Dans le paysage juridique sénégalais, la question foncière occupe une place centrale, tant elle touche à des enjeux économiques, sociaux, et culturels cruciaux. Amsatou Sow Sidibé, Professeure agrégée des Facultés de Droit et ancienne directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix (IDHP) à l’UCAD, souligne avec justesse dans son récent article l’importance vitale de ce sujet.
Fondamentalement, le droit à la terre est un droit humain essentiel. Il s’agit d’une ressource vitale qui va bien au-delà de sa simple dimension économique. La terre est le symbole de l’identité culturelle et cultuelle, et constitue souvent le seul refuge de l’humain, tant dans cette vie que dans l’au-delà.
L’article met en lumière l’évolution de la législation foncière au Sénégal, en remontant à la loi n° 64-46 de 1964, promulguée sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. Cette loi, qui s’inspirait à la fois de la tradition négro-africaine et des impératifs du développement économique, visait à instaurer un régime foncier équilibré et à consacrer la conception africaine de la propriété collective de la terre.
Cependant, malgré ses intentions louables, l’application de cette loi s’est avérée complexe et sujette à des défis multiples. La multiplicité des textes relatifs au foncier et leur défaut d’harmonisation ont entravé sa mise en œuvre efficace. De plus, certaines pratiques, telles que l’immigration des terres par l’État au détriment des communautés locales, ont soulevé des questions quant à l’équité et à la justice dans l’accès à la terre.
Sidibé souligne également les risques potentiels liés à une éventuelle privatisation du domaine national, mettant en garde contre les inégalités et les conflits sociaux qui pourraient en découler. Elle plaide plutôt en faveur d’un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes, afin de trouver des solutions adaptées aux besoins et aux aspirations de la population.
L’article souligne la nécessité d’une réforme foncière prudente et réfléchie, qui prend en compte les réalités socio-économiques et culturelles du Sénégal. Il rappelle que le foncier est une question trop importante pour être laissée entre les mains de quelques-uns, et insiste sur l’importance de légiférer avec prudence et avec le souci de l’intérêt général.
Dans une déclaration marquante prononcée le 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Birahim Ghali, président du Front Polisario, a exprimé son espoir quant à une nouvelle dynamique dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, concernant le conflit du Sahara Occidental.
Soulignant la victoire du président Bassirou Diomaye Faye et la présence du Premier ministre Ousmane Sonko, Ghali a mis en avant leurs valeurs panafricaines et leur engagement pour la défense des intérêts de l’Afrique. Cette perspective, selon lui, offre un souffle nouveau d’espoir pour le règlement de la question sahraouie.
Dans ses propos, Ghali a rappelé les tensions historiques entre le Sénégal et les intérêts impérialistes, déclarant que les nouvelles autorités sénégalaises se démarquent des compromissions passées avec les « valets de la France ». Il exprime ainsi sa confiance dans le leadership de Bassirou Diomaye Faye pour consolider cette nouvelle ère et promouvoir une alliance contre les forces hostiles à l’Afrique et au Sahara.
Le président du Front Polisario, tout en se félicitant de cette potentielle collaboration, appelle à la préservation de ces espoirs et à la concrétisation du changement tant attendu. Il conclut en exprimant sa foi en un avenir meilleur pour le Sahara Occidental, sous la bannière de cette nouvelle direction politique au Sénégal.
Cette déclaration risque de susciter des réactions au sein du Royaume du Maroc, qui revendique la souveraineté sur le Sahara Occidental. Les observateurs attendent avec intérêt les évolutions dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, notamment sur cette question épineuse qui divise depuis des décennies la communauté internationale.
Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.
Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.
« J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.
Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.
En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.
Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.
Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter. Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.
Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.
Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité. Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.
Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.
Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.
Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.
Les figures politiques de premier plan, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, se sont joints aux amateurs de basketball à Dakar Arena pour assister à la dernière journée de la conférence Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL).
La présence des deux chefs d’État a ajouté une dimension politique à cet événement sportif majeur, soulignant l’importance du basketball comme vecteur d’unité et de coopération entre les nations africaines.
Accueillis avec enthousiasme à leur arrivée dans la salle, les Présidents Faye et Kagamé ont été chaleureusement applaudis par les supporters présents.
La journée finale de la conférence Sahara a présenté deux matchs palpitants : Rivers Hoopers du Nigeria contre l’Us Monastir, et Apr du Rwanda contre l’As Douanes. Ces rencontres ont offert aux spectateurs des moments de suspense et d’excitation alors que les équipes rivalisaient pour remporter le titre de champion de la conférence.
L’engagement des Présidents Faye et Kagamé envers le basketball africain témoigne de leur soutien à l’émergence du sport sur le continent et de leur volonté de promouvoir les échanges sportifs et culturels entre les pays africains.
Cette journée à Dakar Arena restera gravée dans les mémoires comme un moment où le sport a uni les nations et où les dirigeants africains ont célébré l’excellence athlétique sur le continent.
Dans une récente intervention sur le plateau du Grand Jury, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a appelé le président de la République à rendre compte de ses propriétés foncières, dans le cadre de la lutte contre la prédation foncière au Sénégal. Il a rappelé que le Chef de l’Etat avait déclaré posséder plusieurs terrains dans différentes localités du pays, justifiés par son passé en tant qu’inspecteur des domaines.
Cependant, Diakhaté estime que la lutte contre la prédation foncière doit aller au-delà et concerner tous ceux qui ont occupé des postes d’inspecteurs des domaines depuis 2000, y compris des personnalités politiques telles que Ousmane Sonko, Cheikh Diba, et Waly Diouf Bodian.
L’ancien collaborateur du président Macky Sall souligne que l’État sénégalais est lui-même le plus grand prédateur foncier du pays. Il remonte à l’époque coloniale pour expliquer comment les terres, qui appartenaient auparavant aux communautés locales, ont été expropriées et confisquées par l’État sénégalais, créant ainsi un monopole foncier.
Pour lutter contre cette prédation, Diakhaté propose une décentralisation de la gestion foncière, afin de restituer les terres aux propriétaires historiques. Il suggère la création de commissions communales d’opération domaniale dans chaque commune, composées d’élus locaux, de représentants de la société civile et d’autres acteurs, chargées d’étudier les demandes d’attribution de terres.
Cette décentralisation vise à mettre fin au monopole de l’État sur l’attribution des terres, en permettant aux commissions communales de prendre des décisions en toute transparence et en impliquant davantage les communautés locales dans la gestion foncière.
En fin de compte, Moustapha Diakhaté propose également la suppression de la Direction des Domaines, dans le cadre d’une réforme plus large visant à rendre la gestion foncière plus transparente et équitable.
Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.
Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.
Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.
Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.
Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.
Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.
Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.
Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.
En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.
Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.
En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé samedi à Thiès la convocation prochaine d’une réunion regroupant l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Cette rencontre vise à trouver des solutions aux problèmes urgents de la cherté des aliments pour volaille, des poussins et des importations frauduleuses de produits avicoles.
M. Diagne s’est engagé à réunir rapidement les provendiers, les producteurs, les membres du gouvernement et les producteurs de maïs pour discuter de manière collaborative des défis actuels de la filière avicole. Lors de son intervention à l’assemblée générale constitutive de la Société coopérative de l’Association des aviculteurs du Sénégal (SOCOPAAVIS), le ministre a répondu aux préoccupations exprimées par le président de cette organisation, Fallou Samb, concernant la hausse des coûts des intrants avicoles et les pratiques d’importation frauduleuses.
M. Samb a souligné la nécessité d’intervenir rapidement pour soutenir les aviculteurs qui font face à des difficultés financières importantes, causées en partie par la cherté des aliments pour volaille et des poussins, ainsi que par la concurrence déloyale résultant des importations frauduleuses.
Le ministre, tout en reconnaissant la complexité de la situation, a exprimé sa conviction que des solutions peuvent être trouvées en collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a assuré que la réunion à venir, qui impliquera également le ministère du Commerce et les douanes, permettra de progresser vers des solutions concrètes pour réduire les coûts des intrants avicoles et lutter contre les pratiques d’importation illégales.
Cette initiative du ministère de l’Agriculture illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur avicole et à garantir sa viabilité économique dans un contexte où il joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la création d’emplois.
Le président de la République du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, a entamé une visite de travail au Sénégal ce samedi. Accueilli avec tous les honneurs militaires à son arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le président Kagame a été chaleureusement reçu par son homologue sénégalais, le Président Bassirou Diomaye Faye.
Cette visite, d’une durée de 48 heures, revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et le Sénégal. Au cours de son séjour, le Président Kagame tiendra des entretiens avec le Chef de l’État sénégalais, axés sur les moyens de consolider les liens d’amitié fraternelle et de coopération conviviale entre les deux nations.
Cette rencontre diplomatique revêt une signification spéciale, démontrant l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que l’économie, la culture, l’éducation et bien d’autres.
Le Sénégal et le Rwanda partagent des valeurs communes de démocratie, de développement durable et de promotion de la paix en Afrique. Cette visite illustre ainsi la volonté des deux pays de consolider leur collaboration dans le but de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région et du continent dans son ensemble.
Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.
Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.
Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.
Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.
Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.
En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.
Ce samedi 11 mai 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, accueille son homologue rwandais, Paul Kagame, pour une visite de 48 heures dans le pays. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Rwanda.
Au cours de cette visite, les deux présidents auront l’occasion de mener plusieurs entretiens stratégiques visant à consolider les relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions aborderont divers domaines, notamment économique, politique, social et culturel.
L’accent sera mis sur la promotion de l’amitié fraternelle entre les deux nations et sur la recherche de moyens pour approfondir leur coopération dans différents secteurs. Des accords de partenariat et des projets de collaboration pourraient être discutés, ouvrant ainsi la voie à une coopération mutuellement bénéfique.
La visite de Paul Kagame au Sénégal témoigne de l’importance que les deux pays accordent à leurs relations bilatérales et de leur volonté commune de renforcer leur partenariat. Elle illustre également l’engagement des deux dirigeants à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région et sur le continent africain dans son ensemble.
La visite de Paul Kagame au Sénégal offre une occasion précieuse de consolider les relations entre les deux pays et de tracer une feuille de route pour une coopération renforcée dans les années à venir. Elle incarne la vision commune des deux présidents pour un avenir prospère et harmonieux pour leurs nations et pour l’Afrique dans son ensemble.
Une association de défense des lanceurs d’alerte en Afrique a exprimé vendredi son désir d’être associée à un projet de loi en cours d’élaboration au Sénégal pour la protection de ceux qui dénoncent des faits condamnables. Cette initiative intervient alors que le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, a exigé du ministère de la Justice la finalisation d’un tel texte avant le 15 mai, plaçant ainsi la protection des lanceurs d’alerte au cœur de son projet de lutte contre la corruption.
Jimmy Kande, directeur pour l’Afrique de l’ouest francophone de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), a souligné lors d’une conférence de presse à Dakar que l’adoption possible d’une telle loi constituerait « un signal très fort ». Il a également noté que seulement 11 des 54 pays africains, aucun francophone inclus, disposent de lois protégeant les lanceurs d’alerte.
La PPLAAF, fournissant aux lanceurs d’alerte un portail sécurisé de transmission d’information et une assistance juridique, mène un plaidoyer en faveur de la protection de ces acteurs par les autorités.
Jean-Jacques Lumumba, banquier et lanceur d’alerte congolais, a souligné l’importance d’une telle loi en déclarant que la protection des lanceurs d’alerte est essentielle pour ceux « qui travaillent à dénoncer des faits qui détruisent des sociétés ».
La loi en cours d’élaboration doit répondre à des critères stricts, selon M. Kande, en étant « effective, complète et conforme aux standards internationaux ». La PPLAAF a d’ailleurs soumis une série de recommandations écrites au président Faye et au ministère de la Justice, notamment en ce qui concerne la définition du statut de lanceur d’alerte, la mise en place de canaux de signalement sécurisés et la création d’une autorité indépendante pour recevoir les signalements.
Dans un communiqué largement relayé par la presse, le parti Pastef a annoncé la suspension temporaire de la vente de ses cartes de membres et du renouvellement de ses instances, tant au niveau national qu’international. Cette décision vise à garantir que les nouvelles instances du parti soient en conformité avec ses statuts et le futur règlement intérieur, qui reste en attente de validation par le bureau politique national, selon le Quotidien.
Cependant, selon le journal Source A, d’autres raisons sont avancées pour expliquer cette suspension. Tout d’abord, le congrès de Pastef prévu dans quelques mois constitue la principale raison, selon une source du journal. Il est crucial pour le parti de renouveler toutes ses instances afin d’éviter tout risque de fraude et de prévenir la transhumance politique à la base, surtout après leur récente victoire électorale.
Une source anonyme citée par Source A indique également une autre raison : le désir de Pastef d' »absorber » les partis et mouvements politiques qui gravitent autour de lui. Parmi ces entités ciblées, le mouvement « Sénégal Bi Ñu Bëgg » de Cheikh Tidiane Dièye est spécifiquement mentionné.
Cette suspension, bien que temporaire, reflète les efforts du parti Pastef pour consolider son organisation interne, maintenir son intégrité politique et élargir sa base en absorbant d’autres groupes politiques alignés sur ses idéaux.
Le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi 10 mai a jeté une lumière crue sur la gestion de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP) pendant la période de 2014 à 2018, sous la direction de l’ancien Directeur général, Ibrahima Sall. Les révélations faites mettent en évidence une série de pratiques douteuses et de mauvaise gestion, impliquant également certains collaborateurs de haut rang.
Le rapport pointe du doigt une série de dépenses injustifiées et abusives, notamment en ce qui concerne les dons et subventions accordés par la SICAP. Un montant cumulé de 703 456 450 FCFA aurait été alloué à des destinataires sans lien apparent avec l’objet social de la société, incluant des responsables politiques, des chefs religieux, des communicateurs traditionnels et des artistes. Ces dépenses, effectuées sous prétexte de soutien à divers événements et initiatives, semblent avoir été distribuées de manière arbitraire, sans justification valable.
De plus, le rapport met en lumière des irrégularités concernant les frais de missions et déplacements à l’étranger. Des montants significatifs, totalisant 42 170 000 FCFA, auraient été dépensés sans justificatifs adéquats, et des déplacements ont été effectués sans ordres de mission visés ni pièces justificatives appropriées.
Une autre révélation choquante concerne les dépenses qualifiées de sponsoring, notamment un versement de près de 13 millions au Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) en 2015. Ces dépenses semblent avoir été faites sans justification claire et pourraient indiquer des pratiques de favoritisme ou de corruption.
En outre, des avantages personnels accordés à l’ancien Directeur général, tels que l’attribution de logements à tarif préférentiel et la cession d’un terrain viabilisé à des conditions avantageuses, soulèvent des questions sur l’éthique et la transparence au sein de la SICAP.
Les révélations du rapport indiquent également un échec dans la réalisation des objectifs fixés par la société, avec un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement et des retards significatifs dans la construction de logements. Des centaines de millions ont été dépensés sur des projets qui semblent être à l’arrêt, ce qui soulève des préoccupations quant à la gestion des fonds publics.
Enfin, le rapport fait état d’une provision pour la perte probable d’un prêt non soldé par un agent démissionnaire, mettant en lumière des lacunes dans la gestion des ressources financières de la société.
Cette série de révélations souligne l’importance d’une surveillance accrue des organismes publics et de la responsabilité des dirigeants dans la gestion des fonds et des ressources publiques. Les citoyens et les autorités doivent demander des comptes pour garantir une gouvernance transparente et responsable.
L’Assemblée nationale s’engage dans des travaux de rénovation de sa salle des plénières, déclenchant des interrogations quant à l’impact sur la prochaine Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Les détails sur la nature et la durée des rénovations restent flous, mais avec la date butoir du 2 juillet prochain pour la présentation de sa feuille de route, Sonko pourrait être confronté à des défis logistiques. Les optimistes parient sur la possibilité que les travaux soient achevés à temps pour permettre à Sonko de s’exprimer devant les députés dans l’hémicycle.
Cependant, des voix plus prudentes suggèrent que la salle des plénières rénovée pourrait ne pas être disponible pour l’événement. Dans ce cas, Sonko devra trouver un autre lieu pour sa DPG, comme le souligne un parlementaire anonyme qui insiste sur la nécessité de trouver une alternative appropriée.
Malgré les incertitudes, Sonko reste confiant dans sa capacité à présenter sa feuille de route au peuple, quel que soit le lieu choisi. Cette situation soulève des questions sur l’importance des traditions parlementaires et sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux contraintes logistiques.
La passation de service à la Direction générale de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD-SA) entre le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, et le nouveau Directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s’est déroulée ce vendredi dans une atmosphère empreinte de solennité et de cordialité. Cette transition marque le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, sous la direction de Cheikh Bamba Dièye, qui s’est engagé à traduire en actes concrets la vision du président de la République pour le secteur des transports aériens.
Dans son discours, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque citoyen dans le développement du pays et a appelé tout le personnel d’AIBD-SA à être des acteurs du changement.
« Le développement du Sénégal doit passer par l’engagement de chaque citoyen. Nous pouvons avoir les meilleures autorités, mais si nous ne sommes pas déterminés à être des acteurs du changement, nous ne pourrons pas réaliser notre développement », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.
Le nouveau Directeur général s’est dit persuadé que chaque membre du personnel d’AIBD-SA sera un porteur de changement dans la mise en œuvre de la nouvelle vision de la gouvernance publique prônée par le président de la République. Il a annoncé son intention de travailler avec sérieux et rigueur pour évaluer la situation actuelle de l’entreprise et élaborer un plan d’action visant à améliorer sa performance.
« Nous allons travailler ensemble pour évaluer la situation actuelle de AIBD-SA et élaborer un plan d’action pour booster le secteur de l’aviation civile. Nous allons concrétiser la vision du président de la République en actes concrets », a affirmé Cheikh Bamba Dièye.
Avant de céder sa place à son successeur, le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, a salué les performances réalisées par l’aviation sénégalaise sous sa direction. Il a mis en avant les succès obtenus dans la mise en exploitation et la certification des aéroports de Saint-Louis et de Cap Skiring, qui ont permis au Sénégal d’obtenir une note remarquable en matière de sécurité de l’aviation civile.
La passation de service entre Abdoulaye Dièye et Cheikh Bamba Dièye marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, placée sous le signe de l’engagement, de la rigueur et de la détermination à concrétiser la vision présidentielle pour le secteur des transports aériens au Sénégal.
Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.
Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.
En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.
Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.
En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.
Après 18 mois à la tête de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD SA), Abdoulaye Dièye, le directeur général sortant, a passé le relais à Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye. Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, Abdoulaye Dièye a exprimé sa gratitude envers l’ensemble du personnel de l’AIBD SA et a souhaité plein succès à son successeur. Il a également rendu hommage à l’ancien président Macky Sall, soulignant les acquis de son mandat.
Le nouveau directeur général, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, a pris la parole pour exprimer son engagement envers sa nouvelle mission. Il a appelé ses collaborateurs à travailler avec dévouement au service du peuple sénégalais. Il a souligné l’importance de chaque citoyen dans le développement du pays et a affirmé sa conviction que, sans l’apport de ses collaborateurs, rien ne sera possible.
Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye a souligné sa détermination à rendre l’institution extrêmement performante, en mettant en œuvre la vision de gouvernance publique du président de la République. Il a appelé à corriger les injustices et à faire progresser l’AIBD SA dans une dynamique de performance et d’objectifs réalisés.
Le nouveau directeur général a également souligné l’importance de disposer d’un outil performant pour atteindre les objectifs fixés. Il s’est engagé à travailler en collaboration avec son équipe pour assurer la réussite de l’AIBD SA et a encouragé chacun à mesurer la responsabilité des actes posés. Il a conclu en affirmant que les réalisations passées étaient importantes, mais que cela ne représentait que le début d’une nouvelle phase de développement pour l’AIBD SA.
Cette passation de service marque un nouveau chapitre pour l’Aéroport International Blaise Diagne, avec un nouveau leadership déterminé à faire progresser l’institution et à contribuer au développement du Sénégal.
Pape Alé Niang a officiellement pris ses fonctions en tant que directeur général de la Radiotélévision sénégalaise (RTS) lors d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée ce vendredi 10 mai dans les locaux de la RTS. Succédant à Racine Talla, son objectif clair est de placer haut le flambeau du service public de l’information et de refléter le pluralisme politique, culturel et social.
Dans ses premières déclarations, le nouveau directeur général s’est engagé à promouvoir le débat démocratique et à faire de la RTS un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès de la société sénégalaise. Il reconnaît également la compétence des agents de la RTS et promet de leur offrir la liberté d’exprimer leur talent, tout en permettant l’expression des sensibilités diverses.
Pape Alé Niang met l’accent sur l’innovation comme l’un des défis majeurs à relever, affirmant son intention de travailler en collaboration avec ses collaborateurs pour répondre aux besoins du public. Il prévoit également de réaliser un bilan de la situation de la RTS afin de déterminer sur quelles bases partir et quels leviers utiliser pour améliorer l’institution.
Cette prise de fonction marque le début d’un nouveau chapitre pour la RTS, avec un leadership qui s’engage à placer les intérêts du public au cœur de ses préoccupations et à faire de la chaîne publique un véritable pilier de l’information et du débat démocratique au Sénégal.
Le nouveau Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, se retrouve confronté à un dilemme complexe alors que les pressions du Fonds monétaire international (FMI) s’intensifient pour réduire le déficit budgétaire et augmenter les prix de l’énergie. Cette situation met en lumière les défis inhérents à la réalité du pouvoir, où les décisions politiques doivent souvent jongler entre les impératifs économiques et les attentes du peuple.
Les récentes recommandations du FMI pressent le gouvernement sénégalais de réduire le déficit budgétaire, passant de 4,9% en 2023 à 3,9% en 2024. Cette demande s’accompagne de l’exigence d’augmenter les prix de l’énergie, notamment du carburant et de l’électricité, afin de réduire les subventions et d’atteindre une « vérité des prix ».
Cependant, cette approche soulève des préoccupations majeures quant à son impact sur le coût de la vie pour les citoyens sénégalais. Alors que la population attend des mesures visant à réduire la cherté de la vie, toute augmentation des prix de l’énergie risque d’avoir des répercussions directes sur les dépenses des ménages, ainsi que sur les coûts de production et de transport pour les entreprises.
De plus, cela remet en question les programmes de souveraineté économique du nouveau gouvernement, axés sur la promotion de l’agriculture et de la transformation des produits locaux. L’augmentation des prix de l’énergie pourrait compromettre ces initiatives en augmentant les coûts de production et en entravant la compétitivité des industries locales.
La position du gouvernement face à ces pressions du FMI sera scrutée de près, en particulier compte tenu de son engagement antérieur à l’égard des institutions internationales. Alors que le précédent président Macky Sall a cédé à certaines exigences du FMI, notamment en augmentant les prix du carburant et de l’électricité, il reste à voir si le nouveau gouvernement, dirigé par Diomaye et Sonko, suivra la même voie ou adoptera une approche différente.
Une revue des politiques économiques est prévue en juin, offrant ainsi une occasion cruciale de déterminer la direction future du gouvernement en matière de politique économique. Dans tous les cas, le Premier ministre Sonko et son équipe devront naviguer avec prudence entre les impératifs économiques et les attentes populaires pour assurer un développement durable et équitable du Sénégal.
La démission officielle du Premier ministre, Ousmane Sonko, de son poste de maire de la commune de Ziguinchor a ouvert la voie à une nouvelle ère pour cette ville du sud du Sénégal. Alors que la bataille pour sa succession s’intensifie, les habitants expriment leurs attentes pour le futur édile, espérant qu’il poursuivra l’action entamée par son prédécesseur.
La directive présidentielle demandant à tout membre du nouveau gouvernement cumulant des mandats électifs de se démettre de ses fonctions a conduit à la démission de M. Sonko de son mandat de maire de Ziguinchor. Cette décision a suscité un vif intérêt parmi les habitants, qui scrutent désormais l’avenir de leur ville avec attention.
Quatre conseillers municipaux se sont déjà manifestés comme candidats potentiels pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux, Dame Bèye de la coalition Benno Book Yakaar (BBY) et trois autres membres du parti Pastef : Aïda Bodian, Djibril Sonko, Alassane Diédhiou, et Abdou Sané. En attendant l’organisation d’une élection, c’est Aïda Bodian, première adjointe au maire, qui assure l’intérim.
Dans les rues animées de Ziguinchor, les discussions vont bon train sur le profil du futur maire. Les habitants expriment le désir de voir un leader qui s’inscrira dans la lignée des ambitions et du programme de développement initié par Ousmane Sonko. Certains évoquent notamment le projet « Burok », un programme social lancé par le maire sortant, comme une référence pour le futur édile.
Des commerçants, des conducteurs de motos « Jakarta » et des citoyens ordinaires expriment leur souhait de voir Ziguinchor se développer sous l’impulsion d’un maire déterminé et compétent. L’ambition, le dévouement et la capacité à travailler pour le bien-être de la ville sont des qualités unanimement recherchées.
Alors que les candidats se préparent à prendre la relève, les habitants de Ziguinchor restent mobilisés et attentifs, espérant que le futur maire saura répondre à leurs attentes et poursuivre la trajectoire de développement tracée par son prédécesseur.
Une nouvelle série de rapports cinglants émanant de la Cour des Comptes vient d’être dévoilée, amplifiant les remous déjà engendrés par les révélations précédentes. Après la mise en ligne, le 30 avril dernier, de quarante-cinq (45) rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023, voici que trente (30) autres viennent s’ajouter à la liste, apportant leur lot de découvertes troublantes.
Selon nos sources chez Seneweb, ces documents scrutent avec une loupe implacable la gestion des communes à travers le Sénégal, ainsi que d’autres structures publiques. Leur contenu promet de soulever des questions cruciales sur la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.
Cette avalanche de rapports intervient dans le sillage d’une demande émanant du président Bassirou Diomaye Faye, formulée il y a quelques semaines, exigeant la publication des rapports de différents organes de contrôle pour les années allant de 2019 à 2023. Cette directive englobe notamment les rapports de l’Inspection Générale de l’État (IGE), de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en plus de ceux de la Cour des Comptes.
L’objectif affiché de cette initiative est de faire la lumière sur la gestion des fonds publics sur une période significative, permettant ainsi d’identifier d’éventuelles dérives et lacunes dans les mécanismes de contrôle et de régulation. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique.
Ces nouveaux rapports sont attendus avec impatience par le public et les observateurs, dans l’espoir qu’ils fourniront des informations cruciales pour améliorer la gestion des ressources publiques et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de veiller à leur bonne utilisation.
D’après les informations rapportées par Ledakarois.sn, Aïda Bodian prend les rênes de la commune de Ziguinchor en tant que maire intérimaire. Cette nomination fait suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a décidé de suivre les instructions du président de la République concernant le cumul de fonctions.
Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, la première adjointe au maire assure temporairement la fonction de maire à partir du lundi 6 mai 2024 jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil. Pendant cette période, Aïda Bodian exercera toutes les responsabilités attachées à la fonction de maire en vertu des dispositions de l’article 138 du même code.
Depuis la défaite électorale du 24 mars dernier et l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, Amadou Ba a choisi de prendre du recul en se reposant à l’étranger. Cependant, son retour au Sénégal ne sera pas sans défis, car il devra faire face à un dilemme politique complexe qui pourrait façonner son avenir.
L’un des principaux défis auxquels Amadou Ba sera confronté à son retour est l’épineux dossier de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir. Alors que le président Macky Sall travaille à réorganiser le parti depuis l’étranger, Amadou Ba semble en retrait et son rôle dans les perspectives de réorganisation de l’APR reste flou.
En tant qu’ancien Premier ministre de Macky Sall et arrivé deuxième lors de l’élection, Amadou Ba est désormais perçu comme le principal opposant aux nouvelles autorités. Cependant, son leadership au sein de l’APR semble remis en question, et il est confronté à un choix crucial : se rallier à Macky Sall et soutenir ses initiatives de réorganisation ou tracer sa propre voie politique en dehors du parti au pouvoir.
Ce dilemme préoccupe sans aucun doute Amadou Ba, qui a déclaré depuis l’étranger son désir de continuer à servir son pays. Ses partisans, quant à eux, attendent avec impatience son retour au Sénégal, espérant qu’il apportera des réponses claires à ces questions politiques cruciales.
La décision qu’Amadou Ba prendra à son retour sera d’une importance capitale, non seulement pour son propre avenir politique, mais également pour l’évolution de la scène politique au Sénégal. Son choix pourrait façonner le paysage politique dans les mois et les années à venir, et il est probable que toutes les parties intéressées surveilleront de près ses prochaines actions et déclarations.
Une situation inhabituelle et troublante prévaut actuellement dans le pays, alors que 27 Directeurs Généraux (DG) de sociétés nationales et d’agences restent en poste malgré leur révocation par le Président Bassirou Diomaye Faye. Cette situation, révélée par Les Échos dans son édition de ce mercredi, suscite une vague d’interrogations et d’inquiétudes quant à la gestion administrative et la stabilité institutionnelle.
Le constat est clair : les passations de service censées accompagner la transition vers les nouveaux DG n’ont tout simplement pas eu lieu. Cette lacune plonge les nouveaux promus dans un état d’incertitude, les laissant sans orientation claire sur leur statut et leurs responsabilités à venir.
Source A approfondit la situation, indiquant que parmi les 27 directeurs concernés, 17 ont été promus le 24 avril dernier, dont 2 femmes, tandis que 10 autres ont été nommés le 2 mai. Malgré ces décisions officielles, les DG sortants demeurent en place, préservant ainsi leur autorité et leur influence au sein de leurs institutions respectives.
Les réactions des personnes impliquées reflètent un mélange de confusion et d’incompréhension. Certaines personnes nouvellement nommées rapportent n’avoir reçu aucune notification officielle concernant leur prise de fonction, tandis que d’autres affirment que les passations de service ont été initiées mais reportées sans explication claire.
Dans cet état d’incertitude, les tentatives de communication avec les DG sortants et les responsables politiques se heurtent souvent à un mur de silence ou à des réponses évasives, laissant les parties prenantes sans réponses concrètes sur la marche à suivre.
Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence administrative, la gestion des ressources humaines et la stabilité institutionnelle dans le pays. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la communication efficace et de la mise en œuvre transparente des décisions gouvernementales pour garantir le bon fonctionnement des institutions et maintenir la confiance du public.
Alors que les jours passent sans résolution, il devient impératif pour les autorités de clarifier la situation et de prendre des mesures concrètes pour remédier à cette crise administrative qui met en péril le bon fonctionnement des institutions et la confiance du public.
Une initiative majeure a été prise lors de la récente visite officielle du Président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue Alassane Ouattara. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue le 7 mai 2024, a été marquée par une proposition stratégique visant à renforcer davantage les liens entre les deux nations voisines.
Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des membres du gouvernement et des personnalités éminentes du Sénégal, le Président Faye a fait une proposition qui a suscité l’intérêt et l’approbation du Président Ouattara. Lors d’une audience avec son homologue ivoirien, il a annoncé son intention de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte, une plateforme de coopération bilatérale qui n’avait pas été réunie depuis une décennie.
« J’ai proposé au Président Ouattara de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte qui ne s’est pas réunie depuis 10 ans », a déclaré le Président sénégalais. Cette proposition vise à raviver les échanges et la coopération entre les deux pays, réaffirmant ainsi leur engagement commun en faveur du développement et de la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.
Le Président Faye a souligné l’importance d’un renforcement systématique des axes de coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, mettant en avant les priorités africaines communes. Il s’est engagé à œuvrer en faveur d’une meilleure prise en compte de ces priorités dans les relations bilatérales entre les deux nations.
Cette visite d’amitié et de travail de 24 heures en Côte d’Ivoire a été l’occasion pour les deux chefs d’État de discuter de questions régionales et internationales d’intérêt commun, ainsi que de renforcer les liens personnels et institutionnels entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.
La proposition de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération et de promouvoir une intégration régionale plus étroite pour le bénéfice mutuel de leurs peuples respectifs et de la région dans son ensemble.
La question de Mbour 4 a toujours été une préoccupation majeure pour le président Bassirou Faye, comme l’a révélé le maire de Thiès, Babacar Diop, en partageant une discussion qu’il a eue avec Diomaye lorsque ce dernier était en prison.
« Après mon passage dans une émission télévisée locale, un proche de Bassirou m’a contacté, répondant au nom d’Ousmane Bal, pour me dire que Diomaye voulait me parler. Nous avons donc échangé deux fois par téléphone à propos de Mbour 4. Il a salué ma position en me disant que le scandale est plus grave. En tant qu’inspecteur des domaines, il en savait mieux, il en savait plus », explique l’édile de Thiès.
« Il a insisté pour que je lui rende visite. Lorsque je suis allé au Cap Manuel pour échanger avec le prisonnier Bassirou à l’époque, j’ai trouvé un homme très informé, mais surtout très précis sur les chiffres et les sociétés. Il m’a dit : ‘Vérifie pour telle société’. Il avait pris l’engagement qu’une fois élu, de clarifier, de corriger, de faire en sorte que les populations de Thiès soient les premières bénéficiaires de Mbour 4 ».
Babacar Diop admet que ce sont des engagements que Bassirou avait pris lors de sa visite au Cap Manuel et qu’il a confirmés lors de la campagne électorale.
Cette révélation met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, ainsi que les attentes des citoyens pour une gouvernance plus équ
La démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor a été officiellement acceptée, ouvrant la voie à une lutte serrée pour sa succession. Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a confirmé avoir reçu la lettre de démission du Premier ministre, qui laisse derrière lui une course politique intense pour le contrôle de cette municipalité stratégique.
Quatre candidats se sont déjà manifestés pour prendre la relève, suscitant un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques. Parmi eux, la première adjointe au maire, Aida Bodian, le troisième adjoint, Djibril Sonko, le quatrième adjoint, Alassane Diédhiou, ainsi que le conseiller municipal Abdou Sané, actuel coordinateur provisoire de la section communale de Pastef.
En attendant l’élection du nouveau maire, qui aura lieu lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal, un des adjoints de Sonko assurera l’intérim. Cette transition marque un moment crucial pour Ziguinchor, une ville qui joue un rôle central dans la politique et l’économie régionale.
La semaine dernière, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience aux acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) afin de discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar. Cette rencontre intervient dans un contexte où la suspension des travaux a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la communauté des entrepreneurs et des citoyens.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Pr Daouda Ngom, a été interpellé sur cette rencontre lors de l’atelier de partage des nouvelles dispositions issues du décret n°2022-2295 du 28 décembre 2022 portant code des marchés publics et du nouveau cadre harmonisé des finances publiques (budget programme), tenu ce mardi 7 mai. Il a répondu : « Je ne peux ni confirmer ni infirmer des décisions qui ont été prises. Je n’ai pas cette information».
Cependant, une source du journal « Le Quotidien » a indiqué que les travaux pourraient reprendre dès ce jeudi. Cette annonce laisse entrevoir une possible résolution des problèmes ayant conduit à l’arrêt des chantiers, bien que les détails des discussions entre le Président et les acteurs du BTP n’aient pas été rendus publics.
L’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar est un sujet d’importance pour le développement urbain de la capitale sénégalaise, et sa reprise éventuelle sera surveillée de près par les autorités, les entrepreneurs, et la population locale. Les décisions prises lors de la rencontre entre le Président et les acteurs du BTP auront probablement un impact significatif sur l’avenir de ces projets d’infrastructure cruciaux pour la ville et ses habitants.
Le vendredi 3 mai 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, en compagnie de représentants de l’organisation au Sénégal et en Afrique. Cette rencontre, rapportée par Seydi Gassama, directeur exécutif de la section Amnesty International au Sénégal, a été l’occasion pour le président Faye de réaffirmer son engagement envers la protection des droits humains et la bonne gouvernance économique et financière.
Lors de cette audience, le président Faye a exprimé sa détermination à prendre des initiatives concrètes visant à renforcer la protection des droits humains sur le territoire sénégalais. Il a également souligné l’importance de la promotion de la paix et des droits humains tant au niveau régional qu’international.
Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, le chef de l’État a manifesté ses préoccupations concernant la situation à Gaza, dénonçant les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui y ont lieu. Cette prise de position démontre l’engagement du gouvernement sénégalais envers la défense des droits fondamentaux, tant au niveau national qu’international.
Cette audience témoigne de la volonté du président Faye de collaborer avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International pour promouvoir une culture des droits humains et de la bonne gouvernance, contribuant ainsi à renforcer l’état de droit et la démocratie au Sénégal.
Le paysage politique de Ziguinchor connaît un remaniement majeur avec la démission du Premier ministre Ousmane Sonko de son poste de maire. Cette décision a été officiellement entérinée par le gouverneur de la région, Mor Talla Tine, qui a confirmé avoir reçu la lettre de démission du chef du gouvernement.
Cependant, à peine la décision prise, le poste de maire suscite déjà l’intérêt de plusieurs prétendants. Pas moins de quatre candidats ont déjà manifesté leurs ambitions pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux figurent Aida Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint au maire, Alassane Diédhiou, quatrième adjoint au maire, ainsi que Abdou Sané, conseiller municipal et coordinateur provisoire de la section communale de Pastef, selon les informations rapportées par « Libération ».
En attendant la nomination officielle du successeur d’Ousmane Sonko, l’intérim sera assuré par l’un des adjoints du maire démissionnaire. Les sources du journal indiquent également que la prochaine session ordinaire du conseil municipal officialisera le remplacement de Sonko au sein de l’institution.
Ce changement de leadership à la mairie de Ziguinchor promet d’animer la scène politique locale, avec plusieurs candidats en lice pour prendre les rênes de la municipalité. Les prochaines semaines seront donc cruciales pour observer l’évolution de cette transition et ses implications pour la gouvernance locale dans la région.
Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.
L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.
La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.
La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.
La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.
En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.
Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération sous le régime de Macky Sall et actuelle présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), a été reçue en audience par le Président Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel. Cette rencontre, qui s’est déroulée hier, a été l’occasion pour Oulimata Sarr de recueillir les orientations du nouveau Chef de l’État.
L’ITIE, en tant qu’institution, dépend directement de la Présidence de la République et a pour mission de renforcer la bonne gouvernance des ressources naturelles du Sénégal. Elle s’engage à rendre publiques toutes les informations relatives aux versements effectués par les sociétés minières, pétrolières et gazières, contribuant ainsi à la transparence et à la redevabilité dans le secteur extractif.
Lors de cette audience, Oulimata Sarr a souligné sur son compte X que le Président Diomaye Faye lui a prodigué des orientations importantes pour l’avenir de l’ITIE. Cette rencontre intervient dans un contexte où des changements sont en cours dans diverses directions et institutions du pays.
La question qui se pose désormais est de savoir si Oulimata Sarr sera conservée à la tête de l’ITIE au vu des changements en cours. Cette audience laisse entrevoir la possibilité d’une continuité à la présidence de l’ITIE, avec une volonté affirmée du Président Diomaye Faye de maintenir le cap en matière de transparence et de gestion responsable des ressources naturelles du Sénégal.
Le Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a récemment tenu une réunion fructueuse avec le Bureau régional de la Banque mondiale à Dakar. Cette rencontre, présidée par Monsieur Moussa Bala FOFANA, Ministre de l’Urbanisme, en présence de Monsieur Momar Talla Ndao, Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, ainsi que des représentants des services techniques impliqués, a marqué un engagement fort en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.
La délégation de la Banque mondiale, dirigée par Madame KEIKO MIWA, Directrice des Opérations pour le Sénégal, Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, a exprimé ses félicitations aux nouvelles autorités du pays et a souligné l’importance de la coopération dans les domaines de l’urbanisme, de la gouvernance territoriale, de l’aménagement des territoires, de l’habitat et de la gestion des déchets.
Dans son intervention, le Ministre Moussa Bala FOFANA a exprimé sa gratitude envers la Banque mondiale pour son soutien continu et a assuré de la volonté du gouvernement sénégalais de poursuivre et de renforcer ce partenariat stratégique. Il a souligné l’alignement des projets financés par la Banque mondiale avec les objectifs du PROJET, visant à promouvoir un développement à la base en mettant l’accent sur les pôles territoriaux comme moteurs de la mise en œuvre des politiques publiques.
Les discussions ont porté sur les projets actuellement en cours, notamment ceux mis en œuvre par l’Agence de Développement municipal (SEERP et PACASEN) et le PROMOGED, ainsi que sur les domaines de l’urbanisme et de l’habitat. Le Ministre a également abordé la question cruciale du logement, soulignant l’importance de ce secteur et les directives du Président de la République et du Premier Ministre pour accélérer la production de logements à grande échelle.
Cette rencontre témoigne de l’engagement commun en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises. Elle marque également une étape importante dans le renforcement du partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale pour la réalisation d’objectifs communs en matière d’urbanisme, d’habitat et de développement durable.
Selon les informations rapportées par Libération, le ministre du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a finalement démissionné de ses fonctions de maire de la commune de Thiès Nord ce lundi. Cette décision intervient après que le Premier ministre Ousmane Sonko ait rappelé, dès sa nomination le 2 avril par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, que tous les membres de la nouvelle équipe gouvernementale détenant un mandat électif devraient se retirer de leurs autres fonctions dans un délai d’un mois.
Ce délai expirait le 5 mai, soit un mois après la formation du gouvernement. Cependant, selon les informations du quotidien, une ministre n’a toujours pas respecté cette directive : il s’agit de la mairesse de la Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, récemment nommée ministre de la Femme et de la Solidarité.
Le maintien de Maïmouna Dièye à la fois en tant que ministre et maire soulève des interrogations quant à la conformité avec les règles édictées par le Premier ministre. Cette situation pourrait également susciter des critiques quant au respect des principes de bonne gouvernance et de séparation des pouvoirs, ainsi que des inquiétudes quant à la gestion efficace des responsabilités publiques.
Il est attendu que Maïmouna Dièye prenne rapidement une décision concernant son maintien ou sa démission de ses fonctions de maire, conformément aux directives du gouvernement et aux normes éthiques en vigueur dans l’exercice des fonctions publiques.
Une récente réunion entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) a suscité des remous suite à la décision d’arrêter les chantiers sur plusieurs sites du pays, dont la corniche de Dakar.
Selon les informations divulguées par Le Quotidien, lors de cette rencontre qui s’est tenue la semaine dernière, les représentants des cimentiers et des entrepreneurs en bâtiment ont exprimé leurs inquiétudes quant aux répercussions de cette mesure. Ils ont plaidé pour la levée de l’arrêt des travaux, mettant en avant les préjudices subis par ceux qui ont investi des sommes considérables dans leurs projets de construction.
L’arrêt des chantiers soulève plusieurs problématiques, notamment sur le plan économique et social. En effet, cette décision risque de mettre un grand nombre d’ouvriers et de journaliers au chômage technique, alors que leur subsistance dépend des travaux effectués quotidiennement sur les chantiers. Certains entrepreneurs ont même évoqué le risque d’encombrement au Port autonome de Dakar, où des cargaisons de matériaux de construction pourraient rester bloquées faute de dédouanement.
Cependant, une lueur d’espoir est apparue lorsque les autorités de l’État ont informé les entrepreneurs qu’ils pourraient reprendre leurs activités dès jeudi. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les acteurs du secteur, qui espèrent ainsi limiter les effets néfastes de l’arrêt temporaire des travaux.
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs du BTP au Sénégal, ainsi que l’importance de trouver un équilibre entre la nécessité de préserver l’environnement et la promotion du développement économique.
Les détails sur les prochaines étapes de cette affaire restent à déterminer, mais il est clair que cette réunion entre les acteurs du secteur et les autorités a permis d’ouvrir un dialogue crucial pour l’avenir des chantiers dans la région.
Une récente révélation a mis en lumière un épisode concernant un véhicule de type pick-up, qui aurait été affecté à l’ancien ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, par l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla.
Selon les informations relayées par Les Échos, le ministre sortant aurait dépêché son chauffeur à la Direction de la société de transport public ce lundi afin de restituer un véhicule de marque Toyota, immatriculé AA097DG.
Le quotidien précise avoir tenté de joindre Mansour Faye pour obtenir des clarifications sur les circonstances et les conditions dans lesquelles le véhicule lui a été attribué. Cependant, la réponse de l’ancien ministre, par SMS, se serait limitée à confirmer la restitution du véhicule sans fournir de détails supplémentaires.
De son côté, Oumar Khatab Sylla, prédécesseur de El Malick Ndiaye à la tête de DDD, aurait refusé de commenter l’affaire, déclarant simplement : « Je ne parle pas de détails. Vous pouvez écrire tout ce que vous voulez. »
Cette affaire soulève des questions sur les pratiques de gestion des ressources et des biens publics au sein de Dakar Dem Dikk, ainsi que sur les liens entre les responsables politiques et les entités gouvernementales. Les réponses fournies par les principaux intéressés laissent place à des spéculations et à des interrogations quant à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des affaires publiques.
Aujourd’hui, plusieurs sujets ont retenu l’attention au Sénégal, allant de la transparence dans la gestion des ressources maritimes à la polarisation politique croissante. Voici un aperçu des événements marquants qui ont animé le pays :
Transparence dans la pêche : La liste des navires dévoilée par la ministre des pêches
La ministre des pêches, Dr. Fatou Diouf, a pris une initiative louable en dévoilant la liste complète des 151 navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des autorisations de pêche entre les navires nationaux et étrangers, dans le but de préserver les stocks de poissons et de promouvoir la durabilité de l’industrie de la pêche.
Divergences politiques : Diomaye critique les choix de politique étrangère de Sonko
Dans le domaine politique, les tensions persistent entre différentes figures politiques. Le lider maximo Diomaye a vivement critiqué les choix de politique étrangère de Sonko, l’accusant de favoriser des relations avec des états putschistes au détriment des principes démocratiques. Cette divergence souligne les divergences idéologiques croissantes entre les acteurs politiques et met en lumière l’importance des orientations diplomatiques dans la sphère politique du pays.
Tensions à l’UCAD : Conflit sur l’affectation d’Ismaïla Madior Fall
Au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de nouvelles tensions ont éclaté concernant l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES) s’oppose fermement à cette décision, dénonçant une transgression des procédures réglementaires. Ce conflit met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance universitaire et de gestion des ressources humaines.
Autres sujets d’actualité
En plus de ces événements marquants, d’autres sujets ont également fait l’actualité au Sénégal, notamment le décès de Serigne Amdi Bousso, muezzin de la grande mosquée de Touba, les préparatifs pour la Tabaski 2024, les tensions au Mali lors du dialogue inter-Maliens, et la formation en cultures urbaines pour les jeunes à Dakar.
Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, a formellement démissionné de son mandat de maire de la commune de Ziguinchor. Cette décision a été confirmée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, qui a déclaré avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, officialisant la démission de M. Sonko de son poste de maire.
Cette démission fait suite à une directive du président de la République, demandant à tous les membres du nouveau gouvernement, installé le 5 avril dernier, qui cumulent des mandats électifs au niveau des collectivités territoriales ou des Assemblées nationales, de se démettre de leurs fonctions dans un délai d’un mois.
Dans le même contexte, le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a également démissionné de son poste de président du Conseil départemental de Bignona.
Ces démissions illustrent l’engagement du gouvernement en place à respecter les directives présidentielles et à garantir une séparation claire entre les fonctions gouvernementales et les mandats électifs locaux.
La politique étrangère du Sénégal sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye prend une tournure inattendue alors que le pays s’apprête à accueillir Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI) et figure de l’opposition française, du 14 au 18 mai 2024. Cette décision rompt avec la tradition qui voulait que le premier voyage à l’étranger des présidents sénégalais soit destiné à la France, ancien colonisateur et partenaire historique.
L’annonce de cette visite a été faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko, démontrant ainsi la volonté du nouveau gouvernement de s’ouvrir à des acteurs politiques européens partageant des visions similaires sur des questions de souveraineté et de coopération régionale. Pour le parti Pastef, cette rencontre représente une opportunité de renforcer les liens avec des alliés et de projeter une image de coopération internationale.
Cependant, cette décision pourrait également être interprétée comme un message politique adressé à Emmanuel Macron, président français, dont l’attente d’un renforcement de la coopération franco-sénégalaise pourrait être contrecarrée par ce rapprochement avec son principal opposant. En recevant Mélenchon avant Macron, le Sénégal envoie un signal fort à la France, soulignant sa volonté de dialoguer avec divers acteurs politiques, pas seulement avec les dirigeants en place.
Les conséquences de cette rencontre sur les relations franco-sénégalaises restent à voir. La visite de Mélenchon pourrait potentiellement créer des tensions entre les deux pays, mais elle pourrait également ouvrir de nouvelles perspectives de dialogue et de coopération. Les prochains jours seront décisifs pour évaluer l’impact de ce rapprochement sur la scène diplomatique internationale.
La démission du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre Birame Souley Diop de leurs fonctions de maire respectivement de Ziguinchor et de Thiès Nord suscite des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où le journaliste et homme politique Mamadou Ibra Kane a exprimé son point de vue sur leur bilan à la tête de ces municipalités.
Pour Kane, cette décision de mettre fin au cumul des mandats est une avancée positive dans le paysage politique sénégalais. Cependant, il émet des réserves quant au bilan des maires démissionnaires, qualifiant celui-ci de « pas fameux » jusqu’à preuve du contraire.
Cette réaction soulève des questions importantes sur la performance des responsables politiques dans leurs fonctions municipales. Alors que la fin du cumul des mandats est largement soutenue comme une mesure visant à renforcer la gouvernance démocratique et à favoriser une plus grande concentration sur les responsabilités gouvernementales, elle met également en lumière l’importance de la reddition de comptes et de l’évaluation des performances des élus.
Il est crucial que les citoyens et les observateurs politiques examinent de près les actions et les résultats des responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement. Cette vigilance contribue à maintenir un niveau élevé de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.
Dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont des exigences fondamentales pour une gouvernance efficace, les déclarations comme celle de Kane illustrent l’importance du dialogue public et de l’évaluation critique des performances des dirigeants politiques.
Dans une lettre ouverte adressée au président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, exprime ses préoccupations et ses attentes concernant plusieurs aspects de la gouvernance actuelle. Dans ce texte détaillé, il soulève des points cruciaux allant de la politique de reddition des comptes à la transparence dans les nominations, en passant par la justice et la gestion foncière.
Bocoum commence par saluer l’arrivée au pouvoir du président et rappelle son engagement en faveur d’une rupture systémique et d’une politique de transparence. Cependant, il souligne également la nécessité de surveiller de près les actions du gouvernement pour garantir le respect des promesses faites aux citoyens.
Le leader d’AGIR insiste sur la mise en place d’une politique de reddition des comptes transparente et efficace, exigeant que les rapports des organes de contrôle soient transmis au procureur de la République sans délai. Il demande également la déclassification des rapports de l’IGE pour une plus grande transparence.
Sur le plan judiciaire, Bocoum demande que toute la lumière soit faite sur les accusations de corruption portées par Karim Wade contre des juges du Conseil constitutionnel, ainsi que sur les conditions de son départ du Sénégal pour le Qatar.
En ce qui concerne les nominations, il critique le non-respect des promesses de recourir à des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, soulignant l’importance de mettre la compétence et le mérite au cœur de la politique de nomination.
La gestion foncière est également abordée, avec des préoccupations quant à l’équité et à la transparence dans ce domaine crucial, ainsi que des questions concernant la déclaration de patrimoine du président, jugée incomplète.
Bocoum appelle le président à prendre en compte ses remarques et à agir en faveur d’une gouvernance plus transparente et équitable, respectueuse des engagements pris envers le peuple sénégalais.
Malgré sa position à la 13e place lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, la dirigeante du groupe avicole Sedima, reste déterminée à atteindre son objectif ultime : accéder à la magistrature suprême. Avec seulement 0,34% des suffrages exprimés en sa faveur, soit 15 457 voix sur 19 candidats, elle reconnaît que son chemin vers la présidence a rencontré des obstacles, mais elle affirme que ce n’est que partie remise.
Lors d’une récente rencontre, Anta Babacar Ngom a exprimé sa conviction profonde selon laquelle elle aurait dû être la présidente de la République. Malgré la défaite électorale, elle reste résolument engagée dans la politique et affirme son identité en tant que femme politique assumée et affirmée. Elle insiste sur le fait que son combat va au-delà de ses ambitions personnelles et qu’elle reste déterminée à poursuivre son engagement politique.
« Notre combat va au-delà de ça (…) Aujourd’hui, je me présente comme étant Anta Babacar, femme politique assumée et affirmée. Je vous rassure qu’on ne change jamais de priorités. Aujourd’hui, nous sommes encore plus déterminés et je tends la main à tout un chacun, parce que c’est l’union qui fait la force. Nous sommes toujours sur cette lancée », a-t-elle déclaré.
Anta Babacar Ngom affirme qu’elle croit en son for intérieur et reste convaincue que son moment viendra. Malgré les défis et les revers, elle reste optimiste quant à ses chances de réaliser son ambition politique. « j’y suis toujours, j’y crois en mon for intérieur. Ce n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverai », a-t-elle ajouté.
Sa détermination à poursuivre son engagement politique et son refus de se laisser décourager par les obstacles témoignent de sa résilience et de son dévouement envers ses convictions. Alors que son avenir politique reste incertain, Anta Babacar Ngom continue de faire entendre sa voix et de défendre ses idéaux avec passion et persévérance.
Lors du 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a prononcé une déclaration forte, réaffirmant le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes du peuple palestinien. Cette déclaration a été saluée par Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, qui souligne qu’elle reflète la position historique du pays sur la question palestinienne.
Depuis de nombreuses décennies, le Sénégal a maintenu une position ferme en faveur de la Palestine, en reconnaissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et en condamnant les violations des droits humains et du droit international commises à leur encontre. Cette position est ancrée dans les valeurs de justice, de dignité humaine et de respect du droit international, et elle a été exprimée à maintes reprises à travers des déclarations officielles et des actions diplomatiques.
La déclaration du Président Diomaye Faye lors du sommet de l’OCI revêt une importance particulière dans un contexte mondial marqué par les défis et les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient. En réaffirmant le soutien du Sénégal à la Palestine, le Président a souligné l’importance de maintenir la solidarité et l’unité au sein de la communauté internationale en faveur de la cause palestinienne.
Cette position est également en accord avec les aspirations et les attentes du peuple sénégalais, qui a toujours exprimé une profonde solidarité envers le peuple palestinien. Elle renforce le sentiment d’appartenance à une communauté internationale fondée sur des principes de justice, de solidarité et de respect mutuel.
La déclaration du Président Diomaye Faye témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la justice et la paix au Moyen-Orient. Elle réaffirme la position historique du pays en faveur de la Palestine et souligne l’importance de maintenir cette solidarité dans la lutte pour la justice et la dignité du peuple palestinien.
La Palestine a exprimé sa gratitude envers le Sénégal pour sa position constante et solidaire sur la question de Gaza. Lors du 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui s’est tenu en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien avec Riyad al-Maliki, envoyé spécial de Mahmoud Abbas, Président de la Palestine.
L’entretien entre le Président Faye et M. Maliki a mis en lumière la question cruciale de la Palestine et la solidarité continue du Sénégal envers le peuple palestinien. M. Maliki a chaleureusement salué la position ferme et cohérente du Sénégal dans le conflit opposant la Palestine à Israël, soulignant l’importance de maintenir et de renforcer cette tradition de soutien.
La position du Sénégal en faveur de la Palestine a été un élément constant de sa politique étrangère, reflétant son engagement envers les principes de justice et de solidarité internationale. Le Président Faye s’est engagé à poursuivre cette tradition et à renforcer les liens de coopération et de soutien entre le Sénégal et la Palestine.
Cette rencontre entre les deux dirigeants témoigne de l’importance accordée par le Sénégal à la question palestinienne et de sa volonté de jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et de la justice au Moyen-Orient. Elle souligne également l’engagement du Sénégal envers les principes de l’OCI et de la communauté internationale dans son ensemble.
Le Sénégal continue ainsi de jouer un rôle crucial dans les efforts visant à résoudre les conflits et à promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région, tout en affirmant son attachement aux valeurs de solidarité et de fraternité qui sont au cœur de sa politique étrangère.
Macky Sall, ancien Président du Sénégal, a récemment lancé un appel à l’unité au sein de l’Alliance pour la République (APR), son parti politique, et de Benno Bokk Yakar. Cet appel a été fait lors d’un appel téléphonique en direct avec des responsables de son parti qu’il avait envoyés au Daaka, un événement religieux important au Sénégal.
La délégation envoyée par Macky Sall au Daaka était composée de quatre anciens ministres, notamment Mansour Faye, Moussa Bocar Thiam, Moussa Baldé, et Abdoulaye Seydou Sow, ainsi que du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et d’autres responsables de l’APR et de Benno Bokk Yakar. Ces responsables ont eu l’honneur de transmettre le message de leur leader au khalife, le chef religieux de la région.
L’appel de Macky Sall à l’unité au sein de l’APR revêt une importance particulière dans un contexte politique où les tensions internes peuvent affaiblir le parti. En rappelant l’importance de l’unité et de la solidarité, Macky Sall cherche à renforcer la cohésion au sein de son parti et à consolider son soutien politique.
Cet appel intervient également dans un contexte où l’APR se prépare à relever de nouveaux défis politiques et à affronter des élections à venir. L’unité au sein du parti est cruciale pour garantir sa stabilité et sa capacité à mobiliser efficacement ses partisans lors des prochaines échéances électorales.
En réaffirmant son engagement envers l’unité et la cohésion au sein de l’APR, Macky Sall espère renforcer la position de son parti politique et consolider sa base de soutien en vue des défis à venir sur la scène politique sénégalaise.
Représentant le Président @Macky_Sall, j'ai conduit, ce 04 mai, une forte délégation, composée de membres de l'APR et de la Coalition Benno Bokk Yakaar à la 83eme édition du #Daaka de Médina Gounass. J'y ai délivré le message du Président SALL au Khalife Thierno Ahmadou Tidiane… pic.twitter.com/4ynSrI73L4
Les récentes nominations opérées par le Président Diomaye Faye lors des derniers Conseils des ministres ont suscité des problèmes de transition dans certaines directions et institutions publiques. Alors que plus d’une trentaine de postes ont été pourvus, des retards et des blocages ont été signalés dans certains secteurs, selon Les Échos de ce lundi.
Si la passation de témoin s’est déroulée sans accroc dans certaines entités, d’autres ont connu des difficultés. Les Échos rapporte des lenteurs dans la transition au niveau de quelques directions nationales, sans fournir de détails précis.
Le journal souligne que certains directeurs généraux récemment limogés n’ont toujours pas reçu de documents officiels les informant des modalités de la passation de service avec leurs remplaçants. Cette situation a entraîné un ralentissement des activités administratives, les directeurs sortants refusant de signer de nouveaux actes tant que la passation n’est pas effectuée.
Les présidents de Conseil d’administration (PCA) ne sont pas épargnés par cette situation. Certains d’entre eux sont dans l’attente de la passation de service de leurs directeurs généraux et ne savent pas quand ils seront installés dans leurs fonctions pour assurer la continuité du travail.
Ce blocage souligne les défis rencontrés lors des transitions administratives et met en lumière la nécessité d’une gestion efficace des processus de passation de service. Il est essentiel que les nouvelles nominations se déroulent de manière fluide et que les directeurs sortants et entrants collaborent étroitement pour garantir la continuité des activités et des services publics. En attendant, ces retards dans la transition pourraient avoir un impact sur le fonctionnement de certaines institutions et nécessitent une résolution rapide pour éviter toute perturbation supplémentaire.
Une controverse a éclaté à Sicap-Liberté à la suite du déplacement d’une délégation municipale composée d’environ 70 personnes à Casablanca, au Maroc. L’objectif de ce voyage, qui suscite des interrogations parmi les habitants de la commune, est présenté comme une participation à une formation ou à un séminaire.
Cependant, selon les informations relayées par Les Échos dans leur édition de lundi, de nombreux résidents de Sicap-Liberté remettent en question la nécessité d’envoyer une aussi grande délégation pour un événement professionnel. Certains vont jusqu’à exprimer leur scepticisme quant à la véritable nature de ce voyage, le qualifiant davantage de vacances que de déplacement professionnel.
Cette polémique soulève des préoccupations quant à la gestion des ressources municipales et à l’utilisation des fonds publics pour des voyages officiels. Les administrés s’interrogent sur la pertinence d’envoyer autant de personnes à l’étranger et sur les retombées concrètes que ce voyage pourrait avoir pour la commune.
Alors que le Conseil municipal de Sicap-Liberté est représenté en force à Casablanca, cette situation met en lumière la nécessité d’une transparence accrue dans les activités et les dépenses des autorités locales. Les habitants attendent des explications claires sur les objectifs et les résultats attendus de ce voyage afin de dissiper tout malentendu et toute suspicion.
La perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, et le Parti socialiste (PS) suscite des débats au sein de ce regroupement politique. Alors que certains membres de Taxawu sont favorables à un rapprochement avec le PS, d’autres y sont fermement opposés, révélant ainsi des dissensions internes.
Selon des informations relayées par Les Échos dans son édition de ce lundi, les discussions au sein de Taxawu portent sur l’opportunité pour Khalifa Sall de renouer avec le parti qu’il a quitté. Les partisans du statuquo estiment que Khalifa Sall peut se passer de l’appareil politique du PS pour mener à bien ses projets politiques. Pour eux, l’ancien maire de Dakar n’a pas besoin de s’allier avec le PS pour réussir sur le plan politique.
En revanche, une autre faction au sein de Taxawu soutient la nécessité d’une réconciliation entre Khalifa Sall et les Socialistes. Ces membres estiment que l’appui du PS pourrait renforcer la position politique de Khalifa Sall et contribuer à la réalisation des objectifs de la coalition. Ils considèrent que l’ancien maire de Dakar aurait besoin du soutien du PS pour consolider son assise politique et mener à bien ses projets.
Ces débats internes interviennent dans un contexte marqué par une rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du PS, et Khalifa Sall. Les discussions entre les deux leaders politiques ont évoqué la possibilité de réunir la famille socialiste, ce qui laisse entrevoir la perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall et le PS.
Ainsi, l’avenir politique de Khalifa Sall et de sa coalition Taxawu Sénégal semble être en suspens, alors que les débats internes sur la question des retrouvailles avec le PS continuent d’animer le camp de l’ancien maire de Dakar.
Le Pr Sidy Alpha Ndiaye, enseignant-chercheur agrégé en Droit public, a récemment commenté les récentes décisions du Président Faye concernant la suspension de toutes les opérations domaniales au Sénégal. Selon lui, cette mesure ne se limite pas à une simple question technique mais touche profondément à l’éthique, à la justice sociale et à la culture, en interrogeant l’accès des populations locales à la terre.
Dans son intervention, le professeur a vivement critiqué la manière dont certains terrains ont été attribués, pointant du doigt des bénéficiaires souvent des hommes politiques ayant obtenu de vastes étendues de terre. Il a approuvé l’initiative du président visant à revoir les conditions de ces attributions, dans le but d’assurer une distribution plus équitable et juste des ressources foncières dans le pays.
Cette suspension des opérations foncières prend ainsi une dimension éthique et sociale, témoignant de la volonté du Président Faye de garantir l’accès équitable à la terre pour tous les citoyens sénégalais. Cette action s’inscrit dans une démarche visant à corriger les injustices passées et à promouvoir une répartition plus équitable des ressources foncières, contribuant ainsi à renforcer l’équité et la justice sociale dans le pays.
Le Professeur Sidy Alpha Ndiaye a récemment exprimé son approbation à l’égard de la diffusion des rapports de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), soulignant leur rôle crucial dans la revitalisation de la démocratie sénégalaise. Selon lui, la publication de ces rapports représente un exemple de ré-enchantement de la démocratie, mettant en lumière l’impact significatif de ces documents sur la transparence gouvernementale.
L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Ige) a également été évoquée par le Professeur Ndiaye, qui a salué les efforts du président de la République pour une séparation efficace avec la présidence, renforçant ainsi l’objectivité de l’institution. Il a souligné que le Président est prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer une gestion transparente des affaires publiques. Concernant la Cour des comptes, le Professeur a souligné que le rôle du ministère de la Justice sera crucial pour garantir la reddition des comptes, en conformité avec les principes de justice.
En outre, le Professeur Ndiaye a salué la possibilité d’une initiative judiciaire en réponse aux rapports, reflétant ainsi les attentes des citoyens qui ont expressément soutenu ces mesures lors des élections du 24 mars. « C’est bien là l’attente des masses populaires qui veulent une vraie redevabilité dans la gestion des affaires d’État », a-t-il conclu.
Cette déclaration souligne l’importance des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac dans le renforcement de la gouvernance et de la démocratie au Sénégal, tout en mettant en avant l’engagement du gouvernement à répondre aux préoccupations des citoyens et à assurer la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Ousmane Sonko, le leader du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), a présidé la première réunion du Bureau politique de son parti après une interruption d’un an. Cette reprise des activités politiques du PASTEF marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, soulignant l’ambition de Sonko de jouer un rôle majeur dans la politique nationale et africaine.
La réunion, qui s’est tenue récemment, a été l’occasion pour Sonko et les membres du Bureau politique de discuter des stratégies et des orientations futures du parti. Cet événement revêt une importance particulière alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales et que le PASTEF cherche à consolider sa position en tant que force politique émergente.
Lors de cette réunion, Ousmane Sonko a également annoncé une série de déplacements internationaux visant à renforcer les liens avec plusieurs pays africains. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du PASTEF d’élargir son influence au-delà des frontières sénégalaises et de promouvoir ses idéaux de justice sociale, d’éthique et de fraternité à l’échelle continentale.
Parallèlement à cette reprise dynamique du PASTEF, le gouvernement sénégalais a été secoué par une série de démissions de haut niveau. Les ministres Birame Soulèye Diop et Yankhoba Diémé ont annoncé leur départ, conformément à la nouvelle régulation sur le cumul des mandats, affirmant ainsi leur engagement envers l’intégrité et la dévotion à leurs responsabilités ministérielles.
Dans l’ensemble, la réunion du Bureau politique de PASTEF et les démissions au sein du gouvernement soulignent les dynamiques en cours dans le paysage politique sénégalais. Alors que le PASTEF cherche à consolider sa position et à étendre son influence, les démissions des ministres mettent en lumière l’importance de la bonne gouvernance et de la transparence dans l’exercice du pouvoir.
Lors d’une réunion des hauts responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Kaffrine, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’un échange téléphonique avec les participants. Abdoulaye Seydou Sow a alors placé son téléphone en mode haut-parleur pour permettre à l’ensemble des participants d’entendre le message du leader de l’APR.
Dans cet appel, Macky Sall a exhorté tous les leaders, militants et sympathisants de Bby à œuvrer dans l’unité et à analyser les raisons de leur défaite lors de la dernière élection présidentielle. Il leur a également demandé de se rendre auprès des populations afin de promouvoir son bilan positif à travers tout le pays.
Le président Sall a souligné l’importance de ne pas laisser tomber tout ce qui a été accompli pendant son mandat présidentiel. Malgré son absence du Sénégal, il a affirmé qu’il continuait à penser à eux et les a encouragés à rester unis et mobilisés.
Parmi les participants à cette réunion figuraient le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi qu’Abdoulaye Wilane et d’autres responsables de Bby.
Dakar, Sénégal – Après une interruption de plus d’un an due à des circonstances indépendantes de notre volonté, nous avons eu l’honneur de présider la première réunion du Bureau politique de notre parti, PASTEF. Cette rencontre marque un tournant décisif dans notre parcours, renforcé par l’élection de notre frère, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la présidence de la République du Sénégal.
Nous exprimons notre gratitude envers le peuple sénégalais pour son soutien indéfectible et nous nous engageons à poursuivre notre lutte pour la souveraineté, la bonne gouvernance et une redistribution juste et équitable des richesses de notre pays. PASTEF est prêt à être le fer de lance de cette nouvelle ère pour notre nation.
Afin de dynamiser notre action politique, nous allons procéder à une réorganisation, une restructuration et une revitalisation de notre parti. Nous envisageons également la tenue de notre premier Congrès dans les prochains mois, événement qui constituera une étape clé dans la consolidation de notre mouvement.
En parallèle, PASTEF va affirmer sa position panafricaniste et souverainiste en renforçant ses liens politiques tant au niveau africain que sous-régional. Une tournée est prévue, débutant par des visites en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sur invitation de nos partenaires.
Nous comptons également élargir nos partenariats à l’échelle internationale. Dans ce cadre, nous accueillerons à Dakar une délégation des Insoumis français, menée par Jean-Luc Mélenchon, du 14 au 18 mai 2024. Cette visite témoigne de notre volonté d’ouvrir le dialogue et de renforcer les alliances à travers le monde.
En mémoire de nos disparus, en soutien à nos détenus et blessés, et en reconnaissance des sacrifices de chacun, nous réitérons notre engagement indéfectible envers le peuple sénégalais et l’Afrique tout entière.
Nous sommes résolus à vaincre et à réussir dans cette noble mission. Le chemin est long, mais notre détermination est inébranlable. Ensemble, pour un Sénégal de paix, uni et prospère, nous vaincrons!
Le professeur agrégé en Droit public à l’université Cheikh Anta Diop, Sidy Alpha Ndiaye, qualifie la récente alternance politique au Sénégal de « ré-enchantement démocratique ». Selon lui, cette troisième alternance, qui a propulsé Bassirou Diomaye Faye à la présidence, représente une transformation systémique tant sur la forme que sur le fond, offrant ainsi une véritable alternative aux citoyens sénégalais.
Pour Sidy Alpha Ndiaye, cette alternance est différente des précédentes car elle propose une réelle alternative politique. Contrairement aux deux précédentes alternances qui étaient, selon lui, dépourvues de véritables alternatives, celle-ci représente un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il souligne notamment le fait que Bassirou Diomaye Faye, en tant qu’opposant, a été élu dès le premier tour avec un niveau d’adhésion de 54%, un résultat rare en Afrique.
Cette alternance annonce, selon le professeur, une rupture systémique, caractérisée par des mutations profondes et un projet révolutionnaire. Il explique que la rupture systémique implique un changement de paradigmes dans les méthodes de gouvernance, comme en témoigne le projet de réforme des institutions. Sidy Alpha Ndiaye soutient que cette réforme vise à déconstruire les anciens schémas hérités de la colonisation et à reconstruire sur la base d’institutions africaines adaptées au contexte actuel.
Il prend l’exemple du code pénal sénégalais, un code hérité de l’époque coloniale, et souligne la nécessité de le réformer pour mieux protéger les droits fondamentaux des individus. Il espère que ces réformes permettront de répondre aux attentes des citoyens en termes de modernisation et d’adaptation des institutions aux réalités actuelles du Sénégal.
En conclusion, Sidy Alpha Ndiaye voit dans cette alternance une opportunité de transformation profonde du système politique sénégalais, avec la promesse d’une gouvernance plus moderne et plus adaptée aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.
Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour du scrutin le 24 mars dernier, un silence étrange semble s’être installé chez les candidats malheureux à la dernière présidentielle. Cette tendance marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais, avec plusieurs figures de l’opposition choisissant de rester en retrait du débat public.
Des personnalités telles que Thierno Alassane Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Déthié Fall, Aliou Mamadou Dia, Khalifa Sall, entre autres, qui étaient autrefois très actives sur les réseaux sociaux et dans les médias, ont subitement cessé de s’exprimer publiquement. Leur silence intrigue, d’autant plus qu’ils étaient souvent présents pour commenter l’actualité politique et sociale du pays.
Les raisons de cette discrétion sont diverses, mais une explication courante évoquée par les proches de ces personnalités est la nécessité d’évaluer d’abord les élections avant de revenir sur le devant de la scène. Certains envisagent des activités de massification en perspective des prochaines élections, bien que pour l’instant, cela ne se traduise pas par une activité notable sur le terrain.
La particularité de cette élection, marquée par une troisième alternance démocratique au Sénégal, réside dans le fait qu’il n’y a pas eu de négociations entre les deux tours, ce qui signifie qu’il n’y a pas eu d’accord de partage du pouvoir entre les différents candidats. Cette situation contraste avec les précédentes élections où des coalitions se formaient entre les deux tours pour soutenir le candidat arrivé en tête.
Certains observateurs soulignent que le silence de l’opposition peut également être attribué à des calculs politiques, avec certains candidats espérant être cooptés par les nouvelles autorités. Cependant, cette attente peut s’avérer vaine, car le gouvernement de Diomaye Faye semble afficher une certaine autonomie vis-à-vis des anciennes figures politiques du pays.
Pendant ce temps, Diomaye Faye continue à s’affirmer dans son rôle de président, sans être entravé par des négociations politiques ou des alliances pré-électorales. Son élection dès le premier tour a renforcé sa légitimité et lui a donné les coudées franches pour mettre en œuvre son programme politique.
Le paysage politique sénégalais semble traverser une période de transition, avec une opposition en retrait et un président nouvellement élu qui affirme son autorité. Il reste à voir comment cette dynamique évoluera dans les mois à venir, en particulier avec les élections législatives et locales à l’horizon.
Dans la foulée de la décision prise par le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre Birame Soulèye Diop a également annoncé sa démission de son poste de maire de Thiès Nord. Cette démission vient marquer la fin du cumul de fonctions pour les ministres et députés concernés par la mesure, dans le cadre des dispositions visant à mettre fin à cette pratique.
Actuellement en charge du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop rejoint ainsi la liste des ministres ayant choisi de se conformer à cette directive. Cette décision intervient dans le cadre d’une volonté affichée du gouvernement de mettre fin au cumul de fonctions, considéré comme incompatible avec les responsabilités ministérielles.
La démission de Birame Soulèye Diop souligne l’importance accordée par les autorités sénégalaises à la séparation des pouvoirs et à la mise en place d’une gouvernance transparente et éthique. Elle témoigne également de l’engagement du gouvernement à respecter les règles et les normes en matière de gouvernance et d’administration publique.
Cette décision pourrait également avoir des implications sur la scène politique locale, en ouvrant la voie à de nouveaux développements et à de possibles changements au sein de la gouvernance locale à Thiès Nord.
Lors du Conseil des ministres de ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté les grandes lignes du plan d’action gouvernemental, conformément aux orientations fixées par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce plan vise à mobiliser l’action gouvernementale autour de priorités telles que la lutte contre la vie chère, la réforme fiscale, la promotion des PME/PMI, et bien d’autres encore.
Selon une note du Bureau d’information gouvernementale (Big), le Premier ministre a insisté sur l’urgence de mettre en place un plan opérationnel de lutte contre la vie chère. Ce plan, qui sera élaboré en collaboration avec les ministres du Commerce, de l’Industrie, des Finances et de l’Agriculture, devra proposer des mesures concrètes pour atténuer les prix des denrées de première nécessité et certains services essentiels. Il s’agit notamment de mieux cibler les subventions pour lutter efficacement contre la vie chère.
Les réformes fiscales occupent également une place centrale dans les priorités du gouvernement. Au-delà de l’équité et de la transparence, ces réformes visent à soutenir le développement économique et social du Sénégal.
Une autre mesure phare concerne la réforme du système de rémunération dans la fonction publique, afin de le rendre plus cohérent et équitable tout en garantissant sa soutenabilité budgétaire.
Par ailleurs, le gouvernement accorde une importance particulière à la campagne de production agricole de 2024, avec pour objectif de faire de l’agriculture un moteur de création d’emplois, de lutte contre l’émigration clandestine et de réduction de la pauvreté. Cette volonté s’inscrit dans la doctrine de la souveraineté alimentaire prônée par le président Faye.
Enfin, le gouvernement met l’accent sur des initiatives telles que le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME/PMI, qui visent à répondre aux besoins urgents des citoyens sénégalais, notamment en matière de logement et de développement économique.
Ce plan d’action gouvernemental reflète la volonté des autorités de mettre en œuvre des mesures concrètes pour répondre aux défis socio-économiques du pays et améliorer le quotidien des Sénégalais.
Des dirigeants et représentants de pays musulmans se sont rassemblés à Banjul, en Gambie, pour participer au 15ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Alors que la réunion prend place dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment en raison des récentes escalades dans la région de Gaza, les membres de l’OCI cherchent à renforcer leur solidarité et à prendre des mesures pour soutenir la cause palestinienne.
Lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a souligné l’urgence de la situation en Palestine, décrivant les actions israéliennes comme des « crimes » et appelant à une « intensification des efforts et de la solidarité en faveur de la cause palestinienne ». Il a également annoncé qu’une résolution sur la Palestine serait discutée et adoptée à la clôture du sommet, prévue pour dimanche.
Ce sommet intervient alors que les tensions entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza, demeurent élevées. Une proposition de trêve est actuellement en cours de négociation en Égypte, avec la participation d’une délégation du Hamas. Cette proposition vise à mettre fin aux hostilités qui ont duré près de sept mois et ont entraîné la mort de milliers de personnes, principalement des civils.
La communauté internationale, y compris les pays membres de l’OCI, observe de près ces développements, exprimant sa préoccupation face à la violence persistante dans la région et appelant à des mesures concrètes pour mettre fin au conflit et promouvoir une paix durable.
Le sommet de l’OCI offre une plateforme importante pour coordonner les efforts des pays musulmans en faveur de la Palestine et pour exprimer une solidarité collective envers le peuple palestinien. Les discussions et les décisions prises lors de cette réunion pourraient avoir un impact significatif sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient et sur les efforts visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.
Le Sénégal a décidé d’envoyer 540 gendarmes en mission de maintien de la paix en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Ce déploiement a été annoncé lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle les gendarmes ont reçu le drapeau national du Sénégal des mains du Général Papa Diouf, Haut commandant en second de la gendarmerie nationale.
Selon le Général Diouf, ce contingent de 540 éléments, comprenant 109 femmes, sera déployé du 8 au 12 mai prochain. Ils prendront le relais de leurs camarades déjà sur place depuis un an.
Les missions confiées à ces gendarmes sénégalais seront multiples, allant de la protection des civils à la garantie de la sécurité de l’État dans les zones où ils seront déployés.
Ce déploiement témoigne de l’engagement continu du Sénégal en faveur du maintien de la paix et de la stabilité dans la région, en réponse aux besoins urgents de protection des populations civiles et de soutien aux efforts de reconstruction et de consolidation de la paix dans ces pays.
Dans un entretien avec l’OBS, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a exprimé son point de vue sur les premières décisions prises par le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye, notamment en ce qui concerne les nominations et les appels à candidatures.
Elle a tout d’abord salué le triomphe de la démocratie au Sénégal malgré les défis rencontrés, soulignant que les nouveaux dirigeants ont déjà posé des actes qui vont dans le bon sens. Elle a particulièrement noté une réduction du « bling-bling protocolaire », la publication des rapports de contrôle, et une prise en charge sérieuse des questions foncières.
Mme Touré a encouragé le nouveau gouvernement à persévérer dans la voie du changement, soulignant que cela reflète les aspirations de la grande majorité des Sénégalais. Elle a également appelé ses compatriotes à être acteurs du changement en modifiant leurs comportements et en respectant les lois et règlements.
Interrogée sur son absence dans le nouveau gouvernement malgré les attentes, elle a souligné que sa récompense était la victoire du processus démocratique le 24 mars. Elle a également exprimé son soutien à l’introduction de nouvelles personnalités dans le gouvernement, apportant ainsi de nouvelles énergies et idées.
Sur la question des appels à candidatures, elle a souligné la complexité de pourvoir tous les postes par ce moyen, compte tenu du grand nombre de postes à pourvoir dans divers secteurs de l’État. Elle a estimé que l’urgence de répondre aux besoins pressants des citoyens, tels que la campagne agricole imminente et la jeunesse en attente, nécessitait un pragmatisme dans le processus de nomination.
Pour conclure, Aminata Touré a insisté sur l’importance de nommer des cadres compétents et averti que s’éloigner des promesses électorales pourrait conduire au népotisme. Elle a appelé à un équilibre entre la nécessité de répondre rapidement aux besoins du pays et le respect des principes démocratiques.
Abdoulaye Diouf Sarr ne dirigera plus le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’ancien maire de Yoff et responsable de l’Alliance pour la République (APR) a été remplacé par son adjoint, Babacar Gning, lors d’un récent Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.
Dans un message réagissant à son départ, Abdoulaye Diouf Sarr exprime son sentiment de devoir accompli, soulignant la nomination de son adjoint comme une transition naturelle. Il témoigne de la compétence de Babacar Gning, son « dévoué jeune frère », avec qui il a collaboré de manière fructueuse.
L’ancien ministre de la Santé se réjouit de cette promotion interne, voyant en elle le début d’une nouvelle phase pour le FONSIS. Il exprime sa confiance dans la capacité de son successeur à poursuivre les chantiers déjà entamés, dans la rigueur et le professionnalisme.
Abdoulaye Diouf Sarr tient également à adresser ses remerciements à tous les agents du FONSIS, soulignant l’harmonie fraternelle qui a caractérisé leur collaboration. Il n’oublie pas de mentionner sa famille, reconnaissante pour son soutien et sa compréhension tout au long de son engagement au service de la République.
Cette transition à la tête du FONSIS marque ainsi une nouvelle étape dans le parcours professionnel d’Abdoulaye Diouf Sarr, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’avenir de cette institution financière stratégique.
Le Président Bassirou Diomaye Faye, réitérant son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, avait pris une mesure forte en bannissant le cumul des fonctions pour les membres de son gouvernement. Dans cette optique, il avait donné un délai d’un mois aux ministres du gouvernement formé le 5 avril dernier pour démissionner de toute autre fonction occupée.
Selon les informations rapportées par le quotidien L’AS, certains élus locaux nommés ministres ont tardé à se conformer à cette exigence. Parmi eux figure le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé.
Cependant, en signe de respect envers le décret présidentiel et afin de se conformer aux directives du Président Faye, le ministre Yankhoba Diémé a pris la décision de démissionner de la présidence du Conseil départemental de Bignona. Sa démission a été officialisée hier vendredi, 3 mai, juste avant la fin de l’échéance fixée.
Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter scrupuleusement les décisions prises par le Président de la République, affirmant ainsi son engagement envers les principes de bonne gouvernance et d’éthique dans l’exercice des fonctions publiques.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est envolé ce samedi pour Banjul, à la suite de sa visite officielle du samedi 20 avril. À l’invitation du Président gambien, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin pour participer au 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu les 4 et 5 mai 2024, à Banjul.
Cette conférence internationale d’envergure réunira plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement du monde islamique afin de discuter des enjeux et défis auxquels fait face l’Oummah islamique. Sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable », le sommet vise à encourager un dialogue constructif entre les nations musulmanes pour promouvoir le développement durable et la coopération dans divers domaines.
La participation du Président Bassirou Diomaye Faye à cet événement important témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et son rôle actif dans la promotion de la paix, de la solidarité et du développement dans la communauté musulmane mondiale.
Le sommet de l’OCI offre une plateforme précieuse pour des discussions stratégiques et des initiatives visant à renforcer les liens entre les pays membres et à aborder les défis communs auxquels ils sont confrontés. Le Sénégal, en tant que membre actif de l’OCI, contribuera sans aucun doute de manière constructive aux délibérations et aux décisions prises lors de cette importante réunion internationale.
Les relations entre l’ancien président sénégalais Macky Sall et son ancienne Première ministre, Aminata Touré, demeurent tendues, avec des accusations réciproques et des confrontations publiques alimentant la controverse politique dans le pays.
Dans un récent communiqué relayé par Vox Pop, la coordination du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI) de Dakar a vivement critiqué Macky Sall, l’accusant d’orchestrer une campagne visant à discréditer leur leader, Aminata Touré. Selon le MIMI, cette tentative de dénigrement serait motivée par la position de fer d’Aminata Touré contre le projet de troisième mandat de Macky Sall, un combat qu’elle aurait mené avec détermination.
Les partisans d’Aminata Touré ont également reproché à Macky Sall sa politique répressive, affirmant qu’il aurait emprisonné des centaines de personnes sans justification valable. Ils ont également suggéré que si leur leader avait été impliquée dans des actes répréhensibles, Macky Sall l’aurait également incarcérée sans hésitation.
La coordination du MIMI a même appelé à ce que Macky Sall soit traduit en justice pour des crimes graves et des malversations financières présumées, telles que révélées par des rapports de contrôle.
Ces tensions sont survenues après le rejet par le Conseil constitutionnel de la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de mars dernier. En réponse, elle a choisi de soutenir le candidat du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a finalement remporté l’élection présidentielle.
Cette situation met en lumière les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et souligne les enjeux politiques en cours même après un changement de pouvoir. Les confrontations entre Macky Sall et Aminata Touré continuent d’alimenter le débat public et de susciter des interrogations quant à l’avenir de la politique sénégalaise.
Après avoir prêté serment au CICAD le 2 avril, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu des discussions cruciales avec ses camarades du parti Pastef au palais de la République. Lors de cette rencontre, le député de Pastef, Abass Fall, a partagé les réflexions et les priorités évoquées par le Président, offrant ainsi un aperçu des valeurs et des engagements de son administration.
L’un des moments clés de cette réunion a été lorsque le Président Faye, alors assis sur la chaise présidentielle, a exprimé son étonnement en ces termes : « Il y a 15 jours, si quelqu’un m’avait dit que je serais assis sur cette chaise, je ne l’aurais pas cru. Cela démontre qu’il faut croire en Dieu. » Cette remarque poignante illustre son humilité et sa reconnaissance envers la responsabilité qui lui incombe désormais.
Abass Fall a également souligné l’importance des comportements des membres du parti envers les citoyens, un rappel essentiel de l’engagement envers la transparence, la dignité et le respect dans les interactions avec le peuple.
En ce qui concerne les priorités du nouveau gouvernement, le Président Faye a mis l’accent sur la justice en tant que fondement d’une société juste et équitable. Il a souligné la nécessité pour tous les citoyens d’avoir un accès égal et transparent à la justice, mettant en avant l’importance de la transparence, de l’efficacité et de l’équité dans les procédures judiciaires.
De plus, le Président Faye a rappelé l’importance de rester fidèle aux sacrifices consentis pour atteindre cette position, appelant à une humilité constante et à un engagement sans faille envers les besoins et les préoccupations des citoyens.
Cette réunion entre le Président Faye et les membres de Pastef souligne un changement de ton et une vision axée sur le service et l’intégrité, offrant ainsi un aperçu de ce que les Sénégalais peuvent attendre de leur nouveau leader et de son équipe.
Le député sénégalais Guy Marius Sagna a récemment fait parler de lui en déposant pas moins de 41 initiatives parlementaires devant le gouvernement du Sénégal. Ces propositions couvrent une vaste gamme de problèmes cruciaux qui nécessitent une attention urgente. Parmi les sujets abordés, on retrouve des questions vitales touchant à la justice sociale, aux droits des travailleurs, à la santé publique, à l’environnement, et bien d’autres encore.
Dans un post récent, Guy Marius Sagna a mis en lumière des situations préoccupantes qui exigent des réponses concrètes de la part des autorités. Parmi ces préoccupations figurent les retards de salaire dans plusieurs secteurs, les licenciements de travailleuses en congé de maternité, les conditions de travail précaires, les pénuries d’eau dans certaines régions, les injustices salariales, les questions de sécurité aéroportuaire, et les scandales alimentaires, pour n’en nommer que quelques-uns.
Parmi les points saillants de ses initiatives figurent la demande d’explications aux représentants de grandes entreprises telles que Nestlé et TOTAL sur des questions de licenciement et de conditions de travail, ainsi que des appels à des mesures urgentes pour résoudre les retards de salaire, les injustices salariales et les pénuries d’eau.
Les initiatives de Guy Marius Sagna reflètent une profonde préoccupation pour le bien-être des citoyens sénégalais et appellent à des actions immédiates pour résoudre les problèmes sociaux et économiques auxquels le pays est confronté. Son engagement envers la défense des droits des travailleurs, la justice sociale et la transparence dans la gouvernance est louable et mérite une attention sérieuse de la part des autorités. En déposant ces initiatives, Guy Marius Sagna affirme son engagement envers la responsabilité et le progrès au Sénégal.
Dans un communiqué publié récemment, l’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) a vivement condamné les récentes attaques diffamatoires visant certains membres éminents de l’administration douanière. L’AIOD accuse des individus qu’elle qualifie de « malintentionnés et réfractaires au processus de modernisation » de propager des informations mensongères sur les réseaux sociaux dans le but de discréditer ces cadres dévoués.
Ces attaques, selon l’AIOD, sont non seulement récurrentes mais également infondées, visant à jeter l’opprobre sur des professionnels engagés dans leur mission de service public. Dans un contexte où la modernisation de l’administration douanière est une priorité, de telles calomnies peuvent compromettre le travail effectué pour améliorer les services offerts aux citoyens et aux entreprises.
L’Amicale a clairement indiqué qu’elle se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales nécessaires pour répondre à ces attaques et protéger l’intégrité de ses membres. Elle a également tenu à rappeler que les réformes entreprises au sein de l’administration douanière, telles que la dématérialisation intégrale et la généralisation de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI), ont été le fruit d’un processus participatif et consultatif avec les acteurs économiques nationaux.
Par ailleurs, l’AIOD a souligné l’importance des réformes en cours, notamment l’opérationnalisation du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), qui vise à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’administration douanière. Elle a également mis en avant les progrès réalisés dans la dématérialisation des procédures de dédouanement, une avancée majeure pour accroître l’efficience et la transparence du système douanier.
L’AIOD a appelé à un soutien accru de la part de toutes les parties prenantes, tant au sein de l’administration douanière que de la société civile et du secteur privé, pour les réformes en cours. Elle a réaffirmé son engagement indéfectible à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour le succès des missions régaliennes qui leur sont confiées.
Le Programme vise à aménager de vastes étendues de terres et à les doter d’infrastructures de qualité de dernière génération permettant aux jeunes en particulier de s’adonner à des activités économiques en continu.
Le budget total à mobiliser pour le PRODAC est de 100 milliards F CFA. Parmi les onze (11) DAC prévus, huit (8) ont pu être financés. Quatre-vingt-huit (88) milliards FCFA ont été mobilisés et se décomposent comme suit :
– 29 600 536 000 FCFA en 2016 dans le cadre d’une première phase relative à la construction des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr financé par l’Etat du Sénégal à travers une convention signée avec Locafrique ;
– 59 534 000 000 FCFA en 2017 dans le cadre d’une deuxième phase à travers le Projet de Développement de l’Entreprenariat agricole au Sénégal (PDEAS) financé par la Banque islamique de Développement (BID) et relative à la construction des DAC de Niombato, Dodji, Fafacourou et Boulel.
L’exécution de la première phase a été confiée à l’entreprise israélienne Green 2000 à travers un marché clé en main, passé par entente directe et souscrit le 28 août 2015 entre Monsieur Daniel Pinhassi, agissant pour le compte de Monsieur Rafael Dayan, Directeur général et Monsieur Mame Mbaye Niang, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne ; ledit contrat a été approuvé le 21 septembre 2015 par Monsieur Birima Mangara, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget. La seconde phase fait l’objet d’une procédure d’appel à concurrence international.
LA GESTION FINANCIERE DES OPERATIONS PAR LE PRODAC
La revue de ce secteur d’examen a pour objectif de s’assurer que les ressources financières ont été utilisées de manière conforme aux lois et règlements et aux bonnes pratiques en la matière. La Gestion financière du PRODAC est assurée par la Direction administrative et financière (DAF) sous la supervision du Coordonnateur. Il en est de même du PDEAS dont la gestion financière est assurée par un Responsable administratif et financier (RAF).
Les missions principales de la DAF du PRODAC sont la gestion des opérations budgétaires, la gestion du personnel et des carrières, la gestion du domaine, de la logistique et de la maintenance et enfin la gestion de l’environnement et de la sécurité. La DAF est composée de deux divisions :
– une division Finances et comptabilité, composée de deux bureaux : un bureau
Comptabilité et Finances et un bureau comptabilité des matières ;
– une division Gestion des Ressources humaines composée d’un bureau gestion du personnel et de la solde, et d’un bureau des Affaires sociales.
Les ressources financières du PDEAS sont gérées par le RAF, secondé par un comptable. Les ressources du PRODAC sont essentiellement constituées de la dotation budgétaire annuelle que l’État lui octroie pour la mise en oeuvre de ses activités. Elles sont mobilisées périodiquement par le Trésor public dans le compte de dépôt ouvert dans ses livres au nom du PRODAC.
Pour ce qui concerne le PDEAS, les ressources proviennent des fonds alloués par la Banque islamique de Développement (BID) et de la contrepartie de l’État. S’agissant des opérations exécutées sur les fonds du bailleur, la procédure de la BID est appliquée avec notamment la pratique des avis de non objection (ANO) et celle des paiements directs. Les ressources allouées au PRODAC à travers le budget général de l’État lui permettent de financer son fonctionnement, mais également l’État dote le compte de dépôt les fonds dédiés au remboursement de la dette contractée pour le financement des DAC de première génération que sont ITATO, SEFA, Keur Momar Sarr et Keur Samba Kane.
Après avoir apprécié le système de financement de ces quatre premiers DAC et de remboursement de la dette, il a été analysé le paiement de certaines opérations imputées sur le compte de dépôt du PRODAC. Pour ce qui concerne le PDEAS, le remboursement de la dette a bénéficié d’un moratoire de 05 ans, ce qui l’exclut du champ de contrôle. L’examen de ce secteur a également porté sur la les règles relatives à la comptabilité des matières.
Le mécanisme de financement et de remboursement de la dette
Le schéma de financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Momar Sarr et, Keur Samba Kane fait intervenir la Compagnie ouest-africaine de Crédit-bail plus connue sous le nom de LOCAFRIQUE qui a conclu, en février 2016, avec l’Etat du Sénégal une convention de financement d’un montant total de 29 600 536 000 FCFA au taux de 7,97 % l’an toutes taxes, frais et commissions compris, exclusivement affecté à la réalisation ces quatre infrastructures. Il s’agit d’une convention de crédit à moyen terme d’une durée de 60 mois aux termes de laquelle LOCAFRIQUE, bénéficiaire d’une ligne de crédit dédiée octroyée par AFREXIMBANK, s’engage à payer les factures présentées par Green 2000 et validées par le PRODAC. Tous les paiements doivent faire l’objet d’une retenue de garantie de cinq pour cent (5%) libérable après la réception définitive, afin de garantir l’exécution des ouvrages.
De nombreux dysfonctionnement affectent le mécanisme de financement et de remboursement de la dette envers LOCAFRIQUE. A cet égard, il est noté un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette, un dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser, la violation d’une disposition budgétaire relative au remboursement de la dette de l’État, le non-respect des paiements effectués via le compte de dépôt, un surplus de paiement sur les effets cédés à la BNDE et une absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette.
Un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette
Par lettre n° 305MEFP/DGF du 15 avril 2016 du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie des Finances et du Plan chargé du Budget, Locafrique a reçu de l’État du Sénégal, l’engagement de couverture financière du montant du remboursement de la dette représentant le capital, les intérêts, frais et autres accessoires pour un montant global de 36 476 162 295 francs CFA suivant l’échéancier ci-après :
Il s’agit d’une lettre de couverture budgétaire à la suite de laquelle, pour matérialiser sa dette, l’État du Sénégal a émis en avril et septembre 2016, onze (11) billets à ordre au profit de Locafrique, suivant l’échéancier ci-dessous :
A l’appui de ces informations, Locafrique a fourni deux tableaux d’amortissement dont l’un daté du 19 avril 2016 et validé par le par le Ministre délégué chargé du Budget (voir Annexe n°2) concerne le premier billet à ordre émis le même jour d’un montant de 7 314 553 FCFA ; le second tableau de financement d’un montant total de 29 260 609 288 FCFA (voir Annexe n°3) est plutôt une simulation non validée par le Ministre délégué chargé du Budget. L’examen comparé des deux tableaux a fait ressortir un écart de 858 429 490 FCFA entre la situation budgétisée et le montant total des billets émis. Selon le Directeur général de Locafrique, cet écart concerne les intérêts de différés sur le tableau d’amortissement de l’Annexe n°3.
Dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser
Pour le paiement des échéances, l’État a opté dans un premier temps, de passer par le compte de dépôt du PRODAC qui reçoit les fonds à travers la dotation annuelle de son ministère de rattachement. Ainsi, à chaque paiement, le montant est positionné sur le compte de dépôt et la Coordination du PRODAC émet un titre de paiement accompagné d’une lettre du ministre chargé des finances comme pièce justificative. Ce procédé a été notamment utilisé pour les trois premiers remboursements directement versés à Locafrique. La société Locafrique a reçu entre 2016 et 2017, trois paiements tirés directement sur le compte de dépôt du PRODAC. Il s’agit de la situation des éléments relevés dans le tableau ci-après :
Ces montants constituent le remboursement d’une partie de la dette de l’Etat et renferment les deux billets à ordre arrivés à échéance en avril et octobre 2017 d’un montant total de 6 367 179 623 FCFA. Par la suite, les neuf (9) billets à ordre restant et présentant une somme totale de 29 349 553 182 FCFA ont été cédés à des banques conformément à la situation suivante :
Le cumul entre les montants reçus par Locafrique et les billets cédés s’élève à 38 455 645 642 FCFA alors que le total des billets émis en 2016 est de 35 716 732 805 FCFA. Il apparait un surplus de 2 738 912 837 FCFA que l’État devra payer par rapport à ce qu’il aurait dû. Les sommes reçues par Locafrique dans le cadre des trois premiers paiements ne correspondant pas aux valeurs nominales des billets à ordre, la cession aurait dû tenir compte de cette situation pour se faire en fonction du reliquat effectif de la dette.
Selon Monsieur Birima Mangara, ancien Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, l’écart de 858.429.490 francs CFA constaté entre la situation budgétisée de la dette vis-à-vis de LOCAFRIQUE et le montant total des billets à ordre émis à son profit correspond au règlement de la première annuité, prenant en charge les intérêts différés conformément au tableau d’amortissement, au regard de l’article 6 de la convention de financement. Il explique qu’il s’agit du premier décaissement opéré au titre du programme, le 16 novembre 2016.
Il indique que la lettre numéro 305/MEFP/DGF du 15 avril 2016, établie pour lever l’une des conditions suspensives prévues par l’article 4 de la convention de crédit à moyen terme signée entre l’Etat du Sénégal et LOCAFRIQUE (ANNEXE 1), pour le financement des domaines agricoles communautaires (DAC), a couvert onze (11) semestres pour le premier tirage. Selon lui, y entre en droite ligne le tableau d’amortissement couvrant normalement la période 2016 à 2021 comme celle du remboursement des billets émis pour le compte du premier tirage (ANNEXE Il) ; qu’en revanche, la simulation de tableau d’amortissement (ANNEXE III) n’a jamais été portée à sa connaissance pour être signée par ses soins. l’Economie, des Finances et du Plan, d’une lettre de garantie mais pas l’émission de billets à ordre ; or, ces billets ont permis au bailleur de se procurer des liquidités pour honorer ses engagements vis-à-vis de l’Etat alors que le schéma de financement prévoyait l’utilisation d’une ligne de crédit dédiée ouverte par Afreximbank.
Ces billets à ordre s’analysent ainsi comme des reconnaissances de dette, cessibles et endossables. Leur émission est contraire à la règle du « service fait » dans la mesure où les montants inscrits n’étaient ni certains ni exigibles à la date de leur signature, les travaux de construction des DAC n’étant pas encore achevés.
Incohérences dans le paiement des engagements de l’Etat envers la BNDE
Par lettre n° 09715 MFB/DGB du 29 décembre 2020, le Ministre des Finances et du Budget a notifié au Ministre de la Jeunesse les crédits ouverts dans la loi de finances 2021 au profit de son département pour un montant total de 17 569 236 297 FCFA en crédits de paiement. Ladite lettre rappelle que l’enveloppe budgétaire intègre les obligations impayées d’un montant de 1 248 320 802 FCFA dues à la BNDE dans le cadre du PRODAC.
En application à cette disposition, ledit montant a été crédité sur le compte de dépôt du PRODAC le 05 juillet 2021. Le 24 septembre 2021, soit plus de deux mois et demi après, par ordre de virement n° 449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS (reçu le même jour par la Trésorerie générale), le Coordonnateur a demandé au Trésorier général de virer 1 248 320 802 FCFA au profit de la BNDE en y joignant la lettre de notification de crédits sus indiquée. Trois mois plus tard, le 21 décembre 2021, par lettre n°571 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS, le Coordonnateur a demandé et obtenu l’annulation par le Trésor du virement n° 449 précité. Enfin, le 22 décembre 2021, un second ordre de virement n°572 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS d’un montant de 1 000 000 000 FCFA au profit de la BNDE a été émis et finalement exécuté par le Trésor.
Il ressort de ces constatations que l’ordre de virement n° 449 du 24 septembre 2021 n’a pas été exécuté alors qu’à cette date le solde du compte de dépôt présentait une situation créditrice de 1 350 164 912 FCFA et que la disposition relative au remboursement de la dette de 1 248 320 802 FCFA n’a pas été respectée bien que le montant soit budgétisé par la loi de finances pour l’année 2021. Il est noté d’une part, une absence de célérité de la Coordination en raison de l’émission tardive de l’ordre de virement et d’autre part, que l’annulation du premier ordre de virement n’a pas été justifiée.
Monsieur Papa Malick Ndour, ancien Coordonnateur du PRODAC, reconnait avoir annulé et remplacé l’ordre de n°449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ass d’un montant de 1 248 320 802 F CFA par un autre pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA. Il explique que l’annulation du premier ordre de virement est intervenue au mois de décembre lorsque le Trésor l’a informé n’avoir pas effectué le virement et que le risque de ne pouvoir payer les salaires de décembre, pour insuffisance de fonds, était devenu réel ; afin de compléter le montant 1 248 320 802 F CFA représentant les obligations impayées, dues à la BNDE, un autre ordre de paiement d’un montant de 248 320 802 F CFA a été établi le 31 mai 2022 (se reporter à l’observation 19).
Bien qu’il reconnaisse avoir procédé à l’annulation de l’ordre de virement du 21 septembre, en décembre, trois mois après l’avoir émis, Monsieur Papa Malick Ndour n’a pas répondu à la question concernant les raisons pour lesquelles ledit ordre de virement n’a pas été payé au moment de son émission. Par ailleurs, les services financiers du PRODAC n’ont pas assuré un suivi rigoureux de la trésorerie, par le biais notamment de rapprochements, qui leur aurait permis de prendre en compte les titres de paiement déjà émis et d’éviter ainsi des difficultés pour payer les salaires.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC d’effectuer un suivi régulier et rigoureux de la trésorerie du PRODAC de sorte à avoir une meilleure maîtrise des opérations financières.
Absences de concordance entre les relevés
La revue a constaté que des ordres de paiement effectués via le compte de dépôt du PRODAC au titre du remboursement des crédits ne sont pas suivis d’effet immédiat et que les bénéficiaires n’ont pas reçu les montants exactement prélevés sur ledit compte. Il en est ainsi des paiements faits pour le compte de la BNDE en 2020 et 2021.
Il ressort de ces tableaux que les montants prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC au profit de la BNDE sont reversés à cette dernière à des dates différentes de la situation présentée dans les relevés. En principe, du moment où un ordre de virement est effectué et validé par le Trésor, le montant débité sur le compte doit être viré directement sur celui du bénéficiaire. En effet, tandis que les virements sont effectués par le PRODAC selon les directives données par le ministre chargé des Finances en fonction du montant positionné sur son compte de dépôt, la BNDE reçoit de manière éclatée des virements du Trésor en fonction des effets qu’elle a acquis auprès de Locafrique.
Il est à noter que les ordres de paiement au profit de la BNDE émis suivant les instructions du ministre chargé des Finances portent sur des montants ne correspondant pas à la valeur nominale des billets à ordre. Dans le même temps, le Trésor paie la BNDE selon une temporalité différente.
Il s’ensuit une situation ambigüe qui ne permet pas un bon suivi de l’état de remboursement de la dette et constitue un risque d’erreurs. De plus le rapprochement entre les montants payés via le compte du PRODAC et ceux effectivement reversés à la BNDE est impossible dans la mesure où la coordination ne reçoit pas toutes les informations y relatives. Il s’y ajoute que les résultats des circularisations auprès des banques ayant acquis auprès de Locafrique des billets à ordre ont révélé que le Trésor a payé un surplus sur les montants reversés à BNDE. Les opérations concernées sont répertoriées dans le tableau ci-après :
Ainsi, le montant de 1 240 320 802 FCFA a été reversé en 2022 à la BNDE alors que selon la banque, l’intégralité des effets lui ont été payés. La pratique du Trésor d’effectuer des virements au profit de BNDE ne correspondant pas aux montants exactement prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC combinée avec le paiement par tranches des billets à ordre, explique sans doute le manque de maitrise des flux réels. De même, le Trésor n’a pas mis en place un mécanisme de suivi et de contrôle des montants reversés au titre du paiement des billets à ordre détenus par la BNDE. Cette situation est d’autant plus préjudiciable qu’en procédant ainsi, le Trésor prive l’Etat de la possibilité de disposer de ces fonds indument payés qui au lieu d’être positionnés dans un compte d’attente de la Banque, auraient pu être utilisés à d’autres fins. Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, trésoriers généraux successifs, ont donné la même réponse, mot pour mot, aux interpellations bien que celles-ci ne portent pas sur les mêmes opérations ; Celle-ci est retranscrite ainsi qu’il suit :
« Je voudrais rappeler que dans le cadre de la gestion de la Trésorerie, les délais de paiements dépendent parfois de la situation de trésorerie qui ne permet pas à cause des tensions de payer immédiatement l’ordre reçu. C’est pourquoi il est procédé soit à des paiements partiels ou avec un décalage de quelques jours ou semaines dès que la trésorerie le permet. Il convient de préciser que les virements au titre du remboursement des crédits sont directement effectués dans le compte indiqué par les ordres reçus au profit de la BNDE.
Il convient de préciser que le PRODAC est un correspondant du Trésor dont le compte de dépôt est ouvert à la Trésorerie générale. Tous les comptes de dépôt ouverts à la TG fonctionnent comme des comptes courants et toutes les opérations sont exécutées sur la base des ordres de virement ou des chèques présentés pour le paiement sous réserve que le compte dispose de suffisamment de fonds. Les délais de paiement comme rappeler plutôt dépendent de la situation globale de trésorerie. (Voir ordres de virement joints en annexe).
Concernant le paiement qui serait effectué doublement par billet à ordre et ordre de virement, le trésorier général ne connaissant le niveau et la nature des dettes contractées auprès de la BNDE encore moins le calendrier des échéances de remboursement, n’est pas en mesure de connaitre si un paiement est double ou pas, d’autant plus que le Trésorier général n’est pas signataire des billets à ordre émis et n’a pas l’information sur leurs montants et les dates d’échéance. En plus, au cas où la BNDE constaterait un double paiement à son profit, la règle bancaire voudrait qu’elle en informe son client et procède à la restitution du trop-perçu au Trésor. »
Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, sur le montant 1 240 320 802 F CFA, qui représente le surplus des sommes versées à la BNDE, il a déclaré n’avoir autorisé que le paiement de la somme de 248 320 802 F CFA, au 31 mai 2022 ; cette somme venant s’ajouter au montant de 1 000 000 000 F CFA qui avait été payée en 2021, pour couvrir totalement les obligations impayées, dues à la BNDE et estimées à 1 128 320 802 F CFA. Il a précisé que les autres opérations ont été effectuées bien après son départ et que la responsabilité du Coordonnateur du Prodac se limite à exécuter les demandes de virements selon le tableau portant échéancier des remboursements et les indications données par le Ministère des Finances, dès la mise en place du budget. Pour la Cour, l’évaluation et le suivi rigoureux de la situation de remboursement auraient permis d’éviter le paiement de sommes indues et d’optimiser l’utilisation des ressources financières de l’Etat.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Ministre chargé des finances de veiller à ce que la situation de remboursement de la dette contractée dans le cadre du financement des activités du PRODAC et matérialisée par l’émission de billets à ordre, fasse l’objet d’une évaluation et qu’un suivi régulier des sommes versées soit effectué.
Absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette
Il a été constaté que des paiements liés au remboursement de la dette relative à la convention de financement ont été effectués en dehors du dispositif habituel qui consistait à passer par le compte du PRODAC à l’instar des montants payés à la BNDE. L’analyse des relevés du compte de dépôt du PRODAC durant la période ainsi que l’exploitation des réponses des circularisations ont permis de constater que certaines sommes payées en contrepartie des billets à ordre détenus ne figurent pas sur les dits relevés. Il en est ainsi de paiements effectués par le Trésor au profit de la Banque de Dakar (BDK), Coris Bank International et la NSIA Banque tel qu’il ressort du tableau ci-dessous :
Cette situation ne permet pas de retracer avec exactitude les flux et de maitriser la situation globale de remboursement. Interpellé sur la question, Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre chargé des Finances et du Budget, a déclaré que l’émission des billets à ordre dans le cadre du financement du programme cité doit être considérée comme un confort donné au créancier et qu’en effet, le remboursement des échéances dues au créancier s’effectue suivant la procédure normale d’exécution des dépenses publiques.
Il poursuit en indiquant que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC). Il précise également que, sur la base de l’état d’avancement des travaux, des transferts budgétaires ont été régulièrement faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements vis-à-vis du créancier ; qu’en conséquence, la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 devait être exclusivement analysée dans ce cadre et qu’il n’y a pas eu de changement de mécanisme de paiement. Selon lui, il appartient au PRODAC, sur la base des crédits disponibles, d’honorer ses engagements en conformité avec les règles encadrant sa gestion.
La Cour considère que, comme évoqué supra, les billets à ordre émis ne sauraient être assimilés à des lettres de confort mais plutôt à des reconnaissances de dettes que Locafrique a pu monnayer en totalité alors même que les travaux n’étaient pas complètement achevés. Par ailleurs, le schéma de départ n’a pas été suivi dans la mesure où des billets à ordre ont été payés alors qu’aucun transfert budgétaire y relatif n’a été fait au PRODAC ( cf. tableau n°12). Quant aux trésoriers généraux successifs, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, ils expliquent que :
– le billet à ordre d’un montant de 2 968 892 409 F CFA, dont le Trésorier général n’est pas le signataire, présenté par la BDK le 15 octobre 2018, a été payé via son compte de règlement ouvert à la BCEAO, qui est différent du compte de domiciliation indiqué sur ledit billet ;
– le montant de 2 539 767 FCFA ne correspond pas à un paiement à l’initiative de la Trésorerie générale mais plutôt à un retour de fonds d’un virement reçu de la NSIA Banque (05 mai 2021) et mal dirigé, raison laquelle il a été retourné, le 07 mai 2021 ;
– S’agissant du montant de 2 450 023 148 FCFA, le Trésorier général n’est pas donneur d’ordre de cette opération, son compte débité n’est pas le compte du Trésorier général. (Voir relevé du TG) ;
– Enfin, le Trésorier général n’étant pas le comptable assignataire des dépenses du PRODAC, n’est pas en mesure d’indiquer les budgets sur lesquels ces montants ont été imputé, le contrôle qui lui incombe se limite essentiellement à l’assurance de la disponibilité des fonds dans le compte de dépôt et la qualité des signatures. La Cour constate que l’opacité du mécanisme de remboursement faisant notamment apparaitre des paiements effectués en dehors du compte de dépôt du PRODAC, n’est pas de nature à garantir l’exactitude des flux et permettre la maitrise de la situation globale de remboursement.
RECOMMANDATION
La Cour recommande :
– au Ministre chargé des Finances, de veiller à ce que les budgets sur lesquels les remboursements au titre des billets à ordre émis dans le cadre du financement des Domaines agricoles communautaires (DAC), effectués en dehors des comptes du PRODAC, soient retracés pour s’assurer de l’exhaustivité des paiements et de l’information y relative ;
– à la BCEAO de veiller à ce que les effets présentés et payés au titre de la compense revêtent toutes les caractéristiques de conformité avant de débiter le compte du Trésorier général.
Des paiements effectués en violation de la convention de financement
La convention de financement conclue entre l’Etat du Sénégal et Locafrique prévoit que le prêt d’un montant de 29 600 536 000 FCFA est exclusivement dédié à la réalisation par Green 2000 des quatre domaines agricoles communautaires de Séfa, Itato, Keur Momar SARR et Keur Samba KANE. En 2020, un avenant n° 2 audit marché sans incidence financière a procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam. Le contrat liant Green 2000 à l’Etat du Sénégal a prévu une procédure spécifique permettant à Locafrique de payer les montants dus à Green 2000. En effet, toutes les demandes de paiement doivent faire l’objet d’une facturation soumise au PRODAC qui, après avoir effectué les vérifications d’usage, les transmet à son tour à Locafrique en vue de leur règlement.
Ainsi, aux termes de l’article 6 du contrat, « Green 2000 doit soumettre au PRODAC, au moins 14 jours avant la première demande de paiement, une liste des valeurs des parties des ouvrages, constituant au total le montant du prix du contrat, de façon à faciliter l’évaluation des demandes de paiement ». De même, l’article 4 de l’avenant n° 2 précise que « le décaissement des fonds se fera comme suit :
– 20% au titre de l’avance de démarrage ;
– le paiement du reliquat, au prorata de l’état d’avancement des travaux sur validation et liquidation des factures et du rapport d’avancement des travaux par le PRODAC dans un délai ne pouvant pas dépasser 30 jours après dépôt des factures et rapports par Green 2000.».
Par conséquent, le paiement des factures est conditionné à leur validation par la Coordination du PRODAC. L’’examen de l’exécution de ces dispositions a révélé des manquements en raison notamment de l’absence d’amendement de la convention de financement et de la validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’Itato.
Paiement pour le compte du DAC Sangalkam sans amendement de la convention de financement
L’avenant n° 2 du contrat de construction des DAC, signé le 07 janvier 2020 et approuvé le 07 février 2020, ayant procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam a pour conséquence de transférer les obligations de l’entreprise Green 2000 vers la nouvelle infrastructure. Toutefois, cela n’a pas été corrélé par un avenant de la convention de financement afin de faire prendre en charge par Locafrique le paiement des factures y relatives.
En effet, selon l’article 12.4 de la convention de financement : « toute modification des termes de la convention nécessitera l’accord préalable unanime du Prêteur et de l’Emprunteur et fera l’objet d’un avenant établi par acte séparé dans un format acceptable pour chaque partie. » De ce fait, en l’absence d’avenant dument approuvé, les paiements effectués par Locafrique au titre du DAC de Sangalkam ne rentrent pas dans le champ d’application de la convention de financement et ne sauraient être déduits du montant de 29 600 536 000 FCFA exclusivement dédié au paiement des travaux des DAC de SEFA, ITATO, Keur Momar SARR et Keur Samba Kane.
Ainsi, 2 202 920 292 FCFA ont été payés par Locafrique entre 2020 et 2021 sur la base d’une convention de financement qui ne les ont pas prévus. L’éligibilité du DAC de Sangalkam au paiement de Locafrique doit trouver sa source sur un amendement de ladite convention. Le Directeur général de Locafrique précise que la convention concernait effectivement le financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr, et avoir payé les factures concernant Sangalkam sur la base d’une demande formelle du PRODAC.
Monsieur Papa Malick Ndour, ancien coordonnateur du PRODAC, reconnait que la Convention de financement devait faire l’objet d’un amendement pour intégrer la nouvelle réalité, à partir du moment où les DAC concernés par le financement y sont nommément indiqués. Il ajoute qu’il ne pouvait prendre aucune initiative dans ce sens, le PRODAC n’étant pas partie prenante au contrat financier.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de prendre les dispositions nécessaires pour que les paiements effectués pour le DAC de Sangalkam soient pris en compte dans une convention de financement.
Validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’ITATO
Le 14 avril 2017, Locafrique a versé à Green 2000 un montant de 1 254 177 977 FCFA représentant 20% d’avance de démarrage pour ITATO. Trois ans plus tard, le 14 avril 2020, Green a reçu via Locafrique la somme de 1 273 868 494 FCFA en guise d’avance de démarrage pour Sangalkam validée par le PRODAC. L’avance de démarrage pour ITATO n’ayant pas servi puisqu’aucun début d’exécution n’a été constaté, la coordination aurait dû prendre les dispositions nécessaires afin que l’avance de démarrage soit transférée sans décaissement, pour le compte du DAC de Sangalkam.
Pour justifier la validation de la facture 1 273 868 494 FCFA, Monsieur Papa Malick Ndour affirme que l’avance de démarrage de 20% prévue par l’article 4 de l’avenant de délocalisation pour mener les études préalables au DAC de Sangalkam n’a pas été payé. Elle a été finalement remplacée par celle déjà encaissée par Green 2000, pour les mêmes prestations, dans le cadre de l’aménagement du DAC de Itato et la facture qui était présentée concernait plutôt l’acquisition de matériel.
Pour la Cour, même si le montant concerné a été utilisé, entre autres, pour l’acquisition de matériel, il n’en demeure pas moins que cela entrait dans le cadre de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam, tel que matérialisé sur la facture n° 2701-2020 du 14 avril 2020 répertoriée dans le tableau n°13 supra, d’un montant de 1 942 000 euros (1 273 868 494 FCFA) et présentée aux auditeurs. En effet, celle-ci porte bien les mentions « avance de démarrage pour le projet d’implantation d’un foyer communautaire de serres (CGH) du 10 Hectare pour le Domaines Agricoles Communautaires (DAC) du Sangalkam » et « 20 % du montant total ». Cette facture, validée par le coordonnateur du PRODAC, a été payée par Locafrique suivant ordre de virement référencé « KB/AG/188 du 10 avril 2020 » et portant motif : « Règlement Facture n° 2701-2020 pour DAC de Sangalkam (avance 20% de Démarrage) », tel qu’il ressort de l’état récapitulatif des décaissements effectués au profit de Green 2000, lequel état fait également mention du versement de 1 254 177 977 F CFA pour le DAC d’ITATO. Ainsi, tous les deux montants ont été effectivement décaissés par Locafrique.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de veiller à ce que les montants non utilisés et relatifs à l’avance de démarrage versée à Green 2000 pour le DAC d’ITATO soient effectivement retracés et fassent l’objet d’une régularisation.
EXECUTION DES OPERATIONS DE DEPENSES
Le PRODAC dispose du compte de dépôt n° 368.5.040 au Trésor qui reçoit l’essentiel de ses ressources. Le PDEAS quant à lui dispose également d’un compte de dépôt, mais celui-ci ne recueille que la contrepartie financière de l’Etat au projet ; les fonds provenant de la BID sont logés dans un compte bancaire. L’analyse de l’exécution des opérations de dépenses a fait ressortir plusieurs dysfonctionnements et manquements, en l’occurrence une mauvaise tenue des comptes, un non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt, la prise en charge de dépenses non éligibles ou le paiement irrégulier d’allocations familiales à certains agents.
MAUVAISE TENUE DES COMPTES
Depuis 2018, aucun bilan ni compte de résultat n’est établi au PRODAC ; il a été présenté à l’équipe de vérification des balances déséquilibrées dont plusieurs comptes renseignés posent un problème de fiabilité.
Il en est ainsi, à titre d’exemples, de la trésorerie avec l’existence d’une dizaine de comptes bancaires dont les soldes ne sont pas connus, faute pour les services financiers de détenir les relevés et d’établir les états de rapprochement. Il en est de même de certaines immobilisations comme les villas du DAC de Séfa qui ne sont pas comptabilisées. Il s’ensuit une absence de maîtrise de l’information financière qui se traduit par une méconnaissance de la situation patrimoniale de l’entité.
Monsieur Mamina Daffé, ancien coordonnateur, admet avoir fait preuve de manque de vigilance concernant le rapprochement bancaire et précise ce qui suit : « dans le procès-verbal de passation de service du 14 juin 2019, suite à mon remplacement au poste de coordonnateur du PRODAC, les villas de SEFA ont été inscrites comme dette non répertoriée dans les procédures de passation des marchés. En effet, Khelcom Bâches avait pris en charge le paiement de la construction de ces 10 villas à Koussy sur demande de mon prédécesseur. Ainsi, il fallait rembourser à Khelcom Bâches le montant avancé pour que ces villas figurent certainement dans la comptabilisation des immobilisations. Nous avions amorcé cette régularisation par voie d’huissier avant mon départ du PRODAC. »
Pour sa part, Monsieur Papa Malick Ndour a déclaré que la situation décrite par la Cour des Comptes correspond à celle qu’il a trouvée à son arrivée au PRODAC et que pour plus de visibilité dans la tenue des comptes, il a immédiatement pris des mesures pour bloquer le fonctionnement de tous les comptes bancaires et centraliser les ressources au niveau du compte de dépôt.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à la bonne tenue de la comptabilité du PRODAC ainsi qu’à la production de l’ensemble des documents y relatifs.
Non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt
Le PRODAC dispose du compte de dépôt n°368.5.040 ouvert dans les livres du Trésorier général. Il en est de même du PDEAS qui bénéficie du compte n°368.3.085. La revue a constaté que les règles relatives à la nomination des gestionnaires des dits comptes de dépôt n’ont pas été respectées. Selon l’alinéa 2 de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, modifié par l’arrêté n°14117 du 26 juin 2018, « les gestionnaires des comptes de dépôt des services non personnalisés de l’Etat sont nommés par le Ministre chargé des Finances ».
Pour aucun des deux comptes de dépôt, du PRODAC comme celui du PDEAS, le Coordonnateur et les services financiers n’ont présenté d’acte ministériel de désignation des gestionnaires. Les correspondances envoyées aux services de la DGCPT n’ont pas permis de disposer de ces actes. Il semblerait donc que ceux-ci n’aient jamais été pris ; ce qui est en violation des dispositions de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017, modifié précité.
Enfin, les services du Trésorier général ont visé et payer les chèques et ordres de virement signés par les coordonnateurs du PRODAC alors que ceux-ci n’avaient aucun acte ministériel les y habilitant. En procédant de la sorte, les services du Trésorier général ont méconnu les règles sus visées.
La réponse de Monsieur Abdoulaye Diop, ancien Ministre de l’Emploi, de l’Insertion et de l’Intensification de la main d’oeuvre n’est pas parvenue à la Cour. Quant à Madame Néné Fatoumata Tall, ancien ministre de la jeunesse, elle a déclaré que l’arrêté n° 201136 du 21 novembre 2017, modifié par celui n°14117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor a été adopté avant son arrivée à la tête du ministère de la jeunesse en avril 2019 et qu’elle aurait pris des mesures correctrices si l’anomalie avait été mentionnée dans le procès-verbal de sa passation de service. Elle ajoute qu’en tant que ministre de la Jeunesse, elle n’assurait que la « tutelle technique » et que les services du Trésor n’avaient pas attiré son attention sur la situation.
S’agissant de Monsieur Mamina Daffé, il a expliqué que, pour les signatures aux comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, il ne lui a été demandé que des copies d’actes de nomination et de pièces d’identité. Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, il a précisé n’avoir jamais été saisi par le Trésor ou le Ministère chargé des Finances par rapport à la nomination de gestionnaire des comptes de dépôt.
Pour leur part, les Trésoriers généraux successifs de la période, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall ont expliqué, pour justifier l’absence de désignation du gestionnaire du compte de dépôt du PRODAC par arrêté du Ministre chargé des Finances, que le PRODAC, étant un programme doté d’une autonomie de gestion, ne fait pas partie des services non personnalisés de l’Etat pour lesquels les gérants sont obligatoirement nommés par le Ministre chargé des Finances. La Cour retient que les dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, sont applicables au PRODAC, service non personnalisé de l’Etat, malgré son autonomie de gestion. Par conséquent, les gestionnaires de son compte de dépôt doivent être formellement désignés.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Ministre chargé de la Jeunesse et au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions nécessaires en vue de régulariser la nomination des gestionnaires des comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor.
Prise en charge de dépenses non éligibles
La convention qui lie l’Etat du Sénégal et la société Green 2000 est un marché clé en main qui suppose que toutes les dépenses afférentes à l’exécution des travaux soient prises en charge par celle-ci. La spécificité de ce type de marché est que le risque est généralement transféré au constructeur jusqu’à réception. La revue a noté l’existence de paiements effectués par le PRODAC qui incombe au cocontractant de l’Etat, Green 2000, en violation du principe énoncé supra.
Paiement dépourvu de base légale et défaut de précompte de la TVA
Par lettre n°167/MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS du 19 mars 2021, le Coordonnateur du PRODAC a donné ordre au Trésor de virer le montant de 1 613 527 486 francs CFA au profit de la société Green 2000.
Pour justifier ledit paiement, il a été adjoint comme pièce justificative, la facture n° 1503 du 15 mars 2021 émise par Green 2000 d’un montant de 1 700 000 000 FCFA (2 591 463 euros) et relative à des travaux effectués sur le DAC de Sangalkam. Dans l’ordre de virement, le Coordonnateur fait référence à la lettre n° 0802 MFB/DGB du 27 octobre 2020 du Ministre des Finances et du Budget autorisant ledit paiement. Le paiement de ce montant n’est pas conforme au schéma de financement mis en place, lequel prévoit que les factures présentées par le constructeur soient payées par Locafrique après validation du PRODAC.
La revue n’a pas relevé l’existence d’une autre relation contractuelle entre Green 2000 et le PRODAC en dehors de celle prévue dans le contrat initial. De même aucun marché complémentaire ni avenant n’ont été conclus pour justifier le paiement d’une telle somme. Le règlement de cette facture n’a pas, non plus, fait l’objet de précompte de TVA à l’instar des factures de Green 2000 réglées par Locafrique. En effet, selon l’article 372 du Code général des Impôts (CGI), les opérations faisant l’objet de tout contrat payé par l’Etat sont soumises au régime du précompte.
En ne procédant pas au précompte de la TVA d’un montant de 259 322 034 F CFA sur la facture de 1 700 000 000 FCFA, le Coordonnateur a violé les dispositions susvisées du CGI. De même, en autorisant le paiement des travaux de Green 2000 en dehors du champ de la convention de financement, le ministère des Finances et du Budget n’a pas respecté le schéma initialement retenu.
Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC) et que c’est sous ce rapport, sur la base de l’état d’avancement des travaux, que des transferts budgétaires ont été, régulièrement, faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements visà- vis du créancier. Il conclut que la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 doit être, exclusivement, analysée dans ce cadre.
Selon Papa Malick Ndour, les factures présentées par Green 2000 sont en hors taxes selon les termes du contrat de prestations et que par conséquent la facture n° 1503 du 15 mars 2021 d’un montant de 1 700 000 0000 FCFA émise par le constructeur était HTVA et a été payée sur autorisation du Ministre des Finances et du Budget. La Cour rappelle que le contrat qui lie l’Etat du Sénégal à Green 2000 fait intervenir LOCAFRIQUE comme unique acteur chargé de procéder au paiement des factures présentées par le constructeur et qu’à cet égard, la TVA est précomptée et reversée à la DGID. Par ailleurs, en payant la facture de 1 700 000 000 FCFA, le PRODAC, en plus de se substituer à LOCAFRIQUE, n’a pas procédé au précompte de la TVA en violation des dispositions de l’article 372 du Code Général des Impôts.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Coordonnateur du PRODAC de veiller au respect des stipulations de la convention de financement relatives au paiement des factures présentées par le constructeur.
Prise en charge par le PRODAC de dépenses incombant à l’entreprise Green 2000
L’analyse des paiements effectués en 2021 au DAC de Keur Momar Sarr a permis de constater que le PRODAC a payé des dépenses relatives à des prestations ou fournitures qui incombaient normalement à la société Green 2000 en vertu des dispositions contractuelles. Il s’agit de réparation du pivot central et de pièces de rechange.
– Paiement des frais de réparation du pivot d’arrosage du DAC de Keur Momar Sarr
Le PRODAC a pris en charge en 2021 les frais de réparations du pivot central de KMS pour un montant total de 12 000 000 FCFA. Ce paiement, validé par la Direction technique, est effectué sur la base de la facture n° 1020-20 du 24 août 2020 présentée par Green 2000 d’un montant de 18 812 euros.
L’examen des pièces justificatives a permis de relever les constats suivants :
– le paiement de cette facture fait suite, selon la correspondance du directeur technique, à des actes de vandalisme qui se sont produits le 03 mars 2020 ;
– la facture de Green 2000, libellée en euros est adressée à Locafrique et ne mentionne pas qu’il s’agit de réparation du pivot ;
– le montant de 18 812 euros au taux paritaire de 655,957 FCFA correspond à la somme de 12 339 863, 084 F CFA, ce qui présente un écart de 339 863,084 FCFA ;
– le procès-verbal de réception du matériel pour la réparation du pivot n’est pas daté.
De même, il est à noter que les dommages du pivot objet des réparations ont eu lieu avant la réception provisoire du DAC de KMS qui est intervenue le 19 juin 2020. De ce fait, les frais des dites réparations ne pouvaient incomber au PRODAC dans la mesure où l’ouvrage reste sous la responsabilité de l’entreprise Green 2000 jusqu’à complète réception. Au demeurant, selon les termes de l’article 14 du contrat le liant à l’Etat du Sénégal « Green 2000 déclare avoir souscrit à des polices d’assurance suffisantes pour couvrir tout dommage pouvant survenir à son entreprise et à tous les biens de celle-ci ». En payant le montant de 12 000 000 FCFA représentant les frais de réparation du pivot du DAC de Keur Momar Sarr en lieu et place de Green 2000, la Coordination du PRODAC n’a pas respecté les dispositions contractuelles ni préservé les ressources du programme.
– Paiement de dépenses d’acquisition de pièces de rechange
Par chèque du Trésor n° 0706183 du 06/07/2021, le PRODAC a effectué le paiement de la somme de 17 316 860 FCFA au profit de Green 2000. A l’appui dudit paiement, deux factures en date du 29 juin 2021, dont l’objet porte sur des pièces de rechange fournies au DAC de KMS, ont été présentées par la société :
– la facture n° 29.6/21 d’un montant de 2230,66 euros
– et la facture n°30.6/21 d’un montant de 15 853 810 FCFA.
Il ressort de ces éléments que l’acquisition de ces pièces de rechange à l’instar de la réparation du pivot, relève de l’entreprise Green 2000 qui n’a pas encore procédé à la livraison définitive du DAC de KMS dont la gestion était entièrement sous sa responsabilité en 2021 y compris l’encaissement des recettes issues de la mise en marché des récoltes. Toutefois, quand bien même cette dépense devait être prise en charge par le PRODAC, elle aurait dû être faite dans le respect de la règlementation des marchés publics.
En effet, les dispositions de l’article 3 de l’arrêté n° 00107 du 07 janvier 2015 relatif aux modalités de mise en oeuvre des procédures de demande de renseignements et de prix en application de l’article 78 du décret n° 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des Marchés publics, prescrivent de recourir à une procédure de demande de renseignement et de prix à compétition ouverte (DRPCO) lorsque le montant total des fournitures est compris entre 15 et 50 millions. De même, la facture a été payée sans tenir compte du précompte éventuel de la TVA qui s’élève à 2 641 555 FCFA.
Selon Papa Malick Ndour, coordonnateur durant la période concernée, ces dépenses ont trait à deux évènements distincts : la survenance d’acte de vandalisme sur les pivots et une mauvaise utilisation de certains équipements par des agents du PRODAC, évènements qui se sont produits au moment où Green 2000 avait quitté le DAC pour défaut de paiement. Il relève que dans ces circonstances, la responsabilité du constructeur par rapport à la sécurité et à la protection du chantier ne peut être engagée. Il indique que le PRODAC avait porté plainte et diligenté une enquête interne, lesquelles ont révélé la culpabilité des agents du programme.
En fin de compte, il met l’accent sur la spécificité du contrat (clé en main) qui a justifié le recours direct à Green 2000, en lieu et place d’un appel à concurrence, pour l’acquisition et le montage des pièces de rechange.
La Cour rappelle que le recours à l’entente directe n’est possible qu’après autorisation ou avis de l’organe chargé du contrôle des marchés publics et dans le respect des exigences déterminées par les textes juridiques régissant la commande publique.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Ministre de la Jeunesse de veiller au respect des dispositions encadrant les marchés publics et les contrats de partenariat public privé pour les travaux et acquisitions nécessaires, sur la base des seuils déterminés par les textes juridiques y afférents.
Évaluation globale des décaissements des DAC de la première phase
L’exploitation des divers documents fournis tant par la Coordination, le bailleur Locafrique, la société Green 2000 ainsi que ceux obtenus à la suite des circularisations bancaires, a permis de dresser un état des sommes décaissées au titre de la construction des DAC de Séfa, Keur Momar Sarr, Keur Samba Kane et Sangalkam.
De même, la prise en charge par le PRODAC de certaines dépenses en lieu et place du bailleur doit être incluse dans le décompte des décaissements. Tableau n° 14 : Etat des décaissements enregistrés en exécution du contrat Etat – Green
2000.
Il convient de signaler que la prise en charge des frais de transit résulte du choix de l’incoterm CAF coût – Assurance- Frais ou CIF (cost -insurance – freight en anglais) à la conclusion du contrat. Cet incoterm n’est pas approprié au type de contrat choisi pour l’étude et l’aménagement des DAC.
En effet, dans le cadre d’un contrat clé en main, l’attributaire se charge de toutes les étapes, de la conception à la livraison. Cela a pour conséquence de transférer tous les risques et responsabilités au cocontractant de l’Etat. L’incoterm CIF renverse la responsabilité et fait supporter à l’Etat tous risques et charges de transport des matériels débarqués par l’entreprise Green 2000 depuis l’étranger, du Port de débarquement à l’acheminement sur site.
L’analyse du tableau des décaissements permet de faire ressortir que la société Green 2000 a reçu globalement, compte tenu des sommes directement versés par le bailleur Locafrique et ceux versés par la PRODAC, le montant total de 23 557 438 501 FCFA. Sera ainsi défalqué du montant total Hors taxes du contrat 25 085 200 000 FCFA, ce qui représente un reliquat dû à l’entreprise Green 2000 au titre du marché de 1 527 771 449 FCFA.
Non recouvrement de prêts accordés par le PRODAC
La Coordination du PRODAC a consenti des prêts au PDEAS ainsi qu’au président du Conseil d’orientation. Cependant, il a été constaté que les montants n’ont pas été complétement recouvrées en dépit des difficultés rencontrées par le programme pour faire face à certaines de ses obligations sociales et fiscales.
– Prêts accordés au PDEAS
Entre 2017 et 2018, le PRODAC a consenti plusieurs prêts au PDEAS pour un montant de (261 998 000) francs CFA. Ces sommes ont été notamment prêtées pour favoriser le démarrage du projet et couvrir certaines dépenses dans l’attente de sa dotation pour procéder au remboursement des montants reçus.
Au total, 107 526 075 FCFA ont été remboursés, ce qui représente 41 % du montant de la dette. La plus grande partie a été recouvrée en 2018 et 2019 (99 093 075 FCFA) tandis qu’en 2020 et 2021 seuls 8 433 000 FCFA ont été remboursés. Au 31 décembre 2021, le PDEAS restait devoir au Programme la somme de 154 471 925 FCFA.
Cette situation est d’autant plus incohérente qu’au même moment le PDEAS était à jour sur certains de ses engagements tels que les reversements des cotisations sociales de ses agents et prélèvements fiscaux opérés sur les salaires. Le PRODAC, pour sa part, se trouvait dans une situation débitrice vis-à-vis de la Caisse de sécurité sociales, l’IPRES et la Direction générale des impôts et Domaines (DGID).
Selon Mamina Daffé, le PRODAC a consenti des prêts au PDEAS pour un montant de 261 998 000 FCFA pour permettre le démarrage du projet et la mise en oeuvre de certaines activités en attendant sa dotation ; il précise qu’après le recouvrement des 107 526 075 FCFA, le processus de remboursement devait se poursuivre courant 2019 puisque la dette était bien inscrite dans les états financiers du PDEAS. Monsieur Papa Malick Ndour, quant à lui, n’a pas apporté de réponse à l’observation relative au remboursement du prêt accordé au PDEAS.
RECOMMANDATION
La Cour demande au Coordonnateur du PRODAC de prendre toutes les mesures nécessaires en vue du remboursement par le PDEAS de la totalité des sommes dues au programme.
– Prêt accordé au Président du Conseil d’Orientation
L’analyse de la balance de 2021 ainsi que du compte 471201 « Prêt aux administrateurs » fait apparaître une situation de 9 000 000 FCFA. Il s’agit d’un prêt d’un montant total de 10 000 000 FCFA accordé à l’ancien président du conseil d’orientation Abdoulaye Saydou Sow en avril 2017. Ce prêt payable en 10 mensualités de 1 000 000 FCFA selon les termes de la lettre d’accord du Coordonnateur national et l’engagement signé de l’intéressé, devait être soldé en février 2018.
Il est apparu qu’après un premier paiement de 1 000 000 FCFA, un second paiement a été effectué d’après les services de la DAF le 13 juin 2019 avec un versement en espèces de 5 930 000 FCFA effectuée par Madame Awa Ndour sur le compte n° 21153490000 du PRODAC ouvert à la Banque pour Commerce et l’Industrie (BCI). Cependant, aucun élément justifiant le rattachement de ce versement au remboursement du prêt n’a été donné. De même, le compte 471201 n’a pas été mouvementé en conséquence et le reliquat du prêt de 3 070 000 FCFA n’a pas été recouvré depuis le deuxième versement. Il s’y ajoute que l’octroi d’un prêt au président du Conseil d’Orientation ne cadre pas avec la précarité de la situation de celui-ci qui, ne bénéficiant pas de contrat, est révocable ad nutum, à tout moment. Enfin, aucun dispositif de suivi du recouvrement du prêt, tel un prélèvement à la source des indemnités versées au PCO, n’a été mis en place.
Dans sa réponse, l’ancien Président du Conseil d’Orientation, Monsieur Abdoulaye Saydou Sow confirme avoir sollicité et obtenu, après sa nomination, un prêt pour équipement d’un montant de 10 millions payables en dix mois. Après que le Directeur administratif et financier lui a fait savoir que le remboursement de la première tranche n’a pas fait l’objet de prélèvement à la source puisqu’il ne contrôle pas souvent les mouvements de son compte, il a effectué un règlement en espèces. Il précise, en outre, que ce n’est qu’à son départ du PRODAC que le Coordonnateur lui a fait savoir que le prêt n’était pas totalement remboursé et qu’à ce propos, il s’est acquitté du paiement de la somme qui lui avait été réclamée. Enfin, il explique avoir contacté l’ancien coordonnateur et l’ancien Directeur Administratif et Financier, qui lui auraient confirmé qu’il a remboursé la totalité de la dette sans pouvoir lui en donner la preuve en raison de l’état des archives. C’est pourquoi, poursuit-il, il a pris la décision, quel que soit par ailleurs le préjudice et pour annihiler toute interprétation dans le sens d’une mauvaise foi de sa part, de procéder au versement de la somme de 3 070 000 FCFA indiquée en deux virements bancaires respectivement de 2 000 000 FCFA le 26 août 2023 et 1 070 000 FCFA le 28 août 2023 sur le compte du PRODAC. Pour sa part, l’ancien coordonnateur, Mamina Daffé, confirme avoir consenti un prêt à l’ancien PCO mais que les services de la DAF n’avaient pas procédé à la retenue à la source ; et qu’outre le remboursement de 1 000 000 FCFA effectué, un second de 6 000 000 FCFA a été fait deux jours avant le 14 juin 2019, date de sa passation de service, suite à son remplacement au poste de coordonnateur.
Quant au coordonnateur suivant, Monsieur Papa Malick Ndour, il précise que le prêt de 10 000 000 F CFA accordé à l’ancien Président du Conseil d’Orientation, en avril 2017, ne figurait pas dans le procès-verbal de passation de service avec son prédécesseur et qu’il ne pouvait entreprendre aucune action pour le recouvrement de cette dette qui, en principe, devait être soldée en février 2018, donc bien avant sa nomination comme Coordonnateur du PRODAC.
La Cour retient que le recouvrement du prêt octroyé au PCO du PRODAC n’a pas été effectué de manière diligente par les services du PRODAC. De même, l’ancien PCO s’étant engagé par écrit à effectuer le remboursement à hauteur de 1 000 000 FCFA par mois, aurait dû s’assurer de l’effectivité de celui-ci.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à ce que le remboursement effectué par l’ancien Président du Conseil d’Orientation fasse l’objet d’une prise en charge dans les documents comptables du programme.
Violation des règles relatives à la comptabilité des matières
La tenue de la comptabilité des matières a été entachée d’un certain nombre d’irrégularités telles que la non-conformité aux règles la régissant et l’absence de réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.
Défaut de tenue d’une comptabilité des matières conforme à la réglementation
Par note de service n° 112/MEIPIMO/PRODAC/CN/DAF/SP du 27 mars 2018, le Coordonnateur du PRODAC a nommé un comptable matière du PRODAC en la personne de Monsieur Papa Falilou Mbodji. Ladite note a pris effet à compter de sa date de signature. L’article 2 du décret n° 2018-842 du 09 mai 2018 portant comptabilité des matières dispose : « La comptabilité des matières est une comptabilité d’inventaire permanent ayant pour objet la description des existants, des biens meubles et immeubles, des stocks autres que les deniers, valeurs et archives administratives ». La comptabilité des matières est tenue en partie simple. Elle décrit l’existant et les mouvements d’entrée et de sortie concernant :
– les immobilisations incorporelles et corporelles ;
– les stocks de marchandises et de fournitures ;
– les objets remis en dépôt.
La comptabilité des matières est une comptabilité des quantités avec mention, sur tous les documents et pièces justificatives, de renseignements sur les qualités et caractéristiques des biens comptabilisés. Ces renseignements doivent permettre une identification rapide de chaque objet, concernant en général sa nature et ses caractéristiques, conformément à la pièce comptable justificative de son acquisition. Les modalités d’application du présent article relatives, notamment, à la nature et aux caractéristiques des matières, sont fixées par instruction du Ministre chargé des Finances. ».
Par ailleurs, les articles 58, 59 et 60 du décret relatif à la comptabilité matière font obligation au comptable des matières de tenir régulièrement des fiches d’inventaires individuel contradictoires et des fiches de stocks des matières en vue de la constitution du grand livre des matières ; il doit aussi procéder périodiquement à un inventaire tournant en vue de vérifier les écritures du grand livre ainsi que la concordance entre le solde théorique du grand livre et l’existant physique des matières. Quant à l’ordonnateur des matières, il lui est fait obligation d’organiser, à la fin de chaque exercice, un inventaire physique en vue d’effectuer un recensement global des matières en attente d’affectation et en service.
La revue a révélé que la comptabilité des matières du PRODAC n’est pas tenue suivant les exigences règlementaires susmentionnées. Le Service de la comptabilité des matières n’a pas de fichier qui répertorie de manière exhaustive les actifs et les stocks du PRODAC. Aucun document prouvant l’inventaire, la tenue en partie simple ou l’identification des biens du PRODAC n’a été produit au titre de la période sous revue. En outre, il n’est pas tenu de grand livre des comptes de matières, de balance générale des comptes ou de registres auxiliaires comme requis par l’article 76 du décret portant comptabilité des matières.
Par ailleurs, il n’est pas effectué de rapprochements contradictoires périodiques entre les données de la comptabilité des matières et celles de la comptabilité générale, comme requis par l’article 77 du décret portant comptabilité des matières.
En définitive, le PRODAC n’a pas mis en place le dispositif de gestion nécessaire pour permettre, conformément aux dispositions de l’article 04 du décret susvisé :
– le recensement, l’enregistrement et le suivi administratif et comptable des immobilisations et des stocks ;
– la connaissance des existants, la description, le suivi et le contrôle des mouvements ;
– la maitrise de l’état du patrimoine mobilier et immobilier en quantité et en valeur.
Monsieur Papa Falilou Mbodj, comptable des matières du PRODAC, affirme avoir pris acte des observations formulées et précise que des mesures idoines sont en train d’être prises concernant notamment la tenue effective des documents comptables (fichier des immobilisations, grand livre des comptes de matières, balance générale des comptes de matières, etc). Il informe également qu’une mise à jour du logiciel de comptabilité est en train d’être effectuée en vue de permettre des rapprochements périodiques contradictoires entre la comptabilité des matières et la comptabilité générale.
RECOMMANDATION
La Cour recommande aux autorités du PRODAC de veiller à la tenue d’une comptabilité des matières conforme à la règlementation et la production règulière des documents y afférents.
Absence de réforme des matières hors d’usage
L’article 57 du décret portant comptabilité des matières dispose que « Lorsque les objets en service ou les objets en attente d’affectation ne sont plus susceptibles d’être utilisés, ou que leur degré d’usure ou de vétusté justifie leur réforme, le comptable des matières intéressé en établit la liste qu’il adresse par la voie hiérarchique à l’autorité compétente visée à l’article 15 du présent décret. Cette dernière désigne une commission de réforme de trois (03) membres au moins, dont les attributions sont permanentes ou temporaires. […] La commission de réforme dresse, sur place, un procès-verbal en vue de :
– constater éventuellement que les matières ne peuvent plus être utilisées sans réparations hors proportion avec leur valeur de renouvellement ;
– proposer, le cas échéant, leur réforme et si cette réforme doit être suivi d’une vente, indiquer leur valeur. […] ».
La revue a permis de constater que les biens du PRODAC hors d’état d’usage ne font pas l’objet d’une procédure d’admission en sortie définitive en bonne et due forme. C’est le cas de nombreux biens hors d’usage, tels que des ordinateurs, imprimantes ou téléviseurs, qui sont entreposés dans un local au niveau du siège du PRODAC tout comme au niveau des DAC de Séfa et de Keur Momar Sarr, sans qu’une procédure de réforme desdits biens n’ait été initiée et mise en oeuvre. Par ailleurs, au niveau du DAC de Séfa, il a été constaté que des sacs d’aliments pour poissons périmés entreposés dans les locaux, sans qu’une procédure de destruction n’ait été initiée. Il appartenait au Coordonnateur de prendre des mesures en vue de proposer à l’ordonnateur des matières la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.
Pour justifier le défaut d’adoption des dispositions nécessaires en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage notamment au niveau du DAC de Séfa, Monsieur Papa Malick Ndour indique qu’il ignorait la situation en raison de la non transmission d’informations y relatives de la part du comptable des matières. Il précise que n’étant pas directement impliqué dans la gestion courante, il lui était difficile de savoir qu’il existait des matières à réformer et que des diligences nécessaires seront prises pour remédier à cet impair.
RECOMMANDATION
La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions idoines en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.
Ousmane Sylla, maire de Kédougou et jusqu’alors directeur général de Dakar Dem Dikk, a été remplacé par M. Assane Mbengue, suite à une décision prise lors du conseil des ministres du jeudi 2 mai 2024. Assane Mbengue, connu pour son rôle de responsable politique du Pastef à Yoff, prend désormais les rênes de cette entreprise de transport public clé.
Dans ses mots d’adieu, M. Sylla a exprimé une profonde gratitude envers la population sénégalaise, en particulier celle de Kédougou, ainsi qu’envers les collaborateurs et salariés de Dakar Dem Dikk pour leur confiance et soutien durant son mandat. Il a également adressé des remerciements spéciaux au Président Macky SALL pour sa confiance.
Avec un esprit de grandeur, M. Sylla a déclaré : « Les hommes passent et les institutions demeurent. » Il a félicité son successeur en lui souhaitant plein succès dans sa mission de continuer à servir le public avec dévouement et intégrité. « Je félicite mon successeur et lui souhaite plein succès dans sa nouvelle mission de service public d’intérêt général. Ensemble pour un Sénégal de paix, uni et prospère ! » a-t-il ajouté en conclusion.
Cette transition intervient à un moment où Dakar Dem Dikk cherche à renforcer sa capacité à répondre efficacement aux besoins croissants en transport public dans la capitale sénégalaise et au-delà. Avec cette nouvelle direction, l’entreprise s’attend à poursuivre son développement et à améliorer ses services pour le bénéfice de tous les Sénégalais.
Ndéné Mbodji a été nommé hier directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), une figure bien connue du mouvement étudiant et du milieu universitaire sénégalais. En tant qu’ancien président de l’Amicale de la faculté des Lettres et sciences humaines, il a dirigé lors de périodes agitées où les luttes étudiantes étaient monnaie courante.
Sa nomination à la tête du COUD n’est pas une surprise pour ceux qui le connaissent, car Mbodji a longtemps été impliqué dans les luttes estudiantines. Il a notamment été un acteur majeur lors de la grève de 2006, une période tumultueuse où les étudiants ont protesté vigoureusement contre la qualité de la nourriture servie dans les restaurants universitaires. Cette grève, qui a mobilisé de nombreux étudiants à travers le pays, a été marquée par des manifestations et des affrontements avec les forces de l’ordre.
Mbodji est réputé pour son éloquence et sa capacité à mobiliser les foules lors des assemblées générales étudiantes. Son parcours syndicaliste au sein du SUDES/ESR, où il est actuellement secrétaire général, témoigne de son engagement en faveur des droits des étudiants et des travailleurs du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En prenant les rênes du COUD, Mbodji fait face à de nombreux défis, notamment celui d’améliorer la qualité de la nourriture dans les restaurants universitaires, une préoccupation majeure pour de nombreux anciens étudiants. Il devra également s’atteler à renforcer la sécurité sur les campus, où la présence de groupes violents peut parfois menacer la paix sociale.
Sa transition du militantisme étudiant à la gestion administrative du COUD représente un défi de taille, mais Mbodji est déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés par les étudiants. Son expérience et son engagement en font un leader potentiel pour améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants sénégalais.
Dans son édition de ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » a levé le voile sur les coulisses des négociations entre Macky Sall, Ousmane Sonko et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des pourparlers qui auraient débuté bien avant l’élection présidentielle remportée par Bassirou Faye, selon le média panafricain.
Selon les informations rapportées, les discussions entre les deux camps ont été initiées avant même que le Conseil constitutionnel n’invalide la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait espéré un soutien potentiel de ce dernier en cas de second tour entre le Pastef de Sonko et Amadou Ba. Cependant, le report de l’élection présidentielle aurait changé la donne, incitant Sall à entamer des négociations avec Sonko.
C’est à ce moment-là qu’intervient Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche de Macky Sall et du président nigérian Bola Tinubu. Yara aurait joué un rôle de médiateur entre les deux camps, mettant en relation Sonko et des proches du président sortant.
Selon les révélations de « Jeune Afrique », Sonko aurait montré de l’intérêt pour les discussions, mais aurait également pris conscience du coût politique d’un éventuel report de l’élection. Ainsi, plusieurs sujets auraient été abordés lors des négociations, notamment le report de la Présidentielle et une loi d’amnistie.
Le jour du scrutin, des arrangements auraient été faits pour faciliter le déplacement de Sonko vers son fief de Ziguinchor en Casamance, malgré les restrictions de déplacement en vigueur.
Après la victoire de Bassirou Diomaye Faye, des rapprochements entre les anciens adversaires sont observés, avec une visite de Sonko au palais présidentiel aux côtés de Macky Sall, bien avant la proclamation officielle des résultats. Cette proximité serait le résultat de ce que certains appellent le « protocole du Cap Manuel », fruit de discussions souterraines et de compromis politiques menés alors que Sonko et Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel.
Ces révélations pourraient susciter des questions sur les coulisses du processus électoral et sur les dynamiques politiques au Sénégal.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré que les ressources allouées à l’agriculture seront dorénavant distribuées directement aux bénéficiaires, marquant ainsi une rupture avec les mécanismes de subventions et de financements existants. Sonko a souligné la nécessité d’opérer de véritables changements pour que les acteurs du secteur agricole puissent réellement en bénéficier.
Lors d’un conseil interministériel sur la campagne agricole 2024, présidé par le Premier ministre à Diamniadio ce jeudi, il a été révélé que plus de 310 milliards de francs CFA ont été alloués à l’agriculture depuis 2020. Cependant, ces fonds n’ont pas atteint efficacement les acteurs du secteur agricole.
Cette annonce intervient dans le cadre d’une volonté gouvernementale de réformer les politiques agricoles afin de favoriser une meilleure redistribution des ressources et une plus grande efficacité dans leur utilisation. En éliminant les intermédiaires et en mettant en place des mécanismes plus transparents, le gouvernement espère garantir que les fonds destinés à l’agriculture parviennent directement aux agriculteurs et aux autres acteurs du secteur.
La réforme des subventions agricoles est ainsi présentée comme une mesure visant à stimuler la productivité agricole, à soutenir les petits exploitants et à contribuer à la sécurité alimentaire du pays. Elle illustre également l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance plus transparente et efficace dans le domaine de l’agriculture, un secteur crucial pour l’économie sénégalaise et le bien-être de sa population.
Le Cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal a annoncé dans un communiqué un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir. Ce mouvement vise à « dénoncer collectivement la sous-représentativité des femmes dans le 1er gouvernement du nouveau régime sénégalais ».
Dans leur communiqué, reçu à Seneweb, le cadre déclare : « Dakar, le 03 mai 2024, le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal organise le Samedi 04 Mai 2024 à partir de 10h à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain un rassemblement populaire pour présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance. »
Ce cadre, regroupant des citoyens et citoyennes sénégalais de tous horizons, des organisations de la société civile nationale et des organisations de défense des droits des femmes, dénonce « collectivement la sous-représentativité des femmes dans le 1er gouvernement du nouveau régime sénégalais » suite aux élections présidentielles du 25 Mars 2024. Sur 34 postes, seules 4 femmes sont présentes, ce qui est jugé comme une « inqualifiable sous-représentation ».
Le communiqué souligne également la revendication contre la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, considérée comme une « marque de régression » après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.
Le manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques.
Forbes a récemment publié le classement des dix plus grandes puissances économiques mondiales en 2024, basé sur le produit intérieur brut (PIB). Ce classement met en lumière les pays qui dominent l’économie mondiale et influence les tendances économiques mondiales.
1. États-Unis Les États-Unis conservent leur statut de plus grande puissance économique mondiale, avec une économie diversifiée soutenue par des secteurs tels que les services, l’industrie manufacturière, la finance et la technologie. Leur marché de consommateurs important, l’innovation et les infrastructures solides contribuent à maintenir leur position au sommet.
2. Chine La Chine se maintient à la deuxième place, avec une économie en plein essor reposant sur l’industrie manufacturière, les exportations et les investissements. Son marché de consommateurs en expansion, ses infrastructures croissantes et son soutien gouvernemental solide contribuent à sa croissance continue.
3. Allemagne L’Allemagne occupe la troisième place avec une économie axée sur les exportations et des secteurs solides tels que l’ingénierie, l’automobile et la chimie. Son engagement en faveur de l’innovation et de la recherche et développement renforce sa position sur la scène économique mondiale.
4. Japon Le Japon maintient sa quatrième place avec une économie caractérisée par sa technologie de pointe, son industrie manufacturière et ses services. Sa réputation pour l’excellence dans des secteurs tels que l’automobile et l’électronique contribue à son statut économique.
5. Inde L’Inde occupe la cinquième place avec une économie diversifiée en croissance rapide, tirée par des secteurs clés tels que les technologies de l’information, les services et l’agriculture. Son vaste marché intérieur et sa main-d’œuvre compétente alimentent sa croissance économique.
6. Royaume-Uni Le Royaume-Uni se classe sixième, avec une économie composée de services, d’industries manufacturières et financières, et soutenue par sa capitale, Londres, un centre financier mondial. Ses alliances commerciales et la mondialisation contribuent également à son développement économique.
7. France La France se place en septième position avec une économie diversifiée mettant l’accent sur des industries telles que l’aérospatiale, le tourisme, les produits de luxe et l’agriculture. Son système de protection sociale solide et ses investissements dans la recherche renforcent son économie.
8. Italie L’Italie occupe la huitième place avec un marché développé, notamment dans le secteur commercial, le tourisme et l’industrie agricole. Malgré des défis économiques, elle reste une puissance économique importante en Europe.
9. Brésil Le Brésil se classe neuvième avec une économie diversifiée comprenant l’agriculture, l’exploitation minière et l’industrie manufacturière. Ses exportations de produits agricoles contribuent à son économie, malgré les défis économiques récents.
10. Canada Le Canada ferme le top 10 avec une économie reposant sur ses ressources naturelles abondantes, son secteur de services florissant et son industrie manufacturière bien établie. Malgré une croissance modérée, il reste une puissance économique mondiale.
Ces pays influencent les tendances économiques mondiales et jouent un rôle crucial dans la dynamique économique mondiale.
Dans un article percutant publié ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » plonge dans les arcanes des tractations politiques entre le président sortant Macky Sall, le leader de l’opposition Ousmane Sonko, et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des négociations qui auraient débuté bien avant les élections présidentielles remportées par Bassirou Faye, selon le média panafricain.
Les discussions entre les différents acteurs politiques auraient pris un nouvel élan à la suite de la décision du Conseil constitutionnel d’invalider la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait alors espéré obtenir le soutien de Wade-fils en cas de second tour entre le parti Pastef de Sonko et Amadou Ba. Avec le report des élections, Sall aurait cherché à maintenir son pouvoir en attendant de réintégrer Sonko et Wade dans la course présidentielle. Toutefois, pour y parvenir, il aurait nécessité le soutien d’Ousmane Sonko, d’où des démarches de négociation entreprises par l’intermédiaire d’Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche du président sénégalais.
Les discussions entre Sonko et Sall auraient abordé des sujets sensibles tels que le report des élections, une éventuelle loi d’amnistie, et d’autres points stratégiques. Cependant, « Jeune Afrique » souligne que le Conseil constitutionnel aurait finalement eu le dernier mot en fixant la date du scrutin.
Après leur libération, Sonko et Bassirou Diomaye Faye auraient bénéficié d’un rapprochement avec Macky Sall, laissant entendre que ce dernier aurait financé une partie de la campagne de la coalition de Diomaye Faye. Ce rapprochement aurait été scellé par ce que certains ont nommé le « protocole du Cap Manuel », une série de discussions et de compromis politiques menés alors que Sonko et Diomaye Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel, à proximité du palais présidentiel.
Cette révélation de « Jeune Afrique » lève le voile sur les coulisses complexes et intrigantes de la politique sénégalaise, mettant en lumière les alliances improbables et les jeux de pouvoir qui ont marqué les dernières élections présidentielles.
Le Maire de Dakar, M. Barthelemy Dias, a récemment inauguré les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ces travaux, représentant un investissement total de 341 millions de francs CFA, marquent une étape importante dans le renforcement du système éducatif de la région en offrant à la jeunesse un cadre propice à son développement académique.
L’extension prévue permettra d’accueillir un nombre accru d’élèves dans des conditions optimales, avec des salles de classe modernes et équipées des dernières technologies. Cette initiative reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar.
En investissant dans ces infrastructures éducatives, la municipalité de Dakar démontre sa volonté de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi l’égalité des chances et le développement socio-économique de la région. Ces travaux témoignent de la vision à long terme du Maire et de son administration pour faire de Dakar un pôle d’excellence éducative.
Cette initiative a été chaleureusement accueillie par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye, illustrant leur volonté collective de construire un avenir meilleur pour la jeunesse de Dakar. En unissant leurs efforts, les autorités locales, les enseignants, les élèves et les parents contribuent à faire de l’éducation une priorité absolue, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la ville et ses habitants.
Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.
Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.
Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.
Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.
En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.
Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.
Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.
Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.
Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.
Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.
Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.
En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.
Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.
Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.
Dans un message empreint de gratitude et de reconnaissance, Abdoulaye Diouf Sarr annonce son départ de la Direction Générale du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), exprimant un sentiment de devoir accompli et de satisfaction.
Dans son post, Sarr salue la nomination de son successeur, Babacar Gning, qu’il qualifie de « dévoué jeune frère » et reconnaît sa compétence démontrée tout au long de leur collaboration fructueuse. Il exprime sa confiance en la capacité de Gning à poursuivre les nombreux chantiers déjà entamés, voyant en sa promotion interne le premier pas vers leur accomplissement.
Le message de Sarr est également teinté de reconnaissance envers ses collaborateurs, qu’il remercie pour leur dévouement et leur engagement au cours de la dernière décennie. Il rend hommage à sa famille pour son soutien inconditionnel, soulignant leur patience et leur compréhension tout au long de sa carrière au service de la République.
Une mention spéciale est également réservée à la communauté de Yoff, qui a toujours été un pilier de soutien pour Sarr depuis sa tendre enfance, démontrant ainsi la réciprocité de l’amour qui les lie.
Enfin, Sarr exprime sa gratitude envers le Président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée tout au long de son mandat, lui offrant des responsabilités importantes qui lui ont permis de contribuer aux politiques de développement du Sénégal. Il souligne son engagement envers un Sénégal uni, stable et prospère, une mission qui continuera de le guider dans ses actions futures.
Ce message sincère et émouvant témoigne non seulement de l’engagement et du dévouement de Sarr envers son travail, mais aussi de sa profonde reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours professionnel et personnel.
Lors d’une communication récente, le Premier Ministre a tracé les priorités autour desquelles l’action gouvernementale sera mobilisée dans les prochaines semaines. Selon des sources du journal Le Témoin, ces orientations sont cruciales pour répondre aux défis économiques et sociaux actuels du pays.
Au cœur des préoccupations gouvernementales se trouve la nécessité de proposer des mesures concrètes pour atténuer le coût de la vie. Cela inclut un meilleur ciblage des subventions sur les produits de première nécessité et les produits pétroliers, ainsi que la réduction du train de vie de l’État. Ces actions visent à soulager la pression économique sur les ménages et à garantir un accès plus équitable aux biens essentiels.
Le gouvernement envisage également des réformes fiscales visant à accroître l’équité et la transparence dans le système fiscal. De plus, une réforme du système de rémunération dans la fonction publique est prévue afin de le rendre plus cohérent, juste et équitable. Ces mesures visent à assurer la soutenabilité budgétaire tout en garantissant des conditions de travail justes pour les fonctionnaires.
Parmi les priorités de la feuille de route du gouvernement, une attention particulière sera accordée à la campagne de production agricole 2024, dans le but de renforcer la sécurité alimentaire et de stimuler le secteur agricole. Le programme ambitieux de construction de « 100 000 logements » sera également une priorité, contribuant ainsi à résoudre la crise du logement dans le pays. Enfin, la promotion du financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI) sera un pilier essentiel pour stimuler l’entrepreneuriat et favoriser la croissance économique.
En somme, ces priorités gouvernementales reflètent l’engagement ferme du gouvernement à relever les défis économiques et sociaux du pays. En mettant l’accent sur l’atténuation de la vie chère, les réformes fiscales et de rémunération, ainsi que sur le développement agricole, le logement et les PMEPMI, le gouvernement cherche à créer un environnement propice à la prospérité et au bien-être de tous les citoyens.
Le Président Diomaye Faye annonce des changements stratégiques pour renforcer la sécurité nationale
Dans un mouvement qui souligne son engagement envers la sécurité nationale et l’adaptation aux défis contemporains, le Président Diomaye Faye du Sénégal a annoncé une réorganisation significative dans le domaine du renseignement. Le général Daouda Niang a été nommé à la tête de la Délégation générale au renseignement national, succédant ainsi au général Cheikh Sène. Cette nomination marque un tournant majeur dans l’appareil sécuritaire du pays, reflétant une volonté politique de modernisation et de renforcement des capacités de renseignement
La Délégation générale au renseignement national, créée en septembre 2014 sous le mandat de l’ancien Président Macky Sall, occupe une place cruciale dans la sécurité intérieure et extérieure du Sénégal. Chargée de collecter, analyser et exploiter les renseignements stratégiques, cette institution est au cœur de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et d’autres menaces pour la stabilité du pays.
Le général Daouda Niang, diplomate de carrière et fin stratège militaire, apporte à ce poste une expertise diversifiée et une expérience approfondie. Ancien ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, Niang a également occupé des postes clés au sein des forces armées sénégalaises et du ministère de l’Intérieur. Son passage en tant qu’inspecteur général des forces armées, chef de la Cellule de lutte antiterroriste et directeur général du Renseignement extérieur, atteste de sa compétence et de sa compréhension des enjeux sécuritaires nationaux et internationaux.
La nomination du général Daouda Niang s’inscrit dans une volonté claire de renforcer les capacités de renseignement du Sénégal et d’adapter ses institutions aux défis contemporains. Sous sa direction, la Délégation générale au renseignement national devrait intensifier ses efforts de collecte et d’analyse de renseignements, renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et internationaux, et développer des stratégies efficaces de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
La nomination du général Daouda Niang à la tête de la Délégation générale au renseignement national marque une étape cruciale dans l’évolution du renseignement sénégalais. Sous sa direction, l’institution est appelée à jouer un rôle encore plus central dans la préservation de la sécurité nationale et la protection des citoyens contre les menaces émergentes. Cette décision témoigne de l’engagement résolu du Président Diomaye Faye à moderniser et à renforcer les capacités de défense et de sécurité du Sénégal dans un contexte régional et mondial en évolution constante.
Le 6e Forum de Baku sur le dialogue interculturel s’est tenu à Baku, en Azerbaïdjan, avec la participation de plus de 700 représentants venant d’une centaine de pays. Cette rencontre, qui s’est déroulée sous le thème « Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion », a été marquée par les interventions de hauts responsables internationaux et de représentants d’organisations culturelles et religieuses.
Parmi les intervenants, le haut représentant des Nations unies pour l’Alliance des civilisations, Miguel Angel Moratinos, a souligné l’urgence d’intensifier les efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans toutes les régions du monde. Il a mis en avant l’importance de la solidarité et de l’intégration entre les civilisations et les cultures comme moyen de résolution des conflits. Moratinos a affirmé que l’alliance entre les civilisations était cruciale pour garantir la dignité humaine et protéger les droits fondamentaux.
De son côté, le directeur général de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO), Salim Al Malik, a appelé les centres de recherche à adopter des normes de fiabilité dans la production d’informations et d’analyses. Il a souligné que la paix et la sécurité étaient les prérequis indispensables pour assurer un avenir prometteur à chacun.
Le forum a été l’occasion d’organiser plusieurs panels sur différentes sous-thématiques liées à l’avenir de l’humanité. La manifestation a pris fin ce jeudi, après deux jours de débats et d’échanges, laissant entrevoir la nécessité d’une coopération internationale accrue pour favoriser le dialogue interculturel et renforcer la paix et la sécurité mondiales.
Une vive tension règne actuellement à Gibraltar, dans la commune de Médina, où les habitants se sont opposés fermement au projet de construction de toilettes publiques par le maire Bamba Fall. Les populations locales ont exprimé leur mécontentement lors d’une manifestation dans les rues, exigeant l’arrêt immédiat des travaux.
Le principal point de discorde réside dans l’utilité perçue de ces installations sanitaires. Les habitants affirment que la plupart des maisons du quartier disposent déjà de leurs propres toilettes, de même que les écoles et les commerces. Ils remettent donc en question la nécessité d’ajouter des toilettes publiques qui, selon eux, ne feront qu’aggraver les problèmes d’insalubrité dans la région.
Le porte-parole des manifestants, Mohamed Souleymane Sy, souligne l’importance pour tout projet municipal de répondre aux besoins réels de la population. Il critique le manque de consultation préalable et de transparence dans la prise de décision du maire. De plus, il rapporte des incidents survenus lors de l’arrivée des ouvriers pour entamer les travaux, avec des échanges tendus entre un jeune du quartier et un garde du corps du maire.
Cette situation conflictuelle reflète un profond désaccord entre les autorités municipales et les citoyens sur la manière dont les ressources publiques devraient être utilisées pour améliorer la qualité de vie dans la communauté. Les habitants de Gibraltar se disent prêts à aller jusqu’au bout pour faire valoir leurs droits, envisageant même de recourir à la justice pour faire entendre leur voix.
Par ailleurs, les manifestants ont également soulevé d’autres préoccupations, notamment la transformation de certaines maisons par des investisseurs chinois en entrepôts contenant des produits inflammables, ce qui suscite des craintes en matière de sécurité publique.
Dans un rapport détaillé, la Cour des comptes du Sénégal met en lumière des pratiques scandaleuses à l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), notamment des rémunérations versées à des stagiaires sans respect des règles établies et la prise en charge indue d’une employée en détachement dans un ministère.
Selon le rapport, sur la période 2017-2020, l’ANER a signé 23 contrats de stage avec des jeunes diplômés, mais seuls quatre de ces contrats respectaient les exigences légales en matière de mention de l’emploi de référence. Les stagiaires ont perçu des rémunérations globales totalisant 133 708 750 FCFA, alors que la mention de la catégorie de l’emploi de référence manquait dans la plupart des contrats.
De plus, une employée en détachement dans un ministère a continué de percevoir son salaire de l’ANER, alors même qu’elle n’assurait plus la tutelle de l’agence. Cette situation a entraîné un détournement de fonds publics, avec une rémunération brute de 31 150 900 FCFA versée à cette employée entre 2017 et 2020.
Le rapport pointe également le non-respect du plafond mensuel des dotations de carburant, avec des quantités attribuées dépassant largement les limites fixées par la réglementation.
Interpellé sur ces violations, le directeur général de l’ANER a tenté de justifier la prise en charge de l’employée en détachement, mais la Cour des comptes a insisté sur la nécessité de mettre fin à cette pratique.
Ces révélations mettent en lumière des dysfonctionnements sérieux au sein de l’ANER et soulignent l’importance de renforcer les contrôles internes et externes pour garantir une gestion transparente et responsable des ressources publiques.
Lors de son passage dans l’émission « MNF » sur la 7TV, le journaliste Madiambal Diagne a levé le voile sur les coulisses des heures précédant le départ de l’ancien président Macky Sall du Palais présidentiel. Selon lui, des discussions ont eu lieu entre Macky Sall et son successeur, le président Bassirou Diomaye Faye, concernant les décrets qu’il avait pris peu avant son départ, notamment sur les passeports diplomatiques et les indemnités des anciens ministres.
Madiambal Diagne a déclaré que Macky Sall avait pris d’autres décrets en plus de ceux évoqués, et qu’il en avait discuté avec Bassirou Diomaye Faye, avec qui il avait trouvé un accord. Cependant, il n’avait pas abordé la question des magistrats avec son successeur.
Il est également précisé que Macky Sall était conscient que les décrets qu’il prenait peu de temps avant son départ pourraient poser problème à la nouvelle administration.
Ces révélations mettent en lumière les tractations et les ajustements de dernière minute qui ont eu lieu lors du passage de relais à la tête de l’État sénégalais, soulignant les défis et les compromis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques lors de ces transitions de pouvoir.
Dans son édition de ce jeudi, le journal L’AS révèle un possible changement à la tête de la Cour suprême, avec la nomination pressentie du magistrat Bassirou Mbaye, membre du cercle de Ousmane Sonko, au poste de premier président. Cette annonce soulève des questions et des spéculations quant à l’orientation future de la plus haute juridiction du pays.
Selon les informations rapportées par le journal, Bassirou Mbaye est connu pour sa proximité avec l’actuel Premier ministre, ce qui suscite des interrogations sur les implications politiques de sa nomination à un poste aussi crucial. Cette nomination serait une décision importante, surtout à la lumière des récents rebondissements au sein de la Cour suprême.
En effet, quelques jours avant la fin de son mandat, l’ancien Président Macky Sall avait désigné Abdoulaye Ndiaye pour succéder à la tête de la Haute juridiction à Ciré Aly Bâ, officiellement en retraite mais toujours en fonction. Cette décision avait été prise à l’issue du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CMS), mais a été annulée par le nouveau président de la Cour suprême, Bassirour Diomaye Faye, dès sa prise de fonction.
Cette annulation des décrets pris lors du CMS relance donc la course à la succession de Ciré Aly Bâ, ouvrant la voie à de nouveaux acteurs comme Bassirou Mbaye. Cette situation souligne les enjeux politiques et institutionnels entourant la Cour suprême et met en lumière les luttes de pouvoir qui se jouent en coulisses pour influencer sa direction.
Dans ce contexte, la nomination éventuelle de Bassirou Mbaye à la présidence de la Cour suprême pourrait avoir des répercussions importantes sur le fonctionnement et l’indépendance de l’institution judiciaire. Il est donc crucial de suivre de près l’évolution de cette situation et d’examiner attentivement les implications de telles décisions pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.
Un audit récent mené par la Cour des comptes sur la gestion financière de la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose pour la période 2017-2020 a révélé des lacunes préoccupantes dans la mise en œuvre des projets d’investissement et une gestion peu efficace des ressources.
Selon le rapport de 2023, la Dgpu a rencontré d’importantes difficultés dans la réalisation de ses projets, avec des crédits d’investissement bien en deçà des prévisions. Entre 2017 et 2020, les projections de 123 milliards FCFA ont été en moyenne réalisées à seulement 19% pour les recettes et 14% pour les dépenses, avec une performance particulièrement faible en 2018 et 2019. Cette situation est aggravée par un démarrage laborieux des opérations d’aménagement du pôle de Lac Rose et une récupération insuffisante des recettes d’investissement en raison de promesses non tenues de transfert de fonds par l’État.
En ce qui concerne les dépenses, des retards dans les travaux de voirie entrepris par CSE et SOTRACOM ont été observés, ainsi que des problèmes liés à la libération des emprises et au raccordement des ouvrages aux infrastructures existantes. De plus, les dépenses de fonctionnement ont connu une augmentation alarmante de 61% entre 2017 et 2020, avec une part de dépenses de personnel passant de 49% à 68%.
Ces conclusions mettent en évidence des dysfonctionnements majeurs dans la gestion des ressources à la Délégation générale à la promotion des pôles urbains. La faible réalisation des projections de recettes et de dépenses, ainsi que les retards dans la réalisation des projets d’investissement, soulèvent des préoccupations quant à la capacité de l’organisation à mener à bien ses missions.
Il est impératif que des mesures correctives soient prises rapidement pour remédier à ces lacunes et garantir une gestion financière transparente et efficace. Cela pourrait inclure une révision des processus de planification et de suivi des projets, ainsi que des efforts pour renforcer la coordination avec les parties prenantes concernées. En outre, des actions doivent être entreprises pour réduire la dépendance excessive aux dépenses de fonctionnement et promouvoir une utilisation plus efficiente des ressources disponibles.
En conclusion, le rapport de la Cour des comptes souligne l’urgence d’une réforme profonde au sein de la Dgpu afin d’assurer une gestion financière responsable et de restaurer la confiance dans l’efficacité de l’organisation dans la réalisation de ses missions.
Un récent rapport de la Cour des comptes a mis en lumière des lacunes significatives dans la gestion des fonds alloués à la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation. Entre 2012 et 2018, le Programme d’Amélioration, de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence dans l’éducation et la formation (PAQUET/EF) a bénéficié de financements considérables, mais l’allocation spécifique des ressources pour la stratégie genre reste floue, selon le rapport.
L’éducation est un pilier fondamental du développement social et économique, et la promotion de l’égalité des genres dans ce domaine est cruciale pour assurer un avenir inclusif et équitable. Cependant, malgré les efforts déployés et les financements importants alloués au secteur de l’éducation, le rapport révèle que les ressources spécifiquement destinées à la stratégie genre ne sont pas clairement identifiées ni tracées.
Ce manque de transparence compromet la capacité à évaluer l’efficacité des initiatives visant à promouvoir l’égalité des genres dans l’éducation. De plus, la distribution des ressources ne prend pas systématiquement en compte les stratégies pour le genre, ce qui remet en question l’engagement réel des autorités à faire progresser cette cause.
Une autre préoccupation soulevée par le rapport est la dépendance excessive aux financements étrangers pour soutenir des initiatives spécifiques en faveur du genre. Bien que les partenariats internationaux puissent jouer un rôle important, ils ne doivent pas remplacer l’engagement financier et politique du gouvernement dans la promotion de l’égalité des genres.
Il est donc impératif que des mesures soient prises pour remédier à ces lacunes. Cela pourrait inclure une meilleure identification et traçabilité des fonds alloués à la stratégie genre, ainsi que le renforcement des mécanismes de coordination entre les acteurs impliqués. De plus, des programmes de sensibilisation et de formation doivent être mis en place pour promouvoir une culture organisationnelle axée sur l’égalité des genres dans tous les aspects de l’éducation et de la formation.
Le rapport de la Cour des comptes met en évidence la nécessité urgente d’une action concertée pour garantir une gestion transparente et efficace des ressources allouées à la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation. L’avenir de nos sociétés dépend de la réalisation de progrès tangibles dans ce domaine crucial.
Une réunion d’une importance capitale est prévue au ministère de la Justice, mardi prochain, réunissant l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. L’objet de cette rencontre sera l’abrogation des décrets émis par l’ancien Président Macky Sall, notamment ceux issus du dernier Conseil supérieur de la magistrature, parmi lesquels la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême.
L’information, rapportée par le journal L’AS, révèle que l’UMS avait déjà saisi le ministre de la Justice lorsque des rumeurs ont circulé sur la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye d’annuler les dernières décisions prises par son prédécesseur dans le domaine de la justice. Le journal souligne qu’au sein de l’UMS, il existe des réserves concernant cette initiative du nouveau chef de l’État.
Une question demeure cependant : qui prendra la responsabilité d’attaquer les décrets en question ? L’AS souligne que les magistrats estiment que c’est à l’UMS de mener ce combat au nom des concernés, tandis que l’Union considère que c’est aux intéressés eux-mêmes d’initier les démarches nécessaires pour rétablir leurs droits.
Cette réunion promet d’être un moment décisif dans le paysage judiciaire sénégalais, car elle pourrait définir la trajectoire des relations entre l’UMS et le nouveau gouvernement, tout en clarifiant les prochaines étapes à suivre concernant l’abrogation des décrets contestés.
Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a pris une initiative diplomatique importante en envoyant une mission à Dakar le mercredi 1er mai. Cette mission, dirigée par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun, a pour objectif de remettre une invitation officielle au Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sous le thème « Le futur que nous voulons bâtir ».
Cette révélation a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en Corée du Sud, Abdou Salam Diallo, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil. L’ambassadeur exprime son souhait que le nouveau chef de l’État sénégalais réponde favorablement à cette invitation, soulignant l’importance de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.
Abdou Salam Diallo insiste sur le fait que la Corée du Sud présente de nombreux avantages pour le Sénégal, notamment en matière de développement, de technologie et de financement de projets. Il souligne également l’estime particulière que la Corée du Sud porte au Sénégal et la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.
La visite de cette mission sud-coréenne à Dakar illustre l’importance accordée par la Corée du Sud à ses relations avec les pays africains, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement du continent. Elle offre également une opportunité précieuse au Sénégal de renforcer sa coopération avec un partenaire économique et technologique majeur dans un large éventail de domaines.
Mardi dernier, l’ancien Président Abdoulaye Wade a accueilli l’équipe de communication de son parti pour une réunion importante. Autour du secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), divers représentants, y compris des porte-parole, des membres de la section digitale et la secrétaire nationale en charge de la communication, étaient présents.
Selon Les Échos, lors de cette réunion, le « pape du Sopi » a engagé des discussions approfondies avec ses collaborateurs, mettant l’accent sur des valeurs telles que la loyauté et la conviction. Il aurait également souligné l’importance du travail et encouragé la formation des jeunes membres du parti.
Au cœur des échanges se trouvait également la célébration imminente du cinquantenaire du PDS, prévu dans deux mois. Bien que Les Échos ne fournisse pas de détails spécifiques, il est rapporté que l’ancien chef de l’État a émis des recommandations concernant la préparation de cet événement majeur pour le parti, fondé en 1974.
Cette réunion témoigne de l’engagement continu d’Abdoulaye Wade envers son parti politique et de son désir de préparer activement les festivités du cinquantenaire du PDS. Alors que le parti se prépare à marquer ce jalon significatif de son histoire, les conseils et les orientations de son fondateur revêtent une importance particulière pour assurer le succès de cet événement commémoratif.
Dans son édition de ce jeudi, le quotidien sénégalais Les Échos a soulevé une polémique en révélant qu’un membre du gouvernement, supposément très proche du Premier ministre Ousmane Sonko, aurait bénéficié de l’attribution d’un terrain situé sur la bande des filaos.
La bande des filaos, une étendue de végétation encerclant Guédiawaye et ses alentours, est au cœur de l’actualité depuis qu’un décret émis par l’ancien Président Macky Sall a déclenché un processus d’urbanisation et de développement immobilier dans cette zone. Cette décision a provoqué une levée de boucliers de la part de diverses associations, qui dénoncent les risques environnementaux et sociaux découlant de cette transformation, notamment la fragilisation des dunes et l’exposition accrue des populations locales aux aléas de la mer.
Selon Les Échos, le membre du gouvernement concerné aurait obtenu l’attribution d’une parcelle précisément identifiée comme Lot GW 1227, le 23 juillet 2021. Cette révélation a suscité une vague d’indignation et a ravivé les inquiétudes concernant la transparence dans l’attribution des terres ainsi que l’éthique des responsables politiques.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources foncières au Sénégal, mettant en lumière les possibles conflits d’intérêts au sein du gouvernement et la nécessité de garantir la protection de l’environnement et des droits des communautés locales dans tout processus de développement urbain.
En attendant des éclaircissements officiels sur cette affaire, l’opinion publique reste en alerte quant à la nécessité de préserver l’intégrité environnementale et sociale de la bande des filaos, un patrimoine naturel d’une importance capitale pour le Sénégal et ses habitants.
Le portrait officiel du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a pris ses fonctions le 2 avril 2024, a été récemment dévoilé, marquant un nouveau chapitre dans la représentation présidentielle du Sénégal. Le Ministre secrétaire général de la présidence de la République, Samba Ba, a officiellement présenté la photographie qui sera exposée dans toutes les institutions gouvernementales et diplomatiques sénégalaises à travers le monde.
Le portrait montre le Président Faye en buste, revêtu d’un costume sombre et d’une cravate bleue, un choix qui reflète à la fois le sérieux et la solennité de sa charge. Fixant directement l’objectif, son regard semble transmettre détermination et confiance, éléments clés de son image de leader. À ses côtés, le drapeau national du Sénégal avec ses couleurs vibrantes vert, jaune et rouge, ajoute une dimension patriotique à l’image, rappelant son engagement envers la nation sénégalaise. Ce portrait ne se limite pas à une simple photographie; il incarne l’officialisation de l’image du président et servira de représentation visuelle de son mandat au sein de toutes les représentations officielles du Sénégal, y compris les ambassades et consulats à l’étranger. Cela illustre l’importance de la présence visuelle du chef d’État dans les espaces gouvernementaux, renforçant son rôle en tant que figure de l’autorité nationale. La révélation de ce portrait est plus qu’une formalité administrative; elle est un symbole fort de la nouvelle administration et de ses aspirations. En choisissant des éléments visuels simples mais puissants, le portrait met en avant les qualités du président Faye tout en soulignant son engagement envers les valeurs de la République. En exposant ce portrait dans des lieux clés tant au niveau national qu’international, le gouvernement sénégalais renforce l’image de leur leader actuel et offre un point de ralliement visuel pour l’unité nationale. Ce geste est également un rappel de la continuité de l’État et du respect des traditions républicaines. La distribution de ce portrait par Samba Ba, sous l’autorité directe de la présidence, assure que l’image du président Faye sera présente et respectée dans les sphères officielles, reflétant la dignité et le respect que commande la fonction présidentielle.
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye vient de nommer Ousseynou Ly, figure influente du parti Pastef dans la commune de Médina, au poste de ministre-Conseiller, porte-parole de la Présidence, et responsable de la Cellule Digitale. Connu sous le pseudonyme CitizenLY, Ousseynou Ly s’est rapidement distingué par sa maîtrise des outils de communication numérique, notamment sur Twitter, où il joue un rôle actif dans la promotion des initiatives de son parti.
Sa nomination survient après une période de forte visibilité médiatique, où il s’est fait remarquer notamment lors de la campagne électorale pour ses compétences en communication. Sa prestation a été particulièrement appréciée lorsqu’il a défendu avec brio le premier discours du chef de l’État du 3 avril dernier sur la chaîne nationale RTS, consolidant ainsi sa réputation de communicateur efficace.
Cette nomination semble traduire la volonté du Président Faye de s’entourer de compétences avérées dans le domaine numérique et de la communication, éléments clés dans la stratégie de communication moderne d’un gouvernement. Avec cette responsabilité, Ousseynou Ly aura la tâche de non seulement porter la parole présidentielle mais également de superviser la stratégie digitale de la présidence, un rôle crucial dans un contexte où les médias sociaux et les plateformes numériques jouent un rôle de plus en plus central dans la politique et la gouvernance.
Cette nomination est aussi perçue comme un signe de reconnaissance du rôle crucial que la jeunesse et les nouvelles technologies de l’information ont joué dans l’ascension du président Faye, soulignant l’importance de ces vecteurs dans la politique contemporaine sénégalaise.
Dans le cadre des célébrations de la fête du Travail, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé aujourd’hui une cérémonie solennelle au palais présidentiel, lors de laquelle il a reçu les cahiers de doléances des centrales syndicales. Cette traditionnelle rencontre a été l’occasion pour le Chef de l’État de rendre hommage aux travailleurs du Sénégal, mettant en lumière leur contribution essentielle à la société et à l’économie nationale.
Dans son discours, le Président a souligné l’importance cruciale du travailleur sénégalais, reconnaissant leur dévouement et leur engagement quotidien au service du pays. Il a salué leur contribution inestimable à la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, dans un contexte où le pays aspire à un développement continu au sein d’une Afrique en progression.
Évoquant la question des conventions collectives, le Chef de l’État a encouragé les travailleurs et les employeurs à poursuivre le processus d’évolution du droit négocié, soulignant l’importance de son adaptation aux mutations du marché du travail. Cette démarche, selon lui, contribuera à renforcer les relations de travail et à garantir de meilleures conditions pour tous les acteurs du monde du travail.
Dans un geste symbolique, le Président Faye a réaffirmé son engagement ferme envers la promotion et le renforcement du dialogue social. Il a souligné l’importance de la cohésion sociale et de la prospérité nationale, qui passent inévitablement par un dialogue ouvert et constructif entre les différentes parties prenantes de la société.
Cette cérémonie marque ainsi la volonté du Président de placer le travailleur au cœur des préoccupations nationales et de garantir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Lors de la célébration de la fête internationale du travail le mercredi 1er mai, le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé, a annoncé une nouvelle des plus réjouissantes : l’entreprise a réalisé un bénéfice brut de 18 milliards FCFA en seulement quelques mois sous sa direction.
Cette annonce spectaculaire est le fruit d’une gestion rigoureuse et innovante de la part de la nouvelle direction de la Lonase. En si peu de temps, cette performance financière remarquable témoigne de la compétence et de la vision stratégique de l’équipe dirigeante, ainsi que de l’engagement et du dévouement de tous les employés de l’entreprise.
Ce bénéfice record revêt une signification particulière en cette journée dédiée aux travailleurs. Il souligne l’importance du travail acharné et de la contribution de chaque employé à la réussite de l’entreprise. C’est également une source de motivation et de fierté pour tous ceux qui œuvrent au sein de la Lonase, démontrant que leur travail a un impact concret sur les résultats financiers de l’entreprise.
Cette réussite financière impressionnante témoigne de la capacité de la Lonase à prospérer sous une direction dynamique et proactive. Elle renforce la position de l’entreprise en tant qu’acteur majeur dans son secteur d’activité et contribue au développement économique du pays.
En somme, ce bénéfice exceptionnel reflète l’esprit de la fête du Travail, qui célèbre les contributions des travailleurs à la croissance et à la prospérité de la société. Il illustre également la détermination de la Lonase à atteindre l’excellence dans toutes ses activités, et marque un tournant prometteur pour l’avenir de l’entreprise sous la direction d’Abdourahmane Baldé.
En cette journée emblématique du 1er Mai, l’ancien Premier ministre Amadou Ba a tenu à adresser un message vibrant d’encouragement et de reconnaissance à tous les travailleurs du Sénégal. Dans une déclaration empreinte de sincérité et de respect, il a salué le dévouement et l’engagement quotidiens des travailleurs, soulignant leur rôle essentiel dans le progrès et le développement de la nation.
« En cette journée du 1er Mai, je souhaite une excellente fête à tous les travailleurs. Votre dévouement, votre engagement et votre contribution quotidienne sont au cœur du progrès de notre nation. Sachez que votre travail est inestimable et que vous êtes les piliers sur lesquels repose notre société. Que cette journée soit synonyme de repos bien mérité et de célébration en votre honneur », a exprimé Amadou Ba.
Ces paroles résonnent comme une ode à la valeur du travail et à l’importance cruciale des travailleurs dans la dynamique sociale et économique du Sénégal. En reconnaissant leur dévouement et leur contribution, l’ancien Premier ministre souligne leur rôle central dans la construction d’un avenir meilleur pour tous.
La reconnaissance de l’effort des travailleurs ne se limite pas à une simple déclaration, mais témoigne d’une profonde appréciation pour leur labeur quotidien. Dans un contexte où les défis sont nombreux, où les exigences professionnelles peuvent être ardues, cette reconnaissance revêt une importance particulière.
En souhaitant aux travailleurs une journée de repos bien mérité, Amadou Ba met en lumière l’importance de l’équilibre entre travail et repos, soulignant ainsi l’importance du bien-être des travailleurs.
Le message d’Amadou Ba réaffirme l’importance fondamentale des travailleurs dans la société sénégalaise et leur contribution essentielle au progrès et au développement du pays. C’est un appel à la reconnaissance et à la valorisation du travail, moteur de toute société en quête de prospérité et d’harmonie.
Dans un récent mouvement au sein du cabinet présidentiel, le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a officialisé la nomination de Monsieur Pape Mada Ndour au poste de chef de Cabinet du président de la République. Cette nomination a été effectuée par le décret 2024-992 en date du mardi 30 avril 2024.
Pape Mada Ndour, un diplomate de carrière, occupait précédemment le poste de premier secrétaire à l’ambassade du Sénégal au Maroc jusqu’en juin 2023. Sa carrière a été marquée par une interruption due à ses liens avec le parti Pastef, ce qui a entraîné son rappel. Sa proximité avec le Président élu, Bassirou Diomaye Faye, a été notable lors de plusieurs occasions publiques, notamment lors de l’audience avec l’ex-président Macky Sall au Palais, juste avant la prise de fonctions officielle de M. Faye.
Le décret précise que le ministre, directeur de cabinet du président de la République, le secrétaire général de la Présidence de la République, ainsi que le ministre des Finances et du Budget, sont chacun chargés de l’exécution de cette nomination, qui sera également publiée au Journal officiel.
Cette nomination est perçue comme un signe de la confiance renouvelée du Président Faye envers Pape Mada Ndour, et elle est interprétée comme un signal fort de la continuité de la coopération entre les anciens membres du parti Pastef et le nouveau gouvernement. Elle reflète également la volonté du président de s’entourer de professionnels expérimentés et de confiance pour mener à bien son mandat dans un contexte politique sénégalais en pleine évolution.
Ce matin, le Président de la République du Sénégal, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite significative sur le site de Mbour 4, un vaste terrain qui s’étend sur plus de 2000 hectares et se divise entre la commune de Thiès Ouest et la commune de Keur Mousseu. Cette visite intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la gestion et la distribution équitable des terres dans la région.
Au cours de sa visite, le Président Faye a rencontré divers responsables gouvernementaux, dont des directeurs centraux, régionaux et départementaux, pour discuter de la répartition des parcelles et de leur affectation. Ces discussions ont révélé des distorsions graves affectant l’égalité et l’équité parmi les citoyens dans l’attribution des terrains.
En réponse à ces constatations, le Président de la République a pris une mesure drastique en décidant de suspendre toutes les opérations sur les terrains de Mbour 4 ainsi que sur tous les terrains présentant des problématiques similaires. Cette décision vise à corriger les inégalités observées et à assurer une gestion plus juste et transparente des ressources foncières.
La présence de figures importantes, telles que le maire de Thiès, les maires des communes de Thiès Est et Thiès Ouest, quatre ministres, plusieurs directeurs centraux, le gouverneur, ainsi que des membres de l’administration régionale et départementale, souligne l’importance de cette visite et la détermination du gouvernement à aborder ces enjeux de front.
Cette initiative du Président Faye est perçue comme un pas en avant vers la réforme des politiques foncières au Sénégal, promettant de mettre fin aux pratiques injustes et de promouvoir une distribution équitable des terres. Elle est également vue comme une affirmation de sa volonté de gouverner dans l’intérêt de tous les Sénégalais, en veillant à ce que les droits fonciers soient respectés et que la justice prévale dans toutes les sphères de l’administration publique.