux se sont déjà manifestés comme candidats potentiels pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux, Dame Bèye de la coalition Benno Book Yakaar (BBY) et trois autres membres du parti Pastef : Aïda Bodian, Djibril Sonko, Alassane Diédhiou, et Abdou Sané. En attendant l’organisation d’une élection, c’est Aïda Bodian, première adjointe au maire, qui assure l’intérim.

Dans les rues animées de Ziguinchor, les discussions vont bon train sur le profil du futur maire. Les habitants expriment le désir de voir un leader qui s’inscrira dans la lignée des ambitions et du programme de développement initié par Ousmane Sonko. Certains évoquent notamment le projet « Burok », un programme social lancé par le maire sortant, comme une référence pour le futur édile.

Des commerçants, des conducteurs de motos « Jakarta » et des citoyens ordinaires expriment leur souhait de voir Ziguinchor se développer sous l’impulsion d’un maire déterminé et compétent. L’ambition, le dévouement et la capacité à travailler pour le bien-être de la ville sont des qualités unanimement recherchées.

Alors que les candidats se préparent à prendre la relève, les habitants de Ziguinchor restent mobilisés et attentifs, espérant que le futur maire saura répondre à leurs attentes et poursuivre la trajectoire de développement tracée par son prédécesseur.

Nouveaux rapports explosifs de la Cour des Comptes : Révélations sur la gestion des communes et des structures publiques

Une nouvelle série de rapports cinglants émanant de la Cour des Comptes vient d’être dévoilée, amplifiant les remous déjà engendrés par les révélations précédentes. Après la mise en ligne, le 30 avril dernier, de quarante-cinq (45) rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023, voici que trente (30) autres viennent s’ajouter à la liste, apportant leur lot de découvertes troublantes.

Selon nos sources chez Seneweb, ces documents scrutent avec une loupe implacable la gestion des communes à travers le Sénégal, ainsi que d’autres structures publiques. Leur contenu promet de soulever des questions cruciales sur la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.

Cette avalanche de rapports intervient dans le sillage d’une demande émanant du président Bassirou Diomaye Faye, formulée il y a quelques semaines, exigeant la publication des rapports de différents organes de contrôle pour les années allant de 2019 à 2023. Cette directive englobe notamment les rapports de l’Inspection Générale de l’État (IGE), de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en plus de ceux de la Cour des Comptes.

L’objectif affiché de cette initiative est de faire la lumière sur la gestion des fonds publics sur une période significative, permettant ainsi d’identifier d’éventuelles dérives et lacunes dans les mécanismes de contrôle et de régulation. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique.

Ces nouveaux rapports sont attendus avec impatience par le public et les observateurs, dans l’espoir qu’ils fourniront des informations cruciales pour améliorer la gestion des ressources publiques et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de veiller à leur bonne utilisation.

Aïda Bodian nommée maire intérimaire de Ziguinchor après la démission d’Ousmane Sonko

D’après les informations rapportées par Ledakarois.sn, Aïda Bodian prend les rênes de la commune de Ziguinchor en tant que maire intérimaire. Cette nomination fait suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a décidé de suivre les instructions du président de la République concernant le cumul de fonctions.

Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, la première adjointe au maire assure temporairement la fonction de maire à partir du lundi 6 mai 2024 jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil. Pendant cette période, Aïda Bodian exercera toutes les responsabilités attachées à la fonction de maire en vertu des dispositions de l’article 138 du même code.

Amadou Ba face à un dilemme politique : Quel avenir pour l’ancien premier ministre ?

Depuis la défaite électorale du 24 mars dernier et l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, Amadou Ba a choisi de prendre du recul en se reposant à l’étranger. Cependant, son retour au Sénégal ne sera pas sans défis, car il devra faire face à un dilemme politique complexe qui pourrait façonner son avenir.

L’un des principaux défis auxquels Amadou Ba sera confronté à son retour est l’épineux dossier de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir. Alors que le président Macky Sall travaille à réorganiser le parti depuis l’étranger, Amadou Ba semble en retrait et son rôle dans les perspectives de réorganisation de l’APR reste flou.

En tant qu’ancien Premier ministre de Macky Sall et arrivé deuxième lors de l’élection, Amadou Ba est désormais perçu comme le principal opposant aux nouvelles autorités. Cependant, son leadership au sein de l’APR semble remis en question, et il est confronté à un choix crucial : se rallier à Macky Sall et soutenir ses initiatives de réorganisation ou tracer sa propre voie politique en dehors du parti au pouvoir.

Ce dilemme préoccupe sans aucun doute Amadou Ba, qui a déclaré depuis l’étranger son désir de continuer à servir son pays. Ses partisans, quant à eux, attendent avec impatience son retour au Sénégal, espérant qu’il apportera des réponses claires à ces questions politiques cruciales.

La décision qu’Amadou Ba prendra à son retour sera d’une importance capitale, non seulement pour son propre avenir politique, mais également pour l’évolution de la scène politique au Sénégal. Son choix pourrait façonner le paysage politique dans les mois et les années à venir, et il est probable que toutes les parties intéressées surveilleront de près ses prochaines actions et déclarations.

27 Directeurs Généraux Toujours en Poste Malgré leur Révocation : Un État d’incertitude en Afrique

Une situation inhabituelle et troublante prévaut actuellement dans le pays, alors que 27 Directeurs Généraux (DG) de sociétés nationales et d’agences restent en poste malgré leur révocation par le Président Bassirou Diomaye Faye. Cette situation, révélée par Les Échos dans son édition de ce mercredi, suscite une vague d’interrogations et d’inquiétudes quant à la gestion administrative et la stabilité institutionnelle.

Le constat est clair : les passations de service censées accompagner la transition vers les nouveaux DG n’ont tout simplement pas eu lieu. Cette lacune plonge les nouveaux promus dans un état d’incertitude, les laissant sans orientation claire sur leur statut et leurs responsabilités à venir.

Source A approfondit la situation, indiquant que parmi les 27 directeurs concernés, 17 ont été promus le 24 avril dernier, dont 2 femmes, tandis que 10 autres ont été nommés le 2 mai. Malgré ces décisions officielles, les DG sortants demeurent en place, préservant ainsi leur autorité et leur influence au sein de leurs institutions respectives.

Les réactions des personnes impliquées reflètent un mélange de confusion et d’incompréhension. Certaines personnes nouvellement nommées rapportent n’avoir reçu aucune notification officielle concernant leur prise de fonction, tandis que d’autres affirment que les passations de service ont été initiées mais reportées sans explication claire.

Dans cet état d’incertitude, les tentatives de communication avec les DG sortants et les responsables politiques se heurtent souvent à un mur de silence ou à des réponses évasives, laissant les parties prenantes sans réponses concrètes sur la marche à suivre.

Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence administrative, la gestion des ressources humaines et la stabilité institutionnelle dans le pays. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la communication efficace et de la mise en œuvre transparente des décisions gouvernementales pour garantir le bon fonctionnement des institutions et maintenir la confiance du public.

Alors que les jours passent sans résolution, il devient impératif pour les autorités de clarifier la situation et de prendre des mesures concrètes pour remédier à cette crise administrative qui met en péril le bon fonctionnement des institutions et la confiance du public.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire : Proposition Clé de Bassirou Diomaye Faye à Alassane Ouattara

Une initiative majeure a été prise lors de la récente visite officielle du Président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue Alassane Ouattara. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue le 7 mai 2024, a été marquée par une proposition stratégique visant à renforcer davantage les liens entre les deux nations voisines.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des membres du gouvernement et des personnalités éminentes du Sénégal, le Président Faye a fait une proposition qui a suscité l’intérêt et l’approbation du Président Ouattara. Lors d’une audience avec son homologue ivoirien, il a annoncé son intention de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte, une plateforme de coopération bilatérale qui n’avait pas été réunie depuis une décennie.

« J’ai proposé au Président Ouattara de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte qui ne s’est pas réunie depuis 10 ans », a déclaré le Président sénégalais. Cette proposition vise à raviver les échanges et la coopération entre les deux pays, réaffirmant ainsi leur engagement commun en faveur du développement et de la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

Le Président Faye a souligné l’importance d’un renforcement systématique des axes de coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, mettant en avant les priorités africaines communes. Il s’est engagé à œuvrer en faveur d’une meilleure prise en compte de ces priorités dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Cette visite d’amitié et de travail de 24 heures en Côte d’Ivoire a été l’occasion pour les deux chefs d’État de discuter de questions régionales et internationales d’intérêt commun, ainsi que de renforcer les liens personnels et institutionnels entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

La proposition de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération et de promouvoir une intégration régionale plus étroite pour le bénéfice mutuel de leurs peuples respectifs et de la région dans son ensemble.

Mbour 4 : Les engagements de Bassirou Faye révélés par le maire de Thiès Babacar Diop

La question de Mbour 4 a toujours été une préoccupation majeure pour le président Bassirou Faye, comme l’a révélé le maire de Thiès, Babacar Diop, en partageant une discussion qu’il a eue avec Diomaye lorsque ce dernier était en prison.

« Après mon passage dans une émission télévisée locale, un proche de Bassirou m’a contacté, répondant au nom d’Ousmane Bal, pour me dire que Diomaye voulait me parler. Nous avons donc échangé deux fois par téléphone à propos de Mbour 4. Il a salué ma position en me disant que le scandale est plus grave. En tant qu’inspecteur des domaines, il en savait mieux, il en savait plus », explique l’édile de Thiès.

« Il a insisté pour que je lui rende visite. Lorsque je suis allé au Cap Manuel pour échanger avec le prisonnier Bassirou à l’époque, j’ai trouvé un homme très informé, mais surtout très précis sur les chiffres et les sociétés. Il m’a dit : ‘Vérifie pour telle société’. Il avait pris l’engagement qu’une fois élu, de clarifier, de corriger, de faire en sorte que les populations de Thiès soient les premières bénéficiaires de Mbour 4 ».

Babacar Diop admet que ce sont des engagements que Bassirou avait pris lors de sa visite au Cap Manuel et qu’il a confirmés lors de la campagne électorale.

Cette révélation met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, ainsi que les attentes des citoyens pour une gouvernance plus équ

Course à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants après la démission d’Ousmane Sonko

La démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor a été officiellement acceptée, ouvrant la voie à une lutte serrée pour sa succession. Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a confirmé avoir reçu la lettre de démission du Premier ministre, qui laisse derrière lui une course politique intense pour le contrôle de cette municipalité stratégique.

Quatre candidats se sont déjà manifestés pour prendre la relève, suscitant un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques. Parmi eux, la première adjointe au maire, Aida Bodian, le troisième adjoint, Djibril Sonko, le quatrième adjoint, Alassane Diédhiou, ainsi que le conseiller municipal Abdou Sané, actuel coordinateur provisoire de la section communale de Pastef.

En attendant l’élection du nouveau maire, qui aura lieu lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal, un des adjoints de Sonko assurera l’intérim. Cette transition marque un moment crucial pour Ziguinchor, une ville qui joue un rôle central dans la politique et l’économie régionale.

Le Président de la République reçoit les acteurs du BTP pour discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar

La semaine dernière, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience aux acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) afin de discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar. Cette rencontre intervient dans un contexte où la suspension des travaux a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la communauté des entrepreneurs et des citoyens.

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Pr Daouda Ngom, a été interpellé sur cette rencontre lors de l’atelier de partage des nouvelles dispositions issues du décret n°2022-2295 du 28 décembre 2022 portant code des marchés publics et du nouveau cadre harmonisé des finances publiques (budget programme), tenu ce mardi 7 mai. Il a répondu : « Je ne peux ni confirmer ni infirmer des décisions qui ont été prises. Je n’ai pas cette information».

Cependant, une source du journal « Le Quotidien » a indiqué que les travaux pourraient reprendre dès ce jeudi. Cette annonce laisse entrevoir une possible résolution des problèmes ayant conduit à l’arrêt des chantiers, bien que les détails des discussions entre le Président et les acteurs du BTP n’aient pas été rendus publics.

L’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar est un sujet d’importance pour le développement urbain de la capitale sénégalaise, et sa reprise éventuelle sera surveillée de près par les autorités, les entrepreneurs, et la population locale. Les décisions prises lors de la rencontre entre le Président et les acteurs du BTP auront probablement un impact significatif sur l’avenir de ces projets d’infrastructure cruciaux pour la ville et ses habitants.

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement envers les droits humains lors d’une audience avec Amnesty International

Le vendredi 3 mai 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, en compagnie de représentants de l’organisation au Sénégal et en Afrique. Cette rencontre, rapportée par Seydi Gassama, directeur exécutif de la section Amnesty International au Sénégal, a été l’occasion pour le président Faye de réaffirmer son engagement envers la protection des droits humains et la bonne gouvernance économique et financière.

Lors de cette audience, le président Faye a exprimé sa détermination à prendre des initiatives concrètes visant à renforcer la protection des droits humains sur le territoire sénégalais. Il a également souligné l’importance de la promotion de la paix et des droits humains tant au niveau régional qu’international.

Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, le chef de l’État a manifesté ses préoccupations concernant la situation à Gaza, dénonçant les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui y ont lieu. Cette prise de position démontre l’engagement du gouvernement sénégalais envers la défense des droits fondamentaux, tant au niveau national qu’international.

Cette audience témoigne de la volonté du président Faye de collaborer avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International pour promouvoir une culture des droits humains et de la bonne gouvernance, contribuant ainsi à renforcer l’état de droit et la démocratie au Sénégal.

Changement à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants pour succéder à Ousmane Sonko

Le paysage politique de Ziguinchor connaît un remaniement majeur avec la démission du Premier ministre Ousmane Sonko de son poste de maire. Cette décision a été officiellement entérinée par le gouverneur de la région, Mor Talla Tine, qui a confirmé avoir reçu la lettre de démission du chef du gouvernement.

Cependant, à peine la décision prise, le poste de maire suscite déjà l’intérêt de plusieurs prétendants. Pas moins de quatre candidats ont déjà manifesté leurs ambitions pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux figurent Aida Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint au maire, Alassane Diédhiou, quatrième adjoint au maire, ainsi que Abdou Sané, conseiller municipal et coordinateur provisoire de la section communale de Pastef, selon les informations rapportées par « Libération ».

En attendant la nomination officielle du successeur d’Ousmane Sonko, l’intérim sera assuré par l’un des adjoints du maire démissionnaire. Les sources du journal indiquent également que la prochaine session ordinaire du conseil municipal officialisera le remplacement de Sonko au sein de l’institution.

Ce changement de leadership à la mairie de Ziguinchor promet d’animer la scène politique locale, avec plusieurs candidats en lice pour prendre les rênes de la municipalité. Les prochaines semaines seront donc cruciales pour observer l’évolution de cette transition et ses implications pour la gouvernance locale dans la région.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Rencontre entre le Président Diomaye Faye et Oulimata Sarr : Vers une continuité à la Présidence de l’ITIE

Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération sous le régime de Macky Sall et actuelle présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), a été reçue en audience par le Président Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel. Cette rencontre, qui s’est déroulée hier, a été l’occasion pour Oulimata Sarr de recueillir les orientations du nouveau Chef de l’État.

L’ITIE, en tant qu’institution, dépend directement de la Présidence de la République et a pour mission de renforcer la bonne gouvernance des ressources naturelles du Sénégal. Elle s’engage à rendre publiques toutes les informations relatives aux versements effectués par les sociétés minières, pétrolières et gazières, contribuant ainsi à la transparence et à la redevabilité dans le secteur extractif.

Lors de cette audience, Oulimata Sarr a souligné sur son compte X que le Président Diomaye Faye lui a prodigué des orientations importantes pour l’avenir de l’ITIE. Cette rencontre intervient dans un contexte où des changements sont en cours dans diverses directions et institutions du pays.

La question qui se pose désormais est de savoir si Oulimata Sarr sera conservée à la tête de l’ITIE au vu des changements en cours. Cette audience laisse entrevoir la possibilité d’une continuité à la présidence de l’ITIE, avec une volonté affirmée du Président Diomaye Faye de maintenir le cap en matière de transparence et de gestion responsable des ressources naturelles du Sénégal.

Rencontre entre le ministère de l’urbanisme et la banque mondiale : Engagement pour le développement territorial

Le Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a récemment tenu une réunion fructueuse avec le Bureau régional de la Banque mondiale à Dakar. Cette rencontre, présidée par Monsieur Moussa Bala FOFANA, Ministre de l’Urbanisme, en présence de Monsieur Momar Talla Ndao, Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, ainsi que des représentants des services techniques impliqués, a marqué un engagement fort en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.

La délégation de la Banque mondiale, dirigée par Madame KEIKO MIWA, Directrice des Opérations pour le Sénégal, Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, a exprimé ses félicitations aux nouvelles autorités du pays et a souligné l’importance de la coopération dans les domaines de l’urbanisme, de la gouvernance territoriale, de l’aménagement des territoires, de l’habitat et de la gestion des déchets.

Dans son intervention, le Ministre Moussa Bala FOFANA a exprimé sa gratitude envers la Banque mondiale pour son soutien continu et a assuré de la volonté du gouvernement sénégalais de poursuivre et de renforcer ce partenariat stratégique. Il a souligné l’alignement des projets financés par la Banque mondiale avec les objectifs du PROJET, visant à promouvoir un développement à la base en mettant l’accent sur les pôles territoriaux comme moteurs de la mise en œuvre des politiques publiques.

Les discussions ont porté sur les projets actuellement en cours, notamment ceux mis en œuvre par l’Agence de Développement municipal (SEERP et PACASEN) et le PROMOGED, ainsi que sur les domaines de l’urbanisme et de l’habitat. Le Ministre a également abordé la question cruciale du logement, soulignant l’importance de ce secteur et les directives du Président de la République et du Premier Ministre pour accélérer la production de logements à grande échelle.

Cette rencontre témoigne de l’engagement commun en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises. Elle marque également une étape importante dans le renforcement du partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale pour la réalisation d’objectifs communs en matière d’urbanisme, d’habitat et de développement durable.

Gouvernement : La ministre de la Femme et de la Solidarité tarde à lâcher son poste de maire

Selon les informations rapportées par Libération, le ministre du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a finalement démissionné de ses fonctions de maire de la commune de Thiès Nord ce lundi. Cette décision intervient après que le Premier ministre Ousmane Sonko ait rappelé, dès sa nomination le 2 avril par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, que tous les membres de la nouvelle équipe gouvernementale détenant un mandat électif devraient se retirer de leurs autres fonctions dans un délai d’un mois.

Ce délai expirait le 5 mai, soit un mois après la formation du gouvernement. Cependant, selon les informations du quotidien, une ministre n’a toujours pas respecté cette directive : il s’agit de la mairesse de la Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, récemment nommée ministre de la Femme et de la Solidarité.

Le maintien de Maïmouna Dièye à la fois en tant que ministre et maire soulève des interrogations quant à la conformité avec les règles édictées par le Premier ministre. Cette situation pourrait également susciter des critiques quant au respect des principes de bonne gouvernance et de séparation des pouvoirs, ainsi que des inquiétudes quant à la gestion efficace des responsabilités publiques.

Il est attendu que Maïmouna Dièye prenne rapidement une décision concernant son maintien ou sa démission de ses fonctions de maire, conformément aux directives du gouvernement et aux normes éthiques en vigueur dans l’exercice des fonctions publiques.

Arrêt des chantiers sur la Corniche : la reculade de « Diomaye Faye »

Une récente réunion entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) a suscité des remous suite à la décision d’arrêter les chantiers sur plusieurs sites du pays, dont la corniche de Dakar.

Selon les informations divulguées par Le Quotidien, lors de cette rencontre qui s’est tenue la semaine dernière, les représentants des cimentiers et des entrepreneurs en bâtiment ont exprimé leurs inquiétudes quant aux répercussions de cette mesure. Ils ont plaidé pour la levée de l’arrêt des travaux, mettant en avant les préjudices subis par ceux qui ont investi des sommes considérables dans leurs projets de construction.

L’arrêt des chantiers soulève plusieurs problématiques, notamment sur le plan économique et social. En effet, cette décision risque de mettre un grand nombre d’ouvriers et de journaliers au chômage technique, alors que leur subsistance dépend des travaux effectués quotidiennement sur les chantiers. Certains entrepreneurs ont même évoqué le risque d’encombrement au Port autonome de Dakar, où des cargaisons de matériaux de construction pourraient rester bloquées faute de dédouanement.

Cependant, une lueur d’espoir est apparue lorsque les autorités de l’État ont informé les entrepreneurs qu’ils pourraient reprendre leurs activités dès jeudi. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les acteurs du secteur, qui espèrent ainsi limiter les effets néfastes de l’arrêt temporaire des travaux.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs du BTP au Sénégal, ainsi que l’importance de trouver un équilibre entre la nécessité de préserver l’environnement et la promotion du développement économique.

Les détails sur les prochaines étapes de cette affaire restent à déterminer, mais il est clair que cette réunion entre les acteurs du secteur et les autorités a permis d’ouvrir un dialogue crucial pour l’avenir des chantiers dans la région.

Dakar Dem Dikk : Mansour Faye, Oumar Khatab Sylla et le véhicule affecté

Une récente révélation a mis en lumière un épisode concernant un véhicule de type pick-up, qui aurait été affecté à l’ancien ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, par l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla.

Selon les informations relayées par Les Échos, le ministre sortant aurait dépêché son chauffeur à la Direction de la société de transport public ce lundi afin de restituer un véhicule de marque Toyota, immatriculé AA097DG.

Le quotidien précise avoir tenté de joindre Mansour Faye pour obtenir des clarifications sur les circonstances et les conditions dans lesquelles le véhicule lui a été attribué. Cependant, la réponse de l’ancien ministre, par SMS, se serait limitée à confirmer la restitution du véhicule sans fournir de détails supplémentaires.

De son côté, Oumar Khatab Sylla, prédécesseur de El Malick Ndiaye à la tête de DDD, aurait refusé de commenter l’affaire, déclarant simplement : « Je ne parle pas de détails. Vous pouvez écrire tout ce que vous voulez. »

Cette affaire soulève des questions sur les pratiques de gestion des ressources et des biens publics au sein de Dakar Dem Dikk, ainsi que sur les liens entre les responsables politiques et les entités gouvernementales. Les réponses fournies par les principaux intéressés laissent place à des spéculations et à des interrogations quant à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des affaires publiques.

Transparence dans la pêche et divergences politiques : Les sujets brûlants du jour au Sénégal

Aujourd’hui, plusieurs sujets ont retenu l’attention au Sénégal, allant de la transparence dans la gestion des ressources maritimes à la polarisation politique croissante. Voici un aperçu des événements marquants qui ont animé le pays :

Transparence dans la pêche : La liste des navires dévoilée par la ministre des pêches

La ministre des pêches, Dr. Fatou Diouf, a pris une initiative louable en dévoilant la liste complète des 151 navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des autorisations de pêche entre les navires nationaux et étrangers, dans le but de préserver les stocks de poissons et de promouvoir la durabilité de l’industrie de la pêche.

Divergences politiques : Diomaye critique les choix de politique étrangère de Sonko

Dans le domaine politique, les tensions persistent entre différentes figures politiques. Le lider maximo Diomaye a vivement critiqué les choix de politique étrangère de Sonko, l’accusant de favoriser des relations avec des états putschistes au détriment des principes démocratiques. Cette divergence souligne les divergences idéologiques croissantes entre les acteurs politiques et met en lumière l’importance des orientations diplomatiques dans la sphère politique du pays.

Tensions à l’UCAD : Conflit sur l’affectation d’Ismaïla Madior Fall

Au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de nouvelles tensions ont éclaté concernant l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES) s’oppose fermement à cette décision, dénonçant une transgression des procédures réglementaires. Ce conflit met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance universitaire et de gestion des ressources humaines.

Autres sujets d’actualité

En plus de ces événements marquants, d’autres sujets ont également fait l’actualité au Sénégal, notamment le décès de Serigne Amdi Bousso, muezzin de la grande mosquée de Touba, les préparatifs pour la Tabaski 2024, les tensions au Mali lors du dialogue inter-Maliens, et la formation en cultures urbaines pour les jeunes à Dakar.

Ousmane Sonko démissionne de son poste de maire de Ziguinchor

Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, a formellement démissionné de son mandat de maire de la commune de Ziguinchor. Cette décision a été confirmée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, qui a déclaré avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, officialisant la démission de M. Sonko de son poste de maire.

Cette démission fait suite à une directive du président de la République, demandant à tous les membres du nouveau gouvernement, installé le 5 avril dernier, qui cumulent des mandats électifs au niveau des collectivités territoriales ou des Assemblées nationales, de se démettre de leurs fonctions dans un délai d’un mois.

Dans le même contexte, le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a également démissionné de son poste de président du Conseil départemental de Bignona.

Ces démissions illustrent l’engagement du gouvernement en place à respecter les directives présidentielles et à garantir une séparation claire entre les fonctions gouvernementales et les mandats électifs locaux.

Le Sénégal bouleverse la tradition diplomatique en accueillant Jean-Luc Mélenchon

La politique étrangère du Sénégal sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye prend une tournure inattendue alors que le pays s’apprête à accueillir Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI) et figure de l’opposition française, du 14 au 18 mai 2024. Cette décision rompt avec la tradition qui voulait que le premier voyage à l’étranger des présidents sénégalais soit destiné à la France, ancien colonisateur et partenaire historique.

L’annonce de cette visite a été faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko, démontrant ainsi la volonté du nouveau gouvernement de s’ouvrir à des acteurs politiques européens partageant des visions similaires sur des questions de souveraineté et de coopération régionale. Pour le parti Pastef, cette rencontre représente une opportunité de renforcer les liens avec des alliés et de projeter une image de coopération internationale.

Cependant, cette décision pourrait également être interprétée comme un message politique adressé à Emmanuel Macron, président français, dont l’attente d’un renforcement de la coopération franco-sénégalaise pourrait être contrecarrée par ce rapprochement avec son principal opposant. En recevant Mélenchon avant Macron, le Sénégal envoie un signal fort à la France, soulignant sa volonté de dialoguer avec divers acteurs politiques, pas seulement avec les dirigeants en place.

Les conséquences de cette rencontre sur les relations franco-sénégalaises restent à voir. La visite de Mélenchon pourrait potentiellement créer des tensions entre les deux pays, mais elle pourrait également ouvrir de nouvelles perspectives de dialogue et de coopération. Les prochains jours seront décisifs pour évaluer l’impact de ce rapprochement sur la scène diplomatique internationale.

Des membres du gouvernement sénégalais démissionnent de leurs postes de maire : un pas vers la fin du cumul des mandats

La démission du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre Birame Souley Diop de leurs fonctions de maire respectivement de Ziguinchor et de Thiès Nord suscite des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où le journaliste et homme politique Mamadou Ibra Kane a exprimé son point de vue sur leur bilan à la tête de ces municipalités.

Pour Kane, cette décision de mettre fin au cumul des mandats est une avancée positive dans le paysage politique sénégalais. Cependant, il émet des réserves quant au bilan des maires démissionnaires, qualifiant celui-ci de « pas fameux » jusqu’à preuve du contraire.

Cette réaction soulève des questions importantes sur la performance des responsables politiques dans leurs fonctions municipales. Alors que la fin du cumul des mandats est largement soutenue comme une mesure visant à renforcer la gouvernance démocratique et à favoriser une plus grande concentration sur les responsabilités gouvernementales, elle met également en lumière l’importance de la reddition de comptes et de l’évaluation des performances des élus.

Il est crucial que les citoyens et les observateurs politiques examinent de près les actions et les résultats des responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement. Cette vigilance contribue à maintenir un niveau élevé de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont des exigences fondamentales pour une gouvernance efficace, les déclarations comme celle de Kane illustrent l’importance du dialogue public et de l’évaluation critique des performances des dirigeants politiques.

Thierno Bocoum interpelle le président sur diverses questions politiques et institutionnelles

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, exprime ses préoccupations et ses attentes concernant plusieurs aspects de la gouvernance actuelle. Dans ce texte détaillé, il soulève des points cruciaux allant de la politique de reddition des comptes à la transparence dans les nominations, en passant par la justice et la gestion foncière.

Bocoum commence par saluer l’arrivée au pouvoir du président et rappelle son engagement en faveur d’une rupture systémique et d’une politique de transparence. Cependant, il souligne également la nécessité de surveiller de près les actions du gouvernement pour garantir le respect des promesses faites aux citoyens.

Le leader d’AGIR insiste sur la mise en place d’une politique de reddition des comptes transparente et efficace, exigeant que les rapports des organes de contrôle soient transmis au procureur de la République sans délai. Il demande également la déclassification des rapports de l’IGE pour une plus grande transparence.

Sur le plan judiciaire, Bocoum demande que toute la lumière soit faite sur les accusations de corruption portées par Karim Wade contre des juges du Conseil constitutionnel, ainsi que sur les conditions de son départ du Sénégal pour le Qatar.

En ce qui concerne les nominations, il critique le non-respect des promesses de recourir à des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, soulignant l’importance de mettre la compétence et le mérite au cœur de la politique de nomination.

La gestion foncière est également abordée, avec des préoccupations quant à l’équité et à la transparence dans ce domaine crucial, ainsi que des questions concernant la déclaration de patrimoine du président, jugée incomplète.

Bocoum appelle le président à prendre en compte ses remarques et à agir en faveur d’une gouvernance plus transparente et équitable, respectueuse des engagements pris envers le peuple sénégalais.

Anta Babacar Ngom : Persévérance et Détermination pour un Avenir Politique

Malgré sa position à la 13e place lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, la dirigeante du groupe avicole Sedima, reste déterminée à atteindre son objectif ultime : accéder à la magistrature suprême. Avec seulement 0,34% des suffrages exprimés en sa faveur, soit 15 457 voix sur 19 candidats, elle reconnaît que son chemin vers la présidence a rencontré des obstacles, mais elle affirme que ce n’est que partie remise.

Lors d’une récente rencontre, Anta Babacar Ngom a exprimé sa conviction profonde selon laquelle elle aurait dû être la présidente de la République. Malgré la défaite électorale, elle reste résolument engagée dans la politique et affirme son identité en tant que femme politique assumée et affirmée. Elle insiste sur le fait que son combat va au-delà de ses ambitions personnelles et qu’elle reste déterminée à poursuivre son engagement politique.

« Notre combat va au-delà de ça (…) Aujourd’hui, je me présente comme étant Anta Babacar, femme politique assumée et affirmée. Je vous rassure qu’on ne change jamais de priorités. Aujourd’hui, nous sommes encore plus déterminés et je tends la main à tout un chacun, parce que c’est l’union qui fait la force. Nous sommes toujours sur cette lancée », a-t-elle déclaré.

Anta Babacar Ngom affirme qu’elle croit en son for intérieur et reste convaincue que son moment viendra. Malgré les défis et les revers, elle reste optimiste quant à ses chances de réaliser son ambition politique. « j’y suis toujours, j’y crois en mon for intérieur. Ce n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverai », a-t-elle ajouté.

Sa détermination à poursuivre son engagement politique et son refus de se laisser décourager par les obstacles témoignent de sa résilience et de son dévouement envers ses convictions. Alors que son avenir politique reste incertain, Anta Babacar Ngom continue de faire entendre sa voix et de défendre ses idéaux avec passion et persévérance.

Le Sénégal réaffirme son soutien indéfectible à la Palestine lors du 15e Sommet de l’OCI

Lors du 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a prononcé une déclaration forte, réaffirmant le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes du peuple palestinien. Cette déclaration a été saluée par Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, qui souligne qu’elle reflète la position historique du pays sur la question palestinienne.

SOMMET OCI BANJUL | Le Sénégal réaffirme son engagement indéfectible en faveur du peuple palestinien

Depuis de nombreuses décennies, le Sénégal a maintenu une position ferme en faveur de la Palestine, en reconnaissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et en condamnant les violations des droits humains et du droit international commises à leur encontre. Cette position est ancrée dans les valeurs de justice, de dignité humaine et de respect du droit international, et elle a été exprimée à maintes reprises à travers des déclarations officielles et des actions diplomatiques.

La déclaration du Président Diomaye Faye lors du sommet de l’OCI revêt une importance particulière dans un contexte mondial marqué par les défis et les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient. En réaffirmant le soutien du Sénégal à la Palestine, le Président a souligné l’importance de maintenir la solidarité et l’unité au sein de la communauté internationale en faveur de la cause palestinienne.

Cette position est également en accord avec les aspirations et les attentes du peuple sénégalais, qui a toujours exprimé une profonde solidarité envers le peuple palestinien. Elle renforce le sentiment d’appartenance à une communauté internationale fondée sur des principes de justice, de solidarité et de respect mutuel.

La déclaration du Président Diomaye Faye témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la justice et la paix au Moyen-Orient. Elle réaffirme la position historique du pays en faveur de la Palestine et souligne l’importance de maintenir cette solidarité dans la lutte pour la justice et la dignité du peuple palestinien.

Rencontre entre le Président Diomaye Faye et Riyad al-Maliki : La Palestine salue la position du Sénégal

La Palestine a exprimé sa gratitude envers le Sénégal pour sa position constante et solidaire sur la question de Gaza. Lors du 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui s’est tenu en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien avec Riyad al-Maliki, envoyé spécial de Mahmoud Abbas, Président de la Palestine.

SOMMET OCI | La Palestine remercie le Sénégal pour sa position constante sur la situation à Gaza

L’entretien entre le Président Faye et M. Maliki a mis en lumière la question cruciale de la Palestine et la solidarité continue du Sénégal envers le peuple palestinien. M. Maliki a chaleureusement salué la position ferme et cohérente du Sénégal dans le conflit opposant la Palestine à Israël, soulignant l’importance de maintenir et de renforcer cette tradition de soutien.

La position du Sénégal en faveur de la Palestine a été un élément constant de sa politique étrangère, reflétant son engagement envers les principes de justice et de solidarité internationale. Le Président Faye s’est engagé à poursuivre cette tradition et à renforcer les liens de coopération et de soutien entre le Sénégal et la Palestine.

Cette rencontre entre les deux dirigeants témoigne de l’importance accordée par le Sénégal à la question palestinienne et de sa volonté de jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et de la justice au Moyen-Orient. Elle souligne également l’engagement du Sénégal envers les principes de l’OCI et de la communauté internationale dans son ensemble.

Le Sénégal continue ainsi de jouer un rôle crucial dans les efforts visant à résoudre les conflits et à promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région, tout en affirmant son attachement aux valeurs de solidarité et de fraternité qui sont au cœur de sa politique étrangère.

Macky Sall appelle à l’unité au sein de l’APR lors d’un appel téléphonique à Kaffrine

Macky Sall, ancien Président du Sénégal, a récemment lancé un appel à l’unité au sein de l’Alliance pour la République (APR), son parti politique, et de Benno Bokk Yakar. Cet appel a été fait lors d’un appel téléphonique en direct avec des responsables de son parti qu’il avait envoyés au Daaka, un événement religieux important au Sénégal.

La délégation envoyée par Macky Sall au Daaka était composée de quatre anciens ministres, notamment Mansour Faye, Moussa Bocar Thiam, Moussa Baldé, et Abdoulaye Seydou Sow, ainsi que du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et d’autres responsables de l’APR et de Benno Bokk Yakar. Ces responsables ont eu l’honneur de transmettre le message de leur leader au khalife, le chef religieux de la région.

L’appel de Macky Sall à l’unité au sein de l’APR revêt une importance particulière dans un contexte politique où les tensions internes peuvent affaiblir le parti. En rappelant l’importance de l’unité et de la solidarité, Macky Sall cherche à renforcer la cohésion au sein de son parti et à consolider son soutien politique.

Cet appel intervient également dans un contexte où l’APR se prépare à relever de nouveaux défis politiques et à affronter des élections à venir. L’unité au sein du parti est cruciale pour garantir sa stabilité et sa capacité à mobiliser efficacement ses partisans lors des prochaines échéances électorales.

En réaffirmant son engagement envers l’unité et la cohésion au sein de l’APR, Macky Sall espère renforcer la position de son parti politique et consolider sa base de soutien en vue des défis à venir sur la scène politique sénégalaise.

Blocage dans certaines directions suite aux nominations de Diomaye Faye

Les récentes nominations opérées par le Président Diomaye Faye lors des derniers Conseils des ministres ont suscité des problèmes de transition dans certaines directions et institutions publiques. Alors que plus d’une trentaine de postes ont été pourvus, des retards et des blocages ont été signalés dans certains secteurs, selon Les Échos de ce lundi.

Si la passation de témoin s’est déroulée sans accroc dans certaines entités, d’autres ont connu des difficultés. Les Échos rapporte des lenteurs dans la transition au niveau de quelques directions nationales, sans fournir de détails précis.

Le journal souligne que certains directeurs généraux récemment limogés n’ont toujours pas reçu de documents officiels les informant des modalités de la passation de service avec leurs remplaçants. Cette situation a entraîné un ralentissement des activités administratives, les directeurs sortants refusant de signer de nouveaux actes tant que la passation n’est pas effectuée.

Les présidents de Conseil d’administration (PCA) ne sont pas épargnés par cette situation. Certains d’entre eux sont dans l’attente de la passation de service de leurs directeurs généraux et ne savent pas quand ils seront installés dans leurs fonctions pour assurer la continuité du travail.

Ce blocage souligne les défis rencontrés lors des transitions administratives et met en lumière la nécessité d’une gestion efficace des processus de passation de service. Il est essentiel que les nouvelles nominations se déroulent de manière fluide et que les directeurs sortants et entrants collaborent étroitement pour garantir la continuité des activités et des services publics. En attendant, ces retards dans la transition pourraient avoir un impact sur le fonctionnement de certaines institutions et nécessitent une résolution rapide pour éviter toute perturbation supplémentaire.

Controverse autour du voyage d’une délégation de Sicap-Liberté à Casablanca

Une controverse a éclaté à Sicap-Liberté à la suite du déplacement d’une délégation municipale composée d’environ 70 personnes à Casablanca, au Maroc. L’objectif de ce voyage, qui suscite des interrogations parmi les habitants de la commune, est présenté comme une participation à une formation ou à un séminaire.

Cependant, selon les informations relayées par Les Échos dans leur édition de lundi, de nombreux résidents de Sicap-Liberté remettent en question la nécessité d’envoyer une aussi grande délégation pour un événement professionnel. Certains vont jusqu’à exprimer leur scepticisme quant à la véritable nature de ce voyage, le qualifiant davantage de vacances que de déplacement professionnel.

Cette polémique soulève des préoccupations quant à la gestion des ressources municipales et à l’utilisation des fonds publics pour des voyages officiels. Les administrés s’interrogent sur la pertinence d’envoyer autant de personnes à l’étranger et sur les retombées concrètes que ce voyage pourrait avoir pour la commune.

Alors que le Conseil municipal de Sicap-Liberté est représenté en force à Casablanca, cette situation met en lumière la nécessité d’une transparence accrue dans les activités et les dépenses des autorités locales. Les habitants attendent des explications claires sur les objectifs et les résultats attendus de ce voyage afin de dissiper tout malentendu et toute suspicion.

Débats internes au sein de Taxawu Sénégal sur une éventuelle réconciliation avec le Parti socialiste

La perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, et le Parti socialiste (PS) suscite des débats au sein de ce regroupement politique. Alors que certains membres de Taxawu sont favorables à un rapprochement avec le PS, d’autres y sont fermement opposés, révélant ainsi des dissensions internes.

Selon des informations relayées par Les Échos dans son édition de ce lundi, les discussions au sein de Taxawu portent sur l’opportunité pour Khalifa Sall de renouer avec le parti qu’il a quitté. Les partisans du statuquo estiment que Khalifa Sall peut se passer de l’appareil politique du PS pour mener à bien ses projets politiques. Pour eux, l’ancien maire de Dakar n’a pas besoin de s’allier avec le PS pour réussir sur le plan politique.

En revanche, une autre faction au sein de Taxawu soutient la nécessité d’une réconciliation entre Khalifa Sall et les Socialistes. Ces membres estiment que l’appui du PS pourrait renforcer la position politique de Khalifa Sall et contribuer à la réalisation des objectifs de la coalition. Ils considèrent que l’ancien maire de Dakar aurait besoin du soutien du PS pour consolider son assise politique et mener à bien ses projets.

Ces débats internes interviennent dans un contexte marqué par une rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du PS, et Khalifa Sall. Les discussions entre les deux leaders politiques ont évoqué la possibilité de réunir la famille socialiste, ce qui laisse entrevoir la perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall et le PS.

Ainsi, l’avenir politique de Khalifa Sall et de sa coalition Taxawu Sénégal semble être en suspens, alors que les débats internes sur la question des retrouvailles avec le PS continuent d’animer le camp de l’ancien maire de Dakar.

Suspension des opérations foncières au Sénégal : le Président Faye agit pour l’équité et la justice, selon le Pr Sidy Alpha Ndiaye

Le Pr Sidy Alpha Ndiaye, enseignant-chercheur agrégé en Droit public, a récemment commenté les récentes décisions du Président Faye concernant la suspension de toutes les opérations domaniales au Sénégal. Selon lui, cette mesure ne se limite pas à une simple question technique mais touche profondément à l’éthique, à la justice sociale et à la culture, en interrogeant l’accès des populations locales à la terre.

Dans son intervention, le professeur a vivement critiqué la manière dont certains terrains ont été attribués, pointant du doigt des bénéficiaires souvent des hommes politiques ayant obtenu de vastes étendues de terre. Il a approuvé l’initiative du président visant à revoir les conditions de ces attributions, dans le but d’assurer une distribution plus équitable et juste des ressources foncières dans le pays.

Cette suspension des opérations foncières prend ainsi une dimension éthique et sociale, témoignant de la volonté du Président Faye de garantir l’accès équitable à la terre pour tous les citoyens sénégalais. Cette action s’inscrit dans une démarche visant à corriger les injustices passées et à promouvoir une répartition plus équitable des ressources foncières, contribuant ainsi à renforcer l’équité et la justice sociale dans le pays.

Sidy Alpha Ndiaye salue la publication des rapports de la Cour des Comptes et de l’Ofnac pour renforcer la démocratie au Sénégal

Le Professeur Sidy Alpha Ndiaye a récemment exprimé son approbation à l’égard de la diffusion des rapports de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), soulignant leur rôle crucial dans la revitalisation de la démocratie sénégalaise. Selon lui, la publication de ces rapports représente un exemple de ré-enchantement de la démocratie, mettant en lumière l’impact significatif de ces documents sur la transparence gouvernementale.

L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Ige) a également été évoquée par le Professeur Ndiaye, qui a salué les efforts du président de la République pour une séparation efficace avec la présidence, renforçant ainsi l’objectivité de l’institution. Il a souligné que le Président est prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer une gestion transparente des affaires publiques. Concernant la Cour des comptes, le Professeur a souligné que le rôle du ministère de la Justice sera crucial pour garantir la reddition des comptes, en conformité avec les principes de justice.

En outre, le Professeur Ndiaye a salué la possibilité d’une initiative judiciaire en réponse aux rapports, reflétant ainsi les attentes des citoyens qui ont expressément soutenu ces mesures lors des élections du 24 mars. « C’est bien là l’attente des masses populaires qui veulent une vraie redevabilité dans la gestion des affaires d’État », a-t-il conclu.

Cette déclaration souligne l’importance des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac dans le renforcement de la gouvernance et de la démocratie au Sénégal, tout en mettant en avant l’engagement du gouvernement à répondre aux préoccupations des citoyens et à assurer la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Ousmane Sonko réunit le Bureau politique de PASTEF, marquant une reprise dynamique après une longue pause

Ousmane Sonko, le leader du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), a présidé la première réunion du Bureau politique de son parti après une interruption d’un an. Cette reprise des activités politiques du PASTEF marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, soulignant l’ambition de Sonko de jouer un rôle majeur dans la politique nationale et africaine.

La réunion, qui s’est tenue récemment, a été l’occasion pour Sonko et les membres du Bureau politique de discuter des stratégies et des orientations futures du parti. Cet événement revêt une importance particulière alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales et que le PASTEF cherche à consolider sa position en tant que force politique émergente.

Lors de cette réunion, Ousmane Sonko a également annoncé une série de déplacements internationaux visant à renforcer les liens avec plusieurs pays africains. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du PASTEF d’élargir son influence au-delà des frontières sénégalaises et de promouvoir ses idéaux de justice sociale, d’éthique et de fraternité à l’échelle continentale.

Parallèlement à cette reprise dynamique du PASTEF, le gouvernement sénégalais a été secoué par une série de démissions de haut niveau. Les ministres Birame Soulèye Diop et Yankhoba Diémé ont annoncé leur départ, conformément à la nouvelle régulation sur le cumul des mandats, affirmant ainsi leur engagement envers l’intégrité et la dévotion à leurs responsabilités ministérielles.

Dans l’ensemble, la réunion du Bureau politique de PASTEF et les démissions au sein du gouvernement soulignent les dynamiques en cours dans le paysage politique sénégalais. Alors que le PASTEF cherche à consolider sa position et à étendre son influence, les démissions des ministres mettent en lumière l’importance de la bonne gouvernance et de la transparence dans l’exercice du pouvoir.

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