Sénégal : La saison touristique 2025 déjà hypothéquée…

Le secteur du tourisme au Sénégal, bien que crucial pour l’économie nationale, est confronté à une série de défis qui menacent déjà la saison touristique 2025. En tant que deuxième contributeur à l’économie après la pêche, le tourisme représente plus de cent mille emplois directs et joue un rôle vital dans le développement du pays. Cependant, les récentes crises et les décisions politiques impactent gravement ce secteur vital.

Les acteurs du tourisme planifient souvent un an à l’avance, et pour l’année 2025, de nombreuses agences réceptives ont déjà confirmé des voyages de touristes. Cette anticipation permet de mettre en marche toute la chaîne de valeur du tourisme, impliquant des hôtels, des transporteurs touristiques, des restaurants, des guides touristiques, des sites et édifices touristiques, ainsi que des acteurs de l’artisanat et de la culture. Tout obstacle à cette chaîne de valeur peut avoir des effets immédiats et impacter sur plusieurs années.

Malheureusement, la saison touristique 2025 est déjà compromise. Après les événements de mars 2021 et de juin 2023, le report des élections et les périodes d’incertitude politique plongent le secteur dans une profonde crise. La stabilité politique est un facteur essentiel pour le tourisme, et l’annonce de l’élection présidentielle le 15 décembre 2025, en pleine haute saison touristique, suscite des inquiétudes légitimes. Les touristes et les tours opérateurs hésitent, craignant les perturbations liées aux élections.

Cette situation compromet non seulement les emplois dans le secteur, mais également la compétitivité et la survie de toute la chaîne de valeur du tourisme. Il est donc urgent que les autorités étatiques prennent en compte la sensibilité du secteur avant de prendre des décisions importantes. Des consultations avec les acteurs du tourisme et une prise en compte du calendrier touristique pourraient contribuer à sauver ce secteur vital et à préserver l’économie du pays.

Il est crucial de reconnaître l’expertise et l’expérience des professionnels du tourisme, tels que ceux qui ont une maîtrise en tourisme et une expérience de plusieurs années dans le secteur. Leur voix doit être entendue dans les discussions et les décisions politiques qui impactent directement le tourisme et l’économie nationale.

Suspension Temporaire des Données Mobiles

Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.

Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.

Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.

Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.

Exclusif : Le Préfet de Dakar interdit la Marche Silencieuse prévue ce mardi

Une nouvelle manifestation politique à Dakar se voit stoppée dans son élan alors que le mouvement Aar Sunu Élection avait prévu une marche silencieuse entre le Rond-point Jet d’eau et l’École Normale Supérieure. Cette initiative, prévue pour demain mardi après-midi, a été interdite par le Préfet de Dakar.

Le Préfet Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a justifié cette interdiction par les risques potentiels de troubles à l’ordre public et d’entrave à la libre circulation des personnes et des biens.

Le chef de l’exécutif départemental de Dakar a clairement instruit les forces de l’ordre à faire respecter strictement cette mesure. Cette décision intervient alors que l’opposition et la société civile, unies, avaient annoncé cette marche comme un moyen de protester contre le report de l’élection présidentielle.

Cette interdiction soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et de manifestation dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle risque également d’attiser les tensions déjà vives entre le gouvernement et ses opposants, alors que le pays traverse une période de turbulences politiques et sociales.

La décision du Préfet de Dakar marque un nouveau chapitre dans le dialogue politique tendu qui règne actuellement au Sénégal, et souligne la nécessité d’un dialogue constructif et inclusif pour résoudre les différends et garantir la stabilité du pays.

Sénégal: la visite du président en exercice de la Cédéao reportée sans nouvelle date

Visite à Dakar reportée pour Bola Tinubu : le chef de l’organisation ouest-africaine Cédéao et président du Nigeria devait rencontrer au Sénégal le président Macky Sall, alors que la situation reste crispée dans le pays après l’annonce du report de la Présidentielle. Pas de nouvelle date de visite fixée à ce stade, selon une source a la présidence du Sénégal.

Au Sénégal, la visite du chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et président du Nigeria, Bola Tinubu, prévue ce 12 février 2024 a été reportée sans qu’une nouvelle date n’ait été fixée, selon une source à la présidence sénégalaise.

Le chef de la Cédéao devait rencontrer le président Macky Sall ce lundi après-midi, alors que la situation est toujours très crispée au Sénégal, depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.

La semaine dernière, la Cédéao a appelé le Sénégal à « rétablir urgemment le calendrier électoral ». Et, depuis vendredi, trois jeunes sont morts, tués au cours de manifestations contre ce report.

Par ailleurs, la mission d’observation électorale de l’Union européenne annonce le retour de ses 32 observateurs longue durée « au vu de l’incertitude du calendrier électoral ». La mission qui se dit également inquiète que la décision de reporter le scrutin présidentiel puisse constituer « une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal ».

Développement du Sénégal à Partir des Territoires : Mamadou Djigo de l’ANAT Expose le Programme PAVART

Dans le cadre du Plan national d’aménagement et développement territorial (Pnadt) horizon 2035, le Sénégal s’engage résolument dans une politique de développement territorial ambitieuse. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, Directeur de l’Aménagement du Territoire, cette initiative vise à structurer l’espace sénégalais de manière optimale et à valoriser durablement toutes ses ressources.

Développement du Sénégal à Partir des Territoires: Mamadou Djigo DG de l'ANAT Expose le... PAVART

Mamadou Djigo incarne la vision et la stratégie visant à exploiter pleinement les ressources territoriales du Sénégal. Sa politique repose sur une structuration optimale de l’espace et une valorisation durable de toutes les ressources disponibles dans le pays. Dans cette perspective, il expose avec clarté et engagement le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART).

Le PAVART représente une feuille de route ambitieuse pour le développement territorial du Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir un développement équilibré et inclusif en tirant parti des spécificités de chaque territoire. Pour y parvenir, le programme met l’accent sur plusieurs axes stratégiques clés.

Tout d’abord, le PAVART vise à renforcer les capacités locales en matière de gestion et d’exploitation des ressources naturelles, culturelles et humaines. Cela passe par la mise en place de politiques et de stratégies adaptées à chaque région, favorisant ainsi une utilisation durable et responsable des richesses du pays.

Ensuite, le programme s’attache à promouvoir une gouvernance territoriale participative et transparente. En impliquant les acteurs locaux dans le processus décisionnel et en encourageant la prise de responsabilité au niveau régional, le PAVART favorise une gestion plus efficace et démocratique des affaires publiques.

Par ailleurs, le PAVART encourage la promotion de l’innovation et de la technologie comme moteurs de développement territorial. En investissant dans la recherche et le développement, ainsi que dans les secteurs émergents de l’économie, le programme stimule la croissance économique et crée des opportunités d’emploi pour les populations locales.

En résumé, le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART) représente une initiative cruciale dans la quête du Sénégal pour un développement durable et équitable. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, ce programme promet de transformer positivement le paysage socio-économique du pays, en offrant des perspectives d’avenir prometteuses pour toutes les régions du Sénégal.

Mboro : Arrestation de Ndiaga Ndiaye, partisan de Bassirou Diomaye Faye, pour activités politiques

Les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal, avec une nouvelle arrestation signalée dans la ville de Mboro. Ndiaga Ndiaye, leader du Grand Mouvement Citoyen et fervent partisan de la candidature de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle, a été appréhendé par la gendarmerie locale ce lundi vers 17 heures.

Selon les informations fournies par les autorités, Ndiaga Ndiaye aurait été arrêté pour son implication présumée dans des activités politiques, notamment l’organisation ou la participation à une caravane dans la commune de Diogo, dans le cadre de la campagne électorale de son candidat. Cette arrestation survient dans un contexte tendu marqué par des arrestations de partisans de l’ex-Pastef et une atmosphère politique chargée à l’approche de l’élection présidentielle.

La traque des partisans du candidat de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye, semble se poursuivre, suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression et la participation politique au Sénégal. Cette arrestation intervient également alors que le Président Macky Sall a récemment évoqué la possibilité d’un projet de loi d’amnistie générale dans le cadre d’efforts visant à apaiser les tensions politiques dans le pays.

Débrayage et marche des enseignants : protestation contre le report de la Présidentielle

Les enseignants du Sénégal se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle et pour exiger le respect des engagements pris par l’État envers la communauté éducative. Dans un communiqué conjoint, les syndicats de l’enseignement appellent à une mobilisation massive à travers un débrayage suivi d’une marche silencieuse.

Les revendications principales des syndicats d’enseignants incluent la nécessité de maintenir le calendrier électoral initial ainsi que la libération des élèves et enseignants détenus dans le cadre des récentes manifestations. Ils expriment leur profonde préoccupation face à la situation politique actuelle et soulignent l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux.

Ainsi, une série d’actions est prévue pour les jours à venir. Ce mardi, les enseignants sont appelés à observer un débrayage à partir de 10 heures, suivi d’une marche silencieuse à 15 heures. Cette mobilisation pacifique vise à exprimer leur solidarité et leur détermination à défendre les valeurs démocratiques et les droits des citoyens.

La journée de mercredi ne sera pas en reste, avec la promesse d’un autre débrayage à 10 heures, témoignant de la détermination continue des enseignants à faire entendre leur voix et à contribuer activement à la préservation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal.

Cette mobilisation reflète la volonté des enseignants de jouer un rôle actif dans la vie politique et sociale du pays, et témoigne de leur engagement envers leurs élèves, leurs collègues et l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Tension au Sénégal : L’ONG Jamra demande l’expulsion d’une diplomate de l’UE en raison de son orientation sexuelle

Une vive tension secoue le Sénégal suite à la demande de l’ONG Jamra d’expulser Mme Anna Borg, une diplomate de l’Union européenne (UE), en raison de son orientation sexuelle. Mme Borg occupe actuellement le poste de cheffe de mission de l’UE chargée de superviser les élections à venir dans le pays.

L’annonce de cette demande a été faite lors d’une conférence de presse organisée par Jamra ce lundi 12 février. Mme Anna Borg est ouvertement lesbienne et militante des droits des LGBTQ+. Elle est également vice-présidente de l’intergroupe LGBTI du Parlement européen. Ces éléments ont incité Jamra à exiger son expulsion du territoire sénégalais, affirmant que sa présence pourrait perturber le processus électoral.

Mame Mactar Guèye, coordonnateur de Jamra, a déclaré que la présence de Mme Borg au Sénégal est inacceptable en raison de son orientation sexuelle assumée. Il a accusé Mme Borg d’utiliser ses fonctions diplomatiques pour promouvoir activement l’homosexualité, une pratique considérée comme contraire aux valeurs et aux croyances religieuses du Sénégal.

Cette demande a suscité des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains soutenant l’initiative de Jamra tandis que d’autres la dénoncent comme une violation des droits humains fondamentaux et une ingérence dans les affaires diplomatiques.

Jamra prévoit d’informer les autorités religieuses du Sénégal de la présence de Mme Borg à Dakar et envisage de prendre des mesures pour faciliter son expulsion du territoire sénégalais.

Cette affaire met en lumière les tensions persistantes autour des questions relatives aux droits des LGBTQ+ au Sénégal et soulève des préoccupations quant au respect des droits humains et à la liberté d’expression dans le pays.

Décès de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara à l’UGB : Réaction du ministère de l’enseignement supérieur

Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a été plongé dans la tristesse suite au décès tragique de M. Alpha Yéro TOUNKARA, étudiant en Licence 2 à l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint Louis. Le jeune homme a perdu la vie lors des manifestations survenues le vendredi 09 février 2024 à Saint-Louis.

Dans une déclaration empreinte de profonde émotion, le Ministre Pr Moussa Baldé ainsi que les Recteurs des Universités, les Directeurs et tout le personnel du ministère ont exprimé leurs condoléances les plus sincères à la famille éplorée ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire touchée par cette perte tragique.

Face à cette situation difficile, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur appelle fermement tous les acteurs de la communauté universitaire à privilégier le dialogue et la concertation. Il met en avant l’importance capitale de préserver la paix et la sécurité au sein des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal.

L’invitation au dialogue vise à éviter toute escalade de violence et à favoriser un environnement propice à l’épanouissement académique et personnel des étudiants ainsi qu’au bon fonctionnement des universités sénégalaises.

« En cette période de deuil, il est primordial que chacun fasse preuve de responsabilité et de respect mutuel », a déclaré le Ministre, assurant que toutes les mesures nécessaires seront prises pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame et pour garantir que de telles tragédies ne se reproduisent pas.

En conclusion, le Ministre et l’ensemble du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont renouvelé leurs condoléances attristées à la famille endeuillée et à la communauté universitaire. Ils ont appelé à l’unité et à la solidarité dans cette épreuve et ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité au sein des institutions d’enseignement supérieur du Sénégal.

Alioune Tine : « Macky Sall est prêt à dialoguer avec Ousmane Sonko »

Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, en particulier après l’arrestation de plusieurs figures politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon les informations rapportées par Seneweb, le Président Macky Sall serait également en train de préparer une loi d’amnistie générale dans le but de favoriser l’apaisement du climat politique. Cette loi pourrait conduire à la libération des « détenus politiques », y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Birkelane : Un batteur de tam-tam arrêté lors d’un mariage pour le viol de sa nièce de 10 ans

La brigade territoriale de Birkelane a déféré, ce lundi matin, M. Diouf pour viol sur sa nièce de 10 ans. Le batteur de tam-tam incriminé a été arrêté par les gendarmes en pleine cérémonie de mariage où il faisait office de tambour-major. Seneweb vous livre les détails de l’enquête.

Une affaire d’inceste secoue la commune de Mabo, située dans la région de Kaffrine. Un batteur de tam-tam, connu sous le sobriquet de « Kap-Kap », est soupçonné d’avoir abusé sexuellement sa nièce.
Après le divorce de sa mère, la victime A. D. S. a été confiée à sa grand-mère domiciliée à Mabo, une commune du département de Birkelane. La mère de cette fillette de 10 ans s’est remariée plus tard à Diakhao.


Un jour, la dame F. D. a quitté son domicile conjugal dans le Sine pour revenir dans sa maison familiale à Mabo où se tenait une cérémonie de prière dédiée à son défunt père. Sur place, elle a constaté un comportement suspect de sa fille. 
En effet, cette élève en classe de CM1 marchait difficilement. Pressée de questions, A. D. S. a fini par confier à sa mère biologique qu’elle a été abusée sexuellement par son oncle maternel M. Diouf alias « Kap-Kap ».


Il ressort du dossier que la grand-mère de la victime a tenté d’étouffer l’affaire. Elle a tenté de dissuader la mère d’A. D. S. de ne pas porter l’affaire devant la justice.
Mais F. D. a déposé une plainte sur la table du commandant  Abdoulaye Samba Bâ, contre son frère incriminé grâce à l’appui de la personne morale de l’AEMO dans cette localité.


Séance tenante, le chef de service de la brigade territoriale de Birkelane a réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, le rapport médical a fait cas d’une défloraison et de la perte de l’hymen. La fille a déclaré sur procès-verbal qu’elle a été violée dans la chambre par son oncle maternel.
Les investigations menées par les gendarmes ont permis de localiser le mis en cause dans le village de Keur Djiby. Le présumé violeur assurait l’ambiance avec son tam-tam lors d’un mariage. Il a été cueilli en pleine cérémonie par les éléments de la brigade de Birkélane.


Interrogé sur procès-verbal, M. Diouf a avoué partiellement les faits. Il a déclaré avoir frotté son sexe contre les parties intimes de la fille en question, jusqu’à satisfaire sa libido.
Au terme de l’enquête, il a été déféré ce lundi au parquet de Kaolack pour viol.

Plainte contre Massaly pour tentative de meurtre sur des jeunes manifestants

Maitre Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est et auxiliaire de justice, a déposé ce lundi 12 février 2024 une plainte contre Mouhamadou Lamine Massaly, acteur politique résidant au quartier 10e (ex-Riaom), pour des accusations graves incluant « tentative de meurtre sur de jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, et trouble à l’ordre public ».

Selon le plaignant, membre de la coalition Diomaye Président et partie prenante du mouvement Aar Sunu Élection, les événements se seraient déroulés dans l’après-midi du vendredi 9 février 2024, lorsqu’un groupe de jeunes manifestants se trouvait dans le quartier 10e. M. Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), aurait exhibé un pistolet et tenté de tirer sur eux, comme le montre une vidéo jointe à la plainte.

Cette vidéo virale a suscité l’indignation, notamment en raison de l’interdiction générale du port d’armes durant la campagne électorale. Pour le maire Diagne, il ne s’agit pas d’un incident isolé, puisqu’en mars 2021, dans des circonstances similaires, M. Massaly aurait été impliqué dans l’arrestation, l’embarquement et la torture de jeunes garçons, alors qu’il n’a aucune autorité en matière de maintien de l’ordre public.

Maitre Diagne souligne également qu’un arrêté ministériel en date du 30 janvier 2024 interdit le port d’armes à feu pendant la période électorale, ce qui rend la détention d’arme de M. Massaly illégale et passible de sanctions.

Le maire de Thiès-Est exprime son profond désarroi face à la situation, rappelant que plus de 60 jeunes Sénégalais ont perdu la vie depuis mars 2021 dans des circonstances similaires, sans que les responsables de ces crimes ne soient tenus pour responsables.

Il estime qu’en tant qu’élu et représentant légitime des populations, il est de son devoir de protéger les citoyens contre de tels actes dangereux, raison pour laquelle il a décidé de déposer cette plainte contre M. Massaly, afin qu’il soit arrêté et traduit en justice pour répondre de ses actes.

Cette plainte marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’impunité et la violence politique au Sénégal, illustrant la détermination des autorités locales à faire respecter l’ordre et la sécurité de tous les citoyens.

Fonction publique : Les agents menacent de faire grève suite à l’absence de prise en compte de leurs revendications

Le climat social dans la fonction publique sénégalaise s’est tendu ces derniers jours, alors que le Collectif interministériel des agents de l’Administration exprime son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme un manque de considération de la part du gouvernement.

Lors de leur rencontre avec le Premier ministre le mardi 6 février 2024, les membres du collectif ont exprimé leur déception quant à l’absence de prise en compte de leurs préoccupations. Dans un communiqué, ils dénoncent notamment les propos du ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, qui aurait minimisé leurs revendications lors d’une récente intervention télévisée.

Les agents de l’Administration soulignent que l’indemnité de logement, dont bénéficient la majorité des fonctionnaires, ne doit pas être assimilée à l’indemnité spéciale complémentaire, comme l’a laissé entendre le ministre des Finances. Ils rappellent que près de 157 000 agents disposent déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres compensations, et estiment qu’ils méritent une juste reconnaissance de la part du gouvernement.

Face à cette situation, le collectif exige que le ministre des Finances réalise une évaluation de toutes les augmentations salariales opérées par l’État dans un délai de quinze jours. Ils réclament également des ajustements salariaux conformes à leurs attentes, en fonction des différentes hiérarchies et des augmentations prévues.

Les agents de l’Administration rappellent que leur revendication n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’iniquité salariale et de l’injustice pour les 18 000 travailleurs qui restent. Ils soulignent avoir privilégié le dialogue et les rencontres avec les autorités, mais devant l’absence de réponses satisfaisantes, ils menacent désormais de recourir à la grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Cette escalade dans les tensions sociales souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais pour répondre aux attentes légitimes de ses fonctionnaires et maintenir la stabilité sociale dans le pays.

Kaolack : Des centaines d’élèves manifestent, plusieurs interpellations effectuées

Ce matin, à Kaolack, des centaines d’élèves des lycées et collèges ont envahi les rues pour protester contre l’arrestation de leurs camarades ainsi que d’un professeur d’anglais lors des récentes manifestations. Le lycée technique El Hadj Abdoulaye Niass a été le point de départ de cette mobilisation, où les élèves ont également incité leurs pairs des autres écoles publiques de la commune à se joindre à eux.

Cependant, l’intervention rapide et massive des forces de police a conduit à de nombreuses arrestations parmi les manifestants. Les autorités locales ont rappelé que des affrontements avaient déjà eu lieu à Kaolack lors de la journée du vendredi précédent.

Cette nouvelle manifestation témoigne de la persistance des tensions et des frustrations au sein de la jeunesse, face à ce qu’ils perçoivent comme une répression injuste de la part des autorités. Les élèves expriment leur solidarité envers leurs camarades arrêtés et exigent leur libération immédiate.

Ces événements soulignent également la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux problèmes sous-jacents et de restaurer la confiance dans le système éducatif et les institutions gouvernementales.

La situation à Kaolack reste tendue, et il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et recherchent des moyens pacifiques de résoudre les différends pour éviter toute escalade de la violence et protéger la sécurité et le bien-être des citoyens, en particulier des jeunes.

Décès de Landing Camara : Sa famille réclame justice

Le décès tragique de Landing Camara, survenu lors des récentes manifestations à Ziguinchor, a plongé sa famille dans un profond désarroi. À seulement 19 ans, Landing a été victime d’une balle perdue, ajoutant une touche d’amertume à un événement déjà douloureux.

Pour la famille de Landing, cette perte est plus qu’une simple tragédie. Landing jouait un rôle crucial dans la vie de sa mère muette en tant qu’interprète, ajoutant une dimension supplémentaire à la détresse ressentie par ses proches.

Face à cette situation, la famille de Landing n’appelle pas seulement à la compassion, mais réclame également justice. Le porte-parole de la famille, Daouda Diédhiou, a exprimé leur détermination à voir les responsables de cet acte criminel traduits en justice.

Dans une déclaration émouvante relayée par les médias locaux, la famille de Landing demande une enquête rapide et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort. Ils appellent également à ce que les coupables soient tenus responsables de leurs actes, soulignant l’importance de lutter contre l’impunité.

« Nous ne resterons pas silencieux face à cette injustice », a déclaré le porte-parole de la famille. « Nous demandons que les autorités prennent des mesures immédiates pour que la vérité soit révélée et que ceux qui ont pris la vie de Landing soient traduits en justice. »

La famille de Landing Camara a également annoncé son intention de rencontrer des représentants légaux dès aujourd’hui pour comprendre les prochaines étapes du processus judiciaire et pour s’assurer que la quête de justice pour Landing avance de manière efficace.

Cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et souligne l’importance cruciale de garantir que chaque individu, peu importe son âge ou son statut, soit protégé et que justice soit rendue en cas de violence injustifiée.

Bande des filaos de Guédiawaye : 1500 victimes du lotissement Baydi Sèye exigent la publication de la liste des bénéficiaires

La tension monte dans la banlieue de Dakar alors que les litiges fonciers se multiplient, plaçant les habitants dans une situation de précarité et d’incertitude croissante. Après les problèmes rencontrés à Ngadiaga (Malika), de nouveaux litiges fonciers ont éclaté à Guédiawaye, mettant en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les populations locales.

Plus de 1500 membres du collectif du site du lotissement Baydi Sèye se sont réunis ce week-end à Guédiawaye pour exiger la publication de la liste des bénéficiaires des parcelles de la bande des filaos. Cette demande vise à apporter la transparence nécessaire et à éclairer la population sur les bénéficiaires de ces terrains contestés.

Il est désormais évident que la question du déclassement de la bande à filaos est devenue un sujet brûlant entre les mains des autorités. Les victimes ont souligné ce constat lors d’une conférence de presse, mettant en cause des fonctionnaires et des personnalités qui, dans l’ombre, se seraient appropriés illégalement près de 8 hectares de terre appartenant à autrui.

Face à cette situation alarmante, les victimes réclament une enquête parlementaire pour déterminer les bénéficiaires légitimes et les usurpateurs. Elles ont interpellé le Président de la République dans ce sens, espérant une action décisive pour résoudre ce conflit foncier qui perdure.

En outre, les victimes comptent sur le nouveau Directeur des Domaines, Mamadou Guèye, pour obtenir restitution de leurs terres. Cependant, leurs espoirs sont vite douchés, car elles accusent les parcelles d’être attribuées selon des critères politiques et partisans, loin de toute équité et justice.

Cette affaire révèle les profondes failles dans la gestion foncière au Sénégal et met en lumière l’urgence d’une action gouvernementale pour garantir les droits des citoyens et prévenir de nouveaux litiges fonciers dans le pays.

Linguère et Dahra : mauvaise nouvelle pour la quarantaine de manifestants arrêtés, dont une enseignante qui allaite son bébé

La situation reste tendue entre Linguère et Dahra après les récentes manifestations contre le report de la présidentielle, qui ont entraîné l’arrestation d’environ quarante personnes. Ces manifestants, dont une enseignante qui allaite son bébé, devraient être présentés devant le parquet ce lundi, avec des charges qui pèsent lourdement contre eux.

Les autorités les accusent de participation à une manifestation non autorisée, ayant conduit à des affrontements avec les forces de l’ordre et causant des dommages matériels ainsi que des blessures à des particuliers. Ces accusations sont jugées « assez sérieuses » par le représentant d’Amnesty International à Dahra Djolof, Aly Ndiaye.

Les manifestants interpellés ont été placés en garde à vue, répartis entre le commissariat de Linguère et la brigade de gendarmerie de Dahra Djolof. Parmi eux se trouvent une dizaine d’enseignants, dont une professeure du lycée de Linguère, anciennement le CEM Alboury Ndiaye, qui est également une mère allaitante.

Ces arrestations ont provoqué la colère des syndicats d’enseignants locaux, membres du collectif « Aar sunu élection », qui conteste vigoureusement le report de la présidentielle. En signe de protestation, ces syndicats ont décidé de bloquer le secteur éducatif en entamant dès ce lundi un mouvement d’humeur de trois jours, comprenant une grève, un débrayage et une Assemblée générale.

Cette situation souligne les tensions persistantes autour du processus électoral au Sénégal et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui choisissent de manifester leur désaccord de manière pacifique.

Zoom sur les manifestants tués (1/3) : cinq choses à savoir sur l’étudiant de l’UGB

Trois jeunes ont tragiquement perdu la vie lors des manifestations contre le report de la présidentielle. Parmi eux, Alpha Yéro Tounkara, dont l’histoire révèle un parcours brillant et prometteur, brutalement interrompu dans des circonstances tragiques. Voici cinq faits marquants à connaître sur cet étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) :

Une tragique nouvelle : Alpha Yéro Tounkara a perdu la vie lors des manifestations à Saint-Louis. L’annonce de son décès a plongé sa famille dans un profond désarroi, provoquant des crises de panique parmi ses proches.

Un parcours exceptionnel : Brillant élève, Alpha Yéro Tounkara avait un parcours scolaire remarquable, jamais redoublé et toujours en tête de classe. Son ambition et ses capacités laissaient entrevoir un futur prometteur au service de son pays.

Une opportunité interrompue : Bénéficiaire d’une bourse allemande du projet « Sen résilience », Alpha Yéro Tounkara n’a malheureusement pas pu profiter de cette opportunité, ayant tragiquement perdu la vie le jour même où il a reçu le montant de la bourse.

Un engagement religieux : En plus de ses succès académiques, Alpha Yéro Tounkara était également un pilier de sa communauté religieuse. Muezzin de la grande mosquée de Ndindifélo, il était respecté pour sa dévotion et sa maîtrise du Coran malgré son jeune âge.

Un héritage regretté : Sa mort laisse un vide immense dans sa famille et sa communauté, d’autant plus que sa mère était déjà en veuvage après avoir perdu son deuxième mari récemment. Alpha Yéro Tounkara laisse derrière lui un héritage de succès académiques et de dévotion religieuse qui sera longtemps honoré dans sa ville natale.

Cette tragédie soulève des questions sur la sécurité des manifestants et rappelle le lourd tribut que peuvent payer ceux qui expriment leur désaccord dans le cadre de manifestations politiques.

Absence remarquée du Président Macky Sall à l’appel des Layènes : un signal inattendu

La non-participation du chef d’État sénégalais à un événement majeur de la confrérie Layène soulève des interrogations et des spéculations au sein de la société sénégalaise.

À chaque édition, en prélude à l’Appel de Seydina Limamou Laye, le Président Macky Sall rend visite au khalife des layènes. «Fait marquant pour cette année, le village de Yoff n’a pas vu l’ombre du président de la République», relève L’Observateur de ce lundi.

Le 144e anniversaire de l’Appel du Mahdi a été célébré ce weekend. Le journal rapporte que le gouvernement était représenté à la cérémonie officielle, ce dimanche, par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le nouveau secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, et le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.

L’Observateur relève que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, était également de la partie.

La Haute Autorité du Waqf reçoit un prix pour sa contribution à l’amélioration de la condition des daara

Les organisateurs de la rencontre annuelle, par la voix de Serigne Omar Seck, ont loué les réalisations du Chef de l’État Macky Sall, en particulier la prise en charge de la couverture santé des Daara à travers le projet Waqf CMU-Daara. Pour rappel, ledit projet, exécuté par la HAW en collaboration avec l’ANACMU et la FNEACS, a visé 100 000 Ndongo Daara, 10 000 familles de Serigne Daara et 700 Ndeyou Daara en 2023. Le DG de la Haute Autorité du Waqf, Racine Ba, recevant le trophée, a souligné la pertinence des politiques publiques à l’endroit des couches vulnérables. Elles traduisent, selon Monsieur Ba, la vision d’équité et d’inclusion du Chef de l’État pour « Un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous ». Il a, en outre, rappelé que lors de la Journée nationale des Daara du 16 décembre 2023, le Président de la République a décidé de renforcer le capital du Waqf public monétaire à hauteur de 2 milliards par an, afin d’assurer la pérennité du programme de couverture santé dans les Daara et de permettre à cet instrument d’étendre son impact à d’autres programmes sociaux.

Les autorités locales et le Maire de Boulal ont exprimé leur satisfaction aux organisateurs de l’événement et au sous-préfet. Ils ont également exprimé leur gratitude pour les infrastructures réalisées dans les communes de Ndiossy et Boulal, sous le magistère de Macky Sall, telles que l’éclairage public et les routes.

Cette reconnaissance accordée à la Haute Autorité du Waqf souligne l’importance des efforts déployés par le gouvernement sénégalais pour améliorer les conditions de vie des communautés religieuses, en particulier celles des Daara, et témoigne de l’engagement en faveur de l’inclusion sociale et de la justice dans le pays.

Sauvetage en mer au large du Sénégal : 85 candidats à l’émigration irrégulière secourus par la Marine nationale

Dans une opération de sauvetage héroïque, la Marine nationale du Sénégal a porté secours à 85 personnes à bord d’une pirogue en détresse, naviguant au sud de Dakar. Les migrants, considérés comme des candidats à l’émigration irrégulière, ont été secourus alors qu’ils étaient à la dérive, à environ 100 kilomètres au sud de la capitale sénégalaise.

L’intervention salvatrice a été menée par la vedette Lac Retba de la Marine nationale, qui a ramené les migrants en sécurité à la Base navale de Dakar le 11 février 2024. Selon les informations fournies par une source militaire, cette opération a permis d’éviter une tragédie en mer et a démontré l’engagement de la Marine nationale en matière de sauvetage en mer.

Cette opération rappelle la réalité dangereuse à laquelle sont confrontés de nombreux migrants qui entreprennent des voyages périlleux à la recherche de meilleures opportunités. La mer reste un passage fréquemment utilisé par ceux qui cherchent à émigrer vers d’autres pays, malgré les risques élevés et les conditions précaires auxquels ils sont exposés.

La promptitude et l’efficacité de la Marine nationale dans cette opération soulignent l’importance cruciale des efforts de surveillance et de sauvetage en mer pour prévenir les pertes de vies humaines et lutter contre le trafic d’êtres humains. En sauvant ces 85 migrants, la Marine nationale a une fois de plus démontré son rôle vital dans la protection des vies en mer et dans la promotion de la sécurité maritime dans la région.

Alors que le Sénégal continue de faire face aux défis de l’émigration irrégulière, il est essentiel que les autorités renforcent les mesures visant à dissuader ces traversées dangereuses tout en offrant des alternatives sûres et légales pour ceux qui cherchent à migrer. En outre, une coopération régionale et internationale continue est nécessaire pour aborder les causes profondes de l’émigration irrégulière et promouvoir des solutions durables pour tous les acteurs concernés.

Déclaration du Grand Serigne de Dakar : Appels à la retenue et au dialogue dans un contexte politique tendu

Le Grand Serigne de Dakar a pris la parole sur la scène politique sénégalaise, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont entraîné la perte de trois vies.

Dans le cadre de la 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, le Grand Serigne a adressé un message clair aux acteurs politiques, les exhortant à reconsidérer leurs positions et à œuvrer pour la préservation de la paix sociale. Il a souligné la nécessité d’éviter toute action susceptible de mettre en péril la stabilité du pays.

Dans cette optique, le Grand Serigne a mené des démarches auprès des autorités religieuses, de personnalités politiques et du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), considéré comme l’un des principaux acteurs de la situation actuelle. Il a également rencontré le Président de la République dans le but de favoriser le dialogue et la recherche de solutions consensuelles aux défis auxquels le pays est confronté.

Le Grand Serigne a tenu à rappeler que le Sénégal appartient à tous ses citoyens et ne doit pas être l’enjeu de conflits partisans. Sa démarche vise à encourager un climat de dialogue et de coopération entre toutes les parties prenantes, dans l’intérêt supérieur de la nation.

Les détails de sa rencontre avec le PDS, ainsi que ses échanges avec d’autres personnalités politiques et religieuses, témoignent de son engagement en faveur de la stabilité et de l’unité du Sénégal.

En cette période délicate, les déclarations du Grand Serigne de Dakar rappellent l’importance de la médiation et de la concertation pour surmonter les défis politiques et sociaux auxquels le pays est confronté.

Exclusif: Appel, manifestations, les vérités crues du Grand Serigne de Dakar sur les politiques

Cap Skirring : Binta Fall tragiquement égorgée, son ex-petit ami arrêté

Un acte de violence choquant secoue la paisible ville de Cap Skirring alors que Binta Fall, gérante d’un salon de coiffure respectée, a été retrouvée égorgée chez elle hier, samedi. Selon des sources rapportées par Seneweb, cette tragédie serait le résultat d’une affaire de jalousie impliquant son ex-petit ami.

La thèse d’un crime passionnel est fortement envisagée par les autorités locales, étant donné les circonstances entourant le décès de Binta Fall. Selon nos informations, Binta entretenait une relation amoureuse avec le suspect présumé, mais des désaccords ont commencé à surgir au sein du couple. Face à cette situation, Binta aurait décidé de rompre et de se lancer dans une nouvelle relation avec un étranger, ce qui aurait exacerbé la jalousie de son ex-petit ami.

Le drame s’est déroulé lorsque l’ex-copain de Binta aurait fait irruption chez elle, avant de commettre l’acte atroce de l’égorger. Il aurait ensuite tenté de maquiller le crime en annonçant la découverte du corps sans vie, mais ses efforts ont été rapidement démasqués.

La gendarmerie est intervenue rapidement et a procédé à l’arrestation du suspect, qui est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches de Ziguinchor. L’enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire tragique et rendre justice à Binta Fall.

Cet événement souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la violence domestique et de sensibiliser sur les dangers des relations toxiques. Nos pensées vont à la famille et aux proches de Binta Fall en cette période difficile.

Ziguinchor : Le CEM de Boucotte Sud victime d’un nouvel incendie lors de manifestations

Dans la nuit du samedi 10 février, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Boucotte Sud à Ziguinchor a été la cible d’un nouvel acte de vandalisme. Les manifestations en cours ont conduit à l’incendie de l’établissement, bien que l’ampleur des dégâts reste encore indéterminée à l’heure actuelle.

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que ce collège est la cible de tels actes lors de manifestations. En effet, des actes de saccage ont déjà été commis sur les lieux lors des manifestations survenues en juin 2023.

Ces derniers événements s’inscrivent dans un contexte de manifestations violentes qui ont secoué la ville de Ziguinchor. Hier, un individu du nom de Landing Diédhiou a trouvé la mort au cours de ces troubles, témoignant de la gravité de la situation.

Ces incidents soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des établissements scolaires et à la situation générale dans la région de Ziguinchor. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour prévenir de tels actes de violence et protéger la population ainsi que les infrastructures publiques.

Affaire Marie Claude Emonet : Un tragique ménage à trois qui finit dans le sang

Le décès de Marie Claude Emonet, cogérante du nightclub « Just 4 you », en 2008, a secoué la jet set sénégalaise, laissant derrière elle une enquête complexe et des zones d’ombre persistantes. Retour sur cette affaire nébuleuse qui a défrayé la chronique.

Le vendredi 21 novembre 2008, une découverte macabre est faite près du stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Le corps sans vie de Marie Claude Emonet, une Française de cinquante ans, est retrouvé dans une Toyota Land Cruiser, victime d’un empoisonnement au peroxyde d’hydrogène.

Les circonstances de sa mort intriguent les enquêteurs, notamment en raison de l’absence de désordre dans le véhicule et de l’absence de traces apparentes de violence. Rapidement, l’enquête se tourne vers la piste d’un meurtre avec préméditation, le coupable ayant choisi d’utiliser un poison pour éviter toute suspicion.

Les soupçons se portent sur Aïda Camara, la sœur du client qui aurait revendu le téléphone de la victime, et son mari, Ibrahima Bèye, administrateur du « Just 4 You » où travaillait Marie Claude Emonet. Les aveux de la mise en cause confirment leur implication dans l’assassinat de la cogérante, sur fond de relation amoureuse entre Marie Claude et Badou Bèye, frère d’Ibrahima.

Aïda Camara admet avoir ligoté et empoisonné la victime, tandis qu’Ibrahima Bèye reconnaît son aide dans le transport du corps. Condamnés à cinq ans de prison ferme pour extorsion de fonds, ils échappent à une peine plus lourde malgré les réquisitions de vingt ans de travaux forcés.

L’affaire révèle les rouages d’un ménage à trois tragique, marqué par les trahisons et les manipulations, au sein de la jet set sénégalaise. La générosité de Marie Claude Emonet, malgré les arnaques dont elle était victime, contraste avec le cynisme de ses assassins, attirés par sa fortune et prêts à tout pour s’en emparer.

En dépit des nombreuses questions restées sans réponse, l’affaire Marie Claude Emonet reste un sombre chapitre de l’histoire criminelle du Sénégal, illustrant les dangers d’une vie de luxe et d’excès dans un milieu où les apparences peuvent être trompeuses.

Décès tragique d’Alpha Yéro Tounkara : Le Recteur de l’UGB appelle à la retenue et à l’apaisement

La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis est plongée dans la douleur et la consternation suite au décès tragique d’Alpha Yéro Tounkara, un étudiant de 22 ans en deuxième année de Licence au Département de Géographie de l’Unité de Formation et de Recherche des Lettres et Sciences Humaines (UFR LSH). Ce jeune talentueux a perdu la vie lors des affrontements survenus le vendredi 9 février 2024 entre les forces de défense et de sécurité et les manifestants.

Dans un communiqué officiel émis par le Recteur de l’UGB de Saint-Louis, celui-ci a exprimé ses condoléances les plus sincères à toute la communauté universitaire ainsi qu’à la famille éprouvée par cette perte irréparable. En même temps, il a appelé à la retenue et à l’apaisement dans cette période de deuil et de tension.

Le Recteur a assuré que des démarches sont actuellement en cours auprès des autorités compétentes afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès d’Alpha Yéro Tounkara et de déterminer les responsabilités éventuelles. Il a également souligné que l’autopsie ordonnée par le procureur près du tribunal de grande instance de Saint-Louis permettra d’éclaircir les faits.

Dans un souci primordial d’apaisement et de préservation de la sécurité des personnes et des biens, le Recteur a exhorté l’ensemble des membres de la communauté universitaire à faire preuve de calme et de retenue. Il a souligné l’importance de préserver la paix au sein de l’établissement et de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des conflits.

En ces moments difficiles, l’UGB de Saint-Louis reste unie dans la douleur et la solidarité, tout en espérant que la lumière sera faite sur cet événement tragique et que des mesures adéquates seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Ziguinchor : Landing Diedhiou, blessé à la tête lors des manifestations, est décédé

Une nouvelle déchirante vient de frapper Ziguinchor : Landing Diedhiou, le jeune homme touché à la tête par une balle lors des récentes manifestations, a succombé à ses blessures. Les informations tragiques ont été confirmées par des sources médicales, approchées par le reporter du site ledakarois.sn.

Landing Diedhiou était élève au Lycée Djinabo, et sa perte est profondément ressentie par la communauté locale et au-delà. Sa disparition souligne tragiquement les conséquences humaines des troubles civils et la nécessité de solutions pacifiques aux conflits.

En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches de Landing Diedhiou. Puissent-ils trouver du réconfort et du soutien dans cette période difficile.

Tensions à Ziguinchor : 8 blessés par balles, dont 2 dans un état critique

Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.

Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.

La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.

Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.

Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Manifestations à Ziguinchor : Blessés par balles, aucun décès confirmé pour le moment

Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.

Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.

La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Situation politique : Fermeture des écoles à Kolda suite à une manifestation des élèves

Ce samedi, les rues habituellement animées de Kolda étaient plutôt calmes, alors que les écoles de la commune étaient fermées. La raison ? Une manifestation orchestrée par les élèves en réponse au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février.

Dès les premières heures de la matinée, les élèves des collèges et lycées du secteur public ont délaissé les bancs de l’école pour exprimer leur mécontentement. Les écoles privées n’ont pas été épargnées, les élèves ayant également délogé leurs camarades de ces établissements.

Cette action a eu pour conséquence la paralysie totale des activités éducatives dans la commune de Kolda. Les professeurs étaient présents, prêts à enseigner, mais leurs salles de classe restaient étrangement vides.

Cette manifestation survient dans un contexte tendu, marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre lors de la journée précédente. Les élèves semblent déterminés à faire entendre leur voix et à exprimer leur frustration face au report de l’élection présidentielle.

La population de Kolda observe avec attention l’évolution de cette situation, alors que les tensions politiques continuent de peser sur la région.

Étudiant tué à Saint-Louis : L’Association des anciens de l’UGB exprime son indignation

L’Association des anciens étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) a vivement réagi au décès tragique de l’étudiant Alpha Yero Tounkara lors des récentes manifestations sur le campus. Dans un communiqué officiel, l’association a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté estudiantine et au peuple sénégalais.

Dans leur déclaration, les anciens étudiants de l’UGB ont fermement condamné la violence policière qui a entraîné la mort d’Alpha Yero Tounkara. Ils ont exigé que des mesures appropriées et des sanctions sévères soient prises à l’encontre des responsables de cet acte qualifié d’« odieux ». Pour eux, l’université doit demeurer un lieu de savoir et d’éducation, non un théâtre de violence et de répression.

Dans un contexte de tension politique et sociale, l’association a appelé à la solidarité nationale et a exhorté les autorités à respecter les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression. Ils ont également souligné l’importance du respect strict du calendrier électoral, conforme aux dispositions de la Constitution du Sénégal.

Cette prise de position de l’Association des anciens de l’UGB reflète l’indignation et la préoccupation croissante face à la situation actuelle au sein de l’université et dans le pays. Elle appelle à une réponse urgente et appropriée pour garantir la justice et la sécurité de tous les étudiants et citoyens sénégalais.

Université de Ziguinchor : Solidarité et mobilisation après le décès d’un étudiant à l’UGB

La coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) exprime sa solidarité envers leurs camarades de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, suite au décès tragique de Alpha Yéro Tounkara dans cette institution, le vendredi 9 février.

Dans un communiqué, les étudiants de Ziguinchor condamnent fermement ce qu’ils qualifient d' »acte ignoble ». La perte d’un camarade étudiant a profondément choqué la communauté universitaire de Ziguinchor, qui se joint à la mobilisation nationale pour demander justice et transparence concernant les circonstances de cette tragédie.

Afin de rendre hommage à la mémoire de leur camarade décédé et de protester contre cette violence, la coordination des étudiants de l’UASZ a décidé de décréter « 24 heures de journée morte » ce samedi. Dans le communiqué signé par la coordonnatrice de la CE-UASZ, Adèle Diatta, les étudiants sont appelés à boycotter toutes les activités pédagogiques et à ne pas participer à des activités festives pendant cette journée.

Cette décision vise à exprimer la profonde tristesse et l’indignation des étudiants de Ziguinchor face à cette perte tragique, tout en soulignant leur solidarité avec leurs camarades de l’UGB et leur demande de justice pour Alpha Yéro Tounkara.

Cette mobilisation témoigne de la solidarité et de l’unité au sein de la communauté estudiantine sénégalaise, qui réclame des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le bien-être des étudiants sur les campus universitaires à travers le pays.

Mort d’un étudiant à l’UGB : Déclaration du Ministère de l’Intérieur

Le ministère de l’Intérieur a réfuté toute implication des forces de l’ordre dans le décès de Alpha Yéro Tounkara à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, survenu lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle.

Dans un communiqué publié ce 10 février, le ministère a déclaré : « Les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus universitaire où le décès est survenu pour y maintenir l’ordre. »

Cette déclaration intervient après que le Procureur de la République ait annoncé hier l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de la mort de l’étudiant.

L’affirmation du ministère de l’Intérieur soulève des questions quant aux circonstances exactes du décès de Alpha Yéro Tounkara et alimente les spéculations sur les événements qui ont conduit à cette tragédie.

Alors que les autorités tentent de faire la lumière sur cet incident, la famille de la victime et la communauté estudiantine attendent des réponses et des mesures pour garantir la sécurité sur les campus universitaires et pour éviter de tels drames à l’avenir.

Souleymane Ndiaye distingué par le prix d’excellence pour la promotion de l’investissement touristique en Afrique

Lors d’une cérémonie tenue à Abidjan ce vendredi 09 février 2024, en marge de la Coupe d’Afrique des Nations, Souleymane Ndiaye, Directeur Général de la SAPCO (Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal), a été honoré par le Prix d’Excellence pour la Promotion de l’Investissement Touristique en Afrique.

Cette distinction, décernée par le FAST (Forum Africain Sport et Tourisme), vient saluer l’engagement remarquable de Souleymane Ndiaye en faveur du développement du secteur touristique en Afrique. Sa vision stratégique et son leadership ont permis de mettre en œuvre des initiatives novatrices visant à promouvoir le potentiel touristique du Sénégal et à attirer les investissements dans ce domaine crucial pour l’économie nationale.

Dans son allocution de remerciement, Souleymane Ndiaye a exprimé sa profonde gratitude envers ses collaborateurs de la SAPCO pour leur dévouement et leur travail acharné. Il a également salué le soutien constant du Président de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall, dans la réalisation des projets touristiques ambitieux.

Parmi les réalisations majeures sous la direction de Souleymane Ndiaye, on peut citer la construction du plus grand centre ophtalmologique d’Afrique de l’Ouest à Saly, destiné à promouvoir le tourisme médical au Sénégal et à offrir des soins de qualité aux patients atteints de maladies oculaires complexes.

De plus, la SAPCO a investi dans l’équipement et l’entretien des infrastructures touristiques, notamment en acquérant des équipements pour le nettoyage des plages et des chaussées, ainsi que des véhicules spécialisés pour la préservation de l’environnement côtier.

Souleymane Ndiaye a également soutenu la promotion du tourisme de découverte en encourageant des projets innovants tels que la construction d’une oasis dans le désert de Diogo, comprenant une piscine monumentale entourée de palmiers, visant à attirer les touristes en quête d’expériences uniques et authentiques.

Cette reconnaissance internationale témoigne du rôle essentiel de Souleymane Ndiaye dans la promotion du tourisme en Afrique et de son engagement envers l’excellence et l’innovation dans ce domaine stratégique pour le développement économique et social du continent.

Appel Seydina Limamou Lahi : Suivez en direct la cérémonie d’ouverture à Cambérène

Ce samedi, la communauté Layène célèbre le 144e anniversaire de l’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Pour marquer cet événement historique, une cérémonie d’ouverture se déroulera à Cambérène, et vous pouvez la suivre en direct sur Senego TV.

L’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi, figure emblématique de la communauté Layène, revêt une importance particulière pour ses fidèles. Cet événement commémore un moment crucial de l’histoire de la communauté et est célébré avec une grande ferveur et dévotion.

La cérémonie d’ouverture promet d’être un événement riche en spiritualité, en chants religieux et en discours inspirants. Les fidèles se rassembleront pour rendre hommage à Seydina Limamou Laye Al Mahdi et pour renouveler leur engagement envers les enseignements et les valeurs de leur guide spirituel.

Senego TV offre à un large public l’opportunité de participer virtuellement à cette célébration significative en diffusant en direct la cérémonie d’ouverture. Que vous soyez membre de la communauté Layène ou simplement intéressé par la richesse de sa culture et de sa tradition, cette retransmission en direct vous permettra de vivre pleinement l’esprit de cet événement mémorable.

Rassemblez-vous avec la communauté Layène et les fidèles du monde entier pour célébrer l’héritage et la spiritualité de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Ne manquez pas cette occasion unique de vous immerger dans une expérience culturelle et religieuse captivante. Rendez-vous sur Senego TV pour suivre en direct la cérémonie d’ouverture à Cambérène.

Mort d’un étudiant de l’UGB : Les étudiants de l’Université de Thiès décrètent 72h de cessation de toutes les activités pédagogiques

La communauté estudiantine de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) est plongée dans la consternation suite au décès tragique de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara, survenu lors des récentes manifestations contre le report de l’élection présidentielle. En réponse à cet événement tragique, la Conférence des Amicales d’Etudiants (CAE), principal organe de représentation des étudiants de l’UIDT, a exprimé son indignation et sa colère.

La CAE a publié un communiqué dénonçant fermement le décès de l’étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et a décrété 72 heures de cessation de toutes les activités pédagogiques à partir du samedi 10 février à 08h00. Cette période de deuil permettra à la communauté universitaire de rendre hommage à la mémoire de leur camarade disparu.

Ibrahima Guèye, président de la CAE, a exprimé ses condoléances à la famille de la victime ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire de l’UGB. Il a appelé les étudiants de l’UIDT à respecter le mot d’ordre de la CAE et à observer cette période de deuil en mémoire de leur camarade décédé.

Cette décision de la CAE reflète le profond chagrin et la solidarité ressentis par les étudiants de l’UIDT face à la perte tragique de l’un des leurs. En cette période de deuil, la communauté universitaire se rassemble pour honorer la mémoire d’Alpha Yoro Tounkara et exprimer sa solidarité envers sa famille et ses proches.

Le CAMES décerne un certificat de reconnaissance à Macky Sall pour son engagement en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche

Dans un contexte de tension politique marqué par des manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal, une lueur de reconnaissance a éclairé la scène avec la remise d’un certificat de reconnaissance au président Macky Sall. Cette distinction, décernée par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), célèbre l’engagement du chef de l’État en faveur de la promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

La rencontre entre le président sénégalais et une délégation du CAMES a été l’occasion pour cette institution africaine de saluer les efforts soutenus du Président Macky Sall en matière d’accompagnement et de soutien au domaine de l’enseignement supérieur. Le certificat de reconnaissance exprime ainsi la satisfaction et les remerciements du CAMES pour l’engagement continu du chef de l’État envers ces secteurs vitaux pour le développement du pays.

Le Pr. Souleymane Konaté, Secrétaire général du CAMES, a souligné l’importance de cette reconnaissance, notant qu’il s’agissait d’une première pour l’institution. Cette démarche témoigne de la reconnaissance des efforts déployés par le président Macky Sall pour promouvoir l’éducation et la recherche au Sénégal et dans la région africaine.

En réponse, le président Macky Sall a réaffirmé sa détermination à poursuivre les efforts visant à soutenir et à promouvoir les missions du CAMES. Malgré le contexte politique tendu, cette reconnaissance souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’éducation et à la recherche comme moteurs essentiels du développement du pays.

Au milieu des troubles politiques, cette initiative met en lumière l’importance de maintenir le cap sur le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en tant que piliers fondamentaux de la croissance et du progrès du Sénégal.

Tensions au Sénégal : Manifestants brûlent le drapeau français en signe de protestation

Au milieu des tensions croissantes au Sénégal, des manifestants ont exprimé leur colère en brûlant le drapeau français dans plusieurs régions du pays. Ce geste radical fait écho au mécontentement généralisé face à ce qui est perçu comme un soutien de la France au président sénégalais Macky Sall, critiqué pour son autoritarisme présumé.

Les manifestations ont été marquées par des slogans appelant au respect de la démocratie et à la dénonciation de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Sénégal. Le geste de brûler le drapeau français, symbole de la France et de ses relations avec le Sénégal, reflète l’ampleur de la frustration et du mécontentement parmi une partie de la population.

Ces manifestations interviennent dans un contexte de report controversé des élections présidentielles, perçu comme une tentative de prolonger le mandat de Macky Sall au-delà des limites constitutionnelles. Les manifestants affirment que le gouvernement actuel ne respecte pas les principes démocratiques et les droits de l’homme, alimentant ainsi un sentiment de colère et de désillusion.

Le geste de brûler le drapeau français souligne l’importance des relations entre le Sénégal et la France, ainsi que la nécessité pour les dirigeants français de prendre en compte les préoccupations du peuple sénégalais. Alors que les tensions persistent et que les manifestations se poursuivent, il est impératif de rechercher des solutions pacifiques et respectueuses pour répondre aux aspirations démocratiques du peuple sénégalais.

Manifestation pacifique : Une journaliste de Seneweb arrêtée, un autre de L’enquête brutalisé

La liberté de la presse a été mise à mal lors d’une manifestation pacifique à la Place de l’Obélisque, où les forces de l’ordre ont agi de manière agressive envers des journalistes. Absa Hane, journaliste pour Seneweb, a été arrêtée ce vendredi alors qu’elle couvrait l’événement organisé par Aar Sunu élections à Colobane.

Selon les informations de Seneweb, Absa Hane a été embarquée de force dans un véhicule par les forces de l’ordre, sans que sa destination ne soit précisée. Cette arrestation arbitraire suscite l’inquiétude quant à la sécurité et à la liberté des journalistes dans l’exercice de leur métier.

En outre, un autre journaliste, Mor Amar de L’Enquête, a été brutalisé lors de la manifestation. Il est à noter que ces deux journalistes portaient des gilets de presse, signe distinctif de leur profession.

Ces incidents soulèvent de sérieuses préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à la liberté d’expression au Sénégal. La répression des médias lors de manifestations pacifiques constitue une atteinte inacceptable à la démocratie et à l’État de droit.

Il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent la sécurité et la liberté des journalistes dans l’exercice de leur devoir d’informer le public. Les journalistes ne devraient pas craindre d’être arrêtés ou agressés simplement pour avoir couvert des événements d’intérêt public.

En tant que quatrième pouvoir, la presse joue un rôle essentiel dans la société en informant le public et en faisant entendre les différentes voix. Il est donc crucial de protéger la liberté de la presse et de veiller à ce que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité et en toute indépendance.

Escroquerie : un allié de «Bougane» perd 700 millions FCFA, implique Marième Faye et Latif Coulibaly

Après un essai réussi, Mamadou Lamine Diallo a partagé ses ambitions politiques avec le marabout, qui a promis de l’aider. Cependant, pour cela, une somme allant jusqu’à 710 millions devait être versée pour effectuer les sacrifices. Malheureusement, Mamadou Lamine Diallo n’a pas été élu maire, et ses associés menacent maintenant de le poursuivre en justice pour les fonds détournés de la boîte créée avec eux. C’est ainsi qu’il a porté plainte contre Touré et Cissé.

En défense, Birane Touré affirme : « L’argent était destiné à faire les sacrifices. Il s’est endetté jusqu’au cou à la sortie de la campagne électorale. Ses associés lui courraient après, et il a voulu faire de moi l’agneau du sacrifice ». Cependant, la victime présumée accuse Touré de l’avoir hypnotisée après lui avoir donné une potion mystique : « C’est après m’avoir remis une potion mystique que j’ai perdu le contrôle de mes actes ».

Le Procureur a requis 3 ans de prison ferme contre le charlatan et 2 ans, dont 6 mois ferme, contre son acolyte. Le verdict sera rendu le 22 février prochain.

Blocage du budget du CROUS de Thiès : Les tracas administratifs dénoncés par les travailleurs

Une situation de blocage budgétaire alarmante secoue le Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales (CROUS) de Thiès, suscitant l’indignation de ses travailleurs. En effet, malgré l’adoption du budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) en novembre 2023 et la récente réunion du conseil d’administration du CROUS-T le 30 janvier dernier, les fonds de la subvention étatique tardent à être débloqués.

Cette situation, dénoncée avec véhémence par l’intersyndicale des travailleurs du CROUS de Thiès, est considérée comme incompréhensible et inacceptable. Selon les travailleurs, cette impasse découle de tracasseries administratives au sein de la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (Dage) du MESRI.

Les conséquences de ce blocage sont lourdes. Des prestataires, des parents de famille et des travailleurs se retrouvent sans salaire depuis trois mois. Les services médicaux manquent cruellement de médicaments, les restaurateurs ne peuvent pas être payés, ce qui compromet la qualité des repas servis aux étudiants, et les équipements de base comme les literies, les draps et les couvertures restent désespérément obsolètes.

Face à cette situation préoccupante, l’intersyndicale des travailleurs lance un appel pressant au ministre de tutelle pour que le CROUS de Thiès puisse récupérer ses fonds dans les plus brefs délais, sur le même pied d’égalité que les autres universités du pays. Dans le cas contraire, les travailleurs se réservent le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger leurs droits et garantir le bon fonctionnement des services destinés aux étudiants.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur au Sénégal, et souligne l’importance cruciale d’une gestion transparente et efficace des ressources publiques pour assurer le développement optimal de l’éducation et le bien-être des étudiants.

Infanticide aux Parcelles-Assainies : Une tragédie révélée par l’horreur

Une terrible tragédie secoue la communauté des Parcelles-Assainies, où une femme de ménage, identifiée comme K. Diouf, a été arrêtée pour avoir dissimulé son nouveau-né dans un sac en plastique, causant ainsi sa mort.

L’affaire a été révélée lorsque K. Diouf s’est rendue au centre de santé Nabil Choucair de la Patte d’Oie pour recevoir des soins médicaux après l’accouchement. Elle a tenté de tromper le personnel médical en prétendant avoir laissé son bébé avec son conjoint. Toutefois, ses déclarations ont éveillé les soupçons d’un médecin généraliste, qui a alerté les autorités policières.

Interpellée par la police, K. Diouf a avoué avoir enveloppé son nouveau-né dans un sac en plastique et l’avoir caché dans la coiffeuse d’une chambre. Lors de la perquisition de son domicile, les autorités ont découvert le corps sans vie du nourrisson, enveloppé dans le sac en plastique, confirmant ainsi les horribles détails de l’infanticide.

Cette révélation choquante a suscité l’indignation et l’effroi au sein de la communauté locale, confrontée à la dure réalité de la violence et de la tragédie. Le corps du bébé a été transporté à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

À la suite de l’enquête, K. Diouf a été présentée au procureur pour répondre de ses actes. Cette affaire poignante met en lumière les conséquences dévastatrices de la désespoir et de la détresse face à une grossesse non désirée, tout en soulignant l’importance cruciale d’un soutien et d’une assistance adéquats pour les femmes en situation de vulnérabilité.

En cette période de deuil et de chagrin, il est essentiel que la société offre un soutien et une compassion à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Il est également impératif que des mesures soient prises pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir que chaque individu reçoive l’aide dont il a besoin dans les moments de crise.

Braquage à Kédougou : Nouvelle attaque dans la terre des hommes

Malgré les efforts déployés par les autorités pour renforcer la sécurité dans la région de Kédougou, l’insécurité continue de sévir, laissant les honnêtes citoyens à la merci des bandits. Un récent braquage survenu dans le site d’orpaillage de Bantacoto, commune de Bembou, département de Saraya, en est un triste exemple.

Le commerçant B.D., originaire du Mali et actif dans le commerce de l’or, a été la cible de quatre individus encagoulés et armés de fusils. Ces criminels ont dépouillé le commerçant de la somme considérable de 3,5 millions de francs CFA ainsi que de plus d’une dizaine de grammes d’or.

Pendant leur fuite, les braqueurs ont croisé un ressortissant malien, Lassy Kanté, qui a tenté de s’échapper. Malheureusement, il a été atteint à l’abdomen par les tirs des malfrats. Blessé, Kanté a été rapidement évacué vers les centres de santé locaux pour recevoir des soins médicaux appropriés.

Bien que les autorités aient été alertées et que des éléments de la gendarmerie aient été dépêchés sur les lieux, les criminels ont réussi à franchir la frontière avant leur arrivée. Cette évasion soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité en place et met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre la criminalité transfrontalière.

En dépit de ces événements tragiques, la coopération des populations locales avec les forces de sécurité reste un défi majeur. Sans leur collaboration, il est difficile pour les autorités de prévenir et de réprimer efficacement les actes criminels dans la région.

Cette nouvelle attaque suscite l’indignation et l’inquiétude parmi les habitants de Kédougou, qui continuent de vivre dans la peur d’être les prochaines victimes de la violence criminelle. Il est impératif que les autorités intensifient leurs efforts pour garantir la sécurité des citoyens et restaurer la confiance dans l’ordre public.

Serigne Ousseynou Kane critique sévèrement Macky Sall lors de la célébration de Kazourajap « Buur dou féne… »

Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse importante pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a pris la parole pour exprimer ses critiques à l’égard du président Macky Sall. Dans une déclaration sans équivoque, le leader religieux a dénoncé la duplicité et le manque d’intégrité de certains dirigeants, sans nommer explicitement le président.

« Le plus mauvais dans cette vie est d’avoir un dirigeant qui vous ment et qui se sent à l’aise sur ses mensonges », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, suscitant des réactions vives parmi les fidèles présents à l’événement.

Cette sortie remarquée de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement sénégalais et une partie de la population, notamment en raison du récent report de l’élection présidentielle. Les critiques à l’égard de Macky Sall se sont multipliées ces derniers jours, avec des manifestations et des appels à la mobilisation populaire pour réclamer le respect de la démocratie et de l’État de droit.

À travers ses propos francs et directs, Serigne Ousseynou Kane reflète le mécontentement et la frustration ressentis par de nombreux Sénégalais face à la situation politique actuelle. Son intervention souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans le débat public et leur capacité à influencer l’opinion et les comportements dans la société sénégalaise.

Alors que la tension politique continue de s’intensifier au Sénégal, les déclarations de Serigne Ousseynou Kane mettent en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour rétablir la confiance et apaiser les tensions dans le pays.

Débrayage dans les écoles: Protestation contre le report de l’élection présidentielle

Une onde de protestation secoue le secteur de l’éducation au Sénégal, alors que les enseignants se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. La plateforme « AAR SUNU ELECTION », engagée dans la défense des principes démocratiques, a appelé à une action immédiate, entraînant une réponse ferme des syndicats de l’éducation.

Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, les membres de la plateforme ont élaboré un plan d’action visant à exprimer leur désaccord face à cette décision de report. Les enseignants, représentés par différents syndicats, ont répondu à l’appel en décidant d’un débrayage massif dans tous les établissements scolaires du pays, à partir de ce vendredi 9 février.

El Hadj Malick Youm, secrétaire national du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems), a lancé un appel poignant à tous les enseignants pour qu’ils se joignent à cette mobilisation. Il a souligné l’importance de défendre les principes constitutionnels et de lutter contre toute forme de violation de la démocratie.

Ainsi, dès ce vendredi, les lycées, les collèges d’enseignement moyen (CEM) et les écoles élémentaires seront le théâtre d’un débrayage massif, marquant ainsi la détermination des enseignants à faire entendre leur voix.

Le syndicaliste a fermement condamné le report de l’élection présidentielle, qualifiant cette décision de violation flagrante de la Constitution et appelant le président Macky Sall à reconsidérer sa position. Il a souligné les conséquences néfastes de ce report sur la stabilité politique du pays et a exhorté les enseignants à se mobiliser pour défendre les valeurs démocratiques.

Cette action collective des enseignants témoigne de leur engagement envers la démocratie et leur volonté de défendre les droits fondamentaux des citoyens. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la mobilisation citoyenne dans la lutte pour la préservation des principes démocratiques et de l’État de droit.

ITIE : Oulimata Sarr remplace Eva Marie Coll Seck

Suite à la démission d’Eva Marie Coll Seck de la présidence de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), une nouvelle nomination a été annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Macky Sall. C’est désormais Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, qui prend les rênes de l’ITIE.

Cette décision intervient après la démission de Mme Eva Marie Coll Seck, ancienne présidente de l’ITIE, et marque une transition importante dans la direction de cette organisation. Oulimata Sarr apporte avec elle une expérience significative dans le domaine de l’économie et de la coopération, ayant occupé des postes de responsabilité dans le gouvernement précédent.

La nomination de Mme Sarr à la tête de l’ITIE témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de maintenir et de renforcer l’engagement du pays en faveur de la transparence dans les industries extractives. L’ITIE joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la responsabilité dans le secteur extractif, en veillant à ce que les revenus générés par ces industries bénéficient équitablement à la population et contribuent au développement durable du pays.

Oulimata Sarr aura ainsi la responsabilité de poursuivre le travail initié par son prédécesseur et de veiller à ce que l’ITIE continue de jouer un rôle actif dans la promotion de bonnes pratiques et de normes élevées en matière de gouvernance dans le secteur extractif sénégalais. Sa nomination est un signal fort de l’engagement continu du gouvernement envers la transparence et la bonne gouvernance dans ce secteur crucial de l’économie nationale.

Découvrez la nouvelle chaloupe Dakar-Gorée : Boubacar Joseph Ndiaye

Une nouvelle ère de transport maritime s’ouvre pour les habitants de Dakar et de l’île de Gorée avec l’arrivée tant attendue de la nouvelle chaloupe. Arrivée à bon port ce mercredi, cette chaloupe de dernière génération promet d’offrir une liaison fiable et confortable entre Dakar et Gorée, marquant ainsi une avancée significative dans le domaine des transports maritimes au Sénégal.

Cette nouvelle chaloupe incarne donc bien plus qu’un simple moyen de transport. Elle symbolise le lien indéfectible entre Dakar et Gorée, entre le passé et le présent, et elle contribue à renforcer le patrimoine culturel et historique du Sénégal. En offrant une expérience de voyage inédite et en honorant la mémoire des ancêtres, la chaloupe Boubacar Joseph Ndiaye est une véritable fierté pour tous les Sénégalais.

Arrêt des cours : Démenti du ministère de l’Éducation face à un faux communiqué

Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, prétendant un arrêt des cours sur l’ensemble du territoire sénégalais à partir du 7 février jusqu’à nouvel ordre, a été démenti par le ministère de l’Éducation.

Selon les autorités ministérielles, ce communiqué est un faux et aucune décision de suspendre les enseignements-apprentissages n’a été prise par le ministère. Cette fausse information a été qualifiée de « Fake » par la tutelle.

Il est donc important de ne pas se fier à ce genre de communication non officielle et de se référer aux sources gouvernementales ou au ministère de l’Éducation pour obtenir des informations précises et fiables sur les décisions relatives au secteur de

Tragédie sur la route du Magal : 5 morts et 13 blessés dans un accident à Ndoulo

Un drame d’une extrême gravité a endeuillé la commune de Ndoulo, avec un terrible accident ayant causé cinq décès et treize blessés, selon des informations relayées par Seneweb et confirmées par une source sécuritaire.

L’incident s’est produit mercredi vers 14h45, au niveau du village de Touré Ndoulo, sur la route menant au Magal de Kaju Rajab à Touba.

Les circonstances de l’accident sont aussi tragiques que troublantes : un véhicule particulier a été contraint de freiner brusquement pour éviter un obstacle inattendu sur la chaussée. Le conducteur d’un véhicule double cabine qui le suivait a réagi en appuyant également sur les freins, mais cette manœuvre a malheureusement entraîné le renversement du véhicule, causant ainsi le décès de cinq personnes sur les lieux de l’accident et blessant gravement treize autres.

Les deux véhicules impliqués dans ce tragique événement se dirigeaient tous deux vers le Magal de Kazu Rajab à Touba, où ils espéraient participer aux festivités religieuses.

Face à cette situation épouvantable, les gendarmes de la Brigade de Ndoulo ont immédiatement ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de l’accident et déterminer les éventuelles responsabilités.

Cet accident rappelle cruellement les dangers omniprésents sur les routes sénégalaises et souligne l’importance cruciale de respecter les règles de sécurité routière pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Inquiétude croissante du service des Eaux et Forêts de Tivaouane : Une augmentation alarmante des incendies de forêt

Le département des eaux et forêts de Tivaouane tire la sonnette d’alarme face à une recrudescence inquiétante des incendies de forêt dans la région. Depuis le début de l’année, neuf feux de brousse ont déjà été signalés, ravageant une superficie totale de 42,5 hectares, selon les déclarations du capitaine Younouss Diédhiou.

Cette situation préoccupante suscite une vive appréhension au sein des autorités locales, d’autant plus que le nombre d’incendies et l’étendue des dégâts enregistrés en un mois dépassent déjà ceux enregistrés pour toute l’année 2023. En effet, l’année précédente, seuls cinq incendies de brousse avaient été répertoriés, entraînant la destruction de 33,5 hectares de végétation.

Les incendies de forêt représentent une menace sérieuse pour l’équilibre écologique fragile de la région, mettant en péril la biodiversité locale et contribuant à la détérioration de l’environnement. De plus, ces incendies peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les communautés locales, en détruisant des sources de subsistance et en provoquant des perturbations économiques.

Malgré l’ampleur des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été signalée jusqu’à présent, ce qui constitue un soulagement dans ce contexte difficile. Cependant, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour lutter contre ce fléau et prévenir de nouvelles catastrophes.

Le chef du service des eaux et forêts de Tivaouane en appelle à une mobilisation générale pour sensibiliser la population à l’importance de la préservation de l’environnement et à l’adoption de comportements responsables. Des campagnes de sensibilisation et des mesures de prévention doivent être mises en œuvre pour limiter les risques d’incendie et protéger nos précieuses forêts.

Il est également essentiel de renforcer les capacités des équipes de lutte contre les incendies et d’investir dans des équipements modernes pour faciliter leur intervention rapide et efficace. La protection de nos ressources naturelles est l’affaire de tous, et il est urgent d’agir ensemble pour préserver notre patrimoine environnemental pour les générations futures.

Accident mortel à Thiès : Un policier fauché par un camion

Une tragédie a frappé la ville de Thiès ce mercredi 7 février 2024, avec un accident fatal survenu aux premières heures de la journée. Vers 5 heures du matin, sur la route de Tivaouane, précisément au Rond-point Diassap à la sortie de la commune de Thiès-Ouest, un policier en service au poste de police de Médina Fall, répondant au nom de Abdoulaye Ndiaye, a été victime d’un terrible accident.

Selon les informations rapportées par une source sur place, l’agent de police se trouvait en faction lorsqu’il a été violemment fauché par un camion. Le chauffeur du véhicule incriminé aurait pris la fuite dans un premier temps, laissant derrière lui le policier gravement blessé. Malheureusement, Abdoulaye Ndiaye n’a pas survécu à ses blessures.

Les témoins présents sur les lieux ont rapporté que le camion impliqué dans l’accident a tenté de s’échapper, mais a finalement été arrêté par la suite. Les circonstances exactes de l’accident restent encore floues et font l’objet d’une enquête en cours pour déterminer les responsabilités et les causes précises de ce drame.

Cette tragédie a plongé la communauté dans une profonde tristesse et émotion. La perte d’un agent de police, qui a perdu la vie en exerçant ses fonctions, est un choc pour ses collègues, sa famille et l’ensemble de la population. En attendant les résultats de l’enquête, les hommages affluent en mémoire de Abdoulaye Ndiaye, un serviteur de l’ordre dont la vie a été brutalement interrompue.

Organisation des Fanzones : Démenti du député Aly Mané sur le verdict de la Cour d’appel

Le député Aly Mané a démenti les informations rapportées concernant le verdict de la Cour d’appel de Dakar sur l’organisation des fanzones, mettant en cause la décision en faveur de la RTS et de SD Consulting. Dans une note adressée à Seneweb, le parlementaire a souligné que la Cour ne s’était pas encore prononcée sur cette affaire.

Dans sa déclaration, le député a exprimé son mécontentement face aux « mensonges et manipulations » propagés sur les réseaux sociaux concernant une prétendue ordonnance de subordination. Cette ordonnance aurait été interprétée comme un désaveu en faveur de la RTS et de SD Consulting, imposant une caution de 500 millions FCFA à l’entreprise Global Service du député Aly Mané.

Cependant, Aly Mané a précisé que cette ordonnance ne reflète pas nécessairement la vérité des faits, étant donné qu’elle est basée sur un exposé unilatéral des faits par le demandeur, sans possibilité de débat contradictoire. Il a également souligné que ses avocats estiment qu’attaquer cette ordonnance dans le contexte actuel ne présente aucun intérêt, compte tenu de la désertion des fanzones par le public.

Le député a insisté sur le fait que cette ordonnance ne remet pas en cause le droit de son entreprise à organiser des fanzones, qui est toujours en vigueur selon lui. Il a également souligné que seule la décision de la Cour d’appel, qui n’a pas encore été rendue, pourrait éventuellement remettre en question ce droit.

En conclusion, Aly Mané a exprimé sa confiance dans la justesse de ses arguments et a prédit une victoire en appel pour faire valoir définitivement le droit de tout Sénégalais à mettre en place des fanzones. Il a assuré que, dans l’état actuel des procédures en cours, la justice lui avait donné raison.

Djeddah Thiaroye Kao : Le récit du suicide raté d’une dame frustrée

Dans le quartier Fass 3 de Sant Yalla à Djeddah Thiaroye Kao, un drame a été évité de justesse selon le journal Les Échos. Cette fois, c’était une tentative de suicide par overdose médicamenteuse qui a été déjouée.

La dame en question avait accumulé une grande frustration envers ses proches, menant à cette décision tragique. Déterminée à mettre fin à ses jours, elle s’est retirée dans sa chambre et a avalé une quantité importante de comprimés. Prise de crise, elle a vomi et s’est traînée jusqu’à la porte, frappant avec insistance pour alerter sa famille.

Alertés par le bruit, ses proches sont intervenus en défonçant la porte pour lui porter secours. Les autorités locales, informées de la situation, ont rapidement mobilisé les pompiers pour prodiguer les premiers soins à la dame.

Heureusement, grâce à l’intervention rapide de sa famille et des secours, la dame a été sauvée in extremis. Malgré la gravité de la situation, elle a pu se relever et embarquer dans l’ambulance pour recevoir les soins appropriés.

Face aux enquêteurs, elle a exprimé les raisons de son geste désespéré. Elle explique que la maladie de sa mère, associée à l’absence de soutien de la part de sa famille, l’avait poussée à bout. Se sentant impuissante à subvenir aux besoins de sa mère malade et abandonnée, elle avait décidé de mettre fin à sa propre vie pour échapper à cette souffrance.

Cette tentative de suicide met en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines familles, notamment en matière de soutien aux membres vulnérables. Cela souligne également l’importance de la sensibilisation et du soutien communautaire pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Scandale « Keur Yeurmandé » : La liste des bébés décédés s’allonge

Le quotidien Libération annonce une nouvelle tragique : deux des 48 bébés retirés de la pouponnière « Keur Yeurmandé » de Ndella Madior Fall ont perdu la vie hier à l’hôpital régional de Thiès, portant le nombre de décès liés à cette affaire à huit.

Le journal rappelle que la Brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (Su) les avait récupérés avant de les confier à des structures spécialisées en raison de leur état de santé jugé alarmant.

Ce sinistre scandale a été découvert en décembre dernier. À la suite d’une information judiciaire demandée par le Doyen des juges, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt pour traite de personnes, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliments à des enfants, soins entraînant la mort sans intention de la donner et obtention illicite de certificats aux fins d’inhumation.

Concernant le personnel impliqué, outre la patronne, son assistant Cheikh Tidiane Ndiaye, le gardien des lieux, Djiby Sow, et l’animateur à Saphir Fm, El Hadi Sène, ont également été inculpés. El Hadi Sène a admis avoir enterré clandestinement deux bébés décédés dans la pouponnière.

Quant aux nourrices, elles ont été inculpées sous le régime du contrôle judiciaire.

Rétablissement de la connexion des données mobiles après une suspension temporaire

Après plus de 24 heures de suspension temporaire de l’internet des données mobiles, la situation est revenue à la normale. La connexion des données mobiles a été rétablie vers minuit. Cette suspension avait été décidée par le gouvernement, via le ministère des Télécommunications, suite à la circulation sur les réseaux sociaux de messages haineux susceptibles de déclencher des manifestations généralisées.

La décision de suspendre temporairement l’internet des données mobiles avait pour objectif de prévenir tout risque de troubles sociaux résultant de la diffusion de ces messages incendiaires. Cependant, cette mesure avait suscité des critiques de la part de diverses organisations représentant les travailleurs des opérateurs de télécommunications ainsi que des consommateurs.

Suite au rétablissement de la connexion des données mobiles, ces organisations pourraient revoir leurs stratégies de contestation. La suspension de l’internet des données mobiles avait soulevé des préoccupations quant à son impact sur la liberté d’expression et l’accès à l’information, et certains groupes avaient exprimé leur intention de contester cette décision.

Dans ce contexte, le rétablissement de la connexion des données mobiles marque une étape importante vers le retour à la normalité pour les utilisateurs et les entreprises qui dépendent de l’internet mobile pour leurs activités quotidiennes. Cependant, cela soulève également des questions sur la manière dont les autorités gèrent les tensions et les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux dans un environnement politique et social tendu.

Saisie importante de billets noirs par les Douanes de Kolda

La Subdivision des Douanes de Kolda a annoncé une saisie majeure de billets noirs d’une valeur de 900 millions de francs CFA, résultat d’une opération d’infiltration menée par le Chef de la Subdivision des Douanes de Kolda.

Selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques de ladite subdivision, les faussaires, à la recherche de personnes pour blanchir des billets noirs, ont été infiltrés par les agents des Douanes. Deux individus, dont un Sénégalais résidant dans la localité de Bantancountou Maoundé et un fonctionnaire étranger, ont été appréhendés le 04 février 2024 à environ 15 km de Kolda.

Lors de leur arrestation, les suspects ont été trouvés en possession d’un paquet de billets noirs en coupures de 200 et 100 euros, d’une valeur totale de 900 millions de francs CFA. Actuellement en garde-à-vue, ils attendent leur comparution devant le Parquet de Kolda, tandis que l’enquête se poursuit.

La Subdivision des Douanes de Kolda a réaffirmé sa détermination à lutter contre la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes, en particulier la criminalité financière.

Cette saisie constitue une étape significative dans les efforts des autorités pour contrer les activités illicites et protéger l’intégrité du système financier.

Santé au Sénégal : Le SAMES dévoile un plan d’action contre la fuite des cerveaux

Parmi les points clés abordés par le plan d’action figurent la revendication de salaires plus décents, de meilleures conditions de travail et une reconnaissance accrue de la part des autorités envers les professionnels de la santé. Le SAMES souligne également la nécessité d’offrir des mesures incitatives pour encourager les médecins à rester dans le pays et à contribuer au système de santé national.

Par ailleurs, le SAMES met l’accent sur l’importance de lutter contre la fuite des cerveaux, soulignant que le maintien des médecins qualifiés au Sénégal est essentiel pour garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les citoyens. Le syndicat appelle donc le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour remédier à cette situation et à reconnaître le rôle crucial des professionnels de la santé dans le développement du pays.

En conclusion, le plan d’action du SAMES témoigne de l’engagement des professionnels de la santé au Sénégal à défendre leurs droits et à œuvrer pour un système de santé plus juste et plus efficace. Il appelle à une collaboration étroite entre le gouvernement, les professionnels de la santé et la société civile pour relever les défis actuels et assurer un avenir meilleur pour la santé au Sénégal.

« Capitaine » Touré et Cheikh Aliou Bèye arrêtés : Nouvelle vague d’arrestations dans la coalition Diomaye Président

À l’heure actuelle, les raisons précises de ces arrestations demeurent floues. Cependant, il semble probable qu’elles soient liées au rassemblement de la coalition Diomaye Président, qui a été interdit par les forces de l’ordre. Cette action des autorités a conduit à l’arrestation de plusieurs leaders politiques, dont les députés Guy Marius Sagna et Abass Fall, ainsi que d’autres personnalités influentes au sein de la coalition.

Cette vague d’arrestations soulève des interrogations quant à la liberté d’expression et de rassemblement dans le contexte électoral sénégalais. Les membres de la coalition Diomaye Président dénoncent une répression politique et affirment leur détermination à poursuivre leur action malgré les entraves rencontrées.

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Suite à son inculpation par le patron du premier cabinet d’instruction, Rose Wardini, chef de file du mouvement Senegal Nouveau, a été placée sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges. Cette décision marque un nouveau développement dans l’affaire qui secoue l’opinion publique sénégalaise.

Le juge Oumar Makham Diallo a remis en liberté Rose Wardini tout en lui reprochant plusieurs délits. Parmi ceux-ci figurent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, l’inscription tendant à dissimuler une incapacité, ainsi que la souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sa présence sur une liste.

Cette décision de placer Rose Wardini sous contrôle judiciaire soulève des questions et des interrogations quant aux accusations portées contre elle. Le contrôle judiciaire implique généralement une série de restrictions et d’obligations imposées à la personne concernée, notamment l’interdiction de quitter le territoire ou l’obligation de se présenter régulièrement aux autorités judiciaires.

L’affaire attire l’attention de l’opinion publique sénégalaise en raison de la position de Rose Wardini en tant que chef de file du mouvement Senegal Nouveau. Les développements à venir dans cette affaire seront scrutés de près, alors que la justice poursuit son enquête sur les accusations portées contre elle.

Nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières sur cette affaire en cours, alors que la situation évolue et que de nouveaux éléments sont révélés par les autorités judiciaires.

116 Universitaires dénoncent le report de l’élection présidentielle et appellent à restaurer la République

Dans une tribune publiée le 3 février 2024, un groupe de 116 universitaires sénégalais a vivement critiqué la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Cette décision, prise « in extremis et illégalement », selon les signataires, aurait plongé le pays dans une « torpeur inédite » et aurait compromis la démocratie sénégalaise.

Les universitaires ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « plan de liquidation de la démocratie sénégalaise » mis en place par le régime en place depuis plusieurs années, culminant avec l’annulation du processus électoral en cours. Ils accusent le président Macky Sall d’avoir « corrompu durablement notre tradition démocratique » en interrompant brutalement le processus électoral.

Dans leur tribune, les signataires soulignent que la décision de reporter l’élection présidentielle viole plusieurs principes constitutionnels et les « principes élémentaires du Droit et de la Démocratie ». Ils rejettent les arguments avancés par le président Macky Sall, notamment celui d’une prétendue crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale.

Les universitaires estiment que la décision du président Sall constitue une « défiance à la Constitution » et mettent en garde contre les conséquences graves de cette décision sur la stabilité institutionnelle et politique du pays. Ils appellent à restaurer le calendrier républicain et à rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, afin de sauvegarder les principes démocratiques et l’idéal de vie commune de la République sénégalaise.

Cette tribune, signée par des professeurs, des enseignants-chercheurs et des chercheurs de diverses disciplines, reflète une préoccupation croissante au sein de la société civile sénégalaise face aux événements politiques récents et à l’avenir de la démocratie dans le pays.

Moundiaye Cissé alerte sur les dangers pour la démocratie : « Une brèche dangereuse »

Le directeur de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, a récemment exprimé de vives inquiétudes quant aux répercussions du report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février, désormais programmée pour le 15 décembre 2024.

Dans une interview accordée à Satv.sn, la web TV du journal Source A, Moundiaye Cissé a mis en garde contre ce qu’il considère comme « une brèche dangereuse » pour la démocratie sénégalaise.

Selon ses propos, le fait que le report de l’élection passe par le Parlement pour être entériné pourrait remettre en question les principes fondamentaux de la démocratie, notamment en ce qui concerne la limitation de la durée et du nombre de mandats présidentiels.

Il a illustré son point de vue en évoquant un scénario hypothétique où un président en fin de mandat, soutenu par une majorité parlementaire, pourrait chercher à prolonger son mandat en utilisant divers prétextes.

Pour Moundiaye Cissé, cette situation compromet un acquis important en matière de démocratie : la garantie de l’intangibilité des mandats présidentiels, comme le représentait la déclaration du président Macky Sall sur sa non-candidature pour un troisième mandat.

En exprimant ses préoccupations, Moundiaye Cissé met en évidence les risques que ce report de l’élection présidentielle pourrait faire peser sur les fondements démocratiques du pays, exhortant ainsi à la vigilance et à la préservation des principes démocratiques essentiels pour l’avenir politique du Sénégal.

Portrait : Macky Sall, un président de temps troubles

Le Parlement du Sénégal a entériné dans une grande confusion le projet de loi visant à repousser la présidentielle au 15 décembre 2024, un vote qui plonge mardi le pays dans l’inconnu et fait craindre une ébullition. Au pouvoir depuis 2012, le président sénégalais Macky Sall est accusé de « dérive autoritaire ».

Lui s’enorgueillit d’avoir transformé le Sénégal en douze années de présidence à force de réformes et de grands travaux. Les adversaires de Macky Sall voient en lui l’auteur du dernier coup de force en date en Afrique pour se maintenir au pouvoir. 

Au pouvoir depuis 2012

« Le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012 », disait Macky Sall en présentant le 31 décembre à 62 ans des vœux aux airs de bilan. Élu en 2012, réélu en 2019, il a maintenu pendant des mois l’incertitude sur une nouvelle candidature en 2024. Le non à un troisième mandat a été l’un des mots d’ordre de la contestation qui a ensanglanté le pays à différentes reprises depuis 2021.

En décrétant en 2023 qu’il en resterait là, même s’il maintient qu’il avait « le droit de (se) représenter », il avait apporté un soulagement. « Le 2 avril 2024, s’il plaît à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur », déclarait-il le 31 décembre en se projetant vers la fin officielle de son mandat. Depuis, la crise toujours latente a resurgi.

Le report de la présidentielle, « un coup d’État constitutionnel »

Macky Sall a annoncé samedi le report de la présidentielle au 15 décembre 2024, dans un pays qui considérait le respect du calendrier électoral comme un signe d’inviolabilité de la pratique démocratique, malmenée ou anéantie par les putschs et les faits accomplis ailleurs dans la région.

L’opposant Khalifa Sall (sans lien de parenté) a dénoncé « un coup d’État constitutionnel » qui dissimulerait le dessein d’assouvir un « rêve d’éternité », même si le président a répété son engagement à ne pas se représenter.

L’ancien compagnon de route Abdou Latif Coulibaly a dit ne pas comprendre lui-même. « Peut-être est-ce simplement que quand on exerce le pouvoir on croit que tout est possible », a-t-il déclaré à la radio française RFI après avoir démissionné du gouvernement. Il a été parmi les nombreux à rappeler les propos tenus en 2012 par Macky Sall : le président « ne peut pas prolonger son mandat, c’est impossible », même d’une journée.

Visage sévère, stature imposante

L’incompréhension est d’autant plus grande que Macky Sall faisait partie à l’époque de ceux qui ont combattu au nom de la Constitution la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat dans un contexte déjà troublé. Macky Sall a rompu en 2008 avec celui qui avait été son mentor et dont il a été le ministre et le Premier ministre. Il avait fédéré l’opposition et avait battu M. Wade au second tour.

Dans son autobiographie Le Sénégal au cœur, Macky Sall propose deux traductions de son nom de famille : « entêté » et « qui refuse ». Le visage sévère et la stature imposante mais le propos affable, il se revendique, par sa mère, d’une lignée de guerriers qui « préfèrent mourir que de perdre la face ». Ses dernières années à la tête du pays ont été marquées par la confrontation sans merci entre le pouvoir et l’opposant anti-système Ousmane Sonko et les accès de violence auxquels elle a donné lieu.

L’ingénieur géologue de formation préfère qu’on se souvienne de lui pour ses nombreux chantiers au service du développement : nouvel aéroport, ville nouvelle de Diamniadio, parcs industriels, train express régional et autoroutes, triplement des capacités électriques…

Un interlocuteur écouté

À l’étranger, Macky Sall a été un interlocuteur écouté, en 2022-2023 en tant que président de l’Union africaine ou au sein de l’organisation ouest-africaine Cedeao. Il a été le chantre d’une réforme de la gouvernance politique et financière mondiale. Il a porté la parole d’une Afrique qui « a assez subi le fardeau de l’histoire », libre de ses choix, comme celui de continuer à investir dans les hydrocarbures quand elle ne produit que 4% des émissions polluantes, ou de réprimer l’homosexualité.

« Il ne peut y avoir de légitimité pour certains de définir et imposer à tous une seule façon de vivre, comme un prêt-à-porter civilisationnel », proclamait-il à la tribune de l’ONU en 2023. Il y disait condamner fermement « toute forme de changement anticonstitutionnel de gouvernement », face à la succession de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest.

Accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus

Avec le report de la présidentielle, Macky Sall se retrouve accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus. L’opposition dénonce une dérive autoritaire. Elle accuse le pouvoir d’instrumentaliser la justice. Leurs ennuis judiciaires ont empêché Khalifa Sall et Karim Wade de concourir contre lui à la présidentielle de 2019. En 2024, Ousmane Sonko a connu le même sort.

Human Rights Watch écrivait récemment que, depuis trois ans, 37 personnes avaient été tuées dans des troubles sans que « personne (n’ait) eu à répondre de ces actes », et des centaines d’autres arrêtées. Ousmane Sonko le traite de « dictateur ». « Si le Sénégal était une dictature, comme certains veulent le faire croire, pensez-vous sincèrement qu’ils auraient pu passer une seule journée à m’insulter en boucle ? », répondait M. Sall en novembre dans le magazine Jeune Afrique. « Ceux qui veulent l’anarchie et le chaos pour assouvir leurs ambitions me trouveront sur leur chemin ».

Avec Europe 1 et AFP

Trafic de Tramadol : le réseau Dakar-Bamako-Niger démantelé

Les autorités ont récemment annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic international de Tramadol, opérant entre les villes de Dakar, Bamako et le Niger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de M. Dia, alias « Wara-Gang », un caïd malien, ainsi que de son complice sénégalais, D. Diongue, accusés d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic international de substances psychotropes.

Selon les informations fournies par L’Observateur, M. Dia et D. Diongue sont considérés comme les principaux cerveaux de ce réseau sophistiqué, qui a été démantelé par le bureau de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) de Kédougou, au Sénégal.

Ce réseau clandestin opérait en fournissant du Tramadol, une drogue psychotrope, à un prix exorbitant de 70 000 FCFA l’unité. Cette substance, qui s’écoulait comme de petits pains, était principalement achetée par des chercheurs d’or installés sur les sites aurifères de la région. Cependant, elle a également été à l’origine de crises convulsives et d’arrêts cardiaques chez certains consommateurs.

L’intervention des autorités, qui a eu lieu le 9 janvier dernier, a mis fin à six mois d’activité intense de ce réseau de trafic. Les enquêteurs ont réussi à infiltrer le réseau en utilisant des agents en civil pour réaliser des achats de mise en confiance. Alerté par l’opération des forces de l’ordre, M. Dia a tenté en vain de se débarrasser de la marchandise, mais a été appréhendé avec 420 unités de Tramadol en sa possession.

Sous la pression des enquêteurs, « Wara-Gang » a révélé l’implication de son complice sénégalais ainsi que de son principal fournisseur, établi dans la ville de Kayes, au Mali.

Ce démantèlement met en évidence les efforts soutenus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les réseaux de trafiquants opérant à travers les frontières. Les autorités demeurent engagées dans la lutte contre ce fléau, dans le but de garantir la sécurité et la santé publique dans la région.

Incendie au marché Ocass de Touba : Les Sapeurs-Pompiers interviennent rapidement pour éviter une catastrophe

Un incendie s’est déclaré le lundi 5 février au marché Ocass de Touba, ravageant des étals et des tables, selon les constatations de Seneweb. Heureusement, l’intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser le feu.

Le capitaine Modou Tine, commandant de la 23e compagnie d’incendie et de secours de Touba, a expliqué : « On nous a alertés ce lundi à 22h39 d’un incendie au marché Ocass. 10 minutes plus tard, nous sommes arrivés sur les lieux où des étals prenaient feu. Nous avons réussi à enrayer la propagation des flammes. »

Les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Diégane Sène du commissariat spécial de Touba, ont mis en place un périmètre de sécurité autour des lieux du sinistre.

L’origine de l’incendie et son bilan restent inconnus à ce stade, mais la police a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider cette affaire. La promptitude de l’intervention des pompiers a contribué à éviter une catastrophe majeure au marché Ocass de Touba.

Retrait définitif de la Licence de Walf Fadjiri : Cheikh Niasse et les employés en confrontation avec l’État

La colère gronde au sein du groupe de presse Wal’Fadjiri, fondé par feu Sidy Lamine Niasse, suite à la notification du retrait définitif de sa licence de diffusion par le ministre de la communication, Moussa Bocar Thiam. Cette décision intervient après quarante années de services dédiés au peuple sénégalais, et elle est justifiée par les appels répétés à manifester reprochés au groupe.

Ce lundi 5 février, la direction du groupe et les employés, maintenant privés d’emploi, ont décidé de manifester leur mécontentement devant le siège social du groupe de presse, actif depuis 1984. Les relations tendues entre le groupe de presse et le ministère de la communication ne sont pas nouvelles, avec des suspensions antérieures de la chaîne pendant les manifestations de mars 2021 et juin 2023, sans mise en demeure préalable, suscitant ainsi des tensions croissantes.

Face à ces décisions perçues comme injustes, les employés du groupe Walf ont décidé de résister. Oustaz Assane Diouf, porte-parole des employés, affirme : « Nous sommes des professionnels des médias, des soutiens de familles. Tout ce qu’on nous reproche, c’est d’être au service du peuple. Personne ne peut relever un seul manquement aux règles d’éthique et de déontologie journalistique. » Selon lui, le retrait de la licence est une « faute grave » qui doit être corrigée immédiatement.

Cette confrontation entre le groupe de presse et l’État souligne les tensions persistantes autour de la liberté de la presse au Sénégal et suscite des préoccupations quant au respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux. Les prochains développements seront scrutés attentivement pour évaluer l’issue de ce bras de fer entre les médias et les autorités.

L’Intersyndicale des travailleurs de l’ASECNA du Sénégal proteste contre le non-paiement de leurs indemnités par l’AIBD

L’Intersyndicale des travailleurs de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Sénégal exprime son mécontentement face aux retards dans le paiement de leurs indemnités par l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Ces indemnités, appelées Indemnités de Sécurité Aérienne (ISA), sont destinées à rémunérer les services à caractère régalien rendus par les travailleurs dans le domaine de souveraineté du transport aérien.

Les syndicalistes affirment souffrir de plusieurs mois d’arriérés et critiquent le fait que, malgré une augmentation significative du trafic à l’AIBD et des ressources financières accrues, les paiements ne sont pas effectués en temps voulu. Ils remettent en question les raisons avancées par les autorités de l’AIBD, soulignant l’autonomie financière de la société selon les décrets présidentiels.

L’Intersyndicale prévoit d’organiser un point de presse pour fournir des informations plus détaillées sur la situation et exprimer leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion inadéquate des ressources financières de l’AIBD.

Malaise d’une députée à l’Assemblée nationale : suspension temporaire de la séance plénière

Une atmosphère tendue a marqué la séance plénière à l’Assemblée nationale du Sénégal, lorsqu’une députée, identifiée comme Sanou Dione de Taxawu Sénégal, a été victime d’un malaise. Selon nos informations, le malaise a été de courte durée, la députée ayant rapidement repris ses esprits.

L’incident a toutefois entraîné la suspension temporaire de la séance plénière qui traitait du report de l’élection présidentielle. La députée en question, après avoir récupéré, a pu quitter la salle par ses propres moyens.

L’identité précise de la cause du malaise n’a pas été immédiatement divulguée, mais cet événement a néanmoins capté l’attention des parlementaires présents ainsi que du public suivant les débats. La santé des membres de l’Assemblée nationale est toujours une préoccupation majeure, et tout incident de ce genre suscite naturellement une réaction rapide.

La suspension de la séance plénière a été décidée pour une durée de 30 minutes, permettant ainsi aux députés de reprendre leurs esprits et de rétablir le calme dans l’hémicycle.

L’Assemblée nationale reprendra ses travaux après cette pause, et les députés reprendront les discussions sur les questions politiques cruciales qui occupent actuellement le centre de l’attention nationale.

Suspension de l’internet au Sénégal : Appels pressants pour le respect des droits et la fin des pertes économiques

Ces entités, soussignées dans le communiqué, exhortent le gouvernement sénégalais à respecter la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. Elles demandent également instamment la fin des coupures d’internet, soulignant l’importance de maintenir un accès ouvert à l’information. Les signataires rappellent au gouvernement du Sénégal ses obligations internationales en matière de droits de l’homme, telles que stipulées dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.

L’impact économique de la coupure d’internet au Sénégal est également mis en avant par les organisations. Dans un pays réputé pour sa forte connectivité, une journée sans accès à l’internet pourrait entraîner des pertes estimées à environ 4 milliards 800 millions de francs CFA, soit 7 320 154,33 Euros. Ces pertes ne sont pas seulement financières, mais également préjudiciables au développement économique, à l’innovation, à l’éducation, à la santé, et à l’inclusion numérique.

Le communiqué rappelle que cette suspension n’est pas la première du genre au Sénégal. Depuis juillet 2023, les autorités ont déjà bloqué la plateforme de médias sociaux TikTok, une mesure qui est toujours en vigueur, nécessitant l’utilisation de VPN pour y accéder.

Les organisations signataires concluent en insistant sur le fait que ces mesures ne sont pas conformes aux droits universels à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Elles appellent les autorités à réévaluer cette décision, à respecter les principes démocratiques, et à garantir le plein exercice des droits humains des citoyens sénégalais dans un environnement numérique libre et ouvert.

Tensions à l’AIBD au Sénégal : L’intersyndicale des travailleurs de l’ASECNA en colère contre le non-paiement de leurs indemnités

Dans un contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Sénégal exprime son mécontentement face au non-paiement de leurs indemnités à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).

Les syndicalistes affirment subir des retards de paiement s’étendant sur plusieurs mois, concernant une Indemnité de sécurité aérienne (ISA) instaurée il y a près de vingt ans. Cette indemnité, destinée au personnel du secteur des transports aériens au Sénégal, vise à rémunérer les services à caractère régalien dans le domaine de la souveraineté du transport aérien. Initialement financée par l’État du Sénégal via un prélèvement sur les ressources nationales du secteur aéronautique, elle est devenue un élément essentiel du salaire des travailleurs de l’ASECNA avec le transfert des services vers l’AIBD.

Les syndicalistes soulignent l’importance de cette indemnité, désormais systématique, et critiquent les retards de paiement, faisant valoir que d’autres structures du secteur perçoivent leur rémunération à date échue et intégrée dans leurs salaires.

Les chiffres récemment publiés par le gestionnaire de l’aéroport, LAS.SA, indiquent une nette hausse du trafic à l’AIBD avec près de 3 millions de passagers en 2023, entraînant une amélioration significative des ressources financières collectées. Les syndicalistes s’interrogent sur les prétendus problèmes de trésorerie à l’AIBD, considérant les chiffres positifs rapportés.

Les autorités de l’AIBD SA évoquent la non-disponibilité d’un fonds d’appui provenant du trésor national comme motif des retards de paiement. Cependant, les syndicalistes rappellent les décrets présidentiels n° 2022-96 et n° 2022-97, actant l’autonomie financière de la société AIBD SA.

L’Intersyndicale dénonce une « tergiversation » des autorités sur cette question et prévoit d’organiser un point de presse prochainement pour communiquer de manière plus détaillée sur la situation à l’AIBD. Ils estiment avoir fait preuve de patience et de responsabilité dans la défense de leurs acquis, mais soulignent qu’ils useront de tous les moyens conférés par le droit du travail pour faire valoir leurs droits.

Louga : le chauffeur engrosse la fille mineure de son patron et l’accuse de l’avoir provoqué

Gorgui Kâ passera les prochaines semaines en prison. Chauffeur de son état, il a été reconnu coupable de détournement de mineur et condamné à trois mois de prison ferme par le tribunal d’instance de Louga. Il lui est reproché d’avoir engrossé la fille mineure de son patron.

La victime se nomme D. D. Son père a porté plainte après avoir tenté en vain, lorsqu’il a appris que sa fille est tombée enceinte des œuvres de son employé, de pousser son chauffeur à assumer ses responsabilités. «Je suis parti voir sa mère afin qu’elle puisse demander à son fils de supporter les charges médicales de ma fille, a rappelé le patron du mis en cause dans sa plainte reprise par L’Observateur. Elle n’a fait aucun effort. Elle n’a même pas daigné faire le déplacement à la maison pour discuter avec moi. Ne digérant pas l’attitude des membres de cette famille, j’ai décidé de porter plainte contre mon chauffeur. Je ne peux pas accepter qu’on me manque de respect.»

S’il a reconnu qu’il sortait avec D. D et qu’ils ont entretenu à plusieurs reprises des relations intimes, Gorgui Kâ a précisé qu’il ne savait pas que sa copine était mineure. Pour bétonner sa défense, il a ajouté que c’est la fille qui le provoquait : «Elle attendait que ses parents sortent pour me retrouver dans ma chambre. C’est elle qui me provoquait.»

Le mis en cause a assuré qu’il «regrette les faits» et révélé avoir «présenté (ses) excuses (aux) parents (de son ex) qui (le) considéraient comme leur propre enfant». Aussi, il s’est engagé à assumer médicales de la fille, qui a accouché.

Ses excuses et sa promesse d’assumer ses responsabilités n’y feront rien. Le juge a suivi le parquet en le condamnant à trois mois ferme.

Mesures de Sécurité renforcées à Dakar : Interdiction de circulation des Motos ce Lundi

Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a annoncé l’interdiction de la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département de Dakar le lundi 5 février 2024, de 06 heures du matin à minuit. Cette mesure vise à renforcer la sécurité dans la région pour des raisons non spécifiées.

Dans un communiqué officiel, le préfet a précisé que cette interdiction ne s’applique pas aux motocyclettes et cyclomoteurs appartenant au personnel des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à ceux mobilisés par les autorités sanitaires. Une dérogation exceptionnelle peut être accordée aux personnes justifiant des motifs professionnels impérieux.

Le communiqué souligne que des sanctions sévères seront appliquées à tout contrevenant aux dispositions de cet arrêté, conformément aux lois et règlements en vigueur. Cette interdiction temporaire de la circulation des motos vise à prévenir d’éventuels incidents et à assurer la sécurité publique pendant la période spécifiée.

Les autorités locales exhortent la population à respecter scrupuleusement ces mesures de sécurité et à coopérer avec les forces de l’ordre pour garantir un environnement sûr dans la région de Dakar. La motivation exacte derrière cette restriction n’a pas été précisée dans le communiqué.

Suspension des rotations de Dakar Dem Dikk pour des raisons de sécurité

Dakar Dem Dikk (DDD), la société nationale de transport au Sénégal, a annoncé la suspension de ses rotations ce lundi 5 février 2024, en réponse à des appels à la mobilisation. Dans un communiqué officiel diffusé sur sa page Facebook, l’entreprise a souligné son engagement envers la sécurité des clients et la préservation du patrimoine national.

La décision de suspendre temporairement les services de transport vise à garantir la sécurité des usagers face à des circonstances qui n’ont pas été précisées dans le communiqué. Les responsables de Dakar Dem Dikk ont exprimé leur souci pour les désagréments potentiels causés par cette perturbation du réseau, tout en sollicitant la compréhension des usagers.

« Compte tenu des appels à la mobilisation, la société nationale de transport, Dakar Dem Dikk, dans le souci d’assurer la sécurité de ses clients et préserver le patrimoine national, vous informe que le réseau de transport sera fortement perturbé ce lundi 5 février 2024 », a déclaré l’entreprise dans son communiqué.

Les responsables ont également adressé un message aux usagers, les invitant à faire preuve de compréhension face à cette situation exceptionnelle. « En comptant sur votre compréhension pour tout désagrément occasionné, nous espérons vous revoir bientôt pour faciliter vos besoins de mobilité urbaine, interurbaine et internationale », ont-ils ajouté.

L’annonce de la suspension des rotations de Dakar Dem Dikk souligne l’importance accordée à la sécurité des usagers et à la protection du patrimoine national. Il reste à voir comment cette décision temporaire impactera les déplacements quotidiens des citoyens et quelle sera la durée de cette perturbation du réseau de transport.

Les usagers sont invités à rester attentifs aux mises à jour de Dakar Dem Dikk sur les réseaux sociaux et autres canaux d’information pour obtenir des informations actualisées sur la reprise des services de transport. La société espère ainsi rétablir rapidement la normale pour répondre aux besoins de mobilité urbaine, interurbaine et internationale de sa clientèle.

Une Décision Historique Orientée vers la Paix : Les Témoignages du Khalife Général des Khadres sur le Président de la République

Dans un contexte actuel où une décision cruciale a été prise, le Khalife Général des Khadres exprime son soutien et son accord envers cette initiative, considérant qu’elle constitue le choix judicieux propice à l’instauration de la paix. Il appelle à la prudence et à la délibération dans la mise en œuvre des actions à entreprendre, tout en invitant la population à conserver son calme et à rester attentive.

Le Khalife souligne l’importance de résister à toute précipitation, privilégiant la délibération et l’excellence dans l’exécution des actions à entreprendre. Il appelle solennellement l’ensemble de la population à demeurer humble, à veiller à ne causer aucun préjudice, et à placer l’intérêt suprême de la nation au cœur des préoccupations.

Il rappelle que le pouvoir est conféré par Dieu à qui Il le souhaite, et insiste sur l’importance de préserver la stabilité du pays. Le Sénégal, souligne-t-il, s’illustre comme une nation pacifique, et il formule le vœu que cette stabilité perdure à jamais, préservant ainsi la quiétude du pays.

Le Khalife Général des Khadres encourage une écoute attentive des décisions du chef d’État, soulignant que le respect et l’acceptation de la volonté de Dieu sont essentiels en ces moments décisifs. Il appelle à l’union, la modération et la foi en l’avenir, affirmant que c’est dans ces valeurs que réside la force de la nation sénégalaise.

Les Témoignages du Khalife Général des Khadres sur le Président de la République

Grève de 48 Heures décrétée par le SAMES : Paralysie du système sanitaire prévue les 5 et 6 Février 2024″

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé une grève de 48 heures, prévue du 5 au 6 février 2024. Cette décision vise à protester contre certaines conditions de travail et à faire entendre les revendications des professionnels de la santé.

Pendant cette période, les médecins prévoient de boycotter leurs activités habituelles, entraînant une paralysie du système sanitaire. Les interventions médicales telles que la chirurgie, les livraisons de médicaments, les séminaires, les supervisions, et autres seront déprogrammées. Toutefois, le SAMES assure que seules les urgences seront prises en compte pendant la grève.

Cette action vise à attirer l’attention sur les préoccupations des médecins et à exiger des améliorations significatives dans leurs conditions de travail. La grève de 48 heures aura un impact sur les services de santé, et les professionnels de la santé espèrent ainsi faire pression pour obtenir des réponses satisfaisantes à leurs revendications. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation dans le secteur de la santé au Sénégal.

Palmarin aspire au statut d’aire marine protégée pour lutter contre l’érosion côtière

La commune de Palmarin, située dans le département de Fatick, est confrontée à une forte érosion côtière menaçant sa survie. Afin de faire face à ce défi environnemental, l’Association sénégalaise Nebeday met en œuvre le projet RESCO avec le soutien du fonds pour l’environnement (FFE) de la coopération française.

Objectif du Projet :

Le projet RESCO, soutenu par le FFE, vise à accompagner la commune de Palmarin dans sa lutte contre l’érosion côtière et à lui permettre d’accéder au statut d’aire marine protégée (AMP). Cette démarche s’inscrit dans la volonté de lier les questions environnementales au développement économique des communautés, en particulier des femmes.

Participation des Acteurs Locaux :

Le projet intervient dans quatre aires marines protégées (AMP) du delta du Saloum, ainsi que dans la réserve marine protégée de Palmarin. Conscientes des défis posés par l’érosion côtière, les populations locales, encadrées par les responsables de l’antenne locale de Nebeday, ont exprimé la nécessité de changer le statut de la réserve en aire marine protégée.

Changement de Statut pour Renforcer la Résilience :

Face à l’ampleur de l’érosion côtière à Palmarin, le changement de statut de la réserve en aire marine protégée est considéré comme essentiel pour accompagner la dynamique de résilience des populations locales. Ce nouveau statut offrira des garanties supplémentaires et renforcera les efforts visant à protéger l’environnement côtier.

Engagement de la Coopération Française :

La coopération française, à travers son fonds pour l’environnement, joue un rôle majeur dans le soutien financier du projet RESCO. Christine Fages du FFE a souligné la vision commune partagée avec le Sénégal pour intégrer les préoccupations environnementales au développement économique, en mettant en avant la philosophie du projet dans le delta du Saloum.

La lutte contre l’érosion côtière à Palmarin se présente comme un exemple concret de la coopération internationale visant à protéger les écosystèmes fragiles et à renforcer la résilience des communautés locales face aux défis environnementaux.

Réaction de la ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (LIPS) face à la situation politique actuelle

Dans un communiqué rendu public ce dimanche 04 février, la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal (LIPS) a exprimé sa vive préoccupation face à la situation politique actuelle, qualifiant la récente déclaration du Chef de l’État de « malheureuse ». La LIPS accuse cette déclaration d’avoir perturbé le processus électoral et rompu avec la tradition démocratique sénégalaise.

Violations Constitutionnelles Dénoncées :

La LIPS estime que l’attitude présidentielle va à l’encontre du rôle de gardien de la Constitution du Chef de l’État, en violant toutes les dispositions pertinentes de la charte fondamentale du pays. Elle en appelle ainsi à tous les citoyens sénégalais attachés à la justice et fiers de leur appartenance à un peuple qui a toujours rejeté la servitude, à se mobiliser contre cette nouvelle attaque qualifiée d’honorée notre nation sous tous ses aspects.

Appel au Renoncement et Critique de la CEDEAO :

La LIPS demande au Chef de l’État de renoncer à cette initiative jugée catastrophique visant à interrompre le processus électoral. Elle critique sévèrement la CEDEAO pour son silence sur ce qu’elle qualifie de coup d’État institutionnel, estimant que cette position ambiguë enlève toute crédibilité à l’organisation régionale.

Doutes sur l’Appel au Dialogue :

La LIPS exprime son étonnement quant à l’appel au dialogue, le percevant comme une manœuvre politique visant à servir des intérêts particuliers. Elle rappelle que le Président Macky Sall doit assumer pleinement son rôle dans le processus électoral et respecter scrupuleusement la loi électorale en vigueur.

L’ISRA en Crise : L’Intersyndicale Alertant sur la Lenteur Administrative

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’intersyndicale des agents de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a exprimé ses remerciements au Président de la République du Sénégal, Macky SALL, pour son soutien continu à l’ISRA. Cependant, le communiqué souligne également certaines préoccupations majeures concernant la lenteur administrative qui affecte l’organisation et le fonctionnement de l’ISRA.

L’intersyndicale, regroupant le Syndicat Autonome de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SARAA), le Syndicat de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SYNTRA), et le Syndicat de la Recherche Scientifique, Technique et Agroalimentaire (SYRESTA), a remercié le Président SALL pour la signature d’un projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISRA. Cependant, elle a exprimé sa préoccupation quant à la lenteur dans la signature du décret portant règlement d’établissement de l’ISRA, adopté en Conseil des ministres le 06 décembre 2023.

Les membres de l’intersyndicale ont rappelé que le troisième projet de décret portant modification du décret fixant l’échelle des salaires des agents de l’ISRA n’a toujours pas été adopté en Conseil des ministres. Ils ont souligné que cette situation a des conséquences désastreuses sur la souveraineté alimentaire du pays, avec 15 chercheurs ayant quitté l’ISRA au cours des deux dernières années en raison du retard dans la revalorisation des salaires.

Dans le communiqué, l’intersyndicale a demandé au Président Macky SALL d’instruire un traitement diligent pour la signature et l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA. Ils ont averti qu’en l’absence d’une action rapide, l’intersyndicale pourrait décréter un mot d’ordre de grève illimité dans les jours à venir.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les organismes de recherche au Sénégal et l’impact potentiel sur la recherche agricole et la souveraineté alimentaire du pays. Restez informés pour des mises à jour sur les développements de cette affaire.

Sangalkam : Démantèlement d’un réseau de contrefaçon de documents publics

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a réussi un coup de filet majeur en neutralisant un gang spécialisé dans la contrefaçon de documents publics à Sangalkam. Trois individus, dont un conseiller municipal, ont été déférés au parquet de Dakar après avoir été appréhendés dans le cadre de cette affaire.

L’enquête a débuté suite à une alerte sur la recrudescence de faux documents administratifs dans l’arrondissement de Sangalkam. Les investigations ont permis d’identifier un conseiller municipal du nom de T. Seydi comme l’un des principaux acteurs de ce réseau. Arrêté, il a révélé son fournisseur, A. Sarr.

Il s’est avéré que T. Seydi obtenait des faux actes de délibération en imitant les signatures du maire et du sous-préfet de Sangalkam. Interrogé lors de l’enquête, le conseiller municipal a admis avoir recouru aux services d’un gérant de cybercafé établi à Rufisque, répondant au nom de M. Kébé.

Un agent infiltré de la BR s’est rendu dans le cybercafé de M. Kébé, se faisant passer pour une personne cherchant à acquérir un faux acte de délibération. Le gérant a fourni le document contrefait moyennant la somme de 150 000 francs CFA et a été appréhendé par la suite.

Les trois individus, T. Seydi, A. Sarr et M. Kébé, ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs, contrefaçon de documents publics et escroquerie. Ils sont accusés d’avoir imité les signatures officielles pour fabriquer de faux actes de délibération concernant des parcelles à Sangalkam.

Cette opération de la BR de Keur Massar démontre l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et la contrefaçon de documents, contribuant ainsi à maintenir l’intégrité des procédures administratives et la confiance dans les institutions publiques.

Décès de Cheikh, Guitariste du Duo Pape et Cheikh : Une perte profonde pour la musique Sénégalaise

La musique sénégalaise est en deuil suite au décès de Cheikh, guitariste émérite du célèbre duo Pape et Cheikh. Cheikhou Coulibaly, de son vrai nom, s’est éteint ce vendredi des suites d’une longue maladie, laissant un vide immense dans le paysage musical du Sénégal et au-delà.

La triste nouvelle survient à peine un jour après la présentation du nouvel album du duo, marquant ainsi un contraste poignant entre la joie de la création artistique et la tristesse de la perte d’un talent exceptionnel. La disparition de Cheikh a été confirmée par Guissé Pène, membre du staff du groupe Pape et Cheikh.

Le duo avait récemment partagé avec la presse leur dernier projet, un album qui promettait de perpétuer l’héritage musical distinctif pour lequel Pape et Cheikh étaient connus. Lors de cette rencontre, ils avaient également souligné l’importance de la stabilité du pays à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février, mettant en avant leur engagement civique à travers leur art.

Pape et Cheikh avaient annoncé la sortie d’une reprise en live de leur tube emblématique « Bu leen Wengal Gaal Gui » (Ne pas faire tanguer la pirogue), un morceau qui avait marqué les esprits lors de sa sortie en 2000. La chanson, véritable appel à la paix, a été revisité en live pour contribuer à la sensibilisation de la population dans le contexte électoral actuel.

Le journaliste Alassane Cissé a souligné la signification profonde du duo Pape et Cheikh dans l’histoire musicale du Sénégal. Ils ont symbolisé une amitié solide et célébré l’unité à travers leurs 25 années de carrière, surmontant ensemble les défis de la vie artistique.

Originaires de Kaolack, Pape et Cheikh ont formé leur duo en 1997, développant un style unique qui mélangeait habilement la musique afro folk et les sonorités traditionnelles. Leur premier album « Yaakaar » (L’espoir), sorti en 2001, a été un tournant dans leur carrière, les propulsant sur la scène nationale et internationale.

Le duo a collaboré avec des artistes renommés tels que Peter Gabriel et a même assuré la première partie de la tournée de Tracy Chapman en 2003. Leur musique a transcendé les frontières, portant des messages d’unité et de paix.

Le décès de Cheikh laisse un vide indéniable dans le monde de la musique sénégalaise. Sa virtuosité à la guitare et sa contribution à l’identité musicale du duo seront gravées dans la mémoire collective. La nation pleure la perte d’un artiste talentueux, exprimant ses condoléances à la famille, aux amis et à tous ceux qui ont été touchés par la musique inspirante de Pape et Cheikh.

Cérémonie de Remise de Diplômes à l’Ecole d’application et de perfectionnement interarmes (EAPI) de Thiès : Des officiers stagiaires internationaux prêts à diriger

Le Cours de Formation des Futurs Commandants d’Unité d’Infanterie (CFCU/INF) de la session 2023-2 a vu ces officiers subalternes, du grade de lieutenant jusqu’à celui de capitaine, suivre avec succès un programme exigeant depuis le 22 septembre 2023. La diversité des nationalités présentes a été soulignée comme un atout, les stagiaires ayant partagé leurs expériences pour augmenter les chances de réussite.

Le Colonel Simon Sarr, commandant de l’EAPI, a salué la solidarité démontrée par les stagiaires et les a félicités pour leur succès. Il a souligné l’importance de leur futur rôle en tant que commandants d’unités, appelant à être des « meneurs d’hommes en temps de paix comme en temps de guerre » et à être attentifs aux besoins de leurs subordonnés.

Le Général Kandé a souligné l’importance de cette formation dans le contexte actuel de montée en puissance, insistant sur le développement des compétences en combat interarmes. Il a encouragé les officiers stagiaires à être des leaders exemplaires, soulignant l’attention particulière portée à la qualité des cours à l’EAPI.

Le Capitaine Amadou Sow, commandant de la 4e compagnie du Bataillon des parachutistes et major de cette promotion, a partagé sa vision selon laquelle cette formation permettra aux futurs commandants d’unité de gérer efficacement leurs compagnies dans leurs pays respectifs. Il a souligné l’importance de la diversité des nationalités, un atout pour un commandement fluide lors d’opérations internationales.

Le Capitaine David Ngabo, de la Rwanda Defence Force, premier officier rwandais à être formé à l’EAPI, a exprimé sa gratitude pour cette session enrichissante, soulignant l’impact positif des instructeurs français, sénégalais et de ses collègues internationaux sur son expérience.

Horreur à Touba : Un menuisier viole une femme mariée après l’avoir dépouillée de ses biens

Le commissariat spécial de Touba a transféré ce vendredi le menuisier D. Ngom au parquet de Diourbel, suite à des accusations graves. Le jeune homme de 25 ans est accusé d’avoir agressé et violé une femme mariée après l’avoir dépouillée de sa chaîne en or et de son téléphone, le tout sous la menace d’un couteau.

L’effroyable incident s’est déroulé le 31 janvier 2024, lorsque la coiffeuse M. T., âgée de 30 ans, s’est rendue au quartier Baye Fall Ga pour superviser les travaux de la maison de son mari. Ayant engagé le menuisier métallique D. Ngom pour des travaux spécifiques, la femme a été attaquée alors que les autres ouvriers étaient absents.

Profitant de l’opportunité, D. Ngom a agressé la femme sous la menace d’un couteau, lui dérobant sa chaîne en or et son téléphone portable. Il a ensuite forcé la femme à s’allonger par terre, toujours sous la menace de l’arme, avant de commettre l’acte odieux du viol.

Libérée par la suite, la victime a alerté les voisins qui ont réussi à maîtriser l’agresseur avant l’arrivée de la police. Le commissaire Diégane Sène et ses hommes ont rapidement pris en charge l’affaire, procédant à l’arrestation du suspect.

Interrogé par la police, D. Ngom a reconnu les faits de viol et de vol sous menace de mort avec une arme blanche. Cependant, il a été incapable d’expliquer le motif de son acte, selon des sources de Seneweb.

Suite à l’enquête, le mis en cause a été déféré au tribunal de grande instance de Diourbel ce vendredi, où il devra répondre de ses actes odieux. L’horrible agression a suscité l’indignation dans la communauté locale, mettant en lumière la nécessité d’une justice rigoureuse pour les crimes de cette nature.

Formation à Diourbel sur le traitement de l’information en période électorale : Journalistes et influenceurs prêts pour la présidentielle de février

Une vingtaine de journalistes et influenceurs de la région de Diourbel, au centre du Sénégal, ont récemment bénéficié d’une formation sur le traitement de l’information en période électorale. L’initiative, organisée par le Projet d’appui à un processus électoral apaisé et inclusif (PAPE), a pour objectif de garantir une couverture médiatique juste et équilibrée de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Le programme, baptisé « wajal élection », a été déployé par le projet PAPE pour sensibiliser les professionnels des médias sur les règles fondamentales à respecter lors du traitement de l’information, en mettant l’accent sur l’importance de maintenir un climat social apaisé. Abdou Salam Thiam, responsable du plaidoyer et des campagnes à l’ONG Oxfam Sénégal, a souligné l’importance cruciale du rôle des journalistes dans la pacification de l’espace politique tout au long du processus électoral.

« La formation vise à outiller les reporters et les créateurs de contenus pour une couverture médiatique de qualité de l’élection présidentielle à venir », a expliqué M. Thiam. Il a insisté sur le rôle essentiel de pacification que les médias doivent jouer en évitant la manipulation et la désinformation. Il a encouragé les journalistes à produire des contenus informatifs sur le processus électoral afin de fournir aux citoyens des informations précises et ainsi éviter la propagation de la désinformation.

La formation, qui s’est déroulée du jeudi au vendredi, a abordé divers aspects du traitement de l’information en période électorale, mettant l’accent sur l’éthique journalistique, la neutralité, et l’importance de fournir une information équilibrée. Les participants ont été incités à jouer un rôle actif dans la promotion d’une élection présidentielle apaisée, prévue pour février 2024.

Cette initiative du projet PAPE reflète l’engagement en faveur d’un processus électoral transparent et inclusif, mettant en lumière le pouvoir des médias dans la consolidation de la démocratie et dans la création d’une société bien informée. Les journalistes formés sont maintenant prêts à relever le défi de la couverture médiatique de l’élection présidentielle, contribuant ainsi à la préservation de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Tragédie à Thiaroye-Sur-Mer : Deux sœurs décèdent après avoir été exposées à un produit anti-cafards

L’enquête révèle une utilisation tragique de poudre insecticide par la mère.

Le père, visiblement bouleversé, a expliqué aux gendarmes que ses filles ont commencé à vomir au milieu de la nuit. Le 26 janvier, elles ont été emmenées au poste de santé de Thiaroye-Sur-Mer, où elles ont été libérées après une consultation. Cependant, S. Diop est décédée au matin du 28 janvier, après avoir été évacuée à l’hôpital de Sicap-Mbao. Sa sœur cadette a également perdu la vie le même jour, après son transfert à l’hôpital de Fann.

Cette tragédie a suscité une onde de choc dans la communauté locale, soulignant l’importance de la vigilance quant à l’utilisation de produits chimiques domestiques. Les autorités continuent leur enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette terrible perte et évaluer d’éventuelles responsabilités. Les résultats de l’autopsie et les conclusions de l’enquête pourraient jeter une lumière supplémentaire sur cette affaire dévastatrice.

Attaque à main armée dans un site d’orpaillage à Kédougou : Trois morts

Dans la nuit à Kédougou, une attaque ciblant un site d’orpaillage a eu lieu, laissant un bilan tragique de trois morts, selon les informations de Source A.

Cette attaque survient peu de temps après le braquage d’une agence de transfert d’argent en plein cœur de la ville. Les circonstances exactes de l’attaque et les motivations des assaillants ne sont pas encore claires, et une enquête est probablement en cours pour élucider les faits. La sécurité dans la région de Kédougou pourrait être renforcée à la suite de cet incident, avec une attention particulière portée aux sites d’orpaillage qui peuvent être des cibles pour diverses activités criminelles.

Journée de mobilisation à Saint-Louis : Le CNCR énumère les difficultés du monde rural

Jeudi dernier, Saint-Louis a été le théâtre d’une mobilisation importante des producteurs de la vallée. Pendant plusieurs heures, les paysans de la région ont discuté de l’avenir de l’agriculture dans le nord du pays et des obstacles qui entravent son développement. Les principaux sujets de discussion ont inclus la révision de la loi agro-silvo-pastorale, la relève générationnelle, le financement agricole et la réforme foncière jugée cruciale.

Yaram Fall, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et présidente du Collège des femmes du CNCR, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation à grande échelle à Saint-Louis. Elle a expliqué que l’objectif de cette journée était de rassembler tous les membres des fédérations du CNCR pour discuter des problématiques liées à l’agriculture dans la région.

Lors de ces discussions, quatre thèmes ont été particulièrement soulignés, directement liés à la réforme de la loi agro-silvo-pastorale. Le premier concerne l’identité et le statut du paysan, mettant en avant l’importance de la reconnaissance des exploitations familiales. Ensuite, la nécessité de réactiver les sessions de concertation avec le gouvernement sénégalais pour garantir une révision équilibrée de la loi a été soulignée.

La réforme foncière a été identifiée comme un point crucial, nécessitant une implication adaptée prenant en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs ruraux. Cette mobilisation à Saint-Louis ne se limite pas au département, mais englobe toute la vallée du fleuve Sénégal. Les producteurs de riz, d’oignons, de tomates et autres productions ont discuté des défis communs du monde rural.

L’emploi des jeunes a également été abordé, mettant l’accent sur la nécessité d’aborder non seulement le renouvellement agricole, mais aussi l’insertion et l’installation des jeunes au sein des exploitations familiales et de la chaîne de valeur agricole.

Tentative d’évasion à la Mac de Mbour : le détenu reçoit une balle

La Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour a été le théâtre d’affrontements violents entre détenus et gardes pénitentiaires, jeudi dernier. Ces tensions ont conduit à des tirs de sommation, au cours desquels un détenu a été blessé par balle. Il s’agit d’Ahmet Cissé, un prisonnier de la chambre 12, condamné récemment à deux ans de prison pour trafic et usage de chanvre indien.

La journée a débuté avec une grève de la faim initiée par les détenus de la « Cité Malaw », protestant contre les longues détentions préventives. Les prisonniers ont renversé leur petit-déjeuner avant de se regrouper pour discuter de leur stratégie. L’un des détenus, Ahmed Cissé, a profité de la situation pour tenter de s’évader en escaladant le mur de clôture.

Repéré par un gardien pénitentiaire, Ahmed Cissé a refusé de descendre et a continué sa tentative d’évasion. Face à sa résistance, le gardien a fait usage de son arme, touchant le détenu à la main. Ahmed Cissé a été traité à l’infirmerie avant d’être placé en isolement, puis transféré dans une autre cellule.

Les autres détenus, mécontents des tirs de sommation, ont réagi en lançant des pierres aux gardes pénitentiaires. Un calme précaire est revenu vers 14 heures après cet épisode tendu. Les détenus maintiennent leurs revendications et exigent la présence du ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, pour faire part de leurs doléances.

Lycée de Médina Yoro Foula : une quinzaine de filles tombent en transe

Une quinzaine de filles ont été victimes de crises de transe au lycée de Médina Yoro Foula, ce vendredi. Tout a commencé avec un premier cas signalé par le professeur d’éducation physique et sportive vers 9 heures du matin. La situation s’est ensuite aggravée, touchant les classes de seconde, première et terminale, selon le proviseur.

François Xavier Diédhiou, le proviseur, a décrit la scène comme chaotique à un moment donné. Cependant, il a assuré que la situation a été maîtrisée grâce à l’intervention d’une ambulance. Face à cette perturbation des cours et afin d’éviter que cela ne se reproduise, le proviseur a informé sa hiérarchie pour prendre des mesures appropriées.

Il est à noter que de tels cas de crises sont fréquents dans certains établissements scolaires de Kolda. Le CEM Kolda 2 est également touché par ce phénomène, où les élèves tombent souvent en transe pendant les cours. Les sapeurs-pompiers interviennent pour évacuer les victimes vers l’hôpital ou à la maison en collaboration avec les parents.

Drame à Linguère : Deux bébés périssent dans un incendie dévastateur

Deux nourrissons, une fillette de 16 mois nommée R. Ndao et un petit garçon de 2 ans et 3 mois, E. Ndao, ont perdu la vie dans cet incendie dévastateur, rapporte Lesoleil. Les parents étaient absents au moment du drame, participant à un baptême. Ils ont été alertés par des voisins qui ont secouru les bébés, mais malheureusement, ces derniers ont été grièvement blessés.

Dans ce moment difficile, la communauté pleure la perte de ces jeunes vies, et les dépouilles des deux bébés ont été remises à leurs parents, puis inhumées conformément aux instructions du procureur de Louga. La tragédie laisse un vide douloureux dans le quartier Ndawène d’Affé-Djoloff, et l’enquête sur les circonstances exactes de l’incendie se poursuit.

Un Pas de Géant pour la Mobilité : Ouverture provisoire du tronçon Autoroutier Mbour-Thiadiaye au Sénégal

Le Sénégal a atteint une étape significative dans le développement de son réseau autoroutier avec l’ouverture provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye, une extension de l’autoroute AIBD-Mbour. Cette avancée, annoncée récemment, vise à faciliter la mobilité des citoyens, offrant un usage gratuit du tronçon pendant cette phase initiale.

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a déclaré : « Aujourd’hui, pour rendre la mobilité acceptable pour les populations, nous avons convenu de l’ouverture provisoire du segment Mbour-Thiadiaye, sur une vingtaine de kilomètres qui sera mise en circulation gratuitement [au profit] des populations qui devraient se rendre à Thiadiaye. »

Cet effort s’inscrit dans le cadre du projet autoroutier plus vaste Mbour-Fatick-Kaolack, étalé sur 100 kilomètres et financé en grande partie par la Exim Bank de Chine, à hauteur de 81,45%, le reste étant pris en charge par l’État sénégalais. L’inauguration provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye constitue un prélude à l’amélioration générale de la connectivité routière dans la région.

Mansour Faye a souligné que des travaux supplémentaires seront entrepris pour finaliser la sortie au niveau de Thiadiaye, garantissant ainsi la sécurité des usagers et la pleine fonctionnalité du tronçon. Il a également rassuré la population que tous les ponts traversant l’autoroute seront achevés dans les délais.

Le projet autoroutier, lancé le 22 avril 2022, devrait durer 45 mois, avec une prévision d’achèvement au premier trimestre de 2025 pour l’ensemble du tronçon Mbour-Fatick-Kaolack. Cette infrastructure, qualifiée d' »unique dans la sous-région » par le maire de Thiadiaye, Oumar Youm, jouera un rôle essentiel dans le développement économique des communes traversées.

Oumar Youm, également ministre des Forces armées et maire de Thiadiaye, a exprimé le bonheur des populations locales face à cette réalisation d’envergure. Il a souligné que l’impact économique positif ira au-delà de sa commune, bénéficiant à toutes les localités traversées par ce projet « extrêmement ambitieux ».

Cette étape majeure dans le développement des infrastructures autoroutières témoigne de l’engagement du Sénégal à moderniser ses réseaux de transport et à stimuler la croissance économique à travers des projets d’envergure. Restez informés pour suivre l’évolution de ce projet qui laissera une empreinte durable sur la mobilité et le développement régional.

Présidentielle 2024 au Sénégal : Le CUDIS propose un mémorandum pour « la paix et le renforcement du vivre ensemble »

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a pris une initiative significative en élaborant un mémorandum. Ce document, intitulé « Yobbalou candidat yi » (viatique des candidats en wolof), a été mis à la disposition de tous les candidats dans le but de favoriser « la paix et le renforcement du vivre ensemble » dans le pays.

Le CUDIS, un organe rassemblant différentes sensibilités religieuses au Sénégal, a présenté ce mémorandum lors d’un atelier organisé à Dakar, axé sur la lutte contre la désinformation et le discours haineux. Le mémorandum comprend sept propositions qui visent à consolider la coexistence pacifique et l’harmonie sociale au-delà du contexte électoral.

L’une des propositions majeures met l’accent sur l’importance cruciale du renforcement du vivre ensemble, soulignant les risques potentiels de déstabilisation que le pays pourrait rencontrer. Le document met également en lumière les évolutions perceptibles dans l’espace public sénégalais, soulignant la nécessité de protéger la cohésion sociale légendaire du pays contre des influences extérieures.

Le CUDIS propose également la création d’un mécanisme de gestion proactive des conflits à travers un « observatoire du vivre ensemble ». En outre, les candidats sont encouragés à élaborer un « plan spécial pour les daaras », les écoles arabo-islamiques traditionnelles au Sénégal. Cette mesure vise à contrer l’exploitation des jeunes talibés, exposés à la mendicité dans les zones urbaines.

Le ministre de l’intérieur, Me Sidiki KABA, inaugure l’école des Sous-Officiers de Police à Mbadakhoun

Le jeudi 1er février 2024 restera gravé dans l’histoire sécuritaire du Sénégal avec l’inauguration officielle de l’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf à Mbadakhoun, dans la région de Kaolack. Cet événement majeur a été présidé par le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki KABA, entouré de dignitaires, de responsables gouvernementaux et de représentants des forces de l’ordre.

Lors de son discours inaugural, Me Sidiki KABA a souligné l’importance cruciale de la formation dans l’exercice des missions de maintien de l’ordre et de préservation de la sécurité nationale. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à doter les forces de police des moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires contemporains.

Cette inauguration s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large visant à moderniser l’appareil sécuritaire du pays et à renforcer la collaboration entre les forces de l’ordre et les communautés locales. L’événement témoigne du ferme engagement du Sénégal à investir dans la formation et l’équipement de ses forces de sécurité pour faire face aux défis du XXIe siècle. L’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf devient ainsi un symbole de l’évolution continue des capacités opérationnelles des forces de police sénégalaises.

Daaka de Samba Yidé à Bakel : Rassemblement annuel pour la retraite spirituelle

La 49e édition de la retraite spirituelle (Daaka) de Samba Yidé, un village de la commune de Gabou, dans le département de Bakel (est), se tiendra du mercredi 7 février au dimanche 11 février. Cet événement religieux annuel sera marqué par des prières, des récitals du Coran et la présence de Thierno Bachir Ba, fils du khalife de Madina Gounass.

Initié en 1975 par le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bâ, fondateur de la localité de Madina Gounass, le Daaka de Samba Yidé attire des pèlerins du Sénégal, de la sous-région (Mali, Mauritanie) et de la diaspora. Il est considéré comme une école de formation spirituelle et un cadre d’échange.

Abou Diallo, président de la cellule de communication du comité d’organisation, souligne que le Daaka de Samba Yidé est également un moment de retrouvailles pour la diaspora. Lors d’un Comité départemental de développement, des préoccupations liées à la sécurité, à la santé et à l’approvisionnement en eau ont été discutées avec les autorités.

Le préfet du département de Bakel, Amadou Salmon Fall, assure que des engagements ont été pris pour répondre aux besoins liés à la manifestation religieuse. Les autorités se sont engagées à accompagner l’événement, notamment en assurant la sécurité, la santé, le cadre de vie et l’approvisionnement en eau, conformément à la réglementation.

Le Daaka de Samba Yidé constitue un moment fort pour la communauté, favorisant la pratique spirituelle, la formation et le partage au sein de la confrérie Tidjania. Les organisateurs et les autorités travaillent ensemble pour garantir le bon déroulement de cette manifestation religieuse importante.

Débat houleux sur la note de transparency International : Birahim Seck et Abdou Karim Fofana en opposition

La publication du Rapport de Transparency International sur l’Indice de Perception de la Corruption 2023 a déclenché une passe d’armes par presse interposée entre Birahim Seck du Forum Civil et Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement au Sénégal.

Selon le rapport, le Sénégal maintient sa note de 43/100, plongeant ainsi dans la zone rouge pour la troisième année consécutive. Birahim Seck et d’autres membres du Forum Civil avaient formulé des recommandations pour sortir le pays de cette zone critique. Cependant, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, prend la défense du gouvernement en soulignant que le Sénégal occupe la sixième place en Afrique, comparé à la 17e place en 2012.

La réaction du ministre n’a pas été bien accueillie par Birahim Seck, qui a répondu avec ironie en comparant la situation à celle d’un enfant obtenant une note de 4,3/10 et son père se réjouissant parce que l’enfant a la 6e meilleure note de la classe.

Birahim Seck a ensuite réaffirmé que l’indice de perception de la corruption n’a montré que peu de progrès au fil des années, rappelant que la note était de 36/100 en 2012 et n’a atteint que 43/100 en 2023.

Ce débat reflète les tensions persistantes entre les acteurs de la société civile et le gouvernement sénégalais concernant la lutte contre la corruption et la gouvernance transparente. La question demeure sur la manière dont le gouvernement réagira aux appels à des réformes plus substantielles pour améliorer la perception de la corruption dans le pays.

Crise Agricole dans le Walo : Appel Urgent des Paysans au Secours de l’État

La région du Walo, plus précisément le département de Dagana au Sénégal, est actuellement le théâtre d’une crise agricole dévastatrice, incitant les paysans locaux à lancer un appel poignant à l’État pour une intervention urgente. Les rues de la commune de Ross Bethio ont été le lieu d’une manifestation déchirante, symbole de l’inquiétude croissante des agriculteurs face aux défis persistants qui menacent l’avenir de l’agriculture dans la région.

Aya Fall, président du Réseau des jeunes producteurs et l’un des initiateurs de cette mobilisation, a mis en lumière les nombreux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs du Walo. La dernière campagne agricole de la saison chaude de 2023 a été marquée par des ravages causés par les oiseaux granivores, des inondations dévastatrices, et un déficit alarmant en équipement agricole, en particulier les moissonneuses-batteuses.

Les conséquences de ces difficultés sont catastrophiques, avec des agriculteurs luttant pour rembourser les crédits contractés, plongeant la région dans une situation d’endettement généralisé. Aucun producteur dans la vallée, couvrant plus de 30 000 hectares d’exploitations familiales, n’a pu entamer la nouvelle campagne, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux.

Aya Fall a souligné l’urgence d’une réponse de l’État, insistant sur les risques imminents de famine et de chômage massif pour les jeunes et les femmes de la région. La crise économique précaire a également compliqué l’accès au crédit, les banques étant réticentes à octroyer des prêts depuis 2020, aggravant ainsi la détresse des agriculteurs.

Cette mobilisation dramatique témoigne du besoin critique d’une intervention immédiate de l’État pour sauver l’agriculture locale, préserver les emplois, et garantir la sécurité alimentaire dans le département de Dagana. L’appel désespéré des paysans résonne comme un cri de détresse, appelant à l’action pour éviter une crise humanitaire imminente.

Malicounda sous le choc : Découverte macabre d’un corps amputé dans un bâtiment en construction

Une atmosphère lugubre plane sur la commune de Malicounda, dans le département de Mbour au Sénégal, suite à la découverte sinistre du corps en décomposition avancée d’un jeune garçon. Le macabre spectacle a été retrouvé dans un bâtiment en construction du quartier Saly Aérodrome, plongeant la communauté dans une profonde consternation.

Le jeune garçon, amputé de ses membres supérieurs, n’est pas originaire de la localité, selon le chef de quartier, car aucune déclaration ni avis de recherche n’ont été déposés à son sujet. Les premiers éléments suggèrent que les coupables de cet acte odieux ont déposé le corps dans ce lieu après avoir effectué des mutilations choquantes.

Alertées par cette macabre découverte, les autorités locales, assistées des gendarmes et des sapeurs-pompiers, ont investi les lieux pour les constatations nécessaires. Les morceaux du corps ont été rassemblés en vue d’une inhumation respectueuse du reste de la dépouille.

Cette tragédie soulève d’innombrables questions quant aux circonstances entourant la mort du jeune garçon et aux motifs de cette mutilation choquante. Les autorités compétentes sont appelées à diligenter une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur cette affaire et de traduire les responsables de ce crime abominable devant la justice.

Cette découverte macabre met en lumière l’urgence de renforcer la sécurité dans les communautés pour garantir la protection des citoyens et prévenir de tels actes répréhensibles. La communauté de Malicounda pleure la perte d’un jeune membre, victime d’une violence indicible qui appelle à la mobilisation collective contre l’horreur.

L’USAID investit plus de 1,1 Million de Dollars pour élargir l’accès à l’énergie solaire au Sénégal

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a récemment annoncé des subventions de plus de 1,1 million de dollars (soit 665 millions de FCFA) destinées à étendre l’accès aux solutions d’énergie solaire au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables – SURE, visant à collaborer avec des entreprises et des développeurs d’énergies renouvelables locaux.

Le projet SURE se concentre sur l’augmentation de la productivité des petites entreprises opérant dans des zones hors réseau, tout en accélérant leur transition vers l’énergie verte. L’objectif principal est de favoriser le développement durable en renforçant l’accès à l’énergie solaire, une source d’énergie propre et renouvelable.

En collaboration avec des partenaires locaux, le projet SURE vise à créer un écosystème énergétique favorable pour les petites entreprises. Cela inclut des solutions solaires abordables et adaptées aux besoins spécifiques des entreprises opérant dans des zones hors réseau, contribuant ainsi à réduire la dépendance aux énergies non durables.

L’USAID s’engage à jouer un rôle moteur dans la transition énergétique au Sénégal, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités locales et la création d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables. Les subventions annoncées récemment démontrent l’engagement continu de l’USAID à soutenir des initiatives innovantes qui contribuent à la croissance économique et à la durabilité environnementale au Sénégal.

Budget participatif au Sénégal : Appel à l’inclusion des couches vulnérables dans le processus de décision

Le directeur exécutif de l’ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a appelé les collectivités territoriales du Sénégal à accorder une attention particulière aux aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap dans le cadre du processus budgétaire. S’exprimant lors d’un atelier de sensibilisation à Saly (Mbour, Ouest), M. Kanouté a souligné que ces groupes sont parfois négligés dans l’élaboration des budgets et des programmes de développement local et national.

Selon lui, l’observation a révélé que les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas suffisamment intégrés dans le processus budgétaire, ce qui les rend souvent exclus des programmes de développement. Il a attribué cette exclusion à l’oubli fréquent de ces groupes marginalisés dans les initiatives de planification.

L’intervention de Bachir Kanouté avait lieu dans le cadre d’un atelier de sensibilisation impliquant des services techniques déconcentrés, des membres de la société civile et des institutions engagées dans des initiatives de développement axées sur le budget participatif.

Il a souligné l’importance d’identifier et de prendre en compte les attentes spécifiques des jeunes, affirmant que l’enjeu n’est pas seulement de les reconnaître, mais aussi de les impliquer activement à toutes les étapes du processus décisionnel, depuis le diagnostic jusqu’au suivi évaluation.

Le budget participatif, selon Kanouté, a pour objectif de garantir l’implication de l’ensemble des acteurs territoriaux dans ces différentes étapes, favorisant ainsi une approche plus inclusive et équitable.

Arouna Sarr, directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, a promis le soutien de son service pour concrétiser cette initiative à travers toutes les régions du Sénégal, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à promouvoir la participation et l’inclusion de toutes les couches de la société dans le processus de décision budgétaire.

Agression choquante à Ziguinchor : Une bande de jeunes filles attaque sa Camarade au Collège Académie Platon

Dans un acte choquant, une bande d’élèves du Collège Privé Académie Platon à Ziguinchor a agressé violemment une camarade de classe ce samedi, utilisant des lames et des ciseaux qui ont défiguré le visage de la jeune fille. La présumée chef de la bande, A. Ndiaye, et ses complices (Al. Ndiaye, A. Séne, A. Cécile, A. O. Diallo, entre autres) se sont acharnés sur la victime, N. Coly, endommageant gravement son visage.

Le motif avancé par la bande d’agresseurs est que la victime ne les saluait pas. Cet incident tragique met en lumière la violence au sein des établissements scolaires, un problème préoccupant qui nécessite une action immédiate.

La nommée A. Ndiaye, qui serait une récidiviste selon des sources, est actuellement entre les mains de la police, qui mène une enquête approfondie sur l’incident. Cependant, des informations suggèrent que des tractations sont en cours pour sa libération, soulevant des préoccupations quant à l’influence potentielle de la famille d’A. Ndiaye pour étouffer l’affaire.

La famille de la jeune N. Coly tire la sonnette d’alarme sur les tentatives présumées de la famille d’A. Ndiaye d’étouffer l’affaire en coulisses. Cette situation inquiétante met en évidence la nécessité d’une réponse rapide pour garantir la justice et la sécurité des élèves au sein des établissements scolaires.

Affaire à suivre pour obtenir plus de détails sur les développements ultérieurs de cette affaire choquante à Ziguinchor.

La leçon magistrale du professeur de philosophie, Alassane Kitane à ceux qui  »huent » Aliou Cissé

Huer cet homme !

Ce pays a choisi l’ensauvagement, l’insolence, la violence, l’ignorance et l’ingratitude. Huer cet homme. Pourquoi ? Vous le déifiez hier, aujourd’hui vous le vouez aux gémonies, bande d’ingrats. Vous êtes qui ? Le Brésil certainement ?

Vous le huez pour un problème de coaching ? Qu’ils sont prétentieux ces petits badauds ! Savez-vous ce qu’il endure ? Combien il souffre de ne pas avoir atteint son objectif ? Aimez-vous cette équipe plus que lui ? Problèmes de coaching ! Et s’il avait gagné ?

Quant à toi Aliou Cissé, je sais que tu sais à qui tu as affaire. Ces gens ont hué tous leurs héros : ils vénèrent bruyamment leurs saints et les insultent quand ils sont dans d’autres sphères ; ils élisent des « démons » pour se venger des leurs rois ; ils compensent leur faiblesse par la projection sur les autres ; ils sont inconstants, versatiles, impulsifs, bavards et peu féconds. Ces gens ont un problème non avec toi, mais leur éducation : le défaut d’éducation abrutit l’homme. Ce pays est foutu, je le jure !

Quand des députés sont installés dans la bagarre générale il n’y a pas de raison d’espérer que la bagarre ne devienne pas son « règlement » intérieur. Cette législature porte en elle-même les germes de l’ensauvagement de la société. La bagarre, l’insolence et l’ignorance sont en réalité l’ADN de cette institution qui est censée nous représenter. Les jeunes apprennent tout difficilement et avec peu de génie, mais ils apprennent l’insolence à la vitesse de éclair.

Je ne suis pas un fan d’Aliou Cissé, mais je respecte son travail et ses résultats : il est jusqu’à maintenant le meilleur. Je peux le critiquer et peut-être souhaiter son départ, mais je ne peux pas comprendre qu’on exerce sur sa personne cette violence morale. Mais Aliou est un Rasta, il comprend qu’en fin de compte ceux qui l’ont hué se huaient eux-mêmes. Ce pays est en train de sombrer, et les élites (la véritable écume !) en sont responsable. Nous avons choisi de nous morfondre dans une tradition de l’insulte et ça va nous coûter cher.

Ce pays est en train d’instaurer la culture de l’intolérance : la médiocrité s’est arrogée le droit de mener la société. Les insulteurs jouent les premiers rôles ; à la télévision, c’est la haine, la vulgarité, la bouffonnerie et le mensonge qui sont distillés à longueur de journée. C’est quoi cette société où le plus grand criminel devient un saint dès que les manigances télévisuelles réussissent à en faire un « client préféré » ?

Alassane K. KITANE

Mbacké : Les images choquantes des sévices corporels sur 6 talibés, leur maître arrêté

Âmes sensibles, s’abstenir !  Cette vidéo pourrait vous choquer. Seneweb vous livre les images choquantes des sévices corporels subis par six talibés. Le maître coranique incriminé a été arrêté par le commissariat urbain de Mbacké pour traite de personnes et maltraitance. 

Alors l’affaire Ndella Madior Diouf est encore fraîche dans les mémoires, un cas similaire suscite l’indignation à Mbacké où un maître coranique est en garde à vue à la police pour traite de personnes et maltraitance sur des enfants.

Tout talibé qui n’assure pas le versement quotidien de 175 F, sera torturé
H. B. Ka exerçait des sévices corporels sur ses élèves qui n’ont pas maîtrisé leur leçon du jour ou collecté le versement journalier fixé à 175 F CFA par talibé, selon des sources de Seneweb proches du dossier. Le mis en cause fructifiait son entreprise délictuelle par ce procédé.
Comment la mafia d’oustaz Ka a été percée
Tout a commencé lorsque le commissaire Alioune Fall a appris, hier  mardi, d’une source anonyme, qu’un talibé a été victime de sévices corporels dans un « daara ». Séance tenante, le chef de service du commissariat urbain de Mbacké et ses hommes ont entamé une mission d’investigations avant de localiser le « daara » en question à Ndoyenne. La descente inopinée des limiers de la brigade de recherches  a permis de trouver sur place six  talibés présentant chacun de nombreuses blessures sur différentes parties du corps.
Ces enfants âgés de 8 à 11 ans ont confié  qu’ils sont victimes des agissements de leur maître coranique. À défaut de trouver le mis en cause sur place, les policiers ont conduit les enfants au commissariat.
Ne se doutant de rien, le maître coranique s’est présenté devant les enquêteurs, plus tard. Oustaz H. B. Ka sera placé en garde à vue pour les faits de maltraitance et de violence exercées sur des mineurs de moins de 13 ans ainsi que traite de personnes.
Les aveux du maître coranique
Interrogé sur procès-verbal, le mis en cause a tenté de nier les faits, dans un premier temps, en faisant croire aux enquêteurs que ses talibés sont victimes d’infections bactériennes. Mais il a fini par avouer être l’auteur des services corporels sur ces talibés, selon des sources de Seneweb. « Ils ont été blessés par la cravache avec laquelle je leur infligeais des corrections », avoue Oustaz Ka lors de son interrogatoire.Les terribles confidences des six victimes
P. K. (11 ans), O. K. (10 ans), A. K. (8 ans), M. K. (10 ans), A. N. (8 ans) et A. Ka (9 ans) ont fait de terribles révélations. « Chaque fois que nous n’avons pas maîtrisé notre leçon du jour ou n’avons pas assuré le versement journalier de 175 F CFA par talibé, oustaz Ka nous infligeait de violents coups avec sa cravache en fils », confient les six victimes, qui ont été finalement mises à la disposition de leurs parents après audition.
Le mis en cause sera déféré probablement vendredi prochain au tribunal de grande instance de Diourbel.
Seneweb vous livre en exclusivité les images de l’horreur de Mbacké.

avec Seneweb

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