Refus d’exécution par la DGE : Les Avocats d’Ousmane Sonko dénoncent une « Voie de Fait » et Pointent l’État du Sénégal

Le bras de fer entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales prend une tournure alarmante. Les avocats du leader de l’Ex-Pastef expriment leur indignation face au refus de la Direction Générale des Élections (DGE) d’appliquer la décision du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar en date du 14 décembre dernier. L’huissier de justice mandaté pour signifier cette ordonnance a été éconduit, provoquant une vive réaction du collectif d’avocats.

Candidature de Sonko : « Nous allons remettre tous les documents au conseils constitutionnels

L’huissier de justice Maître Guillaume SAGNA, agissant au nom d’Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour notifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023. Cette décision du tribunal rétablissait Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Cependant, le processus a été entravé, les destinataires prévus, à savoir Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, n’ayant jamais reçu l’ordonnance. L’huissier de justice et le mandataire ont été confrontés à un couloir de sécurité qui leur a interdit l’accès, tandis que Maître Ciré Clédor LY, un autre avocat présent sur les lieux, aurait été brutalisé. Les avocats dénoncent cette entrave comme une « voie de fait » et une attaque à l’autorité de la justice, démontrant le refus persistant de l’État sénégalais de se conformer aux décisions des tribunaux.

Le collectif de défense rappelle vigoureusement à l’État du Sénégal son devoir de respecter scrupuleusement les décisions des cours et tribunaux, appelant à la grandeur et au respect des principes de l’État de droit. Ils exhortent les autorités administratives à maintenir une stricte neutralité et à coopérer pleinement avec l’exécution des décisions judiciaires, soulignant l’importance de la primauté du droit dans un État démocratique.

Cette confrontation entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales souligne les tensions croissantes à l’approche de l’élection présidentielle. La question de l’État de droit et de la soumission aux décisions judiciaires reste au centre du débat, laissant planer l’incertitude quant à l’impact de ces événements sur le processus électoral à venir.

Présidentielle 2024 : Bougane Guèye dépose sa caution à la CDC

Suite à son investiture le week-end dernier, Bougane Guèye a franchi une nouvelle étape cruciale en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp a déposé, ce mardi, une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), représenté par son mandataire Mamadou Guèye, selon des informations de Seneweb.

Nouveau Refus de l’Administration Électorale : Ousmane Sonko Peine à Obtenir les Fiches de Parrainage

Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, a rencontré un nouveau refus de l’administration électorale ce mardi 19 décembre lorsqu’il a tenté d’obtenir les fiches de parrainage nécessaires à la candidature du maire de Ziguinchor à la présidentielle de 2024.

Accompagné de Me Ciré Clédor Ly, le mandataire de la coalition Sonko2024 s’est vu refuser l’accès à la Direction générale des Élections (DGE). Bien que Ousmane Sonko ait obtenu une victoire judiciaire avec sa réintégration sur les listes électorales, la DGE persiste dans son refus de remettre les documents de parrainage à son mandataire.

Malgré une demande de la Commission Électorale Nationale Autonome le 1er novembre, demandant à la DGE de rétablir Sonko sur les listes et de lui délivrer les fichiers de parrainages, la DGE maintient sa position, arguant que les décisions judiciaires ne sont pas encore définitives, l’État ayant décidé de se pourvoir en cassation.

Cette situation soulève des questions sur la transparence du processus électoral et suscite des préoccupations quant à la possibilité pour Ousmane Sonko de participer à l’élection présidentielle de 2024.

Plus de 1 200 Journalistes Formés pour la Couverture Médiatique de la Présidentielle 2024 au Sénégal

Plus de 1 200 journalistes ont déjà bénéficié d’une formation sur la couverture médiatique en période électorale en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, selon Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

La CJRS a organisé des ateliers de partage d’informations dans les 14 régions du Sénégal en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Ces ateliers visaient à fournir aux acteurs des médias les outils nécessaires pour une couverture médiatique responsable et équitable des activités des différents candidats.

Migui Marame Ndiaye a souligné l’importance du respect des principes d’équité, d’équilibre et d’égalité entre les candidats dans la couverture médiatique. La CJRS a également distribué 1 000 gilets de protection aux journalistes en collaboration avec le CNRA.

Le président de la CJRS a appelé les acteurs des médias à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information, en évitant de diffuser des messages haineux dans l’espace public. Il a insisté sur les fondamentaux du journalisme, notamment la vérification des faits, et a exhorté les entreprises de presse à mettre en place des conditions optimales pour que les reporters puissent mener à bien leur mission lors de la campagne présidentielle.

Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, a rappelé que tous les médias sont sous la compétence du CNRA en période électorale, couvrant aussi bien la presse écrite que la presse en ligne, les télévisions et les radios.

Le Capitaine Touré Met en Garde l’Opposition : « Nul Besoin d’Aller Déposer Nos Candidatures

Le candidat déclaré à la présidence sénégalaise, Seydina Oumar Touré, a exprimé avec force ses préoccupations concernant la situation politique actuelle, en prévision de l’élection du 25 février 2024. Ses commentaires s’adressent directement à l’opposition et à l’administration électorale.

Le Capitaine Touré a d’abord abordé le cas d’Ousmane Sonko, dont le mandataire Ayib Daffé n’a toujours pas reçu les fiches de parrainage nécessaires malgré une décision de justice favorable : « Monsieur Ayib Daffé n’a toujours pas reçu de fiches de parrainage malgré la décision de justice enjoignant l’administration de procéder au rétablissement, dans ses droits, de monsieur Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.

Il accuse ensuite directement le Directeur général des élections et les services centraux du ministère de l’Intérieur d’abus de pouvoir : « Le Directeur général des élections qui refuse de s’exécuter ainsi que les services centraux du ministère de l’intérieur impliqués sont dans un abus manifeste de pouvoir. Ils le savent, nous le savons et ils savent que nous le savons. »

Le Capitaine Touré critique également l’inaction générale face à cette situation : « Et pourtant, personne ne fait rien pour les en empêcher. »

Il met en garde contre l’illusion que l’exclusion de Sonko puisse bénéficier à d’autres candidats, affirmant que cela constituerait une régression démocratique : « A ce rythme, nul besoin, pour nous autres, d’aller déposer nos candidatures au conseil constitutionnel. Nous sommes nombreux à penser que l’exclusion du candidat Ousmane Sonko nous profitera à l’échéance. Mais le croire c’est réellement de marcher à l’envers, la tête sur terre les pieds en l’air. Parce que tout simplement, si ce forcing passe avec monsieur SONKO, il passera avec tous les autres candidats et adversaires sérieux du régime en place. »

Il conclut en soulignant la portée de la candidature de Sonko, qui dépasse les frontières partisanes : « La candidature de monsieur Ousmane Sonko dépasse désormais un combat de parti politique. Elle est devenue une exigence démocratique pour l’élégance républicaine au Sénégal. »

Tension à la DGE : Ayib Daffé, Mandataire de Sonko, Dénonce des Obstacles et Promet de Revenir

Ayib Daffé, le mandataire du candidat Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) et à la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) accompagné d’un huissier de justice. Après sa visite, il a vivement critiqué ce qu’il considère comme des manœuvres dilatoires de la part des services du ministère de l’Intérieur.

Muni de l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar, Ayib Daffé affirme avoir d’abord tenté de rencontrer le directeur de l’Automatisation du Fichier, Bruno Badiane, qui aurait refusé de le recevoir. Ensuite, il s’est rendu auprès du directeur général des élections, Thiédella Fall, qu’il accuse de jouer la montre en refusant de le recevoir.

Ayib Daffé était venu demander l’intégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral et la délivrance des fiches de parrainages, conformément à l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar.

« Nous sommes là, depuis 14 heures. D’abord, ils disaient qu’ils étaient en pause. Mais depuis lors, on ne nous a pas reçus. Actuellement, il est presque 18 heures. On m’a aussi proposé d’entrer, mais sans mon huissier. Je trouve que c’est du dilatoire. Je vais revenir autant de fois qu’il faut », a réagi Ayib Daffé.

Il accuse également le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, de déployer un important dispositif sécuritaire, « avec des éléments du commissariat de la Médina et le GIGN, juste pour l’empêcher de rencontrer la DGE et la DAF ».

Affaire de la Mine de Diamant : Mamadou Lamine Diallo Appelle Me Moussa Diop à Reconnaître son Erreur

L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a été incarcéré après ses déclarations controversées sur un contrat opaque d’exploitation d’une mine de diamant dans le nord du Sénégal, impliquant le président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, son bras droit Mamadou Diagna Ndiaye et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye. Il est poursuivi pour des actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et la diffusion de fausses nouvelles.

En réaction à cette affaire, le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, estime que l’avocat a tort. « Maître Moussa Diop doit reconnaître qu’il s’est trompé », a-t-il déclaré dans sa question écrite du mardi 19 décembre 2023. « Le diamant est plus puissant que l’or dans la symbolique de la richesse matérielle. Évoquer son exploitation soulève forcément des passions dans un pays où l’aspiration au mieux-être concerne au moins 95 % de la population. Il ne peut pas y avoir de diamant au nord, sauf peut-être, disent les géologues, au fond de la mer. Ceci doit être connu de la classe politique de ce pays. C’est un minimum », souligne d’emblée Mamadou Lamine Diallo.

Le candidat à la candidature à la Présidentielle de février 2024, qui s’est efforcé dans le Réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales (RGM) de pousser ses camarades députés à acquérir la bonne information sur ces ressources naturelles, ajoute : « Les rapports ITIE font le point de la situation des permis de recherche et d’exploitation délivrés par l’État. Le dossier concernant le diamant y figure. Sans doute, cela ne suffit pas pour l’information du public et les besoins de transparence. »

C’est pourquoi, poursuit M. Diallo, qui dénonce par ailleurs la judiciarisation excessive du débat politique, « l’Assemblée nationale et les populations locales concernées doivent participer à la gestion des ressources naturelles. Cela aurait évité des situations à la Moussa Diop marquées par la confusion qui portent atteinte à l’honneur de citoyens non concernés. »

Refus d’accès à la DGE pour Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé

Cet après-midi, Maître Ciré Clédor Ly, accompagné du mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) sans succès. Ils ont été incapables de rencontrer les responsables de la DGE malgré leur présence sur les lieux.

L’avocat de l’opposant politique n’a pas commenté directement le refus de la DGE de les recevoir. Cependant, il a annoncé la tenue d’une conférence de presse ultérieure dans son bureau pour aborder cette question et d’autres sujets connexes.

Cette tentative infructueuse de rencontrer les responsables de la DGE pourrait être liée à des procédures administratives ou à des règles spécifiques régissant les visites ou les audiences à cet endroit précis.

Les détails exacts de cette tentative avortée ne sont pas disponibles pour le moment, car l’avocat a réservé ses commentaires pour la future conférence de presse.

L’indisponibilité de la DGE à rencontrer Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé peut susciter des interrogations quant à la nature de cette rencontre et aux raisons du refus de recevoir ces personnalités politiques.

Nous restons attentifs à la conférence de presse annoncée par l’avocat de l’opposant politique, où des éclaircissements supplémentaires pourraient être apportés sur cet incident à la DGE.

Non-Respect des Décisions de Justice : Un Avocat d’Ousmane Sonko Ravive une Note de Macky à l’ONU

Malgré la décision immédiate du Tribunal Hors classe de Dakar rendue le 14 décembre ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral, la Direction générale des élections (DGE) refuse toujours d’appliquer cette décision. Me Said Larifou, membre de l’équipe d’avocats d’Ousmane Sonko, saisit le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et révèle une note adressée par le Président Macky Sall en juillet dernier.

Selon l’article 47 du code électoral, l’intégration de Sonko devrait être automatique. Cependant, le mandataire de l’opposant s’est vu refuser l’accès à la Direction générale des élections le lundi 18 décembre.

Me Said Larifou, exprimant sa colère et son inquiétude, a saisi António Guterres pour rappeler les promesses du Président Sall en matière d’indépendance de la justice, en brandissant la note adressée à Guterres.

« Je rappelle que lors de la visite du Président Macky Sall en juillet dernier pour rencontrer, à sa demande, le Secrétaire Général des Nations-Unies, il avait, de surcroît, indiqué qu’il était respectueux des règles de droit en vigueur et de l’indépendance de la justice, tout en précisant à l’encontre du parti de l’opposition, le PASTEF, et de son Président, son principal opposant Ousmane Sonko, que les décisions judiciaires devraient elles aussi être respectées », a révélé Me Larifou sur Presafrik.

Cette démarche souligne les tensions persistantes entre le gouvernement sénégalais et l’opposition, mettant en lumière la question cruciale du respect des décisions judiciaires dans le contexte politique du pays.

Idrissa Seck Officialise sa Candidature pour la Présidentielle de 2024

L’ex-Premier ministre Idrissa Seck, ancien allié du président Macky Sall et actuel leader du parti Rewmi, a franchi une étape cruciale en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Après plusieurs mois de discrétion médiatique marquée par son absence dans le débat public, Idrissa Seck a confirmé son intention de se présenter à la présidence en déposant officiellement sa candidature au Conseil Constitutionnel le 21 décembre.

Sa candidature, annoncée il y a huit mois, a été caractérisée par un silence médiatique notable. À l’exception d’une intervention lors des funérailles de l’épouse d’Aly Saleh Diop il y a quatre jours, Seck n’a pas participé à des sorties médiatiques et n’a pas formulé de promesses électorales.

Le dépôt officiel de la candidature d’Idrissa Seck, rapporté par le journal Les Echos, fait suite au paiement de sa caution et marque ainsi une étape clé dans sa campagne présidentielle. Les observateurs politiques suivront de près les développements ultérieurs, notamment comment cette officialisation influencera le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales à l’approche de l’élection présidentielle.

Affaire Sonko : L’Avocat Saisit Officiellement le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres

L’avocat d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition sénégalaise, Me Saîd Larifou, a pris une mesure significative en interpellant formellement António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies. Cette action découle du refus de l’administration sénégalaise d’appliquer une décision de justice ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales.

Le tribunal d’instance de Dakar a émis une décision favorable à la réinscription de Sonko le 14 décembre, considérant sa radiation initiale des listes électorales comme irrégulière. Malgré cela, l’administration, sous la direction du Président Macky Sall, n’a pas mis en œuvre cette ordonnance, en dépit de son caractère immédiat prévu par l’article 47 du code électoral.

Me Larifou, dans une lettre adressée à Guterres, a exprimé son indignation et sa préoccupation face à cette situation, la qualifiant de mépris envers l’autorité judiciaire et de déni de justice. Il rappelle les engagements du Président Sall envers Guterres, exprimés lors de leur rencontre en juillet dernier, concernant le respect de l’indépendance de la justice et des règles de droit.

Cette démarche auprès du Secrétaire général de l’ONU intervient dans un contexte où, selon Me Larifou, plusieurs décisions de justice en faveur de l’opposant n’ont pas été mises en œuvre, intensifiant ainsi les tensions politiques. L’avocat met en garde contre le risque de frustration et de perturbation potentielle de l’ordre public si de tels manquements persistent. La situation souligne les défis persistants liés à l’indépendance judiciaire et aux règles démocratiques au Sénégal.

Présidentielle 2024 : l’Agent judiciaire de l’État joue avec les nerfs de Sonko

Le tribunal d’instance de Dakar a ordonné, jeudi 14 décembre, la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. Dès le lendemain, vendredi 15, la décision du juge Ousmane Racine Thione a été notifiée aux parties.

Le président de Pastef pouvait ainsi espérer pouvoir commencer à accomplir dans les délais les dernières formalités relatives à sa candidature pour la présidentielle de février prochain. Mais l’Agent judiciaire de l’État (AJE) semble décidé à jouer avec ses nerfs. Les Échos informent, en effet, que jusqu’à ce lundi 18 décembre, Yoro Moussa Diallo n’avait pas introduit le pourvoi en cassation annoncé par les avocats de l’État pour anéantir la décision du tribunal de Dakar.

Certes, l’AJE dispose de dix jours pour déposer son recours. Mais il ne semble pas pressé de le faire. Contrairement à sa précédente requête devant la Haute juridiction pour contrer la décision du magistrat Sabassy Faye. «C’est avec promptitude qu’il avait agi pour ce qui est de l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor», qui avait ordonné la réintégration de Sonko sur les listes électorales, rappelle le journal.

«Probablement, conjecture Les Échos, Yoro Moussa Diallo ne va pas se presser et va attendre le dernier jour pour le faire. Mais cela n’arrange pas du tout Ousmane Sonko. (…) L’Agent judiciaire a jusqu’au 26 décembre pour déposer son recours. (Alors) que le Conseil constitutionnel clôture le 26 décembre le dépôt des pièces pour les candidats.»

Macky Sall convoque le Conseil national de l’APR en vue de l’investiture d’Amadou Ba (communiqué)

Le Conseil national de l’Alliance pour la République (APR) se prépare pour un événement majeur de sa vie politique : l’investiture du Premier Ministre Amadou BA en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Cette réunion, prévue le jeudi 21 décembre 2023 à l’Hôtel King Fahd Palace à Dakar, est convoquée par le Président de l’APR, Macky Sall, conformément aux dispositions statutaires du parti.

Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de Senego, souligne que l’événement, présidé par Macky Sall, mettra en lumière Amadou BA, candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Le Premier Ministre est mis en avant pour ses compétences, sa compréhension approfondie du Plan Sénégal Emergent et sa capacité à unifier. Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son soutien ferme à sa candidature, soulignant l’engouement notable qu’il a suscité depuis son annonce par la coalition.

La réunion est perçue comme une étape clé dans le renforcement de la dynamique de la Majorité présidentielle, avec un appel à une mobilisation générale des membres, responsables, militants et sympathisants de l’APR. Le SEN met l’accent sur l’importance de maintenir et d’amplifier l’élan déjà créé, notamment à travers la campagne de parrainages.

En outre, le SEN a tenu à remercier et féliciter les partis de la coalition BBY, ainsi que les mouvements alliés et partenaires, pour leur engagement dans le processus d’investiture et leur soutien indéfectible. Ces remerciements soulignent la nature collaborative et unifiée de la démarche de la Majorité présidentielle, essentielle pour aborder avec confiance les élections de février 2024.

Karim Wade exprime sa tristesse suite au décès de l’émir du Koweït

Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds), a réagi au décès de l’émir du Koweït, Sheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, dans un post sur les réseaux sociaux. Voici l’intégralité de sa publication :

« C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu de l’émir du Koweït, Sheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, un leader respecté et un ami cher du Sénégal.

En ces moments de deuil, je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à l’émir Sheikh Mishal Al-Hamad Al-Jaber Al-Sabah, à la famille royale, au peuple koweïtien et à tous ceux qui l’ont connu et respecté. Sa disparition est une grande perte pour la Ummah Islamique, pour la communauté internationale et pour tous ceux qui œuvrent en faveur de la paix et de la coopération entre les nations.

J’ai encore en mémoire le soutien significatif qu’il a apporté au Sénégal, notamment dans l’organisation de la Conférence de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en 2008, un moment historique pour notre pays.

En reconnaissance de son rôle essentiel dans le succès du sommet de l’OCI à Dakar, et en honneur de l’amitié profonde qu’il a toujours manifestée envers le Sénégal, le Président Abdoulaye Wade et moi-même enverrons une délégation représentant le Parti Démocratique Sénégalais à l’Ambassade du Koweït à Dakar pour présenter nos condoléances les plus sincères, rendre un hommage digne à sa mémoire et exprimer notre solidarité avec le peuple ami du Koweït.

Je garderai toujours à l’esprit son héritage de sagesse, de leadership et son engagement envers des valeurs de paix et de coopération. Que son âme repose en paix. »

Présidentielle 2024 au Sénégal : Investiture d’Amadou Ba par l’APR prévue jeudi

L’Alliance pour la République (APR), le parti politique dirigé par Macky Sall, a annoncé son intention de procéder à l’investiture de son candidat, Amadou Ba, pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La cérémonie se déroulera jeudi à 15 heures, au King Fahd Palace de Dakar.

Selon un communiqué du secrétariat exécutif national de l’APR, l’investiture d’Amadou Ba se fera « conformément aux dispositions statutaires du parti ». La haute instance de l’APR, présidée par Macky Sall, mènera la procédure d’investiture du Premier ministre, Amadou Ba, qui est également le candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à cette élection présidentielle.

Le communiqué appelle tous les membres du parti, ainsi que les responsables, les militants et les sympathisants, à se mobiliser pour assurer le succès de ce conseil national. Cette investiture revêt une importance particulière dans le parcours du parti en vue de la grande victoire escomptée le 25 février 2024.

La décision d’investir Amadou Ba confirme son statut de candidat soutenu par l’APR et la coalition BBY, marquant ainsi le début officiel de sa campagne présidentielle pour l’élection à venir.

Adoption Unanime du Code Pastoral au Sénégal : Un Pas Crucial vers la Gestion Durable des Ressources Pastorales

Les députés sénégalais ont approuvé à l’unanimité le projet de loi portant code pastoral, une initiative visant à « garantir aux pasteurs et éleveurs l’accès aux ressources pastorales », selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), dans une session qui s’est tenue à Dakar ce lundi.

Le ministre de l’Élevage et des Productions animales, Daouda Dia, a expliqué aux députés que ce projet de loi avait pour objectif principal de sécuriser l’accès des pasteurs et éleveurs aux ressources pastorales, tout en respectant strictement les lois et règlements en vigueur ainsi que les droits des usagers du milieu rural.

Jusqu’à présent, l’élevage était réglementé par un décret datant du 10 mars 1980 et une loi d’orientation agrosylvopastorale du 4 juin 2004, mais ces textes législatifs ont montré leurs « limites », notamment en ce qui concerne les enjeux liés au changement climatique et à l’exploitation de l’espace rural, pouvant être une source potentielle de conflits entre les différents usagers.

La loi d’orientation de 2004 prévoyait une actualisation du décret de 1980, principalement en ce qui concerne le parcours du bétail, mais un « vide juridique » persiste, entraînant diverses contraintes telles que la réduction de l’espace pâturable, la dégradation des ressources naturelles, l’occupation des espaces pastoraux stratégiques par d’autres activités économiques, la fermeture des pistes à bétail, et les conflits entre éleveurs et agriculteurs.

Pour remédier à ces lacunes, le gouvernement a élaboré ce nouveau projet de loi, visant à encadrer le pastoralisme et à créer un environnement propice au développement durable des systèmes d’élevage, selon Daouda Dia.

Les députés ont salué ce code pastoral comme étant crucial pour le secteur de l’élevage national, soulignant qu’il contribuera à éliminer les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ils ont également appelé à une campagne de communication efficace, en particulier à travers les radios communautaires, pour informer les éleveurs sur la nouvelle loi et son contenu. Le ministre a assuré que le code pastoral serait traduit dans les langues nationales pour une compréhension maximale et a souligné l’importance d’instaurer un dialogue permanent entre éleveurs et agriculteurs pour favoriser le respect mutuel. En outre, le ministre a promis de soutenir une application rigoureuse du code pénal en ce qui concerne le vol de bétail pour éradiquer ou réduire ce problème.

Le Président Macky Sall Encourage la Production de Vaccins en Afrique : L’Institut Pasteur de Dakar en Avant-Garde de la Souveraineté Vaccinale

Le Président Macky Sall, fervent défenseur des vaccins et médicaments fabriqués en Afrique, a récemment plaidé en faveur de la confiance accrue dans les produits pharmaceutiques du continent. Son discours a eu lieu au Rwanda, lors de l’inauguration de l’Usine BioNtech Afrique. Il a souligné l’importance de travailler ensemble pour garantir que les vaccins et autres produits biotechnologiques fabriqués en Afrique respectent les normes internationales et accèdent aux plateformes mondiales de vente et de distribution.

Le Président Sall a cité l’exemple de l’Institut Pasteur de Dakar, qui jouit d’une renommée mondiale et a contribué de manière significative à l’avancement de la médecine par ses recherches et découvertes. Il a souligné que l’institut, actif depuis 127 ans et producteur du vaccin contre la fièvre jaune depuis 86 ans, est en train de finaliser un centre de vaccination multidimensionnel à Diamniadio, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent et de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Ce centre comprendra une chaîne complète de production des vaccins à ARN messager, du remplissage aseptique au conditionnement et au stockage, ainsi qu’un pôle métiers de la bioproduction pour renforcer les compétences des ressources humaines. Le Président Sall a souligné que cet effort s’inscrit dans le cadre de la souveraineté vaccinale et vise également à attirer les jeunes vers les secteurs des biotechnologies, créateurs d’emplois et d’opportunités.

Dans une démarche proactive, l’Institut Pasteur de Dakar inaugurera en janvier un Centre africain de résilience aux épidémies. Ce centre servira de point de rencontre pour les praticiens, chercheurs et décideurs, contribuant ainsi à renforcer la préparation du continent aux crises sanitaires futures.

Le Président Sall a exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers qui soutiennent le Sénégal dans cette entreprise, notamment l’OMS, Africa CDC, le Groupe UniverCells, l’Union Européenne, la Banque Européenne d’Investissement, l’Allemagne, la France, la Banque Africaine de Développement, la Banque Islamique de Développement, les États-Unis, la Société Financière Internationale, ainsi que les Fondations Susan Thompson Buffet, Bill et Melinda Gates, Mastercard, Elma et Open company.

Le Président a réaffirmé son soutien au partenariat de recherche en biotechnologie entre BioNtech et l’Institut Pasteur de Dakar. Il a également appelé à une collaboration active entre les producteurs, les structures nationales de régulation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement, les universités et les centres de recherche africains. Cette initiative vise à renforcer la capacité de l’Afrique à répondre aux défis de la santé publique et à favoriser le développement durable du continent.

Présidentielle 2024 : Le message de Ayib Daffé, après son passage à la DGE

Le mandataire du maire de la ville de Ziguinchor a envoyé un message aux « patriotes » quelque heures après son passage à la Direction générale des élections (Dge) pour récupérer ses fiches de parrainage à près de 2 mois de la Présidentielle qui aura lieu le 25 février prochain.

Ce lundi 18 décembre 2024, Ayib Daffé est retourné à l’administration électorale, mais sans les fiches de parrainages de Ousmane Sonko. Pour cause, la notification devant faire suite au retrait de leurs fiches de parrainages devrait être reçue par leurs avocats et non par lui.

Il affirme que leurs conseils espèrent qu’ils vont recevoir sous peu cette notification. Ce qui leur permettra d’aller retirer leurs fiches de parrainage. Cependant, dans un post paru sur Facebook, le mandataire de Ousmane Sonko déclare : « On est focus sur notre mission. On communiquera le moment venu. Patience , persévérance et sérénité »

Présidentielle 2024: El Hadji Mamadou Diao de la Coalition Diao 2024, Dépose sa Caution

El Hadji Mamadou Diao, candidat de la coalition Diao 2024, a déposé ce lundi sa caution de 30 000 000 FCFA en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cette somme a été mobilisée par les militants, sympathisants et alliés de la coalition. Le dépôt a été effectué par le mandataire national au parrainage, Massene Ady Gueye, accompagné du maire de la commune de Dalifort-Foirail, M. Mamadou Mbengue, et de la responsable du mouvement national des femmes, Mme Aminata Gassama. Le Président Diao encourage tous les militants et souteneurs à poursuivre la collecte de parrainage.

Présidentielle 2024: El Hadji Mamadou Diao de la Coalition Diao 2024, Dépose sa Caution …

Présidentielle 2024 : plus d’1 milliard F CFA déposés en cautions

Après le retrait des fiches de parrainages au niveau de la Direction générale des élections (DGE), les candidats se bousculent au guichet de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour le dépôt de la caution dont le montant est fixé par l’arrêté n°032006 du 25 septembre 2023 à 30 millions de francs Cfa pour participer à la présidentielle du 25 février 2024. Le Soleil informe que du 27 novembre au 15 décembre derniers, 43 candidats à la candidature ont déposé 1,29 milliard. Pour rappel, le candidat doit obtenir au moins 5% des suffrages exprimés pour se faire rembourser à l’issue du scrutin.

Seneweb

Moussa Taye, porte-parole du candidat de Taxawu : «Khalifa Sall n’a jamais eu l’ambition d’arracher le Ps des mains de Tanor»

«Khalifa Sall n’a jamais eu l’ambition d’arracher le Ps des mains de feu Ousmane Tanor Dieng…», d’après Moussa Taye, conseiller politique du leader de «Taxawu Senegaal».

L’ex-secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste (Ps), Khalifa Ababacar Sall, n’a jamais eu l’ambition de diriger cette formation politique. Ce dernier se voit, plutôt, comme un militant. Cette déclaration émane de Moussa Taye, porte-parole et conseiller politique du candidat à la Présidentielle du mouvement Taxawu Senegaal. «Il n’a jamais eu, alors jamais, l’ambition d’arracher le parti des mains de feu Ousmane Tanor Dieng», persiste Moussa Taye, qui était ce dimanche l’invité de l’émission «Le Grand jury» sur la radio privée Rfm.

Le porte-parole de Khalifa Sall, qui a procédé à la cérémonie de dédicace de son livre intitulé Khalifa Ababacar Sall : Parcours d’un homme d’Etat ce samedi 16 décembre, est revenu sur le parcours de son leader, informe Senego.

«En 2009, il y a eu une sorte de renouveau du Ps et de l’opposition à l’époque à travers le Front Siggil Sénégal et Kalifa était devenu maire. En tant que maire, il a introduit une dimension extraordinaire dans la gestion municipale, c’est la gestion participative et inclusive. En 2014, lorsque l’Apr a eu les velléités pour prendre la mairie de Dakar avec Mimi Touré, les Dakarois ont encore fait confiance à Kalifa», a expliqué Moussa Taye.

Des Socialistes voulaient soutenir Wade en 2012
Qui poursuit : «En 2012, quand Macky Sall est arrivé au second tour avec le Président Wade, il y a avait dans le parti socialiste, des franges importantes qui voulaient soutenir la candidature de Me Wade au second tour… Il y a eu débat au sein du Ps et certains voulaient continuer avec le Président Wade en se disant que si Macky gagne l’élection, il fera deux ou trois mandats, etc. Mais Khalifa a dit non, il a dit que le débat doit être logique jusqu’au bout en soutenant que «nous devons soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé, à savoir Macky Sall». C’est là où est né le Benno bokk yaakaar. L’idée c’était de faire une liste, d’avoir des députés même si Wade, par quelques subterfuges, venait à gagner. En 2014, lorsque l’Apr a voulu récupérer la mairie, Khalifa a créé Taxawu Dakar en disant «rébellion ou consécration» et c’était le début de ses ennuis avec le pouvoir.

Lequotidien

Jaraf Ndao, responsable Apr des Hlm : “nous demandons, solennellement, au Président Sall d’arrêter le virus Diouf Sarr, avant que le Parti ne soit contaminé ; sinon…”

La mise en garde est claire, nette et sans ambages. Elle porte les empreintes de Jaraf Ndao, responsable de l’Alliance pour la République, dans la Commune des Hlm et est dirigée contre le maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr.

En effet, le premier nommé, qui n’a pas goutté au fait que le second se soit rendu dans son fief, aux fins, dit-il, de chercher à le déstabiliser, avertit le Président de l’Apr en ces termes : “si le maire de Yoff remet les pieds dans ma Commune aux fins de déstabiliser mes bases, il le regrettera pour le restant de sa vie”.

Poursuivant, Jaraf Ndao renchérit : “j’ai voulu passer pour un militant responsable, discipliné, comme nous le suggère, tous les jours, le Président Macky Sall. Mais je puis vous assurer que si Abdoulaye Diouf Sarr réédite son outrecuidance de ce jour, tout le monde verra que ce ne sera plus jamais une partie de plaisir pour lui”.

Selon Jaraf Ndao, “il (Ndlr : Macky Sall) nous a appris à être des militants responsables, calmes et sereins. Mais nous lui demandons, solennellement, d’arrêter le virus Diouf Sarr, avant que le Parti ne soit contaminé”. Car, ajoute le responsable Apr des Hlm, “si aujourd’hui, nous avons laissé passer la forfaiture Abdoulaye Diouf Sarr, ce ne sera plus le cas, s’il récidive son acte de ce jour”.

“Je savais que Abdoulaye Diouf Sarr a, avec dire la vérité, un conflit de longue date. Mais ce qui me fend le cœur,  quand je vois Abdoulaye Diouf Sarr défier, publiquement, le Président Macky Sall“

Quand le maire Abdoulaye Diouf Sarr fait savoir à Mame Diarra Thiaré, que “quiconque vous dit qu’il vous a offert le billet pour La Mecque, vous raconte une contrevérité, car le billet en question vous a été octroyé par le Président Macky Sall”, Jaraf Ndao lui rétorque : “si c’est pour me mettre en mal avec Mame Diarré Thiaré, Abdoulaye Diouf Sarr a pédalé dans le vide, car c’est moi qui lui ai remis les premières cartes de l’Apr qu’elle a vendues”.

Car, ajoute Jaraf Ndao, “c’est à moi que le Président Macky Sall avait remis le billet. Mais puisque, l’année dernière, je suis allé à La Mecque, et Mame Diarra Thiaré est l’une de mes plus fidèles compagnons, j’ai pris la décision de lui offrir le billet en question. D’autant qu’elle a sué sang et eau pour massifier le Parti. Elle le mérite, amplement, eu égard à son travail inlassable pour le Parti”.

Pour rappel, prétextant une visite pour rendre hommage à Mame Diarra Thiaré qui a bénéficié d’un billet pour La Mecque de la part du Président de l’Apr, Abdoulaye Diouf Sarr en a profité pour faire un saut aux Hlm, précisément aux Hlm Montagne et jeter une grosse pierre dans le jardin de X. Pour ce faire, l’édile de Yoff a voulu faire comprendre à Mame Diarra Thiaré que ce n’est nullement Jaraf Ndao, son responsable local, qui lui a offert le billet de la controverse.

Dans tous les cas, ce dernier de revenir à la charge : “je savais que Abdoulaye Diouf Sarr a, avec dire la vérité, un conflit de longue date. La preuve, on garde encore vivace dans la mémoire la contrevérité grossière autour de sa fameuse liste de dix maires. Et c’est toujours son goût prononcé pour la contrevérité qu’il a dit à Mame Diarra Thiaré ce qu’il lui a dit”, affirme-t-il.

Par contre, souligne Jaraf Ndao, “ce qui me fend le coeur, c’est quand je vois Abdoulaye Diouf Sarr défier, publiquement, le Président Macky Sall. Et ce, sans que rien ne lui arrive. Comme s’il était un intouchable”.

Actusen

Bassirou Diomaye Faye dépose sa caution, le Plan B en marche

Le parti Pastef  dissous déroule son plan B. ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi révèle que la caution de Bassirou Diomaye Faye a été déposée au niveau de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc).

Si aucune annonce n’a été faite, précise le journal, c’est parce que. Pastef privilégie bien sûr la candidature d’Ousmane Sonko. Mais le dossier du leader de Pastef comporte certaines tares.

La preuve, expliquent la même source, il y a d’abord le fait que Ayib Daffé n’a pas reçu l’attestation qui accompagne la quittance du dépôt de la caution d’Ousmane Sonko de la Caisse des dépôts et de consignation. Aussi, la Dge n’a pas voulu jusque-là remettre au maire de Ziguinchor ses fiches de parrainage.

A en croire ‘’SourceA’’ Bassirou Diomaye Faye a un avantage. Son dossier est complet. Ainsi, tous les ingrédients sont réunis pour que son dossier de candidature soit validé contrairement à celui de Sonko. Pastef déroule donc son plan B.

Rufisque/congrès LDR yeesal: les candidates à l’assaut des délégués pour le poste de la Pdte des…

Rufisque/congrès LDR yeesal: les candidates à l’assaut des délégués pour le poste de la Pdte des…

Bougane Guèye Dany Dévoile sa Vision Transformative lors d’un Méga Meeting d’Investiture

Bougane Guèye Dany a impressionné par la mobilisation massive lors de son méga meeting d’investiture qui s’est tenu samedi à la Place de l’Obélisque, rebaptisée pour l’occasion Place de la Nation. L’événement a attiré une foule impressionnante de sympathisants, militants et personnalités politiques venus de tous horizons pour assister à ce moment historique, marqué par les prémices des futures échéances électorales.

Dans son discours passionné, Bougane Guèye Dany a dévoilé sa vision pour un Sénégal nouveau, telle qu’exprimée dans son livre intitulé « Tekki ». Il a souligné son engagement envers le service du peuple, affirmant que son leadership serait basé sur la méritocratie et la volonté de travailler collectivement pour le bien de la nation.

« Je ne peux être que votre serviteur, car vous le méritez. Nous allons travailler ensemble, ce pays nous appartient. N’acceptez pas qu’on vous dise que vous ne pouvez pas réussir dans ce pays. On peut rester dans ce pays et réussir. Ce livre que vous voyez résume tout. Mon souhait, c’est de transformer le Sénégal. Cela ne nécessite pas de longue étude mais juste un amour pour son pays », a déclaré avec conviction Bougane Guéy Dany.

Cependant, le nouveau leader politique n’a pas mâché ses mots en critiquant la situation économique actuelle du Sénégal. Il a exprimé ses préoccupations concernant la cherté de la vie, les obstacles à l’accès aux soins de qualité, la prétendue manipulation de la justice, le défi de l’emploi des jeunes et la nécessité d’autonomiser les femmes.

Le méga meeting a également été empreint d’une note émotionnelle avec la mention de la défunte Moumy Guèye Dani, la femme de Bougane Guèye Dany, dont l’ombre planait sur l’événement. Cette référence a souligné l’importance des valeurs familiales et de la mémoire dans la vision politique du leader émergent.

Amadou Ba marque son territoire : « Ils ont un seul et unique candidat et c’est moi »

« Je suis le seul candidat du Parti socialiste », a affirmé avec conviction Amadou Ba. Le Premier ministre et représentant de la Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a été officiellement investi par les membres du Parti socialiste lors d’une cérémonie qui s’est tenue ce samedi 16 décembre à la maison du Parti.

En exprimant sa gratitude envers ses pairs socialistes, Amadou Ba a souligné que sa désignation comme candidat pour la prochaine élection présidentielle renforce l’engagement envers le leadership du Président Macky SALL, qui accorde une grande importance à la coalition Benno Bokk Yaakaar. « En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, que vous avez conduite à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un État de droit solide et d’une démocratie mature », a déclaré Amadou Ba.

L’homme politique a mis en avant le parcours politique de la coalition sous l’autorité éclairée du Président Macky SALL depuis 2012. Il a souligné que leur engagement commun a permis de remporter des victoires et de gouverner ensemble. Dans le contexte actuel, marqué par des risques et des menaces multiples, Amadou Ba estime que le pays a besoin d’un pouvoir soutenu par une base politique et sociologique large et forte, représentée par la coalition Benno Bokk Yaakaar.

Amadou Ba a interprété la mobilisation des socialistes comme un message fort. Selon lui, elle témoigne de leur engagement et de leur détermination, indiquant clairement que le Parti socialiste, sous la direction de feu Ousmane Tanor Dieng, a un unique candidat en la personne de lui-même. Il a également mis en garde contre ceux qui prétendent être candidats du Parti socialiste, affirmant que leur démarche est vaine et qu’il est le seul candidat légitime.

Amadou Bâ Plébiscité au 2e Congrès d’Investiture de ALSAR en Vue de la Présidentielle 2024

Après la cérémonie matinale avec l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), le Premier ministre Amadou Bâ s’est dirigé vers le deuxième congrès d’investiture de « And Ligguey Sénégal Ak Racine » (ALSAR) dans l’après-midi. Le maire de Podor, Mamadou Racine SY, a mobilisé ses forces politiques en faveur du candidat désigné de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY). Les membres de l’ALSAR dans le département de Podor, à Dakar et dans d’autres régions du Sénégal ont unanimement décidé de soutenir la candidature d’Amadou Bâ.

Lors de cette manifestation, Amadou Bâ était accompagné de plusieurs membres éminents de la coalition présidentielle, dont Mbaye Ndiaye, directeur des structures du parti, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, Abdou Karim Fofana, Augustin Tine, le ministre Issakha Diop, et Mor Ngom.

Le président d’And Ligguey Sénégal Ak Racine (ALSAR), prenant la parole, a été catégorique sur le choix du candidat. « Nous n’avons donné à personne de l’argent pour venir assister à ce congrès. Ils sont tous engagés derrière le choix et l’unique candidat qui peut maintenir le pays dans la voie de l’émergence : Amadou Bâ », a déclaré le président de la Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie touristique du Sénégal (FOPITS), qui est également le président de ALSAR.

Il a ensuite officiellement déclaré lors de ce congrès d’investiture que « c’est bien Amadou Bâ que notre mouvement a choisi », soulignant ainsi le soutien massif d’ALSAR à la candidature d’Amadou Bâ en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Congrès d’Investiture : Amadou Bâ Recevra le Soutien Plein et Entier de l’AFP pour la Présidentielle de 2024

Le secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse, a officiellement investi Amadou Bâ en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024 lors d’un congrès d’investiture marquant un tournant majeur dans la politique sénégalaise. L’AFP a clairement affirmé son engagement envers le président Macky Sall et a exprimé sa détermination à travailler en étroite collaboration avec Amadou Bâ pour assurer sa victoire le 25 février prochain.

Moustapha Niasse a livré un discours passionné, soulignant l’importance de l’unité au sein du parti pour atteindre le succès électoral. Il a appelé les militants et les responsables à se rallier derrière Amadou Bâ et à faire preuve de solidarité pour créer une dynamique unitaire propice à la victoire. « Nous devons faire le travail en parfaite union. Nous devons nous unir », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Dans un geste significatif de confiance, Moustapha Niasse a remis symboliquement l’Alliance des Forces de Progrès à Amadou Bâ, soulignant son rôle futur à la tête du parti. Il a exprimé sa conviction quant aux compétences du Premier ministre à diriger le pays dans les années à venir. « Je te confie l’AFP… après les élections, notre parti fera son congrès… Tant que le bon Dieu me prête vie, je serai membre de ce parti », a déclaré Moustapha Niasse, espérant mettre fin à toute turbulence interne et initiant ainsi une nouvelle ère sous la direction d’Amadou Bâ.

Ce congrès d’investiture marque un moment clé dans la politique sénégalaise, établissant une alliance solide entre Amadou Bâ et l’AFP, et soulignant l’importance de l’unité pour atteindre les objectifs communs du parti dans les années à venir.

Amadou Ba officiellement investi comme candidat du Parti Socialiste pour l’élection présidentielle Sénégalaise de 2024

Le Parti Socialiste du Sénégal a officialisé le choix d’Amadou Ba en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 lors d’un congrès extraordinaire d’investiture. Cet événement, qui s’est tenu le 16 décembre, a également marqué le renouvellement de l’engagement du parti au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar, dont Amadou Ba est membre depuis 2012.

Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, a souligné la confiance accordée à Amadou Ba en le déclarant comme le meilleur profil pour diriger le pays. Elle a salué son parcours administratif exceptionnel, ses atouts, et ses compétences, établissant ainsi un lien fort entre le Parti Socialiste et l’Alliance pour la République (APR) dans le cadre de la mouvance présidentielle.

L’investiture s’est déroulée en présence de milliers de militants et sympathisants, créant un moment solennel pour Amadou Ba. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers le Parti Socialiste et rendu hommage à des figures emblématiques du parti, dont Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, et feu Ousmane Tanor Dieng, saluant leur héritage intellectuel, culturel, et politique qui continue d’inspirer les générations futures.

Une mention spéciale a été faite à l’ancien président Abdou Diouf, avec qui Amadou Ba a récemment eu une rencontre. Il a loué l’expérience et la sagesse de Diouf, considérant cette rencontre comme un moment précieux d’échange et d’apprentissage auprès d’un des plus grands hommes d’État que le Sénégal ait connu.

Engagé envers l’héritage politique, Amadou Ba a promis d’honorer la mémoire des figures du Parti Socialiste et de travailler pour la paix, le bien-être, et le progrès des Sénégalais. Il a souligné que son engagement envers le Parti Socialiste et la coalition Benno Bokk Yaakar transcende les intérêts personnels et familiaux, mettant en avant la responsabilité qu’il ressent envers le peuple sénégalais.

En conclusion, Amadou Ba se présente comme le candidat porteur d’espoir pour un Sénégal de progrès, de stabilité, de justice, d’équité, et d’inclusion sociale, et il appelle à un soutien massif en vue de l’élection présidentielle de février 2024.

Amadou Ba aux Socialistes: « Le Parti socialiste de feu OTD n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi… »

« Je suis le seul candidat du Parti socialiste…« , a déclaré Amadou Ba. Le premier ministre et candidat de la Coalition Bby a, officiellement été investi par les socialistes, ce samedi 16 décembre, à la maison du Parti.

« En m’investissant solennellement…

« En me choisissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous renouvelez votre engagement et votre attachement au leadership du Chef de l’Etat, le Président Macky SALL qui tient, plus que quiconque, à la grande coalition Benno Bokk Yakaar (…) En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal que vous avez conduit à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un Etat de droit solide et d’une démocratie mature…« , a déclaré Amadou Ba.

« Notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à…

Qui poursuit : « Depuis 2012, sous l’autorité éclairée du Président de notre coalition, le Président Macky SALL, nous luttons ensemble, nous gagnons ensemble et nous gouvernons ensemble. Cet engagement est encore plus actuel et plus impératif au moment où, pour faire face aux risques et menaces multiformes qui sont à nos portes, notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à une base politique et sociologique large et forte. Et nul n’incarne mieux cette base politique et sociologique large et forte que notre coalition, la coalition Benno Bokk Yaakaar« .

Le candidat du PS…

A cet effet, il estime que cette mobilisation des socialistes « est un message clair« . Un signe, selon lui, de leur « engagement » et « détermination » qui « montrent que le Parti socialiste de feu Ousmane Tanor Dieng n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi. Alors tous ceux qui font le tour du Sénégal en se proclamant candidat du Parti socialiste qu’ils sachent que c’est du temps perdu… »

APS

SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Présidentielle 2024: les populations de Matam invitées à  »ne pas céder à la passion »

Le gouverneur de la région de Matam Mouhamadou Moctar Watt a appelé, samedi, les populations à  »ne pas céder à la passion » dans ce contexte préélectoral et à faire leur choix  »dans le sens de la responsabilité », le 25 février.

L’autorité administrative s’exprimait lors de la cérémonie officielle de la Ziarra annuelle dédiée à feu Thierno Madiakhaté Kâ, à Agnam Ouro Ciré, dans la commune des Agnam.

 »Cette rencontre religieuse est une occasion pour nous de délivrer un message qui doit être conforme au contexte actuel. On est à la veille d’une élection extrêmement importante. Ce sont des moments de passion, c’est dans ce sens que nous invitons les populations de Matam à ne pas céder à la passion », a-t-il dit.

Il était accompagné du Préfet du département de Matam Souleymane Ndiaye et du Sous-préfet de l’arrondissement des Agnam Mamadou Bâ, en présence du maire Mouhamadou Ngom.

Mouhamadou Moctar Watt a également appelé les populations  »à faire leur choix dans le sens de la responsabilité et veiller à ce qu’il y ait la stabilité au niveau de la région ».

Les Sénégalais sont appelés aux urnes le 25 février pour élire le président de la République.

Présidentielle 2024 : Le plan de retour de Karim

Karim Wade, candidat du PDS, sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer.

Le PDS prépare activement le retour de Karim Wade. Wade-fils sera bien à Dakar, seule la date exacte du retour est méconnue. Pour tout le reste, rapportent des sources du journal Le Quotidien, les partisans de Karim Wade et militants du Pds sont suffisamment outillés pour accueillir leur candidat. Les véhicules et la logistique de campagne sont prêts, ainsi que le programme de campagne. Karim Wade ne se retrouvera pas dans l’impréparation.

En effetle candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer. Certains de ses proches assurent que la date a même déjà été retenue, mais qu’elle ne sera pas annoncée à l’avance, pour maintenir le suspense.

Mais pour tout le reste, à savoir la logistique, le comité d’accueil et le programme de son arrivée, tout a déjà été ficelé. Ceux de ses proches, qui ont accepté de s’adresser au journal Le Quotidien, ont exigé que leur anonymat soit préservé, au risque pour eux «d’être exclus du cercle des proches».

Ils assurent ainsi que la toute première chose que fera Karim Wade, à son arrivée au Sénégal, sera de prendre l’Autoroute Ila Touba, pour se rendre dans la capitale de la Mouridiya. Le fils du Président Wade va aller faire son ziar auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il sera accompagné de ses compagnons de voyage, ainsi que de la délégation qui sera venue l’accueillir.

Bien qu’il sera difficile, au vu des circonstances, de rééditer l’exploit du retour de Abdoulaye Wade en 2000, le Pds compte néanmoins sur une sortie massive de ses partisans et du public pour participer à l’accueil.

Pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement, et d’essuyer des tirs de lacrymogènes, comme tant d’autres candidats, la délégation va voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées, pour se retrouver devant la résidence du khalife et accompagner leur champion dans son ziar. Il s’agit, en effet, de démontrer également que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini par faire de Touba son bastion électoral.

APS

Présidentielle 2024 : Importante annonce pour ces 8 candidats déclarés

Selon Les Échos, huit candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été retenus pour participer à un « Grand oral » prévu au King Fahd Palace le samedi prochain.

La liste des candidats sélectionnés comprend Aminata Touré (Mimi 2024), Mame Boye Diao (Sénégal nouveau), Cheikh Bamba Dièye (Fsd/Bj), Amadou Ba (Bby), Mamadou Lamine Diallo (Tekki), Aida Mbodj (And Saxal Sénégal), Déthié Fall (Prp) et Aliou Dia (Pur), rapporte le journal.

Bien que le journal ne précise pas quels candidats ont confirmé leur participation, il souligne que chacun d’entre eux aura 15 minutes pour exposer son programme devant la presse nationale et internationale. Ensuite, ils répondront aux questions des journalistes pendant une période de 15 minutes.

La modératrice désignée pour l’événement est Diatou Cissé Coulibaly, ancienne Secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Les auditions débuteront à 9 heures et se termineront à 13 heures, selon la source.

Senenews

Présidentielle 2024 : revoilà Idrissa Seck

Idrissa Seck réapparaît. En hibernation depuis plusieurs mois, le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 était présent à la levée du corps de l’épouse de son ami et collaborateur, Aly Saleh Diop, hier. 
A l’occasion, souligne Les Échos, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a fait un témoignage élogieux sur l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales avant la sortie de Rewmi du gouvernement.

« Aly, c’est Dieu qui nous a unis depuis les années 80. Moi, avec mon cabinet, lui avec le sien. Il nous arrivait de travailler ensemble, d’avoir des missions ensemble, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans la politique », a-t-il dit. 
Idy de poursuivre : « Ce sont des valeurs de ‘’ngor’’, d’honnêteté, de loyauté, et de compétence, que nous lui connaissons. Nous sommes contents de notre compagnonnage avec lui. Nous savons l’amour qu’il a pour le Djoloff et la compétence qu’il a pour travailler pour son peuple ».
Le ministre d’Etat, Augustin Tine, a transmis les condoléances du chef de l’État, Macky Sall, rapporte le journal.

Seneweb

Présidentielle 2024: L’c du juge de Dakar qui balise la voie à Ousmane Sonko (Documents)

Le tribunal d’instance de Dakar a publié l’ordonnance qui a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral. Le juge Ousmane Racine Thione a fait mieux que régler la question de la radiation. D’après l’analyse qui ressort de ce document, il a démontré qu’Ousmane Sonko n’est plus un contumax. Ainsi, sa condamnation pour corruption de la jeunesse est anéantie.

Cette ordonnance du juge Ousmane Racine Thione balise la voie à Ousmane Sonko, car si l’on analyse bien son contenu, aucune condamnation pénale ne pèse désormais sur le leader du Pastef qui l’empêcherait de candidater en 2024, car son jugement par contumace est anéanti à la suite de son arrestation, conformément à l’article 307 du Code de procédure pénale.

Attendu qu’il ressort de ces considérations que la mesure de retrait du nom de Ousmane SONKO des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; qu’elle est, par conséquent, irrégulière et encourt l’annulation », a tranché le président du tribunal de Dakar.

Pour Ousmane Racine Thione, il n’ y a pas lieu de dire qu’Ousmane Sonko a été arrêté pour une autre cause que la condamnation par contumace. Mieux, ajoute-t-il, le seul fait qu’il a écrit à l’administration de la justice pour dire qu’il n’acquiesce pas à cette condamnation, anéantit de plein droit le jugement par contumace.

Retour de Karim Wade : la date retenue, une impressionnante cagnotte constituée pour…

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre.
Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.

Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. 
Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

Senewebs

Taxawu Sénégal : zappé lors de la tournée de Khalifa Sall, un cadre jette l’éponge

Défection dans les rangs de Khalifa Sall. El Hadji Mbayang Diop, coordonnateur communal de Taxawu Sénégal dans la commune de Kamb, situé dans le département de Linguère, annonce sa démission de la plate-forme Taxawu Sénégal. 
Interrogé par Source A, ce dernier reproche au coordonnateur départemental, Aly Coura Diop, de l’avoir zappé lors la tournée « Motali Yéené » de l’ex-maire de Dakar et candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 dans le département. 

« Khalifa Sall n’est pas au courant mais…»

« Lors de l’élaboration du calendrier, j’ai alerté le coordonnateur départemental (Aly Coura Diop) pour qu’il puisse rectifier le calendrier mais en vain, fulmine-t-il. Étant donné que pour des raisons professionnelles je n’ai pas pu assister à cette rencontre, ils ont fait un partage à l’hyène. »
Hors de lui, il ajoute : « Il y a une opacité et une gestion clanique de Taxawu qui ne dit pas son nom. Il y a deux ou trois personnes qui sont en haut et qui ne consultent pas les autres. Et pourtant ces personnes qu’ils sont en train de minimiser ont une base plus solide que la leur. »
« Je suis un responsable et j’ai ma base. J’ai fait mordre la poussière à Benno à Ndothi lors des dernières élections locales et législatives. Je ne veux pas être enterré vivant. Ils ont posé un acte politique et je vais répondre politiquement. C’est pourquoi, je vais démissionner », embraie-t-il avant d’annoncer « qu’il reste ouvert à la formation politique qui est porteuse d’espoir et de programme pour (sa) localité ».

Seneweb

L’Intégrité Électorale en Péril : L’appel à l’action dans un Climat de Contestation (Par Pape Alé Niang)

La conviction ferme de Ndiaga SYLLA sur l’irrégularité de la radiation d’Ousmane SONKO des listes électorales est partagée par de nombreux citoyens préoccupés par la santé de la démocratie. Face à la persistance du refus de la Direction Générale des Élections (DGE) de remettre les fiches de parrainage, la question cruciale émerge : jusqu’où devrions nous aller pour garantir l’intégrité du processus électoral?

Le refus obstiné de la DGE d’obtempérer souligne le besoin pressant d’une action décisive. Comme le souligne Ndiaga SYLLA, déposer la candidature semble être la prochaine étape logique. Cette démarche, cependant, nécessite un examen minutieux de la part du Conseil Constitutionnel (CC). L’instance suprême en matière constitutionnelle devra évaluer l’affaire avec impartialité et objectivité, garantissant ainsi la justice et le respect du cadre légal.

Il est impératif de rappeler que la démocratie repose sur la confiance du public dans le processus électoral. Tout acte perçu comme une tentative de manipulation ou de contournement des règles menace cette confiance fondamentale. La société civile, les citoyens et les acteurs politiques ont un rôle essentiel à jouer dans la sauvegarde de cette confiance, en exigeant la transparence et la conformité aux principes démocratiques.

Ndiaga SYLLA soulève une proposition pragmatique en appelant à déposer la candidature, laissant ainsi la porte ouverte à la délibération du CC. Cette démarche, si elle est effectuée dans le respect des procédures légales, pourrait contribuer à résoudre cette impasse politique tout en préservant l’intégrité du processus électoral.

En cette période cruciale, la société doit rester vigilante et active pour défendre les valeurs démocratiques. Les institutions en charge de l’élection doivent opérer dans la transparence et la légalité, et la population doit exprimer sa volonté de préserver une démocratie forte et équitable

Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.

« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
« Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
Contourner la DGE et la CDC
Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
« Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

Communiqué du Collectif des avocats de l’État : Ousmane Sonko restera exclu des listes électorales jusqu’à une décision définitive

Suite à la décision récente du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, le collectif des avocats de l’État a publié un communiqué afin de clarifier la position de l’État dans cette affaire. Voici le contenu du communiqué :

COMMUNIQUÉ

Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane SONKO dans les listes électorales, malgré l’arrêt de la Cour suprême en date du 17 novembre 2023.

L’État du Sénégal, en se basant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, à l’intention d’exercer son droit de recours en introduisant un pourvoi en cassation.

En conséquence, la décision du tribunal d’instance de Dakar n’étant ni définitive ni exécutoire, Ousmane SONKO demeure exclu des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée à Dakar.

Collectif des Avocats de l’État.

Ndiaga Sylla (Expert électoral) sur le cas de Sonko : « Si la DGE et la CDC persistent dans leur refus illégal, il faudra… »

« Ma conviction sur l’irrégularité de la radiation de O. SONKO n’a jamais varié » , c’est du moins ce que déclare l’expert électoral Ndiaga Sylla dans un post paru sur sa page Facebook.

« Si la Direction Générale des Élections (DGE) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature de OS en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro, non substantiel) et la quittance délivrée par la CDC en l’absence de l’ attestation. Il s’agira au préalable de faire constater par exploit d’huissier le refus de l’administration. Cf. Décision du CC en 2007 dans l’Affaire Ndiaga SYLLA, Mandataire.

Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du TIHC de Dakar exécutoire. Je rappelle que l’AJE dispose de 10 jours à compter de la notification de la décision (2 jours) pour faire un pourvoi et la partie adverse (O. SONKO) a 8 jours pour produire sa défense.

C’est au terme de cette procédure que la Cour suprême devrait, en cas de pourvoi, convoquer l’audience. D’ici là, la période de dépôt des candidatures prévue le 26 décembre sera bouclée. Encore que les motivations du deuxième juge intégreront certainement les constats faits par la Cour suprême dans sa cassation…

Il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du droit fondamental de vote et la liberté de candidature.

La jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l »indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes.

Pape Mahawa Diouf (BBY): « On accepte la décision du juge, mais la DGE pourrait refuser les fiches de parrainages à Sonko »

Le juge du Tribunal de Dakar a décidé d’ordonner la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral. Désormais, Ousmane Sonko peut être candidat, en attendant la décision de l’Etat de se pourvoir en cassation. Pape Mahawa Diouf, porte parole de la coalition Benno Bokk Yakaar interrogé par la RFM, pense que la DGE (Direction générale des élections) pourrait avoir le droit de refuser les fiches de parrainages à Sonko si ce recours est suspensif.

« Nous nous soumettons à cette décision de justice, comme à l’accoutumée. Maintenant, l’État a la possibilité de pourvoi en cassation. Mais nous ne savons pas exactement quelle va être la latitude de la Direction générale des Élections. En tout état de cause, ce que nous saluons avec forte conviction, c’est le fait que nous sommes dans un pays où le droit régit les relations entre politiques, civils et citoyens (…) Si l’État décide d’un pourvoi en cassation, peut-être le pourvoi ne serait pas suspensif, mais son effet, c’est que la décision du tribunal ne serait pas décisive. À ce titre, la DGE pourrait donc avoir le droit de maintenir la même position en refusant de délivrer les fiches de parrainage à Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.

Du côté des avocats de Sonko, le discours est unanime : le pourvoi en cassation dans cette affaire ne sera pas suspensif. Ce qui veut dire que malgré un recours des avocats de l’Etat, Ousmane Sonko devrait recevoir ses fiches de parrainages.

Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures. 
« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
« Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
Contourner la DGE et la CDC
Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
« Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

Décision du tribunal de Dakar : La réaction d’Ousmane Sonko

« Gloire à Dieu, l’Unique ! Honneurs à mes dévoués, brillants, désintéressés et loyaux avocats ! ». Tels sont les premiers mots d’Ousmane Sonko, candidat à la candidature à l’élection présidentielle de 2024.
Dans un post sur X, le maire de Ziguinchor a exprimé toute sa gratitude à l’endroit de ses militants, sympathisants et alliés pour leurs soutiens inconditionnels dans la bataille qu’il mène contre l’Etat du Sénégal.
« Reconnaissance infinie à ce formidable peuple sénégalais ! Remerciements à tous nos soutiens africains et étrangers ! Que la paix et la bénédiction divine inondent notre pays », a déclaré Ousmane Sonko après sa réintégration sur les listes électorales, ce jeudi 14 décembre, par le tribunal de grande instance de Dakar.

Annulation de la radiation de Sonko : Me Ciré Clédor envisage un possible Pourvoi en Cassation de l’État

Suite à la décision d’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, Me Ciré Clédor, avocat impliqué dans l’affaire, a exprimé la possibilité d’un éventuel pourvoi en cassation de la part de l’État.

" Certainement que l'état fera un pourvoi en cassation, mais on espère..." Ciré Cledor

Me Ciré Clédor a déclaré : « Certainement que l’État fera un pourvoi en cassation, mais nous espérons que la décision actuelle prévaudra. » Cette remarque suggère une anticipation de procédures judiciaires futures, bien que l’avocat exprime son espoir que la décision d’annulation en faveur de Sonko soit exécutée malgré d’éventuels recours. La situation pourrait donc encore évoluer dans les instances supérieures de la justice.

Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême

Ce mercredi, le juge du Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral, confirmant le juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Mais la route est encore longue pour la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. En effet, les avocats de l’Etat du Sénégal vont déposer un recours auprès de la Cour Suprême.

Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême

L’annonce vient d’être faite par Me El Hadji Diouf, un des avocats de l’Etat du Sénégal. « Ils ont jubilé à Ziguinchor et aujourd’hui encore, ils jubilent à Dakar. Ils sont des incultes, ils ne savent pas que la Cour Suprême ne peut pas se contredire. Ils ont gagné une bataille, mais n’ont pas gagné la guerre. Ils seront tristes lorsque la Cour Suprême va annuler cette décision du juge de Dakar », a-t-il déclaré, confirmant le recours que l’Etat du Sénégal va déposer.

Ousmane Sonko, actuellement en prison, devrait donc pouvoir démarrer sa campagne de parrainage, en attendant la suite de cette affaire.

Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir en cassation! »

Me Bamba Cissé, membre du pool d’avocats de Ousmane Sonko, s’est réjoui de la décision rendue par le juge Racine Thior, du tribunal d’instance hors classe de Dakar qui annule la radiation du leader de l’ex-Pastef dans les listes électorales. 

Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir..! »


« Dieu merci! Le droit et la vérité étaient avec nous. Ousmane Sonko va être réintégré dans les listes et il va participer à l’élection présidentielle », dira l’avocat qui lance également un appel à ses confrères de l’État du Sénégal : « Il faut préciser que le point de cassation a été réglé, il ne servira à rien de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi c’est important d’inviter les avocats de l’État du Sénégal de ne pas tenter cette option… », a déclaré Me Bamba Cissé rappelant l’importance d’accompagner « ce vent de changement, cet idéal de démocratie et de liberté… »

Conseil constitutionnel : voici la liste des 21 personnalités qui vont contrôler les parrainages

Le Conseil constitutionnel a publié ce mercredi 13 décembre la liste des 21 membres de la commission chargée d’étudier les parrainages pour la présidentielle de février 2024 (voir la liste ci-dessous). Les Échos, qui donne l’information, a détaillé sa composition et les attributions de chacun.

Les sept Sages forment l’organe délibérant. «Ce sont eux qui procèdent à l’interprétation des textes et prennent les décisions après consultations», complète le journal.

«Les représentants de la (CENA), les personnalités indépendantes et le représentant de l’administration ont qualité d’observateurs ; ils ont une voix consultative. Leurs observations éventuelles seront consignées dans le rapport final», fixe l’article 6 de la décision du Conseil constitutionnel instituant ladite commission.

Les 21 personnalités chargées de contrôler les parrainages travaillent sous la direction du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara.

La phase de contrôle de la régularité des parrainages se déroulera du 27 décembre au 12 janvier prochain. Après le dépôt des signatures par les candidats à la candidature, entre le 11 et 26 décembre, le Conseil constitutionnel procédera au tirage au sort (27-28 décembre) déterminant l’ordre de traitement des dossiers.

LES 21 MEMBRES DE LADITE COMMISSION

Les 7 juges du Conseil constitutionnel

1.    Mamadou Badio Camara

2.    Aminata Ly Ndiaye

3.    Mouhamadou Diawara

4.    Youssoupha Diaw Mbodj

5.    Awa Dièye

6.    Cheikh Ndiaye

7.    Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly

Greffiers

8.    Ousmane Bâ

9.    Fatma Ndiaye

Personnel administratif et technique (magistrats)

10. Madiena Bakhoum Diallo

11. Cheikh Mbacké Ndiaye

12. Elisabeth Ndew Diouf Niang

13. Laïty Sarr

14. Mamadou Touré

Représentants de la CENA

15. Ndèye Rokhaya Mbodj (journaliste)

16. Mamadou Bocar Niane (enseignant en retraite)

Personnalités indépendantes

17. Bacre Waly Ndiaye (avocat)

18. Coumba Sèye Ndiaye (avocat)

19. Aïda Diagne Diawara (notaire)

20. Alassane Seck (Ligue sénégalaise des droits humains)

Représentant de l’Administration

21. Biram Sène (DGE)

Candidature à Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko à l’heure du verdict

La justice dira ce jeudi si Ousmane Sonko est réintégré sur les listes électorales et pourra se présenter à la présidentielle de février 2024.

Cette décision marquera une nouvelle étape du feuilleton judiciaire entre l’opposant et l’Etat, engagés depuis plus de deux ans dans un bras de fer marqué par des troubles meurtriers.

Mardi, les avocats des deux parties ont débattu, mardi, sur la décision de radier M. Sonko des listes électorales et de le priver ainsi de la présidentielle où il serait l’un des favoris.

La Cour suprême avait cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre à Ziguinchor, qui avait remis le chef de file de PASTEF dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans l’affaire Adji Sarr.

La Cour avait décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.

M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.

« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall  qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », avait déclaré lors de l’audience spéciale l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.

« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », avait renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.

Plus tard dans cette journée, les avocats de l’Etat ont demandé de rejeter la demande de M. Sonko.

La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.

Ousmane Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.

Verdict attendu dans l’affaire Ousmane Sonko contre l’État du Sénégal : Un tournant crucial pour le leader de l’Ex-Pastef

Le tribunal de Dakar est sur le point de rendre son verdict ce jeudi 14 décembre 2023 concernant la requête liée à la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cette décision pourrait jouer un rôle déterminant dans l’avenir politique du maire de Ziguinchor, qui est en détention depuis le mois de juillet.

Le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé le jugement d’octobre du juge Sabassy Faye, rétablissant ainsi Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cependant, cette victoire a été de courte durée, car la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant le Tribunal hors classe de Dakar pour un réexamen.

Rappelons que le leader de l’ex-Pastef fait face à des chefs d’accusation graves, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’appel à l’ insurrection. Ces accusations ont conduit à sa détention depuis juillet. Le verdict attendu représente la dernière carte pour Ousmane Sonko dans cette bataille juridique cruciale. Les résultats pourraient avoir des implications significatives sur son statut électoral et son avenir politique.
avec Dakaractu

Présidentielle 2024 : Les conseils de Khalifa Sall à Ousmane Sonko

Demain, jeudi 14 décembre, le président du Tribunal de Dakar donnera son verdict sur la réintégration ou non d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral. Un verdict décisif pour la participation d’Ousmane Sonko à la Présidentielle, que Khalifa Sall espère qu’il sera positif pour le leader de lex-Pastef.

Interrogé par la Rfm, le leader de Takhawu Dakar a invité Ousmane Sonko à continuer à faire face à l’Etat du Sénégal pour pouvoir recouvrer ses droits et participer à l’élection présidentielle de 2024.

« Il (Ousmane Sonko) mène un combat légitime. Il subit une situation et il l’a vu et il se bat », a déclaré Khalifa Sall sur la Rfm avant d’ajouter : « Donc, c’est un combat qu’il faut mener. Il le mène et je crois qu’il a bien fait de le mener ».

Khalifa Sall n’a pas manqué de souligner qu’il a fait 28 mois de prison pour enfin être là où il est aujourd’hui, briguant la magistrature suprême en février 2024.

Affaire Yarga Sy et Compagnie : Comparution devant le juge prévue ce mercredi

Yarga Sy, Mame Pathé Mbaye et des gardes du corps du président Ousmane SONKO sont appelés à la barre de la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar ce mercredi 13 décembre pour divers chefs d’inculpation.

Le tribunal correctionnel évoque ce mercredi le dossier des 20 manifestants arrêtés lors des manifestations du mois de mars relatives au procès opposant Ousmane Sonko au ministre du Tourisme Mam Mbaye Niang. Déférés devant le procureur le 22 novembre dernier, le parquet dans son développement avait révélé que ces prévenus ont été alpagués dans des endroits différents de Dakar. Des propos que les mises en cause ont  tous contesté. Contre les 17 autres détenus dont Yarga Sy, le procureur dans son réquisitoire s’en est rapporté à la sagesse du tribunal en ce qui concerne leur sort.

Par contre, pour les trois autres que sont, Ousseynou Ndiaye, membre de la garde rapprochée de Sonko, El hadji Pathé Mbaye et Ibrahima Diallo, ils sont accusés de commettre des actes à manœuvres ou de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou enfreindre les lois.

Quant à Yarga Sy, il est poursuivi pour tentative d’assassinat donc, homicide involontaire et jet d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne.

Le jour des faits incriminés, jeudi 16 mars, parti de Saly où il est domicilié, il était dans le cortège de Sonko pour le tribunal et son procès contre Mame Mbaye Niang. À hauteur de Mermoz, au milieu des tiraillements entre Sonko et les forces de l’ordre, qui l’ont extrait de force de sa voiture pour le conduire elles-mêmes au tribunal, Yarga Sy remet une écharpe imbibé de vinaigre au leader des Patriotes. Face aux enquêteurs, il a juré que par ce geste, il cherchait à aider Sonko qui commençait à subir les effets des gaz lacrymogènes.

SENEGAL-POLITIQUE / À Thiès, le candidat Mame Boye Diao présente la version en arabe de son livre-programme

 Le candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain Mame Boye Diao a présenté la version en arabe de son livre-programme intitulé ‘’Le Sénégal qui vient’’ (Éditions L’Harmattan Sénégal, 2023), a constaté l’APS, lundi, à Thiès (ouest).

La cérémonie de dédicace et de présentation de l’ouvrage s’est déroulée dans un restaurant thiéssois en présence de plusieurs arabisants. Le GREM, un groupe d’étudiants sénégalais vivant au Maroc, a traduit le livre en arabe.

Pour Mame Boye Diao, cette traduction va permettre à ‘’4, voire 5 millions’’ de Sénégalais de s’approprier le livre et le programme qu’il propose au peuple.

Les domaines économiques, dont l’agriculture et l’artisanat, la santé, l’emploi et d’autres préoccupations sont abordées dans ce livre de 80 pages.

L’auteur a procédé à l’évaluation de nombreux secteurs d’activité et a proposé des solutions aux problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontés.

Il évoque l’enseignement arabo-islamique, par exemple

M. Diao envisage, s’il est élu, de dérouler un programme de formation professionnelle facilitant aux jeunes apprenants en langue arabe l’accès à l’emploi.

Le candidat de la coalition Diao2024 évoque la nécessité de créer un ‘’cadre qui puisse formaliser tous les rapports entre l’État et les foyers religieux’’, auxquels recourent les pouvoirs publics pour résoudre certaines crises.

Souleymane Abdourahmane Bâ, le président du GREM, a salué l’initiative prise par Mame Boye Diao de faire traduire en arabe son programme.

Il dit souhaiter que les autres candidats fassent de même. Interpellé sur la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, Mame Boye Diao estime que les Israéliens doivent aller ‘’au-delà d’un cessez-le-feu et militer pour la solution à deux États’’.

Les deux États doivent être bâtis sur la base des frontières fixées par le processus de paix entamé après 1967.

Le président de la République a limogé El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le 12 septembre dernier.

Maire de Kolda (sud) et membre de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, M. Diao avait fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle, le même jour, après avoir tenté sans succès de se faire investir par Macky Sall.

Avant de diriger la CDC, il a été directeur général des domaines.

Visite à Sonko : Mimi Touré écrit au Doyen des juges

Mimi Touré était ce mardi 12 décembre au tribunal de Dakar. L’ancienne Première ministre ne s’était pas déplacée au Palais de justice pour un procès. Plutôt, elle sollicitait auprès du Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, une autorisation à pouvoir rendre visite à Ousmane Sonko, détenu à la prison du Cap Manuel. Mais la candidate à la prochaine présidentielle est rentrée bredouille. Le magistrat n’a pas donné suite à sa demande et n’a pas justifié son refus.

Mimi Touré n’a pas goûté et elle l’a fait savoir. «Monsieur le juge Makham Diallo, je me suis déplacée pour venir dans vos bureaux solliciter personnellement un permis de visite à Ousmane Sonko. Je suis au regret de constater qu’en tant qu’ancienne Garde des Sceaux, vous ne m’ayez pas fait la courtoisie de me recevoir pour me motiver votre refus de me délivrer ledit permis», a protesté l’ancienne patronne du gouvernement, reprise par Le Témoin.

Le journal rapporte que Mimi Touré a ensuite invité Oumar Maham Diallo à «cultiver l’élégance républicaine, marque des grands magistrats qu’a connus le Sénégal» avant de lui demander, «conformément à la loi», «de (lui) délivrer un permis de visite à Ousmane Sonko».

Mimi Touré semble donc déterminée à rendre visite au président de Pastef. Le 29 novembre dernier, elle s’était rendue à la prison du Cap Manuel, munie de son permis de visite. Alors qu’elle était dans la salle d’attente, en compagnie Déthié Fall et Ayib Daffé, un agent de l’Administration pénitentiaire est venu lui signifier qu’elle ne pourra pas accéder au leader des Patriotes. Raison invoquée : le cachet sur l’autorisation qu’elle détient n’était pas net, d’après son interlocuteur.

Affaire Me Moussa Diop : Aly Ngouille Ndiaye convoqué

L’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye est convoqué ce mercredi à la Sûreté urbaine (SU). Il sera auditionné dans le cadre de l’enquête sur les graves accusations de Me Moussa Diop au sujet d’un présumé trafic de diamants au Sénégal dans lequel le maire de Linguère serait impliqué.

Ce dernier a porté plainte contre l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk pour diffamation. L’Observateur, qui annonce la convocation de Aly Ngouille Ndiaye, rappelle que Me Moussa Diop lui attribue la paternité des documents liés au trafic en question qu’il avait exhibés en conférence pour étayer ses révélations explosives.

Le journal informe que l’ancien ministre de l’Agriculture n’est pas le seul plaignant convoqué à la SU. Aussi, l’ancien directeur des Mines et de la Géologie Dr Ousmane Cissé, qui a également porté plainte contre Me Moussa Diop, qui l’a cité dans l’affaire, sera auditionné par les enquêteurs de la SU.

Me Moussa Diop est depuis 48 heures en garde à vue à la SU. Celle-ci a été prolongée sur ordre du procureur de la République, renseigne L’Observateur.

Macky devant le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme: « Le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur »

A Genève, lors de la cérémonie inaugurale marquant le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, le chef de l’État s’est exprimé lors d’un panel axé sur l’avenir des droits de l’homme, de la paix et de la sécurité.

Évoquant le fait que le Sénégal se prépare à une élection présidentielle en début d’année, Macky Sall a assuré de la bonne organisation de cet événement.

Il a affirmé que, tout comme les scrutins précédents, cette élection se déroulera de manière démocratique, libre et transparente.

« Le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur, confiant que notre pays continuera sa trajectoire, porté par les valeurs de démocratie, de liberté et de respect des droits humains », a déclaré le chef de l’Etat, rapporte Le Soleil.

Genève : Le président Macky Sall a rencontré les directeurs d’agences de l’ONU

Le président de la République Macky Sall a rencontré les directeurs d’agences de l’ONU dirigées par des Africains. Notamment le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Ngozi Okonjo-Iweala, DG de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et Gilbert Houngbo, patron de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’était au cours d’un dîner de travail à Genève 

Intégration sur les listes électorales. Sonko fixé sur son sort le 14 Décembre

Le Juge du tribunal d’instance hors classe de Dakar vient de renvoyer l’audience spéciale concernant la radiation ou non de Ousmane Sonko des listes électorales. Le magistrat va donner son verdict le 14 décembre prochain

Élection Présidentielle 2024: Ousmane Sonko fixer sur son sort ce 14 décembre.


Pour rapoel, le juge Sabassy Faye avait demandé la réintégration du maire de la ville de Ziguinchor dans les listes électorales. Ce qui avait poussé à l’agent judiciaire de l’Etat d’introduire un recours à la Cour suprême. Ladite Cour avait cassé et annulé la décision du juge Faye.

L’affaire a été statuée ce mardi au Tribunal de Dakar en audience spéciale. Après plusieurs tours d’horloge de plaidoirie des avocats des deux camps, le Juge a décidé de suspendre l’audience jusqu’à jeudi prochain.

Procès de réintégration de Sonko : Une « émission de Ismaila Madior Fall à la TV » refait surface au tribunal

Le Tribunal de Grande Instance de Dakar se penche aujourd’hui sur la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, un enjeu majeur pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Me Ndoumé Wone, avocate de Sonko, a soulevé des questions sur la légitimité de l’agent judiciaire de l’État dans cette affaire, remettant en cause la procédure de notification de la radiation de son client.

Les avocats de Ousmane Sonko ont plaidé en faveur de la réintégration de leur client, arguant que la radiation de ce dernier était illégale. Ils ont notamment mis en avant le fait que la notification de la condamnation de Sonko n’avait pas été effectuée conformément à la loi.

« Il n’y a jamais eu d’acte de notification mais plutôt une signification », a déclaré Me Ndoumé Wone, l’une des avocates de Sonko. « Il est illégale que l’Etat du Sénégal occulte la loi et agit autrement. »

Les avocats de Sonko ont également soutenu que la théorie de la connaissance acquise, qui stipule que Sonko serait réputé avoir eu connaissance de sa radiation en suivant une émission de télévision, ne pouvait être retenue.

« L’Etat n’a pas présenté de preuves pour dire que Ousmane Sonko a appris sa radiation en suivant l’émission de Ismaila Madior Fall », a déclaré Me Ndoumé Wone, selon nos confères de Dakaractu

Affaire des Diamants : Les Sénégalais exhortent la justice à prendre toutes ses dispositions

Maître Moussa Diop est entre les mains des enquêteurs de la Sûreté urbaine depuis hier, celui qui a accusé le Président Macky Sall, l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye et Jean-Claude Mimran, est en train d’être entendu sur une affaire de contrat et d’exploitation de diamants dans le nord du Sénégal. Une affaire qui ne laisse pas indifférents les citoyens sénégalais. Ils attendent que la justice éclaire leurs lanternes dans les plus brefs délais.  

« J’étais très surpris quand j’ai entendu l’information. Je n’y attendais vraiment pas. Vous savez, il y a des informations qui ne sont pas censées être destinées au grand public. Néanmoins, si l’avocat en parle, c’est peut-être parce qu’il a des preuves tangibles », déclare Omar Ba.

Cependant, selon un diplomate  ceci n’est qu’une stratégie de communication pour exister sur la scène politique.
« La manière de faire de la politique actuellement est très différente de celle d’avant. On peut faire de la politique sans pour autant verser dans des débats de divulgation. Ceci n’est même pas notre identité », se désole-t-il sur Iradio.
 N’ayant jamais eu connaissance de l’existence des diamants au Sénégal, Assane Gning lui exige que lumière soit faite.
« C’est la première fois que j’ai entendu dire que le Sénégal a le diamant. Et si c’est vraiment le cas, je trouve que c’est une bonne nouvelle, car ce sont nos ressources. Donc, il faut que la justice éclaire  cette situation au plus vite », plaide-t-il. 
 A noter que Maître Moussa Diop a été convoqué hier par la Sûreté urbaine. Il est actuellement placé en garde-à-vue.

[Le récap] Affaire Sonko : Ce qu’il faut retenir des débats d’audience

La justice a commencé mardi à réexaminer la réintégration ou non sur les listes électorales de Ousmane Sonko, dont dépend sa candidature à la présidentielle de février 2024.
La Cour suprême a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans une affaire de mœurs.
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.
L’audience s’est ouverte mardi au palais de justice de Dakar, a constaté.
La matinée a été marquée par les interventions des avocats de M. Sonko, qui ont défendu le droit de l’opposant à participer à l’élection.
« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », a déclaré à l’ouverture de la séance l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.
« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », a renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.
Plus tard dans la journée, les avocats de l’Etat ont contesté cette version et demandé de rejeter la demande de M. Sonko de réintégrer les listes électorales.
La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire entre ses avocats et l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant, marqué par plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.

Avec Seneweb

Présidentielle 2024 : Les principales dates dévoilées

Le coup d’envoi pour le dépôt des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été donné hier.

Quelques changements ont été opérés par le Conseil constitutionnel sur le déroulement des opérations électorales, à côté des dates importantes qui ont été retenues. En effet, la période de dépôt (du 11 au 26 décembre) des parrainages ne varie pas. Aussi, précise le Conseil constitutionnel, l’ordre de dépôt importe peu, puisqu’il sera procédé à un tirage au sort, les 27 et 28 décembre, pour définir l’ordre de traitement des parrainages. Les dossiers incomplets (absence d’une pièce ou nombre de parrains minimum non atteint) ne feront pas partie du tirage au sort.

Le contrôle de la régularité par le Conseil constitutionnel débutera le 27 décembre jusqu’au 11-12 janvier 2024. Il se fait suivant l’ordre de passage établi par le tirage au sort. C’est durant cette période qu’on saura qui est passé, qui est éliminé, qui doit remplacer ses doublons externes, rapporte Enquête.

Une évolution du parrainage qui a été modifiée à l’issue du Dialogue politique de mai dernier, fait que les parrains des candidats éliminés par le parrainage, de même que les surplus de parrains ne seront pas comptabilisés comme doublons. Ceci pour éviter ce qui avait fait éliminer le candidat Malick Gakou en 2019.

Passé l’étape du parrainage, à partir du 12 janvier, le Conseil constitutionnel contrôle l’exactitude matérielle des neuf pièces nécessaires à la candidature pour les candidats qui ont validé le parrainage. Ces pièces sont cumulatives. De là, c’est-à-dire 45 jours  avant le premier tour de la Présidentielle, la distribution des cartes de la dernière révision doit commencer.

D’ailleurs, les opérations de retrait des cartes d’électeur ont commencé dans les structures administratives compétentes.

Le nombre de candidats officiels et leurs identités seront connus le 20 janvier 2024, date de l’affichage de ceux qui ont été retenus pour tenter de remplacer le président Macky Sall. L’ouverture de la campagne électorale interviendra le 3 février avant le premier tour du scrutin du 25 février 2024. En cas de second tour, c’est « probablement » le dimanche 24 mars 2024. Le président élu prendra fonction officiellement le 2 avril 2024, après la passation de service avec le président sortant.

Visite d’Amadou Ba à Paris : Polémique sur l’influence persistante de la France au Sénégal

la visite du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, en France du 6 au 10 décembre. Cette visite a suscité des réactions de personnalités politiques telles que Mimi Touré, Cheikh Tidiane Dièye, et Alioune Tine, qui ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une immixtion de la France dans les affaires intérieures du Sénégal.

L’auteur souligne que si la visite avait eu lieu dans une autre capitale européenne, comme Londres, Madrid ou Rome, elle n’aurait peut-être pas soulevé de débat. Cependant, le choix de Paris a été particulièrement critiqué en raison de la perception persistante de l’influence française au Sénégal.

L’article met en avant le réflexe de la classe politique et de la société civile sénégalaise de tout ramener vers la France, attribuant à ce pays un rôle prépondérant. Il souligne que cette perception renforce l’influence de la France en Afrique et appelle à un travail de décolonisation mentale pour que les Africains puissent envisager des partenariats équilibrés avec divers pays, sans complexes ni haine envers d’anciens colonisateurs.

En résumé, la réaction controversée à la visite d’Amadou Ba à Paris, mettant en lumière la préoccupation persistante au Sénégal concernant l’influence de la France dans les affaires nationales.

Linguère : Khalifa Sall déplore l’obsolescence du matériel agricole et le déficit en points d’eau

Le leader de la coalition « Khalifa président 2024 » a dénoncé la vétusté du matériel agricole, la désertification et le manque de points d’eau qui secouent la zone sylvo-pastorale .
Selon Khalifa Sall, le département de Linguère fait face à de nombreux défis qui plombent le secteur de l’agriculture et  de l’élevage.
Pour améliorer cette situation, l’ancien maire de Dakar  prône le renforcement de la résilience des communautés face aux difficultés rencontrées dans les  secteurs de l’agriculture et de l’élevage, la modernisation du matériel agricole, le développement d’infrastructures hydrauliques, la facilitation de l’accès au crédit pour les agriculteurs et les éleveurs.
Le leader de la coalition khalifa président 2024 s’exprimait en marge de sa tournée politique « Motali yéné ».
Durant trois jours, le candidat déclaré de ladite coalition pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 s’est rendu dans les localités de Barkedji ,Gassane, Gouloum, Déaly, Dahra et Linguère pour rendre des visites à des militants, responsables, chefs religieux  et les familles des anciens dignitaires du Parti socialiste .

Présidentielle 2024 : les 9 dates à retenir

Le journal Enquête a livré dans son édition de ce mardi 12 décembre la suite du calendrier électoral pour la course à la succession de Macky Sall.

11-26 décembre : dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel

27-28 décembre : tirage au sort pour définir l’ordre de traitement des dossiers de parrainages par les sept Sages

27 décembre-12 janvier : contrôle de la régularité des parrainages

À partir du 12 janvier : contrôle de la disponibilité des neuf pièces des dossiers de candidature et distribution des cartes d’électeur

20 janvier : publication de la liste officielle des candidats

3 février : démarrage de la campagne électorale

25 février : premier tour de la présidentielle

24 mars : second tour (le cas échéant)

2 avril : investiture du successeur de Macky Sall

Parrainages : le fichier et le code d’accès vendus à 500 000 FCFA

C’est une grave accusation portée contre deux candidats à la candidatures à la Présidentielle.

Mame Boye Diao et Aminata Touré sont accusés d’avoir acheté le fichier électoral et les codes d’accès à 500 000 FCFA pour la collecte de parrainages. Le présumé suspect nommé Amadou Diallo, un agent de l’administration aurait vendu le fichier et les codes d’accès aux deux personnalités politiques précitées. D’après les informations de L’OBS, le présumé suspect serait en fuite.

Mais les mis en cause à savoir Mame Boye Diao et Aminata Touré réfute les accusations. Le maire de Kolda rit de ses accusafions et jure ne pas connaitre Amadou Diallo. « Je n’ai aucun lien avec lui, ni directement ni indirectement ». Mame Boye Diao met cette affaire dans le lot des manigances créées piur le distraire ou pour l’éliminer ».

Quant à Aminata Touré, elle est formelle: « je ne connais cette personne dont on parle ni d’Adam ni d’Eve. Je n’ai jamais entendu parler de lui », balance-t-elle avec un brin de mépris à l’accusation.

Cette affaire est partie d’une dénonciation du nommé Amadou Sow (mandataire du candidat du Mouvement Sunu Gaal ca kanaam Mame Ousmane Ndoye) au commissariat de Yeumbeul Comico. Dans son rapport, il déclare que le nommé Diallo s’adonnait à la vente du fichier électoral.

Il soutient avoir remis à Diallo pour le compte du candidat Mame Ousmane Ndoye, la somme de 80 000 FCFA pour disposer du fichier électoral. Mais l’agent Diallo n’a pas respecté le marché. N’ayant pas eu satisfaction, il a fait éclater le deal.

Serigne Moustapha Sy menace Macron et les Français résidant au Sénégal

Serigne Moustapha Sy menace d’exterminer (mystiquement) tous les Français qui sont au Sénégal si Macron s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise.

Comme à chacune de ses sorties, Serigne Moustapha Sy émet une phrase qui attire l’attention. Le guide moral des Moustarchidines wal moustarchidaty, qui est aussi le président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) qui a un candidat à la présidentielle, en la personne de Alioune Mamadou Dia, lors de sa sortie à Dieumb, avant-hier, a lancé un avertissement sans frais au Président français. Serigne Moustapha Sy dit à haute et intelligible voix à Emmanuel Macron que si la France s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise, il va exterminer tous les Français qui sont au Sénégal. Serigne Moustapha Sy d’indiquer que c’est par le mystique qu’il va le faire.

Candidature de Ousmane Sonko : Audience décisive au tribunal de Dakar

Un tribunal de Dakar examine ce mardi 12 décembre la réintégration ou non de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales, dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024.

La Cour suprême au Sénégal a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation dans l’affaire Adji Sarr. 
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance par le tribunal de Dakar.
Ousmane Sonko a été radié des listes électorales à la suite de sa condamnation en juin à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Le maire de Ziguinchor dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de toute instrumentalisation de la justice.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire menée par ses avocats contre l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant qui a déclenché plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat.

Sonko, entre Zig et Dakar : « Non pas de 2 justices, il n’y en a qu’une seule », Maimouna Bousso

12 octobre 2023- 12 décembre 2023. Il y a deux mois, Ousmane Sonko réintégrait  le fichier électoral après sa radiation.  Le 17 novembre, la cour Suprême casse et annule la décision du tribunal de Ziguinchor  et renvoie l’affaire au Tribunal Hors classe de Dakar. Qui se prononce aujourd’hui mardi. Occasion pour Maimouna Bousso, face à la presse lundi, de dire que la justice est une et indivis.

Les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (Lacos) se sont prononcés sur la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales qui sera examinée ce mardi au Tribunal Hors classe de Dakar en audience spéciale.

« Ce mardi, nous retournons au tribunal. Il n’y a pas deux justices, celle de Ziguinchor et celle de Dakar, il n’y a qu’une seule justice, la justice est une et indivis. La même justice qui s’est prononcée à Ziguinchor, se prononcera ce mardi à Dakar.  C’est une audience publique à la fameuse salle 4, salle coupe-tête, la salle guillotine », a déclaré Maimouna Bousso.

Très active dans le combat pour le respect des droits de l’homme, la Présidente du mouvement des Forces Citoyennes appelle à la mobilisation des grands jours en raison du caractère de l’audience publique.

« Si  le droit est dit, avance t-elle, notre candidat va déposer ses fiches, à l’instar de tous les candidats. Si le droit n’est pas dit, le peuple sénégalais décidera. Restons vigilants ».

Élection de Représentativité Syndicale à Diourbe: Plus de 4000 Électeurs Attendent le Scrutin

Le département de Diourbel se prépare activement pour l’élection de représentativité syndicale, prévue le 12 décembre 2023. Pas moins de 4045 électeurs sont attendus dans quatre centres de vote, répartis sur dix bureaux.
Dans la commune de Diourbel, six bureaux seront opérationnels à l’école Mame Diarra Bousso. Quant à la commune de Ndoulo, trois bureaux de vote sont prévus, dont deux à l’école SEIB et un autre dans le chef-lieu de l’arrondissement. Enfin, un bureau de vote sera alloué à la commune de Ndindy.
Cette élection revêt une importance significative pour la représentation syndicale, offrant aux électeurs l’opportunité d’exercer leur droit de vote. Les résultats auront un impact direct sur la direction de la voix des travailleurs dans le département de Diourbel.
Les autorités locales assurent que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable, selon les déclarations du préfet du département de Diourbel, Mamadou Khouma.
Nd Y. MBAYE

Sûreté urbaine : Me Moussa Diop placé en garde à vue

L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, non moins candidat à la présidentielle de 2024 vient de payer les frais de ses récentes accusations. Convoqué et entendu à la sûreté urbaine de Dakar ce lundi, Me Moussa Diop vient d’être placé en garde à vue après une notification qui lui a été servie. Lors d’un point de presse tenu en fin de semaine, le président du mouvement AG Jotna a brandi des documents accusant l’ancien ministre de l’énergie, des mines et de l’industrie, d’avoir délivré une autorisation d’exploration et d’exploitation d’une mine dans le Nord du Sénégal ». Ce dernier, après « ces accusations », a intenté une action judiciaire en déposant une plainte de même que le procureur de la République qui s’auto-saisit de l’affaire. À rappeler que l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk a également cité d’autres supposés protagonistes notamment l’homme d’affaires Jean Claude Mimran, Mamadou Diagne Ndiaye du Cnoss et même le président de la République.

Clarifications du Ministère des Mines et de la Géologie sur les Allégations entourant un possible accord sur une Mine de Diamant

La controverse persiste au sujet de l’allégation selon laquelle une autorisation d’exploitation d’une mine de diamant aurait été accordée dans le nord du pays. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a accusé le président de la République Macky Sall et son ancien ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir octroyé au groupe Mimran une autorisation d’exploiter une mine de diamant, suscitant ainsi des réactions passionnées au sein de la population sénégalaise.

Face à ces accusations, le ministère des Mines et de la Géologie, dirigé par Oumar Sarr, a réagi en publiant un communiqué visant à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défraye la chronique. Le ministère a tenu à souligner que le président de la République ne pouvait être impliqué dans cette affaire, précisant qu’aucune autorisation d’exploitation de diamant n’a été délivrée au Sénégal, et que l’intervention du Chef de l’État se fait uniquement après la phase de recherche lorsque des réserves de ressources minérales sont prouvées.

Le ministère a également rectifié le contexte géologique, contredisant les affirmations de l’avocat accusateur selon lesquelles des indices de diamant auraient été découverts dans le nord du pays. Il a clarifié que ces indices ont été identifiés au Sud-Est du territoire, non au nord comme mentionné précédemment.

Dans un souci de transparence et de bonne gouvernance des ressources minérales, le ministère a souligné qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour laquelle des résultats concluants n’ont pas encore été obtenus. Aucun autre titre minier lié au diamant n’a été délivré à une entité quelconque, comme l’a assuré le ministère.

Le communiqué a également souligné que toutes les informations concernant les titres miniers et les conventions minières peuvent être consultées sur le portail du cadastre minier et les sites officiels du ministère des Mines et de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives).

Propos de Me Moussa Diop, Guy Marius Sagna pose un acte fort

Le député, élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna a déposé, ce lundi 11 décembre 2023, une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop.

« J’ai déposé aujourd’hui lundi 11 décembre 2023 une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop relatives à des permis d’exploration et d’exploitation d’une mine de diamants impliquant l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le Président de la République Monsieur Macky Sall et l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en violation de l’article 25 de la constitution du Sénégal.

Suivant avec intérêt le débat entre le groupe Walfadjiri et le ministre de la communication, j’ai déposé aussi une question écrite relative à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse. Le ministre de la communication ne doit pas gérer ce fonds de manière antidémocratique et combattre de manière décomplexée des groupes – comme Walfadjiri – dont la ligne éditoriale n’est pas conforme aux objectifs politiciens du parti du président de la république.

Les populations de Pékesse (département de Tivaouane)ont manifesté il y a quelques heures pour dire qu’elles ne veulent pas que leur forage soit arraché de leur main et confié à Aquatech. J’ai saisi l’occasion pour interpeller le gouvernement du Sénégal sur les résistances des populations face à la réforme de la gestion de l’eau en milieu rural et les résultats des délégataires du service public de l’eau.

Sur plus de 50 villages et 07 hameaux, 22 villages sont sans électricité dans la commune de Toubacouta. J’ai demandé au gouvernement si le budget 2024 a prévu l’électrification de ces 22 villages de Toubacouta.

Au lycée de Niodior, chaque année les élèves font la grève pour les mêmes raisons. Huit (08) salles de classe sur dix-huit (18) sont délabrées. Depuis le 20 novembre 2023, les élèves sont en grève. C’est pourquoi j’ai aussi interpellé le gouvernement du président Macky Sall sur la situation du lycée de Niodior.

Au CEM El Hadji Ibrahima Thiaw de l’Unité 8 des Parcelles Assainies de Dakar, il y a un (01) robinet pour 1400 élèves et un (01) seul gardien pour assurer la sécurité. Six (06) classes physiques sur les dix-neuf (19) sont délabrées alors que l’école compte vingt-six (26) classes pédagogiques. Le gouvernement du Sénégal a été interpellé par une question écrite.

« Un état civil pour chacun » : Des pays de l’Afrique francophone partagent leurs expériences sur les défis

Le premier symposium international des pays de l’Afrique francophone sur les défis de l’état civil s’est ouvert ce lundi 11 décembre 2023, à Dakar, au Sénégal. Organisé par le Sénégal, cet événement international, qui se tiendra trois jours durant (du 11 au 13 décembre), est une initiative de l’Agence nationale de l’Etat Civil (ANEC) du Ministère en charge des Collectivités territoriales du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre du suivi des instructions du Président de la République du Sénégal, Macky Sall de faire de l’état civil un secteur moderne, fiable, sécurisé et vecteur de développement. La cérémonie d’ouverture officielle des travaux a été co-présidée par M. Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires et Mme Harmonie Koutsivitis, cheffe de section politique à la délégation de l’UE au Sénégal, par ailleurs, représentante de Son Excellence M. Jean Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

Objectif : « mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs »
Cette première édition du symposium dont le thème est « Les défis d’un état civil pour chacun » se tient avec le concours de l’Union européenne. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC). Ce projet, dénommé « NEKKAL », est financé par la commission européenne et piloté par l’Agence nationale de l’état civil.
Ce thème entre en droite ligne avec les recommandations internationales, sous-régionales et nationales de rendre chaque personne visible. L’objectif est d’identifier et de partager les défis et enjeux, les meilleures expériences et pratiques enregistrées sur le financement de l’état civil, la centralisation et la protection des données personnelles, l’accès universel et l’offre de services aux populations. A termes, il s’agit de mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs afin d’améliorer particulièrement l’enregistrement des faits d’état civil et l’établissement des statistiques d’état civil des pays d’Afrique francophone.
Ainsi, pendant trois jours, des Directeurs généraux et nationaux de l’état civil de l’Afrique francophone et des délégations internationales composées de hauts fonctionnaires et d’experts du secteur, aborderont trois grandes thématiques, à savoir : le financement de l’état civil, des collectivités territoriales à l’Etat central ; la centralisation et la protection des données personnelles ; et enfin, un accès universel et l’offre de services aux populations.

Malgré les efforts, des défis subsistent encore
Les pays d’Afrique francophone sont, dans leur ensemble, confrontés à de nombreux défis en matière d’enregistrement des faits d’état civil (naissances, mariages et décès). Ces difficultés constituent un véritable frein à leur développement durable et inclusif. C’est pour cette raison que la plupart de ces Etats, notamment le Sénégal, se sont engagés, avec l’appui de partenaires techniques et financiers, dans un processus d’élaboration de stratégies nationales ayant pour objectif la modernisation des systèmes d’information avec une dynamique de centralisation unique des données d’état civil, l’adaptation des cadres législatif et réglementaires aux dynamiques en constante évolution et le respect des principes d’universalité et d’inclusivité alors qu’une grande partie des populations restent malheureusement exclue des systèmes d’état civil.   
Malgré les résultats déjà enregistrés, des défis subsistent et concernent principalement le financement pérenne des systèmes d’état civil, leur sécurisation, la protection des données d’état civil et l’accès des populations à l’état civil. En marge de ces défis communs, il existe aussi des bonnes pratiques et expériences qu’il convient de valoriser et de partager afin de renforcer les capacités des Etats et réduire les écarts entre pays africains en matière d’enregistrement des faits d’état civil et de modernisation des systèmes d’état civil.

Me Moussa Diop conduit à la Sûreté urbaine

Il semble que Me Moussa Diop, leader de Ag/Jotna, ait été convoqué par la Sûreté urbaine de Dakar et se soit dirigé vers le commissariat central, comme annoncé sur sa page Facebook. La convocation semble être liée aux révélations faites par Me Moussa Diop concernant un supposé contrat minier d’exploitation de diamants, ce qui a suscité des démentis et des plaintes de la part de plusieurs personnes.

Il est mentionné que le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a donné des instructions pour ouvrir une enquête. Cette action suggère que les autorités judiciaires prennent des mesures pour examiner les allégations de Me Moussa Diop et éventuellement déterminer s’il y a matière à enquête ou à des poursuites.

Il sera intéressant de suivre le développement de cette affaire pour voir comment les autorités réagiront et quels seront les résultats de l’enquête éventuelle.

Dr Momar Thiam : « C’est pourquoi Idrissa Seck s’est murer dans le silence ces derniers temps »

Depuis un certains temps, Idrissa Seck, bien que candidat à la Présidentielle de 2024, s’est éclipsé du monde médiatique. Aucune déclaration, aucun post, le leader de Rewmi s’est murer dans le silence. Une approche décryptée par le Dr Momar Thiam, Directeur général de WellCom’In Communication.

« (Sa dernière déclaration remonte à l’été dernier lors de laquelle Idrissa Seck a parlé de sa candidature et de son positionnement politique dans cette Présidentielle). Et, je pense que c’est largement suffisant. Compte tenu de sa participation à deux Présidentielles, de son parcours politique et de son expérience. Il n’a pas vraiment intérêt à s’épancher encore plus dans le paysage médiatique, tout le monde le connaît, il n’est pas en mal de reconnaissance ou de notoriété », a explique le Dr. Thiam dans L’Obs.

« Il s’emmure souvent dans un silence assourdissant, dans la mesure où tous les médias en parlent et s’interrogent. Ce qui veut dire que son silence devient un message qui interpelle, il est donc l’absent le plus présent sur le paysage médiatique », ajoute le spécialiste.

Le silence de Idrissa Seck serait donc un moyen de communication, de telle sorte de lui permettre de rester encore présent dans le paysage politique sénégalais.

« Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats… », Ndiaga Sylla explique…

« Si la candidature de Bassirou Diomaye passe, personne ne peut l’empêcher de battre campagne« , d’après Ndiaga Sylla. L’expert électoral était l’invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.

A priori, souligne M. Sylla, « on peut penser que Bassirou Diomaye Faye, étant entre les liens de la détention, pourrait ne pas faire acte de candidature. Mais il faut préciser que le code électoral, même pour ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation, considère que tant que la condamnation n’est pas définitive, on ne peut pas s’y fonder pour écarter sa candidature« .

« Encore que d’autres établissent un lien avec la dissolution de leur parti politique, Pastef. Là aussi je dois préciser que le parti dissous, il est évident qu’il ne peut pas porter une candidature, mais par contre les responsables de l’association dissoute, on ne peut pas les empêcher de candidater« , a précisé Ndiaga Sylla repris par Seneweb.

Il rappelle ainsi la loi de 1981 modifiée qui encadre la dissolution de parti politique, et qui, souligne-t-il, n’a pas prévu comme conséquence l’impossibilité de ses responsables à candidater. « D’ailleurs, le directeur de la communication et de la formation l’a rappelé il y a trois jours : le code électoral ne dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas être candidat… Donc Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats. Je dirai même mieux, demain si leurs candidatures passent, si on applique la loi, personne ne peut les empêcher de battre campagne. l s’agit d’un droit que leur confère les dispositions de l’article 32 de la Constitution (…) On ne peut pas empêcher quelqu’un de battre campagne parce qu’il est en détention. Cela violerait cette disposition constitutionnelle« , prévient Ndiage Sylla.

Le s’auto-saisit suite aux révélations de Me Moussa Diop sur des supposés contrats miniers

Suite aux accusations lancées par Me Moussa Diop, ancien directeur général de Dakar Dem Dikk et aspirant à la présidence en 2024, l’affaire prend une tournure judiciaire. Me Moussa Diop accuse Aly Ngouille Ndiaye, ex-ministre de l’énergie, d’avoir présumément accordé des autorisations d’exploration minière à un industriel étranger opérant au Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a déposé une plainte contre Me Moussa Diop pour ces allégations. Parallèlement, le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, et la sûreté urbaine de Dakar serait en charge de l’enquête.

Affaire de la mine de diamant : Mimi Touré réclame une commission d’enquête parlementaire

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle de 2024, a appelé à la « mise en place d’une commission d’enquête parlementaire » suite aux allégations de Me Moussa Diop. Ce dernier a mentionné les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran dans une affaire d’attribution de contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal. Mimi Touré exhorte l’Assemblée à « clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays ».

Démarrage des dépôts de candidatures pour la Présidentielle de 2024 au Conseil constitutionnel

Le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 atteint une étape cruciale avec le début officiel des dépôts de candidatures au Conseil constitutionnel, à partir d’aujourd’hui, lundi 11 décembre. Les mandataires et représentants de divers partis et coalitions sont attendus pour soumettre les dossiers de leurs candidats respectifs. Ce processus de dépôt s’étendra sur une période de 15 jours, se clôturant le mardi 26 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel a fixé cette période de dépôt conformément au calendrier électoral, précisant que les candidatures doivent être déposées entre le 75e et le 60e jour avant le premier tour de l’élection, prévu pour le 25 février 2024. Les horaires de dépôt sont de 8h à 17h les jours ouvrables, avec une permanence exceptionnelle prévue jusqu’à minuit le dernier jour pour accueillir d’éventuels retardataires.

Présidentielle 2024 : Engagement Ferme de la Coalition Alioune Président (CAP2024) pour la Victoire d’Alioune Sarr

Suite à son congrès d’investiture tenu samedi dernier, la Conférence des Leaders de la Coalition Alioune Président 2024 (CAP2024) a tenu une conférence de presse ce samedi 9 décembre 2023 au siège de la coalition, situé à Liberté 6 Extension près du Camp Militaire Idrissa CHUTE. Les dirigeants de la Coalition Alioune Président ont utilisé cette occasion pour rassurer les militants et sympathisants de CAP 2024 sur le choix d’Alioune Sarr comme président de la coalition, sur les parrainages, et ont évoqué les orientations programmatiques, politiques et organisationnelles de la CAP2024. .

Babacar Gueye, coordinateur de la Conférence des Leaders, a souligné l’aspect historique de cet événement qui a réuni l’ensemble des partis manifestant de la Coalition Alioune Président 2024, comprenant actuellement plus de 15 partis politiques et 70 mouvements citoyens, avec une représentation de toutes les régions, départements du pays, et de la diaspora.

« La Coalition Alioune Président 2024 a pris toutes les dispositions conformément à la loi pour assurer une victoire éclatante au président Alioune Sarr le soir du 25 février 2024 », a déclaré Babacar Gueye. Il a expliqué que le mandataire national de la coalition a déposé à la Caisse de Dépôt et Consignations (CDC) un montant de trente millions (30 000 000) FCFA conformément au dispositif du code électoral, et que la coalition a également atteint l’objectif. fixé de 0,8% par le fichier électoral, représentant le nombre d’électeurs domiciliés dans sept régions différentes.

Il a souligné que cette nouvelle politique dynamique découle de l’analyse de la situation politique, économique, sociale nationale et internationale, ainsi que du tournant décisif que représente l’élection présidentielle de février 2024. Il a mis en lumière les défis actuels, notamment les tensions politiques, la crise multiforme, les insuffisances dans la souveraineté et la séparation des pouvoirs, ainsi que la nécessité urgente d’engager le pays dans une nouvelle perspective.

Babacar Gueye a conclu en félicitant tous les membres de la Coalition Alioune Président 2024 pour leur mobilisation exceptionnelle et a invité les compatriotes parrains à exercer pleinement leurs droits constitutionnels à chaque étape du processus électoral, pour renforcer la démocratie et concrétiser les réformes attendues par la jeunesse .

Meeting d’Asnières : Amadou Ba Mobilise ses Partisans pour une Victoire au 1er Tour

Lors du récent meeting à Asnières, en France, le candidat Amadou Ba a réussi à susciter une mobilisation exceptionnelle de ses partisans, posant ainsi les bases d’une victoire éclatante pour la Coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dès le premier tour. Près de trois mille personnes ont exprimé leur soutien, confirmant ainsi la décision de la coalition de faire de lui leur candidat pour la préservation de l’héritage présidentiel.

Amadou Ba était entouré des principaux responsables de la coalition Benno, parmi lesquels les ministres Mansour Faye, Cheikh Oumar Anne, Serigne Mbaye Thiam, Doudou KA, Abdoulaye Saydou Sow, Daouda Dia, Annette Seck, Birame Faye, Pape Malick Ndour, et le Coordonnateur du SEP de Benno, Mor Ngom, entre autres.

S’exprimant depuis le Gymnase Teddy Rinner d’Asnières, Amadou Ba a clairement défini ses ambitions et a lancé un appel à la mobilisation : « Nous avons l’obligation de faire plus, de faire mieux et d’aller très vite. » Il a souligné sa volonté de suivre les traces du Président Macky Sall, le « Grand Bâtisseur », et a appelé à la solidarité pour faire du Sénégal le pays de leurs ambitions.

Répondant à l’appel de la diaspora, Amadou Ba a salué la contribution de ses compatriotes à la construction nationale et à la consolidation des liens sociaux avec ceux restés au Sénégal. Il a exprimé sa disponibilité totale à soutenir la diaspora et a souligné l’importance de ses transferts financiers, annonçant un projet de banque nationale pour faciliter les investissements des Sénégalais de l’étranger.

Le candidat a également abordé sa vision pour la jeunesse sénégalaise, soulignant que la jeunesse serait au cœur des nouvelles politiques publiques. « Nous allons renforcer les mécanismes dédiés à l’emploi et à l’insertion des jeunes, afin de permettre à chacun de jouer pleinement son rôle dans le développement socio-économique de notre pays », a-t-il déclaré.

Cheikh Yerim Seck réagit aux accusations de Tariq Ramadan : « Vous sentez-vous morveux ?

Cheikh Yérim Seck a vivement réagi aux récentes déclarations de Tariq Ramadan concernant le présumé financement occulte d’Ousmane Sonko. Dans un texte intégral, il adresse une réponse cinglante à Tariq Ramadan, l’interrogeant sur son intervention dans cette affaire.

Se demandant si Tariq Ramadan se sent morveux, Cheikh Yérim Seck nie avoir mentionné le nom de ce dernier dans son propos sur l’argent qatari. Il invite Tariq Ramadan à retenir son souffle verbal, prévoyant de situer prochainement le rôle précis de chaque personne et de chaque financement dans ce qu’il qualifie de complot international visant à déstabiliser le Sénégal, complot qui, selon lui, a échoué lamentablement.

Le journaliste conclut en affirmant que l’affaire du financement qatari révélera ses secrets, malgré les réponses automatiques des partisans d’Ousmane Sonko. La tension autour de cette affaire semble s’intensifier, promettant des révélations futures.

Tariq Ramadan réagit aux allégations de financement qatari pour Ousmane Sonko

L’islamologue renommé Tariq Ramadan a réagi aux récentes allégations concernant un prétendu financement qatari de la campagne d’Ousmane Sonko au Sénégal. Ramadan a qualifié ces allégations de mensongères, remarquables que le Qatar, en tant qu’allié de la France, n’irait jamais à l’encontre des intérêts français, qui ne soutenaient pas la candidature de Sonko.

Contrairement aux affirmations de certaines personnalités mentionnant un montant de 20 millions de dollars, Ramadan a souligné que l’article du « Canard Enchaîné » n’a jamais affirmé que Sonko aurait reçu des financements du Qatar. Il a formellement nié son implication dans cette affaire et a annoncé son intention de porter plainte contre les auteurs de ces allégations.

Tariq Ramadan a déclaré qu’il engagera des poursuites judiciaires, soulignant que des rumeurs infondées émergent souvent lorsqu’il y a des difficultés à gérer la transparence démocratique. Il a ajouté qu’il prend position pour des principes tels que la transparence et l’alternance politique, sans soutenir un candidat au Sénégal.

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye : ‘Si je suis élu président..

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye, candidat investi pour la Présidentielle du 25 février, est qu’il ne fera qu’un seul mandat s’il est élu Président de la République. Il a exprimé son engagement à respecter cette promesse et a précisé que ce mandat unique serait consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers du pays. Cette déclaration a été faite lors de son investiture en tant que candidat et a été rapportée par Igfm.

Pourquoi doit-on élire le président Hamidou Thiaw ?

Hamidou Thiaw incarne l’exemple d’un Sénégalais engagé, doté d’une vision claire pour l’avenir de son pays. Son choix de revenir au Sénégal au lieu de poursuivre une carrière internationale démontre son attachement profond à la patrie et son désir sincère de contribuer au progrès national.

En tant qu’ingénieur doublé d’un financier, Hamidou Thiaw apporte une approche holistique et stratégique à la résolution des défis auxquels le Sénégal est confronté. Son expérience sur le plan national et international ainsi qu’à la Banque mondiale, lui confère une compréhension précieuse des mécanismes financiers, une compétence essentielle pour guider le pays vers une croissance économique durable.

Le choix de mettre l’accent sur la création d’emplois résonne particulièrement dans le contexte actuel, où le chômage demeure un enjeu majeur. Hamidou Thiaw comprend que le secteur privé national joue un rôle crucial dans le développement économique, et il s’engage à lui fournir les ressources nécessaires pour prospérer.

La vision de Hamidou Thiaw va au-delà de simples promesses électorales. C’est un appel à l’action pour rompre avec les habitudes politiques du passé. En choisissant un leader issu du secteur privé avec un palmarès de réussites, les Sénégalais ont l’opportunité de mettre en place un changement réel et significatif.

Février 2024 symbolise un moment crucial où le destin du Sénégal peut prendre une nouvelle direction. Il est impératif que les citoyens fassent un choix éclairé, optant pour une personnalité authentique et déterminée comme Hamidou Thiaw. Le vrai changement, celui qui transcende les discours politiques.

Souleymane Ba, chargé communication du parti MPR

Tête à tête avec l’Émir, rencontre avec des investisseurs : Au Qatar, Macky Sall mesure l’attractivité du Sénégal

L’article rapporte que le Président Macky Sall s’est rendu au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Immédiatement après l’ouverture du forum, le Président Sall a eu un tête-à-tête avec l’Émir du Qatar. La fiche d’audience du Président montre que la majeure partie de son temps a été consacrée à des rencontres avec des investisseurs qataris, mettant en lumière l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.

Le Forum de Doha, qui se tient chaque année depuis 2003, rassemble des dirigeants étatiques, des organisations internationales, des représentants du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour discuter des défis mondiaux. Le thème de la 21e édition est « Construire des futurs communs ».

Le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable » lors de son intervention. Il a souligné les politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Émergent (PSE) avec ses investissements massifs dans la transformation structurelle de l’économie. Le Président a également mis en avant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), et le Programme de Développement des Entreprises et de la Formation des Jeunes (DER/FJ), en mettant particulièrement l’accent sur l’inclusion des femmes et des jeunes.

En conclusion, le Président Sall a plaidé en faveur d’une gouvernance internationale plus juste et équitable, appelant à des réformes dans les critères d’accès au crédit, les notations des agences d’évaluation, et les instances décisionnelles telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a également souligné la nécessité de lutter contre les pratiques fiscales abusives et d’instaurer la justice climatique.

Abdou Karim Sall assure une forte mobilisation à Paris et rassure Amadou Ba lors d’un méga-meeting

Comme il l’avait fait en novembre 2018, il y a cinq ans, avec une mobilisation des grands jours de ses inconditionnels à Asnières-Gennevilliers lors de l’assemblée générale du mouvement « Doolé Diaspora avec AKS pour la réélection Président Macky Sall» dont il est le parrain, M. Abdou Karim SALL remet ça.

Et cette fois-ci, c’est de fort belle manière pour le compte du Premier ministre Amadou Ba, candidat de la grande Coalition « Benno Bokk Yakaar » pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le responsable politique de l’APR et BBY du département de Pikine et non moins Maire de la commune de Mbao a encore frappé fort du point de vue de la mobilisation ce samedi 09 décembre 2023 lors d’un méga-meeting organisé en l’honneur de Amadou Ba à Asnières-sur-Seine par la Délégation des Sénégalais de l’Extérieur (DSE/France).

Les inconditionnels de AKS, casquettes bien vissées sur la tête, ont bien marqué leur empreinte dans les gradins de la grande salle du méga-meeting avec d’imposantes bâches à l’effigie de leur mentor et du Premier ministre sur lesquelles on pouvait lire ceci : « Doolé Diaspora AKS pour élire Amadou Ba au 1er tour ». Cette grande mobilisation en France a fait dire à un des responsables politiques venus de Dakar que « AKS n’est pas seulement qu’un leader sur le plan politique national, il a aussi une envergure internationale ». Et il n’était pas le seul à faire ce constat très encourageant du reste pour Abdou Karim Sall.

D’ailleurs, ce dernier bien installé au présidium derrière le premier ministre s’est fier de ses militants tout en réaffirmant son engagement ferme à élire le candidat Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle à venir. Aussi, les amis et proches de AKS ont-ils donné les mêmes assurances au Premier ministre lors de l’audience que celui-ci leur a accordée en marge de l’événement de Asnières-sur-Seine.   Sans surprise, la satisfaction se lisait sur le visage de celui que certains surnomment affectueusement « Borom niaty Base yi : Mbao – Orkadiéré – Diapora ». Juste rappeler que Abdou Karim Sall n’en est pas à son coup d’essai. On se le rappelle encore comme si c’était hier sa mobilisation grandiose au stade municipal de Mbao, plein à craquer lors du méga-meeting de confirmation dédié justement au candidat Amadou BA, le 21 octobre dernier. Et « Borom Mbao » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prend date pour le 27 décembre prochain avec un autre méga-meeting toujours en l’honneur de Amadou BA, cette fois-ci au Fouta, dans son Orkadiéré natal.

Serigne Mboup critique l’arrêt du bateau Dakar-Ziguinchor et appelle à la libération d’Ousmane Sonko

Lors de sa visite à Ziguinchor, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle de février 2024, a partagé ses opinions sur deux sujets majeurs. Tout d’abord, il a critiqué l’arrêt du bateau assurant la liaison Dakar-Ziguinchor, qualifiant cette mesure d’inappropriée et préjudiciable à l’économie. Il a exprimé son désaccord avec la justification fournie par l’État pour cette décision.

En ce qui concerne la situation de la paix en Casamance, Serigne Mboup a souligné l’importance de la paix en tant que fondement économique. Il a plaidé en faveur de la conclusion d’accords de paix définitifs, affirmant que stimuler l’économie est impératif pour instaurer une paix durable. Selon lui, une économie robuste joue un rôle essentiel dans la consolidation de la paix.

En conclusion, Serigne Mboup a exprimé son souhait de voir la libération d’Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais.

Révélations choquantes de Me Moussa Diop : Implication présumée de personnalités politiques dans un scandale de corruption et d’exploitation minière

Lors d’une conférence de presse, l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a fait des révélations choquantes impliquant des personnalités politiques de premier plan dans un présumé scandale de corruption et d’exploitation minière. Voici les points clés de cette affaire :

Me Moussa Diop a exposé des preuves sous forme de correspondances confidentielles suggérant l’implication du Président Macky Sall, de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, et d’autres personnalités dans des transactions opaques autour des « diamants québécois ».

L’affaire concerne des transactions minières présumées entre des personnalités politiques sénégalaises, dont le Président Macky Sall, et des hommes d’affaires, notamment Jean Claude Mimran, autour de l’exploitation minière.

Me Moussa Diop a déclaré avoir fait face à des menaces et à des actes d’intimidation lors de son enquête. Il a souligné les risques personnels auxquels il est exposé en raison de ses révélations.

Me Diop a présenté des courriers confidentiels échangés entre des personnalités de haut rang, révélant des promesses d’autorisation d’exploration minière, des remerciements pour des comptes rendus, et des invitations à des réunions secrètes.

Une lettre présumée d’invitation de Macky Sall à Mamadou Diagne Ndiaye mentionne une réunion à Paris pour discuter des pourcentages sur l’exploitation minière, soulevant des questions sur la transparence dans les accords.

Me Diop a appelé à une enquête approfondie pour établir la véracité des allégations et comprendre l’ampleur des implications politiques et économiques.

Ces révélations ont suscité une attention considérable et ont jeté la lumière sur des questions de transparence, de corruption et d’exploitation minière au plus haut niveau de la politique sénégalaise.

Macky Sall au Qatar pour participer au Forum de Doha

Le Président sénégalais, Macky Sall, est arrivé à Doha, au Qatar, pour participer au 21ème Forum de Doha. Ce forum, axé sur le thème « Construire des futurs communs », rassemble des leaders mondiaux, des décideurs politiques, et des experts pour discuter de questions urgentes dans des domaines tels que les relations internationales, la sécurité, la politique économique, le développement, la cybersécurité, la confidentialité des données, l’intelligence artificielle et la durabilité.

Les autorités qataries ont réservé un accueil chaleureux au Président sénégalais, soulignant l’amitié et la coopération entre les deux pays. Macky Sall profitera de l’occasion pour participer aux discussions et renforcer les relations bilatérales entre le Sénégal et le Qatar.

Amadou Ba en France : Appel à l’Unité des Militants de BBY

Amadou Bâ a insisté sur le fait que le contexte préélectoral ne devrait pas être un obstacle à la continuité de l’État. Il a souligné que le gouvernement devrait assurer la continuité de ses projets pour le bénéfice du peuple sénégalais, indépendamment du contexte politique.

Macky à Genève : Pastef Suisse saisit l’ONU et l’OMC

Pastef Suisse a réagi à la venue du président Macky Sall à Genève en adressant des courriers au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le mouvement dénonce la répression sanglante au Sénégal, citant plus d’une cinquantaine de morts, des centaines de blessés et plus de 2000 détenus politiques. Les lettres soulignent également des atteintes aux droits politiques, à la liberté de la presse, et dénoncent la situation d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, actuellement détenu. Pastef Suisse interpelle les destinataires sur l’état des droits humains au Sénégal et appelle à une réaction face à la répression et aux violations des libertés

Rencontre à Abuja : Le Ministre Ismaila Madior Fall Échange avec la Communauté Sénégalaise de la Sous-région

En marge des réunions de la CEDEAO à Abuja, le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Ismaila Madior Fall, a rencontré les représentants de la communauté sénégalaise établie au Nigéria et dans les pays voisins tels que le Ghana, le Bénin et le Togo, le vendredi 8 décembre 2023.

Au cours de cette rencontre, des discussions fructueuses ont eu lieu, notamment sur des questions telles que l’obtention des passeports et cartes d’identité, l’acquisition de logements sociaux au Sénégal, le financement des femmes émigrées et les projets en cours, y compris la construction de mosquées.

Les représentants de la communauté sénégalaise ont exprimé leur gratitude envers l’État sénégalais et ont salué les efforts constants du Président Macky Sall pour prendre en charge leurs préoccupations à travers divers projets et programmes. Ils ont particulièrement remercié le Président Macky Sall pour le soutien continu accordé à la diaspora sénégalaise, notamment pendant la pandémie de COVID-19.

Les membres de la communauté se sont engagés à soutenir le candidat choisi par le Président Macky Sall, à savoir le Premier ministre Amadou Ba, lors de l’élection présidentielle de 2024. Ils ont exprimé leur confiance dans l’avenir du pays et leur volonté de contribuer activement au succès du candidat soutenu par Benno lors de l’élection présidentielle à venir. Le Ministre des Affaires étrangères a salué leur gratitude envers le Président, a informé sur les mesures prises par le Gouvernement pour répondre à leurs préoccupations et a salué leur engagement en faveur du candidat de Benno.

Dr Cheikh Tidiane Dièye critique la visite d’Amadou Ba en France et appelle à la préservation de l’indépendance nationale du Sénégal

Cette publication semble exprimer les opinions de Docteur Cheikh Tidiane Dièye concernant la récente visite du Premier ministre Amadou Ba en France. Voici un résumé de ses principaux points :

Selon Dr Cheikh Tidiane Dièye, la visite du Premier ministre Amadou Ba en France doit être interprétée comme un acte politique, compte tenu de son statut de candidat potentiel à l’élection présidentielle sénégalaise.

Le message critique la photo du Premier ministre aux côtés d’Élisabeth Borne, Premier ministre de la France, lors du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne que de tels gestes doivent appartenir au passé.

Le message met en avant la nécessité de préserver l’indépendance nationale du Sénégal, affirmant que le pays ne devrait être sous l’influence d’aucune puissance étrangère. Il envisage un Sénégal ouvert à toutes les nations, traitant chacune avec respect, égalité et solidarité.

Dr Cheikh Tidiane Dièye évoque un choix à faire entre la permanence d’un système basé sur la soumission et la rupture en faveur de la souveraineté.

Ces déclarations reflètent la position politique et les convictions de Dr Cheikh Tidiane Dièye face à la dynamique actuelle de la scène politique sénégalaise.

Amadou Bâ réaffirme la continuité de l’État malgré le contexte préélectoral

En mission à Paris pour le 5e séminaire intergouvernemental Franco-sénégalais, le Premier ministre Amadou Bâ a répondu à ses détracteurs, notamment ceux de l’opposition, qui remettent en question sa présence en France à quelques semaines des élections présidentielles.

Amadou Bâ a souligné que le contexte préélectoral ne devrait pas entraver la continuité de l’État. Dans une déclaration faite depuis la France, il a affirmé : « Le contexte préélectoral, électoral ou le contexte d’une élection ne doivent pas être des obstacles quant à la continuité de l’État. Nous travaillons pour les Sénégalais et donc, un projet qu’on a démarré, il faudra en assurer le suivi pour l’intérêt du Sénégal. »

Le Premier ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la réunion interministérielle avec son homologue française, Elisabeth Borne. Il a souligné l’importance de la coopération franco-sénégalaise, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, et la préparation des jeux olympiques de la jeunesse.

Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement séjournent en France depuis le 7 décembre 2023 dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Tension financière à la Sonacos : Thierno Alassane Sall avait raison sur le PCA

Quelques heures après la publication du nouveau gouvernement « Amadou BA 2 », l’honorable député Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a critiqué la nomination de l’ancien directeur de la Sonacos dans le gouvernement. Selon lui, cette nomination équivaut à une promotion, alors que la Sonacos traverse des difficultés financières.

Le président du conseil d’administration de la Sonacos, Youssou Diallo, a réagi en défendant les performances de l’équipe de Diagne Fada à la tête de la Sonacos. Cependant, quelques jours plus tard, des informations indiquent que la Sonacos fait face à des crises économiques graves, confirmant ainsi les inquiétudes exprimées par Thierno Alassane Sall. Le nouveau directeur général de la Sonacos doit effectuer une visite des usines pour évaluer la situation, et les syndicalistes craignent même la fermeture de l’entreprise si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Remplacement des membres de la CENA au Sénégal : Ismaëla Madior Fall défend la légalité de la décision présidentielle

Le 15 novembre 2023, le président sénégalais, Macky Sall, a signé un décret portant remplacement de membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Ismaïla Madior Fall, le ministre d’État, conseiller spécial du président Macky Sall, a défendu cette décision, affirmant qu’il s’agit d’un acte légal qui ne viole aucune disposition.

Madior Fall a expliqué que le décret présidentiel de remplacement des membres de la CENA intervient suite à la démission du président de la Commission, Doudou Ndir, pour des raisons de convenance personnelle. Selon le conseiller spécial, les remplacements effectués ont pour but de maintenir la composition paritaire au sein de la CENA.

La Commission électorale nationale autonome (CENA) est une institution chargée d’organiser et de superviser les élections au Sénégal. Elle joue un rôle crucial dans le processus électoral en garantissant la transparence et l’équité des scrutins.

Fin de mandat pour les membres du CESE : En attente de renouvellement, l’incertitude persiste.

L’article mentionne que le mandat des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a expiré en août 2023, mais jusqu’à présent, il n’a pas été renouvelé. Bien que le décret de nomination des membres du CESE ait été publié en août 2023, les nouveaux membres n’ont pas encore été désignés. Théoriquement, le mandat, qui est de 5 ans pour certains membres et d’un an pour d’autres, aurait déjà expiré depuis trois mois.

La non-émission du décret par le président de la République est attribuée à la tenue des élections de représentativité des centrales syndicales. Cependant, le journal signale que le choix d’Aminata Tall à la tête du CESE ne fait pas consensus au sein de la majorité présidentielle, certains estimant qu’elle n’est pas suffisamment engagée et que son poids électoral est en déclin.

Les membres du Conseil économique, social et environnemental sont normalement nommés pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Les membres actuels ont été nommés par décret en avril 2013, et leur mandat aurait dû arriver à terme en avril 2018. La question du renouvellement du CESE reste donc en suspens.

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