Le Sénégal envoie des gendarmes en mission de maintien de la paix en Centrafrique et en RDC

Le Sénégal a décidé d’envoyer 540 gendarmes en mission de maintien de la paix en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Ce déploiement a été annoncé lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle les gendarmes ont reçu le drapeau national du Sénégal des mains du Général Papa Diouf, Haut commandant en second de la gendarmerie nationale.

Selon le Général Diouf, ce contingent de 540 éléments, comprenant 109 femmes, sera déployé du 8 au 12 mai prochain. Ils prendront le relais de leurs camarades déjà sur place depuis un an.

Les missions confiées à ces gendarmes sénégalais seront multiples, allant de la protection des civils à la garantie de la sécurité de l’État dans les zones où ils seront déployés.

Ce déploiement témoigne de l’engagement continu du Sénégal en faveur du maintien de la paix et de la stabilité dans la région, en réponse aux besoins urgents de protection des populations civiles et de soutien aux efforts de reconstruction et de consolidation de la paix dans ces pays.

Aminata Touré sur les Nominations et les Appels à Candidatures : Pragmatisme et Engagement

Dans un entretien avec l’OBS, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a exprimé son point de vue sur les premières décisions prises par le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye, notamment en ce qui concerne les nominations et les appels à candidatures.

Elle a tout d’abord salué le triomphe de la démocratie au Sénégal malgré les défis rencontrés, soulignant que les nouveaux dirigeants ont déjà posé des actes qui vont dans le bon sens. Elle a particulièrement noté une réduction du « bling-bling protocolaire », la publication des rapports de contrôle, et une prise en charge sérieuse des questions foncières.

Mme Touré a encouragé le nouveau gouvernement à persévérer dans la voie du changement, soulignant que cela reflète les aspirations de la grande majorité des Sénégalais. Elle a également appelé ses compatriotes à être acteurs du changement en modifiant leurs comportements et en respectant les lois et règlements.

Interrogée sur son absence dans le nouveau gouvernement malgré les attentes, elle a souligné que sa récompense était la victoire du processus démocratique le 24 mars. Elle a également exprimé son soutien à l’introduction de nouvelles personnalités dans le gouvernement, apportant ainsi de nouvelles énergies et idées.

Sur la question des appels à candidatures, elle a souligné la complexité de pourvoir tous les postes par ce moyen, compte tenu du grand nombre de postes à pourvoir dans divers secteurs de l’État. Elle a estimé que l’urgence de répondre aux besoins pressants des citoyens, tels que la campagne agricole imminente et la jeunesse en attente, nécessitait un pragmatisme dans le processus de nomination.

Pour conclure, Aminata Touré a insisté sur l’importance de nommer des cadres compétents et averti que s’éloigner des promesses électorales pourrait conduire au népotisme. Elle a appelé à un équilibre entre la nécessité de répondre rapidement aux besoins du pays et le respect des principes démocratiques.

Changement à la Tête du FONSIS : Abdoulaye Diouf Sarr Cède sa Place à Babacar Gning

Abdoulaye Diouf Sarr ne dirigera plus le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’ancien maire de Yoff et responsable de l’Alliance pour la République (APR) a été remplacé par son adjoint, Babacar Gning, lors d’un récent Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Dans un message réagissant à son départ, Abdoulaye Diouf Sarr exprime son sentiment de devoir accompli, soulignant la nomination de son adjoint comme une transition naturelle. Il témoigne de la compétence de Babacar Gning, son « dévoué jeune frère », avec qui il a collaboré de manière fructueuse.

L’ancien ministre de la Santé se réjouit de cette promotion interne, voyant en elle le début d’une nouvelle phase pour le FONSIS. Il exprime sa confiance dans la capacité de son successeur à poursuivre les chantiers déjà entamés, dans la rigueur et le professionnalisme.

Abdoulaye Diouf Sarr tient également à adresser ses remerciements à tous les agents du FONSIS, soulignant l’harmonie fraternelle qui a caractérisé leur collaboration. Il n’oublie pas de mentionner sa famille, reconnaissante pour son soutien et sa compréhension tout au long de son engagement au service de la République.

Cette transition à la tête du FONSIS marque ainsi une nouvelle étape dans le parcours professionnel d’Abdoulaye Diouf Sarr, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’avenir de cette institution financière stratégique.

Le Ministre Yankhoba Diémé Respecte le Décret Présidentiel

Le Président Bassirou Diomaye Faye, réitérant son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, avait pris une mesure forte en bannissant le cumul des fonctions pour les membres de son gouvernement. Dans cette optique, il avait donné un délai d’un mois aux ministres du gouvernement formé le 5 avril dernier pour démissionner de toute autre fonction occupée.

Selon les informations rapportées par le quotidien L’AS, certains élus locaux nommés ministres ont tardé à se conformer à cette exigence. Parmi eux figure le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé.

Cependant, en signe de respect envers le décret présidentiel et afin de se conformer aux directives du Président Faye, le ministre Yankhoba Diémé a pris la décision de démissionner de la présidence du Conseil départemental de Bignona. Sa démission a été officialisée hier vendredi, 3 mai, juste avant la fin de l’échéance fixée.

Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter scrupuleusement les décisions prises par le Président de la République, affirmant ainsi son engagement envers les principes de bonne gouvernance et d’éthique dans l’exercice des fonctions publiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye se Rend au 15e Sommet de l’OCI à Banjul

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est envolé ce samedi pour Banjul, à la suite de sa visite officielle du samedi 20 avril. À l’invitation du Président gambien, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin pour participer au 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu les 4 et 5 mai 2024, à Banjul.

Cette conférence internationale d’envergure réunira plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement du monde islamique afin de discuter des enjeux et défis auxquels fait face l’Oummah islamique. Sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable », le sommet vise à encourager un dialogue constructif entre les nations musulmanes pour promouvoir le développement durable et la coopération dans divers domaines.

La participation du Président Bassirou Diomaye Faye à cet événement important témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et son rôle actif dans la promotion de la paix, de la solidarité et du développement dans la communauté musulmane mondiale.

Le sommet de l’OCI offre une plateforme précieuse pour des discussions stratégiques et des initiatives visant à renforcer les liens entre les pays membres et à aborder les défis communs auxquels ils sont confrontés. Le Sénégal, en tant que membre actif de l’OCI, contribuera sans aucun doute de manière constructive aux délibérations et aux décisions prises lors de cette importante réunion internationale.

Tensions Persistantes entre Macky Sall et Aminata Touré : Accusations et Confrontations

Les relations entre l’ancien président sénégalais Macky Sall et son ancienne Première ministre, Aminata Touré, demeurent tendues, avec des accusations réciproques et des confrontations publiques alimentant la controverse politique dans le pays.

Dans un récent communiqué relayé par Vox Pop, la coordination du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI) de Dakar a vivement critiqué Macky Sall, l’accusant d’orchestrer une campagne visant à discréditer leur leader, Aminata Touré. Selon le MIMI, cette tentative de dénigrement serait motivée par la position de fer d’Aminata Touré contre le projet de troisième mandat de Macky Sall, un combat qu’elle aurait mené avec détermination.

Les partisans d’Aminata Touré ont également reproché à Macky Sall sa politique répressive, affirmant qu’il aurait emprisonné des centaines de personnes sans justification valable. Ils ont également suggéré que si leur leader avait été impliquée dans des actes répréhensibles, Macky Sall l’aurait également incarcérée sans hésitation.

La coordination du MIMI a même appelé à ce que Macky Sall soit traduit en justice pour des crimes graves et des malversations financières présumées, telles que révélées par des rapports de contrôle.

Ces tensions sont survenues après le rejet par le Conseil constitutionnel de la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de mars dernier. En réponse, elle a choisi de soutenir le candidat du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a finalement remporté l’élection présidentielle.

Cette situation met en lumière les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et souligne les enjeux politiques en cours même après un changement de pouvoir. Les confrontations entre Macky Sall et Aminata Touré continuent d’alimenter le débat public et de susciter des interrogations quant à l’avenir de la politique sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye : Un Appel à l’Humilité et à l’Engagement envers les Citoyens

Après avoir prêté serment au CICAD le 2 avril, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu des discussions cruciales avec ses camarades du parti Pastef au palais de la République. Lors de cette rencontre, le député de Pastef, Abass Fall, a partagé les réflexions et les priorités évoquées par le Président, offrant ainsi un aperçu des valeurs et des engagements de son administration.

L’un des moments clés de cette réunion a été lorsque le Président Faye, alors assis sur la chaise présidentielle, a exprimé son étonnement en ces termes : « Il y a 15 jours, si quelqu’un m’avait dit que je serais assis sur cette chaise, je ne l’aurais pas cru. Cela démontre qu’il faut croire en Dieu. » Cette remarque poignante illustre son humilité et sa reconnaissance envers la responsabilité qui lui incombe désormais.

Abass Fall a également souligné l’importance des comportements des membres du parti envers les citoyens, un rappel essentiel de l’engagement envers la transparence, la dignité et le respect dans les interactions avec le peuple.

En ce qui concerne les priorités du nouveau gouvernement, le Président Faye a mis l’accent sur la justice en tant que fondement d’une société juste et équitable. Il a souligné la nécessité pour tous les citoyens d’avoir un accès égal et transparent à la justice, mettant en avant l’importance de la transparence, de l’efficacité et de l’équité dans les procédures judiciaires.

De plus, le Président Faye a rappelé l’importance de rester fidèle aux sacrifices consentis pour atteindre cette position, appelant à une humilité constante et à un engagement sans faille envers les besoins et les préoccupations des citoyens.

Cette réunion entre le Président Faye et les membres de Pastef souligne un changement de ton et une vision axée sur le service et l’intégrité, offrant ainsi un aperçu de ce que les Sénégalais peuvent attendre de leur nouveau leader et de son équipe.

Guy Marius Sagna dépose 41 initiatives parlementaires pour adresser les problèmes sociaux et économiques au Sénégal

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a récemment fait parler de lui en déposant pas moins de 41 initiatives parlementaires devant le gouvernement du Sénégal. Ces propositions couvrent une vaste gamme de problèmes cruciaux qui nécessitent une attention urgente. Parmi les sujets abordés, on retrouve des questions vitales touchant à la justice sociale, aux droits des travailleurs, à la santé publique, à l’environnement, et bien d’autres encore.

Dans un post récent, Guy Marius Sagna a mis en lumière des situations préoccupantes qui exigent des réponses concrètes de la part des autorités. Parmi ces préoccupations figurent les retards de salaire dans plusieurs secteurs, les licenciements de travailleuses en congé de maternité, les conditions de travail précaires, les pénuries d’eau dans certaines régions, les injustices salariales, les questions de sécurité aéroportuaire, et les scandales alimentaires, pour n’en nommer que quelques-uns.

Parmi les points saillants de ses initiatives figurent la demande d’explications aux représentants de grandes entreprises telles que Nestlé et TOTAL sur des questions de licenciement et de conditions de travail, ainsi que des appels à des mesures urgentes pour résoudre les retards de salaire, les injustices salariales et les pénuries d’eau.

Les initiatives de Guy Marius Sagna reflètent une profonde préoccupation pour le bien-être des citoyens sénégalais et appellent à des actions immédiates pour résoudre les problèmes sociaux et économiques auxquels le pays est confronté. Son engagement envers la défense des droits des travailleurs, la justice sociale et la transparence dans la gouvernance est louable et mérite une attention sérieuse de la part des autorités. En déposant ces initiatives, Guy Marius Sagna affirme son engagement envers la responsabilité et le progrès au Sénégal.

L’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) dénonce les attaques diffamatoires contre les cadres de l’administration douanière

Dans un communiqué publié récemment, l’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) a vivement condamné les récentes attaques diffamatoires visant certains membres éminents de l’administration douanière. L’AIOD accuse des individus qu’elle qualifie de « malintentionnés et réfractaires au processus de modernisation » de propager des informations mensongères sur les réseaux sociaux dans le but de discréditer ces cadres dévoués.

Ces attaques, selon l’AIOD, sont non seulement récurrentes mais également infondées, visant à jeter l’opprobre sur des professionnels engagés dans leur mission de service public. Dans un contexte où la modernisation de l’administration douanière est une priorité, de telles calomnies peuvent compromettre le travail effectué pour améliorer les services offerts aux citoyens et aux entreprises.

L’Amicale a clairement indiqué qu’elle se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales nécessaires pour répondre à ces attaques et protéger l’intégrité de ses membres. Elle a également tenu à rappeler que les réformes entreprises au sein de l’administration douanière, telles que la dématérialisation intégrale et la généralisation de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI), ont été le fruit d’un processus participatif et consultatif avec les acteurs économiques nationaux.

Par ailleurs, l’AIOD a souligné l’importance des réformes en cours, notamment l’opérationnalisation du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), qui vise à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’administration douanière. Elle a également mis en avant les progrès réalisés dans la dématérialisation des procédures de dédouanement, une avancée majeure pour accroître l’efficience et la transparence du système douanier.

L’AIOD a appelé à un soutien accru de la part de toutes les parties prenantes, tant au sein de l’administration douanière que de la société civile et du secteur privé, pour les réformes en cours. Elle a réaffirmé son engagement indéfectible à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour le succès des missions régaliennes qui leur sont confiées.

LA COUR DES COMPTES DEMENT LE DETOURNEMENT AU PRODAC : SONKO où sont passés les 29 milliards ?

Le Programme vise à aménager de vastes étendues de terres et à les doter d’infrastructures de qualité de dernière génération permettant aux jeunes en particulier de s’adonner à des activités économiques en continu.

Le budget total à mobiliser pour le PRODAC est de 100 milliards F CFA. Parmi les onze (11) DAC prévus, huit (8) ont pu être financés. Quatre-vingt-huit (88) milliards FCFA ont été mobilisés et se décomposent comme suit :

– 29 600 536 000 FCFA en 2016 dans le cadre d’une première phase relative à la construction des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr financé par l’Etat du Sénégal à travers une convention signée avec Locafrique ;

– 59 534 000 000 FCFA en 2017 dans le cadre d’une deuxième phase à travers le Projet de Développement de l’Entreprenariat agricole au Sénégal (PDEAS) financé par la Banque islamique de Développement (BID) et relative à la construction des DAC de Niombato, Dodji, Fafacourou et Boulel.

L’exécution de la première phase a été confiée à l’entreprise israélienne Green 2000 à travers un marché clé en main, passé par entente directe et souscrit le 28 août 2015 entre Monsieur Daniel Pinhassi, agissant pour le compte de Monsieur Rafael Dayan, Directeur général et Monsieur Mame Mbaye Niang, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne ; ledit contrat a été approuvé le 21 septembre 2015 par Monsieur Birima Mangara, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget. La seconde phase fait l’objet d’une procédure d’appel à concurrence international.

LA GESTION FINANCIERE DES OPERATIONS PAR LE PRODAC

La revue de ce secteur d’examen a pour objectif de s’assurer que les ressources financières ont été utilisées de manière conforme aux lois et règlements et aux bonnes pratiques en la matière. La Gestion financière du PRODAC est assurée par la Direction administrative et financière (DAF) sous la supervision du Coordonnateur. Il en est de même du PDEAS dont la gestion financière est assurée par un Responsable administratif et financier (RAF).

Les missions principales de la DAF du PRODAC sont la gestion des opérations budgétaires, la gestion du personnel et des carrières, la gestion du domaine, de la logistique et de la maintenance et enfin la gestion de l’environnement et de la sécurité. La DAF est composée de deux divisions :

– une division Finances et comptabilité, composée de deux bureaux : un bureau

Comptabilité et Finances et un bureau comptabilité des matières ;

– une division Gestion des Ressources humaines composée d’un bureau gestion du personnel et de la solde, et d’un bureau des Affaires sociales.

Les ressources financières du PDEAS sont gérées par le RAF, secondé par un comptable. Les ressources du PRODAC sont essentiellement constituées de la dotation budgétaire annuelle que l’État lui octroie pour la mise en oeuvre de ses activités. Elles sont mobilisées périodiquement par le Trésor public dans le compte de dépôt ouvert dans ses livres au nom du PRODAC.

Pour ce qui concerne le PDEAS, les ressources proviennent des fonds alloués par la Banque islamique de Développement (BID) et de la contrepartie de l’État. S’agissant des opérations exécutées sur les fonds du bailleur, la procédure de la BID est appliquée avec notamment la pratique des avis de non objection (ANO) et celle des paiements directs. Les ressources allouées au PRODAC à travers le budget général de l’État lui permettent de financer son fonctionnement, mais également l’État dote le compte de dépôt les fonds dédiés au remboursement de la dette contractée pour le financement des DAC de première génération que sont ITATO, SEFA, Keur Momar Sarr et Keur Samba Kane.

Après avoir apprécié le système de financement de ces quatre premiers DAC et de remboursement de la dette, il a été analysé le paiement de certaines opérations imputées sur le compte de dépôt du PRODAC. Pour ce qui concerne le PDEAS, le remboursement de la dette a bénéficié d’un moratoire de 05 ans, ce qui l’exclut du champ de contrôle. L’examen de ce secteur a également porté sur la les règles relatives à la comptabilité des matières.

Le mécanisme de financement et de remboursement de la dette

Le schéma de financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Momar Sarr et, Keur Samba Kane fait intervenir la Compagnie ouest-africaine de Crédit-bail plus connue sous le nom de LOCAFRIQUE qui a conclu, en février 2016, avec l’Etat du Sénégal une convention de financement d’un montant total de 29 600 536 000 FCFA au taux de 7,97 % l’an toutes taxes, frais et commissions compris, exclusivement affecté à la réalisation ces quatre infrastructures. Il s’agit d’une convention de crédit à moyen terme d’une durée de 60 mois aux termes de laquelle LOCAFRIQUE, bénéficiaire d’une ligne de crédit dédiée octroyée par AFREXIMBANK, s’engage à payer les factures présentées par Green 2000 et validées par le PRODAC. Tous les paiements doivent faire l’objet d’une retenue de garantie de cinq pour cent (5%) libérable après la réception définitive, afin de garantir l’exécution des ouvrages.

De nombreux dysfonctionnement affectent le mécanisme de financement et de remboursement de la dette envers LOCAFRIQUE. A cet égard, il est noté un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette, un dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser, la violation d’une disposition budgétaire relative au remboursement de la dette de l’État, le non-respect des paiements effectués via le compte de dépôt, un surplus de paiement sur les effets cédés à la BNDE et une absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette.

Un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette

Par lettre n° 305MEFP/DGF du 15 avril 2016 du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie des Finances et du Plan chargé du Budget, Locafrique a reçu de l’État du Sénégal, l’engagement de couverture financière du montant du remboursement de la dette représentant le capital, les intérêts, frais et autres accessoires pour un montant global de 36 476 162 295 francs CFA suivant l’échéancier ci-après :

Il s’agit d’une lettre de couverture budgétaire à la suite de laquelle, pour matérialiser sa dette, l’État du Sénégal a émis en avril et septembre 2016, onze (11) billets à ordre au profit de Locafrique, suivant l’échéancier ci-dessous :

A l’appui de ces informations, Locafrique a fourni deux tableaux d’amortissement dont l’un daté du 19 avril 2016 et validé par le par le Ministre délégué chargé du Budget (voir Annexe n°2) concerne le premier billet à ordre émis le même jour d’un montant de 7 314 553 FCFA ; le second tableau de financement d’un montant total de 29 260 609 288 FCFA (voir Annexe n°3) est plutôt une simulation non validée par le Ministre délégué chargé du Budget. L’examen comparé des deux tableaux a fait ressortir un écart de 858 429 490 FCFA entre la situation budgétisée et le montant total des billets émis. Selon le Directeur général de Locafrique, cet écart concerne les intérêts de différés sur le tableau d’amortissement de l’Annexe n°3.

Dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser

Pour le paiement des échéances, l’État a opté dans un premier temps, de passer par le compte de dépôt du PRODAC qui reçoit les fonds à travers la dotation annuelle de son ministère de rattachement. Ainsi, à chaque paiement, le montant est positionné sur le compte de dépôt et la Coordination du PRODAC émet un titre de paiement accompagné d’une lettre du ministre chargé des finances comme pièce justificative. Ce procédé a été notamment utilisé pour les trois premiers remboursements directement versés à Locafrique. La société Locafrique a reçu entre 2016 et 2017, trois paiements tirés directement sur le compte de dépôt du PRODAC. Il s’agit de la situation des éléments relevés dans le tableau ci-après :

Ces montants constituent le remboursement d’une partie de la dette de l’Etat et renferment les deux billets à ordre arrivés à échéance en avril et octobre 2017 d’un montant total de 6 367 179 623 FCFA. Par la suite, les neuf (9) billets à ordre restant et présentant une somme totale de 29 349 553 182 FCFA ont été cédés à des banques conformément à la situation suivante :

Le cumul entre les montants reçus par Locafrique et les billets cédés s’élève à 38 455 645 642 FCFA alors que le total des billets émis en 2016 est de 35 716 732 805 FCFA. Il apparait un surplus de 2 738 912 837 FCFA que l’État devra payer par rapport à ce qu’il aurait dû. Les sommes reçues par Locafrique dans le cadre des trois premiers paiements ne correspondant pas aux valeurs nominales des billets à ordre, la cession aurait dû tenir compte de cette situation pour se faire en fonction du reliquat effectif de la dette.

Selon Monsieur Birima Mangara, ancien Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, l’écart de 858.429.490 francs CFA constaté entre la situation budgétisée de la dette vis-à-vis de LOCAFRIQUE et le montant total des billets à ordre émis à son profit correspond au règlement de la première annuité, prenant en charge les intérêts différés conformément au tableau d’amortissement, au regard de l’article 6 de la convention de financement. Il explique qu’il s’agit du premier décaissement opéré au titre du programme, le 16 novembre 2016.

Il indique que la lettre numéro 305/MEFP/DGF du 15 avril 2016, établie pour lever l’une des conditions suspensives prévues par l’article 4 de la convention de crédit à moyen terme signée entre l’Etat du Sénégal et LOCAFRIQUE (ANNEXE 1), pour le financement des domaines agricoles communautaires (DAC), a couvert onze (11) semestres pour le premier tirage. Selon lui, y entre en droite ligne le tableau d’amortissement couvrant normalement la période 2016 à 2021 comme celle du remboursement des billets émis pour le compte du premier tirage (ANNEXE Il) ; qu’en revanche, la simulation de tableau d’amortissement (ANNEXE III) n’a jamais été portée à sa connaissance pour être signée par ses soins. l’Economie, des Finances et du Plan, d’une lettre de garantie mais pas l’émission de billets à ordre ; or, ces billets ont permis au bailleur de se procurer des liquidités pour honorer ses engagements vis-à-vis de l’Etat alors que le schéma de financement prévoyait l’utilisation d’une ligne de crédit dédiée ouverte par Afreximbank.

Ces billets à ordre s’analysent ainsi comme des reconnaissances de dette, cessibles et endossables. Leur émission est contraire à la règle du « service fait » dans la mesure où les montants inscrits n’étaient ni certains ni exigibles à la date de leur signature, les travaux de construction des DAC n’étant pas encore achevés.

Incohérences dans le paiement des engagements de l’Etat envers la BNDE

Par lettre n° 09715 MFB/DGB du 29 décembre 2020, le Ministre des Finances et du Budget a notifié au Ministre de la Jeunesse les crédits ouverts dans la loi de finances 2021 au profit de son département pour un montant total de 17 569 236 297 FCFA en crédits de paiement. Ladite lettre rappelle que l’enveloppe budgétaire intègre les obligations impayées d’un montant de 1 248 320 802 FCFA dues à la BNDE dans le cadre du PRODAC.

En application à cette disposition, ledit montant a été crédité sur le compte de dépôt du PRODAC le 05 juillet 2021. Le 24 septembre 2021, soit plus de deux mois et demi après, par ordre de virement n° 449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS (reçu le même jour par la Trésorerie générale), le Coordonnateur a demandé au Trésorier général de virer 1 248 320 802 FCFA au profit de la BNDE en y joignant la lettre de notification de crédits sus indiquée. Trois mois plus tard, le 21 décembre 2021, par lettre n°571 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS, le Coordonnateur a demandé et obtenu l’annulation par le Trésor du virement n° 449 précité. Enfin, le 22 décembre 2021, un second ordre de virement n°572 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS d’un montant de 1 000 000 000 FCFA au profit de la BNDE a été émis et finalement exécuté par le Trésor.

Il ressort de ces constatations que l’ordre de virement n° 449 du 24 septembre 2021 n’a pas été exécuté alors qu’à cette date le solde du compte de dépôt présentait une situation créditrice de 1 350 164 912 FCFA et que la disposition relative au remboursement de la dette de 1 248 320 802 FCFA n’a pas été respectée bien que le montant soit budgétisé par la loi de finances pour l’année 2021. Il est noté d’une part, une absence de célérité de la Coordination en raison de l’émission tardive de l’ordre de virement et d’autre part, que l’annulation du premier ordre de virement n’a pas été justifiée.

Monsieur Papa Malick Ndour, ancien Coordonnateur du PRODAC, reconnait avoir annulé et remplacé l’ordre de n°449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ass d’un montant de 1 248 320 802 F CFA par un autre pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA. Il explique que l’annulation du premier ordre de virement est intervenue au mois de décembre lorsque le Trésor l’a informé n’avoir pas effectué le virement et que le risque de ne pouvoir payer les salaires de décembre, pour insuffisance de fonds, était devenu réel ; afin de compléter le montant 1 248 320 802 F CFA représentant les obligations impayées, dues à la BNDE, un autre ordre de paiement d’un montant de 248 320 802 F CFA a été établi le 31 mai 2022 (se reporter à l’observation 19).

Bien qu’il reconnaisse avoir procédé à l’annulation de l’ordre de virement du 21 septembre, en décembre, trois mois après l’avoir émis, Monsieur Papa Malick Ndour n’a pas répondu à la question concernant les raisons pour lesquelles ledit ordre de virement n’a pas été payé au moment de son émission. Par ailleurs, les services financiers du PRODAC n’ont pas assuré un suivi rigoureux de la trésorerie, par le biais notamment de rapprochements, qui leur aurait permis de prendre en compte les titres de paiement déjà émis et d’éviter ainsi des difficultés pour payer les salaires.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC d’effectuer un suivi régulier et rigoureux de la trésorerie du PRODAC de sorte à avoir une meilleure maîtrise des opérations financières.

Absences de concordance entre les relevés

La revue a constaté que des ordres de paiement effectués via le compte de dépôt du PRODAC au titre du remboursement des crédits ne sont pas suivis d’effet immédiat et que les bénéficiaires n’ont pas reçu les montants exactement prélevés sur ledit compte. Il en est ainsi des paiements faits pour le compte de la BNDE en 2020 et 2021.

Il ressort de ces tableaux que les montants prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC au profit de la BNDE sont reversés à cette dernière à des dates différentes de la situation présentée dans les relevés. En principe, du moment où un ordre de virement est effectué et validé par le Trésor, le montant débité sur le compte doit être viré directement sur celui du bénéficiaire. En effet, tandis que les virements sont effectués par le PRODAC selon les directives données par le ministre chargé des Finances en fonction du montant positionné sur son compte de dépôt, la BNDE reçoit de manière éclatée des virements du Trésor en fonction des effets qu’elle a acquis auprès de Locafrique.

Il est à noter que les ordres de paiement au profit de la BNDE émis suivant les instructions du ministre chargé des Finances portent sur des montants ne correspondant pas à la valeur nominale des billets à ordre. Dans le même temps, le Trésor paie la BNDE selon une temporalité différente.

Il s’ensuit une situation ambigüe qui ne permet pas un bon suivi de l’état de remboursement de la dette et constitue un risque d’erreurs. De plus le rapprochement entre les montants payés via le compte du PRODAC et ceux effectivement reversés à la BNDE est impossible dans la mesure où la coordination ne reçoit pas toutes les informations y relatives. Il s’y ajoute que les résultats des circularisations auprès des banques ayant acquis auprès de Locafrique des billets à ordre ont révélé que le Trésor a payé un surplus sur les montants reversés à BNDE. Les opérations concernées sont répertoriées dans le tableau ci-après :

Ainsi, le montant de 1 240 320 802 FCFA a été reversé en 2022 à la BNDE alors que selon la banque, l’intégralité des effets lui ont été payés. La pratique du Trésor d’effectuer des virements au profit de BNDE ne correspondant pas aux montants exactement prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC combinée avec le paiement par tranches des billets à ordre, explique sans doute le manque de maitrise des flux réels. De même, le Trésor n’a pas mis en place un mécanisme de suivi et de contrôle des montants reversés au titre du paiement des billets à ordre détenus par la BNDE. Cette situation est d’autant plus préjudiciable qu’en procédant ainsi, le Trésor prive l’Etat de la possibilité de disposer de ces fonds indument payés qui au lieu d’être positionnés dans un compte d’attente de la Banque, auraient pu être utilisés à d’autres fins. Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, trésoriers généraux successifs, ont donné la même réponse, mot pour mot, aux interpellations bien que celles-ci ne portent pas sur les mêmes opérations ; Celle-ci est retranscrite ainsi qu’il suit :

« Je voudrais rappeler que dans le cadre de la gestion de la Trésorerie, les délais de paiements dépendent parfois de la situation de trésorerie qui ne permet pas à cause des tensions de payer immédiatement l’ordre reçu. C’est pourquoi il est procédé soit à des paiements partiels ou avec un décalage de quelques jours ou semaines dès que la trésorerie le permet. Il convient de préciser que les virements au titre du remboursement des crédits sont directement effectués dans le compte indiqué par les ordres reçus au profit de la BNDE.

Il convient de préciser que le PRODAC est un correspondant du Trésor dont le compte de dépôt est ouvert à la Trésorerie générale. Tous les comptes de dépôt ouverts à la TG fonctionnent comme des comptes courants et toutes les opérations sont exécutées sur la base des ordres de virement ou des chèques présentés pour le paiement sous réserve que le compte dispose de suffisamment de fonds. Les délais de paiement comme rappeler plutôt dépendent de la situation globale de trésorerie. (Voir ordres de virement joints en annexe).

Concernant le paiement qui serait effectué doublement par billet à ordre et ordre de virement, le trésorier général ne connaissant le niveau et la nature des dettes contractées auprès de la BNDE encore moins le calendrier des échéances de remboursement, n’est pas en mesure de connaitre si un paiement est double ou pas, d’autant plus que le Trésorier général n’est pas signataire des billets à ordre émis et n’a pas l’information sur leurs montants et les dates d’échéance. En plus, au cas où la BNDE constaterait un double paiement à son profit, la règle bancaire voudrait qu’elle en informe son client et procède à la restitution du trop-perçu au Trésor. »

Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, sur le montant 1 240 320 802 F CFA, qui représente le surplus des sommes versées à la BNDE, il a déclaré n’avoir autorisé que le paiement de la somme de 248 320 802 F CFA, au 31 mai 2022 ; cette somme venant s’ajouter au montant de 1 000 000 000 F CFA qui avait été payée en 2021, pour couvrir totalement les obligations impayées, dues à la BNDE et estimées à 1 128 320 802 F CFA. Il a précisé que les autres opérations ont été effectuées bien après son départ et que la responsabilité du Coordonnateur du Prodac se limite à exécuter les demandes de virements selon le tableau portant échéancier des remboursements et les indications données par le Ministère des Finances, dès la mise en place du budget. Pour la Cour, l’évaluation et le suivi rigoureux de la situation de remboursement auraient permis d’éviter le paiement de sommes indues et d’optimiser l’utilisation des ressources financières de l’Etat.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des finances de veiller à ce que la situation de remboursement de la dette contractée dans le cadre du financement des activités du PRODAC et matérialisée par l’émission de billets à ordre, fasse l’objet d’une évaluation et qu’un suivi régulier des sommes versées soit effectué.

Absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette

Il a été constaté que des paiements liés au remboursement de la dette relative à la convention de financement ont été effectués en dehors du dispositif habituel qui consistait à passer par le compte du PRODAC à l’instar des montants payés à la BNDE. L’analyse des relevés du compte de dépôt du PRODAC durant la période ainsi que l’exploitation des réponses des circularisations ont permis de constater que certaines sommes payées en contrepartie des billets à ordre détenus ne figurent pas sur les dits relevés. Il en est ainsi de paiements effectués par le Trésor au profit de la Banque de Dakar (BDK), Coris Bank International et la NSIA Banque tel qu’il ressort du tableau ci-dessous :

Cette situation ne permet pas de retracer avec exactitude les flux et de maitriser la situation globale de remboursement. Interpellé sur la question, Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre chargé des Finances et du Budget, a déclaré que l’émission des billets à ordre dans le cadre du financement du programme cité doit être considérée comme un confort donné au créancier et qu’en effet, le remboursement des échéances dues au créancier s’effectue suivant la procédure normale d’exécution des dépenses publiques.

Il poursuit en indiquant que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC). Il précise également que, sur la base de l’état d’avancement des travaux, des transferts budgétaires ont été régulièrement faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements vis-à-vis du créancier ; qu’en conséquence, la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 devait être exclusivement analysée dans ce cadre et qu’il n’y a pas eu de changement de mécanisme de paiement. Selon lui, il appartient au PRODAC, sur la base des crédits disponibles, d’honorer ses engagements en conformité avec les règles encadrant sa gestion.

La Cour considère que, comme évoqué supra, les billets à ordre émis ne sauraient être assimilés à des lettres de confort mais plutôt à des reconnaissances de dettes que Locafrique a pu monnayer en totalité alors même que les travaux n’étaient pas complètement achevés. Par ailleurs, le schéma de départ n’a pas été suivi dans la mesure où des billets à ordre ont été payés alors qu’aucun transfert budgétaire y relatif n’a été fait au PRODAC ( cf. tableau n°12). Quant aux trésoriers généraux successifs, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, ils expliquent que :

– le billet à ordre d’un montant de 2 968 892 409 F CFA, dont le Trésorier général n’est pas le signataire, présenté par la BDK le 15 octobre 2018, a été payé via son compte de règlement ouvert à la BCEAO, qui est différent du compte de domiciliation indiqué sur ledit billet ;

– le montant de 2 539 767 FCFA ne correspond pas à un paiement à l’initiative de la Trésorerie générale mais plutôt à un retour de fonds d’un virement reçu de la NSIA Banque (05 mai 2021) et mal dirigé, raison laquelle il a été retourné, le 07 mai 2021 ;

– S’agissant du montant de 2 450 023 148 FCFA, le Trésorier général n’est pas donneur d’ordre de cette opération, son compte débité n’est pas le compte du Trésorier général. (Voir relevé du TG) ;

– Enfin, le Trésorier général n’étant pas le comptable assignataire des dépenses du PRODAC, n’est pas en mesure d’indiquer les budgets sur lesquels ces montants ont été imputé, le contrôle qui lui incombe se limite essentiellement à l’assurance de la disponibilité des fonds dans le compte de dépôt et la qualité des signatures. La Cour constate que l’opacité du mécanisme de remboursement faisant notamment apparaitre des paiements effectués en dehors du compte de dépôt du PRODAC, n’est pas de nature à garantir l’exactitude des flux et permettre la maitrise de la situation globale de remboursement.

RECOMMANDATION

La Cour recommande :

– au Ministre chargé des Finances, de veiller à ce que les budgets sur lesquels les remboursements au titre des billets à ordre émis dans le cadre du financement des Domaines agricoles communautaires (DAC), effectués en dehors des comptes du PRODAC, soient retracés pour s’assurer de l’exhaustivité des paiements et de l’information y relative ;

– à la BCEAO de veiller à ce que les effets présentés et payés au titre de la compense revêtent toutes les caractéristiques de conformité avant de débiter le compte du Trésorier général.

Des paiements effectués en violation de la convention de financement

La convention de financement conclue entre l’Etat du Sénégal et Locafrique prévoit que le prêt d’un montant de 29 600 536 000 FCFA est exclusivement dédié à la réalisation par Green 2000 des quatre domaines agricoles communautaires de Séfa, Itato, Keur Momar SARR et Keur Samba KANE. En 2020, un avenant n° 2 audit marché sans incidence financière a procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam. Le contrat liant Green 2000 à l’Etat du Sénégal a prévu une procédure spécifique permettant à Locafrique de payer les montants dus à Green 2000. En effet, toutes les demandes de paiement doivent faire l’objet d’une facturation soumise au PRODAC qui, après avoir effectué les vérifications d’usage, les transmet à son tour à Locafrique en vue de leur règlement.

Ainsi, aux termes de l’article 6 du contrat, « Green 2000 doit soumettre au PRODAC, au moins 14 jours avant la première demande de paiement, une liste des valeurs des parties des ouvrages, constituant au total le montant du prix du contrat, de façon à faciliter l’évaluation des demandes de paiement ». De même, l’article 4 de l’avenant n° 2 précise que « le décaissement des fonds se fera comme suit :

– 20% au titre de l’avance de démarrage ;

– le paiement du reliquat, au prorata de l’état d’avancement des travaux sur validation et liquidation des factures et du rapport d’avancement des travaux par le PRODAC dans un délai ne pouvant pas dépasser 30 jours après dépôt des factures et rapports par Green 2000.».

Par conséquent, le paiement des factures est conditionné à leur validation par la Coordination du PRODAC. L’’examen de l’exécution de ces dispositions a révélé des manquements en raison notamment de l’absence d’amendement de la convention de financement et de la validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’Itato.

Paiement pour le compte du DAC Sangalkam sans amendement de la convention de financement

L’avenant n° 2 du contrat de construction des DAC, signé le 07 janvier 2020 et approuvé le 07 février 2020, ayant procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam a pour conséquence de transférer les obligations de l’entreprise Green 2000 vers la nouvelle infrastructure. Toutefois, cela n’a pas été corrélé par un avenant de la convention de financement afin de faire prendre en charge par Locafrique le paiement des factures y relatives.

En effet, selon l’article 12.4 de la convention de financement : « toute modification des termes de la convention nécessitera l’accord préalable unanime du Prêteur et de l’Emprunteur et fera l’objet d’un avenant établi par acte séparé dans un format acceptable pour chaque partie. » De ce fait, en l’absence d’avenant dument approuvé, les paiements effectués par Locafrique au titre du DAC de Sangalkam ne rentrent pas dans le champ d’application de la convention de financement et ne sauraient être déduits du montant de 29 600 536 000 FCFA exclusivement dédié au paiement des travaux des DAC de SEFA, ITATO, Keur Momar SARR et Keur Samba Kane.

Ainsi, 2 202 920 292 FCFA ont été payés par Locafrique entre 2020 et 2021 sur la base d’une convention de financement qui ne les ont pas prévus. L’éligibilité du DAC de Sangalkam au paiement de Locafrique doit trouver sa source sur un amendement de ladite convention. Le Directeur général de Locafrique précise que la convention concernait effectivement le financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr, et avoir payé les factures concernant Sangalkam sur la base d’une demande formelle du PRODAC.

Monsieur Papa Malick Ndour, ancien coordonnateur du PRODAC, reconnait que la Convention de financement devait faire l’objet d’un amendement pour intégrer la nouvelle réalité, à partir du moment où les DAC concernés par le financement y sont nommément indiqués. Il ajoute qu’il ne pouvait prendre aucune initiative dans ce sens, le PRODAC n’étant pas partie prenante au contrat financier.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de prendre les dispositions nécessaires pour que les paiements effectués pour le DAC de Sangalkam soient pris en compte dans une convention de financement.

Validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’ITATO

Le 14 avril 2017, Locafrique a versé à Green 2000 un montant de 1 254 177 977 FCFA représentant 20% d’avance de démarrage pour ITATO. Trois ans plus tard, le 14 avril 2020, Green a reçu via Locafrique la somme de 1 273 868 494 FCFA en guise d’avance de démarrage pour Sangalkam validée par le PRODAC. L’avance de démarrage pour ITATO n’ayant pas servi puisqu’aucun début d’exécution n’a été constaté, la coordination aurait dû prendre les dispositions nécessaires afin que l’avance de démarrage soit transférée sans décaissement, pour le compte du DAC de Sangalkam.

Pour justifier la validation de la facture 1 273 868 494 FCFA, Monsieur Papa Malick Ndour affirme que l’avance de démarrage de 20% prévue par l’article 4 de l’avenant de délocalisation pour mener les études préalables au DAC de Sangalkam n’a pas été payé. Elle a été finalement remplacée par celle déjà encaissée par Green 2000, pour les mêmes prestations, dans le cadre de l’aménagement du DAC de Itato et la facture qui était présentée concernait plutôt l’acquisition de matériel.

Pour la Cour, même si le montant concerné a été utilisé, entre autres, pour l’acquisition de matériel, il n’en demeure pas moins que cela entrait dans le cadre de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam, tel que matérialisé sur la facture n° 2701-2020 du 14 avril 2020 répertoriée dans le tableau n°13 supra, d’un montant de 1 942 000 euros (1 273 868 494 FCFA) et présentée aux auditeurs. En effet, celle-ci porte bien les mentions « avance de démarrage pour le projet d’implantation d’un foyer communautaire de serres (CGH) du 10 Hectare pour le Domaines Agricoles Communautaires (DAC) du Sangalkam » et « 20 % du montant total ». Cette facture, validée par le coordonnateur du PRODAC, a été payée par Locafrique suivant ordre de virement référencé « KB/AG/188 du 10 avril 2020 » et portant motif : « Règlement Facture n° 2701-2020 pour DAC de Sangalkam (avance 20% de Démarrage) », tel qu’il ressort de l’état récapitulatif des décaissements effectués au profit de Green 2000, lequel état fait également mention du versement de 1 254 177 977 F CFA pour le DAC d’ITATO. Ainsi, tous les deux montants ont été effectivement décaissés par Locafrique.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de veiller à ce que les montants non utilisés et relatifs à l’avance de démarrage versée à Green 2000 pour le DAC d’ITATO soient effectivement retracés et fassent l’objet d’une régularisation.

EXECUTION DES OPERATIONS DE DEPENSES

Le PRODAC dispose du compte de dépôt n° 368.5.040 au Trésor qui reçoit l’essentiel de ses ressources. Le PDEAS quant à lui dispose également d’un compte de dépôt, mais celui-ci ne recueille que la contrepartie financière de l’Etat au projet ; les fonds provenant de la BID sont logés dans un compte bancaire. L’analyse de l’exécution des opérations de dépenses a fait ressortir plusieurs dysfonctionnements et manquements, en l’occurrence une mauvaise tenue des comptes, un non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt, la prise en charge de dépenses non éligibles ou le paiement irrégulier d’allocations familiales à certains agents.

MAUVAISE TENUE DES COMPTES

Depuis 2018, aucun bilan ni compte de résultat n’est établi au PRODAC ; il a été présenté à l’équipe de vérification des balances déséquilibrées dont plusieurs comptes renseignés posent un problème de fiabilité.

Il en est ainsi, à titre d’exemples, de la trésorerie avec l’existence d’une dizaine de comptes bancaires dont les soldes ne sont pas connus, faute pour les services financiers de détenir les relevés et d’établir les états de rapprochement. Il en est de même de certaines immobilisations comme les villas du DAC de Séfa qui ne sont pas comptabilisées. Il s’ensuit une absence de maîtrise de l’information financière qui se traduit par une méconnaissance de la situation patrimoniale de l’entité.

Monsieur Mamina Daffé, ancien coordonnateur, admet avoir fait preuve de manque de vigilance concernant le rapprochement bancaire et précise ce qui suit : « dans le procès-verbal de passation de service du 14 juin 2019, suite à mon remplacement au poste de coordonnateur du PRODAC, les villas de SEFA ont été inscrites comme dette non répertoriée dans les procédures de passation des marchés. En effet, Khelcom Bâches avait pris en charge le paiement de la construction de ces 10 villas à Koussy sur demande de mon prédécesseur. Ainsi, il fallait rembourser à Khelcom Bâches le montant avancé pour que ces villas figurent certainement dans la comptabilisation des immobilisations. Nous avions amorcé cette régularisation par voie d’huissier avant mon départ du PRODAC. »

Pour sa part, Monsieur Papa Malick Ndour a déclaré que la situation décrite par la Cour des Comptes correspond à celle qu’il a trouvée à son arrivée au PRODAC et que pour plus de visibilité dans la tenue des comptes, il a immédiatement pris des mesures pour bloquer le fonctionnement de tous les comptes bancaires et centraliser les ressources au niveau du compte de dépôt.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à la bonne tenue de la comptabilité du PRODAC ainsi qu’à la production de l’ensemble des documents y relatifs.

Non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt

Le PRODAC dispose du compte de dépôt n°368.5.040 ouvert dans les livres du Trésorier général. Il en est de même du PDEAS qui bénéficie du compte n°368.3.085. La revue a constaté que les règles relatives à la nomination des gestionnaires des dits comptes de dépôt n’ont pas été respectées. Selon l’alinéa 2 de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, modifié par l’arrêté n°14117 du 26 juin 2018, « les gestionnaires des comptes de dépôt des services non personnalisés de l’Etat sont nommés par le Ministre chargé des Finances ».

Pour aucun des deux comptes de dépôt, du PRODAC comme celui du PDEAS, le Coordonnateur et les services financiers n’ont présenté d’acte ministériel de désignation des gestionnaires. Les correspondances envoyées aux services de la DGCPT n’ont pas permis de disposer de ces actes. Il semblerait donc que ceux-ci n’aient jamais été pris ; ce qui est en violation des dispositions de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017, modifié précité.

Enfin, les services du Trésorier général ont visé et payer les chèques et ordres de virement signés par les coordonnateurs du PRODAC alors que ceux-ci n’avaient aucun acte ministériel les y habilitant. En procédant de la sorte, les services du Trésorier général ont méconnu les règles sus visées.

La réponse de Monsieur Abdoulaye Diop, ancien Ministre de l’Emploi, de l’Insertion et de l’Intensification de la main d’oeuvre n’est pas parvenue à la Cour. Quant à Madame Néné Fatoumata Tall, ancien ministre de la jeunesse, elle a déclaré que l’arrêté n° 201136 du 21 novembre 2017, modifié par celui n°14117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor a été adopté avant son arrivée à la tête du ministère de la jeunesse en avril 2019 et qu’elle aurait pris des mesures correctrices si l’anomalie avait été mentionnée dans le procès-verbal de sa passation de service. Elle ajoute qu’en tant que ministre de la Jeunesse, elle n’assurait que la « tutelle technique » et que les services du Trésor n’avaient pas attiré son attention sur la situation.

S’agissant de Monsieur Mamina Daffé, il a expliqué que, pour les signatures aux comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, il ne lui a été demandé que des copies d’actes de nomination et de pièces d’identité. Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, il a précisé n’avoir jamais été saisi par le Trésor ou le Ministère chargé des Finances par rapport à la nomination de gestionnaire des comptes de dépôt.

Pour leur part, les Trésoriers généraux successifs de la période, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall ont expliqué, pour justifier l’absence de désignation du gestionnaire du compte de dépôt du PRODAC par arrêté du Ministre chargé des Finances, que le PRODAC, étant un programme doté d’une autonomie de gestion, ne fait pas partie des services non personnalisés de l’Etat pour lesquels les gérants sont obligatoirement nommés par le Ministre chargé des Finances. La Cour retient que les dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, sont applicables au PRODAC, service non personnalisé de l’Etat, malgré son autonomie de gestion. Par conséquent, les gestionnaires de son compte de dépôt doivent être formellement désignés.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé de la Jeunesse et au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions nécessaires en vue de régulariser la nomination des gestionnaires des comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor.

Prise en charge de dépenses non éligibles

La convention qui lie l’Etat du Sénégal et la société Green 2000 est un marché clé en main qui suppose que toutes les dépenses afférentes à l’exécution des travaux soient prises en charge par celle-ci. La spécificité de ce type de marché est que le risque est généralement transféré au constructeur jusqu’à réception. La revue a noté l’existence de paiements effectués par le PRODAC qui incombe au cocontractant de l’Etat, Green 2000, en violation du principe énoncé supra.

Paiement dépourvu de base légale et défaut de précompte de la TVA

Par lettre n°167/MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS du 19 mars 2021, le Coordonnateur du PRODAC a donné ordre au Trésor de virer le montant de 1 613 527 486 francs CFA au profit de la société Green 2000.

Pour justifier ledit paiement, il a été adjoint comme pièce justificative, la facture n° 1503 du 15 mars 2021 émise par Green 2000 d’un montant de 1 700 000 000 FCFA (2 591 463 euros) et relative à des travaux effectués sur le DAC de Sangalkam. Dans l’ordre de virement, le Coordonnateur fait référence à la lettre n° 0802 MFB/DGB du 27 octobre 2020 du Ministre des Finances et du Budget autorisant ledit paiement. Le paiement de ce montant n’est pas conforme au schéma de financement mis en place, lequel prévoit que les factures présentées par le constructeur soient payées par Locafrique après validation du PRODAC.

La revue n’a pas relevé l’existence d’une autre relation contractuelle entre Green 2000 et le PRODAC en dehors de celle prévue dans le contrat initial. De même aucun marché complémentaire ni avenant n’ont été conclus pour justifier le paiement d’une telle somme. Le règlement de cette facture n’a pas, non plus, fait l’objet de précompte de TVA à l’instar des factures de Green 2000 réglées par Locafrique. En effet, selon l’article 372 du Code général des Impôts (CGI), les opérations faisant l’objet de tout contrat payé par l’Etat sont soumises au régime du précompte.

En ne procédant pas au précompte de la TVA d’un montant de 259 322 034 F CFA sur la facture de 1 700 000 000 FCFA, le Coordonnateur a violé les dispositions susvisées du CGI. De même, en autorisant le paiement des travaux de Green 2000 en dehors du champ de la convention de financement, le ministère des Finances et du Budget n’a pas respecté le schéma initialement retenu.

Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC) et que c’est sous ce rapport, sur la base de l’état d’avancement des travaux, que des transferts budgétaires ont été, régulièrement, faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements visà- vis du créancier. Il conclut que la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 doit être, exclusivement, analysée dans ce cadre.

Selon Papa Malick Ndour, les factures présentées par Green 2000 sont en hors taxes selon les termes du contrat de prestations et que par conséquent la facture n° 1503 du 15 mars 2021 d’un montant de 1 700 000 0000 FCFA émise par le constructeur était HTVA et a été payée sur autorisation du Ministre des Finances et du Budget. La Cour rappelle que le contrat qui lie l’Etat du Sénégal à Green 2000 fait intervenir LOCAFRIQUE comme unique acteur chargé de procéder au paiement des factures présentées par le constructeur et qu’à cet égard, la TVA est précomptée et reversée à la DGID. Par ailleurs, en payant la facture de 1 700 000 000 FCFA, le PRODAC, en plus de se substituer à LOCAFRIQUE, n’a pas procédé au précompte de la TVA en violation des dispositions de l’article 372 du Code Général des Impôts.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Coordonnateur du PRODAC de veiller au respect des stipulations de la convention de financement relatives au paiement des factures présentées par le constructeur.

Prise en charge par le PRODAC de dépenses incombant à l’entreprise Green 2000

L’analyse des paiements effectués en 2021 au DAC de Keur Momar Sarr a permis de constater que le PRODAC a payé des dépenses relatives à des prestations ou fournitures qui incombaient normalement à la société Green 2000 en vertu des dispositions contractuelles. Il s’agit de réparation du pivot central et de pièces de rechange.

– Paiement des frais de réparation du pivot d’arrosage du DAC de Keur Momar Sarr

Le PRODAC a pris en charge en 2021 les frais de réparations du pivot central de KMS pour un montant total de 12 000 000 FCFA. Ce paiement, validé par la Direction technique, est effectué sur la base de la facture n° 1020-20 du 24 août 2020 présentée par Green 2000 d’un montant de 18 812 euros.

L’examen des pièces justificatives a permis de relever les constats suivants :

– le paiement de cette facture fait suite, selon la correspondance du directeur technique, à des actes de vandalisme qui se sont produits le 03 mars 2020 ;

– la facture de Green 2000, libellée en euros est adressée à Locafrique et ne mentionne pas qu’il s’agit de réparation du pivot ;

– le montant de 18 812 euros au taux paritaire de 655,957 FCFA correspond à la somme de 12 339 863, 084 F CFA, ce qui présente un écart de 339 863,084 FCFA ;

– le procès-verbal de réception du matériel pour la réparation du pivot n’est pas daté.

De même, il est à noter que les dommages du pivot objet des réparations ont eu lieu avant la réception provisoire du DAC de KMS qui est intervenue le 19 juin 2020. De ce fait, les frais des dites réparations ne pouvaient incomber au PRODAC dans la mesure où l’ouvrage reste sous la responsabilité de l’entreprise Green 2000 jusqu’à complète réception. Au demeurant, selon les termes de l’article 14 du contrat le liant à l’Etat du Sénégal « Green 2000 déclare avoir souscrit à des polices d’assurance suffisantes pour couvrir tout dommage pouvant survenir à son entreprise et à tous les biens de celle-ci ». En payant le montant de 12 000 000 FCFA représentant les frais de réparation du pivot du DAC de Keur Momar Sarr en lieu et place de Green 2000, la Coordination du PRODAC n’a pas respecté les dispositions contractuelles ni préservé les ressources du programme.

– Paiement de dépenses d’acquisition de pièces de rechange

Par chèque du Trésor n° 0706183 du 06/07/2021, le PRODAC a effectué le paiement de la somme de 17 316 860 FCFA au profit de Green 2000. A l’appui dudit paiement, deux factures en date du 29 juin 2021, dont l’objet porte sur des pièces de rechange fournies au DAC de KMS, ont été présentées par la société :

– la facture n° 29.6/21 d’un montant de 2230,66 euros

– et la facture n°30.6/21 d’un montant de 15 853 810 FCFA.

Il ressort de ces éléments que l’acquisition de ces pièces de rechange à l’instar de la réparation du pivot, relève de l’entreprise Green 2000 qui n’a pas encore procédé à la livraison définitive du DAC de KMS dont la gestion était entièrement sous sa responsabilité en 2021 y compris l’encaissement des recettes issues de la mise en marché des récoltes. Toutefois, quand bien même cette dépense devait être prise en charge par le PRODAC, elle aurait dû être faite dans le respect de la règlementation des marchés publics.

En effet, les dispositions de l’article 3 de l’arrêté n° 00107 du 07 janvier 2015 relatif aux modalités de mise en oeuvre des procédures de demande de renseignements et de prix en application de l’article 78 du décret n° 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des Marchés publics, prescrivent de recourir à une procédure de demande de renseignement et de prix à compétition ouverte (DRPCO) lorsque le montant total des fournitures est compris entre 15 et 50 millions. De même, la facture a été payée sans tenir compte du précompte éventuel de la TVA qui s’élève à 2 641 555 FCFA.

Selon Papa Malick Ndour, coordonnateur durant la période concernée, ces dépenses ont trait à deux évènements distincts : la survenance d’acte de vandalisme sur les pivots et une mauvaise utilisation de certains équipements par des agents du PRODAC, évènements qui se sont produits au moment où Green 2000 avait quitté le DAC pour défaut de paiement. Il relève que dans ces circonstances, la responsabilité du constructeur par rapport à la sécurité et à la protection du chantier ne peut être engagée. Il indique que le PRODAC avait porté plainte et diligenté une enquête interne, lesquelles ont révélé la culpabilité des agents du programme.

En fin de compte, il met l’accent sur la spécificité du contrat (clé en main) qui a justifié le recours direct à Green 2000, en lieu et place d’un appel à concurrence, pour l’acquisition et le montage des pièces de rechange.

La Cour rappelle que le recours à l’entente directe n’est possible qu’après autorisation ou avis de l’organe chargé du contrôle des marchés publics et dans le respect des exigences déterminées par les textes juridiques régissant la commande publique.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre de la Jeunesse de veiller au respect des dispositions encadrant les marchés publics et les contrats de partenariat public privé pour les travaux et acquisitions nécessaires, sur la base des seuils déterminés par les textes juridiques y afférents.

Évaluation globale des décaissements des DAC de la première phase

L’exploitation des divers documents fournis tant par la Coordination, le bailleur Locafrique, la société Green 2000 ainsi que ceux obtenus à la suite des circularisations bancaires, a permis de dresser un état des sommes décaissées au titre de la construction des DAC de Séfa, Keur Momar Sarr, Keur Samba Kane et Sangalkam.

De même, la prise en charge par le PRODAC de certaines dépenses en lieu et place du bailleur doit être incluse dans le décompte des décaissements. Tableau n° 14 : Etat des décaissements enregistrés en exécution du contrat Etat – Green

2000.

Il convient de signaler que la prise en charge des frais de transit résulte du choix de l’incoterm CAF coût – Assurance- Frais ou CIF (cost -insurance – freight en anglais) à la conclusion du contrat. Cet incoterm n’est pas approprié au type de contrat choisi pour l’étude et l’aménagement des DAC.

En effet, dans le cadre d’un contrat clé en main, l’attributaire se charge de toutes les étapes, de la conception à la livraison. Cela a pour conséquence de transférer tous les risques et responsabilités au cocontractant de l’Etat. L’incoterm CIF renverse la responsabilité et fait supporter à l’Etat tous risques et charges de transport des matériels débarqués par l’entreprise Green 2000 depuis l’étranger, du Port de débarquement à l’acheminement sur site.

L’analyse du tableau des décaissements permet de faire ressortir que la société Green 2000 a reçu globalement, compte tenu des sommes directement versés par le bailleur Locafrique et ceux versés par la PRODAC, le montant total de 23 557 438 501 FCFA. Sera ainsi défalqué du montant total Hors taxes du contrat 25 085 200 000 FCFA, ce qui représente un reliquat dû à l’entreprise Green 2000 au titre du marché de 1 527 771 449 FCFA.

Non recouvrement de prêts accordés par le PRODAC

La Coordination du PRODAC a consenti des prêts au PDEAS ainsi qu’au président du Conseil d’orientation. Cependant, il a été constaté que les montants n’ont pas été complétement recouvrées en dépit des difficultés rencontrées par le programme pour faire face à certaines de ses obligations sociales et fiscales.

– Prêts accordés au PDEAS

Entre 2017 et 2018, le PRODAC a consenti plusieurs prêts au PDEAS pour un montant de (261 998 000) francs CFA. Ces sommes ont été notamment prêtées pour favoriser le démarrage du projet et couvrir certaines dépenses dans l’attente de sa dotation pour procéder au remboursement des montants reçus.

Au total, 107 526 075 FCFA ont été remboursés, ce qui représente 41 % du montant de la dette. La plus grande partie a été recouvrée en 2018 et 2019 (99 093 075 FCFA) tandis qu’en 2020 et 2021 seuls 8 433 000 FCFA ont été remboursés. Au 31 décembre 2021, le PDEAS restait devoir au Programme la somme de 154 471 925 FCFA.

Cette situation est d’autant plus incohérente qu’au même moment le PDEAS était à jour sur certains de ses engagements tels que les reversements des cotisations sociales de ses agents et prélèvements fiscaux opérés sur les salaires. Le PRODAC, pour sa part, se trouvait dans une situation débitrice vis-à-vis de la Caisse de sécurité sociales, l’IPRES et la Direction générale des impôts et Domaines (DGID).

Selon Mamina Daffé, le PRODAC a consenti des prêts au PDEAS pour un montant de 261 998 000 FCFA pour permettre le démarrage du projet et la mise en oeuvre de certaines activités en attendant sa dotation ; il précise qu’après le recouvrement des 107 526 075 FCFA, le processus de remboursement devait se poursuivre courant 2019 puisque la dette était bien inscrite dans les états financiers du PDEAS. Monsieur Papa Malick Ndour, quant à lui, n’a pas apporté de réponse à l’observation relative au remboursement du prêt accordé au PDEAS.

RECOMMANDATION

La Cour demande au Coordonnateur du PRODAC de prendre toutes les mesures nécessaires en vue du remboursement par le PDEAS de la totalité des sommes dues au programme.

– Prêt accordé au Président du Conseil d’Orientation

L’analyse de la balance de 2021 ainsi que du compte 471201 « Prêt aux administrateurs » fait apparaître une situation de 9 000 000 FCFA. Il s’agit d’un prêt d’un montant total de 10 000 000 FCFA accordé à l’ancien président du conseil d’orientation Abdoulaye Saydou Sow en avril 2017. Ce prêt payable en 10 mensualités de 1 000 000 FCFA selon les termes de la lettre d’accord du Coordonnateur national et l’engagement signé de l’intéressé, devait être soldé en février 2018.

Il est apparu qu’après un premier paiement de 1 000 000 FCFA, un second paiement a été effectué d’après les services de la DAF le 13 juin 2019 avec un versement en espèces de 5 930 000 FCFA effectuée par Madame Awa Ndour sur le compte n° 21153490000 du PRODAC ouvert à la Banque pour Commerce et l’Industrie (BCI). Cependant, aucun élément justifiant le rattachement de ce versement au remboursement du prêt n’a été donné. De même, le compte 471201 n’a pas été mouvementé en conséquence et le reliquat du prêt de 3 070 000 FCFA n’a pas été recouvré depuis le deuxième versement. Il s’y ajoute que l’octroi d’un prêt au président du Conseil d’Orientation ne cadre pas avec la précarité de la situation de celui-ci qui, ne bénéficiant pas de contrat, est révocable ad nutum, à tout moment. Enfin, aucun dispositif de suivi du recouvrement du prêt, tel un prélèvement à la source des indemnités versées au PCO, n’a été mis en place.

Dans sa réponse, l’ancien Président du Conseil d’Orientation, Monsieur Abdoulaye Saydou Sow confirme avoir sollicité et obtenu, après sa nomination, un prêt pour équipement d’un montant de 10 millions payables en dix mois. Après que le Directeur administratif et financier lui a fait savoir que le remboursement de la première tranche n’a pas fait l’objet de prélèvement à la source puisqu’il ne contrôle pas souvent les mouvements de son compte, il a effectué un règlement en espèces. Il précise, en outre, que ce n’est qu’à son départ du PRODAC que le Coordonnateur lui a fait savoir que le prêt n’était pas totalement remboursé et qu’à ce propos, il s’est acquitté du paiement de la somme qui lui avait été réclamée. Enfin, il explique avoir contacté l’ancien coordonnateur et l’ancien Directeur Administratif et Financier, qui lui auraient confirmé qu’il a remboursé la totalité de la dette sans pouvoir lui en donner la preuve en raison de l’état des archives. C’est pourquoi, poursuit-il, il a pris la décision, quel que soit par ailleurs le préjudice et pour annihiler toute interprétation dans le sens d’une mauvaise foi de sa part, de procéder au versement de la somme de 3 070 000 FCFA indiquée en deux virements bancaires respectivement de 2 000 000 FCFA le 26 août 2023 et 1 070 000 FCFA le 28 août 2023 sur le compte du PRODAC. Pour sa part, l’ancien coordonnateur, Mamina Daffé, confirme avoir consenti un prêt à l’ancien PCO mais que les services de la DAF n’avaient pas procédé à la retenue à la source ; et qu’outre le remboursement de 1 000 000 FCFA effectué, un second de 6 000 000 FCFA a été fait deux jours avant le 14 juin 2019, date de sa passation de service, suite à son remplacement au poste de coordonnateur.

Quant au coordonnateur suivant, Monsieur Papa Malick Ndour, il précise que le prêt de 10 000 000 F CFA accordé à l’ancien Président du Conseil d’Orientation, en avril 2017, ne figurait pas dans le procès-verbal de passation de service avec son prédécesseur et qu’il ne pouvait entreprendre aucune action pour le recouvrement de cette dette qui, en principe, devait être soldée en février 2018, donc bien avant sa nomination comme Coordonnateur du PRODAC.

La Cour retient que le recouvrement du prêt octroyé au PCO du PRODAC n’a pas été effectué de manière diligente par les services du PRODAC. De même, l’ancien PCO s’étant engagé par écrit à effectuer le remboursement à hauteur de 1 000 000 FCFA par mois, aurait dû s’assurer de l’effectivité de celui-ci.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à ce que le remboursement effectué par l’ancien Président du Conseil d’Orientation fasse l’objet d’une prise en charge dans les documents comptables du programme.

Violation des règles relatives à la comptabilité des matières

La tenue de la comptabilité des matières a été entachée d’un certain nombre d’irrégularités telles que la non-conformité aux règles la régissant et l’absence de réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

Défaut de tenue d’une comptabilité des matières conforme à la réglementation

Par note de service n° 112/MEIPIMO/PRODAC/CN/DAF/SP du 27 mars 2018, le Coordonnateur du PRODAC a nommé un comptable matière du PRODAC en la personne de Monsieur Papa Falilou Mbodji. Ladite note a pris effet à compter de sa date de signature. L’article 2 du décret n° 2018-842 du 09 mai 2018 portant comptabilité des matières dispose : « La comptabilité des matières est une comptabilité d’inventaire permanent ayant pour objet la description des existants, des biens meubles et immeubles, des stocks autres que les deniers, valeurs et archives administratives ». La comptabilité des matières est tenue en partie simple. Elle décrit l’existant et les mouvements d’entrée et de sortie concernant :

– les immobilisations incorporelles et corporelles ;

– les stocks de marchandises et de fournitures ;

– les objets remis en dépôt.

La comptabilité des matières est une comptabilité des quantités avec mention, sur tous les documents et pièces justificatives, de renseignements sur les qualités et caractéristiques des biens comptabilisés. Ces renseignements doivent permettre une identification rapide de chaque objet, concernant en général sa nature et ses caractéristiques, conformément à la pièce comptable justificative de son acquisition. Les modalités d’application du présent article relatives, notamment, à la nature et aux caractéristiques des matières, sont fixées par instruction du Ministre chargé des Finances. ».

Par ailleurs, les articles 58, 59 et 60 du décret relatif à la comptabilité matière font obligation au comptable des matières de tenir régulièrement des fiches d’inventaires individuel contradictoires et des fiches de stocks des matières en vue de la constitution du grand livre des matières ; il doit aussi procéder périodiquement à un inventaire tournant en vue de vérifier les écritures du grand livre ainsi que la concordance entre le solde théorique du grand livre et l’existant physique des matières. Quant à l’ordonnateur des matières, il lui est fait obligation d’organiser, à la fin de chaque exercice, un inventaire physique en vue d’effectuer un recensement global des matières en attente d’affectation et en service.

La revue a révélé que la comptabilité des matières du PRODAC n’est pas tenue suivant les exigences règlementaires susmentionnées. Le Service de la comptabilité des matières n’a pas de fichier qui répertorie de manière exhaustive les actifs et les stocks du PRODAC. Aucun document prouvant l’inventaire, la tenue en partie simple ou l’identification des biens du PRODAC n’a été produit au titre de la période sous revue. En outre, il n’est pas tenu de grand livre des comptes de matières, de balance générale des comptes ou de registres auxiliaires comme requis par l’article 76 du décret portant comptabilité des matières.

Par ailleurs, il n’est pas effectué de rapprochements contradictoires périodiques entre les données de la comptabilité des matières et celles de la comptabilité générale, comme requis par l’article 77 du décret portant comptabilité des matières.

En définitive, le PRODAC n’a pas mis en place le dispositif de gestion nécessaire pour permettre, conformément aux dispositions de l’article 04 du décret susvisé :

– le recensement, l’enregistrement et le suivi administratif et comptable des immobilisations et des stocks ;

– la connaissance des existants, la description, le suivi et le contrôle des mouvements ;

– la maitrise de l’état du patrimoine mobilier et immobilier en quantité et en valeur.

Monsieur Papa Falilou Mbodj, comptable des matières du PRODAC, affirme avoir pris acte des observations formulées et précise que des mesures idoines sont en train d’être prises concernant notamment la tenue effective des documents comptables (fichier des immobilisations, grand livre des comptes de matières, balance générale des comptes de matières, etc). Il informe également qu’une mise à jour du logiciel de comptabilité est en train d’être effectuée en vue de permettre des rapprochements périodiques contradictoires entre la comptabilité des matières et la comptabilité générale.

RECOMMANDATION

La Cour recommande aux autorités du PRODAC de veiller à la tenue d’une comptabilité des matières conforme à la règlementation et la production règulière des documents y afférents.

Absence de réforme des matières hors d’usage

L’article 57 du décret portant comptabilité des matières dispose que « Lorsque les objets en service ou les objets en attente d’affectation ne sont plus susceptibles d’être utilisés, ou que leur degré d’usure ou de vétusté justifie leur réforme, le comptable des matières intéressé en établit la liste qu’il adresse par la voie hiérarchique à l’autorité compétente visée à l’article 15 du présent décret. Cette dernière désigne une commission de réforme de trois (03) membres au moins, dont les attributions sont permanentes ou temporaires. […] La commission de réforme dresse, sur place, un procès-verbal en vue de :

– constater éventuellement que les matières ne peuvent plus être utilisées sans réparations hors proportion avec leur valeur de renouvellement ;

– proposer, le cas échéant, leur réforme et si cette réforme doit être suivi d’une vente, indiquer leur valeur. […] ».

La revue a permis de constater que les biens du PRODAC hors d’état d’usage ne font pas l’objet d’une procédure d’admission en sortie définitive en bonne et due forme. C’est le cas de nombreux biens hors d’usage, tels que des ordinateurs, imprimantes ou téléviseurs, qui sont entreposés dans un local au niveau du siège du PRODAC tout comme au niveau des DAC de Séfa et de Keur Momar Sarr, sans qu’une procédure de réforme desdits biens n’ait été initiée et mise en oeuvre. Par ailleurs, au niveau du DAC de Séfa, il a été constaté que des sacs d’aliments pour poissons périmés entreposés dans les locaux, sans qu’une procédure de destruction n’ait été initiée. Il appartenait au Coordonnateur de prendre des mesures en vue de proposer à l’ordonnateur des matières la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

Pour justifier le défaut d’adoption des dispositions nécessaires en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage notamment au niveau du DAC de Séfa, Monsieur Papa Malick Ndour indique qu’il ignorait la situation en raison de la non transmission d’informations y relatives de la part du comptable des matières. Il précise que n’étant pas directement impliqué dans la gestion courante, il lui était difficile de savoir qu’il existait des matières à réformer et que des diligences nécessaires seront prises pour remédier à cet impair.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions idoines en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

DAKARTIMES

Transition à la tête de Dakar Dem Dikk : Ousmane Sylla passe le flambeau à Assane Mbengue

Ousmane Sylla, maire de Kédougou et jusqu’alors directeur général de Dakar Dem Dikk, a été remplacé par M. Assane Mbengue, suite à une décision prise lors du conseil des ministres du jeudi 2 mai 2024. Assane Mbengue, connu pour son rôle de responsable politique du Pastef à Yoff, prend désormais les rênes de cette entreprise de transport public clé.

Dans ses mots d’adieu, M. Sylla a exprimé une profonde gratitude envers la population sénégalaise, en particulier celle de Kédougou, ainsi qu’envers les collaborateurs et salariés de Dakar Dem Dikk pour leur confiance et soutien durant son mandat. Il a également adressé des remerciements spéciaux au Président Macky SALL pour sa confiance.

Avec un esprit de grandeur, M. Sylla a déclaré : « Les hommes passent et les institutions demeurent. » Il a félicité son successeur en lui souhaitant plein succès dans sa mission de continuer à servir le public avec dévouement et intégrité. « Je félicite mon successeur et lui souhaite plein succès dans sa nouvelle mission de service public d’intérêt général. Ensemble pour un Sénégal de paix, uni et prospère ! » a-t-il ajouté en conclusion.

Cette transition intervient à un moment où Dakar Dem Dikk cherche à renforcer sa capacité à répondre efficacement aux besoins croissants en transport public dans la capitale sénégalaise et au-delà. Avec cette nouvelle direction, l’entreprise s’attend à poursuivre son développement et à améliorer ses services pour le bénéfice de tous les Sénégalais.

Ndéné Mbodji, un contestataire à la tête du COUD

Ndéné Mbodji a été nommé hier directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), une figure bien connue du mouvement étudiant et du milieu universitaire sénégalais. En tant qu’ancien président de l’Amicale de la faculté des Lettres et sciences humaines, il a dirigé lors de périodes agitées où les luttes étudiantes étaient monnaie courante.

Sa nomination à la tête du COUD n’est pas une surprise pour ceux qui le connaissent, car Mbodji a longtemps été impliqué dans les luttes estudiantines. Il a notamment été un acteur majeur lors de la grève de 2006, une période tumultueuse où les étudiants ont protesté vigoureusement contre la qualité de la nourriture servie dans les restaurants universitaires. Cette grève, qui a mobilisé de nombreux étudiants à travers le pays, a été marquée par des manifestations et des affrontements avec les forces de l’ordre.

Mbodji est réputé pour son éloquence et sa capacité à mobiliser les foules lors des assemblées générales étudiantes. Son parcours syndicaliste au sein du SUDES/ESR, où il est actuellement secrétaire général, témoigne de son engagement en faveur des droits des étudiants et des travailleurs du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

En prenant les rênes du COUD, Mbodji fait face à de nombreux défis, notamment celui d’améliorer la qualité de la nourriture dans les restaurants universitaires, une préoccupation majeure pour de nombreux anciens étudiants. Il devra également s’atteler à renforcer la sécurité sur les campus, où la présence de groupes violents peut parfois menacer la paix sociale.

Sa transition du militantisme étudiant à la gestion administrative du COUD représente un défi de taille, mais Mbodji est déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés par les étudiants. Son expérience et son engagement en font un leader potentiel pour améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants sénégalais.

Révélations sur un accord secret entre Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Dans son édition de ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » a levé le voile sur les coulisses des négociations entre Macky Sall, Ousmane Sonko et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des pourparlers qui auraient débuté bien avant l’élection présidentielle remportée par Bassirou Faye, selon le média panafricain.

Selon les informations rapportées, les discussions entre les deux camps ont été initiées avant même que le Conseil constitutionnel n’invalide la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait espéré un soutien potentiel de ce dernier en cas de second tour entre le Pastef de Sonko et Amadou Ba. Cependant, le report de l’élection présidentielle aurait changé la donne, incitant Sall à entamer des négociations avec Sonko.

C’est à ce moment-là qu’intervient Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche de Macky Sall et du président nigérian Bola Tinubu. Yara aurait joué un rôle de médiateur entre les deux camps, mettant en relation Sonko et des proches du président sortant.

Selon les révélations de « Jeune Afrique », Sonko aurait montré de l’intérêt pour les discussions, mais aurait également pris conscience du coût politique d’un éventuel report de l’élection. Ainsi, plusieurs sujets auraient été abordés lors des négociations, notamment le report de la Présidentielle et une loi d’amnistie.

Le jour du scrutin, des arrangements auraient été faits pour faciliter le déplacement de Sonko vers son fief de Ziguinchor en Casamance, malgré les restrictions de déplacement en vigueur.

Après la victoire de Bassirou Diomaye Faye, des rapprochements entre les anciens adversaires sont observés, avec une visite de Sonko au palais présidentiel aux côtés de Macky Sall, bien avant la proclamation officielle des résultats. Cette proximité serait le résultat de ce que certains appellent le « protocole du Cap Manuel », fruit de discussions souterraines et de compromis politiques menés alors que Sonko et Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel.

Ces révélations pourraient susciter des questions sur les coulisses du processus électoral et sur les dynamiques politiques au Sénégal.

Réforme des subventions agricoles : Ousmane Sonko annonce des changements significatifs

Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré que les ressources allouées à l’agriculture seront dorénavant distribuées directement aux bénéficiaires, marquant ainsi une rupture avec les mécanismes de subventions et de financements existants. Sonko a souligné la nécessité d’opérer de véritables changements pour que les acteurs du secteur agricole puissent réellement en bénéficier.

Lors d’un conseil interministériel sur la campagne agricole 2024, présidé par le Premier ministre à Diamniadio ce jeudi, il a été révélé que plus de 310 milliards de francs CFA ont été alloués à l’agriculture depuis 2020. Cependant, ces fonds n’ont pas atteint efficacement les acteurs du secteur agricole.

Cette annonce intervient dans le cadre d’une volonté gouvernementale de réformer les politiques agricoles afin de favoriser une meilleure redistribution des ressources et une plus grande efficacité dans leur utilisation. En éliminant les intermédiaires et en mettant en place des mécanismes plus transparents, le gouvernement espère garantir que les fonds destinés à l’agriculture parviennent directement aux agriculteurs et aux autres acteurs du secteur.

La réforme des subventions agricoles est ainsi présentée comme une mesure visant à stimuler la productivité agricole, à soutenir les petits exploitants et à contribuer à la sécurité alimentaire du pays. Elle illustre également l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance plus transparente et efficace dans le domaine de l’agriculture, un secteur crucial pour l’économie sénégalaise et le bien-être de sa population.

Place des femmes dans le Gouvernement : Rassemblement pour la préservation de leurs droits

Le Cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal a annoncé dans un communiqué un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir. Ce mouvement vise à « dénoncer collectivement la sous-représentativité des femmes dans le 1er gouvernement du nouveau régime sénégalais ».

Dans leur communiqué, reçu à Seneweb, le cadre déclare : « Dakar, le 03 mai 2024, le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal organise le Samedi 04 Mai 2024 à partir de 10h à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain un rassemblement populaire pour présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance. »

Ce cadre, regroupant des citoyens et citoyennes sénégalais de tous horizons, des organisations de la société civile nationale et des organisations de défense des droits des femmes, dénonce « collectivement la sous-représentativité des femmes dans le 1er gouvernement du nouveau régime sénégalais » suite aux élections présidentielles du 25 Mars 2024. Sur 34 postes, seules 4 femmes sont présentes, ce qui est jugé comme une « inqualifiable sous-représentation ».

Le communiqué souligne également la revendication contre la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, considérée comme une « marque de régression » après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques.

Les 10 plus grandes puissances économiques mondiales en 2024

Forbes a récemment publié le classement des dix plus grandes puissances économiques mondiales en 2024, basé sur le produit intérieur brut (PIB). Ce classement met en lumière les pays qui dominent l’économie mondiale et influence les tendances économiques mondiales.

1. États-Unis Les États-Unis conservent leur statut de plus grande puissance économique mondiale, avec une économie diversifiée soutenue par des secteurs tels que les services, l’industrie manufacturière, la finance et la technologie. Leur marché de consommateurs important, l’innovation et les infrastructures solides contribuent à maintenir leur position au sommet.

2. Chine La Chine se maintient à la deuxième place, avec une économie en plein essor reposant sur l’industrie manufacturière, les exportations et les investissements. Son marché de consommateurs en expansion, ses infrastructures croissantes et son soutien gouvernemental solide contribuent à sa croissance continue.

3. Allemagne L’Allemagne occupe la troisième place avec une économie axée sur les exportations et des secteurs solides tels que l’ingénierie, l’automobile et la chimie. Son engagement en faveur de l’innovation et de la recherche et développement renforce sa position sur la scène économique mondiale.

4. Japon Le Japon maintient sa quatrième place avec une économie caractérisée par sa technologie de pointe, son industrie manufacturière et ses services. Sa réputation pour l’excellence dans des secteurs tels que l’automobile et l’électronique contribue à son statut économique.

5. Inde L’Inde occupe la cinquième place avec une économie diversifiée en croissance rapide, tirée par des secteurs clés tels que les technologies de l’information, les services et l’agriculture. Son vaste marché intérieur et sa main-d’œuvre compétente alimentent sa croissance économique.

6. Royaume-Uni Le Royaume-Uni se classe sixième, avec une économie composée de services, d’industries manufacturières et financières, et soutenue par sa capitale, Londres, un centre financier mondial. Ses alliances commerciales et la mondialisation contribuent également à son développement économique.

7. France La France se place en septième position avec une économie diversifiée mettant l’accent sur des industries telles que l’aérospatiale, le tourisme, les produits de luxe et l’agriculture. Son système de protection sociale solide et ses investissements dans la recherche renforcent son économie.

8. Italie L’Italie occupe la huitième place avec un marché développé, notamment dans le secteur commercial, le tourisme et l’industrie agricole. Malgré des défis économiques, elle reste une puissance économique importante en Europe.

9. Brésil Le Brésil se classe neuvième avec une économie diversifiée comprenant l’agriculture, l’exploitation minière et l’industrie manufacturière. Ses exportations de produits agricoles contribuent à son économie, malgré les défis économiques récents.

10. Canada Le Canada ferme le top 10 avec une économie reposant sur ses ressources naturelles abondantes, son secteur de services florissant et son industrie manufacturière bien établie. Malgré une croissance modérée, il reste une puissance économique mondiale.

Ces pays influencent les tendances économiques mondiales et jouent un rôle crucial dans la dynamique économique mondiale.

Les Coulisses des Négociations Politiques au Sénégal Révélées par « Jeune Afrique »

Dans un article percutant publié ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » plonge dans les arcanes des tractations politiques entre le président sortant Macky Sall, le leader de l’opposition Ousmane Sonko, et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des négociations qui auraient débuté bien avant les élections présidentielles remportées par Bassirou Faye, selon le média panafricain.

Les discussions entre les différents acteurs politiques auraient pris un nouvel élan à la suite de la décision du Conseil constitutionnel d’invalider la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait alors espéré obtenir le soutien de Wade-fils en cas de second tour entre le parti Pastef de Sonko et Amadou Ba. Avec le report des élections, Sall aurait cherché à maintenir son pouvoir en attendant de réintégrer Sonko et Wade dans la course présidentielle. Toutefois, pour y parvenir, il aurait nécessité le soutien d’Ousmane Sonko, d’où des démarches de négociation entreprises par l’intermédiaire d’Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche du président sénégalais.

Les discussions entre Sonko et Sall auraient abordé des sujets sensibles tels que le report des élections, une éventuelle loi d’amnistie, et d’autres points stratégiques. Cependant, « Jeune Afrique » souligne que le Conseil constitutionnel aurait finalement eu le dernier mot en fixant la date du scrutin.

Après leur libération, Sonko et Bassirou Diomaye Faye auraient bénéficié d’un rapprochement avec Macky Sall, laissant entendre que ce dernier aurait financé une partie de la campagne de la coalition de Diomaye Faye. Ce rapprochement aurait été scellé par ce que certains ont nommé le « protocole du Cap Manuel », une série de discussions et de compromis politiques menés alors que Sonko et Diomaye Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel, à proximité du palais présidentiel.

Cette révélation de « Jeune Afrique » lève le voile sur les coulisses complexes et intrigantes de la politique sénégalaise, mettant en lumière les alliances improbables et les jeux de pouvoir qui ont marqué les dernières élections présidentielles.

Le Maire de Dakar lance les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen de Cambérène Seydina Issa Laye

Le Maire de Dakar, M. Barthelemy Dias, a récemment inauguré les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ces travaux, représentant un investissement total de 341 millions de francs CFA, marquent une étape importante dans le renforcement du système éducatif de la région en offrant à la jeunesse un cadre propice à son développement académique.

L’extension prévue permettra d’accueillir un nombre accru d’élèves dans des conditions optimales, avec des salles de classe modernes et équipées des dernières technologies. Cette initiative reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar.

En investissant dans ces infrastructures éducatives, la municipalité de Dakar démontre sa volonté de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi l’égalité des chances et le développement socio-économique de la région. Ces travaux témoignent de la vision à long terme du Maire et de son administration pour faire de Dakar un pôle d’excellence éducative.

Cette initiative a été chaleureusement accueillie par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye, illustrant leur volonté collective de construire un avenir meilleur pour la jeunesse de Dakar. En unissant leurs efforts, les autorités locales, les enseignants, les élèves et les parents contribuent à faire de l’éducation une priorité absolue, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la ville et ses habitants.

Le Cadre de Concertation des Citoyens Appelle à un Rassemblement pour la Préservation des Droits des Femmes au Sénégal

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Abdoulaye Diouf Sarr Annonce son Départ de la Direction Générale du FONSIS sur Facebook

Dans un message empreint de gratitude et de reconnaissance, Abdoulaye Diouf Sarr annonce son départ de la Direction Générale du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), exprimant un sentiment de devoir accompli et de satisfaction.

Dans son post, Sarr salue la nomination de son successeur, Babacar Gning, qu’il qualifie de « dévoué jeune frère » et reconnaît sa compétence démontrée tout au long de leur collaboration fructueuse. Il exprime sa confiance en la capacité de Gning à poursuivre les nombreux chantiers déjà entamés, voyant en sa promotion interne le premier pas vers leur accomplissement.

Le message de Sarr est également teinté de reconnaissance envers ses collaborateurs, qu’il remercie pour leur dévouement et leur engagement au cours de la dernière décennie. Il rend hommage à sa famille pour son soutien inconditionnel, soulignant leur patience et leur compréhension tout au long de sa carrière au service de la République.

Une mention spéciale est également réservée à la communauté de Yoff, qui a toujours été un pilier de soutien pour Sarr depuis sa tendre enfance, démontrant ainsi la réciprocité de l’amour qui les lie.

Enfin, Sarr exprime sa gratitude envers le Président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée tout au long de son mandat, lui offrant des responsabilités importantes qui lui ont permis de contribuer aux politiques de développement du Sénégal. Il souligne son engagement envers un Sénégal uni, stable et prospère, une mission qui continuera de le guider dans ses actions futures.

Ce message sincère et émouvant témoigne non seulement de l’engagement et du dévouement de Sarr envers son travail, mais aussi de sa profonde reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours professionnel et personnel.

Priorités Gouvernementales : Le Premier Ministre Fixe le Cap pour les Semaines à Venir

Lors d’une communication récente, le Premier Ministre a tracé les priorités autour desquelles l’action gouvernementale sera mobilisée dans les prochaines semaines. Selon des sources du journal Le Témoin, ces orientations sont cruciales pour répondre aux défis économiques et sociaux actuels du pays.

Au cœur des préoccupations gouvernementales se trouve la nécessité de proposer des mesures concrètes pour atténuer le coût de la vie. Cela inclut un meilleur ciblage des subventions sur les produits de première nécessité et les produits pétroliers, ainsi que la réduction du train de vie de l’État. Ces actions visent à soulager la pression économique sur les ménages et à garantir un accès plus équitable aux biens essentiels.

Le gouvernement envisage également des réformes fiscales visant à accroître l’équité et la transparence dans le système fiscal. De plus, une réforme du système de rémunération dans la fonction publique est prévue afin de le rendre plus cohérent, juste et équitable. Ces mesures visent à assurer la soutenabilité budgétaire tout en garantissant des conditions de travail justes pour les fonctionnaires.

Parmi les priorités de la feuille de route du gouvernement, une attention particulière sera accordée à la campagne de production agricole 2024, dans le but de renforcer la sécurité alimentaire et de stimuler le secteur agricole. Le programme ambitieux de construction de « 100 000 logements » sera également une priorité, contribuant ainsi à résoudre la crise du logement dans le pays. Enfin, la promotion du financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI) sera un pilier essentiel pour stimuler l’entrepreneuriat et favoriser la croissance économique.

En somme, ces priorités gouvernementales reflètent l’engagement ferme du gouvernement à relever les défis économiques et sociaux du pays. En mettant l’accent sur l’atténuation de la vie chère, les réformes fiscales et de rémunération, ainsi que sur le développement agricole, le logement et les PMEPMI, le gouvernement cherche à créer un environnement propice à la prospérité et au bien-être de tous les citoyens.

Réorganisation majeure dans le monde du Renseignement sénégalais : Le général Daouda Niang nommé à la tête de la Délégation générale au renseignement national

Le Président Diomaye Faye annonce des changements stratégiques pour renforcer la sécurité nationale

Dans un mouvement qui souligne son engagement envers la sécurité nationale et l’adaptation aux défis contemporains, le Président Diomaye Faye du Sénégal a annoncé une réorganisation significative dans le domaine du renseignement. Le général Daouda Niang a été nommé à la tête de la Délégation générale au renseignement national, succédant ainsi au général Cheikh Sène. Cette nomination marque un tournant majeur dans l’appareil sécuritaire du pays, reflétant une volonté politique de modernisation et de renforcement des capacités de renseignement

La Délégation générale au renseignement national, créée en septembre 2014 sous le mandat de l’ancien Président Macky Sall, occupe une place cruciale dans la sécurité intérieure et extérieure du Sénégal. Chargée de collecter, analyser et exploiter les renseignements stratégiques, cette institution est au cœur de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et d’autres menaces pour la stabilité du pays.

Le général Daouda Niang, diplomate de carrière et fin stratège militaire, apporte à ce poste une expertise diversifiée et une expérience approfondie. Ancien ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, Niang a également occupé des postes clés au sein des forces armées sénégalaises et du ministère de l’Intérieur. Son passage en tant qu’inspecteur général des forces armées, chef de la Cellule de lutte antiterroriste et directeur général du Renseignement extérieur, atteste de sa compétence et de sa compréhension des enjeux sécuritaires nationaux et internationaux.

La nomination du général Daouda Niang s’inscrit dans une volonté claire de renforcer les capacités de renseignement du Sénégal et d’adapter ses institutions aux défis contemporains. Sous sa direction, la Délégation générale au renseignement national devrait intensifier ses efforts de collecte et d’analyse de renseignements, renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et internationaux, et développer des stratégies efficaces de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

La nomination du général Daouda Niang à la tête de la Délégation générale au renseignement national marque une étape cruciale dans l’évolution du renseignement sénégalais. Sous sa direction, l’institution est appelée à jouer un rôle encore plus central dans la préservation de la sécurité nationale et la protection des citoyens contre les menaces émergentes. Cette décision témoigne de l’engagement résolu du Président Diomaye Faye à moderniser et à renforcer les capacités de défense et de sécurité du Sénégal dans un contexte régional et mondial en évolution constante.

Forum de Baku sur le dialogue interculturel : L’appel à l’accroissement des efforts pour la paix

Le 6e Forum de Baku sur le dialogue interculturel s’est tenu à Baku, en Azerbaïdjan, avec la participation de plus de 700 représentants venant d’une centaine de pays. Cette rencontre, qui s’est déroulée sous le thème « Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion », a été marquée par les interventions de hauts responsables internationaux et de représentants d’organisations culturelles et religieuses.

Parmi les intervenants, le haut représentant des Nations unies pour l’Alliance des civilisations, Miguel Angel Moratinos, a souligné l’urgence d’intensifier les efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans toutes les régions du monde. Il a mis en avant l’importance de la solidarité et de l’intégration entre les civilisations et les cultures comme moyen de résolution des conflits. Moratinos a affirmé que l’alliance entre les civilisations était cruciale pour garantir la dignité humaine et protéger les droits fondamentaux.

De son côté, le directeur général de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO), Salim Al Malik, a appelé les centres de recherche à adopter des normes de fiabilité dans la production d’informations et d’analyses. Il a souligné que la paix et la sécurité étaient les prérequis indispensables pour assurer un avenir prometteur à chacun.

Le forum a été l’occasion d’organiser plusieurs panels sur différentes sous-thématiques liées à l’avenir de l’humanité. La manifestation a pris fin ce jeudi, après deux jours de débats et d’échanges, laissant entrevoir la nécessité d’une coopération internationale accrue pour favoriser le dialogue interculturel et renforcer la paix et la sécurité mondiales.

Tensions à Gibraltar : Les habitants s’opposent à la construction de toilettes publiques

Une vive tension règne actuellement à Gibraltar, dans la commune de Médina, où les habitants se sont opposés fermement au projet de construction de toilettes publiques par le maire Bamba Fall. Les populations locales ont exprimé leur mécontentement lors d’une manifestation dans les rues, exigeant l’arrêt immédiat des travaux.

Construction de toilette publique à Gibraltar : les habitants disent niet...

Le principal point de discorde réside dans l’utilité perçue de ces installations sanitaires. Les habitants affirment que la plupart des maisons du quartier disposent déjà de leurs propres toilettes, de même que les écoles et les commerces. Ils remettent donc en question la nécessité d’ajouter des toilettes publiques qui, selon eux, ne feront qu’aggraver les problèmes d’insalubrité dans la région.

Le porte-parole des manifestants, Mohamed Souleymane Sy, souligne l’importance pour tout projet municipal de répondre aux besoins réels de la population. Il critique le manque de consultation préalable et de transparence dans la prise de décision du maire. De plus, il rapporte des incidents survenus lors de l’arrivée des ouvriers pour entamer les travaux, avec des échanges tendus entre un jeune du quartier et un garde du corps du maire.

Cette situation conflictuelle reflète un profond désaccord entre les autorités municipales et les citoyens sur la manière dont les ressources publiques devraient être utilisées pour améliorer la qualité de vie dans la communauté. Les habitants de Gibraltar se disent prêts à aller jusqu’au bout pour faire valoir leurs droits, envisageant même de recourir à la justice pour faire entendre leur voix.

Par ailleurs, les manifestants ont également soulevé d’autres préoccupations, notamment la transformation de certaines maisons par des investisseurs chinois en entrepôts contenant des produits inflammables, ce qui suscite des craintes en matière de sécurité publique.

Révélations accablantes de la Cour des comptes : Détournements de fonds et irrégularités à l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER)

Dans un rapport détaillé, la Cour des comptes du Sénégal met en lumière des pratiques scandaleuses à l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), notamment des rémunérations versées à des stagiaires sans respect des règles établies et la prise en charge indue d’une employée en détachement dans un ministère.

Selon le rapport, sur la période 2017-2020, l’ANER a signé 23 contrats de stage avec des jeunes diplômés, mais seuls quatre de ces contrats respectaient les exigences légales en matière de mention de l’emploi de référence. Les stagiaires ont perçu des rémunérations globales totalisant 133 708 750 FCFA, alors que la mention de la catégorie de l’emploi de référence manquait dans la plupart des contrats.

De plus, une employée en détachement dans un ministère a continué de percevoir son salaire de l’ANER, alors même qu’elle n’assurait plus la tutelle de l’agence. Cette situation a entraîné un détournement de fonds publics, avec une rémunération brute de 31 150 900 FCFA versée à cette employée entre 2017 et 2020.

Le rapport pointe également le non-respect du plafond mensuel des dotations de carburant, avec des quantités attribuées dépassant largement les limites fixées par la réglementation.

Interpellé sur ces violations, le directeur général de l’ANER a tenté de justifier la prise en charge de l’employée en détachement, mais la Cour des comptes a insisté sur la nécessité de mettre fin à cette pratique.

Ces révélations mettent en lumière des dysfonctionnements sérieux au sein de l’ANER et soulignent l’importance de renforcer les contrôles internes et externes pour garantir une gestion transparente et responsable des ressources publiques.

Révélations sur les dernières heures de Macky Sall à la présidence

Lors de son passage dans l’émission « MNF » sur la 7TV, le journaliste Madiambal Diagne a levé le voile sur les coulisses des heures précédant le départ de l’ancien président Macky Sall du Palais présidentiel. Selon lui, des discussions ont eu lieu entre Macky Sall et son successeur, le président Bassirou Diomaye Faye, concernant les décrets qu’il avait pris peu avant son départ, notamment sur les passeports diplomatiques et les indemnités des anciens ministres.

Madiambal Diagne a déclaré que Macky Sall avait pris d’autres décrets en plus de ceux évoqués, et qu’il en avait discuté avec Bassirou Diomaye Faye, avec qui il avait trouvé un accord. Cependant, il n’avait pas abordé la question des magistrats avec son successeur.

Il est également précisé que Macky Sall était conscient que les décrets qu’il prenait peu de temps avant son départ pourraient poser problème à la nouvelle administration.

Ces révélations mettent en lumière les tractations et les ajustements de dernière minute qui ont eu lieu lors du passage de relais à la tête de l’État sénégalais, soulignant les défis et les compromis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques lors de ces transitions de pouvoir.

Nouveau rebondissement à la Cour suprême : Un proche de Ousmane Sonko pressenti pour la présidence

Dans son édition de ce jeudi, le journal L’AS révèle un possible changement à la tête de la Cour suprême, avec la nomination pressentie du magistrat Bassirou Mbaye, membre du cercle de Ousmane Sonko, au poste de premier président. Cette annonce soulève des questions et des spéculations quant à l’orientation future de la plus haute juridiction du pays.

Selon les informations rapportées par le journal, Bassirou Mbaye est connu pour sa proximité avec l’actuel Premier ministre, ce qui suscite des interrogations sur les implications politiques de sa nomination à un poste aussi crucial. Cette nomination serait une décision importante, surtout à la lumière des récents rebondissements au sein de la Cour suprême.

En effet, quelques jours avant la fin de son mandat, l’ancien Président Macky Sall avait désigné Abdoulaye Ndiaye pour succéder à la tête de la Haute juridiction à Ciré Aly Bâ, officiellement en retraite mais toujours en fonction. Cette décision avait été prise à l’issue du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CMS), mais a été annulée par le nouveau président de la Cour suprême, Bassirour Diomaye Faye, dès sa prise de fonction.

Cette annulation des décrets pris lors du CMS relance donc la course à la succession de Ciré Aly Bâ, ouvrant la voie à de nouveaux acteurs comme Bassirou Mbaye. Cette situation souligne les enjeux politiques et institutionnels entourant la Cour suprême et met en lumière les luttes de pouvoir qui se jouent en coulisses pour influencer sa direction.

Dans ce contexte, la nomination éventuelle de Bassirou Mbaye à la présidence de la Cour suprême pourrait avoir des répercussions importantes sur le fonctionnement et l’indépendance de l’institution judiciaire. Il est donc crucial de suivre de près l’évolution de cette situation et d’examiner attentivement les implications de telles décisions pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

Gestion financière chaotique à la Délégation générale à la promotion des pôles urbains : les conclusions alarmantes de la Cour des comptes

Un audit récent mené par la Cour des comptes sur la gestion financière de la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose pour la période 2017-2020 a révélé des lacunes préoccupantes dans la mise en œuvre des projets d’investissement et une gestion peu efficace des ressources.

Selon le rapport de 2023, la Dgpu a rencontré d’importantes difficultés dans la réalisation de ses projets, avec des crédits d’investissement bien en deçà des prévisions. Entre 2017 et 2020, les projections de 123 milliards FCFA ont été en moyenne réalisées à seulement 19% pour les recettes et 14% pour les dépenses, avec une performance particulièrement faible en 2018 et 2019. Cette situation est aggravée par un démarrage laborieux des opérations d’aménagement du pôle de Lac Rose et une récupération insuffisante des recettes d’investissement en raison de promesses non tenues de transfert de fonds par l’État.

En ce qui concerne les dépenses, des retards dans les travaux de voirie entrepris par CSE et SOTRACOM ont été observés, ainsi que des problèmes liés à la libération des emprises et au raccordement des ouvrages aux infrastructures existantes. De plus, les dépenses de fonctionnement ont connu une augmentation alarmante de 61% entre 2017 et 2020, avec une part de dépenses de personnel passant de 49% à 68%.

Ces conclusions mettent en évidence des dysfonctionnements majeurs dans la gestion des ressources à la Délégation générale à la promotion des pôles urbains. La faible réalisation des projections de recettes et de dépenses, ainsi que les retards dans la réalisation des projets d’investissement, soulèvent des préoccupations quant à la capacité de l’organisation à mener à bien ses missions.

Il est impératif que des mesures correctives soient prises rapidement pour remédier à ces lacunes et garantir une gestion financière transparente et efficace. Cela pourrait inclure une révision des processus de planification et de suivi des projets, ainsi que des efforts pour renforcer la coordination avec les parties prenantes concernées. En outre, des actions doivent être entreprises pour réduire la dépendance excessive aux dépenses de fonctionnement et promouvoir une utilisation plus efficiente des ressources disponibles.

En conclusion, le rapport de la Cour des comptes souligne l’urgence d’une réforme profonde au sein de la Dgpu afin d’assurer une gestion financière responsable et de restaurer la confiance dans l’efficacité de l’organisation dans la réalisation de ses missions.

Des lacunes dans la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation : le rapport alarmant de la Cour des comptes

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis en lumière des lacunes significatives dans la gestion des fonds alloués à la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation. Entre 2012 et 2018, le Programme d’Amélioration, de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence dans l’éducation et la formation (PAQUET/EF) a bénéficié de financements considérables, mais l’allocation spécifique des ressources pour la stratégie genre reste floue, selon le rapport.

L’éducation est un pilier fondamental du développement social et économique, et la promotion de l’égalité des genres dans ce domaine est cruciale pour assurer un avenir inclusif et équitable. Cependant, malgré les efforts déployés et les financements importants alloués au secteur de l’éducation, le rapport révèle que les ressources spécifiquement destinées à la stratégie genre ne sont pas clairement identifiées ni tracées.

Ce manque de transparence compromet la capacité à évaluer l’efficacité des initiatives visant à promouvoir l’égalité des genres dans l’éducation. De plus, la distribution des ressources ne prend pas systématiquement en compte les stratégies pour le genre, ce qui remet en question l’engagement réel des autorités à faire progresser cette cause.

Une autre préoccupation soulevée par le rapport est la dépendance excessive aux financements étrangers pour soutenir des initiatives spécifiques en faveur du genre. Bien que les partenariats internationaux puissent jouer un rôle important, ils ne doivent pas remplacer l’engagement financier et politique du gouvernement dans la promotion de l’égalité des genres.

Il est donc impératif que des mesures soient prises pour remédier à ces lacunes. Cela pourrait inclure une meilleure identification et traçabilité des fonds alloués à la stratégie genre, ainsi que le renforcement des mécanismes de coordination entre les acteurs impliqués. De plus, des programmes de sensibilisation et de formation doivent être mis en place pour promouvoir une culture organisationnelle axée sur l’égalité des genres dans tous les aspects de l’éducation et de la formation.

Le rapport de la Cour des comptes met en évidence la nécessité urgente d’une action concertée pour garantir une gestion transparente et efficace des ressources allouées à la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation. L’avenir de nos sociétés dépend de la réalisation de progrès tangibles dans ce domaine crucial.

Rencontre cruciale entre l’Union des magistrats du Sénégal et le Ministre de la Justice sur l’abrogation des décrets de l’ancien Président

Une réunion d’une importance capitale est prévue au ministère de la Justice, mardi prochain, réunissant l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. L’objet de cette rencontre sera l’abrogation des décrets émis par l’ancien Président Macky Sall, notamment ceux issus du dernier Conseil supérieur de la magistrature, parmi lesquels la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême.

L’information, rapportée par le journal L’AS, révèle que l’UMS avait déjà saisi le ministre de la Justice lorsque des rumeurs ont circulé sur la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye d’annuler les dernières décisions prises par son prédécesseur dans le domaine de la justice. Le journal souligne qu’au sein de l’UMS, il existe des réserves concernant cette initiative du nouveau chef de l’État.

Une question demeure cependant : qui prendra la responsabilité d’attaquer les décrets en question ? L’AS souligne que les magistrats estiment que c’est à l’UMS de mener ce combat au nom des concernés, tandis que l’Union considère que c’est aux intéressés eux-mêmes d’initier les démarches nécessaires pour rétablir leurs droits.

Cette réunion promet d’être un moment décisif dans le paysage judiciaire sénégalais, car elle pourrait définir la trajectoire des relations entre l’UMS et le nouveau gouvernement, tout en clarifiant les prochaines étapes à suivre concernant l’abrogation des décrets contestés.

Le Président sud-coréen envoie une mission à Dakar pour inviter le Président sénégalais au prochain sommet Corée-Afrique

Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a pris une initiative diplomatique importante en envoyant une mission à Dakar le mercredi 1er mai. Cette mission, dirigée par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun, a pour objectif de remettre une invitation officielle au Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sous le thème « Le futur que nous voulons bâtir ».

Cette révélation a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en Corée du Sud, Abdou Salam Diallo, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil. L’ambassadeur exprime son souhait que le nouveau chef de l’État sénégalais réponde favorablement à cette invitation, soulignant l’importance de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

Abdou Salam Diallo insiste sur le fait que la Corée du Sud présente de nombreux avantages pour le Sénégal, notamment en matière de développement, de technologie et de financement de projets. Il souligne également l’estime particulière que la Corée du Sud porte au Sénégal et la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.

La visite de cette mission sud-coréenne à Dakar illustre l’importance accordée par la Corée du Sud à ses relations avec les pays africains, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement du continent. Elle offre également une opportunité précieuse au Sénégal de renforcer sa coopération avec un partenaire économique et technologique majeur dans un large éventail de domaines.

Abdoulaye Wade prépare activement le cinquantenaire du PDS

Mardi dernier, l’ancien Président Abdoulaye Wade a accueilli l’équipe de communication de son parti pour une réunion importante. Autour du secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), divers représentants, y compris des porte-parole, des membres de la section digitale et la secrétaire nationale en charge de la communication, étaient présents.

Selon Les Échos, lors de cette réunion, le « pape du Sopi » a engagé des discussions approfondies avec ses collaborateurs, mettant l’accent sur des valeurs telles que la loyauté et la conviction. Il aurait également souligné l’importance du travail et encouragé la formation des jeunes membres du parti.

Au cœur des échanges se trouvait également la célébration imminente du cinquantenaire du PDS, prévu dans deux mois. Bien que Les Échos ne fournisse pas de détails spécifiques, il est rapporté que l’ancien chef de l’État a émis des recommandations concernant la préparation de cet événement majeur pour le parti, fondé en 1974.

Cette réunion témoigne de l’engagement continu d’Abdoulaye Wade envers son parti politique et de son désir de préparer activement les festivités du cinquantenaire du PDS. Alors que le parti se prépare à marquer ce jalon significatif de son histoire, les conseils et les orientations de son fondateur revêtent une importance particulière pour assurer le succès de cet événement commémoratif.

Un membre du gouvernement sénégalais attributaire d’un terrain sur la bande des filaos : Les Échos révèlent une controverse

Dans son édition de ce jeudi, le quotidien sénégalais Les Échos a soulevé une polémique en révélant qu’un membre du gouvernement, supposément très proche du Premier ministre Ousmane Sonko, aurait bénéficié de l’attribution d’un terrain situé sur la bande des filaos.

La bande des filaos, une étendue de végétation encerclant Guédiawaye et ses alentours, est au cœur de l’actualité depuis qu’un décret émis par l’ancien Président Macky Sall a déclenché un processus d’urbanisation et de développement immobilier dans cette zone. Cette décision a provoqué une levée de boucliers de la part de diverses associations, qui dénoncent les risques environnementaux et sociaux découlant de cette transformation, notamment la fragilisation des dunes et l’exposition accrue des populations locales aux aléas de la mer.

Selon Les Échos, le membre du gouvernement concerné aurait obtenu l’attribution d’une parcelle précisément identifiée comme Lot GW 1227, le 23 juillet 2021. Cette révélation a suscité une vague d’indignation et a ravivé les inquiétudes concernant la transparence dans l’attribution des terres ainsi que l’éthique des responsables politiques.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources foncières au Sénégal, mettant en lumière les possibles conflits d’intérêts au sein du gouvernement et la nécessité de garantir la protection de l’environnement et des droits des communautés locales dans tout processus de développement urbain.

En attendant des éclaircissements officiels sur cette affaire, l’opinion publique reste en alerte quant à la nécessité de préserver l’intégrité environnementale et sociale de la bande des filaos, un patrimoine naturel d’une importance capitale pour le Sénégal et ses habitants.

Découvrez le portrait officiel du Président dela république Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le portrait officiel du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a pris ses fonctions le 2 avril 2024, a été récemment dévoilé, marquant un nouveau chapitre dans la représentation présidentielle du Sénégal. Le Ministre secrétaire général de la présidence de la République, Samba Ba, a officiellement présenté la photographie qui sera exposée dans toutes les institutions gouvernementales et diplomatiques sénégalaises à travers le monde.

Le portrait montre le Président Faye en buste, revêtu d’un costume sombre et d’une cravate bleue, un choix qui reflète à la fois le sérieux et la solennité de sa charge. Fixant directement l’objectif, son regard semble transmettre détermination et confiance, éléments clés de son image de leader. À ses côtés, le drapeau national du Sénégal avec ses couleurs vibrantes vert, jaune et rouge, ajoute une dimension patriotique à l’image, rappelant son engagement envers la nation sénégalaise.
Ce portrait ne se limite pas à une simple photographie; il incarne l’officialisation de l’image du président et servira de représentation visuelle de son mandat au sein de toutes les représentations officielles du Sénégal, y compris les ambassades et consulats à l’étranger. Cela illustre l’importance de la présence visuelle du chef d’État dans les espaces gouvernementaux, renforçant son rôle en tant que figure de l’autorité nationale.
La révélation de ce portrait est plus qu’une formalité administrative; elle est un symbole fort de la nouvelle administration et de ses aspirations. En choisissant des éléments visuels simples mais puissants, le portrait met en avant les qualités du président Faye tout en soulignant son engagement envers les valeurs de la République.
En exposant ce portrait dans des lieux clés tant au niveau national qu’international, le gouvernement sénégalais renforce l’image de leur leader actuel et offre un point de ralliement visuel pour l’unité nationale. Ce geste est également un rappel de la continuité de l’État et du respect des traditions républicaines.
La distribution de ce portrait par Samba Ba, sous l’autorité directe de la présidence, assure que l’image du président Faye sera présente et respectée dans les sphères officielles, reflétant la dignité et le respect que commande la fonction présidentielle.

Présidence de la République : Ousseynou Ly nommé Ministre-conseiller, responsable de la Com Digitale

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye vient de nommer Ousseynou Ly, figure influente du parti Pastef dans la commune de Médina, au poste de ministre-Conseiller, porte-parole de la Présidence, et responsable de la Cellule Digitale. Connu sous le pseudonyme CitizenLY, Ousseynou Ly s’est rapidement distingué par sa maîtrise des outils de communication numérique, notamment sur Twitter, où il joue un rôle actif dans la promotion des initiatives de son parti.

Sa nomination survient après une période de forte visibilité médiatique, où il s’est fait remarquer notamment lors de la campagne électorale pour ses compétences en communication. Sa prestation a été particulièrement appréciée lorsqu’il a défendu avec brio le premier discours du chef de l’État du 3 avril dernier sur la chaîne nationale RTS, consolidant ainsi sa réputation de communicateur efficace.

Cette nomination semble traduire la volonté du Président Faye de s’entourer de compétences avérées dans le domaine numérique et de la communication, éléments clés dans la stratégie de communication moderne d’un gouvernement. Avec cette responsabilité, Ousseynou Ly aura la tâche de non seulement porter la parole présidentielle mais également de superviser la stratégie digitale de la présidence, un rôle crucial dans un contexte où les médias sociaux et les plateformes numériques jouent un rôle de plus en plus central dans la politique et la gouvernance.

Cette nomination est aussi perçue comme un signe de reconnaissance du rôle crucial que la jeunesse et les nouvelles technologies de l’information ont joué dans l’ascension du président Faye, soulignant l’importance de ces vecteurs dans la politique contemporaine sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme son engagement envers les travailleurs lors de la cérémonie de la fête du Travail

Dans le cadre des célébrations de la fête du Travail, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé aujourd’hui une cérémonie solennelle au palais présidentiel, lors de laquelle il a reçu les cahiers de doléances des centrales syndicales. Cette traditionnelle rencontre a été l’occasion pour le Chef de l’État de rendre hommage aux travailleurs du Sénégal, mettant en lumière leur contribution essentielle à la société et à l’économie nationale.

Dans son discours, le Président a souligné l’importance cruciale du travailleur sénégalais, reconnaissant leur dévouement et leur engagement quotidien au service du pays. Il a salué leur contribution inestimable à la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, dans un contexte où le pays aspire à un développement continu au sein d’une Afrique en progression.

Évoquant la question des conventions collectives, le Chef de l’État a encouragé les travailleurs et les employeurs à poursuivre le processus d’évolution du droit négocié, soulignant l’importance de son adaptation aux mutations du marché du travail. Cette démarche, selon lui, contribuera à renforcer les relations de travail et à garantir de meilleures conditions pour tous les acteurs du monde du travail.

Dans un geste symbolique, le Président Faye a réaffirmé son engagement ferme envers la promotion et le renforcement du dialogue social. Il a souligné l’importance de la cohésion sociale et de la prospérité nationale, qui passent inévitablement par un dialogue ouvert et constructif entre les différentes parties prenantes de la société.

Cette cérémonie marque ainsi la volonté du Président de placer le travailleur au cœur des préoccupations nationales et de garantir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

La Lonase sous la direction d’Abdourahmane Baldé enregistre un bénéfice de 18 milliards FCFA en quelques mois

Lors de la célébration de la fête internationale du travail le mercredi 1er mai, le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé, a annoncé une nouvelle des plus réjouissantes : l’entreprise a réalisé un bénéfice brut de 18 milliards FCFA en seulement quelques mois sous sa direction.

Cette annonce spectaculaire est le fruit d’une gestion rigoureuse et innovante de la part de la nouvelle direction de la Lonase. En si peu de temps, cette performance financière remarquable témoigne de la compétence et de la vision stratégique de l’équipe dirigeante, ainsi que de l’engagement et du dévouement de tous les employés de l’entreprise.

Ce bénéfice record revêt une signification particulière en cette journée dédiée aux travailleurs. Il souligne l’importance du travail acharné et de la contribution de chaque employé à la réussite de l’entreprise. C’est également une source de motivation et de fierté pour tous ceux qui œuvrent au sein de la Lonase, démontrant que leur travail a un impact concret sur les résultats financiers de l’entreprise.

Cette réussite financière impressionnante témoigne de la capacité de la Lonase à prospérer sous une direction dynamique et proactive. Elle renforce la position de l’entreprise en tant qu’acteur majeur dans son secteur d’activité et contribue au développement économique du pays.

En somme, ce bénéfice exceptionnel reflète l’esprit de la fête du Travail, qui célèbre les contributions des travailleurs à la croissance et à la prospérité de la société. Il illustre également la détermination de la Lonase à atteindre l’excellence dans toutes ses activités, et marque un tournant prometteur pour l’avenir de l’entreprise sous la direction d’Abdourahmane Baldé.

Amadou Ba adresse un message d’encouragement aux travailleurs sénégalais à l’occasion de la fête du Travail

En cette journée emblématique du 1er Mai, l’ancien Premier ministre Amadou Ba a tenu à adresser un message vibrant d’encouragement et de reconnaissance à tous les travailleurs du Sénégal. Dans une déclaration empreinte de sincérité et de respect, il a salué le dévouement et l’engagement quotidiens des travailleurs, soulignant leur rôle essentiel dans le progrès et le développement de la nation.

« En cette journée du 1er Mai, je souhaite une excellente fête à tous les travailleurs. Votre dévouement, votre engagement et votre contribution quotidienne sont au cœur du progrès de notre nation. Sachez que votre travail est inestimable et que vous êtes les piliers sur lesquels repose notre société. Que cette journée soit synonyme de repos bien mérité et de célébration en votre honneur », a exprimé Amadou Ba.

Ces paroles résonnent comme une ode à la valeur du travail et à l’importance cruciale des travailleurs dans la dynamique sociale et économique du Sénégal. En reconnaissant leur dévouement et leur contribution, l’ancien Premier ministre souligne leur rôle central dans la construction d’un avenir meilleur pour tous.

La reconnaissance de l’effort des travailleurs ne se limite pas à une simple déclaration, mais témoigne d’une profonde appréciation pour leur labeur quotidien. Dans un contexte où les défis sont nombreux, où les exigences professionnelles peuvent être ardues, cette reconnaissance revêt une importance particulière.

En souhaitant aux travailleurs une journée de repos bien mérité, Amadou Ba met en lumière l’importance de l’équilibre entre travail et repos, soulignant ainsi l’importance du bien-être des travailleurs.

Le message d’Amadou Ba réaffirme l’importance fondamentale des travailleurs dans la société sénégalaise et leur contribution essentielle au progrès et au développement du pays. C’est un appel à la reconnaissance et à la valorisation du travail, moteur de toute société en quête de prospérité et d’harmonie.

Nouvelle Nomination à la Présidence Sénégalaise : Pape Mada Ndour Devient Chef de Cabinet

Dans un récent mouvement au sein du cabinet présidentiel, le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a officialisé la nomination de Monsieur Pape Mada Ndour au poste de chef de Cabinet du président de la République. Cette nomination a été effectuée par le décret 2024-992 en date du mardi 30 avril 2024.

Pape Mada Ndour, un diplomate de carrière, occupait précédemment le poste de premier secrétaire à l’ambassade du Sénégal au Maroc jusqu’en juin 2023. Sa carrière a été marquée par une interruption due à ses liens avec le parti Pastef, ce qui a entraîné son rappel. Sa proximité avec le Président élu, Bassirou Diomaye Faye, a été notable lors de plusieurs occasions publiques, notamment lors de l’audience avec l’ex-président Macky Sall au Palais, juste avant la prise de fonctions officielle de M. Faye.

Le décret précise que le ministre, directeur de cabinet du président de la République, le secrétaire général de la Présidence de la République, ainsi que le ministre des Finances et du Budget, sont chacun chargés de l’exécution de cette nomination, qui sera également publiée au Journal officiel.

Cette nomination est perçue comme un signe de la confiance renouvelée du Président Faye envers Pape Mada Ndour, et elle est interprétée comme un signal fort de la continuité de la coopération entre les anciens membres du parti Pastef et le nouveau gouvernement. Elle reflète également la volonté du président de s’entourer de professionnels expérimentés et de confiance pour mener à bien son mandat dans un contexte politique sénégalais en pleine évolution.

Visite présidentielle à Mbour 4 : Suspension des opérations foncières pour promouvoir l’équité

Ce matin, le Président de la République du Sénégal, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite significative sur le site de Mbour 4, un vaste terrain qui s’étend sur plus de 2000 hectares et se divise entre la commune de Thiès Ouest et la commune de Keur Mousseu. Cette visite intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la gestion et la distribution équitable des terres dans la région.

Au cours de sa visite, le Président Faye a rencontré divers responsables gouvernementaux, dont des directeurs centraux, régionaux et départementaux, pour discuter de la répartition des parcelles et de leur affectation. Ces discussions ont révélé des distorsions graves affectant l’égalité et l’équité parmi les citoyens dans l’attribution des terrains.

En réponse à ces constatations, le Président de la République a pris une mesure drastique en décidant de suspendre toutes les opérations sur les terrains de Mbour 4 ainsi que sur tous les terrains présentant des problématiques similaires. Cette décision vise à corriger les inégalités observées et à assurer une gestion plus juste et transparente des ressources foncières.

La présence de figures importantes, telles que le maire de Thiès, les maires des communes de Thiès Est et Thiès Ouest, quatre ministres, plusieurs directeurs centraux, le gouverneur, ainsi que des membres de l’administration régionale et départementale, souligne l’importance de cette visite et la détermination du gouvernement à aborder ces enjeux de front.

Cette initiative du Président Faye est perçue comme un pas en avant vers la réforme des politiques foncières au Sénégal, promettant de mettre fin aux pratiques injustes et de promouvoir une distribution équitable des terres. Elle est également vue comme une affirmation de sa volonté de gouverner dans l’intérêt de tous les Sénégalais, en veillant à ce que les droits fonciers soient respectés et que la justice prévale dans toutes les sphères de l’administration publique.

Gestion du carburant à la commune de Louga : La Cour des comptes révèle de graves manquements

Dans le cadre de ses missions de contrôle et de supervision, la Cour des comptes a rendu public un rapport particulier sur la gestion de la commune de Louga pour la période 2015-2018. Ce rapport met en lumière des irrégularités graves concernant l’utilisation et la distribution du carburant au sein de la municipalité.

Selon les conclusions de la Cour des comptes, les vérifications effectuées ont révélé que la commune de Louga a acquis un total de 133 974 litres de carburant sur la période étudiée. Cependant, le contrôle a mis en évidence plusieurs lacunes dans la gestion de ce carburant.

Tout d’abord, il a été constaté que la garde des tickets de carburant n’était pas confiée au comptable des matières, comme le prévoit la réglementation en vigueur. De plus, la répartition mensuelle du carburant était effectuée de manière inappropriée, avec des dotations excessives accordées à certains services de la commune, notamment les adjoints au maire et le secrétaire municipal.

En effet, les adjoints au maire se voyaient attribuer une dotation mensuelle de 950 litres de carburant, tandis que le secrétaire municipal bénéficiait de 500 litres par mois, dépassant largement les normes réglementaires en la matière.

Face à ces constats, le maire de Louga, Moustapha Diop, a tenté de justifier ces pratiques en invoquant des délibérations du conseil municipal. Cependant, la Cour des comptes a souligné que ces justifications étaient contraires aux dispositions légales régissant l’attribution et l’utilisation du carburant pour les véhicules administratifs.

En réponse aux observations de la Cour des comptes, le maire a également fait état de modifications apportées aux carnets de bons de sortie de carburant. Cependant, ces pratiques ne sont pas conformes aux procédures établies et témoignent d’un manque de rigueur dans la gestion des ressources publiques.

La Cour des comptes a rappelé au maire de Louga que les dotations de carburant doivent être utilisées exclusivement pour les véhicules de service de la commune, conformément aux exigences du fonctionnement normal du service. Cette mise en garde souligne l’importance de respecter les règles et les principes de bonne gouvernance dans la gestion des ressources publiques au niveau local.

Papa Mada Ndour nommé Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye, a procédé à la nomination de Papa Mada Ndour au poste de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette décision a été officialisée à travers le décret n° 2024-992, daté du 30 avril 2024.

Selon les termes du décret, Monsieur Papa Mada Ndour prend ainsi les fonctions de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette nomination intervient dans un contexte où le chef de l’État cherche à renforcer son équipe de gouvernance et à mettre en place une administration efficace pour répondre aux défis du pays.

Le rôle de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République est d’une importance capitale, car il est chargé de coordonner les activités du cabinet présidentiel et de veiller à ce que les directives du président soient mises en œuvre de manière efficace et efficiente. Papa Mada Ndour aura donc la responsabilité de faciliter le fonctionnement du bureau du président et d’assurer une communication fluide entre le chef de l’État et les différentes institutions gouvernementales.

Cette nomination suscite l’attention de nombreux observateurs politiques et citoyens, qui seront attentifs aux actions et aux initiatives que le nouveau Ministre, Chef de Cabinet, entreprendra pour soutenir le président dans la réalisation de son programme et de ses priorités pour le pays.

Le décret officielisant la nomination de Papa Mada Ndour témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente pour relever les défis socio-économiques du Sénégal.

Me Moussa Diop répond aux accusations de la Cour des comptes lors d’une conférence de presse

Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société Dakar Dem Dikk (DDD), a décidé de répondre aux accusations portées contre lui dans le rapport de la Cour des comptes. Selon ce rapport, Me Moussa Diop aurait enfreint plusieurs règles de gestion lorsqu’il était à la tête de la société de transport.

L’avocat a annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse le mercredi 1er mai 2024 à 16h00, à son domicile situé à Liberté 6 Extension, non loin de l’immeuble Ferdinand Coly. C’est lors de cette conférence de presse que Me Moussa Diop prévoit d’apporter sa réponse aux accusations formulées à son encontre.

Le rapport de la Cour des comptes indique notamment que des véhicules auraient été achetés pour un montant total de 1 104 000 000 FCFA, sans tenir compte des intérêts bancaires, des frais de dossier et de l’assurance tous risques, pour une durée de 5 ans. Ces révélations ont suscité de vives réactions et une attente quant aux explications de Me Moussa Diop.

La conférence de presse de Me Moussa Diop représente une occasion importante pour lui de clarifier les points soulevés par le rapport de la Cour des comptes et de présenter sa version des faits. Les médias et le public seront attentifs à ses déclarations et à sa défense face aux accusations qui pèsent sur sa gestion à la tête de Dakar Dem Dikk.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, et la réponse de Me Moussa Diop lors de sa conférence de presse sera cruciale pour éclaircir les circonstances entourant ces allégations.

Réactions controversées suite aux révélations sur la gestion du Prodac

Les récentes révélations du rapport de la Cour des comptes concernant la gestion du Programme des domaines agricoles et communautaires (Prodac) ont suscité des réactions controversées, notamment celle de l’ancien coordonnateur du Prodac, Pape Malick Ndour, devenu ministre de la Jeunesse sous l’administration de Macky Sall.

Selon le rapport de la Cour des comptes, Pape Malick Ndour aurait perçu un salaire mensuel de 5 millions de Fcfa pendant une période de 30 mois, ainsi qu’une indemnité totale de 15 millions de Fcfa sur la même période, soit 500 000 Fcfa par mois. Ces révélations ont alimenté la polémique sur les réseaux sociaux et soulevé des questions sur la gestion des fonds publics au sein du Prodac.

Face à ces allégations, Pape Malick Ndour a choisi de réagir sur sa page Facebook, affirmant se réjouir de la publication du rapport de la Cour des comptes. Il conteste toute accusation d’épinglement par la Cour des comptes et affirme avoir fourni des réponses claires à toutes les questions qui lui ont été posées. Il remet en question toute recommandation de la Cour des comptes visant à ouvrir une enquête judiciaire contre lui ou à le traduire devant la chambre de discipline financière.

Dans sa publication, Pape Malick Ndour exprime sa fierté pour sa contribution au service de son pays aux côtés du Président Macky Sall, affirmant avoir servi avec loyauté et dévouement.

Cependant, ces déclarations ont suscité des réactions mitigées, certains soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, tandis que d’autres ont exprimé leur soutien à Pape Malick Ndour et ont remis en question les motivations derrière les révélations du rapport de la Cour des comptes.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la gouvernance et la reddition de comptes dans la gestion des programmes gouvernementaux, et met en lumière les enjeux de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des ressources publiques.

Décret présidentiel : Omission des noms, un choix stratégique ou une lacune délibérée ?

Le récent décret présidentiel émis par Bassirou Diomaye Faye, abrogeant les nominations effectuées par son prédécesseur Macky Sall, a suscité des interrogations quant à l’omission délibérée des noms des personnes concernées. Cette décision a alimenté un débat juridique et soulevé des questions sur la transparence et la légitimité des décisions présidentielles.

Sur les réseaux sociaux, le journaliste Madiambal Diagne a exprimé des doutes quant à cette omission, suggérant que cela pourrait être une stratégie pour éviter d’éventuels recours contre les décrets. Cette réflexion soulève des questions importantes sur la manière dont les décrets présidentiels sont formulés et communiqués.

D’un côté, certains pourraient interpréter cette omission comme une mesure de protection pour les personnes concernées, les préservant ainsi d’éventuelles controverses ou contestations. Cependant, d’autres pourraient voir cette démarche comme une tentative de maintenir un certain flou quant aux décisions prises et à leurs destinataires, ce qui pourrait susciter des critiques quant à la transparence et à la légalité des procédures.

Il est crucial de souligner que la clarté et la transparence dans la communication des décisions présidentielles sont essentielles pour garantir la confiance du public dans le processus décisionnel. L’omission des noms des personnes concernées dans les décrets présidentiels peut compromettre cette confiance et soulever des préoccupations quant à l’application équitable de la loi.

L’omission des noms dans les décrets présidentiels constitue un sujet de débat juridique important, mettant en lumière les enjeux de transparence et de légitimité dans le processus décisionnel. Il est impératif que les autorités compétentes clarifient les raisons derrière cette omission et veillent à ce que les décisions présidentielles soient communiquées de manière transparente et conforme aux principes de l’État de droit.

Bassirou Diomaye Faye face aux attentes des Sénégalais : Réduire la vie chère et lutter contre les inégalités salariales

Depuis son accession à la présidence il y a un peu plus d’un mois, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli comme la « solution » à la vie chère qui sévit au Sénégal. Il a promis un plan de lutte pour réduire les prix des denrées de première nécessité d’ici le 15 mai, et cette échéance est attendue avec impatience tant par les centrales syndicales que par les citoyens sénégalais.

Bien conscient des défis à relever, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), Mody Guiro, exprime l’espoir que les prix connaîtront une baisse significative. Il souligne que les salaires n’ont pas suivi la même trajectoire que l’inflation, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les travailleurs. Bien que reconnaissant que toutes les questions ne pourront pas être résolues du jour au lendemain, il insiste sur la nécessité d’actions concrètes pour atténuer l’impact de la vie chère.

De son côté, Amidou Diediou, secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal, met l’accent sur la résolution des inégalités de salaire, notamment dans le secteur de l’éducation. Il rappelle que les syndicats avaient déjà soulevé cette question en 2018, soulignant le niveau d’injustice qui persiste. Pour lui, il est impératif que les ressources de l’État, même limitées, soient redistribuées de manière équitable pour corriger ces disparités.

Que ce soit sur le front de la rémunération, le coût de la vie, la politique monétaire ou les nominations, Bassirou Diomaye Faye et son équipe sont confrontés à d’importants défis. Les attentes sont grandes, et les Sénégalais attendent des actions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et réduire les inégalités sociales.

Guy Marius Sagna adresse ses vœux pour la journée internationale du travail

Le député Guy Marius Sagna a pris la parole pour souhaiter une bonne fête du travail aux travailleuses et travailleurs, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail. Dans un post publié mardi, il a appelé à la mobilisation pour l’édification d’un Sénégal souverain, prospère, juste et respectueux des droits des travailleurs, dans une Afrique également souveraine, unie et prospère.

Cette journée, célébrée au Sénégal comme dans de nombreux autres pays, est l’occasion pour les centrales syndicales de remettre leurs cahiers de doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans l’après-midi.

Au-delà des festivités, la réalité socio-économique du Sénégal a été marquée cette année par des grèves récurrentes, notamment dans les collectivités territoriales, et par des difficultés croissantes dans divers secteurs tels que la presse, l’enseignement, la santé et les hydrocarbures. Les négociations sont en cours dans certains secteurs, mais les enseignants du secteur privé déplorent toujours l’absence d’augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.

Cette journée est donc l’occasion de mettre en lumière les revendications des travailleurs et de rappeler l’importance de leurs droits et de leurs conditions de travail dans la construction d’un Sénégal et d’une Afrique prospères et équitables.

Ousseynou Ly nommé Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence

Le paysage politique sénégalais connaît un nouveau développement avec la récente nomination d’Ousseynou Ly en tant que Ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence et chef de la cellule digitale. Cette annonce, faite par le Président Bassirou Diomaye Faye, marque une étape importante dans la configuration de l’équipe présidentielle et souligne l’importance croissante des communications numériques dans le pays.

Ousseynou Ly n’est pas un inconnu sur la scène politique sénégalaise. Il est une figure bien établie au sein du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), où il milite activement dans la commune de Médina à Dakar. Son engagement politique et sa connaissance approfondie des enjeux nationaux font de lui un choix stratégique pour occuper ce poste clé au sein de la présidence.

En tant que Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly aura pour mission de représenter le gouvernement auprès des médias et du public, de communiquer les messages officiels de l’administration présidentielle et de coordonner les activités de communication numérique. Sa nomination témoigne de la volonté du Président Faye de renforcer la transparence et l’efficacité de la communication gouvernementale, notamment à l’ère du numérique.

La cellule digitale, placée sous la direction d’Ousseynou Ly, jouera un rôle crucial dans la diffusion d’informations officielles, la gestion des réseaux sociaux et l’engagement du public en ligne. Dans un monde de plus en plus connecté, où les plateformes numériques sont devenues des canaux essentiels de communication, cette initiative vise à moderniser et à dynamiser la présence en ligne de l’administration présidentielle.

En acceptant cette responsabilité, Ousseynou Ly s’engage à servir son pays avec dévouement et intégrité, en veillant à ce que la voix du gouvernement soit entendue et comprise à travers le Sénégal et au-delà. Sa nomination suscite l’espoir d’une communication gouvernementale plus transparente, accessible et réactive, capable de répondre aux besoins et aux préoccupations des citoyens dans un monde en constante évolution.

Le président Bassirou Diomaye Faye abroge les décrets pris par son prédécesseur

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris une décision marquante en abrogeant les décrets émis par l’ancien président Macky Sall à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature, tenue le 29 mars 2024. Cette annonce, relayée par la presse, témoigne d’un virage significatif dans le paysage politique et juridique du pays.

Les décrets pris par Macky Sall lors de cette réunion ont certainement suscité des débats et des interrogations au sein de la société sénégalaise. L’abrogation de ces décrets par le président Bassirou Diomaye Faye dénote une volonté de réévaluer les décisions prises précédemment et peut-être d’introduire de nouvelles orientations en matière de gouvernance et de justice.

Cette action souligne l’autorité du nouveau président et son engagement envers les principes démocratiques et l’État de droit. Elle pourrait également traduire une volonté de réformer le système judiciaire afin d’assurer son efficacité, son impartialité et sa transparence.

Il est crucial de suivre de près les développements futurs liés à cette abrogation et d’observer comment elle influencera le fonctionnement de la magistrature et l’administration de la justice au Sénégal. Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre des pouvoirs et la protection des droits des citoyens dans le pays.

En attendant, l’attention se tourne vers les prochaines étapes que le président Bassirou Diomaye Faye entreprendra pour consolider et améliorer le système judiciaire sénégalais dans le cadre de son mandat présidentiel.

Révélations explosives : Les dessous sulfureux du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) au Sénégal

Le rapport définitif de la Cour des comptes sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) était attendu avec impatience par les Sénégalais. Ce dossier, au centre de nombreuses controverses, a joué un rôle crucial dans l’arène politique en écartant Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et ancien chef de l’opposition, de la course présidentielle suite à une condamnation pour diffamation. Cependant, l’attente du rapport a été frustrée alors que le site de la Cour des comptes a été submergé par une affluence massive, créant ainsi un bug informatique.

Le rapport final de la Cour des comptes concerne la période de 2018 à 2021 et met en lumière une série de lacunes dans la gouvernance du Prodac. Parmi ces lacunes, on trouve un organe de pilotage inactif, des défauts de conformité dans l’organigramme, un manque de mise en application des outils de pilotage et des défaillances dans le système d’information, entre autres.

En ce qui concerne la gestion des marchés publics du Prodac, le rapport révèle des irrégularités flagrantes, telles que des insuffisances dans la coordination du programme, l’absence de validation des Programmes de Travail Budgétaires Annuels (PTBA), des activités réalisées sans planification préalable, des passations irrégulières de marchés, et des retards dans la réalisation des Domaines Agricoles Communautaires (DAC).

Malgré un budget colossal estimé à 100 milliards de francs CFA et une dérogation exceptionnelle accordée par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pour accélérer les procédures, le Prodac n’a toujours pas atteint ses objectifs. Parmi ces objectifs figuraient la création d’emplois, la réalisation d’unités autonomes d’exploitation, la mise en place de groupements d’entrepreneurs agricoles, et l’aménagement de terres agricoles, entre autres.

Sur le plan financier, le rapport révèle une gestion chaotique, avec des dépassements de montants de créances cédées et des incohérences dans le paiement des engagements de l’État envers la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE). Des pratiques douteuses ont également été mises en lumière, telles que des prêts accordés à des hauts responsables du programme sans justification claire et des indemnités mensuelles considérables octroyées à certains membres du personnel, jugées discriminatoires.

Ces révélations mettent en lumière les failles dans la gestion du Prodac et soulèvent des questions sur la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des fonds publics. Alors que les Sénégalais attendent des réponses et des mesures correctives, ces révélations pourraient avoir des répercussions majeures sur le paysage politique et économique du Sénégal.

Abdoulaye Wade réaffirme son engagement envers le PDS lors d’une rencontre avec son équipe de communication

Abdoulaye Wade, l’ancien président de la République du Sénégal, a récemment manifesté son profond engagement envers son parti politique, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), lors d’une rencontre avec certains membres de son équipe de communication. L’objectif de cette réunion, qui s’est déroulée ce mardi, était visiblement de motiver et d’encourager davantage ses collaborateurs en vue des prochaines échéances politiques.

Lors de cette audience, Abdoulaye Wade a accueilli le groupe des porte-paroles, quelques membres de l’équipe de communication digitale, ainsi que la secrétaire nationale en charge de la communication. Cette réunion a été officiellement annoncée par le PDS via un communiqué, soulignant que « Me Wade a longuement échangé avec les jeunes sur des valeurs telles que la loyauté et la conviction. »

Nafy Diallo, via ce même communiqué, a mis en avant les propos de l’ancien président, soulignant qu’il « a insisté sur l’importance du travail et a encouragé la formation des jeunes. »

Pendant deux heures, Abdoulaye Wade a partagé son savoir sur l’histoire et le parcours du PDS, ainsi que sur son propre héritage politique. La commémoration du prochain cinquantième anniversaire du PDS a été discutée, et le communiqué précise que le président Wade a également donné des directives aux porte-paroles et à leurs adjoints pour une communication plus efficace du parti, adaptée au contexte actuel.

Abdoulaye Wade a exprimé sa confiance en la relève, affirmant que « la jeune génération éduquée et porteuse de valeurs solides » assure l’avenir du parti. Il a également saisi l’occasion pour adresser des prières pour le bien-être du pays.

Cette rencontre témoigne de l’engagement continu de Abdoulaye Wade envers le PDS et de son désir de voir le parti prospérer sous la direction d’une nouvelle génération dynamique et engagée.

Bisbilles dans les rangs de Pastef/Saint-Louis : La coordination des des femmes monte au créneau…

Qui l’aurait cru. Selon nos confrères de Seneweb, un mois après l’élection de Bassirou Diomaye en tant que 5ème président du Sénégal, le parti Pastef Saint-Louis fait face à ses premiers problèmes internes. En effet, le Mouvement des Femmes (Mojip) au sein du parti des Patriotes est en proie à des dissensions. Ce mardi, lors de leur assemblée générale, ces divergences ont éclaté au grand jour. Certains membres du mouvement ont lancé un appel à la coordinatrice nationale pour qu’elle intervienne à Saint-Louis afin de résoudre le conflit. Nancy Sow, responsable du Mouvement national Jiguen Pastef (MOJIP), a dénoncé les injustices au sein du MOJIP et a demandé à la coordinatrice nationale, Maïmouna Dièye, d’intervenir pour mettre fin à ces problèmes.
« Nous demandons la venue de la coordinatrice à Saint-Louis. Il y a des problèmes au niveau de la coordination. Nous voulons réparer ces injustices. Nous réclamons notre droit à une reconnaissance. Nous voulons le renouvellement du bureau afin de nous préparer pour les élections législatives. Nous voulons nous réunir dans l’unité, surmonter nos divergences et travailler ensemble », a déclaré Nancy Sow. 
Ndèye Coumba Sow, une autre responsable du parti, a également appelé à l’unité au sein du MOJIP pour mieux se préparer aux prochaines échéances. Maguette Mané, membre du cadre de concertation du parti Pastef, a rappelé les nombreux efforts des femmes pour la libération de leurs leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, avant de demander à la responsable nationale d’intervenir à Saint-Louis pour aplanir les divergences.
 « Les femmes se sont battues depuis l’emprisonnement de nos leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Nous avons même sollicité les chefs religieux pour des prières en faveur de leur libération. Nous sommes même allées voir Said Abidine Diop, le marabout qui a enseigné le Coran à notre leader Ousmane Sonko. Nous avons fait du porte-à-porte lorsque les gens n’osaient pas sortir. Nous demandons à notre coordinatrice nationale de venir le plus rapidement possible à Saint-Louis pour résoudre ces problèmes, d’autant plus que nous nous approchons des élections municipales et législatives. Nous appelons la responsable nationale à venir à Saint-Louis pour le renouvellement des instances », a-t-elle soutenu. L’autre camp qui n’était pas présent à l’assemblée générale, n’a pas souhaité s’exprimer sur la situation.

Abdou Khadre… à Diomaye…Son excellence…,Attention aux conflits d’intérêts…

L’expérience…, c’est très bien mais n’oublions pas L’éthique au cœur de nos actions.

Les conflits d’intérêts et le risque d’abus d’une fonction
publique pour en tirer un avantage privé ont toujours existé à
tous les niveaux de gouvernance , du fait qu’un grand nombre
de personnes qui travaillent pour des autorités publiques ont
également divers autres rôles et responsabilités .

Le Peuple souverain Souffre…

Notre Cher Sénégal a connu des conflits d’intérêts ,sociaux et environnementaux liés à l’exploitation de nos ressources minérales. Ces conflits ont souvent des causes profondes qui sont à la fois économiques, sociales, politiques et environnementales.

Il semblerait
cependant, qu’en raison de la liberté entière accordée
aux dirigeants, d’une plus forte mobilité entre les secteurs
publics et privés et d’un certain brouillage des frontières entre
ces derniers, de même qu’entre vie publique et privée, les
autorités sénégalaises doivent faire face à l’apparition
de risques nouveaux pour l’intégrité publique.

Les évolutions
de la societé actuelle vers plus d’individualisation, de numérisation et de globalisation engendrent
également de nouveaux risques d’atteinte à l’intégrité dans le secteur public
.

Le débat actuel autour des conflits d’intérêts
est d’évaluer l’efficacité des divers instruments et politiques de nos gouvernants.
To be continued……

Ensemble, vers un devenir MEILLEUR….
Abdou khadre DIOKHANE l’Officiel…..
Sn-adjoint PDS chargé de l’industrie et des mines
Responsable PDS -Italia

Nomination d’un nouveau délégué général au Renseignement national au Sénégal

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment nommé un nouveau délégué général au Renseignement national (DNR) par décret en date du 24 avril 2024. Il s’agit du Général de division El Hadji Daouda Niang, qui remplace le Général de corps d’armée (2s) Cheikh Sène à la tête du DNR.

Auparavant, le Général Niang occupait le poste d’ambassadeur plénipotentiaire du Sénégal en République de Côte d’Ivoire. Cette nomination marque un changement majeur dans la direction de la DNR, qui est un service spécial de renseignement placé sous l’autorité directe du chef de l’État.

La Délégation générale au Renseignement national a été créée en 2014 par le décret 2014-940/PR pour regrouper tous les services de renseignement dispersés dans divers ministères et à la Présidence de la République. Elle supervise notamment la Direction générale du renseignement intérieur (DGRI) et la Direction générale du renseignement extérieur (DGRE).

Les attributions de la DNR, telles que définies par le décret 2014-940/PR, comprennent la collecte, l’analyse et la diffusion de renseignements relatifs aux menaces contre la sécurité et les intérêts nationaux. Elle est également chargée de centraliser, recouper, analyser et transmettre les productions des autres services de renseignement au président de la République.

La création de la DNR a marqué la dissolution des services précédents, à savoir le Centre d’Orientation stratégique (COS), l’Agence nationale de sécurité (ANS) et la Direction de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DDSE).

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, sous les projecteurs pour ses longues heures de travail

Dans le tourbillon de la gestion gouvernementale, les heures de travail du Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont récemment suscité l’intérêt. Selon les révélations de Moustapha Diop, directeur de Waltv et chroniqueur, Sonko quitte souvent son bureau tard dans la nuit, parfois jusqu’à 1 heure du matin.

Cette observation met en lumière l’engagement sans faille du Premier ministre et de son gouvernement face aux défis majeurs qui attendent le pays. La gestion d’une nation n’est pas une tâche facile. C’est un engagement qui va bien au-delà des campagnes électorales et des réunions publiques. C’est un travail qui a un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, nécessitant une concentration constante et une prise de décision éclairée.

Cependant, cette dévotion au travail intensif soulève également des questions sur l’importance du repos et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Moustapha Diop a souligné l’importance pour Sonko et son équipe de gouvernement de prendre régulièrement du repos pour préserver leur santé mentale et physique.

Après avoir été libéré et plongé directement dans une campagne électorale intense, il est compréhensible que Sonko ait continué à travailler sans relâche. Cependant, trouver un équilibre entre le travail acharné et le repos est essentiel pour maintenir la santé et la productivité à long terme.

En fin de compte, ces révélations soulignent non seulement l’engagement du gouvernement envers sa mission, mais aussi l’importance de prendre soin de soi-même pour mieux servir le pays. Le défi pour Sonko et son équipe sera de trouver cet équilibre délicat entre le travail acharné et le repos nécessaire pour être efficace dans la gestion des affaires de l’État.

Rencontre entre le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens et les Représentants de la Banque Mondiale : Avancées et Perspectives de Coopération

Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.

Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.

Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.

La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.

Banjul se Prépare pour le 15e Sommet de l’OCI avec l’Aide du Sénégal

La Gambie se prépare à accueillir le 15e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) les 4 et 5 mai prochains, avec le soutien logistique précieux du Sénégal. La capitale gambienne, Banjul, est actuellement en pleins préparatifs pour cet événement d’importance régionale et internationale.

Selon les informations fournies par le directeur exécutif du comité d’organisation du sommet, Yankuba Dibba, le Sénégal a offert son aéroport militaire de Yoff pour aider à résoudre le problème de manque d’espace de stationnement à l’aéroport international de Banjul. Cette initiative permettra à certains avions participants de se garer à Dakar, à Yoff, facilitant ainsi la logistique de l’événement.

M. Dibba a souligné que cette collaboration avec le Sénégal n’impacte en rien les capacités d’hébergement de la Gambie pour les participants au sommet, contrairement à certaines opinions exprimées. Il a assuré que même en accueillant jusqu’à 5 000 invités, le pays peut les loger temporairement sans difficulté.

Il a également expliqué que le principal défi concernait les places de stationnement pour les avions, l’aéroport de Banjul ne pouvant accueillir qu’un nombre limité d’aéronefs en plus des vols réguliers. Dans le cadre de cette coopération avec le Sénégal, l’utilisation de l’ancien aéroport de Yoff a été autorisée pour permettre le stationnement des avions des chefs d’État qui prévoient de rester plus longtemps.

Cette collaboration entre la Gambie et le Sénégal témoigne de la solidarité et de la coopération entre les pays de la région dans la préparation et la tenue d’événements internationaux d’une telle envergure. Le 15e Sommet de l’OCI s’annonce comme un moment clé pour discuter des défis et des opportunités auxquels sont confrontés les pays membres, tout en renforçant les liens entre les nations islamiques.

Le PDS envoie une délégation au Daaka de Médina Gounass : Entre politique et spiritualité

La 83e édition du Daaka de Médina Gounass a été marquée par la présence remarquée d’une délégation du Parti démocratique sénégalais (PDS), conduite par son Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, et comprenant le candidat Karim Wade. Cette rencontre emblématique entre politique et spiritualité a suscité un intérêt considérable et a été l’occasion de renforcer les liens entre les autorités politiques et religieuses du pays.

Composée de membres de la direction nationale ainsi que de responsables des fédérations de Vélingara, Kolda et Sédhiou, la délégation du PDS a été chaleureusement accueillie par le Khalife Thierno Ahmadou Tidiane Bâ et ses proches collaborateurs.

La visite de la délégation libérale à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, a été bien plus qu’une simple formalité politique. Cet événement a offert un moment privilégié de recueillement et de prières, où les représentants politiques ont pu partager les salutations et les vœux du Président Abdoulaye Wade et de Karim Wade avec le Khalife et son entourage.

Le Khalife de Médina Gounass a exprimé sa satisfaction quant à la présence de la délégation, soulignant ainsi l’importance des liens historiques et culturels entre les familles sénégalaises et la communauté religieuse de Médina Gounass. Il a également saisi cette opportunité pour exprimer sa gratitude envers l’ancien président de la République Abdoulaye Wade, soulignant les relations d’amitié étroites qui existent depuis des générations.

Au-delà des considérations politiques, cette visite illustre la reconnaissance et le respect des autorités politiques envers les valeurs spirituelles et culturelles du Sénégal. Elle témoigne également de l’importance du dialogue et de la coopération entre les différents acteurs de la société sénégalaise, dans un esprit de solidarité et d’harmonie.

Cette rencontre entre le PDS et Médina Gounass restera gravée comme un exemple de la richesse et de la diversité de la culture sénégalaise, où la politique et la spiritualité se rencontrent dans un esprit de respect et de compréhension mutuelle.

Révélation choquante : Enquête de l’OFNAC sur la gestion de la dialyse au Sénégal

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a récemment publié son rapport d’enquête pour l’année 2023, mettant en lumière une affaire préoccupante de mauvaise gestion et de surfacturation dans la prise en charge de la maladie rénale chronique, plus spécifiquement dans le domaine de la dialyse au Sénégal.

Cette enquête, initiée à la suite des dénonciations du porte-parole du Mouvement des Insuffisants Rénaux du Sénégal, Hamidou Diallo, révèle des pratiques troublantes au sein des centres de dialyse du pays. Les conclusions de l’OFNAC pointent du doigt des délits de corruption passive, d’escroquerie, ainsi que des irrégularités dans la gestion des deniers publics.

Selon les déclarations de M. Diallo, relayées dans la presse dès janvier 2020, la situation des patients insuffisants rénaux au Sénégal est critique. Les ruptures de stock de kits d’hémodialyse et les difficultés d’accès aux soins sont monnaie courante. Les chiffres alarmants avancés par le plaignant mettent en lumière une crise profonde dans la gestion de cette maladie, touchant potentiellement des millions de Sénégalais.

Les révélations faites par M. Diallo mettent en cause plusieurs acteurs du secteur de la santé, notamment la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et des centres de dialyse privés. Les pratiques de surfacturation des kits de dialyse, les détournements de médicaments destinés aux patients, ainsi que la vente illicite de matériel médical, sont autant d’accusations graves qui pèsent sur ces établissements de santé.

L’enquête de l’OFNAC a permis de confirmer plusieurs des allégations avancées par M. Diallo, mettant en lumière un système complexe de fraude et de corruption au sein du secteur de la dialyse au Sénégal. Les auditions de responsables de la santé publique et du secteur privé ont permis de collecter des preuves substantielles corroborant les accusations de mauvaise gestion et d’irrégularités financières.

L’implication de plusieurs personnalités importantes du domaine médical et de la santé publique, ainsi que des révélations sur des pratiques frauduleuses de certaines structures de dialyse renforcent la gravité de cette affaire. La surfacturation des kits de dialyse, en particulier, soulève des questions sur l’accès équitable aux soins de santé pour les patients insuffisants rénaux, mettant en danger leur vie et leur bien-être.

Face à ces révélations choquantes, l’OFNAC a transmis son rapport d’enquête au procureur de la République de Dakar, appelant à des mesures urgentes pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses et assurer une prise en charge adéquate des patients insuffisants rénaux au Sénégal. Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la lutte contre la corruption dans le secteur de la santé, afin de garantir l’accès universel à des soins de qualité pour tous les citoyens sénégalais.

Le journaliste Adama Sow analyse les premiers pas du gouvernement Bassirou Diomaye Faye

Dans un contexte politique où chaque action est scrutée à la loupe, l’ancien journaliste de la RTS, Adama Sow, a pris la parole pour évaluer les premières décisions du gouvernement Bassirou Diomaye Faye. Dans une publication récente, il a désigné à la fois les aspects positifs et les points de vigilance de cette nouvelle administration.

Pour Adama Sow, le point fort réside incontestablement dans la décision d’arrêter les travaux sur la corniche de Dakar. Cette mesure est perçue comme une initiative salutaire visant à s’attaquer à la prédation foncière qui a longtemps prévalu au Sénégal. Selon lui, il est crucial que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement maintiennent le cap sur ce dossier, évitant ainsi de reculer face aux pressions potentielles.

En revanche, le journaliste exprime des réserves quant au retour du président de la République dans le parti Pastef. Cette décision est critiquée pour ce qu’elle représente : le retour à des pratiques politiques jugées douteuses, telles que la construction prématurée d’un siège de parti et la mise en place de cotisations pour les nommés. Adama Sow met en garde contre les risques d’une gestion des fonds publics en contradiction avec les promesses de changement du nouveau gouvernement, soulignant la nécessité de maintenir une véritable rupture avec les pratiques du passé.

Cette réaction d’Adama Sow met en lumière les attentes et les préoccupations du public à l’égard du nouveau gouvernement, tout en soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable. Ses analyses reflètent un désir profond de voir le Sénégal progresser sur la voie du changement et de la justice sociale.

Justice : Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla entame les procédures d’asile au Sénégal

Bonne nouvelle pour notre compatriote guinéen, Agi Sylla, quelques jours après sa libération.

Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty international section Sénégal, a félicité les nouveaux gouvernants d’avoir libéré Agi Sylla. « Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla est libre et a entamé la procédure d’asile au Sénégal. Les nouvelles autorités du pays ont entendu les appels en sa faveur, dont ceux de nombreux militants et responsables de PASTEF. Le Sénégal est et reste une terre d’asile qui a accueilli tous ceux qui luttent contre l’oppression. Il a accueilli les responsables et militants de la SWAPO, de l’ANC et du PAIGC. Il a accueilli les haïtiens fuyant la dictature des Duvalier et des africains de toutes nationalités », a-t-il écrit. 

Arrêt des constructions sur la corniche : Une décision salutaire pour l’accès à la plage

L’annonce de l’arrêt des travaux sur la corniche par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye a suscité des réactions positives, notamment celle du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Cette décision, relayée en premier lieu par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, est saluée comme une mesure nécessaire pour garantir le droit d’accès des Sénégalais à la plage.

Même en tant que soutien d’Amadou Ba et membre de l’opposition sénégalaise, Mamoudou Ibra Kane approuve fermement cette initiative des nouveaux dirigeants. Selon lui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne doivent pas hésiter à agir de manière déterminée dans ce dossier, afin de mettre un terme à la spéculation immobilière qui prive les citoyens de leur droit fondamental d’accès à la mer.

« J’approuve la décision du gouvernement d’arrêter les constructions sur le littoral. Une mesure salutaire tant la spéculation avait pris les allures d’un tong-tong et fini par priver les Sénégalais d’un droit essentiel : l’accès à la mer. Ne pas reculer! », écrit-il sur X.

Cette réaction souligne l’importance de protéger les espaces côtiers du pays et de veiller à ce qu’ils restent accessibles à tous. La préservation de ces zones naturelles est non seulement cruciale pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être et la qualité de vie des communautés locales.

Nouvelle ministre des Sports du Sénégal : Khady Diène Gaye transfère son cabinet à la Cité Gorgui

À peine deux semaines après son installation, la première femme ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a déjà déménagé son cabinet de l’immeuble de la Zone B vers la Cité Gorgui. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, cette décision a été prise pour installer son Cabinet dans les locaux du Département de la Jeunesse, anciennement dirigé par l’ancien ministre Pape Malick Ndour.

Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports, succédant à Mame Mbaye Niang. Ce qui rend sa nomination particulière, c’est le cumul de ce département avec ceux de la Jeunesse et de la Culture, où le ministre sortant Aliou Sow lui a passé le témoin.

Ce déménagement semble refléter une volonté de regrouper les départements sous la tutelle de Khady Diène Gaye dans un même lieu, facilitant ainsi la coordination et la gestion des affaires liées à la jeunesse, au sport et à la culture.

Retour de Jean Baptiste Diouf : les socialistes dans tous leurs états

Le retour du maire de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf, semble avoir suscité des réactions mitigées au sein du Parti socialiste (PS), selon les informations rapportées par Les Échos. En effet, le quotidien indique que ce retour est loin de faire l’unanimité parmi les responsables du parti, certains exprimant même une colère palpable.

La source souligne que certains responsables du PS seraient particulièrement mécontents du retour de Jean Baptiste Diouf, estimant qu’il peut partir et revenir comme bon lui semble, sans subir les conséquences de ses actions.

Cette réaction peut s’expliquer par divers facteurs, notamment des divergences politiques ou des tensions internes au sein du parti. Cependant, il est également possible que ce retour soit perçu comme un ballon de sonde en vue de possibles retrouvailles avec d’autres figures politiques telles que Khalifa Sall et ses partisans.

Dans tous les cas, le retour de Jean Baptiste Diouf semble agiter les eaux au sein du PS et suscite des interrogations quant à ses motivations et à ses intentions politiques à l’avenir.

Conseil municipal de Dakar : un ancien ministre retrouve son siège

Le Conseil municipal de la Ville de Dakar s’est réuni vendredi dernier, et parmi les participants, l’ancien ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, ainsi que maire de Dakar Plateau, Alioune Ndiaye, était présent. Son retour a été remarqué après une absence prolongée lors des réunions précédentes du Conseil.

Selon les informations rapportées par Les Échos, Alioune Ndiaye avait manqué plusieurs réunions du Conseil municipal avant sa réapparition lors de la réunion de vendredi. Sa présence a été notée et soulignée par le quotidien d’information.

L’article mentionne également un moment particulier lors de la réunion, où un échange d’embrassades a eu lieu entre le député du Pastef, Abass Fall, et certains membres de l’équipe du maire de Dakar, Barthelemy Dias, qui est également membre de Taxawu Sénégal. Cette séquence d’accueil chaleureux a été qualifiée d’inattendue et a suscité l’intérêt des observateurs présents lors de la réunion du Conseil municipal.

La réunion a sans aucun doute été marquée par ces moments de retrouvailles et de convivialité, témoignant des dynamiques politiques et sociales qui animent la scène municipale à Dakar.

Le FMI en discussion à Dakar pour réévaluer les accords financiers suite aux élections

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est actuellement à Dakar depuis vendredi dernier pour réévaluer les accords financiers conclus en juin dernier. Ces discussions surviennent dans un contexte post-électoral où de nouvelles orientations pourraient émerger, influençant les engagements pris précédemment par le Sénégal, notamment en ce qui concerne la réduction des subventions.

Les nouvelles autorités sénégalaises se trouvent confrontées à une situation délicate, alors qu’elles doivent jongler entre les impératifs économiques actuels et les termes des accords conclus avec le FMI. En effet, ces accords, notamment le Mécanisme élargi de crédit, la Facilité élargie de crédit et la Facilité pour la résilience et la durabilité, imposent des obligations qui pourraient nécessiter une révision à la lumière des récents développements politiques.

L’objectif de ces discussions est de trouver un équilibre entre les besoins économiques urgents du pays et les termes des accords avec le FMI, tout en explorant des alternatives financières qui ne contribueraient pas à accroître davantage la dette nationale. Cette réévaluation intervient alors que le gouvernement sénégalais cherche à assurer une gestion financière responsable tout en répondant aux demandes pressantes de la population en matière de développement et de bien-être économique.

Pastef : dans les coulisses d’une réunion secrète

Samedi dernier, une réunion secrète du parti Pastef a réuni plusieurs membres influents, dont le Bureau politique, les députés, les élus locaux, les coordonnateurs départementaux, les commissariats du Mouvement national des cadres patriotes (MNCP) et la haute autorité de régulation de la formation politique. La rencontre, présidée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, était la première du genre depuis la victoire du parti à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

Selon les informations rapportées par Source A, plusieurs sujets ont été abordés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a été question du financement des activités et des projets du parti, notamment la construction d’un siège. De plus, des discussions ont eu lieu concernant les nominations dans les postes de direction et la restructuration du Pastef.

Une proposition majeure émanant du Premier ministre Ousmane Sonko a retenu l’attention des responsables du parti : celle de nommer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, au poste de Président d’honneur du Pastef. Faye avait déjà démissionné de son poste de Secrétaire général conformément aux règles internes du parti après avoir prêté serment en tant que cinquième président de la République du Sénégal le 2 avril dernier.

Par ailleurs, les nominations aux postes de responsabilités ont été discutées avec attention. Ousmane Sonko a souligné l’importance de ces choix et a insisté sur le fait qu’ils se feraient avec rigueur, sans complaisance. Il a également mis l’accent sur la nécessité de former les militants, notamment en matière de communication, afin de maintenir le lien avec le peuple et les membres du parti.

Bassirou Diomaye Faye a également pris la parole pour souligner l’importance de la contribution financière des membres nommés aux postes de responsabilité. Il a insisté sur le fait qu’ils devaient participer à l’effort de guerre en mobilisant des ressources financières pour la construction du siège du parti et le financement de ses activités.

Enfin, la possibilité d’organiser un Congrès pour lancer le processus de restructuration du Pastef a été évoquée. Cependant, Ousmane Sonko a exprimé son souhait que ce Congrès se déroule sans la présence des transfuges avant et après la victoire du 24 mars 2024.

Cette réunion a ainsi permis de définir les orientations stratégiques du Pastef dans les prochains mois, dans un contexte politique marqué par la consolidation de sa position en tant que parti au pouvoir.

Consultations publiques au Sénégal pour une loi sur les données de santé

Le Sénégal fait un pas significatif vers la protection des données de santé avec l’organisation de consultations publiques pour l’élaboration d’une loi régulant ces informations sensibles. L’initiative, menée conjointement par Enda Santé et Transform Health Sénégal, vise à recueillir des avis et des contributions pour renforcer le cadre juridique entourant la gestion des données personnelles de santé.

Lancées le 7 avril dernier, ces consultations marquent une étape importante dans la volonté du Sénégal de s’adapter aux défis posés par la numérisation croissante du secteur de la santé. Pape Djibril Ndoye, directeur adjoint chez Enda Santé, a souligné l’absence actuelle d’une loi nationale régissant les données sanitaires comme un obstacle à surmonter. Cependant, il a également souligné les efforts déployés pour combler cette lacune et créer un cadre réglementaire robuste.

La proposition de loi sur les données de santé vise à établir des normes claires pour la collecte, le stockage, le traitement et la protection des données de santé des citoyens sénégalais. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la confidentialité et la sécurité des informations médicales des individus, tout en facilitant leur utilisation à des fins médicales et de recherche.

Nnenna Nwakanma, assistante technique chez Transform Health pour les pays africains, a souligné l’importance de cette loi non seulement pour le Sénégal, mais aussi pour d’autres pays où la santé est une priorité. Elle a encouragé les pays intéressés à s’inspirer de cette initiative pour élaborer leurs propres lois sur la protection des données de santé.

Les consultations publiques offrent une plateforme d’échange ouverte à toutes les parties prenantes, y compris les professionnels de la santé, les experts juridiques, les représentants de la société civile et les citoyens. Cette approche inclusive permettra de garantir que la future loi reflète les besoins et les réalités du Sénégal en matière de gestion des données de santé.

En fin de compte, cette initiative témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la transparence, la protection des données personnelles et le respect des droits des individus dans le domaine de la santé numérique.

Kaolack Politique / Rp de feu Sérigne Mamoune Niassa a une nouvelle patronne ,Yousra Mamoune Niass nommée première servitrice du parti

Le parti politique Rassemblement du peuple (RP) de feu Sérigne Mamoune Niasse n’avait plus de serviteur depuis le rappel à Dieu de ce dernier de sérigne Mansour Niasse .Maintenant c’est chose faite depuis ce week-end passé. Yousra Mamoune Niass est la nouvelle servitrice du parti Rassemblement du peuple (RP). Elle a été élue par les représentants de 7 régions sur 8, présents à la rencontre. Déclinant ses ambitions, elle a soutenu qu’elle compte travailler d’arrache-pied pour la redynamisation, la massification et la modernisation du parti.


  » Nous nous m’engageons donc à être constamment au service exclusif du parti. Sa redynamisation, sa massification et sa modernisation seront nos axes prioritaires afin de mieux préparer les prochaines échéances électorales. Nous invitons également tout le monde à être unie, solidaire et motivé dans un esprit de respect, d’écoute et De tolérance  » a-t-elle soutenu.


Yousra Mamoune Niass dit mesurer à sa juste valeur les lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle n’a pas manqué de rappeler à toutes et à tous que les bases fondatrices de leur parti en sa devise axée sur la solidarité, le développement et la prospérité  » seront notre sacerdoce afin de hisser le parti au rang des meilleures organisations politiques de notre chère nation, le Sénégal  . « Nous en avons les moyens et les capacités. Pour preuve, notre participation aux élections législatives de 2007 avec 73 083 voix, soit 4,25 %, nous avez permis d’obtenir deux sièges à l’Assemblée nationale. Et vu la tendance actuelle des derniers résultats à l’élection présidentielle, sauf le parti au pouvoir, toutes les autres organisations politiques doivent se faire peau neuve au sein de leurs bases et instances ou seront obligées de disparaitre  « a-t-elle expliqué.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Macky Sall lance l’opération de remobilisation de l’APR

Dans une démarche visant à raviver l’engagement et la détermination de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR), l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, lance une opération de remobilisation. Malgré son absence du pays, Macky Sall demeure déterminé à maintenir la vitalité de l’APR, même après la perte du pouvoir, rapporte le quotidien L’AS dans son édition de ce mardi.

Pour ce faire, une délégation de haut niveau de l’APR se rendra, dès samedi prochain, dans les régions de Kolda, Kaffrine et Tamba. L’objectif principal de cette mission sera de remobiliser les militants, de leur exprimer la reconnaissance du parti pour leur engagement passé, et de les préparer aux défis à venir.

L’AS souligne que cette initiative revêt une importance particulière, alors que l’APR traverse une période de transition et de réajustement après avoir perdu le pouvoir. Macky Sall, en envoyant ses émissaires dans ces régions clés, souhaite adresser un message clair : l’APR reste un acteur politique majeur dans le paysage sénégalais et continuera à jouer un rôle significatif dans le futur politique du pays.

La délégation de Macky Sall sera également présente au Daaka de Médina Gounass, où elle aura l’occasion de transmettre le message de l’ancien chef de l’État au khalife, renforçant ainsi les liens entre l’APR et les autorités religieuses de la région.

Cette opération de remobilisation témoigne de la détermination de Macky Sall à maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’APR, tout en préparant le terrain pour les futures batailles politiques à venir.

Nouvelles Procédures Douanières au Sénégal : La Déclaration Préalable d’Importation (DPI) devient obligatoire à partir du 1er mai 2024

Dans le cadre de ses efforts continus pour moderniser ses procédures et sécuriser les recettes douanières, la Direction générale des Douanes du Sénégal a annoncé l’entrée en vigueur obligatoire de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) à partir du 1er mai 2024. Cette mesure concerne toute importation de marchandises d’une valeur FOB (Free on board) supérieure ou égale à 500 000 FCFA, ainsi que tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur.

La DPI, qui constitue une avancée majeure dans la modernisation douanière du pays, vise à garantir un traitement équitable des opérateurs économiques et à sécuriser les recettes douanières conformément aux normes internationales. Elle ne s’accompagne d’aucun frais supplémentaire et renforce l’efficacité du système douanier, le rendant plus transparent et plus efficient.

Cette mesure intervient après une période transitoire au cours de laquelle l’Administration des Douanes a pris en charge la gestion de la DPI, permettant à l’État de réaliser des économies substantielles et aux opérateurs économiques de réduire leurs coûts à l’importation.

La DPI offre plusieurs avantages aux acteurs de la chaîne logistique internationale, notamment une garantie de traitement équitable, une disponibilité anticipée des informations et statistiques, une lutte renforcée contre la fraude commerciale et une transparence accrue dans la gestion des formalités de dédouanement.

Il convient de noter que certains types d’importations, tels que les objets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations à caractère social et les véhicules d’occasion, sont exclus de cette nouvelle procédure.

En conclusion, la généralisation de la DPI marque une étape importante dans la modernisation et la sécurisation des procédures douanières au Sénégal. L’Administration des Douanes s’engage à œuvrer pour une protection optimale de l’économie nationale et remercie les acteurs du commerce international pour leur adhésion à cette mesure.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Division de la Communication et des Relations Publiques de la Direction Générale des Douanes.

Division de la Communication et des Relations Publiques

Le Président sénégalais en visite en Guinée Bissau pour renforcer les liens bilatéraux

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame ce mardi 30 avril 2024 une visite de travail et d’amitié en Guinée Bissau. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins. Elle témoigne également de l’importance de l’axe Dakar-Bissau dans les priorités diplomatiques du Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette démarche s’aligne sur les premiers voyages du Chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération régionale et de l’intégration sous-régionale en Afrique de l’Ouest.

Selon une note du Bureau d’Information Gouvernementale (BIG), la Guinée Bissau est un partenaire stratégique pour le Sénégal. En effet, les échanges commerciaux entre les deux pays sont significatifs, avec des exportations sénégalaises vers la Guinée Bissau estimées à 108 257 tonnes en 2022, représentant une valeur de 55,201 milliards de francs CFA (NACE 2022). Cette performance économique témoigne d’une amélioration de +33,5% par rapport à l’année précédente.

Cette visite présidentielle revêt ainsi une importance particulière pour consolider les relations économiques, politiques et culturelles entre les deux nations. Elle permettra également d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de renforcer les échanges bilatéraux dans divers domaines d’intérêt commun.

Le Président Bassirou Diomaye Faye s’engage à œuvrer pour le développement et le renforcement de la coopération régionale, dans un esprit de solidarité et de fraternité entre les peuples de la sous-région ouest-africaine.

Arrêt des travaux du programme de 100 000 logements à Diass : Une décision motivée par des conflits fonciers

Les travaux du programme de 100 000 logements situé dans la Commune de Diass ont été interrompus sur ordre du Gouverneur de la région de Thiès, informé des agissements notés et des menaces à l’ordre public. Cette décision fait suite à des tensions et des oppositions rencontrées lors de l’exécution du projet.

Le chef de division régionale de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Jules Bernard Cabo, a pris cette mesure en se référant à l’arrêté N°024204 du 04 juillet 2023, émis par le ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène Publique. Cet arrêté autorisait le projet de lotissement dans la zone de Diass, sous réserve du droit des tiers.

Cependant, lors de l’exécution des travaux de lotissement, la société dénommée « Quality vegetable Senegal » ainsi que les populations exploitant la zone se sont opposées à la réalisation du projet. Cette opposition a conduit à des tensions et à des menaces potentielles à l’ordre public, ce qui a conduit les autorités à prendre la décision d’arrêter temporairement les activités du programme de logements.

Dans un communiqué adressé au représentant de la SCI de la Nouvelle ville, Tidiane Diawa, le Chef de Division a annoncé cette suspension des travaux, en attendant de trouver des solutions pour régler le conflit foncier. Cette mesure vise à prévenir toute escalade des tensions et à permettre aux autorités compétentes de trouver une issue pacifique et équitable au différend.

Il est essentiel de résoudre les conflits fonciers de manière transparente et conforme à la loi, tout en garantissant les droits des différentes parties concernées. La suspension temporaire des travaux témoigne de la volonté des autorités de préserver la sécurité et la stabilité dans la région, tout en cherchant des solutions durables pour permettre la poursuite du projet de logement dans le respect des lois et des droits des citoyens.

Rencontre entre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop : Débat sur la souveraineté monétaire et la croissance économique

Lors d’une récente rencontre entre le Premier ministre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la question de la souveraineté monétaire a été au cœur des discussions, notamment en ce qui concerne le franc CFA.

Ousmane Sonko a initié un débat sur la destination de la croissance économique au sein de l’UEMOA, remettant en question à qui profite réellement cette croissance. Il a souligné que le fondement de son programme, qui lui a valu d’être élu par les Sénégalais, tourne autour de la souveraineté et de l’appropriation correcte de tous les atouts du pays. Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité d’une réflexion approfondie pour que les richesses produites bénéficient véritablement aux populations.

Les propos de Sonko ont suscité un sourire chez Abdoulaye Diop, qui a confirmé lors de son intervention que la rencontre avait mis en lumière une forte volonté de répondre aux besoins des populations. Il a souligné l’importance d’une croissance économique plus forte, mais surtout d’une croissance qui a un impact significatif sur les populations.

Cette rencontre entre le Premier ministre et le président de la Commission de l’UEMOA souligne l’importance du débat sur la souveraineté monétaire et la nécessité de s’assurer que la croissance économique profite réellement à tous les citoyens de la région.

Vers des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall : Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko prêt à agir ?

Des tensions politiques s’intensifient au Sénégal alors que des signaux émergent laissant entendre que le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko envisage des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall. Ces développements surviennent suite aux déclarations fracassantes de l’avocat Me Ciré Clédor Ly, connu pour ses prises de position tranchées.

Dans une tribune intitulée «Cri du cœur», largement médiatisée, Me Ly a pointé du doigt plusieurs actions entreprises par l’ancien président à la fin de son mandat, les qualifiant de hautement répréhensibles et méritant une mise en accusation pour haute trahison. Parmi ces actions figurent notamment l’attribution controversée de la concession des chantiers navals de Dakar à une société turque, ainsi que des nominations jugées discutables à des postes clés.

Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko, qui a récemment abrogé des décrets pris par l’ancien gouvernement, envoie ainsi un signal fort quant à sa volonté de s’attaquer aux actes jugés contraires à la bonne gouvernance et aux intérêts nationaux. Cette position pourrait laisser présager des poursuites judiciaires à l’encontre de Macky Sall dans un proche avenir.

La question des poursuites contre l’ancien président divise l’opinion publique sénégalaise. Certains voient dans ces actions une volonté légitime de lutter contre la corruption et de restaurer l’intégrité du système politique, tandis que d’autres craignent une polarisation accrue de la scène politique et des tensions sociales.

En attendant, Macky Sall, actuellement résident au Maroc où il assume le rôle d’envoyé spécial du Pacte de Paris, pourrait se retrouver au centre d’une tempête politique et judiciaire qui pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir politique du Sénégal. Les prochains jours pourraient ainsi être déterminants pour l’évolution de cette affaire.

CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade

Au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), les tensions s’intensifient autour de la question de la succession de Karim Meïssa Wade, écarté de la dernière élection présidentielle. À l’approche du cinquantième anniversaire du parti, prévu le 11 mai à Thiès, les regards convergent vers deux figures montantes : Saliou Dieng et Kéba Kanté. Le premier, bien qu’allié de longue date de Karim Wade, est critiqué pour son autoritarisme et d’autres griefs. En revanche, le deuxième, alors que récemment arrivé dans les rangs du parti, est salué pour son engagement et sa proximité avec les militants.

Un vent de rébellion continue de troubler la quiétude qui régnait dans les rangs du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). La discipline de la formation politique est davantage menacée par l’éviction de leur leader, Karim Meïssa Wade, de la dernière élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du fait de sa nationalité française. En perte de vitesse flagrante depuis ce « coup d’État institutionnel », tel le décrivait la coalition Karim24, le parti du pape du « Sopi », le président de la République, Me Abdoulaye Wade, peine à retrouver ses repères. Les militants ne savent plus où donner la tête ; le pater, en âge très avancé, ne peut plus assumer la présidence du parti alors que le filius, exilé au Qatar depuis 2016, n’a plus remis les pieds au Sénégal, la « Terre-Père ».

C’est dans ce contexte semé de doute que des libéraux regroupés dans une structure dénommée «  Sauvons le PDS », ont décidé d’organiser le 11 mai, coïncidant au cinquantenaire de leur parti, une grande rencontre à Thiès afin de désigner un leader qui devra prendre les rênes. Selon une source qui s’est confiée au Dakarois Quotidien, deux profils émergent : Saliou Dieng (député) et Kéba Kanté.

Le premier nommé, chargé de missions de Karim Wade, n’est pourtant pas dans les cœurs de la plupart des libéraux qui ne cessent de réclamer sa tête. Ceux-ci le dépeignent comme un dictateur, décidant de droit de vie ou de mort sur tout le monde.

En 2023, lors du renouvellement des instances du PDS, une bonne frange de ses camarades de parti ont fustigé son modus operandi. « Nous ne reconnaissons plus Saliou Dieng comme administrateur des structures du parti. Nous allons dans les jours à venir organiser une manifestation de destitution de Saliou Dieng devant le domicile de notre frère secrétaire général Abdoulaye Wade pour dire à notre candidat Karim Wade que son homme de confiance n’est pas l’homme qu’il faut à la tête des structures du parti. Nous ferons face à Saliou Dieng qui nous a trouvés dans ce parti», avertissait Ndiaga Diaw, responsable politique à Thiès, en octobre de la même année.

Après cet épisode, la dernière accusation qui a pesé sur M. Dieng, pendant la Présidentielle passée, est bien ses accointances présumées avec l’alors candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba. Le porte-parole de la fédération Pds-Guédiawaye avançait, dès lors : « les prémices du futur projet de  Saliou Dieng montrent qu’il veut disloquer et désarticuler le Parti
démocratique sénégalais pour que le parti ne puisse pas gagner l’élection présidentielle de 2024 ». « Le Parti démocratique sénégalais n’est pas un parti politique pour Saliou Dieng mais un bureau d’études. Dans ce bureau d’études, il veut gagner des galons pour pouvoir récolter beaucoup d’argent et après, mener son futur projet que nous ne connaissons pas encore », a ensuite martelé Ngouda Dione.

Pour ces quelques raisons énoncées par des libéraux, encore que la liste n’est pas exhaustive, Saliou Dieng n’est pas l’homme de la situation, a assuré la source du Dakarois Quotidien. Celle-ci affirme voir plus d’engagement de la part de Kéba Kanté même si celui-ci n’a rejoint la barque libérale qu’en novembre 2023. L’enfant de Fatick est dépeint par ses frères de parti comme quelqu’un de « très sociable, qui ne ferme ses portes à personne ». À en croire la même source, qui n’a pas hésité à nous donner des exemples prouvant sa proximité avec les militants, au décès d’une fervente militante du PDS, réputée être proche de Saliou Dieng, Kéba s’est rendu dès les premiers instants à Touba, contrairement à Saliou.

En outre, Kéba Kanté, qui prépare d’ailleurs une tournée nationale pour bientôt, est défini par ses camarades comme un jeune humble, qui a un avenir très prometteur. Avec son réseau étendu, il saura porter, très haut, l’étendard de la formation politique afin que celle-ci renaisse, tel le sphinx de ses cendres, pour aller vers un futur encore plus majestueux et glorieux que son passé.

En tout état de cause, le 11 mai prochain est une date décisive pour le PDS. Une des questions qui seront éventuellement soulevées est celle de la direction du parti. Ceci crée dès à présent cette dualité au sein de la formation politique. Dans ce contexte, la position de Kéba Kanté revêt une importance particulière, étant proche des militants et susceptible d’influencer leur soutien. Ceux-ci attendent avec impatience le discours de Kéba Kanté qui est une figure clé du parti. Chacun d’eux est curieux d’être édifié par rapport au ton de son intervention.

Alors que le PDS fait face à des défis internes et externes, il est capital de se demander si Kéba Kanté va continuer à s’aligner à la discipline de parti ou si, au contraire, galvanisé par ses camarades de « Sauvons le PDS », il choisira de saper la hiérarchie au sein de la formation libérale ?

LA DAKAROISE

Crise au Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna mobilise contre sa destitution et menace de bouleverser la structure du parti à Kaolack

Dans la région de Kaolack, une tempête politique se lève au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) suite à la destitution controversée de Sérigne Momar Sokhna, ancien président de la fédération rurale de Latmingué. Sokhna, qui a été évincé de son poste à la suite de son soutien public à Amadou Ba de la coalition BBY lors des présidentielles de mars 2024, s’élève contre ce qu’il considère comme une manœuvre politique destinée à le marginaliser.

L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement face à la décision prise par le PDS, affirmant que cette action est le résultat d’un « complot politique » orchestré par ses adversaires au sein du parti qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. « C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum, » explique Sokhna lors d’une entrevue.

En réponse, Sokhna et ses fidèles alliés, les présidents des 27 sections qu’il a lui-même mises en place, prévoient de restructurer la dynamique politique du PDS dans la région. Ils ont annoncé une série de rencontres et de mobilisations destinées à renforcer leur influence et à contester les décisions prises par la direction centrale du parti. « Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles, » a-t-il déclaré.

Cette initiative de Sokhna soulève plusieurs questions sur la cohésion et l’unité au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. Des analystes politiques suggèrent que cette crise pourrait soit revitaliser une faction du PDS qui se sent négligée, soit conduire à une scission plus profonde qui pourrait affaiblir le parti dans des régions stratégiquement importantes telles que Kaolack.

L’affrontement entre Sokhna et la direction du PDS survient à un moment où le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais post-électoral. Les décisions prises dans les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si le PDS peut surmonter ses divisions internes ou si celui-ci se dirige vers une période prolongée de conflits internes qui pourraient compromettre sa capacité à se présenter comme une alternative viable au gouvernement actuel.

Dans ce climat tendu, les citoyens de Kaolack et les membres du PDS attendent de voir comment les leaders du parti géreront cette crise qui pourrait redéfinir le futur politique de la région et potentiellement du Sénégal tout entier.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

La Journée Sargal : Un Hommage Vibrant et un Engagement Renouvelé

Hier, une journée mémorable et chargée d’émotions a illuminé le paysage politique sénégalais avec la célébration de la journée « Sargal », un événement dédié à honorer Son Excellence M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre M. Ousmane Sonko, ainsi que les populations de Karang, du Niombato, du département de Foundiougne et de tout le Sénégal.

Cet événement, organisé avec succès, a été l’occasion de rendre un hommage appuyé à ces figures politiques éminentes, mais aussi de saluer l’engagement et le dévouement des populations locales et des responsables politiques du département de Foundiougne et de Karang.

Le Comité d’organisation, dirigé par M. Balla Dramé et son équipe, mérite une reconnaissance particulière pour avoir coordonné avec succès cet événement et pour avoir permis à chacun de vivre des moments chargés d’émotions et de solidarité.

Les commissions du protocole et de la communication, représentées par des personnalités telles que MM. Nouha Sané, Abdoulaye Sock, Samba Bâ, Balla Samoura, Lamine Diouf et Aliou Bâ, ont également joué un rôle essentiel dans la réussite de cette journée en assurant un déroulement fluide et une couverture médiatique adéquate.

Un moment de recueillement et de prières a été dédié aux disparus et aux blessés, soulignant ainsi l’importance de se souvenir de ceux qui ont contribué à notre cause et de soutenir ceux qui continuent à lutter pour elle.

La journée Sargal a également été l’occasion de reconnaître et de remercier les donateurs ainsi que certains individus pour leurs services rendus à la Coalition Diomaye Président. Leur soutien et leur engagement sont essentiels pour la poursuite de notre mission commune.

Enfin, cet événement a symbolisé l’unité et la détermination de la Coalition Diomaye Président à poursuivre son combat pour un Sénégal meilleur. Ensemble, nous marchons vers de nouveaux défis, conscients que notre travail ne fait que commencer.

La journée Sargal restera gravée dans nos mémoires comme un moment de solidarité, de reconnaissance et de renouvellement de notre engagement envers un avenir plus juste et prospère pour tous les Sénégalais.

Jean Baptiste Placca Conseille le Sénégal sur ses Relations avec la France : Un Éclairage sur la Diplomatie Pragmatique

Dans un contexte où les relations internationales revêtent une importance cruciale, les conseils avisés de personnalités éminentes comme Jean Baptiste Placca offrent un éclairage précieux sur la manière dont les pays peuvent naviguer avec succès dans le paysage diplomatique mondial. Lors de son intervention dans l’émission Grand Jury, Placca a partagé des réflexions perspicaces sur les relations entre le Sénégal et la France, offrant des conseils pertinents aux nouvelles autorités sénégalaises.

Placca a souligné que les dirigeants sénégalais semblent adopter une approche pragmatique et réfléchie dans leurs relations avec la France, faisant preuve d’une maturité politique et diplomatique appréciable. Comparativement à d’autres pays de la région qui ont été témoins de transitions politiques tumultueuses, le Sénégal semble privilégier la stabilité et la continuité dans ses relations internationales.

Il est à noter que Placca met en avant l’importance de maintenir des relations équilibrées et bénéfiques avec la France, soulignant que le Sénégal a autant à apporter à son partenaire français qu’il n’en reçoit. Cette approche reflète un souci de coopération mutuellement avantageuse et de partenariat durable entre les deux pays.

L’analyste souligne également la nécessité pour le Sénégal de ne pas s’isoler diplomatiquement, mais plutôt de rechercher des partenariats variés et équilibrés avec une diversité de pays. Dans un monde en constante évolution, où les États africains ont un rôle de plus en plus influent, il est crucial de saisir les opportunités de coopération et d’établir des alliances judicieuses.

Placca met en garde contre les choix politiques qui pourraient entraîner l’isolement du Sénégal ou compromettre ses intérêts nationaux. Il encourage plutôt les autorités sénégalaises à agir avec prudence et discernement, en tenant compte des réalités géopolitiques changeantes et en agissant dans l’intérêt supérieur de la nation.

En conclusion, les conseils de Jean Baptiste Placca offrent une perspective éclairante sur la diplomatie pragmatique et équilibrée que le Sénégal devrait poursuivre dans ses relations avec la France et le reste du monde. En suivant ces conseils, le Sénégal peut continuer à jouer un rôle de leadership sur la scène internationale et à promouvoir la stabilité, la prospérité et le développement durable pour ses citoyens et au-delà.

La Nouvelle Stratégie pour le Sénégal : Réintroduction de la planification auto-gestionnaire

Dans une déclaration audacieuse, le Premier Ministre sénégalais, M. Ousmane Sonko, a récemment plaidé en faveur de la réintroduction de la planification auto-gestionnaire pour stimuler l’économie du pays. Cette proposition intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à revoir ses stratégies économiques pour assurer une croissance plus inclusive et durable.

La planification auto-gestionnaire, un modèle économique qui donne plus de contrôle aux communautés locales sur leurs propres ressources et développement, est présentée comme une alternative aux plans économiques centralisés et souvent déconnectés des réalités locales.

Cette nouvelle approche vise à répondre de manière plus adaptée aux déséquilibres économiques régionaux et aux besoins spécifiques des différentes communautés à travers le pays. En remettant le pouvoir décisionnel entre les mains des acteurs locaux, la planification auto-gestionnaire cherche à favoriser un développement plus équilibré et participatif.

Cette proposition marque un tournant dans la politique économique du Sénégal, remettant en question les paradigmes traditionnels de développement et mettant l’accent sur l’autonomie et la responsabilité des communautés locales.

Alors que le pays cherche à consolider ses progrès économiques et à relever les défis persistants de développement, la réintroduction de la planification auto-gestionnaire offre une nouvelle voie prometteuse pour réaliser ces objectifs.

Cependant, cette approche ne manquera pas de susciter des débats et des discussions, notamment en ce qui concerne sa mise en œuvre pratique et ses implications à long terme. Des questions telles que la gouvernance locale, la capacité institutionnelle et les mécanismes de financement devront être soigneusement examinées pour garantir le succès de cette nouvelle stratégie.

En fin de compte, la proposition de M. Sonko ouvre la voie à une réflexion plus approfondie sur les modèles de développement économique et la manière dont ceux-ci peuvent mieux servir les intérêts des populations locales et nationales au Sénégal.

Préservation de la Corniche de Dakar : Un Pas Crucial Vers un Avenir Durable

Le Président Bassirou Diomaye Faye Ordonne l’Arrêt des Constructions sur le Littoral, un Signal Fort pour la Protection de l’Environnement

Dans une démarche sans précédent pour protéger la beauté naturelle et l’intégrité écologique de la corniche de Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision historique en ordonnant l’arrêt immédiat de toutes les constructions sur le littoral. Cette action, saluée par de nombreux défenseurs de l’environnement et acteurs de la société civile, marque un tournant crucial dans la lutte contre la surconstruction et la prédation foncière qui menacent la côte sénégalaise.

La corniche de Dakar, joyau naturel emblématique de la capitale sénégalaise, était devenue le théâtre d’une prolifération incontrôlée d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe, au détriment de son caractère authentique et de son écosystème fragile. Cette bétonisation effrénée avait suscité de vives inquiétudes parmi les citoyens et les défenseurs de l’environnement, conscients des dommages irréversibles qu’elle pouvait causer à l’environnement marin et à la biodiversité côtière.

L’architecte et fervent défenseur du littoral dakarois, Pierre Goudiaby Atepa, a exprimé sa satisfaction quant à cette décision présidentielle, soulignant son importance cruciale pour l’avenir de la région. « Il était temps d’agir pour stopper cette folie destructrice qui menaçait notre précieux littoral », a-t-il déclaré lors d’une récente émission sur la RTS.

L’arrêt des constructions sur la corniche ne signifie pas seulement la préservation d’un paysage naturel exceptionnel, mais aussi un engagement en faveur d’un développement urbain plus durable et équilibré. En mettant fin à la spéculation foncière et en priorisant les projets d’aménagement publics au bénéfice de tous, le gouvernement sénégalais envoie un message fort quant à sa détermination à protéger les ressources naturelles du pays pour les générations futures.

Cependant, il est essentiel de souligner que cet arrêt ne concerne pas les travaux d’aménagement entrepris par l’État dans le but d’embellir et de rendre accessible la corniche au grand public. Ces initiatives, axées sur le développement durable et la préservation de l’environnement, méritent d’être encouragées et soutenues par l’ensemble de la population.

L’ordonnance présidentielle visant à mettre un terme aux constructions sur la corniche de Dakar représente un pas décisif vers un avenir plus respectueux de l’environnement et de l’héritage naturel du Sénégal. C’est un signal fort qui montre que la protection de nos côtes et de nos écosystèmes marins est une priorité absolue, et que chaque action compte dans la sauvegarde de notre planète.

La société civile sénégalaise presse pour la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales

Dans un mouvement de mobilisation sans précédent, des associations de la société civile au Sénégal ont uni leurs voix sous le collectif « Sursaut citoyen et Demain Sénégal », exhortant le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à concrétiser les recommandations formulées lors des Assises nationales de 2008-2009. Ces recommandations, consignées dans le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », visent à remodeler les institutions pour renforcer la démocratie, l’état de droit et la gouvernance responsable.

Lors d’une rencontre poignante avec les médias le samedi dernier, les représentants de ce collectif ont annoncé avoir officiellement adressé une lettre au chef de l’État, sollicitant un dialogue constructif sur la mise en application de ce pacte historique. Mamadou Ndoye, l’un des piliers fondateurs du collectif, a déclaré avec conviction : « Nous avons adressé une lettre au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour une rencontre d’échanges afin de l’inviter à la mise en œuvre du Pacte national de bonne gouvernance démocratique ».

Ce geste courageux est accompagné d’un engagement sans faille de la part du collectif, prêt à mobiliser une cohorte d’intellectuels pour soutenir les décideurs dans cette entreprise capitale. Il est à noter que le président Faye lui-même a apposé sa signature sur ce pacte lors de sa campagne présidentielle, témoignant ainsi de son engagement envers ces valeurs démocratiques.

Le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique » constitue un appel pressant à la refonte des institutions en vue de placer le citoyen au cœur du processus démocratique. Pour traduire cet idéal en actions concrètes, le collectif a élaboré une stratégie en deux volets. Tout d’abord, il vise à mobiliser le soutien des acteurs clés de la société ainsi que de l’opinion publique en général. Ensuite, une stratégie de surveillance constante sera mise en place pour garantir que les décisions prises respectent les principes du pacte.

Mamadou Ndoye a souligné l’importance cruciale de détecter rapidement tout signe de menace pour le pacte, annonçant la mise en œuvre d’un dispositif participatif impliquant toutes les organisations membres du collectif. « Déjà nos membres dans le réseau ont perçu quelques signaux sur la gestion de la question de la femme et la question religieuse », a-t-il relevé, démontrant ainsi la nécessité d’une vigilance permanente.

La société civile sénégalaise se dresse avec détermination pour garantir que les idéaux et les recommandations des Assises nationales ne restent pas lettre morte. Elle affirme sa volonté inébranlable de surveiller de près la mise en œuvre du « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », et promet de tenir le public informé sur les développements dans ce processus crucial pour l’avenir démocratique du pays.

Amnesty International alerte sur la situation des droits humains au Sénégal : Me Amadou Aly Kane appelle à la vigilance

Me Amadou Aly Kane, intervenant sur iRadio devant le « Jury du dimanche », a relayé les préoccupations soulevées par le rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, mettant en lumière les entraves à la liberté d’expression et de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, ainsi que le recours excessif à la force au Sénégal. Selon l’ONG, ces violations persistent, notamment avec une stagnation des droits des femmes, des filles et des enfants.

Le juriste a souligné que ces constatations sont corroborées par les événements survenus entre 2021 et février 2024, marqués par une répression accrue, des violences policières et une vague d’arrestations massives. Il a fait référence à une estimation de plus de 1 500 personnes détenues dans ce contexte, dénonçant une situation où l’État semble se trouver en conflit avec ses propres citoyens.

Cependant, Me Kane a rappelé que ces défis sont inhérents à la démocratie, caractérisée par des hauts et des bas, des flux et des reflux. Il a comparé la situation au Sénégal avec d’autres pays démocratiques, soulignant que même dans des nations comme les États-Unis, des violations des droits humains peuvent survenir, comme illustré par le cas de George Floyd.

Par ailleurs, l’avocat a exprimé ses inquiétudes quant au caractère systématique des abus et des violences perpétrés au Sénégal, dénonçant une « démocratie malade » où la liberté d’expression est réprimée et les droits fondamentaux bafoués. Il a néanmoins exprimé un certain optimisme, soulignant que les dirigeants actuels ont eux-mêmes été victimes de ces abus et devraient donc être sensibles à cette problématique.

Me Kane a appelé les autorités à tirer des leçons de ces événements passés et à œuvrer pour la consolidation de la démocratie et le respect des droits humains au Sénégal. Il a souligné l’importance d’éviter toute forme de répression et de favoriser un climat de dialogue et de respect mutuel entre le gouvernement et la société civile.

Birahime Seck du Forum civil en appelle à la préservation de la parole présidentielle et au respect des lois

Birahime Seck, coordonnateur renommé du Forum civil, a récemment pris la parole sur sa plateforme médiatique pour adresser un appel vibrant aux autorités compétentes, particulièrement à la Cour des comptes et à l’Inspection générale d’État (IGE). Son message, empreint de fermeté et de responsabilité, vise à sensibiliser sur l’importance cruciale de préserver la sacralité de la parole présidentielle et de garantir le respect strict des lois au sein de l’État sénégalais.

Dans son allocution, Birahime Seck a souligné le rôle fondamental de la parole du président de la République dans le fonctionnement démocratique du pays. Il a mis en avant l’importance de préserver l’intégrité et la crédibilité de cette parole, qui constitue un pilier essentiel de la gouvernance transparente et responsable. Le respect de la parole présidentielle, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance du peuple envers les institutions démocratiques.

Parallèlement, Birahime Seck a appelé les institutions de contrôle telles que la Cour des comptes et l’IGE à jouer leur rôle de gardiennes de l’intérêt public avec rigueur et impartialité. Il a insisté sur l’importance de mener des enquêtes approfondies et objectives sur toute forme de malversation ou d’irrégularité, sans aucune complaisance envers quelque partie que ce soit. Pour lui, le respect strict des lois en vigueur est un impératif absolu pour garantir l’État de droit et le bon fonctionnement des institutions démocratiques.

En lançant cet appel, Birahime Seck réaffirme l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et du respect des principes démocratiques. Son message interpelle l’ensemble des acteurs politiques et institutionnels du Sénégal à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans la gestion des affaires publiques. Il met en lumière l’importance cruciale du rôle des institutions de contrôle dans la préservation de l’intégrité et de la transparence dans la gestion des ressources publiques, et appelle à une action concertée pour renforcer la démocratie et l’État de droit dans le pays.

Dr. Ibrahima Sy : Portrait du Nouveau Ministre de la Santé et de l’Action Sociale

Le secteur de la santé au Sénégal est confronté à de nombreux défis, notamment le manque de ressources humaines, d’infrastructures médicales et d’accessibilité aux soins pour une grande partie de la population. Dans ce contexte, le Dr. Ibrahima Sy, qui a récemment pris les rênes du ministère de la Santé et de l’Action Sociale, hérite d’un dossier crucial.

Bien que peu connu du grand public, le Dr. Ibrahima Sy possède un parcours remarquable. Il n’est pas médecin de profession, mais plutôt Maître Assistant au Département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar depuis 2017. Cependant, il a une solide expérience dans le domaine de la santé en tant qu’expert.

Le Dr. Sy a déjà travaillé pour le compte du ministère de la Santé, ce qui lui confère une connaissance approfondie des enjeux du secteur. Ses domaines d’expertise couvrent l’environnement, le changement climatique, l’épidémiologie spatiale, la santé publique et la santé urbaine. Il a également été chercheur associé au Département de recherche pour le développement du Centre de Surveillance Écologique (CSE) à Dakar.

Titulaire d’un doctorat en géographie de la santé de l’Université Louis Pasteur (ULP) de Strasbourg, en France, le Dr. Sy a accumulé une expérience internationale en travaillant dans des institutions renommées telles que l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss-TPH) et le Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire (CSRS). Il a également collaboré avec des organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

Son passage à l’UCAD a laissé une marque indélébile, en tant que professeur dévoué et accessible. Ses étudiants se souviennent de lui comme étant un enseignant assidu, soucieux de leur réussite. Sa modestie et sa courtoisie sont également louées par ceux qui l’ont côtoyé.

Bien qu’initialement peu connu dans le domaine politique, le Dr. Sy a rejoint le parti Pastef en 2017. Il a contribué à la rédaction de programmes politiques, notamment le programme Jotna de Ousmane Sonko sur les questions environnementales et de santé. Malgré sa timidité apparente en politique, il est décrit comme un homme loyal, serviable et dévoué à ses principes.

La nomination du Dr. Ibrahima Sy au poste de ministre de la Santé et de l’Action Sociale suscite de nombreux espoirs. Son expertise, son engagement et sa détermination à relever les défis du secteur de la santé font de lui un choix prometteur pour ce poste crucial. Son impact sur le secteur de la santé au Sénégal reste à observer, mais ses qualifications et son dévouement laissent entrevoir un avenir prometteur pour le système de santé du pays.

Naissance du Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES): Oumar Top lance son initiative pour un Sénégal prospère

Dans une salle bondée de militants, militantes, et sympathisants, Oumar Top, président du Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES), a officiellement lancé son parti politique ce samedi 27 avril 2024. Il a affirmé que son parti s’engagerait résolument à promouvoir l’éthique, la morale, la responsabilité, l’ordre, la discipline, et les valeurs fondamentales sans lesquelles aucune société ne peut prospérer. Le président Oumar Top a exprimé que son parti lutterait contre toutes formes d’injustice et de discrimination pour garantir l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

« Après de longues heures de réflexion et de discussions internes, nous voici aux derniers actes menant à l’établissement du Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES). Nous arrivons dans un contexte politique nouveau, suite à l’installation récente du cinquième président de la République du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son gouvernement, source d’espoir pour nos compatriotes, » a déclaré Oumar Top. Il a souligné que le PRES aspire à jouer un rôle majeur sur la scène politique sans nuire à d’autres organisations.

Il a ajouté que le PRES se positionnera comme un instrument de veille, prêt à servir inconditionnellement le peuple sénégalais et l’Afrique. « Nous prévoyons une implantation rapide et étendue dans tout le pays. Les responsables du PRES capteront les préoccupations des populations défavorisées et proposeront des solutions concrètes, » a expliqué Oumar Top.

Le parti s’efforcera également de purifier l’environnement politique et de promouvoir une culture de solidarité à travers toutes les collectivités locales. « Au-delà de la critique constructive, nous serons un creuset de propositions et d’opportunités pour les jeunes sénégalais et sénégalaises, » a précisé le président du PRES.

En abordant les enjeux locaux, il a affirmé que les militants du parti mettront en lumière les problèmes des communautés les plus isolées et rechercheront des solutions innovantes pour améliorer la vie des travailleurs et des familles.

Oumar Top a conclu en félicitant le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe pour leur élection, tout en priant pour que leur mandat apporte le changement escompté et soulage les souffrances des Sénégalais. « L’avenir du Sénégal, c’est nous, le Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES). Ensemble, nous relèverons le défi, » a-t-il affirmé avec conviction.

Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à une plus grande efficacité gouvernementale lors d’un séminaire ministériel

Samedi dernier, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a présidé un séminaire gouvernemental axé sur l’importance des fonctions confiées aux ministres et secrétaires généraux. Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État a rappelé aux ministres les piliers fondamentaux de leur mission, exprimant ainsi sa volonté de voir une plus grande efficacité dans l’action gouvernementale.

Le président Faye a souligné que les attentes du peuple sénégalais sont élevées et que le gouvernement s’est engagé à apporter une rupture significative, en initiant une transformation systémique en profondeur. Cette transformation, selon lui, doit débuter par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif et, plus spécifiquement, du gouvernement.

À cet égard, le président a exprimé son attente à l’égard du séminaire gouvernemental, visant à doter le nouveau régime des connaissances et des outils nécessaires pour piloter efficacement les départements ministériels qui leur ont été confiés. Il a insisté sur l’importance de diriger, de gérer et de manager avec efficacité et efficience, soulignant l’importance cruciale de la compétence et de la disponibilité dans l’exercice des fonctions gouvernementales.

Les ministres ont également été rappelés aux principes fondamentaux de l’honneur, de la disponibilité, de l’humilité et de la compétence. Ces valeurs, selon le président, sont essentielles pour assurer le succès de la mission gouvernementale et répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Ce séminaire ministériel marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement pour améliorer son efficacité et répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté. En rappelant ces principes fondamentaux, le président Faye affiche sa détermination à promouvoir une gouvernance responsable et efficace au Sénégal.

Le président sénégalais appelle à une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a ouvert samedi un séminaire gouvernemental à Dakar, affirmant que la rupture et la transformation systémique promises aux populations sénégalaises devaient commencer par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif.

Lors de l’ouverture du séminaire, en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, et de son équipe, le président a souligné l’importance de répondre aux attentes élevées des citoyens en matière de gouvernance. Il a insisté sur la nécessité de promouvoir l’efficience et l’efficacité dans la gestion des affaires gouvernementales, en mettant l’accent sur l’honneur de servir et la dévotion au service public.

Le chef de l’État a appelé les ministres à exercer pleinement leurs responsabilités et à garantir le succès de leur mission en assurant un bon partage d’informations et une compréhension mutuelle avec leurs collaborateurs. Il a également souligné l’importance de l’humilité, de la réserve et de la solidarité au sein du gouvernement, tout en insistant sur le besoin de compétence et de dévouement dans l’exécution des tâches gouvernementales.

Ce séminaire gouvernemental, qui se tient sur deux jours, vise à fournir aux membres du gouvernement les connaissances et les outils nécessaires pour piloter efficacement leurs départements ministériels. Il s’inscrit dans la volonté du président de voir le gouvernement œuvrer dans l’efficacité et de répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté.

En mettant l’accent sur la nécessité d’une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale, le président sénégalais affiche sa détermination à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais et promouvoir le progrès et le développement dans le pays.

Départs en série chez Rewmi : Mafary Ndiaye rejoint Déthié Fall

Après Daouda Ba, ancien porte-parole de Rewmi, c’est au tour de Mafary Ndiaye de quitter le parti d’Idrissa Sack. Il a annoncé sa démission et a rejoint Déthié Fall, ex-vice président de ce même parti.

Coordonnateur du parti de Idrissa Seck à Touba et haut-conseiller des collectivités territoriales, Mafary Ndiaye a expliqué son départ par des « convenances personnelles ». Dans ses propos rapportés, il exprime un certain attachement à Rewmi, reconnaissant la formation politique et humaine qu’il a reçue aux côtés d’Idrissa Seck. Il témoigne de bons moments vécus au sein du parti, évoquant des amitiés et des rencontres marquantes.

Cependant, malgré cette reconnaissance, Mafary Ndiaye a décidé de tourner la page et de poursuivre son engagement politique aux côtés de Déthié Fall. Son départ s’inscrit dans une série de départs au sein de Rewmi, illustrant peut-être des désaccords ou des divergences internes au parti.

Le ralliement de Mafary Ndiaye à Déthié Fall souligne l’évolution du paysage politique sénégalais, marqué par des mouvements et des alliances en constante évolution. Ces changements pourraient avoir des répercussions sur la dynamique politique dans la région et sur les prochaines échéances électorales.

Pour Mafary Ndiaye, ce nouveau chapitre politique avec Déthié Fall représente une nouvelle opportunité de s’engager et de contribuer au débat démocratique au Sénégal. Reste à voir quel impact ces départs auront sur l’avenir de Rewmi et sur la scène politique sénégalaise dans son ensemble.

Le Sénégal annonce l’indemnisation des victimes des troubles politiques

Le gouvernement sénégalais, sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision importante lors du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024 en annonçant l’indemnisation des victimes des troubles politiques survenus entre janvier 2021 et février 2024. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour promouvoir la réconciliation nationale et assurer la justice pour toutes les parties concernées.

Le président sénégalais a souligné l’importance de garantir un traitement équitable et la justice pour les victimes de ces périodes troublées, comprenant les familles affectées et les individus blessés. Dans cette optique, une commission spécifique sera mise en place pour identifier les victimes, évaluer les dommages subis et assurer la prise en charge médicale nécessaire.

Pour assurer une mise en œuvre efficace de cette décision, le Premier Ministre supervisera personnellement le suivi du dossier et réalisera une évaluation bimensuelle avec son cabinet. Cette approche démontre l’engagement ferme du gouvernement à traiter ce dossier prioritaire de manière sérieuse et transparente.

Cette annonce témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de répondre aux préoccupations des citoyens et de promouvoir la justice sociale et la réconciliation nationale. En indemnisant les victimes des troubles politiques, le Sénégal prend une étape significative vers la guérison des blessures du passé et la construction d’un avenir plus juste et inclusif pour tous ses citoyens.

Benno: Le Parti Socialiste cherche la porte de sortie

Après la présidentielle du 24 mars dernier, le Parti Socialiste (PS) est en plein examen de conscience. Lors de sa première réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) depuis le scrutin, les responsables socialistes ont discuté des perspectives de leur formation politique au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).

Selon les informations rapportées par Les Échos, la majorité des intervenants ont exprimé l’idée que Benno Bokk Yakaar est en déclin, mais que le PS ne devrait pas être le premier parti à se retirer de la coalition.

Il a été convenu de maintenir le contact en participant à toutes les activités de la coalition, tout en mettant l’accent sur le renforcement du PS. Cela se traduira notamment par l’organisation d’un grand séminaire ouvert aux coordonnateurs, au cours duquel la commission chargée de l’évaluation de la participation du PS à la présidentielle présentera ses conclusions et définira de nouvelles perspectives pour le parti.

Une décision importante a été prise concernant la direction future du PS : le parti sera progressivement remis entre les mains des jeunes, avec le soutien des anciens, d’ici à 2029.

En outre, il semble que des retrouvailles avec Khalifa Sall et ses partisans soient en bonne voie, selon les sources du journal.

Cette réunion du SEN marque donc le début d’une période de réflexion et de réorganisation pour le Parti Socialiste, alors qu’il cherche à redéfinir son rôle au sein de la coalition et à se préparer pour l’avenir politique du Sénégal.

OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : La délégation sénégalaise présente au FMI les prévisions du PSE

Lors d’une réunion à Washington avec les partenaires financiers du Sénégal, la délégation gouvernementale a été confrontée à une demande inattendue de la part du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a exprimé la nécessité d’une révision immédiate du budget 2024, remettant en question la durabilité des prévisions de revenus issues de l’exploitation pétrolière.

En effet, la délégation sénégalaise dirigée par Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, a demandé, entre autres choses, le rééchelonnement des dates de mise à disposition des décaissements, et la modification de critères de réalisation pour fin décembre 2023 et juin 2024 afin de tenir compte de la constitution de réserves de liquidités en 2023 et des récentes évolutions de la situation économique. En d’autres termes, le Sénégal a demandé un nouveau délai de paiement de sa dette.

Pendant sa présentation, notre pays, vantant l’évolution récente de l’économie axée sur la politique de l’ancien régime,  a mis en avant les résultats et les prévisions encourageants du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour avoir les faveurs du FMI.

ÉVOLUTION RÉCENTE DE L’ÉCONOMIE ET PERSPECTIVES

Le bilan de la première décennie de mise en oeuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) (2014-2023) réalisé par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération laisse apparaître des améliorations sur la plupart des indicateurs socioéconomiques au cours de la période. Le PIB par habitant a progressé de 1 397 dollars en 2014 à 1 706 dollars en 2023, la demande étant considérablement stimulée par l’émergence de la classe moyenne. Par voie de conséquence, les exportations par habitant ont doublé.

Dans ce contexte dynamique, l’activité économique a continué de croître en 2023 alors que l’inflation a fléchi. La croissance économique devrait atteindre 4,1 % en 2023 (hors hydrocarbures), malgré une conjoncture économique difficile. En 2024, les perspectives sont plus favorables grâce à l’augmentation des investissements publics, et au lancement de la production de pétrole et de gaz, prévu pour le deuxième semestre de l’année. Au cours des dix premiers mois de 2023, l’inflation s’est établie à 7,2 % en moyenne, contre 8,9 % pour la même période en 2022, ce qui tient principalement à la décélération des prix des produits alimentaires.

À fin septembre, le pays affichait de bons résultats en termes de recouvrement des recettes et une maîtrise satisfaisante des dépenses. Le total des recettes s’élevait à 2 480,5 milliards de francs CFA, soit une progression de 9,6 % par rapport à 2022 principalement attribuable aux impôts nationaux et aux droits d’importation. La mobilisation des dons a atteint un taux d’exécution de 43 %. Les dépenses ont augmenté de 6,6 % par rapport à la même période de 2022. Les autorités sont déterminées à respecter l’objectif de déficit budgétaire de 4,9 % du PIB fixé dans le programme pour 2023. Le déficit des transactions extérieures courantes a diminué de 23 % à fin juin par rapport à la même période en 2022. Cela s’explique par une forte croissance des revenus secondaires de 38 % sur la période janvier – juin 2023, ainsi que des exportations de services, qui ont progressé de 32 % par rapport à la même période en 2022.

Les autorités reconnaissent que les perspectives sont entourées de fortes incertitudes, qui trouvent particulièrement leur origine dans le contexte extérieur. Les tensions géopolitiques pourraient entraîner de nouvelles augmentations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, et la hausse des taux d’intérêt et l’affermissement du dollar américain pourraient alourdir les coûts du service de la dette. Au niveau régional, la détérioration de la situation sécuritaire et du contexte sociopolitique pourrait également peser sur les perspectives. Au niveau intérieur, les difficultés liées aux élections présidentielles de février et le retardement du démarrage de la production de pétrole pourraient avoir des répercussions négatives sur les perspectives économiques. Dans le même temps, l’augmentation des prix du pétrole et du gaz pourrait encourager l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et stimuler la croissance globale. Par ailleurs, la production et les exportations de pétrole et de gaz pourraient augmenter considérablement une fois que le stade de décision finale d’investissement sera atteint sur les deux grands gisements actifs d’hydrocarbures.

RÉSULTATS DU PROGRAMME

Les résultats satisfaisants obtenus dans le cadre du programme au cours de la période examinée en dépit des vents contraires provoqués par les chocs extérieurs et intérieurs qui ont rudement affecté l’économie sénégalaise depuis le début de la pandémie témoignent de l’engagement des autorités àl’égard du programme. Tous les critères de réalisation et les objectifs indicatifs fixés pour fin juin ont été respectés, à l’exception de l’objectif indicatif relatif au plafond de l’encours de la dette du secteur public. Ce dernier a été dépassé en raison du surfinancement de l’État pour couvrir les besoins d’emprunt début 2024. Les six repères structurels liés à la première revue ont été atteints, même si deux l’ont été avec du retard. Les deux mesures de réforme dans le cadre du programme appuyé par la FRD ont également été mises en oeuvre.

Les autorités réaffirment leur détermination à atteindre des objectifs du programme, ce qui est essentiel. Les acteurs politiques, parmi lesquels les membres du parlement représentant les différentes coalitions politiques, ont été sensibilisés aux objectifs du programme et à la nécessité d’inscrire le programme des réformes sur le long terme. Au cours de la mission pour la revue du programme, les autorités ont organisé des échanges entre l’équipe-pays du FMI et les membres de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, lors desquels toutes les coalitions politiques étaient représentées.

POLITIQUES ET RÉFORMES ÉCONOMIQUES POUR 2024

Le Sénégal se lance dans une série de réformes économiques ambitieuses pour l’année 2024, visant à renforcer la résilience de son économie et à promouvoir une croissance plus inclusive. Voici un résumé des principales politiques et réformes en cours :

  • Objectifs ambitieux de développement économique : les autorités sénégalaises s’engagent à construire une économie plus résiliente et inclusive, en poursuivant la mise en œuvre de réformes visant à renforcer la gouvernance et à atteindre les objectifs du Programme d’Actions Prioritaires (PAP III).
  • Politique budgétaire et gestion de la dette : le projet de loi de finances pour 2024 vise à réduire le déficit budgétaire à 3,9 % du PIB, se rapprochant ainsi du seuil de 3 % fixé par l’UEMOA. Pour y parvenir, des mesures telles que la réduction des exon érations fiscales et des subventions à l’énergie sont prévues.
  • Politique monétaire et financière : malgré des conditions financières restrictives sur le marché régional, le gouvernement sénégalais demeure déterminé à maintenir un cadre de surveillance robuste. Des initiatives dans le cadre de la finance verte sont également envisagées pour accélérer la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement.
  • Réformes structurelles : le Sénégal s’engage à promouvoir une croissance pérenne et inclusive, notamment en renforçant la protection sociale, en réduisant les disparités entre les genres et en atténuant les effets du changement climatique. Des mesures sont prévues pour améliorer l’accès aux services essentiels dans les zones rurales et pour favoriser l’indépendance économique des femmes.
  • Programme de réformes appuyé par la FRD : le Sénégal travaille activement à l’intégration des considérations liées au changement climatique dans sa planification économique et budgétaire. Des réformes importantes sont entreprises pour atténuer les répercussions du changement climatique, notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’agriculture.

À travers ces données, le Sénégal a affiché une détermination forte à poursuivre son programme de réformes économiques et structurelles pour stimuler une croissance durable et inclusive, tout en faisant face aux défis liés au changement climatique et à la gestion de sa dette publique.

Cependant, cette démarche a été ternie par les incertitudes entourant les prévisions des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz.

La nouvelle administration, dirigée par le président Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intention de renégocier les contrats liés à l’exploitation des ressources énergétiques du pays. Cette décision a semé le doute parmi les investisseurs internationaux et a compromis les projections de revenus du gouvernement sénégalais.

Alors que le Sénégal aspire à tirer profit de ses ressources naturelles pour stimuler sa croissance économique, la volonté de renégociation des contrats suscite des inquiétudes quant à la stabilité des investissements dans le secteur énergétique. Les partenaires financiers internationaux, dont le FMI, ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact potentiel de ces tensions sur la santé économique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment charnière de son développement économique, où des décisions stratégiques concernant la gestion de ses ressources naturelles auront des répercussions majeures sur son avenir. La voie à suivre exigera un équilibre délicat entre la protection des intérêts nationaux et la promotion d’un environnement propice aux investissements étrangers.

LE DAKAROIS

Le Parti Socialiste (PS) : Entre Bilan et Perspectives d’Avenir

Après la récente élection présidentielle du 24 mars, le Parti Socialiste (PS) a tenu sa première réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) pour évaluer la situation et discuter des perspectives futures, selon Les Échos.

Lors de cette réunion, les responsables socialistes ont examiné les questions relatives aux perspectives du parti, notamment son avenir au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon les informations rapportées, la majorité des intervenants ont exprimé l’opinion que Benno Bokk Yakaar est moribond, mais que le PS ne devrait pas être le premier parti à le quitter.

Il a été convenu de maintenir le contact avec la coalition en participant à ses activités, tout en mettant l’accent sur le renforcement du parti socialiste lui-même. À cet égard, un grand séminaire ouvert aux coordonnateurs est prévu, afin que la commission chargée d’évaluer la participation du PS à l’élection présidentielle puisse présenter ses conclusions et tracer de nouvelles perspectives pour le parti.

Un responsable, sous couvert d’anonymat, a révélé qu’il était envisagé de confier la direction du parti aux jeunes, avec le soutien des anciens, d’ici à 2029. Cette décision témoigne de la volonté du PS de rajeunir ses instances dirigeantes et de s’adapter aux évolutions de la société.

Par ailleurs, Les Échos rapporte que les retrouvailles avec l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et ses partisans sont en bonne voie. Cette démarche pourrait marquer un tournant dans la vie politique sénégalaise, en renforçant l’unité au sein de l’opposition.

En somme, le PS se trouve à un moment charnière de son histoire, entre bilan des dernières élections et réflexion sur les orientations futures. Les décisions prises lors de cette réunion pourraient façonner le paysage politique sénégalais dans les années à venir.

Sénégal : Débat sur la vente de l’avion Présidentiel pour améliorer les écoles proposée par l’Ex-premier Ministre

L’achat récent de l’Airbus A-320 Neo, baptisé ‘La Pointe Sarène’, par le Sénégal pour un montant de 58 milliards de francs CFA, suscite une vive controverse dans le pays. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a suggéré de vendre cet avion présidentiel afin de transformer les abris provisoires en salles de classe, une proposition adressée aux nouvelles autorités dans le cadre de leurs efforts pour rationaliser les dépenses de l’État.

Abdoul Mbaye a critiqué la gestion économique actuelle, qu’il estime embellie par des chiffres irréalistes, et a proposé des mesures symboliques pour réduire le déficit budgétaire. Cependant, Mactar Dabo, Commissaire scientifique du Pastef, a argué que l’avion est un actif stratégique dont la vente pourrait ne pas résoudre les problèmes structurels de la gestion financière du pays.

Cette proposition soulève des questions fondamentales sur les priorités de dépenses du gouvernement sénégalais et sur la manière de répondre aux besoins urgents de la population, notamment en matière d’éducation. Alors que certains voient la vente de l’avion présidentiel comme une mesure pragmatique pour améliorer les infrastructures scolaires, d’autres mettent en avant la nécessité de trouver des solutions plus globales et durables pour relever les défis économiques du pays.

Ce débat met en lumière les tensions entre les impératifs budgétaires et les besoins sociaux, soulignant l’importance pour les dirigeants de prendre des décisions éclairées et équilibrées pour répondre aux attentes et aux aspirations de la population sénégalaise.

Ministère de la Fonction publique : Lancement du système de pointage biométrique

À partir de ce lundi 29 avril 2024, le ministère de la Fonction publique met en œuvre son nouveau système de pointage biométrique, comme l’a annoncé le ministre Olivier Boucal à travers une circulaire adressée à l’ensemble du personnel.

Ce système, déjà mis en place, vise à assurer un contrôle et un suivi efficaces de la présence des agents. Il comprend un dispositif de vidéo-surveillance permettant non seulement de contrôler l’accès au bâtiment, mais aussi de surveiller le temps de présence, les retards et les absences des agents.

Dans sa circulaire, le ministre rappelle les horaires de travail fixés du lundi au vendredi, de 8 heures à 17 heures, avec une pause d’une heure entre 13h30 et 14h30, conformément au décret n° 96-677 du 07 août 1996. Il souligne également que se signaler à l’arrivée et au départ par empreinte digitale sera obligatoire pour tous les agents, sauf le personnel d’encadrement et les agents dûment autorisés.

Cette initiative vise à améliorer la gestion du temps de travail, à renforcer la discipline au sein du ministère et à promouvoir une culture de présence et de responsabilité. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère pour moderniser ses pratiques administratives et assurer une gestion efficace des ressources humaines.

Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye

Cet après-midi, SEM Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, a effectué une visite de courtoisie chez l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux sur divers sujets, notamment les travaux de finition du sanctuaire marial de Popenguine.

Visite de Bassirou Diomaye Faye chez l'Archevêque de Dakar

L’église a saisi cette occasion pour formuler des prières pour la réussite du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye. La discussion a également porté sur les progrès et les défis auxquels est confronté le Sénégal.

Concernant le sanctuaire marial de Popenguine, le Président a exprimé sa volonté de prendre les dispositions nécessaires pour finaliser les travaux en cours. Cette déclaration témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives religieuses et à promouvoir la diversité culturelle et religieuse du pays.

De son côté, Monseigneur Benjamin Ndiaye a exprimé sa confiance en la capacité du Président Bassirou Diomaye Faye à guider le Sénégal vers la prospérité. Cette marque de soutien souligne l’importance du dialogue interreligieux et de la coopération entre l’État et les institutions religieuses pour le développement harmonieux du pays.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre l’État et l’église dans la promotion des valeurs de paix, de solidarité et de justice sociale au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye effectue la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar

Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont son directeur de cabinet Mary Teuw Niane, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar. Cette traditionnelle visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de rencontrer le Khalife de la communauté, Thierno Madani Tall, ainsi que l’imam Seydou Nourou Tall.

Visite du Pdt Bassirou Diomaye Faye à la Grande mosquée Omarienne

Lors de cette rencontre, le Khalife a exprimé son honneur de recevoir le Chef de l’État dans leur mosquée et a transmis les salutations de la famille au Président. Il a également abordé le sujet de la construction de la mosquée en chantier, un projet religieux emblématique de la ville.

Prenant la parole, le Président Faye a souligné l’importance de la mosquée en tant que lieu de rassemblement pour tous les musulmans. Il a également rappelé le rôle crucial des chefs religieux dans la stabilité du pays, affirmant l’engagement de l’État à poursuivre les travaux de la mosquée et à collaborer avec les autorités religieuses.

Le Chef de l’État a sollicité des prières auprès du Khalife Thierno Madani Tall, conscient des nombreuses attentes de la population et de son souhait de répondre à leurs préoccupations.

En signe de considération, la famille Omarienne a offert au Président un livre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, ainsi qu’un ouvrage retraçant l’histoire de Thierno Seydou Nourou, marquant ainsi la valeur de leur rencontre et leur reconnaissance envers le Chef de l’État.

Un nouveau chapitre pour le Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale : L’inclusion et la transformation sociale au cœur des priorités

Ce vendredi, le Congrès du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale s’est tenu sous le thème « Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution ». Cette rencontre a marqué l’installation officielle de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale de ce syndicat, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).

Dans un discours empreint de volonté de collaboration et de service public, Sokhna Diagne a tendu la main à tous les travailleurs de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à l’administration, dans le but d’offrir ensemble les meilleurs services possibles aux citoyens sénégalais et du monde entier.

Son programme pour améliorer le bien-être des travailleurs inclut la lutte pour l’instauration du statut de fonction publique parlementaire, le logement social, l’élargissement de la liste des médecins agréés en banlieue et dans les régions, ainsi que le renforcement des capacités par la formation continue et l’adoption d’un plan de carrière professionnelle. Elle met l’accent sur la nécessité d’une collaboration franche et respectueuse avec l’Administration dans l’intérêt exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.

Son collègue secrétaire général d’un autre syndicat de l’Assemblée, Amadou Sène Niang, l’invite à travailler ensemble pour préserver les acquis fondamentaux et améliorer les conditions de travail, soulignant l’importance de l’autonomie pour garantir ces améliorations.

Lamine Fall, premier secrétaire général adjoint de la CNTS, a salué l’élection de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale, soulignant son rôle dans la promotion de la dimension genre au sein du syndicat. Il exprime sa confiance en sa capacité à remplir pleinement sa mission.

Ensemble, ces déclarations illustrent une volonté collective de collaboration, d’amélioration des conditions de travail et de promotion de l’inclusion au sein du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, offrant ainsi un nouvel espoir pour un avenir meilleur pour tous ses membres.

Réparation d’une injustice : Le retour du Général Tine au Ministère de l’Intérieur

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique suscite l’attention et l’approbation, tout en symbolisant une réparation d’injustice pour certains observateurs. Cette décision marque le retour en grâce d’un officier militaire d’expérience, dont la carrière a été marquée par des hauts et des bas.

Né à Thiès, le Général Tine est issu d’une formation militaire rigoureuse, ayant été formé à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc, puis ayant perfectionné ses compétences à l’École des officiers de la Gendarmerie Nationale de Melun en France. Son ascension dans les rangs de la gendarmerie sénégalaise a été remarquable, culminant avec son accession au poste de Haut commandant de la gendarmerie nationale.

Cependant, sa carrière a connu un tournant lors de son limogeage en 2021, suite à sa prise de position lors de l’affaire de viol impliquant l’actuel Premier ministre et un capitaine de gendarmerie. Le Général Tine, fidèle à ses principes militaires, s’était opposé à la radiation du capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, contestant ainsi la décision présidentielle.

La décision de nommer le Général Tine au ministère de l’Intérieur est interprétée comme une réparation d’injustice par ses partisans. Son retour aux affaires publiques est salué comme une reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. En outre, sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement cherche à renforcer la sécurité publique et à restaurer la confiance dans les institutions.

En tant que nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Tine est confronté à des défis de taille, notamment la lutte contre la criminalité, la préservation de l’ordre public et la promotion des droits civils. Son expérience militaire et sa connaissance approfondie des questions de sécurité font de lui un atout précieux dans la quête de stabilité et de prospérité pour le Sénégal.

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur représente non seulement une réhabilitation personnelle, mais aussi une opportunité pour le pays de bénéficier de l’expertise et de la détermination d’un leader militaire chevronné.

Scandale à l’Assemblée nationale : Guy Marius Sagna dénonce une « escroquerie sur les deniers publics »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Guy Marius Sagna, a soulevé des accusations graves concernant la gestion des fonds publics au sein de l’institution législative. S’appuyant sur un rapport d’enquête de l’Office nationale de lutte contre la corruption (OFNAC), Sagna déclare avoir été témoin d’une « escroquerie sur les deniers publics » à l’Assemblée nationale.

Selon Sagna, en tant que premier vice-président de la commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant le quatrième trimestre de l’année 2022, il aurait été confronté à un blocage systématique de ladite commission, l’empêchant ainsi d’exercer ses fonctions de supervision et de contrôle des dépenses de l’institution. Malgré ses tentatives pour alerter les autorités compétentes, Sagna affirme que ses préoccupations sont restées lettre morte.

Le député va jusqu’à suggérer un lien entre le dysfonctionnement de la commission de comptabilité et de contrôle et les conclusions de l’OFNAC concernant l’escroquerie présumée. Selon lui, le blocage de la commission aurait encouragé des détournements de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale.

Sagna plaide en faveur d’une réforme en profondeur de l’Assemblée nationale afin de garantir une gestion transparente et démocratique des ressources publiques. Il met en garde contre de potentielles révélations plus graves à l’avenir si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna révèle des tensions internes au sein de l’Assemblée nationale et soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au Sénégal.

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