Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, a officiellement lancé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle étape cruciale dans le paysage politique sénégalais. À la tête de la coalition ‘SONKO président 2024’, le maire a déposé son dossier au Conseil Constitutionnel, franchissant ainsi une étape clé dans le processus électoral.
La confirmation de la candidature d’Ousmane Sonko intervient après des mois de spéculations et de rumeurs autour de ses intentions politiques. La coalition ‘SONKO président 2024’ a été formée pour soutenir la candidature de Sonko et promouvoir son programme politique pour le Sénégal.
Une conférence de presse d’envergure est prévue ce mercredi à l’harmattan, où l’on s’attend à ce qu’Ousmane Sonko fasse une déclaration significative concernant sa candidature et expose ses principaux axes de campagne. Cette annonce est attendue avec intérêt, car elle pourrait clarifier les positions politiques et les aspirations de Sonko pour le futur du pays.
La candidature de Sonko ajoute une dimension significative à la compétition électorale, car il est déjà un acteur politique majeur, connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement en faveur du changement. Sa présence dans la course présidentielle promet d’intensifier le débat politique et de susciter l’intérêt des électeurs à travers le pays.
La période électorale qui s’annonce sera donc marquée par une diversité de candidats et d’idées, renforçant ainsi la démocratie au Sénégal. Les citoyens suivront avec attention le développement de la campagne électorale, cherchant des informations sur les programmes, les visions, et les propositions des différents candidats, dont Ousmane Sonko.
En conclusion, l’officialisation de la candidature d’Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024 ouvre une nouvelle page dans le paysage politique sénégalais. La conférence de presse à venir devrait apporter des éclaircissements sur les plans et les objectifs de Sonko, tout en lançant officiellement sa campagne électorale. La nation observe avec anticipation les développements à venir dans cette période cruciale précédant les élections présidentielles.
Une scission au sein du gouvernement sénégalais a éclaté au grand jour lorsque le Ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a remis en question ouvertement l’autorité du Premier ministre Amadou Ba sur le gouvernement actuel. Cet acte de dissension survient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles de 2024.
Lors de son intervention dans l’émission « Sen Show » sur Sen TV le mardi 26 décembre 2023, Mame Mbaye Niang a clairement affirmé que le gouvernement auquel il appartient n’est pas celui d’Amadou Ba, mais « le gouvernement du président de la République Macky Sall ». Cette déclaration souligne une fracture apparente au sein du camp au pouvoir et met en lumière des tensions internes susceptibles d’avoir des répercussions majeures.
La contestation de Mame Mbaye Niang met en lumière des divergences profondes au sein du gouvernement, à un moment où l’unité et la cohésion sont cruciales pour le parti au pouvoir. Alors que le Premier ministre Amadou Ba, désigné par le président Sall, cherche à consolider son soutien en vue des élections présidentielles, les déclarations de Niang pourraient avoir des implications significatives sur la dynamique politique interne.
La Constitution sénégalaise, dans son article 53, est claire sur la question de la direction du gouvernement : « Le Gouvernement comprend le Premier Ministre, chef du Gouvernement, et les Ministres. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier Ministre. » Pourtant, Mame Mbaye Niang a exprimé ouvertement son allégeance au Président Macky Sall plutôt qu’au Premier ministre Amadou Ba.
En outre, Niang a lié son avenir politique à celui du président Sall, laissant entendre qu’il envisage de quitter ses fonctions après l’élection présidentielle et le départ annoncé du président sortant. Cette position soulève des inquiétudes quant à la stabilité du gouvernement dans un contexte où la continuité et l’unité sont cruciales.
La déclaration de Mame Mbaye Niang intervient au moment où Amadou Ba s’efforce de rassembler un maximum de soutien en prévision des élections présidentielles. La prise de position de Niang pourrait non seulement perturber la dynamique interne du gouvernement mais aussi influencer la perception publique de la campagne d’Amadou Ba, qui cherche à se présenter comme un successeur viable et unifié après le président Sall.
La question qui se pose maintenant est de savoir si le Premier ministre consentira à maintenir au sein de son gouvernement un membre qui conteste ouvertement son autorité. Cette situation souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais dans sa quête de stabilité et d’unité en cette période cruciale.
Le Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole lors de son investiture par le parti Synergie pour un Développement Durable (S2S), marquant le 5e anniversaire de l’existence du parti. Dans un discours passionné, il a dévoilé ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, déclarant son intention de surpasser le bilan du président actuel, Macky Sall.
« Ce que le Président a accompli pendant son mandat, que tout le pays magnifie, j’irai encore plus loin. On ira encore avec vous plus loin et plus vite », a déclaré Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette déclaration audacieuse semble être le point culminant de sa détermination à offrir une vision encore plus ambitieuse pour l’avenir du Sénégal.
Lors de son discours devant les militants réunis en réponse à l’appel du secrétaire général de la S2D, Amadou Bâ a souligné la nécessité de relever le défi de projeter le Sénégal vers des lendemains meilleurs. Il a également rappelé le soutien de son parti, soulignant qu’il disposait d’un bilan solide sur lequel il pourrait s’appuyer.
Il serait beaucoup plus difficile pour nous si nous n’avions rien trouvé de concret. Mais nous savons que le Président Macky Sall a fini de montrer ses preuves en termes de réalisations », a ajouté le Premier ministre, reconnaissant les accomplissements du gouvernement actuel.
Amadou Bâ a également exprimé sa gratitude envers Souleymane Ndiaye, le secrétaire général de la S2D, pour avoir eu l’initiative de l’investir comme candidat du parti. Cette investiture marque un nouveau chapitre dans la carrière politique d’Amadou Bâ, qui semble déterminé à mobiliser un large soutien en vue de la prochaine élection présidentielle.
Alors que la campagne électorale s’intensifie, la compétition promet d’être féroce, avec Amadou Bâ annonçant clairement ses ambitions de dépasser les réalisations de Macky Sall et de conduire le Sénégal vers de nouveaux sommets. Les électeurs attendent avec intérêt de voir comment cette déclaration audacieuse se traduira dans son programme politique et les actions concrètes qu’il entreprendra pour réaliser ses promesses ambitieuses.
À moins de 24 heures de la clôture des candidatures pour les élections présidentielles au Sénégal, le dépôt de la candidature d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition, a été entouré de discrétion, suscitant des interrogations sur les raisons de cette stratégie clandestine.
Derrière le voile de discrétion se cachent une série de défis judiciaires et administratifs qui ont jalonné le parcours de candidature de Sonko. Après son retrait de la liste électorale par le gouvernement, une bataille judiciaire a éclaté. Malgré les ordonnances des tribunaux de Ziguinchor et de Dakar en faveur de sa réinscription, l’administration sénégalaise n’a pas suivi ces décisions. Le mandataire de Sonko s’est vu refuser l’accès aux fiches de parrainage, la DGE soutenant que Sonko n’était pas régulièrement inscrit sur les listes électorales.
La quête pour déposer la caution nécessaire a également été entravée, avec un refus de la Caisse de dépôt et de consignation. Face à ces obstacles, la discrétion semble être une tentative d’éviter de nouveaux blocages, notamment de la part des autorités. Cette stratégie, bien que non détaillée, a permis le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel, confirmé mais entouré de mystère quant à son exécution.
Le dossier de Sonko, apparemment incomplet sans les fiches de parrainage officielles et l’attestation de dépôt de caution, place le Conseil constitutionnel devant un dilemme. Devra-t-il valider la candidature en reconnaissant les efforts de Sonko malgré les entraves gouvernementales, ou la rejeter en se basant sur l’absence de documents requis ? La décision aura des implications profondes, non seulement pour Sonko, mais aussi pour le paysage politique sénégalais dans son ensemble.
Le Sénégal retient son souffle, attendant la décision du Conseil constitutionnel, qui façonnera le destin politique du pays dans les mois à venir.
Cette chute significative, avec 187 candidats ayant apparemment renoncé à leurs aspirations présidentielles, a suscité des interrogations quant aux raisons de ces désistements massifs. Parmi les 266 candidats initiaux, 77 avaient déjà versé la caution de 30 millions de francs CFA, soulignant la sévérité du processus de sélection.
Le Conseil constitutionnel, chargé de superviser le processus électoral, se prépare maintenant à examiner les candidatures déposées. Un tirage au sort, organisé le jeudi 28 décembre, déterminera l’ordre de présentation des dossiers devant la commission chargée de les évaluer.
Cette situation inattendue soulève des questions sur les critères de sélection, les contraintes financières et les éventuelles pressions politiques qui pourraient avoir conduit à ce nombre massif de désistements. L’issue de cet examen par le Conseil constitutionnel pourrait éclaircir les motivations derrière ces disparitions soudaines et influencer le paysage politique à l’approche de l’élection présidentielle.
À la clôture du dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle de 2024, le nombre de prétendants a considérablement diminué. Alors que 266 individus avaient initialement retiré les fiches de parrainages, seulement une cinquantaine s’est effectivement présentée pour le dépôt des dossiers.
Cette baisse notable s’explique en partie par des désistements spontanés, où certains candidats ont choisi de ne pas poursuivre leur candidature. Cependant, la plupart des retraits se sont faits de manière discrète, sans annonce officielle.
Le processus de sélection a déjà commencé avec le versement de la caution de 30 millions de francs CFA. Sur les 266 candidats initiaux, seuls 77 ont effectivement versé la caution, indiquant une première réduction du nombre de prétendants
Le processus électoral au Sénégal prend une tournure intrigante avec le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel. Malgré le refus catégorique de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, l’opposant a réussi à franchir cette étape cruciale.
L’information a été confirmée par Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, lors d’une déclaration à nos confrères de Radio France Internationale (RFI). «Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! », a déclaré Daffé. Cependant, il reste évasif sur l’identité du dépositaire de ce dossier, gardant ainsi le mystère autour de cette démarche, tenue secrète depuis dimanche dernier. Même les journalistes postés devant le siège du Conseil constitutionnel n’ont pas pu obtenir des informations directes du mandataire officiel d’Ousmane Sonko. Cette discrétion contraste avec les pratiques habituelles où les mandataires commentent généralement le dépôt après leur sortie du bureau du greffe du Conseil. Une stratégie délibérée, semble-t-il, selon des sources du parti dissout Pastef. Selon ces sources, cette discrétion aurait pour objectif de « détourner les attentions de l’administration centrale qui a même refusé d’accepter la caution de notre candidat et les fiches de parrainage ». Cette attitude énigmatique soulève des questions sur les défis auxquels Sonko fait face dans sa quête présidentielle et les stratégies déployées pour les surmonter. Le refus de la Dge de délivrer les fiches de parrainages a été un obstacle majeur, mais le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel suggère que l’opposant a trouvé une voie alternative pour répondre aux exigences du processus électoral. Cette situation souligne également les enjeux élevés de la campagne électorale et la détermination des acteurs politiques à naviguer dans un contexte souvent complexe et contesté. L’attente demeure quant à la réaction officielle du Conseil constitutionnel et la manière dont cette démarche particulière sera perçue par les différents acteurs politiques et la population sénégalaise. En somme, le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko ajoute une dimension intrigante à la course présidentielle, mettant en lumière les défis et les tactiques utilisées dans un processus électoral en constante évolution.
Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature. Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé. Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »
Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».
Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir. » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.
Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.
Au cours d’une cérémonie grandiose, Amadou Bâ, entrepreneur émérite et candidat à la présidence de la République en 2024, a lancé officiellement sa campagne à la jeunesse sénégalaise. Dans un discours passionné, le leader charismatique a exprimé sa vision d’un Sénégal prospère, soutenu par l’implication active et l’innovation des jeunes.
Mon ambition, c’est d’être le président de l’émergence des jeunes », a affirmé Amadou Bâ, promettant de placer la jeunesse au cœur de son programme politique. Il a souligné l’importance de l’entrepreneuriat et de l’éducation pour libérer le potentiel des jeunes, affirmant que le développement du pays dépend de l’implication active de cette génération dynamique.
Le candidat a lancé plusieurs initiatives destinées à stimuler l’entrepreneuriat chez les jeunes. Il a annoncé la création d’un fonds national pour soutenir les jeunes entrepreneurs et encourager l’innovation. « Nous devons investir dans la créativité et l’esprit d’entreprise de nos jeunes pour bâtir une économie forte et dynamique », a déclaré Amadou Bâ.
Amadou Bâ a également insisté sur la nécessité de réformer le système éducatif afin de mieux préparer les jeunes à affronter les défis du monde moderne. Il a promis d’investir massivement dans l’éducation, en mettant l’accent sur les compétences techniques et professionnelles, tout en renforçant l’accès à l’enseignement supérieur.
Dans son allocution, le candidat a appelé à l’unité nationale et à la collaboration de toutes les forces vives de la nation pour bâtir un avenir meilleur. Il a exhorté la jeunesse à s’impliquer activement dans le processus démocratique et à défendre leurs droits avec détermination.
La candidature d’Amadou Bâ a suscité un vif enthousiasme parmi les jeunes, qui voient en lui un leader capable de transformer le pays et de créer des opportunités pour leur avenir. La campagne du candidat mettra l’accent sur l’autonomisation des jeunes, la création d’emplois et le renforcement de l’économie nationale.
En conclusion, Amadou Bâ se positionne comme un catalyseur du changement, promettant de placer la jeunesse sénégalaise au cœur du développement du pays. Son engagement envers l’émergence des jeunes et son programme ambitieux font de lui un candidat à suivre de près dans la course à la présidence de 2024.
Le Parti SET (Sénégal En Tête) a dévoilé ce dimanche son candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de Ousmane Sonko, leader du mouvement politique « La Patrie en Tête » depuis 2024. La décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle organisée dans la capitale, en présence de nombreux partisans et responsables du parti.
Le Parti SET, sous la direction charismatique de Moustanapha Guirassy, a choisi de miser sur Ousmane Sonko en raison de sa vision progressiste et de son engagement envers le développement inclusif du Sénégal. Sonko, connu pour son discours axé sur la lutte contre la corruption et l’injustice sociale, a été acclamé par les membres du parti et les sympathisants présents.
En tant que candidat officiel du Parti SET, Ousmane Sonko s’est adressé à la nation lors de son discours d’investiture. Il a déclaré : « Je suis honoré de recevoir la confiance du Parti SET pour représenter notre vision commune d’un Sénégal prospère et équitable. Notre engagement envers la transparence, la justice sociale et le développement durable guidera notre action politique. »
L’annonce de la candidature d’Ousmane Sonko a été précédée par une longue période de consultation au sein du parti. Moustanapha Guirassy, le leader du SET, a souligné l’importance de l’unité au sein du parti pour relever les défis à venir. « Nous devons tous nous unir autour de la vision de progrès et de changement que représente Ousmane Sonko. Il incarne les valeurs de la Patrie en Tête et saura conduire le Sénégal vers un avenir meilleur. »
Le SET a également dévoilé son slogan de campagne, défini comme « le célèbre la victoire de la justice et de la vérité, du magnifique et du digne de foi, du sage et du puissant. » Ce slogan symbolise la volonté du parti de promouvoir des principes éthiques et de lutter contre les maux qui entravent le développement du pays.
Ousmane Sonko a conclu son discours en appelant à l’unité nationale et à la participation citoyenne. « Ensemble, nous pouvons construire un Sénégal où chaque citoyen a sa place, où la justice prévaut, et où le progrès est partagé par tous. Je compte sur vous, chers concitoyens, pour nous rejoindre dans cette quête commune. »
Ainsi, avec l’investiture d’Ousmane Sonko, le Parti SET lance officiellement sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, cherchant à incarner le changement tant attendu par la population sénégalaise.
Ayib Daffé, le mandataire d’Ousmane Sonko, a annoncé le dépôt du dossier de candidature de ce dernier au Conseil Constitutionnel, malgré l’absence de certains documents requis. La fiche de parrainage de la Direction Générale des Elections (DGE) et le quitus de la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) manquaient. Ousmane Sonko a choisi de laisser le sort de sa candidature entre les mains des sept sages du Conseil Constitutionnel, dirigés par Mamadou Badio Camara.
Dans le passé, le Conseil Constitutionnel s’est penché sur des cas similaires, offrant des précédents susceptibles d’influencer le verdict à venir. Seybani Sougou, expert en Marchés Publics, souligne que les entraves posées par l’administration ne devraient pas constituer un obstacle juridique à la recevabilité de la candidature d’Ousmane Sonko, se basant sur une décision datant du 15 avril 1998 (Décision N°/E/3/98, du 5 avril 1998, Insa Sankharé, Mandataire R.P.J.S.). À l’époque, le Conseil Constitutionnel avait validé la candidature du Rassemblement pour le Progrès, la Justice et le Socialisme malgré l’absence d’un récépissé du Trésor Général.
Un autre précédent récent, la décision n°9/C/2023 du 14 décembre 2023, pourrait également jouer en faveur d’Ousmane Sonko. Salif Saney, professeur de droit à l’Université Gaston Berger, estime que cette décision est un « bon augure » pour Sonko. Il fait référence à une affirmation selon laquelle « un constat d’huissier, établi après que le requérant ait accompli toutes les diligences utiles, peut remplacer le refus de l’administration de livrer des documents demandés. »
Ngouda Mboup, juriste proche de PASTEF, ajoute que la jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel justifie une réponse justifiée et motivée, permettant de déclarer recevable la candidature d’Ousmane Sonko. Il souligne que le Conseil constitutionnel a régulièrement précisé que les refus et agissements de l’administration non-imputables au(x) concerné(s) doivent conduire au rétablissement de leurs droits.
Le sort de la candidature d’Ousmane Sonko repose désormais entre les mains des sages du Conseil Constitutionnel, qui devront évaluer les arguments présentés et se prononcer sur la recevabilité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Le dénouement de cette affaire sera suivi de près par la population sénégalaise, alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.
Notre candidature a été déposée ce matin au Conseil Constitutionnel. Je félicite notre mandataire national, nos délégués régionaux, tous les responsables et militants de #Mimi2024″, a-t-elle écrit, soulignant l’importance de l’effort collectif dans sa démarche présidentielle.
Au-delà de la simple officialisation de sa candidature, Mimi Touré a également souligné son engagement envers une élection inclusive et transparente. Elle a affirmé son intention de poursuivre la lutte pour garantir un processus électoral ouvert à tous et caractérisé par une transparence accrue.
Cette déclaration s’inscrit dans le contexte d’une atmosphère politique où la question de l’équité électorale et de la transparence revêt une importance cruciale. Mimi Touré, forte de son expérience en tant que première ministre, semble vouloir placer ces principes au cœur de sa campagne présidentielle.
L’élection présidentielle sénégalaise est marquée par l’incertitude alors que les candidats déposent leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel. Ousmane Sonko, actuellement en prison, a déposé son dossier, mais il est incomplet selon les exigences du code électoral. Il aurait omis de retirer ses fiches de parrainages, rendant son dossier potentiellement inadmissible. Les 7 sages du Conseil Constitutionnel effectueront une vérification des dossiers le 27 décembre, avec un tirage au sort prévu le 28 décembre pour déterminer l’ordre de traitement des candidatures. Ousmane Sonko risque d’être éliminé de la course présidentielle si son dossier est jugé incomplet. Le contexte politique sénégalais reste tendu à l’approche des élections.
À moins de deux mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février, la journée d’aujourd’hui est cruciale au Conseil constitutionnel. Les candidats déposent leurs dossiers pour évaluation de leur recevabilité, et la date limite de dépôt est fixée à minuit. Hier, les mandataires de plusieurs candidats, dont Anta Babacar Ngom, Mary Teuw Niane,
Mame Boye Diao, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Mimi Touré, étaient présents pour soumettre les documents nécessaires. Le Conseil constitutionnel a également fixé la date du 28 décembre pour le tirage au sort déterminant l’ordre de traitement des dossiers, une étape cruciale pour résoudre les problèmes potentiels de doublons dans les parrainages. Cette nouvelle procédure vise à éviter les frictions et le désordre qui ont eu lieu lors de la présidentielle de 2019.
La liste des candidats à l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 s’allonge avec le dépôt des dossiers de plusieurs personnalités politiques. Parmi les candidats de l’opposition figurent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko du parti dissous Pastef-Les patriotes. Les dossiers d’autres personnalités, dont Mary Teuw Niane, Anta Babacar Ngom, Thione Niang, et Aminata Touré, ont également été déposés.
Selon un proche des opposants Sonko et Faye, les dossiers ont été soumis au greffe du Conseil constitutionnel. Le mandataire de la coalition MTN2024, Tabouré Agne, a confirmé le dépôt du dossier de candidature de Mary Teuw Niane, ancien ministre, précisant que la caution a été payée par les étudiants formés par ce dernier. De même, le mandataire de la coalition soutenant Thione Niang, Youssouph Diallo, a annoncé avoir déposé le dossier avec plus de 52 000 parrains.
Anta Babacar Ngom, soutenue par le mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), a également déposé sa candidature avec succès selon un communiqué de la direction de la communication de l’ARC. Enfin, Aminata Touré a confirmé le dépôt de sa candidature en remerciant tous les Sénégalais qui l’ont parrainée.
La présidentielle de 2024 promet d’être un scrutin hautement concurrentiel avec la participation de divers candidats issus de différents horizons politiques.
Dans une démarche singulière, les figures emblématiques de l’ex-parti Pastef, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, ont récemment franchi une étape cruciale en déposant leurs candidatures au Conseil Constitutionnel en vue des prochaines élections présidentielles au Sénégal. Cette stratégie vise à maintenir la présence du parti dissous dans la course électorale, en espérant que l’une des deux candidatures soit validée.
Malgré l’absence de communication officielle de la part de la formation politique sur ces dépôts, des sources proches du mouvement ont révélé que cette manoeuvre tactique vise à maximiser les chances de participer au scrutin présidentiel.
Ousmane Sonko, actuellement incarcéré, fait face à des obstacles administratifs significatifs dans le processus électoral. La collecte des parrainages et le dépôt de la caution requise sont entravés, principalement en raison de controverses entourant son éligibilité, liée à son statut sur les listes électorales. Malgré les ordonnances de réinscription émises par les tribunaux de Ziguinchor et Dakar, les autorités restent inflexibles.
La démarche de Sonko, bien que courageuse, soulève des questions quant à sa capacité à surmonter ces obstacles et à participer pleinement à la compétition présidentielle.
Liste des candidats enregistrés au Conseil Constitutionnel
À la date du 24 décembre 2023, voici la liste ordonnée des individus ayant franchi cette étape cruciale :
1. Abdoulaye Sylla
2. Abdourahmane Diouf
3. Ada Coundoul
4. Aida Mbodj
5. Aliou Mamadou Dia
6. Alioune Sarr
7. Amadou Ba
8. Amadou Seck
9. Babacar Ndiaye
10. Bara Doly Mbacké
11. Bassirou Diomaye Faye
12. Birima Mangara
13. Boun Abdallah Dionne
14. Daouda Ndiaye
15. Dethié Fall
16. Hamidou Dème
17. Idrissa Seck
18. Jean Batiste Diouf
19. Karim Wade
20. Khalipha Ababacar Sall
21. Mame Boye Diao
22. Mamadou Lamine Diallo
23. Malick Gakou
24. Momar Ndao
25. Ousmane Sonko
26. Pape Djibril Fall
27. Serigne Mboup
28. Thierno Alassane Sall
L’inclusion d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye dans cette liste soulève des interrogations sur la manière dont les défis juridiques auxquels ils font face seront résolus dans le contexte électoral.
À mesure que la campagne électorale se profile, l’issue de ces candidatures controversées suscite l’attention nationale, ajoutant une dimension supplémentaire à un processus déjà complexe.
Deux mille vingt-trois, une année tumultueuse sur le plan politique : trois procès au moins concernant Ousmane Sonko, la suppression de son parti politique et sa détention, les violences politiques et les arrestations de centaines de manifestants font partie des événements politiques mémorables de cette année.
La décision de Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel et la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la majorité à l’élection présidentielle de 2024 font également partie des faits majeurs.
Le 30 avril, l’opposant Ousmane Sonko est condamné pour diffamation envers le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Ce dernier se plaint d’avoir été accusé, par le maire de Ziguinchor (sud), de malversations financières liées à sa gestion d’un budget destiné à créer des emplois agricoles. L’opposant est condamné en même temps à payer 200 millions de francs CFA au ministre en guise de dommages et intérêts.
Le 6 mai, Ousmane Sonko est condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques et doit payer 200 millions de francs CFA au plaignant. Pour dommages et intérêts. Pour rappel, ce procès s’est tenu sans la présence du prévenu, qui a déclaré : ‘’J’ai décidé, dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice.’’
Il sera jugé également par contumace dans une affaire judiciaire contre la jeune dame Adji Sarr. Cette employée d’un salon de beauté l’accusait depuis février 2021 de viol et de menaces de mort, des accusations dont Ousmane Sonko a été blanchi. Mais dans la même affaire, il est condamné, le 1er juin, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
De violentes manifestations éclatent le jour où cette décision est rendue et font 16 morts, selon le gouvernement. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International parle de 23 morts, Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, faisant état d’une trentaine de personnes tuées.
Accusée d’avoir tiré à balles réelles sur des manifestants, la Police nationale s’en défend.
‘’Des entreprises du secteur privés du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt quasi-généralisé des activités économiques pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’, déclare Baïdy Agne, le président du CNP, l’une des principales organisations patronales du pays.
‘’On viole la loi, on brûle et on pille’’
Les villes de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine, Rufisque et Ziguinchor paient le plus lourd tribut, avec le plus grand nombre de morts, d’arrestations et de pillages.
Le parquet de Dakar annonce l’arrestation de plus de 400 personnes, dont des mineurs, soupçonnées d’avoir pris part aux violentes manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
L’année 2023 a également connu un important dialogue national auquel le chef de l’État a invité les leaders politiques, religieux et coutumiers. Le but visé est, selon lui, de décrisper la situation politique, qui a valu à l’opposition des centaines d’arrestations. Ousmane Sonko déclare que plus de 700 militants de son parti ont été arrêtés et placés en détention.
Le chef de l’opposition et d’autres leaders politiques rejettent l’appel au dialogue du président de la République en estimant que les précédents, tenus entre 2016 et 2021, n’ont servi à rien.
‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien’’, a argué M. Sonko.
‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a soutenu Macky Sall dans une interview accordée à la Radio Futurs Médias (privée).
D’autres opposants prennent part au dialogue. Au terme de la concertation, un projet de loi est adopté le 6 août par l’Assemblée nationale pour ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées. Cette modification du code électoral a permis à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et à l’ancien ministre Karim Wade de participer légalement au scrutin présidentiel du 25 février 2024.
La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, explique le ministre de l’Intérieur aux députés.
Le 3 juillet, à la surprise de nombreux Sénégalais, Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, annonce sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. Auparavant, il avait défendu la légalité de sa candidature en 2024.
‘’Mes chers compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024’’, a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la RTS.
Cette décision de Macky Sall est saluée par de nombreux chefs d’État et de gouvernement.
‘’De lourdes conséquences’’
Le président de la République fait en même temps part de sa ferme volonté de garantir la sécurité publique et de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tenteraient de la compromettre.
En juin aussi, l’opposant Ousmane Sonko est cueilli de l’intérieur du pays et assigné à résidence. Son domicile fait l’objet d’un blocus pendant près de deux mois. Le 28 juillet, il est arrêté en rentrant de la mosquée de son quartier, à Dakar.
‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, annonce le procureur du tribunal de grande instance de Dakar, Abdou Karim Diop, le lendemain de son arrestation.
Les faits présumés de ‘’vol d’un téléphone portable appartenant à une gendarme […] sont juste un élément déclencheur de son arrestation qui était d’ailleurs imminente’’, précise M. Diop.
Le 31 juillet, le ministre de l’Intérieur annonce la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti politique du maire de Ziguinchor. ‘’Le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023’’, écrit-il dans un communiqué, ajoutant que cette formation politique ‘’a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, lesquels ont engendré ‘’de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’.
Ousmane Sonko se livre ensuite à des grèves de la faim. Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lui demande de s’alimenter et lui envoie des dattes, selon des leaders de l’opposition proches du détenu, qui ont rencontré le guide religieux. M. Sonko poursuit sa grève de la faim et est admis plusieurs fois en réanimation.
Le 9 septembre, Macky Sall met fin à un autre suspense en déclarant avoir choisi le Premier ministre comme candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la majorité présidentielle, à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision entraîne la démission de BBY de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, du ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, et du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye. Ce dernier est vite démis de ses fonctions par Macky Sall.
Ces trois personnalités, pour contester le choix fait par le leader de la majorité présidentielle, font acte de candidature. Amadou Ba, lui, entame rapidement des tournées économiques, que certains analystes considèrent comme une campagne électorale anticipée.
Une vive polémique
Plusieurs mois après l’arrestation d’Ousmane Sonko s’ouvre un retentissant procès au cours duquel ses avocats plaident sa réintégration dans le fichier électoral. Le 12 octobre, un tribunal de Ziguinchor annule sa radiation du fichier électoral et ordonne sa réintégration. Cette décision est ‘’cassée’’ et ‘’annulée’’ par la Cour suprême, le 17 novembre.
Chargé à son tour de juger l’affaire, le tribunal hors classe de Dakar prend la même décision que celui de Ziguinchor, mais la Direction générale des élections continue de refuser au mandataire de l’opposant, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche et les autres outils avec lesquels l’opposant en prison doit faire collecter des parrains en vue de sa candidature à l’élection présidentielle.
Au milieu de cette bataille judiciaire, quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, annoncent avoir investi candidat Bassirou Diomaye Faye, le numéro 2 du Pastef dissous, en prison lui aussi.
Le président de la République, de son côté, nomme 12 personnalités chargées de diriger la Commission électorale nationale autonome, dont son nouveau président, l’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla. Une décision qui déclenche une vive polémique, certains experts du droit électoral estimant que Macky Sall n’a pas le droit de nommer en même temps les 12 membres de l’institution chargée du contrôle et de la supervision des élections.
Début octobre, Macky Sall a mis fin aux fonctions du gouvernement d’Amadou Ba, qu’il reconduit au poste de Premier ministre quelques jours après , le chargeant de ‘’répondre aux défis de la souveraineté’’, d’‘’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, de ‘’prendre en charge les urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion, et l’emploi des jeunes’’.
L’année tirant à sa fin a vu éclater la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont certains leaders ont déclaré avoir procédé à l’‘’expulsion’’ de Khalifa Sall, lui reprochant notamment de soutenir BBY en allant participer au dialogue national organisé par Macky Sall. Conséquence de cette décision : le groupe parlementaire YAW vole en éclats et ses représentants au bureau du conseil municipal de Dakar se font virer par le maire, Barthélémy Dias, l’un des plus fidèles alliés politiques de Khalifa Sall.
Le juriste Ngouda Mboup demeure optimiste quant à la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il affirme avec conviction que le Conseil constitutionnel rétablira les droits du leader du parti ex-Pastef, mettant en lumière des points juridiques cruciaux.
Confiance en la Candidature de Sonko Selon Ngouda Mboup, Ousmane Sonko sera rétabli dans ses droits par le Conseil constitutionnel, à l’instar des juges de Ziguinchor et de Dakar. Le constitutionnaliste affirme que la délivrance des fiches de collecte de parrainages ne devrait pas être un prétexte à la discrimination ou à la confiscation des droits constitutionnels d’un candidat.
Légitimité de la Candidature Ngouda Mboup soulève la question de principe quant au refus de délivrer des fiches de collecte de parrainages à Ousmane Sonko par la Direction Générale des Elections (DGE). Il insiste sur le caractère problématique de ce refus dans un État de droit, soulignant la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel.
Précédents Juridiques Se référant à des décisions antérieures du Conseil constitutionnel, Ngouda Mboup rappelle que le refus de l’administration, non imputable au concerné, conduit généralement au rétablissement des droits de la personne. Il met en avant l’importance du procès-verbal d’huissier pour démontrer la carence et la défaillance imputables à l’administration.
La Fiche de Parrainage comme Expression de Choix Le juriste insiste sur le fait que la fiche de collecte de parrainage est le support de l’expression d’un choix et ne devrait pas être détournée de son objectif. Il considère que le refus de la DGE d’émettre ces fiches constitue une atteinte à la liberté de candidature.
Verdict Attendu du Conseil Constitutionnel Ngouda Mboup conclut en exprimant sa confiance dans une réponse justifiée et motivée du Conseil constitutionnel, permettant de déclarer recevable la candidature d’Ousmane Sonko. Il affirme avec conviction qu’Ousmane Sonko participera à l’élection présidentielle de février 2024 et souligne que partout où le droit sera dit, Sonko aura raison et triomphera.
Appel à la Prudence La conclusion de Ngouda Mboup sert d’avertissement, mettant en lumière les enjeux juridiques dans un État se déclarant démocratique. La confiance du juriste dans le processus juridique laisse entrevoir des développements intéressants quant à la candidature d’Ousmane Sonko.
La Coalition ABDOUL 2024 a franchi une étape cruciale en déposant le dossier de candidature d’Abdoul Mbaye pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 auprès du Conseil constitutionnel. La cérémonie d’investiture du candidat a eu lieu le 9 décembre 2023, marquant le début d’une campagne prometteuse.
La Coalition ABDOUL 2024, constituée de divers partis et mouvements politiques, a choisi Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), comme candidat à la présidence. Ancien Premier ministre et économiste de renom, M. Mbaye a été sélectionné en raison de son profil exaltant et de ses compétences avérées. La cérémonie d’investiture a été l’occasion de souligner ses qualités et son engagement envers le développement du Sénégal.
Le dépôt officiel du dossier de candidature constitue une avancée majeure pour la Coalition ABDOUL 2024. Cette coalition exprime sa reconnaissance envers les électeurs sénégalais qui ont apporté leur parrainage à la candidature d’Abdoul Mbaye. La mobilisation de tous les citoyens est désormais appelée pour soutenir activement la campagne d’Abdoul Mbaye, et les détails des prochaines activités seront communiqués ultérieurement, selon le communiqué de la coalition.
La Coalition ABDOUL 2024 a lancé un appel fort à la mobilisation, soulignant l’importance de l’unité et du soutien populaire. Alors que la campagne présidentielle prend de l’ampleur, la coalition prévoit de partager davantage d’informations sur les initiatives et les activités prévues pour galvaniser le soutien en faveur d’Abdoul Mbaye.
Avec le dossier de candidature officiellement déposé, la campagne électorale entre dans une nouvelle phase. La Coalition ABDOUL 2024 se prépare à mener une campagne dynamique, mettant en avant la vision et les compétences d’Abdoul Mbaye pour le Sénégal. Les électeurs peuvent s’attendre à des événements passionnants et informatifs dans les semaines à venir, alors que la nation se dirige vers l’élection présidentielle de février 2024.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé la période de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle, fixée jusqu’au 26 décembre à minuit. Malgré l’enthousiasme suscité par le retrait de près de 200 fiches de parrainage, indispensables pour obtenir les soutiens nécessaires à une candidature valide, une affluence modérée a été constatée au niveau du dépôt effectif des dossiers au Conseil constitutionnel. Selon les informations relayées par des associations et activistes sur les réseaux sociaux, seulement une douzaine de candidatures ont été déposées jusqu’à présent.
En plus des fiches de parrainage, les candidats doivent également verser une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse de dépôt et de consignation, accompagnée de divers documents requis. À ce jour, près de 40 candidats ont satisfait à cette exigence financière, témoignant de leur sérieux et de leur engagement dans la course présidentielle.
Parmi les dossiers déjà soumis au Conseil constitutionnel figurent des personnalités politiques notoires telles qu’Idrissa Seck et Karim Wade. Cependant, le camp présidentiel, représenté par Amadou Ba, récemment investi par les mouvances présidentielles, n’a pas encore officialisé son dépôt de dossier. De même, la situation d’Ousmane Sonko, actuellement détenu mais représenté par son mandataire Ayib Daffé, demeure incertaine, notamment en ce qui concerne la soumission des parrainages et de l’attestation de caution.
Le Conseil constitutionnel est chargé de filtrer, valider et vérifier la conformité de tous les dossiers avant leur publication officielle prévue pour le 20 janvier. On estime que le nombre de candidats validés pourrait se situer entre 8 et 10, un chiffre modeste par rapport aux plus de 200 retraits de fiches de parrainage enregistrés. Ce processus de sélection rigoureux garantit une compétition électorale sérieuse et conforme aux exigences constitutionnelles.
La question qui se pose maintenant est de savoir s’il y aura un afflux de dépôts de candidature de dernière minute au Conseil constitutionnel. La réponse dans moins de deux jours suscite une anticipation palpable.
Le mandataire de la coalition ‘’Diao 2024’’, Massène Papa Gueye, a annoncé samedi à Dakar le dépôt officiel du dossier de candidature d’Elhadji Mamadou Diao, maire de Kolda, à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Devant le siège du Conseil constitutionnel, Massène Papa Gueye a informé la presse de la soumission du dossier de candidature, affirmant avoir réuni 58 975 parrains, conforme aux exigences légales.
« Nous avons déposé 58 975 parrains qui sont exigés par les textes », a déclaré M. Guèye lors de ce point de presse, précisant également que toutes les pièces requises pour le dépôt des dossiers de candidature étaient incluses. Il a rappelé que le Conseil constitutionnel avait convoqué les représentants de la coalition pour le tirage au sort de l’ordre des candidatures, prévu le 28 décembre.
Les candidatures à l’élection présidentielle doivent être jugées recevables par le Conseil constitutionnel, et les candidats doivent recueillir entre 0,6 % et 0,8 % des électeurs inscrits sur le fichier électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. En plus des parrains citoyens, les candidats ont la possibilité de collecter des parrainages auprès des maires et des présidents de conseils départementaux. Ils peuvent également opter pour le parrainage parlementaire, nécessitant au moins 13 signatures de députés.
La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT a franchi une étape cruciale dans sa démarche vers l’élection présidentielle du 25 février 2024. En effet, ce vendredi 22 décembre 2023, notre coalition a effectué un déplacement solennel au Conseil Constitutionnel pour procéder au dépôt officiel du dossier de candidature de notre leader, Papa Djibril Fall.
Cette étape marque le début d’une nouvelle phase de notre engagement envers le peuple sénégalais. Nous aspirons à offrir une alternative forte et responsable pour répondre aux aspirations et aux besoins de notre nation.
Par la même occasion, nous avons l’honneur de dévoiler la photo officielle de notre candidat, Papa Djibril Fall. Cette image symbolise notre engagement envers la transparence, la démocratie et la représentation authentique des valeurs qui animent notre coalition.
Nous tenons à exprimer nos sincères et chaleureux remerciements à tous les Sénégalais qui nous ont soutenus et qui continuent à partager cette vision d’un Sénégal prospère et équilibré. Votre confiance et votre soutien sont notre plus grande force, et nous sommes déterminés à travailler inlassablement pour mériter cette confiance.
Papa Djibril Fall, en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle, incarne notre engagement envers la justice sociale, le développement durable et la promotion des droits fondamentaux. Nous sommes convaincus que son leadership visionnaire contribuera à un Sénégal meilleur pour tous.
La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT invite chaque citoyen à se joindre à nous dans cette aventure démocratique. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où la prospérité et l’équité guident chaque décision.
Restons unis pour un Sénégal fort et prospère !
COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENTCandidat déclaré à l’élection présidentielle
La récente loi d’amnistie a ouvert la voie à la participation de Khalifa Sall à la course présidentielle. Cependant, la situation juridique de Barthélémy Dias, potentiel parrain de Khalifa Sall, soulève des questions stratégiques cruciales dans la course aux parrainages, essentiels pour valider la candidature présidentielle.
Cette situation met en lumière la complexité du paysage politique sénégalais, où chaque détail et alliance peuvent influencer le résultat de l’élection présidentielle. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près alors que le Sénégal se prépare pour un processus électoral crucial.
Karim Wade, figure emblématique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), actuellement en exil à Doha, a franchi une étape décisive dans sa course à la présidence en déposant sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. L’annonce a été faite de manière officielle par le secrétariat à la communication du PDS.
Cette démarche importante intervient après un autre geste significatif dans la quête électorale de Karim Wade : le dépôt, le lundi 27 novembre 2023, d’une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Suite à cette étape, Maguette Sy, l’autorité compétente, a remis à l’intéressé son récépissé ainsi qu’une convocation pour le contrôle des parrainages, une étape cruciale dans la validation de sa candidature.
Dans une déclaration enthousiaste, Karim Wade a partagé sa joie : « Je suis heureux de vous annoncer que j’ai officiellement déposé ma candidature pour l’élection présidentielle de 2024. C’est un moment historique et je suis reconnaissant envers tous ceux qui soutiennent notre vision pour l’avenir du Sénégal. »
La candidature de Karim Wade représente un événement majeur dans le paysage politique sénégalais et marque le retour actif de l’ancien ministre d’État sur la scène politique nationale. Le contrôle des parrainages et les étapes à venir seront scrutés de près alors que la campagne électorale prendra progressivement de l’ampleur dans les mois à venir.
Je suis heureux de vous annoncer que mon dossier de candidature à l'élection présidentielle du 25 février prochain a été déposé aujourd'hui au Conseil Constitutionnel. Un pas de plus, ensemble, vers un avenir meilleur pour le Sénégal.#Sénégal#Karim2024pic.twitter.com/j8nkqsXoef
Le boulevard Dial Diop de la commune de Tambacounda (est), sera rebaptisé au nom du président Macky Sall à la suite d’une délibération de cette municipalité qui a enregistré 72 voix pour et quatre contre cette mesure, a constaté l’APS.
Le changement de nom du boulevard Dial Diop a été inscrit dans l’ordre du jour de la session budgétaire tenue récemment à la municipalité de Tambacounda.
‘’Cela a fait l’objet d’un long débat contradictoire ente les conseillers municipaux avant son adoption à 72 voix pour et 4 contre’’, a renseigné le maire de la commune.
Bientôt l’ex boulevard Dial Diop localisé sur la nationale 1, va porter le nom du président Macky Sall.
‘’Cela fait cinq mois qu’on a consulté d’abord, les populations de Tambacounda, les sages et les jeunes. Et ils nous ont donnés l’idée de baptiser ou de rebaptiser les boulevards, les rues et ruelles de la commune’’, a souligné Papa Balla Dieye.
Ainsi, poursuit le maire, ‘’les populations consultées nous ont suggérés de prendre des personnalités remarquables qui ont œuvré pour le développement de notre région pour rebaptiser les boulevards, rues et ruelles de la ville’’.
Le maire de la commune de Tambacounda n’a pas de donné de date pour l’officialisation de cette mesure. ’’Il faut laisser le temps suivre son cours, parce que, ce sont des procédures dont la première étape était la délibération qui a été acceptée et adoptée par l’équipe municipale’’, a-t-il fait remarquer.
‘’Le président (Macky Sall) sera informé de cet acte fort que les populations de Tambacounda, à travers leurs conseillers municipaux, viennent de poser’’, a-t-il informé.
L’APR a marqué un tournant politique en investissant Amadou Ba en tant que candidat pour une élection à venir. Cette décision a des implications majeures pour le parti au pouvoir, et elle est déjà à l’origine de débats et de réflexions au sein de ses membres.
Le ministre Elhadji Oumar Youm a abordé les perspectives politiques à venir, mettant en avant les défis et opportunités qui se présentent à l’APR. Il a appelé à la solidarité et à la cohésion au sein du parti pour assurer le succès du candidat investi et pour continuer à œuvrer en faveur du développement du Sénégal.
La réaction du ministre Elhadji Oumar Youm souligne les enjeux cruciaux pour l’avenir politique du Sénégal. Alors que l’élection approche, l’unité au sein de l’APR devient une priorité pour maintenir la stabilité et poursuivre les initiatives politiques et économiques en cours.
La réaction d’Elhadji Oumar Youm s’inscrit dans un contexte plus large de réactions diverses au sein de l’APR. Les membres du parti expriment leurs opinions sur cette investiture, créant un dialogue interne sur les orientations politiques et les choix stratégiques de l’APR.
L’investiture d’Amadou Ba par l’APR marque une étape importante dans la dynamique politique du Sénégal. Les réactions, notamment celle du ministre Elhadji Oumar Youm, donnent un aperçu des débats internes et des ajustements nécessaires au sein du parti au pouvoir. L’avenir politique du pays dépendra en partie de la manière dont l’APR gère ces dynamiques internes dans les mois à venir.
La scène politique sénégalaise est secouée par la récente décision de la Cour Suprême rejetant le pourvoi en cassation de Barthélémy Dias, maire de la ville de Dakar. Condamné dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, Dias se voit désormais confronté à la perte de son mandat de député, conformément à l’article 51 du chapitre 13 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Selon cet article, « le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». Cette disposition, déjà appliquée à l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2019, constitue une mesure disciplinaire sévère visant à garantir l’intégrité de l’Assemblée nationale.
L’affaire qui a conduit à la condamnation de Barthélémy Dias remonte au meurtre de Ndiaga Diouf, pour lequel il a écopé de deux ans de prison, dont 6 mois ferme, et à verser des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA. Malgré cette condamnation, le maire de Dakar se trouve dans une position délicate, car le chef d’accusation de coup mortel qui pèse sur lui ne figure pas parmi les fautes énumérées par l’article 140 du code des collectivités locales pouvant entraîner une révocation de son poste de maire.
Cette subtilité juridique permet à Barthélémy Dias de conserver son rôle de maire, au grand soulagement de ses partisans et de ses alliés politiques locaux. Cependant, sa perte imminente du mandat de député signifie qu’il sera exclu de la représentation parlementaire, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique de la région.
La décision de la Cour Suprême soulève des questions sur la séparation des pouvoirs et suscite un débat sur l’équilibre délicat entre la responsabilité politique et la responsabilité pénale. Les observateurs politiques suivront de près l’évolution de la situation, tandis que les partisans de Barthélémy Dias continueront de le soutenir dans son rôle de maire, malgré les tumultes judiciaires qui ont émaillé son parcours politique.
Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, demeure actuellement au Qatar, où il gère les affaires politiques du PDS. Malgré son exil loin du Sénégal, sa candidature à la Présidentielle de 2024 semble prendre forme, marquant un deuxième pas important vers le scrutin de février.
Le dépôt de la candidature de Karim Wade a été effectué au Conseil constitutionnel par ses proches, selon une note du secrétariat à la communication du PDS. Cette étape vient renforcer son positionnement en tant que candidat officiel pour la course présidentielle.
Cette nouvelle étape de la candidature de Karim Wade devrait susciter des réactions diverses au sein de la scène politique sénégalaise. Les partisans exprimeront probablement leur soutien, tandis que des interrogations pourraient émerger quant aux implications pratiques de sa participation à la campagne électorale depuis l’étranger.
Avec le dépôt de sa candidature, Karim Wade trace un chemin politique clair en vue de la Présidentielle de 2024. Son engagement financier et administratif depuis l’étranger souligne sa détermination à jouer un rôle actif dans le paysage politique sénégalais, malgré les défis liés à son exil. Les développements futurs de sa campagne et les réactions au sein de l’opinion publique restent à observer dans les mois à venir.
Le dossier judiciaire de l’affaire Ndiaga Diouf connaît un nouveau développement majeur alors que Barthélémy Dias, figure politique de renom, comparaîtra de nouveau devant la justice ce vendredi. L’affaire, qui a suscité une attention soutenue de la part du public et des médias, connaîtra ainsi un nouveau chapitre décisif dans la salle d’audience.
Le Contexte de l’Affaire Ndiaga Diouf
L’affaire Ndiaga Diouf remonte à [Date], lorsque des événements tragiques ont conduit à la perte de vie de Ndiaga Diouf, un citoyen sénégalais. Barthélémy Dias, alors maire de la commune de Mermoz-Sacré Cœur, avait été impliqué dans les circonstances entourant cette tragédie.
Les Charges et les Étapes Précédentes
Barthélémy Dias avait été inculpé de meurtre et d’autres charges connexes en relation avec la mort de Ndiaga Diouf. Les étapes précédentes du procès ont été marquées par des audiences tendues, des plaidoyers passionnés de la part de la défense et des débats intenses autour de la responsabilité de l’accusé dans cette affaire tragique.
Le Retour de Barthélémy Dias devant la Justice
Ce vendredi marque une étape cruciale dans l’affaire, avec Barthélémy Dias de retour devant la justice pour faire face aux charges qui pèsent sur lui. L’audience de ce jour est attendue avec une grande anticipation, tant de la part des partisans que des observateurs de l’affaire, alors que le tribunal examine de près les éléments présentés par l’accusation et la défense.
Les Attentes et les Réactions Anticipées
Les attentes sont élevées quant à la façon dont l’affaire évoluera. Les partisans de Barthélémy Dias espèrent une issue favorable pour l’accusé, tandis que d’autres demandent justice pour Ndiaga Diouf et suivent de près le déroulement du procès. Les réactions de la société civile et des acteurs politiques pourraient également jouer un rôle crucial dans l’issue de cette affaire délicate.
Un Jour Déterminant pour la Justice et la Société
Alors que Barthélémy Dias revient devant la justice ce vendredi, le Sénégal retient son souffle en attente d’une décision qui façonnera l’avenir de cette affaire et aura des répercussions au-delà du prétoire. Le déroulement de cette journée sera scruté de près, symbolisant l’importance de la justice dans la quête de vérité et d’équité pour toutes les parties impliquées.
Le Conseil National de l’Alliance Pour la République s’est tenu à Dakar, ce 21 Décembre 2023, sous la présidence du Camarade Macky Sall son Président.
Réunissant plus de 2000 Délégués provenant de la Diaspora et des 46 Départements du pays, le conseil a officiellement investit M. Amadou Ba Candidat de l’APR et de la coalition BBY pour l’élection présidentielle de Février 2024. Prenant la parole, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance envers l’APR. Conscient des enjeux électoraux, Amadou Ba a tenu à rassurer son parti qui l’a désigné pour continuer l’œuvre du Président de la République Macky Sall. « Le PSE, Une vision qui porte le présent et un énorme potentiel pour le devenir de notre pays. Je poursuivrai sa mise en oeuvre, en veillant à ce que chaque mesure prise contribue réellement au progrès et a l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens ». A t-il dit dans son discours. « Nous continuerons à favoriser l’investissement, à promouvoir l’innovation et à soutenir nos entrepreneurs pour stimuler la croissance économique et créer des emplois durables » poursuit le Premier Ministre Abadou Ba. Par ailleurs, le candidat déclaré de l’APR n’a pas manqué de demander le soutien de ses pairs pour la réussite de sa mission en promettant de « travailler fort pour une société de olus d’équité sociale, une société de prospérité et partagée ». “ je lance donc un appel vibrant à chaque citoyen, à chaque leader politique, à chaque responsable, à chaque homme et femme de ce pays: unissons-nous pour le bien supérieur de notre nation” a t-il conclut.
Le contexte économique mondial en constante évolution a engendré une complexification des affaires liées aux questions financières et économiques. Pour répondre à ces défis, il est devenu impératif d’adapter le système judiciaire en conséquence. La création d’un pool judiciaire financier représente une réponse stratégique à cette exigence, offrant aux magistrats l’occasion de développer une expertise pointue dans ce domaine spécialisé.
Les objectifs du pool judiciaire financier
Le pool judiciaire financier, une fois opérationnel, concentrera son action sur plusieurs objectifs majeurs :
En concentrant des magistrats spécialement formés dans le domaine financier, le pool vise à renforcer l’expertise des juges pour une meilleure compréhension des subtilités des affaires économiques et financières.
La spécialisation permettra aux magistrats de traiter ces affaires avec une célérité accrue, contribuant ainsi à la réduction des délais de jugement et à l’amélioration globale de l’efficacité du système judiciaire.
Le pool judiciaire financier ne se limitera pas à la réaction aux infractions commises, mais œuvrera également à la prévention en identifiant les risques potentiels et en élaborant des stratégies judiciaires proactives.
Un processus de mise en place progressif
La mise en place du pool judiciaire financier sera progressive et bien étudiée. Elle comprendra la sélection rigoureuse des magistrats participant, leur formation spécialisée, et la définition des compétences spécifiques nécessaires à l’exercice de leurs fonctions.
Réactions et perspectives
Cette annonce a été saluée par de nombreux experts juridiques et acteurs économiques qui voient en cette initiative une avancée significative vers une justice plus adaptée aux enjeux contemporains. Certains soulignent l’importance d’une collaboration étroite entre le pool judiciaire financier et les acteurs économiques pour assurer une compréhension mutuelle des enjeux en présence.
En conclusion, la création d’un pool judiciaire financier au Sénégal représente une réponse proactive aux défis économiques et financiers actuels. Cette spécialisation des magistrats témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une justice adaptée aux réalités complexes de notre époque, avec l’objectif ultime de renforcer la confiance dans le système judiciaire et de favoriser un environnement propice aux activités économiques.
Le Premier ministre, Amadou Ba, par ailleurs candidat à la Présidentielle du 25 février prochain, a été officiellement investi, ce jeudi 21 décembre, par l’Alliance pour la république (Apr).
« je suis déterminé à œuvrer pour l’unité de notre coalition à rassembler toute les forces et les…
Lors de sa prise de parole, Amadou Bâ a exprimé sa gratitude et son engagement envers le parti et le Sénégal : « Mesdames et messieurs, je tiens à exprimer ma reconnaissance au président de la République, Son Excellence Macky Sall, ainsi qu’à l’ensemble des responsables, militants, et sympathisants de l’Alliance pour la République pour la confiance placée en ma personne en me choisissant comme candidat à l’élection présidentielle de 2024. Je suis honoré de vous dire que j’accepte d’être votre candidat. Le candidat de l’Alliance pour la République, et le seul candidat de l’élection. J’accepte votre investiture volontiers, avec honneur et fierté, d’autant plus qu’elle me place sur les traces de mon mentor, mon leader, un homme d’État exceptionnel, un visionnaire, le bâtisseur du Sénégal nouveau. » Continuant son argumentaire, Amadou Ba a promis de poursuivre l’héritage du chef de l’Etat Macky Sall : « Je sais que les Sénégalais souhaitent avoir comme successeur du président de la République, Macky Sall, quelqu’un qui saura consolider ce qu’il a fait, quelqu’un qui puisera dans son héritage pour aller encore plus loin, faire encore plus, faire encore mieux et plus vite. Mais vous avez aussi eu la chance d’être à côté d’une grande dame, militante dès les premières heures, une mère protectrice, fédératrice, souffrant de la souffrance de son peuple et solidaire de celles et ceux qui sont sous le poids du besoin. Cette dame présente en avant-poste, c’est Mariam Faye Sal » . Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar a également fait un beau témoignage à l’endroit de la Première dame : « Et je voudrais ici lui dire mon salut déférent et toute ma gratitude pour son soutien et ses égards fraternel. ‘Monsieur le président, nga baal ma, Marième Faye Sall, kou baakh la’ » .
Amadou Ba, candidat investi par la coalition au pouvoir lors du Conseil national de l’Alliance pour la République (APR), a exprimé son engagement à poursuivre la politique initiée par le président de la République Macky Sall. Lors de son investiture en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba a accepté l’investiture « avec honneur et fierté ».
Le Premier ministre a affirmé son engagement à continuer le Plan Sénégal Émergent, soulignant sa volonté de favoriser l’investissement pour stimuler la croissance économique et promouvoir un développement durable. Amadou Ba s’est également exprimé sur la question de la sécurité nationale, s’engageant à renforcer les forces de défense et de sécurité pour faire face au terrorisme et autres menaces sécuritaires, notamment avec l’exploitation imminente des ressources minières telles que le pétrole et le gaz.
En ce qui concerne l’emploi des jeunes, Amadou Ba aspire à être reconnu comme le « président de l’emploi et de l’épanouissement de la jeunesse ». Il a promis des avancées significatives et une mobilisation des ressources pour offrir de bons emplois et du bien-être aux jeunes.
L’ancien ministre des Finances et du Budget a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude envers les membres fondateurs et les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar, soulignant leur capacité à se concerter pour l’intérêt du Sénégal. Son investiture marque le début de sa campagne présidentielle, avec un engagement fort en faveur de la continuité et du développement du pays.
La Présidence de la République du Sénégal a annoncé la confirmation de sa certification ISO 9001:2015 par AFNOR Certification, suite à l’audit de surveillance 2 réalisé le 24 octobre 2023. Selon le communiqué officiel, la Direction des Moyens généraux de la Présidence a reçu la confirmation du certificat (n° 96 510), témoignant de son engagement continu envers des normes élevées de gestion de la qualité.
Le Président de la République, Macky Sall, a salué cette « performance exceptionnelle et inédite en matière de gestion publique », exprimant ses félicitations au Secrétariat général de la Présidence de la République, au Cabinet, à la Direction des Moyens généraux, ainsi qu’à l’ensemble du personnel impliqué dans le maintien d’un système de management de qualité exemplaire pour les services présidentiels.
Dans un acte symbolique marquant une nouvelle étape dans la course à la présidence sénégalaise, Idrissa Seck, ancien Premier ministre et leader politique émérite, déposera formellement son dossier de candidature ce jeudi en vue de l’élection présidentielle de 2024.
C’est avec une détermination palpable qu’Idrissa Seck entreprend cette démarche administrative, officialisant ainsi son engagement à participer activement à la compétition présidentielle qui s’annonce comme un moment clé pour le Sénégal. Son dépôt de dossier intervient dans un contexte politique où les candidats cherchent à présenter des alternatives et des visions nouvelles pour le développement du pays.
Le leader politique, connu pour son expérience en tant que Premier ministre et pour son engagement envers les questions cruciales du pays, devrait accompagner son dépôt de dossier d’une déclaration officielle. Celle-ci permettra à Idrissa Seck de présenter de manière détaillée ses priorités politiques, son programme électoral et sa vision pour l’avenir du Sénégal.
L’élection présidentielle de 2024 est déjà le sujet de nombreuses spéculations, et la candidature d’Idrissa Seck ajoute une dimension significative à ce scrutin. Les électeurs, les analystes politiques et la communauté internationale surveilleront de près les développements ultérieurs, notamment les alliances politiques éventuelles et les réactions du public.
En vue de l’élection présidentielle de février 2024, le candidat de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, a franchi une étape importante en rassemblant les fonds nécessaires pour déposer sa caution. L’ancien maire de Dakar a réussi à collecter les 30 millions de francs CFA requis au cours d’une cérémonie organisée au QG de la coalition à Sacré Cœur.
Selon les informations rapportées par Les Échos, les fonds ont été obtenus grâce aux contributions enthousiastes des partisans de Khalifa Sall. Les femmes du mouvement Taxawu ont généreusement contribué pour un montant de 8 millions de francs CFA, tandis que la vente d’articles aux couleurs du mouvement et à l’effigie de son leader a permis de récolter 15 millions de francs CFA. Cette initiative de vente a été coordonnée par Soham Wardini, précise la même source. Les 7 millions de francs CFA restants ont été versés par « les anciens, les élus et autres mouvements ».
La diversité des sources de financement démontre la mobilisation de différents segments de la société en faveur de la candidature de Khalifa Sall. Les fonds collectés, ajoutés aux parrainages déjà obtenus, ont été officiellement remis à Khalifa Sall, mettant ainsi en avant la solidité de son soutien financier à l’approche de la présidentielle.
Cette réussite financière témoigne de la capacité de Khalifa Sall à mobiliser ses partisans et à obtenir le soutien financier nécessaire pour sa campagne présidentielle. Alors que la course à la présidentielle s’accélère, la manière dont ces fonds seront utilisés pour influencer la dynamique électorale reste à voir.
Le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a exprimé son désaccord concernant la candidature d’Amadou Ba, actuel Premier ministre, désigné par le président Macky Sall pour représenter le camp du pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2024. Dans une interview diffusée ce jeudi sur la chaîne TFM, Mame Mbaye Niang a révélé qu’il n’était même pas informé de l’investiture d’Amadou Ba prévue au King Fahd Palace.
Mame Mbaye Niang dit être l’un des membres fondateur du parti APR, a souligné que le choix d’Amadou Ba aurait pu être judicieux s’il avait réussi à unir tous les militants du parti. « Est-ce que vous me croirez si je vous dis que je viens seulement d’être informé de l’investiture ? Oui, je viens de l’apprendre. Moi, je fais partie de ceux qui ont presque fondé le parti APR. Ils m’ont demandé mon avis sur le choix porté sur Amadou Ba. J’ai répondu que cela aurait pu être un bon choix s’il avait réuni tous les militants du parti. Maintenant, la question à se poser est de savoir s’il a vraiment uni tous les militants. S’il les avait réunis, il aurait remporté les élections dès 8h30. La réponse est non ; il ne les a pas tous rassemblés.« , a-t-il déclaré,
Malgré son désaccord, Niang a reconnu qu’en tant que membre loyal du gouvernement, il respecte les décisions de Macky Sall, bien qu’il encourage les militants à exprimer leurs préoccupations. Il a questionné l’efficacité actuelle du choix de Ba : J’ai dit à Macky Sall que je serais d’accord avec n’importe quel choix de sa part, étant donné que je suis en accord avec toutes ses décisions. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Cependant, les gens doivent aller le voir et lui dire que son choix n’est pas le bon et qu’il doit en choisir un autre. Vous le voyez vous-même, pensez-vous que son choix est actuellement efficace ? Non, il ne prend pas », constate le Ministre.
Des tensions politiques ont émergé au Sénégal alors que les leaders alliés d’Ousmane Sonko ont vivement critiqué et disqualifié Sidiki Kaba, accusé de partialité dans l’organisation de l’élection présidentielle à venir. Cette déclaration marque un nouveau développement dans le paysage politique sénégalais, mettant en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité du processus électoral.
Les leaders alliés de Sonko ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse conjointe, affirmant que la présence de Sidiki Kaba en tant qu’acteur clé dans l’organisation de l’élection compromettait l’intégrité du processus démocratique. Ils ont pointé du doigt des liens présumés entre Sidiki Kaba et le parti au pouvoir, insinuant que sa neutralité était remise en question.
Le porte-parole des leaders alliés a déclaré : « Nous avons des préoccupations sérieuses quant à l’impartialité de Sidiki Kaba dans l’organisation de cette élection cruciale. Les signes de partialité en faveur du parti au pouvoir sont évidents, compromettant ainsi la crédibilité du processus électoral. »
Cette déclaration intervient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour l’élection présidentielle. Les appels à une supervision indépendante du processus électoral se multiplient, certains demandant même le remplacement de Sidiki Kaba par une figure considérée comme plus neutre et impartiale.
En réaction, les partisans de Sidiki Kaba rejettent ces allégations, affirmant qu’il est parfaitement qualifié et impartial dans l’accomplissement de ses responsabilités. Le gouvernement a également souligné que toutes les mesures sont prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable.
Cette situation souligne la nécessité pour le Sénégal de trouver un équilibre délicat entre la garantie d’élections justes et transparentes et la préservation de la confiance du public dans le système démocratique du pays. Les développements ultérieurs et les mesures prises par les autorités électorales seront suivis de près alors que le pays se dirige vers un moment politique crucial.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de l’Education nationale. Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Daara au Ministère de l’Education nationale. Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Le projet de loi n°10/2022 portant loi de règlement pour l’année 2021 a été adopté par la majorité des députés à l’Assemblée nationale ce mercredi 20 décembre après son examen en plénière. Cet exercice de reddition des comptes revêt une importance cruciale, celle de garantir la sincérité et la régularité des comptes publics, gage de transparence de la situation financière de l’État vis-à-vis du Parlement, des citoyens et des observateurs internationaux, estime le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
« Cette conjoncture défavorable a nécessité la prise de mesures appropriées avec notamment la révision à la baisse de certaines dépenses (charges financières de la dette publique de 12,7 milliards de FCFA, dépenses en capital sur ressources extérieures de 11 milliards de FCFA…) et l’augmentation des dépenses d’intervention sociale et économique.
Au titre des réalisations budgétaires 2021, les recettes budgétaires ont été recouvrées à hauteur de 95%. Sur des prévisions de 3 269,48 milliards FCFA, les réalisations s’établissent à 3 119,09 milliards de FCFA.
De façon spécifique, les recettes fiscales et non fiscales s’établissent à 2 622,56 milliards FCFA en 2021 contre 2 455,88 milliards FCFA en 2020 », a-t-il indiqué.
Malgré des engagements fermes, les promesses des partenaires techniques et financiers n’ont pas eu le même niveau de décaissements. Selon le ministre des Finances et du Budget, les décaissements attendus des partenaires techniques et financiers n’ont été mobilisés qu’à hauteur de 51%, enregistrant une baisse de 91 % par rapport à l’année 2020 pour laquelle le Sénégal avait reçu plus de 600 milliards FCFA des partenaires techniques et financiers et des bonnes volontés du pays pour combattre la pandémie de la Covid-19.
En sus, des recettes exceptionnelles ont été recouvrées à hauteur de 166% par rapport aux prévisions et passent de 20,97 milliards FCFA en 2020 à 99,51 milliards FCFA en 2021, soit un quadruplement en glissement annuel.
« Les autres dépenses courantes sont exécutées à hauteur de 88,3% des crédits de la gestion pour un montant de 1 282,01 milliards FCFA, tandis que les dépenses d’investissement sont exécutées pour un montant de 1375,27 milliards FCFA en 2021 contre 1 426,71 milliards FCFA en 2020 », renseigne-t-on
À quoi sert la justice en tant qu’organe de régulation en période électorale et surtout sur la question cruciale de l’éligibilité, si sa décision n’est pas mise en œuvre par les institutions concernées, notamment l’administration ? », s’est interrogé Alioune Tine, exprimant ainsi son inquiétude quant au rôle effectif de la justice dans le processus électoral.
Il a jugé « inadmissible » le silence du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, et a insisté sur le fait que celui-ci doit fournir des explications et agir pour garantir le respect de la décision de justice. Alioune Tine a souligné que cette situation met en péril la crédibilité du processus électoral et interpelle la responsabilité personnelle de Sidiki Kaba, compte tenu de son parcours remarquable en tant qu’avocat et militant des droits de l’homme.
Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a effectué une visite à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ce mercredi 20 décembre. Malgré l’impossibilité d’accéder à certaines entités clés, Daffé affirme avoir rencontré le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, pour discuter des développements récents liés à la candidature de Sonko.
Accompagné de Me Ciré Clédor Ly, Ayib Daffé a informé la presse des points clés de sa rencontre avec le président de la CENA. Il a souligné la notification de la décision du tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. De plus, Daffé a exprimé le refus des directeurs de la DAF, DGE et CDC de les recevoir.
« Ce que nous voulons, c’est que l’organe chargé de superviser les élections applique les dispositions de l’Article 47 du Code électoral, car nous n’avons plus beaucoup de temps, » a déclaré Daffé devant la presse. Cette affirmation met en avant l’urgence et l’importance accordées à la résolution rapide de la situation, compte tenu de l’approche imminente de l’élection présidentielle.
La rencontre entre Ayib Daffé et le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, expose les efforts déployés par l’équipe de campagne de Ousmane Sonko pour résoudre les problèmes entourant sa candidature. Alors que le temps presse, la référence à l’Article 47 du Code électoral souligne l’importance accordée à l’application stricte des règles électorales pour garantir un processus démocratique équitable. La situation reste tendue, et les prochains développements seront scrutés attentivement dans le contexte de l’élection présidentielle à venir.
Le tribunal d’instance de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de la présidentielle de 2024. Cependant, la Direction générale des élections (DGE) persiste dans son refus de remettre au mandataire du président de Pastef, Ayib Daffé, les fiches de parrainages nécessaires.
Malgré la décision du juge Ousmane Racine Thione en faveur de Sonko, Ayib Daffé a de nouveau essuyé un refus de la part de la DGE le mardi 19 décembre. Invité à se rapprocher de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) par la DGE, il n’a pas réussi à obtenir la réinscription de Sonko sur les listes électorales.
Face à cette situation, les avocats du leader des Patriotes ont publié un communiqué exprimant leur protestation contre cette nouvelle violation des droits de leur client et un refus d’exécution d’une décision de justice. Sonko et ses partisans envisagent maintenant de porter l’affaire devant le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale autonome (CENA). Des rumeurs circulent également sur leur intention de saisir la Cour pénale internationale, considérant l’entrave à une décision judiciaire comme une menace sérieuse susceptible de provoquer des tensions dans le pays, assimilable à un crime contre l’humanité.
Dans le cadre de cette démarche, les avocats de Sonko, accompagnés de son mandataire, prévoient de se rendre successivement aux ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi qu’à la Caisse de dépôts et consignations. Un huissier de justice sera présent pour constater les faits. Une fois ces démarches accomplies, ces éléments seront ajoutés au dossier qui sera déposé auprès du Conseil constitutionnel. Ousmane Sonko demeure déterminé à surmonter ces obstacles pour défendre sa candidature présidentielle.
Ousmane Sonko, leader du parti politique dissous Pastef, continue de se heurter à des obstacles dans son parcours politique car il n’a pas encore reçu les formulaires de parrainage requis pour sa candidature. Malgré une récente décision de justice favorable du Tribunal d’instance de Dakar, la Direction générale des élections (DGE) n’a pas rétabli les droits électoraux de Sonko, laissant son représentant, Ayib Daffé, et son avocat, Ciré Clédor Ly, frustrés et ignorés.
Lors d’une récente visite à la DGE, l’avocat d’Ousmane Sonko, Me Ciré C. Ly, a fait état d’un incident de brutalités policières à son encontre. Cet incident a suscité des inquiétudes quant au traitement réservé à l’équipe juridique de Sonko et met l’accent sur la question plus large des violations des droits politiques.
« La communauté internationale n’a pas le droit de garder le silence. Il est grand temps que des observateurs soient dépêchés et que des émissaires de la communauté internationale interviennent », a exprimé Me Ciré C. Ly. Il a en outre remis en question le silence notable des chefs religieux et de la communauté internationale face à ces défis.
« Au-delà de la communauté internationale, ce que l’on peut appeler les « grands électeurs », en particulier les chefs religieux, doivent s’exprimer. Ils ne peuvent pas continuer à garder le silence face à ces violations. Ils ne peuvent pas abandonner les talibés [disciples] à leur sort. « , a souligné Ly.
La bataille juridique et le retard dans le rétablissement des droits électoraux d’Ousmane Sonko ont suscité des inquiétudes croissantes quant à l’état de la démocratie et des droits politiques dans le pays. L’appel à l’implication des chefs religieux et de la communauté internationale souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’un soutien plus large pour garantir un processus électoral juste et transparent.
Alors que le paysage politique en [Pays] reste tendu, le rôle des différentes parties prenantes, notamment de la communauté internationale et des chefs religieux, sera probablement soumis à une surveillance accrue. Les observateurs attendent de nouveaux développements dans le cas d’Ousmane Sonko et les réponses des acteurs locaux et internationaux aux défis politiques actuels dans le pays.
Le département de Rufisque s’apprête à vivre une transformation majeure avec le lancement officiel par le Premier ministre Amadou Ba d’un programme spécial de désenclavement. Ce projet ambitieux vise à doter la ville d’infrastructures routières de qualité, éclairées par un système moderne d’éclairage public. Les travaux, inaugurés par le candidat de la coalition BBY à l’élection présidentielle 2024, promettent d’insuffler un nouvel élan économique et d’améliorer significativement le quotidien des habitants.
Le Premier ministre Amadou Ba a souligné que le programme de désenclavement est conçu pour répondre à plusieurs objectifs cruciaux. En plus de favoriser une croissance économique dynamique dans les communes de Rufisque, le projet s’attaque également aux défis environnementaux, notamment en renforçant le système de drainage des eaux pluviales pour prévenir les inondations.
Le coup d’envoi des travaux a été donné avec l’aménagement et le pavage du Boulevard des 30m, s’étendant sur 2,7 km et traversant des quartiers clés tels que Tawfékh, Taco, Terminus 77, ainsi que CEM Taco Rufisque. Cette première phase du projet illustre l’ampleur des transformations à venir pour la ville.
Amadou Ba, candidat de la coalition BBY à la présidentielle de 2024, a souligné l’importance de ces travaux dans le cadre de la vision du Président Macky Sall. Il a insisté sur la volonté du gouvernement de corriger les disparités sociales et spatiales, cherchant ainsi à répondre efficacement aux aspirations des citoyens pour un Sénégal plus équitable.
Le programme de désenclavement prévoit la réhabilitation de 25 tronçons dans le département de Rufisque, représentant un investissement total de 17,5 milliards. Amadou Ba a assuré que les travaux seront menés à bien dans un délai de 20 mois, promettant ainsi des changements concrets et durables pour la communauté de Rufisque.
L’annonce de ce programme de désenclavement marque un jalon important dans le développement de Rufisque. Les travaux à venir s’inscrivent dans une démarche globale de modernisation et de promotion de l’équité sociale, offrant ainsi à la population de Rufisque la perspective d’un avenir plus prospère et d’un cadre de vie amélioré.
Malgré la décision du tribunal de Dakar en faveur de la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, son mandataire, Ayib Daffé, éprouve des difficultés à récupérer les fiches de parrainage nécessaires pour la présidentielle de février 2024. Lors d’une récente tentative à la Direction générale des élections (DGE), ils se sont vu refuser l’accès. Face à cette situation, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup appelle l’Union des Magistrats du Sénégal à rappeler à l’ordre la DGE, soulignant que l’administration est tenue d’exécuter les décisions de justice. Il affirme également que malgré les obstacles, Ousmane Sonko sera candidat et participera à l’élection présidentielle.
Le bras de fer entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales prend une tournure alarmante. Les avocats du leader de l’Ex-Pastef expriment leur indignation face au refus de la Direction Générale des Élections (DGE) d’appliquer la décision du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar en date du 14 décembre dernier. L’huissier de justice mandaté pour signifier cette ordonnance a été éconduit, provoquant une vive réaction du collectif d’avocats.
L’huissier de justice Maître Guillaume SAGNA, agissant au nom d’Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour notifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023. Cette décision du tribunal rétablissait Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Cependant, le processus a été entravé, les destinataires prévus, à savoir Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, n’ayant jamais reçu l’ordonnance. L’huissier de justice et le mandataire ont été confrontés à un couloir de sécurité qui leur a interdit l’accès, tandis que Maître Ciré Clédor LY, un autre avocat présent sur les lieux, aurait été brutalisé. Les avocats dénoncent cette entrave comme une « voie de fait » et une attaque à l’autorité de la justice, démontrant le refus persistant de l’État sénégalais de se conformer aux décisions des tribunaux.
Le collectif de défense rappelle vigoureusement à l’État du Sénégal son devoir de respecter scrupuleusement les décisions des cours et tribunaux, appelant à la grandeur et au respect des principes de l’État de droit. Ils exhortent les autorités administratives à maintenir une stricte neutralité et à coopérer pleinement avec l’exécution des décisions judiciaires, soulignant l’importance de la primauté du droit dans un État démocratique.
Cette confrontation entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales souligne les tensions croissantes à l’approche de l’élection présidentielle. La question de l’État de droit et de la soumission aux décisions judiciaires reste au centre du débat, laissant planer l’incertitude quant à l’impact de ces événements sur le processus électoral à venir.
Suite à son investiture le week-end dernier, Bougane Guèye a franchi une nouvelle étape cruciale en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp a déposé, ce mardi, une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), représenté par son mandataire Mamadou Guèye, selon des informations de Seneweb.
Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, a rencontré un nouveau refus de l’administration électorale ce mardi 19 décembre lorsqu’il a tenté d’obtenir les fiches de parrainage nécessaires à la candidature du maire de Ziguinchor à la présidentielle de 2024.
Accompagné de Me Ciré Clédor Ly, le mandataire de la coalition Sonko2024 s’est vu refuser l’accès à la Direction générale des Élections (DGE). Bien que Ousmane Sonko ait obtenu une victoire judiciaire avec sa réintégration sur les listes électorales, la DGE persiste dans son refus de remettre les documents de parrainage à son mandataire.
Malgré une demande de la Commission Électorale Nationale Autonome le 1er novembre, demandant à la DGE de rétablir Sonko sur les listes et de lui délivrer les fichiers de parrainages, la DGE maintient sa position, arguant que les décisions judiciaires ne sont pas encore définitives, l’État ayant décidé de se pourvoir en cassation.
Cette situation soulève des questions sur la transparence du processus électoral et suscite des préoccupations quant à la possibilité pour Ousmane Sonko de participer à l’élection présidentielle de 2024.
Plus de 1 200 journalistes ont déjà bénéficié d’une formation sur la couverture médiatique en période électorale en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, selon Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).
La CJRS a organisé des ateliers de partage d’informations dans les 14 régions du Sénégal en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Ces ateliers visaient à fournir aux acteurs des médias les outils nécessaires pour une couverture médiatique responsable et équitable des activités des différents candidats.
Migui Marame Ndiaye a souligné l’importance du respect des principes d’équité, d’équilibre et d’égalité entre les candidats dans la couverture médiatique. La CJRS a également distribué 1 000 gilets de protection aux journalistes en collaboration avec le CNRA.
Le président de la CJRS a appelé les acteurs des médias à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information, en évitant de diffuser des messages haineux dans l’espace public. Il a insisté sur les fondamentaux du journalisme, notamment la vérification des faits, et a exhorté les entreprises de presse à mettre en place des conditions optimales pour que les reporters puissent mener à bien leur mission lors de la campagne présidentielle.
Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, a rappelé que tous les médias sont sous la compétence du CNRA en période électorale, couvrant aussi bien la presse écrite que la presse en ligne, les télévisions et les radios.
Le candidat déclaré à la présidence sénégalaise, Seydina Oumar Touré, a exprimé avec force ses préoccupations concernant la situation politique actuelle, en prévision de l’élection du 25 février 2024. Ses commentaires s’adressent directement à l’opposition et à l’administration électorale.
Le Capitaine Touré a d’abord abordé le cas d’Ousmane Sonko, dont le mandataire Ayib Daffé n’a toujours pas reçu les fiches de parrainage nécessaires malgré une décision de justice favorable : « Monsieur Ayib Daffé n’a toujours pas reçu de fiches de parrainage malgré la décision de justice enjoignant l’administration de procéder au rétablissement, dans ses droits, de monsieur Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.
Il accuse ensuite directement le Directeur général des élections et les services centraux du ministère de l’Intérieur d’abus de pouvoir : « Le Directeur général des élections qui refuse de s’exécuter ainsi que les services centraux du ministère de l’intérieur impliqués sont dans un abus manifeste de pouvoir. Ils le savent, nous le savons et ils savent que nous le savons. »
Le Capitaine Touré critique également l’inaction générale face à cette situation : « Et pourtant, personne ne fait rien pour les en empêcher. »
Il met en garde contre l’illusion que l’exclusion de Sonko puisse bénéficier à d’autres candidats, affirmant que cela constituerait une régression démocratique : « A ce rythme, nul besoin, pour nous autres, d’aller déposer nos candidatures au conseil constitutionnel. Nous sommes nombreux à penser que l’exclusion du candidat Ousmane Sonko nous profitera à l’échéance. Mais le croire c’est réellement de marcher à l’envers, la tête sur terre les pieds en l’air. Parce que tout simplement, si ce forcing passe avec monsieur SONKO, il passera avec tous les autres candidats et adversaires sérieux du régime en place. »
Il conclut en soulignant la portée de la candidature de Sonko, qui dépasse les frontières partisanes : « La candidature de monsieur Ousmane Sonko dépasse désormais un combat de parti politique. Elle est devenue une exigence démocratique pour l’élégance républicaine au Sénégal. »
Ayib Daffé, le mandataire du candidat Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) et à la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) accompagné d’un huissier de justice. Après sa visite, il a vivement critiqué ce qu’il considère comme des manœuvres dilatoires de la part des services du ministère de l’Intérieur.
Muni de l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar, Ayib Daffé affirme avoir d’abord tenté de rencontrer le directeur de l’Automatisation du Fichier, Bruno Badiane, qui aurait refusé de le recevoir. Ensuite, il s’est rendu auprès du directeur général des élections, Thiédella Fall, qu’il accuse de jouer la montre en refusant de le recevoir.
Ayib Daffé était venu demander l’intégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral et la délivrance des fiches de parrainages, conformément à l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar.
« Nous sommes là, depuis 14 heures. D’abord, ils disaient qu’ils étaient en pause. Mais depuis lors, on ne nous a pas reçus. Actuellement, il est presque 18 heures. On m’a aussi proposé d’entrer, mais sans mon huissier. Je trouve que c’est du dilatoire. Je vais revenir autant de fois qu’il faut », a réagi Ayib Daffé.
Il accuse également le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, de déployer un important dispositif sécuritaire, « avec des éléments du commissariat de la Médina et le GIGN, juste pour l’empêcher de rencontrer la DGE et la DAF ».
L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a été incarcéré après ses déclarations controversées sur un contrat opaque d’exploitation d’une mine de diamant dans le nord du Sénégal, impliquant le président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, son bras droit Mamadou Diagna Ndiaye et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye. Il est poursuivi pour des actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et la diffusion de fausses nouvelles.
En réaction à cette affaire, le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, estime que l’avocat a tort. « Maître Moussa Diop doit reconnaître qu’il s’est trompé », a-t-il déclaré dans sa question écrite du mardi 19 décembre 2023. « Le diamant est plus puissant que l’or dans la symbolique de la richesse matérielle. Évoquer son exploitation soulève forcément des passions dans un pays où l’aspiration au mieux-être concerne au moins 95 % de la population. Il ne peut pas y avoir de diamant au nord, sauf peut-être, disent les géologues, au fond de la mer. Ceci doit être connu de la classe politique de ce pays. C’est un minimum », souligne d’emblée Mamadou Lamine Diallo.
Le candidat à la candidature à la Présidentielle de février 2024, qui s’est efforcé dans le Réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales (RGM) de pousser ses camarades députés à acquérir la bonne information sur ces ressources naturelles, ajoute : « Les rapports ITIE font le point de la situation des permis de recherche et d’exploitation délivrés par l’État. Le dossier concernant le diamant y figure. Sans doute, cela ne suffit pas pour l’information du public et les besoins de transparence. »
C’est pourquoi, poursuit M. Diallo, qui dénonce par ailleurs la judiciarisation excessive du débat politique, « l’Assemblée nationale et les populations locales concernées doivent participer à la gestion des ressources naturelles. Cela aurait évité des situations à la Moussa Diop marquées par la confusion qui portent atteinte à l’honneur de citoyens non concernés. »
Cet après-midi, Maître Ciré Clédor Ly, accompagné du mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) sans succès. Ils ont été incapables de rencontrer les responsables de la DGE malgré leur présence sur les lieux.
L’avocat de l’opposant politique n’a pas commenté directement le refus de la DGE de les recevoir. Cependant, il a annoncé la tenue d’une conférence de presse ultérieure dans son bureau pour aborder cette question et d’autres sujets connexes.
Cette tentative infructueuse de rencontrer les responsables de la DGE pourrait être liée à des procédures administratives ou à des règles spécifiques régissant les visites ou les audiences à cet endroit précis.
Les détails exacts de cette tentative avortée ne sont pas disponibles pour le moment, car l’avocat a réservé ses commentaires pour la future conférence de presse.
L’indisponibilité de la DGE à rencontrer Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé peut susciter des interrogations quant à la nature de cette rencontre et aux raisons du refus de recevoir ces personnalités politiques.
Nous restons attentifs à la conférence de presse annoncée par l’avocat de l’opposant politique, où des éclaircissements supplémentaires pourraient être apportés sur cet incident à la DGE.
Malgré la décision immédiate du Tribunal Hors classe de Dakar rendue le 14 décembre ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral, la Direction générale des élections (DGE) refuse toujours d’appliquer cette décision. Me Said Larifou, membre de l’équipe d’avocats d’Ousmane Sonko, saisit le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et révèle une note adressée par le Président Macky Sall en juillet dernier.
Selon l’article 47 du code électoral, l’intégration de Sonko devrait être automatique. Cependant, le mandataire de l’opposant s’est vu refuser l’accès à la Direction générale des élections le lundi 18 décembre.
Me Said Larifou, exprimant sa colère et son inquiétude, a saisi António Guterres pour rappeler les promesses du Président Sall en matière d’indépendance de la justice, en brandissant la note adressée à Guterres.
« Je rappelle que lors de la visite du Président Macky Sall en juillet dernier pour rencontrer, à sa demande, le Secrétaire Général des Nations-Unies, il avait, de surcroît, indiqué qu’il était respectueux des règles de droit en vigueur et de l’indépendance de la justice, tout en précisant à l’encontre du parti de l’opposition, le PASTEF, et de son Président, son principal opposant Ousmane Sonko, que les décisions judiciaires devraient elles aussi être respectées », a révélé Me Larifou sur Presafrik.
Cette démarche souligne les tensions persistantes entre le gouvernement sénégalais et l’opposition, mettant en lumière la question cruciale du respect des décisions judiciaires dans le contexte politique du pays.
L’ex-Premier ministre Idrissa Seck, ancien allié du président Macky Sall et actuel leader du parti Rewmi, a franchi une étape cruciale en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Après plusieurs mois de discrétion médiatique marquée par son absence dans le débat public, Idrissa Seck a confirmé son intention de se présenter à la présidence en déposant officiellement sa candidature au Conseil Constitutionnel le 21 décembre.
Sa candidature, annoncée il y a huit mois, a été caractérisée par un silence médiatique notable. À l’exception d’une intervention lors des funérailles de l’épouse d’Aly Saleh Diop il y a quatre jours, Seck n’a pas participé à des sorties médiatiques et n’a pas formulé de promesses électorales.
Le dépôt officiel de la candidature d’Idrissa Seck, rapporté par le journal Les Echos, fait suite au paiement de sa caution et marque ainsi une étape clé dans sa campagne présidentielle. Les observateurs politiques suivront de près les développements ultérieurs, notamment comment cette officialisation influencera le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales à l’approche de l’élection présidentielle.
L’avocat d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition sénégalaise, Me Saîd Larifou, a pris une mesure significative en interpellant formellement António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies. Cette action découle du refus de l’administration sénégalaise d’appliquer une décision de justice ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales.
Le tribunal d’instance de Dakar a émis une décision favorable à la réinscription de Sonko le 14 décembre, considérant sa radiation initiale des listes électorales comme irrégulière. Malgré cela, l’administration, sous la direction du Président Macky Sall, n’a pas mis en œuvre cette ordonnance, en dépit de son caractère immédiat prévu par l’article 47 du code électoral.
Me Larifou, dans une lettre adressée à Guterres, a exprimé son indignation et sa préoccupation face à cette situation, la qualifiant de mépris envers l’autorité judiciaire et de déni de justice. Il rappelle les engagements du Président Sall envers Guterres, exprimés lors de leur rencontre en juillet dernier, concernant le respect de l’indépendance de la justice et des règles de droit.
Cette démarche auprès du Secrétaire général de l’ONU intervient dans un contexte où, selon Me Larifou, plusieurs décisions de justice en faveur de l’opposant n’ont pas été mises en œuvre, intensifiant ainsi les tensions politiques. L’avocat met en garde contre le risque de frustration et de perturbation potentielle de l’ordre public si de tels manquements persistent. La situation souligne les défis persistants liés à l’indépendance judiciaire et aux règles démocratiques au Sénégal.
Le tribunal d’instance de Dakar a ordonné, jeudi 14 décembre, la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. Dès le lendemain, vendredi 15, la décision du juge Ousmane Racine Thione a été notifiée aux parties.
Le président de Pastef pouvait ainsi espérer pouvoir commencer à accomplir dans les délais les dernières formalités relatives à sa candidature pour la présidentielle de février prochain. Mais l’Agent judiciaire de l’État (AJE) semble décidé à jouer avec ses nerfs. Les Échos informent, en effet, que jusqu’à ce lundi 18 décembre, Yoro Moussa Diallo n’avait pas introduit le pourvoi en cassation annoncé par les avocats de l’État pour anéantir la décision du tribunal de Dakar.
Certes, l’AJE dispose de dix jours pour déposer son recours. Mais il ne semble pas pressé de le faire. Contrairement à sa précédente requête devant la Haute juridiction pour contrer la décision du magistrat Sabassy Faye. «C’est avec promptitude qu’il avait agi pour ce qui est de l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor», qui avait ordonné la réintégration de Sonko sur les listes électorales, rappelle le journal.
«Probablement, conjecture Les Échos, Yoro Moussa Diallo ne va pas se presser et va attendre le dernier jour pour le faire. Mais cela n’arrange pas du tout Ousmane Sonko. (…) L’Agent judiciaire a jusqu’au 26 décembre pour déposer son recours. (Alors) que le Conseil constitutionnel clôture le 26 décembre le dépôt des pièces pour les candidats.»
Le Conseil national de l’Alliance pour la République (APR) se prépare pour un événement majeur de sa vie politique : l’investiture du Premier Ministre Amadou BA en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Cette réunion, prévue le jeudi 21 décembre 2023 à l’Hôtel King Fahd Palace à Dakar, est convoquée par le Président de l’APR, Macky Sall, conformément aux dispositions statutaires du parti.
Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de Senego, souligne que l’événement, présidé par Macky Sall, mettra en lumière Amadou BA, candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Le Premier Ministre est mis en avant pour ses compétences, sa compréhension approfondie du Plan Sénégal Emergent et sa capacité à unifier. Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son soutien ferme à sa candidature, soulignant l’engouement notable qu’il a suscité depuis son annonce par la coalition.
La réunion est perçue comme une étape clé dans le renforcement de la dynamique de la Majorité présidentielle, avec un appel à une mobilisation générale des membres, responsables, militants et sympathisants de l’APR. Le SEN met l’accent sur l’importance de maintenir et d’amplifier l’élan déjà créé, notamment à travers la campagne de parrainages.
En outre, le SEN a tenu à remercier et féliciter les partis de la coalition BBY, ainsi que les mouvements alliés et partenaires, pour leur engagement dans le processus d’investiture et leur soutien indéfectible. Ces remerciements soulignent la nature collaborative et unifiée de la démarche de la Majorité présidentielle, essentielle pour aborder avec confiance les élections de février 2024.
Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds), a réagi au décès de l’émir du Koweït, Sheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, dans un post sur les réseaux sociaux. Voici l’intégralité de sa publication :
« C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu de l’émir du Koweït, Sheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, un leader respecté et un ami cher du Sénégal.
En ces moments de deuil, je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à l’émir Sheikh Mishal Al-Hamad Al-Jaber Al-Sabah, à la famille royale, au peuple koweïtien et à tous ceux qui l’ont connu et respecté. Sa disparition est une grande perte pour la Ummah Islamique, pour la communauté internationale et pour tous ceux qui œuvrent en faveur de la paix et de la coopération entre les nations.
J’ai encore en mémoire le soutien significatif qu’il a apporté au Sénégal, notamment dans l’organisation de la Conférence de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en 2008, un moment historique pour notre pays.
En reconnaissance de son rôle essentiel dans le succès du sommet de l’OCI à Dakar, et en honneur de l’amitié profonde qu’il a toujours manifestée envers le Sénégal, le Président Abdoulaye Wade et moi-même enverrons une délégation représentant le Parti Démocratique Sénégalais à l’Ambassade du Koweït à Dakar pour présenter nos condoléances les plus sincères, rendre un hommage digne à sa mémoire et exprimer notre solidarité avec le peuple ami du Koweït.
Je garderai toujours à l’esprit son héritage de sagesse, de leadership et son engagement envers des valeurs de paix et de coopération. Que son âme repose en paix. »
L’Alliance pour la République (APR), le parti politique dirigé par Macky Sall, a annoncé son intention de procéder à l’investiture de son candidat, Amadou Ba, pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La cérémonie se déroulera jeudi à 15 heures, au King Fahd Palace de Dakar.
Selon un communiqué du secrétariat exécutif national de l’APR, l’investiture d’Amadou Ba se fera « conformément aux dispositions statutaires du parti ». La haute instance de l’APR, présidée par Macky Sall, mènera la procédure d’investiture du Premier ministre, Amadou Ba, qui est également le candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à cette élection présidentielle.
Le communiqué appelle tous les membres du parti, ainsi que les responsables, les militants et les sympathisants, à se mobiliser pour assurer le succès de ce conseil national. Cette investiture revêt une importance particulière dans le parcours du parti en vue de la grande victoire escomptée le 25 février 2024.
La décision d’investir Amadou Ba confirme son statut de candidat soutenu par l’APR et la coalition BBY, marquant ainsi le début officiel de sa campagne présidentielle pour l’élection à venir.
Les députés sénégalais ont approuvé à l’unanimité le projet de loi portant code pastoral, une initiative visant à « garantir aux pasteurs et éleveurs l’accès aux ressources pastorales », selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), dans une session qui s’est tenue à Dakar ce lundi.
Le ministre de l’Élevage et des Productions animales, Daouda Dia, a expliqué aux députés que ce projet de loi avait pour objectif principal de sécuriser l’accès des pasteurs et éleveurs aux ressources pastorales, tout en respectant strictement les lois et règlements en vigueur ainsi que les droits des usagers du milieu rural.
Jusqu’à présent, l’élevage était réglementé par un décret datant du 10 mars 1980 et une loi d’orientation agrosylvopastorale du 4 juin 2004, mais ces textes législatifs ont montré leurs « limites », notamment en ce qui concerne les enjeux liés au changement climatique et à l’exploitation de l’espace rural, pouvant être une source potentielle de conflits entre les différents usagers.
La loi d’orientation de 2004 prévoyait une actualisation du décret de 1980, principalement en ce qui concerne le parcours du bétail, mais un « vide juridique » persiste, entraînant diverses contraintes telles que la réduction de l’espace pâturable, la dégradation des ressources naturelles, l’occupation des espaces pastoraux stratégiques par d’autres activités économiques, la fermeture des pistes à bétail, et les conflits entre éleveurs et agriculteurs.
Pour remédier à ces lacunes, le gouvernement a élaboré ce nouveau projet de loi, visant à encadrer le pastoralisme et à créer un environnement propice au développement durable des systèmes d’élevage, selon Daouda Dia.
Les députés ont salué ce code pastoral comme étant crucial pour le secteur de l’élevage national, soulignant qu’il contribuera à éliminer les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ils ont également appelé à une campagne de communication efficace, en particulier à travers les radios communautaires, pour informer les éleveurs sur la nouvelle loi et son contenu. Le ministre a assuré que le code pastoral serait traduit dans les langues nationales pour une compréhension maximale et a souligné l’importance d’instaurer un dialogue permanent entre éleveurs et agriculteurs pour favoriser le respect mutuel. En outre, le ministre a promis de soutenir une application rigoureuse du code pénal en ce qui concerne le vol de bétail pour éradiquer ou réduire ce problème.
Le Président Macky Sall, fervent défenseur des vaccins et médicaments fabriqués en Afrique, a récemment plaidé en faveur de la confiance accrue dans les produits pharmaceutiques du continent. Son discours a eu lieu au Rwanda, lors de l’inauguration de l’Usine BioNtech Afrique. Il a souligné l’importance de travailler ensemble pour garantir que les vaccins et autres produits biotechnologiques fabriqués en Afrique respectent les normes internationales et accèdent aux plateformes mondiales de vente et de distribution.
Le Président Sall a cité l’exemple de l’Institut Pasteur de Dakar, qui jouit d’une renommée mondiale et a contribué de manière significative à l’avancement de la médecine par ses recherches et découvertes. Il a souligné que l’institut, actif depuis 127 ans et producteur du vaccin contre la fièvre jaune depuis 86 ans, est en train de finaliser un centre de vaccination multidimensionnel à Diamniadio, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent et de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.
Ce centre comprendra une chaîne complète de production des vaccins à ARN messager, du remplissage aseptique au conditionnement et au stockage, ainsi qu’un pôle métiers de la bioproduction pour renforcer les compétences des ressources humaines. Le Président Sall a souligné que cet effort s’inscrit dans le cadre de la souveraineté vaccinale et vise également à attirer les jeunes vers les secteurs des biotechnologies, créateurs d’emplois et d’opportunités.
Dans une démarche proactive, l’Institut Pasteur de Dakar inaugurera en janvier un Centre africain de résilience aux épidémies. Ce centre servira de point de rencontre pour les praticiens, chercheurs et décideurs, contribuant ainsi à renforcer la préparation du continent aux crises sanitaires futures.
Le Président Sall a exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers qui soutiennent le Sénégal dans cette entreprise, notamment l’OMS, Africa CDC, le Groupe UniverCells, l’Union Européenne, la Banque Européenne d’Investissement, l’Allemagne, la France, la Banque Africaine de Développement, la Banque Islamique de Développement, les États-Unis, la Société Financière Internationale, ainsi que les Fondations Susan Thompson Buffet, Bill et Melinda Gates, Mastercard, Elma et Open company.
Le Président a réaffirmé son soutien au partenariat de recherche en biotechnologie entre BioNtech et l’Institut Pasteur de Dakar. Il a également appelé à une collaboration active entre les producteurs, les structures nationales de régulation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement, les universités et les centres de recherche africains. Cette initiative vise à renforcer la capacité de l’Afrique à répondre aux défis de la santé publique et à favoriser le développement durable du continent.
Le mandataire du maire de la ville de Ziguinchor a envoyé un message aux « patriotes » quelque heures après son passage à la Direction générale des élections (Dge) pour récupérer ses fiches de parrainage à près de 2 mois de la Présidentielle qui aura lieu le 25 février prochain.
Ce lundi 18 décembre 2024, Ayib Daffé est retourné à l’administration électorale, mais sans les fiches de parrainages de Ousmane Sonko. Pour cause, la notification devant faire suite au retrait de leurs fiches de parrainages devrait être reçue par leurs avocats et non par lui.
Il affirme que leurs conseils espèrent qu’ils vont recevoir sous peu cette notification. Ce qui leur permettra d’aller retirer leurs fiches de parrainage. Cependant, dans un post paru sur Facebook, le mandataire de Ousmane Sonko déclare : « On est focus sur notre mission. On communiquera le moment venu. Patience , persévérance et sérénité »
El Hadji Mamadou Diao, candidat de la coalition Diao 2024, a déposé ce lundi sa caution de 30 000 000 FCFA en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cette somme a été mobilisée par les militants, sympathisants et alliés de la coalition. Le dépôt a été effectué par le mandataire national au parrainage, Massene Ady Gueye, accompagné du maire de la commune de Dalifort-Foirail, M. Mamadou Mbengue, et de la responsable du mouvement national des femmes, Mme Aminata Gassama. Le Président Diao encourage tous les militants et souteneurs à poursuivre la collecte de parrainage.
Après le retrait des fiches de parrainages au niveau de la Direction générale des élections (DGE), les candidats se bousculent au guichet de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour le dépôt de la caution dont le montant est fixé par l’arrêté n°032006 du 25 septembre 2023 à 30 millions de francs Cfa pour participer à la présidentielle du 25 février 2024. Le Soleil informe que du 27 novembre au 15 décembre derniers, 43 candidats à la candidature ont déposé 1,29 milliard. Pour rappel, le candidat doit obtenir au moins 5% des suffrages exprimés pour se faire rembourser à l’issue du scrutin.
«Khalifa Sall n’a jamais eu l’ambition d’arracher le Ps des mains de feu Ousmane Tanor Dieng…», d’après Moussa Taye, conseiller politique du leader de «Taxawu Senegaal».
L’ex-secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste (Ps), Khalifa Ababacar Sall, n’a jamais eu l’ambition de diriger cette formation politique. Ce dernier se voit, plutôt, comme un militant. Cette déclaration émane de Moussa Taye, porte-parole et conseiller politique du candidat à la Présidentielle du mouvement Taxawu Senegaal. «Il n’a jamais eu, alors jamais, l’ambition d’arracher le parti des mains de feu Ousmane Tanor Dieng», persiste Moussa Taye, qui était ce dimanche l’invité de l’émission «Le Grand jury» sur la radio privée Rfm.
Le porte-parole de Khalifa Sall, qui a procédé à la cérémonie de dédicace de son livre intitulé Khalifa Ababacar Sall : Parcours d’un homme d’Etat ce samedi 16 décembre, est revenu sur le parcours de son leader, informe Senego.
«En 2009, il y a eu une sorte de renouveau du Ps et de l’opposition à l’époque à travers le Front Siggil Sénégal et Kalifa était devenu maire. En tant que maire, il a introduit une dimension extraordinaire dans la gestion municipale, c’est la gestion participative et inclusive. En 2014, lorsque l’Apr a eu les velléités pour prendre la mairie de Dakar avec Mimi Touré, les Dakarois ont encore fait confiance à Kalifa», a expliqué Moussa Taye.
Des Socialistes voulaient soutenir Wade en 2012… Qui poursuit : «En 2012, quand Macky Sall est arrivé au second tour avec le Président Wade, il y a avait dans le parti socialiste, des franges importantes qui voulaient soutenir la candidature de Me Wade au second tour… Il y a eu débat au sein du Ps et certains voulaient continuer avec le Président Wade en se disant que si Macky gagne l’élection, il fera deux ou trois mandats, etc. Mais Khalifa a dit non, il a dit que le débat doit être logique jusqu’au bout en soutenant que «nous devons soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé, à savoir Macky Sall». C’est là où est né le Benno bokk yaakaar. L’idée c’était de faire une liste, d’avoir des députés même si Wade, par quelques subterfuges, venait à gagner. En 2014, lorsque l’Apr a voulu récupérer la mairie, Khalifa a créé Taxawu Dakar en disant «rébellion ou consécration» et c’était le début de ses ennuis avec le pouvoir.
La mise en garde est claire, nette et sans ambages. Elle porte les empreintes de Jaraf Ndao, responsable de l’Alliance pour la République, dans la Commune des Hlm et est dirigée contre le maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr.
En effet, le premier nommé, qui n’a pas goutté au fait que le second se soit rendu dans son fief, aux fins, dit-il, de chercher à le déstabiliser, avertit le Président de l’Apr en ces termes : “si le maire de Yoff remet les pieds dans ma Commune aux fins de déstabiliser mes bases, il le regrettera pour le restant de sa vie”.
Poursuivant, Jaraf Ndao renchérit : “j’ai voulu passer pour un militant responsable, discipliné, comme nous le suggère, tous les jours, le Président Macky Sall. Mais je puis vous assurer que si Abdoulaye Diouf Sarr réédite son outrecuidance de ce jour, tout le monde verra que ce ne sera plus jamais une partie de plaisir pour lui”.
Selon Jaraf Ndao, “il (Ndlr : Macky Sall) nous a appris à être des militants responsables, calmes et sereins. Mais nous lui demandons, solennellement, d’arrêter le virus Diouf Sarr, avant que le Parti ne soit contaminé”. Car, ajoute le responsable Apr des Hlm, “si aujourd’hui, nous avons laissé passer la forfaiture Abdoulaye Diouf Sarr, ce ne sera plus le cas, s’il récidive son acte de ce jour”.
“Je savais que Abdoulaye Diouf Sarr a, avec dire la vérité, un conflit de longue date. Mais ce qui me fend le cœur, quand je vois Abdoulaye Diouf Sarr défier, publiquement, le Président Macky Sall“
Quand le maire Abdoulaye Diouf Sarr fait savoir à Mame Diarra Thiaré, que “quiconque vous dit qu’il vous a offert le billet pour La Mecque, vous raconte une contrevérité, car le billet en question vous a été octroyé par le Président Macky Sall”, Jaraf Ndao lui rétorque : “si c’est pour me mettre en mal avec Mame Diarré Thiaré, Abdoulaye Diouf Sarr a pédalé dans le vide, car c’est moi qui lui ai remis les premières cartes de l’Apr qu’elle a vendues”.
Car, ajoute Jaraf Ndao, “c’est à moi que le Président Macky Sall avait remis le billet. Mais puisque, l’année dernière, je suis allé à La Mecque, et Mame Diarra Thiaré est l’une de mes plus fidèles compagnons, j’ai pris la décision de lui offrir le billet en question. D’autant qu’elle a sué sang et eau pour massifier le Parti. Elle le mérite, amplement, eu égard à son travail inlassable pour le Parti”.
Pour rappel, prétextant une visite pour rendre hommage à Mame Diarra Thiaré qui a bénéficié d’un billet pour La Mecque de la part du Président de l’Apr, Abdoulaye Diouf Sarr en a profité pour faire un saut aux Hlm, précisément aux Hlm Montagne et jeter une grosse pierre dans le jardin de X. Pour ce faire, l’édile de Yoff a voulu faire comprendre à Mame Diarra Thiaré que ce n’est nullement Jaraf Ndao, son responsable local, qui lui a offert le billet de la controverse.
Dans tous les cas, ce dernier de revenir à la charge : “je savais que Abdoulaye Diouf Sarr a, avec dire la vérité, un conflit de longue date. La preuve, on garde encore vivace dans la mémoire la contrevérité grossière autour de sa fameuse liste de dix maires. Et c’est toujours son goût prononcé pour la contrevérité qu’il a dit à Mame Diarra Thiaré ce qu’il lui a dit”, affirme-t-il.
Par contre, souligne Jaraf Ndao, “ce qui me fend le coeur, c’est quand je vois Abdoulaye Diouf Sarr défier, publiquement, le Président Macky Sall. Et ce, sans que rien ne lui arrive. Comme s’il était un intouchable”.
Le parti Pastef dissous déroule son plan B. ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi révèle que la caution de Bassirou Diomaye Faye a été déposée au niveau de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc).
Si aucune annonce n’a été faite, précise le journal, c’est parce que. Pastef privilégie bien sûr la candidature d’Ousmane Sonko. Mais le dossier du leader de Pastef comporte certaines tares.
La preuve, expliquent la même source, il y a d’abord le fait que Ayib Daffé n’a pas reçu l’attestation qui accompagne la quittance du dépôt de la caution d’Ousmane Sonko de la Caisse des dépôts et de consignation. Aussi, la Dge n’a pas voulu jusque-là remettre au maire de Ziguinchor ses fiches de parrainage.
A en croire ‘’SourceA’’ Bassirou Diomaye Faye a un avantage. Son dossier est complet. Ainsi, tous les ingrédients sont réunis pour que son dossier de candidature soit validé contrairement à celui de Sonko. Pastef déroule donc son plan B.
Bougane Guèye Dany a impressionné par la mobilisation massive lors de son méga meeting d’investiture qui s’est tenu samedi à la Place de l’Obélisque, rebaptisée pour l’occasion Place de la Nation. L’événement a attiré une foule impressionnante de sympathisants, militants et personnalités politiques venus de tous horizons pour assister à ce moment historique, marqué par les prémices des futures échéances électorales.
Dans son discours passionné, Bougane Guèye Dany a dévoilé sa vision pour un Sénégal nouveau, telle qu’exprimée dans son livre intitulé « Tekki ». Il a souligné son engagement envers le service du peuple, affirmant que son leadership serait basé sur la méritocratie et la volonté de travailler collectivement pour le bien de la nation.
« Je ne peux être que votre serviteur, car vous le méritez. Nous allons travailler ensemble, ce pays nous appartient. N’acceptez pas qu’on vous dise que vous ne pouvez pas réussir dans ce pays. On peut rester dans ce pays et réussir. Ce livre que vous voyez résume tout. Mon souhait, c’est de transformer le Sénégal. Cela ne nécessite pas de longue étude mais juste un amour pour son pays », a déclaré avec conviction Bougane Guéy Dany.
Cependant, le nouveau leader politique n’a pas mâché ses mots en critiquant la situation économique actuelle du Sénégal. Il a exprimé ses préoccupations concernant la cherté de la vie, les obstacles à l’accès aux soins de qualité, la prétendue manipulation de la justice, le défi de l’emploi des jeunes et la nécessité d’autonomiser les femmes.
Le méga meeting a également été empreint d’une note émotionnelle avec la mention de la défunte Moumy Guèye Dani, la femme de Bougane Guèye Dany, dont l’ombre planait sur l’événement. Cette référence a souligné l’importance des valeurs familiales et de la mémoire dans la vision politique du leader émergent.
« Je suis le seul candidat du Parti socialiste », a affirmé avec conviction Amadou Ba. Le Premier ministre et représentant de la Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a été officiellement investi par les membres du Parti socialiste lors d’une cérémonie qui s’est tenue ce samedi 16 décembre à la maison du Parti.
En exprimant sa gratitude envers ses pairs socialistes, Amadou Ba a souligné que sa désignation comme candidat pour la prochaine élection présidentielle renforce l’engagement envers le leadership du Président Macky SALL, qui accorde une grande importance à la coalition Benno Bokk Yaakaar. « En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, que vous avez conduite à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un État de droit solide et d’une démocratie mature », a déclaré Amadou Ba.
L’homme politique a mis en avant le parcours politique de la coalition sous l’autorité éclairée du Président Macky SALL depuis 2012. Il a souligné que leur engagement commun a permis de remporter des victoires et de gouverner ensemble. Dans le contexte actuel, marqué par des risques et des menaces multiples, Amadou Ba estime que le pays a besoin d’un pouvoir soutenu par une base politique et sociologique large et forte, représentée par la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Amadou Ba a interprété la mobilisation des socialistes comme un message fort. Selon lui, elle témoigne de leur engagement et de leur détermination, indiquant clairement que le Parti socialiste, sous la direction de feu Ousmane Tanor Dieng, a un unique candidat en la personne de lui-même. Il a également mis en garde contre ceux qui prétendent être candidats du Parti socialiste, affirmant que leur démarche est vaine et qu’il est le seul candidat légitime.
Après la cérémonie matinale avec l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), le Premier ministre Amadou Bâ s’est dirigé vers le deuxième congrès d’investiture de « And Ligguey Sénégal Ak Racine » (ALSAR) dans l’après-midi. Le maire de Podor, Mamadou Racine SY, a mobilisé ses forces politiques en faveur du candidat désigné de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY). Les membres de l’ALSAR dans le département de Podor, à Dakar et dans d’autres régions du Sénégal ont unanimement décidé de soutenir la candidature d’Amadou Bâ.
Lors de cette manifestation, Amadou Bâ était accompagné de plusieurs membres éminents de la coalition présidentielle, dont Mbaye Ndiaye, directeur des structures du parti, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, Abdou Karim Fofana, Augustin Tine, le ministre Issakha Diop, et Mor Ngom.
Le président d’And Ligguey Sénégal Ak Racine (ALSAR), prenant la parole, a été catégorique sur le choix du candidat. « Nous n’avons donné à personne de l’argent pour venir assister à ce congrès. Ils sont tous engagés derrière le choix et l’unique candidat qui peut maintenir le pays dans la voie de l’émergence : Amadou Bâ », a déclaré le président de la Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie touristique du Sénégal (FOPITS), qui est également le président de ALSAR.
Il a ensuite officiellement déclaré lors de ce congrès d’investiture que « c’est bien Amadou Bâ que notre mouvement a choisi », soulignant ainsi le soutien massif d’ALSAR à la candidature d’Amadou Bâ en vue de l’élection présidentielle de 2024.
Le secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse, a officiellement investi Amadou Bâ en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024 lors d’un congrès d’investiture marquant un tournant majeur dans la politique sénégalaise. L’AFP a clairement affirmé son engagement envers le président Macky Sall et a exprimé sa détermination à travailler en étroite collaboration avec Amadou Bâ pour assurer sa victoire le 25 février prochain.
Moustapha Niasse a livré un discours passionné, soulignant l’importance de l’unité au sein du parti pour atteindre le succès électoral. Il a appelé les militants et les responsables à se rallier derrière Amadou Bâ et à faire preuve de solidarité pour créer une dynamique unitaire propice à la victoire. « Nous devons faire le travail en parfaite union. Nous devons nous unir », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Dans un geste significatif de confiance, Moustapha Niasse a remis symboliquement l’Alliance des Forces de Progrès à Amadou Bâ, soulignant son rôle futur à la tête du parti. Il a exprimé sa conviction quant aux compétences du Premier ministre à diriger le pays dans les années à venir. « Je te confie l’AFP… après les élections, notre parti fera son congrès… Tant que le bon Dieu me prête vie, je serai membre de ce parti », a déclaré Moustapha Niasse, espérant mettre fin à toute turbulence interne et initiant ainsi une nouvelle ère sous la direction d’Amadou Bâ.
Ce congrès d’investiture marque un moment clé dans la politique sénégalaise, établissant une alliance solide entre Amadou Bâ et l’AFP, et soulignant l’importance de l’unité pour atteindre les objectifs communs du parti dans les années à venir.
Le Parti Socialiste du Sénégal a officialisé le choix d’Amadou Ba en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 lors d’un congrès extraordinaire d’investiture. Cet événement, qui s’est tenu le 16 décembre, a également marqué le renouvellement de l’engagement du parti au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar, dont Amadou Ba est membre depuis 2012.
Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, a souligné la confiance accordée à Amadou Ba en le déclarant comme le meilleur profil pour diriger le pays. Elle a salué son parcours administratif exceptionnel, ses atouts, et ses compétences, établissant ainsi un lien fort entre le Parti Socialiste et l’Alliance pour la République (APR) dans le cadre de la mouvance présidentielle.
L’investiture s’est déroulée en présence de milliers de militants et sympathisants, créant un moment solennel pour Amadou Ba. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers le Parti Socialiste et rendu hommage à des figures emblématiques du parti, dont Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, et feu Ousmane Tanor Dieng, saluant leur héritage intellectuel, culturel, et politique qui continue d’inspirer les générations futures.
Une mention spéciale a été faite à l’ancien président Abdou Diouf, avec qui Amadou Ba a récemment eu une rencontre. Il a loué l’expérience et la sagesse de Diouf, considérant cette rencontre comme un moment précieux d’échange et d’apprentissage auprès d’un des plus grands hommes d’État que le Sénégal ait connu.
Engagé envers l’héritage politique, Amadou Ba a promis d’honorer la mémoire des figures du Parti Socialiste et de travailler pour la paix, le bien-être, et le progrès des Sénégalais. Il a souligné que son engagement envers le Parti Socialiste et la coalition Benno Bokk Yaakar transcende les intérêts personnels et familiaux, mettant en avant la responsabilité qu’il ressent envers le peuple sénégalais.
En conclusion, Amadou Ba se présente comme le candidat porteur d’espoir pour un Sénégal de progrès, de stabilité, de justice, d’équité, et d’inclusion sociale, et il appelle à un soutien massif en vue de l’élection présidentielle de février 2024.
« Je suis le seul candidat du Parti socialiste…« , a déclaré Amadou Ba. Le premier ministre et candidat de la Coalition Bby a, officiellement été investi par les socialistes, ce samedi 16 décembre, à la maison du Parti.
« En m’investissant solennellement…
« En me choisissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous renouvelez votre engagement et votre attachement au leadership du Chef de l’Etat, le Président Macky SALL qui tient, plus que quiconque, à la grande coalition Benno Bokk Yakaar (…) En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal que vous avez conduit à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un Etat de droit solide et d’une démocratie mature…« , a déclaré Amadou Ba.
« Notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à…
Qui poursuit : « Depuis 2012, sous l’autorité éclairée du Président de notre coalition, le Président Macky SALL, nous luttons ensemble, nous gagnons ensemble et nous gouvernons ensemble. Cet engagement est encore plus actuel et plus impératif au moment où, pour faire face aux risques et menaces multiformes qui sont à nos portes, notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à une base politique et sociologique large et forte. Et nul n’incarne mieux cette base politique et sociologique large et forte que notre coalition, la coalition Benno Bokk Yaakaar« .
Le candidat du PS…
A cet effet, il estime que cette mobilisation des socialistes « est un message clair« . Un signe, selon lui, de leur « engagement » et « détermination » qui « montrent que le Parti socialiste de feu Ousmane Tanor Dieng n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi. Alors tous ceux qui font le tour du Sénégal en se proclamant candidat du Parti socialiste qu’ils sachent que c’est du temps perdu… »
Le gouverneur de la région de Matam Mouhamadou Moctar Watt a appelé, samedi, les populations à »ne pas céder à la passion » dans ce contexte préélectoral et à faire leur choix »dans le sens de la responsabilité », le 25 février.
L’autorité administrative s’exprimait lors de la cérémonie officielle de la Ziarra annuelle dédiée à feu Thierno Madiakhaté Kâ, à Agnam Ouro Ciré, dans la commune des Agnam.
»Cette rencontre religieuse est une occasion pour nous de délivrer un message qui doit être conforme au contexte actuel. On est à la veille d’une élection extrêmement importante. Ce sont des moments de passion, c’est dans ce sens que nous invitons les populations de Matam à ne pas céder à la passion », a-t-il dit.
Il était accompagné du Préfet du département de Matam Souleymane Ndiaye et du Sous-préfet de l’arrondissement des Agnam Mamadou Bâ, en présence du maire Mouhamadou Ngom.
Mouhamadou Moctar Watt a également appelé les populations »à faire leur choix dans le sens de la responsabilité et veiller à ce qu’il y ait la stabilité au niveau de la région ».
Les Sénégalais sont appelés aux urnes le 25 février pour élire le président de la République.
Karim Wade, candidat du PDS, sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer.
Le PDS prépare activement le retour de Karim Wade. Wade-fils sera bien à Dakar, seule la date exacte du retour est méconnue. Pour tout le reste, rapportent des sources du journal Le Quotidien, les partisans de Karim Wade et militants du Pds sont suffisamment outillés pour accueillir leur candidat. Les véhicules et la logistique de campagne sont prêts, ainsi que le programme de campagne. Karim Wade ne se retrouvera pas dans l’impréparation.
En effet, le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer. Certains de ses proches assurent que la date a même déjà été retenue, mais qu’elle ne sera pas annoncée à l’avance, pour maintenir le suspense.
Mais pour tout le reste, à savoir la logistique, le comité d’accueil et le programme de son arrivée, tout a déjà été ficelé. Ceux de ses proches, qui ont accepté de s’adresser au journal Le Quotidien, ont exigé que leur anonymat soit préservé, au risque pour eux «d’être exclus du cercle des proches».
Ils assurent ainsi que la toute première chose que fera Karim Wade, à son arrivée au Sénégal, sera de prendre l’Autoroute Ila Touba, pour se rendre dans la capitale de la Mouridiya. Le fils du Président Wade va aller faire son ziar auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il sera accompagné de ses compagnons de voyage, ainsi que de la délégation qui sera venue l’accueillir.
Bien qu’il sera difficile, au vu des circonstances, de rééditer l’exploit du retour de Abdoulaye Wade en 2000, le Pds compte néanmoins sur une sortie massive de ses partisans et du public pour participer à l’accueil.
Pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement, et d’essuyer des tirs de lacrymogènes, comme tant d’autres candidats, la délégation va voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées, pour se retrouver devant la résidence du khalife et accompagner leur champion dans son ziar. Il s’agit, en effet, de démontrer également que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini par faire de Touba son bastion électoral.
Selon Les Échos, huit candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été retenus pour participer à un « Grand oral » prévu au King Fahd Palace le samedi prochain.
La liste des candidats sélectionnés comprend Aminata Touré (Mimi 2024), Mame Boye Diao (Sénégal nouveau), Cheikh Bamba Dièye (Fsd/Bj), Amadou Ba (Bby), Mamadou Lamine Diallo (Tekki), Aida Mbodj (And Saxal Sénégal), Déthié Fall (Prp) et Aliou Dia (Pur), rapporte le journal.
Bien que le journal ne précise pas quels candidats ont confirmé leur participation, il souligne que chacun d’entre eux aura 15 minutes pour exposer son programme devant la presse nationale et internationale. Ensuite, ils répondront aux questions des journalistes pendant une période de 15 minutes.
La modératrice désignée pour l’événement est Diatou Cissé Coulibaly, ancienne Secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Les auditions débuteront à 9 heures et se termineront à 13 heures, selon la source.
Idrissa Seck réapparaît. En hibernation depuis plusieurs mois, le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 était présent à la levée du corps de l’épouse de son ami et collaborateur, Aly Saleh Diop, hier. A l’occasion, souligne Les Échos, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a fait un témoignage élogieux sur l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales avant la sortie de Rewmi du gouvernement.
« Aly, c’est Dieu qui nous a unis depuis les années 80. Moi, avec mon cabinet, lui avec le sien. Il nous arrivait de travailler ensemble, d’avoir des missions ensemble, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans la politique », a-t-il dit. Idy de poursuivre : « Ce sont des valeurs de ‘’ngor’’, d’honnêteté, de loyauté, et de compétence, que nous lui connaissons. Nous sommes contents de notre compagnonnage avec lui. Nous savons l’amour qu’il a pour le Djoloff et la compétence qu’il a pour travailler pour son peuple ». Le ministre d’Etat, Augustin Tine, a transmis les condoléances du chef de l’État, Macky Sall, rapporte le journal.
Le tribunal d’instance de Dakar a publié l’ordonnance qui a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral. Le juge Ousmane Racine Thione a fait mieux que régler la question de la radiation. D’après l’analyse qui ressort de ce document, il a démontré qu’Ousmane Sonko n’est plus un contumax. Ainsi, sa condamnation pour corruption de la jeunesse est anéantie.
Cette ordonnance du juge Ousmane Racine Thione balise la voie à Ousmane Sonko, car si l’on analyse bien son contenu, aucune condamnation pénale ne pèse désormais sur le leader du Pastef qui l’empêcherait de candidater en 2024, car son jugement par contumace est anéanti à la suite de son arrestation, conformément à l’article 307 du Code de procédure pénale.
Attendu qu’il ressort de ces considérations que la mesure de retrait du nom de Ousmane SONKO des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; qu’elle est, par conséquent, irrégulière et encourt l’annulation », a tranché le président du tribunal de Dakar.
Pour Ousmane Racine Thione, il n’ y a pas lieu de dire qu’Ousmane Sonko a été arrêté pour une autre cause que la condamnation par contumace. Mieux, ajoute-t-il, le seul fait qu’il a écrit à l’administration de la justice pour dire qu’il n’acquiesce pas à cette condamnation, anéantit de plein droit le jugement par contumace.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre. Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.
Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source. Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. » Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».
Défection dans les rangs de Khalifa Sall. El Hadji Mbayang Diop, coordonnateur communal de Taxawu Sénégal dans la commune de Kamb, situé dans le département de Linguère, annonce sa démission de la plate-forme Taxawu Sénégal. Interrogé par Source A, ce dernier reproche au coordonnateur départemental, Aly Coura Diop, de l’avoir zappé lors la tournée « Motali Yéené » de l’ex-maire de Dakar et candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 dans le département.
« Khalifa Sall n’est pas au courant mais…»
« Lors de l’élaboration du calendrier, j’ai alerté le coordonnateur départemental (Aly Coura Diop) pour qu’il puisse rectifier le calendrier mais en vain, fulmine-t-il. Étant donné que pour des raisons professionnelles je n’ai pas pu assister à cette rencontre, ils ont fait un partage à l’hyène. » Hors de lui, il ajoute : « Il y a une opacité et une gestion clanique de Taxawu qui ne dit pas son nom. Il y a deux ou trois personnes qui sont en haut et qui ne consultent pas les autres. Et pourtant ces personnes qu’ils sont en train de minimiser ont une base plus solide que la leur. » « Je suis un responsable et j’ai ma base. J’ai fait mordre la poussière à Benno à Ndothi lors des dernières élections locales et législatives. Je ne veux pas être enterré vivant. Ils ont posé un acte politique et je vais répondre politiquement. C’est pourquoi, je vais démissionner », embraie-t-il avant d’annoncer « qu’il reste ouvert à la formation politique qui est porteuse d’espoir et de programme pour (sa) localité ».
La conviction ferme de Ndiaga SYLLA sur l’irrégularité de la radiation d’Ousmane SONKO des listes électorales est partagée par de nombreux citoyens préoccupés par la santé de la démocratie. Face à la persistance du refus de la Direction Générale des Élections (DGE) de remettre les fiches de parrainage, la question cruciale émerge : jusqu’où devrions nous aller pour garantir l’intégrité du processus électoral?
Le refus obstiné de la DGE d’obtempérer souligne le besoin pressant d’une action décisive. Comme le souligne Ndiaga SYLLA, déposer la candidature semble être la prochaine étape logique. Cette démarche, cependant, nécessite un examen minutieux de la part du Conseil Constitutionnel (CC). L’instance suprême en matière constitutionnelle devra évaluer l’affaire avec impartialité et objectivité, garantissant ainsi la justice et le respect du cadre légal.
Il est impératif de rappeler que la démocratie repose sur la confiance du public dans le processus électoral. Tout acte perçu comme une tentative de manipulation ou de contournement des règles menace cette confiance fondamentale. La société civile, les citoyens et les acteurs politiques ont un rôle essentiel à jouer dans la sauvegarde de cette confiance, en exigeant la transparence et la conformité aux principes démocratiques.
Ndiaga SYLLA soulève une proposition pragmatique en appelant à déposer la candidature, laissant ainsi la porte ouverte à la délibération du CC. Cette démarche, si elle est effectuée dans le respect des procédures légales, pourrait contribuer à résoudre cette impasse politique tout en préservant l’intégrité du processus électoral.
En cette période cruciale, la société doit rester vigilante et active pour défendre les valeurs démocratiques. Les institutions en charge de l’élection doivent opérer dans la transparence et la légalité, et la population doit exprimer sa volonté de préserver une démocratie forte et équitable
La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.
Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.
« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience. Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales. « Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE). Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ». Contourner la DGE et la CDC Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall. Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature. C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ». M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».
«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »
Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer. « Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ». Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.
Suite à la décision récente du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, le collectif des avocats de l’État a publié un communiqué afin de clarifier la position de l’État dans cette affaire. Voici le contenu du communiqué :
COMMUNIQUÉ
Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane SONKO dans les listes électorales, malgré l’arrêt de la Cour suprême en date du 17 novembre 2023.
L’État du Sénégal, en se basant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, à l’intention d’exercer son droit de recours en introduisant un pourvoi en cassation.
En conséquence, la décision du tribunal d’instance de Dakar n’étant ni définitive ni exécutoire, Ousmane SONKO demeure exclu des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée à Dakar.
« Ma conviction sur l’irrégularité de la radiation de O. SONKO n’a jamais varié » , c’est du moins ce que déclare l’expert électoral Ndiaga Sylla dans un post paru sur sa page Facebook.
« Si la Direction Générale des Élections (DGE) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature de OS en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro, non substantiel) et la quittance délivrée par la CDC en l’absence de l’ attestation. Il s’agira au préalable de faire constater par exploit d’huissier le refus de l’administration. Cf. Décision du CC en 2007 dans l’Affaire Ndiaga SYLLA, Mandataire.
Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du TIHC de Dakar exécutoire. Je rappelle que l’AJE dispose de 10 jours à compter de la notification de la décision (2 jours) pour faire un pourvoi et la partie adverse (O. SONKO) a 8 jours pour produire sa défense.
C’est au terme de cette procédure que la Cour suprême devrait, en cas de pourvoi, convoquer l’audience. D’ici là, la période de dépôt des candidatures prévue le 26 décembre sera bouclée. Encore que les motivations du deuxième juge intégreront certainement les constats faits par la Cour suprême dans sa cassation…
Il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du droit fondamental de vote et la liberté de candidature.
La jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l »indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes.
Le juge du Tribunal de Dakar a décidé d’ordonner la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral. Désormais, Ousmane Sonko peut être candidat, en attendant la décision de l’Etat de se pourvoir en cassation. Pape Mahawa Diouf, porte parole de la coalition Benno Bokk Yakaar interrogé par la RFM, pense que la DGE (Direction générale des élections) pourrait avoir le droit de refuser les fiches de parrainages à Sonko si ce recours est suspensif.
« Nous nous soumettons à cette décision de justice, comme à l’accoutumée. Maintenant, l’État a la possibilité de pourvoi en cassation. Mais nous ne savons pas exactement quelle va être la latitude de la Direction générale des Élections. En tout état de cause, ce que nous saluons avec forte conviction, c’est le fait que nous sommes dans un pays où le droit régit les relations entre politiques, civils et citoyens (…) Si l’État décide d’un pourvoi en cassation, peut-être le pourvoi ne serait pas suspensif, mais son effet, c’est que la décision du tribunal ne serait pas décisive. À ce titre, la DGE pourrait donc avoir le droit de maintenir la même position en refusant de délivrer les fiches de parrainage à Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.
Du côté des avocats de Sonko, le discours est unanime : le pourvoi en cassation dans cette affaire ne sera pas suspensif. Ce qui veut dire que malgré un recours des avocats de l’Etat, Ousmane Sonko devrait recevoir ses fiches de parrainages.
La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.
Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures. « Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience. Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales. « Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE). Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ». Contourner la DGE et la CDC Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall. Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature. C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ». M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».
«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »
Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer. « Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ». Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.
« Gloire à Dieu, l’Unique ! Honneurs à mes dévoués, brillants, désintéressés et loyaux avocats ! ». Tels sont les premiers mots d’Ousmane Sonko, candidat à la candidature à l’élection présidentielle de 2024. Dans un post sur X, le maire de Ziguinchor a exprimé toute sa gratitude à l’endroit de ses militants, sympathisants et alliés pour leurs soutiens inconditionnels dans la bataille qu’il mène contre l’Etat du Sénégal. « Reconnaissance infinie à ce formidable peuple sénégalais ! Remerciements à tous nos soutiens africains et étrangers ! Que la paix et la bénédiction divine inondent notre pays », a déclaré Ousmane Sonko après sa réintégration sur les listes électorales, ce jeudi 14 décembre, par le tribunal de grande instance de Dakar.
Suite à la décision d’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, Me Ciré Clédor, avocat impliqué dans l’affaire, a exprimé la possibilité d’un éventuel pourvoi en cassation de la part de l’État.
Me Ciré Clédor a déclaré : « Certainement que l’État fera un pourvoi en cassation, mais nous espérons que la décision actuelle prévaudra. » Cette remarque suggère une anticipation de procédures judiciaires futures, bien que l’avocat exprime son espoir que la décision d’annulation en faveur de Sonko soit exécutée malgré d’éventuels recours. La situation pourrait donc encore évoluer dans les instances supérieures de la justice.
Ce mercredi, le juge du Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral, confirmant le juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Mais la route est encore longue pour la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. En effet, les avocats de l’Etat du Sénégal vont déposer un recours auprès de la Cour Suprême.
L’annonce vient d’être faite par Me El Hadji Diouf, un des avocats de l’Etat du Sénégal. « Ils ont jubilé à Ziguinchor et aujourd’hui encore, ils jubilent à Dakar. Ils sont des incultes, ils ne savent pas que la Cour Suprême ne peut pas se contredire. Ils ont gagné une bataille, mais n’ont pas gagné la guerre. Ils seront tristes lorsque la Cour Suprême va annuler cette décision du juge de Dakar », a-t-il déclaré, confirmant le recours que l’Etat du Sénégal va déposer.
Ousmane Sonko, actuellement en prison, devrait donc pouvoir démarrer sa campagne de parrainage, en attendant la suite de cette affaire.
Me Bamba Cissé, membre du pool d’avocats de Ousmane Sonko, s’est réjoui de la décision rendue par le juge Racine Thior, du tribunal d’instance hors classe de Dakar qui annule la radiation du leader de l’ex-Pastef dans les listes électorales.
« Dieu merci! Le droit et la vérité étaient avec nous. Ousmane Sonko va être réintégré dans les listes et il va participer à l’élection présidentielle », dira l’avocat qui lance également un appel à ses confrères de l’État du Sénégal : « Il faut préciser que le point de cassation a été réglé, il ne servira à rien de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi c’est important d’inviter les avocats de l’État du Sénégal de ne pas tenter cette option… », a déclaré Me Bamba Cissé rappelant l’importance d’accompagner « ce vent de changement, cet idéal de démocratie et de liberté… »
Le Conseil constitutionnel a publié ce mercredi 13 décembre la liste des 21 membres de la commission chargée d’étudier les parrainages pour la présidentielle de février 2024 (voir la liste ci-dessous). Les Échos, qui donne l’information, a détaillé sa composition et les attributions de chacun.
Les sept Sages forment l’organe délibérant. «Ce sont eux qui procèdent à l’interprétation des textes et prennent les décisions après consultations», complète le journal.
«Les représentants de la (CENA), les personnalités indépendantes et le représentant de l’administration ont qualité d’observateurs ; ils ont une voix consultative. Leurs observations éventuelles seront consignées dans le rapport final», fixe l’article 6 de la décision du Conseil constitutionnel instituant ladite commission.
Les 21 personnalités chargées de contrôler les parrainages travaillent sous la direction du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara.
La phase de contrôle de la régularité des parrainages se déroulera du 27 décembre au 12 janvier prochain. Après le dépôt des signatures par les candidats à la candidature, entre le 11 et 26 décembre, le Conseil constitutionnel procédera au tirage au sort (27-28 décembre) déterminant l’ordre de traitement des dossiers.
LES 21 MEMBRES DE LADITE COMMISSION
Les 7 juges du Conseil constitutionnel
1. Mamadou Badio Camara
2. Aminata Ly Ndiaye
3. Mouhamadou Diawara
4. Youssoupha Diaw Mbodj
5. Awa Dièye
6. Cheikh Ndiaye
7. Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly
Greffiers
8. Ousmane Bâ
9. Fatma Ndiaye
Personnel administratif et technique (magistrats)
10. Madiena Bakhoum Diallo
11. Cheikh Mbacké Ndiaye
12. Elisabeth Ndew Diouf Niang
13. Laïty Sarr
14. Mamadou Touré
Représentants de la CENA
15. Ndèye Rokhaya Mbodj (journaliste)
16. Mamadou Bocar Niane (enseignant en retraite)
Personnalités indépendantes
17. Bacre Waly Ndiaye (avocat)
18. Coumba Sèye Ndiaye (avocat)
19. Aïda Diagne Diawara (notaire)
20. Alassane Seck (Ligue sénégalaise des droits humains)
La justice dira ce jeudi si Ousmane Sonko est réintégré sur les listes électorales et pourra se présenter à la présidentielle de février 2024.
Cette décision marquera une nouvelle étape du feuilleton judiciaire entre l’opposant et l’Etat, engagés depuis plus de deux ans dans un bras de fer marqué par des troubles meurtriers.
Mardi, les avocats des deux parties ont débattu, mardi, sur la décision de radier M. Sonko des listes électorales et de le priver ainsi de la présidentielle où il serait l’un des favoris.
La Cour suprême avait cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre à Ziguinchor, qui avait remis le chef de file de PASTEF dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans l’affaire Adji Sarr.
La Cour avait décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.
M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », avait déclaré lors de l’audience spéciale l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.
« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », avait renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.
Plus tard dans cette journée, les avocats de l’Etat ont demandé de rejeter la demande de M. Sonko.
La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.
Ousmane Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.
Le tribunal de Dakar est sur le point de rendre son verdict ce jeudi 14 décembre 2023 concernant la requête liée à la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cette décision pourrait jouer un rôle déterminant dans l’avenir politique du maire de Ziguinchor, qui est en détention depuis le mois de juillet.
Le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé le jugement d’octobre du juge Sabassy Faye, rétablissant ainsi Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cependant, cette victoire a été de courte durée, car la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant le Tribunal hors classe de Dakar pour un réexamen.
Rappelons que le leader de l’ex-Pastef fait face à des chefs d’accusation graves, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’appel à l’ insurrection. Ces accusations ont conduit à sa détention depuis juillet. Le verdict attendu représente la dernière carte pour Ousmane Sonko dans cette bataille juridique cruciale. Les résultats pourraient avoir des implications significatives sur son statut électoral et son avenir politique. avec Dakaractu
Demain, jeudi 14 décembre, le président du Tribunal de Dakar donnera son verdict sur la réintégration ou non d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral. Un verdict décisif pour la participation d’Ousmane Sonko à la Présidentielle, que Khalifa Sall espère qu’il sera positif pour le leader de lex-Pastef.
Interrogé par la Rfm, le leader de Takhawu Dakar a invité Ousmane Sonko à continuer à faire face à l’Etat du Sénégal pour pouvoir recouvrer ses droits et participer à l’élection présidentielle de 2024.
« Il (Ousmane Sonko) mène un combat légitime. Il subit une situation et il l’a vu et il se bat », a déclaré Khalifa Sall sur la Rfm avant d’ajouter : « Donc, c’est un combat qu’il faut mener. Il le mène et je crois qu’il a bien fait de le mener ».
Khalifa Sall n’a pas manqué de souligner qu’il a fait 28 mois de prison pour enfin être là où il est aujourd’hui, briguant la magistrature suprême en février 2024.