Madiambal Diagne : “Comment je suis devenu riche…”

Dans un portrait que lui consacre Jeune Afrique, Madiambal Diagne lève le voile sur sa trajectoire personnelle. On y découvre des anecdotes croustillantes comme la manière dont le patron du groupe de presse Avenir Communication a acquis sa richesse. 

En 1996, Madiambal Diagne travaille pour la branche sénégalaise de l’USAID, avant que son contrat ne soit rompu par son son employeur. Le journaliste décide alors de saisir la justice américaine. 

En 1999, l’administration américaine reconnaît sa faute et lui propose un règlement à l’amiable. Jackpot !

« Ils m’ont proposé une transaction, qui était à mon avantage, et je suis devenu subitement un homme riche», raconte-t-il à nos confrères. 

Madiambal Diagne ne dit pas cependant le montant de la somme reçue. Mais elle était suffisamment rondelette pour lui permettre d’acheter un immeuble qu’il mettra en location, de construire sa propre maison et de fonder le journal Le Quotidien.

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

Suppression de la 3e tranche de woyofal : Le régulateur donne le feu vert à Senelec

Le ministre du Pétrole et des énergies avait annoncé une suppression de la troisième tranche de Woyofal. Pour matérialiser la mesure, la Senelec a soumis une nouvelle grille tarifaire à la Commission de Régulation du secteur de l’Energie (Crse) qui validé ladite grille. À présent la mesure entre en vigueur ce vendredi.

Après avoir saisi la Commission de régulation du secteur de l’Énergie, la Senelec a reçu le feu vert pour pouvoir supprimer la troisième tranche du Woyofal. Dans a décision N° 2023-28 en date du 30 novembre 2023, le régulateur a validé la nouvelle grille tarifaire que Senelec lui a soumise. «Cette nouvelle grille annule et remplace celle appliquée depuis le 1er janvier 2023 pour le post paiement et le 09 janvier pour le prépaiement. Elle entre en vigueur à partir du 1er décembre 2023», indique Mademba Bitteye, Directeur général de Senelec, dans un communiqué de presse.

LUTTE CONTRE LES CONFLITS FONCIERS: Le Procasef dote les communes d’infrastructures numériques et physiques

Le Projet de cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) a engagé la bataille de la sécurisation foncière dans les collectivités territoriales. Il s’agit, à terme, de former tous les acteurs, de mettre en place des infrastructures numériques et physiques pour réduire fortement les conflits. C’est dans cette dynamique que le PROCASEF et la commune de Diender ont signé un protocole d’accord.
Le foncier est un bon levier pour faire décoller économiquement un pays, à travers l’habitat, l’agriculture, l’industrialisation, etc., mais il est aussi souvent source de conflits à n’en plus finir. C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal a consenti de lourds investissements, à travers le Projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), pour aller dans le sens de la sécurisation de la gestion de cette ressource stratégique et précieuse. L’objectif à terme est de mettre fin à ce cycle de dérives dans la gestion foncière et tout au moins, le réduire à des proportions suffisamment négligeables.

Les investissements sont à la dimension de cet objectif, car prenant en compte la formation de tous les acteurs, la mise en place d’infrastructures numériques et physiques dans les communes. Il s’agit, selon Alain Diouf, coordonnateur technique du projet, de sécuriser la gestion foncière pour réduire les conflits. C’est dans ce cadre que la commune de Diender vient de signer un protocole d’accord avec le projet, un protocole identique à celui signé, avec les 134 autres communes, qui constituent la zone d’évolution du projet. Pour Alain Diouf, le protocole a pour objectif d’accompagner ces communes à se doter d’infrastructures, surtout dans le domaine des infrastructures numériques et physiques assez robustes, pour leur permettre de jouer leur rôle en matière de sécurisation foncière.Il s’y ajoute un accompagnement pour l’identification de tous les statuts d’occupation, afin de pouvoir déterminer les zones d’habitation, les zones de culture ou d’industrialisation. Il souligne que le PROCASEF, qui est aussi un bras technique du gouvernement dans ce domaine du foncier a déjà formé 147 jeunes et qui vont appuyer les communes et le processus de recrutement de 300 jeunes a aussi commencé, et qui seront ajoutés à cette première cohorte de 147 jeunes.

Kédougou : 100 kg de cyanure saisis à bord d’un taxi par les gendarmes à Kharakheyna

C’est aux environs de 20h, avant-hier nuit, que la police positionnée à Kolia, localité située sur le corridor Dakar – Bamako, a voulu procéder à un contrôle routier sur un taxi. Le chauffeur est passé outre.
 Mais à hauteur du village de Kharakheyna, il sera pris en chasse par les gendarmes. Sachant qu’il risque d’être interpellé, il a abandonné la voiture  et s’est évaporé dans la nature.

La fouille du véhicule par les gendarmes a permis de découvrir deux sacs de 50 kg de cyanure et un sac de 40 kg de charbon destiné à l’orpaillage cachés dans la malle arrière.
 Les gendarmes, qui ont ouvert une enquête, n’ont pas perdu de temps pour identifier le propriétaire du taxi qui habite la ville de Kédougou. 

DES SALAIRES INDÉCENTS AUX ICS : Les recommandations de l’OIT violées au préjudice de braves travailleurs

« Toutes les crises des ICS sont dues à des défauts de management ». Le constat émane de l’Intersyndicale des travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS), membre de la coalition nationale des centrales syndicales affiliées à la CSI. À la faveur d’une rencontre avec la presse, elle a magnifié « l’engagement, la détermination et la mobilisation de l’ensemble du personnel, toutes catégories confondues, derrière leurs représentants pour la satisfaction correcte de la demande sociale légitime des vaillants travailleurs après dix ans de rudes sacrifices pour hisser les résultats de l’entreprise à des niveaux jamais égalés ».
Un des responsables syndicaux de l’Intersyndicale, Ousmane Ndiaye, rappelle que « depuis le 22 septembre 2022, l’Intersyndicale avait soumis une plateforme revendicative à la direction générale, avec comme axes principaux la revalorisation de notre traitement salarial (après plusieurs années de stagnation) et la mise en place d’une organisation adéquate pour la pérennisation et la croissance de notre chère entreprise au profit de toutes les parties prenantes dans un partenariat gagnant-gagnant ».

Mais « après la réhabilitation de nos installations, de 2016 à nos jours, la production n’a cessé de croître jusqu’à atteindre 560 000 t de P2O5 en moyenne depuis quatre ans ». Ceci signifie, selon lui, que « nous sommes à la limite des capacités de nos installations. En 2017 et 2018, nous avons fait respectivement 97,8 et 109 % des budgets fixés. Et malgré les mauvais choix techniques qui nous avaient valu des pertes de production de l’ordre de 120 000 t de P2O5 entre 2019 et 2020, nous sommes à une moyenne de réalisation de 93,9 % des objectifs sur les quatre ans, malgré un manque d’effectif notoire et un défaut d’organisation ».
Des performances obtenues grâce à « l’engagement et au dévouement des travailleurs », souligne Ousmane Ndiaye, qui remarque que « les résultats évoqués ci-dessus tant salués par tous les partenaires de l’entreprise et notre ministre de tutelle lors de ses passages à l’Assemblée nationale nous ont valu les félicitations du PCA du groupe Indorama, Prakash Lohia ».
Poursuivant, « de 2014 à 2021, l’entreprise a généré un chiffre d’affaires cumulé de plus de 1 400 milliards F CFA, alors que l’investissement cumulé sur le capital humain ne s’élève qu’à un milliard huit cents millions F CFA, soit 0,12 % en valeur relative ».
« Quel paradoxe ! », s’étranglent les travailleurs, qui rappellent que « le capital humain constitue la première ressource, la meilleure ressource et l’ultime ressource pour une entreprise. Il est à la fois une ressource et un acteur d’où son importance capitale c’est-à-dire stratégique pour l’entreprise ». Ils pensent que « parler des équilibres de l’entreprise en laissant en rade le capital humain, les seules ressources agissantes, n’est pas conforme aux bonnes règles de management et constitue un manque de considération avéré à l’endroit des braves travailleurs ».
Ces derniers, « créateurs de la richesse de l’entreprise, ne font que réclamer des salaires décents, conformément aux recommandations de l’OIT », confie Ousmane Ndiaye, qui rappelle que « le groupe Indorama, dans son Manuel de gouvernance d’entreprise en sa version de 2022 a cité « la Déclaration universelle des Droits de l’homme » et « le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » qui définissent ce que c’est une rémunération équitable et décente ».
 En outre, en tant qu’entreprise multinationale, Indorama a l’obligation d’appliquer les règles contenues dans « la déclaration de principe tripartite sur les entreprises multinationale et politique sociale ».
L’Intersyndicale des travailleurs des ICS, qui dit n’avoir jamais basé sa demande sur le chiffre d’affaires de 2022, retient que « la plateforme a été déposée le 22 septembre 2022 » et se dit effarée de voir la direction générale « utiliser de bons résultats pour anéantir la demande légitime des travailleurs ».
Et de préciser : « Sur l’équilibre de l’entreprise, la direction générale écarte à tout point de vue l’existence des partenaires sociaux que nous sommes. Nous retenons que c’est avec la souffrance des travailleurs et de leurs familles qu’elle compte rassurer les banques, les partenaires financiers et les fournisseurs. Ceci est indécent ».
L’Intersyndicale appelle les travailleurs à « la vigilance, l’engagement, la mobilisation, pour la réalisation effective de nos légitimes attentes ».

Doudou Ka reçoit la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire

Le ministre de l’Économie et des Finances, Doudou Ka, a reçu la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire. L’ancien ministre des Transports aériens a exprimé, sur Twitter, “sa profonde gratitude au Président de la République Macky Sall” et exprimé sa fierté de cette “reconnaissance” qui  vient d’une institution qui incarne les  valeurs les plus élevées de l’idéal républicain: l’Armée nationale”.

“Mais au-delà de ma personne, cette récompense est aussi un hommage rendu à tous les serviteurs silencieux de l’industrie du transport aérien sénégalais et des services de l’économie et des finances du Sénégal”, a-t-il ajouté.

Évacuation des agents de l’ONAS en cas d’urgence : Une ambulance médicalisée mise à la disposition du personnel

Une vieille promesse a été tenue. Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo a remis les clés d’une ambulance médicalisée au Directeur des ressources humaines Bamba Fall. Ce dernier les a données à la responsable de l’infirmerie Leticia Kampal madame Boucal.« L’ambulance a été une vieille doléance. Toute entreprise a besoin d’une ambulance. ONAS, au regard de notre cœur de métier, nous devons en avoir. J’ai eu des échanges avec une infirmière qui me disait que ce n’est pas moins de 200 patients qui sont consultés chaque mois à Cambérène et que parfois, il y a des cas qui nécessitent des évacuations », a souligné le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo.  
L’ambulance qui a été acquise grâce au Projet Hann Fann facilitera l’évacuation des agents en cas de besoin selon Madame Boucal, la responsable de l’infirmerie de l’entreprise. « Nous travaillons dans un milieu infectieux. Cette ambulance vient à son heure car nous avions eu à faire face aux évacuations de nos agents », a conforté Madame Boucal.

Son acquisition est la concrétisation d’une vieille doléance des organisations syndicales de l’ONAS. C’est pour cela que les délégués du personnel ont rendu à César ce qui appartient à César. « Plusieurs Directeurs Généraux se sont succédé. Mais c’est sous le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo que cette doléance s’est concrétisée », a indiqué Seydou Tall au nom du personnel. Il n’a pas manqué de remercier le Directeur Général pour ce qu’il est en train de faire pour mettre le personnel dans des meilleures conditions de performance. 

Actes contre nature à Mbacké : Le fils d’un imam en fuite après être surpris sur un jeune de 15 ans

Moustapha Sèye natif de Mbacké, plus précisément à Gawane, fils de Imam Ndiaga Sèye et responsable de boulangerie a été surpris sur un adolescent ayant la quinzaine vers les coups de 10 h, ce 19 août 2023.

Recherché par la police, il est en fuite. Les pandores ignorent sa destination.
Loin d’être son premier forfait, Moustapha a déjà eu par le passé un même problème en 2011. Il s’était réfugié au Maroc. Pour cette fois ci encore il s’est éclipsé. La population furieuse a saccagé sa voiture dans laquelle il commettait cette abomination et promet de le tuer si toutefois elle met la main sur lui.
Ce qui s’est réellement, selon certaines indiscrétions, Moustapha a corrompu l’adolescent pour profiter de lui dans sa voiture. Il paraît qu’il est coutumier des faits.

En effet, l’homosexualité est bannie au Sénégal, tant sur le plan religieux que culturel.
Pour terminer la population de Mbacké, dans le quartier de Gawane promet de le tuer si toutefois elle l’attrape. Sa famille loin de le soutenir s’est joint à la volonté du quartier. Son papa, imam l’a lui même banni et ne veux plus parler de lui selon nos informations.
Nul ne sait où il est actuellement, mais sa vie est en danger car sa tête est mise à prix.

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