ANACIM du Sénégal distinguée meilleure agence météo d’Afrique aux APSOA 2024

Lors de la prestigieuse cérémonie des African Public Service Optimum Awards (APSOA) 2024, l’Agence Nationale de l’Aviation et de la Météorologie (ANACIM) du Sénégal s’est vue attribuer le titre envié de « meilleure agence nationale de la météorologie en Afrique ». Cette reconnaissance illustre l’engagement et l’excellence de l’ANACIM dans la fourniture de services météorologiques de qualité, essentiels pour de nombreux secteurs de l’économie sénégalaise.

La direction générale de l’ANACIM a exprimé une grande fierté à l’égard de cette distinction, considérant cette récompense comme une validation des efforts soutenus déployés pour améliorer les services météorologiques et climatiques. Ces services jouent un rôle crucial dans le soutien à des secteurs vitaux tels que l’agriculture, la pêche, l’élevage et le tourisme.

Plus significativement encore, ce prix vient renforcer la crédibilité et la pertinence des travaux de l’ANACIM, en particulier en ce qui concerne la précision des prévisions des précipitations et leur contribution à la gestion des inondations au Sénégal. De même, l’ANACIM a été saluée pour sa diligence dans la publication d’informations cruciales sur les vagues de chaleur et leurs répercussions sur la santé publique.

L’initiative des African Public Service Optimum Awards, lancée par le Business Executive Media Group au Ghana, vise à honorer et à récompenser l’excellence dans le service public à travers le continent africain. Cette année, l’événement de remise des prix, prévu pour juin 2024 à Accra, au Ghana, promet de rassembler les acteurs majeurs du secteur lors d’une conférence sur le leadership dans le service public africain.

Cette distinction prestigieuse témoigne de l’engagement de l’ANACIM envers l’amélioration continue de ses services, ainsi que de sa contribution essentielle à la sécurité et au bien-être des citoyens sénégalais. En recevant ce prix, l’ANACIM se voit confortée dans sa mission vitale de fournir des informations météorologiques fiables et précises, contribuant ainsi à la résilience et au développement durable du Sénégal.

64ème fête du 4 avril : le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a présidé la traditionnelle levée des couleurs

Le président de la république Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé ce jeudi au Palais de la république la levée des couleurs à l’occasion de la fête d’indépendance du Sénégal. Pour la soixante quatrième édition dont le thème tourne autour de l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale, le Chef Suprême des armées a opté pour une célébration sobre de notre accession à la souveraineté.

La traditionnelle cérémonie de levée des couleurs a aussi vu la présence des hauts gradés de l’armée, des présidents d’institutions dont la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye et du président du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi que du premier ministre Ousmane Sonko, du ministre de  l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, du ministre directeur de Cabinet du président de la République Pr Mary Teuw Niane et du secrétaire général de la présidence de la République Oumar Samba Ba.

Préparatifs Intensifs pour la Ziarra Générale à Tivaouane

Les autorités religieuses et administratives de Tivaouane sont actuellement engagées dans des préparatifs intensifs pour la prochaine Ziarra générale, prévue le 21 avril. Cette manifestation annuelle revêt une grande importance pour des milliers de fidèles tidianes, qui convergent vers la ville pour renouveler leur allégeance envers la famille Sy de Tivaouane.

Sous la présidence du préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye, une réunion s’est tenue mercredi pour discuter des détails logistiques et de sécurité de l’événement. Les chefs de service ont affirmé leur engagement à garantir le bon déroulement de la Ziarra générale 2024, en présence des représentants du khalife général des Tidianes, Serigne Habib Sy Mansour, Serigne Moustapha Sy Al Amine, Serigne Ababacar Cissé et Serigne Habib Sy Babacar Sy Mansour.

L’organisation de cet événement religieux nécessite une coordination minutieuse dans divers domaines, notamment l’hygiène, la sécurité, l’approvisionnement en eau, l’électricité et l’assainissement. Des dispositions spécifiques sont également prises pour assurer l’approvisionnement en bois de chauffe et l’éclairage des sites d’hébergement.

Les organisateurs ont souligné l’importance de l’escorte policière et gendarmerie des convois de fidèles venant de Dakar, passant par différentes localités jusqu’à Tivaouane. La Croix-Rouge a promis de déployer des secouristes dans les zones désignées, tandis que les sapeurs-pompiers et autres acteurs médicaux ont assuré une coordination efficace pour éviter toute congestion inutile des services d’urgence.

La sécurité sera renforcée cette année, avec le déploiement de 500 éléments policiers et des mesures préventives telles que des barrières de sécurité positionnées par la gendarmerie sur certains axes routiers stratégiques.

Une veillée religieuse en mémoire de Sokhna Oumou Khairy Sy, fille de Serigne Babacar Sy, précédera la Ziarra générale. Cette veillée, animée par son fils Serigne Babacar Sy Cissé, réunira des notabilités religieuses, des autorités administratives et des fidèles tidianes.

Les préparatifs en cours témoignent de l’engagement des autorités et des organisations impliquées à assurer le succès de cet événement d’une grande importance spirituelle et sociale pour la communauté tidiane et la ville de Tivaouane dans son ensemble.

Polémique à Ndiaganiao : Transformation du poste de santé en centre de santé en plein remaniement ministériel

Une décision administrative en apparence bénéfique pour la communauté de Ndiaganiao, dans la région du Sénégal, a été accueillie avec une certaine méfiance et suscite des débats passionnés. Le Poste de Santé local a été promu au rang de Centre de Santé par un arrêté ministériel émis par le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, ministre de la Santé. Cette initiative, bien qu’elle soit censée améliorer l’accès aux soins de santé dans la région, est éclipsée par les circonstances politiques tumultueuses dans lesquelles elle a été annoncée.

Cette polémique met en lumière les tensions et les rivalités qui peuvent entourer les décisions politiques, même celles qui sont destinées à améliorer les services essentiels comme la santé publique. Dans un contexte où la confiance dans les institutions politiques est déjà mise à rude épreuve, il est crucial que les décisions gouvernementales soient perçues comme étant prises dans l’intérêt public, et non comme des manoeuvres politiques opportunistes.

Touba : Lancement des enseignements dans deux nouvelles UFR et un institut spécialisé en langues

Le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba a récemment marqué un jalon significatif dans le domaine de l’enseignement supérieur avec le démarrage des enseignements dans deux nouvelles Unités de Formation et de Recherches (UFR) ainsi que dans un Institut dédié aux langues et aux métiers du livre.

Lors de l’amphithéâtre de rentrée académique, les étudiants des deux UFR et de l’Institut ont été accueillis en présence de personnalités telles que le président du CCAK, Ahmadou Badawi Mbacké, et le secrétaire exécutif de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup), le professeur Lamine Guèye.

Mor Faye, coordonnateur et président du conseil académique du CCAK, a annoncé l’ouverture de l’UFR des métiers et technologie ainsi que l’UFR des sciences agronomiques et de la technologie alimentaire, en plus de l’Institut dédié aux langues et aux métiers du livre.

L’UFR des métiers et technologie propose une formation diversifiée comprenant cinq départements, allant du commerce à l’artisanat, en passant par l’informatique et les télécommunications. Des licences en informatique et communication ainsi qu’en administration des entreprises seront offertes dans le cadre de cette UFR.

Quant à l’UFR des sciences agronomiques et des technologies alimentaires, elle s’articule autour de trois départements axés sur la production agricole, la production animale et la technologie alimentaire. Trois licences seront disponibles : en agronomie et production végétale, en agronomie et production animale, ainsi qu’en agro technologie.

Mor Faye a souligné les infrastructures déjà en place pour soutenir ces formations, notamment plusieurs hectares de terres cultivables, un grand poulailler et un forage. De plus, des initiatives telles que la pisciculture sont prévues pour renforcer les activités de l’UFR des sciences agronomiques et des technologies alimentaires.

Cette expansion de l’offre éducative au sein du CCAK de Touba reflète l’engagement continu de l’institution à fournir des opportunités d’apprentissage de qualité dans des domaines essentiels pour le développement socio-économique du pays.

Touba : Réaction rapide des sapeurs-pompiers face à un début d’incendie au marché Ocass

Dans la nuit de mercredi, une situation d’urgence a frappé le marché Ocass de Touba avec le déclenchement d’un incendie qui a causé des dommages à deux cantines, principalement utilisées pour le stockage de textiles, selon les informations fournies par Sény Dieng, délégué du marché.

Touba: Un début d'incendie vite maîtrisé au marché Ocass

L’incident s’est produit pendant la prière du nafila, lorsqu’un gardien a signalé le début d’un incendie. Les flammes se sont rapidement propagées, menaçant les biens et les moyens de subsistance des commerçants du marché.

Grâce à l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, dirigés par des équipes hautement qualifiées, l’incendie a été maîtrisé avant qu’il ne puisse causer des dommages plus importants. Malgré l’ampleur des dégâts matériels, qui ont touché principalement une cantine contenant des tissus, l’action prompte des services de secours a permis d’éviter une catastrophe plus grave.

Le délégué du marché, M. Dieng, a exprimé sa préoccupation quant à l’impact de cet incident sur les activités commerciales des vendeurs touchés. Les autorités locales, notamment les éléments du commissariat spécial de Touba, se sont rendues sur les lieux pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de secours.

Cet événement met en lumière l’importance cruciale de la préparation et de la réactivité des services de secours dans la protection des biens et des vies en cas de sinistre. Alors que les enquêtes sur les causes de l’incendie sont en cours, la communauté locale reste mobilisée pour soutenir les commerçants affectés et pour prévenir de futurs incidents similaires.

La promptitude des sapeurs-pompiers dans leur réponse à cette situation d’urgence mérite d’être saluée, soulignant l’engagement et le professionnalisme de ces agents qui travaillent sans relâche pour assurer la sécurité et la protection des citoyens et de leurs biens.

Échauffourées entre les jeunes et les gendarmes à Ngodiba (Kaffrine) : SOS Consommateurs joue le rôle de médiateur

Des affrontements ont éclaté récemment entre les jeunes de Ngodiba, une localité du département de Kaffrine, et les forces de l’ordre, en réaction à la saisie des compteurs d’eau par Flexeau en raison de factures impayées. Dans ce contexte tendu, l’association SOS Consommateurs, représentée par son président régional, Dame Seck, a entrepris une médiation pour apaiser les tensions.

Dame Seck déplore le manque de suivi de la part de Flexeau et de la préfecture malgré les multiples relances pour poursuivre les discussions. Il condamne également les violences perpétrées par les jeunes, tout en regrettant l’intervention des équipes de Flexeau et de la gendarmerie pendant le mois sacré de Ramadan pour couper les compteurs des résidents en difficulté financière.

Face à cette situation, Dame Seck préconise une réforme de la gestion de l’eau, visant à garantir une distribution équitable pour tous, tout en prenant en compte la vulnérabilité des populations aux prises avec des difficultés économiques.

Il est crucial que toutes les parties impliquées continuent à rechercher des solutions pacifiques et équitables pour résoudre ce différend, afin d’éviter de nouveaux affrontements et de préserver la paix sociale dans la région.

Bonne fête à tous nos compatriotes Sénégalais !

En ce jour de célébration, nous voulons exprimer nos vœux les plus chaleureux à tous les Sénégalais, ici et à travers le monde. Que cette journée soit empreinte de joie, de fierté et de solidarité, alors que nous commémorons notre Indépendance et notre Unité Nationale.

Que les valeurs de Paix, de Tolérance et de Respect mutuel qui caractérisent notre Nation continuent à nous guider vers un avenir prospère et harmonieux. Ensemble, nous sommes plus forts, et c’est dans cette unité que réside notre force et notre espoir pour l’avenir.

Que cette journée spéciale soit l’occasion de célébrer notre histoire, notre culture et notre héritage, tout en regardant vers l’avenir avec optimisme et détermination.

Bonne fête à tous les Sénégalais, et que notre pays continue à briller de tout son éclat !

GROUPE LEDAKAROIS

Échauffourées à Ngodiba (Kaffrine) : Sos consommateurs s’implique pour apaiser la situation

Des tensions ont éclaté hier à Ngodiba, dans le département de Kaffrine, entre les jeunes de la localité et les gendarmes, suite à la saisine de Flexeau sur les compteurs des habitations présentant des factures impayées. Face à cette situation, le président de l’association Sos consommateurs de la région de Kaffrine, Dame Seck, a engagé une médiation pour ramener le calme. Il a ainsi saisi le gouverneur de Kaffrine et sollicité l’intervention de la plus haute autorité administrative de la région.

Dame Seck a déclaré : « Depuis que nous avons été informés de la situation à Ngodiba, il y a quelques mois, nous avons organisé une réunion avec les autorités locales et les représentants des sociétés Flexeau et de l’Ofor pour trouver une solution. Nous avons tenté de convaincre les autorités de trouver des solutions satisfaisantes pour les deux parties. »

Lors des négociations, certains habitants de Ngodiba ont exprimé leur incapacité à payer les redevances, demandant à être dispensés du paiement de factures totalisant environ 60 millions de Fcfa. Dame Seck a plaidé pour la poursuite des pourparlers jusqu’à la fin du ramadan, afin de permettre à chacun de trouver une solution.

Regrettant l’absence de progrès dans les négociations malgré les multiples relances adressées à Flexeau et à la préfecture, Dame Seck déplore également les violences perpétrées par les jeunes. Il souligne que les équipes de Flexeau et de la gendarmerie ont agi de manière inopportune en débranchant les compteurs pendant le mois de ramadan, même si la patience des habitants a été mise à l’épreuve. Il insiste sur la vulnérabilité des populations et leur incapacité à payer ces redevances.

En guise de solution, Dame Seck propose une réforme de la gestion de l’eau qui soit équitable pour tous les citoyens.

Touba : Incendie maîtrisé au marché Ocass, dégâts limités grâce à l’intervention rapide

Un nouvel incendie s’est déclaré dans la nuit du mercredi au marché Ocass à Touba, provoquant des dommages dans deux cantines contenant des tissus, selon les informations fournies par Sény Dieng, délégué du marché. Heureusement, l’intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de circonscrire le feu.

« Un gardien m’a informé d’un début d’incendie au marché au moment où on est en train d’effectuer la prière du nafila. Le feu a causé d’énormes dégâts dans une cantine contenant des tissus. Une autre place a été également touchée », a déclaré M. Dieng, délégué du marché Ocass de Touba.

Les éléments du commissariat spécial de Touba se sont rendus sur les lieux du sinistre pour constater les dégâts et évaluer la situation. Grâce à leur intervention rapide, les sapeurs-pompiers ont pu contenir le feu, limitant ainsi les pertes matérielles.

Cet incident rappelle l’importance d’une vigilance accrue et d’une réaction rapide en cas d’urgence pour prévenir de plus grands dommages lors de tels événements. Les autorités locales ont également été alertées afin de prendre les mesures nécessaires pour éviter de futurs incidents similaires.

Tragédie à Kanel : Une jeune femme de 26 ans se suicide après la mort de son troupeau

Dans un village de la commune de Wouro Sidy, située dans le département de Kanel, un drame épouvantable a frappé la communauté, laissant une famille dans le deuil et le désespoir. Dieynaba Sow, une jeune femme âgée d’environ 26 ans, s’est tragiquement suicidée en se jetant dans un puits, après avoir vu son troupeau décimé.

Le malheur a commencé lorsqu’un animal sauvage est mort dans le puits du village, provoquant la pollution de l’eau. Malheureusement, les moutons et les chèvres de Dieynaba Sow ont bu ce liquide toxique et ont péri.

Profondément traumatisée par la perte soudaine de ses bêtes, Dieynaba Sow a élaboré un plan désespéré pour mettre fin à sa vie. Le vendredi 29 mars, vers 14 heures, elle a confié son enfant à son mari sous prétexte d’aller prendre une douche. Cependant, elle s’est rendue au puits du village où elle s’est jetée. Le bruit de sa chute a alerté son mari, qui a découvert le corps de sa femme sans vie.

Les sapeurs-pompiers, assistés des gendarmes de la brigade territoriale de Kanel, ont repêché le corps de Dieynaba Sow. Une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances exactes de sa mort. Selon le certificat de genre de mort, son décès serait dû à une hémorragie interne résultant de sa chute dans le puits.

Cette tragédie souligne les conséquences dévastatrices que peuvent avoir les événements traumatiques sur la santé mentale des individus, ainsi que l’importance d’une prise en charge psychologique et sociale dans de telles situations. La communauté locale est profondément attristée par cette perte et exprime ses condoléances à la famille de Dieynaba Sow.

Déthié Fall adresse ses vœux pour la Fête de l’Indépendance aux Sénégalais, à Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko

À l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, Déthié Fall, président du Parti de la Renaissance du Sénégal (PRP), a adressé un message empreint de respect et de reconnaissance à divers acteurs clés du pays.

Dans son message, Déthié Fall a tout d’abord salué le rôle crucial des forces de défense et de sécurité dans la préservation de l’intégrité territoriale du Sénégal et dans la construction de la nation. Il a exprimé ses hommages et son profond respect à ces hommes et femmes dévoués qui œuvrent pour la sécurité et la stabilité du pays.

En outre, Déthié Fall a adressé ses vœux de succès au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi qu’à son Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko. Cette marque de soutien souligne l’importance de l’unité nationale et de la coopération entre les différentes institutions pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Déthié Fall a souhaité à tous les Sénégalais une joyeuse fête d’indépendance, invitant chacun à célébrer cet événement dans l’unité et la fraternité qui caractérisent le peuple sénégalais.

Cette déclaration de Déthié Fall témoigne de son engagement envers le bien-être et la réussite de son pays, ainsi que de sa volonté de promouvoir les valeurs d’unité, de solidarité et de progrès au sein de la société sénégalaise.

Accès aux Documents Administratifs : Vers une Digitalisation des procédures

Dans son discours à la Nation prononcé le mercredi 3 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les difficultés rencontrées par les citoyens sénégalais dans l’obtention de documents administratifs. Soulignant l’importance d’une administration plus accueillante et efficace, le chef de l’État a affirmé la nécessité de moderniser les procédures administratives pour répondre aux besoins des usagers du service public.

Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de bannir les procédures et formalités obsolètes qui entravent l’efficacité de l’État. Reconnaissant les défis actuels auxquels sont confrontés les citoyens lorsqu’ils tentent d’accéder à des documents administratifs, le président a souligné l’importance d’une réforme en profondeur de l’administration pour améliorer la qualité des services fournis.

Pour remédier à ces problèmes, le président Faye a annoncé un engagement ferme à investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. Cette mesure vise à moderniser et simplifier les processus bureaucratiques, permettant aux citoyens d’accéder plus facilement et rapidement aux documents dont ils ont besoin.

La digitalisation des procédures administratives présente de nombreux avantages, notamment une réduction des délais d’attente, une amélioration de l’efficacité des services publics et une optimisation des ressources. En permettant aux citoyens d’effectuer leurs démarches en ligne, cette initiative contribuera à faciliter l’accès aux services gouvernementaux et à renforcer la transparence et la gouvernance.

À l’ère du numérique, la digitalisation des procédures administratives est une étape essentielle vers une administration plus moderne et accessible. En investissant dans cette transformation, le président Bassirou Diomaye Faye démontre son engagement envers une gouvernance efficace et transparente, et sa volonté de placer les besoins des citoyens au cœur de l’action gouvernementale.

Emploi des Jeunes : Les annonces fortes de Bassirou Diomaye Faye

À la veille de la célébration de la fête de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message vibrant à la nation, mettant en lumière les préoccupations majeures concernant l’emploi des jeunes sénégalais.

Dans un discours empreint de solennité, le chef de l’État a exprimé sa solidarité avec la jeunesse sénégalaise, reconnaissant ses rêves, aspirations et ambitions légitimes. Il s’est engagé à faire de la promotion de l’emploi des jeunes une priorité absolue de son mandat présidentiel.

Bassirou Diomaye Faye a identifié l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes comme des domaines prioritaires nécessitant une action gouvernementale accrue. Il a souligné la nécessité de renforcer et de rationaliser les mécanismes existants pour les adapter aux besoins du marché du travail actuel.

Pour encourager la création d’emplois, le président a annoncé son intention de s’appuyer sur un secteur privé dynamique, soutenu par l’État. Il a souligné l’importance de travailler en partenariat avec le secteur privé pour endogénéiser l’économie et répondre aux besoins prioritaires du pays.

Tout en mettant l’accent sur le renforcement du secteur privé national, Bassirou Diomaye Faye a également souligné l’importance du rôle du secteur privé international dans la dynamisation de l’économie sénégalaise. Il a affirmé que ce secteur aura un rôle significatif à jouer dans la promotion de l’emploi et la croissance économique du pays.

Les annonces du président Bassirou Diomaye Faye démontrent son engagement ferme envers la jeunesse et son dévouement à créer des opportunités économiques et professionnelles pour les jeunes sénégalais. Ces mesures reflètent sa volonté de promouvoir un développement inclusif et durable pour l’ensemble de la nation.

Bonne Gouvernance : Les mesures phares annoncées par le Président Diomaye

En un discours solennel à la Nation sénégalaise, à la veille de la 64e célébration de l’indépendance, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ensemble de mesures déterminantes visant à lutter « sans répit » contre la corruption et à promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.

Pour combattre la fraude fiscale et les flux financiers illicites, le président Faye a annoncé une intensification de la répression pénale. Cette mesure vise à dissuader les pratiques corrompues et à garantir que ceux qui enfreignent la loi soient tenus responsables de leurs actes.

Une protection renforcée sera accordée aux lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler en toute sécurité les actes répréhensibles sans craindre de représailles. Cette mesure favorisera la dénonciation des cas de corruption et contribuera à une gouvernance plus transparente et responsable.

Le président Faye a annoncé une mesure d’amnistie pour les prête-noms, leur offrant une opportunité de se dénoncer eux-mêmes en échange d’une intéressement, sous certaines conditions. Cette initiative vise à encourager la coopération et à dissuader les pratiques frauduleuses.

Les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), de la Cour des Comptes et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) seront désormais publiés, permettant ainsi au public d’avoir un accès transparent aux informations sur les dépenses gouvernementales et les enquêtes sur la corruption.

Dans un effort pour garantir une exploitation transparente des ressources naturelles du pays, le président Faye a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) Sénégal. De plus, la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives sera exigée, conformément aux normes de l’ITIE.

Ces mesures représentent un engagement ferme du président Diomaye envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, témoignant ainsi de sa détermination à promouvoir un Sénégal plus juste, transparent et prospère pour tous ses citoyens.

Bassirou Diomaye Faye : Une promesse de Lutte contre la Vie Chère

Dans son premier message à la Nation à l’approche de la fête nationale du 4 avril, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa préoccupation face au coût de la vie au Sénégal. Il a souligné la fatigue ressentie par les Sénégalais et leur attente de solutions concrètes pour faire face à cette réalité.

Le président Faye a placé la question du coût de la vie au centre de son discours, reconnaissant l’impact direct sur la vie quotidienne des citoyens. Il a souligné l’importance de répondre aux préoccupations légitimes de la population et de trouver des solutions efficaces pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages sénégalais.

Faisant écho aux aspirations populaires, le président Faye a promis que des mesures fortes seraient prises pour faire face à la vie chère dans les jours à venir. Il a souligné l’importance des concertations avec les acteurs concernés, témoignant ainsi de son engagement à adopter une approche collaborative pour trouver des solutions durables à ce défi majeur.

En annonçant des concertations avec les acteurs concernés, le président Faye démontre sa volonté d’adopter une approche inclusive dans la recherche de solutions. Cette démarche vise à garantir que toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les citoyens eux-mêmes, soient impliquées dans le processus de prise de décision.

Les propos du président Faye reflètent son engagement envers le bien-être et le progrès des citoyens sénégalais. En mettant l’accent sur la lutte contre la vie chère, il affirme sa volonté de répondre aux besoins urgents de la population et de créer un environnement propice à une vie meilleure pour tous.

La déclaration du président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l’importance de la question du coût de la vie au Sénégal et son engagement à trouver des solutions tangibles. Alors que le pays célèbre sa fête nationale, les Sénégalais peuvent avoir confiance que leur président est résolu à prendre des mesures significatives pour alléger leurs fardeaux économiques et améliorer leur qualité de vie.

Élections, financement des partis politiques, Cena… : Bassirou Diomaye Faye annonce des réformes profondes

Dans un discours à la Nation à l’approche du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ambitieux programme de réformes du système électoral. Ces annonces marquent un engagement ferme envers la démocratie et la transparence dans le processus électoral, visant à renforcer l’intégrité et la crédibilité des élections au Sénégal.

Le président Faye a annoncé son intention de remplacer la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette nouvelle commission bénéficiera d’un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives, garantissant ainsi son indépendance et son efficacité dans l’organisation des élections. Cette mesure vise à accroître la confiance du public dans le processus électoral en assurant une supervision plus transparente et impartiale.

Une autre réforme majeure annoncée par le président Faye concerne la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette mesure vise à garantir que seuls les partis politiques légitimes et sérieux participent au processus démocratique, évitant ainsi la fragmentation excessive de la scène politique. En régulant le financement des partis politiques, le gouvernement cherche à réduire l’influence de l’argent dans la politique et à promouvoir une compétition électorale plus équitable.

Une autre réforme importante concerne l’inscription sur le fichier électoral, qui sera désormais liée à la pièce nationale d’identité. Cette mesure vise à garantir l’exactitude et la fiabilité du fichier électoral, en évitant les doublons et en assurant que seuls les citoyens éligibles participent aux élections. Cette modernisation du processus d’inscription électoral renforce la transparence et la légitimité du processus électoral dans son ensemble.

Les réformes annoncées par le président Faye témoignent de son engagement en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance au Sénégal. En renforçant les institutions électorales, en rationalisant les partis politiques et en modernisant le processus électoral, le gouvernement cherche à promouvoir des élections libres, justes et transparentes. Ces réformes représentent une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal et renforcent la confiance du public dans le processus politique du pays.

Viviane Chidid et Bouba Ndour : Un possible retour de flamme ?

Une récente publication sur les réseaux sociaux a semé le doute chez les fans : Viviane Chidid et Bouba Ndour seraient-ils de nouveau ensemble ? La photo montre la chanteuse sénégalaise aux côtés de Bouba Ndour, animateur bien connu, ce qui a immédiatement déclenché une vague de spéculations sur une possible réconciliation entre les deux personnalités.

Cependant, il est important de rester prudent, car cette photo pourrait simplement être un canular du poisson d’avril. En effet, le 1er avril est souvent l’occasion pour les gens de publier des fausses informations ou des blagues sur les réseaux sociaux. Il est donc nécessaire de prendre cette nouvelle avec un grain de sel jusqu’à ce que des informations plus fiables soient disponibles.

Senego promet de continuer à suivre cette affaire de près et de fournir plus de détails dès qu’ils seront disponibles. En attendant, les fans de Viviane Chidid et Bouba Ndour peuvent continuer à spéculer sur cette possible réconciliation et espérer que l’amour triomphe à nouveau.

La mère d’Ousmane Sonko exhorte son fils à ne pas décevoir les Sénégalais en tant que Premier ministre

Dans une réaction empreinte d’espoir et de soutien, Mame Khady Ngom, la mère du nouveau Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, a exprimé ses prières et ses encouragements pour la réussite du nouveau gouvernement dans l’accomplissement de ses objectifs.

Après la nomination de son fils à la tête du gouvernement par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Mme Ngom a accueilli l’Agence de presse sénégalaise avec un sentiment de satisfaction et d’optimisme pour l’avenir du pays. Elle a exprimé sa confiance en la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes des Sénégalais et à relever les défis qui se présentent.

« Tout en étant très heureuse pour mon pays, je prie ardemment pour que le nouveau gouvernement puisse atteindre ses objectifs », a déclaré Mame Khady Ngom. Elle a également souligné l’importance de l’unité et de la collaboration entre son fils et le président de la République, insistant sur le fait qu’ils sont désormais engagés dans une mission commune pour le bien-être de la nation.

S’adressant directement à son fils, elle l’a exhorté à rester résolu et à ne pas perdre de vue les aspirations du peuple sénégalais. « J’appelle Ousmane Sonko à ne pas décourager. Je lui demande de ne pas faire perdre espoir aux Sénégalais », a-t-elle insisté, soulignant l’importance de répondre aux attentes du peuple et de travailler pour le progrès et le développement du pays.

Les mots de Mame Khady Ngom reflètent l’espoir et les attentes placés dans le nouveau gouvernement, tandis que le Sénégal continue de naviguer à travers les défis économiques et sociaux. En tant que mère, elle soutient son fils dans sa nouvelle responsabilité tout en appelant à la vigilance et à l’engagement envers le bien-être de tous les Sénégalais.

Affaire de vol de poisson : Condamnation à deux ans de prison

El Hadj Moth Sadji a été jugé pour un audacieux vol de poisson à Mbour. Le tribunal de grande instance a rendu son verdict, condamnant le prévenu à deux ans de prison, dont un mois ferme.

L’affaire a été révélée lorsque la vendeuse de poisson, Maguette Fall, a découvert des caissons de poissons et d’autres fruits de mer manquants après la fermeture de son étal. Soupçonnant un vol, elle a rapidement alerté les autorités.

L’enquête a révélé qu’El Hadj Moth Sadji avait orchestré le vol avec l’aide d’un charretier. Ce dernier, prenant conscience de la gravité des actes, a finalement révélé le plan aux autorités après avoir été confronté aux multiples plaintes de la poissonnière concernant les vols récurrents.

Lors de son procès, El Hadj Moth Sadji a tenté de se défendre en prétendant avoir acheté les produits chez un certain Mbossé Fall. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir de coordonnées pour contacter cette personne, ce qui a mis en doute la véracité de ses dires.

Le procureur a souligné le manque de preuves concernant l’existence de Mbossé Fall, remettant en question la crédibilité des affirmations du prévenu. Malgré ses dénégations, El Hadj Moth Sadji a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Cette condamnation envoie un message fort aux auteurs de vol, soulignant la sévérité de la loi envers ceux qui cherchent à enfreindre les règles et à porter préjudice à autrui.

Signature d’une convention historique entre l’UCAD et l’Institut de Défense du Sénégal

Une nouvelle ère de collaboration entre l’enseignement supérieur et la défense s’ouvre au Sénégal avec la signature d’une convention historique entre l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’Institut de Défense du Sénégal (IDS). Cette convention, signée dans les locaux de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO), vise à renforcer la coopération entre les deux institutions dans les domaines de la recherche et de la formation stratégique.

Le Professeur Ahmadou Aly Mbaye, Recteur de l’UCAD, exprime sa satisfaction quant à cette collaboration : « C’est avec une grande fierté que l’UCAD s’associe à l’IDS pour conjuguer nos efforts et nos ressources. » Cette initiative répond à un besoin mutuel d’expertise sur des sujets aussi pointus que la géopolitique, la sécurité ou encore la stratégie, des thématiques cruciales pour les forces armées sénégalaises.

Le Général de Brigade Koly Faye, directeur de l’IDS, souligne pour sa part l’excellence de l’UCAD, une institution dont la renommée dépasse les frontières nationales, en parfaite adéquation avec les aspirations internationales de l’IDS. L’Institut, qui comprend diverses écoles stratégiques, est dédié au développement de la recherche en défense et sécurité.

En établissant ce partenariat solide entre les deux entités, la convention promet un transfert de connaissances et d’expertise propice à l’émergence de nouvelles perspectives stratégiques pour le Sénégal. Ce rapprochement entre l’enseignement supérieur et les enjeux de défense illustre l’importance de la collaboration interdisciplinaire pour relever les défis stratégiques contemporains.

No Face met en garde contre le harcèlement en ligne : « Créer de faux comptes ne vous protégera pas »

Le chanteur sénégalais No Face, récemment sous les feux des projecteurs en raison de sa relation passée avec Mia Guiss, exprime son exaspération face au harcèlement en ligne sur son compte Facebook. Dans une déclaration publique, il met en garde les personnes qui utilisent des faux comptes pour l’insulter et le manquer de respect, les menaçant de poursuites judiciaires.

« No Face », de son vrai nom Omar Wade, affirme que toute personne qui le harcèle sur les réseaux sociaux sera tenue responsable de ses actions devant la justice. Même si des individus utilisent des comptes fictifs pour dissimuler leur identité, il insiste sur le fait qu’ils ne pourront pas échapper aux conséquences légales de leurs actes.

Le chanteur souligne également que le Sénégal est un pays où la justice est accessible à tous, et que la loi s’applique à chacun, quel que soit son statut ou ses moyens. Ainsi, il met en garde les harceleurs en ligne contre les répercussions potentielles de leurs comportements irrespectueux et diffamatoires.

Cette déclaration de No Face reflète une préoccupation croissante concernant le harcèlement en ligne et met en lumière l’importance de protéger la dignité et la réputation des individus sur Internet.

Diourbel se prépare pour le magal de Serigne Mame Mor Diarra prévu fin avril

À l’approche du magal de Serigne Mame Mor Diarra, la région de Diourbel se mobilise pour assurer le bon déroulement de cet événement religieux majeur. Cette célébration, honorant le frère aîné de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, est prévue les 24 et 25 avril prochains à Mbacké Khéwar.

Lors d’un récent comité régional de développement, le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, s’est engagé à mettre en place toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et l’ordre public lors du magal. Un renforcement des dispositifs de sécurité est prévu, avec une opération spéciale de sécurisation avant l’événement pour assurer la tranquillité des pèlerins.

Sur le plan sanitaire, des dispositions seront prises pour assurer la santé et le bien-être des participants. Deux postes médicaux avancés ainsi que deux ambulances seront déployés pour répondre aux éventuels besoins médicaux. Parallèlement, une action de nettoyage sera organisée en collaboration avec les autorités locales et la Société nationale de gestion intégrée des déchets afin de maintenir la propreté des lieux de rassemblement.

La figure de Serigne Mame Mor Diarra, reconnu pour sa générosité et sa dévotion, continue d’inspirer les fidèles mourides. Son magal est un moment de recueillement et de célébration des enseignements spirituels et des actions caritatives de cette figure emblématique de la confrérie mouride.

Prix du passeport au Sénégal : Clarification sur les rumeurs de hausse

Depuis quelques heures, les réseaux sociaux bruissent de rumeurs concernant une prétendue augmentation du prix du passeport au Sénégal. Des publications circulant en ligne affirment que le coût du passeport serait passé à 40 000 Fcfa à partir du 3 avril. Cependant, il est important de démêler le vrai du faux.

Seneweb tient à apporter des éclaircissements sur cette question sensible. Selon nos informations, le prix du passeport ordinaire demeure inchangé à 20 000 Fcfa. Cette information est corroborée par la loi de finance numéro 2023-18 du 15 décembre 2023 du code général des impôts, qui établit clairement les tarifs applicables pour l’obtention ou le renouvellement du passeport.

Il convient de noter que cette loi précise également que le prix du duplicata du passeport a été modifié. En cas de perte de son passeport, il faudra désormais débourser la somme de 40 000 Fcfa pour un passeport ordinaire, et 4000 Fcfa pour un passeport spécial pèlerin afin d’obtenir un nouveau document.

Il est essentiel de dissiper toute confusion et de fournir une information exacte aux citoyens. Ainsi, il est confirmé que le prix du passeport ordinaire reste à 20 000 Fcfa, et seule la tarification pour le duplicata a été ajustée.

Cette clarification vise à éviter toute propagation de fausses informations et à assurer une compréhension précise des tarifs applicables pour l’obtention du passeport au Sénégal.

Mbour : Arrestation d’un Taximan Dealer avec 37,2 kg de Chanvre Indien

Une opération d’envergure a été menée par le commissariat central de Mbour dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants. Cette initiative a conduit à l’arrestation d’un taximan et à la saisie impressionnante de 37,2 kg de chanvre indien. Le suspect, identifié sous le nom de O. M., a été présenté au procureur après cette saisie majeure.

O. M., résidant à Khelcom, une localité de Mbour, aurait exploité sa profession de taximan pour dissimuler ses activités illicites de trafic de drogue. Les enquêteurs ont découvert que l’homme fournissait certaines zones avec des produits stupéfiants.

Le démantèlement de ce réseau a été déclenché suite à des renseignements sur un trafic intense de drogue entre Mbour et Aïnoumane. Sous la direction du commissaire Bara Niang, une équipe de la brigade de recherches a mis en place une surveillance discrète pour appréhender les individus impliqués.

Après une opération de surveillance prolongée, les policiers ont interpellé le taximan vendredi dernier en possession de 200 g de chanvre indien et d’une somme de 25 000 F CFA. L’individu âgé de 34 ans a reconnu être en possession de la drogue, tout en niant son implication dans un trafic organisé. Une perquisition à son domicile a ensuite permis de découvrir deux sacs contenant un total de 37 kg de chanvre indien de la variété « fogny », dissimulés dans des aliments pour bétail afin de tromper la vigilance des autorités. L’odeur distinctive de la substance a conduit les enquêteurs à cette découverte.

À la suite de cette opération fructueuse, les 37,2 kg de drogue, ainsi que le taxi et l’argent saisis, ont été placés sous scellés. Le taximan O. M. a été déféré devant le tribunal de grande instance de Mbour ce mercredi, où il est accusé de détention et de trafic de chanvre indien.

L’Intersyndicale SYNPICS/CNTS répond aux allégations du DG de la RTS

L’Intersyndicale SYNPICS/CNTS a répondu de manière cinglante aux allégations formulées par le Directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Dans un communiqué, elle a exprimé son soutien indéfectible à ses membres tout en affirmant son engagement résolu à défendre les intérêts des employés de la RTS.

L’Intersyndicale conteste fermement les prétentions du syndicat créé par le Directeur général, qui prétendrait être majoritaire au sein de la RTS. Selon elle, les délégués syndicaux ne disposent pas automatiquement du droit de conclure des accords avec la Direction générale. Elle critique ainsi ce syndicat, qu’elle estime être trop enclin à favoriser les intérêts de la Direction générale au détriment de ceux des employés, et dénonce son attitude consistant à dénigrer les prédécesseurs de ses bienfaiteurs.

Une des principales objections de l’Intersyndicale concerne l’introduction d’une clause de mobilité dans l’accord d’entreprise, qu’elle considère comme un moyen pour la Direction générale d’écarter des agents qu’elle juge indésirables. De même, elle condamne vivement l’attribution d’une prime de 500 000 francs CFA aux agents affectés, qu’elle perçoit comme une tentative de légitimer des affectations arbitraires.

Par ailleurs, l’Intersyndicale dénonce avec véhémence les écarts salariaux entre certains directeurs et le reste du personnel de la RTS. Elle demande instamment une révision de cette politique de rémunération afin de garantir une équité salariale et de mettre fin à toute forme de favoritisme au sein de l’entreprise.

En conclusion, l’Intersyndicale SYNPICS/CNTS affirme sa détermination à faire respecter les droits des employés de la RTS et à lutter contre toute forme d’injustice ou de discrimination au sein de l’entreprise.

Horreur à Yeumbeul Sud : Un enfant de 3 ans retrouvé mort noyé

Une tragédie a frappé la commune de Yeumbeul Sud, où un enfant âgé de seulement 3 ans, prénommé M. Fall, a été retrouvé mort dans des circonstances déchirantes. Selon les informations relayées par Les Échos, le petit M. Fall a été découvert sans vie au fond d’un puits creusé dans la rue du quartier Natangué.

Le drame s’est déroulé lorsque la mère de l’enfant a quitté la chambre pendant que son enfant dormait, pour s’occuper de ses tâches quotidiennes. À son réveil, M. Fall, se retrouvant seul, est sorti à la recherche de sa mère. Dans son innocence d’enfant, il s’est aventuré dans la rue et s’est assis près du puits, qui n’était malheureusement pas sécurisé avec une margelle ou un couvercle.

Malencontreusement, l’enfant est tombé à l’intérieur du puits, entraîné par sa chute. À son retour des courses, la mère a constaté la disparition de son fils et a immédiatement alerté les voisins pour entamer les recherches. Cependant, ce sont les passants qui ont fait la découverte macabre en trouvant le corps de l’enfant flottant dans l’eau du puits.

Une fois le corps de M. Fall identifié, les autorités locales ont été alertées et une enquête a été ouverte par la police pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie déchirante.

Violentes Confrontations à Ngodiba : Les Jeunes Protestent contre les Factures d’Eau

Ce après-midi, la paisible localité de Ngodiba, située dans le département de Kaffrine, a été le théâtre de violents affrontements entre les jeunes résidents et les gendarmes. Les troubles ont éclaté à la suite de la saisine des compteurs d’eau par des représentants de Flexeau, le délégataire de service public chargé de l’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales.

L’équipe de Flexeau tentait de fermer les branchements des habitations où des factures impayées avaient été constatées. Cependant, cette initiative a provoqué la colère des jeunes de Ngodiba, qui ont attaqué les représentants de Flexeau ainsi que les gendarmes accompagnant l’équipe, en lançant des projectiles.

En réponse, les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule et rétablir l’ordre.

Ces affrontements ne sont pas une nouveauté dans la région. Avant même la construction du nouveau forage à Ngodiba, les tensions entre les jeunes et les autorités étaient déjà palpables. À plusieurs reprises, des échauffourées ont éclaté en raison du refus de certains habitants de payer les factures d’eau jugées trop élevées, ainsi que des plaintes concernant la qualité et la gestion du service de Flexeau.

Malgré les appels du khalife général de Ngodiba à l’occasion de l’inauguration du nouveau forage, exhortant les habitants à régler leurs factures à temps, la situation reste tendue. Les montants des factures impayées s’accumulent, mais les résidents persistent à refuser de payer en raison du coût jugé excessif du service.

La situation à Ngodiba soulève des préoccupations quant à l’accès à l’eau potable et à la gestion des services publics dans les zones rurales du Sénégal, mettant en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les communautés locales en matière d’approvisionnement en eau.

Tribunal de Grande Instance de Mbour : Condamnation d’un Taximan pour Vol de Gasoil

Alla Sy, un taximan, a été condamné à une peine de deux ans, dont deux mois ferme, par le tribunal de grande instance de Mbour pour vol de gasoil. L’accusé avait l’habitude de siphonner le carburant des camions stationnés la nuit, arguant que le prix du gasoil était trop élevé.

Usant d’un stratagème bien rodé, Sy stationnait durant la nuit au garage des gros porteurs à Sandiara, attendant patiemment jusqu’à environ 5 heures du matin pour voler le carburant des camions dans des bouteilles de 20 litres.

Lors de son procès pour vol commis la nuit avec usage de moyen de transport, l’accusé a reconnu les faits, expliquant qu’il n’avait pas eu le temps de remplir entièrement sa voiture. Il a affirmé qu’il était contraint de voler le carburant des camions faute de moyens financiers pour en acheter.

Le procureur, quant à lui, a souligné que ce genre de vol n’était pas aisé à réaliser, suggérant ainsi que l’accusé pouvait être un récidiviste. Il a également demandé des précisions sur d’éventuelles condamnations antérieures. Alla Sy a admis avoir été emprisonné auparavant pour défaut de permis de conduire.

Finalement, le tribunal a rendu son verdict en condamnant le voleur de gasoil à deux ans de prison, dont deux mois ferme. Cette décision reflète la gravité de l’infraction commise et envoie un message clair sur la tolérance zéro envers ce type de délit, tout en soulignant la nécessité de respecter la loi et les biens d’autrui.

Vol de Piano à l’Église de Dieuppeul : Un Étudiant Condamné pour un Larcin Insolite

E. O., un étudiant camerounais, a été condamné à deux ans de prison, dont deux mois ferme, pour un vol peu commun commis dans l’église Bethel de Dieuppeul. Selon les informations rapportées par le journal Le Soleil, le jeune homme de 25 ans s’est emparé d’un piano, estimé à 1,2 million de francs, dans le lieu de culte.

Les faits remontent au 14 mars dernier, lorsque le prévenu s’est rendu à l’église pour rencontrer son tuteur, le diacre du lieu. Ne le trouvant pas, il aurait été attiré par le piano qui se trouvait dans la salle et aurait décidé de le dérober. Cependant, il a été découvert grâce aux caméras de surveillance et conduit au commissariat de Dieuppeul.

L’étudiant, placé en garde à vue, a rapidement avoué son méfait, expliquant avoir vendu l’instrument au marché Colobane. Son receleur, identifié sous le nom de S. D., a également été appréhendé. Ce dernier a affirmé que le voleur était accompagné d’un Sénégalais, probablement un interprète, et lui a montré une photo du piano sur son portable.

Malgré les plaidoyers de l’avocat du receleur, Me Ndiack Ba, qui a plaidé la relaxe en arguant que son client ignorait l’origine frauduleuse du piano, la justice a rendu son verdict. E. O. a été condamné à une peine de prison, soulignant ainsi la gravité de son acte.

Ce vol inhabituel a suscité l’émoi et l’étonnement au sein de la communauté, mettant en lumière l’importance de la sécurité dans les lieux de culte et la nécessité de prévenir de tels actes délictueux.

Drogue Dissimulée dans du Sucre à la Prison de Ziguinchor : Une Livraison Avortée

Une tentative d’introduction de drogue à la prison centrale de Ziguinchor a été déjouée grâce à la vigilance des gardes pénitentiaires. Quatre cornets de chanvre indien ont été découverts dissimulés dans deux kilogrammes de sucre, dans le but de tromper la surveillance des surveillants.

Selon les informations obtenues par Seneweb, le trafiquant présumé, B. A. Diédhiou, âgé de 20 ans et domicilié à Bignona, avait pour mission de livrer la drogue au détenu Y. Sow, également connu sous le nom de « Pouthie », en détention provisoire depuis le 28 août 2023 pour tentative de meurtre.

La drogue, camouflée dans le sucre, était destinée à Y. Sow, mais la vigilance des gardes pénitentiaires a permis de déjouer le plan. Le chef du poste a découvert la cachette lors d’une fouille régulière, et le livreur a été interpellé et remis aux autorités compétentes pour enquête.

Lors de son interrogatoire, B. A. Diédhiou a initialement accusé la petite amie de Y. Sow, identifiée comme N. M. C., d’être à l’origine de la livraison. Cependant, les investigations ultérieures ont révélé que cette dernière était innocente et ignorait tout de cette affaire. Il s’est avéré que le livreur avait faussement impliqué N. M. C. pour se disculper lui-même.

Au terme de l’enquête, B. A. Diédhiou a été déféré pour offre ou cession de chanvre indien en milieu carcéral, tout comme le destinataire de la drogue, Y. Sow alias « Pouthie ». Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités pénitentiaires sont confrontées dans la lutte contre le trafic de drogue en milieu carcéral, ainsi que l’importance de la vigilance constante pour assurer la sécurité à l’intérieur des prisons.

Ziguinchor : Un trafiquant de drogue plonge dans le fleuve pour échapper aux policiers

Un incident insolite a secoué la ville de Ziguinchor, alors qu’un trafiquant de drogue a tenté une évasion spectaculaire en plongeant dans le fleuve Casamance pour échapper à l’arrestation par la police locale. L’histoire de cette évasion risquée est devenue virale, suscitant l’intérêt des médias et de la population locale.

Le suspect, identifié comme N. Mané, un dealer bien connu âgé de 23 ans, a été repéré par les autorités alors qu’il était sur le point de ravitailler ses clients en chanvre indien. Alerté par un renseignement, le commissaire Malick Dieng a organisé une opération de surveillance au niveau du pont Émile Badiane, un lieu stratégique pour intercepter les trafiquants.

Lorsque les policiers ont tenté de l’appréhender, Mané a décidé de prendre des mesures désespérées en plongeant dans les eaux du fleuve Casamance pour échapper à la capture. Cependant, la détermination des forces de l’ordre ne s’est pas laissée ébranler par cette manœuvre audacieuse. Ils ont poursuivi le fugitif à bord d’une pirogue, le traquant à travers les eaux tumultueuses du fleuve.

Après une course-poursuite intense, les policiers ont finalement réussi à maîtriser Mané et à le ramener à terre. Une fouille minutieuse de son sac à dos a révélé la présence de 6,5 kg de chanvre indien, confirmant les soupçons des autorités.

Le dealer présumé a été déféré devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance après l’enquête menée par le commissariat central de Ziguinchor. Cet incident met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans leur lutte contre le trafic de drogue, ainsi que la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à maintenir la sécurité dans la région.

L’évasion spectaculaire de N. Mané et son arrestation ultérieure témoignent de la vigilance et de la persévérance des forces de l’ordre face aux tentatives de trafic de drogue dans la région de Ziguinchor. Ce cas souligne également l’importance de la coopération entre les autorités locales et la population pour combattre efficacement ce fléau qui menace la société.

Meta abandonne CrowdTangle, un revers pour les fact-checkers

Meta, la société mère de Facebook et Instagram, a annoncé la fin de CrowdTangle, une plateforme essentielle pour les acteurs engagés dans la lutte contre les fausses informations. À partir du 14 août 2024, cet outil sera désactivé, laissant place à une nouvelle solution réservée aux entités non lucratives.

Pendant de nombreuses années, CrowdTangle a été un précieux allié dans la détection des contenus trompeurs sur les réseaux sociaux, notamment les théories conspirationnistes et les campagnes de désinformation. Cependant, le remplacement annoncé par Meta suscite des inquiétudes : le successeur prévu ne semble pas offrir les mêmes fonctionnalités.

Brandon Silverman, ancien responsable de CrowdTangle, a souligné à l’AFP que ce nouveau projet reste encore en phase de développement. Dans un contexte marqué par des échéances électorales nationales imminentes, des experts tels que Melanie Smith de l’Institute for Strategic Dialogue mettent en garde contre un risque accru de désinformation en l’absence d’un outil efficace de surveillance. Face à cette préoccupation, la fondation Mozilla a publié une lettre ouverte appelant Meta à maintenir CrowdTangle en activité au moins jusqu’en janvier 2025.

Cette décision de Meta de mettre fin à CrowdTangle soulève des préoccupations quant à l’avenir de la lutte contre la désinformation sur les plateformes de médias sociaux. Alors que la propagation de fausses informations continue de poser un défi majeur pour la société, la suppression d’un outil clé comme CrowdTangle pourrait affaiblir les efforts des fact-checkers et des organisations de vérification des faits pour contrer les contenus trompeurs en ligne.

Il reste à voir comment Meta répondra aux appels pour maintenir ou remplacer efficacement CrowdTangle, et comment les acteurs engagés dans la lutte contre la désinformation s’adapteront à cette évolution. Une chose est certaine : la préservation de la transparence et de l’intégrité de l’information en ligne demeure un enjeu crucial pour la santé démocratique et la confiance du public dans les plateformes de médias sociaux.

Réorganisation de la Gendarmerie : Clarifications d’un haut gradé sur le décret controversé

Le décret numéro 2024-824 du 29 mars 2024, émis par le Président sortant Macky Sall, intégrant officiellement la Gendarmerie dans l’Armée nationale, a suscité des débats. Pourtant, un haut gradé, interrogé par Les Échos et préférant garder l’anonymat, apporte des éclaircissements sur cette décision controversée.

Selon le haut gradé, le décret en question ne modifie pas fondamentalement le fonctionnement de la Gendarmerie. Au contraire, il s’agit d’une réorganisation interne visant à clarifier les attributions et les missions de chaque entité au sein de la Gendarmerie. En formalisant cette organisation, le décret vise à apporter une plus grande clarté et efficacité dans le fonctionnement de l’institution.

L’interlocuteur du journal suggère même que ce décret pourrait avoir été en préparation depuis un certain temps et simplement mis à jour avant d’être publié. Il insiste sur le fait qu’il n’y a rien de particulièrement extraordinaire dans cette décision, soulignant que la Gendarmerie fait déjà partie intégrante des Forces armées et que cette intégration n’est qu’une formalisation de cette réalité.

Les clarifications fournies par ce haut gradé mettent en lumière le caractère interne et pragmatique de la décision de réorganiser la Gendarmerie au sein de l’Armée nationale. Alors que le décret a suscité des débats, ces explications soulignent qu’il s’agit avant tout d’une mesure visant à améliorer l’efficacité et la clarté des opérations au sein de cette institution clé du maintien de l’ordre au Sénégal.

Polémique autour de onze nominations à la Sonacos en période de transition politique

Alors que le Sénégal traverse une période de transition entre le Président sortant, Macky Sall, et son successeur, Bassirou Diomaye Faye, certaines nominations dans des entités de l’État, dont la Sonacos, suscitent une vive controverse. La décision du directeur général de la Sonacos, Kibily Touré, de nommer onze nouveaux directeurs juste avant le changement de pouvoir est critiquée, certains observateurs estimant que cela aurait dû être reporté pour permettre au nouveau gouvernement de décider de l’opportunité de telles nominations.

La période de transition politique est particulièrement sensible, avec une attente palpable quant aux décisions et orientations du nouveau gouvernement. Dans ce contexte, les actions administratives telles que les nominations à des postes clés sont scrutées de près et peuvent être interprétées comme des manœuvres politiques.

Plusieurs observateurs ont exprimé leur désapprobation quant au moment choisi pour ces nominations. Ils soulignent que cela aurait été plus judicieux d’attendre l’installation des nouvelles autorités avant de procéder à de telles décisions, surtout étant donné les implications financières qu’elles entraînent.

La controverse soulève des questions sur la prudence et la transparence nécessaires dans les affaires administratives pendant les périodes de transition politique. Certains appellent à une révision des pratiques en matière de nominations pour éviter toute perception de partialité ou de favoritisme.

La polémique entourant les onze nominations à la Sonacos illustre les défis auxquels sont confrontés les organes administratifs pendant les périodes de transition politique. Il souligne également l’importance de la prudence et de la transparence dans la gestion des affaires publiques, en particulier lorsqu’il s’agit de décisions ayant un impact financier significatif.

Tragédie sur la Vdn 3 : 4 morts, une famille dévastée par un accident mortel

Une collision tragique entre un bus de transport Dakar Dem Dikk (DDD) et un taxi sur la Vdn 3 a endeuillé une famille entière, faisant quatre victimes. Selon les détails rapportés par L’Observateur, le terrible accident s’est déroulé lorsque le bus, spécialement affrété pour le transport du personnel d’une entreprise, roulant à grande vitesse en direction de Yoff, a percuté violemment le taxi qui était garé sur le bas côté de l’autoroute pour permettre à ses passagers de descendre.

Le conducteur du bus a tenté de dépasser le taxi par la droite, ce qui a entraîné la collision. Le taxi a été traîné sur plusieurs mètres, laissant le véhicule complètement détruit, avec quatre de ses occupants à l’intérieur.

Le bilan de cet accident est tragique. Parmi les victimes se trouvaient un couple nigérian, leurs deux enfants et l’un de leurs proches. Le père de famille, qui était descendu du véhicule, a été confronté à l’horreur de découvrir que ses deux enfants, âgés de 6 et 13 ans, ainsi que son épouse, ont perdu la vie sur le coup. Le taximan, identifié comme P. C. Ndoye, a également perdu la vie dans cet accident dévastateur.

Un cinquième ressortissant nigérian a été transporté en urgence à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye pour recevoir des soins.

Le conducteur du bus s’est rendu à la police pour être entendu dans le cadre de l’enquête sur les circonstances exactes de l’accident.

Cette tragédie bouleversante rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et la nécessité pour tous les usagers de la route de respecter les règles de conduite. Alors que cette famille est dévastée par la perte soudaine de ses proches, la communauté toute entière pleure ces vies perdues dans cette collision évitable.

Polémique autour de onze nominations à la Sonacos

Alors que le Sénégal traverse une période de transition politique entre l’ancien président Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye, des vagues de nominations dans certaines entités de l’État suscitent des critiques et alimentent la polémique. De nombreux observateurs estiment que le timing de ces nominations est inopportun, soulignant qu’il aurait été plus approprié de laisser au nouveau gouvernement le soin de décider de la pertinence de telles actions.

La Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos) se retrouve ainsi au cœur de cette controverse. Selon les informations relayées par Libération dans son édition de ce lundi, le directeur général de la Sonacos, Kibily Touré, a récemment procédé à la nomination de onze nouveaux directeurs, entraînant des implications financières importantes.

Pour de nombreux observateurs, il aurait été plus prudent de suspendre ces nominations en attendant l’installation des nouvelles autorités. La décision de procéder à ces promotions, qui entrent en vigueur ce 1er avril, est particulièrement critiquée pour son manque de sensibilité au contexte politique actuel.

Cette vague de nominations à la Sonacos soulève des questions quant à la transparence et à l’objectivité des processus de sélection. De plus, elle alimente les préoccupations concernant l’utilisation efficace des ressources publiques, notamment dans un contexte de transition politique où la priorité devrait être donnée à la stabilité et à la consolidation des institutions.

Alors que le Sénégal se prépare à une nouvelle ère politique, il est crucial que les décideurs politiques fassent preuve de responsabilité et de prudence dans leurs actions, afin de garantir la confiance du public et de promouvoir un environnement politique et économique sain et équitable pour tous les citoyens.

Accident Mortel à Yoff : Premières révélations sur le film de l’accident

Une tragédie a frappé la route de Yoff ce lundi, causant la perte de deux vies et blessant grièvement une autre personne. Selon les informations relayées par Libération, l’accident s’est produit aux alentours de 04h30 du matin sur l’autoroute Seydina Limoulaye, impliquant un véhicule particulier de marque Hyundai Sonata.

Le conducteur du véhicule, identifié comme S. Mboup, aurait perdu le contrôle de sa voiture alors qu’il circulait en direction de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor vers la Patte d’Oie. Cette perte de contrôle serait survenue à la suite de l’éclatement de la roue arrière, entraînant une série de tonneaux avant que le véhicule ne vienne s’immobiliser sur un camion frigorifique garé sur le bas côté de la chaussée.

Malheureusement, les deux passagers du véhicule, S. S. Diagne âgé de 26 ans et P. Diakhaté âgé de 22 ans, ont perdu la vie sur le coup, tandis que le chauffeur a survécu à l’accident avec des blessures. La scène était déchirante alors que les secours s’efforçaient de venir en aide aux victimes et que les autorités menaient leurs premières investigations sur les lieux de l’accident.

Les circonstances précises de l’éclatement de la roue arrière et des événements ayant conduit à l’accident font actuellement l’objet d’une enquête approfondie. Les autorités cherchent à comprendre les facteurs qui ont contribué à cette tragédie afin de prévenir de futurs accidents similaires sur nos routes.

En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, alors qu’elles font face à la douleur insupportable de cette perte soudaine. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance cruciale de la prudence au volant et de l’entretien régulier des véhicules pour assurer la sécurité de tous sur nos routes.

Affaire Seydina Mouhamed Diop : Arrestation de six policiers impliqués dans des circonstances troubles

La mort tragique de Seydina Mouhamed Diop dans des circonstances troubles à la suite d’une intervention policière à Pikine, dans la nuit du 24 au 25 mars, a secoué la communauté et a déclenché une enquête intense pour faire la lumière sur cet événement tragique.

Selon les informations relayées par Libération, six éléments du commissariat de Pikine, soupçonnés d’avoir causé les blessures ayant conduit au décès de la victime, ont été arrêtés et placés en garde à vue par leurs collègues de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Ces arrestations font suite à une ordonnance du procureur de Pikine-Guédiawaye, signifiant une avancée significative dans l’enquête.

Cependant, un septième policier, qui faisait partie de l’équipe de nuit impliquée, a été disculpé, ajoutent les rapports. L’enquête s’est principalement appuyée sur le témoignage d’un jeune homme arrêté en même temps que la victime lors des événements en question. Il a révélé que les policiers avaient conduit les deux jeunes vers le Technopole pour les agresser. Alors que le témoin a survécu à ses blessures, Seydina Mouhamed Diop a malheureusement succombé après son hospitalisation.

L’intervention musclée du commissariat de Pikine avait provoqué des émeutes dans la localité, les résidents dénonçant fermement cette violence policière. Des manifestations avaient éclaté, bloquant certaines artères et conduisant même à l’incendie d’un bus de la compagnie Dem Dikk.

Ces développements récents marquent un tournant dans cette affaire qui a ému et indigné de nombreuses personnes. L’arrestation des suspects est un premier pas vers la justice pour Seydina Mouhamed Diop et sa famille, mais cela souligne également l’importance cruciale de la transparence et de la responsabilité dans les opérations de maintien de l’ordre.

Braquage à Sangalkam : Des bandits attaquent une usine, un vigile ligoté

Dans la nuit dernière, la localité de Sangalkam a été le théâtre d’un braquage spectaculaire, mettant en lumière les défis persistants en matière de sécurité dans certaines régions du Sénégal. Une usine locale a été la cible d’une attaque orchestrée par un groupe de huit individus déterminés.

Les bandits ont pris pour cible l’établissement industriel, maîtrisant le vigile en service et le ligotant avant de pénétrer à l’intérieur. Leur intrusion a été rapide et méthodique, laissant peu de temps pour une réaction adéquate.

L’alerte a été donnée et les autorités locales ont rapidement mobilisé les forces de l’ordre, en l’occurrence la gendarmerie, pour intervenir. Malheureusement, à leur arrivée sur les lieux, les malfaiteurs avaient déjà pris la fuite, emportant avec eux leur butin.

Cet incident souligne les préoccupations persistantes en matière de sécurité dans certaines zones du pays, mettant en évidence la nécessité pour les autorités de renforcer les mesures de sécurité et de surveillance. La protection des biens et des citoyens demeure une priorité absolue, nécessitant une vigilance constante et une action coordonnée des forces de l’ordre.

Les habitants de Sangalkam et des environs expriment leur inquiétude face à cette montée de la criminalité et appellent à des mesures plus efficaces pour assurer leur sécurité et celle de leurs biens.

Un incendie dévastateur ravage la boutique « Touba Bakhdad Cosmétique » à Castor

Dans une nuit tragique, un violent incendie a ravagé la boutique de cosmétiques « Touba Bakhdad Cosmétique » à Castor, laissant derrière lui un paysage de désolation et des pertes matérielles considérables. Gérée par un jeune entrepreneur célèbre sur TikTok, cette boutique était un lieu apprécié pour ses produits de beauté et ses cosmétiques.

L’incendie, d’une intensité impressionnante, a rapidement consumé l’ensemble de l’établissement, réduisant en cendres tout ce qui se trouvait à l’intérieur. Les flammes ont dévoré les produits, les étagères et le mobilier, provoquant des dégâts évalués à des dizaines de millions de francs CFA.

La nouvelle de ce drame a suscité une profonde émotion parmi la communauté locale et au-delà, notamment sur les réseaux sociaux où le jeune gérant de la boutique jouissait d’une grande popularité. De nombreux messages de soutien et de solidarité ont afflué de la part des habitants de Castor et des followers du jeune entrepreneur, témoignant de l’impact de cette tragédie.

Alors que les circonstances exactes de l’incendie demeurent encore à déterminer, une enquête est en cours pour en identifier les causes. En attendant, l’heure est au soutien envers le propriétaire de la boutique et tous ceux qui ont été affectés par cette catastrophe.

Polémique autour de l’absence de Ndakhté Lo au mariage de Diarra Thiès : Diarra Thiès contredit les déclarations de Ndakhté Lo

La récente célébration du mariage de Diarra Thiès, membre éminent de la scène artistique sénégalaise, a été émaillée d’une controverse quant à l’absence de la chanteuse et actrice Ndakhté Lo à l’événement. Cette situation a suscité des réactions mitigées et des déclarations contradictoires, jetant ainsi une lumière crue sur les relations interpersonnelles au sein de la sphère artistique sénégalaise.

Ndakhté Lo, connue pour son rôle dans la série populaire « Virginie » et pour sa participation au groupe musical « Sen Petit Gallé », a initialement affirmé publiquement qu’elle n’avait pas assisté au mariage de Diarra Thiès faute d’avoir été invitée. Cependant, cette déclaration a été rapidement contredite par Diarra Thiès elle-même, qui a assuré que tous les invités avaient bel et bien reçu une invitation.

Cette controverse a mis en lumière des tensions sous-jacentes et des malentendus au sein de la communauté artistique sénégalaise. L’absence de Ndakhté Lo à l’événement, combinée à ses déclarations initiales, a suscité des interrogations quant aux relations entre les deux artistes et aux circonstances entourant l’invitation au mariage de Diarra Thiès.

Toutefois, la clarification apportée par Diarra Thiès selon laquelle tous les invités avaient été conviés met fin à une partie de la controverse. Il semble donc que l’absence de Ndakhté Lo au mariage de Diarra Thiès soit plutôt due à un choix personnel de ne pas y assister, plutôt qu’à un manquement de l’organisation en termes d’invitation.

Cette situation souligne l’importance d’une communication claire et ouverte dans tous les aspects de la vie sociale et professionnelle, en particulier au sein de la communauté artistique où les relations interpersonnelles jouent un rôle crucial. Espérons que cette controverse serve de leçon et encourage une meilleure compréhension et une résolution pacifique des malentendus à l’avenir.

Serigne Habib Sy Dabakh conseille le nouveau président sur la gouvernance et les relations avec les chefs religieux

À la suite de l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République du Sénégal, l’illustre guide religieux Serigne Habib Sy Dabakh a exprimé sa satisfaction tout en prodiguant des conseils précieux pour le futur dirigeant, dans le but de guider le pays avec sagesse et intégrité.

Au cœur de ses recommandations, Serigne Habib Sy Dabakh souligne l’importance pour le nouveau président d’établir des liens solides avec les leaders religieux du pays. Il conseille à Bassirou Diomaye Faye de rendre visite à ces figures spirituelles respectées et de solliciter leurs prières avant d’entamer son mandat présidentiel. Cette démarche symbolise l’importance des valeurs spirituelles et de la guidance divine dans la gouvernance, tout en renforçant les liens entre le pouvoir politique et les sphères religieuses du pays.

En ce qui concerne la gouvernance, Serigne Habib Sy Dabakh encourage vivement Bassirou Diomaye Faye et son équipe à faire preuve de transparence et de reddition des comptes. Il met particulièrement l’accent sur la nécessité de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, soulignant que cette démarche est cruciale pour renforcer la confiance du peuple dans les institutions gouvernementales.

Enfin, Serigne Habib Sy Dabakh exhorte le nouveau président à communiquer clairement avec les jeunes sur les défis et les objectifs du pays, tout en les encourageant à faire preuve de patience et d’engagement dans la construction d’un avenir meilleur.

Les conseils éclairés de Serigne Habib Sy Dabakh reflètent l’importance des valeurs éthiques et morales dans la gouvernance politique et soulignent le rôle central des leaders religieux dans la vie sociale et politique du Sénégal. En suivant ces recommandations, le président Bassirou Diomaye Faye pourrait poser des bases solides pour un leadership responsable, inclusif et en accord avec les aspirations du peuple sénégalais.

Le CORED appelle à la responsabilité des médias pour préserver la cohésion sociale

Dans un contexte marqué par la montée de discours xénophobes et stigmatisants, le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) exhorte les professionnels des médias sénégalais à faire preuve de responsabilité et de vigilance. Dans un communiqué publié lundi, le CORED rappelle l’importance pour les médias de ne pas donner de tribune à des discours susceptibles de porter atteinte à la cohésion sociale et à l’intégrité des communautés.

L’Article 18 du Code de la presse est mis en avant pour rappeler aux médias leur responsabilité en matière de diffusion d’informations. Le CORED souligne que les professionnels des médias doivent éviter de véhiculer des propos xénophobes, racistes, stigmatisants ou intolérants, qui peuvent diviser la société et alimenter les tensions.

Un cas précis est cité dans le communiqué : celui de Monsieur Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais, dont les discours publics sur les étrangers vivant au Sénégal et sur l’immigration ont été jugés tendancieux. Le CORED exprime son inquiétude quant à la présence médiatique croissante de cette figure, mettant en garde contre la banalisation de discours visant à désigner l’étranger comme bouc émissaire, une rhétorique dangereuse qui peut nourrir la discrimination et la haine.

Dans un pays où la diversité ethnique, culturelle et religieuse est une richesse, il est primordial que les médias jouent un rôle constructif dans la promotion du vivre ensemble et de la tolérance. Le CORED appelle ainsi les professionnels des médias à censurer tout contenu susceptible de nuire à cette harmonie sociale et à renforcer leur engagement en faveur du respect des valeurs démocratiques et des droits de l’homme.

En concluant son communiqué, le CORED réaffirme son engagement à surveiller de près toute dérive éthique ou déontologique dans les médias et à intervenir lorsque cela est nécessaire pour garantir une information équilibrée et respectueuse des principes fondamentaux de notre société.

Mise en garde du CORED contre les discours xénophobes dans les médias

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a émis une mise en garde contre la banalisation des discours tendancieux et xénophobes dans les médias sénégalais, mettant en lumière le cas de Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais.

Tahirou Sarr, connu pour ses discours publics controversés sur les étrangers vivant au Sénégal et sur l’immigration, a récemment bénéficié d’une présence médiatique accrue. Cette tendance a suscité des préoccupations au sein du CORED, qui considère que la diffusion de discours de ce type peut avoir des conséquences néfastes sur la cohésion sociale et la tolérance.

Dans un communiqué officiel, le CORED a fermement condamné cette tendance, soulignant que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la préservation du vivre ensemble et de la diversité au sein de la société sénégalaise. L’instance a rappelé aux professionnels des médias leur responsabilité de ne pas accorder de plateforme à des discours xénophobes, racistes, stigmatisants ou intolérants, conformément aux principes éthiques et déontologiques qui régissent leur profession.

L’article 18 du Code de la presse sénégalais interdit explicitement la diffusion de contenus haineux ou discriminatoires, et le CORED exhorte les médias à respecter cette disposition légale. Il met en garde contre les risques potentiels que représentent les discours de haine pour la stabilité sociale et la paix au Sénégal.

Le CORED appelle les professionnels des médias à exercer une vigilance accrue dans le traitement de l’information et à rejeter toute forme de discours ou d’images susceptibles de diviser la société ou de promouvoir la violence et l’intolérance. Cette démarche vise à protéger les valeurs fondamentales de tolérance, de respect et de solidarité qui sont au cœur du tissu social sénégalais.

Les attentes des Dakarois envers les nouvelles autorités : Réduction du coût de la vie, emploi, agriculture et bonne gouvernance en tête

Alors que le Sénégal se prépare pour une transition politique avec l’arrivée du nouveau président de la République, les Dakarois expriment leurs attentes et leurs préoccupations vis-à-vis des prochaines autorités. Interrogés par l’Agence de presse sénégalaise, ils ont mis en avant plusieurs points essentiels, allant de la réduction du coût de la vie à la promotion de la bonne gouvernance.

Pour Ndiaga Ndiaye, tailleur au marché Sham et originaire de Touba, la priorité absolue est la réduction du coût de la vie. « Nous demandons au futur gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye de prendre des mesures concrètes pour réduire le coût de la vie. Nous sommes très fatigués par la cherté des prix », a-t-il déclaré.

De son côté, Mouhamed Diop, vendeur d’habits et travailleur agricole pendant l’hivernage, insiste sur l’importance du développement de l’agriculture pour assurer une alimentation saine et permettre aux paysans de vivre dignement. Il appelle également à une amélioration de l’accès aux soins de santé et à l’éducation.

En ce qui concerne la bonne gouvernance, Mouhamed Diop souligne la nécessité de lutter contre la corruption et de simplifier les procédures administratives pour faciliter l’accès aux documents officiels tels que les passeports et les extraits de naissance. Il met également en avant le droit des citoyens à manifester pacifiquement, soulignant l’importance du respect des libertés civiques.

Khady Diop, une autre citoyenne rencontrée dans un marché dakarois, partage ces préoccupations et exprime son espoir en un gouvernement responsable qui apportera un changement significatif dans tous les domaines.

En somme, les Dakarois appellent à une action vigoureuse des nouvelles autorités pour répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, dans le but de garantir une meilleure qualité de vie pour tous les citoyens sénégalais.

Les conditions propices à la reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor, selon les responsables

Les directeurs généraux du Port de Dakar et du Consortium sénégalais d’activité maritime (COSAMA) ont récemment confirmé que toutes les conditions étaient réunies pour la reprise du trafic maritime entre Dakar et Ziguinchor. Cette annonce intervient après un voyage test réussi du navire Diambogne, qui avait été à l’arrêt depuis près d’un an.

Mountaga Sy, directeur général du Port de Dakar, a souligné que le commandant du navire Diambogne avait certifié que les conditions étaient désormais optimales pour assurer un trafic passager sécurisé entre Dakar et Ziguinchor, avec le navire Aline Sitéo Diatta et toute la flotte disponible.

Ce voyage test, effectué dans des conditions similaires à celles d’un voyage normal, a démontré la robustesse du trajet et la capacité des navires à naviguer en toute sécurité. Des mesures rigoureuses ont été prises pour garantir un couloir de navigation sûr, notamment des relevés de sondages et un reprofilage du couloir, avec un repositionnement des balises.

Le commandant Makhtar Fall du COSAMA a salué le succès de ce voyage test, soulignant que les profondeurs sur le trajet étaient conformes aux relevés effectués, assurant ainsi une navigation en toute sécurité.

Alimou Diallo, premier vice-président de la chambre de commerce de Ziguinchor, a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs ayant contribué à cette phase de reprise. Il a souligné l’impact économique positif de cette reprise sur la ville de Ziguinchor et a exprimé l’espoir que les navires seront opérationnels d’ici la fête de la korité, permettant ainsi aux voyageurs de bénéficier de cette liaison maritime cruciale.

Le navire Aline Sitoé Diatta, qui assure la principale desserte maritime entre Ziguinchor et Dakar depuis 2008, devrait reprendre ses rotations hebdomadaires dans les prochains jours, contribuant ainsi au renforcement des échanges entre les deux villes et facilitant la mobilité des passagers.

Cette reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor représente une avancée significative pour la connectivité entre ces deux importantes villes sénégalaises, ouvrant de nouvelles perspectives pour le développement économique et social de la région.

Exploitation du pétrole et du gaz : Birahime Seck encourage Woodside à renforcer sa communication avec la population de Fatick

Dans le cadre du programme USAID/TRACES, le Forum Civil a récemment organisé une formation pour les membres du Conseil de Jeunesse et des journalistes de la région de Fatick. L’objectif principal de cette initiative était d’informer et de sensibiliser la population sur la réglementation du secteur extractif, en mettant particulièrement l’accent sur l’exploitation du pétrole et du gaz.

Birahime Seck, Coordonnateur du Forum Civil, a souligné un problème majeur : le manque d’information de la population de Fatick concernant les activités de Woodside, l’entreprise chargée de l’exploitation pétrolière à Sangomar. Selon lui, les jeunes de la région ne sont pas suffisamment informés sur des aspects cruciaux tels que l’étude d’impact environnemental réalisée par l’entreprise et son plan d’investissement social.

Dans ce contexte, Birahime Seck a lancé un appel à Woodside, exhortant l’entreprise à intensifier ses efforts de communication et de dialogue avec la population locale. « Nous avons constaté un besoin urgent de communication entre Woodside et les jeunes de Fatick », a déclaré Birahime Seck. « Il est essentiel pour une entreprise s’implantant dans cette zone de discuter ouvertement avec les populations locales des éventuels impacts sociaux, environnementaux, économiques et financiers de ses activités. »

Cette invitation à une meilleure communication s’inscrit dans une tendance croissante vers la transparence et la participation communautaire dans les projets d’exploitation des ressources naturelles. En répondant à cet appel, Woodside pourrait renforcer sa relation avec les communautés locales et contribuer à un développement durable et équitable de la région de Fatick.

Il est essentiel que les entreprises opérant dans le secteur extractif adoptent une approche proactive en matière de communication et d’engagement communautaire. Une collaboration ouverte et transparente entre les entreprises et les populations locales est la clé pour garantir des avantages mutuels et durables pour toutes les parties concernées.

Tensions entre Walfadjri et la RTS : Une guerre de mots sur les réseaux sociaux

Une escalade verbale entre deux géants des médias sénégalais, Walfadjri et la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), a secoué les réseaux sociaux ces derniers jours. Cette bataille de mots a mis en lumière les rivalités existantes dans le paysage médiatique sénégalais et les enjeux autour de la couverture médiatique dans un contexte politique en évolution.

L’incident a débuté lorsque la RTS a changé sa ligne éditoriale pour inclure une couverture plus large des événements politiques, notamment en ce qui concerne le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec des éloges pour l’ouverture à l’opposition mais aussi des critiques accusant la chaîne de s’aligner sur le gouvernement.

Walfadjri, un média bien connu pour son ton critique envers le gouvernement, a réagi avec sarcasme à certains articles de la RTS, suggérant un opportunisme dans ses nouveaux choix éditoriaux. Cette remarque a déclenché une réponse cinglante de la RTS 2, la branche numérique de la chaîne, soulignant les opportunités manquées par Walfadjri pour innover dans le domaine numérique.

Cette confrontation publique entre les deux médias a été largement commentée sur les réseaux sociaux, alimentant les discussions sur la liberté de la presse, la partialité médiatique et l’avenir du paysage médiatique sénégalais. Certains ont salué la RTS pour son ouverture apparente, tandis que d’autres ont critiqué Walfadjri pour ses commentaires cyniques.

Au-delà de cette querelle, cette confrontation soulève des questions importantes sur le rôle des médias dans la société sénégalaise et leur responsabilité envers le public. Alors que les médias continuent d’évoluer dans un environnement numérique en rapide mutation, il est probable que de telles tensions entre les médias traditionnels et les nouveaux acteurs numériques continueront à se manifester.

Cette guerre de mots entre Walfadjri et la RTS met en lumière les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les médias sénégalais dans un paysage médiatique de plus en plus complexe et concurrentiel.

Salémata : Un handicapé moteur péri dans un incendie

Hier, aux alentours de 14 heures, un incendie a ravagé une partie de Koumafélé, un village situé dans la commune de Dakatéli, dans le département de Salémata. La victime de cette tragédie est Seyni Traoré, un handicapé moteur dont la case a été le point de départ des flammes. Malheureusement, malgré les efforts désespérés des voisins pour le sauver, Seyni n’a pas pu échapper aux feux dévastateurs.

Sous l’effet du vent, les flammes se sont rapidement propagées, engloutissant également la case voisine. Le bilan de cette tragédie est lourd : un corps retrouvé calciné, deux habitations réduites en cendres, et des dégâts matériels importants.

Les autorités locales ont réagi rapidement à l’incident, avec l’intervention des éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Salémata. Ils ont procédé aux constats d’usage et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie.

Suite à l’ordonnance du délégué du procureur de la République de Salémata, le corps de Seyni Traoré a été inhumé sur place en présence de ses proches, ajoutant une touche de tristesse à cette terrible tragédie.

Nos pensées vont aux proches et à la famille de Seyni Traoré, ainsi qu’à tous ceux affectés par cette perte déchirante. Puissent-ils trouver réconfort dans ces moments difficiles, et que des mesures soient prises pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

[Vidéo] – Tragédie sur l’échangeur de la Patte d’Oie : Deux morts, le chauffeur grièvement blessé

Une terrible tragédie s’est abattue sur l’échangeur de la Patte d’Oie il y a quelques instants, impliquant une Hyundai Sonota blanche immatriculée AA 503 AS. À bord de ce véhicule se trouvaient trois personnes au moment de l’accident. Cependant, la collision a eu des conséquences dévastatrices : les deux passagers ont malheureusement perdu la vie sur le coup.

Le conducteur, bien qu’il ait survécu à l’accident, est grièvement blessé. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais il est indéniable que cette tragédie laisse une marque indélébile sur tous ceux qui en ont été témoins.

Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux pour prodiguer les premiers soins au conducteur et pour évaluer la situation. L’ampleur des dégâts sur la Hyundai Sonota est le reflet de la violence de l’impact, et elle témoigne de la gravité de la situation.

En cette période de deuil et de chagrin, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes. Nous leur adressons nos plus sincères condoléances, et nous espérons un prompt rétablissement pour le conducteur blessé.

Cet événement tragique nous rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et de la prudence au volant. Engageons-nous à redoubler d’efforts pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

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Conakry : 5 membres d’une famille meurent dans un incendie à Hafia 2

Une tragédie déchirante a frappé la commune de Dixinn à Conakry, où un incendie d’origine électrique a emporté la vie de cinq membres d’une même famille, selon des sources locales.

Le terrible événement s’est déroulé dans la nuit du 30 au 31 mars 2024, vers 2 heures du matin, alors que les victimes étaient endormies chez elles.

Cet incident tragique a plongé la communauté dans la consternation et le deuil. Nos pensées vont aux familles endeuillées en ces moments difficiles.

Douanes : 91,84 kg de cocaïne interceptés sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum… le récit de la saisie

Ce dimanche 31 mars 2024 restera gravé dans les annales de la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Une opération majeure menée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, sous l’égide de la Subdivision de Tambacounda, a abouti à la saisie spectaculaire de 91,84 kg de cocaïne, dissimulés dans deux véhicules sur l’axe routier reliant Tambacounda à Koumpentoum.

L’action des douaniers s’est déroulée dans les premières heures du jour, entre minuit et une heure du matin. L’opération a débuté par l’interception d’un premier véhicule de marque « Mercedes élégance », doté de plaques d’immatriculation étrangères. Une fouille minutieuse a permis la découverte de 42 plaquettes de cocaïne, soigneusement dissimulées dans un compartiment aménagé du coffre du véhicule.

Poursuivant leur mission, les agents ont engagé une course-poursuite avec un second véhicule similaire sur une distance de 30 km. La fouille de ce dernier a révélé la présence de 40 plaquettes de cocaïne, également cachées dans le coffre selon le même mode opératoire que le premier véhicule.

La valeur marchande de cette saisie est estimée à une somme colossale de 7 347 200 000 francs CFA. Les deux individus à bord des véhicules, de nationalité étrangère, ont été arrêtés et placés en garde à vue.

Cette saisie remarquable témoigne de l’engagement résolu de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum dans la lutte contre le trafic illicite de drogues. Elle met en lumière la vigilance constante des autorités douanières face aux menaces sécuritaires, conformément à la vision du Directeur général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye, exprimée lors de sa récente visite dans la région.

Reprise imminente de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Les responsables confiants

Les directeurs généraux du Port de Dakar et du Consortium sénégalais d’activité maritime (COSAMA), Mountaga Sy et le commandant Makhtar Fall, ont exprimé leur confiance quant à la reprise prochaine du trafic maritime entre Dakar et Ziguinchor.

Cette déclaration fait suite à l’arrivée du navire Diambogne au port de Ziguinchor après un voyage test, marquant ainsi une étape significative dans les préparatifs de la reprise de la liaison maritime.

« Le commandant du navire qui a effectué le voyage a confirmé que les conditions sont désormais réunies pour que le trafic des passagers entre Dakar et Ziguinchor puisse se faire dans de bonnes conditions avec le navire Aline Sitéo Diatta et toute la flotte disponible », a déclaré Mountaga Sy, directeur général du port autonome de Dakar.

Il a souligné que le voyage test du navire Diambogne, effectué avec succès, démontrait la viabilité et la sécurité du trajet entre les deux villes.

Pour garantir la sécurité de la navigation, Mountaga Sy a également expliqué les mesures prises pour éviter les risques d’ensablement dans les zones à risque, notamment en procédant à des relevés de sondages et à un reprofilage du couloir de navigation.

Le commandant Makhtar Fall, directeur général du COSAMA, a salué la réussite du voyage test et a souligné que les profondeurs sur le trajet étaient conformes aux relevés effectués, assurant ainsi une navigation en toute sécurité.

Cette avancée est accueillie avec enthousiasme par les acteurs économiques de Ziguinchor, qui estiment que la reprise des liaisons maritimes stimulera l’économie locale. Alimou Diallo, premier vice-président de la chambre de commerce de Ziguinchor, a exprimé sa gratitude envers les acteurs impliqués dans ce processus et a exprimé son espoir de voir les navires opérationnels d’ici la fête de la Korité.

La reprise de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, suspendue depuis près d’un an, est donc attendue avec impatience, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour les échanges et le développement économique dans la région.

Arona Benga, de « Coeurs Brisés », s’exprime sur les rumeurs de mariage pour les papiers

Dans une interview exclusive accordée à Univers Info, Arona Benga, célèbre pour son rôle dans la série à succès « Coeurs Brisés », a abordé les rumeurs persistantes entourant son mariage avec une personne résidant en Europe, soupçonné d’être un mariage blanc.

L’acteur, également connu sous son nom Ahmadou Bia Sow, a tenu à mettre les choses au clair en réfutant catégoriquement ces allégations. Selon lui, son union est le fruit d’un véritable amour et n’a rien à voir avec des considérations liées aux papiers.

Dans cette interview franche et directe, Arona Benga a exprimé sa frustration et son désarroi face à ces rumeurs infondées qui ont terni son mariage. Il a souligné les dommages personnels et émotionnels causés par ces fausses allégations, non seulement pour lui mais aussi pour son conjoint.

Au-delà de sa vie personnelle, Arona Benga a également discuté de ses projets futurs dans le domaine du cinéma et de la télévision. Malgré les difficultés rencontrées, il reste déterminé à poursuivre sa carrière avec intégrité et à défendre la vérité contre les fausses informations.

Cette interview offre un aperçu rare de la vie de l’acteur en dehors des caméras, révélant sa résilience et sa détermination à surmonter les obstacles. Arona Benga continue de s’engager à être authentique et transparent, même dans les moments les plus difficiles.

Sauvetage miraculeux d’un malade mental tombé dans un puits à Santhie Mabo

Une scène troublante s’est déroulée tôt ce matin à Santhie Mabo, une localité du département de Birkelane, où un malade mental a été retrouvé au fond d’un puits de 21 mètres. Cet événement a suscité l’émoi dans la communauté locale et mobilisé rapidement les secours.

L’alerte a été donnée par l’oncle de la victime, qui a entendu ses cris alors qu’il se rendait dans un jardin communautaire. Surpris par cette découverte, l’oncle a interrogé le jeune homme sur les circonstances de sa chute, obtenant une réponse énigmatique : « C’est Dieu qui m’a envoyé ici ».

Les autorités ont été immédiatement informées de la situation, entraînant l’intervention rapide de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers. Grâce à leurs efforts coordonnés, la victime a été secourue avec succès, ne souffrant que de blessures légères.

Dans un souci de prise en charge médicale adéquate, la victime a été évacuée sans délai vers l’hôpital de Kaffrine. Pendant ce temps, les enquêteurs sur place tentent de clarifier les circonstances mystérieuses de cet incident inquiétant.

L’équipe de secours dépêchée sur les lieux a fait preuve d’une remarquable efficacité dans la gestion de cette situation d’urgence, démontrant une fois de plus leur professionnalisme et leur dévouement envers la communauté.

Cet événement souligne l’importance cruciale d’une réponse rapide et coordonnée en cas d’urgence, ainsi que la nécessité d’une surveillance accrue pour prévenir de telles situations à l’avenir. En attendant que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de cet incident, la communauté de Santhie Mabo respire un soupir de soulagement en sachant que la victime a été sauvée et reçoit désormais les soins nécessaires.

Madagascar : Le Cyclone Gamane fait 18 Morts et d’importants dégâts

Le cyclone Gamane, qui a frappé Madagascar mercredi dernier, a laissé derrière lui un lourd bilan humain et matériel, selon les autorités locales. Le dernier bilan fait état de 18 morts, un chiffre en augmentation par rapport aux premiers rapports.

Selon les données publiées vendredi par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNRGC), plus de 20 000 personnes ont été déplacées et environ 5 000 foyers ont été touchés par les ravages du cyclone. Les causes des décès sont diverses, allant de noyades à des accidents liés à l’effondrement de maisons ou à la chute d’arbres.

La saison des cyclones dans la région du sud-ouest de l’océan Indien, à laquelle appartient Madagascar, s’étend normalement de novembre à avril, avec une moyenne d’une douzaine de tempêtes par an. Cependant, le cyclone Gamane a démontré une fois de plus la force dévastatrice de ces phénomènes naturels, mettant en lumière les défis auxquels les populations côtières de Madagascar sont confrontées lors de telles catastrophes.

Les autorités locales et les organisations humanitaires travaillent actuellement à fournir une assistance d’urgence aux personnes touchées et à évaluer l’ampleur totale des dégâts. La reconstruction et la prise en charge des communautés affectées restent des priorités urgentes dans les jours à venir.

Santhie Mabo : Un miracle au fond du puits

Ce matin à Santhie Mabo, une découverte inhabituelle a surpris les habitants de cette localité du département de Birkelane : un malade mental retrouvé au fond d’un puits. La scène a été révélée par son oncle, qui se rendait à son projet de jardinage habituel près du village.

Aux environs de 7 heures, les cris de détresse de son neveu, provenant du fond du puits de 21 mètres creusé dans le jardin, ont alerté l’oncle. Surpris et inquiet, il a immédiatement demandé à son neveu comment il avait pu se retrouver là. La réponse énigmatique du malade mental a été : « C’est Dieu qui m’a envoyé ici ».

L’oncle, ne perdant pas de temps, a contacté les autorités locales, notamment le sous-préfet, qui a rapidement alerté la gendarmerie et les sapeurs-pompiers. Ces derniers se sont dépêchés sur les lieux, où les pompiers ont réussi à remonter le malade mental du puits. Malgré quelques blessures légères au dos, il a été évacué à l’hôpital de Kaffrine pour recevoir les soins nécessaires, en présence des enquêteurs.

Cette découverte a suscité beaucoup d’interrogations dans la communauté locale, mais elle a également été perçue comme un miracle par certains habitants. La rapidité d’intervention des autorités et des services de secours a permis de sauver la vie de cet homme, rappelant ainsi l’importance de rester vigilant et solidaire, même dans les situations les plus inattendues.

Ramadan et canicule : Les défis des habitants de kaffrine

Le mois de Ramadan est un moment sacré pour les musulmans à travers le monde, mais à Kaffrine, une région du Sénégal, les températures élevées ajoutent un défi supplémentaire à l’accomplissement des rituels religieux.

Malgré la chaleur accablante, les habitants de Kaffrine continuent de jeûner et de pratiquer leur religion avec dévotion. Pour certains, comme Elimane Ndiaye, la chaleur extrême rend le jeûne à Kaffrine presque insupportable. Il préfère voyager vers des régions où les températures sont plus clémentes, comme Mbour, et ne retourne à Kaffrine que près de la fin du Ramadan.

En revanche, Abdoulaye Cissé affirme que le Ramadan est tout à fait supportable dans la région du Ndoucoumane. Il souligne l’importance de vivre le Ramadan avec foi, malgré les conditions climatiques difficiles. Pour s’adapter, il se tourne vers des boissons hydratantes comme le jus de Bissap lors de la rupture du jeûne et avant le lever du soleil.

Mame Fama Ndiaye, une autre habitante de Kaffrine, reconnaît que le Ramadan dans la région est difficile, mais estime que cela vaut tous les sacrifices. Elle admet se réfugier parfois dans des bureaux climatisés pendant la journée pour échapper à la chaleur intense. Cependant, elle insiste sur le fait que le climat ne doit pas être un obstacle à la pratique religieuse, et elle veille à suivre toutes les recommandations pendant cette période.

Malgré les défis posés par la canicule, les habitants de Kaffrine continuent de célébrer le Ramadan avec piété et persévérance, montrant ainsi leur dévouement envers leur foi et leurs traditions religieuses.

Misère collective dans les localités de Thiès : Appels pressants pour un changement

Les localités de Tassette, Mbousnakh et environ, situées dans la région de Thiès, expriment leur désarroi face à des conditions de vie difficiles et lancent un appel urgent aux autorités pour un changement significatif.

À l’initiative d’Alioune Tine, président du mouvement Cii La Bokk / Kam Fogoum, une journée de prières a été organisée pour rendre grâce à Dieu et remercier le peuple sénégalais pour le changement de leadership à la tête du pays. Cependant, malgré l’espoir suscité par ce changement, les populations locales demeurent confrontées à des défis majeurs.

La question de l’eau est cruciale, avec des problèmes d’approvisionnement et de faible pression du réseau hydraulique, ainsi que des factures d’eau exorbitantes attribuées à une gestion défaillante de la Société des Eaux du Sénégal (SEOH).

Dans le domaine de l’éducation, la construction d’un lycée à Mbousnakh est jugée indispensable, compte tenu du taux élevé de réussite des élèves au Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), qui entraîne des problèmes de surpopulation au lycée de Ngoundiane.

Pour améliorer les communications, l’installation d’antennes téléphoniques est réclamée pour renforcer la qualité du réseau dans la région.

En ce qui concerne l’électrification, les populations appellent à l’extension du réseau électrique dans les hameaux de Mbousnakh et dans les villages des communes de Tassette et Notto.

Les besoins en matière de santé sont également criants, avec la demande urgente d’un centre de santé à Tassette et d’un poste de santé à Thiénaba Khabane pour soulager les souffrances des populations locales.

Sur le plan administratif et économique, la création d’une quatrième grappe administrative et économique issue des communes de Notto-Tassette et Ndiaganiao est proposée pour rendre ces communes plus viables.

Enfin, les populations dénoncent fermement les spoliations foncières par des promoteurs véreux, facilitées par l’attitude complaisante des maires locaux qui ne protègent pas les terres des populations.

Face à ces défis, les habitants de Tassette, Mbousnakh et environ appellent à une action rapide et décisive des autorités pour transformer leur réalité quotidienne et leur redonner espoir en un avenir meilleur.

Guy Mohamed Sagna réclame justice pour Seydina Mouhamed Diop, décédé après son arrestation à Pikine

Guy Mohamed Sagna s’est rendu à Pikine pour présenter ses condoléances à la famille de Seydina Mouhamed Diop, décédé dans des circonstances troublantes dans la nuit du 24 au 25 mars 2024. Selon Sagna, le jeune homme aurait été arrêté par la police avant de succomber à ses blessures.

Selon les déclarations de Sagna qui se réfère aux informations fournies par la famille, Seydina Mouhamed Diop était encore en vie lors de son arrestation par la police. C’est d’ailleurs la police qui l’a conduit à la structure de santé Baye Talla Diop (Ex-Dominique). Par la suite, il aurait été transféré dans deux autres établissements de santé avant de finalement être admis à l’hôpital Principal où il a rendu l’âme.

Le récit de Sagna soulève des questions troublantes sur le traitement réservé à Seydina Mouhamed Diop pendant les heures qui ont suivi son arrestation. Il s’interroge sur le laps de temps écoulé entre son arrestation et son transfert au commissariat, ainsi que sur les conditions dans lesquelles il aurait été détenu pendant cette période.

Le certificat de genre de mort établi par un médecin de l’hôpital Principal de Dakar mentionne de nombreuses complications métaboliques et hémodynamiques, ainsi que des fractures et des traumatismes divers, suggérant une sérieuse agression.

Dans ce contexte, Guy Mohamed Sagna réclame justice pour Seydina Mouhamed Diop et appelle à ce que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de sa mort. Il exprime également ses condoléances à la famille endeuillée et espère que l’âme de Seydina Mouhamed Diop puisse reposer en paix.

Cette affaire met en lumière les préoccupations persistantes concernant les pratiques policières et la nécessité de garantir le respect des droits fondamentaux des citoyens, ainsi que l’importance d’une justice équitable et transparente pour toutes les victimes de violences et d’abus.

Cheikh Tidiane Sy identifie les 6 F qui freinent la création d’emplois

L’un des plus grands défis auquel fera face le nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye est la question de l’emploi. À deux jours de la prestation de serment du président élu, l’ingénieur agro économiste, ancien banquier et administrateur de sociétés, Cheikh Tidiane Sy livre, dans cette contribution, les six « F » qui freinent la création de l’emploi. Loin de s’en limiter au diagnostic, Cheikh Tidiane Sy prescrit aussi une ordonnance. 

La création d’emplois au Sénégal est confrontée à  la tyrannie des 6F que sont le foncier, la fiscalité, le fuel, la formalisation des entreprises, la formation des acteurs et last but not least le financement. 
1. Le foncier:
Le secteur agricole est identifié comme le levier de la création d’emplois en milieu rural. La principale contrainte à son développement demeure le statut du foncier qui ne permet pas de sécuriser les investissements agricoles. Il ne s’agit pas de privatiser les terres au profit d’un groupe ou d’individus. Il s’agit de définir des règles de sécurisation du foncier pour celui qui l’exploite, qu’il soit un entrepreneur privé ou une collectivité. Faut-il le dire, les spéculateurs fonciers se retrouvent dans les deux camps. D’une part, nous avons Des privés qui s’accaparent des terres afin de lever des fonds ou les revendre lorsque ces terres gagnent de la valeur. D’autre part, il y a Les populations qui n’ont aucune intention de cultiver et qui attendent qu’un privé sérieux se présente pour spéculer ou lui empêcher d’exploiter arguant l’appartenance de la terre à ses ancêtres. 
2.  Le fuel 
Le coût de l’énergie et du carburant constitue la deuxième contrainte à la compétitivité de nos entreprises. Avec la perspective de l’exploitation du pétrole, le coût devrait être revu à la baisse pour atteindre les standards internationaux 
3.  La fiscalité
Les entreprises sénégalaises subissent une pression fiscale énorme due à l’étroitesse de l’assiette fiscale en raison d’une économie dominée par le secteur informel. Les besoins en investissement et la macrocéphalie de l’Etat exigent des ressources incompressibles pour ne pas creuser le déficit budgétaire. On se retrouve dans un cercle vicieux où des entreprises surtaxées deviennent moins compétitives, limitant ainsi leur capacité à pourvoir des emplois, tandis que le grand lot des entreprises informelles échappent au fisc. La fiscalité a un impact direct sur le pouvoir d’achat des sénégalais, en particulier en renchérissant le coût de production et d’importation des matières premières et produits finis. Elle grève ainsi le pouvoir d’achat des sénégalais, rendant plus perceptible les effets du chômage. 
4. LA FORMALISATION DES ENTREPRISES 
Le secteur informel est à plus de 95% des entreprises, plus de 60% de l’activité économique et 48% des valeurs ajoutees. Ces  entreprises peu créatrices d’emplois sont souvent non enregistrées, ne disposant pas d’informations financières fiables avec un management approximatif. Cette situation les prive de possibilité d’accompagnement financier et non financier et les exclut de fait de l’assiette fiscale. 
5. LA FORMATION DES ACTEURS 
Les demandeurs d’emplois souffrent principalement de problèmes d’employabilité en raison d’un système éducatif et de formation professionnelle défaillant. Les besoins du marché doivent etre dictés par les entreprises afin d’orienter les curricula. Cela pose par ailleurs, des difficultés d’insertion dans le cadre de l’auto emploi et de son financement. 
6. LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES
Le financement reste le nerf de la guerre pour la création d’emplois durables que cela soit pour la création d’entreprises, le financement de la croissance des entreprises ou celui des entreprises en difficulté pour préserver les emplois menacés. Les contraintes de financement se situent à deux niveaux :- le financement public sous forme de subventions pour les secteurs stratégiques et de soutien à l’auto emploi. Le cadrage institutionnel pour soutenir un tel schéma et la formation des acteurs en entrepreneuriat sont souvent les contraintes à la création d’emplois viables. – le financement privé devant être assuré par les banques locales reste aujourd’hui le nerf de la guerre en raison d’un secteur productif parfois mal organisé et d’un cadre prudentiel non adapté. 
QUELLES SOLUTIONS POUR L’EMPLOI ?
En fonction des contraintes des 6F, il urge de trouver des solutions parfois croisées et synergiques pour rendre nos entreprises compétitives, créer plus de valeur ajoutée et partager cette dernière à travers la création d’emplois. 
1.  LE FONCIER FREIN AU FINANCEMENT 
Ces deux contraintes sont intimement liées en terme de nécessité de sécurisation des investissements et de couvertures des risques auprès des donneurs de crédits. En effet, la terre doit appartenir à celui qui l’exploite sans possibilité d’aliénation. Pour éviter les spéculations foncières et l’accaparement des terres par les individus ou groupes spéculateurs, il faut aménager l’espace en zones d’habitation, zones de production et espace de vie commun (pâturage, routes, zones classées) en dissociant le statut juridique de ses différentes zones. Autant les espaces communs doivent rester dans le domaine national au bénéfice de la communauté, les aires d’habitation gardent leur statut privé et peuvent faire l’objet de transactions. Les zones de production auront un statut hybride qui requiert l’autorisation des pouvoirs publics pour faire l’objet de vente. Cette procédure qui existe dans le cadre des baux emphytéotiques doivent être étendus aux titres fonciers accordés aux privés et destinés à la production. Les groupes ou individus désirant exploiter du foncier du domaine national, doivent impérativement bénéficier des formalités d’immatriculation sans possibilité d’aliénation sauf autorisation expresse de l’Etat. Ils pourront toutefois donner en garantie ces terres auprès d’institutions financières qui pourront les réaliser en cas de défaut de paiement.
2.  MÉCANISMES D’INTERVENTION DE L’ÉTAT DANS LE SECTEUR FINANCIER Le secteur financier sénégalais est largement détenu par des banques étrangères soumises aussi bien aux contraintes liées au dispositif prudentiel de la BCEAO qu’aux orientations stratégiques de leur maison mère. Seul un interventionnisme fort de l’Etat en conditionnant la dotation de ressources publiques, les mécanismes de garantie financière et de bonification de taux d’intérêt aux banques commerciales disposées à octroyer des crédits à des secteurs stratégiques de l’économie définis par l’Etat ou à des types d’entreprises s’engageant sur la création d’emplois selon des ratios à définir (nombre d’emplois VS montant financement). Ainsi, l’idée à la base serait de créer une masse critique d’entreprises citoyennes disposées à investir et à créer des emplois, tout en bénéficiant du soutien de l’Etat à travers les banques commerciales. Il ne s’agira plus de recréer la roue en mettant en place des structures ad hoc de financement telles la DER mais plutôt de créer un écosystème propice à la création de valeurs et d’emplois soutenu par l’Etat à travers les banques classiques. 
3. FORMALISATION DES ENTREPRISES ET FISCALITÉ 
Les entreprises bénéficiant du soutien de l’Etat viendront élargir la base de l’assiette fiscale et permettre la réduction du niveau d’imposition. La formalisation des entreprises du secteur informel passera forcément par les avantages octroyés par ce système aux récalcitrants qui, jusque-là, ne trouvent aucun intérêt à se formaliser juste pour s’exposer à la vindicte fiscale. 
4. LE CADRE INSTITUTIONNEL 
La mise en œuvre de ce mécanisme de performance doit être accompagné d’un cadre institutionnel adapté, avec des entités regroupées au sein d’un guichet unique au niveau de chaque banque où les entreprises pourront bénéficier mécanismes de garantie, de bonification et d’encadrement des entreprises. La fusion de la LBA et de la BNDE permettra l’émergence d’une banque disposant d’une taille critique en terme de total bilan et de ressources provenant essentiellement de l’Etat et de la Caisse des Dépôts et Consignations qui sera l’actionnaire de référence representant l’Etat au sein de cette nouvelle banque. Cette banque aura ainsi les coudées franche aussi bien pour financer de grands projets de l’Etat à travers le secteur privé national que les PME et TPE au démarrage et en croissance. Le dispositif institutionnel existant (FONSIS, FONGIP, ADEPME) peut être fusionné et allégé pour rendre son fonctionnement plus efficace en creant plus de synergie dans leur mode d’intervention. Au niveau de la formation des acteurs, le 3FPT devra faire sa mue en impliquant le secteur privé dans la création et l’accompagnement des écoles et centre de formation. Des modèles comme les Centres sectoriels de formation dans les métiers de l’agroalimentaire ou de l’automobile doivent être renforcés et multipliés dans d’autres secteurs d’activité avec une forte implication des entreprises du secteur privé.
LE SECTEUR AGRICOLE LEVIER A LA CRÉATION D’EMPLOIS
Si le secteur agricole est considéré comme un levier important à la création d’emplois, un certain nombre de pré requis doit être mis en œuvre. 1.  Le développement de l’irrigation à travers la petite hydraulique (mini forages solaires et kit d’irrigation goutte à goutte) et la grande hydraulique en aménageant de manière exhaustive les grandes vallées que compte le pays. Les aménagements doivent amener l’eau jusqu’en tête de parcelles avec un système de paiement de redevances par les bénéficiaires pour perenniser les investissements. Les sociétés d’aménagements (SAED, SODAGRI) doivent être autonomisees et mises sous tutelle des associations de producteurs et des agroindustriels des filières concernées. L’Etat interviendra à deux niveaux :- accompagner les sociétés d’aménagement dans la levée de fonds pour réaliser de grands investissements hydroagricoles – subventionner le matériel d’irrigation dans un cadre maîtrisé en partenariat avec les banques locales selon le principe de décaissement de la subvention après réalisation des équipements. 
2.  La formation des acteurs à travers les lycées agricoles et la formation continue pour une maîtrise des itinéraires techniques
3. Élaborer un cadre de partenariat entre l’agriculture familiale et l’agribusiness afin d’assurer un transfert de technologies et de capitaux vers la base et rendre performante les filières agricoles. 
4. Identifier des filières agricoles porteuses Il faudra identifier des filières où le Sénégal bénéficie d’un avantage concurrentiel certain et ne pas subir la tyrannie de l’autosuffisance alimentaire. Pour les produits alimentaires stratégiques, l’Etat doit assurer une production de sécurité afin de se prémunir de l’inflation durant les périodes de crise. 
CONCLUSION 
Les contraintes à la création d’emplois sont diverses et interdépendantes. Elles requièrent des solutions holistiques avec l’implication de tous les acteurs et l’Etat au premier chef. L’interventionnisme de ce dernier est largement sollicité dans le cadrage institutionnel et dans le financement. Sa volonté politique sera forcément déterminante. 

Démantèlement d’un Réseau de Prostitution à Saint-Louis : Arrestation de Six Prostituées, Dont une Canadienne

Une opération menée par les forces de l’ordre de Saint-Louis a conduit à l’arrestation de huit individus impliqués dans un réseau de prostitution clandestine et de proxénétisme. Parmi les personnes appréhendées, six étaient des prostituées originaires de Dakar, logées par les proxénètes. Seneweb rapporte les détails de cette opération qui a mis fin aux activités de ce réseau illicite.

L’intervention des policiers du commissariat central de Saint-Louis, placés sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, a permis de mettre un terme aux activités de ce réseau de prostitution clandestine. Tout a débuté par un renseignement reçu par les autorités concernant des jeunes femmes exerçant la prostitution dans un appartement meublé du quartier Léona. Sans perdre de temps, les enquêteurs ont été mobilisés pour agir rapidement.

Les investigations ont abouti à l’arrestation de six prostituées, parmi lesquelles figurait une ressortissante canadienne, ainsi que de deux proxénètes. Les prostituées ont été identifiées comme F. Diagne (21 ans), N. B. Diop (24 ans), A. Diouf (21 ans), M. Lopy (20 ans), M. A .Dacosta (19 ans), et E. Diop, née au Canada en 2006.

Les deux proxénètes arrêtés sont A. Sow (23 ans), un mareyeur, et S. S. M. Ndiaye (25 ans). Ces derniers hébergeaient les prostituées dans un appartement meublé où elles recevaient leurs clients.

Selon les conclusions de l’enquête menée par le lieutenant Bachir Ndao, chef de la Sûreté urbaine, les jeunes femmes, originaires de Dakar, étaient prises en charge par A. Sow et son complice S. S. M. Ndiaye.

Les huit individus arrêtés ont été déférés vendredi dernier pour des accusations de proxénétisme, de prostitution clandestine et de non-inscription au fichier sanitaire. Cette opération témoigne des efforts des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution clandestine, assurant ainsi la protection des droits des personnes vulnérables impliquées dans de telles activités illicites.

Solidarité pendant le Ramadan : 645 ménages démunis de Dakar bénéficient de kits alimentaires offerts par une ONG koweïtienne

Dans un geste de générosité et de solidarité en ce mois sacré du Ramadan, l’ONG humanitaire koweïtienne Direct Aid Society a organisé une distribution de kits alimentaires à 645 ménages démunis de la région de Dakar, au Sénégal.

Lors de cette initiative, qui s’est déroulée dimanche dernier sur le terrain de football de Castor, Mohamed Ahmed Sneiba, Directeur général de l’ONG koweïtienne, a souligné l’importance de cet acte de bienveillance envers les personnes les plus vulnérables de la société. Les bénéficiaires ciblés comprenaient notamment les personnes âgées, les veuves et les familles généralement démunies.

Les kits alimentaires distribués étaient composés de denrées de première nécessité telles que du riz, du sucre, de l’huile, entre autres. Cette distribution s’inscrit dans le cadre des programmes mis en place par l’ONG à l’occasion du Ramadan, démontrant ainsi son engagement continu envers la promotion de la solidarité et de l’entraide pendant ce mois béni.

Mohamed Ahmed Sneiba a également rappelé l’engagement de Direct Aid envers le peuple sénégalais depuis 1991, année de son installation dans le pays. Au fil des années, l’organisation a étendu ses actions à différentes régions du Sénégal, touchant ainsi un grand nombre de familles démunies dans des localités telles que Matam, Kaolack, Diourbel, Saint-Louis, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

Cette distribution de kits alimentaires reflète la volonté de Direct Aid Society de contribuer activement à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus défavorisées, en répondant à leurs besoins essentiels, en particulier pendant cette période de jeûne et de prière qu’est le Ramadan. Elle témoigne également de la solidarité internationale qui unit les peuples dans le partage et l’entraide, au-delà des frontières et des différences culturelles.

Le Ngalax de pâques à Tattaguine : Un symbole vivant du dialogue Islamo-Chrétien face à l’épreuve économique

Le Ngalax, ce délicieux plat composé de mil, de patte d’arachide, de pain de singe et de sucre, mobilise des familles de confession chrétienne, épaulées par leurs voisins musulmans, pour sa préparation minutieuse. Dans un geste d’unité et de solidarité, musulmans et chrétiens s’unissent dans cette tâche, renforçant ainsi les liens interreligieux qui font la richesse de cette communauté.

Malgré les défis économiques, les ménages de Tattaguine ont vaillamment maintenu cette tradition immuable. La demande pour le Ngalax dépasse souvent les attentes, témoignant de son importance dans le tissu social de la région.

Les ingrédients essentiels tels que le pain de singe, la farine de mil et la pâte d’arachide sont incontournables dans la préparation de ce mets emblématique. Des familles comme celle de Virginie Sarr Ndong et Aby Faye, grâce à leurs activités agricoles, parviennent à se procurer ces éléments cruciaux sans difficulté apparente.

Certains, comme Jean Paul Ndior, ajustent leurs contributions en fonction de leurs moyens, soulignant ainsi l’importance de la tradition tout en étant conscients des réalités financières de chacun.

D’autres, comme Eugénie Fakhar Ndong, adoptent des stratégies astucieuses pour contourner les hausses de prix, achetant les produits nécessaires plus tôt pour éviter les spéculations.

Dans cette harmonie interconfessionnelle, même des professionnels comme Moussa Thiam, tailleur de son état, reçoivent une quantité importante de Ngalax de leurs clientes.

Marche à Cap Skirring : Les habitants dénoncent l’insécurité croissante

Les habitants du paisible village de Cap Skirring, niché dans la commune de Diembéring, ont pris les rues d’assaut samedi dernier pour exprimer leur inquiétude croissante face à l’insécurité grandissante qui règne dans leur localité. Cette marche spontanée a été l’occasion pour la communauté de dénoncer les nombreux cas de meurtres et d’assassinats qui ont récemment secoué leur village autrefois tranquille.

Porte-parole des femmes du village, Mariama Seck a exprimé avec émotion les défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement. Elle a particulièrement mis en lumière les tragédies liées aux noyades sur le quai de pêche de Cap Skirring, un endroit autrefois animé par l’activité de pêche mais aujourd’hui devenu le théâtre de drames humains.

« Nous sommes confrontés à des problèmes de meurtres et d’assassinats, mais surtout de noyades au niveau du quai de pêche de Cap Skirring. Nous n’osons plus sortir après une certaine heure. Il y a une insécurité totale à Cap Skirring », a-t-elle déclaré, reflétant ainsi l’angoisse ressentie par de nombreux habitants.

Cette marche n’était pas seulement une manifestation de mécontentement, mais aussi un appel pressant aux autorités locales pour qu’elles prennent des mesures immédiates et concrètes pour assurer la sécurité de la population locale. Les résidents de Cap Skirring exigent une présence renforcée des forces de l’ordre et des actions concrètes pour mettre fin à cette vague d’insécurité qui perturbe leur quotidien.

Face à ces préoccupations légitimes, il est impératif que les autorités réagissent rapidement et efficacement pour restaurer la paix et la tranquillité dans cette communauté autrefois paisible. Les habitants de Cap Skirring méritent de vivre dans un environnement sûr et sécurisé, où ils peuvent vaquer à leurs occupations quotidiennes sans craindre pour leur vie.

Découverte macabre à Birkelane : Des ossements humains trouvés sur un chantier, les travaux suspendus

Une découverte sinistre a perturbé les travaux sur un chantier dans la commune de Ségré Gatta, région de Kaffrine, à Birkelane. Des ossements humains ont été mis au jour, forçant la suspension immédiate des opérations et l’ouverture d’une enquête par les autorités compétentes, notamment la gendarmerie.

L’équipe de l’Ageroute, chargée du chantier dans le cadre du projet de construction de la route Mabo – Birkelane, a été confrontée à cette trouvaille macabre alors qu’elle prévoyait l’implantation d’un marché sur le site désigné par la mairie de Ségré Gatta.

Les ouvriers, creusant le sol dans le cadre de leurs activités, ont découvert des ossements humains enfouis. Alertée par cette découverte troublante, l’entreprise en charge du chantier a immédiatement informé les autorités compétentes, conduisant à l’intervention de la brigade territoriale de Birkelane, sous le commandement du capitaine Abdoulaye Samba Bâ.

Les premières constatations ont révélé que le site désigné par la mairie pour le marché était autrefois un cimetière, abandonné depuis les années 1924. Cette révélation a suscité des réactions parmi les habitants, certains d’entre eux ayant des liens personnels avec ce lieu chargé d’histoire.

Un notable local, A. Niass, a témoigné aux autorités que son grand-père avait été enterré sur ce site en 1952, et qu’il avait lui-même érigé une tombe à cet endroit en 2008. Ces informations ont souligné l’importance historique du site et ont mis en lumière la nécessité de traiter cette découverte avec respect et précaution.

Dans l’attente d’une solution concertée entre la mairie et l’Ageroute, les travaux sur le chantier ont été interrompus. Cette découverte rappelle l’importance de prendre en compte l’histoire et la signification des sites avant d’entreprendre des projets de développement, soulignant la nécessité de protéger et de préserver le patrimoine historique et culturel de la région.

Emigration Clandestine : Une Pirogue Sénégalaise Transportant 171 Personnes Secourue à El Hierro

Une situation dramatique a été rapportée ce samedi 30 mars 2024 au large d’El Hierro, où une pirogue sénégalaise transportant 171 migrants, dont 4 femmes et au moins 18 mineurs, a été secourue. Cette embarcation, repérée vers 8 heures du matin, a été interceptée grâce à l’intervention des services d’assistance et d’urgence.

En plus de cette pirogue, deux autres bateaux transportant au total 87 migrants ont également été interceptés à Gran Canaria et El Hierro tôt ce même samedi matin. Il s’agit là d’une nouvelle illustration du fléau de l’émigration clandestine qui touche la région.

Selon les informations fournies par la journaliste Marie Louise Ndiaye sur Instagram, cette grande pirogue sénégalaise a été transférée au port de La Restinga, où les migrants ont été pris en charge par les services de santé. Heureusement, tous semblaient être en bonne santé apparente et aucun transfert vers les hôpitaux n’a été nécessaire.

Il est à noter que ce n’est pas la première fois que de telles opérations de secours sont menées dans la région. En effet, jeudi 28 mars 2024, deux autres pirogues transportant 124 migrants ont été secourues dans les eaux proches de l’île de Gran Canaria. Ces événements mettent en lumière les risques encourus par les migrants qui tentent la traversée vers les îles Canaries depuis les côtes africaines, souvent dans des conditions précaires et dangereuses.

Cette situation soulève une fois de plus la nécessité d’une action concertée et d’une coopération internationale pour faire face au problème de l’émigration clandestine et pour garantir la sécurité et la dignité des migrants qui entreprennent ces voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure.

Serigne Mboup participe à la vivification du mois de Ramadan lors de sa Ziarra à Touba

Serigne Mboup, figure respectée, a récemment effectué sa ziarra à Touba, chez Serigne Moussa Nawel, dans le cadre de la vivification du mois sacré de Ramadan et de la grande mosquée de Touba. Cette visite illustre l’importance de la spiritualité et de la solidarité dans la tradition musulmane, notamment pendant ce mois béni.

Dans une déclaration, Serigne Mboup exprime son honneur d’être présent à cet événement religieux symbolique. Il souligne l’importance des berndes, ces repas partagés pendant le Ramadan, en tant que manifestations de générosité et de soutien mutuel entre les fidèles. Pour lui, ce qui est le plus marquant à Touba, c’est la solidarité et l’entraide qui règnent en cette période bénie.

Serigne Mboup insiste sur le caractère exemplaire des actions menées à Touba, qu’il considère comme des modèles à suivre. Par ailleurs, il aborde la question de l’après-élection présidentielle, soulignant la facilité du processus électoral cette fois-ci, notamment en ce qui concerne le premier tour.

Fier de sa participation à l’élection présidentielle, Serigne Mboup souligne son engagement en tant qu’opérateur économique à sensibiliser la population sur des questions économiques, éducatives et de développement. Il évoque les défis auxquels est confrontée la ville de Touba, notamment en matière d’approvisionnement en eau et de transport, appelant à des mesures concrètes pour améliorer la situation.

Enfin, Serigne Mboup encourage la population à accorder du temps au nouveau gouvernement pour agir, tout en exhortant les autorités à agir avec détermination et transparence pour répondre aux attentes des citoyens. Selon lui, la collaboration et la confiance mutuelle entre le gouvernement et le peuple sont essentielles pour faire avancer le pays dans la bonne direction.

Cette visite de Serigne Mboup à Touba et ses commentaires révèlent l’importance de la religion et de l’engagement citoyen dans la construction d’une société solidaire et prospère.

Le pape François annule sa participation au chemin de croix au colisée de rome

Dans une annonce surprenante et de dernière minute, le Vatican a confirmé que le Pape François, âgé de 87 ans, ne participerait pas au Chemin de Croix au Colisée de Rome comme prévu. Cette décision a été motivée par des préoccupations persistantes concernant la santé du Pape.

Selon le communiqué officiel du Vatican, cette annulation vise à préserver la santé du Pape en vue de deux événements majeurs à venir : la veillée de demain et la messe du dimanche de Pâques. Au lieu de se rendre au Colisée, le Pape François assistera au Chemin de Croix depuis la Résidence Sainte-Marthe.

Cette décision suscite des interrogations et des inquiétudes quant à l’état de santé du Souverain Pontife, qui a déjà fait face à des problèmes de santé par le passé. À 87 ans, le Pape François est souvent apparu fatigué lors de certaines apparitions publiques, alimentant ainsi les spéculations sur sa condition physique.

Le Chemin de Croix, une tradition emblématique célébrée pendant la Semaine Sainte, commémore le voyage de Jésus vers sa crucifixion. La participation du Pape François à cet événement aurait été très attendue par les fidèles du monde entier.

En attendant, les prières et les pensées positives affluent pour la santé du Pape François, dans l’espoir qu’il se rétablisse rapidement et qu’il puisse continuer à remplir ses fonctions pastorales avec force et dévotion.

Mansour Faye Lance le Projet Yoonu Jamm : Une Révolution dans les Transports Terrestres au Sénégal

Un vent de changement souffle sur le paysage des transports terrestres au Sénégal, avec l’introduction d’un premier lot de 200 minibus interurbains destinés à remplacer les traditionnels « sept-places ». Cette initiative ambitieuse a été symboliquement lancée par le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, lors d’une cérémonie émouvante à Thiès.

Des représentants d’associations de transporteurs venues de diverses régions du Sénégal ont été les heureux récipiendaires de ces premiers véhicules, remettant ainsi les clés de l’avenir du transport interurbain entre leurs mains. La scène s’est déroulée en présence des dirigeants de l’Association pour le financement du transport urbain (AFTU), marquant ainsi le début d’une nouvelle ère dans le secteur des transports.

Ce premier lot de 200 véhicules, assemblés à l’usine Senbus de Thiès, est une étape cruciale d’un projet ambitieux nommé Yoonu Jamm. Lancé par l’AFTU en partenariat avec la Mutuelle d’épargne et de crédit des transporteurs (Mectrans), ce projet vise à moderniser et à améliorer le réseau de transport interurbain à travers le pays, sous la supervision attentive du ministère de tutelle.

La phase pilote de ce projet, démarrant avec ces 200 minibus de 12 places chacun, conducteur inclus, entrera en activité dans les jours à venir, comme l’a souligné Mansour Faye. Cette étape marque une avancée significative vers la concrétisation des objectifs de modernisation et d’efficacité dans le secteur des transports terrestres au Sénégal.

Pour Mansour Faye, cette remise symbolique des clés aux représentants des organisations de transporteurs venues de diverses régions du pays est plus qu’une simple cérémonie ; c’est un héritage de son mandat à la tête du ministère, un témoignage tangible de son engagement envers le progrès et le développement de l’infrastructure de transport du pays.

Ainsi, avec le projet Yoonu Jamm, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers un système de transport interurbain plus moderne, efficace et sécurisé, offrant aux citoyens un accès amélioré à la mobilité et stimulant le développement économique à travers tout le pays.

Éleveurs de Kaffrine : Des Voix S’élèvent pour la Protection du Bétail et la Lutte contre la Pauvreté

Dans les vastes étendues de Kaffrine, au cœur du Sénégal, réside une communauté d’éleveurs dont les préoccupations et les aspirations se reflètent dans le tintement doux de leurs troupeaux et les sillons de leurs visages burinés par le soleil. Mais derrière cette harmonie rustique se cachent des défis criants, parmi lesquels le vol de bétail et la lutte contre la pauvreté occupent une place centrale.

Au quotidien, le vol de bétail hante les éleveurs de Kaffrine, causant des pertes économiques et émotionnelles dévastatrices. Pour Demba Ba, président de la Maison des éleveurs de Birkelane, un département de la région, cette réalité est trop amère à avaler. « Nous souffrons énormément », déplore-t-il, « l’agriculture a dominé le secteur de l’élevage, et nous attendons du prochain président de la République une organisation du secteur, plus d’accès au foncier, plus de forage et plus d’espace pour notre cheptel ».

Les éleveurs ne se contentent pas de subir passivement leur sort. Ils réclament une action gouvernementale ferme pour endiguer le fléau du vol de bétail. Ils demandent des mesures concrètes pour dissuader les voleurs et garantir une réparation équitable en cas de préjudice. De même, ils appellent à une meilleure organisation du secteur de l’élevage, plaidant pour la création de coopératives et d’associations pour renforcer leur voix collective.

Mais les préoccupations des éleveurs vont au-delà de la simple protection de leur bétail. Ils appellent également à des réformes foncières pour assurer un accès sécurisé aux terres de pâturage, ainsi qu’à des investissements dans les infrastructures telles que les forages pour garantir un approvisionnement adéquat en eau pour leurs troupeaux, surtout pendant les périodes de sécheresse.

Face à cette situation préoccupante, les éleveurs proposent une solution tangible : l’intégration des mesures de protection du bétail dans le Code pénal, en s’appuyant sur les initiatives prises lors de la Journée nationale de l’élevage de 2017. Cette démarche renforcerait la protection légale de leur bétail et enverrait un signal fort aux voleurs potentiels.

Dans l’ombre des vastes plaines de Kaffrine, les voix des éleveurs résonnent avec force, appelant à une action urgente pour protéger leur moyen de subsistance et lutter contre la pauvreté qui menace leur communauté. Leur détermination est palpable, leur appel est clair : il est temps d’agir pour sauvegarder l’avenir de l’élevage à Kaffrine.

Manifestation à Cap Skirring : La jeunesse dénonce la hausse des violences

La jeunesse de la station balnéaire de Cap Skirring s’est mobilisée lors d’une marche pacifique ce samedi 30 mars 2024 pour dénoncer la récente série de meurtres dans la région. Depuis deux mois, cinq personnes ont été tuées à Cap Skirring, plongeant la communauté dans un état de peur et d’inquiétude croissante.

Mamadou Diouldé Diallo, président de la jeunesse de Cap Skirring, exprime son alarme face à cette situation, soulignant que ces incidents ont semé la panique et le stress parmi les habitants. La sécurité dans la région est assurée par la gendarmerie nationale, mais les manifestants demandent des mesures supplémentaires pour garantir la protection des citoyens.

Parmi leurs revendications figurent l’installation d’un poste de police, le renforcement des effectifs des forces de l’ordre et la création d’une base militaire pour sécuriser le quai de pêche. Ces demandes visent à renforcer la sécurité dans la région et à dissuader les actes de violence.

Cette manifestation survient après une réunion de sécurité présidée par le sous-préfet de l’arrondissement de Cabrousse, Alassane Hann, le 21 février à Cap Skirring, visant à examiner les cas de meurtres et d’assassinats dans la région. La mobilisation de la jeunesse témoigne de la gravité de la situation et de la volonté de la communauté de prendre des mesures pour mettre fin à la violence et restaurer la sécurité dans la région de Cap Skirring.

Macky Sall renforce la Gendarmerie au sein de l’Armée pour la Sécurité Nationale

À quelques jours de la passation de pouvoir avec son successeur, le président Macky Sall a pris des décisions stratégiques en matière de sécurité nationale, notamment en ce qui concerne le secteur des Forces Armées.

Un décret présidentiel signé le 29 mars a marqué une étape importante en intégrant la gendarmerie dans les formations militaires prenant rang à la droite des autres forces lors des cérémonies officielles et défilant en tête des troupes. Cette réforme confère à la gendarmerie une position renforcée au sein de l’Armée, lui appliquant les lois et règlements militaires, sauf exception motivée par la spécificité de son organisation et de ses services.

La compétence territoriale de la Gendarmerie nationale est étendue sur l’ensemble du territoire national, lui permettant d’exercer ses fonctions de police administrative. Cette mesure vise à renforcer l’efficacité et la cohérence des opérations de sécurité à travers le pays.

Par ailleurs, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale sera désormais assisté par un officier général, nommé par décret, qui aura le titre de Haut Commandant en second de la Gendarmerie nationale et sera également sous-directeur de la justice militaire. Ce haut gradé bénéficiera du rang et des avantages du Sous-chef d’état-major général des Armées vis-à-vis du personnel de la Gendarmerie nationale.

Il convient de souligner que la Gendarmerie nationale, au Sénégal, est une force de police au statut militaire. Si elle reste subordonnée au ministère des Forces Armées pour les missions militaires, cette réorganisation la place sous l’autorité directe du ministère de l’Intérieur pour les missions de police, ce qui renforce son rôle dans le maintien de l’ordre et la sécurité intérieure du pays.

Cette réforme marque un tournant significatif dans la structure et le fonctionnement des forces de sécurité au Sénégal, démontrant l’engagement du gouvernement à renforcer la capacité opérationnelle des forces de l’ordre pour mieux répondre aux défis de sécurité nationale.

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La richesse de la paix et de la cohabitation interreligieuse : Dr Babacar Diop s’exprime

Dans un contexte où les tensions ethniques et religieuses secouent de nombreux pays à travers le monde, le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, met en avant la richesse inestimable que représente la paix et la coexistence interreligieuse au Sénégal.

« Le Sénégal dispose d’une richesse aux valeurs inestimables. Cette richesse, c’est la paix, la cohabitation aussi bien inter-ethnique qu’inter-religieuse », a affirmé Dr Babacar Diop, soulignant ainsi la particularité et la force du tissu social sénégalais.

Dans ses propos, Dr Diop met en lumière le caractère festif et rassembleur de chaque célébration religieuse, où les différentes communautés se rejoignent dans un esprit de partage et de joie. Cette cohabitation harmonieuse, selon lui, est un pilier fondamental de la stabilité et du progrès du pays.

À l’approche de la célébration de Pâques, le maire de Thiès adresse ses vœux les plus chaleureux à la communauté chrétienne du Sénégal et du monde entier. Il en profite également pour rappeler l’importance cruciale de préserver cette stabilité et cette harmonie interreligieuse, qui sont des atouts majeurs dans le développement et l’épanouissement de la nation sénégalaise.

Les paroles de Dr Babacar Diop résonnent comme un rappel précieux de la richesse que représente la diversité culturelle et religieuse, une richesse qui, lorsqu’elle est cultivée et préservée, peut servir de fondement solide pour la construction d’une société plus juste, paisible et prospère.

Démantèlement d’un réseau d’émigration clandestine à Dahra Djoloff

Les personnes arrêtées, T. Sakho et A. Séne, sont accusées d’avoir été les convoyeurs d’un grand nombre de jeunes Dahrois et d’autres individus de la région, qui ont tenté de rejoindre l’Espagne à bord de pirogues de fortune. Malheureusement, plusieurs de ces migrants ont trouvé la mort en mer, mettant en lumière les dangers inhérents à ces voyages clandestins.

L’intervention des autorités a été déclenchée après l’arrestation du capitaine de pirogue Djibril Diop, ce qui a permis aux enquêteurs de remonter la piste jusqu’aux recruteurs opérant à Dahra et dans les environs. Cette action coordonnée a été saluée par les populations locales, qui ont exprimé un soulagement face à cette mesure visant à démanteler un réseau qui exploitait la vulnérabilité des jeunes en quête de meilleures opportunités à l’étranger.

Suite à leur arrestation, T. Sakho et A. Séne ont été conduits à Saint-Louis sous bonne escorte, où ils seront interrogés par les autorités compétentes. Cette opération marque un pas important dans la lutte contre l’émigration clandestine au Sénégal et souligne l’engagement des autorités à mettre fin à ces activités illégales qui mettent en danger la vie de nombreux migrants.

Pikine: La famille de Seydina Mouhamed Diop réclame justice après sa mort tragique

Suite au décès tragique de Seydina Mouhamed Diop après son arrestation par la police de Pikine, sa famille a tenu un point de presse émouvant pour réclamer justice. Daouda Guèye, porte-parole de la famille, a exprimé avec fermeté leur demande de transparence et de responsabilité dans cette affaire.

« Face à cette tragédie, nos cœurs sont lourds. Seule une enquête sérieuse, permettant de déterminer les responsabilités et de punir les coupables, peut nous apporter un semblant de réconfort. Nous n’accepterons pas que cet acte soit minimisé ou ignoré. La seule réponse acceptable pour la famille de Seydina Mouhamed Diop est que justice soit rendue », a déclaré Daouda Guèye lors du point de presse.

La famille prévient également qu’elle prendra des mesures plus directes si aucune enquête n’est ouverte dans les prochains jours. Daouda Guèye a averti que des sit-in seraient organisés à l’intérieur même du commissariat de police de Pikine si aucune action n’est entreprise.

« Nous ferons entendre notre voix. Nous mobiliserons la population de Pikine pour réclamer justice pour notre frère Seydina Mouhamed Diop », a-t-il ajouté, soulignant la détermination de la famille à obtenir des réponses et à garantir que la vérité soit établie sur cette tragique affaire.

La déclaration de la famille met en lumière l’importance cruciale de la responsabilité et de la transparence dans les enquêtes sur les incidents impliquant les forces de l’ordre, ainsi que le besoin impérieux d’assurer que la justice soit rendue de manière équitable et impartiale.

Démenti et Clarifications : Aucun recrutement récemment à l’ASP, affirme un proche du DG

Les récentes allégations concernant un supposé recrutement au sein de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) ont été catégoriquement démenties par Mamadou Salif Sow, Directeur Général de l’ASP, et son attaché de cabinet, Amadou Sow.

Selon Amadou Sow, aucune embauche n’a eu lieu les 27 et 28 mars 2024, comme le suggère un tweet du député Guy Marius Sagna. Il explique que les recrutements en question ont été effectués bien avant cette date, avec tous les processus administratifs et budgétaires nécessaires, y compris l’approbation du Conseil de Surveillance de l’ASP, du Ministère de l’Intérieur et du Ministère des Finances.

Amadou Sow a également souligné que le recrutement des Agents de Sécurité de Proximité (ASP) était le résultat d’une autorisation du Conseil de Surveillance de l’ASP, en réponse à un manque d’effectif criant après un audit physique des ASP.

Critiquant vivement les allégations du député Guy Marius Sagna, Amadou Sow a déclaré que ses affirmations étaient sans fondement et relevaient de la diffamation. Il a également appelé le député à se rapprocher de la Direction avant de diffuser de telles informations.

En outre, Amadou Sow a mis en avant les réalisations de Mamadou Salif Sow à la tête de l’ASP, notamment l’augmentation des émoluments des ASP et l’acquisition d’un nouveau siège pour la Direction Générale.

Enfin, concernant les salaires des employés de l’ASP, Amadou Sow a assuré qu’il n’y avait aucun arriéré de paiement et que tous les salaires étaient versés en temps voulu.

Cette clarification apportée par un proche du DG de l’ASP vise à dissiper les malentendus et à rétablir la vérité concernant les recrutements et les conditions de travail au sein de l’agence.

Sénégal : China Henan International exclue des Appels d’Offres de la BAD pour Fraude

Une récente enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque africaine de développement (BAD) a mis en lumière des pratiques frauduleuses de la part de China Henan International, une entreprise attributaire de plusieurs projets au Sénégal. Cette révélation a entraîné l’exclusion de l’entreprise des appels d’offres de la BAD pour une période de 12 mois.

L’enquête a révélé que China Henan International Cooperation Group Company Limited avait omis de divulguer l’utilisation d’un commissionnaire lors de la soumission d’une offre dans le cadre d’un appel d’offres portant sur des travaux de génie civil pour la mise aux normes bitumineuses de la route Rukungiri-Kihihi-Ishasha/Kanungu, un projet soutenu par la BAD en Ouganda.

Cette omission a été considérée comme une pratique frauduleuse par le Bureau de l’intégrité de la BAD, qui a sanctionné China Henan International en l’excluant des appels d’offres pour une année entière.

Selon les informations rapportées par Libération, cette exclusion signifie que China Henan International ne pourra pas participer à des appels d’offres financés par la BAD jusqu’à ce qu’elle mette en œuvre un programme de conformité en matière d’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Cette décision de la BAD souligne l’importance de la transparence et de l’intégrité dans les processus d’attribution de marchés publics, et envoie un message fort aux entreprises qui cherchent à contourner les règles établies.

Les répercussions de cette exclusion pourraient être significatives pour China Henan International, ainsi que pour d’autres entreprises qui opèrent dans le secteur des appels d’offres internationaux financés par des institutions telles que la BAD.

Abdoulaye Ndiaye nommé Premier Président de la Cour suprême

Abdoulaye Ndiaye, précédemment président de la Chambre administrative de la Cour suprême, a été nommé par le Président Macky Sall en tant que nouveau Premier Président de la haute juridiction. Sa nomination intervient suite au départ à la retraite de Ciré Aly Ba, précédent titulaire de ce poste.

Abdoulaye Ndiaye apporte une expertise juridique et une expérience considérable à ce rôle éminent. Avant d’occuper cette fonction, il a occupé des postes clés au sein du système judiciaire, démontrant ainsi sa compétence et son dévouement au service de la justice au Sénégal.

En tant que Premier Président de la Cour suprême, Abdoulaye Ndiaye aura la lourde responsabilité de veiller à ce que la plus haute instance judiciaire du pays fonctionne efficacement et de manière impartiale. Son leadership guidera les décisions importantes et contribuera à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire.

Sa nomination témoigne de la reconnaissance de ses pairs et de son mérite dans le domaine juridique. On peut s’attendre à ce qu’il apporte une vision éclairée et un engagement indéfectible à la poursuite de la justice et de l’équité pour tous les citoyens sénégalais.

Deux Frères Retrouvés Morts Calcins dans un Véhicule à Kolda

Une tragédie s’est abattue sur le quartier Ndiobene à Kolda, où deux frères, âgés de cinq ans et deux ans respectivement, ont été retrouvés morts dans un véhicule, partiellement calcinés. Le drame s’est déroulé ce vendredi, plongeant la communauté locale dans le deuil et le chagrin.

Leur mère, une ressortissante gambienne, a signalé la disparition de ses deux enfants, A.D, 5 ans, et Y.D, 2 ans, à la police vers 17 heures. Une heure plus tard, les autorités ont été alertées de la macabre découverte : les corps des deux frères ont été retrouvés sans vie à l’intérieur d’un véhicule abandonné.

L’enquête initiale a révélé que les deux enfants avaient l’habitude de jouer dans ce véhicule désuet. Il semblerait qu’ils aient accidentellement déclenché un incendie à l’intérieur du véhicule, entraînant leur mort tragique. Un résidu de boîte d’allumettes a été découvert sur les lieux, suggérant une possible cause de l’incendie.

Les corps des deux enfants ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional pour autopsie, alors que la communauté locale est sous le choc de cette perte dévastatrice. Cette terrible incident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue envers la sécurité des enfants et soulève des questions sur la prévention des accidents domestiques.

Thiès, Sénégal : Un appel à l’intégrité et à la compétence dans la gouvernance

L’imam Malick Mbaye, de la grande mosquée de la Cité Ibrahima Sarr à Thiès, a livré un discours percutant lors de la prière du vendredi, adressant un message clair et puissant au nouveau président élu du Sénégal. Dans son sermon, l’imam a plaidé pour une gouvernance fondée sur les critères de probité et de compétence dans le choix des collaborateurs chargés de diriger le pays.

« La nomination de tout individu doit reposer sur son intégrité et son aptitude, et non sur des affiliations politiques, ethniques, religieuses ou culturelles », a déclaré l’imam. Il a souligné l’importance de choisir des ministres et des responsables gouvernementaux en fonction de leur mérite et de leur capacité à servir l’intérêt public, plutôt que de privilégier des liens partisans ou des considérations personnelles.

L’imam Malick Mbaye a mis en garde contre le risque de trahir la confiance du peuple si les dirigeants ne respectaient pas ces critères fondamentaux. Il a insisté sur le poids immense de la responsabilité qui incombe au président dans la sélection de son équipe gouvernementale, soulignant que cette décision pouvait avoir des répercussions profondes sur le destin du pays et de ses citoyens.

« La personne la plus juste est celle qui craint le plus Dieu », a-t-il souligné, soulignant l’importance de placer la conscience morale et la piété au centre de la gouvernance. Pour lui, le respect des valeurs divines dans la prise de décision est essentiel pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

L’imam a également exhorté à un retour à une crainte d’Allah plus profonde et à une réévaluation de la relation avec le Prophète Mouhammad (PSL). Il a rappelé que le Sénégal dispose de ressources naturelles abondantes, mais que leur utilisation responsable dépend de la foi et de la conscience de chacun.

En saluant le déroulement pacifique de l’élection présidentielle récente, l’imam a souligné que malgré les appréhensions, le processus électoral s’était déroulé dans le calme. Il a encouragé la gratitude envers Dieu pour ce résultat harmonieux et a appelé à poursuivre dans cette voie pour le bien-être de tous les Sénégalais.

En conclusion, les paroles de l’imam Malick Mbaye résonnent comme un appel à une gouvernance vertueuse et responsable, basée sur l’intégrité, la compétence et la conscience morale. Elles rappellent également l’importance de placer la confiance en Dieu au cœur de toutes les actions entreprises pour le bien du pays et de ses citoyens.

Nouvelle présidence à la cour suprême du Sénégal : Un changement décisif dans la justice

Cette nomination n’est pas anodine, elle intervient dans un contexte politique tendu où la justice est scrutée de près, notamment en raison de son rôle crucial dans le processus électoral. Aly Ciré Ba était au cœur d’une controverse après avoir rejeté le recours du Parti démocratique sénégalais (PDS) concernant l’annulation du décret présidentiel convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Cette décision a eu un impact direct sur la participation du candidat du PDS à cette élection, faisant de la Cour Suprême un acteur central dans le déroulement démocratique du pays.

La nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour Suprême peut donc être perçue comme un changement significatif, voire historique, dans la sphère judiciaire sénégalaise. Son parcours et ses prises de position antérieures suscitent déjà des interrogations quant à l’indépendance et à l’impartialité de la justice sous sa direction.

Dans ce contexte, la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la présidence de la Cour Suprême ouvre de nouvelles perspectives et soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’intégrité du pouvoir judiciaire au Sénégal. L’avenir de la justice dans le pays dépendra en grande partie de la capacité de cette institution à garantir l’égalité devant la loi et à préserver l’État de droit, dans le respect des principes démocratiques fondamentaux. Les observateurs attentifs surveilleront de près les développements futurs pour évaluer l’impact de ce changement à la tête de la plus haute instance judiciaire du pays.

Oumar Sow Conduit à la Brigade de Thiong : Capitaine Touré Prend sa Défense

L’arrestation de Oumar Sow, membre de la Cojer et figure politique, conduit à la brigade de Thiong, a suscité une réaction immédiate de la part de l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré. M. Touré, également membre de la coalition Diomaye Président, a vivement critiqué cette action, soulignant que de telles pratiques doivent cesser dans la République.

Dans une déclaration, Seydina Oumar Touré a exprimé son désaccord avec la convocation de Oumar Sow par la gendarmerie de Thiong, apprenant la nouvelle par le biais de la presse. Pour lui, si cette convocation découle des positions politiques de Oumar Sow, alors il devrait être relâché immédiatement.

« Si cette convocation est la résultante de ses positions politiques, il doit être relâché immédiatement », a déclaré Seydina Oumar Touré. Il a également ajouté que lui et ses collègues se battent pour que de telles pratiques soient bannies à jamais dans leur République.

Cette réaction de Seydina Oumar Touré reflète une préoccupation croissante concernant les arrestations potentiellement politiquement motivées et les atteintes à la liberté d’expression au Sénégal. Les appels à la libération de Oumar Sow se multiplient alors que la situation politique du pays reste tendue.

La Liaison Maritime Dakar-Ziguinchor sur le Point de Redémarrer

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les usagers de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor, avec la reprise imminente des activités. Cette nouvelle, attendue avec impatience, promet un soulagement bienvenu pour de nombreux voyageurs et acteurs économiques de la région.

Selon les informations rapportées par Libération, le navire Diambogne effectue aujourd’hui, le 29 mars, un trajet de test jusqu’à Ziguinchor, sans passagers à bord. Cette étape de vérification est cruciale pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement du service avant sa remise en service officielle.

La suspension temporaire de cette liaison maritime a eu un impact significatif sur l’économie de la Casamance, une région essentielle du Sud du Sénégal. Les activités commerciales et les déplacements des habitants ont été entravés, causant des difficultés et des perturbations pour de nombreuses personnes.

La reprise de la liaison Dakar-Ziguinchor est donc attendue avec impatience, offrant une bouffée d’oxygène bienvenue pour la région. Non seulement elle facilitera les déplacements des personnes, mais elle contribuera également à dynamiser les échanges commerciaux et à stimuler l’activité économique dans toute la région.

La perspective du redémarrage de cette liaison maritime est une nouvelle positive pour le Sénégal, démontrant l’engagement des autorités à répondre aux besoins de la population et à soutenir le développement régional.

Exploitation illégale de l’or dans la Falémé : Les habitants de Djibeba s’opposent fermement aux Chinois

Dans un geste de défense de leurs ressources naturelles et de leur environnement, les habitants du village de Djibeba, dans le département de Bakel au Sénégal, ont pris une position résolue contre l’exploitation illégale de l’or par des entreprises chinoises dans le fleuve Falémé.

Le jeudi 28 mars dernier, les villageois de Djibeba ont mis fin aux opérations minières menées par ces entreprises chinoises, dénonçant ainsi une pratique qui menace leur écosystème et leurs moyens de subsistance. Pour ces communautés locales, protéger leur environnement est une priorité absolue, et l’exploitation de l’or dans le lit de la Falémé constitue une atteinte inacceptable à cet équilibre naturel.

En effet, au-delà de représenter une violation flagrante des réglementations environnementales en vigueur, cette exploitation minière non autorisée entraîne des conséquences désastreuses pour l’écosystème local. La dégradation de l’habitat aquatique et la contamination de l’eau figurent parmi les effets néfastes les plus alarmants de cette activité, mettant en péril la biodiversité de la région.

Un habitant de la région a exprimé sa préoccupation face à la détérioration rapide du site de la Falémé, soulignant que l’intervention des autorités compétentes est urgente et indispensable pour mettre un terme à cette exploitation illicite. Il appelle à des mesures immédiates telles que des campagnes de sensibilisation, le renforcement des patrouilles de surveillance, et des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants, afin de restaurer l’ordre et de protéger les droits des communautés locales.

Face à cette menace persistante, les habitants de Djibeba demandent instamment à ce que des actions concrètes soient prises pour garantir la protection des ressources de la Falémé ainsi que le bien-être des populations autochtones. Ils appellent à une réponse rapide et efficace des autorités afin de mettre fin à cette exploitation illégale et préserver l’intégrité environnementale de la région pour les générations futures.

Khalifa Sall s’adresse à la communauté chrétienne : Un message d’unité et de réflexion à l’approche de Pâques

À l’approche de la célébration de Pâques, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a adressé un message empreint d’unité et de réflexion à la communauté chrétienne du Sénégal. Dans un geste symbolique de solidarité interreligieuse, Sall a tenu à partager des mots de paix et d’encouragement, soulignant l’importance de l’harmonie et de la compréhension mutuelle entre les différentes croyances.

Dans son message, Khalifa Sall a rappelé les valeurs fondamentales de compassion, de tolérance et de partage qui sont au cœur de la célébration de Pâques. Il a souligné que, quelle que soit notre religion, nous partageons tous un engagement envers la justice sociale et la fraternité humaine. En ces temps de divisions et de tensions, Sall a exhorté chacun à puiser dans ces valeurs communes pour renforcer les liens qui nous unissent en tant que société.

Le geste de Khalifa Sall revêt une signification particulière dans un contexte où les différences religieuses peuvent parfois être exploitées pour semer la discorde et la méfiance. En choisissant de s’adresser à la communauté chrétienne à l’approche de Pâques, Sall envoie un message fort d’inclusion et de respect envers toutes les croyances.

Ce message de solidarité interreligieuse vient également à un moment où le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté à des défis socio-économiques et politiques. Khalifa Sall, qui a été emprisonné pour des accusations qu’il a toujours niées et qui a été libéré en septembre 2019 après trois ans de détention, continue de jouer un rôle important en tant que figure politique respectée, en promouvant des valeurs d’intégrité, de justice et de dialogue.

Alors que les fidèles chrétiens se préparent à célébrer la résurrection de Jésus-Christ, le message d’unité de Khalifa Sall résonne comme un appel à transcender les barrières de la division et à travailler ensemble pour construire un avenir plus juste et plus inclusif pour tous. En cette période de Pâques, que les paroles de Khalifa Sall inspirent non seulement la communauté chrétienne, mais aussi l’ensemble de la société sénégalaise à renforcer les liens de fraternité et de solidarité, et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur.

Braquages à Keur Gorgui et Sacré-Cœur : Démantèlement d’un gang dirigé par un transitaire et des étudiants en Licence

Un récent coup de filet mené par les forces de l’ordre a abouti au démantèlement d’un gang redoutable sévissant dans les quartiers de Keur Gorgui, Sacré-Cœur, et d’autres zones de la capitale sénégalaise. Selon les informations relayées par L’Observateur, cette bande, composée d’un transitaire et d’étudiants en Licence issus de milieux aisés, a été prise pour cible après une série de braquages violents et audacieux.

L’histoire a débuté avec le coup raté d’un des cerveaux du groupe, le transitaire P. A. Kanouté. Le 11 mars dernier, Kanouté est entré dans une station d’essence à Liberté 5 et a demandé à faire le plein pour un montant de 20 000 F CFA. Une fois le plein fait, il s’est enfui sans régler la note, déclenchant une réaction immédiate de la part du pompiste et des résidents du quartier.

Poursuivi par une foule en colère, Kanouté a été acculé dans une impasse où il a sorti une arme à feu pour se défendre. Il a finalement été appréhendé avec l’aide d’un Agent de sécurité de proximité (ASP) et conduit au commissariat de police de Dieuppeul. Là, son arme à feu et deux machettes ont été saisies.

Les investigations ultérieures ont révélé que Kanouté avait loué un véhicule pour commettre un braquage. Ce mode opératoire correspondait à celui utilisé lors de deux braquages précédents à Sacré-Cœur et à Keur Gorgui. Les victimes de ces braquages avaient déposé plainte pour vol en réunion avec violence au même commissariat.

Interrogé par les autorités, Kanouté a avoué ses crimes et a donné des informations sur ses complices, E. H. M. Ndiéguéne alias Momo et S. A. Fall, tous deux résidant à Keur Gorgui. Momo a été identifié par une des victimes comme celui qui les avait menacées avec une arme à feu pendant que Kanouté vidait la caisse.

Les perquisitions menées ont permis de découvrir un véhicule Hyundai Elantra, un Ford Fusion 2014 sans plaque d’immatriculation, une arme à feu, trois couteaux, un téléviseur écran plat, un ordinateur et trois téléphones portables.

Les trois suspects ont été présentés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec violence à bord de moyen de transport, détention d’armes, mise en danger de la vie d’autrui et complicité.

Ce démantèlement met en lumière les dangers posés par la criminalité urbaine et souligne l’importance d’une action concertée des autorités pour assurer la sécurité des citoyens et lutter contre le crime organisé.

Injures publiques : Les conséquences du conflit entre Mame Ndiaye Savon et Mamy Cobra

Une dispute virulente entre les influenceuses populaires Mame Ndiaye Savon et Mamy Cobra a récemment défrayé la chronique sur les réseaux sociaux. Leur échange d’insultes et de propos offensants a déclenché une série d’événements dont les répercussions touchent désormais un large public.

Les deux tiktokeuses ont été convoquées à la Division spéciale de cybersécurité en raison de leurs échanges inappropriés en ligne. Cette confrontation devant les autorités vise à mettre un terme à ce conflit qui a attiré une attention considérable depuis son éclatement mercredi dernier.

Cependant, les conséquences de cette querelle vont au-delà des protagonistes eux-mêmes. En effet, les récentes restrictions imposées aux Lives sur TikTok ont entravé l’accès direct au jeune public. Cette mesure a eu un impact direct sur le nombre de spectateurs en ligne, entraînant ainsi une baisse significative des revenus, étant donné que les jeunes constituent une part importante des acheteurs sur les réseaux sociaux.

Cette situation a également touché de plein fouet les entrepreneurs du web, qui se retrouvent désormais avec leurs marchandises invendues. Face à ce dilemme, des acteurs du secteur, dont Black Fatwa, appellent à une plus grande responsabilité de la part de leurs pairs.

En outre, Mamy Cobra devra répondre de ses actes devant les patrouilleurs du web ce vendredi 29 mars, dans le cadre de cette affaire.

Cette querelle expose les défis et les dangers de l’utilisation des réseaux sociaux, mettant en lumière la nécessité pour les utilisateurs d’adopter des comportements responsables et respectueux en ligne. Elle souligne également l’importance pour les autorités et les plateformes sociales de prendre des mesures efficaces pour réguler et contrôler les interactions en ligne, afin de garantir un environnement sûr et respectueux pour tous les utilisateurs.

TOUS SECTEURS SOLLICITENT DIOMAYE FAYE : Des défis de taille se profilent

Un désir de renouveau et de leadership axé sur les défis actuels et les aspirations de la jeunesse sénégalaise a immensément contribué à l’élection du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce 24 mars. Les Sénégalais reposent leur espoir sur le nouveau chef d’État pour apporter des changements positifs et répondre aux besoins et préoccupations les plus urgent.

Depuis l’élection du successeur du président de la République, Macky Sall, les travailleurs de beaucoup de secteurs lui ont soumis leurs doléances, alors que le cinquième président n’a même pas encore pris fonction.

Le secteur de la Santé demande à Diomaye de ne pas répéter les erreurs de son prédécesseur

Les défis prioritaires pour le nouveau président de la République dans le secteur de la santé incluent une gestion adéquate des ressources humaines, la résolution des problèmes liés aux contractuels, et la lutte contre le népotisme. Les syndicats insistent sur la nécessité de réformes pour une meilleure répartition des infrastructures et une gestion plus équitable des ressources humaines afin d’améliorer la qualité des services de santé et la satisfaction des populations.

Les syndicats du secteur de la santé au Sénégal, notamment le SAMES et le SDT3S, expriment leurs préoccupations concernant la gestion des ressources humaines, le traitement des contractuels, et la lutte contre le népotisme dans les structures sanitaires. Ils appellent à une réforme pour une meilleure répartition des infrastructures et une gestion plus équitable des ressources humaines, soulignant l’importance de ces mesures pour améliorer la qualité des services de santé et la satisfaction des populations.

Pour le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens et dentistes du Sénégal (SAMES) met l’accent sur la nécessité d’une nouvelle réforme, en particulier en ce qui concerne une gestion adéquate des ressources humaines. Cette priorité reflète les préoccupations des syndicalistes quant à l’amélioration des conditions de travail et des services de santé dans le pays. Par ailleurs, le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens et dentistes du Sénégal (SAMES) exprime son désaccord avec les politiques antérieures de gestion de la santé sous le régime de Macky Sall. Les syndicats exigent davantage de considération et élaborent des chartes que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye devra respecter. Mamadou Ndour, secrétaire général du SAMES, souligne que les principales priorités résident dans une répartition équitable des infrastructures de santé et une gestion appropriée des ressources humaines. Il insiste sur le fait que ces mesures sont essentielles pour garantir l’accès aux services de santé à la population et ainsi améliorer leur satisfaction globale.

Quant au Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S), il souligne l’urgence de résoudre la question des contractuels dans les établissements de santé. Les professionnels de la santé tirent des leçons du régime précédent et insistent sur l’importance de ne pas répéter les mêmes erreurs. Cheikh Seck, secrétaire général du SDT3S, met en évidence les effets néfastes du népotisme dans les établissements de santé, soulignant que cela a considérablement affaibli le secteur. Il insiste sur la nécessité d’agir fermement contre cette pratique, soulignant que certaines structures sont infiltrées par des proches de politiciens, ce qui compromet gravement leur fonctionnement. Il évoque également des cas où des individus sans expérience dans le domaine de la santé ont été placés dans des postes, notamment dans le cadre du programme « Xeyu Ndaw Yi » destiné à l’employabilité des jeunes, ce qui nuit à la qualité des services de santé.

Les deux syndicalistes susmentionnés sont d’accord sur le fait que la gestion adéquate des ressources humaines est essentielle pour restaurer la réputation du secteur de la santé. Mamadou Demba Ndour souligne que les professionnels de la santé sont souvent sous-estimés dans ce système, notamment en ce qui concerne la hiérarchie et les régimes indemnitaires. Il donne l’exemple de l’indemnité de logement, où les travailleurs de la santé reçoivent moins que d’autres catégories de fonctionnaires, ce qui contribue à leur sentiment de défavorisation.

Les travailleurs du tourisme demande la reconduction des équipes

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est dès à présent, confronté à une demande pressante du Comité de défense des intérêts du secteur du Tourisme, qui plaide pour une restructuration et une organisation structurelle du ministère du Tourisme. Cette demande inclut la réforme des textes, un audit du secteur pour garantir l’application des politiques de l’État, dans le but de redorer l’image de la destination Sénégal. La gestion efficace de ces demandes pourrait être cruciale pour l’avenir du secteur du tourisme dans le pays.

Après avoir adressé ses félicitations au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le président du comité, Mohamed Faouzou Dème, est revenu sur leurs aspirations pour le secteur du tourisme, en se concentrant sur trois points principaux. Ces points pourraient inclure des domaines tels que la promotion touristique, le développement des infrastructures et la formation du personnel. Il a également plaidé pour le maintien du personnel même s’il y a eu un changement du régime en ces termes : « nous avons vécu en 12 ans,  huit ministres dans ce même département, donc nous voulons une sérénité, une constance dans ce ministère mais également que nous mettions l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », souligne le président Mohamed Faouzou Dème.

Le deuxième programme concerne la restructuration du secteur privé, considéré comme un élément crucial par M. Dème. Il met en avant l’importance d’une organisation claire du secteur privé, notamment en identifiant les acteurs clés et en définissant leurs rôles respectifs. Cette clarification permettrait de mieux aligner les actions du secteur privé sur les politiques définies par le Chef de l’État, afin de répondre aux attentes et aux objectifs du gouvernement dans le domaine du tourisme.

Pour conclure, le président du Comité de défense insiste sur la nécessité de réformer les textes régissant le secteur du tourisme, en se concentrant notamment sur la règlementation, les aspects liés au crédit et à la formation. Il a aussi parlé de l’urgence de réaliser un audit organisationnel pour déterminer le type de ministère nécessaire et pour organiser le secteur privé de manière à ce qu’il contribue de manière efficace à la création de richesse et au paiement des impôts. L’objectif est de garantir la clarté, la transparence et l’équilibre dans le fonctionnement du secteur touristique.

Ces recommandations du secteur touristique pourraient servir de guide pour le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son gouvernement dans leurs efforts pour répondre aux besoins de cette branche de l’économie sénégalaise qui subit beaucoup de problèmes accentués par la pandémie liée au Covid-19.

Condamnation après la mort d’un « Jakartaman » à Matam : Le chauffeur écope de 5 mois de prison

Le chauffeur impliqué dans l’accident tragique ayant coûté la vie à un conducteur de moto-Jakarta à Matam le dimanche 17 mars dernier a été condamné à cinq mois de prison ferme par le tribunal d’instance de la ville, jeudi dernier. En plus de cette peine d’emprisonnement, le chauffeur devra également payer une amende et voir son permis de conduire suspendu pour une durée de cinq mois.

Cet accident avait déclenché des émeutes dans la commune de Matam, entraînant trois jours de violents affrontements entre des jeunes du quartier Soubalo et les forces de l’ordre. La nouvelle de la mort du jeune conducteur de moto-Jakarta, impliquant apparemment un indicateur de la douane, avait suscité la colère et le désarroi parmi les habitants de la région.

Les manifestations avaient rapidement dégénéré en actes de violence, avec des pneus brûlés et des bâtiments incendiés, dont le bureau de la douane situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ainsi qu’un véhicule de la police des frontières.

L’intervention des gendarmes de l’escadron du camp de Thiambé avait été nécessaire pour contenir les manifestants en colère et empêcher d’autres attaques contre les installations douanières.

Suite à ces événements, des responsables douaniers avaient nié toute implication de leur institution dans l’accident, soulignant qu’aucune opération officielle de la douane n’était en cours au moment des faits. Ils ont également précisé que le chauffeur impliqué dans l’accident n’était pas un agent des douanes, mais plutôt un « pisteur » effectuant des tâches personnelles dans un véhicule privé.

Le gouverneur, accompagné du chef des douanes de la zone nord, a exprimé ses condoléances à la famille du défunt lors de son inhumation au cimetière de Soubalo. Il a également clarifié que le conducteur impliqué dans l’accident ne travaillait pas pour les douanes et était simplement occupé à des affaires personnelles au moment de l’incident.

Opération de Sécurité : 401 Interpellations dans la Nuit

Dans une initiative visant à renforcer la sécurité et à combattre la criminalité, la police nationale a mené une vaste opération durant la nuit précédente, sous la supervision de la Direction de la Sécurité Publique. Cette action d’envergure a mobilisé plus de 500 agents, en uniforme et en civil, déployés dans les zones à risque du pays de 21 heures à 5 heures du matin.

L’objectif principal de cette mission était de traquer les activités criminelles et d’assurer la protection des citoyens. Les résultats de cette opération sont significatifs, avec un total de 401 interpellations.

Parmi les personnes appréhendées, les motifs varient, mettant en lumière la diversité des infractions constatées. En effet, 257 individus ont été arrêtés pour vérification d’identité, tandis que 54 autres étaient sous l’emprise de l’alcool en public. Des infractions liées à la drogue ont également été relevées, avec notamment la détention de chanvre indien et d’ecstasy, ainsi que des cas de trafic et d’usage de substances illicites.

Outre les délits liés aux drogues et à l’alcool, d’autres crimes et infractions ont été constatés au cours de cette opération. Des cas d’escroquerie, de jeux de hasard sur la voie publique, de vol en réunion, de rixe, d’homicide involontaire et de destruction de biens publics ont également été rapportés.

Ces résultats soulignent l’importance des actions préventives et répressives menées par les forces de l’ordre pour assurer la sécurité et le bien-être des citoyens. En agissant de manière proactive contre la criminalité, la police nationale démontre son engagement ferme à maintenir l’ordre public et à protéger la population.

Cette opération marque ainsi une étape significative dans la lutte contre la délinquance et la criminalité, tout en rappelant l’importance de la collaboration entre les autorités et la communauté pour promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous.

Sit-in des travailleurs de l’hôpital régional de Ziguinchor : Un cri de désespoir contre la gestion hospitalière

Le climat est tendu à l’hôpital régional de Ziguinchor (sud du Sénégal) où le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) a organisé un sit-in jeudi dernier pour exprimer son mécontentement face à ce qu’il qualifie de mauvaise gestion de l’établissement. Revêtus de brassards rouges et de blouses blanches, les membres du SYNTRAS ont abandonné leurs postes pour se rassembler dans l’enceinte de l’hôpital, dénonçant une série de problèmes.

Parmi les griefs portés contre le directeur de l’hôpital régional, Ndiamé Diop, figurent la création de postes jugés inutiles, un déficit de fonctionnement des services, le recours à des marchés de gré à gré, ainsi que le départ à la retraite de travailleurs sans accompagnement adéquat. Boubacar Diémé, représentant du bureau du SYNTRAS de l’hôpital, a exprimé son inquiétude quant à l’impact de ces problèmes sur la qualité des soins prodigués aux populations locales.

Il a notamment pointé du doigt la non-fonctionnalité de certains services essentiels, comme la radiographie, transformant ainsi l’établissement en un centre d’évacuation plutôt qu’en un hôpital de référence. Malgré des tentatives de négociations antérieures avec la direction de l’hôpital, les travailleurs affirment que leurs préoccupations ont été ignorées et que le directeur ne respecte pas les accords précédemment conclus. Ils accusent également le conseil d’administration de l’hôpital de manquer de considération envers le personnel et les patients.

Le directeur de l’hôpital, Ndiamé Diop, a réagi en déclarant que les progrès réalisés en matière d’infrastructures, de matériel et de ressources humaines démontrent son engagement envers l’amélioration de l’établissement. Il a qualifié la grève de « illégale », affirmant que les problèmes soulevés faisaient déjà l’objet d’un suivi via un protocole d’accord signé précédemment.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes entre la direction de l’hôpital et son personnel, mettant en péril la qualité des soins médicaux dispensés dans cette région du Sénégal. En attendant, les travailleurs restent déterminés à faire entendre leurs revendications pour un meilleur fonctionnement de l’établissement et une prise en charge adéquate des patients.

Sénégal : Des progrès importants dans l’accès à l’eau et à l’assainissement, selon les experts

Abdoul Aziz Faye, coordinateur de la Plateforme des organisations de la société civile sur l’eau et l’assainissement (POSCEAS) au Sénégal, a souligné une nette amélioration des taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le pays.

Lors d’un atelier de validation du rapport provisoire du « Livre bleu » du Sénégal, Abdoul Aziz Faye a noté que les progrès étaient significatifs, se basant sur les données issues de la réunion annuelle conjointe du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, tenue en avril 2023.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en ce qui concerne l’eau potable, les taux d’accès se sont établis à 98,7 % en milieu urbain et à 96,9 % en milieu rural. Cependant, Abdoul Aziz Faye a également mis en lumière des disparités importantes, notamment en ce qui concerne l’assainissement, avec un taux d’accès de 88 % en milieu urbain contre seulement 62,2 % en milieu rural, soit une moyenne nationale de 74 %.

Ces inégalités persistent davantage dans les régions de Kédougou, Kolda et Sédhiou, comme l’a souligné Abdoul Aziz Faye. Cependant, il a souligné l’importance d’analyser ces disparités régionales afin d’orienter les actions futures visant à améliorer la situation.

La POSCEAS, en collaboration avec le Secrétariat international de l’eau (SIE), a lancé le processus d’élaboration du « Livre bleu 2 (LB-II) » au début du second semestre de l’année 2022. Cette initiative vise à fournir des orientations claires pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement au Sénégal, en tenant compte des réalités régionales et des défis spécifiques rencontrés par les populations.

Adoptée lors d’une réunion de l’Assemblée mondiale des sages de l’eau en 2003, cette initiative témoigne de l’engagement international à trouver des solutions durables pour garantir l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates pour tous.

Sécurité renforcée à Louga : Arrestation d’une bande de cambrioleurs de commerces électroniques

Le commissariat central de Louga a récemment annoncé l’arrestation d’une bande de sept individus soupçonnés d’être impliqués dans une série de cambriolages visant des commerces de matériel électronique dans la région. Cette opération de police fait suite à une enquête minutieuse déclenchée en réponse aux plaintes déposées par les propriétaires des commerces affectés.

Les six membres présumés de cette bande sont accusés d’avoir perpétré les cambriolages qui ont ciblé plusieurs établissements commerciaux à Louga. Leurs activités criminelles présumées ont causé des pertes importantes pour les propriétaires des commerces, qui ont rapidement alerté les autorités.

Selon les informations fournies dans un procès-verbal d’enquête de la police, les suspects sont soupçonnés d’avoir utilisé un modus operandi similaire lors de leurs méfaits. Ils auraient notamment utilisé des outils sophistiqués pour faire sauter les cadenas des portails, leur permettant ainsi d’accéder à l’intérieur des commerces en toute discrétion.

La commissaire de police, Gnima Diédhiou, a ordonné le déferrement des suspects devant le parquet, estimant qu’il existe des indices sérieux ou concordants liant les suspects aux cambriolages. Trois des suspects ont été inculpés pour association de malfaiteurs et vol avec effraction commis la nuit en réunion avec usage de moyen de locomotion, tandis que les trois autres ont été inculpés pour recel.

Les faits incriminés se seraient déroulés au cours de l’année 2023, principalement dans des commerces vendant des appareils téléphoniques. Les propriétaires des commerces, au nombre de sept personnes, ont déposé plainte auprès des autorités, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête approfondie pour résoudre ces crimes.

Cette opération réussie de la police démontre l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité des citoyens et des entreprises dans la région de Louga. Elle envoie également un message fort aux criminels potentiels, indiquant que les autorités sont déterminées à mettre fin à leurs activités illégales et à préserver la paix sociale dans la région.

Mort d’un jeune à Pikine : Les organisations de défense des Droits de l’homme exigent l’ouverture d’une enquête

Des organisations de défense des Droits de l’homme ont exigé l’ouverture d’une enquête dans l’affaire Mouhamed Diop, un jeune homme qui aurait été battu à mort par la police de Pikine.

« Nous avons plusieurs fois eu des informations des victimes et de leurs proches qui disent que lorsque des gens sont interpellés par la police de Pikine, ils sont conduits au Technopole pour être battus. Si cette information est avérée, c’est extrêmement grave et nous voudrions l’intervention de l’autorité policière pour que cette violence cesse », a déclaré sur Rfm Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Section Sénégal.

Gassama a ajouté : « Le Sénégal est très endeuillé par cette violence qui semble endémique au sein de la police et ça ne peut pas continuer. Il faudrait que les nouvelles autorités qui arrivent sanctionnent toutes ces bavures policières, mais surtout s’attellent à élaborer de nouvelles règles que la police devra suivre en cas d’opérations sur le terrain ou pour le maintien de l’ordre. »

De son côté, Babacar Ba, président du Forum du justiciable, a exigé une enquête minutieuse. « Nous pensons qu’en tant qu’organisation de défense des Droits de l’homme, les circonstances de son décès doivent être élucidées. Déjà, il y a sa famille qui accuse la police d’être à l’origine de son décès. Donc, je pense qu’aujourd’hui, les accusations avancées par la famille méritent l’ouverture d’une enquête minutieuse et indépendante, pour situer les responsabilités, afin que les gens sachent ce qui s’est réellement passé. »

Pour rappel, Mouhamed Diop a été interpellé par la police qui l’aurait battu à mort dans son domicile, selon sa famille.

Bande-Annonce : Sur les Traces du Migrant Clandestin

Entre l’Enfer du Trajet et l’Horreur de la Réalité, Leur Rêve Vire en Cauchemar

Ils ont tous un parcours. Une histoire à raconter. Partis du Sénégal, du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la Tunisie, du Maroc, entre autres pays de l’Afrique subsaharienne, ces populations, à la recherche d’un avenir meilleur, prennent des risques énormes, au péril de leur vie. En pirogue, ils bravent la mer pour se rendre en Europe.

Serigne Mor Mbaye, Psychologue : « Si les jeunes vont jusqu’à dire « Barça Wala Barsak » (Réussir ou la mort), c’est parce qu’ils ont atteint le summum du désespoir. Une situation, source de beaucoup de douleur et de dépression chez plusieurs d’entre eux.»

Durant ce voyage suicidaire, tout peut arriver. Certains meurent en mer. Et sont abandonnés dans les eaux. C’est le cas de l’activiste sénégalais Papitot Kara, décédé quatre jours après son départ à bord d’une pirogue, qui a embarqué de «Kayar». D’autres disparaissent. Et ne donnent aucun signe de vie ! Mame Cheikh Diouf, parti depuis le 28 octobre 2023, en fait partie.

Amy Fall : « Mon fils a pris la pirogue et depuis lors, on n’a aucune nouvelle de lui. Il nous a caché son voyage. C’est trois jours après que le mari de ma fille, Mame Diarra, a appelé cette dernière pour lui dire que Lamp lui avait laissé deux messages vocaux. Il lui disait avoir embarqué pour l’Espagne tout en demandant à ce que l’on prie pour lui.»

Dans cette quête pour rejoindre l’eldorado européen, de nombreuses tentatives se soldent par des échecs sans pour autant décourager les candidats malheureux.

Etienne Kadam, 23 ans, Pêcheur à Bargny : « La jeunesse sénégalaise a longtemps été dans la galère. On travaille sans pouvoir épargner le moindre sou. On a même du mal à satisfaire nos besoins. On ne se retrouve plus dans ce pays. C’est pourquoi on a tenté l’aventure. Aujourd’hui, si c’était à refaire, on le ferait encore parce que l’on manque d’espoir. »

Les plus chanceux réussissent la traversée. Un groupe de jeunes Sénégalais, croisés à la plage de «Las Canteras» de «Las Palmas» en Espagne, nagent dans le bonheur.

Malick Bâ, 45 ans : « Je suis enfin en Europe. Je rêvais d’être ici et je ferai tout pour m’en sortir. Cet homme (la mer), nous en a fait voir de toutes les couleurs mais il a aidé beaucoup de personnes. Et on prie beaucoup pour lui. Comme il nous a aidés à faire ce voyage, que le Seigneur l’aide aussi. »

Après l’euphorie des premières semaines, la réalité gifle en pleine figure. Il faudra être fort pour sortir de l’univers des «sans papiers». Entre la vie dans la rue et celle dans les squats, certains sombrent vite dans la délinquance.

Sano Diaby alias Nakata : « Je suis en France depuis 4 ans. Et je vis dans un squat. La vie de squat n’est pas facile… On ne pensait pas que l’on vivrait de telles situations une fois en Europe. On pensait qu’une fois en Europe, on aurait plus de difficultés. Mais, c’est tout le contraire… »

Mais, la réussite est bien possible. Il faudra être résilient pour espérer voir le bout du tunnel.

Moussa Koita : « Actuellement, j’ai ma licence en attaché commercial, j’ai deux ans d’expérience en sociologie, une année d’expérience en linguistique sans compter mes expériences du bled. J’ai quitté le squat, j’ai épousé ma femme, j’ai changé mon réseau, j’ai eu mes papiers et j’ai demandé ma nationalité. Mon décret est sorti et j’attends ma carte de nationalité. Comme disent les Toofan, on peut passer de zéro à héros même si je ne suis pas un héros. »

Le phénomène de l’émigration irrégulière a ses échecs et ses réussites. Depuis 1994, les pirogues affluent en Espagne. Aujourd’hui, le phénomène est devenu incontrôlable.

610 pirogues, transportant 39 910 personnes, sont arrivées en 2023. La tendance de 2024 fait peur. Le 29 février, 181 embarcations, transportant 11 932 personnes, sont arrivées, soit une hausse de 53,8%. En plus de la féminisation de l’émigration !

Pourtant, des efforts ont été faits pour trouver des solutions à ce drame social.

Me Lamine Dobassy, Avocat au Barreau de Toulouse : « Son objectif était de connaître ce fléau migratoire qui frappe l’Afrique. Lors de cette conférence, il a donné des suggestions et des orientations à faire. Au mois d’août, il terminait naturellement sa mission au niveau de la Médiature de la République du Sénégal. Malheureusement, il a été terrassé. »

Sénégal – Développement économique : Les femmes de Kédougou formées en teinture et saponification

Dans le cadre du Projet d’appui à la réduction des inégalités (Pari genre), financé par l’Agence française de développement (AFD), vingt-quatre femmes de la commune de Tomboronkoto et du village aurifère de Kharakhena à Kédougou ont récemment bénéficié d’une formation en teinture et en saponification. Cette initiative vise à renforcer les compétences entrepreneuriales des femmes dans les zones minières, ouvrant ainsi la voie à des opportunités économiques durables.

La clôture de cette formation, qui a eu lieu ce jeudi à Tomboronkoto, dans l’arrondissement de Bandafassi, a marqué une étape importante dans l’autonomisation économique des participantes. Encadrées par Women in Mining (WIM), un réseau dédié à l’autonomisation des femmes dans le secteur minier, ces femmes leaders ont acquis des compétences pratiques en teinture et en saponification, ainsi que des connaissances essentielles en collecte de fonds.

Khadim Fall, chargé de projet de Pari Genre à Women in Mining, a souligné l’importance de cette formation en tant qu’outil de développement économique local. Douze femmes ont été formées en teinture, tandis que douze autres ont suivi une formation en saponification, élargissant ainsi leur éventail de compétences et renforçant leur capacité à créer et à gérer leurs propres entreprises.

Parallèlement à ces formations, WIM a également organisé des sessions de sensibilisation auprès de 156 élèves des villages de Mako et Bandafassi, dans le but de promouvoir l’éducation des filles et de lutter contre les facteurs sociaux entravant leur réussite scolaire. Cette initiative reflète l’engagement de WIM à soutenir le développement holistique des communautés minières, en mettant l’accent sur l’éducation, l’autonomisation économique et la création d’opportunités d’emploi pour les femmes.

En sensibilisant les femmes des zones minières aux opportunités d’affaires et en les dotant des compétences nécessaires pour réussir dans des domaines tels que la teinture et la saponification, WIM contribue à créer une communauté solidaire de femmes entrepreneures, prêtes à surmonter les défis et à prospérer dans un environnement économique en évolution. Cette initiative illustre la valeur de l’autonomisation économique des femmes dans la construction d’un avenir plus inclusif et prospère pour tous au Sénégal.

Justice au Sénégal : Condamnation à cinq mois de prison ferme pour l’auteur de l’accident mortel à Matam

Le Tribunal d’instance de Matam (nord) a rendu son verdict jeudi dernier, condamnant un automobiliste à cinq mois de prison ferme pour son implication dans un accident mortel survenu le dimanche 17 mars. L’accident, qui a coûté la vie à un conducteur de moto « Jakarta », a déclenché des échauffourées entre les jeunes et les forces de l’ordre, exacerbant les tensions dans la région.

En plus de la peine d’emprisonnement, le tribunal a ordonné au condamné de payer une amende de 26 000 francs CFA et a suspendu son permis de conduire pour une durée de cinq mois. Cette décision marque une tentative de la justice sénégalaise de rétablir l’ordre et de rendre justice à la victime de cet accident tragique.

L’accident s’est produit vers 20 heures, non loin du pont à l’entrée de la ville de Matam. Sa survenance a été le catalyseur de violences et d’émeutes, où des jeunes du quartier Soubalo ont affronté les forces de l’ordre. Ces affrontements ont entraîné des dommages matériels, notamment le saccage d’une voiture appartenant à la Police des frontières et d’un bureau des Douanes à Matam.

Il a été révélé que le conducteur responsable de l’accident était un pisteur des Douanes, circulant à bord d’une voiture privée. Sa condamnation à une peine de prison ferme et à une amende reflète la gravité de son acte et vise à dissuader d’autres comportements irresponsables sur les routes.

Cette affaire met également en lumière la nécessité d’une sensibilisation accrue à la sécurité routière et à la responsabilité des conducteurs sur les routes du Sénégal. Alors que la nation pleure la perte tragique d’un de ses citoyens, cette décision judiciaire représente un pas vers la réparation et la prévention des accidents similaires à l’avenir.

Formation en pâtisserie à Kédougou : Un pas vers l’Empowerment des Jeunes

Vingt-cinq jeunes du département de Kédougou ont récemment eu l’opportunité de se former en pâtisserie lors d’un programme de quinze jours, initié par le conseil départemental en partenariat avec la société minière Petowal Mining Company (PMC). Cette initiative vise à doter les jeunes de compétences pratiques et à les préparer à saisir les opportunités d’emploi dans divers secteurs.

Lors de la cérémonie de clôture de la formation, Amadou Sega Keïta, premier vice-président du conseil départemental de Kédougou, a souligné l’importance de cette initiative pour le développement socio-économique de la région. Il a encouragé les jeunes à mettre en pratique leurs nouvelles compétences et à envisager de devenir des formateurs pour les générations futures.

Outre la formation en pâtisserie, le conseil départemental de Kédougou et PMC ont également lancé des programmes de formation dans d’autres domaines tels que la plomberie, l’électricité, le bâtiment, la mécanique automobile et la restauration, représentant un investissement de 40 millions de francs CFA pour cent vingt jeunes de la région.

Selon M. Keïta, ces formations sont destinées à répondre aux besoins du marché du travail local et à renforcer les compétences des jeunes dans des secteurs clés. Il a également souligné que d’autres programmes de formation, notamment en restauration, seront lancés prochainement dans le cadre du Fonds d’Investissement Social et Environnemental (FISE) de PMC.

James Kaba, représentant de PMC, a encouragé les jeunes à saisir les opportunités d’emploi en se regroupant en Groupements d’Intérêt Économique (GIE) pour maximiser leurs chances d’accéder aux offres d’emploi proposées par les entreprises minières de la région.

Cette initiative conjointe entre le conseil départemental de Kédougou et PMC démontre l’engagement envers le développement économique local et la promotion de l’emploi des jeunes. Elle offre aux participants une chance précieuse d’acquérir des compétences professionnelles et de contribuer à la croissance durable de la région de Kédougou.

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