[Le récap] Affaire Sonko : Ce qu’il faut retenir des débats d’audience

La justice a commencé mardi à réexaminer la réintégration ou non sur les listes électorales de Ousmane Sonko, dont dépend sa candidature à la présidentielle de février 2024.
La Cour suprême a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans une affaire de mœurs.
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.
L’audience s’est ouverte mardi au palais de justice de Dakar, a constaté.
La matinée a été marquée par les interventions des avocats de M. Sonko, qui ont défendu le droit de l’opposant à participer à l’élection.
« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », a déclaré à l’ouverture de la séance l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.
« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », a renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.
Plus tard dans la journée, les avocats de l’Etat ont contesté cette version et demandé de rejeter la demande de M. Sonko de réintégrer les listes électorales.
La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire entre ses avocats et l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant, marqué par plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.

Avec Seneweb

Présidentielle 2024 : Les principales dates dévoilées

Le coup d’envoi pour le dépôt des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été donné hier.

Quelques changements ont été opérés par le Conseil constitutionnel sur le déroulement des opérations électorales, à côté des dates importantes qui ont été retenues. En effet, la période de dépôt (du 11 au 26 décembre) des parrainages ne varie pas. Aussi, précise le Conseil constitutionnel, l’ordre de dépôt importe peu, puisqu’il sera procédé à un tirage au sort, les 27 et 28 décembre, pour définir l’ordre de traitement des parrainages. Les dossiers incomplets (absence d’une pièce ou nombre de parrains minimum non atteint) ne feront pas partie du tirage au sort.

Le contrôle de la régularité par le Conseil constitutionnel débutera le 27 décembre jusqu’au 11-12 janvier 2024. Il se fait suivant l’ordre de passage établi par le tirage au sort. C’est durant cette période qu’on saura qui est passé, qui est éliminé, qui doit remplacer ses doublons externes, rapporte Enquête.

Une évolution du parrainage qui a été modifiée à l’issue du Dialogue politique de mai dernier, fait que les parrains des candidats éliminés par le parrainage, de même que les surplus de parrains ne seront pas comptabilisés comme doublons. Ceci pour éviter ce qui avait fait éliminer le candidat Malick Gakou en 2019.

Passé l’étape du parrainage, à partir du 12 janvier, le Conseil constitutionnel contrôle l’exactitude matérielle des neuf pièces nécessaires à la candidature pour les candidats qui ont validé le parrainage. Ces pièces sont cumulatives. De là, c’est-à-dire 45 jours  avant le premier tour de la Présidentielle, la distribution des cartes de la dernière révision doit commencer.

D’ailleurs, les opérations de retrait des cartes d’électeur ont commencé dans les structures administratives compétentes.

Le nombre de candidats officiels et leurs identités seront connus le 20 janvier 2024, date de l’affichage de ceux qui ont été retenus pour tenter de remplacer le président Macky Sall. L’ouverture de la campagne électorale interviendra le 3 février avant le premier tour du scrutin du 25 février 2024. En cas de second tour, c’est « probablement » le dimanche 24 mars 2024. Le président élu prendra fonction officiellement le 2 avril 2024, après la passation de service avec le président sortant.

Visite d’Amadou Ba à Paris : Polémique sur l’influence persistante de la France au Sénégal

la visite du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, en France du 6 au 10 décembre. Cette visite a suscité des réactions de personnalités politiques telles que Mimi Touré, Cheikh Tidiane Dièye, et Alioune Tine, qui ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une immixtion de la France dans les affaires intérieures du Sénégal.

L’auteur souligne que si la visite avait eu lieu dans une autre capitale européenne, comme Londres, Madrid ou Rome, elle n’aurait peut-être pas soulevé de débat. Cependant, le choix de Paris a été particulièrement critiqué en raison de la perception persistante de l’influence française au Sénégal.

L’article met en avant le réflexe de la classe politique et de la société civile sénégalaise de tout ramener vers la France, attribuant à ce pays un rôle prépondérant. Il souligne que cette perception renforce l’influence de la France en Afrique et appelle à un travail de décolonisation mentale pour que les Africains puissent envisager des partenariats équilibrés avec divers pays, sans complexes ni haine envers d’anciens colonisateurs.

En résumé, la réaction controversée à la visite d’Amadou Ba à Paris, mettant en lumière la préoccupation persistante au Sénégal concernant l’influence de la France dans les affaires nationales.

Linguère : Khalifa Sall déplore l’obsolescence du matériel agricole et le déficit en points d’eau

Le leader de la coalition « Khalifa président 2024 » a dénoncé la vétusté du matériel agricole, la désertification et le manque de points d’eau qui secouent la zone sylvo-pastorale .
Selon Khalifa Sall, le département de Linguère fait face à de nombreux défis qui plombent le secteur de l’agriculture et  de l’élevage.
Pour améliorer cette situation, l’ancien maire de Dakar  prône le renforcement de la résilience des communautés face aux difficultés rencontrées dans les  secteurs de l’agriculture et de l’élevage, la modernisation du matériel agricole, le développement d’infrastructures hydrauliques, la facilitation de l’accès au crédit pour les agriculteurs et les éleveurs.
Le leader de la coalition khalifa président 2024 s’exprimait en marge de sa tournée politique « Motali yéné ».
Durant trois jours, le candidat déclaré de ladite coalition pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 s’est rendu dans les localités de Barkedji ,Gassane, Gouloum, Déaly, Dahra et Linguère pour rendre des visites à des militants, responsables, chefs religieux  et les familles des anciens dignitaires du Parti socialiste .

Présidentielle 2024 : les 9 dates à retenir

Le journal Enquête a livré dans son édition de ce mardi 12 décembre la suite du calendrier électoral pour la course à la succession de Macky Sall.

11-26 décembre : dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel

27-28 décembre : tirage au sort pour définir l’ordre de traitement des dossiers de parrainages par les sept Sages

27 décembre-12 janvier : contrôle de la régularité des parrainages

À partir du 12 janvier : contrôle de la disponibilité des neuf pièces des dossiers de candidature et distribution des cartes d’électeur

20 janvier : publication de la liste officielle des candidats

3 février : démarrage de la campagne électorale

25 février : premier tour de la présidentielle

24 mars : second tour (le cas échéant)

2 avril : investiture du successeur de Macky Sall

Parrainages : le fichier et le code d’accès vendus à 500 000 FCFA

C’est une grave accusation portée contre deux candidats à la candidatures à la Présidentielle.

Mame Boye Diao et Aminata Touré sont accusés d’avoir acheté le fichier électoral et les codes d’accès à 500 000 FCFA pour la collecte de parrainages. Le présumé suspect nommé Amadou Diallo, un agent de l’administration aurait vendu le fichier et les codes d’accès aux deux personnalités politiques précitées. D’après les informations de L’OBS, le présumé suspect serait en fuite.

Mais les mis en cause à savoir Mame Boye Diao et Aminata Touré réfute les accusations. Le maire de Kolda rit de ses accusafions et jure ne pas connaitre Amadou Diallo. « Je n’ai aucun lien avec lui, ni directement ni indirectement ». Mame Boye Diao met cette affaire dans le lot des manigances créées piur le distraire ou pour l’éliminer ».

Quant à Aminata Touré, elle est formelle: « je ne connais cette personne dont on parle ni d’Adam ni d’Eve. Je n’ai jamais entendu parler de lui », balance-t-elle avec un brin de mépris à l’accusation.

Cette affaire est partie d’une dénonciation du nommé Amadou Sow (mandataire du candidat du Mouvement Sunu Gaal ca kanaam Mame Ousmane Ndoye) au commissariat de Yeumbeul Comico. Dans son rapport, il déclare que le nommé Diallo s’adonnait à la vente du fichier électoral.

Il soutient avoir remis à Diallo pour le compte du candidat Mame Ousmane Ndoye, la somme de 80 000 FCFA pour disposer du fichier électoral. Mais l’agent Diallo n’a pas respecté le marché. N’ayant pas eu satisfaction, il a fait éclater le deal.

Serigne Moustapha Sy menace Macron et les Français résidant au Sénégal

Serigne Moustapha Sy menace d’exterminer (mystiquement) tous les Français qui sont au Sénégal si Macron s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise.

Comme à chacune de ses sorties, Serigne Moustapha Sy émet une phrase qui attire l’attention. Le guide moral des Moustarchidines wal moustarchidaty, qui est aussi le président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) qui a un candidat à la présidentielle, en la personne de Alioune Mamadou Dia, lors de sa sortie à Dieumb, avant-hier, a lancé un avertissement sans frais au Président français. Serigne Moustapha Sy dit à haute et intelligible voix à Emmanuel Macron que si la France s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise, il va exterminer tous les Français qui sont au Sénégal. Serigne Moustapha Sy d’indiquer que c’est par le mystique qu’il va le faire.

Candidature de Ousmane Sonko : Audience décisive au tribunal de Dakar

Un tribunal de Dakar examine ce mardi 12 décembre la réintégration ou non de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales, dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024.

La Cour suprême au Sénégal a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation dans l’affaire Adji Sarr. 
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance par le tribunal de Dakar.
Ousmane Sonko a été radié des listes électorales à la suite de sa condamnation en juin à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Le maire de Ziguinchor dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de toute instrumentalisation de la justice.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire menée par ses avocats contre l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant qui a déclenché plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat.

Sonko, entre Zig et Dakar : « Non pas de 2 justices, il n’y en a qu’une seule », Maimouna Bousso

12 octobre 2023- 12 décembre 2023. Il y a deux mois, Ousmane Sonko réintégrait  le fichier électoral après sa radiation.  Le 17 novembre, la cour Suprême casse et annule la décision du tribunal de Ziguinchor  et renvoie l’affaire au Tribunal Hors classe de Dakar. Qui se prononce aujourd’hui mardi. Occasion pour Maimouna Bousso, face à la presse lundi, de dire que la justice est une et indivis.

Les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (Lacos) se sont prononcés sur la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales qui sera examinée ce mardi au Tribunal Hors classe de Dakar en audience spéciale.

« Ce mardi, nous retournons au tribunal. Il n’y a pas deux justices, celle de Ziguinchor et celle de Dakar, il n’y a qu’une seule justice, la justice est une et indivis. La même justice qui s’est prononcée à Ziguinchor, se prononcera ce mardi à Dakar.  C’est une audience publique à la fameuse salle 4, salle coupe-tête, la salle guillotine », a déclaré Maimouna Bousso.

Très active dans le combat pour le respect des droits de l’homme, la Présidente du mouvement des Forces Citoyennes appelle à la mobilisation des grands jours en raison du caractère de l’audience publique.

« Si  le droit est dit, avance t-elle, notre candidat va déposer ses fiches, à l’instar de tous les candidats. Si le droit n’est pas dit, le peuple sénégalais décidera. Restons vigilants ».

Élection de Représentativité Syndicale à Diourbe: Plus de 4000 Électeurs Attendent le Scrutin

Le département de Diourbel se prépare activement pour l’élection de représentativité syndicale, prévue le 12 décembre 2023. Pas moins de 4045 électeurs sont attendus dans quatre centres de vote, répartis sur dix bureaux.
Dans la commune de Diourbel, six bureaux seront opérationnels à l’école Mame Diarra Bousso. Quant à la commune de Ndoulo, trois bureaux de vote sont prévus, dont deux à l’école SEIB et un autre dans le chef-lieu de l’arrondissement. Enfin, un bureau de vote sera alloué à la commune de Ndindy.
Cette élection revêt une importance significative pour la représentation syndicale, offrant aux électeurs l’opportunité d’exercer leur droit de vote. Les résultats auront un impact direct sur la direction de la voix des travailleurs dans le département de Diourbel.
Les autorités locales assurent que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable, selon les déclarations du préfet du département de Diourbel, Mamadou Khouma.
Nd Y. MBAYE

Sûreté urbaine : Me Moussa Diop placé en garde à vue

L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, non moins candidat à la présidentielle de 2024 vient de payer les frais de ses récentes accusations. Convoqué et entendu à la sûreté urbaine de Dakar ce lundi, Me Moussa Diop vient d’être placé en garde à vue après une notification qui lui a été servie. Lors d’un point de presse tenu en fin de semaine, le président du mouvement AG Jotna a brandi des documents accusant l’ancien ministre de l’énergie, des mines et de l’industrie, d’avoir délivré une autorisation d’exploration et d’exploitation d’une mine dans le Nord du Sénégal ». Ce dernier, après « ces accusations », a intenté une action judiciaire en déposant une plainte de même que le procureur de la République qui s’auto-saisit de l’affaire. À rappeler que l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk a également cité d’autres supposés protagonistes notamment l’homme d’affaires Jean Claude Mimran, Mamadou Diagne Ndiaye du Cnoss et même le président de la République.

Clarifications du Ministère des Mines et de la Géologie sur les Allégations entourant un possible accord sur une Mine de Diamant

La controverse persiste au sujet de l’allégation selon laquelle une autorisation d’exploitation d’une mine de diamant aurait été accordée dans le nord du pays. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a accusé le président de la République Macky Sall et son ancien ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir octroyé au groupe Mimran une autorisation d’exploiter une mine de diamant, suscitant ainsi des réactions passionnées au sein de la population sénégalaise.

Face à ces accusations, le ministère des Mines et de la Géologie, dirigé par Oumar Sarr, a réagi en publiant un communiqué visant à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défraye la chronique. Le ministère a tenu à souligner que le président de la République ne pouvait être impliqué dans cette affaire, précisant qu’aucune autorisation d’exploitation de diamant n’a été délivrée au Sénégal, et que l’intervention du Chef de l’État se fait uniquement après la phase de recherche lorsque des réserves de ressources minérales sont prouvées.

Le ministère a également rectifié le contexte géologique, contredisant les affirmations de l’avocat accusateur selon lesquelles des indices de diamant auraient été découverts dans le nord du pays. Il a clarifié que ces indices ont été identifiés au Sud-Est du territoire, non au nord comme mentionné précédemment.

Dans un souci de transparence et de bonne gouvernance des ressources minérales, le ministère a souligné qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour laquelle des résultats concluants n’ont pas encore été obtenus. Aucun autre titre minier lié au diamant n’a été délivré à une entité quelconque, comme l’a assuré le ministère.

Le communiqué a également souligné que toutes les informations concernant les titres miniers et les conventions minières peuvent être consultées sur le portail du cadastre minier et les sites officiels du ministère des Mines et de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives).

Propos de Me Moussa Diop, Guy Marius Sagna pose un acte fort

Le député, élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna a déposé, ce lundi 11 décembre 2023, une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop.

« J’ai déposé aujourd’hui lundi 11 décembre 2023 une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop relatives à des permis d’exploration et d’exploitation d’une mine de diamants impliquant l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le Président de la République Monsieur Macky Sall et l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en violation de l’article 25 de la constitution du Sénégal.

Suivant avec intérêt le débat entre le groupe Walfadjiri et le ministre de la communication, j’ai déposé aussi une question écrite relative à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse. Le ministre de la communication ne doit pas gérer ce fonds de manière antidémocratique et combattre de manière décomplexée des groupes – comme Walfadjiri – dont la ligne éditoriale n’est pas conforme aux objectifs politiciens du parti du président de la république.

Les populations de Pékesse (département de Tivaouane)ont manifesté il y a quelques heures pour dire qu’elles ne veulent pas que leur forage soit arraché de leur main et confié à Aquatech. J’ai saisi l’occasion pour interpeller le gouvernement du Sénégal sur les résistances des populations face à la réforme de la gestion de l’eau en milieu rural et les résultats des délégataires du service public de l’eau.

Sur plus de 50 villages et 07 hameaux, 22 villages sont sans électricité dans la commune de Toubacouta. J’ai demandé au gouvernement si le budget 2024 a prévu l’électrification de ces 22 villages de Toubacouta.

Au lycée de Niodior, chaque année les élèves font la grève pour les mêmes raisons. Huit (08) salles de classe sur dix-huit (18) sont délabrées. Depuis le 20 novembre 2023, les élèves sont en grève. C’est pourquoi j’ai aussi interpellé le gouvernement du président Macky Sall sur la situation du lycée de Niodior.

Au CEM El Hadji Ibrahima Thiaw de l’Unité 8 des Parcelles Assainies de Dakar, il y a un (01) robinet pour 1400 élèves et un (01) seul gardien pour assurer la sécurité. Six (06) classes physiques sur les dix-neuf (19) sont délabrées alors que l’école compte vingt-six (26) classes pédagogiques. Le gouvernement du Sénégal a été interpellé par une question écrite.

« Un état civil pour chacun » : Des pays de l’Afrique francophone partagent leurs expériences sur les défis

Le premier symposium international des pays de l’Afrique francophone sur les défis de l’état civil s’est ouvert ce lundi 11 décembre 2023, à Dakar, au Sénégal. Organisé par le Sénégal, cet événement international, qui se tiendra trois jours durant (du 11 au 13 décembre), est une initiative de l’Agence nationale de l’Etat Civil (ANEC) du Ministère en charge des Collectivités territoriales du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre du suivi des instructions du Président de la République du Sénégal, Macky Sall de faire de l’état civil un secteur moderne, fiable, sécurisé et vecteur de développement. La cérémonie d’ouverture officielle des travaux a été co-présidée par M. Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires et Mme Harmonie Koutsivitis, cheffe de section politique à la délégation de l’UE au Sénégal, par ailleurs, représentante de Son Excellence M. Jean Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

Objectif : « mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs »
Cette première édition du symposium dont le thème est « Les défis d’un état civil pour chacun » se tient avec le concours de l’Union européenne. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC). Ce projet, dénommé « NEKKAL », est financé par la commission européenne et piloté par l’Agence nationale de l’état civil.
Ce thème entre en droite ligne avec les recommandations internationales, sous-régionales et nationales de rendre chaque personne visible. L’objectif est d’identifier et de partager les défis et enjeux, les meilleures expériences et pratiques enregistrées sur le financement de l’état civil, la centralisation et la protection des données personnelles, l’accès universel et l’offre de services aux populations. A termes, il s’agit de mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs afin d’améliorer particulièrement l’enregistrement des faits d’état civil et l’établissement des statistiques d’état civil des pays d’Afrique francophone.
Ainsi, pendant trois jours, des Directeurs généraux et nationaux de l’état civil de l’Afrique francophone et des délégations internationales composées de hauts fonctionnaires et d’experts du secteur, aborderont trois grandes thématiques, à savoir : le financement de l’état civil, des collectivités territoriales à l’Etat central ; la centralisation et la protection des données personnelles ; et enfin, un accès universel et l’offre de services aux populations.

Malgré les efforts, des défis subsistent encore
Les pays d’Afrique francophone sont, dans leur ensemble, confrontés à de nombreux défis en matière d’enregistrement des faits d’état civil (naissances, mariages et décès). Ces difficultés constituent un véritable frein à leur développement durable et inclusif. C’est pour cette raison que la plupart de ces Etats, notamment le Sénégal, se sont engagés, avec l’appui de partenaires techniques et financiers, dans un processus d’élaboration de stratégies nationales ayant pour objectif la modernisation des systèmes d’information avec une dynamique de centralisation unique des données d’état civil, l’adaptation des cadres législatif et réglementaires aux dynamiques en constante évolution et le respect des principes d’universalité et d’inclusivité alors qu’une grande partie des populations restent malheureusement exclue des systèmes d’état civil.   
Malgré les résultats déjà enregistrés, des défis subsistent et concernent principalement le financement pérenne des systèmes d’état civil, leur sécurisation, la protection des données d’état civil et l’accès des populations à l’état civil. En marge de ces défis communs, il existe aussi des bonnes pratiques et expériences qu’il convient de valoriser et de partager afin de renforcer les capacités des Etats et réduire les écarts entre pays africains en matière d’enregistrement des faits d’état civil et de modernisation des systèmes d’état civil.

Me Moussa Diop conduit à la Sûreté urbaine

Il semble que Me Moussa Diop, leader de Ag/Jotna, ait été convoqué par la Sûreté urbaine de Dakar et se soit dirigé vers le commissariat central, comme annoncé sur sa page Facebook. La convocation semble être liée aux révélations faites par Me Moussa Diop concernant un supposé contrat minier d’exploitation de diamants, ce qui a suscité des démentis et des plaintes de la part de plusieurs personnes.

Il est mentionné que le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a donné des instructions pour ouvrir une enquête. Cette action suggère que les autorités judiciaires prennent des mesures pour examiner les allégations de Me Moussa Diop et éventuellement déterminer s’il y a matière à enquête ou à des poursuites.

Il sera intéressant de suivre le développement de cette affaire pour voir comment les autorités réagiront et quels seront les résultats de l’enquête éventuelle.

Dr Momar Thiam : « C’est pourquoi Idrissa Seck s’est murer dans le silence ces derniers temps »

Depuis un certains temps, Idrissa Seck, bien que candidat à la Présidentielle de 2024, s’est éclipsé du monde médiatique. Aucune déclaration, aucun post, le leader de Rewmi s’est murer dans le silence. Une approche décryptée par le Dr Momar Thiam, Directeur général de WellCom’In Communication.

« (Sa dernière déclaration remonte à l’été dernier lors de laquelle Idrissa Seck a parlé de sa candidature et de son positionnement politique dans cette Présidentielle). Et, je pense que c’est largement suffisant. Compte tenu de sa participation à deux Présidentielles, de son parcours politique et de son expérience. Il n’a pas vraiment intérêt à s’épancher encore plus dans le paysage médiatique, tout le monde le connaît, il n’est pas en mal de reconnaissance ou de notoriété », a explique le Dr. Thiam dans L’Obs.

« Il s’emmure souvent dans un silence assourdissant, dans la mesure où tous les médias en parlent et s’interrogent. Ce qui veut dire que son silence devient un message qui interpelle, il est donc l’absent le plus présent sur le paysage médiatique », ajoute le spécialiste.

Le silence de Idrissa Seck serait donc un moyen de communication, de telle sorte de lui permettre de rester encore présent dans le paysage politique sénégalais.

« Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats… », Ndiaga Sylla explique…

« Si la candidature de Bassirou Diomaye passe, personne ne peut l’empêcher de battre campagne« , d’après Ndiaga Sylla. L’expert électoral était l’invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.

A priori, souligne M. Sylla, « on peut penser que Bassirou Diomaye Faye, étant entre les liens de la détention, pourrait ne pas faire acte de candidature. Mais il faut préciser que le code électoral, même pour ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation, considère que tant que la condamnation n’est pas définitive, on ne peut pas s’y fonder pour écarter sa candidature« .

« Encore que d’autres établissent un lien avec la dissolution de leur parti politique, Pastef. Là aussi je dois préciser que le parti dissous, il est évident qu’il ne peut pas porter une candidature, mais par contre les responsables de l’association dissoute, on ne peut pas les empêcher de candidater« , a précisé Ndiaga Sylla repris par Seneweb.

Il rappelle ainsi la loi de 1981 modifiée qui encadre la dissolution de parti politique, et qui, souligne-t-il, n’a pas prévu comme conséquence l’impossibilité de ses responsables à candidater. « D’ailleurs, le directeur de la communication et de la formation l’a rappelé il y a trois jours : le code électoral ne dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas être candidat… Donc Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats. Je dirai même mieux, demain si leurs candidatures passent, si on applique la loi, personne ne peut les empêcher de battre campagne. l s’agit d’un droit que leur confère les dispositions de l’article 32 de la Constitution (…) On ne peut pas empêcher quelqu’un de battre campagne parce qu’il est en détention. Cela violerait cette disposition constitutionnelle« , prévient Ndiage Sylla.

Le s’auto-saisit suite aux révélations de Me Moussa Diop sur des supposés contrats miniers

Suite aux accusations lancées par Me Moussa Diop, ancien directeur général de Dakar Dem Dikk et aspirant à la présidence en 2024, l’affaire prend une tournure judiciaire. Me Moussa Diop accuse Aly Ngouille Ndiaye, ex-ministre de l’énergie, d’avoir présumément accordé des autorisations d’exploration minière à un industriel étranger opérant au Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a déposé une plainte contre Me Moussa Diop pour ces allégations. Parallèlement, le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, et la sûreté urbaine de Dakar serait en charge de l’enquête.

Affaire de la mine de diamant : Mimi Touré réclame une commission d’enquête parlementaire

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle de 2024, a appelé à la « mise en place d’une commission d’enquête parlementaire » suite aux allégations de Me Moussa Diop. Ce dernier a mentionné les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran dans une affaire d’attribution de contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal. Mimi Touré exhorte l’Assemblée à « clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays ».

Démarrage des dépôts de candidatures pour la Présidentielle de 2024 au Conseil constitutionnel

Le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 atteint une étape cruciale avec le début officiel des dépôts de candidatures au Conseil constitutionnel, à partir d’aujourd’hui, lundi 11 décembre. Les mandataires et représentants de divers partis et coalitions sont attendus pour soumettre les dossiers de leurs candidats respectifs. Ce processus de dépôt s’étendra sur une période de 15 jours, se clôturant le mardi 26 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel a fixé cette période de dépôt conformément au calendrier électoral, précisant que les candidatures doivent être déposées entre le 75e et le 60e jour avant le premier tour de l’élection, prévu pour le 25 février 2024. Les horaires de dépôt sont de 8h à 17h les jours ouvrables, avec une permanence exceptionnelle prévue jusqu’à minuit le dernier jour pour accueillir d’éventuels retardataires.

Présidentielle 2024 : Engagement Ferme de la Coalition Alioune Président (CAP2024) pour la Victoire d’Alioune Sarr

Suite à son congrès d’investiture tenu samedi dernier, la Conférence des Leaders de la Coalition Alioune Président 2024 (CAP2024) a tenu une conférence de presse ce samedi 9 décembre 2023 au siège de la coalition, situé à Liberté 6 Extension près du Camp Militaire Idrissa CHUTE. Les dirigeants de la Coalition Alioune Président ont utilisé cette occasion pour rassurer les militants et sympathisants de CAP 2024 sur le choix d’Alioune Sarr comme président de la coalition, sur les parrainages, et ont évoqué les orientations programmatiques, politiques et organisationnelles de la CAP2024. .

Babacar Gueye, coordinateur de la Conférence des Leaders, a souligné l’aspect historique de cet événement qui a réuni l’ensemble des partis manifestant de la Coalition Alioune Président 2024, comprenant actuellement plus de 15 partis politiques et 70 mouvements citoyens, avec une représentation de toutes les régions, départements du pays, et de la diaspora.

« La Coalition Alioune Président 2024 a pris toutes les dispositions conformément à la loi pour assurer une victoire éclatante au président Alioune Sarr le soir du 25 février 2024 », a déclaré Babacar Gueye. Il a expliqué que le mandataire national de la coalition a déposé à la Caisse de Dépôt et Consignations (CDC) un montant de trente millions (30 000 000) FCFA conformément au dispositif du code électoral, et que la coalition a également atteint l’objectif. fixé de 0,8% par le fichier électoral, représentant le nombre d’électeurs domiciliés dans sept régions différentes.

Il a souligné que cette nouvelle politique dynamique découle de l’analyse de la situation politique, économique, sociale nationale et internationale, ainsi que du tournant décisif que représente l’élection présidentielle de février 2024. Il a mis en lumière les défis actuels, notamment les tensions politiques, la crise multiforme, les insuffisances dans la souveraineté et la séparation des pouvoirs, ainsi que la nécessité urgente d’engager le pays dans une nouvelle perspective.

Babacar Gueye a conclu en félicitant tous les membres de la Coalition Alioune Président 2024 pour leur mobilisation exceptionnelle et a invité les compatriotes parrains à exercer pleinement leurs droits constitutionnels à chaque étape du processus électoral, pour renforcer la démocratie et concrétiser les réformes attendues par la jeunesse .

Meeting d’Asnières : Amadou Ba Mobilise ses Partisans pour une Victoire au 1er Tour

Lors du récent meeting à Asnières, en France, le candidat Amadou Ba a réussi à susciter une mobilisation exceptionnelle de ses partisans, posant ainsi les bases d’une victoire éclatante pour la Coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dès le premier tour. Près de trois mille personnes ont exprimé leur soutien, confirmant ainsi la décision de la coalition de faire de lui leur candidat pour la préservation de l’héritage présidentiel.

Amadou Ba était entouré des principaux responsables de la coalition Benno, parmi lesquels les ministres Mansour Faye, Cheikh Oumar Anne, Serigne Mbaye Thiam, Doudou KA, Abdoulaye Saydou Sow, Daouda Dia, Annette Seck, Birame Faye, Pape Malick Ndour, et le Coordonnateur du SEP de Benno, Mor Ngom, entre autres.

S’exprimant depuis le Gymnase Teddy Rinner d’Asnières, Amadou Ba a clairement défini ses ambitions et a lancé un appel à la mobilisation : « Nous avons l’obligation de faire plus, de faire mieux et d’aller très vite. » Il a souligné sa volonté de suivre les traces du Président Macky Sall, le « Grand Bâtisseur », et a appelé à la solidarité pour faire du Sénégal le pays de leurs ambitions.

Répondant à l’appel de la diaspora, Amadou Ba a salué la contribution de ses compatriotes à la construction nationale et à la consolidation des liens sociaux avec ceux restés au Sénégal. Il a exprimé sa disponibilité totale à soutenir la diaspora et a souligné l’importance de ses transferts financiers, annonçant un projet de banque nationale pour faciliter les investissements des Sénégalais de l’étranger.

Le candidat a également abordé sa vision pour la jeunesse sénégalaise, soulignant que la jeunesse serait au cœur des nouvelles politiques publiques. « Nous allons renforcer les mécanismes dédiés à l’emploi et à l’insertion des jeunes, afin de permettre à chacun de jouer pleinement son rôle dans le développement socio-économique de notre pays », a-t-il déclaré.

Cheikh Yerim Seck réagit aux accusations de Tariq Ramadan : « Vous sentez-vous morveux ?

Cheikh Yérim Seck a vivement réagi aux récentes déclarations de Tariq Ramadan concernant le présumé financement occulte d’Ousmane Sonko. Dans un texte intégral, il adresse une réponse cinglante à Tariq Ramadan, l’interrogeant sur son intervention dans cette affaire.

Se demandant si Tariq Ramadan se sent morveux, Cheikh Yérim Seck nie avoir mentionné le nom de ce dernier dans son propos sur l’argent qatari. Il invite Tariq Ramadan à retenir son souffle verbal, prévoyant de situer prochainement le rôle précis de chaque personne et de chaque financement dans ce qu’il qualifie de complot international visant à déstabiliser le Sénégal, complot qui, selon lui, a échoué lamentablement.

Le journaliste conclut en affirmant que l’affaire du financement qatari révélera ses secrets, malgré les réponses automatiques des partisans d’Ousmane Sonko. La tension autour de cette affaire semble s’intensifier, promettant des révélations futures.

Tariq Ramadan réagit aux allégations de financement qatari pour Ousmane Sonko

L’islamologue renommé Tariq Ramadan a réagi aux récentes allégations concernant un prétendu financement qatari de la campagne d’Ousmane Sonko au Sénégal. Ramadan a qualifié ces allégations de mensongères, remarquables que le Qatar, en tant qu’allié de la France, n’irait jamais à l’encontre des intérêts français, qui ne soutenaient pas la candidature de Sonko.

Contrairement aux affirmations de certaines personnalités mentionnant un montant de 20 millions de dollars, Ramadan a souligné que l’article du « Canard Enchaîné » n’a jamais affirmé que Sonko aurait reçu des financements du Qatar. Il a formellement nié son implication dans cette affaire et a annoncé son intention de porter plainte contre les auteurs de ces allégations.

Tariq Ramadan a déclaré qu’il engagera des poursuites judiciaires, soulignant que des rumeurs infondées émergent souvent lorsqu’il y a des difficultés à gérer la transparence démocratique. Il a ajouté qu’il prend position pour des principes tels que la transparence et l’alternance politique, sans soutenir un candidat au Sénégal.

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye : ‘Si je suis élu président..

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye, candidat investi pour la Présidentielle du 25 février, est qu’il ne fera qu’un seul mandat s’il est élu Président de la République. Il a exprimé son engagement à respecter cette promesse et a précisé que ce mandat unique serait consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers du pays. Cette déclaration a été faite lors de son investiture en tant que candidat et a été rapportée par Igfm.

Pourquoi doit-on élire le président Hamidou Thiaw ?

Hamidou Thiaw incarne l’exemple d’un Sénégalais engagé, doté d’une vision claire pour l’avenir de son pays. Son choix de revenir au Sénégal au lieu de poursuivre une carrière internationale démontre son attachement profond à la patrie et son désir sincère de contribuer au progrès national.

En tant qu’ingénieur doublé d’un financier, Hamidou Thiaw apporte une approche holistique et stratégique à la résolution des défis auxquels le Sénégal est confronté. Son expérience sur le plan national et international ainsi qu’à la Banque mondiale, lui confère une compréhension précieuse des mécanismes financiers, une compétence essentielle pour guider le pays vers une croissance économique durable.

Le choix de mettre l’accent sur la création d’emplois résonne particulièrement dans le contexte actuel, où le chômage demeure un enjeu majeur. Hamidou Thiaw comprend que le secteur privé national joue un rôle crucial dans le développement économique, et il s’engage à lui fournir les ressources nécessaires pour prospérer.

La vision de Hamidou Thiaw va au-delà de simples promesses électorales. C’est un appel à l’action pour rompre avec les habitudes politiques du passé. En choisissant un leader issu du secteur privé avec un palmarès de réussites, les Sénégalais ont l’opportunité de mettre en place un changement réel et significatif.

Février 2024 symbolise un moment crucial où le destin du Sénégal peut prendre une nouvelle direction. Il est impératif que les citoyens fassent un choix éclairé, optant pour une personnalité authentique et déterminée comme Hamidou Thiaw. Le vrai changement, celui qui transcende les discours politiques.

Souleymane Ba, chargé communication du parti MPR

Tête à tête avec l’Émir, rencontre avec des investisseurs : Au Qatar, Macky Sall mesure l’attractivité du Sénégal

L’article rapporte que le Président Macky Sall s’est rendu au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Immédiatement après l’ouverture du forum, le Président Sall a eu un tête-à-tête avec l’Émir du Qatar. La fiche d’audience du Président montre que la majeure partie de son temps a été consacrée à des rencontres avec des investisseurs qataris, mettant en lumière l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.

Le Forum de Doha, qui se tient chaque année depuis 2003, rassemble des dirigeants étatiques, des organisations internationales, des représentants du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour discuter des défis mondiaux. Le thème de la 21e édition est « Construire des futurs communs ».

Le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable » lors de son intervention. Il a souligné les politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Émergent (PSE) avec ses investissements massifs dans la transformation structurelle de l’économie. Le Président a également mis en avant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), et le Programme de Développement des Entreprises et de la Formation des Jeunes (DER/FJ), en mettant particulièrement l’accent sur l’inclusion des femmes et des jeunes.

En conclusion, le Président Sall a plaidé en faveur d’une gouvernance internationale plus juste et équitable, appelant à des réformes dans les critères d’accès au crédit, les notations des agences d’évaluation, et les instances décisionnelles telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a également souligné la nécessité de lutter contre les pratiques fiscales abusives et d’instaurer la justice climatique.

Abdou Karim Sall assure une forte mobilisation à Paris et rassure Amadou Ba lors d’un méga-meeting

Comme il l’avait fait en novembre 2018, il y a cinq ans, avec une mobilisation des grands jours de ses inconditionnels à Asnières-Gennevilliers lors de l’assemblée générale du mouvement « Doolé Diaspora avec AKS pour la réélection Président Macky Sall» dont il est le parrain, M. Abdou Karim SALL remet ça.

Et cette fois-ci, c’est de fort belle manière pour le compte du Premier ministre Amadou Ba, candidat de la grande Coalition « Benno Bokk Yakaar » pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le responsable politique de l’APR et BBY du département de Pikine et non moins Maire de la commune de Mbao a encore frappé fort du point de vue de la mobilisation ce samedi 09 décembre 2023 lors d’un méga-meeting organisé en l’honneur de Amadou Ba à Asnières-sur-Seine par la Délégation des Sénégalais de l’Extérieur (DSE/France).

Les inconditionnels de AKS, casquettes bien vissées sur la tête, ont bien marqué leur empreinte dans les gradins de la grande salle du méga-meeting avec d’imposantes bâches à l’effigie de leur mentor et du Premier ministre sur lesquelles on pouvait lire ceci : « Doolé Diaspora AKS pour élire Amadou Ba au 1er tour ». Cette grande mobilisation en France a fait dire à un des responsables politiques venus de Dakar que « AKS n’est pas seulement qu’un leader sur le plan politique national, il a aussi une envergure internationale ». Et il n’était pas le seul à faire ce constat très encourageant du reste pour Abdou Karim Sall.

D’ailleurs, ce dernier bien installé au présidium derrière le premier ministre s’est fier de ses militants tout en réaffirmant son engagement ferme à élire le candidat Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle à venir. Aussi, les amis et proches de AKS ont-ils donné les mêmes assurances au Premier ministre lors de l’audience que celui-ci leur a accordée en marge de l’événement de Asnières-sur-Seine.   Sans surprise, la satisfaction se lisait sur le visage de celui que certains surnomment affectueusement « Borom niaty Base yi : Mbao – Orkadiéré – Diapora ». Juste rappeler que Abdou Karim Sall n’en est pas à son coup d’essai. On se le rappelle encore comme si c’était hier sa mobilisation grandiose au stade municipal de Mbao, plein à craquer lors du méga-meeting de confirmation dédié justement au candidat Amadou BA, le 21 octobre dernier. Et « Borom Mbao » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prend date pour le 27 décembre prochain avec un autre méga-meeting toujours en l’honneur de Amadou BA, cette fois-ci au Fouta, dans son Orkadiéré natal.

Serigne Mboup critique l’arrêt du bateau Dakar-Ziguinchor et appelle à la libération d’Ousmane Sonko

Lors de sa visite à Ziguinchor, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle de février 2024, a partagé ses opinions sur deux sujets majeurs. Tout d’abord, il a critiqué l’arrêt du bateau assurant la liaison Dakar-Ziguinchor, qualifiant cette mesure d’inappropriée et préjudiciable à l’économie. Il a exprimé son désaccord avec la justification fournie par l’État pour cette décision.

En ce qui concerne la situation de la paix en Casamance, Serigne Mboup a souligné l’importance de la paix en tant que fondement économique. Il a plaidé en faveur de la conclusion d’accords de paix définitifs, affirmant que stimuler l’économie est impératif pour instaurer une paix durable. Selon lui, une économie robuste joue un rôle essentiel dans la consolidation de la paix.

En conclusion, Serigne Mboup a exprimé son souhait de voir la libération d’Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais.

Révélations choquantes de Me Moussa Diop : Implication présumée de personnalités politiques dans un scandale de corruption et d’exploitation minière

Lors d’une conférence de presse, l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a fait des révélations choquantes impliquant des personnalités politiques de premier plan dans un présumé scandale de corruption et d’exploitation minière. Voici les points clés de cette affaire :

Me Moussa Diop a exposé des preuves sous forme de correspondances confidentielles suggérant l’implication du Président Macky Sall, de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, et d’autres personnalités dans des transactions opaques autour des « diamants québécois ».

L’affaire concerne des transactions minières présumées entre des personnalités politiques sénégalaises, dont le Président Macky Sall, et des hommes d’affaires, notamment Jean Claude Mimran, autour de l’exploitation minière.

Me Moussa Diop a déclaré avoir fait face à des menaces et à des actes d’intimidation lors de son enquête. Il a souligné les risques personnels auxquels il est exposé en raison de ses révélations.

Me Diop a présenté des courriers confidentiels échangés entre des personnalités de haut rang, révélant des promesses d’autorisation d’exploration minière, des remerciements pour des comptes rendus, et des invitations à des réunions secrètes.

Une lettre présumée d’invitation de Macky Sall à Mamadou Diagne Ndiaye mentionne une réunion à Paris pour discuter des pourcentages sur l’exploitation minière, soulevant des questions sur la transparence dans les accords.

Me Diop a appelé à une enquête approfondie pour établir la véracité des allégations et comprendre l’ampleur des implications politiques et économiques.

Ces révélations ont suscité une attention considérable et ont jeté la lumière sur des questions de transparence, de corruption et d’exploitation minière au plus haut niveau de la politique sénégalaise.

Macky Sall au Qatar pour participer au Forum de Doha

Le Président sénégalais, Macky Sall, est arrivé à Doha, au Qatar, pour participer au 21ème Forum de Doha. Ce forum, axé sur le thème « Construire des futurs communs », rassemble des leaders mondiaux, des décideurs politiques, et des experts pour discuter de questions urgentes dans des domaines tels que les relations internationales, la sécurité, la politique économique, le développement, la cybersécurité, la confidentialité des données, l’intelligence artificielle et la durabilité.

Les autorités qataries ont réservé un accueil chaleureux au Président sénégalais, soulignant l’amitié et la coopération entre les deux pays. Macky Sall profitera de l’occasion pour participer aux discussions et renforcer les relations bilatérales entre le Sénégal et le Qatar.

Amadou Ba en France : Appel à l’Unité des Militants de BBY

Amadou Bâ a insisté sur le fait que le contexte préélectoral ne devrait pas être un obstacle à la continuité de l’État. Il a souligné que le gouvernement devrait assurer la continuité de ses projets pour le bénéfice du peuple sénégalais, indépendamment du contexte politique.

Macky à Genève : Pastef Suisse saisit l’ONU et l’OMC

Pastef Suisse a réagi à la venue du président Macky Sall à Genève en adressant des courriers au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le mouvement dénonce la répression sanglante au Sénégal, citant plus d’une cinquantaine de morts, des centaines de blessés et plus de 2000 détenus politiques. Les lettres soulignent également des atteintes aux droits politiques, à la liberté de la presse, et dénoncent la situation d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, actuellement détenu. Pastef Suisse interpelle les destinataires sur l’état des droits humains au Sénégal et appelle à une réaction face à la répression et aux violations des libertés

Rencontre à Abuja : Le Ministre Ismaila Madior Fall Échange avec la Communauté Sénégalaise de la Sous-région

En marge des réunions de la CEDEAO à Abuja, le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Ismaila Madior Fall, a rencontré les représentants de la communauté sénégalaise établie au Nigéria et dans les pays voisins tels que le Ghana, le Bénin et le Togo, le vendredi 8 décembre 2023.

Au cours de cette rencontre, des discussions fructueuses ont eu lieu, notamment sur des questions telles que l’obtention des passeports et cartes d’identité, l’acquisition de logements sociaux au Sénégal, le financement des femmes émigrées et les projets en cours, y compris la construction de mosquées.

Les représentants de la communauté sénégalaise ont exprimé leur gratitude envers l’État sénégalais et ont salué les efforts constants du Président Macky Sall pour prendre en charge leurs préoccupations à travers divers projets et programmes. Ils ont particulièrement remercié le Président Macky Sall pour le soutien continu accordé à la diaspora sénégalaise, notamment pendant la pandémie de COVID-19.

Les membres de la communauté se sont engagés à soutenir le candidat choisi par le Président Macky Sall, à savoir le Premier ministre Amadou Ba, lors de l’élection présidentielle de 2024. Ils ont exprimé leur confiance dans l’avenir du pays et leur volonté de contribuer activement au succès du candidat soutenu par Benno lors de l’élection présidentielle à venir. Le Ministre des Affaires étrangères a salué leur gratitude envers le Président, a informé sur les mesures prises par le Gouvernement pour répondre à leurs préoccupations et a salué leur engagement en faveur du candidat de Benno.

Dr Cheikh Tidiane Dièye critique la visite d’Amadou Ba en France et appelle à la préservation de l’indépendance nationale du Sénégal

Cette publication semble exprimer les opinions de Docteur Cheikh Tidiane Dièye concernant la récente visite du Premier ministre Amadou Ba en France. Voici un résumé de ses principaux points :

Selon Dr Cheikh Tidiane Dièye, la visite du Premier ministre Amadou Ba en France doit être interprétée comme un acte politique, compte tenu de son statut de candidat potentiel à l’élection présidentielle sénégalaise.

Le message critique la photo du Premier ministre aux côtés d’Élisabeth Borne, Premier ministre de la France, lors du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne que de tels gestes doivent appartenir au passé.

Le message met en avant la nécessité de préserver l’indépendance nationale du Sénégal, affirmant que le pays ne devrait être sous l’influence d’aucune puissance étrangère. Il envisage un Sénégal ouvert à toutes les nations, traitant chacune avec respect, égalité et solidarité.

Dr Cheikh Tidiane Dièye évoque un choix à faire entre la permanence d’un système basé sur la soumission et la rupture en faveur de la souveraineté.

Ces déclarations reflètent la position politique et les convictions de Dr Cheikh Tidiane Dièye face à la dynamique actuelle de la scène politique sénégalaise.

Amadou Bâ réaffirme la continuité de l’État malgré le contexte préélectoral

En mission à Paris pour le 5e séminaire intergouvernemental Franco-sénégalais, le Premier ministre Amadou Bâ a répondu à ses détracteurs, notamment ceux de l’opposition, qui remettent en question sa présence en France à quelques semaines des élections présidentielles.

Amadou Bâ a souligné que le contexte préélectoral ne devrait pas entraver la continuité de l’État. Dans une déclaration faite depuis la France, il a affirmé : « Le contexte préélectoral, électoral ou le contexte d’une élection ne doivent pas être des obstacles quant à la continuité de l’État. Nous travaillons pour les Sénégalais et donc, un projet qu’on a démarré, il faudra en assurer le suivi pour l’intérêt du Sénégal. »

Le Premier ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la réunion interministérielle avec son homologue française, Elisabeth Borne. Il a souligné l’importance de la coopération franco-sénégalaise, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, et la préparation des jeux olympiques de la jeunesse.

Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement séjournent en France depuis le 7 décembre 2023 dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Tension financière à la Sonacos : Thierno Alassane Sall avait raison sur le PCA

Quelques heures après la publication du nouveau gouvernement « Amadou BA 2 », l’honorable député Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a critiqué la nomination de l’ancien directeur de la Sonacos dans le gouvernement. Selon lui, cette nomination équivaut à une promotion, alors que la Sonacos traverse des difficultés financières.

Le président du conseil d’administration de la Sonacos, Youssou Diallo, a réagi en défendant les performances de l’équipe de Diagne Fada à la tête de la Sonacos. Cependant, quelques jours plus tard, des informations indiquent que la Sonacos fait face à des crises économiques graves, confirmant ainsi les inquiétudes exprimées par Thierno Alassane Sall. Le nouveau directeur général de la Sonacos doit effectuer une visite des usines pour évaluer la situation, et les syndicalistes craignent même la fermeture de l’entreprise si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Remplacement des membres de la CENA au Sénégal : Ismaëla Madior Fall défend la légalité de la décision présidentielle

Le 15 novembre 2023, le président sénégalais, Macky Sall, a signé un décret portant remplacement de membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Ismaïla Madior Fall, le ministre d’État, conseiller spécial du président Macky Sall, a défendu cette décision, affirmant qu’il s’agit d’un acte légal qui ne viole aucune disposition.

Madior Fall a expliqué que le décret présidentiel de remplacement des membres de la CENA intervient suite à la démission du président de la Commission, Doudou Ndir, pour des raisons de convenance personnelle. Selon le conseiller spécial, les remplacements effectués ont pour but de maintenir la composition paritaire au sein de la CENA.

La Commission électorale nationale autonome (CENA) est une institution chargée d’organiser et de superviser les élections au Sénégal. Elle joue un rôle crucial dans le processus électoral en garantissant la transparence et l’équité des scrutins.

Fin de mandat pour les membres du CESE : En attente de renouvellement, l’incertitude persiste.

L’article mentionne que le mandat des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a expiré en août 2023, mais jusqu’à présent, il n’a pas été renouvelé. Bien que le décret de nomination des membres du CESE ait été publié en août 2023, les nouveaux membres n’ont pas encore été désignés. Théoriquement, le mandat, qui est de 5 ans pour certains membres et d’un an pour d’autres, aurait déjà expiré depuis trois mois.

La non-émission du décret par le président de la République est attribuée à la tenue des élections de représentativité des centrales syndicales. Cependant, le journal signale que le choix d’Aminata Tall à la tête du CESE ne fait pas consensus au sein de la majorité présidentielle, certains estimant qu’elle n’est pas suffisamment engagée et que son poids électoral est en déclin.

Les membres du Conseil économique, social et environnemental sont normalement nommés pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Les membres actuels ont été nommés par décret en avril 2013, et leur mandat aurait dû arriver à terme en avril 2018. La question du renouvellement du CESE reste donc en suspens.

Débat juridique autour de la candidature de Karim Wade : Entre l’expert électoral et la DGE, deux interprétations divergentes.

L’article traite du débat suscité par la validité de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle au Sénégal. Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été condamné en 2015 à une peine de six ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de F CFA pour enrichissement illicite. Certains estiment que sa grâce présidentielle en 2016 ne le dispense pas de l’exécution de l’amende, tandis que d’autres soutiennent que cette amende ne constitue pas un frein à sa candidature.

L’expert électoral Ndiaga Sylla souligne que la grâce présidentielle ne dispense pas Karim Wade de l’exécution des peines d’amende, mais il reconnaît que Wade a déjà observé les cinq ans de privation du droit de vote pour cause d’amende, selon l’article L.30 du Code électoral. Cet article précise que les condamnés à une amende peuvent être privés du droit de vote pendant cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive.

En revanche, Birame Sène, directeur de la Formation et de la Communication de la Direction générale des élections (DGE), invoque l’article L28 du Code électoral, qui concerne les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce. Selon cette disposition, l’inscription sur les listes électorales ne peut intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement ou d’une durée de trois ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende. Birame Sène estime que, bénéficiant de la grâce présidentielle en 2016, Karim Wade n’est plus entravé par l’amende et peut être candidat.

Il est important de noter que la Direction générale des élections (DGE) n’a pas le pouvoir de juger de la validité d’une candidature, cette prérogative revenant au Conseil constitutionnel. Le débat autour de la candidature de Karim Wade soulève des questions juridiques et politiques cruciales à l’approche de l’élection présidentielle.

Réunion de suivi du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais : Consolidation des liens bilatéraux et perspectives prometteuses

La réunion de suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais a eu lieu entre le Premier Ministre du Sénégal, Monsieur Amadou BA, et Madame Élisabeth BORNE, Première Ministre de la France, le jeudi 7 décembre 2023 à Paris. Voici un résumé des principaux points abordés lors de cette réunion :

  1. Coopération bilatérale :
    • Salutation de la qualité et du dynamisme de la coopération entre le Sénégal et la France.
    • Volonté des deux pays de consolider les relations multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les gouvernements et les peuples sénégalais et français.
  2. Projets soutenus par l’Agence Française de Développement (AFD) :
    • Financements de l’AFD pour divers projets dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, les infrastructures routières et ferroviaires, etc.
    • Signature de 56 conventions de financement entre le Sénégal et la France pour un montant total de 2,35 milliards d’euros (1 541,4 milliards de FCFA).
  3. Infrastructures :
    • Mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional (TER).
    • Rétrocession du terrain de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au Campus franco-sénégalais (CFS).
  4. Éducation :
    • Objectif de former plus de 1 000 étudiants dans 25 formations, avec une attention particulière sur le numérique, l’ingénierie, l’agriculture, et la santé.
  5. Souveraineté alimentaire :
    • Stratégie de souveraineté alimentaire soutenue par un financement de l’AFD de 100 millions d’euros sur trois ans (2023-2025).
  6. Jeux Olympiques :
    • Coopération sportive en préparation des Jeux Olympiques de 2024 à Paris et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar.
  7. Coopération économique :
    • Révision du portefeuille de projets avec un focus sur des projets tels que le projet de résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) et la construction de l’autoroute Dakar–Tivaouane–Saint Louis.
    • Suivi du Programme d’appui Budgétaire de l’AFD « pour la stabilisation Macroéconomique » du Sénégal.
  8. Budget 2024 :
    • Présentation du budget de 7003,6 milliards de FCFA pour l’année 2024, avec des prévisions optimistes malgré la conjoncture mondiale.

La réunion a été l’occasion de souligner l’importance stratégique de la coopération franco-sénégalaise et d’envisager des perspectives prometteuses sur le plan économique, sécuritaire et sportif.

Appel Urgent de l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré : « Unissons-nous pour libérer notre cher pays et l’Afrique bien-aimée »

L’ancien capitaine Seydina Oumar Touré a lancé un appel vibrant aux Africains, en particulier aux Sénégalais, les exhortant à s’unir pour libérer leur pays et l’Afrique de l’emprise de ceux qui cherchent à les asservir. Dans un message fort, il souligne que la volonté d’asservir l’Afrique n’a jamais changé depuis l’époque de l’esclavage, évoluant seulement dans ses méthodes.

Touré dénonce la corruption, soulignant comment, à travers l’histoire, des esclavagistes corrompaient d’abord leurs homologues africains, puis des chefs de cantons pour affaiblir le continent. Il pointe également du doigt la presse qu’il qualifie de « mercenaires noirs de la plume » corrompus pour servir des maîtres invisibles.

L’ancien capitaine appelle à l’unité autour de l’amour de l’Afrique et de ses habitants, considérant cela comme le moyen de contrer les manipulations et de se libérer définitivement de l’emprise des forces obscures. Il encourage les citoyens à investir autant dans le virtuel que dans le concret, plaidant pour une solidarité face à l’ennemi commun.

Touré dénonce également une stratégie constante visant à déstabiliser le Sénégal et l’Afrique, appelant à la vigilance face à ceux qui trahissent leur propre peuple. Il met en garde contre des individus prêts à vendre leur âme pour le pouvoir, exhortant à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Cet appel urgent de Seydina Oumar Touré reflète sa préoccupation pour la préservation de l’Afrique, appelant à une mobilisation collective contre les forces qui cherchent à entraver son développement et à assujettir ses peuples.

Les Forces Vives du Sénégal (F24) dénoncent les manœuvres répressives du régime de Macky Sall

Dans un communiqué, la plateforme des Forces Vives du Sénégal (F24) a vivement critiqué les tactiques dilatoires et répressives du gouvernement de Macky Sall dans les affaires impliquant notamment Ousmane Sonko et Aliou Sané. La F24 insiste sur la nécessité de garantir la pleine participation électorale des détenus, soulignant la situation difficile d’Aliou Sané, incarcéré depuis plus de deux mois.

Le communiqué précise que Aliou Sané est maintenu en détention, séparé de sa famille, et soumis à des restrictions injustes, malgré l’absence de preuves concrètes corroborant les charges qui pèsent contre lui. La F24 dénonce également l’arbitraire du régime de Macky Sall et demande la libération immédiate de tous les détenus politiques.

La plateforme souligne le droit constitutionnel de vote pour tous les détenus qui n’ont pas encore été jugés ni condamnés définitivement. Elle appelle l’État à garantir la pleine participation électorale des milliers de prévenus dans les prisons sénégalaises lors des prochaines élections.

La F24 condamne fermement la répression continue du gouvernement, incluant des emprisonnements, des intimidations et des filatures à l’encontre des voix dissidentes. Elle alerte sur les menaces récentes à l’égard de Yolande Camara, membre du comité exécutif de la F24 et coordinatrice de « Sénégal notre priorité », dénonçant une tentative délibérée de museler les voix féminines engagées dans la politique.

La plateforme tient le régime de Macky Sall responsable de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale des militants engagés. Elle exprime sa désapprobation face aux manœuvres visant à entraver le processus électoral, en prolongeant délibérément les délais judiciaires pour empêcher la candidature d’Ousmane Sonko.

La F24 appelle les autorités à considérer l’intérêt supérieur de la nation, mettant en garde contre les conséquences d’une obstruction du processus démocratique. Elle invite solennellement les citoyens sénégalais à retirer massivement leurs cartes d’électeur et à se mobiliser pacifiquement pour défendre les droits fondamentaux et garantir une élection présidentielle inclusive et libre.

Le communiqué se conclut par un appel à l’unité pour le triomphe de la vérité et la préservation de la paix, affirmant que la paix doit prévaloir au-dessus de tout.

Thierno Alassane Sall estime que l’absence d’Ousmane Sonko serait favorable au camp du pouvoir

Alors que le débat fait rage sur la participation éventuelle d’Ousmane Sonko à une élection, Thierno Alassane Sall, leader de la « République des Valeurs », partage une perspective différente. Contrairement à ceux qui pensent que son absence bénéficierait à l’opposition, Sall soutient que cela constituerait une aubaine pour le camp au pouvoir.

Selon lui, la dynamique enclenchée par Yewwi avec Ousmane Sonko en tête lors des Locales et des Législatives a ouvert des possibilités de départ de Bby. Il estime que le retrait de la candidature de Macky Sall a été largement influencé par cette dynamique, et l’éventuelle non-participation de Sonko serait favorable au camp du pouvoir. Sall souligne que ce dernier n’hésite pas à utiliser tous les moyens à sa disposition pour contrecarrer la candidature du leader de l’opposition.

« Il y a eu une dynamique qui a été enclenchée par Yewwi avec Ousmane Sonko comme tête de file durant les Locales et les Législatives. Ce qui a fait entrouvrir largement les possibilités d’un départ très prochain de Bby. C’est indiscutable. C’est pourquoi son éventuelle non-participation est une aubaine pour le camp du pouvoir. Ceci dit, il est relativement compliqué de voir comment cette situation qui perdure

Mamadou Lamine Diallo dénonce le refus de visite à Ousmane Sonko par l’administration pénitentiaire

Mamadou Lamine Diallo, leader du parti Tekki, a exprimé son mécontentement face à la situation qu’il juge inéquitable. À l’instar d’Aminata Touré, il se plaint de l’administration pénitentiaire qui lui aurait refusé une visite à Ousmane Sonko, leader de l’opposition détenu à la prison du Cap Manuel. Selon Diallo, il s’agit d’une manœuvre orchestrée par le Président Macky Sall et son Premier ministre pour l’empêcher de rencontrer le maire de Ziguinchor.

« BBY me refuse le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, les juges d’instruction m’avaient autorisé à rendre visite à Birame Souleye Diop, président du Groupe parlementaire Yewwi et au maire Jamil Sane des Parcelles Assainies de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur? », s’interroge-t-il.

Il est à noter que plusieurs leaders de l’opposition ont pu rendre visite à Ousmane Sonko depuis son transfèrement au Cap Manuel. C’est une situation qui a fait réagir Mamadou Lamine Diallo, qui voit en cela un traitement inéquitable de la part de l’administration pénitentiaire. Cette information a été rapportée par le site Walf-groupe.com.

Walf-groupe

Saignée à BBY : un cadre APR quitte Macky pour…

Docteur Alioune Diouf quitte Benno pour Boun Dionne

Les défections se poursuivent à BBY. Un nouveau départ des prairies marron beige a eu lieu à Kaolack. Après avoir suspendu dernièrement toutes ses activités politiques au sein de la mouvance présidentielle, le responsable politique apériste à Kaolack, Dr Alioune Diouf a décidé de tourner définitivement le dos à ses ex-camarades pour soutenir la candidature Mouhammad Boun Abdallah Dionne.

Il invite tous les Sénégalais et particulièrement les populations de Kaolack à le rejoindre dans sa nouvelle dynamique pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Dr Diouf avait, dans une note rendue publique, dénoncé un manque de considération et de reconnaissance de la part du top management de l’Alliance pour la République à son égard.

Senenews

« De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba ? » : Ce député s’est vu refuser une visite à Ousmane Sonko

Dans une déclaration sur X, Mamadou Lamine Diallo, député et candidat à la prochaine élection présidentielle sénégalaise, a exprimé son mécontentement après s’être vu refuser la permission de rendre visite à Ousmane Sonko. Cette décision intervient malgré l’autorisation qu’il avait reçue précédemment pour visiter Birame Souleye Diop et le maire Jamil Sane.

Dans ses propos, Mamadou Lamine Diallo a questionné les motivations de cette interdiction, en mettant directement en cause le Président Macky Sall et son allié Amadou Ba. Il déclare : « BBY me refuse le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, les juges d’instruction m’avaient autorisé à rendre visite à Birame Souleye Diop, Président du Groupe parlementaire Yewwi et au maire Jamil Sane des Parcelles Assainies de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur? »

Senego

Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye

Pour les parrainages, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison, a été mis en avant par Ousmane Sonko. Le numéro 2 du parti dissous Pastef devrait donc être l’une des options des militants d’Ousmane Sonko.

Cependant, s’il se lance dans la course à la Présidentielle sous la bannière de Pastef, qui a été dissout par le gouvernement, Bassirou Diomaye Faye risque d’être recalé. L’alerte a été lancée par le directeur de la Formation et Communication de la Direction Générale des Elections (DGE), Birame Séne.

« Sur la recevabilité d’une éventuelle candidature d’un des membres du parti Pastef dissous récemment, le code électoral n’a pas traité le cas en l’espèce donc ce sera au Conseil constitutionnel de trancher », a t-il indiqué aux journalistes, tout en laissant entendre que la candidature d’un parti dissous n’est pas pris en charge par le code électoral.

Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison tout comme son mentor, Ousmane Sonko.

Senenews

Élections présidentielles février 2024, candidat à la candidature, maître Elhadj Diouf défend sa candidature et programme.

Candidat à la candidature des présidentielles de 2024, Elhadj Moustapha Diouf plus connu sur le nom d’Elhadj Diouf député du peuple, était l’invité l’émission Faram Facce de la TFM, animé par Pape Ngagne Ndiaye mercredi 06 décembre 2024

Dans le déroulé de l’émission le candidat aux élections présidentielles de 2024 a montré une quittance, pièce justificative d’un dépôt de caution de trente millions à la CDC (caisse de dépôt et de consignation).

« Je vous apporte cette quittance reçu de la CDC comme pièce justificative de ma caution, une caution que j’ai déboursé personnellement de ma poche. Et ceci sans l’apport de personne. A-t-il démontré. Pour lui « . C’est important pour ne pas être au gré de lobbys malsains et ce qui va lui permettre de diriger tranquillement et sans aucune pression le Sénégal au soir du 25 février 2024.’

Sur le parrainage le candidat Elhadj Diouf se dit serein car d’or et déjà, il a plus que ce qu’il faut. « Pour chaque localité j’ai donné aux comités deux paquets de cinq cent fiches de parrainage ce qui fait dix mille parrains. Dans certaines localités nous avons plus du double. J’ai trouvé de l’engagement et des comités que nous avons mis sur pied et des populations, ceci de manière volontaire. » A-t-il affirmé

Concernant le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et du choix d’Amadou Ba et de sa propre candidature, il précise « Je ne suis d’accord du choix d’Amadou Ba. Pour ma candidature je l’ai affirmé devant les Maky Sall quand il m’a reçu comme son homologue et en qualité de chef de partie. Ma candidature est portée d’abord par mon parti ma coalition et le peuple sénégalais qui a confiance en moi, qui croie en moi, donc ma candidature est sans embange qui porte le aspirations du peuple sénégalais.« 

Dans le cadre de son programme, il explique, « Dans chaque département je vais y instaurer une grande usine qui va polariser les populations et va employer au moins trois mille à quatre mille jeunes et femmes, ce qui va développer la zone et créer un boum économique, un développement endogène ».

Dans le domaine de l’éducation et de la santé, au plan sanitaire le sieur Diouf de dire « Il n’y aura plus de femmes qui meurt en donnant la vie et pour se faire il y aura des médecins dans tous les contraints du Sénégal. Parlant de l’éducation, il dixit  » Les abris provisoires seront absorbés, mettre les enseignants dans de bonnes conditions. »

« J’ai proposé la plus grande réforme judiciaire, je vais changer l’appellation par le conseil supérieur de la justice, d’ou vont y siéger désormais, en plus des magistrats, les avocats, les notaires, les greffiers, les huissiers, les commissaires priseurs et les experts. Et soit le magistrat le plus gradé, ou le premier président de la cour suprême va le diriger. Et pour diriger les tribunaux des grandes instances ça sera un acte de candidature. Le président de la république ne va plus diriger ce conseil supérieur de la justice. Dans la même lignée je vais supprimer le poste de ministre de la justice remplacé par le ministre chargé des relations avec les institutions, ceci dans la logique de séparation de pouvoir. »

Maître Elhadj Diouf est candidat au présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition maître Elhadj Diouf président 2024.

Mairie de Dakar: Seydina Oumar Touré démissionne et donne les raisons…

Une annonce de l’intéressé lui même. L’ex-capitaine de la gendarmerie a démissionné de son poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine, à la mairie de Dakar.

« En raison de mon engagement citoyen et de ma posture politique actuelle, qui nécessitent une certaine indépendance, j’ai décidé de transmettre ce mardi, au maire de la ville de Dakar (cabinet), Monsieur Barthélémy Diaz, ma démission au poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar« , a fait savoir Seydina Oumar Touré.

Qui poursuit : « Je remercie monsieur Diaz pour sa franche et fraternelle collaboration. Je lui exprime toute ma reconnaissance et tout mon estime pour avoir, dans nos rapports, toujours privilégié l’humain.
Je voudrais également remercier mes collègues et l’ensemble du personnel de la municipalité pour les facilités, la disponibilité et les relations cordiales .

Senego

Supposé financement occulte de Sonko : Amadou Ba (ex-Pastef) dément le député Matar Diop et demande la publication des preuves

Après son emprisonnement et sa radiation des listes électorales, Ousmane Sonko fait encore face à de nouvelles accusations portant sur des fonds en guise de financement qui consistent à revenir sur les contrats pétroliers signés par le Sénégal, au cas où il serait élu président de la République. Son accusateur signe et persiste  sur ses dires en promettant de brandir des preuves devant la justice pour tirer l’affaire au clair. 
Interpellé sur le sujet par nos confrères de la Rfm, Amadou Ba, un des cadres d’ l’ex-parti Pastef,  dément les propos du député Matar Diop. « Je tiens à préciser que quand un député est dans l’hémicycle, il est couvert par l’humilité parlementaire. Il peut se permettre de tout dire sur le dos de gens, d’où ces accusations. Cet écran de fumée, cet épouvantail pour essayer de gâcher un peu le succès de nos parrainages en cours. Il sait que ses propos ne peuvent être attaqués ni en diffamation ni en quoi que ce soit, car il les a soulevés à l’Assemblée nationale sous le couvert de l’immunité parlementaire. Tout le monde a compris ce dont il s’agit. On ne va pas donner à ce député la moindre importance. Il n’a rien de fiable. S’il est sûr de lui, s’il détient réellement des preuves, il n’a qu’à les sortir et les soumettre à la justice, au lieu de rester là à bavarder. Nous attendons qu’il montre les preuves de versements et la lettre qu’Ousmane Sonko a envoyée au président de la République. Je pense qu’il cherche uniquement du buzz», estime  Amadou Ba sur Rfm.
Et d’ajouter : « En 2019, c’était le même scénario avec les documents de Tullow Oil démenti même pas quelque temps après comme un tissu de mensonges porté par certains médias. Là, c’est pareil. Vous vous rendez compte des accusations et de leurs caractères grotesques qu’Ousmane Sonko aurait demandé au président Macky Sall de protéger sa famille, parce que des lobbies à qui il aurait promis je ne sais quoi le menacent ? Vous pensez qu’Ousmane Sonko peut envoyer ce document-là, qui est un aveu, à Macky Sall, son adversaire politique ? Ce qui est sûr est que ce document là, s’il avait réellement existé, aurait aujourd’hui fuité sur la toile et utilisé contre Ousmane Sonko lui-même et son parti Pastef », raisonne-t-il.
Poursuivant, Amadou Ba n’a pas manqué d’attaquer la presse, en ce qui concerne le traitement de l’information réservé à cette affaire. « Les gens veulent assimiler cette situation avec celle d’Aliou Sall. Mais les contextes ne sont pas les mêmes et ce n’est pas Ousmane Sonko qui a accusé Aliou Sall de quoi que ce soit. Soyons raisonnables. La moindre des choses, dans les normes d’une déontologie médiatique minimale, lorsque quelqu’un porte des accusations, avant même de les relayer, vous lui demandez de présenter quelque chose sur quoi on peut se baser. Vous vous souvenez de l’affaire des 94 milliards ? Pour sortir de l’affaire, les députés de BBY ont commandité une commission d’enquête parlementaire qui les a tous blanchis. Le document atterrit à l’OFNAC qui a condamné l’ensemble des personnes incriminées par Ousmane Sonko. Donc, comment Macky Sall peut-il disposer de versements reçus par Ousmane Sonko, son farouche opposant, depuis l’étranger, sans faire aucun bruit ? Pourtant, il a dissous le Pastef et vous n’avez pas entendu parler de financement occulte en aucune façon parmi les motifs qui ont justifié la dissolution du parti, et c’était le motif le plus simple à avancer. Mais si c’était vrai qu’Ousmane Sonko a écrit au président pour lui dire qu’il a reçu de l’argent des lobbies et qu’il demande la protection de sa famille, le président Macky Sall, le connaissant, aurait saisi le procureur de la République immédiatement. Même s’il accorde une protection pour sa famille, il ne le laisserait pas comme ça. J’invite les médias à prendre leurs responsabilités et de ne pas véhiculer ce genre d’insanité qui n’a aucun intérêt », fulmine-t-il. 

Ralliement d’une responsable libérale à l’APR: Le Vice Consul Aissata Dia décroche Mme Fama Sow..

L’info court dans les rues, de Paris. L’œuvre du Vice Consul Aissata Dia d’amener dans les rangs de l’APR une grande responsable libérale de la trempe de la Mme Fama Sow continue d’animer les discussions politiques.

En effet, celle qui était jusqu’ici considérée comme la  »lionne de Karim Wade » enfile désormais la tunique marron beige et nourrit la ferme intention de travailler à la victoire du candidat de Benno Bokk Yakaar Amadou Ba pour qui elle compte s’investir.

A deux jours de la venue de Amadou Ba à Paris, ça bouge du côté de la diaspora, avec le ralliement de Mme Fama Sow qui a dit Oui à Mme le Vice Consul Aissata Dia de venir travailler à ses côtés. Une bonne nouvelle accueillie avec « enthousiasme » dans les rangs des républicains qui devront compter avec « la lionne de Karim Wade » : « il faut dire que ce ralliement revêt un caractère impératif vu l’importance de l’enjeu de l’élection présidentielle qui se tiendra dans 80 jours exactement« .

Ce ralliement s’ajoute à l’espoir déjà entretenu par les militants de l’Apr de l’hexagone qui se félicitent du travail abattu par le président Macky Sall et dont ils espèrent une continuité au soir du 24 février avec Amadou Ba, nouveau patron de l’Apr et de Benno bokk yakaar. Ainsi, Mme Fama Sow va se mettre à l’œuvre pour massifier et mobiliser davantage d’autres militants à rejoindre le camp de la victoire pour mettre à l’aise le chef de l’état et les responsables de la grande coalition présidentielle.

Senego

Les nominations du Conseil des ministres du 6 décembre 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.


AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES


Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique à l’Inspection de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur.
Monsieur Malick SARR, Spécialiste en Finances publiques et en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Aziz FALL, Expert en Management, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du Secteur privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, poste vacant.
Monsieur Ousmane NGOM, Spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Modou Bara NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Pape Cheikh GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Finances et Gestion Publiques, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Madame Aissatou Liwane DOGUE, Administrateur civil, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Etat civil.
Fait à Dakar, le 06 décembre 2023 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
Monsieur Magaye DIOP, Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment Coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, est nommé Directeur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
Monsieur Ibrahima GUEYE, Titulaire d’une maitrise en lettres, est nommé Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, poste vacant.

Supposé financement occulte de Sonko – Bamba Ndiaye : « Le presque aveu de Tine… »

Le Vice président du parti des libéraux et démocrates (PLD) a donné son avis sur le supposé financement occulte de Sonko qui proviendrait du Qatar. Bamba Ndiaye interpelle ainsi Alioune Tine.

« Le scandale international de l’argent qatari destiné à brûler le Sénégal ne pouvait laisser mon ami Tine indifférent, en tant que défenseur ‘civil’ de l’accusé ‘Nitu Safara’. J’attendais donc sa réaction« , a-t-il soutenu.

D’après Bamba Ndiaye, « Tine s’est senti obligé malheureusement de tenter de noyer le thiof. Selon lui, il faut ‘examiner la question de façon générale’. C’est-à-dire ? ‘Il faut une enquête sur la transparence du financement des partis et des élections’… »

« Autrement dit, pas d’enquête précise sur les milliards de ‘Nitu Safara’ et le financement du terrorisme que notre pays a subi pendant deux ans. Ce refus de la vérité est presque un aveu… Vivement une enquête sérieuse et des sanctions à la hauteur du crime« , conclut-il.

Senego

Financement de Sonko par des lobbies : Son accusateur revient à la charge et se dit prêt à répondre devant la justice

Les fonds occultes qu’aurait reçus  Ousmane Sonko suscitent une vive polémique sur la toile. En effet, sur les sondes de la Rfm, Matar Diop, le député de BBY qui a porté l’accusation revient à la charge. Le parlementaire de BBY ne recule pas devant ses accusations.
 «Les propos que j’avais tenus lors des plénières à l’Assemblée nationale, je les confirme aujourd’hui. Je n’ai peur de rien.  Je ne recule devant rien et je ne change une virgule dans mes propos.  Tout le monde se posait des questions sur la façon dont fonctionnait Ousmane Sonko parce qu’il avait à peu près un train de vie de 50 millions par mois avec des gardes du corps, des véhicules très luxes.  Je vous ai dit que j’ai mes sources et preuves que je ne vais pas dévoiler à travers des radios comme ça. J’ai lancé mes propos, maintenant  si les membres de Pastef veulent quelque chose de claire,ils n’ont qu’ à me convoquer avec leur leader Ousmane Sonko et on va débattre autour d’un plateau »,confie le député sur Rfm.
Le parlementaire se dit prêt à déférer à une éventuelle  convocation de  la justice pour donner ses preuves,si toutefois le procureur décide de s’autosaisir. Selon lui, cette affaire mériterait une enquête parlementaire et judiciaire pour clarifier les choses.    
« Je suis prêt à répondre devant la justice si le procureur s’auto saisisse  et là j’apporterai toutes mes preuves. Comme ça les mensonges et les manipulations vont quitter le Sénégal car on a détruit la vie d’Aliou Sall à travers les 400.000. Son image a été ternie. Tout Sénégalis que Aliou Sall traverse, automatiquement les réflexes vont vers les 400.000 et tout le monde sait que ce sont des mensonges »,soutient-il.

Seneweb

Supposée lettre de Sonko à Macky, le député persiste: « Je me réserve le droit de faire face à la presse si.. »

Dans une interview avec Dakaractu, l’honorable député Makhtar Diop a renouvelé ses déclarations controversées sur Ousmane Sonko. Ces révélations, qui impliquent des demandes de protection auprès du Président Macky Sall et des accusations de transactions financières douteuses, continuent de secouer la sphère politique sénégalaise.

Le député Makhtar Diop a renforcé ses accusations controversées contre Ousmane Sonko. Selon Diop, Sonko aurait écrit au Président Macky Sall, demandant une protection pour sa famille contre des menaces provenant de lobbies avec lesquels il aurait eu des accords. Diop affirme que Sonko aurait reçu des milliards de francs CFA dans le cadre de promesses de renégociation de contrats pétroliers et gaziers au Sénégal, si élu président.

Cette affaire a suscité un débat intense dans l’espace public sénégalais, avec des opinions divergentes sur la crédibilité et les implications des déclarations de Diop. « J’aurai exactement redit la même chose. [..]. Je n’ai aucun remords, aucun regret. Au contraire, je suis même fier d’avoir tombé le masque d’un homme politique qui a fait de la manipulation son cheval de bataille. Et ces révélations que j’ai faites ne résultent pas d’une imagination fertile. Ce sont des faits avérés que nul ne contestera. Je ne révélerai pas mes sources, mais j’affirme ici, dans vos colonnes, que j’en sais un peu plus. Je me réserve le droit de faire face à la presse si l’autre camp continue de contester la véracité de mes allégations. Il a bel et bien écrit au Chef de l’État pour demander protection pour sa famille car étant, désormais, dans l’incapacité de satisfaire à ses engagements », a déclaré Diop, insistant sur l’authenticité de ses propos et refusant de révéler ses sources.

Toujours lors de cette même interview à nos confrère de Dakaractu, le député Makhtar Diop continue : “Aujourd’hui que tout un chacun sait qu’il ne sera même pas candidat, le monde s’est abattu sur sa tête. Il est bousculé. Il souffre d’une pression terrible. Ses amis ne lui laissent pas le choix. Ils ne le lâchent plus d’un lest. Ils le menacent. Et c’est légitime, à mon avis, qu’il aille se réfugier derrière celui qu’il traitait de tous les noms d’oiseaux. La renégociation des contrats était un élément essentiel sur lequel il pouvait charmer ses partenaires. Les Sénégalais devaient se poser cette question de savoir pourquoi subitement Sonko a glissé sur ce terrain. Aujourd’hui, tout le monde est informé.” Il refuse de donner des détails ou preuves suite à ces accusations.

L’accusation principale repose sur une lettre présumée écrite par Sonko au Président de la République, dans laquelle il demanderait une protection pour sa famille face aux menaces de ses prétendus bailleurs. Diop a également évoqué les ambitions présidentielles de Sonko, affirmant qu’il avait promis de renégocier tous les contrats pétroliers une fois élu, mais que ses chances à la prochaine présidentielle ont été compromises par ses propres actions.

Senego

Supposée expulsion de son appartement : Gabrielle Kane solde ses comptes avec Atépa et Babacar Touré

Gabrielle Kane brise le silence suite à la sortie dans les médias du propriétaire de la maison où elle logeait à Mermoz.
L’ex hébergeuse de Adji Rabi Sarr balaie d’un revers de main toutes les allégations portées contre sa personne, preuves à l’appui.
En effet, pour démontrer qu’elle ne doit aucun centime au propriétaire, Demba Dia, Mme Kane révèle que toute cette histoire « est orchestrée par Pierre Goudiaby Atepa et le journaliste Babacar Touré ». 
La raison de cet acharnement, selon la féministe : son refus de témoigner en faveur de l’architecte après la plainte déposée par la masseuse Adji Sarr pour diffamation.

Seneweb

Le Sénégal sans ses deux têtes: Le Président et le Premier ministre quitteront le pays [Presque] simultanément

Le Sénégal s’apprête à vivre une situation peu commune. Le président de la République, Macky Sall, et le Premier ministre, Amadou Ba, s’absenteront simultanément du territoire national, une coordination de déplacements qui attire l’attention dans un moment clé du pays.

Le Départ du Président Sall: Une Mission Internationale

Selon le journal les Echos, Macky Sall est prévu de quitter le Sénégal ce mercredi, juste après la tenue du conseil des ministres. Sa destination est le Congo, avec une escale prévue à Brazzaville. Par la suite, il se rendra au Qatar pour participer à la journée du Sénégal de l’exposition de Doha, un événement majeur prévu pour le dimanche 10 décembre. Cette visite est coordonnée par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), sous la direction de Zahra Iyane Thiam.

Le Premier Ministre Amadou Ba en Tournée Européenne

Quant au Premier ministre Amadou Ba, son départ est fixé au jeudi 7 décembre, rapporte toujours le même journal. Il entamera une tournée politique à travers plusieurs pays européens. Sa visite en France est particulièrement remarquée, où il rencontrera non seulement des militants de son parti et de sa coalition, mais aussi des officiels français. Rappelons que Amadou Ba est le candidat choisi par le président Sall pour représenter le camp présidentiel lors de l’élection de 2024, ce qui rend cette tournée d’autant plus significative dans le cadre de sa campagne électorale.

Répercussions et Contexte Politique

L’absence simultanée de ces deux figures majeures de l’État sénégalais n’est pas un fait inédit, mais demeure notable dans le contexte actuel.

Senego

Fermeture de l’université de Dakar: «Le régime veut-il s’accaparer du foncier de l’Ucad?» (Mamadou Lamine Diallo)

«Dossier nouveau : Le régime veut-il fermer l’Université Cheikh Anta Diop et s’accaparer du foncier?», s’est interrogé Mamadou Lamine Diallo dans sa Question économique de la semaine (Qes Tekki 384) publiée hier mardi 5 décembre 2023. Selon le député et candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, la question mérite d’être posée, tant la mesure de fermeture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar est incohérente à ses yeux. 
L’économiste juge légères voire fallacieuses les explications du ministre de l’Enseignement supérieur. «Le ministre Baldé, produit de cette université comme Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur, explique que l’avenir est à l’enseignement à distance; on peut fermer le campus social sans conséquences. Or, les bacheliers 2021, 2022, 2023 sont au même point, en attendant ceux de 2024. C’est le point de départ de l’implosion du système. BBY n’aime pas le Sénégal et ses enfants. Il faut appeler le chat par son nom, c’est du sabotage», fulmine-t-il. 
Selon lui, la vraie raison qui sous-tend cette décision serait  une volonté de s’accaparer du foncier. «L’UCAD se situe à Fann Résidence, le quartier le plus huppé de Dakar, le m2 à deux millions. Pour les prédateurs, tuer l’université et prendre le foncier est un business lucratif», souligne Mamadou Lamine Diallo qui invite le mouvement qui s’était opposé au bradage du lycée Lamine Gueye, il y a quelques années, à sauver l’UCAD. 
De même, il a demandé aux centrales syndicales CNTS, UDEN, CSA et les autres de soutenir le SAES dans son bras de fer avec l’État pour l’ouverture du campus universitaire. 

Seneweb

Ministère des Collectivités territoriales : Modou Diagne Fada poursuit ses visites dans les différents services

Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires a effectué une visite au Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation et à l’Agence de Développement local. 
Modou Diagne Fada a eu droit à la présentation des structures et de leurs moyens d’intervention. Il a magnifié le travail des agents. Pour lui, ces structures jouent un rôle déterminant dans le développement local, la fonction publique territoriale et la formation des agents.

Seneweb

Touba : Le ministre Cheikh Oumar Hann explique les raisons de sa visite chez Serigne Mountakha

Dans le cadre des préparatifs de la Journée nationale des Daara, prévue pour le 16 décembre prochain, ainsi que la remise du Grand Prix international du chef de l’État pour le récital du Coran, le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann, a été reçu par Serigne Mountakha Mbacké à Touba, informe Rewmi.

Cheikh Oumar Hann a profité de sa visite à Touba pour recevoir les orientations et les prières du Khalife général des mourides. «Nous sommes venus à Touba pour apporter le message du chef de l’Etat, recueillir les orientations et les prières du Khalife. Nous avons été très bien reçus par Serigne Mountakha Mbacké qui a montré toute sa détermination pour nous accompagner», a-t-il déclaré.

Le ministre a précisé que le président Macky Sall a pris d’importantes mesures en faveur des acteurs des écoles coraniques. «On a concrétisé cette année le recrutement de 500 Serigne daara dans la Fonction publique. Le Président Macky Sall a mis à la disposition des Daaras 6 milliards de F Cfa. Il a institué un concours national de récital de Coran. Nous avons terminé la sélection nationale et nous attendons les concurrents internationaux», a-t-il ajouté.

Senenews

«J’ai servi ce pays avec amour» : «Oui PR … Mais…» Alioune Tine à Macky

 En ce moment historique de ma vie politique, à la tête de ce pays que j’ai servi avec amour.. ». C’est l’un des temps émotionnels du discours du chef de l’Etat mardi à la cérémonie d’inauguration de l’avenue Léopold Sédar Senghor et du boulevard Macky Sall, à Diamniadio. Mais Alioune Tine prend acte et lui demande de parfaire la finition.

La finition est une étape clé dans toute œuvre. Pour que la maison, une fois construite, corresponde au plan préétabli, il ne faut pas uniquement se concentrer sur les gros œuvres, il faut penser aux plus petits détails. La finition est aussi l’étape la plus longue.

Ce que semble rétorquer le président de Afrikajom Center au président de la République qui a noté, en toute conscience, avoir « servi son pays avec amour… »

« Oui Monsieur le Président Macky Sall, assurément vous avez servi ce pays avec amour et abnégation, on vous le reconnait. Améliorer par une finition qui éblouisse, restaurer la confiance, par le dialogue, renforcer le lien social et la concorde, accorder le pardon, libérer les détenus politiques », a suggéré Alioune Tine.

Le Président Sall qui a renoncé à un 3e mandat, respectant sa parole, quitte le pouvoir en mars 2024.

Senego

Cagnotte pour Falla Fleur : Déjà 7 millions FCFA récoltés

Libérée le 6 novembre dernier, Ndeye Fatou Fall dite Falla Fleur a été licenciée par son employeur Dakarnave. L’avocat Juan Branco a ainsi décidé d’ouvrir une cagnotte pour la jeune juriste militante du Pastef dissous. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Les partisans de Ousmane Sonko ont réussi à collecter, en l’espace de quelques jours, la somme de 6 millions FCFA et en plus de 2622 euros sur Papypal, soit plus de d’un million 600 000 FCFA, indique Les Echos qui donne la nouvelle. Ce qui fait un total de 7 millions FCFA. A noter que la cagnotte reste ouverte jusqu’au 10 décembre.

Pour rappel, Falla Fleur a été licenciée pour ‘’fautes graves et perte de confiance. Elle avait été condamnée à trois mois de prison ferme pour «provocation à un attroupement» par la Chambre correctionnelle de Dakar et relaxée pour le délit d’appel à l’insurrection. C’est par la suite qu’une nouvelle procédure a été enclenchée contre la jeune dame. Falla Fleur est en détention depuis le 7 juin dernier, suite à ses publications sur sa page Facebook.

Senenews

Dernière minute : La date de l’audience spéciale sur la radiation de Sonko des fichiers électorales fixée

Après la décision de la Cour suprême qui a cassé et annulé la décision du juge Sabassy Faye concernant la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, la date de l’audience spéciale visant à examiner la requête aux fins d’annulation de sa radiation est fixée.

L’audience spéciale prévue pour examiner la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation des listes électorales de Monsieur Ousmane SONKO est fixée au mardi 12 décembre 2023 à 08 heures 30 minutes à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior, lit-on dans un communiqué rendu public.

Pour contester sa radiation des listes électorales suite à la décision du juge qui l’a condamné dans l’affaire Sweet beauté l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko a reçu un revers judiciaire le 17 novembre dernier.

En effet, la Cour suprême, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat d’un recours, a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui remettait l’opposant, emprisonné pour plusieurs chefs d’inculpation, dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024, estimant que l’affaire allait être rejugée devant le tribunal hors classe de Dakar.

La requête en procédure accélérée du rabat d’arrêt introduite par ses conseils a également été rejetée par la juridiction suprême .

Senenews

Au-delà de Yaxam et Mimi, le mythe du média public

« Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette Une du journal Le Soleil du lundi 27 novembre 2023 a déclenché une polémique du côté de la classe politique. Alors que les uns démentent, la candidate Aminata Touré annonce une plainte contre Yaxam Mbaye, Directeur général et Directeur de publication du quotidien national pour diffusion de fausses nouvelles.

La réplique du journaliste-politicien ne s’est pas fait attendre. Il annonce à son tour une plainte pour fausse nouvelle, parce que, dit-il, Mimi, qui n’est plus membre de l’Apr, ne peut pas avoir accès aux chiffres du parti afin de savoir quel est le nombre de parrains exact du candidat Amadou Ba pour ainsi le démentir.

Au-delà du jeu de ping-pong entre Mimi Touré et Yaxam Mbaye, c’est surtout le rapport des acteurs politiques avec les médias publics qui se pose. Ils sont prompts à vouer aux gémonies ces médias, lorsqu’ils sont dans l’opposition. Mais dès qu’ils franchissent la barrière pour se retrouver du côté du pouvoir, ils attribuent toutes les vertus à ces supports.

C’est d’ailleurs cette incohérence que Yaxam pointe chez Mimi, lorsqu’il fait remarquer que l’ancienne Premier ministre est en train de « brûler, aujourd’hui, ce qu’elle a adoré et sublimé, hier, et qui lui a tant profité ».

Pas besoin d’avoir une mémoire d’éléphant pour se rappeler ce qui s’est passé aux élections législatives de juillet 2022. Tête de liste de la coalition Benno bokk yaakaar, Mimi Touré a fait venir la Rts, dirigée par son camarade de parti Racine Talla, pour lire en direct, à des heures indues (au-delà de minuit), les résultats compilés par son camp et qui donnaient Benno vainqueur du scrutin.

Ce jour-là, la Rts a diffusé une fausse nouvelle, car Mimi avait soutenu que Benno avait remporté le scrutin à Goudomp, ce qui n’était pas conforme à la vérité.

Mimi n’est qu’un cas, le réflexe est presque naturel chez les acteurs politiques. Abdoulaye Wade, Macky Sall et leurs partisans ont traîné les médias publics dans la boue, la Rts en particulier. Macky Sall, en plus de réclamer la tête de Babacar Diagne, avait affirmé lors de son meeting de clôture en 2012, que la RTS se préparait à diffuser des résultats qui n’ont rien à voir avec ceux sortis des urnes.

Ce qui a suscité une réaction de Diagne dans laquelle il déclarait que ces propos ont ‘’blessé profondément’’ la Rts. Arrivés au pouvoir, Macky Sall et Abdoulaye Wade ont vu dans les médias publics, des instruments de propagande.

Un petit monde qui se parle via la Rts

En fait, malgré le développement de la télévision au Sénégal, en dépit de la multiplication des moyens de diffusion, les médias publics continuent à capter l’attention des acteurs politiques. On continue à dénoncer l’inaccessibilité de la télé publique pour les opposants, le manque d’équilibre dans le traitement de l’information.

Pourtant, le public s’est bien éclaté ; certains suivent rarement la presse publique, préférant accorder leur confiance aux médias privés qu’ils considèrent comme plus équilibrés. Ce qui reste à démontrer, surtout depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.

D’autres ont choisi tout simplement de se détourner des médias de masse pour se connecter sur internet dont ils chantent l’accessibilité, la fiabilité, la transparence,… autant de vertus qui ne sont en fait que des illusions. Malgré cet éclatement, au Sénégal, les politiques et les décideurs restent encore attachés aux médias publics, la télévision en particulier. Les moindres faits et gestes des ces supports sont scrutés et peuvent faire l’objet de polémique.

Cela peut s’expliquer aussi par le fait qu’il y a un petit monde qui se regarde et s’écoute via la télévision publique. Si le peuple se sent de moins en moins concerné au point de ne presque plus regarder le 20h de la Rts, il y a une classe composée du président, de ministres, de DG, de décideurs, de politiques, d’intellectuels, d’hommes d’affaires, qui continue à se ‘’fréquenter’’ par le canal de la Rts. C’est sans doute parce que chacun veut se faire voir et entendre par cette ‘’élite’’ que l’on accorde une place importante aux médias publics.

Ce n’est pas un hasard si la Rts est tant sollicitée pour les couvertures médiatiques. Certains reporters de la chaîne l’ont tellement compris qu’ils se prennent parfois pour les patrons des reporters tant ils sont souvent choyés par des entités publiques comme privées.

Seneweb

Le Conseil Constitutionnel dévoile le logiciel développé pour contrôler les parrainages

Dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, une avancée notable a été réalisée par le Conseil Constitutionnel du Sénégal. D’après la décision nº 1/E/2023 de cette institution, un logiciel spécifique a été développé pour renforcer le processus de vérification des parrainages.

Le Rôle Central du Nouveau Logiciel

Le logiciel mis en place joue un rôle essentiel dans le processus de vérification. Il est conçu pour contrôler l’authenticité des signatures de parrainage, un élément crucial pour l’éligibilité des candidats. Sa fonctionnalité principale réside dans la détection des doublons et la validation de l’exactitude des informations fournies par les parrains. Cette étape assure que chaque parrainage respecte les critères établis, notamment en termes d’identité des parrains et de distribution géographique.

Méthodologie et Précision

Le Conseil Constitutionnel a intégré dans ce logiciel des algorithmes avancés pour effectuer des vérifications minutieuses. Ces vérifications incluent, mais ne se limitent pas à, l’authentification de l’identité des parrains et la conformité avec les critères régionaux et quantitatifs exigés par la loi. L’objectif est de s’assurer que chaque parrainage est légitime et conforme aux normes électorales, éliminant ainsi les risques de fraude ou d’irrégularités.

Sanslimitesn

Qu’a vraiment dit le député accusant Sonko d’avoir reçu des milliards de l’étranger pour…

Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. Diop accuse Ousmane Sonko d’avoir reçu des fonds substantiels de la part de bailleurs étrangers, en échange de la promesse de renégocier les contrats pétroliers et gaziers du pays. Dans un discours fervent devant les parlementaires, le député a lancé des allégations graves envers Ousmane Sonko, ancien leader de Pastef, actuellement en prison pour d’autres raisons.

L’affaire a éclaté lorsque Matar Diop a pris la parole au Parlement le 25 novembre 2023, exprimant ses préoccupations sur les agissements présumés d’Ousmane Sonko. « Nous ne permettrons pas que des individus viennent déclarer devant cette tribune que nos dirigeants sont des chefs de voleurs sans que nous ne réagissions, » a-t-il déclaré, faisant allusion à la nécessité de défendre l’intégrité des dirigeants de son camp.

La controverse a pris racine dans les récents découvertes pétrolières et gazières au Sénégal, qui ont attiré l’attention internationale. Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est au centre des accusations formulées par Matar Diop. « Votre Ousmane Sonko, en qui vous placez tous vos espoirs, avait assuré aux lobbys qu’une fois au pouvoir, il renégocierait le contrat [le député fait référence aux contrats énergétiques découverts au Sénégal]. Il a reçu des sommes astronomiques par virement, totalisant des milliards. Aujourd’hui, ceux qui ont effectué ces virements ne lui font plus confiance, car ils savent qu’il ne peut plus être candidat, » a déclaré Diop, faisant allusion aux contrats énergétiques nationaux, mais sans apporter la moindre preuve à ses accusations.

Concernant les implications pour Sonko: « Ces lobbys menacent sa famille ; il a même écrit une lettre au président de la République pour demander protection. Il y a un choix simple : dire la vérité ou mentir. Tout ce que vous dites n’est que mensonge. » Sans l’on sache si la lettre existe vraiment. Il a ensuite exhorté les partisans de Sonko à reconnaître la vérité « vous devez impérativement dire la vérité. La vérité, c’est qu’il a reçu beaucoup d’argent de l’étranger. » Avant d’ajouter : « D’ailleurs, Ousmane, vous en voulez parce que vous lui aviez promis de vous battre à ses côtés, mais vous ne le faites pas. »

La controverse a gagné en intensité lorsque le journaliste Madiambal Diagne a médiatisé ces déclarations, appelant la société civile à investiguer. Birahime Seck du Forum Civil a réagi en soulignant que Madiambal Diagne, en tant qu’homme de médias, est idéalement placé pour mener cette enquête.

Le journaliste Cheikh Yerim Seck, hier soir, lors d’une émission sur la chaîne 7TV, a appuyé les propos de Madiambal Diagne, ajoutant que selon ses informations, la somme exacte tournerait autour de 20 millions de dollars.

Au moment où nous vous parlons, toutes ces accusations ont été faites sans apporter de preuves concernant cet argent. Les personnes qui ont pris la parole, à commencer par le député, n’ont pas fourni la moindre preuve. Madiambal Diagne n’a pas ajouté d’accusations mais a demandé une enquête, non pas de l’État mais de la société civile. Quant à Cheikh Yerim Seck, qui a mentionné une somme d’argent, il n’a pas non plus voulu apporter de preuves à l’appui de ses déclarations.

Senego

Dépôt caution présidentielle 2024: Pape Djibril Fall a remis sa caution pour la présidentielle

Dans son processus de préparation de la future présidentielle, les serviteurs a déposé sa caution ce lundi soir au niveau de la caisse de dépôt des considérations. Accompagnés par une forte délégation dont le porte parole de la coalition, Balla Gaye, le chargé de la communication Mohamed seye, et des sages du parti, la mandataire de la coalition des serviteurs, Mme Niang Penda a déposé la caution pour la candidature de Pape Dibrjil Fall, une somme de 30 millions comme prévu l’article L.122 du code électoral, à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Une occasion pour la mandataire de rassurer et garantir la participation et une victoire certaine pour Pape Dibrjil Fall, candidat des serviteurs.

 » Nous ressentons vraiment une immense émotion, tout simplement parce que c’est un long parcours. nous avons travaillé sur notre parrainage, le nombre maximum de parrainage qui est demandé à tout les candidats, nous l’avons eu , nous avons également notre système de sécurité qui sessi et bien traité ce qui veut dire k nous près, comme jamais on l’était jusqu’à présent. Et si aujourd’hui nous sommes près parce que les Sénégalais nous accompagnent depuis le début. Depuis que nous sommes laissé sur cette aventure les Sénégalais sont avec nous. les Sénégalais nous ont parrainé, les Sénégalais ont participé à cette caution et aujourd’hui nous pouvons dire, nous les serviteurs, que les Sénégalais ne redoutent plus le changement, au contraire les Sénégalais attentent le changement. Ce changement c’est nous les serviteurs qui devons l’incarner parce que nous sommes une jeunesse devoie, nous sommes une jeunesse décomplexée et nous sommes vraiment une jeunesse résolument engagés pour faire venir le changement. Et en plus d celà nous avons la caution et soutien moral des de nos aînés qui sont toujours avec nous pour donner cette caution morale là… » a déclaré Mme Niang penda, mandataire nationale de Pape Dibrjil Fall.

Elle affirme que Comme l’a dit notre candidat le président Pape Dibrjil Fall lors de ça déclaration de candidature a thiadiaye le 06 mai passé.  » la caution ne va pas nous freiner et le parrainage aussi ne sera pas un frein de notre candidature. ce que je veux vous dire et vous le garantir c’est que nous ferons un rendez-vous le 25 février 2024 et cette élection inchallah nous allons là gagner… » a-t-elle assuré devant les camarades.

M. Balla Niang porte parole des serviteurs affirme qu’avec le candidat Pape Dibrjil Fall s’est la rupture et changement Total.  » Les serviteurs est regroupé de jeunes dévoient, engagés et très intégre. Au soir du 25 février 2024, le palais de la République accueillira un jeune leader, qui va changer le pays. Avec Pape Dibrjil Fall comme président de la République du Sénégal, les jeunes auront plus d’espoi. Ils ne prendront plus la mer, ni la désert ou n’importe quelle chemin rejoindre l’Europe.

Saliou

Sénégal: la caravane de campagne de Khalifa Sall empêchée d’accéder à certaines communes

Alors que la collecte des parrainages pour la présidentielle se termine ce dimanche, les candidats de l’opposition continuent de dénoncer des cas d’intimidations ou de blocages lors de leurs déplacements dans le pays. Dernier en date : Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, en tournée dans la région de Matam dans le nord du pays, s’est vu empêché d’accéder à certaines communes avec sa caravane de campagne.

La caravane de campagne a d’abord été stoppée à l’entrée de la commune d’Ourossogui samedi puis une nouvelle fois dimanche à l’entrée de Matam. Selon les équipes de l’ancien maire de Dakar et opposant Khalifa Sall, à chaque fois, les forces de l’ordre ont présenté un arrêté préfectoral interdisant la circulation de convois dans cette région située à un peu plus de 500 km au nord de Dakar.

Il s’agit d’une entrave à la liberté de circuler, selon Youssouf Mbow, membre de l’équipe de communication du candidat à la présidentielle. Joint par téléphone, il dénonce des mesures d’intimidations :

« Aujourd’hui, nous avons derrière notre caravane, la voiture de la gendarmerie qui nous suit, espionne tout ce que nous faisons, ce qui est anormal. Nous considérons que nous avons le droit d’aller à la rencontre des Sénégalais. Il y a de cela un mois, l’APR a fait la même caravane, avec des centaines de voitures dans toute la zone. Il n’y a jamais eu d’arrêté. Alors pourquoi aujourd’hui, on nous sort un arrêté pour nous : « vous avez une caravane ». Alors qu’on n’a qu’une dizaine de véhicules. C’est plus qu’une injustice, c’est de l’intimidation. »

Il y a un peu plus d’un mois, le 21 et 22 oct dernier, l’opposant Khalifa Sall avait déjà été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall. Le ministère de l’Intérieur est pour l’heure resté silencieux face à ces différents incidents.

Rfi

La réponse de Birahime Seck à Madiambal Diagne

Face aux accusations du député Matar Diop de la coalition BBY qui avait, devant les parlementaires, fait état des « ignominies » du maire de Ziguinchor qui aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au  Sénégal. 
Madiambal Diagne avait interpellé le coordonnateur du Forum civil en se demandant si le poisson était si gros qu’on chercherait à le noyer. Pour lui, au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre, le silence de Birahime Seck et Cie laisse perplexe.

Salma

Présidentielle 2024 : Habib Sy passe à la caisse …

Le mandataire du candidat Habib Sy a procédé au dépôt de la caution nécessaire pour officialiser la participation à la course présidentielle.

Ce geste stratégique, réalisé à la CDC, souligne la volonté du candidat de concourir de manière active et déterminée pour le scrutin présidentiel de 2024.

Le dépôt de la caution est une étape incontournable dans le processus électoral. Il témoigne de la conformité du candidat Habib Sy avec les exigences et les règles électorales en vigueur.

C’est également un signal fort envoyé aux électeurs, démontrant la préparation et l’engagement du candidat à participer activement à la vie politique du pays.

Salma

Abdou Karim Fofana : « Depuis 2022, l’Etat a mis 1600 milliards pour stabiliser les prix »

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME était, ce dimanche, l’invité de l’émission « Toute la vérité » sur SEN TV. Face à Fabrice Nguéma, Abdou Karim Fofana est revenu sur de nombreux sujets relatifs à l’actualité de son ministère ou à celle de son camp politique. Morceaux choisis.

Disponibilité des produits et maitrise des prix

« Nous n’avons jamais eu un problème de disponibilité des produits contrairement à d’autres pays. Il y avait un problème d’accessibilité des produits pour les populations. Je donne un exemple : le riz brisé indien consommé par 80% des Sénégalais coûte dans les pays voisins entre 400 et 450 francs CFA le kg. Chez nous, à l’heure où je vous parle, nous sommes à 325 francs CFA le kg. Le principe, depuis les années 1990, est la liberté des prix. Au Sénégal, la loi de 2021 sur la protection du consommateur et les prix nous a permis d’avoir un panier de produits dont les prix sont sous administration. On a ainsi des produits qui sont sous le régime de l’homologation des prix : la farine, l’huile de palme raffiné en bidons de 20 litres, le sucre en poudre cristallisé en sac de 50 kg, le riz brisé ordinaire d’origine asiatique et le fer à béton. Sur tous ces produits nous avons noté une stabilité sauf sur le sucre. Toutefois le sucre n’a augmenté que de 13% alors que depuis le début de l’année sur le marché mondial il a augmenté de plus de 50%. Entre 2012 et 2020 le prix n’a jamais augmenté. Et le prix auquel il est vendu aujourd’hui à savoir 650 francs est le prix de 2012. Sur l’huile de palme on a observé une baisse, le prix est passé de 1200 francs CFA à 1000 francs CFA. On note pour certains produits qui sont sous le régime de la liberté des prix des différences dans les prix pratiqués d’un commerçant à l’autre. C’est pourquoi nous sommes en train d’étudier la possibilité de plafonner ces prix. Pour cela, il faut prendre un décret afin de les rapatrier dans le régime de l’administration des prix. »

Effets positifs des subventions

« Entre 2022 et aujourd’hui, l’Etat du Sénégal a mis plus de 1600 milliards pour stabiliser les prix. Il y a eu une période où lorsque vous achetiez un litre de gasoil l’Etat subventionnait à hauteur de 500 francs CFA pour que ça puisse être vendu à 657 francs CFA au consommateur. Dans certains pays mieux nantis que le Sénégal quand le prix du carburant augmente, l’Etat ne subventionne pas. Le Sénégal est allé jusqu’à mettre 6% du PIB dans les subventions. Autre exemple, durant toute l’année 2022, pour chaque baguette de pain acheté à 175 francs CFA, l’Etat a mis 150 francs CFA de subvention. Il en est de même pour la bonbonne de gaz qui devait revenir à 4000 francs CFA mais qui est vendu à 2800 francs CFA grâce à la subvention de 1115 francs CFA. Quel est l’Etat qui fait ça dans le monde ? L’Etat du Sénégal est celui qui subventionne le plus sa population. »

Accord avec les boulangers

« Les boulangers sont nos partenaires. Je les ai reçus, nous avons discuté. Ils ont quelquefois des revendications légitimes parce qu’il y a eu une augmentation de l’électricité avec une partie de la subvention retirée depuis janvier. Nous avons fait des études avec eux qui ont permis de voir qu’il y a un impact sur le coût de production du pain mais que l’impact n’était pas si important et que nous pouvons le juguler en réorganisant le circuit de distribution du pain. En effet, entre le boulanger et le consommateur final, il y a trop d’intermédiaires. Il y a quelquefois le boutiquier, il y a aussi le distributeur du pain qui souvent est mis en cause parce qu’il prend une commission très importante. Donc au lieu d’augmenter le prix du pain, il faut rationnaliser ce circuit de commission qui n’a pas lieu d’être. C’est la raison pour laquelle vous avez entendu les boutiquiers dire qu’on leur a interdit de vendre le pain. Non, la règlementation dit que pour vendre du pain, il faut avoir un espace dédié avec des normes sanitaires et sécuritaires. Nous n’avons pas seulement la responsabilité de stabiliser les prix, nous avons aussi celle de sécuriser le consommateur. »

Diminution du train de vie de l’Etat

« Le train de vie de l’Etat était à 12% du budget de fonctionnement de 2000 à 2012. Il est aujourd’hui à 8%. Par exemple, avant un ministre avait une ligne téléphonique de 500.000 francs CFA par mois. Le Président Macky Sall a mis fin à ça. Maintenant les ministres ont une dotation dans leur salaire pour le crédit téléphonique. Avant on dépensait 30 milliards entre l’acquisition de véhicules et l’entretien des véhicules. Aujourd’hui, les acquisitions de véhicules sont réservées à des services essentielles comme les services du contrôle économique, l’armée, la police, les services de l’agriculture. Hormis la fonction ministérielle et certaines personnalités énumérées par décret, tout le monde a une indemnité qui fait passer les dépenses concernant les véhicules de 30 milliards par an à 5 milliards annuels. »

Avancées sur la régulation des loyers

« Le problème se situe d’abord dans la disponibilité du logement. Il n’y a pas assez de logements disponibles dans les zones urbaines. C’est un problème structurel. Quand on est dans une situation où la demande en logements est supérieure à l’offre, il y a une crise, les prix augmentent. Pour les logements sociaux, il y a d’abord un problème structurel de disponibilité foncière. Maintenant le problème conjoncturel est la hausse abusive des loyers. Et il y a souvent une incompréhension entre bailleurs et locataires. En créant la CONAREL nous avons mis en place une structure de conciliation. Cela a permis de régler plus de 2000 cas depuis sa création. (…) En 2014 une étude de l’ANSD a montré que grâce à la loi sur le loyer, les loyers ont baissé. Et aujourd’hui, depuis le mois de mars, les études ont montré que les loyers sont en baisse. Maintenant il y a des contentieux, on y travaille. Ma préoccupation, c’est la confiance que les bailleurs et les locataires doivent avoir dans l’administration et qu’ils aient les réflexes d’aller vers les structures dédiées pour exposer les problèmes et que ce soit réglé de façon pacifique et efficace. »

L’enjeu Dakar pour la victoire à la présidentielle

« Il n’y a pas de guerre de leadership à Dakar. Il y a eu des échauffourées malheureuses au siège de l’APR. Des responsables de Dakar se sont mis ensemble pour collecter des parrainages. Dakar est une locomotive pour la présidentielle. Si vous améliorez votre résultat de 10 ou 15 points à Dakar vous impactez positivement le résultat national. C’est un devoir de s’investir. Ils l’ont fait et sont allés au siège pour remettre leurs parrainages. Là entre responsables, il y a eu des problèmes pour des sièges ou ce genre de choses. En réalité c’est ça mais il n’y a pas une guerre de leadership. (…) A Dakar il y a un travail à faire. La priorité c’est de mobiliser les électeurs de Benno Bokk Yakaar. On a un bon candidat, un bon programme, un bon bilan du Président de la République, ce qu’il nous faut c’est faire en sorte que nous soyons ensemble et que chacun travaille selon ses capacités. L’enjeu c’est que notre candidat gagne au premier tour et que Dakar participe massivement à cette victoire (…) Quatre millions de parrains c’est sérieux, c’est de l’ardeur militante. Le parrainage est un moment de mobilisation. Les états-majors politiques qui en ont les moyens ont le droit de mobiliser leurs militants. Cela nous permet d’aller vers les populations et d’évaluer nos forces. »

Etat de la démocratie sénégalaise

« Nous sommes dans un pays où aux dernières locales l’opposition a remporté de grandes villes. Un pays où aux législatives notre coalition et celles des oppositions réunies étaient au coude à coude en nombre de sièges. Un pays où il y a 40 radios, une vingtaine de télés, une centaine de sites d’informations. Dans un tel pays on veut parler de confiscation des libertés. (…) Le Sénégal est une démocratie, les voies et moyens pour arriver au pouvoir sont connus de tous. Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall les ont empruntés. On a des lois et règlements qui s’appliquent à tous. Souvent il y a des décisions de justice défavorables à l’Etat du Sénégal. Quand nous ne sommes pas satisfaits nous épuisons les voies de recours sans appeler à casser ni attenter à quoi que ce soit. C’est ça la démocratie, c’est ça être républicain. Malheureusement cette attitude manque à certains hommes politiques. »

Sonko et ses «créanciers» : Madiambal Diagne interpelle Birahim Seck, Alioune Tine, «Y’en a marre», «Nio lank»…

Madiambal Diagne interpelle ceux qu’il désigne par un soupçonneux «directeurs de conscience». «Des personnalités de la Société civile comme Birahim Seck (Forum civil), Seydi Gassama (Amnesty international), Alioune Tine (Africajom Center) ainsi que les dirigeants de ‘Y’en a marre’, de ‘Nio Lank’ ou du F24, entre autres activistes et fondateurs de ‘Sam Sunu Momel’, sont en droit, avec toutes leurs exigences pour une gestion transparente et responsable des ressources naturelles, d’exiger une enquête claire et exhaustive pour situer les responsabilités et mettre la lumière sur une situation d’une extrême gravité», lance l’auteur des «Lundis de Madiambal», chronique paraissant chaque début de semaine dans Le Quotidien.

De quoi s’agit-il ? «Le député Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (…) a évoqué devant les parlementaires le cas des turpitudes de Ousmane Sonko, (qui) aurait reçu des fonds de bailleurs qui étaient principalement intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal, rapporte le journaliste. L’honorable député dira que c’est contre une promesse de renégociation de contrats pétro-gaziers que des sommes conséquentes auraient été versées à l’opposant sénégalais.»

Madiambal Diagne rappelle que «le député (…) ira jusqu’à balancer l’existence d’une correspondance, signée de la propre main de Ousmane Sonko, adressée au Président Macky Sall, et demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles».

Le chroniqueur suggère que cette affaire s’est incrustée dans l’agenda du chef de l’État lors de son séjour à Dubaï pour la Cop28. Il écrit : «Un ballet d’audiences et de prises de contact avec le président de la République, Macky Sall (…) a consisté pour des opérateurs de certains milieux d’affaires qui sont venus se confesser à lui sur des ressources qu’ils avaient distribuées au Sénégal pour la poursuite de différents agenda.»

Madiambal Diagne de poursuivre : «Un voile a donc pu être levé sur l’étendue des sommes, les modes d’opération, les canaux de transmission et les facilitateurs de telles opérations qui visaient à terme, à nuire gravement à la paix civile.»       

Le journaliste pointe que l’accusation du député Matar Diop, qui «vaut son pesant d’or», «soulève des lièvres qu’il faudrait pourchasser», soit accueillie «par une certaine indifférence et un désintérêt tant par la Société civile que l’opposition politique, qui ont fait du débat sur la transparence dans la gestion des hydrocarbures leur cheval de bataille». «Pourtant, regrette le journaliste, tout s’offre à l’ouverture d’une enquête pour révéler, au grand jour, toutes les connexions troubles et desseins sombres qui ont pu s’élaborer pour spolier le Sénégal de ses hydrocarbures et les servir à des opérateurs tapis dans l’ombre.»

Madiambal Diagne interroge : «Le poisson est-il tellement gros qu’on chercherait à le noyer coûte que coûte ?» Il ajoute : «Au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre (…), le silence de ces derniers laisse encore pantois.»

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

Macky Sall : « Nous avons des ennemis communs : le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent»

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort. 
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et  à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

Le message d’Ousmane Sonko aux personnes vivant avec un handicap

À l’occasion de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, Ousmane Sonko leur a adressé un message. Le Dakarois vous livre l’intégralité de son message.

« Ils sont pour nous, pères ou mères, amis (es) ou compagnons, camarades ou collègues; en un mot, frères ou sœurs en humanité. À toutes ces personnes, nous voulons souhaiter une très belle célébration et à tous nos concitoyens en situation de handicap, nous voulons particulièrement dire ceci : nous savons que vous déplorez que peu de politiques s’intéressent à votre sort. Nous savons que vous êtes fort désireux de vous accomplir et de servir le Sénégal, mais que l’État vous en donne rarement la possibilité.Nous savons que vous êtes des milliers à être écartés de la voie du savoir, de nombreux diplômés à être mis à la lisière de l’emploi. Nous savons que vous attendez toujours que l’effectivité du droit à l’éducation soit garantie à tous les enfants vivant avec un handicap, notamment ceux déficients visuels comme verbo-auditifs à travers la multiplication d’instituts spécialisés dans l’enseignement par la méthode braille et le langage des signes, ainsi que l’accès à une éducation inclusive de qualité.Nous savons que vous attendez toujours, que l’article 29 de la loi d’orientation sociale relatif au recrutement de 15% de personnes vivant avec un handicap dans la Fonction publique soit effectivement appliqué, et les dossiers de candidature déposés par des diplômés handicapés à la direction de la fonction publique diligentés.
Nous savons que vous attendez toujours, que l’effectivité de la gratuité des soins pour les personnes vivant avec un handicap dans les services publics de santé prévue à l’article 8 de la loi d’orientation sociale soit enfin une réalité ; que la couverture maladie universelle (CMU) vous soit tous accordée et effectivement garantie, de même que vos familles.
Nous savons que vous attendez toujours, que la Haute Autorité chargée de la promotion et de la protection des droits des personnes vivant avec un handicap soit mise en place ; que le fonds d’appui destiné à financer et à promouvoir votre pleine participation, votre intégration et vos activités économiques soit une réalité tangible.
Nous savons que vous attendez toujours, que votre cadre de vie soit amélioré, à travers notamment la mise aux normes d’accessibilité des édifices publics, voire privés, ainsi que des moyens de transport en commun.Nous savons que vous ne comprenez toujours, que seuls 3/11 décrets d’application prévus par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap aient été publiés en 13 ans ; que vous attendez toujours, que le président de la République publie les 8 autres décrets d’application de ladite loi, pour la pleine jouissance de vos droits.Nous savons que vous ne souhaiteriez plus compter sur le bien vouloir d’une autorité quelconque pour jouir de vos droits, mais plutôt sur un dispositif réglementaire et institutionnel cohérent qui vous garantit la pérennité de vos droits.
Parents, pères et mères de personnes vivant avec un handicap, nous savons que vous êtes nombreux à ressentir le besoin d’être soutenus, orientés et accompagnés dans l’éducation de vos enfants. Aussi êtes-vous nombreux à nourrir une inquiétude quant à l’avenir de vos enfants vivant avec un handicap et une crise de confiance en la capacité de la République à pouvoir leur donner une chance.Chers compatriotes, nous constatons avec vous, tant d’attentes de nos concitoyens vivant avec un handicap et leur famille, auxquelles le gouvernement du Sénégal doit s’honorer de répondre. Nous l’invitons à aller au-delà des simples déclarations d’intention, à inscrire la question du handicap dans ses priorités et à s’engager, devant les cibles et devant tout le peuple sénégalais, à sa prise en charge effective et durable, pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils !
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous rappelons le Gouvernement à son devoir d’éducation et de formation de tous les enfants vivant avec un handicap par des écoles publiques dont l’effectivité est garantie par la Constitution (art 21 et 22). Nous l’invitons à tenir cette promesse constitutionnelle concrétisée par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap, notamment par la construction d’autres instituts d’éducation et de formation.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous exhortons le Gouvernement à assurer le respect du droit des personnes vivant avec un handicap à l’emploi. Parce que l’accès à l’emploi n’est nullement une faveur faite à la personne vivant avec un handicap remplissant les conditions de formation et de qualification professionnelle requises, mais un de ses droits absolus et indispensables à sa participation active à la société.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous invitons M. Macky Sall à aller au-delà des déclarations d’intention, et à allouer le budget nécessaire aux politiques et programmes de prise en charge du handicap, dont le programme national de réadaptation à base communautaire et le dispositif de la carte d’égalité des chances. Nous l’appelons , solennellement, devant tout le peuple sénégalais et dans l’intérêt exclusif de nos concitoyens vivant avec un handicap, à publier l’ensemble des décrets d’application de la loi d’orientation sociale. À défaut, nous les Sénégalais patriotes, nous engageons à élaborer et à publier, une fois à la tête du Sénégal, dans un délai de deux ans au maximum, l’ensemble des textes réglementaires d’application prévus par la loi d’orientation sociale.
Hommes et femmes vivant avec un handicap du Sénégal, qui refusez la fatalité, qui vous battez sans relâche avec vos organisations, souvent face à l’indifférence et l’inertie des pouvoirs publics.
Nous comprenons votre peine. Mais sachez pouvoir compter sur nous pour nourrir de belles ambitions dans votre pays. 
Nous vous voyons, nous vous entendons, nous savons que vous êtes plus que jamais debout, pour défendre vos droits, pour prendre toute votre part à la construction de notre nation, pour faire face aux défis du monde moderne. À vous tous et toutes que l’humanité honore ce 3 décembre, nous vous témoignons nos sentiments de respect et d’admiration. Nous vous manifestons notre volonté de lutter contre toutes les formes d’exclusion et de stigmatisation. Nous nous engageons, à vos côtés, pour vous permettre de prendre toute votre part au développement de notre nation.
Élever la personne vivant avec un handicap à sa juste valeur d’être humain, la considérer avec ses forces et ses faiblesses, c’est l’honorer fort justement. C’est ce que l’on doit à tout humain. 
Si nous voulons effectivement intégrer les personnes vivant avec un handicap, il nous faudra manifester une réelle volonté politique, il nous faut faire preuve d’intelligence et de vision. Si nous voulons éradiquer la mendicité demain, il nous faut éduquer aujourd’hui et donner ainsi les armes pour la récuser. Le culte de la main tendue est révolu ! 
Les personnes vivant avec un handicap nous en administrent la preuve, chaque jour un peu plus, et à chaque fois qu’une chance de lever les obstacles des idées reçues leur est offerte, à chaque fois que la nation leur donne une chance de se réaliser par l’école, par leur talent et par leur mérite. Oui, elles sont juristes, politologues, informaticiennes, économistes, professeurs, expertes en tous domaines.Nous appelons donc l’État du Sénégal à garantir l’effectivité du droit à l’éducation à tous les enfants vivant avec un handicap, et à égaliser ainsi les chances entre ses citoyens à travers une éducation de qualité pour tous.
Vous autres compatriotes ne vivant pas avec un handicap, nous vous exhortons à agir ensemble, à cultiver le vivre ensemble quelles que soient nos différences. C’est avec nos différences que nous construirons, tous ensemble, un Sénégal prospère, solidaire et ancré dans des valeurs fortes. »

« La soif d’équité et de justice transcende les clivages sociaux et politiques », (Khalifa Ababacar Sall)

En  tournée à Matam depuis quelques jours, le leader de Taxawu Sénégal,  Khalifa Sall,  dont le cortège a été immobilisé hier par la gendarmerie de Ourossogui, en relation avec un « arrêté préfectoral » interdisant toute circulation de cortège, vient encore de subir un autre revers. 

Cette fois-ci, c’est à l’entrée de la ville de Matam, que le déclaré candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024 a vu son cortège empêché de circuler par la police. Contre toute attente, le responsable politique, accompagné de toute sa délégation, a pris l’option de rallier la ville à pieds afin de rencontrer ses partisans. 
Dénonçant les « fouilles et contrôles injustifiés » des forces de l’ordre, le leader de Taxawu Sénégal  annonce adopter une attitude de sérénité face aux différentes exactions dont il fait l’objet. 
Pour Khalifa Sall, « la détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir ».

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

Situation de Ousmane Sonko : Pape Mahawa Diouf écarte l’accusation de règlement de compte politique

Ousmane Sonko, leader de l’ex-pastef, est en prison. Sa candidature est jusque-là compromise. D’ailleurs ses partisans parlent de « volonté manifeste de l’Etat d’empêcher sa candidature ». Invité du Jury du dimanche sur I Radio, Pape Mahawa Diouf écarte la thèse du règlement de compte politique. « Il s’agit plutôt d’un bras de fer entre M. Sonko et l’institution judiciaire », affirme-t-il. Le Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar souligne qu’en “démocratie, il y a des limites infranchissables”. « On ne peut pas menacer les institutions publiques, puis menacer les institutions en général, semer le désordre dans le pays. La violence verbale n’a pas suffi, on est passé à la violence physique, à la destruction des biens privés et des biens publics pour finalement attenter à la vie humaine dans ce pays pour finir par faire recours à cette même justice », a-t-il fustigé. Interpellé sur ses allusions concernant l’attentat sur les vies humaines, il a rétorqué : « Il ne nous appartient pas de mettre ceci ou cela sur le dos de qui que ce soit. Nous avons constaté des faits. Il appartient à la justice de dire le droit au nom du peuple Sénégalais et de clarifier toutes ces questions-là »En conclusion, Pape Mahawa Diouf a rappelé que des soupçons graves pèsent sur Ousmane Sonko : « Les faits sont très simples. Il faut revoir la conférence de presse du procureur sur les faits qui sont reprochés à Sonko. Il doit y répondre au nom du droit sénégalais, au nom de la justice sénégalaise. Il attend d’être jugé pour ces faits, mais pour le moment, je pense qu’il n’y a pas encore de décision définitive qui ait été rendue dans ce sens.

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

Pape Djibril Fall sur la violence politique : « C’est totalement suranné et ringard… »

Le spectre de violence plane à l’approche d’élections. Selon le député Pape Djibril Fall, la violence doit être bannie au sein de la politique. Le député président du Mouvement Les Serviteurs invoque les valeurs qui doivent accompagner la politique. 
« Le football est un moment de partage de valeurs cardinales. Nous, en politique, on convoque ces valeurs, on cheville ces valeurs à notre pratique quotidienne du point de vue de notre approche politique. La politique a trop souffert de la violence, nous disons halte, nous disons basta. Stop à la violence politique. C’est totalement suranné et ringard de faire de la politique et en même temps de faire de la violence. Le football est une belle illustration pour endiguer la violence. La politique aussi a été inventée pour lutter contre toutes les formes de violences », a soutenu Pape Djibril Fall. 

Venu présider une finale zonale de navétane dans sa ville natale, le député Pape Djibril a profité de cette occasion pour plaider pour la réalisation d’infrastructures sportives adaptées pour la jeunesse de son terroir.
« C’est une très belle fête de la jeunesse. Nous avons énormément de talents dans le département de Mbour, dans Thiadiaye principalement. Nous avons eu à avoir de très grands joueurs dans la commune de Mbour. Aujourd’hui, il est évident que le défi infrastructurel reste l’un des grands chantiers qui est presque entier du point de vue des normes au niveau international. S’il y a un déficit infrastructurel, il est évident que pour prétendre arriver là où les grands jouent aujourd’hui ce sera extrêmement difficile », a jugé Pape Djibril Fall. Il promet de résoudre les carences des infrastructures sportives de sa commune dès son accession à la magistrature suprême.    

Ourossogui : Le convoi de Khalifa Sall bloqué par la gendarmerie

La gendarmerie  de Ourossogui a arrêté le convoi du candidat Khalifa Sall, ce samedi 2 décembre. 
Ce dernier est depuis vendredi dans la région de Matam pour  une visite de 5 jours. L’administration territoriale locale a brandi l’arrêté préfectoral interdisant les cortèges comme motif de ce blocage. Du côté du camp de Khalifa Sall, on dénonce des « fouilles et des contrôles injustifiés » depuis l’arrivée du leader de Taxawu Sénégal à Matam.
Khalifa Sall est sur place pour rencontrer les militants. 

[Document] La Cour suprême inflige un nouveau revers à Ousmane Sonko

La Cour Suprême a rejeté, ce vendredi 1 décembre, le recours déposé par les avocats de Ousmane Sonko.

Ceux-ci avaient déposé mardi dernier un rabat d’arrêt devant cette jurdidiction. Ce dépôt intervenait quelques jours seulement après la publication de l’arrêt de la Cour suprême cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

CONTRIBUTION: Le maître du JEU !

Par Ousseynou LY / Membre du cabinet de Ousmane Sonko

Ils ont la phobie de la prison qu’ils ont pensé que ce serait l’arme fatale contre le Président SONKO et ses collaborateurs pour qu’ils abdiquent et sollicitent la clémence de Son Excellence à la lignée guerrière introuvable. Nous savons tous qu’entre les quatre murs de la prison du Cap Manuel, le président Ousmane SONKO reste encore le maître du jeu. Excusez-moi, il n’est pas le maître du jeu, il est le JEU !

Ils ont la phobie de l’anonymat qu’ils ont pensé que la Dissolution serait le coup de grâce contre le PROJET qui a fini de gagner les cœurs des Sénégalais aussi loin qu’ils se trouvent au Sénégal et en dehors. Des cendres encore chaudes du PASTEF est né EX-PASTEF, véritable appareil résilient pour propulser, tel un catapulte, le Projet vers les horizons et les cœurs encore inexplorés.

Le Projet vivra au-delà de nos espérances et PROS vaincra devant Dieu et les hommes ! Pourquoi ? comme ils savent bien me le demander. Parce qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire une cause portée par la jeunesse qui n’aboutit pas. Car la jeunesse est la centrale des énergies qui portent les projets qui transforment le destin d’une Nation. Cette jeunesse a le cœur qui bat pour ce projet et pour celui qui l’incarne depuis 9 ans. 

Au-delà de cette jeunesse, les images de nos collecteurs assaillis par ceux qu’on appelle le 3e âge, rassurent. La bienveillance des nos grand-parents envers ce projet collectif insuffle un vent de gloire apaisante.

De l’autre côté, le système… Considérons ses coups et coups de gueule comme les dernières vociférations d’une hyène rodeuse prise entre les crocs d’un jeune mâle Roi de la Savane. Elle va se débattre de toutes ses forces mais son hémorragie interne aura raison d’elle. Elle suffoque ! Le jeune Roi de la savane ne lâchera jamais prise.

Croyez-moi Patriotes, au soir du 25 février 2024, une soirée de pleine lune dans un ciel dégagé, les étoiles, à leur tour, s’aligneront. Nous gagnerons !

Rejet de la caution de Sonko : les précisions de Cheikh Issa Sall, Dg de la CDC

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.

Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le  « mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet. » Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : « Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse. »
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, « que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne. »

« On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque », indique-t-il.

« Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer », souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à « vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage ».

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Ngouda Mboup : « La CDC doit respecter la Constitution… »

Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.

« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature.     La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.

Report ou non de la Présidentielle 2024 : Macky Sall prend une décision

Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité. 

Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue. 

En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret.  «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax,  dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.

 Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable  « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM. 

Nouveau livre de Madiambal : l’ombre de Mimran – Amadou Ba sera-t-il le président des lobbies ?

L’empire de Jean-Claude Mimran refuse de mourir. Le fait que Diagna Ndiaye, à travers Madiambal Diagne, adoube Amadou Ba, prédispose à redouter à une persistance des tares du passé.

Diagna Ndiaye, préfacier du bouquin publié aux Editions du Quotidien. «Amadou Ba, la dernière marche». Ainsi le journaliste Madiambal Diagne assume sa dangereuse connivence avec un homme d’affaires craint et dont le nom est associé à la famille du richissime Jean-Claude Mimran, le patron de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css).

Pendant longtemps, des théories du complot ont cherché à établir des connexions entre le fondateur du Groupe Avenir Communication et Mimran.

On se rappelle que Madiambal Diagne était dans le rôle du licteur lorsque Abdoul Mbaye était éjecté de la Primature. Pour souvenir, la mise à l’écart de Abdoul Mbaye était consécutive à son bras de fer avec Mamadou Diagna Diagne. Les deux hommes, qui faisaient partie de l’entourage de premier cercle du boss de la Css, sont les protagonistes d’un duel à mort, qui dure depuis plusieurs années déjà. Les cancans qui minaient son quotidien de célébrité reprochaient au leader du parti ACT de léser le groupe de Jean-Claude Mimran à des fins de règlements de comptes.

C’est dans ce contexte que le thuriféraire attitré du Premier ministre Amadou Ba signait, en 2013, une tribune intitulée « Abdoul Mbaye, pour combien de temps encore ? », comme s’il demandait au président Macky Sall de limoger l’alors chef du gouvernement. Volant au secours de Diagna Ndiaye, Madiambal écrivit : « Le Président Macky Sall voudrait garder aussi longtemps que possible son Premier ministre Abdoul Mbaye, jusqu’à rester sourd à tous les nombreux avis négatifs émis à l’encontre de ce dernier. Le chef de l’Etat, submergé par la presque unanimité qui se dégageait contre Abdoul Mbaye, se serait ému, il y a quelques mois, en confiant à un de ses visiteurs que «jamais quelqu’un ne lui a parlé de son Premier ministre en bien». Qu’à cela ne tienne ! Macky Sall lui garde encore sa confiance, comme qui dirait, «Abdoul Mbaye contre tous !».

Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Mamadou Diagna Ndiaye est bien introduit dans le « Macky » et l’on n’entend plus Jean-Claude Mimran, qui menaçait de fermer son entreprise et de faire supprimer des emplois, se plaindre.

En d’autres termes, toutes les faveurs que les régimes précédents ont faites au patron de la Compagnie sucrière sénégalaise restent inchangées. Et l’on devine que ce n’est pas Amadou Ba devenu chef d’Etat qui va mettre fin à cette situation.

Le Dakarois Quotidien

Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution

Les candidats déclarés ont commencé à déposer leurs cautions à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Ce jeudi 30 nombre 2023, la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), est passée à l’acte. En effet, dans le cadre du processus électoral, la candidate à la candidature à la prochaine élection présidentielle, Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution de 30.000 000 de FCFA par le biais de son mandataire, Issakha Diouf.

 « Parmi les différentes étapes du processus électoral, il y a une étape cruciale qui consiste à déposer sa caution. Cet acte accompli marque la farouche détermination et l’engagement profond de Mme Diack. Qui, prouve qu’elle est extrêmement déterminée pour arriver à être élue présidente de la République du Sénégal au soir du 25 février 2024 », a déclaré Issakha Diouf au sortir du siège de la Caisse des dépôts et consignations.

Face à la presse, le mandataire du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), ajoute ainsi que plus de 300.000 parrains ont été collectés.

Candidature de Ousmane Sonko : La CDC renvoie à Ayib Daffé le chèque déposé en guise de caution

La Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) a finalement retourné à Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution du candidat, Ousmane Sonko “La CDC a retourné à M. Daffé le chèque qu’il a déposé. Après vérification, nous avons constaté que M. Sonko ne figure pas sur les listes électorales”, a fait savoir, Matar Diop, chargé de communication de la structure. 

Rappelons que Ayib Daffé, mandataire de la coalition Sonko2024, avait un peu plus tôt dans l’après -midi déposé une caution et reçu un quitus. 

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