Le président Bassirou Diomaye Faye annonce une journée nationale de dialogue sur la réforme de la justice

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la réforme judiciaire. Annoncée lors de son discours à la Nation le 3 avril, la veille de la fête de l’indépendance, cette initiative prendra forme lors d’une « journée du dialogue national » prévue pour le 28 mai prochain.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 avril, le président Faye a chargé le Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation de cet événement d’envergure. La journée du dialogue national aura pour thème central « La réforme et la modernisation de la justice ».

Cette initiative marque un pas significatif vers la concrétisation des ambitions de réforme judiciaire du président Faye, mettant l’accent sur la modernisation du système judiciaire sénégalais. En encourageant le dialogue et la participation de divers acteurs de la société, cette journée offre une plateforme pour discuter des défis actuels du système judiciaire et explorer des solutions innovantes pour l’améliorer.

Le choix de placer la réforme de la justice au cœur de cette journée nationale de dialogue témoigne de l’importance que le président Faye accorde à cette question cruciale pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal. En mobilisant les ressources et les expertises nécessaires, le gouvernement vise à instaurer un système judiciaire plus efficace, transparent et accessible pour tous les citoyens.

Cette journée du dialogue national offre une opportunité précieuse pour les citoyens, les représentants de la société civile, les professionnels du droit et les responsables politiques de contribuer activement au processus de réforme de la justice et de participer à la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.

Macky Sall, ancien président du Sénégal, entame son rôle d’envoyé spécial pour le Pacte de Paris

Après avoir cédé le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, se lance dans une nouvelle mission en tant qu’envoyé spécial pour le Pacte de Paris pour les Peuples et les Planètes (4P). Cette initiative vise à promouvoir les objectifs de développement durable et à sensibiliser sur les enjeux environnementaux à l’échelle mondiale.

Sall a récemment rencontré des hauts responsables internationaux pour discuter de son rôle et des efforts à entreprendre dans le cadre du 4P. Après un entretien avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le mardi 16 avril 2024, Sall s’est rendu à Washington où il a eu des discussions fructueuses avec le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), M. Mathias Corman, le mercredi 17 avril.

Dans ses déclarations, Macky Sall a souligné l’importance du soutien de l’OCDE au secrétariat du Pacte de Paris et a exprimé sa reconnaissance envers M. Corman pour son engagement envers cette cause. Cette rencontre marque le début d’une série d’actions que Sall entreprendra dans le cadre de son nouveau rôle, visant à mobiliser les acteurs internationaux pour lutter contre le changement climatique et promouvoir un développement durable.

Le choix du Maroc comme lieu de résidence pour Sall et sa famille après son départ de la présidence souligne l’engagement continu de l’ancien chef d’État envers les questions environnementales et son désir de contribuer activement à la réalisation des objectifs du Pacte de Paris.

Alors que Sall entame ce nouveau chapitre de sa carrière politique, son implication dans le Pacte de Paris offre une occasion précieuse de renforcer la coopération internationale et de catalyser des actions concrètes pour protéger notre planète et améliorer la vie des populations à travers le monde.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Le Fouta dans « LE PROJET » : Une erreur à corriger ! (Par Mamoudou Ibra Kane)

Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a récemment adressé des recommandations au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, concernant des erreurs présumées dans son livre-programme intitulé « LE PROJET », notamment en ce qui concerne le Fouta.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Kane a exprimé son intérêt pour le livre-programme de Faye et a particulièrement attiré l’attention sur un chapitre qui aborde la création de « pôles-région » dans le cadre d’une politique de décentralisation économique. Cependant, il a noté une erreur dans le découpage du Fouta (Matam) en deux entités distinctes entre le Waalo et le Ferlo, une proposition qui a suscité des critiques et des interrogations.

Originaire de la région naturelle de Kasamäs, Kane a souligné les implications potentielles de ce découpage, notamment en ce qui concerne l’unité et l’identité historique et socioculturelle du Fouta. Il a également évoqué le rôle du Premier ministre Ousmane Sonko, chargé de conduire la politique de la Nation, et a appelé à une révision de cette proposition afin de mieux refléter les réalités géographiques et socioculturelles de la région.

Kane a salué les visites du président Faye aux Khalifes généraux des mourides et des tidianes, soulignant l’importance du dialogue avec les leaders religieux dans l’élaboration des politiques publiques. Il a également exprimé sa satisfaction à l’égard des premiers déplacements du chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant l’importance des relations avec les pays voisins.

En résumé, Kane a appelé à la correction rapide des erreurs présumées dans « LE PROJET » afin de garantir la pertinence et l’efficacité des politiques proposées, tout en soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration avec les acteurs régionaux et religieux dans le processus décisionnel.

Abdoul Mbaye demande une enquête sur l’acquisition de la chaloupe Dakar – Gorée

L’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye, a récemment soulevé des préoccupations concernant l’acquisition de la nouvelle chaloupe « Joseph Ndiaye », qui relie Dakar à l’île de Gorée. Les révélations du journal Yoor Yoor ont alimenté la controverse sur la véritable nature de cette acquisition, incitant Mbaye à demander une enquête approfondie.

Dans un message publié sur son compte X, Abdoul Mbaye a exprimé sa préoccupation quant aux risques potentiels associés à l’utilisation de la chaloupe. Il a souligné l’importance d’une enquête indépendante sur les circonstances entourant l’acquisition de la chaloupe, en réponse aux réserves émises par les services techniques maritimes nationaux.

La chaloupe « Joseph Ndiaye » a été réceptionnée le 25 janvier 2024 et a effectué son premier voyage entre Dakar et Gorée le 3 mars dernier. Cependant, les révélations de Yoor Yoor remettent en question la véracité de la présentation de la chaloupe comme neuve, laissant entendre qu’elle pourrait être une vieille embarcation repeinte.

Ces allégations ont suscité des inquiétudes quant à la sécurité des passagers et à l’intégrité du processus d’acquisition. Dans ce contexte, Abdoul Mbaye a insisté sur la nécessité d’une enquête approfondie pour établir les faits et garantir la sécurité des voyageurs empruntant cette liaison maritime emblématique.

L’appel de Mbaye met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques, ainsi que dans la préservation de la sécurité des citoyens. La réponse des autorités compétentes à cette demande d’enquête sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans l’intégrité des institutions et assurer la sûreté des voyages maritimes dans la région.

Le PDS dépose une plainte contre Direct News pour diffamation

Une querelle médiatique éclate entre le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et le quotidien Direct News, prenant une tournure judiciaire après le dépôt d’une plainte par le PDS. Le parti accuse Direct News de diffuser des allégations diffamatoires visant à ternir l’image du parti et de ses principaux dirigeants.

Cette plainte, adressée au Procureur, fait suite à la publication du numéro 1249 de Direct News daté du lundi 15 avril 2024. Le PDS dénonce des accusations sans fondement concernant l’implication supposée de son candidat Karim Meissa WADE et de plusieurs responsables du parti dans des démarches visant à obtenir des postes ministériels auprès du Premier Ministre Ousmane SONKO.

Le PDS soutient qu’aucun de ses membres n’a engagé de pourparlers ou soumis de CV pour des postes ministériels au sein du gouvernement. Le parti affirme son innocence et son désengagement total des actions prétendument entreprises par Direct News.

La plainte déposée auprès du Procureur met en lumière les tensions croissantes entre le monde politique et les médias, soulignant l’importance du respect de l’éthique journalistique et de la responsabilité dans la diffusion de l’information.

Le PDS attend désormais une réponse diligente du Procureur et espère que la justice sera rendue dans cette affaire, tout en réaffirmant son engagement envers la vérité et la justice.

Politique énergétique mondiale : L’avis de l’expert en énergie renouvelable Goumba Fall

L’expert en énergie renouvelable, Goumba Fall, lance un avertissement sur les risques d’une nouvelle crise énergétique mondiale au cours des cinq prochaines années. Selon lui, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur et refusent d’investir en raison des mesures prises par les autorités, ce qui pourrait entraîner une crise énergétique d’ampleur.

Dans ses analyses, Goumba Fall critique la politique énergétique de Washington, qu’il estime défavorable à de nombreux pays et alimentant la crise énergétique mondiale. Il souligne que les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont déséquilibré les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, sans impact significatif sur la Russie elle-même.

Selon lui, la consommation mondiale d’énergie devrait augmenter de 4 % en 2024, mais il doute que l’industrie des énergies renouvelables promue par Washington, notamment en Afrique, puisse compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette éventualité peu probable.

Goumba Fall cite des déclarations d’experts européens reconnaissant la futilité et le danger des sanctions américaines. Il mentionne notamment les propos du député irlandais au Parlement européen, Mick Wallace, soulignant les dommages causés aux citoyens de l’Union européenne par les sanctions. De même, l’eurodéputé allemand Markus Backheit a affirmé que les sanctions américaines ont failli dérailler les objectifs de l’Allemagne en matière de résolution de la crise climatique.

Cette situation, selon Goumba Fall, a conduit à une réouverture des centrales électriques au charbon en Allemagne, entraînant une fragmentation du marché et des difficultés pour financer le développement d’autres industries.

En conclusion, Goumba Fall met en garde contre les conséquences néfastes de la politique énergétique actuelle et appelle à une réévaluation des approches pour garantir un approvisionnement énergétique stable et durable à l’échelle mondiale.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly : « Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Ba »

Après les accusations portées par certains membres de l’APR à l’encontre de Macky Sall, accusé d’avoir entravé la campagne présidentielle d’Amadou Ba, c’est désormais Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui fait des révélations fracassantes. Selon le député, le président Macky Sall l’a personnellement contacté pour lui demander de ne pas soutenir Amadou Ba.

« Quand j’ai décidé de soutenir Amadou Ba à la Présidentielle, Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas le faire », a-t-il affirmé lors d’une intervention sur la Sen TV. Malgré cette intervention directe du président de la République de l’époque, le parlementaire a maintenu son soutien à Amadou Ba, qui finira par être battu par Bassirou Diomaye Faye.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly vient s’ajouter à une série de tensions et de controverses au sein de l’APR, mettant en lumière des divisions internes au sein du parti au pouvoir. Ces révélations soulèvent également des questions sur l’influence et le contrôle exercés par le président sur les choix des membres de son parti, ainsi que sur la démocratie interne au sein de l’APR.

Alors que le paysage politique sénégalais continue d’évoluer, ces révélations soulignent l’importance des alliances politiques et des dynamiques internes qui peuvent influencer les résultats électoraux.

Décentralisation du pouvoir au Sénégal : Une nécessité pour le développement régional

La question de la centralisation du pouvoir à Dakar suscite des débats passionnés quant à l’équilibre du développement au Sénégal. Les experts soulignent une concentration excessive du pouvoir dans la capitale, dénonçant une centralité étouffante qui freine le développement des régions. Une répartition plus équitable du pouvoir pourrait constituer une rupture significative avec le statu quo, permettant aux acteurs locaux de revitaliser leurs territoires avec légitimité et moyens.

La dispersion du pouvoir envisagée pourrait résoudre plusieurs problématiques, telles que les retards de développement et la concentration des frustrations, comme l’a illustré le blocage prolongé d’un navire essentiel pour la Casamance. L’élection de présidents de région dotés de pouvoirs économiques conséquents favoriserait une gestion autonome et prospère des différentes zones du pays.

L’hyper-présidentialisme actuel au Sénégal est critiqué pour ses décisions unilatérales qui impactent toutes les sphères du développement régional. Pour contrer cette tendance, l’introduction d’un leadership régional collectif, soutenu par des ressources adéquates, permettrait de transformer chaque capitale régionale en un pôle d’opportunités distinct et compétitif. Au-delà de la décentralisation, il s’agit de réinventer un État au service des citoyens, en rupture avec l’héritage colonial et en faveur d’un développement intégré et décloisonné.

Madiambal Diagne adresse une lettre au Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim

Dans une démarche visant à corriger une injustice subie par le groupe scolaire Yavuz Selim S.A, Madiambal Diagne, président du Conseil d’administration, a adressé une lettre au Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Datée du 16 avril 2024, cette lettre expose les événements ayant conduit à la fermeture soudaine et à la spoliation des établissements d’enseignement du groupe par l’État sénégalais en 2017.

En 2017, malgré la qualité reconnue de ses services et son respect des normes juridiques et administratives, l’État a décidé de fermer tous les établissements du groupe Yavuz Selim. Cette décision a eu des répercussions dramatiques sur les élèves, les parents d’élèves et le personnel éducatif, perturbant le parcours de 3 500 élèves et causant des conséquences économiques et sociales désastreuses.

De surcroît, le groupe a été privé d’un terrain de 8,5 hectares à Diamniadio, destiné à accueillir un nouveau campus éducatif. Madiambal Diagne sollicite l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim S.A dans ses droits et lui permettre de continuer à remplir sa mission éducative au Sénégal.

Il rappelle également que le Président Bassirou Diomaye Faye avait témoigné de sa solidarité envers les responsables des établissements de Yavuz Selim à Dakar et avait personnellement assisté aux réunions des parents d’élèves pendant la période de crise. De même, l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, avait soutenu le groupe Yavuz Selim en 2017.

Engagé envers la transparence, le groupe Yavuz Selim S.A informe l’opinion publique de l’évolution de cette affaire. Madiambal Diagne espère que le Président Bassirou Diomaye Faye accueillera favorablement cette demande de réparation d’injustice et permettra ainsi au groupe Yavuz Selim de poursuivre sa noble mission éducative au Sénégal.

Le décret portant dissolution de PASTEF abrogé : Rétablissement du parti dirigé par Ousmane Sonko

Dans une décision qui marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, le décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023 portant dissolution du parti politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité » (PASTEF) a été abrogé officiellement.

Cette abrogation rétablit ainsi le parti dirigé par Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre du Sénégal, dans ses droits politiques. Cette décision intervient parmi les nombreuses prises par le Président Macky Sall avant son départ de la présidence. Le document officialisant cette abrogation a été signé le 27 mars 2024, quelques semaines après le vote du projet de loi portant amnistie.

Pour rappel, le décret initial de dissolution, portant le numéro 2023-1407 et datant du 31 juillet 2023, avait été prononcé en raison de ce qui était décrit comme une méconnaissance par le parti de ses obligations en vertu de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989.

Le rétablissement de PASTEF dans le paysage politique sénégalais pourrait avoir des implications significatives pour la scène politique nationale. Cette décision pourrait également stimuler le débat sur la démocratie et les droits politiques au Sénégal.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Khady Diéne Gaye Nomme son Équipe au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Culture

Khady Diéne Gaye a pris les rênes du ministère des Sports, fusionné avec les départements de la Jeunesse et de la Culture, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Elle s’emploie maintenant à former son équipe, et selon les informations rapportées par Le Quotidien, elle a déjà fait son choix pour son bras droit : El Hadji Tanor Gning, Inspecteur de l’Éducation Populaire de la Jeunesse et des Sports (EPJS), qui a été nommé directeur de Cabinet.

Cette nomination revêt une signification particulière, car El Hadji Tanor Gning a déjà occupé ce poste sous l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye, apportant ainsi une expérience précieuse à l’équipe de Khady Diéne Gaye.

Le Quotidien annonce également deux autres nominations importantes. Tout d’abord, Siré Sané, assistante de direction, a été promue Secrétaire Particulière de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, renforçant ainsi l’équipe de direction. Ensuite, Aimée Marie Sarr Coly a été désignée assistante du nouveau directeur de Cabinet, apportant ses compétences et son soutien à ce poste clé.

Ces nominations marquent le début d’une nouvelle ère pour le ministère, sous la direction de Khady Diéne Gaye, et reflètent son engagement à former une équipe solide et compétente pour relever les défis à venir dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la culture au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Polémique autour de l’élargissement des bénéficiaires du passeport diplomatique au Sénégal

Une controverse agite actuellement la scène politique sénégalaise suite à la publication d’un décret élargissant les catégories de bénéficiaires du passeport diplomatique. Cette décision, prise par le Président sortant Macky Sall quelques jours seulement avant la fin de son mandat, suscite des critiques et ravive des souvenirs de polémiques passées.

Le décret en question, numéroté 2024-843, modifie l’article premier d’un décret antérieur de 1990, élargissant ainsi le cercle des personnes pouvant prétendre au passeport diplomatique. Parmi les nouvelles catégories de bénéficiaires figurent désormais les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite et même les députés, alors que précédemment ce privilège était réservé aux membres du bureau de l’Assemblée nationale et à leurs conjoints, entre autres personnalités.

Cette décision a été vivement critiquée par certains médias et membres de l’opposition. Le journal Bès bi Le Jour, appartenant au Groupe Emedia Invest, rappelle que ce décret avait déjà été au cœur d’une polémique en 2007, opposant alors le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse.

La polémique de 2007 a été ravivée lorsqu’Abdoulaye Wade avait accusé publiquement Moustapha Niasse d’avoir été impliqué dans un scandale de vente de passeports diplomatiques. Wade avait affirmé que Niasse, alors ministre des Affaires étrangères, avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques à des ressortissants chinois, ce qui avait conduit à un incident tragique où une Chinoise, détenant un passeport diplomatique sénégalais, avait été retrouvée morte dans la Seine.

Face à ces accusations, Moustapha Niasse avait répliqué en accusant à son tour Abdoulaye Wade d’avoir vendu des passeports diplomatiques à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi.

Cette récente controverse souligne les enjeux entourant l’utilisation des passeports diplomatiques et met en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, même après un changement de gouvernement. Les prochains développements concernant cette affaire seront surveillés de près, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique nationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un voyage officiel en Mauritanie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a amorcé son mandat présidentiel en effectuant son premier voyage officiel en Mauritanie. Cette visite revêt une importance significative, soulignant l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations voisines.

Élu à la suite de l’élection présidentielle du 24 mars dernier et installé dans ses fonctions le 2 avril, Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement engagé dans la diplomatie régionale en choisissant la Mauritanie comme destination inaugurale de son mandat présidentiel. Cette démarche témoigne de sa volonté de consolider les liens historiques et stratégiques entre le Sénégal et la Mauritanie.

Pendant ce temps, sur le plan intérieur, le président Faye et le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ont tenu des discussions cruciales sur la collaboration essentielle entre les branches exécutive et législative du gouvernement. Avec le nouveau régime confronté à une minorité au Parlement, cette coopération est vitale pour surmonter les obstacles et faire progresser les réformes promises pendant la campagne électorale.

Parmi les réformes envisagées figurent un projet de loi de finance rectificatif et la possible suppression de certaines institutions. Cependant, pour que ces mesures soient adoptées, le soutien des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) est impératif afin d’éviter tout blocage parlementaire. La nécessité d’obtenir les votes des trois cinquièmes des 165 députés, soit 99 parlementaires, souligne l’importance du dialogue et de la coopération politique dans cette nouvelle ère gouvernementale.

Dans les mois à venir, le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, devra présenter sa Déclaration de politique générale (DPG), un moment crucial qui pourrait déterminer la trajectoire politique du gouvernement. Les députés de la coalition BBY auront alors la possibilité de déposer une motion de censure, ce qui pourrait potentiellement entraîner la chute du gouvernement et influencer considérablement le paysage politique sénégalais.

Ainsi, entre diplomatie régionale et enjeux politiques intérieurs, le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye est marqué par des défis importants et des opportunités pour façonner l’avenir du Sénégal tant sur la scène internationale que sur le plan domestique.

Le Commissaire Adramé Sarr, un Homme de Terrain et de Rigueur à la Tête de la Division des Investigations Criminelles

Réputé pour son engagement infaillible envers la sécurité des Sénégalais et sa réactivité face aux urgences, le commissaire Adramé Sarr a été nommé à la tête de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Depuis sa nomination, il a dirigé avec rigueur des enquêtes sensibles, notamment celles liées aux fonds de riposte contre la Covid-19.

Cependant, son intégrité et son professionnalisme ont suscité la controverse et l’animosité de certains détracteurs. Des rumeurs infondées circulent sur son implication dans des affaires judiciaires internationales, notamment une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale déposée par l’avocat franco-espagnol Juan Branco. Ces allégations ont été rapidement démenties par des sources crédibles, affirmant que le commissaire Sarr n’a jamais été cité dans une plainte devant cette cour.

En ce qui concerne l’arrestation de l’avocat Juan Branco en Mauritanie, les détracteurs du commissaire Sarr ont tenté de semer la confusion en prétendant que la DIC était impliquée dans cette opération. Cependant, une source proche de l’affaire a confirmé que c’était la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui avait procédé à cette arrestation, en collaboration avec les autorités mauritaniennes et Interpol Dakar.

Malgré les critiques et les tentatives de discréditer son travail, le commissaire Adramé Sarr a poursuivi avec détermination ses enquêtes, notamment sur la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19. Sous sa supervision, la DIC a mené des enquêtes approfondies qui ont conduit à la remise d’un rapport au Parquet, répondant à toutes les considérations éthiques et en toute rigueur.

Le commissaire Sarr est également reconnu pour son rapprochement avec l’actuel Premier Ministre, Ousmane Sonko. Son invitation à l’opposant d’alors lors de son départ de Ziguinchor en 2022 n’a pas été bien reçue par certaines autorités du régime précédent.

Avec près de 30 ans de service au sein de la police sénégalaise, le commissaire Adramé Sarr est un homme de terrain dédié à la sécurité publique. Sa nomination à la tête de la DIC par arrêté ministériel témoigne de la confiance et de l’estime des autorités envers ses compétences et son intégrité.

Malgré les obstacles et les critiques, le commissaire Adramé Sarr demeure un symbole de rigueur, d’engagement et de détermination dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la sécurité des Sénégalais.

Le Syndicat des travailleurs de l’Élevage énumère les défis du nouveau ministre Mabouba Diagne

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Élevage du Sénégal (SATES) exprime ses félicitations et ses vœux de bienvenue au nouveau Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, M. Mabouba Diagne. Dans un communiqué officiel, le syndicat souligne que la nomination de M. Diagne suscite un grand espoir parmi les travailleurs de l’élevage, considérant le nouveau ministre comme un homme du sérail doté d’une solide expérience dans le domaine.

Le SATES met en avant le riche parcours professionnel de M. Diagne ainsi que ses investissements antérieurs dans le secteur agricole, révélés par la presse, ce qui témoigne de sa connaissance approfondie du domaine.

Cependant, le syndicat rappelle que le secteur de l’élevage est confronté à plusieurs défis majeurs, notamment le déficit de production laitière et de l’autosuffisance en moutons pour la fête de Tabaski, la saisonnalité des ressources fourragères, les problèmes d’hydraulique pastorale, le manque d’infrastructures pastorales adéquates, les défis liés au changement climatique, la surveillance épidémiologique, l’accès à l’alimentation du bétail, l’amélioration génétique du cheptel, la valorisation des produits laitiers, ainsi que les questions relatives à la filière avicole et porcine, à la formation professionnelle, au financement des éleveurs, entre autres.

Le syndicat souligne l’importance pour le nouveau ministre de relever ces défis pour assurer la survie du sous-secteur de l’élevage. Ils se disent prêts à accompagner M. Diagne dans cette mission et appellent à un dialogue permanent et sincère entre le ministre et les syndicats, afin de trouver des solutions concertées aux problèmes rencontrés.

Parmi les doléances spécifiques du SATES figurent la mise en place des fonds communs du secteur primaire, la modernisation des services déconcentrés, l’équipement adéquat des services vétérinaires, le recrutement des diplômés des écoles de formation en productions animales, la régularisation des contractuels dans la fonction publique, ainsi que la formation continue des agents de l’élevage.

En conclusion, le SATES exprime son espoir que le nouveau ministre réussira dans sa mission, mais souligne que cela nécessitera une collaboration étroite avec les travailleurs du département pour atteindre les objectifs fixés.

Ousmane Diagne : Ancien Proc’-rebelle, nouveau gardien de l’équilibre de la balance judiciaire

L’ancien avocat général de la Cour Suprême, Ousmane Diagne, reconnu pour son intégrité et son attachement aux principes du droit, a été désigné par les nouvelles autorités étatiques pour rétablir l’équilibre dans un système judiciaire en déséquilibre chronique. Cet ancien procureur de la République, véritable gardien de la justice, incarne l’indépendance et la fermeté face aux pressions politiques.

Le choix de Diagne pour diriger le ministère de la Justice a été salué par de nombreux observateurs, soulignant son intégrité et son engagement envers la justice. Connu pour avoir refusé de céder aux pressions politiques et pour avoir toujours défendu les principes de la justice, Diagne a marqué sa carrière par sa résistance face à l’influence de l’exécutif.

Sa réputation d’homme intègre et de magistrat incorruptible s’est forgée au fil des années, illustrée par son refus catégorique d’obéir à des ordres politiques sur des affaires politiquement sensibles. Il a maintes fois défié les présidents et les ministres de la justice pour préserver l’indépendance de la justice et respecter son serment de dire le droit au nom du peuple.

Débarqué du parquet en raison de désaccords avec l’ancienne ministre de la Justice, Aminata Touré, Diagne a toujours assumé ses convictions et ses décisions. Dans un discours marquant lors de sa passation de service, il a rappelé son engagement envers l’indépendance de la justice et son refus de compromis avec le pouvoir politique.

En tant que nouveau ministre de la Justice, Diagne a pour mission de restaurer la confiance du peuple envers le système judiciaire et de rééquilibrer la balance de la justice. Sa nomination intervient dans un contexte où le président a annoncé des réformes pour redonner à la justice sa place légitime et réconcilier celle-ci avec le peuple.

Grâce à sa stature, sa connaissance approfondie du système judiciaire et le respect qu’il inspire, Diagne est appelé à jouer un rôle crucial dans la réforme de la justice sénégalaise et à rétablir la confiance du peuple dans cette institution fondamentale.

Exploitation des ressources naturelles au Sénégal : Priorité à l’économie aurifère selon un expert

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, recommande vivement aux autorités sénégalaises de privilégier l’économie de l’or par rapport à celle du pétrole, malgré l’engouement suscité par cet hydrocarbure. Cette opinion est fondée sur la maîtrise supérieure de l’exploitation aurifère par le pays par rapport au secteur pétrolier, selon lui.

Dans une rencontre avec la presse à Saint-Louis ce week-end, Diouf a souligné que le pétrole, en tant que ressource, est intrinsèquement instable, tandis que l’or a toujours été une valeur refuge stable. Il a insisté sur le fait que la consolidation des réserves en or est une pratique courante dans le monde entier pour se protéger contre la volatilité des monnaies.

Étant donné que l’industrie pétrolière sénégalaise est encore à ses débuts, alors que l’exploitation aurifère est déjà bien établie, Diouf estime que le pays doit d’abord valoriser ses ressources minières avant de se lancer pleinement dans l’industrie pétrolière. Il souligne que le Sénégal a une longue histoire minière et que l’exploitation de l’or pourrait être un catalyseur essentiel pour le développement économique du pays.

Diouf met en garde contre le temps nécessaire pour maîtriser la filière pétrolière et gazière, tandis que le secteur de l’or est déjà opérationnel. Selon lui, un développement rapide du Sénégal passe par une utilisation judicieuse de ses importantes réserves d’or.

En conclusion, l’expert insiste sur l’importance de prioriser l’économie aurifère dans le cadre de la stratégie de développement économique du Sénégal, mettant en avant la stabilité et la maîtrise déjà existantes dans ce domaine par rapport au secteur pétrolier.

Lamine Diack Diouf plaide pour une économie aurifère stable au Sénégal

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, estime que le Sénégal devrait privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole. Il base sa recommandation sur la maîtrise plus avancée de l’exploitation aurifère par le pays par rapport à celle du pétrole, qu’il qualifie de ressource « instable ».

Lors d’une rencontre avec la presse saint-louisienne ce week-end, M. Diouf a souligné que l’or est une « valeur refuge » stable, contrairement au pétrole, qui est sujet à des fluctuations de prix importantes. Selon lui, la consolidation des réserves en or permettrait au Sénégal de se protéger de la volatilité des monnaies et de l’influence du dollar américain.

M. Diouf rappelle que le Sénégal a d’abord été un pays minier avant de se tourner vers le pétrole. Il soutient que c’est en valorisant les ressources minières du pays que l’on pourra développer efficacement l’industrie pétrolière à l’avenir.

Il estime que le développement rapide du Sénégal passe par une valorisation judicieuse de ses réserves d’or, qui sont déjà maîtrisées par le pays. M. Diouf insiste sur le fait qu’il faudra du temps pour que le Sénégal maîtrise la filière pétrole et gaz, qui en est encore à ses débuts.

Face aux fortes attentes suscitées par le potentiel hydrocarbure du Sénégal, Lamine Diack Diouf met en avant les avantages d’une économie aurifère, plus stable et déjà maîtrisée par le pays. Il appelle ainsi à une réflexion stratégique sur l’orientation des ressources du pays pour un développement durable et sécurisé de son économie.

Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite en Gambie et à Nouakchott

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, prévoit une série de visites diplomatiques importantes dans la région. Après sa visite officielle à Nouakchott prévue pour le 17 avril, il se rendra en Gambie le 20 avril.

Selon le site gambien Kerrfatou, le nouveau président sénégalais effectuera une visite officielle en Gambie le 20 avril. Les détails précis de son programme et des rencontres prévues n’ont pas encore été divulgués, mais cette visite souligne l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie.

Outre ces visites bilatérales, le Président Faye est également attendu au prochain sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui se tiendra le 4 mai 2024. La participation du président sénégalais à cet événement international met en lumière l’engagement du Sénégal dans les questions régionales et internationales, notamment celles liées à la coopération et à la solidarité islamiques.

La série de visites du Président Faye dans la région témoigne de la volonté du Sénégal de renforcer ses liens diplomatiques et de jouer un rôle actif sur la scène régionale et internationale. Ces déplacements seront l’occasion pour le président de discuter des questions régionales, de renforcer les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération.

Retrouvailles Secrètes entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall

Selon les informations rapportées par le journal « Les Échos », une rencontre secrète aurait eu lieu entre Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale par intérim du Parti socialiste (PS), et Khalifa Sall, le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Khalifa Sall était accompagné du maire de Dakar, Barthelemy Dias, ainsi que de l’édile de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf.

Bien que les détails de cette rencontre n’aient pas été divulgués publiquement, il semblerait que les discussions aient porté sur la débâcle électorale subie par Khalifa Sall lors de l’élection présidentielle du mois de mars. Les participants ont probablement échangé sur les raisons de cette défaite et les perspectives futures pour le Parti socialiste et Khalifa Sall lui-même.

Cette rencontre secrète intervient dans un contexte politique tendu, marqué par les tensions au sein du Parti socialiste et les divergences stratégiques entre ses différents membres. Khalifa Sall, en tant que candidat indépendant lors de la dernière élection présidentielle, représente une force politique non négligeable, notamment à Dakar.

La rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall, accompagné de Barthelemy Dias et Jean Baptiste Diouf, souligne l’importance des discussions et des négociations en cours au sein du paysage politique sénégalais. Elle pourrait être le prélude à de futures alliances ou à des recompositions politiques majeures dans les mois à venir.

La Plateforme Idy Président 2024 Dissoute Après l’Élection Présidentielle

Suite à une réunion à Thiès, les membres influents de la plateforme Idy président 2024 ont décidé de dissoudre leur organisation, reconnaissant ainsi la décision du peuple sénégalais lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Le coordonnateur de la plateforme, Souleymane Ciss, a annoncé cette décision, tout en affirmant que l’engagement politique pour la démocratie, la justice et le développement perdure.

La plateforme a salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye, le président élu, reconnaissant son succès indiscutable et lui souhaitant bonne chance dans sa mission à la tête du pays. Ils ont exprimé leur respect pour la maturité démocratique des citoyens sénégalais qui ont participé au processus électoral.

La plateforme a également rendu hommage au Conseil constitutionnel pour son rôle crucial dans le déroulement des élections. Ils ont mis en avant la capacité de résilience du Conseil face aux défis rencontrés durant le processus électoral, évitant ainsi un éventuel report de la présidentielle qui aurait pu nuire à l’image de la démocratie sénégalaise.

La dissolution de la plateforme Idy président 2024 marque un tournant dans la vie politique sénégalaise post-électorale. Elle témoigne d’une reconnaissance du verdict populaire et d’une volonté de respecter les institutions démocratiques du pays. Alors que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à prendre ses fonctions, il est essentiel que tous les acteurs politiques continuent de travailler ensemble pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et assurer le développement du Sénégal.

Le Président Diomaye Faye Prépare un Livre Inspiré de sa Détention

Selon Babacar Ndiaye, président des jeunes de Pastef/Pikine, le Président Diomaye Faye est en train de rédiger un livre basé sur ses notes, ses lectures et ses réflexions pendant sa détention à la prison de Cap Manuel. Ce livre, qui devrait être disponible pour les Sénégalais dans les plus brefs délais, offre un aperçu des pensées et des préparations du président actuel concernant la gouvernance du pays.

Durant ses onze mois de détention, Diomaye Faye aurait consacré une grande partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Sa chambre est décrite comme une véritable bibliothèque, où il recevait en moyenne cinq livres par jour, en plus de ceux qu’il commandait lui-même.

Dès sa désignation comme candidat de Pastef, après l’éviction d’Ousmane Sonko par la justice, Diomaye Faye aurait commencé à planifier sa gouvernance. Il a étudié en profondeur le fonctionnement de l’État, les réformes nécessaires et les différents aspects de la gouvernance. Babacar Ndiaye révèle que le président a écrit sur divers sujets, tels que la campagne électorale, la composition du gouvernement et les différents ministères.

Selon Babacar Ndiaye, les actions du gouvernement actuel sont en grande partie le résultat de la préparation et des réflexions de Diomaye Faye pendant sa détention. « Beaucoup de choses que les Sénégalais verront, avaient été préparées depuis la prison », affirme-t-il.

La révélation de Babacar Ndiaye met en lumière l’importance de la réflexion et de la préparation dans la gouvernance d’un pays. Il souligne également la détermination et l’engagement de Diomaye Faye à servir le Sénégal, même dans des circonstances difficiles. Il sera intéressant de voir comment les idées et les réflexions du président influenceront l’avenir du pays et seront reçues par les Sénégalais à travers la publication de ce livre.

Nouveau Ministre, Nouvelle Dynamique : Serigne Gueye Diop impulse le changement au Ministère de l’Industrie et du Commerce

À peine quelques heures après avoir pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop a lancé un appel à l’action en convoquant l’ensemble des directeurs, agences et services rattachés à son département pour une séance intensive de travail. Cette réunion, prévue pour ce lundi 15 avril 2024, marque le début d’une nouvelle ère de dynamisme et de rigueur au sein du ministère.

Homme méthodique et soucieux de l’efficacité, le Dr Serigne Gueye Diop a mis en avant plusieurs points clés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a insisté sur l’importance de la ponctualité des agents, soulignant que le temps est un bien précieux qui ne doit pas être gaspillé. Ensuite, il a mis l’accent sur la nécessité d’effectuer un diagnostic approfondi de la situation actuelle du ministère, afin d’identifier les forces et les faiblesses et de définir les axes prioritaires d’action.

Par ailleurs, le Ministre a souligné l’importance de la reddition des comptes, rappelant que la transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales dans la gestion des affaires publiques. Il a également mis l’accent sur l’importance de faire le point sur les chantiers en cours au sein du Ministère, afin de garantir leur avancement et leur bonne gestion.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, visant à promouvoir le développement économique et social du pays. En impulsant un nouveau dynamisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop entend contribuer activement à la réalisation de cet objectif ambitieux.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs, cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour stimuler la croissance économique, favoriser l’emploi et améliorer les conditions de vie des citoyens. En mobilisant l’ensemble des acteurs du ministère autour d’une vision commune, le Ministre Serigne Gueye Diop ouvre la voie à un avenir prometteur pour l’industrie et le commerce au Sénégal.

Building administratif : le PM Ousmane Sonko visite les locaux…

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à effectuer une visite déterminante au bâtiment administratif Mamadou Dia ce lundi. Cette démarche, initialement programmée la semaine précédente mais reportée à la dernière minute, est scrutée avec attention, car elle pourrait avoir des implications majeures sur l’organisation des institutions gouvernementales et sur l’utilisation des finances publiques.

L’objectif officieux de cette visite est de déterminer si le bâtiment administratif récemment rénové pourrait servir de siège aux institutions de la République qui louent actuellement des locaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser les dépenses publiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.

Le bâtiment administratif Mamadou Dia, nommé en l’honneur du premier Premier ministre du Sénégal, a fait l’objet de rénovations conséquentes ces dernières années, représentant un investissement financier considérable de plusieurs milliards de francs CFA. La visite du Premier ministre Sonko vise à évaluer la pertinence de ces rénovations par rapport aux besoins réels des institutions gouvernementales et à déterminer si le bâtiment peut efficacement remplir sa fonction.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large visant à promouvoir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques. En examinant de près l’utilisation du bâtiment administratif Mamadou Dia, le gouvernement souhaite s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et judicieuse.

La conclusion de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur l’organisation administrative du pays. Si le bâtiment administratif est jugé adapté aux besoins des institutions gouvernementales, cela pourrait entraîner le regroupement de plusieurs ministères et organismes au sein de ce lieu centralisé. Une telle décision permettrait de réaliser des économies substantielles en termes de loyers et de frais de fonctionnement.

En outre, cette démarche envoie un signal fort quant à l’engagement du nouveau gouvernement en faveur d’une gouvernance responsable et transparente. En évaluant l’utilisation des infrastructures publiques de manière objective et rigoureuse, le Premier ministre Sonko démontre sa volonté de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration publique.

Dans l’attente des résultats de cette visite, les citoyens et les observateurs politiques demeurent attentifs, conscients des enjeux importants liés à cette initiative. La décision qui en découlera aura des répercussions durables sur la gestion des ressources publiques et sur l’organisation de l’appareil gouvernemental, marquant ainsi une étape importante dans l’évolution politique et administrative du pays.

Tension Protocolaire à Touba : Le Maire Abdou Lahat Ka Bloqué à la Résidence de Serigne Bassirou Mbacké

Une scène inhabituelle s’est déroulée devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké à Darou Miname. Le maire de la commune de Touba, Abdou Lahat Ka, a été momentanément bloqué par le protocole présidentiel, l’empêchant d’assister à l’audience entre le chef de l’État, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

L’incident est survenu en raison du retard d’Abdou Lahat Ka. Arrivant en retard à la résidence du khalife, le maire a trouvé les forces de défense et de sécurité sur place qui lui ont refusé l’accès. La raison invoquée était que le chef de l’État était déjà en audience dans le salon du saint homme.

Ce n’est qu’après les discours de Bassirou Diomaye Faye et de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre que des instructions ont été données pour permettre au maire de Touba d’accéder à l’intérieur de la résidence.

Cet incident soulève des questions sur le respect du protocole et des règles de courtoisie entre les différentes autorités. Bien que l’incident se soit résolu rapidement et sans incident majeur, il met en évidence l’importance du respect des protocoles et des formalités lors de tels événements officiels.

L’incident protocolaire survenu devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké illustre l’importance du respect des règles et des protocoles lors des rencontres officielles entre autorités. Malgré le retard du maire de Touba, la situation a été rapidement résolue, permettant à Abdou Lahat Ka d’assister à l’audience entre le chef de l’État et le khalife général des mourides.

Visite officielle du Président de la République à Touba : Rencontre avec le khalife général des mourides (PHOTOS)

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, vient d’arriver à la résidence du khalife général des mourides à Darou Minam, marquant ainsi le début d’une visite officielle à Touba. Cette rencontre revêt une importance particulière dans le cadre des relations entre l’État sénégalais et la communauté mouride, une des plus influentes du pays.

Actuellement, le président est reçu par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, pour des échanges privilégiés et des discussions sur des sujets d’intérêt national et communautaire.

La présence du dispositif de sécurité renforcé souligne l’importance de cette visite et l’attention particulière accordée à la sécurité du Président et des personnes présentes lors de cette rencontre.

Cette visite officielle témoigne de l’importance de Touba en tant que centre spirituel et politique au Sénégal, et souligne l’engagement du Président de la République à entretenir des relations harmonieuses avec les leaders religieux et les communautés religieuses du pays.

Nous suivrons de près les développements de cette visite et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix au Sénégal

Le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko a suscité un regain d’optimisme et d’attentes élevées parmi les citoyens, notamment à Sandiara, avec la nomination du Dr Serigne Guèye Diop au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette décision est perçue comme une opportunité prometteuse pour stimuler l’industrialisation du pays et réduire les prix des denrées alimentaires, deux enjeux cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal.

Dr Serigne Guèye Diop, maire de la commune de Sandiara, est reconnu pour son engagement et son leadership visionnaire dans la promotion de l’industrie locale. Sous sa direction, Sandiara est devenue une zone industrielle florissante, accueillant actuellement 16 usines en activité, dont certaines sont les premières de leur genre en Afrique de l’Ouest. Ces entreprises ont créé plus de 3 000 emplois directs et devraient en générer jusqu’à 10 000 de plus à moyen terme, offrant ainsi des opportunités d’emploi vitales pour les jeunes de la région.

L’impact économique de cette industrialisation est significatif, avec une augmentation spectaculaire du budget communal de 20 millions FCfa en 2014 à près d’un milliard en 2023. Ces ressources supplémentaires ont permis d’investir dans des infrastructures éducatives et sanitaires essentielles, renforçant ainsi le bien-être des habitants de Sandiara. De nouvelles écoles, des collèges, des lycées et des centres de santé ont été construits, améliorant ainsi l’accès aux services sociaux de base.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce est perçue comme une reconnaissance de ses compétences et de son expérience réussie en matière de développement économique local. En tant que ministre, il s’engage à poursuivre son travail acharné et son dévouement pour promouvoir l’industrialisation du pays dans son ensemble. Sa méthode de travail repose sur l’écoute attentive des besoins des industries et des consommateurs, la collecte de données précises et l’analyse rigoureuse des défis et des opportunités.

Dr Serigne Guèye Diop envisage également de renforcer les politiques commerciales pour favoriser un environnement commercial plus dynamique et performant. Cela des initiatives visant à réduire les barrières tarifaires et non tarifaires au commerce, à encourager l’investissement étranger et à promouvoir les exportations de produits sénégalais sur les marchés internationaux. Il s’engage également à lutter contre les pratiques commerciales déloyales et à protéger les droits des consommateurs.

En outre, le nouveau ministre accorde une grande importance à la promotion des industries locales et à la création d’emplois décents pour les jeunes et les travailleurs sénégalais. Il prévoit de mettre en œuvre des politiques de développement industriel inclusif qui favorisent la croissance économique tout en garantissant une répartition équitable des bénéfices. Cela comprend des programmes de formation professionnelle et des incitations fiscales pour encourager les investissements dans les secteurs prioritaires de l’économie.

Dans l’exercice de ses fonctions, Dr Serigne Guèye Diop s’engage à promouvoir une gouvernance transparente et responsable, en veillant à ce que les ressources publiques soient utilisées de manière efficace et efficiente. Il reconnaît l’importance de la reddition de comptes et de la lutte contre la corruption pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce suscite des espoirs et des attentes élevées quant à la promotion de l’industrialisation et à la réduction des prix des denrées alimentaires au Sénégal. Son leadership visionnaire, son engagement envers le développement économique et social et son expérience réussie font de lui un choix prometteur pour relever les défis économiques du pays et ouvrir la voie à un avenir plus prospère pour tous.

Ousmane Sonko Envisage une Visite au Building Administratif Mamadou Dia pour Évaluer le Retour des Institutions de la République

Selon les informations fournies par nos confrères du quotidien Source A, le Premier ministre Ousmane Sonko prévoit de visiter le building administratif Mamadou Dia ce lundi. L’objectif de cette visite serait de déterminer la possibilité de ramener les institutions de la République qui avaient été déplacées.

Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, voit d’un bon œil cette démarche du Premier ministre. Dans un post sur X, le député affirme que « cette affaire doit être tirée au clair ». Il rappelle également avoir « proposé en son temps une commission d’enquête parlementaire, celle-ci fut rejetée par le bureau de l’Assemblée nationale ».

Le building administratif Mamadou Dia, d’une capacité de 10 étages, avait été rénové suite à un incendie qui s’y était déclaré. Cependant, malgré ces travaux de rénovation, le bâtiment n’a jamais été fonctionnel et a été fermé. Cette visite du Premier ministre pourrait donc être un pas vers la résolution de ce dossier et la réutilisation effective de cet espace.

La visite d’Ousmane Sonko au building administratif Mamadou Dia revêt une importance particulière pour le gouvernement. Elle permettrait non seulement d’évaluer la faisabilité de ramener les institutions de la République dans ce bâtiment, mais aussi de répondre aux préoccupations des citoyens et des acteurs politiques concernant l’utilisation et la mise en valeur de cet espace.

La décision d’Ousmane Sonko de visiter le building administratif Mamadou Dia démontre l’engagement du gouvernement à trouver des solutions aux problèmes administratifs et institutionnels du pays. Cette démarche est perçue comme une étape importante vers la résolution d’un dossier qui suscite de nombreuses interrogations et attentes au sein de la population sénégalaise.

Aminata Touré à New York : Une Participation Active à la 23ème Session de l’ONU sur les Administrations Publiques

Aminata Touré, ancienne Première ministre et membre influent de la coalition au pouvoir, « Diomaye Président », prend part à la 23ème session de l’Organisation des Nations Unies sur les Administrations publiques. Elle a annoncé sa participation sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cet événement international pour le Sénégal.

En tant que membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), Aminata Touré joue un rôle clé dans la promotion des bonnes pratiques de gouvernance à l’échelle mondiale. Sa participation à cette session reflète l’engagement du Sénégal à renforcer ses institutions publiques et à promouvoir une gestion transparente et efficace des affaires publiques.

Le thème de la 23ème session, « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », correspond parfaitement aux ambitions du nouveau régime sénégalais et aux attentes de la population. Aminata Touré a souligné que ce thème est en « droite ligne des ambitions de notre nouveau régime et des espérances des Sénégalais », illustrant ainsi la volonté du gouvernement de s’aligner sur les objectifs de développement durable et de lutter contre la pauvreté.

La présence d’Aminata Touré à cette session de l’ONU renforce la position du Sénégal sur la scène internationale et offre une occasion unique de partager les réussites et les défis du pays en matière de gouvernance publique. En tant que membre éminent du CEPA, elle est en mesure de contribuer activement aux débats et aux discussions visant à améliorer les administrations publiques à travers le monde.

La participation d’Aminata Touré à la 23ème session de l’ONU sur les Administrations publiques témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif et constructif dans les débats mondiaux sur la gouvernance publique. Son expertise et son influence sont des atouts précieux pour le pays, qui aspire à renforcer ses institutions et à atteindre les Objectifs de Développement Durables pour le bien-être de sa population.

Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle à Touba : Une Rencontre Historique avec le Khalife Général des Mourides

Trois semaines après son investiture en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à effectuer sa première visite officielle à l’intérieur du pays. Le chef de l’État se rendra cet après-midi dans la ville sainte de Touba, un moment très attendu par la population et les autorités locales.

La rencontre entre le président Bassirou Diomaye Faye et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, revêt une importance particulière. Elle symbolise le respect mutuel et la reconnaissance de l’influence spirituelle et culturelle de la confrérie mouride au Sénégal. Le tête-à-tête entre les deux hommes permettra d’aborder des sujets d’intérêt national et de renforcer les liens entre l’État et la communauté mouride.

Pour cette audience historique, le chef de l’État sera accompagné d’une délégation réduite, témoignant ainsi de l’importance et de la solennité de la rencontre. Cette approche minimaliste reflète la volonté du président de privilégier un échange direct et sincère avec le guide religieux.

La visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba est également l’occasion pour lui de marquer son engagement en faveur de l’unité nationale et de la cohésion sociale. En rencontrant le khalife général des mourides, le président montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour le bien-être et le développement du pays.

La première visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba promet d’être un moment fort de son mandat présidentiel. Cette rencontre avec le khalife général des mourides illustre la place centrale de la confrérie mouride dans la vie politique et sociale du Sénégal. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère de collaboration et de dialogue entre l’État et les différentes composantes de la société sénégalaise.

Les Passeports Diplomatiques au Sénégal : Entre Réforme et Controverses

La récente révélation de la députée de la majorité Adji Mbergane Kanouté concernant les modalités d’octroi des passeports diplomatiques au Sénégal a relancé le débat sur ce sujet sensible. Les nouvelles autorités ont en effet restreint l’utilisation de ces documents, provoquant un vif débat au sein de la société sénégalaise et rappelant les nombreux scandales qui ont émaillé l’histoire de ces titres de voyage.

À la fin de son mandat, l’ancien président Macky Sall a élargi la liste des bénéficiaires des passeports diplomatiques, suscitant des critiques et des inquiétudes quant à la possibilité d’abus et de trafics. Les nouvelles directives visent à rétablir une certaine rigueur dans l’attribution de ces passeports, notamment en empêchant les ministres sortants de les utiliser.

Le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires retentissantes liées à l’utilisation frauduleuse des passeports diplomatiques. De la commercialisation de ces documents à des prix exorbitants à leur utilisation dans des affaires de trafic de drogue ou de détournement de fonds, les scandales se succèdent, mettant en cause des personnalités politiques de différents régimes.

L’utilisation abusive des passeports diplomatiques n’a pas seulement des conséquences nationales. Les autorités américaines ont exprimé à plusieurs reprises leurs préoccupations concernant les comportements abusifs de certains détenteurs de passeports sénégalais sur leur territoire. De plus, en 2018, le Sénégal a frôlé un embargo de l’Union européenne sur ses passeports diplomatiques, finalement évité grâce à l’intervention de l’Espagne.

Face à ces scandales récurrents, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures visant à réformer en profondeur le système d’attribution des passeports diplomatiques. Une enquête récente a conduit à l’annulation de tous les passeports délivrés sur une période donnée, signe d’une volonté de lutter efficacement contre les abus et les trafics.

La question des passeports diplomatiques reste un sujet brûlant au Sénégal, symbolisant les défis auxquels le pays est confronté en matière de gouvernance et de transparence. Si les nouvelles mesures prises par les autorités vont dans le sens d’une plus grande rigueur, il reste encore beaucoup à faire pour restaurer la confiance et assurer une gestion saine et transparente de ces titres de voyage prestigieux.

L’économiste Kako Nubukpo conseille le nouveau président sénégalais de se concentrer sur l’économie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye, et son gouvernement, qui ont pris leurs fonctions récemment, ont reçu des conseils précieux de la part de l’économiste togolais et commissaire à l’UEMOA, Kako Nubukpo. Selon lui, le président devrait prioritairement se concentrer sur la question économique pour répondre aux attentes de la jeunesse sénégalaise, qui constitue une part importante de son électorat.

Kako Nubukpo a souligné deux dimensions principales sur lesquelles le président devrait se concentrer. La première concerne la demande de souveraineté de la jeunesse, qui met en lumière la question de la souveraineté monétaire et économique. La deuxième dimension est le chômage massif des jeunes au Sénégal. Il est crucial de trouver des solutions pour offrir des opportunités d’emploi à cette jeunesse diplômée.

Pour aborder ces défis, l’économiste a proposé plusieurs pistes de solutions. Il suggère d’élargir l’espace fiscal pour augmenter les marges de manœuvre budgétaires et élargir l’espace monétaire. Il critique également la politique monétaire actuelle de la zone franc, qui se concentre principalement sur la lutte contre l’inflation, sans chercher activement à stimuler la création d’activités économiques.

Kako Nubukpo encourage le gouvernement du président Diomaye à adopter une approche centrée sur la création d’activités économiques pour répondre aux aspirations de prospérité de la jeunesse sénégalaise. Il insiste sur l’importance de mettre en place des politiques économiques qui favorisent la croissance et l’emploi, plutôt que de se limiter à la stabilité des prix.

Ces conseils de Kako Nubukpo mettent en évidence l’importance pour le nouveau gouvernement sénégalais de prendre des mesures audacieuses et ciblées en matière économique pour répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse du pays.

Tensions au sein du système judiciaire sénégalais : entre Décret Macky et Décret Diomaye, une équation complexe

Le système judiciaire du Sénégal est actuellement en proie à une tension palpable, alimentée par des désaccords concernant les nominations au sein de la Cour suprême et d’autres postes judiciaires. Cette tension découle principalement de l’opposition de Bassirou Diomaye Faye à certaines décisions prises par son prédécesseur, Macky Sall, ce qui a conduit à des abrogations de décrets portant sur plusieurs nominations importantes au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le décret d’abrogation, bien que signé par le président Diomaye, reste en suspens quant à sa publication officielle, laissant ainsi les magistrats concernés dans une situation d’incertitude quant à la légalité et à l’application effective de ces décisions. Cette incertitude est exacerbée par des questions soulevées sur le respect du parallélisme des formes lors de la convocation du CSM, ainsi que sur la légalité même du décret d’abrogation.

Malgré ces interrogations, le décret d’abrogation est en vigueur et commence à produire ses effets, créant ainsi un climat d’instabilité au sein du système judiciaire sénégalais. Les magistrats concernés, dont Abdoulaye Ndiaye, récemment nommé Premier président de la Cour suprême, sont dans l’attente de clarifications sur leur statut et sur l’effectivité des décrets.

Il convient de souligner que ces abrogations ne se limitent pas uniquement à la nomination d’Abdoulaye Ndiaye, mais touchent également d’autres nominations importantes au sein du système judiciaire, ajoutant ainsi à la complexité et à la sensibilité de la situation.

Face à cette situation délicate, il devient impératif pour les autorités judiciaires et gouvernementales de prendre des mesures rapides et transparentes afin de résoudre ces tensions et de restaurer la confiance dans l’intégrité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais. En l’absence de clarifications et de solutions concrètes, le risque de perturbation de la stabilité juridique et institutionnelle du pays demeure une préoccupation majeure pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

Sénégal : Pourquoi privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole ?

L’élève-ingénieur Lamine Diack Diouf, de l’École nationale supérieure des mines et de la géologie de l’université Cheikh-Anta-Diop, avance une thèse audacieuse : le Sénégal ferait mieux de se concentrer sur l’économie de l’or plutôt que sur celle du pétrole, malgré les fortes attentes suscitées par cet hydrocarbure.

M. Diouf justifie sa recommandation en soulignant que le Sénégal maîtrise mieux l’exploitation aurifère que celle du pétrole. De plus, il met en garde contre l’instabilité du marché pétrolier, soulignant que le pétrole est une ressource volatile, tandis que l’or reste une valeur refuge stable.

Il estime que le Sénégal a déjà une expertise dans le domaine de l’exploitation minière, ayant été un pays minier avant d’être un pays pétrolier. Ainsi, valoriser les ressources minières pourrait être le premier pas vers le développement de l’industrie pétrolière.

M. Diouf propose donc que le Sénégal constitue des réserves d’or pour construire une économie solide, tout en continuant à valoriser son pétrole et son gaz pour maîtriser sa transition énergétique. Il suggère également la création d’une banque de l’or, d’une raffinerie et d’un centre de stockage de l’or pour renforcer l’économie du pays.

Cette vision invite à repenser les priorités économiques du Sénégal et à explorer de nouvelles voies de développement, en mettant l’accent sur les ressources déjà maîtrisées et stables plutôt que sur les marchés instables et en évolution rapide.

Cheikh Diba : Le Nouveau Visage des Finances Publiques

Récemment nommé Ministre des Finances et du Budget au Sénégal, Cheikh Diba est un homme dont le nom commence à résonner dans les cercles politiques et économiques du pays. Sa nomination a été saluée comme un signe de renouveau et d’expertise dans la gestion des finances publiques.

Avec une carrière professionnelle impressionnante dans le domaine des finances, Cheikh Diba a gravi les échelons pour devenir un acteur clé de l’administration fiscale sénégalaise. Avant sa nomination ministérielle, il a occupé le poste de Directeur de la Programmation budgétaire, où il a joué un rôle crucial dans l’élaboration et la gestion du budget de l’État.

Fort de seize années d’expérience, Cheikh Diba a acquis une connaissance approfondie des mécanismes fiscaux et budgétaires du Sénégal. Son parcours professionnel l’a vu occuper divers postes au sein de l’administration fiscale, lui permettant ainsi de comprendre les défis et les enjeux liés à la collecte des recettes et à la gestion des dépenses publiques.

Mais Cheikh Diba n’est pas seulement un expert en finances publiques ; il est également un académicien accompli. Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et d’un diplôme d’ingénieur en planification économique et gestion des organisations de l’École nationale d’Économie appliquée (ENEA), il a également poursuivi ses études à l’Institut africain de Développement économique et de Planification de la Commission économique pour l’Afrique (IDEP-Dakar) ainsi qu’à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Sa nomination en tant que Ministre des Finances et du Budget intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays cherche à relever plusieurs défis économiques et financiers. En tant que nouveau visage des finances publiques, Cheikh Diba est appelé à jouer un rôle central dans la mise en œuvre de politiques économiques visant à stimuler la croissance, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais.

Son expérience, son expertise et son engagement envers le développement économique du pays font de lui un atout précieux pour le gouvernement et une figure à surveiller de près dans les mois à venir.

Élection imminente du nouveau maire de Ziguinchor : Quatre prétendants en lice pour succéder à Ousmane Sonko

La démission probable d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor pour se concentrer sur ses fonctions de Premier ministre a lancé une course à la succession au sein de la municipalité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a fixé un délai d’un mois aux membres du gouvernement pour renoncer à leurs fonctions municipales, plusieurs candidats ont émergé pour briguer le poste de premier magistrat de la capitale du Sud.

Quatre prétendants se démarquent actuellement dans la course à la mairie, selon les informations rapportées par L’Observateur. Il s’agit de Aïda Bodian, première adjointe au maire, de Djibril Sonko, troisième adjoint, de Alassane Diédhiou, quatrième adjoint, et de Abdou Sané, conseiller municipal et ancien député, qui assure actuellement la coordination provisoire de Pastef dans la commune de Ziguinchor.

Cependant, d’autres candidats pourraient également se manifester dans les prochains jours, comme l’a souligné Dame Bèye, conseiller municipal et responsable des jeunes de la coalition Benno, dans des déclarations à la presse. Même l’opposition, avec ses 18 conseillers municipaux, prévoit de présenter son propre candidat.

Une campagne de séduction a déjà commencé dans la plus grande discrétion entre les différents prétendants, selon les informations recueillies auprès d’un conseiller municipal anonyme cité par L’Observateur. Certains attendent également de connaître le choix d’Ousmane Sonko pour décider de se lancer ou non dans la course à la succession.

Dans ce contexte, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, est attendu à Ziguinchor dans les prochains jours pour clarifier la situation et trancher sur la question de la succession à la mairie. Cette décision pourrait avoir un impact significatif sur la dynamique politique locale et l’avenir de la municipalité de Ziguinchor.

Aïda Mbodj met en garde les transhumants lors de la rencontre de la Coalition Diomaye Président

Lors de la rencontre des membres de la coalition Diomaye Président, Aïda Mbodj a adressé un message sans équivoque aux transhumants, fermant ainsi la porte à ceux qui auraient rejoint la coalition après la victoire. La présidente de la Conférence des leaders de la coalition a exprimé son désir d’avoir une opposition forte, indiquant que certains présents dans la salle étaient des « transhumants venus après la victoire ».

« Certain(e)s sont là en face de moi. Mais il faut une opposition qui s’oppose et un pouvoir qui gouverne », a-t-elle déclaré, selon des sources rapportées par Emedia et relayées par Senego. Ce message semble clair : Aïda Mbodj ne souhaite pas accueillir ceux qui ont changé de camp après la victoire électorale.

Par ailleurs, la rencontre avait pour objectif de faire le suivi des recommandations émanant de la précédente rencontre tenue au King Fahd. Il a été discuté de la possibilité de changer la dénomination de la coalition en retirant le mot « Diomaye ». Cette décision viserait à donner une dimension nationale à la coalition, plutôt que de la personnaliser autour d’un seul individu. Il a été convenu que les leaders feraient des propositions pour une nouvelle dénomination et les soumettraient dans les plus brefs délais.

Cette réunion de la Coalition Diomaye Président semble marquer une volonté de renouvellement et de consolidation de l’opposition politique au Sénégal, avec une fermeté affichée à l’égard des transhumants et une recherche de consensus pour une nouvelle identité collective.

Un gouvernement de rupture pour répondre aux aspirations du peuple : Le Sénégal vers de nouveaux horizons

La formation d’un gouvernement composé de 25 ministres marque un tournant majeur dans l’histoire politique du Sénégal, suscitant un réel espoir parmi la population. Contrairement aux pratiques passées de partage de postes, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, ont opté pour une approche novatrice en plaçant des personnalités compétentes et engagées aux postes clés.

La devise « la patrie avant le parti » ne reste plus un simple slogan, mais se concrétise désormais dans les actions du gouvernement. Comme l’a souligné le Premier ministre, l’objectif principal de cette équipe gouvernementale est d’atténuer les souffrances du peuple sénégalais en améliorant significativement ses conditions de vie.

Une attention particulière sera portée à la jeunesse, en offrant des opportunités d’emploi dans le secteur privé, complétant ainsi les possibilités limitées dans le secteur public. L’accompagnement de l’État sera essentiel pour encourager les investisseurs nationaux à transformer les ressources du pays, créant ainsi des emplois et stimulant la croissance économique.

Les femmes entrepreneures ne seront pas en reste, car le mérite doit prévaloir sur les considérations de genre. Le gouvernement s’engage à promouvoir l’égalité des chances et à soutenir le développement des entreprises dirigées par des femmes.

Par ailleurs, le Sénégal se tourne vers l’international pour diversifier ses investissements. Le renforcement des liens avec des partenaires tels que l’Algérie, pays producteur de pétrole, et les pays membres du BRICS, ainsi que l’approfondissement des relations avec la Russie, offrent de nouvelles opportunités de coopération et de développement.

Avec des ministres compétents et pragmatiques, soutenus par une vision claire du leadership, le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko est prêt à relever les défis et à concrétiser les aspirations du peuple sénégalais. L’alliance de la vision et de l’action peut véritablement transformer le pays, ouvrant la voie à un avenir meilleur pour tous, comme le soulignait si justement Joel Barker.

Visite discrète du Premier ministre guinéen Bah Oury au Sénégal : Un moment d’hommage et de renforcement des liens

Selon les informations rapportées par Emedia, Bah Oury, arrivé à Dakar samedi, a également rencontré son homologue sénégalais, le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée, en conformité avec les directives des présidents de la République des deux pays, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye.

Le Premier ministre guinéen a également saisi l’opportunité de son bref séjour pour rendre hommage à l’ancien président Léopard Sédar Senghor en déposant une gerbe de fleurs sur sa tombe. Cet acte symbolique est une reconnaissance envers le premier Président du Sénégal, qui avait offert une bourse d’excellence à Bah Oury pendant ses études. Selon Emedia, Bah Oury était parmi les meilleurs élèves du Sénégal à l’époque.

Après cette visite émouvante, Bah Oury est retourné à Conakry dans l’après-midi, laissant derrière lui des signes de respect et d’amitié envers le Sénégal et son passé académique dans le pays. Cette rencontre discrète entre les deux Premiers ministres marque ainsi un moment de reconnaissance mutuelle et renforce les liens historiques et personnels entre les deux nations voisines.

Malick Ndiaye veut propulser le Sénégal grâce aux transports

Lors de la passation de service au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, le nouveau ministre sénégalais Malick Ndiaye a affirmé son engagement à transformer le secteur des transports en un pilier essentiel de l’économie nationale. Sa vision ambitieuse comprend une évaluation approfondie des infrastructures existantes et une gestion axée sur l’efficacité et la transparence.

Pour atteindre cet objectif, Ndiaye met l’accent sur l’optimisation de l’utilisation des infrastructures telles que le Train express régional (TER) et le Bus rapide transit (BRT), ainsi que sur une restructuration du transport urbain spécifique à Dakar. Il souligne également l’importance cruciale de la sécurité des infrastructures et de la mobilité urbaine pour maximiser les retombées économiques de ces projets.

Conscient des défis à relever, le ministre sortant Mansour Faye a dressé le bilan de son mandat, mettant en avant des réalisations majeures telles que le TER, le BRT et la modernisation du parc automobile, notamment avec l’intégration de 370 nouveaux bus pour la société Dakar Dem Dikk. Fort de ces bases établies, Ndiaye envisage de poursuivre le développement du secteur des transports en se concentrant sur des projets clés tels que la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako, ainsi que d’autres projets autoroutiers et ferroviaires en cours de développement.

Cette ambition de propulser le Sénégal grâce aux transports témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler la croissance économique et d’améliorer la qualité de vie des citoyens en garantissant une meilleure accessibilité et une mobilité efficace à travers le pays. Avec un engagement renouvelé en faveur de l’innovation et du progrès, Malick Ndiaye semble déterminé à faire du secteur des transports un moteur de développement durable et inclusif pour le Sénégal.

Le ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, clarifie les rumeurs sur sa prétendue parenté avec le Premier ministre Ousmane Sonko

La nomination de Daouda Ngom au poste de ministre de l’Environnement a suscité une certaine controverse, certains avançant qu’il serait l’oncle du Premier ministre, Ousmane Sonko, ce qui aurait soulevé des questions quant à une éventuelle entorse aux principes anti-népotisme du parti Pastef.

Cependant, Daouda Ngom a tenu à mettre les choses au clair dans une interview accordée au quotidien Le Quotidien ce lundi. Il a balayé d’un revers de main les rumeurs, minimisant la prétendue parenté en affirmant que leur seul lien de parenté était leur origine commune, remontant à Adam et Eve.

Dans une tentative de dissiper toute confusion, le ministre de l’Environnement a abordé les aspects généalogiques, expliquant que le nom de famille « Ngom » de la mère d’Ousmane Sonko n’avait aucun lien avec le sien. Il a précisé que le « Ngom » de la mère de Sonko était associé à la famille de Mpal, issue de feu Serigne Rawane Ngom, tandis que lui-même était sérer de Fissel Mbadane.

Daouda Ngom a souligné que même sa grande sœur, Nafy Ngom Keïta, avait été victime de ces rumeurs infondées, affirmant faussement qu’elle était la sœur de la mère d’Ousmane Sonko. En réalité, aucune parenté ne les relie à la famille de Sonko.

Pour finir, le ministre a clarifié que sa relation avec Ousmane Sonko était strictement politique, remontant à 2017. Cette déclaration vise à dissiper tout soupçon de favoritisme ou de partialité dans sa nomination au sein du gouvernement.

Ainsi, Daouda Ngom a choisi de répondre avec sagesse et rationalité aux rumeurs de parenté avec le Premier ministre, éclaircissant les faits pour mettre un terme à toute spéculation non fondée et se concentrer sur son rôle au sein du gouvernement sénégalais.

Le Premier ministre Ousmane Sonko inspecte le Building administratif Mamadou Dia

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est attendu ce lundi au Building administratif Mamadou Dia pour une visite d’inspection. Initialement prévue la semaine dernière mais reportée à la dernière minute, cette visite suscite des attentes quant à son objectif réel.

Bien que l’objet officiel de cette visite n’ait pas été divulgué, selon les informations fournies par Source A, le Premier ministre envisage d’évaluer la possibilité d’utiliser le bâtiment récemment rénové pour abriter les institutions de la République actuellement installées dans des locaux loués.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts des nouvelles autorités pour rationaliser les finances publiques et optimiser l’utilisation des ressources gouvernementales. En regroupant les différentes institutions de la République dans un même bâtiment administratif, le gouvernement espère réaliser des économies importantes et améliorer l’efficacité de la gestion des affaires publiques.

La rénovation du Building administratif Mamadou Dia représente un investissement considérable en termes de ressources financières, et son utilisation optimale est essentielle pour garantir un retour sur investissement et maximiser les avantages pour l’administration et les citoyens.

La visite du Premier ministre Sonko revêt donc une importance particulière dans le cadre des efforts plus larges visant à moderniser l’appareil gouvernemental et à renforcer la gouvernance administrative au Sénégal. Les résultats de cette inspection pourraient avoir un impact significatif sur la manière dont les institutions de la République sont organisées et gérées à l’avenir, contribuant ainsi à une gouvernance plus efficace et transparente.

En conclusion, cette visite du Premier ministre au Building administratif Mamadou Dia représente une étape importante dans la recherche de solutions innovantes pour améliorer l’efficacité et la rentabilité de l’administration publique sénégalaise, tout en répondant aux besoins changeants de la société et en assurant une utilisation responsable des ressources publiques.

Passeports diplomatiques : Macky Sall modifie les règles à quelques jours de son départ

Une récente décision présidentielle au Sénégal a suscité des débats et des critiques quant à l’octroi des passeports diplomatiques, mettant en lumière les changements de normes intervenus à la fin du mandat de l’ancien président Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Vox Pop, une liste étendue des bénéficiaires des passeports diplomatiques a été dévoilée moins d’un mois avant la fin officielle du mandat de Macky Sall. Ce décret, signé le 28 mars dernier, soit quelques jours après l’élection de son successeur au premier tour et cinq jours avant la fin de son mandat présidentiel, a élargi les critères d’attribution des passeports diplomatiques.

Désormais, les ambassadeurs émérites et à la retraite, les députés de l’Assemblée nationale, les officiers généraux, ainsi que les anciens chefs d’État, les anciens chefs de gouvernement, et les anciens ministres et secrétaires d’État, ainsi que leurs conjoints, sont éligibles à ces documents.

Cette décision a suscité des interrogations sur la manière dont les passeports diplomatiques sont attribués et utilisés, en particulier après que les nouvelles autorités ont restreint l’utilisation de ces passeports par les anciens ministres et secrétaires d’État. La députée Adji Mergane Kanouté a vivement critiqué cette mesure après avoir été privée puis finalement autorisée à voyager avec son passeport diplomatique.

Cette situation soulève des questions sur la transparence et la cohérence des politiques relatives aux passeports diplomatiques au Sénégal. Alors que de nombreux pays accordent ces documents à des fonctionnaires en service ou à des diplomates en exercice, les récentes modifications apportées à ces critères soulignent la nécessité d’un examen approfondi des règles et des pratiques en matière d’octroi des passeports diplomatiques.

Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’attribution des passeports diplomatiques et soulève des questions sur la manière dont ces documents sont utilisés et réglementés au Sénégal, mettant ainsi en évidence la nécessité d’une plus grande transparence et d’une gouvernance plus rigoureuse dans ce domaine.

Pape Malick Ndour retourne au ministère des Finances et du Budget après son mandat à la tête du ministère de la Jeunesse

Après dix-huit mois à diriger le ministère de la Jeunesse, Pape Malick Ndour a transmis le flambeau à Khady Diène Gaye lors d’une passation de service vendredi dernier. Cette transition a été l’occasion pour Ndour de révéler son prochain poste.

D’après les informations rapportées par Wal Fadjri Quotidien, Ndour va retourner au ministère des Finances et du Budget, plus précisément à la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Cette décision fait suite à son impressionnante performance en tant que titulaire d’un master 2 en Recherche en économie monétaire, financière et bancaire obtenu à l’UCAD (Faseg), qui aurait attiré l’attention de l’ancien président Macky Sall.

Ndour avait déjà occupé le poste de coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) avant d’être nommé ministre de la Jeunesse. Cette nouvelle nomination marque un retour aux racines professionnelles de Ndour, mettant en valeur son expertise dans le domaine économique et financier.

« Il ne fait pas partie de cette race de politiciens professionnels », a déclaré Ndour en passant le témoin à Khady Diène Gaye. Cette remarque souligne son engagement envers le service public et son approche axée sur les compétences et la performance.

Cette transition pacifique et professionnelle souligne l’importance de la continuité et de la stabilité dans l’administration publique. Alors que Ndour s’apprête à relever de nouveaux défis au sein de la DPEE, sa contribution à la jeunesse et au développement du pays restera un héritage important de son passage au ministère de la Jeunesse.

Ainsi, le retour de Ndour à ses fonctions antérieures dans le domaine économique et financier marque un nouveau chapitre dans sa carrière au service de son pays, mettant en lumière son engagement envers l’excellence et le service public.

Les ressources Minières et La Jeunesse face à son Destin… (Par Abdou Khadre Diokhané)

Une mauvaise suivie de la politique minière tendant à ameliorer les interêts de nos gouvernants et NON ceux de la population, surtout de la jeunesse consciente, se trouvant desesperée sur leur futur, dans un pays qualifié comme développé et émergent, qui dispose d’un sous-sol riche avec diverses ressources minières.
La confiance sur une jeunesse dynamique et bien formée, est la force d’un devenir MEILLEUR de notre SENEGAL et fera à ce que ces jeunes soit:

-Une jeunesse considérée et respectée
-Une jeunesse forte dans les débats d’interêts Nationaux..
-Une jeunesse réfléchie sur son Avenir
-Une jeunesse responsabilisée sur les grands défis de Developpement
-Une jeunesse professionnelle au centre des grands projets…
Le Sens de la responsabilité doit nous animer TOUS pour un Senegal bon à vivre.

Ensemble, vers un devenir MEILLEUR…

Abdou khadre DIOKHANE l’Officiel…
Sn-adjoint PDS, chargé de l’industrie et des Mines
Coordonnateur Karimistes -Italia (UKADSI)

Le Premier ministre guinéen en visite à Dakar : une occasion de renforcer les liens bilatéraux

Le Premier ministre de la République de Guinée, Amadou Oury Bah, a effectué une visite privée à Dakar le samedi 13 avril 2024. Cette visite a été marquée par des moments de recueillement et des rencontres diplomatiques.

Accompagné d’une importante délégation et de son staff, M. Bah a d’abord tenu à exprimer ses condoléances à la famille et au peuple sénégalais suite au décès de l’ancien Premier ministre sénégalais, Mohammed Boun Abdallah Dionne. Les deux hommes, amis de longue date, avaient partagé les bancs du lycée Lamine Guèye de Dakar, témoignant ainsi d’une relation profonde et sincère.

Outre cette visite de courtoisie, le Premier ministre guinéen a également rencontré son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur les perspectives de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée. Les discussions ont porté sur les orientations des présidents respectifs, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya pour la Guinée et le président Bassirou Djomaye Faye pour le Sénégal.

Cette visite revêt donc une importance particulière dans le contexte actuel de la sous-région ouest-africaine, marqué par la volonté des pays de renforcer leur collaboration et leur solidarité pour faire face aux défis communs.

La visite du Premier ministre guinéen à Dakar témoigne de la profondeur des relations entre les deux pays et ouvre la voie à une coopération renforcée dans les domaines politique, économique et social. Elle illustre également l’importance du dialogue et de la diplomatie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales.

Habitat, Urbanisme et Cadre de Vie : Les défis majeurs du Sénégal

Le chapitre trois de l’axe III du programme de la coalition DiomayePrésident aborde une question centrale et brûlante : l’habitat, l’urbanisme et le cadre de vie. La conciliation entre l’intérêt général et les intérêts particuliers des propriétaires et des constructeurs représente un véritable défi, exacerbé par les pratiques non conformes de ces dernières décennies.

Simpa Kandéty, dans une lettre ouverte adressée au nouveau secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, exprime l’impatience des Sénégalais face à ces enjeux. Il réclame un accès durable aux plages, la reconquête des terres cédées à des particuliers, et l’aménagement de paysages urbains verts et sains.

Les problèmes soulevés par M. Kandéty sont multiples et touchent à la fois à l’occupation anarchique de l’espace public, aux nuisances sonores et environnementales, à la privatisation sauvage de la voirie, et à l’incohérence des projets d’urbanisme. Il pointe du doigt les dérives qui ont conduit à l’émergence d’un paysage urbain chaotique, dépourvu d’espaces verts et nuisible à la qualité de vie des citoyens.

Face à cette situation alarmante, M. Kandéty appelle à une action urgente et coordonnée. Il invite le secrétaire d’État à réaliser un état des lieux précis, à sensibiliser et former les acteurs concernés, et à faire respecter strictement les règles d’urbanisme et de construction. Il souligne l’importance d’une coopération étroite avec les autorités environnementales et les collectivités locales pour assurer le succès de cette action.

La question de l’habitat, de l’urbanisme et du cadre de vie au Sénégal est cruciale et nécessite une réponse politique forte et cohérente. Il est impératif de mettre fin aux pratiques néfastes qui compromettent la qualité de vie des Sénégalais et de prendre des mesures conservatoires urgentes pour préserver et améliorer notre environnement urbain.

Vers une nouvelle Constitution : Les propositions du Pr Ahmed Ndiaye pour réformer le cadre Juridico – légal

Dans une récente intervention lors du Grand Jury, le Professeur Ahmed Ndiaye a plaidé en faveur de l’adoption d’une nouvelle Constitution pour le Sénégal, plutôt que de se contenter d’une simple réforme constitutionnelle. Selon lui, une telle mesure est nécessaire pour entreprendre une réforme en profondeur du cadre juridico-légal du pays, en accord avec les valeurs de la société sénégalaise.

Le Professeur Ndiaye a souligné la nécessité de réduire les pouvoirs du Chef de l’État, tout en renforçant ceux du Premier ministre. Il a mis en lumière le déséquilibre actuel du pouvoir présidentiel, qui domine largement sur les autres institutions, les reléguant souvent au rang de simples exécutants de la volonté présidentielle. Cette hypertrophie de la fonction présidentielle, selon lui, constitue l’un des principaux obstacles à une gouvernance équilibrée et démocratique.

Pour remédier à cette situation, le Professeur Ndiaye propose un rééquilibrage des pouvoirs entre les différentes institutions, notamment en renforçant le rôle du Premier ministre en tant que centre de décision et de pouvoir. Il insiste sur la nécessité d’encadrer de manière stricte les pouvoirs du Président de la République, tout en renforçant les contre-pouvoirs des autres institutions, tels que le législatif et le judiciaire.

Ce rééquilibrage, souligne-t-il, ne vise pas à affaiblir la fonction présidentielle, mais plutôt à garantir une répartition équilibrée et démocratique du pouvoir. Il appelle à un renforcement des prérogatives du Premier ministre et du gouvernement, afin de permettre une meilleure prise de décision et une gouvernance plus efficace.

Cependant, le Professeur Ndiaye insiste sur la nécessité d’engager ces réformes de manière progressive, à travers un dialogue inclusif et une approche prudente. Il met en garde contre les risques liés à des changements brusques, soulignant l’importance d’atténuer les erreurs potentielles tout en poursuivant les objectifs de réforme.

Les propositions du Professeur Ahmed Ndiaye mettent en lumière l’importance d’une refonte du cadre juridico-légal du Sénégal, à travers l’adoption d’une nouvelle Constitution et le rééquilibrage des pouvoirs entre les différentes institutions. Ces mesures, si elles sont mises en œuvre avec prudence et discernement, pourraient contribuer à renforcer la démocratie et la gouvernance au Sénégal.

Nomination du Directeur de Cabinet du Premier Ministre : Ibrahima Guèye désigné pour cette fonction clé

Le Premier Ministre Ousmane Sonko vient de prendre une décision importante en nommant son Directeur de Cabinet, en la personne de Monsieur Ibrahima Guèye, administrateur civil principal de classe exceptionnelle. Cette nomination, consignée dans un arrêté officiel, marque une étape significative dans la mise en place de son équipe gouvernementale.

Dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et en vertu des décrets portant nomination du Premier Ministre et des membres de son gouvernement, cette décision est conforme aux exigences légales. Monsieur Guèye, dont le matricule de solde est le 518 381/P, apporte une expertise précieuse en tant qu’administrateur civil de haut niveau.

L’arrivée de Monsieur Guèye en tant que Directeur de Cabinet du Premier Ministre témoigne de la volonté de l’exécutif de s’entourer de compétences qualifiées et expérimentées. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du gouvernement à travailler avec efficacité et rigueur pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Dans un contexte où les défis sont nombreux et les attentes élevées, la nomination de Monsieur Guèye est un pas important vers la mise en place d’une équipe solide et cohérente. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour accompagner le Premier Ministre dans la réalisation de ses missions et objectifs.

Le présent arrêté, enregistré et publié officiellement, marque le début d’une nouvelle étape dans le processus de mise en place de l’administration du Premier Ministre. Cette nomination est un témoignage de la détermination du gouvernement à œuvrer pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Dans un pays où la transparence et l’efficacité de l’administration sont essentielles, la nomination de Monsieur Guèye au poste de Directeur de Cabinet représente un engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la gestion responsable des affaires publiques.

Cette nomination confirme la volonté du Premier Ministre de mettre en place une équipe gouvernementale compétente et dévouée, capable de relever les défis actuels et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté

Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.

Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.

Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.

La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.

Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.

La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.

Réforme constitutionnelle au Sénégal : Vers une nouvelle Constitution pour rééquilibrer les pouvoirs ?

Le Professeur Ahmed Ndiaye, maître de conférences et spécialiste du droit constitutionnel, a récemment plaidé en faveur de l’adoption d’une nouvelle Constitution au Sénégal pour une réforme en profondeur du cadre juridico-légal. Cette proposition a été faite lors de son intervention au Grand jury ce dimanche.

Selon le Professeur Ndiaye, face aux nombreuses réformes nécessaires, l’adoption d’une nouvelle Constitution serait la voie la plus appropriée pour traduire les valeurs fondamentales de la société sénégalaise. Il estime que cette nouvelle Constitution devrait notamment viser à réduire les pouvoirs du Chef de l’État, tout en renforçant ceux du Premier ministre.

Le Professeur Ahmed Ndiaye déplore l’hyper-présidentialisme au Sénégal, où tous les pouvoirs semblent concentrés entre les mains du Chef de l’État, reléguant les autres institutions à des rôles secondaires. Il insiste sur la nécessité de rééquilibrer les pouvoirs entre les différentes institutions pour éviter cette hypertrophie de la fonction présidentielle.

Pour pallier cette situation, le Professeur Ndiaye suggère de renforcer les prérogatives du Premier ministre en tant que contrepoids face à la fonction présidentielle. Il estime qu’il faut envisager un « encadrement drastique » des pouvoirs du Président de la République et renforcer les trois pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

Bien que favorable à ces réformes, le Professeur Ndiaye plaide pour un processus prudent et progressif, basé sur le dialogue, afin d’atténuer les erreurs potentielles et d’assurer une transition en douceur vers un système plus équilibré.

La proposition du Professeur Ahmed Ndiaye ouvre un débat essentiel sur la nécessité de réformer en profondeur le système institutionnel sénégalais pour garantir un équilibre des pouvoirs et renforcer la démocratie. Reste à voir comment cette idée sera accueillie et débattue dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Abdourahmane Sarr : du FMI à la tête de l’Économie sénégalaise

Nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, Abdourahmane Sarr apporte une expertise reconnue en économie internationale et une vision réformatrice sur la question du franc CFA.

Abdourahmane Sarr, 56 ans, a acquis une solide expérience internationale au sein du Fonds Monétaire International (FMI) pendant 15 ans. Né à Paris et élevé à Dakar, il est diplômé de prestigieuses institutions telles que HEC Montréal, The George Washington University et la Harvard Kennedy School. Au FMI, il a occupé des postes clés, notamment en tant que représentant résident au Togo et au Bénin, et a dirigé des missions dans de nombreux pays tels que la Tunisie, le Maroc, la Guyane, l’Ukraine, la Bosnie-Herzégovine, le Ghana, la Zambie, le Burundi, le Cameroun et la Thaïlande.

De retour au Sénégal en 2011, Abdourahmane Sarr s’est engagé activement dans la vie politique et citoyenne de son pays. Président du Center for Local Economic Development à Dakar, il a initié des projets novateurs pour stimuler le développement économique local et réduire les disparités régionales. Il est également à la tête du Mouvement pour la renaissance, la liberté et le développement (Mrld)-Moom sa Bopp, Mënël sa Bopp, un mouvement citoyen sénégalais qu’il a fondé en 2012.

Spécialiste des questions monétaires, Abdourahmane Sarr est un pourfendeur du franc CFA. Il estime que cette monnaie ne reflète pas l’économie réelle des pays qui l’utilisent et plaide pour une souveraineté monétaire accrue. Dans une tribune publiée sur « Seneplus », il affirme que l’Afrique doit se libérer des liens de dépendance extérieure et construire des fondements solides à partir des collectivités locales plutôt que des bailleurs étrangers.

À la tête du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr aura pour mission de renforcer le cadre macroéconomique du Sénégal, de soutenir le secteur privé et de faire face aux défis de la mondialisation. Il devra également s’attaquer à la balance commerciale déficitaire du pays et lutter contre la cherté de la vie, des enjeux majeurs pour l’avenir économique du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye, du palais de la détention au palais présidentiel

Un an jour pour jour après avoir été arrêté et emprisonné, Bassirou Diomaye Faye est désormais installé au palais de la République en tant que 5e président du Sénégal, succédant à Macky Sall.

La date du 14 avril restera à jamais gravée dans la mémoire de Bassirou Diomaye Faye. Il y a un an, ce dernier était arrêté et placé en détention, dans un contexte politique tendu. Malgré cette épreuve, il a su faire face et persévérer dans son engagement politique.

Aujourd’hui, Bassirou Diomaye Faye occupe le palais de la République, non pas comme détenu, mais en tant que chef d’État. Succédant à Macky Sall, il est devenu le 5e président du Sénégal, marquant ainsi une transition politique majeure dans le pays.

Son accession à la présidence est perçue comme un symbole d’espoir et de résilience pour de nombreux Sénégalais. Son parcours, marqué par des épreuves difficiles, témoigne de sa détermination et de son engagement envers la démocratie et le bien-être de son pays.

Alors qu’il entame son mandat présidentiel, Bassirou Diomaye Faye est confronté à de nombreux défis, notamment sur le plan économique, social et politique. Les attentes sont grandes, mais le nouveau président semble déterminé à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Tensions autour des passeports diplomatiques au Sénégal : Adji Mergane Kanouté exprime sa colère

La députée de Benno Book Yakaar, Adji Mergane Kanouté, a exprimé sa vive indignation sur les réseaux sociaux après avoir constaté que les passeports diplomatiques des ministres sortants ont été bloqués. Dans un post sur son compte Facebook, elle a révélé que « certains ministres, ayant récemment procédé à la passation de service, se voient interdits de voyager avec leur passeport diplomatique ».

Selon Adji Mergane Kanouté, ces nouvelles consignes émanent des nouvelles autorités du Sénégal. « La raison invoquée est simplement que le passeport diplomatique est lié à la fonction », a-t-elle précisé.

La parlementaire a vivement critiqué cette décision, dénonçant un manque d’élégance de la part des nouvelles autorités. « Les anciens ministres sont des citoyens sénégalais et n’ont pas commencé à voyager avec le régime du Président Macky Sall. Le passeport diplomatique est juste un privilège pour faciliter les déplacements et non un luxe », a-t-elle souligné.

Adji Mergane Kanouté a tenu à rappeler aux nouvelles autorités l’importance de la retenue et de la maturité dans leurs actions. « Sa confiscation ou suspension ne saurait empêcher à un ancien ministre ou député de pouvoir voyager tranquillement avec un passeport ordinaire », a-t-elle ajouté.

La députée a appelé les nouvelles autorités à la sérénité et à se mettre rapidement au travail pour répondre aux attentes des Sénégalais. « Restez calmes et matures et mettez-vous à l’œuvre, c’est ce que les Sénégalaises et Sénégalais attendent de vous », a-t-elle conclu.

Réouverture du Procès Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang : Me Karl Pape Évoque une Prétendue Preuve Nouvelle

L’avocat Me Karl Pape a soulevé la question de la réouverture du procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, en raison d’une prétendue preuve nouvelle. Cette affaire, qui a défrayé la chronique judiciaire, semble connaître un nouveau rebondissement suite à la révélation d’un prétendu rapport.

« Va-t-on réouvrir le procès Ousmane SONKO – Mame Mbaye Niang pour cause de preuve nouvelle ? », s’interroge Me Karl Pape. Selon lui, étant donné que « le prétendu diffamé a avoué que le fameux rapport existe, on ne saurait laisser cette instrumentalisation judiciaire faire jurisprudence ». Cette nouvelle révélation remet en question l’intégrité et la crédibilité de la procédure judiciaire initiale.

Me Karl Pape critique également la passivité du juge dans ce système inquisitoire. Il souligne l’absence de démarche de la part du juge pour entendre les auteurs des rapports incriminés. « Une simple demande qui aurait pu mettre fin à cette procédure fantaisiste », déplore-t-il. Cette critique met en lumière les lacunes potentielles du système judiciaire actuel et soulève des questions sur la qualité et la rigueur des investigations menées lors du premier procès.

Me Karl Pape va plus loin en appelant certains magistrats à anticiper leurs démissions avant que le Conseil Supérieur de la Magistrature ne prenne des décisions à leur égard. Cette déclaration témoigne de la gravité de la situation et de l’importance accordée à l’indépendance et à l’intégrité de la magistrature.

L’intervention de Me Karl Pape dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang met en lumière les préoccupations concernant l’équité et la transparence du système judiciaire. La question de la réouverture du procès sur la base d’une prétendue preuve nouvelle souligne l’importance de garantir des procédures judiciaires justes et équitables pour toutes les parties impliquées.

Yankoba Diémé, un parcours professionnel remarquable et une ascension politique fulgurante

Le nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankoba Diémé, incarne le mariage réussi entre une carrière professionnelle brillante et une ascension politique rapide et impressionnante. Son parcours témoigne d’une détermination exceptionnelle et d’un engagement sans faille dans chaque étape de sa vie.

Né le 12 août 1979 à Massarah, dans le village de Fogny à Djibidione, Yankoba Diémé a suivi un parcours scolaire et universitaire exemplaire. Après avoir obtenu son baccalauréat au Lycée Ahoune Sané de Bignona, il s’est distingué à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en décrochant successivement une licence et une maîtrise en Droit des Affaires.

Sa carrière professionnelle a été jalonnée de succès et de réalisations remarquables. Yankoba Diémé a débuté en tant que Juriste interne au cabinet de Me Jacques Baudin, avant de rejoindre la Banque BICIS du Groupe BNP-PARIBAS en 2006. Au sein de cette institution, il a occupé plusieurs postes de responsabilité, démontrant ainsi ses compétences en matière de gestion, de recouvrement et de contentieux.

En parallèle à sa carrière professionnelle, Yankoba Diémé a également investi dans son développement personnel en obtenant une certification en développement personnel et en leadership. Cette diversification de ses compétences témoigne de sa volonté constante d’excellence et de perfectionnement.

Sur le plan politique, Yankoba Diémé a fait ses débuts relativement tardifs en 2018, mais a rapidement gravi les échelons au sein du parti Pastef/Les Patriotes. De coordonnateur communal à coordonnateur départemental, il a su se faire remarquer par son dynamisme et son engagement. Sa nomination en tant que délégué régional de Ziguinchor pour le parrainage du candidat Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2019 a marqué un tournant dans sa carrière politique.

Sa victoire aux élections municipales et territoriales de janvier 2022, où il a été élu Président du Conseil départemental de Bignona, a consolidé sa position et son influence dans la région. Son entrée au gouvernement en tant que Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions est la consécration de son engagement politique et de son leadership.

Yankoba Diémé a désormais pour mission de mettre au service de son pays ses compétences et son expérience, en œuvrant pour la promotion de l’emploi, des relations sociales et du dialogue institutionnel. Son parcours inspirant est un exemple pour la jeunesse sénégalaise et un témoignage de la capacité de chacun à atteindre ses objectifs avec détermination et persévérance.

La lettre du président Bassirou Diomaye Faye aux fonctionnaires et agents de l’administration du Sénégal

Dans une lettre adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa reconnaissance envers leur engagement et leur dévouement envers le service public. Cette lettre, émanant de la Présidence de la République du Sénégal, vise à saluer le travail accompli par les fonctionnaires et à les encourager dans leurs missions au service de la nation.

Le président Faye a souligné l’importance du rôle des fonctionnaires dans la mise en œuvre des politiques publiques et dans la prestation des services essentiels à la population. Il a également rappelé l’engagement de son gouvernement à garantir de meilleures conditions de travail et de vie pour tous les travailleurs de l’administration.

Dans son message, le président a mis en avant les valeurs d’intégrité, de responsabilité et de dévouement qui doivent animer chaque fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Il a également appelé à un renforcement de l’éthique professionnelle et à une amélioration continue de la qualité des services publics offerts aux citoyens.

En conclusion, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa confiance envers les fonctionnaires et agents de l’administration, soulignant leur rôle crucial dans la construction d’un Sénégal prospère, juste et solidaire. Il a appelé à une collaboration étroite entre tous les acteurs de l’administration afin de relever les défis et de poursuivre le développement du pays.

Cette lettre du président constitue un témoignage de reconnaissance envers le travail des fonctionnaires et agents de l’administration, tout en les encourageant à poursuivre leurs efforts pour le bien-être de la nation sénégalaise.

Gouvernement : Les femmes de And Samm Jikko Yi prennent le contre-pied du réseau des femmes au Sénégal

Dans le paysage politique sénégalais, les femmes occupent une place de plus en plus prépondérante, non seulement en tant qu’électrices, mais aussi en tant que figures politiques influentes. Récemment, un nouveau mouvement, « And Samm Jikko Yi », a fait surface, apportant une perspective différente sur le rôle des femmes dans la gouvernance du pays.

Alors que le réseau des femmes au Sénégal s’est traditionnellement concentré sur des questions telles que l’autonomisation des femmes, l’égalité des sexes et l’accès à l’éducation et aux soins de santé, And Samm Jikko Yi adopte une approche plus large et plus diversifiée. Fondé par un groupe de femmes issues de divers horizons professionnels et politiques, ce mouvement vise à promouvoir une gouvernance inclusive et à défendre les intérêts de toutes les couches de la société, hommes et femmes confondus.

Contrairement aux réseaux de femmes traditionnels, And Samm Jikko Yi refuse de se limiter à un seul parti politique ou à une idéologie spécifique. Au lieu de cela, il cherche à transcender les clivages politiques et à rassembler des femmes de toutes les tendances autour d’une vision commune de progrès et de développement pour le Sénégal.

Le mouvement met également l’accent sur l’autonomisation économique des femmes, en encourageant l’entrepreneuriat féminin et en plaidant en faveur de politiques économiques inclusives qui bénéficient à tous les citoyens, quel que soit leur genre. De plus, il prône une plus grande participation des femmes dans les sphères décisionnelles, tant au niveau politique que dans les domaines économique, social et culturel.

Cette initiative marque un changement important dans le paysage politique sénégalais, mettant en lumière le rôle crucial des femmes dans la construction d’une société plus juste et plus égalitaire. Alors que le réseau des femmes continue de jouer un rôle important dans la promotion des droits des femmes, And Samm Jikko Yi offre une nouvelle plateforme pour l’expression de voix diverses et la réalisation de changements significatifs dans le pays.

PS Sénégal : Vers des retrouvailles avec Taxawu Sénégal de Khalifa Sall ?

Au sein du Parti socialiste (PS) sénégalais, des signes annoncent peut-être des retrouvailles avec Taxawu Sénégal, le mouvement politique fondé par Khalifa Sall. Les Échos du jour rapportent des « connexions souterraines » entre les deux entités, visant à redorer le blason socialiste dans le pays.

Ces rapprochements surviennent alors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent au sein du PS pour réclamer une alternance à sa tête. Aminata Mbengue Ndiaye, qui assure actuellement l’intérim suite au décès du Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng, ainsi que d’autres membres de la Direction, dont le vice-président Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, sont directement concernés.

Cette incertitude quant à la succession au sein du PS souligne les enjeux politiques importants auxquels le parti est confronté. Les éventuelles connexions avec Taxawu Sénégal pourraient refléter une volonté de renouveau et de revitalisation au sein du PS, dans un paysage politique en constante évolution.

Il reste à voir comment ces développements influenceront l’avenir politique du PS et s’ils conduiront effectivement à des retrouvailles avec Taxawu Sénégal. En tout état de cause, l’avenir du parti socialiste sénégalais semble marqué par des défis et des opportunités à saisir dans un contexte politique en pleine mutation.

À LA TÊTE DE TROIS DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS : Khady Diène Gaye, challengée

Khady Diène Gaye a vécu une journée chargée hier, vendredi, avec des passations de services dans trois ministères différents. Elle a succédé à Papa Malick Ndour au ministère de la Jeunesse, à Mame Mbaye Niang au ministère des Sports, et a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture après l’ère du professeur Aliou Sow. Mais, les responsabilités qui l’attendent sont sûrement plus gargantuesques et éprouvants.

Khady Diène Gaye démontre une grande détermination et capacité de gestion en assumant la responsabilité de trois ministères. C’est remarquable de voir une femme occuper des postes aussi importants dans des domaines variés comme la jeunesse, les sports et la culture. Ceci met en exergue sa polyvalence et sa volonté de contribuer au développement global du pays.

Toutefois, cela demeure certainement un défi de taille qui demande une gestion rigoureuse des priorités, une capacité à prendre des décisions rapidement et une résilience face aux défis rencontrés dans chacun des domaines.

Cela a dû être un moment intense mais de grande importance pour Khady Diène Gaye qui a vécu une journée chargée ce vendredi 12 avril avec un enchaînement de passations de services, garantissant une transition sans heurts et assurant une continuité efficace dans ses nouvelles fonctions. L’inspectrice des Sports se trouve à la tête de trois départements ministériels.

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Khady Diène Gaye a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture lors d’une cérémonie de passation de service avec le Professeur Aliou Sow.

Dans son discours, elle a exprimé son engagement à faire de la Culture un moteur économique grâce à des innovations dans le secteur. Elle souligne l’importance de valoriser et de soutenir la Culture, tout en précisant que, en plus de la Culture, elle est également en charge des sports et de la jeunesse.

Le ministre sortant, Pr Aliou Sow, dans son discours d’adieu devant les acteurs de la culture, se félicite de son bilan, mettant en avant l’augmentation significative du budget alloué au secteur culturel sous le gouvernement du président Macky Sall. Il souligne que le budget de la culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec un taux de croissance annuelle moyen de 6%. Parmi ses réalisations, il mentionne le financement de 53 projets pour un montant de plus de 2 milliards avec le Fonds de Promotion Cinématographique et Audiovisuelle, la restauration du prix Alioune Badara Bèye pour les lettres et les arts, ainsi que l’initiation du Gala « Gaïndé » des séries sénégalaises pour récompenser les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs. Il ajoute à son bilan la construction du mémorial du Joola. Enfin, il annonce la prochaine publication d’un livre détaillant ses réalisations durant son mandat au ministère de la Culture.

MINISTÈRE DES SPORTS

La nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination aux côtés de tous les acteurs du secteur sportif, lors de sa passation de service avec Mame Mbaye Niang.

À cet effet, elle compte sur le soutien de la communauté sportive pour mettre en œuvre le projet de société du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Elle reconnaît les défis qui l’attendent et se concentre sur une transformation systémique du sport sénégalais, notamment par l’adoption d’un nouveau code du sport et la refonte de la loi portant charte du sport.

Parmi ses priorités, figurent la redynamisation du sport scolaire et universitaire, la promotion des infrastructures sportives de proximité et la valorisation des métiers du sport pour lutter contre le chômage des jeunes. Elle souhaite également encourager le financement privé dans le sport, promouvoir le tourisme sportif et mettre en place un Fonds national de développement du sport. Diplômée de l’INSEPS et consciente des enjeux, elle promet de répondre aux attentes des Sénégalais en incarnant les principes de droiture, probité et exemplarité.

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE

La passation de service entre le ministre sortant de la Jeunesse, Papa Malick Ndour, et la désormais ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diène Gaye, s’est déroulée vendredi, dans l’après-midi.

Papa Malick Ndour a souligné les défis du secteur et a conseillé à sa successeure de rester forte face aux critiques.

Dans un geste de reconnaissance, l’ancien coordonnateur du Programme des Domaines Agricoles Communautaire 

(PRODAC) a exprimé sa gratitude envers l’ancien président de la République, Macky Sall, pour avoir placé sa confiance en lui pendant de nombreuses années, tout en lui cédant son poste ministériel pour permettre à la ministre Khady Diène Gaye de mettre en avant ses compétences.

De grands défis attendent Khady Diène Gaye. En effet, occuper des postes ministériels dans trois domaines différents demande un engagement total et un dévouement sans faille. Cela nécessite une gestion efficace du temps, une capacité à jongler avec des responsabilités multiples et une volonté forte de servir au mieux les intérêts de la nation dans chaque secteur. C’est un véritable sacerdoce !

Mansour Faye quitte le ministère de l’Infrastructure et des Transports terrestres et aériens : Un bilan de devoir accompli

Lors de la passation de service au ministère de l’Infrastructure et des Transports terrestres et aériens (MITTA), Mansour Faye a exprimé son sentiment de devoir accompli, mettant en avant les réalisations significatives accomplies sous sa direction.

Passation de Service MITTA "Je part avec le sentiment du devoir accompli" Mansour Faye.

« Je pars avec le sentiment du devoir accompli », a déclaré Mansour Faye lors de la cérémonie de passation de service. Cette affirmation témoigne de son engagement et de sa satisfaction à l’égard du travail accompli pendant son mandat.

Pendant son mandat, Mansour Faye a souligné les progrès réalisés dans le domaine des infrastructures de transport, notamment le développement des transports terrestres et aériens. Il a mentionné des réalisations telles que le Train Express Régional (TER) reliant Dakar à Diamniadio, qui a transporté 38 millions de voyageurs depuis son inauguration en décembre 2021.

De plus, Mansour Faye a fait état de l’avancement du projet de Bus Rapid Transit (BRT), une infrastructure de transport de masse, qui devrait bientôt commencer à desservir les passagers entre Dakar et Guédiawaye.

Le ministre sortant a également souligné les efforts déployés pour moderniser le parc automobile du pays, avec l’acquisition de 400 minibus mis en circulation par Dakar Dem Dikk, la société nationale de transport urbain et interurbain. Il a également mentionné l’acquisition de 370 bus par cette société.

Mansour Faye a rappelé les lois adoptées sous sa direction, notamment celles portant sur l’organisation et l’orientation des transports terrestres. Il a également évoqué les investissements dans le secteur ferroviaire, y compris la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.

En conclusion, Mansour Faye a exprimé sa gratitude envers ses collaborateurs et tous les acteurs du secteur pour leur contribution aux performances remarquables réalisées pendant son mandat. Son départ laisse place à une nouvelle ère sous la direction de son successeur, qui hérite d’un ministère doté d’une solide base pour poursuivre les progrès dans le domaine des infrastructures et des transports au Sénégal.

Dr. Cheikh Tidiane Dièye prend les rênes du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Détermination à résoudre les défis

Le Dr. Cheikh Tidiane Dièye, nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a pris ses fonctions avec une attitude résolue face aux défis qui attendent son département. Lors de sa prise de fonction, il a fait part de sa volonté de résoudre les problèmes qui se posent dans ce domaine crucial pour le bien-être des citoyens sénégalais.

On m'a dit que j'ai hérité d'un ministère compliqué, les problèmes nous allons les solutionner.

« J’ai été informé que j’ai hérité d’un ministère compliqué, mais nous sommes déterminés à résoudre les problèmes », a déclaré le Dr. Dièye. Cette affirmation reflète son engagement à relever les défis auxquels est confronté le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement au Sénégal.

Le nouveau ministre a souligné l’importance vitale de l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates pour la santé et le bien-être de la population. Il a également reconnu les nombreux défis auxquels le ministère est confronté, notamment en matière de fourniture d’eau potable dans les zones urbaines et rurales, ainsi que de gestion des systèmes d’assainissement.

Cependant, le Dr. Dièye a exprimé sa confiance dans la capacité de son équipe à relever ces défis et à mettre en œuvre des solutions efficaces. Il a souligné l’importance de la collaboration avec les parties prenantes concernées, y compris les autorités locales, les organisations de la société civile et le secteur privé, pour élaborer des stratégies efficaces et durables.

Le nouveau ministre a également promis d’entreprendre des actions concrètes pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans tout le pays. Il a souligné l’importance de l’innovation et de la technologie dans la recherche de solutions durables à long terme.

En prenant ses fonctions, le Dr. Cheikh Tidiane Dièye a clairement indiqué sa détermination à faire de l’hydraulique et de l’assainissement une priorité absolue et à travailler sans relâche pour garantir que tous les citoyens sénégalais aient accès à des services d’eau et d’assainissement de qualité.

Serigne Mbaye Thiam : Transmission d’un portefeuille de 41 projets structurants

Lors de la cérémonie de passation de service au ministère, Serigne Mbaye Thiam, le ministre sortant, a remis en mains propres un portefeuille de 41 projets structurants à son successeur. Cette transmission témoigne de l’engagement continu du gouvernement à poursuivre le développement et la mise en œuvre de projets d’envergure pour le bénéfice de la population sénégalaise.

je voudrais indiqué que je laisse entre vos mains un porte feuille de 41projet structurant

Au cours de son mandat, Serigne Mbaye Thiam a dirigé le ministère avec dévouement et a supervisé la conception et l’exécution de plusieurs projets d’importance nationale. Ces projets structurants couvrent divers secteurs clés tels que les infrastructures, l’éducation, la santé et le développement économique.

Le ministre sortant a souligné l’importance de ces projets pour l’avenir du pays et a exprimé sa confiance dans la capacité de son successeur à poursuivre leur mise en œuvre avec succès. Il a également félicité son équipe pour les réalisations accomplies sous sa direction et a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ces projets.

En recevant ce portefeuille de projets, le nouveau ministre responsable, dont le nom n’a pas encore été précisé, s’est engagé à poursuivre les efforts entrepris et à veiller à ce que ces projets structurants bénéficient à l’ensemble de la population sénégalaise. Il a également promis de travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour garantir le succès continu de ces initiatives clés pour le développement du pays.

La transmission de ce portefeuille de projets structurants marque le début d’une nouvelle phase pour le ministère concerné, dans laquelle les défis et les opportunités seront nombreux. Cependant, avec un engagement renouvelé envers le progrès et le bien-être des citoyens, le gouvernement sénégalais est prêt à relever ces défis et à réaliser son ambition de bâtir un avenir meilleur pour tous.

Électricité: pourquoi la Guinée fait-elle face à des délestages depuis des décennies ?

Une quarantaine de quartiers de Conkary ont été plongés dans le noir après un incendie à la centrale électrique de la capitale et la rupture d’un câble. Avant cela, la Guinée était également affectée par le manque de mazout après l’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures en décembre. Mais ces dysfonctionnements ne sont que les derniers d’une très longue indique nos confrères de Rfi

Le barrage de Kaléta, ici lors de son inauguration au nord de Conakry le 28 septembre 2015, a amélioré la desserte en électricité de la capitale guinéenne, mais ne suffit pas à lui seul.

Pour les citoyens âgés de moins de 30 ans, majoritaires dans le pays, le courant n’a presque jamais pris en Guinée : les habitants ont connu de sérieux délestages toute leur vie. Après des années d’une économie nationalisée en quasi-totalité sous le président Sékou Touré, son successeur Lansana Conté lance le chantier du premier grand barrage hydroélectrique. Garafiri a été mis en service en 1999 mais était insuffisant pour alimenter la seule capitale Conakry.

Il faut attendre 16 ans et l’élection du président Alpha Condé pour voir s’ériger les barrages Kaléta et Souapiti. Ceux-ci sont présentés comme la solution au problème d’énergie de la région du Grand Conakry. L’amélioration est réelle, la lumière est disponible 24 heures par jour, 7 jours sur 7, mais elle dépend beaucoup de solutions ponctuelles, comme l’utilisation de groupes électrogènes géants. Ceux-ci sont efficaces, mais extrêmement coûteux.

Le barrage de Kaléta, ici lors de son inauguration au nord de Conakry le 28 septembre 2015, a amélioré la desserte en électricité de la capitale guinéenne, mais ne suffit pas à lui seul.

Depuis 2010, au moins quatre directeurs se sont succédé aux rênes de l’entreprise publique Électricité de Guinée (EDG), tous limogés par la présidence pour leur gestion jugée mauvaise. La compagnie est actuellement dirigée par un intérim depuis le licenciement du dernier directeur par le président Mamadi Doumbouya à la mi-mars.

Deux jours auparavant, une importante coupure a plongé la quasi-totalité de la capitale dans l’obscurité provoquant plusieurs émeutes. Et sur ces difficultés chroniques de desserte en énergie, l’Union de la défense des consommateurs de Guinée fustige l’absence de plan et de vision des autorités qui se sont succédé à la tête du pays. Elle dénonce également la communication et la sensibilisation de l’entreprise publique Électricité de Guinée (EDG), jugée « irresponsable » par le président de l’Union M’bany Sidibé.

rfi

SENEGAL-GOUVERNEMENT / Maïmouna Dièye s’engage à promouvoir une ‘’vraie politique familiale’’

En prenant ses fonctions en tant que ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye a exprimé son engagement à travailler ardemment pour la réussite du projet de gouvernement du parti au pouvoir au Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir une véritable politique familiale dans le pays.

Maïmouna Dièye a réaffirmé sa volonté de contribuer à la transformation systémique du Sénégal, conformément au projet de gouvernement de Pastef, le parti au pouvoir. Ce projet met en avant la famille, la femme et la solidarité comme des priorités centrales de l’État. La nouvelle ministre considère qu’il existe des défis majeurs à relever, notamment en matière d’élaboration et de mise en œuvre d’une politique familiale efficace, axée sur la promotion et la protection de la femme et de l’enfant.

Pour atteindre cet objectif, Maïmouna Dièye s’engage à mettre en place un cadre légal et réglementaire en adéquation avec les aspirations du peuple sénégalais et les engagements internationaux du pays. Elle envisage également d’assurer un financement de la santé innovant pour les femmes et les enfants, tout en facilitant leur accès à une assurance maladie et à une couverture sanitaire universelle.

Les missions principales du ministère de la Famille et des Solidarités seront axées sur le renforcement du tissu familial, la protection des couches vulnérables (femmes, enfants, handicapés) et la réduction des inégalités en matière d’accès aux services sociaux de base. La prévention occupera également une place centrale dans les actions du ministère.

Maïmouna Dièye a appelé ses collaborateurs à faire preuve d’engagement, d’abnégation et de rigueur dans l’exercice de leurs fonctions. Elle a souligné l’importance de la ponctualité, de l’assiduité et du travail acharné pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement.

Passation de pouvoir au Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire : Maïmouna Dièye prend les rênes

Ce vendredi 12 avril, une nouvelle étape importante a été franchie dans le cadre des passations de pouvoir ministérielles au Sénégal. Thérèse Faye Diouf, ministre sortante de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, a transmis le flambeau à Maïmouna Dièye, mairesse de la commune de Patte D’oie.

Lors de la cérémonie officielle, Maïmouna Dièye a affirmé son engagement à promouvoir les droits des femmes, à protéger les enfants et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales. Elle a souligné l’importance de placer la famille, la femme et la solidarité au centre des priorités de son mandat.

La nouvelle ministre a également évoqué les défis majeurs qui attendent le Ministère, notamment la mise en œuvre d’une politique familiale centrée sur la protection et la promotion des droits de la femme et des enfants. Elle s’est engagée à développer un système sanitaire et une protection sociale plus efficaces, efficients et à moindre coût, notamment par le développement d’un financement de la santé endogène.

Maïmouna Dièye mise également sur les communautés à la base pour le développement du pays. Elle a annoncé la mise en place d’une politique visant à promouvoir et renforcer les initiatives de développement à la base, en s’appuyant notamment sur le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Rappelant l’importance et les réussites du PUDC, Thérèse Faye Diouf, l’ancienne ministre, a souligné que depuis 2015, ce programme a permis de réaliser un linéaire total de 820 km de pistes rurales, favorisant ainsi la mobilité de 528 000 personnes réparties sur 844 villages.

Au cours de son mandat, Thérèse Faye Diouf a mis en avant les différentes réalisations de son département sous le régime de Macky Sall. Elle a notamment évoqué les progrès en matière d’électrification rurale, avec plus de 807 villages électrifiés par le PUDC, ainsi que la promotion des activités génératrices de revenus pour les femmes rurales.

Sur la couverture maladie universelle, Mme Diouf a précisé que la politique d’assurance maladie a permis la couverture de 4 514 819 personnes par les mutuelles de santé communautaire, soit 23% de la population. Elle a également mis en avant la prise en charge de diverses catégories de la population, notamment les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées.

Maïmouna Dièye a conclu en appelant ses collaborateurs et les fonctionnaires de l’État à plus de rigueur dans leur travail afin d’atteindre les objectifs fixés. Elle a également fait part de l’urgence de voter le projet de loi sur la protection sociale au Sénégal, un élément clé pour le développement social du pays.

La passation de pouvoir entre Thérèse Faye Diouf et Maïmouna Dièye marque une nouvelle phase pour le Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, avec une vision et des priorités clairement définies pour les années à venir.

Passation de pouvoir au Ministère de la Santé et de l’Action sociale : Le Dr Ibrahima Sy succède à la Dr Marie Khemesse N. Ndiaye

La cérémonie de passation de pouvoir entre le Dr Marie Khemesse N. Ndiaye et le Dr Ibrahima Sy s’est déroulée ce vendredi au sein des locaux du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le Dr Sy, nouvellement nommé à ce poste stratégique, a souligné la nécessité de réinventer le système de santé pour mieux répondre aux besoins des Sénégalais. Il a également exprimé sa détermination à œuvrer pour l’amélioration du secteur durant son mandat.

Après près de deux ans à la tête du ministère, la Dr Marie Khemesse N. Ndiaye a dressé un bilan positif de son mandat. Elle a évoqué ses efforts, conjugués à ceux de ses collaborateurs dévoués, pour dynamiser le système national de santé.

« La santé et le bien-être n’ont pas de prix », a-t-elle déclaré. Elle a rappelé les défis majeurs auxquels elle a dû faire face, notamment la pandémie de Covid-19 qui a mis le système de santé sous tension. Malgré ces obstacles, elle a toujours été animée par la conviction qu’il était possible de faire la différence et d’apporter des changements significatifs au secteur pour le bénéfice des citoyens.

La Dr Ndiaye a également lancé un appel à l’unité et à la solidarité en invitant tous les agents et partenaires du ministère de la Santé et de l’Action sociale à soutenir et accompagner le Dr Ibrahima Sy dans ses nouvelles fonctions. Elle souhaite ainsi assurer une transition harmonieuse et contribuer à la poursuite des progrès et des succès du département de la Santé.

La transition entre les deux ministres représente un moment crucial pour le secteur de la santé au Sénégal, et il sera important de suivre de près les actions et initiatives que le Dr Ibrahima Sy mettra en œuvre pour répondre aux attentes de la population.

SENEGAL-GOUVERNEMENT-BILAN / Aliou Sow dresse le bilan de son passage au département de la Culture

Lors de la passation de service avec la nouvelle ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, Aliou Sow, ministre sortant de la Culture et du Patrimoine historique, a dressé un bilan positif de son mandat, mettant en avant les réalisations qui ont contribué au rayonnement culturel du Sénégal sur la scène internationale.

Aliou Sow s’est dit fier du chemin parcouru et des réalisations accomplies pendant son mandat. Il a souligné que le budget alloué au département de la Culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec une évolution de 98%, et un taux de croissance annuel moyen de 5,84%. Cette augmentation budgétaire a permis d’élargir le champ d’action du ministère pour toucher et impacter tous les segments de l’écosystème culturel.

Dans le domaine des infrastructures culturelles et des lieux de diffusion, Aliou Sow a mis en avant les efforts déployés pour mettre aux normes les structures existantes et diversifier les contenus des espaces culturels. Il a également mentionné la réalisation du projet de construction du mémorial Bateau Le Joola, après plusieurs années de ralentissement des travaux.

Le Festival national des arts et de la culture a également été revitalisé sous sa direction, avec une montée en gamme significative. De plus, Aliou Sow a initié la première édition du Gala Gaïnde des séries sénégalaises, visant à primer les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs des séries.

Au niveau du soutien financier aux projets culturels, le ministre sortant a souligné que 53 projets ont été financés par le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), pour un montant de plus de 2 milliards de FCFA. De même, le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a connu une mutation juridique et institutionnelle, avec un budget augmenté et une autonomie de gestion accrue.

En tout, 165 projets des cultures urbaines ont reçu un appui du FDCU, pour un montant total de 600 millions de FCFA, démontrant l’engagement du ministère dans le soutien et la promotion des industries culturelles et créatives.

Aliou Sow quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli, ayant contribué de manière significative au développement et à la promotion de la culture au Sénégal, et laissant un héritage culturel solide pour les générations futures.

Passation de Service: Malick Ndiaye veut faire des transports un moteur de croissance économique

Le nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, affiche une volonté ferme de dynamiser le secteur des transports pour en faire un moteur de croissance économique et de création d’emplois au Sénégal.

Lors de sa prise de fonction à Diamniadio, en présence de son prédécesseur Mansour Faye, Malick Ndiaye a souligné l’importance capitale des infrastructures de transport pour l’économie nationale. Son ambition est claire : œuvrer à une gestion efficiente et transparente du secteur, en se positionnant comme un manager de qualité et un ministre visionnaire.

Pour concrétiser cette vision, le ministre Malick Ndiaye s’engage à renforcer la sécurité des infrastructures, faciliter la mobilité urbaine, et maximiser l’impact du développement des transports sur l’économie du pays. Il compte notamment sur une exploitation optimale des infrastructures existantes telles que le TER et le BRT, ainsi que sur la restructuration du transport urbain dans l’agglomération dakaroise.

Le développement des grandes infrastructures est également une priorité pour le nouveau ministre, qui entend notamment prendre en compte les projets autoroutiers et ferroviaires, dont la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.

En ce qui concerne les réalisations de son prédécesseur, Mansour Faye met en avant plusieurs accomplissements, notamment l’adoption de lois pour l’organisation et l’orientation des transports terrestres. Il souligne également les performances remarquables réalisées dans le secteur, telles que le succès du TER qui a transporté 38 millions de voyageurs depuis son inauguration, ainsi que la mise en circulation de 400 minibus dans le cadre du renouvellement du parc automobile.

Malick Ndiaye prend les rênes du ministère avec une détermination sans faille à faire des transports un levier essentiel du développement économique du Sénégal, tout en capitalisant sur les réalisations antérieures pour continuer à améliorer les infrastructures et les services de transport dans le pays.

SENEGAL-TRANSPORT-REGLEMENTATION / Thiès : l’Etat invité à régulariser le phénomène du transport ”Allo Dakar”

L’Association nationale des chauffeurs de voitures « Allo Dakar » lance un appel pressant aux autorités sénégalaises pour régulariser le secteur du transport, qui emploie des milliers de personnes à travers le pays. Lors d’un point de presse à Thiès, le président de l’association, Abdoulaye Ndiaye « Rim », a dénoncé les amendes injustes imposées par les groupements de chauffeurs de la gare routière de Thiès, assimilant cette pratique à de l’arnaque.

Les chauffeurs « Allo Dakar » sont contraints de verser des sommes considérables chaque semaine, sans aucune base légale apparente, ce qui constitue un fardeau financier insupportable pour eux. Ils appellent à une régularisation du secteur par le gouvernement sénégalais afin de mettre fin à cette exploitation financière injuste.

Abdoulaye Ndiaye a souligné que les chauffeurs « Allo Dakar » fournissent un service essentiel aux populations en mettant à leur disposition des véhicules neufs et confortables, contribuant ainsi au développement du pays et à la lutte contre la migration irrégulière. Il estime donc qu’ils méritent d’être régularisés et intégrés dans le cadre légal du transport au Sénégal.

Le phénomène « Allo Dakar », qui existe depuis une vingtaine d’années, s’est étendu à l’ensemble du pays, employant des milliers de jeunes dans ce créneau. À Thiès seulement, environ 800 personnes travaillent dans ce secteur, desservant plusieurs villes du pays.

Face à cette situation injuste, l’association prévoit d’entamer des concertations à l’échelle nationale pour lutter contre cette arnaque et défendre les droits des chauffeurs « Allo Dakar ». Ils n’excluent pas la possibilité de recourir à une grève totale pour protester contre ces pratiques abusives et obtenir la reconnaissance légale de leur activité.

Cette mobilisation des chauffeurs « Allo Dakar » souligne l’importance de régulariser et de soutenir les initiatives économiques informelles qui contribuent à l’emploi et au bien-être des populations, tout en renforçant le respect de la loi et des droits des travailleurs.

SENREGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES: L’engagement de Cheikh Tidiane Dièye pour l’accès à l’eau et à l’assainissement

Le nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, affirme son engagement à garantir que l’accès à l’eau et à l’assainissement ne soit plus un luxe au Sénégal.

Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Serigne Mbaye Thiam, Cheikh Tidiane Dièye a déclaré : « Nous ne ménagerons aucun effort pour être à la hauteur et au service des Sénégalais, et faire en sorte que l’accès à l’eau et à l’assainissement ne soit plus un luxe pour eux ». Il a également promis d’aller à la rencontre directe des populations dans les différents départements de son ministère afin de recueillir leurs préoccupations et de mettre en place des actions concrètes pour améliorer leur quotidien.

Conscient de la responsabilité qui lui incombe, M. Dièye a salué le travail accompli par son prédécesseur, soulignant les efforts déployés pour réduire les écarts entre les zones urbaines et rurales en matière d’accès aux services d’eau et d’assainissement. Serigne Mbaye Thiam a fait état de 41 projets structurants identifiés et évalués, dont certains ont déjà été financés à hauteur de 1852 milliards de francs CFA.

L’objectif de Cheikh Tidiane Dièye est de poursuivre ces efforts et d’aller encore plus loin dans la réalisation d’une politique visant à garantir à tous les citoyens sénégalais un accès adéquat à l’eau potable et à des installations sanitaires dignes. Son ministère s’engage à travailler en étroite collaboration avec les populations pour répondre à leurs besoins et améliorer leur qualité de vie.

Soutien au pouvoir d’achat des ménages au Sénégal : Près de 1.600 milliards FCFA débloqués entre 2022 et 2023

Le ministère du Commerce sénégalais a révélé une série de mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat des ménages, avec près de 1.600 milliards FCFA débloqués entre 2022 et 2023. L’ancien ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, a souligné ces efforts lors de sa passation de service avec son successeur, Serigne Guèye Diop.

Ces mesures ont été prises en réponse aux préoccupations concernant la vie chère et ont été initiées à la suite d’un conseil présidentiel présidé par l’ancien président, Macky Sall, en novembre 2022. Parmi les principales actions entreprises, on compte des subventions pour un montant total de 1.600 milliards FCFA sur deux exercices, affectant notamment le carburant, les produits alimentaires et les salaires des fonctionnaires.

Le soutien au pouvoir d’achat des ménages s’est matérialisé par différentes initiatives, telles que des subventions sur le carburant pour un montant de 300 milliards FCFA, des renonciations fiscales et douanières sur les produits alimentaires pour 150 milliards FCFA, ainsi que des renonciations fiscales sur les salaires des fonctionnaires pour 150 milliards FCFA. Ces mesures ont contribué à augmenter le pouvoir d’achat des citoyens et ont permis de réduire l’inflation de 9,5% à 3,5%.

En outre, le ministère du Commerce a souligné les efforts continus pour maintenir les prix des denrées alimentaires à des niveaux abordables, malgré les défis économiques internationaux tels que la pandémie de Covid-19 et le conflit russo-ukrainien. Des exemples concrets ont été donnés pour illustrer l’impact de ces mesures, notamment sur le prix du pain, du riz, de l’huile, des hydrocarbures et du ciment.

Ces initiatives visent à atténuer les pressions sur le coût de la vie et à améliorer le bien-être des ménages sénégalais. Le ministère du Commerce s’engage à poursuivre ses efforts pour assurer la stabilité économique et le progrès social dans le pays.

Dr. Laurent Bonardi plaide pour la création d’un Institut national de reconversion professionnelle au Sénégal

Dans un pays en constante évolution comme le Sénégal, où l’économie traverse des transitions et où le chômage constitue un défi majeur, la reconversion professionnelle émerge comme une solution cruciale pour adapter les travailleurs aux nouveaux besoins du marché. C’est dans cette perspective que le Dr. Laurent Bonardi, éminent spécialiste sénégalais en éducation et politiques éducatives, appelle à la création d’un Institut national de reconversion professionnelle.

Cet institut aurait pour mission d’accompagner les citoyens dans leur transition de carrière en leur offrant une gamme de services adaptés aux réalités du marché de l’emploi sénégalais. Parmi ces services, on trouve le conseil en orientation professionnelle, l’analyse des tendances du marché du travail, la création de programmes de formation adaptés aux besoins du marché, et l’assistance à la recherche d’emploi.

L’accent serait mis sur la collaboration avec les universités, les écoles de formation et les entreprises pour concevoir des programmes pertinents et actualisés, et sur la validation des acquis de l’expérience pour valoriser les parcours antérieurs des individus. De plus, des antennes régionales seraient mises en place pour assurer un accès équitable à ces services sur l’ensemble du territoire national.

L’institut serait également tenu de rendre compte de son efficacité en mesurant des indicateurs tels que le taux de placement, le taux de rétention en emploi et la satisfaction des participants. Dans un souci de culture du résultat, ces données serviraient à évaluer et à améliorer continuellement les programmes et les services offerts.

La proposition du Dr. Laurent Bonardi représente une réponse pragmatique et innovante aux défis rencontrés par de nombreux travailleurs sénégalais. En encourageant la reconversion professionnelle, le Sénégal pourrait non seulement renforcer l’employabilité de sa population, mais aussi stimuler la dynamique économique et sociale du pays.

En fin de compte, la création d’un Institut national de reconversion professionnelle pourrait contribuer à construire une société plus résiliente et mieux préparée aux défis du XXIe siècle, tout en offrant de nouvelles opportunités de développement personnel et professionnel aux citoyens sénégalais.

Khady Diène Gaye prend ses fonctions en tant que première femme ministre des Sports au Sénégal

Ce vendredi marque un moment historique pour le Sénégal alors que Khady Diène Gaye, première femme à occuper le poste de ministre des Sports, prend officiellement ses fonctions. La cérémonie de passation de service est prévue pour midi, où elle recevra le témoin des mains du ministre sortant, Mame Mbaye Niang.

L’entrée en fonction de Khady Diène Gaye revêt une signification particulière, non seulement en raison de son statut de première femme à occuper ce poste, mais aussi en raison de sa trajectoire politique et de ses convictions. Ancienne inspectrice de la Jeunesse et des Sports sortant de l’Inseps de Dakar, Khady Diène Gaye apporte une perspective unique à ce rôle crucial dans le pays.

Il est important de noter que le ministère des Sports est désormais associé aux portefeuilles de la Jeunesse et de la Culture dans la nouvelle formation du gouvernement sous la présidence du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette fusion souligne l’importance accordée au rôle du sport dans la promotion de la jeunesse et de la culture au Sénégal.

La nomination de Khady Diène Gaye intervient également dans un contexte politique complexe, alors qu’elle est membre du parti Pastef, une formation de l’opposition dite radicale. Malgré les défis et les obstacles auxquels elle pourrait être confrontée en raison de son affiliation politique, son expérience et son engagement en font une candidate qualifiée pour ce poste.

En tant que présidente du Pôle Sport du parti Pastef, Khady Diène Gaye a déjà démontré sa passion pour le sport et son engagement envers son pays. Sa nomination marque un pas en avant dans l’histoire du Sénégal et offre une nouvelle perspective pour le développement du sport dans le pays.

Alors que Khady Diène Gaye entre en fonction, elle apporte avec elle une vision ambitieuse pour le sport sénégalais, mettant l’accent sur l’inclusion, le développement des talents et la promotion de l’excellence. Sa prise de poste est un moment d’espoir et d’optimisme pour l’avenir du sport au Sénégal.

Révélation d’un sondage secret : Bassirou Diomaye Faye aurait obtenu une victoire plus large que prévu

Après la récente élection présidentielle au Sénégal, où Bassirou Diomaye Faye a remporté la victoire avec 54% des voix, un sondage secret réalisé par BDA a fuité, dévoilant des résultats qui étaient attendus par les spécialistes politiques et les observateurs.

Selon ce sondage, qui a été réalisé dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack et Saint-Louis – représentant ensemble une grande partie de la population sénégalaise -, Bassirou Diomaye Faye aurait obtenu une large avance avec 60,7% des intentions de vote. Cette estimation est bien supérieure aux 54% de votes officiels obtenus par le candidat de Diomaye Président lors de l’élection.

Amadou Ba arrivait en deuxième position dans ce sondage, avec 26,8% des intentions de vote. Les autres candidats, comme cela a été observé lors du scrutin, ont obtenu des résultats compris entre 3% et 0%.

Même en cas de second tour, ce sondage prévoyait une victoire nette de Bassirou Diomaye Faye, avec environ 70% des voix, consolidant ainsi sa position de favori auprès de l’électorat sénégalais.

Ces résultats dévoilés par le sondage secret soulignent l’ampleur de la victoire de Bassirou Diomaye Faye et confirment les attentes des spécialistes quant à sa performance lors de l’élection présidentielle. Ils mettent en lumière la confiance accordée par une majorité d’électeurs au président nouvellement élu et soulignent sa position dominante sur la scène politique sénégalaise.

Passation de service au ministère de la Formation Professionnelle : Amadou Moustapha Ndieck Sarré prend les rênes

Dans le cadre d’une transition ordonnée, Amadou Moustapha Ndieck Sarré a officiellement pris ses fonctions en tant que ministre de la Formation Professionnelle et porte-parole du gouvernement, succédant ainsi à Mariama Sarr. La cérémonie de passation de service s’est déroulée ce 11 avril, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour ce secteur clé du développement économique et social du Sénégal.

Dans son discours inaugural, le nouveau ministre a souligné l’importance cruciale de la formation professionnelle pour répondre aux besoins et aux orientations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a insisté sur la nécessité de bien former la jeunesse afin qu’elle puisse contribuer efficacement à la mise en œuvre des politiques et des projets du gouvernement.

Amadou Moustapha Ndieck Sarré a salué les avancées significatives réalisées sous la direction de son prédécesseur, Mariama Sarr, et a exprimé son engagement à consolider et à améliorer ces réalisations. Il a également souligné l’importance de l’innovation dans le domaine de la formation professionnelle, appelant à des approches créatives pour répondre aux défis actuels et futurs.

Le nouveau ministre a appelé à une plus grande solidarité d’action et à une atmosphère conviviale dans le secteur de la formation professionnelle. Il s’est engagé à œuvrer pour l’amélioration des conditions de travail des agents, soulignant qu’il est essentiel de garantir des conditions optimales pour obtenir des résultats efficaces.

En conclusion, Amadou Moustapha Ndieck Sarré a exprimé sa détermination à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes du secteur de la formation professionnelle pour relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent. Il a affirmé son engagement à contribuer au développement socio-économique du Sénégal en renforçant la qualité et la pertinence de la formation professionnelle pour tous.

Mabouba Diagne prend les rênes du ministère de l’Agriculture : Une vision ambitieuse pour le secteur

Dans le cadre d’une transition ordonnée, Mabouba Diagne a officiellement pris ses fonctions en tant que ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, succédant ainsi à Samba Ndiobene Ka. Lors de la cérémonie de passation de service, qui s’est déroulée dans la sobriété le jeudi 11 avril, le nouveau ministre a exposé sa vision et ses engagements pour le secteur agricole sénégalais.

Mabouba Diagne a annoncé son intention de mener une transformation radicale de l’agriculture du pays. Au cœur de sa stratégie se trouve la promotion d’une plus grande synergie entre l’agriculture et l’élevage, ainsi que l’amélioration de la gouvernance du secteur. Il prévoit également de moderniser les pratiques agricoles à tous les niveaux de la chaîne de valeur. Pour y parvenir, il envisage d’introduire des méthodes de production innovantes, de renforcer les capacités des producteurs locaux et de valoriser les connaissances traditionnelles en matière de culture.

L’objectif principal de la politique agricole de Mabouba Diagne est d’assurer la souveraineté alimentaire et la sécurité nutritionnelle des populations sénégalaises. À cette fin, il compte développer des stratégies nouvelles visant à augmenter la production et la productivité, à diversifier les cultures et à valoriser les produits grâce à une agro-industrie compétitive et adaptée.

Le ministre de l’Agriculture appelle à une collaboration étroite entre tous les acteurs du secteur, y compris les organisations de producteurs, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les organisations non gouvernementales. Il demande également l’engagement total des fonctionnaires et techniciens du ministère, en les exhortant à incarner des valeurs d’intégrité et de dévouement au service des populations.

En conclusion, Mabouba Diagne exprime sa reconnaissance envers son prédécesseur, Samba Ndiobene Ka, tout en affirmant sa détermination à mettre en œuvre une politique agricole ambitieuse qui transformera le secteur et contribuera au développement économique et social du Sénégal.

[1 jour, 1 ministre] Yassine Fall, nouvelle cheffe de la diplomatie : Une fonctionnaire internationale pour défendre les intérêts du Sénégal

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son premier ministre, Ousmane Sonko, ont désigné Yassine Fall pour représenter les intérêts du Sénégal sur la scène internationale. Cette fonctionnaire internationale polyglotte prend la tête de la diplomatie sénégalaise avec pour mission d’exécuter les nouvelles orientations diplomatiques visant à accroître l’influence du Sénégal dans le monde.

Dans sa déclaration du 25 mars 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé une nouvelle vision de la diplomatie sénégalaise, axée sur la défense sans compromis des intérêts exclusifs du pays et de ses citoyens. Cette vision repose sur une coopération équilibrée et mutuellement bénéfique avec les partenaires étrangers, notamment dans le contexte de l’exploitation imminente des gisements pétro-gaziers du Sénégal.

Un autre aspect majeur de son mandat sera la promotion du panafricanisme et le renforcement des organisations régionales et sous-régionales, dans le but de favoriser le développement et la solidarité sur le continent africain. Yassine Fall compte également œuvrer pour que tous les citoyens sénégalais, qu’ils soient au pays ou à l’étranger, se sentent pleinement représentés et soutenus par leur gouvernement.

Grève des chauffeurs de taxis « Allô-Dakar » : De multiples tracasseries dénoncées

Ce vendredi 12 avril 2024, l’Association Nationale des Chauffeurs Allô-Dakar (ANAD), basée à Thiès, a décidé d’observer une grève générale pour protester contre l’augmentation significative des taxes hebdomadaires, passant de 6 000 FCFA à 15 000 FCFA. Les chauffeurs-grévistes prévoient un grand rassemblement au rond-point stade Lat-Dior pour exprimer leur mécontentement. Le président de l’ANAD, Abdoulaye Ndiaye, alias Rim, et ses collègues pointent du doigt le regroupement des chauffeurs à la gare routière de Thiès et dénoncent les tracasseries policières qui en résultent.

L’ANAD a longtemps plaidé pour la régularisation de leur secteur, soulignant leur contribution significative à l’économie nationale à travers les taxes payées au Trésor public. Chaque véhicule contribue au minimum à hauteur de 600 000 FCFA par mois sur l’autoroute à péage. Cette grève est le dernier recours des chauffeurs face à un quotidien de plus en plus difficile.

Dans un passé récent, les chauffeurs de « Allô Dakar » ont fait face à une série de tracasseries, notamment des saisies et des immobilisations de véhicules sur l’autoroute à péage ILA TOUBA, où plus de 300 véhicules ont été concernés. Malgré leurs efforts pour établir un dialogue avec les autorités compétentes et obtenir des explications sur ces pratiques, leurs démarches sont restées infructueuses.

Cette grève met en lumière les défis auxquels sont confrontés les chauffeurs de taxis « Allô-Dakar » et souligne l’importance pour les autorités de prendre des mesures pour régulariser leur secteur et garantir des conditions de travail justes et équitables pour ces travailleurs.

Abdourahmane Diouf s’engage pour le paiement des bourses « à temps »

El Hadj Abdourahmane Diouf, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a pris un engagement fort envers les étudiants en annonçant son intention de garantir le paiement des bourses « à temps ». Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, le professeur Moussa Baldé, il a souligné l’importance de cet appui financier de l’État pour les étudiants, à la fois sur le plan académique et social.

Conscient de l’attente légitime des étudiants concernant le paiement de leurs bourses, Abdourahmane Diouf a promis d’agir rapidement pour répondre à leurs besoins. Même avant de prendre ses fonctions officielles, il a été interpellé à maintes reprises par des étudiants sur les réseaux sociaux concernant les retards de paiement des bourses. Ces revendications, bien que légitimes, ont renforcé sa détermination à agir efficacement dans ce domaine crucial pour le bien-être des étudiants.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé que la bourse revêt une dimension sociale importante. En effet, il a souligné que sa propre expérience en tant qu’étudiant bénéficiaire de bourses lui avait permis non seulement de poursuivre ses études, mais aussi d’apporter un soutien financier à sa famille. Il a également évoqué le rôle essentiel de la bourse dans la réussite académique de nombreux étudiants sénégalais.

Abdourahmane Diouf a ainsi affirmé son engagement à travailler activement pour que les bourses soient versées en temps voulu, reconnaissant la nécessité de cet appui financier pour les étudiants et leur famille. Son expérience personnelle en tant que bénéficiaire de bourses lui confère une sensibilité particulière à cette question, et il entend mettre tout en œuvre pour garantir que les étudiants puissent bénéficier de cet appui de manière régulière et fiable.

Ministère des Finances et du Budget : Hommage et promesse de Moustapha Bâ à son épouse

Dans un moment empreint de solennité, Moustapha Bâ, ministre sortant des Finances et du Budget, a passé le flambeau à Cheikh Diba, son successeur, lors d’une cérémonie marquante le jeudi 11 avril. L’occasion a été saisie par les deux hommes pour échanger des mots de reconnaissance et de gratitude.

Cheikh Diba a tenu à exprimer sa gratitude envers son prédécesseur, saluant son engagement et son dévouement, illustrés notamment par des nuits sans sommeil dédiées au service de la nation. Cette reconnaissance met en lumière le travail acharné de Moustapha Bâ au service du Sénégal.

Cependant, c’est lorsque Moustapha Bâ a pris la parole qu’un moment particulièrement émouvant s’est produit. En présence de sa femme, Mme Bâ, née Yacine Sall, il a tenu à lui rendre hommage pour son soutien indéfectible. «Il vient de dire ‘des nuits sans sommeil’. Ma chère épouse, Mme Bâ, née Yacine Sall, est là, elle a dû souffrir beaucoup de ces nuits sans sommeil», a-t-il partagé, dévoilant ainsi une facette plus personnelle de son engagement au service du pays. Cette déclaration a touché l’assistance et a été saluée comme un geste de reconnaissance sincère envers le soutien vital apporté par son épouse.

Dans le dernier gouvernement de l’ère Macky Sall, Moustapha Bâ avait en charge les portefeuilles des Finances et de l’Économie. Tout en transmettant le ministère des Finances à Cheikh Diba, il a également cédé les rênes du département de l’Économie à Abdourahmane Sarr. Ce changement marque le début d’une nouvelle ère pour le ministère, tandis que Moustapha Bâ s’apprête à poursuivre son engagement aux côtés de son épouse et dans d’autres domaines de service pour le bien-être du Sénégal.

Rencontre entre Ousmane Sonko et Serigne Mboup : Renforcement du rôle du secteur privé au Sénégal

Le 11 avril 2024, Serigne Mboup, président de l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS), ainsi que Maire de la commune de Kaolack, a été reçu à la primature par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre marque un pas significatif vers le renforcement du rôle du secteur privé dans le développement économique et social du pays.

Au cours de cette entrevue, le Premier Ministre Ousmane Sonko a salué les relations de longue date avec Serigne Mboup, fondées sur le patriotisme et la volonté commune de contribuer au progrès économique et social du Sénégal. Ils ont évoqué la priorité accordée par le gouvernement à la création d’emplois et l’importance du secteur privé pour répondre à cette demande sociale pressante.

Serigne Mboup a souligné le potentiel des chambres consulaires, notamment les chambres de commerce et les chambres des métiers, dans la création d’emplois, l’encadrement des PME, la coopération internationale, et la facilitation de l’accès aux financements. Il a également mentionné l’importance de regrouper le secteur privé pour parler d’une seule voix à travers les chambres consulaires, le patronat et les faitières, afin d’offrir un meilleur accompagnement aux PME.

L’accent a également été mis sur la redynamisation du tissu industriel de Kaolack pour la transformation des produits agricoles et le développement de l’artisanat et des systèmes de transport.

En conclusion, le Premier Ministre s’est engagé à travailler en étroite collaboration avec le secteur privé, et en particulier avec le président de l’UNCCIAS, pour concrétiser les projets de développement économique et social du Sénégal. Cette rencontre illustre le rôle crucial du secteur privé dans l’économie sénégalaise et souligne la nécessité d’une collaboration étroite entre les chambres consulaires et les acteurs du patronat pour accompagner les PME dans leur croissance. Ces efforts conjoints ouvrent la voie à un avenir économique et social plus prospère pour le Sénégal.

324 milliards de francs CFA attendus par l’État pour combler le déficit budgétaire

Dans son édition de ce vendredi, le journal Wal fadjri Quotidien révèle une information cruciale concernant les finances publiques du Sénégal. Le pays devait recevoir cette semaine une somme importante de 324 milliards de francs CFA. Cette manne financière était attendue à la Banque centrale depuis mardi dernier, selon les informations fournies par le quotidien.

Ces fonds représentent un soutien financier provenant de partenaires techniques et financiers internationaux. Ils ont pour objectif de combler le déficit budgétaire du pays, une aide bienvenue pour les nouvelles autorités sénégalaises. « Ces fonds permettront aux nouvelles autorités de respirer au moins », commente une « source autorisée » citée par Walf fadjri Quotidien.

Le journal souligne également que ces bailleurs de fonds avaient suspendu les financements à destination du Sénégal au cours des mois de janvier, février et mars. Cette décision avait été prise en raison d’un contexte électoral tendu dans le pays.

L’arrivée de cette importante somme d’argent devrait donc soulager les finances publiques sénégalaises et offrir une marge de manœuvre financière aux autorités en place. Cette nouvelle intervient dans un contexte économique et financier complexe pour le Sénégal, marqué par les défis posés par le déficit budgétaire et les tensions liées à la récente période électorale.

Passation de pouvoir au Ministère de la Justice : Aissata Tall Sall adresse ses remerciements

Ce jeudi 11 avril 2024, Aissata Tall Sall a officiellement remis ses fonctions à son successeur, Ousmane Diagne, au poste de Ministre de la Justice. À cette occasion, elle a exprimé ses vœux de réussite à son successeur tout en adressant des remerciements appuyés à l’ex-Président Macky Sall et à ses équipes.

Lors de cette passation de service, Aissata Tall Sall a déclaré : « Je viens ce matin de passer le service au nouveau Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Je lui souhaite plein de succès dans cette lourde et exaltante mission. »

Elle a ensuite tenu à souligner l’importance de la confiance et du soutien reçus du Président Macky Sall tout au long de son mandat : « Je tiens surtout à remercier le Président Macky Sall pour la confiance constante qu’il m’a manifestée tout au long de ces 4 années. » Elle a également rappelé son rôle historique en tant que première femme nommée au poste de Ministre des Affaires Étrangères et son engagement dans la mise en œuvre de la Loi d’Amnistie Générale de Mars 2024 en tant que Ministre de la Justice.

Aissata Tall Sall a également pris le temps de remercier ses collaborateurs pour leur fidélité, leur loyauté et leur dévouement dans l’exercice de leurs fonctions : « Je tiens enfin à remercier tous mes collaborateurs, ceux des Affaires Étrangères pour leur fidélité et leur loyauté républicaines, et ceux de l’Administration de la Justice pour leur compétence et leur dévouement à accomplir leur sacerdoce. »

Elle a conclu son discours en exprimant sa détermination à œuvrer pour un Sénégal meilleur : « Mon engagement et ma détermination pour un Sénégal meilleur resteront le combat que je continuerai à mener avec tous ceux qui croient en l’avenir. » Elle a également évoqué ses projets futurs avec son mouvement politique « OSEZ L’AVENIR » en promettant de revenir très bientôt pour « les tâches politiques qui nous attendent au service du Sénégal ».

Cette passation de pouvoir marque la fin d’un chapitre pour Aissata Tall Sall en tant que Ministre de la Justice, tout en soulignant son engagement continu pour l’avenir du Sénégal.

Confusion autour de la libération des détenus suite à la loi d’amnistie au Sénégal

La mise en œuvre de la loi d’amnistie au Sénégal, censée permettre la libération de personnes détenues de manière arbitraire, est loin de se dérouler sans accroc. Selon les informations rapportées, plusieurs individus n’ont pas encore été libérés malgré l’entrée en vigueur de cette loi.

La situation est particulièrement préoccupante pour ceux qui avaient bénéficié de liberté conditionnelle sous surveillance électronique. Ces individus, bien qu’ayant été libérés sous certaines conditions, demeurent entravés par des bracelets électroniques.

Il est essentiel de rappeler que cette loi d’amnistie est une loi d’État. Ainsi, toute autorité ayant le pouvoir de libérer les personnes bénéficiaires de cette loi et qui ne le fait pas, s’expose à des poursuites pour détention arbitraire, quel que soit son rang ou sa fonction.

Plusieurs situations problématiques ont été identifiées :

  1. Des personnes ayant été renvoyées devant les juridictions de jugement, mais dont les dossiers ont été programmés à des dates éloignées.
  2. Des individus dont les dossiers ont été jugés par la Chambre d’accusation mais qui demeurent entre la cour d’appel et les cabinets d’instruction.
  3. Des personnes dont les dossiers sont encore en attente de traitement définitif devant la Chambre d’accusation.
  4. Des individus auxquels des infractions supplémentaires, jugées irréalistes, ont été ajoutées par la police ou la gendarmerie pour compliquer leur situation.
  5. Des militaires en cours de transfèrement à Dakar, relevant de la juridiction de Ziguinchor.
  6. Des personnes dont les dossiers renvoyés devant les juridictions de jugement n’ont pas été pris en compte par le parquet.

Face à ces situations, il est impératif que les procureurs des régions établissent des listes complètes de toutes les personnes arrêtées depuis mars 2021 et de leur situation respective. Ils doivent ensuite solliciter la libération immédiate de ces détenus auprès des différentes autorités judiciaires compétentes et des administrations pénitentiaires.

Il est crucial de souligner que les formalités excessives ne sont pas justifiées, car la loi d’amnistie constitue le fondement juridique pour l’annulation des infractions injustement et arbitrairement imputées, et efface les crimes ou délits.

Le nouveau ministre de la Justice doit s’assurer qu’aucun détenu politique ne reste en prison ce week-end. Pour toute information ou aide, les proches des personnes toujours détenues ou sous surveillance électronique peuvent contacter les avocats ou appeler aux numéros suivants : 00221 77 428 79 66 ou 00221 33 822 83 12 à partir du lundi 15 avril.

Appel à l’Intégrité et à la Transparence dans l’Administration Sénégalaise : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance un message de détermination

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lance un appel à une gestion efficace et vertueuse dans les services de l’Etat. Dans une longue lettre que nous vous proposons in extenso, il a invité les fonctionnaires et agents de l’administration « à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti ». Il a également demandé que « la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de (leurs) actes » et que leur « travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération ».

« Chères collaboratrices, chers collaborateurs, en cette période charnière de notre histoire, où chaque pas vers l’avenir se dessine sous le signe de la promesse et de l’espoir, il m’est apparu essentiel de m’adresser directement à vous, femmes et hommes dévoués au service de notre nation. Vous constituez sans nul doute la colonne vertébrale de notre administration et le cœur battant de notre pays.
Le Sénégal, notre cher pays, se tient aujourd’hui à l’aube d’une ère nouvelle, porté par la vision d’un avenir dans lequel chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut jouir des fruits de notre effort collectif. Un Sénégal réconcilié, transparent et équitable, où le développement durable et inclusif n’est pas un idéal lointain, mais une réalité tangible, à portée de mains.
Si notre pays bénéficie d’une solide réputation de démocratie, de stabilité et de paix, nous le devons en grande partie à votre engagement, votre professionnalisme et votre travail sans relâche. Vous êtes les gardiens de nos valeurs républicaines, les artisans de notre développement et les sentinelles de notre cohésion sociale.
Aujourd’hui, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération.
Palais de la République du Sénégal Avenue Léopold Sédar Senghor BP 4020 Dakar Senegal Telephone -221 33 550 50 50
Dans le sillage de notre engagement collectif vers un Sénégal uni et prospère, je tiens à souligner l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans nos actions et décisions. Notre administration joue un rôle fondamental dans la concrétisation des aspirations de notre nation, et c’est dans cette optique que je souhaite rappeler les principes directeurs qui doivent guider notre conduite.

La loi 201222 du 27 décembre 2012, portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, établit un cadre légal clair pour l’intégrité des acteurs impliqués dans la gestion des affaires publiques. Elle souligne l’exigence d’un comportement éthique et déontologique irréprochable pour tous les agents de l’État, en insistant sur le fait que la transparence n’est pas une option. Cette loi en ses points 7.2 et 7.3, rappelle que nous, agents publics, avons le devoir de veiller scrupuleusement à la bonne gestion des ressources qui nous sont confiées et de signaler toute infraction aux règles régissant les finances publiques. Cette démarche n’est pas seulement légale; elle est morale, réaffirmant notre engagement envers les citoyens que nous servons.
C’est pour cette raison que nous accordons une importance particulière à la protection des lanceurs d’alerte. Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi. Cet engagement reflète notre volonté collective de bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.
Je vous exhorte à adopter ces principes dans votre travail quotidien, en vous rappelant que votre contribution est précieuse pour assurer l’intégrité et la transparence de notre gouvernance. Ensemble, renforçons notre détermination à servir avec honneur et dignité, dans le respect des lois qui nous guident et pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Notre mission, collective et individuelle, est d’œuvrer sans cesse à l’amélioration de la qualité de vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. Notre engagement au service du pays transcende les obligations administratives. Il s’incarne dans notre vocation sincère de servir notre Patrie et dans notre foi en ses immenses potentialités.
Je suis conscient des défis qui nous attendent. Le chemin du développement, de la justice et de l’équité est semé d’embûches. Mais je suis également convaincu que notre détermination et notre unité nous permettront de franchir ces obstacles pour la réalisation de notre projet commun.
En ma qualité de Président de la République, je m’engage à être à vos côtés, à soutenir vos efforts et à veiller à ce que les conditions de votre engagement soient toujours les meilleures. Ensemble, dans la solidarité, construisons le Sénégal de demain. Faisons de notre pays une terre où chaque citoyen peut se réaliser et contribuer au bien-être collectif.
Je vous invite donc, avec ferveur et espérance, à redoubler d’efforts et à vous joindre à moi dans cette grande œuvre nationale. Soyons les bâtisseurs infatigables d’un Sénégal prospère et rayonnant, à l’image des aspirations profondes de notre peuple.
Avec toute ma confiance et mon admiration pour votre engagement indéfectible au service de la République

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Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Passation de Service au Ministère du Tourisme : Mountaga Diao appelle à l’union pour la réussite du Projet

Lors de la passation de service entre le ministre sortant du Tourisme, Mame Mbaye Niang, et Mountaga Diao ce jeudi 11 avril, au ministère du tourisme aux Almadies, les deux ministres se sont adressés à la presse nationale pour souligner l’importance de ce département. Pour Mountaga Diao, le nouveau dirigeant de la structure, c’était une occasion d’interpeller ses désormais collaborateurs et de les appeler au travail pour le développement du pays.

Mountaga Diao a souligné que le département du tourisme est un atout majeur pour le développement du pays. Il a appelé à l’union et à la collaboration de tous pour assurer le succès de ce projet. Il a également saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son équipe, ainsi qu’au Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon Mountaga Diao, le défi majeur du projet est de répondre aux besoins des populations en satisfaisant leurs préoccupations actuelles. Il a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses collaborateurs pour relever ce défi et contribuer au développement socio-économique du pays à travers le tourisme.

Le Général Birame Diop prend les rênes du ministère des Forces armées du Sénégal

Le jeudi 11 avril 2024, le Général Birame Diop a été officiellement installé comme nouveau ministre des Forces armées (MFA) du Sénégal. Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Oumar Youm, le général a exposé sa vision pour le département, mettant l’accent sur une approche globale de la sécurité nationale.

« Le ministère des Forces armées fera tout l’effort nécessaire pour que toutes ses composantes travaillent en synergie et en solidarité pour garantir une bonne performance, une bonne efficacité et une bonne efficience dans l’exécution de la mission constitutionnelle qui lui est confiée », a-t-il affirmé.

Le général Diop a également souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les différentes composantes des forces de défense et de sécurité, notamment la Police et la Douane, pour assurer la sécurité du pays. « La sécurité du pays ne peut pas être garantie si un seul maillon de la chaîne ne joue pas le rôle qui lui est assigné », a-t-il ajouté.

Sur le plan régional, le nouveau ministre a insisté sur l’interdépendance sécuritaire entre le Sénégal et ses voisins. « Notre sécurité est intrinsèquement liée à la sécurité de nos voisins », a-t-il déclaré, annonçant la mise en place de canaux de collaboration et de coopération pour une prise en charge collective de la sécurité dans la sous-région.

Le Général Birame Diop a également exprimé sa volonté de renforcer la contribution du Sénégal à la promotion de la paix internationale. « Le Sénégal poursuivra sa belle histoire au sein de la communauté internationale où, depuis les indépendances, il a toujours contribué de manière déterminante à la promotion de la paix et de la stabilité internationale », a-t-il assuré.

Un homme du sérail, le Général Birame Diop a une longue et brillante carrière militaire derrière lui. Né le 29 mars 1961 à Thiès, il a intégré l’armée dès son plus jeune âge. Après des études à l’École royale de l’air de Marrakech et à Montréal, il a acquis diverses qualifications en aéronautique et en sécurité des vols. Il a gravi les échelons au sein de l’armée sénégalaise pour finalement être nommé chef d’état-major général des armées sénégalaises de 2020 à 2021. Avant sa nomination comme ministre, il a occupé le poste de conseiller militaire au département des Opérations de la paix des Nations Unies.

Avec cette nomination, le Général Birame Diop apporte une expérience solide et une vision claire à la tête du ministère des Forces armées du Sénégal, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière dédiée à la défense et à la sécurité nationale.

Passation de service au Ministère de la Fonction publique : Gallo Ba met l’accent sur la modernisation et la proximité de l’action publique

Lors de la cérémonie de passation de service avec son successeur, le ministre sortant de la Fonction publique a souligné l’importance de la continuité et de la transformation de l’État pour le bien-être des citoyens sénégalais.

« Ce n’est pas une fin. C’est un instant qui s’inscrit dans la continuité du temps de l’État », a déclaré Gallo Ba, le ministre sortant, en évoquant la transition vers son successeur, Olivier Boucal. Il a mis en avant la nécessité de moderniser l’administration publique pour qu’elle soit davantage orientée vers la croissance durable et le bien-être des citoyens.

Gallo Ba a exprimé ses vœux de succès à son successeur, tout en soulignant l’importance de placer le citoyen au cœur des projets de gouvernance. « Le citoyen est au début et à la fin des projets de gouvernance », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la modernisation de l’administration pour améliorer la perception du service public par les Sénégalais et avoir un impact positif sur leur quotidien.

Il a également mis l’accent sur les réalisations de son mandat, notamment la mise en place d’une culture de la performance au sein du secteur public. « Nous avons contribué au pilotage de la transformation du secteur public qui passe par l’ancrage d’une culture de la performance », a-t-il déclaré, évoquant la Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) actualisée pour la période 2023-2027 et le Programme d’appui à la modernisation de l’Administration (PAMA).

Par ailleurs, Gallo Ba a souligné l’importance de la digitalisation pour rendre les services publics plus accessibles. « La digitalisation offre une meilleure accessibilité avec la mise en service de la version 2 de Girafe, la plateforme de gestion des actes de l’Administration », a-t-il expliqué, ajoutant que cette initiative a été lancée en août dernier.

Enfin, le ministre sortant a évoqué la réforme du droit de la Fonction publique et l’adoption du Code d’éthique et de déontologie des agents de l’État comme garantie d’excellence dans le processus de transformation et de modernisation de l’administration publique.

En somme, Gallo Ba a mis en avant une approche intégrée et holistique de la modernisation de l’administration publique, combinant proximité, performance, digitalisation et éthique pour servir au mieux les intérêts des citoyens sénégalais.

Passation de Témoin au Ministère du Tourisme : Mame Mbaye Niang transmet le flambeau à Mountaga Diao

Une cérémonie de passation de service a eu lieu aujourd’hui au ministère du Tourisme, marquant le départ du ministre sortant Mame Mbaye Niang et l’arrivée de son successeur, Mountaga Diao. L’événement s’est déroulé au siège du ministère, situé aux Almadies, en face du siège de la TFM.

Vers 15h45, Mountaga Diao, le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, est arrivé pour une séance d’échanges qui a duré plus d’une heure avec Mame Mbaye Niang et son équipe. À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont rencontré la presse nationale. Pour Mame Mbaye Niang, c’était l’occasion de faire ses adieux à son équipe et de souhaiter à Mountaga Diao le meilleur dans ses nouvelles fonctions.

Mountaga Diao, fraîchement nommé à la tête du ministère, a exprimé sa confiance dans le fait que les défis fixés par le président et le Premier ministre seront relevés grâce à l’union des efforts et des compétences. Cette passation de témoin marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur du tourisme et de l’artisanat, avec l’engagement de Mountaga Diao à poursuivre le développement et la promotion de ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Abdourahmane Diouf, nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, affiche ses ambitions pour le secteur

Ce jeudi, Abdourahmane Diouf a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans un message adressé à ses compatriotes, il exprime sa détermination à donner vie à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Avec un enthousiasme renouvelé, Abdourahmane Diouf s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur. Son objectif est de mieux répondre aux préoccupations de l’Université sénégalaise et de créer un environnement propice à son développement.

En tant que nouveau ministre, Abdourahmane Diouf apporte son engagement, sa détermination et sa volonté de faire progresser le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Avec une approche axée sur la collaboration et la synergie, il est prêt à relever les défis et à saisir les opportunités pour faire avancer l’éducation et la recherche au Sénégal.

Le pays peut compter sur Abdourahmane Diouf pour apporter des changements positifs et pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour la jeunesse et pour le développement du pays tout entier.

« Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris fonction ce jeudi. Il annonce son envie de travailler avec synergie avec les acteurs du secteur. 

« Chers Compatriotes, nous avons fait la passation de service au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. 
C’est avec un sentiment de ferveur renouvelé que j’entame cette mission pour donner corps à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. 
Je compte travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs du secteur afin de mieux prendre en charge les préoccupations de l’Université sénégalaise.

El Hadj Abdourahmane DIOUF

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation »

Nouvelle Ère pour la Sécurité Nationale : Le Général Birame Diop prend les commandes au Ministère des Forces Armées

Ce jeudi 11 avril 2024, une passation de service solennelle a marqué le début d’une nouvelle ère au sein du Ministère des Forces Armées du Sénégal. Le Général Birame Diop, ancien Chef d’État-Major Général des Armées, a officiellement été installé dans ses fonctions de ministre des Forces Armées lors d’une cérémonie empreinte de gravité et de détermination.

Dans son discours inaugural, le Général Diop a exprimé sa vision pour le ministère et son engagement envers la sécurité nationale. Il a souligné l’importance d’une approche globale dans la mission de sécurisation du territoire et des frontières, affirmant que toutes les composantes des Forces Armées travailleront en synergie pour garantir une performance optimale. Le nouveau ministre s’est engagé à renforcer la collaboration entre les forces de défense et de sécurité du pays, ainsi qu’à promouvoir la coopération régionale pour assurer la sécurité collective dans la sous-région.

Le Général Diop a également mis en avant l’engagement du Sénégal à contribuer à la promotion de la paix internationale, soulignant l’histoire de la nation en tant que contributeur majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde. Il a souligné l’importance de la sécurité collective et de la coopération internationale dans un monde de plus en plus interconnecté et complexe.

Le parcours du Général Birame Diop témoigne d’une carrière militaire exceptionnelle. Ayant servi sous le drapeau pendant la majeure partie de sa vie, il a occupé des postes de haute responsabilité et a été reconnu pour son leadership et son dévouement envers la défense du pays. Sa nomination en tant que ministre des Forces Armées marque une nouvelle étape dans sa carrière remarquable et témoigne de la confiance placée en lui par le président et le peuple sénégalais.

En prenant les rênes du ministère des Forces Armées, le Général Diop apporte son expérience, son expertise et sa détermination à assurer la sécurité et la défense du pays. Sa vision ambitieuse et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un leader exceptionnel pour guider le ministère dans les défis à venir. Avec son leadership éclairé, le Sénégal est prêt à relever les défis de la sécurité nationale et à promouvoir la paix et la stabilité dans la région et au-delà.

Passation de Témoin au Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire : Victorine Ndéye remercie Macky Sall et souhaite Bonne Chance à son successeur

Ce jeudi, une passation de témoin significative a eu lieu au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Victorine Ndéye, désormais ex-ministre, a transmis les rênes à son successeur, le Dr Alioune Dione. Dans un geste empreint de gratitude et de professionnalisme, Victorine Ndéye a exprimé ses sentiments dans un message adressé au président sortant, Macky Sall, et à son successeur.

Depuis le 22 septembre 2022, date de sa prise de fonction, Victorine Ndéye a œuvré avec ardeur et détermination pour promouvoir l’économie sociale et solidaire au Sénégal et au-delà de ses frontières. Sous sa direction, le ministère a enregistré des succès remarquables, notamment la contribution à l’adoption d’une résolution des Nations Unies en avril 2023 et l’organisation réussie du premier Forum mondial de l’ESS en Afrique. De plus, des programmes d’inclusion financière ont été mis en place pour soutenir les populations les plus vulnérables du pays.

Dans son message, Victorine Ndéye a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de son mandat ministériel. Elle a particulièrement remercié le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée, lui permettant ainsi de servir son pays à un niveau aussi crucial. Elle a également salué le dévouement et la compétence de ses collaborateurs, soulignant l’honneur qu’elle a ressenti à travailler avec eux pour le bien-être de la population sénégalaise.

En passant le flambeau au Dr Alioune Dione, Victorine Ndéye a exprimé ses vœux de réussite pour son successeur. Elle l’encourage à surpasser les accomplissements de ses prédécesseurs et à continuer de faire progresser l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son message reflète son engagement indéfectible envers un Sénégal meilleur, ainsi que sa confiance en l’avenir et en la capacité de son successeur à relever les défis à venir.

Alors que Victorine Ndéye quitte ses fonctions ministérielles, elle laisse derrière elle un héritage de dévouement, de leadership et de réalisations significatives dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son engagement envers son pays et son peuple restera une source d’inspiration pour les générations futures.

Passation de Témoin au Ministère de la Justice : Aissata Tall Sall passe le flambeau à Ousmane Diagne

Ce jeudi matin, un événement empreint de symbolisme a eu lieu au ministère de la Justice du Sénégal, alors que l’ex-ministre Aissata Tall Sall a passé le témoin à son successeur, Ousmane Diagne. Cette transition marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau, symbolisant le renouvellement continu au sein de l’administration sénégalaise.

Sur les réseaux sociaux, Aissata Tall Sall a partagé un message sincère adressé à son successeur, exprimant ses meilleurs vœux de succès pour son mandat à venir. Mais au-delà de cette transition formelle, elle a également pris le temps de remercier le président sortant, Macky Sall, pour la confiance constante qu’il lui a accordée tout au long de son parcours ministériel.

Dans son message, Aissata Tall Sall a rappelé avec fierté le moment historique où elle a été nommée première femme ministre des Affaires Étrangères du Sénégal. Cette nomination a marqué un jalon important dans l’histoire du pays, soulignant l’évolution vers une gouvernance plus inclusive et diversifiée.

En tant que ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a été confrontée à des défis complexes et cruciaux pour l’avenir de la nation. Elle a notamment évoqué l’adoption de la Loi d’Amnistie Générale en Mars 2024, une décision capitale pour la réconciliation et la justice dans le pays.

Mais au-delà des réalisations politiques, Aissata Tall Sall a tenu à rendre hommage à ses collaborateurs, reconnaissant leur dévouement et leur expertise. Que ce soit au ministère des Affaires Étrangères ou à celui de la Justice, elle a salué leur engagement envers le service public et la République.

Dans un geste de gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue dans ses fonctions, Aissata Tall Sall a affirmé son engagement continu pour un Sénégal meilleur. Elle a également annoncé son intention de poursuivre son combat politique aux côtés de ses camarades de OSEZ L’AVENIR, soulignant ainsi sa détermination à contribuer à l’avenir et au progrès de son pays.

Cette passation de témoin marque non seulement la transition d’un ministre à un autre, mais elle illustre également les valeurs d’engagement, de dévouement et de continuité qui animent les acteurs politiques sénégalais. C’est dans cet esprit que le ministère de la Justice entre dans une nouvelle ère, avec Ousmane Diagne à sa tête, tandis que Aissata Tall Sall se prépare à de nouveaux défis et à de nouvelles opportunités au service de sa nation.

Passation de service au ministère de la Justice : Aissata Tall Sall exprime ses vœux de réussite à son successeur

Ce jeudi matin, une passation de service a eu lieu au ministère de la Justice du Sénégal. Aissata Tall Sall, qui occupait ce poste, a officiellement remis les rênes à son successeur, Ousmane Diagne. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’ancienne ministre a exprimé ses vœux de réussite à son successeur tout en remerciant le président sortant, Macky Sall, pour la confiance qu’il lui a témoignée tout au long de son mandat.

Dans son message, Aissata Tall Sall a souligné le privilège d’avoir été la première femme à occuper le poste de Ministre des Affaires Étrangères, un moment historique pour le Sénégal. Elle a également évoqué son engagement à la tête du ministère de la Justice, notamment lors du vote de la Loi d’Amnistie Générale en mars 2024, un événement marquant dans l’histoire du pays.

La passation de service marque la fin d’une période de service dédiée à la patrie et à la justice pour Aissata Tall Sall. Elle a tenu à exprimer sa gratitude envers tous ses collaborateurs pour leur fidélité, leur loyauté et leur dévouement dans l’accomplissement de leurs missions. Elle a également remercié ceux qui l’ont soutenue dans ses moments difficiles au service de l’État et de la République.

Aissata Tall Sall a réaffirmé son engagement et sa détermination à œuvrer pour un Sénégal meilleur, soulignant son intention de continuer à travailler avec tous ceux qui partagent sa vision d’un avenir prometteur pour le pays. Elle a également exprimé sa reconnaissance envers ses camarades de OSEZ L’AVENIR et a promis de se consacrer aux futures tâches politiques qui les attendent au service du Sénégal.

Les Généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop dans le Gouvernement d’Ousmane Sonko : Un Choix Réfléchi

Lors de la récente annonce de la composition de son équipe gouvernementale, Ousmane Sonko a surpris en nommant deux hauts gradés de l’armée sénégalaise, les généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop, respectivement Secrétaires d’État et ministres. Cette décision stratégique a été soigneusement pesée par Pastef, le parti de Sonko, selon Jeune Afrique.

D’une part, ces nominations sont justifiées par l’intégrité et les compétences avérées de ces officiers au cours de leurs carrières. D’autre part, elles sont également le fruit de leur opposition affichée au président sortant, Macky Sall.

Birame Diop, alors chef d’État-major général des Armées, avait exprimé son désaccord quant à la réquisition de l’armée lors des événements de mars 2021. Cette prise de position lui avait coûté sa destitution quelques jours plus tard. Quant à Jean Baptiste Tine, il avait fait partie du Conseil d’enquête sur Seydina Oumar Touré, un enquêteur dans l’affaire Adji Sarr. Tine s’était opposé à la radiation de Touré, mais ses recommandations ont été ignorées par Macky Sall, qui a finalement décidé de radier Touré et de destituer Tine, l’envoyant en Russie.

Ces antécédents de défiance envers le régime précédent ont joué en faveur de leur sélection dans le gouvernement de Sonko. Leur présence devrait également renforcer le message de renouveau et de rupture avec l’ancien régime que Sonko cherche à transmettre à travers sa nouvelle administration.

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