Touba : Le ministre Cheikh Oumar Hann explique les raisons de sa visite chez Serigne Mountakha

Dans le cadre des préparatifs de la Journée nationale des Daara, prévue pour le 16 décembre prochain, ainsi que la remise du Grand Prix international du chef de l’État pour le récital du Coran, le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann, a été reçu par Serigne Mountakha Mbacké à Touba, informe Rewmi.

Cheikh Oumar Hann a profité de sa visite à Touba pour recevoir les orientations et les prières du Khalife général des mourides. «Nous sommes venus à Touba pour apporter le message du chef de l’Etat, recueillir les orientations et les prières du Khalife. Nous avons été très bien reçus par Serigne Mountakha Mbacké qui a montré toute sa détermination pour nous accompagner», a-t-il déclaré.

Le ministre a précisé que le président Macky Sall a pris d’importantes mesures en faveur des acteurs des écoles coraniques. «On a concrétisé cette année le recrutement de 500 Serigne daara dans la Fonction publique. Le Président Macky Sall a mis à la disposition des Daaras 6 milliards de F Cfa. Il a institué un concours national de récital de Coran. Nous avons terminé la sélection nationale et nous attendons les concurrents internationaux», a-t-il ajouté.

Senenews

«J’ai servi ce pays avec amour» : «Oui PR … Mais…» Alioune Tine à Macky

 En ce moment historique de ma vie politique, à la tête de ce pays que j’ai servi avec amour.. ». C’est l’un des temps émotionnels du discours du chef de l’Etat mardi à la cérémonie d’inauguration de l’avenue Léopold Sédar Senghor et du boulevard Macky Sall, à Diamniadio. Mais Alioune Tine prend acte et lui demande de parfaire la finition.

La finition est une étape clé dans toute œuvre. Pour que la maison, une fois construite, corresponde au plan préétabli, il ne faut pas uniquement se concentrer sur les gros œuvres, il faut penser aux plus petits détails. La finition est aussi l’étape la plus longue.

Ce que semble rétorquer le président de Afrikajom Center au président de la République qui a noté, en toute conscience, avoir « servi son pays avec amour… »

« Oui Monsieur le Président Macky Sall, assurément vous avez servi ce pays avec amour et abnégation, on vous le reconnait. Améliorer par une finition qui éblouisse, restaurer la confiance, par le dialogue, renforcer le lien social et la concorde, accorder le pardon, libérer les détenus politiques », a suggéré Alioune Tine.

Le Président Sall qui a renoncé à un 3e mandat, respectant sa parole, quitte le pouvoir en mars 2024.

Senego

Cagnotte pour Falla Fleur : Déjà 7 millions FCFA récoltés

Libérée le 6 novembre dernier, Ndeye Fatou Fall dite Falla Fleur a été licenciée par son employeur Dakarnave. L’avocat Juan Branco a ainsi décidé d’ouvrir une cagnotte pour la jeune juriste militante du Pastef dissous. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Les partisans de Ousmane Sonko ont réussi à collecter, en l’espace de quelques jours, la somme de 6 millions FCFA et en plus de 2622 euros sur Papypal, soit plus de d’un million 600 000 FCFA, indique Les Echos qui donne la nouvelle. Ce qui fait un total de 7 millions FCFA. A noter que la cagnotte reste ouverte jusqu’au 10 décembre.

Pour rappel, Falla Fleur a été licenciée pour ‘’fautes graves et perte de confiance. Elle avait été condamnée à trois mois de prison ferme pour «provocation à un attroupement» par la Chambre correctionnelle de Dakar et relaxée pour le délit d’appel à l’insurrection. C’est par la suite qu’une nouvelle procédure a été enclenchée contre la jeune dame. Falla Fleur est en détention depuis le 7 juin dernier, suite à ses publications sur sa page Facebook.

Senenews

Dernière minute : La date de l’audience spéciale sur la radiation de Sonko des fichiers électorales fixée

Après la décision de la Cour suprême qui a cassé et annulé la décision du juge Sabassy Faye concernant la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, la date de l’audience spéciale visant à examiner la requête aux fins d’annulation de sa radiation est fixée.

L’audience spéciale prévue pour examiner la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation des listes électorales de Monsieur Ousmane SONKO est fixée au mardi 12 décembre 2023 à 08 heures 30 minutes à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior, lit-on dans un communiqué rendu public.

Pour contester sa radiation des listes électorales suite à la décision du juge qui l’a condamné dans l’affaire Sweet beauté l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko a reçu un revers judiciaire le 17 novembre dernier.

En effet, la Cour suprême, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat d’un recours, a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui remettait l’opposant, emprisonné pour plusieurs chefs d’inculpation, dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024, estimant que l’affaire allait être rejugée devant le tribunal hors classe de Dakar.

La requête en procédure accélérée du rabat d’arrêt introduite par ses conseils a également été rejetée par la juridiction suprême .

Senenews

Au-delà de Yaxam et Mimi, le mythe du média public

« Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette Une du journal Le Soleil du lundi 27 novembre 2023 a déclenché une polémique du côté de la classe politique. Alors que les uns démentent, la candidate Aminata Touré annonce une plainte contre Yaxam Mbaye, Directeur général et Directeur de publication du quotidien national pour diffusion de fausses nouvelles.

La réplique du journaliste-politicien ne s’est pas fait attendre. Il annonce à son tour une plainte pour fausse nouvelle, parce que, dit-il, Mimi, qui n’est plus membre de l’Apr, ne peut pas avoir accès aux chiffres du parti afin de savoir quel est le nombre de parrains exact du candidat Amadou Ba pour ainsi le démentir.

Au-delà du jeu de ping-pong entre Mimi Touré et Yaxam Mbaye, c’est surtout le rapport des acteurs politiques avec les médias publics qui se pose. Ils sont prompts à vouer aux gémonies ces médias, lorsqu’ils sont dans l’opposition. Mais dès qu’ils franchissent la barrière pour se retrouver du côté du pouvoir, ils attribuent toutes les vertus à ces supports.

C’est d’ailleurs cette incohérence que Yaxam pointe chez Mimi, lorsqu’il fait remarquer que l’ancienne Premier ministre est en train de « brûler, aujourd’hui, ce qu’elle a adoré et sublimé, hier, et qui lui a tant profité ».

Pas besoin d’avoir une mémoire d’éléphant pour se rappeler ce qui s’est passé aux élections législatives de juillet 2022. Tête de liste de la coalition Benno bokk yaakaar, Mimi Touré a fait venir la Rts, dirigée par son camarade de parti Racine Talla, pour lire en direct, à des heures indues (au-delà de minuit), les résultats compilés par son camp et qui donnaient Benno vainqueur du scrutin.

Ce jour-là, la Rts a diffusé une fausse nouvelle, car Mimi avait soutenu que Benno avait remporté le scrutin à Goudomp, ce qui n’était pas conforme à la vérité.

Mimi n’est qu’un cas, le réflexe est presque naturel chez les acteurs politiques. Abdoulaye Wade, Macky Sall et leurs partisans ont traîné les médias publics dans la boue, la Rts en particulier. Macky Sall, en plus de réclamer la tête de Babacar Diagne, avait affirmé lors de son meeting de clôture en 2012, que la RTS se préparait à diffuser des résultats qui n’ont rien à voir avec ceux sortis des urnes.

Ce qui a suscité une réaction de Diagne dans laquelle il déclarait que ces propos ont ‘’blessé profondément’’ la Rts. Arrivés au pouvoir, Macky Sall et Abdoulaye Wade ont vu dans les médias publics, des instruments de propagande.

Un petit monde qui se parle via la Rts

En fait, malgré le développement de la télévision au Sénégal, en dépit de la multiplication des moyens de diffusion, les médias publics continuent à capter l’attention des acteurs politiques. On continue à dénoncer l’inaccessibilité de la télé publique pour les opposants, le manque d’équilibre dans le traitement de l’information.

Pourtant, le public s’est bien éclaté ; certains suivent rarement la presse publique, préférant accorder leur confiance aux médias privés qu’ils considèrent comme plus équilibrés. Ce qui reste à démontrer, surtout depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.

D’autres ont choisi tout simplement de se détourner des médias de masse pour se connecter sur internet dont ils chantent l’accessibilité, la fiabilité, la transparence,… autant de vertus qui ne sont en fait que des illusions. Malgré cet éclatement, au Sénégal, les politiques et les décideurs restent encore attachés aux médias publics, la télévision en particulier. Les moindres faits et gestes des ces supports sont scrutés et peuvent faire l’objet de polémique.

Cela peut s’expliquer aussi par le fait qu’il y a un petit monde qui se regarde et s’écoute via la télévision publique. Si le peuple se sent de moins en moins concerné au point de ne presque plus regarder le 20h de la Rts, il y a une classe composée du président, de ministres, de DG, de décideurs, de politiques, d’intellectuels, d’hommes d’affaires, qui continue à se ‘’fréquenter’’ par le canal de la Rts. C’est sans doute parce que chacun veut se faire voir et entendre par cette ‘’élite’’ que l’on accorde une place importante aux médias publics.

Ce n’est pas un hasard si la Rts est tant sollicitée pour les couvertures médiatiques. Certains reporters de la chaîne l’ont tellement compris qu’ils se prennent parfois pour les patrons des reporters tant ils sont souvent choyés par des entités publiques comme privées.

Seneweb

Le Conseil Constitutionnel dévoile le logiciel développé pour contrôler les parrainages

Dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, une avancée notable a été réalisée par le Conseil Constitutionnel du Sénégal. D’après la décision nº 1/E/2023 de cette institution, un logiciel spécifique a été développé pour renforcer le processus de vérification des parrainages.

Le Rôle Central du Nouveau Logiciel

Le logiciel mis en place joue un rôle essentiel dans le processus de vérification. Il est conçu pour contrôler l’authenticité des signatures de parrainage, un élément crucial pour l’éligibilité des candidats. Sa fonctionnalité principale réside dans la détection des doublons et la validation de l’exactitude des informations fournies par les parrains. Cette étape assure que chaque parrainage respecte les critères établis, notamment en termes d’identité des parrains et de distribution géographique.

Méthodologie et Précision

Le Conseil Constitutionnel a intégré dans ce logiciel des algorithmes avancés pour effectuer des vérifications minutieuses. Ces vérifications incluent, mais ne se limitent pas à, l’authentification de l’identité des parrains et la conformité avec les critères régionaux et quantitatifs exigés par la loi. L’objectif est de s’assurer que chaque parrainage est légitime et conforme aux normes électorales, éliminant ainsi les risques de fraude ou d’irrégularités.

Sanslimitesn

Qu’a vraiment dit le député accusant Sonko d’avoir reçu des milliards de l’étranger pour…

Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. Diop accuse Ousmane Sonko d’avoir reçu des fonds substantiels de la part de bailleurs étrangers, en échange de la promesse de renégocier les contrats pétroliers et gaziers du pays. Dans un discours fervent devant les parlementaires, le député a lancé des allégations graves envers Ousmane Sonko, ancien leader de Pastef, actuellement en prison pour d’autres raisons.

L’affaire a éclaté lorsque Matar Diop a pris la parole au Parlement le 25 novembre 2023, exprimant ses préoccupations sur les agissements présumés d’Ousmane Sonko. « Nous ne permettrons pas que des individus viennent déclarer devant cette tribune que nos dirigeants sont des chefs de voleurs sans que nous ne réagissions, » a-t-il déclaré, faisant allusion à la nécessité de défendre l’intégrité des dirigeants de son camp.

La controverse a pris racine dans les récents découvertes pétrolières et gazières au Sénégal, qui ont attiré l’attention internationale. Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est au centre des accusations formulées par Matar Diop. « Votre Ousmane Sonko, en qui vous placez tous vos espoirs, avait assuré aux lobbys qu’une fois au pouvoir, il renégocierait le contrat [le député fait référence aux contrats énergétiques découverts au Sénégal]. Il a reçu des sommes astronomiques par virement, totalisant des milliards. Aujourd’hui, ceux qui ont effectué ces virements ne lui font plus confiance, car ils savent qu’il ne peut plus être candidat, » a déclaré Diop, faisant allusion aux contrats énergétiques nationaux, mais sans apporter la moindre preuve à ses accusations.

Concernant les implications pour Sonko: « Ces lobbys menacent sa famille ; il a même écrit une lettre au président de la République pour demander protection. Il y a un choix simple : dire la vérité ou mentir. Tout ce que vous dites n’est que mensonge. » Sans l’on sache si la lettre existe vraiment. Il a ensuite exhorté les partisans de Sonko à reconnaître la vérité « vous devez impérativement dire la vérité. La vérité, c’est qu’il a reçu beaucoup d’argent de l’étranger. » Avant d’ajouter : « D’ailleurs, Ousmane, vous en voulez parce que vous lui aviez promis de vous battre à ses côtés, mais vous ne le faites pas. »

La controverse a gagné en intensité lorsque le journaliste Madiambal Diagne a médiatisé ces déclarations, appelant la société civile à investiguer. Birahime Seck du Forum Civil a réagi en soulignant que Madiambal Diagne, en tant qu’homme de médias, est idéalement placé pour mener cette enquête.

Le journaliste Cheikh Yerim Seck, hier soir, lors d’une émission sur la chaîne 7TV, a appuyé les propos de Madiambal Diagne, ajoutant que selon ses informations, la somme exacte tournerait autour de 20 millions de dollars.

Au moment où nous vous parlons, toutes ces accusations ont été faites sans apporter de preuves concernant cet argent. Les personnes qui ont pris la parole, à commencer par le député, n’ont pas fourni la moindre preuve. Madiambal Diagne n’a pas ajouté d’accusations mais a demandé une enquête, non pas de l’État mais de la société civile. Quant à Cheikh Yerim Seck, qui a mentionné une somme d’argent, il n’a pas non plus voulu apporter de preuves à l’appui de ses déclarations.

Senego

Dépôt caution présidentielle 2024: Pape Djibril Fall a remis sa caution pour la présidentielle

Dans son processus de préparation de la future présidentielle, les serviteurs a déposé sa caution ce lundi soir au niveau de la caisse de dépôt des considérations. Accompagnés par une forte délégation dont le porte parole de la coalition, Balla Gaye, le chargé de la communication Mohamed seye, et des sages du parti, la mandataire de la coalition des serviteurs, Mme Niang Penda a déposé la caution pour la candidature de Pape Dibrjil Fall, une somme de 30 millions comme prévu l’article L.122 du code électoral, à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Une occasion pour la mandataire de rassurer et garantir la participation et une victoire certaine pour Pape Dibrjil Fall, candidat des serviteurs.

 » Nous ressentons vraiment une immense émotion, tout simplement parce que c’est un long parcours. nous avons travaillé sur notre parrainage, le nombre maximum de parrainage qui est demandé à tout les candidats, nous l’avons eu , nous avons également notre système de sécurité qui sessi et bien traité ce qui veut dire k nous près, comme jamais on l’était jusqu’à présent. Et si aujourd’hui nous sommes près parce que les Sénégalais nous accompagnent depuis le début. Depuis que nous sommes laissé sur cette aventure les Sénégalais sont avec nous. les Sénégalais nous ont parrainé, les Sénégalais ont participé à cette caution et aujourd’hui nous pouvons dire, nous les serviteurs, que les Sénégalais ne redoutent plus le changement, au contraire les Sénégalais attentent le changement. Ce changement c’est nous les serviteurs qui devons l’incarner parce que nous sommes une jeunesse devoie, nous sommes une jeunesse décomplexée et nous sommes vraiment une jeunesse résolument engagés pour faire venir le changement. Et en plus d celà nous avons la caution et soutien moral des de nos aînés qui sont toujours avec nous pour donner cette caution morale là… » a déclaré Mme Niang penda, mandataire nationale de Pape Dibrjil Fall.

Elle affirme que Comme l’a dit notre candidat le président Pape Dibrjil Fall lors de ça déclaration de candidature a thiadiaye le 06 mai passé.  » la caution ne va pas nous freiner et le parrainage aussi ne sera pas un frein de notre candidature. ce que je veux vous dire et vous le garantir c’est que nous ferons un rendez-vous le 25 février 2024 et cette élection inchallah nous allons là gagner… » a-t-elle assuré devant les camarades.

M. Balla Niang porte parole des serviteurs affirme qu’avec le candidat Pape Dibrjil Fall s’est la rupture et changement Total.  » Les serviteurs est regroupé de jeunes dévoient, engagés et très intégre. Au soir du 25 février 2024, le palais de la République accueillira un jeune leader, qui va changer le pays. Avec Pape Dibrjil Fall comme président de la République du Sénégal, les jeunes auront plus d’espoi. Ils ne prendront plus la mer, ni la désert ou n’importe quelle chemin rejoindre l’Europe.

Saliou

Sénégal: la caravane de campagne de Khalifa Sall empêchée d’accéder à certaines communes

Alors que la collecte des parrainages pour la présidentielle se termine ce dimanche, les candidats de l’opposition continuent de dénoncer des cas d’intimidations ou de blocages lors de leurs déplacements dans le pays. Dernier en date : Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, en tournée dans la région de Matam dans le nord du pays, s’est vu empêché d’accéder à certaines communes avec sa caravane de campagne.

La caravane de campagne a d’abord été stoppée à l’entrée de la commune d’Ourossogui samedi puis une nouvelle fois dimanche à l’entrée de Matam. Selon les équipes de l’ancien maire de Dakar et opposant Khalifa Sall, à chaque fois, les forces de l’ordre ont présenté un arrêté préfectoral interdisant la circulation de convois dans cette région située à un peu plus de 500 km au nord de Dakar.

Il s’agit d’une entrave à la liberté de circuler, selon Youssouf Mbow, membre de l’équipe de communication du candidat à la présidentielle. Joint par téléphone, il dénonce des mesures d’intimidations :

« Aujourd’hui, nous avons derrière notre caravane, la voiture de la gendarmerie qui nous suit, espionne tout ce que nous faisons, ce qui est anormal. Nous considérons que nous avons le droit d’aller à la rencontre des Sénégalais. Il y a de cela un mois, l’APR a fait la même caravane, avec des centaines de voitures dans toute la zone. Il n’y a jamais eu d’arrêté. Alors pourquoi aujourd’hui, on nous sort un arrêté pour nous : « vous avez une caravane ». Alors qu’on n’a qu’une dizaine de véhicules. C’est plus qu’une injustice, c’est de l’intimidation. »

Il y a un peu plus d’un mois, le 21 et 22 oct dernier, l’opposant Khalifa Sall avait déjà été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall. Le ministère de l’Intérieur est pour l’heure resté silencieux face à ces différents incidents.

Rfi

La réponse de Birahime Seck à Madiambal Diagne

Face aux accusations du député Matar Diop de la coalition BBY qui avait, devant les parlementaires, fait état des « ignominies » du maire de Ziguinchor qui aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au  Sénégal. 
Madiambal Diagne avait interpellé le coordonnateur du Forum civil en se demandant si le poisson était si gros qu’on chercherait à le noyer. Pour lui, au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre, le silence de Birahime Seck et Cie laisse perplexe.

Salma

Présidentielle 2024 : Habib Sy passe à la caisse …

Le mandataire du candidat Habib Sy a procédé au dépôt de la caution nécessaire pour officialiser la participation à la course présidentielle.

Ce geste stratégique, réalisé à la CDC, souligne la volonté du candidat de concourir de manière active et déterminée pour le scrutin présidentiel de 2024.

Le dépôt de la caution est une étape incontournable dans le processus électoral. Il témoigne de la conformité du candidat Habib Sy avec les exigences et les règles électorales en vigueur.

C’est également un signal fort envoyé aux électeurs, démontrant la préparation et l’engagement du candidat à participer activement à la vie politique du pays.

Salma

Abdou Karim Fofana : « Depuis 2022, l’Etat a mis 1600 milliards pour stabiliser les prix »

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME était, ce dimanche, l’invité de l’émission « Toute la vérité » sur SEN TV. Face à Fabrice Nguéma, Abdou Karim Fofana est revenu sur de nombreux sujets relatifs à l’actualité de son ministère ou à celle de son camp politique. Morceaux choisis.

Disponibilité des produits et maitrise des prix

« Nous n’avons jamais eu un problème de disponibilité des produits contrairement à d’autres pays. Il y avait un problème d’accessibilité des produits pour les populations. Je donne un exemple : le riz brisé indien consommé par 80% des Sénégalais coûte dans les pays voisins entre 400 et 450 francs CFA le kg. Chez nous, à l’heure où je vous parle, nous sommes à 325 francs CFA le kg. Le principe, depuis les années 1990, est la liberté des prix. Au Sénégal, la loi de 2021 sur la protection du consommateur et les prix nous a permis d’avoir un panier de produits dont les prix sont sous administration. On a ainsi des produits qui sont sous le régime de l’homologation des prix : la farine, l’huile de palme raffiné en bidons de 20 litres, le sucre en poudre cristallisé en sac de 50 kg, le riz brisé ordinaire d’origine asiatique et le fer à béton. Sur tous ces produits nous avons noté une stabilité sauf sur le sucre. Toutefois le sucre n’a augmenté que de 13% alors que depuis le début de l’année sur le marché mondial il a augmenté de plus de 50%. Entre 2012 et 2020 le prix n’a jamais augmenté. Et le prix auquel il est vendu aujourd’hui à savoir 650 francs est le prix de 2012. Sur l’huile de palme on a observé une baisse, le prix est passé de 1200 francs CFA à 1000 francs CFA. On note pour certains produits qui sont sous le régime de la liberté des prix des différences dans les prix pratiqués d’un commerçant à l’autre. C’est pourquoi nous sommes en train d’étudier la possibilité de plafonner ces prix. Pour cela, il faut prendre un décret afin de les rapatrier dans le régime de l’administration des prix. »

Effets positifs des subventions

« Entre 2022 et aujourd’hui, l’Etat du Sénégal a mis plus de 1600 milliards pour stabiliser les prix. Il y a eu une période où lorsque vous achetiez un litre de gasoil l’Etat subventionnait à hauteur de 500 francs CFA pour que ça puisse être vendu à 657 francs CFA au consommateur. Dans certains pays mieux nantis que le Sénégal quand le prix du carburant augmente, l’Etat ne subventionne pas. Le Sénégal est allé jusqu’à mettre 6% du PIB dans les subventions. Autre exemple, durant toute l’année 2022, pour chaque baguette de pain acheté à 175 francs CFA, l’Etat a mis 150 francs CFA de subvention. Il en est de même pour la bonbonne de gaz qui devait revenir à 4000 francs CFA mais qui est vendu à 2800 francs CFA grâce à la subvention de 1115 francs CFA. Quel est l’Etat qui fait ça dans le monde ? L’Etat du Sénégal est celui qui subventionne le plus sa population. »

Accord avec les boulangers

« Les boulangers sont nos partenaires. Je les ai reçus, nous avons discuté. Ils ont quelquefois des revendications légitimes parce qu’il y a eu une augmentation de l’électricité avec une partie de la subvention retirée depuis janvier. Nous avons fait des études avec eux qui ont permis de voir qu’il y a un impact sur le coût de production du pain mais que l’impact n’était pas si important et que nous pouvons le juguler en réorganisant le circuit de distribution du pain. En effet, entre le boulanger et le consommateur final, il y a trop d’intermédiaires. Il y a quelquefois le boutiquier, il y a aussi le distributeur du pain qui souvent est mis en cause parce qu’il prend une commission très importante. Donc au lieu d’augmenter le prix du pain, il faut rationnaliser ce circuit de commission qui n’a pas lieu d’être. C’est la raison pour laquelle vous avez entendu les boutiquiers dire qu’on leur a interdit de vendre le pain. Non, la règlementation dit que pour vendre du pain, il faut avoir un espace dédié avec des normes sanitaires et sécuritaires. Nous n’avons pas seulement la responsabilité de stabiliser les prix, nous avons aussi celle de sécuriser le consommateur. »

Diminution du train de vie de l’Etat

« Le train de vie de l’Etat était à 12% du budget de fonctionnement de 2000 à 2012. Il est aujourd’hui à 8%. Par exemple, avant un ministre avait une ligne téléphonique de 500.000 francs CFA par mois. Le Président Macky Sall a mis fin à ça. Maintenant les ministres ont une dotation dans leur salaire pour le crédit téléphonique. Avant on dépensait 30 milliards entre l’acquisition de véhicules et l’entretien des véhicules. Aujourd’hui, les acquisitions de véhicules sont réservées à des services essentielles comme les services du contrôle économique, l’armée, la police, les services de l’agriculture. Hormis la fonction ministérielle et certaines personnalités énumérées par décret, tout le monde a une indemnité qui fait passer les dépenses concernant les véhicules de 30 milliards par an à 5 milliards annuels. »

Avancées sur la régulation des loyers

« Le problème se situe d’abord dans la disponibilité du logement. Il n’y a pas assez de logements disponibles dans les zones urbaines. C’est un problème structurel. Quand on est dans une situation où la demande en logements est supérieure à l’offre, il y a une crise, les prix augmentent. Pour les logements sociaux, il y a d’abord un problème structurel de disponibilité foncière. Maintenant le problème conjoncturel est la hausse abusive des loyers. Et il y a souvent une incompréhension entre bailleurs et locataires. En créant la CONAREL nous avons mis en place une structure de conciliation. Cela a permis de régler plus de 2000 cas depuis sa création. (…) En 2014 une étude de l’ANSD a montré que grâce à la loi sur le loyer, les loyers ont baissé. Et aujourd’hui, depuis le mois de mars, les études ont montré que les loyers sont en baisse. Maintenant il y a des contentieux, on y travaille. Ma préoccupation, c’est la confiance que les bailleurs et les locataires doivent avoir dans l’administration et qu’ils aient les réflexes d’aller vers les structures dédiées pour exposer les problèmes et que ce soit réglé de façon pacifique et efficace. »

L’enjeu Dakar pour la victoire à la présidentielle

« Il n’y a pas de guerre de leadership à Dakar. Il y a eu des échauffourées malheureuses au siège de l’APR. Des responsables de Dakar se sont mis ensemble pour collecter des parrainages. Dakar est une locomotive pour la présidentielle. Si vous améliorez votre résultat de 10 ou 15 points à Dakar vous impactez positivement le résultat national. C’est un devoir de s’investir. Ils l’ont fait et sont allés au siège pour remettre leurs parrainages. Là entre responsables, il y a eu des problèmes pour des sièges ou ce genre de choses. En réalité c’est ça mais il n’y a pas une guerre de leadership. (…) A Dakar il y a un travail à faire. La priorité c’est de mobiliser les électeurs de Benno Bokk Yakaar. On a un bon candidat, un bon programme, un bon bilan du Président de la République, ce qu’il nous faut c’est faire en sorte que nous soyons ensemble et que chacun travaille selon ses capacités. L’enjeu c’est que notre candidat gagne au premier tour et que Dakar participe massivement à cette victoire (…) Quatre millions de parrains c’est sérieux, c’est de l’ardeur militante. Le parrainage est un moment de mobilisation. Les états-majors politiques qui en ont les moyens ont le droit de mobiliser leurs militants. Cela nous permet d’aller vers les populations et d’évaluer nos forces. »

Etat de la démocratie sénégalaise

« Nous sommes dans un pays où aux dernières locales l’opposition a remporté de grandes villes. Un pays où aux législatives notre coalition et celles des oppositions réunies étaient au coude à coude en nombre de sièges. Un pays où il y a 40 radios, une vingtaine de télés, une centaine de sites d’informations. Dans un tel pays on veut parler de confiscation des libertés. (…) Le Sénégal est une démocratie, les voies et moyens pour arriver au pouvoir sont connus de tous. Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall les ont empruntés. On a des lois et règlements qui s’appliquent à tous. Souvent il y a des décisions de justice défavorables à l’Etat du Sénégal. Quand nous ne sommes pas satisfaits nous épuisons les voies de recours sans appeler à casser ni attenter à quoi que ce soit. C’est ça la démocratie, c’est ça être républicain. Malheureusement cette attitude manque à certains hommes politiques. »

Sonko et ses «créanciers» : Madiambal Diagne interpelle Birahim Seck, Alioune Tine, «Y’en a marre», «Nio lank»…

Madiambal Diagne interpelle ceux qu’il désigne par un soupçonneux «directeurs de conscience». «Des personnalités de la Société civile comme Birahim Seck (Forum civil), Seydi Gassama (Amnesty international), Alioune Tine (Africajom Center) ainsi que les dirigeants de ‘Y’en a marre’, de ‘Nio Lank’ ou du F24, entre autres activistes et fondateurs de ‘Sam Sunu Momel’, sont en droit, avec toutes leurs exigences pour une gestion transparente et responsable des ressources naturelles, d’exiger une enquête claire et exhaustive pour situer les responsabilités et mettre la lumière sur une situation d’une extrême gravité», lance l’auteur des «Lundis de Madiambal», chronique paraissant chaque début de semaine dans Le Quotidien.

De quoi s’agit-il ? «Le député Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (…) a évoqué devant les parlementaires le cas des turpitudes de Ousmane Sonko, (qui) aurait reçu des fonds de bailleurs qui étaient principalement intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal, rapporte le journaliste. L’honorable député dira que c’est contre une promesse de renégociation de contrats pétro-gaziers que des sommes conséquentes auraient été versées à l’opposant sénégalais.»

Madiambal Diagne rappelle que «le député (…) ira jusqu’à balancer l’existence d’une correspondance, signée de la propre main de Ousmane Sonko, adressée au Président Macky Sall, et demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles».

Le chroniqueur suggère que cette affaire s’est incrustée dans l’agenda du chef de l’État lors de son séjour à Dubaï pour la Cop28. Il écrit : «Un ballet d’audiences et de prises de contact avec le président de la République, Macky Sall (…) a consisté pour des opérateurs de certains milieux d’affaires qui sont venus se confesser à lui sur des ressources qu’ils avaient distribuées au Sénégal pour la poursuite de différents agenda.»

Madiambal Diagne de poursuivre : «Un voile a donc pu être levé sur l’étendue des sommes, les modes d’opération, les canaux de transmission et les facilitateurs de telles opérations qui visaient à terme, à nuire gravement à la paix civile.»       

Le journaliste pointe que l’accusation du député Matar Diop, qui «vaut son pesant d’or», «soulève des lièvres qu’il faudrait pourchasser», soit accueillie «par une certaine indifférence et un désintérêt tant par la Société civile que l’opposition politique, qui ont fait du débat sur la transparence dans la gestion des hydrocarbures leur cheval de bataille». «Pourtant, regrette le journaliste, tout s’offre à l’ouverture d’une enquête pour révéler, au grand jour, toutes les connexions troubles et desseins sombres qui ont pu s’élaborer pour spolier le Sénégal de ses hydrocarbures et les servir à des opérateurs tapis dans l’ombre.»

Madiambal Diagne interroge : «Le poisson est-il tellement gros qu’on chercherait à le noyer coûte que coûte ?» Il ajoute : «Au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre (…), le silence de ces derniers laisse encore pantois.»

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

Macky Sall : « Nous avons des ennemis communs : le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent»

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort. 
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et  à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

Le message d’Ousmane Sonko aux personnes vivant avec un handicap

À l’occasion de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, Ousmane Sonko leur a adressé un message. Le Dakarois vous livre l’intégralité de son message.

« Ils sont pour nous, pères ou mères, amis (es) ou compagnons, camarades ou collègues; en un mot, frères ou sœurs en humanité. À toutes ces personnes, nous voulons souhaiter une très belle célébration et à tous nos concitoyens en situation de handicap, nous voulons particulièrement dire ceci : nous savons que vous déplorez que peu de politiques s’intéressent à votre sort. Nous savons que vous êtes fort désireux de vous accomplir et de servir le Sénégal, mais que l’État vous en donne rarement la possibilité.Nous savons que vous êtes des milliers à être écartés de la voie du savoir, de nombreux diplômés à être mis à la lisière de l’emploi. Nous savons que vous attendez toujours que l’effectivité du droit à l’éducation soit garantie à tous les enfants vivant avec un handicap, notamment ceux déficients visuels comme verbo-auditifs à travers la multiplication d’instituts spécialisés dans l’enseignement par la méthode braille et le langage des signes, ainsi que l’accès à une éducation inclusive de qualité.Nous savons que vous attendez toujours, que l’article 29 de la loi d’orientation sociale relatif au recrutement de 15% de personnes vivant avec un handicap dans la Fonction publique soit effectivement appliqué, et les dossiers de candidature déposés par des diplômés handicapés à la direction de la fonction publique diligentés.
Nous savons que vous attendez toujours, que l’effectivité de la gratuité des soins pour les personnes vivant avec un handicap dans les services publics de santé prévue à l’article 8 de la loi d’orientation sociale soit enfin une réalité ; que la couverture maladie universelle (CMU) vous soit tous accordée et effectivement garantie, de même que vos familles.
Nous savons que vous attendez toujours, que la Haute Autorité chargée de la promotion et de la protection des droits des personnes vivant avec un handicap soit mise en place ; que le fonds d’appui destiné à financer et à promouvoir votre pleine participation, votre intégration et vos activités économiques soit une réalité tangible.
Nous savons que vous attendez toujours, que votre cadre de vie soit amélioré, à travers notamment la mise aux normes d’accessibilité des édifices publics, voire privés, ainsi que des moyens de transport en commun.Nous savons que vous ne comprenez toujours, que seuls 3/11 décrets d’application prévus par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap aient été publiés en 13 ans ; que vous attendez toujours, que le président de la République publie les 8 autres décrets d’application de ladite loi, pour la pleine jouissance de vos droits.Nous savons que vous ne souhaiteriez plus compter sur le bien vouloir d’une autorité quelconque pour jouir de vos droits, mais plutôt sur un dispositif réglementaire et institutionnel cohérent qui vous garantit la pérennité de vos droits.
Parents, pères et mères de personnes vivant avec un handicap, nous savons que vous êtes nombreux à ressentir le besoin d’être soutenus, orientés et accompagnés dans l’éducation de vos enfants. Aussi êtes-vous nombreux à nourrir une inquiétude quant à l’avenir de vos enfants vivant avec un handicap et une crise de confiance en la capacité de la République à pouvoir leur donner une chance.Chers compatriotes, nous constatons avec vous, tant d’attentes de nos concitoyens vivant avec un handicap et leur famille, auxquelles le gouvernement du Sénégal doit s’honorer de répondre. Nous l’invitons à aller au-delà des simples déclarations d’intention, à inscrire la question du handicap dans ses priorités et à s’engager, devant les cibles et devant tout le peuple sénégalais, à sa prise en charge effective et durable, pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils !
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous rappelons le Gouvernement à son devoir d’éducation et de formation de tous les enfants vivant avec un handicap par des écoles publiques dont l’effectivité est garantie par la Constitution (art 21 et 22). Nous l’invitons à tenir cette promesse constitutionnelle concrétisée par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap, notamment par la construction d’autres instituts d’éducation et de formation.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous exhortons le Gouvernement à assurer le respect du droit des personnes vivant avec un handicap à l’emploi. Parce que l’accès à l’emploi n’est nullement une faveur faite à la personne vivant avec un handicap remplissant les conditions de formation et de qualification professionnelle requises, mais un de ses droits absolus et indispensables à sa participation active à la société.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous invitons M. Macky Sall à aller au-delà des déclarations d’intention, et à allouer le budget nécessaire aux politiques et programmes de prise en charge du handicap, dont le programme national de réadaptation à base communautaire et le dispositif de la carte d’égalité des chances. Nous l’appelons , solennellement, devant tout le peuple sénégalais et dans l’intérêt exclusif de nos concitoyens vivant avec un handicap, à publier l’ensemble des décrets d’application de la loi d’orientation sociale. À défaut, nous les Sénégalais patriotes, nous engageons à élaborer et à publier, une fois à la tête du Sénégal, dans un délai de deux ans au maximum, l’ensemble des textes réglementaires d’application prévus par la loi d’orientation sociale.
Hommes et femmes vivant avec un handicap du Sénégal, qui refusez la fatalité, qui vous battez sans relâche avec vos organisations, souvent face à l’indifférence et l’inertie des pouvoirs publics.
Nous comprenons votre peine. Mais sachez pouvoir compter sur nous pour nourrir de belles ambitions dans votre pays. 
Nous vous voyons, nous vous entendons, nous savons que vous êtes plus que jamais debout, pour défendre vos droits, pour prendre toute votre part à la construction de notre nation, pour faire face aux défis du monde moderne. À vous tous et toutes que l’humanité honore ce 3 décembre, nous vous témoignons nos sentiments de respect et d’admiration. Nous vous manifestons notre volonté de lutter contre toutes les formes d’exclusion et de stigmatisation. Nous nous engageons, à vos côtés, pour vous permettre de prendre toute votre part au développement de notre nation.
Élever la personne vivant avec un handicap à sa juste valeur d’être humain, la considérer avec ses forces et ses faiblesses, c’est l’honorer fort justement. C’est ce que l’on doit à tout humain. 
Si nous voulons effectivement intégrer les personnes vivant avec un handicap, il nous faudra manifester une réelle volonté politique, il nous faut faire preuve d’intelligence et de vision. Si nous voulons éradiquer la mendicité demain, il nous faut éduquer aujourd’hui et donner ainsi les armes pour la récuser. Le culte de la main tendue est révolu ! 
Les personnes vivant avec un handicap nous en administrent la preuve, chaque jour un peu plus, et à chaque fois qu’une chance de lever les obstacles des idées reçues leur est offerte, à chaque fois que la nation leur donne une chance de se réaliser par l’école, par leur talent et par leur mérite. Oui, elles sont juristes, politologues, informaticiennes, économistes, professeurs, expertes en tous domaines.Nous appelons donc l’État du Sénégal à garantir l’effectivité du droit à l’éducation à tous les enfants vivant avec un handicap, et à égaliser ainsi les chances entre ses citoyens à travers une éducation de qualité pour tous.
Vous autres compatriotes ne vivant pas avec un handicap, nous vous exhortons à agir ensemble, à cultiver le vivre ensemble quelles que soient nos différences. C’est avec nos différences que nous construirons, tous ensemble, un Sénégal prospère, solidaire et ancré dans des valeurs fortes. »

« La soif d’équité et de justice transcende les clivages sociaux et politiques », (Khalifa Ababacar Sall)

En  tournée à Matam depuis quelques jours, le leader de Taxawu Sénégal,  Khalifa Sall,  dont le cortège a été immobilisé hier par la gendarmerie de Ourossogui, en relation avec un « arrêté préfectoral » interdisant toute circulation de cortège, vient encore de subir un autre revers. 

Cette fois-ci, c’est à l’entrée de la ville de Matam, que le déclaré candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024 a vu son cortège empêché de circuler par la police. Contre toute attente, le responsable politique, accompagné de toute sa délégation, a pris l’option de rallier la ville à pieds afin de rencontrer ses partisans. 
Dénonçant les « fouilles et contrôles injustifiés » des forces de l’ordre, le leader de Taxawu Sénégal  annonce adopter une attitude de sérénité face aux différentes exactions dont il fait l’objet. 
Pour Khalifa Sall, « la détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir ».

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

Situation de Ousmane Sonko : Pape Mahawa Diouf écarte l’accusation de règlement de compte politique

Ousmane Sonko, leader de l’ex-pastef, est en prison. Sa candidature est jusque-là compromise. D’ailleurs ses partisans parlent de « volonté manifeste de l’Etat d’empêcher sa candidature ». Invité du Jury du dimanche sur I Radio, Pape Mahawa Diouf écarte la thèse du règlement de compte politique. « Il s’agit plutôt d’un bras de fer entre M. Sonko et l’institution judiciaire », affirme-t-il. Le Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar souligne qu’en “démocratie, il y a des limites infranchissables”. « On ne peut pas menacer les institutions publiques, puis menacer les institutions en général, semer le désordre dans le pays. La violence verbale n’a pas suffi, on est passé à la violence physique, à la destruction des biens privés et des biens publics pour finalement attenter à la vie humaine dans ce pays pour finir par faire recours à cette même justice », a-t-il fustigé. Interpellé sur ses allusions concernant l’attentat sur les vies humaines, il a rétorqué : « Il ne nous appartient pas de mettre ceci ou cela sur le dos de qui que ce soit. Nous avons constaté des faits. Il appartient à la justice de dire le droit au nom du peuple Sénégalais et de clarifier toutes ces questions-là »En conclusion, Pape Mahawa Diouf a rappelé que des soupçons graves pèsent sur Ousmane Sonko : « Les faits sont très simples. Il faut revoir la conférence de presse du procureur sur les faits qui sont reprochés à Sonko. Il doit y répondre au nom du droit sénégalais, au nom de la justice sénégalaise. Il attend d’être jugé pour ces faits, mais pour le moment, je pense qu’il n’y a pas encore de décision définitive qui ait été rendue dans ce sens.

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

Pape Djibril Fall sur la violence politique : « C’est totalement suranné et ringard… »

Le spectre de violence plane à l’approche d’élections. Selon le député Pape Djibril Fall, la violence doit être bannie au sein de la politique. Le député président du Mouvement Les Serviteurs invoque les valeurs qui doivent accompagner la politique. 
« Le football est un moment de partage de valeurs cardinales. Nous, en politique, on convoque ces valeurs, on cheville ces valeurs à notre pratique quotidienne du point de vue de notre approche politique. La politique a trop souffert de la violence, nous disons halte, nous disons basta. Stop à la violence politique. C’est totalement suranné et ringard de faire de la politique et en même temps de faire de la violence. Le football est une belle illustration pour endiguer la violence. La politique aussi a été inventée pour lutter contre toutes les formes de violences », a soutenu Pape Djibril Fall. 

Venu présider une finale zonale de navétane dans sa ville natale, le député Pape Djibril a profité de cette occasion pour plaider pour la réalisation d’infrastructures sportives adaptées pour la jeunesse de son terroir.
« C’est une très belle fête de la jeunesse. Nous avons énormément de talents dans le département de Mbour, dans Thiadiaye principalement. Nous avons eu à avoir de très grands joueurs dans la commune de Mbour. Aujourd’hui, il est évident que le défi infrastructurel reste l’un des grands chantiers qui est presque entier du point de vue des normes au niveau international. S’il y a un déficit infrastructurel, il est évident que pour prétendre arriver là où les grands jouent aujourd’hui ce sera extrêmement difficile », a jugé Pape Djibril Fall. Il promet de résoudre les carences des infrastructures sportives de sa commune dès son accession à la magistrature suprême.    

Ourossogui : Le convoi de Khalifa Sall bloqué par la gendarmerie

La gendarmerie  de Ourossogui a arrêté le convoi du candidat Khalifa Sall, ce samedi 2 décembre. 
Ce dernier est depuis vendredi dans la région de Matam pour  une visite de 5 jours. L’administration territoriale locale a brandi l’arrêté préfectoral interdisant les cortèges comme motif de ce blocage. Du côté du camp de Khalifa Sall, on dénonce des « fouilles et des contrôles injustifiés » depuis l’arrivée du leader de Taxawu Sénégal à Matam.
Khalifa Sall est sur place pour rencontrer les militants. 

[Document] La Cour suprême inflige un nouveau revers à Ousmane Sonko

La Cour Suprême a rejeté, ce vendredi 1 décembre, le recours déposé par les avocats de Ousmane Sonko.

Ceux-ci avaient déposé mardi dernier un rabat d’arrêt devant cette jurdidiction. Ce dépôt intervenait quelques jours seulement après la publication de l’arrêt de la Cour suprême cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

CONTRIBUTION: Le maître du JEU !

Par Ousseynou LY / Membre du cabinet de Ousmane Sonko

Ils ont la phobie de la prison qu’ils ont pensé que ce serait l’arme fatale contre le Président SONKO et ses collaborateurs pour qu’ils abdiquent et sollicitent la clémence de Son Excellence à la lignée guerrière introuvable. Nous savons tous qu’entre les quatre murs de la prison du Cap Manuel, le président Ousmane SONKO reste encore le maître du jeu. Excusez-moi, il n’est pas le maître du jeu, il est le JEU !

Ils ont la phobie de l’anonymat qu’ils ont pensé que la Dissolution serait le coup de grâce contre le PROJET qui a fini de gagner les cœurs des Sénégalais aussi loin qu’ils se trouvent au Sénégal et en dehors. Des cendres encore chaudes du PASTEF est né EX-PASTEF, véritable appareil résilient pour propulser, tel un catapulte, le Projet vers les horizons et les cœurs encore inexplorés.

Le Projet vivra au-delà de nos espérances et PROS vaincra devant Dieu et les hommes ! Pourquoi ? comme ils savent bien me le demander. Parce qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire une cause portée par la jeunesse qui n’aboutit pas. Car la jeunesse est la centrale des énergies qui portent les projets qui transforment le destin d’une Nation. Cette jeunesse a le cœur qui bat pour ce projet et pour celui qui l’incarne depuis 9 ans. 

Au-delà de cette jeunesse, les images de nos collecteurs assaillis par ceux qu’on appelle le 3e âge, rassurent. La bienveillance des nos grand-parents envers ce projet collectif insuffle un vent de gloire apaisante.

De l’autre côté, le système… Considérons ses coups et coups de gueule comme les dernières vociférations d’une hyène rodeuse prise entre les crocs d’un jeune mâle Roi de la Savane. Elle va se débattre de toutes ses forces mais son hémorragie interne aura raison d’elle. Elle suffoque ! Le jeune Roi de la savane ne lâchera jamais prise.

Croyez-moi Patriotes, au soir du 25 février 2024, une soirée de pleine lune dans un ciel dégagé, les étoiles, à leur tour, s’aligneront. Nous gagnerons !

Rejet de la caution de Sonko : les précisions de Cheikh Issa Sall, Dg de la CDC

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.

Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le  « mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet. » Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : « Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse. »
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, « que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne. »

« On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque », indique-t-il.

« Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer », souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à « vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage ».

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Ngouda Mboup : « La CDC doit respecter la Constitution… »

Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.

« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature.     La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.

Report ou non de la Présidentielle 2024 : Macky Sall prend une décision

Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité. 

Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue. 

En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret.  «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax,  dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.

 Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable  « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM. 

Nouveau livre de Madiambal : l’ombre de Mimran – Amadou Ba sera-t-il le président des lobbies ?

L’empire de Jean-Claude Mimran refuse de mourir. Le fait que Diagna Ndiaye, à travers Madiambal Diagne, adoube Amadou Ba, prédispose à redouter à une persistance des tares du passé.

Diagna Ndiaye, préfacier du bouquin publié aux Editions du Quotidien. «Amadou Ba, la dernière marche». Ainsi le journaliste Madiambal Diagne assume sa dangereuse connivence avec un homme d’affaires craint et dont le nom est associé à la famille du richissime Jean-Claude Mimran, le patron de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css).

Pendant longtemps, des théories du complot ont cherché à établir des connexions entre le fondateur du Groupe Avenir Communication et Mimran.

On se rappelle que Madiambal Diagne était dans le rôle du licteur lorsque Abdoul Mbaye était éjecté de la Primature. Pour souvenir, la mise à l’écart de Abdoul Mbaye était consécutive à son bras de fer avec Mamadou Diagna Diagne. Les deux hommes, qui faisaient partie de l’entourage de premier cercle du boss de la Css, sont les protagonistes d’un duel à mort, qui dure depuis plusieurs années déjà. Les cancans qui minaient son quotidien de célébrité reprochaient au leader du parti ACT de léser le groupe de Jean-Claude Mimran à des fins de règlements de comptes.

C’est dans ce contexte que le thuriféraire attitré du Premier ministre Amadou Ba signait, en 2013, une tribune intitulée « Abdoul Mbaye, pour combien de temps encore ? », comme s’il demandait au président Macky Sall de limoger l’alors chef du gouvernement. Volant au secours de Diagna Ndiaye, Madiambal écrivit : « Le Président Macky Sall voudrait garder aussi longtemps que possible son Premier ministre Abdoul Mbaye, jusqu’à rester sourd à tous les nombreux avis négatifs émis à l’encontre de ce dernier. Le chef de l’Etat, submergé par la presque unanimité qui se dégageait contre Abdoul Mbaye, se serait ému, il y a quelques mois, en confiant à un de ses visiteurs que «jamais quelqu’un ne lui a parlé de son Premier ministre en bien». Qu’à cela ne tienne ! Macky Sall lui garde encore sa confiance, comme qui dirait, «Abdoul Mbaye contre tous !».

Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Mamadou Diagna Ndiaye est bien introduit dans le « Macky » et l’on n’entend plus Jean-Claude Mimran, qui menaçait de fermer son entreprise et de faire supprimer des emplois, se plaindre.

En d’autres termes, toutes les faveurs que les régimes précédents ont faites au patron de la Compagnie sucrière sénégalaise restent inchangées. Et l’on devine que ce n’est pas Amadou Ba devenu chef d’Etat qui va mettre fin à cette situation.

Le Dakarois Quotidien

Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution

Les candidats déclarés ont commencé à déposer leurs cautions à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Ce jeudi 30 nombre 2023, la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), est passée à l’acte. En effet, dans le cadre du processus électoral, la candidate à la candidature à la prochaine élection présidentielle, Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution de 30.000 000 de FCFA par le biais de son mandataire, Issakha Diouf.

 « Parmi les différentes étapes du processus électoral, il y a une étape cruciale qui consiste à déposer sa caution. Cet acte accompli marque la farouche détermination et l’engagement profond de Mme Diack. Qui, prouve qu’elle est extrêmement déterminée pour arriver à être élue présidente de la République du Sénégal au soir du 25 février 2024 », a déclaré Issakha Diouf au sortir du siège de la Caisse des dépôts et consignations.

Face à la presse, le mandataire du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), ajoute ainsi que plus de 300.000 parrains ont été collectés.

Candidature de Ousmane Sonko : La CDC renvoie à Ayib Daffé le chèque déposé en guise de caution

La Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) a finalement retourné à Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution du candidat, Ousmane Sonko “La CDC a retourné à M. Daffé le chèque qu’il a déposé. Après vérification, nous avons constaté que M. Sonko ne figure pas sur les listes électorales”, a fait savoir, Matar Diop, chargé de communication de la structure. 

Rappelons que Ayib Daffé, mandataire de la coalition Sonko2024, avait un peu plus tôt dans l’après -midi déposé une caution et reçu un quitus. 

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