Démasqué : Un faux lieutenant de gendarmerie arrêté pour escroquerie

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a mis fin aux agissements d’un individu qui se faisait passer pour un lieutenant de la gendarmerie afin d’escroquer des citoyens honnêtes. Seneweb révèle les détails de cette affaire troublante.

A. S., âgé de 59 ans, a profité de sa profession d’électricien en bâtiment pour se glisser dans le rôle d’un officier de gendarmerie, prétendant être en service à la section de recherches. Usurpant ainsi une fonction qui n’était pas la sienne, le faussaire arpentait les commissariats et brigades, promettant aux plaignants ou aux suspects une résolution rapide de leurs affaires en échange d’argent.

Sa tromperie l’a conduit à extorquer la somme de 500 000 francs CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui souhaitait voir son affaire en suspens devant le tribunal disparaître. De même, A. S. est intervenu dans une affaire d’escroquerie au voyage, actuellement sous enquête par les autorités du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies.

Dans cette dernière affaire, impliquant un émigré nommé B. M., le faux gendarme a exigé la somme de 2 millions de francs CFA pour faire retirer son nom de l’enquête. Heureusement, les policiers ont pu mettre la main sur des messages vocaux compromettants envoyés par A. S.

Suite à cette découverte, les forces de l’ordre ont rapidement appréhendé le faux lieutenant à Diamalaye. Lors de son interrogatoire, l’électricien en bâtiment a avoué qu’il n’avait ni le statut de gendarme ni celui de policier, mettant ainsi fin à ses impostures.

Après une enquête approfondie, A. S. a été déféré hier jeudi pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance des autorités pour protéger les citoyens contre les escrocs qui se cachent derrière de fausses identités pour commettre leurs méfaits.

Interception d’une pirogue avec 115 migrants par les douanes de Rufisque : Un appel à une action concertée contre l’émigration clandestine

Dans le cadre de leurs opérations de surveillance maritime, les douanes de Rufisque ont récemment intercepté une pirogue transportant pas moins de 115 personnes, parmi lesquelles figuraient 26 femmes et six enfants. Cette découverte poignante met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages clandestins à la recherche d’une vie meilleure.

L’interception, survenue hier, s’est déroulée grâce à la vigilance des agents de la brigade maritime des douanes de Rufisque. Ils ont découvert la pirogue chargée de passagers, ainsi que de nombreux bidons d’essence et divers autres équipements. Cette configuration soulève des inquiétudes quant à la sécurité des migrants, ainsi qu’à la légalité de l’entreprise.

Selon les informations communiquées par la Division de la communication et des relations publiques des douanes, les passagers, principalement de nationalité étrangère, ont été secourus et conduits avec leurs bagages jusqu’à la plage Bata de Rufisque. Là, ils ont été remis à la police nationale pour le déroulement de la procédure appropriée.

Cette interception met en évidence l’importance cruciale de la coopération interinstitutionnelle dans la lutte contre l’émigration clandestine. Elle souligne également la nécessité d’une approche globale et concertée pour faire face à ce défi complexe. Non seulement il s’agit de garantir la sécurité des migrants, mais aussi de s’attaquer aux réseaux criminels qui exploitent leur vulnérabilité.

En effet, ces incidents ne sont que la pointe de l’iceberg d’un problème beaucoup plus vaste. Ils soulignent l’urgence d’adopter des politiques et des actions qui s’attaquent aux causes profondes de la migration irrégulière, tout en protégeant les droits fondamentaux des personnes déplacées.

Cette interception par les douanes de Rufisque nous rappelle que la lutte contre l’émigration clandestine nécessite une réponse collective et coordonnée. Il est temps de redoubler d’efforts pour protéger ceux qui risquent leur vie dans l’espoir d’un avenir meilleur, tout en mettant fin aux activités des passeurs sans scrupules.

Incendie destructeur chez Patisen : Un regard sur la sécurité dans les Zones Industrielles

Une puissante explosion suivie d’un incendie a secoué les locaux de Patisen, une entreprise renommée dans le domaine du négoce, de la production et de la distribution de produits alimentaires, établie depuis 1981. L’incident a eu lieu à précisément 18 heures dans la zone industrielle où est située l’usine.

Les témoins sur place ont rapporté avoir entendu une explosion massive avant de voir des flammes s’élever au-dessus de l’usine. Selon les premières informations, plusieurs véhicules stationnés à l’intérieur de l’enceinte de l’usine seraient à l’origine de l’explosion. Les détails spécifiques concernant la cause de l’explosion et les circonstances exactes restent encore à déterminer.

Les services d’urgence ont été alertés immédiatement, et les équipes de pompiers se sont rapidement rendues sur les lieux pour combattre les flammes et empêcher l’incendie de se propager aux bâtiments voisins. Malgré leurs efforts, l’étendue des dégâts n’a pas encore été complètement réalisé, et l’enquête sur l’incident est toujours en cours.

Cet événement tragique soulève des questions importantes sur la sécurité au sein des zones industrielles, particulièrement en ce qui concerne la gestion des risques liés aux substances inflammables comme le carburant des véhicules. Il met également en lumière la nécessité pour les entreprises de renforcer les mesures de prévention des incendies et de revoir leurs protocoles de sécurité pour garantir la sécurité de leurs installations et de leur personnel.

À la lumière de cet incident, les autorités compétentes pourraient envisager de mettre en œuvre des réglementations plus strictes et des inspections plus fréquentes dans les zones industrielles, afin d’assurer que les normes de sécurité sont respectées et que les risques potentiels sont efficacement gérés.

Alors que la communauté attend des réponses, l’impact de cet incendie sur Patisen et ses employés est indéniable. La société doit non seulement faire face aux dommages immédiats, mais aussi entraîner les répercussions à long terme sur sa capacité de production et sa réputation.

Selon nos dernières informations, plusieurs véhicules ont été consumés par les flammes. D’après les témoins, des camions avaient déjà effectué leurs chargements de produits alimentaires, et d’autres véhicules particuliers étaient stationnés sur place. « Trois camions et deux wagons ont été calcinés durant l’incendie.

Nous continuerons de suivre cette affaire et fournirons des mises à jour supplémentaires à mesure que de nouvelles informations seront disponibles. Les résultats de l’enquête en cours seront cruciaux pour comprendre pleinement les causes de cet incident et pour prévenir de futurs désastres dans le secteur industriel.

Tragédie à Kaolack : Un véhicule de la gendarmerie impliqué dans un accident mortel

Un dramatique accident de la route s’est produit sur la RN1 à Kaolack, impliquant un pick-up de la gendarmerie et une moto Jakarta. L’incident, survenu dans des circonstances marquées par un excès de vitesse du véhicule de la gendarmerie, a tragiquement coûté la vie à un individu et laissé un autre dans un état critique.

Selon les témoins, le pick-up de la gendarmerie tentait de manœuvrer pour se positionner en deuxième place lorsqu’il a percuté la moto qui arrivait en sens inverse. L’impact a été d’une telle violence que le passager de la moto a été tué sur le coup, tandis que le conducteur a subi de graves blessures.

Les secours, rapidement arrivés sur les lieux, ont transporté le corps sans vie à la morgue de l’hôpital EL Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, tandis que le blessé grave a été admis aux urgences du même hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Cet accident soulève des questions sur la sécurité routière et le respect des règles de conduite par les véhicules d’urgence, en particulier dans des zones à forte circulation comme la RN1. La communauté de Kaolack est en émoi face à cette tragédie qui vient rappeler l’importance cruciale du respect strict des limitations de vitesse et des règles de priorité sur les routes.

Kaolack : Les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër

Depuis sa création en 2017, l’école franco-arabe publique de Ngane Saër, dans la commune de [insérer le nom de la commune], peine à offrir des conditions d’apprentissage décentes à ses élèves. Malgré les efforts des populations locales pour fournir une éducation de qualité, l’établissement est toujours en abri provisoire, confronté à des défis majeurs qui compromettent le bien-être et l’éducation des enfants.

L’initiative de créer cette école avait pour objectif de permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales, sans avoir à parcourir de longues distances aller-retour. Cependant, le rêve d’une éducation de qualité reste entravé par l’état délabré des installations de l’école, comprenant six classes et une pour la maternelle.
Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion, exprime avec amertume la réalité quotidienne de l’école : « Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés. »
L’éducation est un pilier essentiel du développement économique, social et culturel de toute société. Elle offre aux individus la possibilité d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer positivement à leur communauté. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel, qui doit être accessible à tous les enfants sans discrimination.
Malheureusement, la réalité à Ngane Saër témoigne d’une situation inacceptable où les élèves sont privés des conditions élémentaires pour apprendre et s’épanouir. Les abris provisoires et le manque d’infrastructures de base tels que l’eau et l’électricité compromettent sérieusement la qualité de l’éducation dispensée dans cette école.
Face à cette situation préoccupante, nous lançons un appel pressant aux autorités étatiques et territoriales pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’améliorer les conditions de l’école franco-arabe de Ngane Saër. Les enfants méritent un environnement éducatif sûr, sain et propice à leur épanouissement. Il est impératif que des solutions concrètes soient trouvées pour mettre fin à cette situation de précarité et garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité.
En tant que membres de la communauté et défenseurs de l’éducation, nous restons déterminés à œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de l’école de Ngane Saër et à veiller à ce que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation équitable et inclusive, conforme à leurs droits fondamentaux.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Appel à l’Aide : Djilor en quête de Solutions à son enclavement et son manque d’électricité

Les huit villages de la commune de Djilor, située dans le département de Foundiougne, traversent une période particulièrement difficile en raison de l’enclavement persistant et du manque criant d’électricité. Cette situation préoccupante affecte profondément la vie quotidienne des habitants de ces villages, notamment Keur Bodji, Keur Pathé, Kamatane, Gary Secco, entre autres, qui continuent de souffrir de l’absence d’accès au réseau électrique, à l’exception de Kamatane et Keur Gary.

Mouhamed Moussa Diallo, porte-parole des habitants, a exprimé la frustration et le désarroi de la communauté face à cette situation désespérante. « Nous avons décidé de prendre les devants pour mettre un terme à cette situation lancinante qui prend des proportions de plus en plus alarmantes », a-t-il déclaré lors d’une réunion communautaire tenue récemment.
Malgré les multiples démarches et appels lancés aux autorités compétentes, aucune action concrète n’a été entreprise pour remédier à cette situation préoccupante. Les habitants ont sollicité à maintes reprises l’intervention du directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye, afin qu’il se saisisse de ce dossier urgent, mais leurs demandes sont restées lettre morte.
L’isolement des autres localités, telles que Sinthiou Demba, Keur Daouda, Keur Mbodji et Keur Daouda, est particulièrement problématique pendant la saison des pluies, où les routes deviennent impraticables et les habitants se retrouvent coupés du reste du monde. Cette situation rend également l’accès aux services essentiels, tels que les soins de santé et l’éducation, extrêmement difficile, affectant ainsi la qualité de vie des habitants de Djilor.
En plus du manque d’électrification, les habitants pointent du doigt la mauvaise gestion du maire de la commune de Djilor Saloum, Lansana Sano, qui, selon eux, n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie dans la région depuis son arrivée. Malgré les promesses électorales et les engagements pris, les habitants constatent avec amertume l’absence de réalisations tangibles pour répondre à leurs besoins fondamentaux.
Dans ce contexte difficile, les habitants adressent un appel pressant au président Diomaye Faye pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les populations de la commune de Djilor Saloum, à l’instar des autres régions du pays. Mouhamed Moussa Diallo a souligné ces préoccupations lors d’une cérémonie religieuse, appelant à une action urgente pour soulager la souffrance des habitants de Djilor.
Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, les habitants de Djilor restent déterminés à faire entendre leur voix et à lutter pour un avenir meilleur pour leur communauté. Ils appellent à une action concertée des autorités locales et nationales pour mettre fin à l’enclavement et au manque d’électricité, et ils espèrent que leurs appels ne resteront pas lettre morte, mais qu’ils conduiront à des solutions concrètes pour améliorer leur qualité de vie et garantir leur bien-être futur.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Déclin Social à Médina Baye : L’urgence d’actions contre la délinquance juvénile

Médina Baye, reconnue comme l’une des cités religieuses les plus respectées du Sénégal, est confrontée à une préoccupante montée de la délinquance juvénile qui menace de ternir son image. Au cœur de cette ville sainte, de jeunes adolescents s’adonnent ouvertement à des pratiques délictueuses qui sèment l’inquiétude parmi les habitants et les fidèles.

Les rues et ruelles de Médina Baye voient des groupes de jeunes, âgés de 12 à 17 ans, s’installer à proximité des bâtiments et arrêts de vélos taxis pour consommer du cannabis et des cigarettes. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle se déroule à quelques mètres seulement de la résidence du khalife général de Médina Baye.
Omar Daouda Fall, vigile local, témoigne de la banalisation de la consommation de drogue dans le secteur : « Le cannabis, ou chanvre indien, est la drogue la plus accessible et la plus consommée par ces jeunes. » À Darou Rahmaty, ou Médina 2, la situation est similaire, avec des jeunes partageant des joints en toute impunité, créant un climat d’insécurité et de désordre.
Les répercussions de ces comportements déviants sont multiples : injures, troubles à l’ordre public, et agressions verbales envers les jeunes filles fréquentant ces lieux. Demba Siré Traoré, résident de Médina Baye, déplore l’attitude des autorités religieuses et sécuritaires face à cette crise. « Les jeunes deviennent incontrôlables, armés de bouteilles et de couteaux, causant des blessures et des querelles fréquentes, » ajoute-t-il.
La situation à Médina Baye appelle à une réaction urgente des autorités religieuses, sécuritaires et communautaires. La mise en place de programmes de prévention de la délinquance, d’éducation contre les dangers de la drogue, et de renforcement de la sécurité autour des lieux sensibles sont impératifs pour restaurer la paix et préserver la sanctité de cette cité religieuse.
Il est crucial que les leaders communautaires et religieux collaborent avec les forces de l’ordre pour instaurer des mesures correctives et préventives efficaces. L’engagement des jeunes à travers des activités constructives et inclusives pourrait également contribuer à détourner ces derniers des influences néfastes.
Médina Baye est à un tournant critique. La communauté doit se mobiliser pour combattre cette vague de délinquance qui s’attaque à l’essence même de ses valeurs. L’action collective, guidée par la sagesse religieuse et l’appui des autorités, peut redonner à Médina Baye son statut de cité d’exemplarité. La réhabilitation de son image et la sécurité de ses habitants en dépendent.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Nouvelle politique agricole : Les ressources allouées iront directement aux agriculteurs, annonce Ousmane Sonko, PM

Lors de l’ouverture officielle des travaux de la conférence interministérielle sur l’agriculture tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a dévoilé une nouvelle orientation stratégique pour le secteur agricole du pays. En effet, selon lui, la campagne agricole 2024/2025 sera le théâtre de profondes réformes sous le signe de la souveraineté alimentaire.

Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’agriculture comme pilier du développement économique inclusif et durable du Sénégal. Il a mis l’accent sur le rôle crucial de ce secteur dans la création d’emplois, la lutte contre l’émigration irrégulière et l’éradication de la pauvreté. Le Premier ministre a exprimé son regret face au constat que les moyens financiers précédemment alloués n’avaient pas atteint les vrais acteurs du secteur.

« Désormais, les ressources et moyens consentis à l’agriculture iront à ceux qui la pratiquent réellement », a-t-il affirmé, annonçant un changement radical dans la distribution des subventions et des financements agricoles. Cette mesure vise à assurer que l’investissement dans l’agriculture bénéficie directement aux agriculteurs et non à des intermédiaires.

Le Premier ministre a également promis de restructurer l’organisation des producteurs agricoles et de moderniser le système de distribution des intrants agricoles grâce à la digitalisation et à une meilleure sécurisation. Ces efforts seront complétés par des sessions de renforcement des capacités et l’introduction de mécanismes de financement innovants, tels que le crédit-bail pour l’acquisition de matériel agricole et le nantissement des stocks.

Sonko envisage de mettre en place des garanties souveraines ou des fonds de garantie pour réguler les marchés, assurer des prix rémunérateurs pour les agriculteurs, et garantir le remboursement des crédits. Une approche intégrée de la chaîne de valeur est également prévue pour assurer des débouchés stables aux produits agricoles, avec un soutien étatique à la transformation, la conservation, et la commercialisation.

Pour finir, le Premier ministre a souligné l’importance de finaliser rapidement la formulation de cette nouvelle doctrine de souveraineté alimentaire avec la participation active de tous les acteurs concernés, marquant ainsi un engagement ferme du gouvernement à réaliser les changements demandés par la population pour une agriculture plus productive et équitable.

Arrestation à Bantako ( Kedougou )pour trafic de drogue : 300 kg de chanvre indien saisis

Dans le cadre d’une opération menée par la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, à Tomboronkoto dans la région de Kédougou, un homme de plus de cinquante ans a été arrêté avec 300 kg de chanvre indien. La drogue était astucieusement dissimulée sous un matelas dans sa résidence au village de Bantako.

L’intervention a eu lieu suite à une dénonciation anonyme qui a alerté les autorités locales sur les activités suspectes de l’individu, identifié uniquement par ses initiales M. D. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont découvert la quantité significative de drogue, ce qui a mené à l’arrestation immédiate du suspect.

Devant les enquêteurs, M. D. a reconnu la possession et l’intention de vendre le chanvre indien. Après avoir passé deux jours en garde à vue, il a été déféré au parquet ce vendredi, faisant face à des accusations de trafic et vente de substances illicites.

Cette saisie marque un coup significatif porté au commerce illicite de drogues dans la région, soulignant l’efficacité des opérations basées sur les renseignements et la collaboration communautaire pour combattre le fléau du narcotrafic. Les autorités continuent d’encourager les citoyens à signaler toute activité suspecte afin de maintenir la sécurité et l’ordre public.

Pose de la première pierre d’un bureau foncier à Diass : Vers une sécurisation foncière accrue

Le maire de Diass, Mamadou Ndione, et le coordinateur du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), Mouhamadou Moustapha Dia, ont officié vendredi la pose de la première pierre du bureau foncier de la commune de Diass, située à Mbour dans la région de l’Ouest sénégalais.

Cette cérémonie marque une étape significative dans le vaste projet de mise en place d’un cadastre à l’échelle nationale, visant à assurer une sécurisation foncière effective dans les zones rurales du pays, s’est félicité Mamadou Ndione.

La future infrastructure comprendra un bureau équipé pour accueillir le public, une salle d’archivage et un local technique destiné à héberger le système d’information foncière prévu, a expliqué Moustapha Dia.

L’objectif principal de ce bureau foncier est de garantir la traçabilité dans la gestion foncière au niveau communal, depuis la demande jusqu’à la finalisation de la procédure, a-t-il ajouté.

Pour le maire de Diass, sécuriser le foncier est essentiel pour attirer les investissements familiaux et privés dans la région. Il a souligné que la commune et le Procasef travaillent ensemble sur deux fronts : assurer que les documents existants répondent aux normes établies par l’État sénégalais en matière foncière, et garantir la sécurisation foncière future pour tous les citoyens de Diass.

La convention signée entre la commune et le Procasef reflète les objectifs communs et les préoccupations partagées pour le bien-être des citoyens, a assuré Mamadou Ndione.

Le Procasef, financé par la Banque mondiale à hauteur de 80 millions de dollars américains, vise à améliorer la gouvernance foncière dans 138 communes du Sénégal. Son objectif principal est d’instaurer un système d’information foncière transparent et traçable, favorisant ainsi la transparence et la sécurité dans la gestion des terres.

Pèlerinage de Popenguine : Appel à la modération dans la location des maisons

Dans le cadre des préparatifs de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, les autorités locales et les organisateurs ont lancé un appel pressant aux habitants de la localité pour éviter la surenchère dans la location des maisons pendant cet événement religieux majeur au Sénégal.

Lors d’une réunion de préparation dirigée par l’adjointe au gouverneur de Thiès, Téning Faye Bâ, il a été noté que l’année précédente avait été marquée par une hausse excessive des tarifs de location, ce qui avait rendu difficile l’hébergement des pèlerins.

Mme Bâ a souligné l’importance de cet événement religieux en tant qu’occasion de dévotion et de recueillement, exhortant les propriétaires de maisons à faire preuve de générosité en facilitant l’hébergement des visiteurs. Elle a encouragé ceux qui louent leurs maisons à rendre les tarifs abordables, voire à les mettre gratuitement à la disposition des pèlerins.

Jean-Pierre Dasilva, secrétaire général adjoint du Comité national du pèlerinage de Popenguine, a renforcé cet appel en soulignant l’importance de l’hospitalité dans l’esprit du pèlerinage. Il a appelé les habitants de Popenguine à faire preuve de générosité envers les pèlerins, soulignant que cet acte est également un acte de dévotion.

Le pèlerinage de Popenguine, qui se déroulera cette année du 18 au 20 mai, attire des milliers de fidèles venant de tout le Sénégal pour trois jours de prières et de célébrations. Pour faciliter le bon déroulement de l’événement, les organisateurs ont recommandé aux pèlerins de se munir de badges pour faciliter le contrôle par les forces de l’ordre.

Une nouveauté cette année est le départ des marcheurs des doyennés pour se retrouver à Popenguine le lundi. Les organisateurs ont également pris des mesures pour assurer la sécurité des marcheurs, notamment sur la route de Sindia, étroite et escarpée par endroits.

En outre, plusieurs services, dont la santé, la sécurité, l’approvisionnement en denrées alimentaires et l’aménagement des infrastructures, se sont engagés à assurer le bon déroulement du pèlerinage.

L’appel à la modération dans la location des maisons reflète l’importance accordée à l’esprit d’entraide et de solidarité dans cet événement religieux majeur au Sénégal, mettant en avant les valeurs de générosité et de partage qui caractérisent le pèlerinage de Popenguine.

Le Maire de Dakar lance les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen de Cambérène Seydina Issa Laye

Le Maire de Dakar, M. Barthelemy Dias, a récemment inauguré les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ces travaux, représentant un investissement total de 341 millions de francs CFA, marquent une étape importante dans le renforcement du système éducatif de la région en offrant à la jeunesse un cadre propice à son développement académique.

L’extension prévue permettra d’accueillir un nombre accru d’élèves dans des conditions optimales, avec des salles de classe modernes et équipées des dernières technologies. Cette initiative reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar.

En investissant dans ces infrastructures éducatives, la municipalité de Dakar démontre sa volonté de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi l’égalité des chances et le développement socio-économique de la région. Ces travaux témoignent de la vision à long terme du Maire et de son administration pour faire de Dakar un pôle d’excellence éducative.

Cette initiative a été chaleureusement accueillie par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye, illustrant leur volonté collective de construire un avenir meilleur pour la jeunesse de Dakar. En unissant leurs efforts, les autorités locales, les enseignants, les élèves et les parents contribuent à faire de l’éducation une priorité absolue, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la ville et ses habitants.

Découverte Macabre à Petit Mbao : Le Corps d’un Nouveau-né Retrouvé Devant une Maternité

Un acte tragique a secoué la communauté de Petit Mbao avec la découverte du corps sans vie d’un nouveau-né devant la porte d’entrée d’une maternité locale. C’est le préposé à la sécurité de l’établissement qui a été confronté à cette scène déchirante, avant d’en informer la sage-femme responsable.

Les autorités ont rapidement été alertées et les gendarmes sont intervenus pour constater les faits. Le corps du nourrisson a ensuite été transporté à la morgue pour des examens médico-légaux. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette tragédie, selon des sources de Seneweb.

Cette découverte macabre a suscité une profonde consternation au sein de la communauté. Les circonstances entourant la mort du nouveau-né restent floues, et les habitants de Petit Mbao sont en état de choc face à cet événement tragique.

Les autorités locales ont exprimé leur engagement à faire toute la lumière sur cette affaire et à traduire en justice les responsables de cet acte odieux. En attendant, la population locale pleure la perte de ce petit ange et espère que la vérité éclatera rapidement.

Nawali Immobilier : De l’Ascension à la Tourmente

Depuis sa création en 2018 par Aita Magassa, Nawali Immobilier s’est imposée comme une entreprise prometteuse, proposant une gamme de services alléchants dans le secteur immobilier en Afrique de l’Ouest. Cependant, des scandales récents ont ébranlé l’image de la société et sapé la confiance de sa clientèle, mettant en lumière des retards, des litiges et des accusations d’escroquerie.

L’entreprise, fondée par une Franco-Mauritanienne, s’est fixée pour mission de faciliter les investissements immobiliers en mettant l’accent sur la transparence, la qualité et la sécurité. À travers des campagnes de communication d’envergure, Nawali a rapidement attiré l’attention de la diaspora africaine, mettant en avant son expertise dans le domaine immobilier et la fiabilité de ses investissements.

Cependant, les récents scandales ont ébranlé cette image de marque. Des clients ont fait état de retards dans la réalisation de projets immobiliers, de problèmes de communication et de litiges liés aux contrats. Un cas emblématique est celui de Hawa Diakité, qui a accusé l’entreprise de ne pas avoir respecté les termes d’un contrat de construction de villa en Gambie.

Face à ces accusations, Nawali a tenté de se défendre en mettant en avant des avancées dans les travaux et en proposant des remboursements aux clients mécontents. Cependant, les plaintes se sont multipliées, mettant à mal la réputation de l’entreprise.

Malgré ces défis, Nawali tente de se relever. Des actions en justice ont été engagées contre les accusateurs, et l’entreprise cherche à renouer le dialogue avec sa clientèle. Cependant, le chemin vers la rédemption s’annonce long et difficile.

Au-delà des aspects financiers, ces événements soulignent les défis auxquels sont confrontées les entreprises immobilières en Afrique, notamment en matière de transparence et de régulation. Pour Nawali, la route vers la restauration de la confiance passe par une communication transparente, des actions concrètes pour régler les litiges en suspens et un engagement renouvelé envers la qualité et la fiabilité de ses services.

En fin de compte, l’avenir de Nawali reste incertain. La société pourrait soit se relever de ces épreuves, renforcée par l’adversité, soit succomber sous le poids des scandales et des litiges. Seul le temps dira si Nawali réussira à retrouver sa place sur le marché immobilier africain, ou si elle devra faire face à sa chute.

Nouvelle Tragédie en Mer : 32 Passagers Secourus, Deux Morts Retrouvés près de Gandiole

La mer continue de représenter un danger mortel pour ceux qui entreprennent le voyage périlleux à travers les eaux tumultueuses. Aujourd’hui, une nouvelle tragédie a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de l’équipe de la Base navale Nord.

Une pirogue a été repérée à l’approche de Gandiole cet après-midi, déclenchant une réponse immédiate des autorités maritimes. À leur arrivée sur les lieux, les secouristes ont découvert 32 passagers à bord, ainsi que deux corps sans vie. Les occupants semblaient exténués après avoir passé une semaine entière en mer, exposés aux éléments.

Les survivants ont été rapidement pris en charge et transférés vers des structures hospitalières pour recevoir les soins nécessaires. Cependant, cette tragédie souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels sont confrontés les migrants qui tentent la traversée périlleuse de la mer, souvent dans des conditions extrêmement précaires.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour prévenir de telles catastrophes et pour sauver des vies en mer, le phénomène du Barsa ou Barsakh reste une réalité tragique. Ces événements rappellent l’importance de renforcer les mesures de sécurité en mer et de lutter contre les réseaux de trafic d’êtres humains qui exploitent la vulnérabilité des migrants.

Alors que nous pleurons les pertes de vies humaines et exprimons notre solidarité envers les survivants, il est impératif de redoubler d’efforts pour mettre fin à cette tragédie qui continue de se jouer en mer.

Serigne Mboup et le Groupe CCBM Démentent Toute Implication dans la Revente de Kits pour Dialyse

Dans une déclaration officielle émise par la cellule de communication du groupe CCBM, Serigne Mboup, PDG de l’entreprise, a catégoriquement démenti toute allégation concernant son implication dans une affaire présumée de revente de kits pour dialyse.

La clarification intervient en réponse à des informations relayées par certains médias concernant une possible implication de Serigne Mboup dans cette affaire. Le communiqué souligne que le groupe CCBM n’a jamais été impliqué dans la vente de matériels médicaux et n’a jamais eu de transactions de ce genre avec des institutions sanitaires.

Par ailleurs, la déclaration précise que la société Carrefour Médical, qui est autorisée à mener de telles opérations, appartient bel et bien au frère de Serigne Mboup. Cependant, il est important de noter que Serigne Mboup n’a aucune participation dans les entreprises détenues par ses frères et sœurs, et n’exerce aucune influence sur leurs activités, celles-ci étant gérées de manière autonome.

Cette déclaration vise à dissiper tout malentendu et à rectifier les informations erronées concernant l’implication de Serigne Mboup dans des activités de revente de kits pour dialyse. En clarifiant sa position, Serigne Mboup et le groupe CCBM espèrent mettre fin aux spéculations et préserver leur réputation et leur intégrité dans le domaine des affaires.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Poursuit la Lutte Contre les Irregularités Foncières et le Blanchiment d’Argent

Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entreprend une action décisive contre la gestion foncière douteuse héritée du régime précédent, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Les irrégularités découvertes jusqu’à présent ne seraient que la partie visible de l’iceberg, révélant ainsi des ramifications profondes dans le blanchiment d’argent, notamment provenant du trafic de drogue.

Les fonds en question, évalués à environ 200 milliards de francs CFA selon l’économiste Abou Kane, sont soupçonnés d’avoir été investis dans l’immobilier. Ces estimations se basent sur les résultats de l’Institut d’études de sécurité, qui soulignent une alarmante convergence entre le trafic de drogue et le secteur immobilier au Sénégal.

Selon le professeur Kane, depuis 2021, le Sénégal est sous la surveillance étroite du Groupe d’action financière (GAFI), étant placé sur la liste grise. Cette classification met en lumière les lacunes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et soulève des préoccupations quant à l’origine licite des fonds investis dans l’immobilier.

Le constat est alarmant : plus de 120 agences immobilières auraient été créées au Sénégal au cours de la dernière décennie par des trafiquants de drogue, révèle l’Institut d’études de sécurité. Cette tendance inquiétante, combinée au fait que 96% des investissements immobiliers étaient douteux depuis 2013 et que 30% des biens criminels saisis étaient des propriétés immobilières, souligne l’urgence d’agir.

Pour Kane, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour empêcher le Sénégal de figurer sur la liste noire des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent. Cette lutte contre le blanchiment d’argent et les irrégularités foncières s’annonce comme une priorité cruciale pour l’administration du Président Faye dans sa quête pour restaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources du pays.

Réforme Sociale au Sénégal : Revue majeure des programmes d’Aide et de Solidarité

Dans une démarche visant à renforcer la justice sociale et à accélérer le développement des programmes sociaux au Sénégal, le Chef de l’État a récemment initié une série de mesures ambitieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une revue systématique des programmes et projets sociaux, sous la coordination du Premier Ministre, afin de les actualiser et de les redéployer de manière sectorielle et territoriale.

Le Ministre de la Famille et des Solidarités a été chargé de superviser cette revue, qui vise à identifier les lacunes et les opportunités dans les programmes sociaux existants. L’objectif est d’adapter ces programmes aux besoins actuels de la population et de renforcer leur efficacité dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Dans ce contexte, le Président a souligné l’importance cruciale de l’actualisation du Registre National Unique (RNU) avant le 30 juin 2024. Le RNU, qui recense les ménages vulnérables et les bénéficiaires des programmes sociaux, constitue une base de données essentielle pour garantir une distribution équitable des ressources et des services sociaux.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de revoir les critères d’éligibilité et les listes des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale. Cette mesure vise à garantir que les aides sociales parviennent aux personnes et aux familles qui en ont le plus besoin, tout en assurant une gestion efficace et transparente des ressources publiques.

Cette démarche démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir l’inclusion sociale et à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables. En modernisant et en réformant les programmes sociaux, le Président cherche à consolider les progrès réalisés dans le domaine de la justice sociale et à garantir un développement équitable et durable pour tous les citoyens sénégalais.

Évaluation cruciale : Le Président ordonne un audit de Dakar Dem Dikk et des préparatifs du BRT

Dans un effort visant à moderniser et à améliorer le secteur des transports publics au Sénégal, le Président de la République a récemment initié une série de mesures audacieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une évaluation complète du système de gestion des sociétés publiques de transport, notamment de la société Dakar Dem Dikk, une entreprise clé dans le paysage des transports sénégalais.

L’audit, qui sera réalisé prochainement, portera sur divers aspects, notamment les activités opérationnelles, la gestion des parcs de bus, les ressources humaines, le modèle économique et la gouvernance globale de Dakar Dem Dikk. Cette évaluation vise à identifier les défis et les lacunes existants dans le fonctionnement de l’entreprise, et à proposer des solutions efficaces pour renforcer son rôle dans le développement du secteur des transports.

En parallèle, le Président a également demandé un rapport détaillé sur le lancement du projet Bus Rapid Transit (BRT), une initiative majeure visant à améliorer l’efficacité et la qualité du transport public au Sénégal. Ce rapport examinera les progrès réalisés dans la mise en œuvre du BRT, ainsi que les modalités d’exploitation et de gestion du système. L’objectif est d’assurer une utilisation optimale des ressources et de garantir la réussite de ce projet ambitieux.

Dans le cadre d’une vision plus large visant à transformer le secteur des transports, le Président a annoncé son intention d’organiser des États généraux des Transports publics avant la fin de juillet 2024. Ces assises réuniront l’ensemble des acteurs du secteur pour discuter des défis et des opportunités, et élaborer des stratégies visant à moderniser et à améliorer le système de transports publics dans son ensemble.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir le développement économique et social du pays à travers des réformes structurelles dans des domaines clés tels que les transports. En mettant l’accent sur l’efficacité opérationnelle, la transparence et la participation de toutes les parties prenantes, le Président cherche à créer un environnement propice à l’essor du secteur des transports et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

Nouveau Directeur général à la Société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS) : Monsieur Ibrahima Ba

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce majeure a été faite concernant la Société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS) : la nomination de Monsieur Ibrahima Ba au poste de Directeur général. Il succède ainsi à Monsieur El Hadji Malick Ndoye.

Ingénieur électromécanicien de formation, Monsieur Ba apporte avec lui une expertise technique approfondie et une expérience significative dans le domaine des transports et de la logistique.

Sa nomination intervient à un moment crucial pour la CFS, alors que l’entreprise s’efforce de moderniser ses infrastructures, d’améliorer la qualité de ses services et de renforcer sa position dans le secteur ferroviaire.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Ba aura pour mission de superviser l’ensemble des activités opérationnelles et stratégiques de la CFS, en veillant à ce que l’entreprise atteigne ses objectifs de performance et de rentabilité.

Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités gouvernementales, les partenaires commerciaux et les parties prenantes du secteur pour développer et mettre en œuvre des initiatives visant à moderniser et à étendre le réseau ferroviaire du Sénégal.

Parmi les défis auxquels Monsieur Ba sera confronté figurent l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, la sécurité des transports ferroviaires, ainsi que le développement de nouveaux services et de partenariats stratégiques.

Sa nomination suscite des attentes quant à sa capacité à apporter des innovations et des solutions créatives pour stimuler la croissance et le développement de la CFS, tout en contribuant à la promotion d’un système de transport ferroviaire moderne et durable au Sénégal.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Monsieur Ba s’engage à œuvrer pour le succès et la prospérité de la CFS, tout en mettant en œuvre une vision ambitieuse pour l’avenir du transport ferroviaire dans le pays.ChatGPT peut faire des erreurs. Envisager de vérifier les informations importan

Nouveau Directeur général à la Société Africaine de Raffinage (SAR) : Monsieur Mamadou Abib Diop

Une décision importante a été prise lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, avec la nomination de Monsieur Mamadou Abib Diop au poste de Directeur général de la Société Africaine de Raffinage (SAR). Il succède ainsi à Madame Mariame Ndoye Decraene.

Ingénieur en Génie des procédés industriels et spécialiste en Management d’entreprises, Monsieur Diop apporte avec lui une solide expertise technique et une vaste expérience dans le domaine industriel.

Sa nomination à la tête de la SAR intervient à un moment crucial pour l’industrie pétrolière du Sénégal, alors que le pays cherche à renforcer son secteur énergétique et à maximiser la valeur ajoutée de ses ressources naturelles.

En tant que Directeur général de la SAR, Monsieur Diop sera chargé de superviser l’ensemble des opérations de raffinage de pétrole de la société, en veillant à ce que celles-ci se déroulent de manière efficiente, sûre et respectueuse de l’environnement.

Sa mission consistera également à promouvoir l’innovation et la modernisation des infrastructures de raffinage, ainsi qu’à renforcer la compétitivité de la SAR sur le marché national et international.

Monsieur Diop devra également relever des défis importants, tels que l’optimisation des processus de production, la gestion des ressources humaines et financières, ainsi que le développement de partenariats stratégiques avec d’autres acteurs de l’industrie pétrolière.

Sa nomination suscite des attentes quant à une gestion efficace et transparente de la SAR, ainsi qu’à des initiatives visant à renforcer la contribution de la société au développement économique et social du Sénégal.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Monsieur Diop est appelé à collaborer étroitement avec les autorités gouvernementales, les partenaires internationaux et les acteurs du secteur privé pour relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent dans le secteur du raffinage au Sénégal.

Nouveau Directeur général à la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) : Monsieur Abdoul Niang

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce majeure a été faite concernant la direction de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES). Monsieur Abdoul Niang, Ingénieur Hydraulicien, a été nommé Directeur général de la SONES, succédant ainsi à Monsieur Charles Fall.

Cette nomination intervient dans un contexte où la gestion des ressources hydriques est cruciale pour le développement durable et la qualité de vie des populations sénégalaises. En tant qu’Ingénieur Hydraulicien, Monsieur Niang apporte une expertise spécialisée qui sera précieuse pour relever les défis complexes auxquels fait face la SONES.

Sa désignation à la tête de la SONES témoigne de la volonté du gouvernement de mettre en place une direction compétente et expérimentée pour assurer la fourniture d’eau potable de manière efficace et durable à travers tout le pays.

Monsieur Niang devra superviser la gestion opérationnelle et stratégique de la SONES, en veillant à ce que les services fournis répondent aux normes de qualité les plus élevées et aux besoins croissants de la population sénégalaise en matière d’eau potable.

Il sera également chargé de promouvoir l’innovation et la modernisation des infrastructures hydrauliques, tout en veillant à une utilisation durable des ressources en eau du pays.

La nomination de Monsieur Niang à la tête de la SONES suscite des attentes quant à une gestion efficace et transparente de l’approvisionnement en eau au Sénégal, ainsi qu’à des initiatives visant à étendre l’accès à l’eau potable dans les zones les plus reculées du pays.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Monsieur Niang est appelé à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, les partenaires internationaux et la société civile pour relever les défis liés à la gestion des ressources hydriques et contribuer au développement socio-économique du Sénégal.

Nouvelle direction au Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC) : Madame Ndeye Rokhaya Thiam nommée Directrice générale

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une nomination importante a été annoncée pour la direction du Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC). Madame Ndeye Rokhaya Thiam, titulaire d’un Master II en Droit International, a été désignée pour occuper le poste de Directrice générale, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Diop.

Cette nomination marque une nouvelle ère pour le COSEC, un organisme crucial dans le secteur du transport et de la logistique au Sénégal. Madame Thiam apporte avec elle une solide expertise en droit international ainsi qu’une expérience professionnelle diversifiée, ce qui la positionne comme une candidate idéale pour diriger le COSEC dans les années à venir.

En tant que Directrice générale, Madame Thiam sera chargée de superviser et de coordonner les activités du COSEC, en veillant à ce qu’elles soient menées de manière efficace et conforme aux normes nationales et internationales en vigueur dans le domaine du transport et de la logistique.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une gestion professionnelle et transparente des organismes publics, ainsi que de renforcer le secteur du transport et de la logistique pour soutenir le développement économique du pays.

Madame Thiam est appelée à relever les défis complexes du COSEC, notamment en matière de facilitation des échanges commerciaux, de modernisation des infrastructures portuaires et de promotion des meilleures pratiques en matière de transport maritime, terrestre et aérien.

Cette nomination est perçue comme une étape importante dans la poursuite des objectifs de croissance et de développement du secteur du transport et de la logistique au Sénégal. Madame Thiam est attendue pour diriger le COSEC avec intégrité, compétence et engagement envers la mission de l’organisme et les intérêts économiques du pays.

Nouvelle nomination à la tête de la SOMISEN : Monsieur Ngagne Demba Touré nommé Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce significative a été faite concernant la direction de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN). Monsieur Ngagne Demba Touré, titulaire d’un Master II en Droit et Gouvernance des Energies et des Mines, a été nommé en tant que nouveau Directeur général de la SOMISEN.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Ousmane Cissé de cette fonction. Monsieur Touré apporte avec lui une solide formation et une expertise spécialisée dans le domaine du droit minier et de la gouvernance des ressources énergétiques et minières.

La SOMISEN joue un rôle crucial dans le secteur minier du Sénégal, en supervisant et en régulant les activités minières dans le pays. En tant que Directeur général, Monsieur Touré aura pour mission de diriger et de coordonner les opérations de la société, en veillant à ce qu’elles soient menées de manière responsable et conforme aux réglementations en vigueur.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer la gouvernance et la transparence dans le secteur minier, ainsi que de promouvoir une exploitation durable des ressources naturelles du pays.

Monsieur Touré est appelé à relever les défis complexes auxquels est confronté le secteur minier sénégalais, tout en cherchant à maximiser les retombées économiques et sociales pour le pays et ses communautés locales.

Cette nomination est perçue comme une étape importante dans la poursuite du développement du secteur minier du Sénégal et dans la consolidation de sa position sur la scène internationale. Monsieur Touré est attendu pour diriger la SOMISEN avec intégrité, compétence et engagement envers les intérêts du pays et de ses citoyens.

Nouvelle direction au COUD : Monsieur Ndéné Mbodj nommé Directeur

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce importante a été faite concernant la direction du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD). Monsieur Ndéné Mbodj, Maître de Conférences titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, a été nommé en tant que nouveau Directeur du COUD.

Cette nomination fait suite au départ de Monsieur Maguette Sene de ce poste. En tant que Maître de Conférences titulaire, Monsieur Mbodj apporte avec lui une vaste expérience dans le domaine de l’enseignement et de la gestion universitaire.

Le COUD joue un rôle essentiel dans la vie estudiantine à Dakar, en assurant la gestion des résidences universitaires, des restaurants universitaires et des services sociaux destinés aux étudiants. La nomination de Monsieur Ndéné Mbodj à la tête de cette institution témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer et d’optimiser les services offerts aux étudiants.

En tant que nouveau Directeur, Monsieur Mbodj aura pour mission de poursuivre et d’améliorer les initiatives visant à garantir le bien-être et la réussite des étudiants universitaires. Il devra également veiller à assurer une gestion efficace des ressources du COUD et à répondre aux besoins croissants de la communauté estudiantine.

Cette nomination est perçue comme une opportunité de dynamiser et de moderniser davantage les services universitaires à Dakar, en offrant un environnement propice à l’épanouissement académique et personnel des étudiants. Monsieur Mbodj est appelé à diriger le COUD avec dévouement et compétence, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie et des conditions d’études des étudiants de l’Université Cheikh Anta DIOP et des autres établissements d’enseignement supérieur à Dakar.

Nouvelle nomination à la tête de Dakar Dem Dikk : Monsieur Assane Mbengue nommé Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce importante a été faite concernant la direction de la Société Dakar Dem Dikk. En effet, Monsieur Assane Mbengue, titulaire d’un Master II en Administration des Affaires, a été nommé en tant que nouveau Directeur général de Dakar Dem Dikk.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Ousmane Sylla de ce poste. Monsieur Mbengue apporte avec lui une expérience solide dans le domaine de l’administration des affaires, ainsi qu’une expertise en gestion stratégique, financière et opérationnelle.

Dakar Dem Dikk joue un rôle crucial dans le secteur des transports urbains à Dakar, en assurant la gestion et l’exploitation des services de transport en commun dans la capitale sénégalaise. La nomination de Monsieur Assane Mbengue à la tête de cette société témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer et d’optimiser la gestion de ce service public vital pour les citoyens.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Mbengue aura pour mission de poursuivre et d’améliorer les initiatives visant à moderniser et à améliorer la qualité des services de transport offerts par Dakar Dem Dikk. Il devra également veiller à assurer une gestion efficace des ressources et à répondre aux besoins croissants des usagers en matière de mobilité urbaine.

Cette nomination est perçue comme une opportunité de dynamiser et de professionnaliser davantage le secteur des transports urbains à Dakar, en garantissant des services de qualité, accessibles et fiables pour tous les citoyens. Monsieur Mbengue est appelé à diriger Dakar Dem Dikk avec engagement et compétence, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie des habitants de Dakar.

Nouvelle nomination à la tête de l’ARTP : Monsieur Dahirou Thiam prend les rênes en tant que Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce majeure a été faite concernant la direction de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). En effet, Monsieur Dahirou Thiam, un Ingénieur spécialisé en Informatique et Télécommunications, a été nommé en tant que nouveau Directeur général de l’ARTP.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Abdou Karim Sall de ce poste. Monsieur Thiam, qui possède une solide expertise dans le domaine de l’informatique et des télécommunications, apporte avec lui une vision innovante et stratégique pour guider l’ARTP dans ses missions de régulation du secteur des télécommunications et des postes.

L’ARTP joue un rôle essentiel dans la régulation et le développement du secteur des communications au Sénégal, en veillant à garantir un environnement équitable et concurrentiel pour les opérateurs et en protégeant les droits des consommateurs. La nomination de Monsieur Dahirou Thiam à sa tête témoigne de la volonté du gouvernement de maintenir une régulation efficace et adaptée aux évolutions technologiques du secteur.

Cette nomination est perçue comme une opportunité de dynamiser davantage le secteur des télécommunications et des postes, en favorisant l’innovation, l’investissement et l’accès aux services numériques pour tous les citoyens. Monsieur Thiam est appelé à diriger l’ARTP avec détermination et vision, contribuant ainsi au développement numérique du pays et à son intégration dans l’économie mondiale numérique.

Nouvelle nomination à la tête du FONSIS : Monsieur Babacar Gning prend les rênes en tant que Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce importante a été faite concernant la direction du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). En effet, Monsieur Babacar Gning, un Ingénieur spécialisé en Finances et Stratégie, a été nommé en tant que nouveau Directeur général du FONSIS.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr de ce poste. Monsieur Gning, qui occupait auparavant le poste de Directeur général Adjoint du FONSIS, apporte avec lui une expertise solide dans le domaine des finances et de la stratégie.

Le FONSIS joue un rôle crucial dans le développement économique du pays en investissant dans des projets stratégiques et des infrastructures. La nomination de Monsieur Babacar Gning à sa tête reflète la volonté du gouvernement de maintenir une gestion efficace et stratégique des fonds souverains pour soutenir la croissance économique et favoriser le développement durable.

Cette nomination est perçue comme une transition en douceur, bénéfique pour la continuité des activités du FONSIS et pour la mise en œuvre de sa stratégie d’investissement à long terme. Monsieur Gning est appelé à diriger le FONSIS avec engagement et compétence, contribuant ainsi au progrès économique et social du pays.

Le Directeur Général des Douanes Sénégalaises, Dr Mbaye Ndiaye, Honore le Roi d’Oussouye lors d’une Visite Historique

Une visite empreinte de respect et de reconnaissance a récemment eu lieu à Oussouye, marquant un moment historique de dialogue et de coopération entre les autorités locales et l’Administration des Douanes sénégalaises. À la tête de cette délégation se trouvait le Directeur Général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye, dont la présence a été remarquée comme un geste de considération envers le Roi d’Oussouye, Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou.

Lors de cette visite, Dr Ndiaye a eu l’occasion de rencontrer les agents des douanes en service dans la région, soulignant leur rôle crucial dans la préservation de l’intégrité des frontières et la lutte contre les activités illicites. Cependant, un moment fort de cette visite fut la rencontre avec Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou, un leader respecté et reconnu pour son rôle de régulateur social.

Dans un élan de respect mutuel, Dr Ndiaye a salué les qualités du Roi et a sollicité ses prières en faveur du pays et de l’Administration des Douanes. Cette marque de respect envers le souverain local reflète l’importance accordée par l’Administration des Douanes à la coopération avec les autorités locales dans la réalisation de sa mission.

De son côté, Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou a exprimé sa satisfaction à l’égard du travail des agents des douanes, reconnaissant leur comportement exemplaire et leur dévouement envers leurs responsabilités. Le Roi a également exprimé sa gratitude envers le Directeur Général des Douanes pour l’honneur qui lui a été fait par cette visite de courtoisie, soulignant ainsi l’importance des relations entre les institutions gouvernementales et les communautés locales.

Cette visite historique témoigne de la collaboration étroite entre l’Administration des Douanes et les autorités locales, illustrant ainsi l’engagement commun envers la sécurité et le bien-être de la région. Elle souligne également l’importance du respect des traditions et des valeurs locales dans la promotion d’une gouvernance inclusive et participative.

Prise de Drogue à Thiaroye : La Gendarmerie sur la Piste des Trafiquants

Une importante opération anti-drogue menée par la brigade territoriale de la gendarmerie de Thiaroye a abouti à une saisie significative de stupéfiants. Les éléments de la compagnie de Keur Massar ont intercepté une Peugeot 308 transportant une cargaison estimée à 28,5 kg de chanvre indien, révèlent des sources de Seneweb.

Cette saisie reflète les efforts soutenus des forces de l’ordre sénégalaises dans leur combat contre le trafic de drogue, visant à protéger la société des effets dévastateurs de ces substances illicites.

Cependant, malgré cette réussite, le conducteur de la voiture et ses complices ont réussi à s’échapper, prenant la fuite dans la nature. Les autorités sont désormais à leur poursuite, mobilisant leurs ressources pour appréhender les suspects et les traduire en justice pour leurs activités criminelles.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la vigilance constante et de la coopération entre les différents organes de sécurité pour assurer la sécurité de la société.

En parallèle, elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation accrue et de la mobilisation de la communauté pour lutter contre le fléau de la drogue, encourageant les citoyens à signaler toute activité suspecte et à collaborer avec les autorités pour promouvoir un environnement plus sûr et plus sain pour tous.

Alors que la gendarmerie poursuit ses efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et arrêter les coupables, cette récente saisie témoigne de l’engagement indéfectible des forces de l’ordre à protéger la société et à garantir le respect de la loi.

La Poussière et le Changement Climatique : Défis et Mesures d’Adaptation à Koungheul

La ville de Koungheul, comme de nombreuses autres régions, fait face à un problème croissant : la présence de poussière en suspension dans l’air, exacerbée par les effets du changement climatique. Cette situation alarmante affecte la santé des habitants, augmentant les risques de maladies respiratoires telles que la bronchite, l’asthme et la pneumonie.

Face à ce défi, les résidents et les autorités locales cherchent des solutions pour atténuer les effets néfastes de la poussière et s’adapter à ce nouvel environnement. Parmi les mesures préconisées, certaines sont axées sur la sensibilisation et la prévention. Les enseignants conseillent aux élèves de limiter leurs déplacements à l’extérieur et encouragent les vendeurs à protéger leurs aliments de la poussière, tandis que d’autres membres de la communauté insistent sur l’importance de planter des arbres pour stabiliser le sol et réduire l’érosion.

Le port du masque est également recommandé comme mesure de protection individuelle, notamment pour ceux qui sont exposés à des niveaux élevés de poussière. En parallèle, des initiatives éducatives visant à sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux et à promouvoir des comportements responsables sont mises en place dans les écoles locales.

Cependant, les défis persistent, et la météo ne fait que les amplifier. Les prévisions météorologiques indiquent un temps ensoleillé et dégagé dans la région pour les prochaines 24 heures, avec des températures élevées dans certaines régions. Malgré ces conditions difficiles, des efforts sont déployés pour aider la population à s’adapter, en sensibilisant aux risques, en encourageant des comportements plus durables et en cherchant des solutions innovantes pour réduire l’impact de la poussière sur la santé et le bien-être des habitants.

Dans cette lutte contre les effets du changement climatique, la mobilisation de la communauté et des autorités locales est essentielle pour protéger la santé publique et préserver l’environnement pour les générations futures.

Accident Mortel à Nioro : Un Conducteur de Moto-Jakarta Perd la Vie dans une Collision avec un Camion

Une tragédie a frappé la ville de Nioro ce jeudi, lorsqu’un accident de la route a coûté la vie à un conducteur de moto-Jakarta. Les circonstances de l’accident, qui a impliqué un camion en provenance du village de Nguéwou Walo et une moto venant de Niakaballa, ont plongé la communauté locale dans le deuil.

L’accident, dont les détails exacts restent à éclaircir, a eu des conséquences tragiques, avec la mort du conducteur de la moto-Jakarta sur les lieux de la collision. La violence de l’impact a entraîné des dommages mortels pour le motocycliste, malgré les efforts des secours.

Suite à cet événement tragique, le corps sans vie du conducteur de la moto a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack, où les procédures légales appropriées seront suivies.

La gendarmerie de Nioro a ouvert une enquête sur l’accident, et le chauffeur du camion impliqué a été placé entre leurs mains pour interrogatoire. L’objectif est de déterminer les circonstances exactes de l’accident, de comprendre les raisons qui ont conduit à cette tragédie et d’établir les responsabilités éventuelles.

Cet incident douloureux rappelle une fois de plus les risques auxquels sont confrontés les conducteurs de moto-Jakarta sur les routes sénégalaises, où ils sont souvent exposés à des dangers graves. Il souligne également l’importance cruciale du respect des règles de circulation et de la vigilance accrue pour prévenir de tels accidents et protéger la vie de tous les usagers de la route.

Kaolack : les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër.

L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
« Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés « , a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires  a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.

Le rôle des médias sociaux dans le dialogue interculturel au cœur des débats à Baku

Au cours du deuxième jour du 6e Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel, qui s’est tenu à Baku, en Azerbaïdjan, les participants se sont penchés sur l’impact des médias sociaux sur la promotion du dialogue entre les peuples. Les panélistes, venant de diverses régions du monde, ont examiné la manière dont les réseaux sociaux peuvent servir de ponts pour favoriser le dialogue des cultures, mais aussi comment ils peuvent parfois contribuer à ériger des barrières entre les peuples et leurs cultures.

Si les médias sociaux offrent une plateforme de communication sans frontières, ils peuvent également véhiculer des rumeurs, des fausses informations (Fake news), ainsi que des stigmatisations, limitant ainsi le dialogue interculturel. Ce débat sur l’impact des médias sociaux figurait parmi les nombreux panels organisés lors du forum.

Le premier jour du forum avait également abordé la question de l’autonomisation des femmes comme un élément clé pour renforcer le dialogue des cultures. Les participants, principalement des femmes, ont souligné l’importance de sortir les femmes de la pauvreté pour favoriser le progrès mondial. Ils ont mis en lumière le lien entre l’autonomisation des femmes et le développement, la compréhension et le dialogue interculturel.

La sixième édition du Forum de Baku sur le dialogue interculturel, qui a réuni 700 participants représentant une centaine de pays, a été ouverte en présence du chef de l’État azerbaïdjanais, Ilham Aliyev. Ce forum, initié par Aliyev dans le cadre du processus de Baku sur la paix mondiale, vise à promouvoir le dialogue interculturel et à renforcer la paix et la sécurité mondiales.

LE JEUNE REPORTER SÉNÉGALAIS, CET ESCLAVE DES TEMPS MODERNES

La crise économique qui secoue le monde entier n’épargne aucun secteur ; elle frappe singulièrement celui des médias. Rappeler cet état de fait relève de l’évidence et ça ne date pas d’avril 2024. Malheureusement, depuis quelques jours, à la suite de la troisième alternance consacrant l’accession au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, on assiste à une hypermédiatisation que l’on a du mal à comprendre de la part de certains patrons. Les plus fatalistes vont jusqu’à décréter que les médias sont en quasi faillite depuis cinq ans. Ces sorties aux allures d’investisseurs qui pleurnichent sans cesse sur leur sort ne nous émeuvent plus. 

Nous, journalistes, reporters, techniciens et professionnels des médias, refusons d’être une nouvelle fois les dindons de la farce. Nous ne nous laisserons plus embarqués dans des combats qui ne servent qu’à renflouer les poches et les comptes de l’employeur, laissant les travailleurs en rade et dans une situation de misère extrême continue. Nous sommes pour des solutions efficaces et efficientes qui bénéficient à l’entreprise en la rendant plus viable, plus prospère au bénéfice de toute la chaîne de production de l’information, en particulier des reporters qui font le gros du travail en allant sur le terrain et en rapportant la matière première. Malheureusement, ces derniers vivotent dans des conditions lamentables. Leur vie est loin d’être reluisante. En attestent les résultats de l’étude menée dans différentes rédactions par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Les statistiques révèlent que sur un échantillon représentatif de 216 journalistes-reporters, seulement 21,1% ont un contrat à durée indéterminée (CDI) et 11,1% un contrat à durée déterminée (CDD). Ce tableau peu reluisant indique que 22,2% des reporters interrogés disposent d’un statut de prestataires, 17,1% sont en position de stage, ces éternels stages sans aucune indemnité dans les entreprises sénégalaises. Plus grave, 26,4% des journalistes reporters ne bénéficient d’aucun des différents types de contrats énumérés ci-dessus. « Maanam daniouy xeuy di daan sen doole, te ken douléne fay dara ». WAAY LII NIAAW NEU !!!

L’étude montre également que 70% des contractuels ne disposent pas d’une copie de leur contrat. Pis, moins de 20% sont enregistrés à l’Inspection du Travail ; tandis que 77,7% d’entre eux n’ont pas de bulletins de salaire ; enfin 14% seulement ont une couverture maladie et un numéro à l’IPRES. A cela s’ajoutent des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre dont sont particulièrement victimes les femmes dans certaines rédactions et quelquefois sur le terrain. Que dire de l’exploitation honteuse des correspondants à qui on paie des miettes. 1000 FCFA pour un reportage en français, 1000 FCFA pour la version wolof. Voilà les tristes réalités que vivent les reporters de la presse sénégalaise à l’aune du 21e siècle. 

Face à cette situation déroutante qui perdure, aucune des mesures jusque-là prises par les différents gouvernements ne profitent aux travailleurs. Toutes sont en faveur du patronat. Il est temps de changer de paradigme. Certains patrons qui foulent aux pieds les droits des travailleurs ne méritent aucune considération, aucune compassion, aucun soutien. Et le plus triste dans cette histoire, c’est que la presse, qui attire l’attention sur les abus et se positionne en sentinelle de la démocratie et de l’État de droit, est dirigée par des bonhommes et bonnes dames qui continuent de piétiner la législation en matière de droit du travail au vu et au su de tous. Tous inclus le pouvoir, l’opposition, les syndicats, la société civile, les inspecteurs du travail pour ne citer que ces acteurs passifs face à un drame de grande envergure. La définition du mot « paradoxe » n’est plus à chercher dans le dictionnaire, elle est matérialisée par ces patrons qui passent leur temps à demander un meilleur accompagnement pour les entreprises, mais qui font fi des doléances des reporters. Aussi, pour nous jeunes reporters, le seul combat qui vaille actuellement demeure l’application effective de la convention collective. Sans oublier les points en rapport avec les revendications des professionnels des médias. A l’image des organes de presse, les acteurs devraient réfléchir sur la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters pour un renforcement de leurs capacités, la formation initiale et continue, la prise en charge des accidents de travail. Oui, les journalistes subissent des accidents de travail souvent causés par la force publique. L’État n’a qu’à prendre ses responsabilités. Si des entreprises sont en faillite ou ne sont pas viables, les dispositions de l’acte uniforme de l’OHADA sur les procédures collectives sont claires. Quand une entreprise est en faillite ou n’arrive plus à régler ses obligations envers ses créanciers, elle doit déposer son bilan auprès des juridictions compétentes pour subir soit une procédure de redressement soit une procédure de liquidation des biens. Si elle ne le fait pas, l’autorité compétente doit s’autosaisir pour veiller à l’application des textes en vigueur. La CJRS dispose d’une bonne recette pour que l’entreprise ne meure. 

Pour conclure, nous lançons un appel à l’aide au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a suscité beaucoup d’espoir chez les jeunes reporters pour avoir compris et exprimé la principale problématique des entreprises de presse. « Les problèmes des patrons de presse sont différents des problèmes des journalistes reporters. Et si on règle les difficultés d’une partie sans prendre en compte l’autre, le problème reste entier. Je pense qu’il faut le prendre en charge cette problématique dans sa globalité », avait dit le candidat Bassirou Diomaye Faye face aux journalistes lors de sa campagne. Aujourd’hui, nous faisons un poli rappel au Président de la République pour qu’il applique l’approche holistique qu’il avait annoncée afin que les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias soient prises en compte. Sans cette politique, le reporter demeurera dans une « jungle où le fort dévore toujours le faible »

PS : « Le fort xawma kane leuh mais takk na niarel, tabakh ay keur, dieunde ay autos mais di dounde lou extraordinaire pendant que le reporter biy nekk ci naathie bi amoul agn té bouy xeuy daniukoy may pass mba mou dokh »

Drame à Diourbel : un enfant de 2 ans retrouvé mort dans une fosse septique

La communauté de Diourbel est plongée dans l’émoi et la consternation suite au drame survenu hier, où un enfant de seulement 2 ans a été retrouvé mort dans une fosse septique, selon des informations obtenues par Seneweb auprès d’une source autorisée.

Les autorités ont été alertées de cette découverte tragique, et les policiers du commissariat central du Baol se sont rapidement rendus sur les lieux à Ndiourbel Mbocky. Après avoir constaté le décès, le corps sans vie a été transféré à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lükbe par les sapeurs-pompiers pour autopsie.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le petit C. I. Diouf est tombé dans la fosse septique qui avait été creusée par son oncle paternel la veille du drame. Cependant, les enquêteurs n’ont pas pu interroger le fossoyeur hier, car il était tombé en transe. Il s’agit du frère du père de la victime.

La police poursuit activement son enquête pour faire toute la lumière sur cet incident tragique et déterminer les circonstances exactes de la mort de l’enfant.

Le Pèlerinage Marial de Popenguine sous le signe de la justice et de la paix

Du 18 au 20 mai prochain, se tiendra le traditionnel Pèlerinage Marial de Popenguine, un événement d’une importance capitale pour les fidèles chrétiens au Sénégal. Présidée par Mgr André Guèye, Évêque de Thiès, cette 136e édition sera marquée par une réflexion profonde sur les thèmes de la justice et de la paix, avec une mise en lumière de leur importance dans le contexte actuel du pays.

Sous le thème « Avec notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », le pèlerinage vise à sensibiliser et mobiliser l’ensemble des citoyens sénégalais autour de ces valeurs fondamentales. Cette initiative s’inscrit dans la lignée des efforts des évêques, remontant à 1994, qui avaient exprimé leurs préoccupations patriotiques et appelé à la construction d’un Sénégal harmonieux.

Mgr Guèye souligne l’importance de la justice comme prérequis indispensable à l’établissement d’une paix durable. Il invite ainsi tous les Sénégalais à soutenir les initiatives du gouvernement en faveur de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, des éléments essentiels pour le développement harmonieux du pays.

Ce Pèlerinage Marial de Popenguine revêt donc une dimension particulière cette année, en tant que lieu de réflexion et de mobilisation autour de valeurs fondamentales pour la société sénégalaise. À travers les prières et les échanges lors de cet événement spirituel majeur, les participants auront l’occasion de renforcer leur engagement en faveur de la justice, de la paix et de la cohésion sociale dans leur pays.

Tragique affaire de Nianing : Un maçon tué dans une dispute amoureuse

Une violente altercation amoureuse a abouti à un drame à Nianing, où Paul Sène a été mortellement poignardé par Marie Ngoum. Les événements tragiques se sont déroulés le mercredi 1er mai, lorsque Marie Ngoum a avoué avoir attaqué Paul Sène en représailles à une blessure infligée à sa mère.

Selon les détails rapportés par L’Observateur, Paul Sène était l’amant de la mère de Marie Ngoum, malgré son mariage avec deux autres femmes. Le jour du drame, Paul Sène s’est présenté chez sa petite amie comme à son habitude, mais cette fois-ci, la mère de famille lui a refusé l’accès à la maison. Dans un accès de colère, Paul Sène a commencé à jeter des pierres sur la femme, en blessant gravement sa mère à la tête.

Après cet acte de violence, Paul Sène s’est rendu à la gare routière de Nianing. C’est là que Marie Ngoum, indignée par le comportement de l’amant de sa mère, l’a traqué et confronté. Sans avertir, elle l’a poignardé à la gorge, causant sa mort malgré les tentatives des témoins pour intervenir.

Marie Ngoum, arrêtée par les autorités après le meurtre, sera présentée aujourd’hui devant le parquet de Mbour pour répondre de ses actes.

Cette tragédie met en lumière les conséquences dévastatrices des conflits passionnels et des rivalités amoureuses. Les autorités judiciaires poursuivent leurs enquêtes pour faire toute la lumière sur cette affaire et rendre justice à la victime, Paul Sène.

Coup de filet à Mako : Saisie record de chanvre indien

Une opération de la brigade de gendarmerie de proximité de Mako a récemment abouti à une importante saisie de drogue, suite à une dénonciation anonyme. M.D, un individu d’une cinquantaine d’années, a été appréhendé dans son domicile au village de Bantaco, où il opérait un trafic de chanvre indien.

Les gendarmes, agissant sur la base d’informations précises, ont procédé à une descente minutieuse dans la maison du suspect. Leur investigation a été récompensée lorsque, cachés sous un matelas, ils ont découvert pas moins de trois cents kilogrammes de chanvre indien.

Confronté aux preuves, le mis en cause a rapidement avoué être le propriétaire de la marchandise illicite. Après avoir été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, il a été déféré devant le parquet de Kédougou pour trafic et vente de drogue.

Cette saisie record témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue et illustre l’importance des dénonciations citoyennes dans la lutte contre le crime organisé. Elle constitue également un coup dur pour les réseaux de trafiquants opérant dans la région, démontrant que la loi sera appliquée avec rigueur pour protéger la sécurité et la santé publiques.

Vaste opération de sécurisation : Plus de 700 interpellations dans la nuit

Dans une nouvelle démonstration de fermeté, la police sénégalaise a lancé une vaste opération de sécurisation dans la nuit du mardi au mercredi, mobilisant plus de 600 agents en uniforme et en civil à travers le pays. L’objectif affiché : assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Les résultats de cette opération sont impressionnants : selon des sources de Seneweb, pas moins de 708 individus ont été interpellés au cours de cette nuit de ratissage intensif. Les motifs des interpellations sont variés, allant de la vérification d’identité à des délits plus graves.

Parmi les personnes arrêtées, 315 ont été appréhendées pour vérification d’identité, tandis que 188 étaient sous l’emprise de l’alcool en public. 34 individus ont été retenus pour nécessité d’enquête, et 12 ont été pris en flagrant délit de détention et usage de chanvre indien. Les forces de l’ordre ont également mis fin à des tentatives de vol, interpellant 5 individus, et ont réagi à une menace et injure, arrêtant un suspect.

Le vagabondage a également été ciblé, avec 35 personnes arrêtées pour cette infraction. En outre, des arrestations ont été effectuées pour des délits tels que le vol, la conduite en état d’ébriété, le racolage, et même la destruction de biens. Les autorités ont également saisi des armes illégales et ont mis fin à des activités de contrebande de cigarettes.

Enfin, 52 personnes ont été interpellées pour non-inscription sur le fichier sanitaire, mettant en évidence l’importance de respecter les mesures de santé publique en cette période de pandémie.

Cette opération d’envergure témoigne de l’engagement des forces de l’ordre à maintenir l’ordre et la sécurité dans le pays. Elle envoie également un message clair aux délinquants potentiels : la loi sera appliquée avec rigueur pour garantir la tranquillité publique.

Tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro : Mbour pleure la perte de ses résidents

Une nouvelle des plus déchirantes a frappé la communauté de Mbour alors qu’elle pleure la perte de plusieurs de ses propres résidents dans une tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro, en Espagne.

Les habitants de Mbour sont plongés dans le deuil alors qu’ils pleurent la perte de leurs proches et compatriotes dans cette catastrophe. Le quartier Tefess de Mbour, d’où sont originaires de nombreux disparus, est désormais empreint de douleur et de chagrin, ayant vu partir tant d’espoirs en quête d’un avenir meilleur.

Selon Mbour Justice, la majorité des victimes étaient des habitants du quartier Tefess de Mbour, mettant en lumière le lourd tribut que les communautés côtières paient souvent dans leur quête de nouvelles opportunités et d’une vie meilleure.

D’après cette même source, la pirogue partie de Mbour il y a plus d’une semaine a chaviré au large d’El Hierro, en Espagne. Ce drame souligne les dangers inhérents aux traversées maritimes effectuées par de nombreuses personnes dans l’espoir de trouver une vie meilleure, et rappelle la nécessité de mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Des femmes de Koungheul formées à la transformation des céréales et des jus locaux

La célébration du 1er mai à Koungheul a revêtu une importance particulière cette année, avec la remise d’attestations de formation à une trentaine de femmes issues de la Fédération nationale des femmes transformatrices du Sénégal. Ces femmes, originaires du département de Koungheul, ont été formées aux techniques de transformation et de conservation des céréales locales ainsi qu’à la production de jus locaux.

Sous la direction de Fatou Kiné Diop, présidente nationale de la FNFTS, ces femmes ont fait preuve de détermination en produisant une variété de produits, dont des jus en poudre (bissap, bouye, gingembre), des épices (oignon vert, poivron, ail) et des savons. Cette initiative vise à encourager la consommation de produits locaux, favorisant ainsi la santé des populations, en particulier des femmes et des enfants. Elle s’inscrit également dans le cadre de l’autonomisation des femmes et de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et le chômage, en particulier en milieu rural.

Ndèye Astou Ndiaye, première adjointe au maire de Koungheul, souligne l’importance du rôle des femmes transformatrices dans le développement local. Cette formation constitue une étape cruciale dans leur autonomisation et leur capacité à contribuer au développement économique de leur région.

La présidente de la FNFTS Koungheul exprime sa satisfaction quant à la célébration du pouvoir des femmes et souligne l’importance de cette formation dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le chômage. Grâce à l’appui de la FNFTS et de ses partenaires, les femmes de Koungheul acquièrent une expérience précieuse qui les rend autonomes et dynamiques pour le développement de leur région.

Fatou Kiné Diop insiste sur l’importance de la formation pour les femmes transformatrices, soulignant que la connaissance est essentielle pour réussir dans ce domaine. Elle encourage ainsi les femmes de la région à investir dans leur formation pour améliorer leurs compétences et leur potentiel économique.

Cette initiative souligne également la valeur des produits céréaliers locaux, qui sont naturels et bénéfiques pour la santé. En favorisant la solidarité entre les femmes et en les encourageant à devenir autonomes dans leur activité, cette formation ouvre la voie à un avenir plus prospère et équilibré pour les femmes de Koungheul et au-delà.

La Lonase sous la direction d’Abdourahmane Baldé enregistre un bénéfice de 18 milliards FCFA en quelques mois

Lors de la célébration de la fête internationale du travail le mercredi 1er mai, le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé, a annoncé une nouvelle des plus réjouissantes : l’entreprise a réalisé un bénéfice brut de 18 milliards FCFA en seulement quelques mois sous sa direction.

Cette annonce spectaculaire est le fruit d’une gestion rigoureuse et innovante de la part de la nouvelle direction de la Lonase. En si peu de temps, cette performance financière remarquable témoigne de la compétence et de la vision stratégique de l’équipe dirigeante, ainsi que de l’engagement et du dévouement de tous les employés de l’entreprise.

Ce bénéfice record revêt une signification particulière en cette journée dédiée aux travailleurs. Il souligne l’importance du travail acharné et de la contribution de chaque employé à la réussite de l’entreprise. C’est également une source de motivation et de fierté pour tous ceux qui œuvrent au sein de la Lonase, démontrant que leur travail a un impact concret sur les résultats financiers de l’entreprise.

Cette réussite financière impressionnante témoigne de la capacité de la Lonase à prospérer sous une direction dynamique et proactive. Elle renforce la position de l’entreprise en tant qu’acteur majeur dans son secteur d’activité et contribue au développement économique du pays.

En somme, ce bénéfice exceptionnel reflète l’esprit de la fête du Travail, qui célèbre les contributions des travailleurs à la croissance et à la prospérité de la société. Il illustre également la détermination de la Lonase à atteindre l’excellence dans toutes ses activités, et marque un tournant prometteur pour l’avenir de l’entreprise sous la direction d’Abdourahmane Baldé.

Kaolack/ Fête du Travail : Le cahier de doléances de la Coalition des centrales syndicales du Sénégal sur la table du préfet et dénonce l’attitude du Gouverneur

A Kaolack, les travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal (CCSS) ont organisé une marche pour célébrer la fête du Travail. Ainsi, ils ont remis leur cahier de doléances au préfet du département de Kaolack. Ces travailleurs ont également dénoncé l’attitude du gouverneur de région qui, selon eux, n’a pas voulu partager avec eux. , »Nous sommes là pour fêter le premier mai. Mais à notre grande surprise, on a pas vu d’autorités sinon monsieur le préfet. Parce qu’on avait écrit, il y’a une semaine à monsieur le gouverneur pour qu’ils nous reçoivent parce qu’on a un cahier de doléances à remettre mais à notre grande surprise, on a pas vu le gouverneur ni d’adjoints. Il nous a délégué monsieur le préfet. On a remis le cahier de doléances au préfet. C’est une attitude que nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie parce qu’au moment où le président de la République a reçu les secrétaires généraux des syndicalistes, aujourd’hui nous aimions que le gouverneur soit là pour partager avec les travailleurs  » , a regretté Gagne Siry Lo, coordonnatrice de la coalition des 5 centrales du Sénégal (CCSS).
Elle poursuit.  « Nous comptons poursuivre notre plan d’action. Il y’a pas mal de revendications comme des secteurs tels que l’éducation, la santé et les collectivités locales. Vous savez ce qui se passe à Kaolack. Nos camarades des collectivités locales qui sont surtout affiliés à la CNTS, qui ont eu des ponctions de salaire alors que c’est une grève nationale qui est décrété par l’intersyndicale de la coalition. Nous sommes en coalition. Aujourd’hui, il y’a la CNTS, la CNTS FC, le CSA et l’UNSAS, et nous pensons qu’avec l’unité syndicale, nous pourrons bien prendre en compte les préoccupations des travailleurs « , a conclu Gagne Siry Lo.

Fatick / Fête du 1er Mai 2024 : Doléances des travailleurs de l’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass à l’Etat du Sénégal

” L’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass fonctionne par miracle depuis 2020. Pour cette année académique, les prévisions budgétaires s’élevaient à neuf milliards FCFA et nous nous sommes retrouvés avec deux milliards, comme l’année dernière. Ce budget ne peut pas faire fonctionner l’université “, a relevé le secrétaire général de la section USSEIN du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal ». Le syndicat demande à l’Etat de revoir à la hausse ce budget pour un bon fonctionnement du campus. Notre budget actuel est insuffisant pour assurer l’ensemble des dépenses, a poursuivi Moustapha Sène. S’exprimant à l’occasion de la journée internationale du Travail, le syndicaliste a annoncé qu’un cahier de doléances avec des pistes de solution sera remis aux autorités compétentes. M. Sène a aussi évoqué ‘’l’urgence’’ d’achever les chantiers du campus pour augmenter les capacités d’accueil de l’institution universitaire.
« Nous sommes dans des locaux pris en bail. Et la majorité du budget de fonctionnement de l’université se retrouve dans la ligne de location , notant que les bâtiments occupés par les étudiants ne sont pas faits pour des logements universitaires » a fait savoir Moustapha Séne . Le secrétaire général du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal a aussi parlé de la nécessité d’instaurer un système d’absorption du personnel d’enseignants vacataires.

Usoforal, catalyseur de développement et de paix dans la région de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, le Comité Régional de Solidarité des Femmes pour la Paix en Casamance (Usoforal) s’impose comme un acteur clé dans la promotion du développement communautaire et de la paix. Depuis sa création en 1999, Usoforal s’est dédié au renforcement du potentiel de paix, à la bonne gouvernance, au leadership féminin, à la souveraineté alimentaire, et au soutien des activités génératrices de revenus dans dix communes de la région.

Lors de la dernière assemblée générale ordinaire, Ousmane Sadin, représentant des communes bénéficiaires, a mis en lumière les efforts significatifs déployés par Usoforal pour faciliter un retour pacifique des communautés à travers diverses initiatives. Parmi celles-ci, la mise en place d’observatoires de paix et de compétences transversales pour le règlement pacifique des litiges fonciers a été cruciale. De plus, l’organisation a soutenu les populations avec des kits d’habitation, des infrastructures hydrauliques, des activités génératrices de revenus, et la construction de blocs maraîchers.

Fatou Guèye, chargée du genre chez Usoforal, a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité vis-à-vis des membres de l’organisation. Elle a expliqué que l’assemblée générale permet de faire le point sur les réalités et les défis rencontrés, et de trouver collectivement des solutions pour surmonter les obstacles.

Usoforal a également joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de près de cinq cents maisons pour les populations retournées à Boutoupa Camaracounda, en fournissant non seulement un soutien logistique mais aussi en facilitant l’accès à l’eau potable et en encourageant l’agriculture locale. Un des projets phares a été l’ECAF (Espace de Capacitation et d’Accompagnement des Femmes), un centre de ressources dédié à l’émancipation des femmes.

En plus de ces initiatives, Usoforal a mis en place une unité de production de vinaigre de mangue et des centres de formation en agro-écologie, contribuant ainsi à la revitalisation de cultures traditionnelles et au soutien des femmes dans l’industrie halieutique et agricole.

Les succès d’Usoforal ne se limitent pas au développement économique et social; ils se reflètent également dans le domaine politique. Fatou Guèye a fièrement mentionné que grâce aux formations d’Usoforal, des femmes ont pu accéder à des positions de leadership importantes, illustrant ainsi l’impact significatif de l’organisation sur l’autonomisation des femmes au niveau local.

Usoforal continue de jouer un rôle essentiel dans le développement de la région de Ziguinchor, en encourageant la paix, la stabilité, et le progrès social et économique. Les actions de l’organisation montrent qu’avec un soutien adéquat et une gouvernance engagée, il est possible de transformer les communautés et de bâtir un avenir meilleur pour tous.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Rencontre du Ministre de la Santé avec les Associations de Sages-femmes et Infirmières d’État du Sénégal

Dans le cadre de sa démarche visant à renforcer les liens et la collaboration avec les acteurs clés du secteur de la santé et de l’action sociale, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a récemment tenu une série de rencontres avec des associations professionnelles. Parmi celles-ci figuraient l’Association Nationale des Sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) et l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers d’État du Sénégal (ANIIDES).

Ces réunions ont offert une plateforme d’échange et de dialogue constructif entre le ministre et les membres des associations, permettant de discuter des défis, des opportunités et des préoccupations spécifiques aux professions de sage-femme et d’infirmière.

L’ANSFES et l’ANIIDES, en tant que représentantes des sages-femmes et infirmières d’État du Sénégal, ont eu l’occasion de partager leurs perspectives, leurs besoins et leurs suggestions pour améliorer les conditions de travail, la qualité des soins de santé et le système de santé dans son ensemble.

Le Ministre de la Santé, pour sa part, a exprimé son engagement envers le bien-être des professionnels de la santé et a souligné l’importance de leur contribution précieuse au système de santé du pays. Il a également réaffirmé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les associations professionnelles pour résoudre les problèmes et promouvoir le développement du secteur de la santé.

Ces rencontres marquent un pas important vers une collaboration renforcée entre le Ministère de la Santé et les associations de professionnels de la santé, démontrant ainsi l’importance de la consultation et de la participation des parties prenantes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de santé.

Préoccupations syndicales à Matam : Santé, éducation, mines et collectivités territoriales au cœur des revendications

À l’occasion de la journée internationale du Travail, des travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal ont exprimé leurs préoccupations lors d’une procession à Matam, remettant un cahier de doléances au préfet de la région. Les principales revendications portent sur les secteurs de la santé, de l’éducation, des mines et des collectivités territoriales.

Les travailleurs, représentant divers syndicats affiliés à la Coalition, dont la CNTS, l’UNSAS et la CSA, ont souligné les difficultés rencontrées dans les hôpitaux régionaux et les centres de santé, appelant à des assises régionales pour résoudre ces problèmes. En outre, la surexploitation des agents des collectivités territoriales a été dénoncée, ainsi que le non-respect de la loi sur l’augmentation des salaires des travailleurs municipaux.

La situation des populations impactées par l’exploitation minière dans le département de Kanel a également été abordée, avec des revendications concernant les indemnités jugées insuffisantes. Les syndicalistes ont également pointé du doigt les injustices subies par les enseignants récemment retraités, appelant à une révision des montants de pension pour assurer une stabilité sociale.

Le secrétaire général de la CNTS régionale, Mamadou Demba Sy, a insisté sur la nécessité pour l’État d’harmoniser les traitements salariaux et de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs de divers secteurs à Matam.

Cette mobilisation syndicale reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs sénégalais dans divers domaines, et souligne l’importance d’une action concertée pour garantir le respect des droits des travailleurs et promouvoir des conditions de travail dignes et équitables.

Accident grave à Kédougou/Mako : Des professeurs victimes d’un tragique choc sur la route

Un accident tragique a frappé la communauté éducative de Mako alors que des professeurs se rendaient à Kédougou pour célébrer la Journée internationale du Travail. Le mini-car transportant les vaillants soldats de l’éducation a été impliqué dans un grave choc à la sortie de Tenkotoding (RN7), vers 9 heures ce mercredi 1er mai 2024.

Le bilan provisoire de l’accident fait état d’un décès et de plusieurs blessés parmi les occupants du véhicule. Les autorités locales, notamment les gendarmes et les sapeurs-pompiers, sont immédiatement intervenues pour sécuriser les lieux, évacuer les blessés et déterminer les circonstances exactes de l’accident.

Cet incident met en lumière une fois de plus les dangers persistants sur les routes du Sénégal, où les accidents continuent de faire des victimes. Il est impératif que des mesures efficaces soient prises pour garantir la sécurité des usagers de la route et prévenir de tels drames à l’avenir.

Au nom d’Actu Kédougou, nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille endeuillée et souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés. Il est urgent d’agir pour mettre fin à cette série noire d’accidents et assurer la sécurité de tous sur nos routes.

Touba assoiffée : Le cri de détresse d’une ville bénie

La cité sainte de Touba, symbole de dévotion et de spiritualité, se trouve aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent : la pénurie d’eau. Une situation alarmante qui plonge ses habitants dans la détresse et l’incertitude, remettant en question les fondements même de la vie quotidienne dans cette ville vénérée.

Dans un récent article poignant, Elhadji Moustapha Mbacké, doctorant et enseignant chercheur à l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, exprime avec éloquence la souffrance endurée par les résidents de la ville sainte. Il évoque le verset coranique rappelant l’importance vitale de l’eau et souligne la cruauté de priver les gens de cet élément essentiel à leur survie.

Pendant plusieurs jours, les habitants de Touba ont été privés d’eau, leurs robinets demeurant désespérément secs. Cette situation désastreuse a contraint les résidents à parcourir des kilomètres à la recherche d’eau, ramenant certains à un mode de vie primitif pour répondre à leurs besoins les plus élémentaires.

Ce qui rend cette crise encore plus déchirante, c’est le manque de clarté sur les responsables de cette situation. Les réponses évasives et le manque d’action des autorités ont laissé les habitants démunis et désespérés. Elhadji Moustapha Mbacké souligne avec justesse que cette situation est le résultat d’une décision motivée par des intérêts matériels, au détriment du bien-être des citoyens.

Les spéculations sur les motifs de cette pénurie d’eau sont nombreuses. Certains évoquent la volonté de forcer les habitants à payer leurs factures d’eau, tandis que d’autres pointent du doigt des intérêts économiques visant à vendre de l’eau en bouteille. Quelle que soit la raison, une chose est claire : la dignité et le bien-être des habitants de Touba sont sacrifiés sur l’autel du profit et de l’indifférence.

Elhadji Moustapha Mbacké exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise et à rendre des comptes sur les responsables de cette situation désastreuse. Touba, ville emblématique de la foi et de la dévotion, ne mérite pas d’être ainsi sacrifiée sur l’autel de l’indifférence et de l’avidité.

Accident tragique dans la région de Kédougou : Un mort et six blessés graves dans le renversement d’un minicar

La région de Kédougou est en deuil suite à un tragique accident survenu ce mercredi matin. Un minicar transportant des enseignants du lycée de Mako s’est renversé aux environs de 10 heures, à hauteur du village de Tenkotoding. Selon les informations fournies par la Radiotélévision sénégalaise (RTS), cet accident a entraîné la perte d’une vie et a laissé six personnes gravement blessées parmi les passagers du véhicule.

Les enseignants se rendaient à la cascade de Dindéfélo pour une sortie pédagogique organisée à l’occasion de la fête du Travail. Malheureusement, le trajet a été interrompu par ce dramatique accident, plongeant les passagers dans un état de choc et de détresse.

Les autorités locales ont immédiatement réagi pour prendre en charge les victimes. Les blessés ont été transférés à l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou afin de recevoir les soins médicaux nécessaires. Cependant, malgré les efforts déployés par les secouristes et le personnel médical, une personne a perdu la vie dans cet accident, tandis que six autres luttaient pour leur survie avec des blessures graves.

Cet événement tragique souligne une fois de plus l’importance cruciale de la sécurité routière et de la vigilance au volant, en particulier lors des déplacements sur des routes potentiellement dangereuses. Les autorités locales et nationales devront mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et prendre des mesures préventives pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

En ces moments difficiles, la communauté éducative et l’ensemble de la population de Kédougou expriment leur profonde tristesse face à cette perte tragique. Ils prient également pour le rétablissement rapide des blessés et espèrent que des mesures concrètes seront prises pour garantir la sécurité de tous sur les routes du pays.

Résolution des Conflits Fonciers : Visite Surprise du Président Bassirou Diomaye Faye à M’bour 4

En déplacement inattendu ce mercredi 1er mai 2024 à M’bour 4, dans le département de Thiès, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris la mesure des défis liés à la gestion foncière au Sénégal. Sa visite suit la récente suspension des travaux de construction, soulignant l’engagement renouvelé du gouvernement envers une gestion équitable et transparente des terres.

Résolution des Conflits Fonciers : Visite Surprise du Président Bassirou Diomaye Faye à M'bour 4

Les travailleurs des médias réclament justice sociale et respect de leurs droits

La crise économique mondiale a durement frappé de nombreux secteurs, et celui des médias ne fait pas exception. Cette réalité, bien connue depuis plusieurs années, est aujourd’hui exacerbée par une hypermédiatisation suite à la récente alternance politique au Sénégal. Cependant, derrière cette façade médiatique, se cachent des travailleurs des médias qui peinent à joindre les deux bouts, victimes de conditions de travail précaires et d’un manque de reconnaissance de leurs droits.

Les travailleurs des médias, journalistes, reporters, techniciens, et autres professionnels de ce secteur, refusent d’être les laissés pour compte dans cette crise. Trop longtemps, ils ont été témoins de combats qui ne profitent qu’aux employeurs, laissant les travailleurs dans des situations de précarité extrême. Il est temps de mettre fin à cette injustice et de mettre en place des solutions qui bénéficient véritablement à tous les acteurs de la chaîne médiatique.

Une récente étude menée par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) révèle des conditions de travail alarmantes pour les reporters. Sur un échantillon de 216 journalistes-reporters interrogés, seulement une minorité dispose d’un contrat stable, tandis qu’un pourcentage alarmant ne bénéficie d’aucune forme de contrat ou de protection sociale. De plus, de nombreux travailleurs ne sont pas enregistrés aux organismes compétents et ne bénéficient pas d’une couverture maladie adéquate.

Cette situation précaire est exacerbée par des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre, en particulier envers les femmes dans certaines rédactions. De plus, l’exploitation honteuse des correspondants est monnaie courante, avec des paiements dérisoires pour leur travail acharné.

Face à cette réalité inacceptable, les travailleurs des médias demandent un changement de paradigme. Ils appellent à une application effective de la convention collective, ainsi qu’à la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters, pour renforcer leurs capacités, assurer leur formation continue et prendre en charge les accidents de travail.

Les travailleurs des médias lancent un appel au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il tienne ses engagements en faveur d’une politique holistique prenant en compte les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias. Sans cela, la jungle médiatique continuera à favoriser les plus forts au détriment des plus faibles, laissant les travailleurs des médias dans une situation de précarité insoutenable.

Un meurtre secoue la paisible commune de Nianing

La tranquillité de la communauté de Nianing a été brutalement interrompue aujourd’hui par un acte de violence choquant qui a coûté la vie à un homme dans la force de l’âge. P. Sene, un homme respecté d’environ quarante ans, a été poignardé au niveau du cou par une femme du nom de M. Joum, plongeant ainsi toute la région dans l’effroi et la consternation.

Les circonstances exactes de ce drame tragique demeurent encore floues, mais selon les premières informations recueillies, l’incident s’est produit aux alentours de 7 heures du matin. La victime, qui était mariée à deux épouses, aurait été attaquée de manière inattendue par M. Joum, entraînant des blessures mortelles au niveau du cou. Malgré les tentatives de secours, P. Sene a malheureusement succombé à ses blessures sur les lieux, avant même d’atteindre un établissement médical.

Le meurtre a plongé la population de Nianing dans un profond état de choc et d’incompréhension. P. Sene était un membre apprécié et respecté de la communauté, et sa mort tragique laisse un vide immense dans le cœur de ses proches et de ses concitoyens.

Suite à cet acte de violence, les autorités judiciaires de Nianing ont rapidement pris des mesures pour enquêter sur l’incident. M. Joum, la présumée auteure du meurtre, a été appréhendée et placée en garde à vue afin de faciliter les investigations en cours.

En cette période de deuil et de désolation, la communauté de Nianing exprime sa solidarité envers la famille et les proches de la victime. Ce tragique événement rappelle l’importance de la sécurité et de la cohésion sociale au sein de nos communautés, et souligne la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits et le respect de la vie humaine.

Un acte de violence choquant secoue le village de Kawsarah

Le paisible village de Kawsarah, niché dans la commune de Koussy, est aujourd’hui plongé dans l’émoi et l’indignation après un événement tragique qui a ébranlé ses habitants. Chérif Rahim Aidara, un membre respecté de la communauté, a commis un acte d’une extrême violence en sectionnant le pied de son propre fils avec une machette, le privant ainsi de la possibilité de rejoindre sa mère en France.

Les faits se sont déroulés la semaine dernière, alors que le fils, âgé d’une vingtaine d’années, tentait à plusieurs reprises de quitter le domicile familial. Confronté à cette situation, son père, accablé par le désespoir et l’impuissance, a pris une mesure choquante en mutilant son propre enfant dans un geste de désespoir et de frustration.

Après avoir commis cet acte atroce, Chérif Rahim Aidara a rapidement transporté son fils blessé au poste de santé de Koussy. Face à la gravité de la blessure, les autorités médicales ont ordonné son transfert immédiat vers le centre hospitalier régional de Sédhiou pour une prise en charge médicale urgente.

Initialement, le père a tenté de justifier cet acte insensé en prétendant qu’il s’agissait d’un accident. Cependant, les preuves recueillies et les déclarations de la victime ont rapidement révélé la vérité, confirmant ainsi les soupçons d’un acte intentionnel et criminel.

Alertées par la gravité de la situation, les autorités locales ont immédiatement réagi. Les gendarmes ont appréhendé le suspect et l’ont placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Il est également mentionné qu’un autre gendarme aurait été impliqué dans l’arrestation de son propre fils, ce dernier ayant tenté de s’établir à Touba après sa première fugue dans le but d’apprendre le métier de maçonnerie.

Cet acte de violence intrafamiliale a profondément choqué la communauté de Kawsarah, qui réclame désormais que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue pour la victime. L’émotion et l’indignation suscitées par cet événement témoignent de la nécessité de sensibiliser davantage à la prévention de la violence domestique et à la protection des droits des enfants.

Les travailleurs de SEN’EAU au Sénégal demandent une révision des contrats de performance pour des conditions de travail améliorées

Le Syndicat Démocratique des Travailleurs de l’Eau (SDTE) et les employés de SEN’EAU au Sénégal ont récemment exprimé la nécessité de revoir certaines clauses de leurs contrats de performance afin d’assurer des conditions de travail plus favorables. Altinet Diallo et ses associés ont souligné l’importance de cette révision malgré les améliorations déjà apportées sous la gestion actuelle, telles que des augmentations significatives de diverses primes et la planification de la Prime de Performance dès 2024.

Dans un contexte où le secteur de l’eau est scruté pour son efficacité et sa transparence, le SDTE a préféré ne pas commenter les audits en cours mais a mis en garde contre toute tentative visant à nuire à l’image de l’entreprise. Le syndicat insiste sur l’importance d’un environnement de travail équitable, soulignant son engagement continu envers la défense des intérêts des travailleurs.

Cette demande de révision des contrats de performance met en lumière les préoccupations des travailleurs de SEN’EAU quant à leurs conditions de travail et à leur reconnaissance au sein de l’entreprise. Alors que des progrès ont été réalisés, ils estiment qu’il reste encore des domaines à améliorer pour garantir des conditions de travail optimales et équitables pour tous les employés.

La transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources en eau sont des enjeux cruciaux pour le Sénégal, et il est essentiel que les travailleurs du secteur soient soutenus dans leurs efforts pour assurer la qualité et l’accessibilité de ce bien essentiel à tous les citoyens.

Treize personnes condamnées pour participation à une manifestation non autorisée au Sénégal

Treize individus ont été jugés coupables de participation à une manifestation non autorisée devant le tribunal des flagrants délits de Mbour, au Sénégal. L’affaire fait suite à des affrontements survenus entre les conducteurs de motos Jakarta et les forces de l’ordre, entraînant des troubles à l’ordre public.

Lors de l’audience, qui a eu lieu récemment, seul Alassane Sow a reconnu sa participation aux événements, tandis que les autres prévenus ont nié les accusations portées contre eux. Le tribunal a souligné l’importance du respect des lois et règlements de la société pour maintenir l’ordre et la stabilité. Il a également rappelé aux conducteurs de motos l’obligation de se conformer aux règles en se procurant tous les documents nécessaires pour exercer leur activité.

Les treize personnes condamnées ont écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende de 20 000 francs CFA chacune. Le président de séance a insisté sur le besoin de respecter les institutions et de coopérer avec les forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique.

La procureure a également exhorté à l’application stricte de la loi, tandis que l’avocat de la défense, Me Abdoulaye Tall, a plaidé en faveur de la clémence du tribunal. Il a souligné les difficultés rencontrées par certains des prévenus, notamment leur besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins, et a appelé à une seconde chance pour ces jeunes. Me Tall a également souligné l’importance du port du gilet pour faciliter l’identification des personnes et prévenir les actes de délinquance.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les conducteurs de motos Jakarta au Sénégal et soulève des questions sur la nécessité de trouver un équilibre entre l’application de la loi et la prise en compte des circonstances individuelles dans le système judiciaire.

Bisbilles dans les rangs de Pastef/Saint-Louis : La coordination des des femmes monte au créneau…

Qui l’aurait cru. Selon nos confrères de Seneweb, un mois après l’élection de Bassirou Diomaye en tant que 5ème président du Sénégal, le parti Pastef Saint-Louis fait face à ses premiers problèmes internes. En effet, le Mouvement des Femmes (Mojip) au sein du parti des Patriotes est en proie à des dissensions. Ce mardi, lors de leur assemblée générale, ces divergences ont éclaté au grand jour. Certains membres du mouvement ont lancé un appel à la coordinatrice nationale pour qu’elle intervienne à Saint-Louis afin de résoudre le conflit. Nancy Sow, responsable du Mouvement national Jiguen Pastef (MOJIP), a dénoncé les injustices au sein du MOJIP et a demandé à la coordinatrice nationale, Maïmouna Dièye, d’intervenir pour mettre fin à ces problèmes.
« Nous demandons la venue de la coordinatrice à Saint-Louis. Il y a des problèmes au niveau de la coordination. Nous voulons réparer ces injustices. Nous réclamons notre droit à une reconnaissance. Nous voulons le renouvellement du bureau afin de nous préparer pour les élections législatives. Nous voulons nous réunir dans l’unité, surmonter nos divergences et travailler ensemble », a déclaré Nancy Sow. 
Ndèye Coumba Sow, une autre responsable du parti, a également appelé à l’unité au sein du MOJIP pour mieux se préparer aux prochaines échéances. Maguette Mané, membre du cadre de concertation du parti Pastef, a rappelé les nombreux efforts des femmes pour la libération de leurs leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, avant de demander à la responsable nationale d’intervenir à Saint-Louis pour aplanir les divergences.
 « Les femmes se sont battues depuis l’emprisonnement de nos leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Nous avons même sollicité les chefs religieux pour des prières en faveur de leur libération. Nous sommes même allées voir Said Abidine Diop, le marabout qui a enseigné le Coran à notre leader Ousmane Sonko. Nous avons fait du porte-à-porte lorsque les gens n’osaient pas sortir. Nous demandons à notre coordinatrice nationale de venir le plus rapidement possible à Saint-Louis pour résoudre ces problèmes, d’autant plus que nous nous approchons des élections municipales et législatives. Nous appelons la responsable nationale à venir à Saint-Louis pour le renouvellement des instances », a-t-elle soutenu. L’autre camp qui n’était pas présent à l’assemblée générale, n’a pas souhaité s’exprimer sur la situation.

Incendie dans les locaux de la télévision Walfadjiri : Pas de victime mais des dégâts matériels importants

Le mardi aux alentours de 19 heures, un incendie s’est déclaré dans les locaux de la télévision Walfadjiri, située dans une localité non précisée. Selon les premières informations disponibles, le feu a ravagé le studio principal, où se déroulaient la plupart des émissions de la chaîne.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucune victime n’a été à déplorer. Les équipes présentes sur place ont rapidement réagi pour évacuer les lieux et assurer la sécurité du personnel.

Les premières constatations laissent penser qu’un court-circuit électrique pourrait être à l’origine de l’incendie. Les pompiers dépêchés sur les lieux ont pu maîtriser les flammes et limiter les dégâts, évitant ainsi une propagation plus importante du sinistre.

Cet incident souligne l’importance des mesures de prévention des incendies et de la formation du personnel aux procédures d’évacuation d’urgence. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et mettre en place les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise à l’avenir.

Agent de l’IPRES et Complice Condamnés pour Détention de Chanvre Indien

Au tribunal de grande instance de Fatick, un agent de l’IPRES, identifié sous les initiales P. S., et son complice, I. Nd, ont été jugés en flagrant délit pour détention de chanvre indien. Cette affaire a abouti à leur condamnation à deux ans de prison ferme.

Lors de leur comparution devant la barre, P. Sarr a affirmé qu’il n’était pas un trafiquant de drogue, mais qu’il livrait la marchandise pour le compte de I. Nd. Il a déclaré avoir été piégé lors de son arrestation alors qu’il effectuait une livraison à P. D., qu’il considérait comme un proche. Selon lui, il ignorait que c’était un stratagème monté avec les forces de l’ordre pour l’appréhender. P. Sarr a également souligné qu’il travaillait à l’IPRES de Fatick et qu’il avait simplement aidé I. Nd dans ses activités sans en tirer profit.

Son complice, I. Nd, a admis avoir vendu de la drogue par le passé, mais prétendait avoir cessé cette activité en 2009. Il a expliqué qu’ils étaient un groupe de dix personnes cotisant chacune une somme pour acheter de la drogue à Joal. À son retour, il redistribuait les parts à chaque membre du groupe, gardant la sienne (125 g) pour sa consommation personnelle. I. Nd a également affirmé avoir envoyé P. S. pour livrer la part de P. D., un individu qu’il avait rencontré pour la première fois.

Cependant, ces déclarations ont été rejetées par le juge, arguant qu’elles différaient de celles fournies lors de l’enquête préliminaire. Par conséquent, les deux accusés ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement ferme. De plus, I. Nd a été condamné à payer une amende de 420 000 FCFA.

Cette affaire souligne les conséquences sévères de la détention et du trafic de drogue, ainsi que l’importance de respecter la loi et de coopérer pleinement avec les autorités lors des enquêtes.

Un Centre d’Appareillage Orthopédique de Pointe ouvre ses portes en Casamance, un espoir pour les Victimes de Mines

Les victimes de mines du conflit en Casamance peuvent enfin voir leur quotidien allégé grâce à l’inauguration d’un centre d’appareillage orthopédique de pointe. Le coordonnateur de l’Association des victimes de mines (ISAD-ASVM), Sarany Diatta, explique que ce centre marque une nouvelle ère où les membres de l’association n’auront plus besoin de se rendre en Guinée-Bissau pour obtenir des prothèses.

Depuis 2015, l’association a facilité le déplacement de personnes handicapées vers la Guinée-Bissau pour l’acquisition d’appareils orthopédiques. Désormais, ce centre moderne répondra aux besoins des victimes de mines de la Casamance avec des équipements de dernière génération. En outre, il offrira une prise en charge à d’autres personnes vivant avec un handicap de la région et même des pays voisins.

Le centre dispose d’outils de réadaptation physique à la pointe de la technologie, notamment des appareillages de rééducation, des prothèses et des équipements sportifs. Sa réalisation a été rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs partenaires, dont le CRS-USAID, l’AJWS, HI, CNAMS, entre autres.

Arame Top Sène, Directrice générale de l’Action Sociale, souligne que ce centre contribuera à combler le déficit en produits et spécialistes dans le domaine de l’orthopédie et de la réadaptation fonctionnelle. Elle exprime également l’espérance que le centre pourra prendre en charge au moins 600 personnes et former au moins 10 techniciens dans le domaine de l’orthopédie et des nouvelles technologies d’assistance.

Situé à Boutoute, dans la commune de Niaguis, ce centre d’appareillage et de réadaptation physique représente un véritable espoir pour les personnes handicapées de la Casamance et au-delà. Son ouverture marque un pas en avant significatif dans la prise en charge et l’accompagnement des victimes de mines et des personnes vivant avec un handicap dans la région.

Koungueul : Un voleur lynché par la population et grièvement blessé à la tête.

Ce lundi matin, à Missira Wandène, les éléments de l’Élément de Surveillance et d’Interventions (ESI) de Koungueul ont été appelés à agir suite à un incident grave. Un individu, gravement blessé à la tête et au bras, a été conduit au poste de Gendarmerie de Missirha pour identification.

Selon nos sources, cet individu faisait partie d’un groupe de quatre malfaiteurs qui se sont introduits dans un enclos de moutons. Alors que ses complices ont réussi à prendre la fuite, il a été appréhendé par la population locale et violemment agressé.

L’ESI est intervenu pour le secourir et le conduire au poste de Gendarmerie, où il a été identifié comme étant un berger de 42 ans, résidant à Ndioundia (Birkilane), marié à deux femmes et père de neuf enfants.

Cet incident souligne la tension et les risques auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière de sécurité. Il met également en lumière la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour assurer la sécurité des citoyens et garantir le respect de la loi.

Un drame sans précédent secoue le quartier Hlm de Saint-Louis : Mort tragique lors d’une altercation lors du jeu de Simbe

Dans une nuit de lundi déjà sombre, une tragédie a frappé le quartier Hlm de Saint-Louis, plongeant ses résidents dans un état de choc et d’incrédulité. El Hadj Oumar Ndiaye, un jeune homme âgé de seulement 20 ans et originaire du Saloum, a été brutalement tué lors d’une altercation survenue pendant le jeu de Simbe, également connu sous le nom de jeu de faux lion.

L’événement, qui aurait éclaté tard dans la nuit, a bouleversé la quiétude de ce quartier paisible, plongeant ses habitants dans un profond désarroi. Ameth Dia, président du conseil du quartier Hlm, exprime un sentiment partagé de consternation et de chagrin : « Le jeu de Simbe n’était pas autorisé », a-t-il confié, soulignant le caractère non réglementé de cette activité qui a conduit à une issue tragique.

Selon les informations recueillies, l’autorisation délivrée par les autorités locales n’était pas destinée à organiser un jeu de Simbe, mais plutôt une autre activité. Cette divergence entre les attentes et la réalité a jeté une lumière crue sur les dangers potentiels de telles pratiques non autorisées.

Le jeune El Hadj Oumar Ndiaye, victime de cette altercation mortelle, est décédé des suites de ses blessures. Son corps repose encore à l’hôpital régional de Saint-Louis, où il a été transporté par les sapeurs-pompiers après le terrible incident.

L’auteur présumé de cette attaque meurtrière est actuellement en fuite, selon des sources relayées par Rts.sn visité par Senego. Cependant, les autorités locales ont lancé une enquête approfondie pour appréhender l’auteur de ce crime odieux et faire la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie.

En ces moments sombres, la communauté du quartier Hlm pleure la perte d’un de ses jeunes membres, rappelant ainsi l’importance cruciale de la sécurité et de la prévention des violences dans nos quartiers. Ce drame doit servir de rappel poignant de la nécessité de promouvoir des activités sûres et réglementées pour nos jeunes, afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

Lutte contre l’émigration irrégulière : Interpellation de 47 candidats à la traversée clandestine

Malgré les efforts déployés par les autorités pour dissuader l’émigration irrégulière, le phénomène persiste avec vigueur. Dans la nuit du 29 au 30 avril 2024, la base navale Nord a procédé à l’interpellation de 47 individus suspectés de vouloir rejoindre clandestinement les côtes européennes.

Parmi les personnes arrêtées, on dénombre 37 Sénégalais, huit Gambiens et deux Guinéens. Ces candidats à l’émigration clandestine ont été appréhendés alors qu’ils se préparaient à prendre la mer à bord d’une pirogue. Lors de leur arrestation, les autorités ont saisi 40 bidons de 30 litres d’essence, qui ont été remis à la gendarmerie pour les suites légales.

Cette opération, menée par la base navale Nord en collaboration avec d’autres forces de sécurité, témoigne de la détermination des autorités à lutter contre ce fléau qui met en péril la vie de nombreux jeunes désespérés en quête d’une vie meilleure. Malgré les risques encourus et les multiples obstacles dressés sur leur chemin, ces candidats à l’émigration clandestine persistent dans leur volonté de rejoindre les côtes européennes, souvent au péril de leur vie.

Face à cette situation préoccupante, les autorités appellent à la sensibilisation et à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour mettre un terme à ce phénomène. La coopération internationale et la mise en œuvre de politiques de développement durable et inclusif sont également essentielles pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes et les dissuader de risquer leur vie dans des traversées clandestines dangereuses.

Opération de sauvetage au large de Dakhla : 81 migrants secourus par la Marine Royale

Une opération de sauvetage menée par une unité de la Marine Royale a permis de porter assistance à une pirogue en détresse ce lundi, alors qu’elle dérivait à 280 km au sud-ouest de Dakhla. À son bord se trouvaient 81 personnes cherchant à migrer vers les îles Canaries. Selon un communiqué de l’État-Major Général des Forces Armées Royales, ces individus, originaires de pays africains subsahariens, étaient confrontés à des conditions météorologiques défavorables avant leur secours.

L’intervention rapide et efficace de la Marine Royale a permis de sauver ces migrants en situation de détresse en mer. Une fois secourus, ils ont reçu les premiers soins nécessaires à bord avant d’être transportés au Port de Dakhla en toute sécurité. Sur place, ils ont été remis aux autorités compétentes, en l’occurrence la Gendarmerie Royale, afin de suivre les procédures administratives requises.

Cette opération de sauvetage démontre une fois de plus l’engagement et la vigilance des forces maritimes marocaines en matière de secours en mer et de préservation de la vie humaine. Elle met également en lumière les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages périlleux à travers les eaux tumultueuses de l’océan Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure.

En cette période où les traversées clandestines et les risques associés sont malheureusement de plus en plus fréquents, il est crucial de saluer le dévouement des équipes de sauvetage et de rappeler l’importance de la solidarité internationale dans la protection des droits et de la dignité des migrants en situation de vulnérabilité en mer.

Justice : Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla entame les procédures d’asile au Sénégal

Bonne nouvelle pour notre compatriote guinéen, Agi Sylla, quelques jours après sa libération.

Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty international section Sénégal, a félicité les nouveaux gouvernants d’avoir libéré Agi Sylla. « Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla est libre et a entamé la procédure d’asile au Sénégal. Les nouvelles autorités du pays ont entendu les appels en sa faveur, dont ceux de nombreux militants et responsables de PASTEF. Le Sénégal est et reste une terre d’asile qui a accueilli tous ceux qui luttent contre l’oppression. Il a accueilli les responsables et militants de la SWAPO, de l’ANC et du PAIGC. Il a accueilli les haïtiens fuyant la dictature des Duvalier et des africains de toutes nationalités », a-t-il écrit. 

Affaire Mbour 4 : Implication de membres de l’ancien régime dans un scandale d’attribution de parcelles

Le journal Les Echos révèle un scandale lié à l’attribution controversée de parcelles à Mbour 4, dans la région de Thiès, mettant en cause des membres de l’ancien régime.

Selon le quotidien, certains bénéficiaires de terrains ont même commencé des travaux de construction, malgré des irrégularités dans le processus d’attribution. Cette affaire a suscité l’intervention du gouverneur de la région, agissant sur instruction des autorités supérieures, qui a ordonné la suspension immédiate des travaux en attendant des mesures appropriées.

L’implication de membres de l’ancien régime dans ce scandale soulève des questions sur la transparence et l’équité dans le processus d’attribution des parcelles. Les autorités compétentes devront mener une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation.

Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à la gestion foncière au Sénégal et souligne l’importance de garantir la légalité et la transparence dans toutes les transactions immobilières. Il est essentiel que les processus d’attribution de parcelles soient conformes aux lois et réglementations en vigueur, afin de prévenir les abus et d’assurer l’égalité des chances pour tous les citoyens.

Naufrage au large des îles Canaries : 9 survivants secourus après le chavirage d’un bateau

Hier matin, le Salvamento Marítimo Salvamar Adhara est intervenu à l’endroit où l’hélicoptère Helimer 206 du Salvamento Marítimo avait secouru neuf survivants d’un naufrage au large des îles Canaries. Selon les informations de Gaceta Del Meridiano, aucun des 51 corps des occupants du bateau n’a été retrouvé dans l’épave du cayuco ou dans les environs. Les survivants ont réussi à se maintenir à flot en grimpant sur l’épave du bateau naufragé.

Les secours ont constaté qu’il n’était pas possible de remorquer le bateau naufragé, qui est resté à moitié coulé dans la zone. Le pétrolier Beskidy, en provenance du Brésil et se dirigeant vers Carthagène, a repéré le bateau à environ 60 milles d’El Hierro (110 kilomètres) et a immédiatement alerté les services d’urgence.

Les neuf survivants, tous d’origine subsaharienne et majeurs, ont été transférés à l’aéroport de Los Cangrejos, à El Hierro, dans la municipalité de Valverd, après avoir été secourus. Ils ont ensuite été débarqués sur l’île de Virgen de los Reyes de El Hierro, où ils ont été admis à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Selon les autorités sanitaires et les services d’urgence, le bateau transportait initialement 60 personnes, toutes des hommes majeurs, qui avaient quitté le port de Mbour au Sénégal il y a neuf jours. Le naufrage s’est produit au septième jour de leur traversée, il y a deux jours. Les survivants ont déclaré qu’il n’y avait ni femmes ni enfants à bord de l’embarcation.

Cette tragédie souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent la périlleuse traversée de l’Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

Les producteurs de maïs de l’est du Sénégal s’engagent pour la souveraineté alimentaire

Dans un contexte où la sécurité alimentaire est une préoccupation mondiale croissante, les producteurs de maïs de la région de l’est du Sénégal font entendre leur voix et expriment leur détermination à contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Sous la direction de Pape Banda Dièye, président du collège national et maire de Tamba, ces agriculteurs s’engagent à surmonter les défis actuels pour assurer une production céréalière abondante et de qualité.

La région de l’est du Sénégal, riche en ressources en eau et en terres fertiles, offre un potentiel agricole important. Les producteurs de maïs de cette région croient en leur capacité à jouer un rôle clé dans la réalisation des objectifs nationaux de production céréalière. Avec une ambition affichée de produire à eux seuls les 350 000 tonnes de céréales projetées par les autorités, ces agriculteurs montrent leur engagement envers le développement agricole et la sécurité alimentaire du pays.

Malgré les défis rencontrés, tels que les problèmes phytosanitaires et les contraintes d’équipement, les producteurs de maïs de l’est du Sénégal ont enregistré des succès notables. Le bilan positif de l’année précédente, marqué par une production de 144 000 tonnes de maïs, témoigne de leur résilience et de leur capacité à surmonter les obstacles. Cependant, pour continuer sur cette lancée et réaliser pleinement leur potentiel, ces agriculteurs appellent à un soutien accru des autorités et des parties prenantes concernées.

Le Drdr, représenté par M. Bâ, souligne la nécessité d’investir dans les infrastructures agricoles et d’augmenter la disponibilité des intrants agricoles. Un réseau de distribution efficace des semences est essentiel pour répondre aux besoins des producteurs et garantir des récoltes abondantes. Avec un accès amélioré aux semences de qualité et aux équipements agricoles appropriés, les agriculteurs de la région pourront optimiser leur production et contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire nationale.

L’engagement des producteurs de maïs de l’est du Sénégal en faveur de la souveraineté alimentaire illustre leur engagement envers le développement durable et la prospérité de leur communauté. En collaborant étroitement avec les autorités et les parties prenantes concernées, ces agriculteurs sont déterminés à exploiter pleinement le potentiel agricole de la région pour assurer un approvisionnement alimentaire sûr et durable pour l’ensemble du pays.

Affaire d’avortement clandestin à Pikine-Guédiawaye : Un animateur condamné, un suspect en cavale

Le quartier Hamo 4 à Pikine-Guédiawaye est sous le choc après une affaire d’avortement clandestin qui a conduit à des arrestations lors des funérailles de la nommée F.F. Les éléments de la police locale ont interpellé plusieurs personnes, dont le copain de la défunte, J. L. Mendy, connu sous le nom de Loulou.

L’animateur, malgré ses protestations d’innocence, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme, selon les informations rapportées par L’Observateur. Cependant, un individu nommé Aziz est actuellement en fuite, faisant l’objet de recherches par les autorités.

L’affaire a révélé que F.F. entretenait des relations avec les deux hommes avant de tomber enceinte. Alors qu’elle approchait de sa 16e semaine de grossesse et réalisant qu’elle ne pouvait plus cacher son état à sa mère, elle a partagé son secret avec Loulou, qui lui a promis son soutien.

Lorsque la jeune fille a commencé à éprouver des saignements au cours de la deuxième semaine d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Ce dernier a découvert que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs et lui a prescrit un traitement pour arrêter les saignements, en recommandant à son copain de l’emmener au centre de santé le plus proche.

Cependant, F.F., désireuse de protéger son secret, a refusé et est retournée chez elle. Malheureusement, elle a perdu la vie dans des circonstances non élucidées.

Cette tragédie met en lumière les risques et les conséquences graves des avortements clandestins et souligne l’importance d’un accès sûr et légal à des services de santé reproductive pour toutes les femmes.

Constructions illégales au Sénégal : Examiner chaque cas individuellement

La récente mise en place d’un Comité Ad Hoc chargé d’examiner les dossiers de constructions susceptibles de bénéficier d’une dérogation aux mesures de suspension des procédures domaniales et foncières souligne la volonté des autorités de concilier la rigueur de l’application des règles avec la protection des droits légitimes des particuliers.

Cette approche marque un tournant significatif dans la gestion des constructions illégales, en permettant un examen minutieux de chaque cas, tenant compte des circonstances spécifiques, plutôt que d’appliquer une décision uniforme à toutes les situations. En adoptant cette approche individualisée, les autorités s’efforcent de garantir une justice équitable pour tous les concernés.

La transparence du processus est renforcée par le fait que tous les actes administratifs en cours d’approbation seront automatiquement soumis au Comité Ad Hoc. Cette mesure rassure les parties prenantes quant à l’équité et à l’impartialité de l’examen de leurs dossiers.

Par ailleurs, il est important de noter que les instructions concernant les dossiers domaniaux dans les autres localités et zones non couvertes par la suspension des procédures continueront d’être traitées conformément aux textes et procédures en vigueur. Cette approche vise à assurer une cohérence et une stabilité dans la gestion foncière à travers le pays.

En somme, cette nouvelle approche représente un compromis sage entre la nécessité de réglementer le secteur foncier et la protection des droits des individus. Elle témoigne de la volonté des autorités de trouver des solutions équilibrées et justes pour résoudre les défis liés aux constructions illégales tout en respectant les droits légitimes des citoyens.

ENQUÊTE OUVERTE SUR LA CRISE: EL MALICK NDIAYE DÉBARQUE « EN COLOMBO » À DDD

Le récent mouvement de grève orchestré par les travailleurs de la société nationale de transport urbain et interurbain, Dakar Dem Dikk (DDD), a secoué le secteur des transports au Sénégal. Accusant leur directeur général, Ousmane Sylla, de favoritisme dans les promotions du personnel, les travailleurs ont immobilisé l’ensemble des bus de la compagnie, entraînant une perturbation significative des services.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a pris la situation en main et s’est rendu au siège de DDD pour évaluer la crise. Après avoir entendu les plaintes des travailleurs, il a promis d’ouvrir une enquête approfondie pour démêler les causes profondes de la grève et déterminer les problèmes soulevés.
Le directeur général de DDD, Ousmane Sylla, a réfuté les accusations de partialité dans les promotions, invoquant les défis inhérents à la gestion des ressources humaines. Il a également annoncé qu’avant chaque nomination, des tests sont organisés au préalable ; des mesures visant à évaluer les compétences des nouveaux promus, dans un effort d’impartialité au sein de l’entreprise.
Le ministre de tutelle, de son côté, a tenté de calmer les travailleurs en soulignant que les problèmes soulevés chez DDD ne sont pas un cas isolé, mais plutôt répandus dans plusieurs secteurs publics et parapublics. Il s’est engagé à résoudre les problèmes spécifiques rencontrés par DDD et a exhorté les travailleurs à reprendre leurs activités pour éviter de perturber davantage les citoyens.
Un geste qui a, pour le moment, suffit à calmer les ardeurs qui prenaient des proportions incontrôlables la situation avec le récent acte de vandalisme. En effet, tel le relatait l’édition du Dakarois Quotidien de ce lundi, dix (10) bus de la compagnie ont été gravement endommagés au dépôt de Ouakam, dimanche dernier.
La direction de DDD a fermement condamné ces actes de sabotage dans un communiqué officiel, promettant d’ouvrir une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actes répréhensibles.
L’engagement du ministre à résoudre ces problèmes est un premier pas garantissant la continuité des services essentiels de transport pour les citoyens qui ont beaucoup souffert de ce mouvement d’humeur.

LEDAKAROIS

La Foire Internationale de l’Agriculture au Sénégal introduit des innovations et un salon international en Mai 2024

La 24ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) se tiendra du 4 au 26 mai 2024 au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (Cices). Cette année, l’événement sera marqué par plusieurs innovations, dont la création d’un Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Siara) du 14 au 18 mai.

Lors d’une conférence de presse, le directeur général de la Fiara, Pape Abdou Fall, a dévoilé les principaux axes de cette édition, mettant en avant le thème « le défi de la Souveraineté Alimentaire face au changement climatique ». Ce choix vise à susciter des discussions constructives sur le rôle crucial des producteurs dans le développement rural, ainsi que sur les solutions à apporter pour faire face aux défis environnementaux.

L’introduction du Siara constitue une réponse à une demande croissante des participants occidentaux, qui avaient auparavant exprimé des réserves concernant la longueur de l’événement. En concentrant les activités sur une période plus courte, ce salon international permettra des échanges plus dynamiques et efficaces, favorisant notamment la conclusion rapide de contrats et partenariats.

Cette nouvelle formule de la Fiara s’inscrit dans une volonté d’adaptation aux besoins et aux attentes des acteurs du secteur agricole, tout en renforçant son attractivité à l’échelle nationale et internationale. Elle offre également une plateforme propice au partage d’expériences, à la promotion des innovations agricoles et à la recherche de solutions concrètes pour relever les défis alimentaires et environnementaux auxquels fait face le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.

24ème édition de la FIARA 2024 : Papa Abdou Fall dévoile les innovations avec plus de 1000 exposants

La 24ème édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), qui se tiendra du 4 au 26 mai 2024, s’annonce comme un événement clé pour les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire. Organisée sous l’égide de Papa Abdou Fall, cette foire internationale vise à relever les défis de la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue le 29 avril 2024 au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

Avec la participation confirmée de plusieurs pays tels que la France, l’Italie, et la Belgique, la FIARA se positionne comme une plateforme d’échange et de collaboration entre producteurs, investisseurs et organisations de développement rural. « Cette année, nous attendons plus de 1000 exposants, incluant des participants de pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, » a précisé Papa Abdou Fall.

Pour cette édition, la direction de la FIARA a mis l’accent sur l’innovation avec la création du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales du Sénégal (SIARA). Ce salon, prévu du 14 au 18 mai, est conçu spécialement pour attirer des hommes d’affaires internationaux et leur permettre d’interagir efficacement avec les acteurs locaux. « Nous avons créé le SIARA pour répondre spécifiquement aux besoins des participants internationaux, leur offrant une fenêtre de 3 à 4 jours pour établir des contacts, échanger et conclure des affaires rapidement, » a expliqué Fall.

Le ministre de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne, a assuré son soutien total à la bonne organisation de la FIARA. L’engagement du ministère se manifeste par une présence significative, occupant plus de 1000 mètres carrés pour exposer ses directions, projets et structures.

La FIARA ne se limite pas seulement à une exposition agricole ; elle envisage de devenir un moment de convivialité et de partage entre les différents secteurs allant de la culture à la transformation, en passant par les industriels et les banques. « C’est une opportunité pour les paysans de commercialiser leurs produits avant la saison des pluies et de préparer le terrain pour les futurs cycles agricoles, » a souligné Papa Abdou Fall.

La 24ème édition de la FIARA s’annonce comme un carrefour incontournable pour tous les acteurs désireux de contribuer à l’avenir de l’agriculture et à la sécurité alimentaire, en intégrant les innovations nécessaires pour faire face aux défis climatiques et économiques actuels.

Atelier de lancement du projet Agri-accelerateur 2.0 : 40 projet d’investissement octroient aux jeunes donc 40% pour les jeunes femmes…

Dans une initiative conjointe entre la FAO au Sénégal et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le projet Agri-accelerateur 2.0 a été officiellement lancé ce 29 avril 2024 à Dakar. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Novotel, a vu la participation de divers ministères, d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que de nombreux jeunes entrepreneurs.

Le projet Agri-accelerateur 2.0 vise à appuyer l’autonomisation des jeunes entrepreneurs agricoles, en les aidant à développer des projets d’investissement responsable. Cela inclut une attention particulière pour les jeunes femmes, qui représentent 40% des bénéficiaires du programme. Au total, 40 projets bénéficieront de cet appui, dans le cadre d’un effort plus large pour stimuler le développement durable au Sénégal.

Les crises récentes, telles que la COVID-19 et le conflit Russie-Ukraine, ont mis en évidence les défis du système alimentaire, augmentant l’insécurité alimentaire et affectant l’économie. L’Agri-accelerateur 2.0 entend renforcer et mettre à l’échelle des projets d’investissement responsables qui répondent à ces défis, en ciblant spécifiquement les petites et moyennes entreprises agricoles.

L’atelier a introduit les participants à l’approche de l’investissement agricole responsable (IRA) qui sera adoptée par l’agri-accélérateur 2.0. Le programme prévoit des sessions de renforcement des capacités, un accompagnement en mode coaching et des incitations matérielles pour les projets les plus prometteurs. De plus, le projet comprendra la formation de 50 accompagnateurs et conseillers en entrepreneuriat pour assurer un suivi efficace et personnalisé.

L’événement a bénéficié du soutien de l’ambassade de France et de l’Allemagne, reflétant l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le soutien à l’entrepreneuriat jeunesse. Le projet est également en ligne avec les priorités nationales du Sénégal de promouvoir des secteurs à haute capacité d’exportation et d’inclusion sociale.

Le Dr. Mbaye Jean Marie Diouf de l’ADEPME et Dr. Sarr de la FAO ont tous deux souligné l’importance de ce projet pour l’avenir de l’agriculture sénégalaise et la nécessité de soutenir les jeunes entrepreneurs. Ils ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du projet à générer des impacts socio-économiques positifs, tant pour les entrepreneurs individuels que pour la communauté dans son ensemble.

L’Agri-accelerateur 2.0 s’annonce comme un catalyseur potentiel pour le renforcement de l’économie agricole au Sénégal. Il ouvre la voie à des collaborations futures qui pourraient transformer le paysage entrepreneurial du secteur agricole, en faisant des jeunes et des femmes les agents de la transformation rurale durable du Sénégal.

Serigne Dia Bombardier affronte Franc à l’Arène nationale le 1er mai pour un duel décisif

Un affrontement épique se prépare à l’Arène nationale de Dakar le 1er mai, alors que Serigne Dia, également connu sous le nom de Bombardier, se prépare à affronter Franc, le jeune prodige des Parcelles Assainies, dans un combat très attendu. Organisé par Jambars Production, cet événement marque une rencontre décisive entre l’ancienne génération de lutteurs représentée par Bombardier et la nouvelle vague incarnée par Franc.

Bombardier, originaire de Mbour, fait son retour sur le ring après une série de défaites qui ont semé le doute sur son avenir dans le monde de la lutte sénégalaise. Malgré les rumeurs de retraite, le lutteur expérimenté est déterminé à prouver qu’il reste un adversaire redoutable, prêt à défier la jeunesse montante.

En face de lui se dresse Franc, un jeune lutteur des Parcelles Assainies qui fait sensation depuis ses débuts dans l’arène. Avec douze victoires consécutives à son actif, Franc représente l’avenir de la lutte sénégalaise et cherche à asseoir sa domination en battant un adversaire de renom comme Bombardier. Confiant en ses capacités, Franc a même promis de mettre fin au combat en seulement 20 secondes, démontrant ainsi sa détermination à remporter la victoire.

Ce duel entre Bombardier et Franc est plus qu’un simple affrontement sportif. Il symbolise également un passage de flambeau entre l’ancienne garde et la nouvelle génération de lutteurs. Les amateurs de lutte sénégalaise attendent avec impatience de voir qui sortira victorieux de ce combat historique, qui promet d’être intense et spectaculaire.

Le Ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, participe aux négociations pour les amendements au Règlement Sanitaire International

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a activement participé à la réunion consultative ministérielle de haut niveau pour les négociations entre le Groupe de Travail sur les Amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) et l’Organe Intergouvernemental de Négociations. Cette réunion cruciale s’est tenue le 27 Avril 2024 à Addis-Abeba, en Ethiopie.

L’objectif de cette réunion était d’engager des discussions stratégiques et politiques pour parvenir à des amendements significatifs au Règlement Sanitaire International, un instrument essentiel pour la gestion des pandémies et des crises sanitaires mondiales. Le Ministre Sy a représenté le Sénégal et a apporté sa contribution à ces discussions vitales pour la santé publique mondiale.

CDC Afrique, l’agence régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, a également exprimé son engagement à soutenir la coordination stratégique et politique des dirigeants de l’Union Africaine dans ces négociations cruciales. Par le biais de ses missions diplomatiques, CDC Afrique s’engage à promouvoir les intérêts collectifs de l’Afrique et à veiller à ce que les amendements au RSI reflètent les besoins et les réalités de la région africaine.

La participation active du Ministre Sy et l’engagement de CDC Afrique témoignent de la détermination du Sénégal et de la communauté internationale à renforcer les capacités de réponse aux crises sanitaires mondiales. Alors que le monde continue de faire face à des défis sans précédent en matière de santé publique, ces négociations revêtent une importance capitale pour garantir la sécurité sanitaire et le bien-être de tous les citoyens du monde.

En travaillant ensemble à travers ces forums internationaux, le Sénégal et les autres pays africains peuvent contribuer de manière significative à façonner un avenir où la santé est une priorité mondiale et où la solidarité internationale est renforcée pour faire face aux défis de santé publique.

Louga : Confrontation violente lors d’une perquisition chez un dealer, les policiers séquestrés et dépouillés de la drogue saisie

Une opération de routine de la brigade régionale de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) à Louga a tourné à l’affrontement avec des villageois, mettant en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue.

L’incident a débuté avec la traque d’un trafiquant de chanvre indien suspecté d’approvisionner des clients à Louga depuis le village de Thiégne, dans la région de Thiès. Suite à l’arrestation du suspect, identifié comme C. A. A, des informations ont été obtenues sur son fournisseur, M. Thégne, également résident à Thiégne.

Dans le cadre d’une opération planifiée, C. A. A a collaboré avec les enquêteurs pour tendre un piège à M. Thégne en passant une nouvelle commande de drogue. Lors de la perquisition chez M. Thégne, les policiers ont découvert de la drogue cachée, déclenchant une réaction violente de la part des villageois qui ont encerclé les policiers.

Dans l’affrontement qui a suivi, trois policiers ont été blessés et dépouillés de la drogue saisie, tandis que leur véhicule et d’autres biens ont été endommagés ou volés par la foule. Les villageois ont également retenu trois policiers pendant deux heures sous un arbre.

Malgré les risques, les policiers ont choisi de ne pas utiliser la force pour éviter une escalade de violence, et ont été secourus par l’intervention de la gendarmerie locale. Le dealer M. Thégne a été arrêté et placé en garde à vue, ainsi que C. A. A. L’incident souligne les défis auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue, et met en évidence la nécessité de mesures renforcées pour assurer la sécurité des agents et poursuivre les trafiquants de drogue.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye intensifie la lutte contre les accidents routiers à Yamong, Sénégal

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a exprimé une vive réprobation suite à l’attaque survenue contre un journaliste de Wiwsport lors du match de football entre l’As Pikine et le Jaraaf, le dimanche 28 avril 2024. L’incident s’est produit au stade Alassane Djigo, immédiatement condamné par l’ANPS comme un acte ‘barbare’ perpétré par des pseudo-supporters.

L’ANPS a souligné que ce n’était pas une première, mentionnant d’autres agressions similaires dans le passé. Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a sollicité l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, leurs demandant d’assurer la sécurité des journalistes et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir de telles violences à l’avenir.

Cette attaque contre le journaliste de Wiwsport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des professionnels des médias lors des événements sportifs. L’ANPS a rappelé que les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la couverture des événements sportifs et dans la diffusion d’informations auprès du public. Par conséquent, il est impératif de garantir un environnement sûr et respectueux pour leur permettre d’exercer leur profession en toute sécurité.

L’association a également souligné l’importance de la responsabilité des autorités sportives dans la protection des journalistes. En appelant à l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, l’ANPS demande des mesures concrètes pour assurer la sécurité des journalistes lors des matchs de football et d’autres événements sportifs à l’avenir.

En fin de compte, cette attaque souligne la nécessité d’une action immédiate pour mettre un terme à la violence contre les journalistes sportifs et pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’ANPS continuera de surveiller de près la situation et de plaider en faveur de mesures visant à assurer la sécurité et le bien-être de tous les membres de la presse sportive au Sénégal.

L’ANPS dénonce fermement l’agression d’un journaliste sportif à Dakar

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a exprimé une vive réprobation suite à l’attaque survenue contre un journaliste de Wiwsport lors du match de football entre l’As Pikine et le Jaraaf, le dimanche 28 avril 2024. L’incident s’est produit au stade Alassane Djigo, immédiatement condamné par l’ANPS comme un acte ‘barbare’ perpétré par des pseudo-supporters.

L’ANPS a souligné que ce n’était pas une première, mentionnant d’autres agressions similaires dans le passé. Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a sollicité l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, leurs demandant d’assurer la sécurité des journalistes et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir de telles violences à l’avenir.

Cette attaque contre le journaliste de Wiwsport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des professionnels des médias lors des événements sportifs. L’ANPS a rappelé que les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la couverture des événements sportifs et dans la diffusion d’informations auprès du public. Par conséquent, il est impératif de garantir un environnement sûr et respectueux pour leur permettre d’exercer leur profession en toute sécurité.

L’association a également souligné l’importance de la responsabilité des autorités sportives dans la protection des journalistes. En appelant à l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, l’ANPS demande des mesures concrètes pour assurer la sécurité des journalistes lors des matchs de football et d’autres événements sportifs à l’avenir.

En fin de compte, cette attaque souligne la nécessité d’une action immédiate pour mettre un terme à la violence contre les journalistes sportifs et pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’ANPS continuera de surveiller de près la situation et de plaider en faveur de mesures visant à assurer la sécurité et le bien-être de tous les membres de la presse sportive au Sénégal.

Éducation / Examens : Les Acteurs Du Système Éducatif De Kaolack À Pied D’œuvres Pour Un Bon Déroulement Des Examens

  » Nous venons de terminer un Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la tenue des examens scolaires 2024. Un CRD convoqué par le gouverneur de la région en présence de toutes les autorités déconcentrées , les élus territoriaux, les IEF et autres partenaires du système éducatif » a dit Siaka Goudiaby. Pour l’inspecteur d’académie, les échanges ont porté sur la programmation générale des examens, sur les données statistiques relatives aux examens et sur les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.
Par rapport à la programmation générale de ces examens le patron des enseignants de la région de Kaolack précise que les examens scolaires démarrent le 13 mai dans un seul centre par le Bac technique ( STEG). 259 candidats sont attendus.
Le CFEE et de l’entrée en 6ème auront lieu du 20 et 21 juin 2024 suivi du Baccalauréat de l’enseignement général le 2 juillet et le 8 juillet ce sera autour du BFEM.
Au chapitre des statistiques, pour le CFEE l’académie dispose de 146 centres qui vont accueillir un nombre de 20.127 candidats pour le BFEM il y a 99 centres qui vont abriteront 102 jury pour un total de 12.974 candidats. Quant au Baccalauréat de l’enseignement général un nombre de 28 centres principaux et 10 centres secondaires sont dénombrés devant abriter 28 jury pour un effectif global attendu est de 11.725 candidats. Au niveau organisationnel toutes les dispositions pratiques appropriées relatives à la bonne organisation de ces examens et concours ont été passées au peigne fin. Elles devront être démultipliées dans chaque IEF.

Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté

Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.

L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.

Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.

Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.

K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.

Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.

Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.

Des rescapés d’une pirogue de migrants secourus au large d’El Hierro

Ce lundi, des rescapés d’une pirogue de migrants ont été secourus au large d’El Hierro, une des îles des Canaries, après que leur embarcation a chaviré il y a deux jours. L’opération de sauvetage a été menée par un hélicoptère du Salvamento Marítimo, et les survivants ont été pris en charge par le personnel médical et la Croix-Rouge à l’aéroport d’El Hierro.

Selon les informations recueillies, la pirogue transportait environ soixante personnes originaires d’Afrique subsaharienne lorsqu’elle a chaviré. Les rescapés ont raconté aux secouristes qu’ils avaient quitté les côtes sénégalaises il y a environ dix à douze jours dans l’espoir d’atteindre les îles Canaries. Après deux jours à la dérive, ils ont été secourus alors qu’ils étaient les seuls à avoir réussi à retourner à l’embarcation partiellement submergée.

Les autorités n’ont pas encore révélé la nationalité des rescapés, ni le nombre exact de personnes présentes à bord de la pirogue au moment du naufrage. Cependant, cette tragédie rappelle une série d’incidents similaires qui ont récemment frappé la région, notamment le cas d’un autre bateau dérivant jusqu’au Brésil avec neuf cadavres à bord, venant de la Mauritanie.

La crise migratoire continue de faire des ravages en Méditerranée et dans l’Atlantique, mettant en lumière les risques extrêmes auxquels sont confrontés les migrants en quête d’une vie meilleure. Alors que les rescapés reçoivent des soins médicaux et une assistance humanitaire, cette nouvelle tragédie souligne l’urgence de trouver des solutions durables pour prévenir de telles pertes de vies humaines en mer.

Les travailleurs du secteur primaire expriment leurs préoccupations à l’approche de la Fête du Travail

Alors que la célébration de la Fête internationale du Travail approche à grands pas, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se prépare à mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres. En vue de cette journée symbolique, prévue pour le mercredi 1er mai 2024, les syndicalistes ont l’intention de présenter leurs doléances lors d’une rencontre avec le chef de l’État.

C’est au palais présidentiel que se tiendra cette importante réunion, où les représentants syndicaux soumettront leurs préoccupations au plus haut niveau de l’État. L’objectif est clair : obtenir des solutions concrètes et durables pour répondre aux besoins des travailleurs du secteur primaire.

Parmi les points inscrits sur les cahiers de doléances des centrales syndicales, plusieurs revendications émergent. L’Intersyndicale insiste notamment sur le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal en décembre 2022, visant à la mise en place des fonds communs du secteur primaire. Cette mesure est perçue comme essentielle pour améliorer les conditions de travail et assurer une rémunération juste pour les travailleurs.

Parallèlement, d’autres demandes sont également formulées, telles que l’attribution d’une indemnité de logement, l’harmonisation de l’indemnité particulière, le reversement des contractuels dans la Fonction publique, ainsi que l’amélioration des conditions de travail à Diamniadio et au niveau des services déconcentrés.

Pour l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, cette rencontre avec le chef de l’État représente une occasion cruciale de faire entendre la voix des travailleurs et de promouvoir leurs intérêts. En cette période de célébration du travail, les syndicalistes espèrent obtenir des engagements concrets en faveur d’une meilleure qualité de vie et de travail pour tous les travailleurs du secteur primaire.

Collision sur l’autoroute à Thiès : Plusieurs blessés signalés

Un accident de la circulation s’est produit aujourd’hui sur l’autoroute à Thiès, à hauteur de l’école Mariama Niass. Selon les premières informations disponibles, l’accident a impliqué un bus Tata de la ligne 60, immatriculé 9872 DK, et un taxi immatriculé 5445 AB qui était en panne sur la voie.

La collision a causé plusieurs blessés parmi les passagers des véhicules impliqués. Les secours sont actuellement sur place pour prendre en charge les blessés et procéder aux premiers soins. Le bilan exact de l’accident reste encore à confirmer, mais des équipes médicales sont mobilisées pour prodiguer les soins nécessaires aux personnes affectées par cet incident.

Les autorités locales ainsi que les forces de l’ordre sont également présentes sur les lieux pour sécuriser la zone et faciliter l’intervention des secours. La circulation pourrait être perturbée dans la région pendant un certain temps en raison de cet accident.

Nous continuerons à suivre de près cette situation et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Tensions à Dakar Dem Dikk : Grève en réaction aux décisions du Directeur Général

Ce lundi matin, l’atmosphère est tendue chez Dakar Dem Dikk, l’entreprise de transport public de la capitale sénégalaise, où les employés ont entamé une grève pour exprimer leur mécontentement face aux récentes nominations internes. Cette action syndicale fait suite à des changements annoncés par le directeur général, Ousmane Sylla, qui a suscité des controverses parmi le personnel.

Selon le directeur général, ces ajustements organisationnels étaient nécessaires pour maintenir l’efficacité et l’excellence opérationnelle. « Lorsque le chef de division a pris sa retraite, son adjoint l’a remplacé, ce qui a entraîné un effet domino nécessitant la nomination d’un nouveau chef d’atelier à Thiaroye. Nous avons aussi promu un employé ayant plus de dix ans d’expérience chez nous à un autre poste de chef d’atelier », explique Ousmane Sylla lors d’une communication téléphonique. Il précise que ces décisions ne sont pas influencées par des motivations politiques mais par la compétence et les performances des individus concernés.

Le directeur général a également souligné les améliorations significatives réalisées sous sa direction, notamment une augmentation de 45% des recettes et une réduction de 25% des charges. « Il est essentiel de reconnaître les progrès réalisés chez Dakar Dem Dikk, qui sont le résultat d’une gestion rigoureuse et d’un management interne efficace », ajoute-t-il.

Malgré ces arguments, les travailleurs restent sceptiques et insistent sur le fait que le mouvement de grève est justifié. Ils accusent la direction de prendre des décisions unilatérales sans consultation adéquate, ce qui, selon eux, nuit à l’harmonie et à la transparence au sein de l’entreprise.

La grève a perturbé le service de transport, avec un impact direct sur des milliers d’usagers qui dépendent quotidiennement des bus de Dakar Dem Dikk pour leurs déplacements. Le directeur général a assuré que les services reprendront normalement dès mardi et que les pertes occasionnées par la grève seront compensées progressivement.

Cette situation met en lumière les défis de la gestion des ressources humaines dans les entreprises publiques, où le dialogue entre la direction et les employés est crucial pour maintenir la paix sociale et la productivité. Les prochains jours seront déterminants pour voir si les deux parties peuvent trouver un terrain d’entente et restaurer la normalité des opérations, tout en abordant les griefs exprimés par le personnel.

Progrès remarquables des élèves de l’Académie de Kédougou aux examens du CFEE et du BFEM en 2023

L’année 2023 a été marquée par d’importants progrès dans les résultats des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) au sein de l’Académie de Kédougou, avec des taux de réussite impressionnants. Selon les données fournies par l’Inspecteur Mamadou Niang, le CFEE a enregistré un taux de réussite de 81,41%, tandis que le BFEM a atteint un taux remarquable de 93,25%.

Mamadou Niang, Inspecteur d’Académie de Kédougou, s’est exprimé lors de la revue annuelle de l’éducation, soulignant la satisfaction des performances scolaires de l’année écoulée. Il a noté avec fierté que l’Académie de Kédougou s’est classée première au niveau national pour le BFEM et quatrième pour le CFEE.

Cependant, malgré ces réussites, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne le taux de réussite au baccalauréat, qui se situe à 41,06% dans la région. L’objectif est de dépasser la barre des 50%, ce qui nécessitera des efforts supplémentaires de la part de l’académie.

Mamadou Niang a également mis en lumière les défis auxquels sont confrontés certains établissements scolaires en raison du déficit d’enseignants et des problèmes liés à la formation initiale des enseignants. Il a exprimé sa confiance dans la résolution de ces problèmes, soulignant ses échanges avec le ministre de l’Éducation à ce sujet.

Par ailleurs, l’inspecteur a souligné la question préoccupante de l’état civil de nombreux enfants, avec plus de 1034 cas recensés dans l’académie. Il a appelé les parents à déclarer automatiquement leurs enfants à la naissance, soulignant les facilités mises en place par l’État pour cette procédure.

Pour assurer le bon déroulement des examens scolaires en 2024, l’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Georges Samba Faye, a annoncé une série de mesures, notamment la sécurisation des centres d’examens par les forces de sécurité et la désinfection des salles de classe par le service d’hygiène.

En somme, malgré les défis persistants, l’Académie de Kédougou fait preuve d’une détermination et d’un engagement remarquables pour garantir la réussite éducative de ses élèves, tout en travaillant à résoudre les problèmes structurels qui entravent leur apprentissage et leur développement.

Installation du Bureau du Conseil Local de Pêche Artisanale de Podor

Ce lundi, une étape cruciale a été franchie dans le domaine de la pêche artisanale à Podor, avec l’installation officielle du bureau du Conseil local de la pêche artisanale. Sous la direction de l’adjoint au Préfet de Podor, Ousmane Sidibé, cette cérémonie a marqué le début d’un nouveau chapitre dans la gestion et la régulation des activités de pêche dans la région.

Ibrahima Maal a été élu pour diriger le Conseil local de pêche artisanale pour un mandat de deux ans, suite à une élection démocratique impliquant des délégués venus de différentes communes. Cette structure vise à rassembler tous les acteurs de la filière de la pêche continentale dans le but de redynamiser et de mieux gérer les ressources halieutiques de la région.

Ndèye Mbeugué Gaye Fall, cheffe de la division Régénération à la Direction de la Pêche continentale, a souligné l’importance de ce changement majeur dans le contexte actuel marqué par le changement climatique et ses effets sur les ressources halieutiques. Elle a rappelé que les textes régissant les Conseils de pêche datent de 1963, une époque où la pêche générait beaucoup plus de production qu’aujourd’hui.

La mise en place du Conseil local de pêche artisanale marque une évolution significative, car elle implique désormais tous les acteurs de la chaîne de valeur de la pêche, depuis les pêcheurs jusqu’aux transformateurs et aux mareyeurs. Cette approche inclusive vise à garantir une gestion durable des ressources halieutiques et à favoriser le développement socio-économique de la région.

La présence du chef du service départemental de Pêche, Serge Emile Ntap, lors de cette cérémonie témoigne de l’engagement des autorités locales envers le développement durable du secteur de la pêche artisanale à Podor. Avec la participation de tous les corps de métiers, le Conseil local de pêche artisanale s’engage à travailler de manière collaborative pour assurer un avenir prospère pour la pêche dans la région.

Touba : Achèvement des Travaux de Raccordement du Poste Touba 2

La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) a annoncé la conclusion réussie des travaux de raccordement de la nouvelle ligne à très haute tension (225 KV) reliant l’ancien poste électrique de Touba 1 au nouveau poste Touba 2. L’achèvement de ces travaux, réalisé dimanche, marque une étape importante dans le renforcement et la modernisation du réseau électrique de la région.

Abdou Khadre Ndiaye, coordinateur des travaux, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement sans heurts de cette opération. Il a souligné que les équipes ont travaillé avec efficacité pour assurer l’interconnexion réussie de la haute tension entre les deux postes, tout en effectuant la maintenance nécessaire du poste Touba 1 pour garantir la disponibilité de l’électricité pendant le Magal de Touba.

La mise en service finale de la nouvelle ligne à haute tension est prévue d’ici la fin du mois de juin, offrant ainsi une alimentation électrique stable et fiable à la région de Touba-Mbacké. Pendant le week-end, certaines localités ont été temporairement privées d’électricité en raison des travaux de raccordement, mais cette interruption était nécessaire pour finaliser la construction de la nouvelle ligne et du poste Touba 2, équipé d’une capacité de 2×40 MVA.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « Boucle du Ferlo », visant à moderniser et à développer le réseau de transport et de distribution d’électricité dans le nord du Sénégal. Avec un coût estimé à près de 106 millions d’euros (environ 70 milliards de FCFA), ce projet comprend la construction d’une nouvelle ligne électrique de près de 280 kilomètres, reliant les villes de Touba à Ndioum, dans le département de Podor.

Outre la construction de la ligne électrique, le projet comprend également la création de trois postes de transformation, l’extension d’un poste existant, ainsi que des améliorations dans les équipements de distribution et de maintenance. Ces initiatives contribueront à renforcer l’infrastructure électrique régionale, à assurer un approvisionnement plus fiable en électricité et à soutenir le développement économique et social de la région de Touba-Mbacké et de ses environs.

Accident Mortel au Rond-Point EMG : Un Bus Renversé Fait un Mort et Plusieurs Blessés

Ce lundi, une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en tragédie au rond-point EMG, avec le renversement d’un bus de marque « Tata ». Aux alentours de 13 heures, un incident brutal a secoué la tranquillité de la circulation routière, laissant dans son sillage une perte tragique et des blessures pour plusieurs autres.

Les détails précis de l’accident demeurent encore flous, mais les premiers rapports suggèrent que le bus a subi une perte de contrôle avant de se renverser, entraînant ainsi ce triste événement. Les enquêtes sont en cours pour élucider les circonstances exactes qui ont conduit à cette tragédie, que ce soit une défaillance mécanique, une erreur humaine ou d’autres facteurs encore inconnus.

Dans l’urgence de la situation, les secours se sont mobilisés rapidement, avec l’intervention des sapeurs-pompiers pour porter assistance aux victimes. Vingt-quatre blessés ont été évacués vers les établissements de santé locaux pour recevoir les soins nécessaires, tandis qu’une âme a été malheureusement perdue dans cet accident.

Cet événement tragique rappelle de manière poignante les risques inhérents à la circulation routière et souligne l’importance cruciale de la sécurité sur nos routes. Alors que nous pleurons la perte d’une vie et prions pour le rétablissement des blessés, il est essentiel que chacun redouble de vigilance et que les autorités intensifient leurs efforts pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

En cette période de deuil et de réflexion, nous exprimons notre solidarité envers les familles des victimes et adressons nos pensées aux blessés dans l’espoir d’un prompt rétablissement. Puissions-nous tous tirer des leçons de cette tragédie et travailler ensemble pour faire de nos routes un endroit plus sûr pour tous.

Rencontre du Ministre de la Santé avec les Badjenu Gox et les Acteurs Communautaires : Renforcement de la Santé Communautaire

Le Ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, poursuit ses efforts pour améliorer le secteur de la santé au Sénégal en rencontrant les Badjenu Gox et les Acteurs Communautaires. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre d’une série d’activités visant à renforcer la santé communautaire et à mieux répondre aux besoins de santé des populations, en particulier dans les zones rurales et reculées.

Les Badjenu Gox, souvent appelés « relais communautaires », sont des membres de la communauté formés pour fournir des services de santé de base et des informations aux populations locales. Leur rôle est crucial dans la sensibilisation aux pratiques de santé préventive, la promotion des services de santé maternelle et infantile, ainsi que dans la lutte contre les maladies endémiques telles que le paludisme et la diarrhée.

Les Acteurs Communautaires, quant à eux, sont des représentants de la société civile et des organisations locales qui collaborent avec les autorités sanitaires pour identifier les besoins de la communauté et mettre en œuvre des initiatives de santé publique au niveau local. Leur implication est essentielle pour garantir que les programmes de santé répondent aux besoins spécifiques de chaque communauté.

Lors de ces rencontres, les Badjenu Gox et les Acteurs Communautaires ont eu l’occasion de partager leurs expériences, leurs défis et leurs suggestions pour améliorer la prestation des services de santé au niveau local. Le Ministre de la Santé a exprimé sa reconnaissance pour leur travail et a souligné l’importance de renforcer la collaboration entre le gouvernement et la société civile pour relever les défis en matière de santé publique.

Ces échanges témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais à impliquer activement les acteurs communautaires dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des politiques de santé. En travaillant ensemble, le secteur de la santé peut progresser vers une prestation de services plus inclusive et accessible à tous les citoyens.

Le Ministre de la Santé a réaffirmé son engagement à soutenir les Badjenu Gox et les Acteurs Communautaires dans leurs efforts pour améliorer la santé des populations locales. Ces rencontres marquent une étape importante dans la consolidation de la santé communautaire au Sénégal et dans la réalisation des objectifs de développement durable en matière de santé pour tous.

Perturbations dans les transports à Dakar : Dakar Dem Dikk suspend plusieurs lignes

Ce lundi 29 avril, les usagers des transports en commun à Dakar ont été confrontés à des difficultés majeures, alors que plusieurs lignes de la société Dakar Dem Dikk (DDD) ont été suspendues. Cette perturbation fait suite à une grève spontanée déclenchée par certains syndicalistes de l’entreprise, laissant les passagers dans l’incertitude et l’inconfort.

La situation s’est encore aggravée hier dimanche, avec des actes de vandalisme signalés au dépôt de Ouakam. Des individus non identifiés ont saccagé plusieurs bus, dont les nouveaux modèles Iveco, causant ainsi des dommages considérables. Dans un communiqué, les responsables de Dakar Dem Dikk ont vivement condamné ces actes de sabotage et ont promis de faire toute la lumière sur cet incident.

Face à cette situation difficile, Dakar Dem Dikk présente ses excuses aux usagers pour les désagréments occasionnés. La société s’engage à travailler activement pour rétablir le service de transport dans les plus brefs délais. Les équipes de maintenance et de sécurité sont mobilisées pour remettre en état les bus endommagés et assurer la sécurité des passagers lors de leurs déplacements.

En attendant un retour à la normale, les usagers sont invités à faire preuve de compréhension et de patience. Dakar Dem Dikk reste à l’écoute de ses clients et met tout en œuvre pour garantir un service fiable et sécurisé.

La Senelec finalise une nouvelle ligne à très haute tension pour renforcer le réseau électrique à Touba

La Senelec a achevé dimanche les travaux de construction d’une nouvelle ligne à très haute tension (225 KV) reliant l’ancien poste électrique Touba 1 au nouveau poste Touba 2, dans le cadre du projet « Boucle du Ferlo ». Abdou Khadre Ndiaye, coordonnateur des travaux, a confirmé la conclusion réussie de ce projet majeur, estimé à 106 millions d’euros.

L’objectif principal de cette nouvelle ligne est de renforcer le réseau électrique dans la région de Touba, en vue de garantir une distribution continue et fiable de l’électricité, en particulier en préparation du Magal de Touba, un événement religieux majeur qui attire des millions de pèlerins chaque année.

Les travaux se sont déroulés sans encombre et dans des conditions optimales, a souligné Abdou Khadre Ndiaye. La nouvelle ligne, d’une capacité de 2×40 MVA, permettra une interconnexion efficace entre les postes Touba 1 et Touba 2, renforçant ainsi la capacité de transmission entre Touba et Ndioum.

Cependant, le processus de raccordement a entraîné des coupures temporaires d’électricité dans plusieurs localités de la zone de Touba-Mbacké tout au long du week-end. Ces interruptions étaient nécessaires pour permettre le bon déroulement des travaux de raccordement.

La nouvelle ligne devrait être opérationnelle d’ici la fin du mois de juin, marquant ainsi une étape importante dans l’amélioration de l’infrastructure électrique de la région. En plus de la nouvelle ligne, trois nouveaux postes de transformation ont été incorporés dans le réseau, ce qui contribuera à améliorer la fiabilité et la stabilité du système électrique dans la région de Touba.

Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la Senelec pour moderniser et renforcer le réseau électrique du Sénégal, afin de répondre aux besoins croissants en électricité et de soutenir le développement économique et social du pays.

Grève Surprise chez Dakar Dem Dikk : Des Accusations et une Réponse

Ce lundi matin, une grève soudaine a paralysé les opérations de la société de transport public Dakar Dem Dikk, surprenant nombre d’usagers. Les travailleurs ont suspendu l’ensemble des bus, exprimant leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion partisane de la part du directeur général. La décision de promouvoir certains agents serait au cœur des tensions.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, est intervenu rapidement pour désamorcer la situation. Il s’est rendu au dépôt de Ouakam afin d’échanger directement avec les grévistes. Cependant, les reproches à l’égard du directeur général, Ousmane Sylla, persistent. Ce dernier se défend vigoureusement contre les accusations de partialité et de malversations.

Sylla explique que les décisions de promotion étaient nécessaires pour pallier les départs à la retraite et les besoins de renforcement du personnel. Il affirme avoir pris ces mesures après mûre réflexion, dans l’intérêt de l’efficacité opérationnelle de l’entreprise. De plus, il souligne les améliorations significatives réalisées sous sa direction, telles qu’une augmentation de 45 % des recettes et une réduction des charges de 25 %.

Par ailleurs, le directeur général annonce avoir entrepris une réduction du nombre de personnel, qu’il jugeait excessif. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans une stratégie d’excellence opérationnelle visant à redresser la société, qui se trouvait dans une situation de quasi-faillite à son arrivée.

Sylla se montre confiant quant aux résultats positifs à venir de l’entreprise, affirmant que Dakar Dem Dikk devrait enregistrer pour la première fois depuis 2014 un résultat net positif. Il encourage même la réalisation d’un audit pour mettre en lumière les actions positives entreprises sous sa direction, tout en reconnaissant les domaines où des améliorations sont encore nécessaires.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises publiques au Sénégal, tout en soulignant l’importance cruciale d’une gestion transparente et équitable pour assurer leur succès à long terme.

Un Accident de Bus à Castors Fait une Victime

Un drame a secoué la ville de Castors ce lundi lorsqu’un bus de la ligne 32 reliant Guédiawaye à Sam s’est renversé près du rond-point EMG. L’accident a malheureusement coûté la vie à une personne âgée, selon les informations rapportées par Seneweb.

Les circonstances exactes de l’accident demeurent encore floues, mais les premiers rapports indiquent que le bus Tata a fait une embardée, entraînant des conséquences tragiques. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement sur les lieux pour porter secours aux blessés et gérer la situation.

Cet incident rappelle cruellement l’importance cruciale de la sécurité routière et soulève des questions sur les mesures de prévention des accidents dans la région. Alors que les autorités locales et les services d’urgence s’efforcent de fournir une assistance aux victimes et à leurs proches, il est essentiel de redoubler d’efforts pour garantir la sûreté des trajets quotidiens des citoyens.

Nous suivrons de près l’évolution de cette tragédie et continuerons à informer notre communauté sur les développements à venir.

Arrêt des constructions sur les corniches de Dakar : Une mesure conservatoire annoncée par les autorités

L’architecte Pierre Goudiaby Atepa a récemment révélé lors de son passage à l’émission « Point de vue » sur la Rts que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont ordonné l’arrêt de toutes les constructions sur le littoral et les corniches de Dakar. Cette décision a été confirmée par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), un corps de la gendarmerie nationale.

Selon le colonel Sabouri Ndiaye, directeur de la Dscos, cette mesure a été prise sur instruction des nouvelles autorités pour permettre un examen approfondi de tous les travaux en cours sur les corniches et la bande des filaos. Il a précisé que cette décision est une mesure conservatoire visant à évaluer la légalité des constructions et à vérifier les documents relatifs à leur autorisation.

Tous les travaux situés sur la corniche-Ouest, la corniche-Est et la bande des filaos sont concernés par cet arrêt. Le colonel Ndiaye a détaillé que la corniche-Ouest s’étend du Cap Manuel à la plage de Diamalaye, tandis que la corniche-Est va du Cap Manuel à la plage le long de la route de Rufisque, en passant par des sites emblématiques comme l’ambassade de France et le palais présidentiel.

Cette initiative soulève des questions sur le devenir des constructions illégales dans cette zone, considérée comme un bien public. En effet, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, avait déjà prévenu les promoteurs lors d’une vidéo datant de mi-juin 2020, dénonçant l’exploitation excessive du littoral par la construction d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe. Sonko avait promis que, une fois au pouvoir, toutes ces constructions illégales seraient détruites sans intervention ni négociation.

Cette décision s’inscrit donc dans une volonté de rétablir l’accès du public aux plages et de mettre fin à l’exploitation abusive du littoral sénégalais.

Enquête : Les pratiques mystiques dans les tribunaux selon un garde pénitentiaire

Dans une récente enquête sur les pratiques mystiques visant les magistrats dans les tribunaux, un garde pénitentiaire, sous couvert d’anonymat, a partagé des témoignages édifiants sur les rituels observés par certains détenus.

Selon ce garde pénitentiaire, les détenus font souvent preuve de solidarité envers leurs camarades d’infortune, mais certains d’entre eux recourent à des pratiques mystiques pour tenter d’influencer le cours de la justice en leur faveur. Ces pratiques incluent des prières formulées ou des offrandes recommandées aux détenus qui se rendent au tribunal pour être jugés.

Un exemple frappant est celui d’un jeune homme inculpé pour viol, dont le comportement lors de son audience en chambre criminelle a attiré l’attention. Dès son arrivée dans le véhicule de l’administration pénitentiaire, il maintenait sa main collée à ses parties intimes, portant des pépins de citron donnés par son guide religieux. Précipitamment, il a pris place dans un coin du box des accusés au tribunal.

Interrogé sur cette posture inhabituelle, le détenu a révélé avoir suivi les conseils de son guide religieux, lui recommandant de ne pas se séparer des pépins de citron. Cependant, malgré ces pratiques mystiques, les observateurs étaient sceptiques quant à leur efficacité pour le disculper, étant donné la nature des accusations pesant contre lui.

Ces récits témoignent de la complexité des croyances et des pratiques qui imprègnent parfois le système judiciaire, soulignant l’importance pour les magistrats de rester impartiaux et de rendre la justice en toute objectivité, indépendamment des influences extérieures.

L’enquête se poursuit pour éclaircir davantage ces pratiques mystiques et leur impact sur le fonctionnement de la justice dans le pays.

Accident de camion à Malika-Plage : Embouteillage monstre sur la VDN3

Un accident de la route majeur s’est produit à hauteur de Malika-Plage, sur la Voie de Dégagement Nord (VDN3), entraînant un embouteillage massif qui paralyse la circulation. Un camion s’est renversé, causant des dégâts matériels importants et laissant un jeune homme gravement blessé.

Selon les témoins présents sur les lieux, l’accident a été spectaculaire, avec le camion renversé sur la chaussée et des débris éparpillés sur la route. Les premiers secours sont rapidement intervenus, avec la présence des sapeurs-pompiers et des forces de police pour sécuriser la zone et prendre en charge les victimes.

Le jeune homme blessé dans l’accident a été pris en charge par les secours et transporté d’urgence vers un établissement hospitalier pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sur place travaillent activement pour dégager la route et rétablir la circulation, mais à l’heure actuelle, l’embouteillage persiste, perturbant la vie quotidienne des usagers de la route dans la région.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence au volant et de la vigilance sur les routes, en particulier sur des voies à forte circulation comme la VDN3. Les autorités encouragent les automobilistes à faire preuve de patience et à suivre les consignes de sécurité émises par les forces de l’ordre sur place.

Nous continuerons de suivre l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Des Lycéens de Richard-Toll Formés à la Lutte Contre la Corruption et les Flux Financiers Illicites

Dans un effort pour promouvoir l’éducation citoyenne et la sensibilisation à la lutte contre la corruption, des lycéens de la ville de Richard-Toll, dans le nord du Sénégal, ont récemment participé à une série d’ateliers de formation. Organisée dans le cadre de la Conférence départementale sur l’éducation citoyenne par le Forum civil en collaboration avec le club d’intégrité et à la citoyenneté active (CICA) de Richard-Toll, cette initiative vise à doter les jeunes d’outils et de connaissances pour devenir des acteurs du changement dans leur communauté.

Pendant ces ateliers, les lycéens ont eu l’opportunité d’approfondir leur compréhension des enjeux liés à la mobilisation des ressources et à la lutte contre les flux financiers illicites. Sous la supervision de spécialistes en gouvernance fiscale et en lutte contre la corruption, les participants ont discuté de l’importance de la transparence, de l’intégrité et de la responsabilité dans la gestion des finances publiques.

Le coordinateur général du Forum civil, Birahim Seck, a souligné l’engagement de son organisation à impliquer les jeunes dans la promotion de la bonne gouvernance et de la citoyenneté active. Il a noté que cette formation s’inscrit dans une série d’initiatives similaires menées dans différentes régions du Sénégal, démontrant ainsi la volonté de toucher un large éventail de jeunes à travers le pays.

L’objectif principal de ces ateliers est de donner aux lycéens les compétences et les connaissances nécessaires pour devenir des agents de changement dans leur communauté. En les encourageant à partager ce qu’ils ont appris avec leurs pairs et dans d’autres établissements, les organisateurs espèrent créer un effet multiplicateur qui favorisera une culture de responsabilité et de transparence à tous les niveaux de la société.

Au-delà de la sensibilisation des lycéens, le Forum civil prévoit également des ateliers d’échanges avec les journalistes afin de mieux informer les populations vivant dans des zones reculées du pays. Cette approche holistique de sensibilisation témoigne de l’engagement continu du Sénégal dans la lutte contre la corruption et la promotion d’une gouvernance transparente et responsable.

La participation des lycéens de Richard-Toll à ces ateliers de formation représente un pas important vers la création d’une génération de jeunes citoyens conscients de leur rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal. En investissant dans l’éducation citoyenne et en responsabilisant la jeunesse, le pays renforce ses fondements démocratiques et consolide sa lutte contre la corruption et les pratiques financières illicites.

Moudéry Déplore le Manque d’Infrastructures Routières : Appel aux Nouvelles Autorités

Au cœur de la région de Bakel, dans l’est du Sénégal, réside la commune de Moudéry, où les résidents se trouvent confrontés à un défi majeur : le manque criant d’infrastructures routières. Lors d’une cérémonie d’intronisation marquante du nouveau chef de village, Samba Moussa Ndiaye, le porte-parole de la communauté, Souaibou Ndiaye, a donné voix au sentiment partagé par de nombreux habitants : l’urgence de voir les nouvelles autorités du pays accorder une attention particulière à cette problématique.

La communauté de Moudéry, bien que dotée de certaines infrastructures essentielles telles que des écoles, une mairie, un centre de santé et des forages, a dû prendre en charge leur construction elle-même, grâce aux contributions de ses ressortissants résidant à l’étranger. Cependant, l’absence de routes adéquates reliant Moudéry à d’autres localités, notamment à Bondji et à Bakel, se révèle être un obstacle majeur au développement de la région.

Souaibou Ndiaye souligne avec justesse que la construction de routes dépasse les capacités financières de la communauté locale, mettant en exergue la nécessité d’une intervention gouvernementale. Il appelle ainsi les nouvelles autorités à considérer cet appel avec sérieux, reconnaissant l’impact significatif que des infrastructures routières adéquates pourraient avoir sur la vie quotidienne des habitants de Moudéry.

La présence du sous-préfet de Moudéry, Pape Dieng, et du maire, Diakoye Tounkara, lors de la cérémonie d’installation du nouveau chef de village témoigne de la volonté des autorités locales de répondre aux besoins de la communauté. Leur engagement à soutenir le nouveau chef de village dans ses efforts pour lutter contre le « grand banditisme » dans la région est louable, mais il est crucial que cet engagement s’étende également à la résolution des défis infrastructurels auxquels Moudéry est confrontée.

La situation à Moudéry reflète les défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés rurales à travers le Sénégal. L’accessibilité aux infrastructures routières est un élément essentiel du développement économique, social et humain, et son absence entrave le progrès des régions éloignées du pays.

Ainsi, l’appel de Moudéry résonne comme un appel à l’action, une invitation à investir dans l’avenir de ces communautés en leur fournissant les infrastructures de base dont elles ont désespérément besoin pour prospérer. En répondant à cet appel, les nouvelles autorités auront l’opportunité de démontrer leur engagement envers un développement inclusif et équitable pour toutes les régions du Sénégal.

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