Pénurie des bonbonnes de gaz de 6 kg au Sénégal : L’interchangeabilité au cœur des problèmes

La pénurie des bonbonnes de gaz de 6 kg fait son retour au Sénégal, suscitant des inquiétudes parmi les consommateurs. Selon les informations de la Rfm, la bonbonne de gaz de petite taille est introuvable depuis quelques jours, créant des difficultés d’approvisionnement pour de nombreux ménages.

La Commission de Régulation du Secteur de l’Énergie (CRSE) a réagi à cette situation, assurant qu’il n’y a pas de tension sur le gaz et que le stock actuel est de 22 jours. Cependant, la CRSE pointe du doigt le problème persistant de l’interchangeabilité des bonbonnes de gaz entre les distributeurs comme source de perturbations dans la distribution.

De son côté, le ministère du Commerce attribue cette tension à des « problèmes techniques au niveau de l’usine d’un des distributeurs ». Le chef du service régional de Dakar évoque également un « manque de confiance entre les opérateurs » après les incidents récents liés aux explosions de gaz au Sénégal.

Le ministère du Commerce prévoit un retour à la normale d’ici la fin de la semaine. Cependant, la situation souligne les défis persistants liés à l’interchangeabilité des bonbonnes de gaz, un problème récurrent qui impacte l’approvisionnement en gaz butane dans le pays.

Coline Fay, détenue pour atteinte à la sécurité publique, sous le coup d’une nouvelle procédure

Coline Fay, une ressortissante française détenue depuis novembre dernier pour des charges liées à des actes compromettant la sécurité publique, se retrouve au centre d’une nouvelle affaire judiciaire. Elle aurait été soupçonnée par l’administration pénitentiaire d’avoir tenté irrégulièrement de faire sortir une correspondance.

La détenue a été extraite de la prison et emmenée au commissariat de Grand-Yoff pour y être entendue dans le cadre de cette nouvelle affaire. Les informations ont été confirmées par Me Cheikh Khoureychi Bâ, son avocat, et elle sera présentée au procureur une fois l’enquête terminée.

« Coline Fay, conduite à la police de Grand-Yoff par la direction de la MAF de Liberté VI, pour des présomptions de tentative de sortie irrégulière de correspondance. L’excellent confrère Me Amadou SOW assiste la très jeune citoyenne française dont l’audition vient de débuter », a déclaré Me Bâ.

Il est important de rappeler que Coline Fay avait été arrêtée en novembre dernier pour des accusations d’actes et manœuvres compromettant la sécurité publique, complot contre l’autorité de l’État, et séjour irrégulier au Sénégal. Cette nouvelle procédure vient s’ajouter aux charges déjà existantes à son encontre.

Pénurie de riz à Kaolack : Le kg se vend à 500 F CFA, l’ASCOSEN tire la sonnette d’alarme

Dans la région de Kaolack, l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) exprime son inquiétude face à la persistante pénurie de riz dans la capitale du Saloum. Cette préoccupation est accentuée par la hausse du prix du kilogramme de riz ordinaire, atteignant désormais 500 F CFA, une situation que l’association juge inacceptable.

El Hadj Badio, président de l’ASCOSEN, a partagé son inquiétude, soulignant que plus de 30 réclamations de consommateurs ont été enregistrées en raison de cette inflation soudaine des prix. Face à cette situation, les consommateurs se trouvent confrontés à des difficultés financières, et l’association appelle à une action rapide pour résoudre le problème.

« La situation est plus que préoccupante. Les consommateurs sont fatigués. Ils viennent ici dans mon bureau et ils m’appellent aussi souvent au téléphone pour se plaindre de cette inflation notée sur le prix du kg du riz sur le marché. Nous avons presque une trentaine de réclamations venant des consommateurs », a déclaré El Hadj Badio sur la RFM.

La pénurie de riz persiste depuis trois semaines sur le marché kaolackois, et les consommateurs locaux sont confrontés à des difficultés croissantes pour accéder à cette denrée alimentaire de base. L’ASCOSEN appelle le Service régional du commerce à intervenir rapidement, en effectuant des contrôles sur les prix des grossistes et détaillants, afin de mettre fin à cette hausse injustifiée des prix qui impacte négativement la population locale.

Affaire des 690 kg de cocaïne : Le présumé convoyeur extradé en Espagne, connu des services de police espagnols

L’affaire des 690 kg de cocaïne saisis sur les côtes sénégalaises par la marine nationale prend un nouveau tournant avec l’extradition imminente de l’un des présumés convoyeurs, José Manuel Costa Rial, vers l’Espagne. Cette décision découle de son implication profonde dans le trafic de drogue Galien, où il est considéré comme un caïd du Cartel par les autorités espagnoles.

Selon les informations fournies par L’Observateur, José Manuel Costa Rial est bien connu des services de police espagnols, ayant joué un rôle actif dans le trafic de drogue Galien depuis ses débuts en Galice. Sa réputation de caïd du Cartel le place au centre de l’enquête sur les 690 kg de cocaïne transportés dans le bateau saisi.

L’extradition de José Manuel Costa Rial vers l’Espagne est imminente, et il devra comparaître devant le tribunal espagnol pour répondre des charges liées au transport de la cargaison de cocaïne. De plus, il sera jugé pour avoir agi sous les ordres de son compatriote Miñanco, renforçant ainsi les liens entre cette affaire et le réseau criminel plus vaste.

Cette évolution dans l’enquête souligne la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue et met en lumière l’implication de criminels notoires dans des opérations transnationales. La justice espagnole devra maintenant traiter cette affaire complexe pour faire toute la lumière sur le réseau impliqué dans ce trafic illicite de stupéfiants.

Démantèlement d’un vaste réseau de faussaires à Rufisque par la sûreté urbaine

La Sûreté Urbaine de Dakar a réussi à démanteler un réseau de faussaires opérant à Rufisque, mettant ainsi fin aux agissements délictueux de Serigne Mbacké Gningue, Malick Gaye Ndiaye, Mamadou Seck, Mamadou Soulèye Diop et Youssoupha Sène. Les individus risquent de lourdes peines dans cette affaire de fabrication de documents falsifiés.

Lors de la perquisition menée le 26 décembre dernier au domicile de ce gang de faussaires, les éléments de la Sûreté Urbaine ont découvert un vaste arsenal de documents frauduleux. Parmi les saisies figurent 30 registres d’actes de naissance, 153 certificats de mariage, 45 documents de regroupement familial, 18 livrets de famille, 44 cachets des officiers d’état civil de différents centres, des cachets du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, du Crédit Mutuel du Sénégal, des sous-préfets, et d’autres autorités locales.

Le gang opérait en fabriquant de faux actes de naissance pour ensuite produire frauduleusement des cartes nationales d’identité et des passeports, principalement destinés à des candidats au voyage. La descente de la Sûreté Urbaine a mis un terme à leurs activités illicites, mettant en lumière leur quartier général à Rufisque.

Lors de l’exploitation des données informatiques, plusieurs documents administratifs sénégalais et italiens ont été découverts, dont des certificats de vie collective, des certificats de non-imposition en italien, des cartes de commerçant, des billets d’avion, des cachets, des relevés bancaires, des registres de commerce, des lettres d’invitation pour des regroupements familiaux, des visas électroniques du Nicaragua, et des relevés bancaires.

Les quatre individus impliqués ont été déférés au parquet pour faux et usage de faux, ainsi que pour contrefaçon du sceau de l’État. Cette opération de la Sûreté Urbaine souligne l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et la falsification de documents.

Affaire du décès de D. Doucouré à Mbour : L’autopsie disculpe provisoirement l’époux, mais des contestations persistent

L’affaire entourant la mort de Diabou Doucouré à Mbour prend un tournant inattendu avec les résultats de l’autopsie qui, selon des sources de Seneweb, disculpent provisoirement l’époux de la défunte, âgée de 37 ans. Cependant, des contestations émanent de la famille de la victime.

Le drame survenu le 27 décembre dernier au quartier Thiocé-Est a suscité de vives accusations de la part de la famille de Diabou Doucouré, qui avait initialement accusé son mari de l’avoir battue à mort. Suite à ces allégations, une enquête a été rapidement ouverte par le commissariat central de la petite-côte à Mbour.

Les résultats de l’autopsie, présentés dans le certificat de genre de mort, indiquent que la cause du décès serait une embolie pulmonaire, qualifiant ainsi la mort de naturelle. Cette conclusion médicale a conduit à la disculpation provisoire de l’époux de la défunte, selon les informations obtenues par Seneweb.

Cependant, la grande-sœur de Diabou Doucouré persiste dans ses accusations, affirmant que sa sœur avait eu une altercation avec son époux, D. Samb. Malgré ces contestations familiales, les premiers éléments de l’enquête, y compris des témoignages de voisins, ne semblent pas accabler l’époux, indiquant plutôt un malaise de la victime avant son évacuation à l’hôpital.

Alors que l’enquête se poursuit, le dossier pourrait être transmis au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Mbour sous forme de renseignement judiciaire. Cette affaire met en lumière la complexité des enquêtes sur des décès suspects et la nécessité d’examiner attentivement toutes les preuves et témoignages pour parvenir à une conclusion juste.

Vol de matériel à Mbao lors de la visite du PM Amadou Ba : Média Sénégal subit une perte estimée à 5 millions FCfa

Une visite politique qui se termine par une mésaventure regrettable pour l’équipe de Média Sénégal. Alors que le Premier ministre Amadou Ba effectuait une visite de courtoisie chez le maire de Mbao, Abdou Karim Sall, l’équipe de Média Sénégal a été victime d’un vol de matériel d’une valeur estimée à 5 millions de francs CFA.

L’incident s’est déroulé juste après l’événement, alors que le reporter de Média Sénégal, occupé à décrypter un élément sonore pour le journal en ligne Le Dakarois, se trouvait à proximité du sac contenant le matériel. Le sac contenait une caméra de marque Sony, un récepteur, un Yolo live pro, et d’autres équipements de pointe utilisés pour la couverture des événements.

Quelques instants d’inattention ont suffi pour que le reporter se retourne et constate la disparition du sac. Malgré les efforts déployés par les militants et sympathisants d’Amadou Ba présents aux alentours, le matériel n’a pas pu être retrouvé. Cette perte représente un coup dur pour Média Sénégal, une entreprise qui s’efforce de fournir un contenu de qualité à ses abonnés et qui devra désormais faire face à un préjudice financier important.

L’équipe de Média Sénégal, après cet incident malheureux, envisage probablement des démarches pour le recouvrement du matériel dérobé et renforce ses mesures de sécurité pour éviter de tels incidents à l’avenir lors de la couverture d’événements politiques ou autres.

Rejet de la demande d’annulation par la Cour suprême : Statu quo sur la nomination des membres de la CENA

La Cour suprême a rendu une décision cruciale le 3 janvier 2024 en statuant sur la demande d’annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette demande, déposée par l’expert électoral Ndiaga Sylla, visait à contester le décret présidentiel remplaçant l’ensemble des membres de la CENA.

La Cour suprême a déclaré l’irrecevabilité de la demande d’annulation, arguant que selon les motifs avancés, un simple citoyen n’a pas la compétence pour formuler ce type de requête. Cette décision met fin aux espoirs des opposants au décret présidentiel, dont Ndiaga Sylla, ainsi que d’autres organisations affiliées à l’opposition, qui avaient critiqué le remplacement intégral des membres de la CENA.

Le décret présidentiel avait suscité des inquiétudes quant à une possible violation de la loi par le Président de la République. Les critiques portaient notamment sur le fait que le mandat de certains membres de la précédente équipe n’était pas arrivé à expiration, ce qui contreviendrait aux règles régissant la nomination des membres. De plus, l’appartenance politique antérieure de l’un des nouveaux membres avait été soulignée comme étant contraire aux règles en vigueur.

Malgré ces contestations, la Cour suprême, présidée par son président, a jugé la demande irrecevable, maintenant ainsi la décision présidentielle en vigueur. Cette décision renforce le statu quo quant à la composition de la CENA, tout en soulignant les limites des recours possibles pour les citoyens ordinaires dans de telles affaires. L’évolution politique liée à la CENA sera à surveiller dans le contexte des prochaines élections et de l’impact potentiel sur le processus électoral.

Menace sur le « Ceebu Jën » au Sénégal : La restriction des exportations de riz indien risque de provoquer une pénurie d’ici mars 2024

Le Sénégal, réputé pour son plat national emblématique, le « Ceebu Jën » (riz au poisson), inscrit au patrimoine mondial immatériel par l’UNESCO, fait face à une menace imminente de pénurie de riz d’ici le mois de mars 2024. Cette situation découle de la décision de l’Inde de restreindre ses exportations de cette céréale largement prisée au pays de la Téranga. Même si le Sénégal bénéficie d’une dérogation, les producteurs de la région de Bokhol alertent sur le risque réel que cette restriction fait peser sur l’approvisionnement en riz.

Les producteurs, notamment ceux de Bokhol, soulignent que les difficultés rencontrées dans la production locale de riz ont été exacerbées par l’absence de semences de qualité, le manque d’accompagnement de l’État et les problèmes d’accès au crédit bancaire. Alassane Gueye, président des riziculteurs de Bokhol, déclare : « Je confirme cette information. Tout cela est dû au manque de financement causé par la banque agricole. D’ailleurs, explique-t-il, c’est ce qui justifie, depuis quelques années, la baisse de rendement. Car nous sommes confrontés à un réel manque de semences de bonne qualité. »

Face à cette situation critique qui pourrait avoir des conséquences insoutenables pour les ménages sénégalais, les producteurs appellent au strict respect des accords signés avec le gouvernement. La conjonction de la restriction des exportations indiennes et des défis locaux dans la production de riz souligne l’urgence d’une action concertée pour garantir la sécurité alimentaire au Sénégal, particulièrement pour le célèbre « Ceebu Jën ». Les négociations en cours avec le gouvernement seront cruciales pour atténuer les risques de pénurie et assurer un approvisionnement stable en riz dans les mois à venir.

Crise imminente dans le secteur de la boulangerie au Sénégal : Mois de janvier et février sans pain, avertissent les boulangers

Le secteur de la boulangerie au Sénégal est confronté à une menace sérieuse alors que le Collectif des boulangers du Sénégal, regroupant la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs), a annoncé la possibilité de journées sans pain du 15 janvier au mois de février. Les responsables du collectif, lors d’une récente assemblée générale, ont exprimé leur mécontentement face au manque de réponse des autorités à leurs revendications.

Le président de la Fnbs, Amadou Gaye, a souligné le mutisme des autorités et la souffrance de la population due à la hausse généralisée des prix. Les boulangers réclament la révision immédiate du prix et du poids du pain, ainsi que le respect de la réglementation, notamment le décret 2277 du 31 décembre 2019 portant arrêt des dérogations pour les ouvertures de boulangeries.

Parmi leurs autres revendications figurent la suppression du régime d’homologation du pain, l’homologation de tous les intrants dans la production du pain, la suppression de la TVA sur les factures d’électricité des boulangeries, et le règlement de la distorsion fiscale sur les farines locales. Les boulangers prévoient des grèves et des arrêts de production répétitifs en janvier et février 2024 si leurs demandes ne sont pas prises en compte.

Bignona : Résultats premiers de l’opération de démantèlement des bases du MFDC

Une récente opération de sécurisation menée par l’Armée sénégalaise dans le Nord Sindian, département de Bignona, contre les bases du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), a donné lieu à des résultats significatifs. Treize individus ont été arrêtés lors de cette opération, visant à démanteler les infrastructures du MFDC dans la région.

Des sources indiquent que les forces de sécurité ont également saisi une quantité notable de chanvre indien au cours de fouilles approfondies. La drogue était stockée et conditionnée dans diverses habitations de Katimpeu, la zone ciblée par l’opération. Il est à noter que c’est également dans cette zone qu’un véhicule de l’Armée avait été touché par une mine antichar, provoquant la perte de quatre soldats et blessant gravement trois autres.

L’explosion de la mine antichar avait conduit à des opérations plus poussées dans la région pour démanteler les bases du MFDC. Huit suspects supplémentaires ont été appréhendés au cours de cette opération de sécurisation. Ces développements démontrent les efforts continus des autorités pour assurer la sécurité dans la région de la Casamance, en luttant contre les groupes insurgés et les activités illicites connexes.

Alioune Tine, lauréat du Prix Award pour la paix et la médiation en Afrique

À 74 ans, Alioune Tine, fondateur du Afrikajom Center, a été honoré en recevant le Prix Award pour la paix, la médiation, et le règlement des conflits en Afrique. L’éminent défenseur des droits de l’homme et ancien Président de la Raddho, qui a également occupé le poste de directeur d’Amnesty International, a été récompensé pour ses combats en faveur de la justice sociale et du développement en Afrique.

Le Prix a été remis par Moustapha Dièye, éditeur du magazine panafricain Afrique Démocratie, qui a souligné le rôle prééminent joué par Alioune Tine dans le renforcement de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal et sur le continent africain.

Alioune Tine a consacré une grande partie de sa vie à défendre des causes justes, tant au Sénégal qu’à l’échelle africaine. Il a été salué en tant que globe-trotter infatigable, engagé au service du développement et de la promotion des expertises africaines.

Cette reconnaissance par le Prix Award souligne l’impact significatif d’Alioune Tine dans la promotion de la paix, de la médiation, et du règlement des conflits en Afrique, faisant de lui une figure majeure dans le paysage des droits de l’homme et de la justice sociale sur le continent.

Macky Sall et Marième Faye Sall font une apparition surprise à la soirée de Carlou D le 31 décembre (VIDEO)

Le 31 décembre 2023, le Président Macky Sall et la Première Dame Marième Faye Sall ont créé la surprise en rendant une visite inattendue à la soirée acoustique de l’artiste sénégalais Carlou D. L’événement, animé par le chanteur populaire, a été marqué par un moment spécial lorsque l’artiste s’est retourné en pleine prestation pour saluer ces invités de marque.

Le lendemain, le 1er janvier 2024, la Première Dame a poursuivi cette série de visites surprises en se rendant à la Place du Souvenir. Elle a assisté au Grand Bal de nouvel An, un événement animé par le roi du Mbalakh, Youssou Ndour.

Cette apparition inattendue du couple présidentiel à ces événements culturels a suscité l’enthousiasme et l’appréciation du public, renforçant ainsi les liens entre le leadership politique et le monde artistique au Sénégal. Ces moments ont également été largement partagés et commentés sur les réseaux sociaux, créant une atmosphère de célébration et de fierté nationale.

Affaire d’abus de confiance à l’agence de la Lonase de Tambacounda : Une vendeuse de PMU accusée de détournement de plus de 3 Millions FCFA

Une affaire d’abus de confiance secoue l’Agence de la Lonase de Tambacounda, où une vendeuse de PMU, F. Barro, âgée de 51 ans, est accusée d’avoir détourné plus de 3 millions de francs CFA. Selon des sources proches du dossier, F. Barro, autrefois la meilleure vendeuse de la Lonase de Tambacounda, aurait versé plusieurs dizaines de millions à la comptabilité. Cependant, les responsables ont constaté un déficit de plus de 3 millions dans les comptes après le versement des sommes collectées.

La mise en cause a avoué les faits face aux enquêteurs de la Section de recherches (Sr) suite à la plainte déposée par les responsables de l’agence. Elle aurait expliqué avoir misé au jeu de hasard « virtuel » dans l’espoir de rembourser la somme détournée, mais la chance ne lui aurait pas souri.

F. Barro a été déférée après la période légale de garde à vue et comparaîtra devant le tribunal des flagrants délits de Tambacounda. L’affaire met en lumière les défis liés à la gestion financière et à la sécurité des transactions dans le secteur des jeux de hasard.

Séparation de siamois : Lapsus ou méconnaissance du président Macky Sall

Dans son discours à la nation du 31 décembre 2023, le président sénégalais, Macky Sall, a mis en exergue les réalisations du système de santé du pays au cours de l’année écoulée. Cependant, une déclaration du président a suscité des interrogations, soulevant la question d’un possible lapsus ou d’une méconnaissance des faits.

Le président a affirmé que le corps médical sénégalais avait réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, parmi d’autres prouesses médicales. Si le président a eu raison en mentionnant les transplantations rénales et le traitement endovasculaire, il semble être passé à côté de la réalité en ce qui concerne la séparation de bébés siamois.

En effet, le Sénégal a déjà accompli trois séparations de bébés siamois, la plus récente ayant eu lieu en 2023 à l’hôpital pour enfants Albert Royer de Fann. Cette opération chirurgicale délicate a été dirigée par le Pr Gabriel Ngom, chef du service de chirurgie de l’hôpital. La première séparation de bébés siamois au Sénégal remonte à 2003 à l’hôpital Aristide Le Dantec, sous la direction du Pr Mamadou Ndoye.

Cette déclaration du président a suscité des interrogations quant à savoir s’il s’agit d’une méprise, d’un lapsus ou d’une méconnaissance réelle des faits. Les critiques pointent également du doigt le processus de préparation du discours présidentiel, se demandant si les conseillers en santé ont correctement informé le président.

Au-delà de cette controverse, cette situation met en lumière l’importance cruciale pour les plus hauts dirigeants d’être correctement informés avant de prendre la parole sur des sujets aussi sensibles que la santé publique. L’exactitude des informations partagées par les responsables politiques revêt une importance particulière, surtout lorsqu’il s’agit de célébrer les avancées médicales qui témoignent du progrès du secteur de la santé dans le pays.

Drame à Pikine : Une femme retrouvée morte et nue dans la chambre de son amant, enquête en cours

Pikine, banlieue dakaroise, est secouée par un tragique événement alors qu’une femme mariée, ressortissante d’un pays étranger, a été retrouvée morte et dévêtue dans la chambre de son petit ami. L’amant a été interpellé par la police et placé en garde à vue au commissariat de Yeumbeul, lançant une enquête pour élucider les circonstances de ce drame.

L’incident a immédiatement captivé l’attention des habitants de Pikine, soulevant des questions sur la nature exacte de cette tragédie. Les premiers éléments suggèrent plusieurs hypothèses, allant d’une tentative de viol qui aurait mal tourné à la possibilité que la femme ait été victime d’un malaise ou d’une crise cardiaque. L’enquête en cours vise à démêler ces éléments et à apporter des réponses à cette affaire qui suscite l’émoi dans la communauté.

La police, chargée de mener l’enquête, examine minutieusement tous les éléments disponibles pour reconstituer les faits et déterminer la responsabilité éventuelle du petit ami dans cette tragédie. La nature complexe de l’affaire souligne l’importance d’une enquête approfondie et rigoureuse pour obtenir une compréhension claire des événements.

Un conflit locatif dégénère à Dakar : L’électricien menace d’expulsion électrocute son bailleur

Dans une affaire aussi insolite que dangereuse, un différend locatif à Dakar a pris une tournure dramatique lorsque l’électricien menacé d’expulsion a délibérément branché la porte d’entrée de son logement sur le courant, causant une électrocution à son bailleur.

Selon les informations rapportées, l’électricien avait obtenu l’autorisation de la mairie pour démolir le logement en raison d’inondations saisonnières. Tous les locataires avaient quitté les lieux, à l’exception du mis en cause. Face aux plaintes du bailleur, Abdou Aziz T., résidant dans l’unité 15 des Parcelles Assainies, a été appréhendé par les forces de l’ordre.

Lors de son interrogatoire, le prévenu a avoué avoir installé un courant de 50 volts sur la porte de son studio pour contrecarrer son expulsion. Les enquêteurs ont trouvé le branchement sur les lieux. Placé en détention le 21 décembre 2023, Abdou Aziz T. a été jugé pour mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Cependant, la version du prévenu a changé en l’absence de la partie civile. Il a prétendu avoir électrifié la porte pour dissuader les voleurs, affirmant qu’il gardait d’importantes sommes d’argent et du matériel chez lui. Au terme des plaidoiries, le juge a condamné le prévenu à une peine d’avertissement de trois mois avec sursis. Cette affaire hors du commun souligne les risques liés aux litiges locatifs et met en évidence la nécessité d’une résolution pacifique de ces conflits pour éviter des conséquences tragiques.

Tragédie à Atlanta : Djinné Niang, jeune Sénégalais à la recherche d’emploi, assassiné en pleine rue

Les circonstances de ce meurtre glaçant se sont déroulées alors que le groupe de Sénégalais cherchait activement du travail. Un tireur, à bord d’un véhicule, a subitement abaissé sa vitre pour ouvrir le feu sur Djinné Niang. Ce dernier, concentré sur son téléphone portable, a été touché par une balle, victime d’une violence sans merci. L’incident s’est produit dans la rue, exposant la vulnérabilité des personnes en quête d’une vie meilleure.

L’article souligne le caractère choquant de cette attaque, soulignant que Djinné Niang était à la recherche d’une opportunité pour construire son avenir dans son nouveau pays d’adoption. Le meurtre, perpétré de manière soudaine et apparemment délibérée, a laissé la communauté sénégalaise sous le choc et suscite des interrogations sur les motifs de cet acte tragique.

Entre héritage de développement et défis démocratiques : Macky Sall face à un bilan ambigu à l’approche de la présidentielle de 2024

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal, le Président Macky Sall dresse un bilan en demi-teinte de ses 12 années à la tête du pays. Salué en tant que grand bâtisseur pour ses efforts dans la modernisation des infrastructures et la réduction des fractures sociales, Macky Sall est également critiqué pour son utilisation parfois excessive du pouvoir présidentiel et la polarisation de la scène politique.

Le paradoxe de la présidence de Macky Sall, oscillant entre son rôle de Chef de l’État et de Chef de parti, brouillant ainsi la conception de l’État. L’auteur souligne les conséquences politiques et sociales des violences symboliques, des injustices et des pratiques partisanes sur la confiance générale envers l’État et la démocratie.

L’élimination de figures politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall en 2019 est examinée sous l’angle de son impact sur le processus électoral de 2024, tout en questionnant l’effet Sonko et les perceptions d’acharnement judiciaire.

Le Président Sall est également loué pour sa capacité à pacifier la région de Casamance, soulignant la nécessité d’appliquer cette même intelligence au service de la paix dans le contexte politique. L’article appelle à une sublimation politique de Macky Sall, l’invitant à dépasser les enjeux partisans et à œuvrer pour la réconciliation nationale.

En vue de la présidentielle, l’auteur insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif avec tous les candidats, notamment avec Ousmane Sonko, afin de construire un pacte républicain consolidé et garantir une élection apaisée et crédible. Enfin, l’article appelle à une enquête impartiale sur les violences politiques, la libération des détenus politiques, et encourage le Président Sall à initier des actions concrètes pour guérir les divisions et unir le peuple sénégalais.

Drame à Pikine : Un accident « mortel » lors du départ de Boy Niang (Vidéo)

Un drame s’est produit ce lundi à Pikine lors du départ de Boy Niang à l’arène nationale pour son combat contre Modou Lô. Selon des témoins, l’accident, qualifié de « mortel », a eu lieu dans l’ambiance de la joie alors que le convoi se préparait pour l’événement sportif.

Pendant les festivités, une voiture aurait foncé sur des supporters. Malheureusement, la police escortant le convoi ne s’est pas arrêtée, laissant dans l’incertitude le bilan de cet accident. Les circonstances exactes de l’incident restent à clarifier, et l’attention des autorités pourrait se concentrer sur la nécessité d’une réponse rapide et approfondie à cet événement tragique.

Nous continuerons de suivre cette histoire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Goudomp : le maire plaide pour l’achèvement des travaux du quai de pêche et du centre de formation professionnelle

Le maire de Goudomp, Malang Vieux Cissé, a appelé à l’achèvement des travaux du quai de pêche et du centre de formation professionnelle, actuellement à l’arrêt depuis plusieurs mois. Lors d’une visite de chantier des projets de la municipalité, le maire a exprimé sa préoccupation quant à l’arrêt des travaux du quai de pêche, appelant le ministère de la Pêche à intervenir pour leur achèvement.

Le maire, accompagné de conseillers municipaux, a inspecté le hangar du quai de pêche, l’aménagement des voies de Goudomp 3, ainsi que le centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC). Il a particulièrement souligné son incompréhension face à l’arrêt des travaux du centre de formation professionnelle, qui est à l’arrêt depuis presque dix ans malgré le début de la construction des bâtiments.

Malang Vieux Cissé a plaidé pour la relance des travaux, soulignant l’importance de ces infrastructures pour l’économie locale. Il a estimé que la finalisation de ces projets contribuerait à résoudre des problèmes tels que le chômage des jeunes et l’autonomisation des femmes. Le maire a également salué le projet de construction de la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté, soulignant ses avantages pour la modernisation de Goudomp, offrant des commodités telles que piscine, médiathèque, salles de travail, spectacle, sport, et espace café.

Il reste à voir comment les autorités réagiront à cet appel du maire pour l’achèvement de ces projets cruciaux pour le développement de la région.

Accès à l’eau potable et à l’assainissement : création d’un groupe de réflexion dans l’espace UEMOA

Selon le représentant de l’UEMOA, Dr Dia, la croissance démographique prévue d’ici 2050, avec une population mondiale estimée à 9 milliards d’individus, accentuera les défis liés à la pénurie d’eau, en particulier dans les pays en développement, dont beaucoup se trouvent en Afrique sub-saharienne. Dans ce contexte, la création du Groupe de réflexion WASH/RTT-UEMOA s’inscrit dans le cadre du Projet West African Sanitation Policy & Activators (WASPA).

Le projet WASPA a pour objectif général de construire et maintenir un leadership politique pour une gestion sûre de l’assainissement, basée sur les Directives Africaines en matière de Politiques d’Assainissement (ASPG). Cela sera réalisé à travers un plaidoyer soutenu par des données probantes issues de la recherche, concentré sur cinq pays francophones d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal).

Le Directeur exécutif de IPAR et président du Réseau des Think Tank, Dr Cheikh Oumar Ba, a souligné lors du lancement du Groupe de réflexion Wash/RTT-UEMOA que les défis liés au changement climatique, à la croissance démographique et à l’urbanisation exigent un leadership fort. La mise en place de ce groupe vise à construire un cadre institutionnel et intellectuel, soutenu par des données probantes, capable d’influencer les politiques publiques pour relever ces défis complexes.

Cette initiative démontre l’engagement de l’UEMOA à promouvoir des solutions novatrices et basées sur la recherche pour surmonter les défis pressants liés à l’eau potable et à l’assainissement dans la région.

Horreur à Keur Massar : Assassinat atroce d’un apprenti-chauffeur

La banlieue dakaroise de Keur Massar a été secouée par un acte de violence épouvantable en cette fin d’année 2023, avec le meurtre brutal d’un jeune apprenti-chauffeur. La victime, identifiée sous le nom de D.M, a été retrouvée sans vie dans la nuit du 30 décembre, son corps ensanglanté gisant sur les lieux du crime au quartier Elhadji Pathé.

La macabre découverte a été faite vers 23 heures, choquant la communauté locale et suscitant l’indignation. Selon les informations de Seneweb, D.M, âgé d’environ 26 ans, présentait des blessures graves au visage et au bas ventre.

Alertés sur les lieux du drame, les éléments de la brigade territoriale de la compagnie de Keur Massar ont rapidement réagi, se rendant sur place pour enquêter sur cet acte odieux. Sur les lieux, ils ont constaté le corps inerte et mutilé de D.M, avant de réquisitionner les services d’un médecin-légiste pour procéder à une autopsie.

Le médecin-légiste, une fois sur place, a confirmé l’horreur du meurtre, notant les blessures graves infligées au bas ventre et au visage de la victime. Le corps a été transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour des examens plus approfondis.

Jusqu’à présent, l’identité du meurtrier reste inconnue, ajoutant une dimension d’angoisse à cette tragédie. G.S, l’oncle de la victime, a indiqué aux autorités que son neveu avait été mortellement poignardé, mais l’auteur du crime demeure en liberté.

Les enquêteurs de la brigade territoriale de gendarmerie de Keur Massar se sont mobilisés pour élucider les circonstances du meurtre et identifier le coupable. La communauté locale est sous le choc, demandant justice pour D.M et exprimant son inquiétude face à cette violence qui a frappé si violemment au cœur de leur quartier.

Tragédie à Bantako, Kédougou : Un incendie dévastateur ravage une vingtaine d’habitations

31 décembre 2023, Kédougou, Sénégal – Une catastrophe a frappé le village de Bantako, situé dans le département de Kédougou, ce dimanche en début d’après-midi, lorsque des flammes incontrôlables ont englouti une vingtaine d’habitations. L’origine de l’incendie demeure encore un mystère, laissant la communauté locale sous le choc.

L’Agence de Presse Sénégalaise (APS) a rapporté que l’incendie, d’une intensité redoutable, a consumé rapidement les habitations, créant une scène de désolation dans le village. Les premières informations indiquent que plusieurs familles ont été touchées, perdant non seulement leurs biens matériels, mais également une partie de leurs souvenirs et de leur histoire.

Dans de telles situations d’urgence, la solidarité communautaire et l’aide humanitaire sont cruciales. Les autorités locales et les organisations humanitaires travaillent de concert pour coordonner les secours et apporter un soutien immédiat aux victimes.

La population de Kédougou se mobilise également pour soutenir les personnes touchées par cette tragédie, montrant la résilience et la force de la communauté face à l’adversité. Des appels à la solidarité et aux dons ont été lancés pour aider les familles sinistrées à se reconstruire après cette épreuve dévastatrice.

En ces moments difficiles, le village de Bantako fait face à la tâche ardue de la reconstruction, tandis que le reste de la nation se tient solidaire avec les habitants touchés par cette tragédie inattendue.

Macky Sall annonce la création d’une Fondation dédiée à la paix et au développement post-mandat

Le Président Macky Sall, a récemment partagé sa vision pour l’après-pouvoir lors de son discours du 31 décembre 2023. Au-delà de l’offre d’Emmanuel Macron pour un poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P), Sall a dévoilé un projet significatif.

Après la transmission du pouvoir, le Président envisage de mettre en place une Fondation axée sur la paix, le dialogue et le développement. Cette initiative reflète son engagement continu envers des causes qui lui tiennent à cœur.

Les domaines clés de la Fondation comprennent la promotion de la coexistence pacifique entre les peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en mettant particulièrement l’accent sur la santé maternelle et infantile. Sall prévoit également de soutenir la jeunesse, de contribuer au développement des infrastructures en Afrique et de s’investir dans la réforme de la gouvernance mondiale.

Cette décision démontre non seulement la prévoyance du Président Macky Sall, mais aussi son engagement envers des initiatives humanitaires et socio-économiques après son mandat. La création de cette Fondation témoigne de sa volonté de laisser un impact positif durable dans des domaines cruciaux pour le bien-être global. La coexistence pacifique, le développement durable et la santé, entre autres, sont des piliers essentiels qui peuvent bénéficier de l’expérience et de l’engagement continu du Président.

En résumé, Macky Sall trace une voie inspirante pour son avenir post-politique en canalisant son énergie et son influence vers des projets philanthropiques. Sa Fondation promet d’être un acteur clé dans la promotion de la paix, du dialogue et du développement, laissant ainsi un héritage significatif au-delà de son temps au pouvoir.

Bilan et Ambitions : Macky Sall présente les réussites et les perspectives du Sénégal Émergent dans son discours du Nouvel An


Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora,  
Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.  
Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. 
En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades. 
Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus. 
Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.  
C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.  
Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.  
Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.  
A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières. 
Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent. 
Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. 
En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023. 
De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.  
La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.  
Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.  
A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices. 
Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération. 
Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et tous les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire. 
Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane, Mérina Dakhar et Kahone.  
Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.  
Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.  
Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.    
Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.  
Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr. 
Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural. 
L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.  
Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage. 
Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.  
Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple. 
Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.  
En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.  
Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.   
S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.  
Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions. 
Mes chers compatriotes,  
Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé en rade. 
Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.  
Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.  
Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire  universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa. 
Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.  
Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus. 
Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.  
Nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture sanitaire, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023. 
De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.  
En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa.   
Mes chers compatriotes,  
Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.  
Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.  
De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable. 
Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps. 
Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.  
C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle. 
Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.  
Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants. 
De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop à Dakar, et Gaston Berger à Saint-Louis, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor. 
Sur une décennie, nous avons érigé les Centres universitaires régionaux en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais. 
Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et du Sénégal oriental démarre en janvier.  
En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants. 
Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants. 
Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. 
Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.  
L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous, qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.  
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.  
La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre dernier à Mamatoro.   
A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.  
C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.  
Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.  
Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis. 
Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai. 
L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.  
C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.  
A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude. 
Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif.   
Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie.   
Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.  
Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.  
Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain.  
En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.  
Voilà pourquoi je ferai de sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.  
J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play. 
Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.  
Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.  
Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.  
Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine. 
D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité. 
Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.  
Je vous renouvelle mes sentiments de profonde affection.  
A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.    

Progrès énergétiques et hydrauliques : Macky Sall annonce un avenir prometteur pour le Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a tracé une vision prometteuse pour le pays, mettant en avant la prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières comme un catalyseur pour atteindre l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables d’ici 2025. Dans le secteur crucial de l’eau, il a souligné les efforts déployés, notamment la multiplication des forages en milieu rural dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et la construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr.

La perspective de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières représente une étape majeure pour le Sénégal. Macky Sall a affirmé que cette avancée permettra d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, offrant ainsi une source d’énergie plus abordable pour tous. Ce progrès économique est non seulement crucial pour la croissance nationale, mais il apporte également une réponse aux besoins énergétiques croissants de la population.

Dans le domaine de l’eau, le Président a mis en lumière les initiatives entreprises pour renforcer l’accès à l’eau potable, en particulier en milieu rural. La multiplication des forages grâce à la première phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de vie des communautés éloignées.

La construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr renforce la capacité du Sénégal à assurer un approvisionnement stable en eau potable, répondant ainsi aux besoins croissants de la population. Cette infrastructure stratégique contribuera à relever les défis liés à la distribution de l’eau, assurant ainsi un accès fiable et durable à cette ressource vitale.

Ces avancées dans les secteurs de l’énergie et de l’eau reflètent l’engagement du Sénégal envers un développement équilibré et durable. Les projets annoncés par Macky Sall définissent une trajectoire positive pour l’avenir du pays, où l’accès à l’énergie et à l’eau constitue un socle essentiel pour la prospérité et le bien-être de la population.

Ambition spatiale et modernisation des infrastructures : Macky Sall dévoile les jalons du Sénégal émergent

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dévoilé des perspectives ambitieuses pour le Sénégal émergent, mettant en avant le lancement imminent du premier satellite du pays, conçu et réalisé par des ingénieurs locaux. Dans son discours, il a également souligné la réhabilitation des aéroports régionaux, jetant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour le développement technologique et l’infrastructure du pays.

L’annonce du lancement prochain du premier satellite sénégalais marque une avancée significative dans le domaine spatial. La conception et la réalisation par des ingénieurs nationaux témoignent de la montée en puissance des compétences locales dans des domaines technologiques de pointe. Cette réalisation prometteuse ouvre la voie à une participation accrue du Sénégal dans le secteur spatial.

Parallèlement, la modernisation des aéroports régionaux réaffirme l’engagement du Sénégal envers le développement infrastructural pour soutenir la connectivité et le développement économique à l’échelle régionale. Les aéroports réhabilités à Cap Skirring, Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, et Saint-Louis renforceront les liens entre les différentes régions du pays.

Les projets en cours, tels que la livraison prévue en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam, et Ziguinchor, témoignent de la vision à long terme du Sénégal émergent. La modernisation de ces infrastructures favorisera la croissance économique, stimulera les échanges commerciaux et renforcera l’accessibilité à travers tout le pays.

L’ensemble de ces initiatives reflète la détermination du Sénégal à se positionner comme un acteur majeur dans les domaines de la technologie spatiale et de l’infrastructure moderne. En investissant dans ces secteurs clés, le pays pose les jalons pour un avenir innovant et prospère, contribuant ainsi à sa transformation en une nation émergente.

Bilan alarmant de l’année écoulée : Macky Sall dénonce les graves violences et les attaques au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dressé un bilan alarmant de l’année écoulée, soulignant les graves violences qui ont secoué le pays, causant des pertes humaines, des blessés et la destruction de biens publics et privés. Dans son discours, le chef d’État a évoqué des attaques contre des lieux de culte, des consulats, des ambassades, des établissements scolaires et universitaires.

Cette année a été marquée par des événements tragiques, avec des perturbations majeures causées par des actes de violence. Macky Sall a déploré la perte de vies humaines, les blessés, ainsi que les dégâts matériels considérables résultant de ces violences.

Des lieux de culte, symboles de la diversité religieuse du Sénégal, ont été touchés, mettant en évidence une menace contre la paix sociale et la coexistence pacifique. De plus, des attaques contre des consulats, ambassades, et des établissements éducatifs ont eu des répercussions sur la stabilité et la normalité de la vie quotidienne.

L’impact s’est également étendu aux infrastructures vitales, avec une cyberattaque contre des sites stratégiques de l’État, touchant des services essentiels tels que l’eau et l’électricité. De plus, un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus a ajouté une dimension tragique aux événements de cette année.

Le Président a souligné la nécessité d’une réponse concertée pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Les autorités devront travailler de manière coordonnée pour prévenir de tels actes de violence à l’avenir, tout en garantissant la protection des citoyens et de leurs biens.

Alors que le Sénégal fait face à ces défis, l’appel à l’unité nationale et à la tolérance devient d’autant plus crucial pour préserver la paix et la prospérité dans le pays.

Vers l’émergence : Macky Sall met en avant la densification des infrastructures de transport au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné le progrès significatif vers l’émergence économique du pays, mettant en avant la densification des infrastructures routières et autoroutières, ainsi que la modernisation du système de transport urbain et interurbain.

D’après le chef d’État, « nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. » Cette déclaration met en évidence l’engagement continu envers le développement des infrastructures pour stimuler la croissance économique.

La densification des infrastructures routières et autoroutières revêt une importance stratégique pour améliorer la connectivité nationale, facilitant ainsi le mouvement des personnes et des marchandises. Ces améliorations renforcent également l’efficacité du transport interurbain, contribuant ainsi à une économie plus intégrée.

L’accent mis sur la modernisation du système de transport urbain et interurbain souligne la volonté de créer des solutions de déplacement plus efficaces et durables. Des investissements dans des modes de transport novateurs et respectueux de l’environnement contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Les avancées dans le domaine des infrastructures de transport ne se limitent pas seulement à faciliter la mobilité, mais elles stimulent également l’activité économique en réduisant les coûts de logistique et en favorisant l’accessibilité aux différentes régions du pays.

Cette démarche s’inscrit dans la vision plus large du Sénégal visant à devenir une économie émergente, capable de rivaliser sur la scène mondiale. Alors que le pays s’engage résolument sur cette voie, l’investissement dans les infrastructures de transport joue un rôle central dans la construction d’un avenir plus dynamique et prospère.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Fin de l’ére Macky Sall : Me Patrick Kabou annonce la mise au frigo du président sortant

Me Patrick Kabou, avocat et personnalité bien connue au Sénégal, a annoncé de manière concise mais chargée de sens la mise au frigo officielle du président sortant, Macky Sall. Cette déclaration, formulée de manière énigmatique, laisse entrevoir un changement majeur dans le paysage politique sénégalais, symbolisé par le départ du président en exercice.

Dans son annonce, Me Patrick Kabou ne mâche pas ses mots en déclarant que « Macky SALL est officiellement mis au frigo aujourd’hui à partir de 20h. C’est à fêter avec du ‘make noise’. On est sur autre chose maintenant. Bienvenue à l’homme de Sandrine chez les has been. » Cette déclaration sibylline semble marquer la fin d’une ère politique, laissant place à de nouvelles perspectives.

L’expression « mis au frigo » porte une connotation de mise à l’écart, suggérant que Macky Sall serait exclu ou évincé de la scène politique, du moins temporairement. Cette métaphore laisse entendre un changement radical dans la direction politique du pays, marquant peut-être la fin d’une ère dominée par le président sortant.

L’appel à célébrer avec du « make noise » laisse présager une transition bruyante vers quelque chose de nouveau. Cette expression suggère que le changement à venir ne passera pas inaperçu, mais plutôt qu’il sera accompagné d’une manifestation bruyante de joie, de célébration ou même de contestation.

La référence à « l’homme de Sandrine chez les has been » laisse place à des interprétations diverses, mais elle suggère peut-être l’émergence d’une nouvelle figure politique ou d’une nouvelle dynamique dans le paysage politique sénégalais. La déclaration de Me Patrick Kabou semble annoncer l’avènement d’un nouveau chapitre politique, avec des acteurs différents et des perspectives renouvelées.

L’annonce de Me Patrick Kabou marque un moment clé dans la vie politique du Sénégal. La déclaration cryptique et chargée d’émotions suggère que le pays est sur le point de vivre des changements importants, tant sur le plan politique que symbolique. Le « frigo » pourrait bien être le lieu où repose désormais le passé politique de Macky Sall, laissant la scène à de nouvelles dynamiques et à un avenir politique que Me Patrick Kabou semble accueillir avec anticipation et peut-être même avec un brin d’ironie.

L’Armée Sénégalaise frappe fort à Katimpeu, démantelant des bases du MFDC

Selon les informations des autorités de sécurité, l’opération a conduit à l’arrestation de 13 individus présumés liés aux activités du MFDC. Ces arrestations font suite à des fouilles approfondies qui ont permis de localiser et de démanteler plusieurs bases utilisées par le groupe dissident. Outre les arrestations, les forces armées ont également réussi à confisquer une quantité significative de chanvre indien. Ces substances illicites étaient entreposées et conditionnées dans diverses habitations de Katimpeu, selon les sources.

Le démantèlement de ces bases à Katimpeu représente un coup réussi contre le MFDC, un groupe qui a longtemps été une source d’instabilité dans la région. Cette action démontre la détermination des autorités à restaurer la paix et la sécurité, mettant en lumière la volonté de prendre des mesures décisives pour neutraliser les éléments perturbateurs.

Cette action de l’armée sénégalaise à Katimpeu reflète une avancée majeure dans la quête de stabilité et de sécurité dans la région de Casamance. Elle envoie un message fort sur la ferme détermination des autorités à mettre fin aux menaces qui pèsent sur la paix, la sécurité et le bien-être des communautés locales.

Engagement pour l’éducation : Macky Sall appelle à des années scolaires stables et studieuses

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné son engagement envers l’amélioration du système éducatif du pays, affirmant que les efforts déployés doivent conduire à des années scolaires et universitaires plus stables et propices à l’apprentissage.

D’après le chef d’État, « pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. » Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement durable du Sénégal.

Les réformes entreprises pour renforcer le système éducatif sénégalais reflètent la volonté de créer un environnement d’apprentissage plus propice et stable. Macky Sall met l’accent sur l’importance d’une éducation de qualité pour assurer le futur des jeunes générations et contribuer à la prospérité nationale.

Cet appel à des années scolaires et universitaires plus stables met en avant la vision du président pour une éducation qui prépare les jeunes à relever les défis du monde moderne. Il encourage également la stabilité dans le calendrier académique, favorisant ainsi un environnement propice à la concentration et à l’épanouissement intellectuel.

L’engagement en faveur de l’éducation est une pierre angulaire du développement national, et Macky Sall rappelle que les réformes entreprises ont pour objectif d’offrir aux jeunes Sénégalais les outils nécessaires pour construire un avenir prospère.

Alors que le Sénégal poursuit ses efforts en matière d’éducation, les aspirations du président visent à élever le niveau éducatif et à garantir que chaque enfant ait la possibilité de réaliser son plein potentiel, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Progrès significatifs sous la présidence de Macky Sall : L’électrification rurale atteint 61% en 2023

Dans un discours du 31 Décembre 2023, le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en lumière les réalisations notables dans le domaine de l’électrification rurale, soulignant que de nombreuses localités autrefois plongées dans l’obscurité bénéficient désormais d’un accès à l’électricité.

Le chef d’État a déclaré avec satisfaction : « Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023. » Cette affirmation met en évidence une avancée significative au cours de son mandat présidentiel.

Les progrès dans le secteur de l’électrification rurale témoignent des efforts déployés pour améliorer la qualité de vie des communautés éloignées. Cette augmentation du taux d’électrification ouvre de nouvelles perspectives économiques, éducatives et sociales pour les habitants des zones rurales.

L’investissement dans l’électrification rurale a des implications positives sur divers aspects, favorisant le développement local, renforçant l’accès à l’éducation, et stimulant les opportunités économiques. Les localités qui étaient auparavant exclues du réseau électrique national bénéficient désormais d’une connectivité essentielle.

Le passage de 27% à 61% en matière d’électrification rurale reflète l’engagement envers une croissance inclusive et durable. Ces avancées représentent un pas significatif vers la réduction des inégalités entre les zones urbaines et rurales, contribuant ainsi à l’amélioration globale du niveau de vie dans tout le pays.

Les résultats obtenus témoignent du dynamisme du programme présidentiel et soulignent l’importance d’investir dans les infrastructures pour stimuler le développement à travers le pays. Alors que le Sénégal avance vers l’avenir, ces progrès dans l’électrification rurale ouvrent la voie à un avenir plus éclairé et prometteur pour toutes ses communautés.

Message solennel de fin d’année de Macky Sall : Adieux émouvants et pensées pour les disparus

Dans son dernier message solennel de fin d’année, le Président sénégalais Macky Sall a exprimé des adieux émouvants et des pensées pour les disparus, marquant ainsi une étape significative pour la nation.

Le chef d’État a commencé son discours en déclarant : « Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. » Cette annonce a suscité une réaction particulière, soulignant la transition vers une nouvelle phase.

En unissant sa voix à la communauté nationale, Macky Sall a dirigé ses pensées vers les regrettés disparus, exprimant une prière pour que leurs âmes reposent en paix. Il a également exprimé des vœux de prompt rétablissement pour les malades, soulignant ainsi l’importance de la solidarité en ces moments difficiles.

Cette déclaration du Président résonne profondément dans un contexte marqué par des défis et des pertes. Elle souligne l’unité nationale nécessaire pour surmonter les épreuves, avec un appel à la compassion envers ceux qui ont été touchés par la maladie et à la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle année, le message de Macky Sall reflète la gravité du moment tout en inspirant l’espoir pour l’avenir. Les adieux et les vœux de rétablissement témoignent d’une empathie sincère envers le peuple sénégalais, soulignant la nécessité de solidarité et d’optimisme face aux défis à venir.

Lamine Diallo dénonce Macky Sall dans son message de nouvel an : Retour sur une année sombre pour les sénégalais

Le député Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a adressé un message de Nouvel An percutant aux Sénégalais. Dans son discours, il a dressé un bilan accablant des événements qu’il qualifie d' »endurés » par les citoyens au cours de l’année 2023. Les manifestations, le coût de la vie exorbitant et la question de l’immigration ont été au cœur de ses critiques virulentes contre le président Macky Sall.

 » Un des points centraux de la diatribe de Lamine Diallo concerne la vie chère. Il a mis en lumière les difficultés économiques auxquelles sont confrontés les Sénégalais, évoquant une inflation galopante et une augmentation des prix qui pèsent lourdement sur les ménages. Dans son message, il a interpellé le gouvernement sur la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier des citoyens.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise. »

Le message de Lamine Diallo pour le Nouvel An s’inscrit dans la continuité de ses critiques contre le gouvernement de Macky Sall. En pointant du doigt les manifestations, la vie chère et l’immigration, il souligne une année 2023 difficile pour les Sénégalais. Tout en exprimant sa solidarité avec la population, le leader de la coalition MLD Tekki 2024 appelle à une action collective pour instaurer des changements significatifs et ouvrir la voie à une année 2024 plus prometteuse.

Lansana Gagny Sakho émet un appel passionné pour un renouveau en 2024

Dans une déclaration percutante diffusée récemment sur les réseaux sociaux, Lansana Gagny Sakho, figure éminente et soucieuse de l’avenir du Sénégal, a lancé un appel poignant à la jeunesse et à la population sénégalaise dans son ensemble. Son message, intitulé « Pour un Nouveau Départ en 2024 », résonne comme une sonnette d’alarme face aux défis persistants qui pèsent sur le pays.

Sakho n’a pas mâché ses mots en évoquant la réalité que vivent les jeunes sénégalais, soulignant la répétition des années sans perspectives claires. Des pertes humaines, des départs forcés vers d’autres contrées, des prisonniers politiques : le tableau qu’il dépeint est sombre et laisse entrevoir une crise profonde que le pays traverse.

L’appel de Sakho est plus qu’un simple constat des maux actuels. Il sonne comme un appel à l’action, à la mobilisation collective. Il souligne la nécessité impérieuse d’agir face aux crises récurrentes et à la perte de repères démocratiques. Il interpelle chacun à ne plus rester un simple spectateur, mais à devenir acteur du changement qu’il souhaite voir.

Lansana Gagny Sakho ne mâche pas ses mots en remettant en question la gouvernance actuelle. Il dénonce une période où les fondements du pays sont mis à mal, mettant en garde contre le danger de laisser d’autres décider du destin du Sénégal. Son message est clair : le statu quo n’est plus une option viable.

Dans son plaidoyer, Sakho rejette catégoriquement l’idée qu’Amadou Ba soit la solution. Il appelle à une mobilisation générale en vue des élections de 2024, insistant sur la nécessité d’un nouveau départ. Il met en avant la responsabilité de chaque citoyen dans la transformation de l’avenir du Sénégal, soulignant que le patriotisme peut être le catalyseur d’un changement radical.

Le message de Lansana Gagny Sakho résonne comme un appel pressant à l’action et à la responsabilité collective. Il appelle à un éveil des consciences, à une mobilisation massive pour garantir un nouveau départ en 2024. Son plaidoyer, empreint de patriotisme, rappelle à tous que le pouvoir de changer les choses réside entre les mains de chaque Sénégalais. En cette période cruciale, l’appel de Sakho résonne comme un cri d’espoir et une invitation à bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal.

Violent incendie à l’ancienne gare routière de Touba : D’énormes dégâts matériels, 45 cantines consumées

Une tragédie s’est abattue sur l’ancienne gare routière de Touba, située au quartier Darou Marnane, suite à un violent incendie qui a engendré d’énormes dégâts matériels. Des pièces détachées, des cantines, et même deux véhicules ont été réduits en cendres, laissant un paysage de désolation.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb, l’origine du sinistre serait un soudeur métallique qui effectuait des travaux sur place. L’incendie a rapidement pris de l’ampleur, provoquant la destruction de biens matériels précieux.

Les sapeurs-pompiers, appuyés par des citoyens et des agents de la Croix Rouge de Mbacké, ont agi rapidement pour maîtriser les flammes. Bien que le bilan global des dégâts ne soit pas encore connu, une première estimation fait état de 45 cantines contenant des pièces détachées qui ont été consumées par le feu.

Le Lieutenant-colonel Aly Cissé, commandant du Groupement d’incendie et de secours n° 2 regroupant les régions de Thiès et de Diourbel, a déclaré lors d’une conférence de presse que malgré l’importance des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Il a précisé : « Nous avons été alertés vers 12h47 pour feu d’atelier de pièces détachées. Le premier engin s’est présenté à 12h49. Vu la situation et le développement rapide du feu, il a automatiquement demandé le renfort des moyens provenant de Diourbel, de Darou Mousty. Tous ces moyens engagés nous ont permis de circonscrire puis maîtriser le feu. »

La collaboration entre les services de secours a été cruciale pour contenir l’incendie. Les véhicules de Fass Barigo et de Gossas étaient également en route pour prêter main-forte.

L’impact de cet incendie suscite l’émoi dans la communauté, tandis que les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes exactes du sinistre et évaluer l’étendue des pertes matérielles.

Ziguinchor : Plaidoyer des femmes du secteur informel pour une réduction des taxes municipales

Les femmes du secteur informel, dont des commerçantes et des mareyeuses à Ziguinchor, ont récemment lancé un plaidoyer en faveur de la réduction des taxes municipales imposées par la Mairie. Ces femmes, confrontées à des difficultés financières, ont partagé leurs préoccupations avec le Comité Régional Consultatif de la femme, qui a pris l’engagement de porter leur plaidoyer.

Outre les questions fiscales, Ndeye Marie Thiam a abordé la question de l’arrêt des flottes maritimes des bateaux Aline Sitoé, Aguéne et Diambone. Elle a exprimé l’impact négatif de cet arrêt prolongé sur les activités des femmes commerçantes qui dépendent fortement du transport maritime pour l’évacuation de leurs produits.

“Les bateaux doivent revenir, nous en avons besoin. Les populations en ont besoin. Les commerçantes lancent un cri du cœur”, a souligné Ndeye Marie Thiam Diédhiou lors de la rencontre, qui a rassemblé des représentants de la Mairie, du Conseil départemental et d’institutions bancaires, entre autres acteurs concernés.

Cette démarche des femmes du secteur informel met en avant les défis économiques auxquels elles sont confrontées et souligne l’importance de créer un environnement favorable pour leur activité. Le plaidoyer, porté par le Comité Régional Consultatif de la femme, vise à sensibiliser les autorités locales sur les besoins spécifiques de ces femmes entrepreneurs et à trouver des solutions concertées pour alléger leur charge financière. L’implication des différents acteurs dans ce processus est cruciale pour le développement économique et social de la région de Ziguinchor.

Urgence humanitaire au large d’El Hierro : Un cayuco avec des occupants en « très mauvaise santé » signalé à 300 kilomètres

Un dramatique incident maritime a secoué la région d’El Hierro alors qu’un Cayuco, une petite pirogue monoxyle, transportant des occupants en « très mauvaise santé », a été repéré à 300 kilomètres au sud de l’île. La situation critique a été signalée par un commerçant, alertant les autorités sur la précarité des conditions à bord de l’embarcation.

Des sources des secours ont révélé que le Cayuco pourrait contenir sept occupants, certains d’entre eux étant rapportés comme étant « en mauvaise santé ». Le journaliste Txema Santana a tragiquement informé sur son compte Twitter que, selon des informations préliminaires, au moins trois membres de l’équipage auraient perdu la vie.

La situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des traversées dangereuses pour atteindre les côtes espagnoles. Les autorités locales et les services de secours maritimes travaillent en étroite collaboration pour répondre à cette situation critique et apporter une assistance immédiate aux personnes en détresse en mer. L’évolution de cette situation tragique sera suivie de près, suscitant des préoccupations au-delà des frontières de la région.

Aly Ngouille Ndiaye en tournée aux États-Unis : Une rencontre fructueuse avec l’activiste Ousmane Tounkara

Au cours de ce week-end, une rencontre significative a eu lieu aux États-Unis entre l’ancien ministre de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, et l’activiste bien connu Ousmane Tounkara. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la tournée de l’ancien ministre dans la diaspora sénégalaise.

La vidéo de cette rencontre, partagée sur les réseaux sociaux, offre un aperçu de la discussion entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara. Les détails précis de leur échange n’ont pas encore été divulgués, mais il est évident que cette rencontre revêt une importance particulière compte tenu des profils respectifs des deux hommes.

De son côté, Ousmane Tounkara est connu pour son engagement en faveur de diverses causes sociales et politiques au Sénégal. Sa rencontre avec Aly Ngouille Ndiaye pourrait être interprétée comme une occasion de discuter des préoccupations de la diaspora et de favoriser un dialogue constructif entre les acteurs clés du pays.

Dans l’attente de détails supplémentaires sur les échanges entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara, cette rencontre souligne l’importance du dialogue entre les personnalités politiques et les activistes, même en dehors des frontières sénégalaises. Elle offre également un aperçu de la dynamique politique et sociale au sein de la diaspora sénégalaise aux États-Unis.

Un Sénégalais fraîchement arrivé aux États-Unis, Djine Niang, tragiquement tué par balle : enquête en cours

Le jeune homme de 25 ans, originaire de Touba, aurait été abattu lors de sa quête d’emploi, suscitant l’indignation de la communauté sénégalaise.

Selon les témoignages recueillis, Djine Niang aurait crié à l’aide de toutes ses forces avant de succomber à ses blessures. Son frère, Malick Niang, a déclaré : « Djine Niang était à la recherche d’un travail. Mais un individu, à bord de son véhicule, a ouvert volontairement le feu sur lui. Il a crié avant de tomber. »

L’identité du présumé coupable n’a pas été révélée dans l’immédiat, mais les autorités américaines l’ont appréhendé et il est actuellement en détention pour les besoins de l’enquête en cours.

La communauté sénégalaise aux États-Unis est sous le choc, confrontée à la perte d’un de ses membres dans des circonstances aussi tragiques. Des rassemblements et des hommages sont organisés pour rendre hommage à Djine Niang, tandis que la famille et les proches pleurent la perte de ce jeune homme prometteur.

Les autorités américaines mènent une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette fusillade et déterminer les motivations derrière cet acte criminel. La justice sera appelée à faire toute la lumière sur cette affaire qui a ébranlé la communauté sénégalaise et laissé un vide douloureux dans le cœur de ceux qui ont connu Djine Niang.

La diaspora sénégalaise aux États-Unis demande également que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue. L’ambassade du Sénégal aux États-Unis suit de près l’évolution de l’enquête et apporte son soutien à la famille endeuillée.

La perte de Djine Niang est un rappel poignant des défis auxquels font face les immigrants en quête d’une vie meilleure, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité et la protection des nouveaux arrivants pour prévenir de tels incidents tragiques à l’avenir.

Fin de règne pour la terreur de la petite-côte : Daouda Sarr, agresseur en série, arrêté

Ce samedi matin, les forces de l’ordre ont mis fin au règne de terreur de Daouda Sarr, redoutable agresseur sévissant sur la petite-côte du Sénégal. L’arrestation, opérée par les éléments du commissariat urbain de Saly, s’est déroulée avec la saisie du pistolet utilisé par le caïd.

Daouda Sarr ciblait principalement les résidences des ressortissants étrangers, semant la terreur à Malicounda, Somone, Saly et Ngaparou. Son modus operandi violent a atteint son paroxysme dans la nuit du 24 décembre, lorsqu’il a agressé un couple français résidant à Ngaparou.

Armé d’un pistolet et d’un couteau, l’agresseur a dérobé une somme de 150 000 F CFA, trois téléphones portables (dont un iPhone 12 Pro Max, un iPhone 6 et un iPhone 8), une chaîne avec deux alliances en or, deux iPads, deux montres et deux chaînes en argent.

L’arrestation de Daouda Sarr a été rendue possible grâce aux caméras de surveillance installées dans la résidence des victimes. Alertés, les gendarmes ont ouvert une enquête qui a conduit à l’identification formelle du criminel.

Les forces de l’ordre, notamment la Brigade de Recherches de Saly, ont agi rapidement pour mettre fin à la cavale de l’auteur du braquage. Les éléments du commissariat urbain de Saly ont réussi à appréhender Daouda Sarr ce matin, saisissant son pistolet.

Actuellement en garde à vue, Daouda Sarr et son présumé complice font l’objet d’une enquête approfondie. Les victimes se succèdent au commissariat, déposant leurs plaintes contre le criminel.

À la fin de l’enquête de la police, Daouda Sarr sera remis entre les mains de la gendarmerie pour une nouvelle procédure. L’agresseur en série a causé des ravages parmi les forces de l’ordre et la population de Ngaparou, Somone, Malicounda, et d’autres régions de la petite-côte.

Alors que la nouvelle de l’arrestation se propage, un soulagement palpable envahit la petite-côte, marquant la fin de la menace que représentait Daouda Sarr. Les unités de la compagnie de Gendarmerie de Mbour ont renforcé leurs opérations de sécurisation pour garantir la sécurité des citoyens à l’approche du nouvel an.

Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue

Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.

Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.

Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.

La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.

Crise de carburant à l’Aéroport de Diass : Air Sénégal retarde plusieurs vols

Aujourd’hui, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass est plongé dans une crise de pénurie de carburant aviation (kérosène), entraînant des retards et des perturbations majeures pour plusieurs vols. La compagnie aérienne Air Sénégal, impactée par cette situation critique, est contrainte de retarder plusieurs de ses vols prévus pour la journée.

Parmi les vols affectés aujourd’hui figurent le HC331 à destination de Casablanca, le HC417 en direction de Milan, et le HC331 à destination de Cotonou. La crise s’étend également aux vols prévus cet après-midi, touchant un certain nombre de trajets populaires, notamment le HC303 à destination d’Abidjan, le HC209 en direction de Conakry, le HC213 pour Banjul, et le HC205 en direction de Nouakchott.

La pénurie de kérosène à l’aéroport de Diass rappelle l’importance cruciale de la stabilité des approvisionnements en carburant pour maintenir le bon fonctionnement des opérations aériennes. Les autorités aéroportuaires et les compagnies aériennes doivent collaborer pour développer des stratégies robustes visant à éviter de telles crises à l’avenir.

Grâce présidentielle en vue du nouvel an : Macky Sall accorde la liberté à 1372 détenus

En ce dernier jour de l’année, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exercé son pouvoir présidentiel en accordant la grâce à 1372 personnes condamnées pour diverses infractions et actuellement détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays.

Cette mesure de clémence, conforme à la Constitution et à la tradition républicaine, intervient dans un esprit de clémence et de compréhension envers des délinquants primaires ainsi que des détenus démontrant des signes de resocialisation, selon le communiqué du ministère de la Justice parvenu à Senego.

Le président Macky Sall offre ainsi à cette catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur liberté et de réintégrer leur famille. La grâce présidentielle est également vue comme une chance pour ces individus de saisir l’opportunité qui leur est accordée afin de se réinsérer de manière positive dans la société.

Cette traditionnelle grâce présidentielle lors de la période du Nouvel An est une pratique visant à promouvoir la réhabilitation sociale et à donner une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs. Elle souligne l’importance de la compassion et de l’humanité dans l’administration de la justice, tout en encourageant la réinsertion des individus dans la vie civile. En ce dernier jour de l’année, cette décision présidentielle offre une lueur d’espoir à ceux qui pourront recommencer l’année nouvelle avec une perspective renouvelée.

Affaire de recrutement contesté à l’Université Amadou M. Mbow : Appel à la rectification

Une affaire de recrutement à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio suscite des vagues de contestations et d’accusations de forfaiture, népotisme et injustice. Le plaignant, Monsieur Tafsir Mamour Ba, Professeur de Lettres au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane et Enseignant vacataire à l’UCAD au Département de Lettres Modernes, écrit une lettre ouverte au Président de la République, Macky Sall, et au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, pour exposer son cas.

Selon la lettre, M. Ba aurait répondu à un appel à candidature pour le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française du 16e siècle. Cependant, le plaignant affirme que la décision du comité de sélection a été scandaleuse et injuste, car la candidate proposée au recrutement n’aurait pas le profil adéquat. Le candidat conteste le fait que la personne choisie possède un doctorat en littérature française du 17e siècle, alors que le poste recherché spécifiait clairement le 16e siècle.

Le plaignant souligne l’inadéquation de la spécialité de la candidate retenue avec les critères du poste et insiste sur la violation des règles universitaires. Il interpelle les autorités à corriger cette situation, dénonçant le favoritisme et le non-respect du mérite et de la compétence dans le processus de recrutement.

Cette affaire met en lumière les enjeux du processus de recrutement au sein des institutions éducatives et souligne l’importance du respect des critères définis dans les appels à candidature pour assurer une sélection équitable des candidats. Les autorités sont appelées à examiner attentivement ces allégations et à prendre des mesures correctives pour préserver l’intégrité du processus académique.

Affaire de tabassage à Touba : Une condamnation avec sursis pour l’agresseur

Mercredi dernier, la ville de Touba a été le témoin d’un acte choquant impliquant le chauffeur M. Ndiaye, accusé de violences conjugales sur son épouse. La raison de cette agression ? Un bol de mbakhal, un plat traditionnel sénégalais. Le prévenu a été déféré au tribunal d’instance de Mbacké, où il a comparu hier pour répondre de ses actes.

Les faits reprochés à M. Ndiaye sont graves, puisqu’il a admis avoir agressé physiquement sa femme, causant une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours. C’est avec une ceinture de gris gris qu’il aurait infligé les coups à sa conjointe. Le tribunal a été confronté à des détails troublants lorsque le chauffeur a avoué avoir également proféré des injures à l’encontre de son épouse.

Dans une tentative de se disculper, M. Ndiaye a justifié son geste en affirmant que son épouse n’était pas exempte de tout reproche. Il a prétendu qu’elle s’était agrippée à ses parties intimes, forçant ainsi sa réaction violente pour se libérer de cette emprise.

La sentence rendue par le tribunal est une condamnation à six mois de prison avec sursis pour le chauffeur M. Ndiaye. Cette décision souligne la gravité de l’acte tout en tenant compte des circonstances atténuantes. La justice a ainsi tranché dans une affaire qui met en lumière les violences conjugales, souvent tues, mais qui persistent dans certaines sphères de la société.

Cette condamnation avec sursis espère servir d’avertissement et de dissuasion pour ceux qui pourraient être tentés de recourir à la violence au sein de leurs foyers. Elle souligne également l’importance de la sensibilisation et de la lutte contre les violences domestiques pour promouvoir des relations familiales saines et égalitaires. La question des droits des femmes et la lutte contre les violences de genre demeurent des enjeux cruciaux dans la société sénégalaise et au-delà.

Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale

Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.

Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »

Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.

Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.

Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.

Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Grève annoncée des boulangers au Sénégal face à la hausse des coûts des intrants

Les boulangers du Sénégal ont tenu un point de presse hier pour exprimer leurs préoccupations face à la situation économique difficile du secteur. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont exposé une série de doléances, dénonçant notamment la hausse des coûts des intrants tels que la levure, le gasoil, l’électricité et le sel.

Les représentants des boulangers ont également souligné la non-application de la réglementation et ses répercussions sur le prix et le poids du pain. Face à l’absence de réponse de la part des autorités, les boulangers ont annoncé leur intention d’organiser des journées de grève, débutant avant le 15 janvier 2024.

Amadou Gaye, président de la Fnbs, a rappelé qu’une conférence de presse avait été tenue le 17 octobre 2023 pour alerter sur la situation, mais que l’État n’avait pas répondu aux revendications du secteur. Il a déploré l’incapacité de l’État à assurer la survie du secteur et a insisté sur la détermination des boulangers à faire grève, exigeant une augmentation d’au moins 50 francs CFA sur le prix du pain.

Cette annonce souligne les tensions croissantes dans le secteur de la boulangerie au Sénégal, confronté à des défis économiques majeurs qui affectent la rentabilité des entreprises et suscitent des préoccupations quant à la viabilité du secteur.

Encourager les lotissements pour un urbanisme durable : Appel du directeur du développement urbain au Sénégal

Le directeur du développement urbain durable, de la planification urbaine et de la réglementation au ministère de l’Urbanisme du Sénégal, Youssoupha Mané, a lancé un appel aux collectivités territoriales lors d’un atelier régional à Kaffrine. L’objectif est d’encourager les lotissements pour mieux contrôler le processus d’urbanisation dans le pays.

Selon M. Mané, les documents de planification tels que les plans directeurs d’urbanisme et les schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme sont essentiels pour vulgariser la politique nationale d’urbanisation. Cependant, en l’absence de ces documents, il encourage les collectivités territoriales à favoriser les lotissements comme moyen de mieux réguler l’expansion urbaine.

Le gouverneur El Hadji Bouya Amar a salué la rencontre en mettant l’accent sur la nécessité d’organiser le territoire de manière préventive. Il a souligné l’importance de mettre en place des plans d’urbanisation pour faire face aux changements climatiques et aux phénomènes d’inondations, illustrant ainsi l’engagement envers un urbanisme durable.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du nouvel agenda urbain instruit par le chef de l’État sénégalais, visant à élaborer des documents de planification conformes aux normes internationales. Elle témoigne de la volonté des autorités de mettre en place des stratégies proactives pour guider le développement urbain et faire face aux défis contemporains tels que les changements climatiques.

Inauguration du musée Cheikh Anta Diop : Un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel selon le premier ministre Amadou Ba

Le Musée Cheikh Anta Diop, dédié à la préservation et à la diffusion du savoir, a été inauguré lors d’une cérémonie exceptionnelle, marquant un jalon significatif dans l’histoire culturelle de notre nation. Le Premier ministre Amadou Ba, présent lors de l’inauguration, a souligné l’importance de ce musée en tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel.

Le musée rend hommage à Cheikh Anta Diop, un érudit émérite dont les contributions exceptionnelles à la recherche scientifique et à la promotion de la culture africaine ont laissé une empreinte indélébile. Le musée, conçu comme un lieu de convergence entre le passé et le présent, sert de plateforme pour la préservation de la mémoire collective et la transmission du savoir aux générations futures.

Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé sa gratitude envers toutes les personnes impliquées dans la concrétisation de ce projet ambitieux. Il a souligné que le Musée Cheikh Anta Diop ne se limite pas à être une institution culturelle, mais qu’il incarne également un lieu de dialogue intergénérationnel, favorisant l’échange d’idées et la compréhension mutuelle entre les différentes générations.

« Ce musée n’est pas seulement une vitrine de notre histoire, mais aussi un lieu où les jeunes peuvent s’inspirer, apprendre et contribuer à façonner l’avenir de notre nation »,* a déclaré le Premier ministre. * »Il offre un espace propice au dialogue entre les anciennes et nouvelles générations, favorisant ainsi une transmission enrichissante du savoir et de l’expérience. »*

Le musée abrite une collection diversifiée d’artefacts, de documents historiques et d’œuvres d’art représentant la richesse et la diversité de la culture africaine. Des expositions interactives et des installations modernes ont été intégrées pour offrir aux visiteurs une expérience immersive, encourageant ainsi l’apprentissage actif et l’exploration.

Les responsables du musée ont également exprimé leur engagement envers l’éducation et la sensibilisation du public. Des programmes éducatifs, des conférences et des ateliers seront régulièrement organisés pour susciter l’intérêt des visiteurs, en particulier des jeunes, pour la science, la culture et l’histoire.

L’inauguration du Musée Cheikh Anta Diop marque un moment historique où le passé, le présent et l’avenir convergent pour célébrer l’héritage culturel exceptionnel de Cheikh Anta Diop. En tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel, le musée s’érige comme un phare intellectuel, éclairant le chemin vers une compréhension plus profonde et une appréciation renouvelée de notre histoire et de notre identité.

Tension entre le CICES et l’UCAD : Les délégués du personnel refusent l’accès aux étudiants dans leurs locaux

Cheikh Baye Ndao, secrétaire général des délégués du personnel du CICES, a déclaré que le centre n’est pas approprié pour accueillir des étudiants en raison du manque de logistique nécessaire. Il a souligné que le CICES fonctionne grâce à ses recettes d’exploitation, et l’accueil des étudiants dans leurs locaux pendant la période annoncée (03 au 31 janvier) entraînerait des pertes financières importantes pour le centre. Ndao a mis en avant les engagements annuels avec une clientèle ayant déjà réservé et payé pour l’utilisation des locaux, ainsi que les foires et salons organisés en partenariat avec des promoteurs privés.

La décision de l’UCAD d’utiliser le CICES, l’Institut Islamique et le lycée Maurice De la Fosse pour accueillir les étudiants au cours du second semestre en présentiel, à partir du 3 janvier 2024, découle de la nécessité de trouver des alternatives aux amphithéâtres de la FLSH endommagés lors des événements de juin.

Cette tension entre les délégués du CICES et l’UCAD soulève des questions sur la collaboration interinstitutionnelle et met en lumière les défis auxquels les universités peuvent être confrontées lorsqu’il s’agit d’assurer un environnement propice à l’apprentissage, en particulier dans des circonstances exceptionnelles. Les étudiants attendent des clarifications sur la manière dont cette situation sera résolue, afin d’assurer une reprise des cours sans heurts.

Arrestation de huit suspects suite à l’explosion d’une mine au Sénégal : Un coup de filet dans l’affaire des quatre soldats tués

Des Arrestations Cruciales à Diaboudior-Frontière

Le journal Libération annonce que huit suspects ont été appréhendés à Diaboudior-Frontière dans le cadre de l’enquête en cours. Parmi les personnes interpellées figurent Salif Ba, Bacary Badji, Yankhoba Diémé, Samsidine Diémé, Ibrahima Bodian, Karfa Diémé, Lamine Diémé et Secouba Diémé.

Selon les sources, le chef du village et le présumé poseur de la mine font partie des personnes interpellées lors de cette opération. Ces arrestations ont eu lieu le surlendemain de l’incident dans le village de Diaboudior-Frontière, une localité sénégalaise voisine de la Gambie.

Les mis en cause à la disposition du procureur de la République

Toutes les personnes arrêtées ont été mises à la disposition du procureur de la République. L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de la mine et identifier les responsables de cet acte tragique.

L’arrestation de ces suspects représente un développement significatif dans cette affaire, et les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres des forces armées sénégalaises. L’enquête en cours permettra peut-être de comprendre les motivations derrière cet acte et d’apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie.

Démantèlement d’un vaste réseau de faux documents : saisie de 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, et 58 cachets d’officiers d’État

Les forces de sécurité sénégalaises ont réussi un coup de filet majeur en démantelant un réseau de trafic de faux documents. La Sûreté urbaine a conduit l’opération, mettant fin aux activités d’une usine de faux documents. Le présumé cerveau, identifié comme E.M. Wellé, avait orchestré la fabrication de documents falsifiés, imitant les cachets de diverses institutions de l’État.

L’intervention des limiers a permis de saisir une quantité impressionnante de faux documents. Parmi eux, 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, 58 cachets d’officiers d’État, et 5 diplômes du Baccalauréat falsifiés ont été récupérés. Les autorités ont également découvert 96 fausses copies littérales, 23 extraits de casier judiciaire, 4 certificats de scolarité, 3 diplômes du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), 21 certificats de nationalité sénégalaise, ainsi que des faux certificats de résidence, des livrets de famille, et des certificats de décès.

L’arrestation d’El. Diallo, M. L. Keïta et Al. Sidibé a joué un rôle crucial dans la neutralisation du cerveau présumé, E.M. Wellé, et de ses complices. Les informations fournies par ce trio ont permis aux forces de l’ordre de localiser les faussaires et leur matériel. Les perquisitions menées à Yeumbeul, Keur Massar et Grand-Yoff Cité Millionnaire ont été fructueuses, mettant fin aux activités du réseau.

L’enquête a révélé que Wellé avait réussi à imiter les cachets de nombreux officiers d’État civil et d’autres autorités, lui permettant d’inscrire frauduleusement des étrangers dans les fichiers nominatifs du Sénégal. Ce réseau aurait même altéré les enregistrements civils de certains citoyens, mettant en péril l’intégrité des registres civils du pays.

Les personnes impliquées dans ce réseau sont toutes poursuivies pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude documentaire et contrefaçon des sceaux de l’État ». Les autorités ont souligné l’ampleur de ces activités frauduleuses et la menace qu’elles font peser sur la sécurité et l’authenticité des documents officiels. Ce coup de filet représente un pas significatif dans la lutte contre la fraude documentaire, mettant en garde contre les conséquences sévères pour ceux qui cherchent à compromettre l’intégrité des documents officiels et des registres civils du Sénégal.

Le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop, un des héritages de l’historien panafricain

À l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre – date de naissance de l’historien et scientifique sénégalais –, le laboratoire Carbone 14 à l’Université Cheikh Anta Diopa a ouvert ses portes au public à Dakar. Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage de Cheikh Anta Diop ?

Les enfants s’agglutinent autour du banc de synthèse du laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop. Fondé par le célèbre scientifique et historien – mais aussi homme politique – en 1966, il s’agit du premier laboratoire africain qui fait de la datation des événements, c’est-à-dire qui analyse des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge. Ces travaux ont permis de revoir et de réhabiliter l’histoire de l’Afrique, berceau de l’humanité.

Les enfants observent avec fascination les tubes de verre et fioles où passait le gaz produit par la combustion des objets issus de fouilles archéologiques qui étaient ensuite analysés, afin de quantifier le carbone 14 qu’ils contenaient.

Alpha Omar Diallo est ingénieur, il s’occupe de la visite du laboratoire transformé en musée : « On peut prendre l’exemple du bois, du charbon de bois, des ossements et ainsi de suite, explique-t-il aux enfants. On essaye de connaître la quantité de carbone qu’il y a dans l’élément, depuis sa mort. Mais une fois que l’individu meurt, sa quantité de carbone commence à diminuer. Tous les 5 730, la quantité initiale se divise par deux. Ça peut aller jusqu’à 50 000 ans. À partir de là, il est difficile de détecter le carbone, car il aura complètement disparu. »

Une « force de proposition » sur les questions environnementales 

Cheikh Anta Diop est le premier à utiliser cette technique en Afrique. Et ces résultats lui permettront de réécrire et de s’approprier l’histoire du continent. Nouhou Diaby est le directeur par intérim du laboratoire : « La création de ce laboratoire, qui était le premier en Afrique, a beaucoup contribué à la datation et à la confirmation que l’Afrique est le berceau de l’humanité, explique-t-il. Il a conforté l’idée que les premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique. C’est grâce à ces travaux que cela a pu être mis en évidence. »

Dans une salle fermée à double tour, une autre machine plus petite et moderne est utilisée par les chercheurs. Aujourd’hui, le laboratoire s’intéresse aussi aux questions environnementales, comme à la quantification de la pollution dans la ville de Dakar ou dans les eaux souterraines de la capitale. Ceci, toujours en utilisant la même technique au carbone 14. « La moule ou les poissons incorporent beaucoup de pollution, décrit l’ingénieur Alpha Omar Diallo. Nous, à travers ces différents animaux aquatiques, on peut déterminer la quantité de pollution dans l’eau. Cela aide à la prise de décision : ce qui nous intéresse, c’est d’éclairer la lanterne des décideurs, être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits… »

Mis à l’arrêt à la mort de Cheikh Anta Diop en 1986, le laboratoire Carbone 14 a repris du service au début des années 2000.

RFI

Étudiants étrangers en France : les chiffres à connaître

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les étudiants étrangers sont environ 400 000 en France, soit 13 % des effectifs de l’enseignement supérieur. La moitié d’entre eux sont originaires du continent africain.

Selon les données de Campus France, 392 630 étudiants étrangers étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français lors de l’année scolaire 2021-2022, un nombre en hausse de 21 % en cinq ans et qui représente 13 % de la totalité des effectifs étudiants.

Les universités en accueillent 256 220, soit 65 %, les écoles de commerce 54 556 (14 %) et les écoles d’ingénieurs 28 329 (7 %). L’Île-de-France regroupe plus du tiers des étudiants étrangers (35 %), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %), l’Occitanie (9 %), le Grand Est (8 %) et les Hauts-de-France (7 %).

Le budget mensuel moyen des étudiants internationaux présents en France s’établit à 867 euros, dont 413 euros consacrés au loyer et 181 euros aux frais de la vie quotidienne (vêtements, alimentation). Ils s’acquittent par ailleurs en moyenne de 2 822 euros de frais de scolarité et près de la moitié (48 %) d’entre eux effectuent au moins un travail durant leur séjour d’études.

Un étudiant étranger sur deux (51 %) inscrit à l’université l’est au niveau licence (51 %), 41 % au niveau master et 8 % au niveau doctorat. Les sciences exactes sont les disciplines les plus choisies par les étudiants étrangers (32 %), devant les lettres, langues et sciences humaines et sociales (30 %). Viennent ensuite l’économie (18 %), le droit et la science politique (11 %) et la santé (8 %).

L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (ANMO) constituent la première zone d’origine des étudiants étrangers présents en France (29 %), devant l’Europe (25 %), l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Dans le détail, le Maroc est le premier pays d’origine (46 371 étudiants), devant l’Algérie (31 032), la Chine (27 479) et l’Italie (19 185).

Dans les écoles de commerce, les étudiants chinois représentent 19 % des effectifs d’étudiants étrangers, devant les étudiants marocains (14 %) et indiens (7 %). Dans les écoles d’ingénieurs, les étudiants marocains représentent 21 % des effectifs d’étudiants étrangers, suivis par les étudiants chinois (10 %), tunisiens et camerounais (5 %).

lepoint

Ziguinchor, vingt quatre entreprises des régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda bénéficient de l’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises pour un montant neuf cent soixante onze millions de francs CFA.

C’est à travers une cérémonie de signature de convention ce jeudi 28 décembre 2023 qui a réuni les acteurs que vingt quatre entreprises ont bénéficié d’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal. Ceci dans l’optique d’améliorer leurs systèmes de production et leur production en général. Des entreprises cible qui s’activent dans l’agriculture et dans la transformation des produits locaux.

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour une cérémonie de signature de convention avec vingt quatre entreprises qui ont été accompagnées par le bureau de mise en niveau dans le cadre de deux programmes, d’abord le programme agropol sud pour quinze entreprises, ensuite neuf pour le programme Proval CV. Ce sont des programmes qui ont pour objet d’accompagner les entreprises ce qui sont dans le secteur de la production agricole et dans la transformation des produits. Dans le cadre du programme agropol sud, il y a des filières cible qui ont été visées, la filière mangue, a la filière anacardier et la filière maïs. » Explique Fatou Dianna directrice du bureau de mise en niveau des entreprises du Sénégal

Elle a tenu à préciser que « L’accompagnement pour ces entreprises, va consister à les appuyer pour réaliser des projets d’investissement. Ce sont essentiellement des projets où ces entreprises vont faire des investissements de production pour accroître leur activité de production, mais également leurs investissements qui vont les permettre également d’améliorer leurs organisations.
Donc, ça va être bien attendu des investissements par exemple pour pouvoir améliorer l’accès à l’eau, ce sont vraiment des systèmes de pompage. Il y a des investissements pour pouvoir acquérir des outils de production qui vont leur permettre d’améliorer la productivité de ces entreprises, mais également de pouvoir améliorer la qualité de leurs produits. Pour le secteur également de la transformation des produits locaux, donc c’est des investissements pour des équipements de production qui vont vraiment permettre de pouvoir générer des innovations dans ces produits, mais également générer également une meilleure productivité, une meilleure qualité des productions. »

« En général pour la mise à niveau, ce sont des primes, dont les investissements matériels sont primés à hauteur de 40% du montant de l’investissement, les investissements immatériels, c’est tout ce qui est assistance technique, tout ce qui est amélioration de l’organisation va être primé à auteur de 70%. Donc pour ces vingt quatre entreprises qu’on va accompagner, il y a beaucoup un montant de neuf cent soixante onze millions de francs CFA d’investissement qui vont être fait par ces entreprises et en contre partie, le bureau de mise à niveau s’est engagé à leur accorder des primes de l’ordre de quatre cent cinquante cinq millions de francs CFA. » A-t-elle ajouté.

Pour Ousseynou Konaté coordonnateur du projet l’agropol sud, « La signature de convention entre le bureau de mise en niveau et les entreprises au niveau local, est une initiative qui entre en droite ligne dans la mobilisation du secteur privé. En effet les agropol, c’est des infrastructures, mais aussi delà des infrastructures, c’est que le secteur privé puisse occuper ces infrastructures. Donc l’état à travers ce projet crée les conditions pour quand même que les acteurs investissent, mais au-delà des conditions à créer, c’est-à-dire la connectivité, la viabilisation, il faudrait que les entreprises qui sont au niveau local puissent quand même intégrer participer.
C’est effectivement la pertinence de la convention signée avec le bureau de mise à niveau pour préparer ces entreprises, le secteur privé local à pouvoir intégrer les agropol. »

« Je pense que nous saluons cette approche qui au-delà de bureau de mise à niveau, va intégrer les autres types d’accompagnement, notamment l’accompagnement technique avec l’ITA, mais aussi l’accompagnement technique avec l’ISRA. Aujourd’hui, on est à trois ans de mise en œuvre et les résultats sont plus que satisfaisant. Je pense qu’on est au moins à plus de 90 %, on est même en discussion avancée avec le bureau pour éventuellement faire un avenant pour voir comment continuer le partenariat… Nous faisons juste l’appel que vivement le secteur bancaire puisse suivre. » A-t-il précisé

AS
Le Dakarois Ziguinchor



Ndella Madior Diouf placée sous mandat de dépôt : une réaction sereine face aux charges retenues

Ce jour, Ndella Madior Diouf, propriétaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » et directrice générale de la radio Saphir Fm, a été formellement mise sous mandat de dépôt par le Doyen des juges d’instruction. Les charges retenues à son encontre incluent la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.

Face à cette décision judiciaire, Ndella Madior Diouf a réagi avec une sérénité apparente, selon les propos de son avocat, Me Aboubacry Barro. Ce dernier a souligné que sa cliente a accueilli la nouvelle avec calme, ajoutant qu’elle « s’en remet à la volonté divine ». Tout au long de la procédure, Ndella Madior Diouf aurait maintenu son sang-froid.

Me Barro a également indiqué que sa cliente voit cette mise en détention préventive comme une opportunité de s’exprimer sur les charges portées contre elle. Elle aurait même exprimé l’intention d’éclairer le juge d’instruction lors des futures auditions sur le fond du dossier.

La situation judiciaire de Ndella Madior Diouf, figure publique au Sénégal, attise l’attention du public. Les charges retenues contre elle sont graves et complexes. La mise en détention préventive marque une étape significative dans cette affaire, et le calme affiché par la concernée laisse présager des développements intéressants lors des procédures judiciaires à venir. Le dossier sera scruté de près, car il soulève des questions cruciales autour des activités de la pouponnière et des responsabilités de Ndella Madior Diouf dans les événements ayant conduit à ces accusations.

Foire internationale de Dakar/ JUSTICE : Aïssata Tall Sall apprecie et loue la mission  » hautement sociale  » de l’administration pénitentiaire…

Lors de sa visite à la foire internationale de Dakar, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a loué, ce jeudi 28 décembre 2023, la mission hautement sociale et morale de l’administration pénitentiaire, laquelle s’illustre au-delà de son rôle régalien, dans l’encadrement et l’apprentissage de métiers aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Au sein de l’administration pénitentiaire, ‘’il y a toute une mission hautement sociale, hautement morale qui consiste non seulement à encadrer le prisonnier, à lui faire apprendre, à lui faire connaitre un métier et à faire de telle sorte qu’il soit utile à lui-même et à la société, a-t-elle dit lors d’une visite effectuée au stand dédié à l’Administration pénitentiaire dans le cadre de la 31ème Foire Internationale de Dakar (FIDAK).

‘’J’ai été très impressionnée par ce que j’ai vu ici. Nous qui avions une approche un peu lointaine de cette administration, avions souvent tendance à penser qu’elle est là pour garder et surveiller le prisonnier (…), a-t-elle relevé, magnifiant le travail des détenus dans la transformation des produits tels que le savon, le lait, la confection des habits, des nappes de table, de chaussures. Mais également dans le domaine de l’agriculture et l’élevage qui doivent être assurément deux piliers importants de nos politiques de développement.

Aissata Tall Sall a félicité la direction de l’administration pénitentiaire et tous ses services qui abattent, « un travail remarquable dans cette structure « .

‘’Cette visite a été pour moi une grande leçon, beaucoup plus que d’aller visiter une prison et je dois le faire, je pense qu’en voyant ce que j’ai vu ce matin, j’ai encore un regard beaucoup plus appuyé sur cette administration et nous la soutiendrons’’, a-t-elle souligné.

Sénégal : Le gouvernement règlemente l’ouverture des structures de prise en charge de la petite enfance après le scandale de la pouponnière « Keur Yermandé »

Dans un effort de réglementation et de protection des enfants âgés de 0 à 3 ans, le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture ainsi que les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge. Cette décision, prise lors du conseil des ministres sous la présidence du chef de l’État Macky Sall, survient dans le contexte délicat du scandale récent entourant la pouponnière « Keur Yermandé » de Ndella Madior Diouf.

Le décret, dont les détails précis seront rendus publics prochainement, vise à établir des normes strictes pour garantir le bien-être des enfants accueillis dans ces structures. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par le scandale de « Keur Yermandé », où la promotrice, Ndella Madior Diouf, est actuellement inculpée et placée sous mandat de dépôt.

Le scandale a éclaté lorsque des informations ont révélé que la pouponnière « Keur Yermandé » aurait fonctionné sans autorisation officielle, entraînant la mort de plusieurs enfants dans des conditions qualifiées de dégradantes. La directrice de la structure est confrontée à des accusations graves, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à une personne en danger, et d’obtention indue d’un certificat aux fins d’inhumation.

L’avocat de Ndella Madior Diouf, Me Aboubacry Barro, a confirmé les chefs d’inculpation, soulignant la gravité des accusations portées contre la promotrice de la pouponnière. La justice sénégalaise prend fermement position pour faire toute la lumière sur cette affaire et garantir que ceux responsables de négligence et d’activités illégales soient tenus pour responsables.

Le gouvernement, par le biais de ce décret, aspire à renforcer la surveillance et le contrôle des structures d’accueil pour assurer la sécurité et le bien-être des tout-petits. Les autorités encouragent la population à être vigilante et à signaler toute activité suspecte dans le domaine de la prise en charge de la petite enfance, soulignant l’importance de protéger les enfants vulnérables.

Tragédie à Bignona : Huit personnes arrêtées, dont le chef de village, après l’explosion meurtrière d’une mine antichar

Une onde de choc a secoué la tranquillité de la ville de Bignona le 15 décembre dernier, lorsque quatre militaires ont perdu la vie dans l’explosion dévastatrice d’une mine antichar. Alors que la nation pleure la perte de ces héros, une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances de cet attentat meurtrier.

Huit individus, dont le chef du village de Diaboudior, ont été appréhendés dans le cadre de cette enquête. Selon les autorités, le chef du village est suspecté d’être un complice du principal poseur de la mine. Cette implication locale soulève des questions cruciales sur la sécurité de la région et la possible connivence entre des membres de la communauté et des forces hostiles.

L’explosion a eu lieu dans le département de Bignona, créant un climat d’inquiétude au sein de la population. Les autorités ont rapidement réagi en déployant des équipes d’enquête spécialisées pour faire toute la lumière sur cet acte de violence inouï.

Tous les individus appréhendés, y compris le chef de village, ont été placés en garde à vue pour approfondir les investigations. Les enquêteurs cherchent à déterminer le degré de complicité et les motivations derrière cet attentat, soulignant l’importance de la coopération de la population pour garantir le succès de l’enquête.

Le ministère de la Défense a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées des militaires et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les responsables de cet acte odieux. Dans un communiqué officiel, le ministre a déclaré : « Nous ne tolérerons pas que le sacrifice de nos soldats soit vain. Chaque effort sera déployé pour identifier et poursuivre en justice ceux qui sont impliqués dans cette attaque lâche.

Alors que la nation pleure la perte de ces courageux défenseurs, l’enquête se poursuit avec détermination. Les autorités s’engagent à renforcer la sécurité dans la région et à prévenir de futurs actes de violence. La coopération de la population est cruciale dans la quête de justice et pour assurer la sécurité durable de la communauté de Bignona.

Affaire de la Pouponnière Keur Yeurmandé : Ndella Madior Diouf Placée en Prison en Attendant l’Instruction du Dossier

Dans un tournant décisif de l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 28 décembre. La propriétaire de l’établissement controversé passera désormais du temps en prison en attendant que son dossier soit instruit.

Les charges retenues contre elle sont graves et variées. Ndella Madior Diouf est inculpée de faits tels que l’homicide involontaire, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, ainsi que la traite de personnes, entre autres.

L’inculpation de Ndella Madior Diouf intervient dans le contexte d’une perquisition menée à la pouponnière, révélant des pratiques présumées illégales et mettant en lumière des conditions inappropriées pour les enfants résidant dans l’établissement.

Cette décision de la justice souligne la gravité des accusations pesant sur Ndella Madior Diouf et met en évidence l’importance de l’enquête à venir pour faire toute la lumière sur les allégations de crimes et de mauvais traitements. L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé a suscité une attention considérable, soulevant des questions cruciales sur la protection des enfants et la nécessité de réglementations strictes pour les établissements de ce type.

Nous suivrons de près le développement de cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Les États-Unis renforcent la lutte contre le trafic de migrants en partenariat avec le Sénégal

Les agences de voyage sénégalaises dans le viseur pour leur implication présumée dans un réseau de trafic

Les États-Unis intensifient leurs efforts pour démanteler un réseau de trafic de migrants impliquant des agences de voyage sénégalaises. Selon le commissaire des Douanes et de la protection des frontières (CBP) des États-Unis, des agences basées à Dakar sont accusées de proposer des voyages sans visa vers l’Europe et les États-Unis, en collaboration avec des acteurs établis aux États-Unis fournissant des moyens de transport pour récupérer les migrants à la frontière.

Le Sénégal est souvent identifié comme un point de départ majeur dans cette entreprise illégale, avec des agences à Dakar facilitant des voyages sans visa vers des destinations prisées par les migrants. Les autorités américaines mettent en garde contre ces pratiques, affirmant qu’elles alimentent un afflux de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Face à cette problématique, les autorités américaines ont annoncé des mesures renforcées pour réprimer les réseaux de transport de contrebande, en particulier les « lignes de bus et de fourgonnettes » utilisées par ces trafiquants. Les agences de voyage à Dakar sont averties de possibles actions légales à leur encontre.

Les efforts illicites de ces groupes internationaux ont entraîné une vague de migrants sans précédent, conduisant à la suspension des opérations aux points de passage de San Ysidro en Californie, de Lukeville en Arizona, ainsi qu’à El Paso et Eagle Pass au Texas.

Le commissaire aux douanes et à la protection des frontières, Troy A. Miller, supervise ces efforts visant à contrer le trafic de migrants. Ces opérations ciblent spécifiquement les entreprises de transport et leurs employés qui facilitent les activités de trafic de migrants. Troy A. Miller dirige les missions du CBP liées à la lutte contre le terrorisme, à la sécurité des frontières, et au contrôle du commerce, tout en facilitant le commerce et les voyages internationaux.

Cette collaboration renforcée entre les États-Unis et le Sénégal souligne l’importance de la coopération internationale pour lutter contre les réseaux de trafic de migrants et assurer la sécurité des frontières

Crise Municipale à Keur Massar Sud : Bilal Diatta conteste son remplacement et dénonce une tentative de confiscation de la volonté populaire

Le Maire actuellement en détention préventive dénonce une décision « scandaleuse ».

La municipalité de Keur Massar Sud est plongée dans une crise politique suite au remplacement contesté du Maire Bilal Diatta, actuellement en détention préventive, par son premier adjoint, Ousmane Diop. Cette décision, prise par le conseil municipal il y a quelques jours, est vivement critiquée par Bilal Diatta, qui dénonce une tentative de confisquer la volonté des populations ayant voté en sa faveur lors des élections aux suffrages universels.

Un Remplacement Contesté en Pleine Détention

Bilal Diatta, actuellement en détention préventive pour des faits qu’il nie catégoriquement, a exprimé sa désapprobation quant à son remplacement à la tête de la municipalité. Dans un communiqué, il affirme avoir remporté l’élection aux suffrages universels directs le 23 janvier 2022, devenant ainsi le premier maire élu de la nouvelle commune de Keur Massar Sud. La détention préventive résulte, selon lui, des événements politiques de mars 2023.

Menace de Poursuites Judiciaires et Appel à la Solidarité

Bilal Diatta se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne participant à la mise en œuvre de cette décision, la qualifiant de « scandaleuse ». Il exprime sa confiance en sa prochaine libération avec le soutien de ses avocats et espère pouvoir continuer à servir la population de Keur Massar Sud. Il en appelle à la solidarité des élus et de l’administration pour accomplir ensemble la mission confiée par les habitants.

Engagement à Protéger les Intérêts du Maire Contesté

Selon le communiqué, toute personne signant des documents au nom du maire fera l’objet de poursuites judiciaires. Bilal Diatta affirme ainsi son engagement à protéger ses droits et intérêts dans le cadre de cette crise municipale.

L’Incertitude Plane sur la Gouvernance Municipale

La situation à Keur Massar Sud souligne les défis auxquels la municipalité est confrontée, avec des implications politiques et juridiques significatives. Alors que la crise persiste, l’avenir de la gouvernance municipale reste incertain, et la résolution de cette situation dépendra probablement des développements judiciaires entourant la détention de Bilal Diatta et des actions entreprises par les autorités locales.

Décongestionnement de Dakar : accord historique pour le transport de fruits et légumes entre le gouverneur El Hassan Sall et la DG de la SEMIG

Dans une initiative majeure visant à alléger le trafic routier à Dakar, un accord historique a été conclu entre le gouverneur de Dakar, El Hassan Sall, et la Directrice Générale du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, Mme Fatoumata Niang Ba. Cet accord vise à transformer le paysage logistique du transport de fruits et légumes dans la capitale sénégalaise.

À partir du 1er janvier 2024, près de 200 gros porteurs transportant des fruits et légumes seront déviés vers la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, marquant ainsi une étape importante dans la gestion du flux de marchandises vers Dakar. L’annonce de cette mesure a été faite par le gouverneur El Hassan Sall à travers un communiqué de presse.

La décision découle de la mise en service de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, et une séance de travail a eu lieu le 21 décembre avec la participation des autorités de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG), ainsi que des représentants des transporteurs, des commerçants, des exploitants agricoles, et d’autres intervenants.

Selon les termes de l’accord, les gros porteurs en provenance de l’intérieur du pays ou de l’étranger, transportant des fruits et légumes destinés aux marchés de Dakar, seront tenus de décharger leurs produits au Marché d’Intérêt National de Diamnadio. La Gare des Gros Porteurs fournira un espace de stationnement adéquat, permettant ainsi de libérer les artères de Dakar de la congestion souvent associée à ces activités.

Le gouverneur El Hassan Sall a souligné que cette mesure contribuera à la pleine utilisation du Marché d’Intérêt National, tout en allégeant la congestion des routes de Dakar. De plus, elle facilitera un contrôle sanitaire renforcé des produits alimentaires, supervisé par le Laboratoire National d’Analyse et de Contrôle (Lanac). Cette collaboration exemplaire entre les autorités locales et la SEMIG représente une avancée significative dans la gestion du transport des denrées alimentaires à Dakar. Elle ouvre la voie à des bénéfices multiples, notamment la réduction du trafic, l’amélioration des conditions sanitaires, et une optimisation globale de la chaîne logistique pour le bien-être de la communauté dakaroise.

Alerte à l’escroquerie à l’UCAD : Mise en garde contre une fausse offre de cours en ligne et matériel informatique

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) sont actuellement la cible d’une tentative d’escroquerie, avertit l’institution. Une affiche circulant sur les réseaux sociaux, arborant le nom de l’UCAD et son logo, promet des cours en ligne gratuits à l’université de Dakar, avec la fourniture d’un ordinateur portable et la délivrance d’un certificat.

Cependant, l’UCAD a rapidement réagi en émettant une alerte officielle sur sa page Facebook, déclarant : « L’UCAD informe le public que des individus mal intentionnés diffusent actuellement, sur les réseaux sociaux, un appel d’offres pour des cours et du matériel informatique, dans le but d’extorquer de l’argent. »

Cette tentative d’arnaque exploite le contexte actuel d’enseignement à distance, offrant des avantages alléchants aux étudiants. La promesse de cours en ligne gratuits, d’ordinateurs portables gratuits et de certificats inclus peut sembler attrayante, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19 qui a fortement influencé les méthodes d’enseignement.

Les étudiants et le public en général sont exhortés à faire preuve de vigilance et à vérifier toutes les communications prétendument émises par l’UCAD. L’université a souligné que toute information officielle est diffusée uniquement à travers ses canaux de communication officiels.

Cette alerte souligne l’importance pour les étudiants et la communauté universitaire de rester informés et de se méfier des offres trop alléchantes qui pourraient cacher des intentions malveillantes. La collaboration entre l’UCAD et les étudiants est cruciale pour contrer de telles tentatives d’escroquerie et préserver l’intégrité de la communauté universitaire.

Macky Sall réagit au scandale de la pouponnière « Keur Yeurmandé » : Adoption d’un projet de décret sur l’encadrement des structures de prise en charge des enfants

Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a approuvé « le projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus. » Cette décision intervient en réponse au scandale lié à la pouponnière de Ndella Madior Diouf, qui continue de susciter des débats et des préoccupations au sein de la société sénégalaise.

Il est important de souligner que, jusqu’à présent, l’ouverture des orphelinats, crèches ou pouponnières n’était pas réglementée au Sénégal. Suite à l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé », Maïmouna Cissokho, directrice générale de la Case des Tout-petits, avait déjà annoncé un projet de décret visant à établir des règles et des bases juridiques pour encadrer le secteur de la petite enfance.

Ainsi, le projet de décret adopté en conseil des ministres cette semaine représente une étape cruciale dans les efforts visant à réguler et à assainir le secteur de la petite enfance au Sénégal. Cette initiative démontre l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité et le bien-être des enfants pris en charge dans ces établissements, tout en renforçant la transparence et la responsabilité au sein de ces structures essentielles pour la société.

Vers des élections présidentielles transparentes et inclusives au Sénégal : plaidoyer d’Alioune Tine et Afrika Jom Center

Alioune Tine, le Président d’Afrika Jom Center, a récemment organisé une journée de conférences et de sensibilisation à Saint-Louis, dans le cadre de sa campagne pour des élections présidentielles transparentes, apaisées et inclusives au Sénégal. Cette initiative a réuni des représentants de partis politiques, des organisations de la société civile (OSC), des syndicats, ainsi que des intellectuels et des universitaires.

Lors de cette journée de réflexion, l’accent a été mis sur la formation et la sensibilisation des jeunes membres des partis politiques, des syndicats et de la société civile. Alioune Tine, dans son message d’ouverture, a appelé à une participation inclusive, soulignant l’importance de permettre aux électeurs sénégalais de choisir librement leurs candidats.

« Il faut qu’il y ait la possibilité pour l’électeur de choisir librement son candidat. C’est un élément essentiel pour une démocratie saine et robuste », a déclaré le fondateur d’Afrika Jom Center face à la presse.

L’intervention d’Alioune Tine a également mis en lumière le rôle crucial des intellectuels et des universitaires dans le renforcement de la démocratie sénégalaise. Il a salué le courage et l’engagement des jeunes juristes, exprimant un grand espoir quant à leur contribution au développement démocratique du pays.

« Ce qui rend la démocratie sénégalaise fascinante, c’est le courage, l’engagement et la prise de position de ses intellectuels. Aujourd’hui, nous avons de très jeunes juristes, très courageux. Cela fait que nous avons beaucoup d’espoir sur le développement de la démocratie sénégalaise », a souligné Alioune Tine.

Parmi les autres intervenants, le journaliste Gabriel Barbier a insisté sur le rôle crucial de la presse et de sa neutralité dans le traitement de l’information. Dr. Papa Fara Diallo, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB), a abordé le rôle de la société civile dans l’assurance du respect des décisions de justice, soulignant son importance pour la consolidation de l’État de droit.

En outre, Dr. Mamadou Sané, également enseignant-chercheur à l’UGB, a évoqué le rôle de l’administration dans le processus électoral, en se référant à l’incident survenu à Touba lors des élections législatives de 2017.

Cette journée de conférences et de sensibilisation s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir des élections présidentielles sans violence, favorisant ainsi un processus électoral transparent, apaisé et inclusif au Sénégal. Elle met en lumière l’importance de la participation de tous les acteurs, y compris les jeunes, les intellectuels, la presse et la société civile, pour le renforcement de la démocratie dans le pays.

Le Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar : une révolution dans la mobilité urbaine

Lancement officiel du projet par le Premier ministre Amadou Ba, le 27 décembre 2023.

Le Sénégal franchit une étape décisive dans sa quête de modernisation des infrastructures de transport avec le lancement officiel du Bus Rapid Transit (BRT), projet phare du Plan Sénégal Émergent (PSE). La cérémonie d’inauguration, présidée par le Premier ministre Amadou Ba, a eu lieu ce mercredi 27 décembre 2023, marquant le début d’une nouvelle ère dans la mobilité urbaine de la capitale sénégalaise.

Le coût estimé du projet s’élève à environ 419 milliards FCFA, répartis à hauteur de 69% pour l’État et les partenaires au développement, et 31% pour le secteur privé.

Le BRT se déploiera sur un linéaire de 18,3 km, couvrant deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes, et deux mairies de la ville, intégrant ainsi l’agglomération dakaroise.

Le projet mettra en circulation 158 bus 100% électriques, dont 121 ont déjà été réceptionnés, marquant ainsi l’engagement en faveur de solutions de transport durables.

Le BRT vise à transporter environ 300 000 passagers par jour, offrant une alternative écologique et efficiente pour répondre à la demande croissante de déplacements dans la région.

La réalisation du projet a créé 1000 emplois directs, avec une attention particulière portée à la parité, attribuant 35% des postes aux femmes et 50% au niveau des communes concernées.

Le Bus Rapid Transit représente bien plus qu’un simple moyen de transport ; il incarne une réponse structurée aux défis de la mobilité urbaine à Dakar.

En offrant une alternative fiable à la voiture particulière, le BRT vise à diminuer la congestion routière, favorisant ainsi un transfert modal vers des moyens de transport collectif.

Le projet contribuera au renouveau du centre-ville, avec des aménagements urbains visant à améliorer la qualité de vie des citoyens.

Le BRT s’inscrit dans une stratégie de développement cohérente en favorisant une connexion optimale avec le Train Express Régional (TER), renforçant ainsi l’intermodalité des transports.

Les temps de trajet entre Guédiawaye et le Centre-ville seront réduits de manière significative, passant de 90 à 45 minutes, améliorant ainsi l’efficacité et la régularité du réseau de transport.

Le lancement du BRT à Dakar marque un pas de géant vers une mobilité urbaine plus durable, efficiente et accessible pour tous. Sous la vision du Président Macky Sall, le Sénégal s’engage résolument dans la modernisation de ses infrastructures de transport pour accompagner sa croissance économique et répondre aux besoins de sa population croissante.

Tragique collision à Kaffrine : Deux morts et quatre blessés dans un accident entre un camion et un minibus

Un grave accident survenu ce mercredi 27 décembre à hauteur du village de Nguer dans le département de Mbirkilane secoue la région.

Une collision meurtrière entre un camion et un minibus de transport en commun a endeuillé la journée du mercredi 27 décembre à Kaffrine, précisément à Nguer, dans le département de Mbirkilane. L’accident a causé la perte de deux vies et a laissé quatre personnes grièvement blessées.

Selon les premières informations recueillies sur les lieux du drame, le conducteur du camion aurait perdu le contrôle de son véhicule, entraînant une collision violente avec le minibus à sept places. Le choc a été d’une telle violence que deux personnes ont perdu la vie instantanément, tandis que quatre autres passagers ont été grièvement blessés.

Les secours ont été immédiatement dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les blessés et évacuer les victimes. Les équipes médicales ont transporté les blessés vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir des soins d’urgence.

Cet incident souligne une fois de plus l’importance de la sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités appellent à la vigilance des conducteurs et des usagers de la route pour prévenir de tels drames à l’avenir.

La communauté locale est profondément attristée par cette perte soudaine et adresse ses condoléances aux familles des victimes. Les proches des blessés attendent avec anxiété des nouvelles sur leur état de santé.

Cet accident vient rappeler la nécessité d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière et l’importance du respect des règles de conduite pour éviter de telles tragédies.

Un militaire grièvement blessé après avoir sauté sur une mine dans le nord Sindian – Nouvelle attaque rebelle lors de l’évacuation médicale

Cette tragédie survient à peine quelques semaines après qu’un véhicule militaire ait sauté sur une mine antichar le 14 décembre dernier, coûtant la vie à quatre militaires sur l’axe Diokadou-Kadialock, dans le Nord Bignona, près de la frontière gambienne. Ces incidents récents soulignent la nécessité continue de renforcer la sécurité dans la région, où les mines et les attaques rebelles demeurent des menaces sérieuses.

Le gouvernement du président Macky Sall a réussi à pacifier la région au cours des derniers mois, incitant même le camp de Diakaye à déposer les armes en mai dernier. Cependant, les récentes attaques démontrent que le calme précaire dans la région reste vulnérable aux soubresauts des groupes rebelles.

La Casamance, région naturelle du sud du Sénégal, est en proie à une rébellion indépendantiste depuis plus de 40 ans, depuis le 26 décembre 1982. Les efforts pour mettre fin à ce conflit persistent, mais les événements récents soulignent la complexité de la situation sécuritaire dans cette région stratégique.

Les autorités devront intensifier les mesures de sécurité et de prévention des mines pour protéger les forces armées et la population civile, tout en poursuivant les opérations visant à éradiquer les bases rebelles. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme seront également attentives à l’évolution de la situation dans le nord Sindian et à la nécessité d’une solution durable pour ramener la paix dans cette région longtemps troublée par les conflits.

La reprise des cours en présentiel à l’UCAD fixée du 3 au 31 janvier 2024 après une période de fermeture

Après une période de fermeture consécutive aux manifestations survenues le 20 juin 2023, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) annonce la reprise des enseignements en présentiel pour le second semestre de l’année universitaire 2022-2023. Une nouvelle accueillie positivement par la communauté estudiantine et les acteurs universitaires.

Les autorités universitaires ont officialisé la date de reprise des cours, fixée du 3 janvier 2024 au 31 janvier 2024. Cette décision intervient après des mois d’interruption causée par des manifestations violentes qui avaient contraint l’UCAD à fermer temporairement ses portes. Cette fermeture avait suscité des préoccupations quant à l’impact sur le déroulement normal de l’année académique.

La période de fermeture a permis aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et le bien-être de la communauté universitaire. La décision de rouvrir l’université pour le second semestre témoigne des efforts déployés pour rétablir un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche.

Les étudiants et le corps professoral se préparent désormais à retrouver les salles de classe et les campus pour poursuivre les enseignements dans des conditions plus sereines. Cette annonce vient également souligner l’importance accordée à la continuité pédagogique et à la reprise des activités académiques normales.

Il est à noter que la période de fermeture a été l’occasion pour l’UCAD de travailler sur des dispositifs alternatifs d’enseignement à distance, permettant ainsi aux étudiants de maintenir une certaine continuité dans leurs études malgré les circonstances difficiles. La reprise en présentiel marque donc une étape significative vers un retour à la normalité académique.

Les autorités encouragent les étudiants à se tenir informés des détails spécifiques concernant la reprise des cours, tels que les horaires, les modalités d’évaluation, et toute autre information pertinente. Cette communication proactive vise à garantir une transition fluide vers la reprise des activités académiques.

La communauté universitaire de l’UCAD se réjouit de cette annonce et espère que cette nouvelle période sera marquée par la stabilité, la concentration académique, et le succès pour tous les acteurs impliqués dans le processus éducatif. La reprise des cours en présentiel représente un pas important vers la normalisation de la vie universitaire à l’UCAD.

Document

Fracture politique au sein du gouvernement sénégalais : Mame Mbaye Niang met en cause l’autorité d’Amadou Ba en pleine campagne présidentielle

Une scission au sein du gouvernement sénégalais a éclaté au grand jour lorsque le Ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a remis en question ouvertement l’autorité du Premier ministre Amadou Ba sur le gouvernement actuel. Cet acte de dissension survient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles de 2024.

Lors de son intervention dans l’émission « Sen Show » sur Sen TV le mardi 26 décembre 2023, Mame Mbaye Niang a clairement affirmé que le gouvernement auquel il appartient n’est pas celui d’Amadou Ba, mais « le gouvernement du président de la République Macky Sall ». Cette déclaration souligne une fracture apparente au sein du camp au pouvoir et met en lumière des tensions internes susceptibles d’avoir des répercussions majeures.

La contestation de Mame Mbaye Niang met en lumière des divergences profondes au sein du gouvernement, à un moment où l’unité et la cohésion sont cruciales pour le parti au pouvoir. Alors que le Premier ministre Amadou Ba, désigné par le président Sall, cherche à consolider son soutien en vue des élections présidentielles, les déclarations de Niang pourraient avoir des implications significatives sur la dynamique politique interne.

La Constitution sénégalaise, dans son article 53, est claire sur la question de la direction du gouvernement : « Le Gouvernement comprend le Premier Ministre, chef du Gouvernement, et les Ministres. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier Ministre. » Pourtant, Mame Mbaye Niang a exprimé ouvertement son allégeance au Président Macky Sall plutôt qu’au Premier ministre Amadou Ba.

En outre, Niang a lié son avenir politique à celui du président Sall, laissant entendre qu’il envisage de quitter ses fonctions après l’élection présidentielle et le départ annoncé du président sortant. Cette position soulève des inquiétudes quant à la stabilité du gouvernement dans un contexte où la continuité et l’unité sont cruciales.

La déclaration de Mame Mbaye Niang intervient au moment où Amadou Ba s’efforce de rassembler un maximum de soutien en prévision des élections présidentielles. La prise de position de Niang pourrait non seulement perturber la dynamique interne du gouvernement mais aussi influencer la perception publique de la campagne d’Amadou Ba, qui cherche à se présenter comme un successeur viable et unifié après le président Sall.

La question qui se pose maintenant est de savoir si le Premier ministre consentira à maintenir au sein de son gouvernement un membre qui conteste ouvertement son autorité. Cette situation souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais dans sa quête de stabilité et d’unité en cette période cruciale.

Contentieux électoral au Sénégal : l’état se pourvoit en cassation après la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales

La décision du tribunal d’instance hors classe de Dakar avait été accueillie avec enthousiasme par les partisans de Sonko et avait ouvert la voie à sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, l’État a réagi rapidement en se pourvoyant en cassation, créant ainsi un nouvel épisode dans cette bataille judiciaire qui se déroule dans le contexte tendu des élections présidentielles.

La Cour Suprême jouera un rôle crucial dans la résolution de ce litige, déterminant si la réintégration de Sonko dans les listes électorales est définitive ou si de nouveaux développements juridiques modifient la donne. Le Sénégal, en attente de la conclusion de cette affaire, observe avec attention les rebondissements qui pourraient influencer le cours des élections à venir.

Affaire Ndella Madior Diouf : des accusations de traite de personnes émergent, un enfant vendu à 8 millions

L’enquête sur la pouponnière « Keur Yeurmandé » a franchi une étape cruciale avec le bouclage par la Sûreté urbaine (SU) et le dépôt des conclusions sur la table du procureur de la République. Ndella Madior Diouf, la principale suspecte, ainsi que neuf employés désignés comme complices, ont fait l’objet d’un retour de parquet et seront fixés sur leur sort ce mercredi.

Parmi les charges qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, l’une des plus sérieuses est celle de traite de personnes. Un témoin, l’auteur de la vidéo dévoilant le scandale, aurait déclaré aux enquêteurs avoir entendu du personnel affirmer que Ndella Madior Diouf aurait vendu un enfant pour la somme de huit millions de francs CFA.

Malgré les dénégations de la principale suspecte, la police aurait découvert que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes en état de détresse ou vulnérables. Ces femmes étaient ensuite acheminées vers la pouponnière, où elles accouchaient avant d’abandonner leurs bébés. Ndella Madior Diouf aurait ensuite été impliquée dans un trafic d’êtres humains, offrant les nourrissons à d’autres personnes en échange d’une compensation financière.

L’affaire pourrait évoluer vers une information judiciaire, avec le maître des poursuites devant faire son réquisitoire introductif aujourd’hui. Il est également prévu qu’un cabinet d’instruction soit désigné pour approfondir l’affaire, jetant ainsi une lumière crue sur les activités présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Affaire « Keur Yeurmandé » : liste des 10 suspects arrêtés et déférés au parquet

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » secoue l’opinion publique avec l’arrestation de dix suspects, dont la fondatrice Ndella Madior Diouf. Les accusations portées contre eux sont graves, allant de maltraitance à l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative. Voici la liste des dix personnes arrêtées, qui feront l’objet d’un retour de parquet et seront fixées sur leur sort aujourd’hui :

Ndella Madior Diouf – Fondatrice de la pouponnière, accusée d’association de malfaiteurs, maltraitance, mise en danger de nourrissons, exercice illégal de médecine, exploitation illégale de la pouponnière et traite de personnes.

Awa Mbaye – Nounou à la pouponnière.

Fanta Cissokho – Nounou à la pouponnière.

Fatou Sène – Nounou à la pouponnière.

Sadio Keïta – Nounou à la pouponnière.

Anta Sarr – Nounou à la pouponnière.

Yacine Sow – Nounou à la pouponnière.

Koumath Diakham – Gardien de la pouponnière.

Cheikh Tidiane Ndiaye – Médecin à SOS Santé, structure dirigée par Ndella Madior Diouf.

Ely Sène – Animateur à Saphir FM, impliqué dans l’inhumation clandestine de deux bébés au cimetière de Yoff.

Ces individus font face à des accusations graves, et l’issue de leur comparution devant le procureur aujourd’hui pourrait avoir des répercussions significatives sur l’affaire. Les charges retenues laissent présager un dossier d’instruction approfondi, mettant en lumière les pratiques présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Affaire « Ker Yeurmandé » : Révélations glaçantes sur les pratiques de Ndella Madior Diouf

Suite à l’enquête de la Brigade de protection sur la pouponnière « Ker Yeurmandé » et sa propriétaire, Ndella Madior Diouf, des révélations choquantes ont émergé, jetant une lumière crue sur des pratiques horribles au sein de l’établissement.

Les enquêteurs ont visé Ndella Madior Diouf pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment les « homicides involontaires, maltraitance d’enfants, mise en danger de la vie d’autrui, exercice illégal de la profession de médecin, ouverture et exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, traite de personnes, etc. »

Au cours de son audition, l’assistant de Ndella Madior Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye, a révélé avoir assisté la « docteur » lors de trois accouchements. Des noms de bébés, tels que « Youssou Ndour », « bébé Akon », « bébé Zouleika Ndella Madior Diouf », « bébé Mouhamed Samba Ndiobéne Ka », « bébé Maréma », et « bébé Bijou Ngoné I » sont cités parmi ceux décédés dans des conditions atroces.

Les révélations incluent la dissimulation du corps sans vie de « bébé Akon » dans une bassine remplie de glace, et l’incertitude quant à la localisation des bébés « Madické Niang », « Mbaye Dièye Faye 1 » et « Reine de Saba ».

Enfin, une nounou a révélé l’utilisation d’un biberon avec de l’eau de robinet mélangée à du sel pour nourrir les bébés. Ndella Madior Diouf et ses complices font l’objet de poursuites pour association de malfaiteurs et complicité des autres chefs d’accusation, et une ouverture d’une information judiciaire est prévue

Mairie de Diourbel : adoption d’un budget historique de plus de deux milliards neuf cent millions de francs pour 2024

La commune de Diourbel, au cœur du Sénégal, a franchi une étape cruciale dans son développement en adoptant un budget record de 2 907 996 233 francs lors d’une session du conseil municipal tenue ce mardi. Cette allocation financière marque une augmentation significative de plus de 7 millions par rapport à l’exercice précédent, soulignant l’engagement continu de la commune à répondre aux besoins croissants de sa population et à soutenir le développement local.

Les autorités municipales considèrent cette hausse budgétaire comme une réponse proactive aux défis auxquels la communauté est confrontée. Les dépenses prévues couvriront une gamme étendue de domaines, englobant l’éducation, la santé, les infrastructures, et d’autres services publics essentiels. Cette diversification témoigne de la volonté de la municipalité de promouvoir un développement intégré et équilibré, prenant en compte les besoins variés de ses résidents.

L’adoption de ce budget historique reflète les efforts concertés des responsables locaux pour optimiser l’utilisation des ressources financières au profit de la collectivité. Les autorités municipales se sont engagées à assurer une gestion transparente et efficace de ces fonds, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans la gouvernance locale.

Les membres du conseil municipal soulignent l’importance de la participation active de la population aux consultations publiques et aux discussions sur l’affectation de ces fonds. Cette démarche démocratique vise à garantir que les besoins et les priorités de la communauté sont pris en compte dans le processus décisionnel.

En adoptant ce budget substantiel, la Mairie de Diourbel pose un jalon significatif dans son engagement envers le bien-être de ses habitants et la promotion du progrès local. Ce geste démontre la volonté de la commune d’investir judicieusement dans des projets et des services qui auront un impact durable sur la qualité de vie de ses résidents.

Réalisations du PNDL : Modou Diagne Fada salue les avancées et annonce des chiffres frappants

La 24ème édition du comité de pilotage du Programme national de développement (PNDL) s’est tenue à Saly, offrant l’occasion au Ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Modou Diagne Fada, de présenter les résultats significatifs du programme en 2023.

Selon le ministre, les activités mises en œuvre dans le cadre de l’exécution des projets ont eu un impact positif sur la vie d’au moins 402 627 000 personnes réparties dans 914 villages. Un bilan impressionnant qui témoigne de l’efficacité des projets initiés dans le cadre du PNDL.

Modou Diagne Fada a souligné que 123 conventions datant de 2002 ont été honorées, représentant un montant de 2 905 000 000 FCFA. De plus, 110 nouvelles notifications ont été signées en faveur des collectivités territoriales pour un montant total de 3 547 500 000 FCFA. Ces actions témoignent d’une gestion proactive des engagements pris dans le cadre du programme.

Le Programme de Développement des Zones Prioritaires (PDZP) a également enregistré 771 sous-projets, notamment des bergeries, des poulaillers, des périmètres maraîchers et des magasins de stockage, illustrant la diversité des interventions entreprises.

En ce qui concerne les infrastructures, 484 kilomètres de linéaire de piste ont été réceptionnés, améliorant la mobilité de 402 627 personnes réparties dans les 914 villages desservis par ces pistes. Le montant de 19 897 094 784 FCFA a été décaissé au profit des entreprises, démontrant l’engagement financier sérieux du PNDL dans la réalisation de ces infrastructures.

Sur le plan financier, le programme a enregistré un taux de couverture budgétaire de 51,18%, mobilisant efficacement des ressources d’un montant de 7 350 186 600 FCFA sur un budget de 14 360 789 779 FCFA au 15 décembre 2023.

Dans le cadre de la composante « Promotion du développement territorial », 30 communes ont déployé des dispositifs pour l’insertion des jeunes dans leur tissu économique, tandis que 145 micro-entreprises fonctionnent actuellement, résultat des efforts déployés dans l’appui à la restructuration des chaînes de valeur.

Au total, 443 sous-projets d’infrastructures et d’équipements de soutien aux chaînes de valeur ont été réceptionnés en 2023, portant ainsi le nombre total à 934.

Le ministre a également abordé les défis persistants, notamment les conventions en souffrance, soulignant la nécessité de maintenir l’élan positif du PNDL pour garantir un développement continu au niveau des collectivités territoriales.

Tragédie à Keur Massar : décès du secrétaire général de magui PASTEF suite à une agression

Le parti politique ex-Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, est plongé dans le deuil suite au décès tragique d’Ibrahima Seye, Secrétaire général de Magui PASTEF dans le département de Keur Massar. La nouvelle de sa disparition a été confirmée ce mardi vers 17h, alors qu’il était hospitalisé à la suite d’une agression survenue dans le quartier Montage le 24 décembre.

Les circonstances entourant cette attaque restent floues, mais selon les informations recueillies par Seneweb, la victime aurait quitté son domicile tôt le matin pour se rendre à la mosquée lorsque les assaillants ont perpétré leur acte odieux.

La communauté politique et les membres de Magui PASTEF sont choqués par cette tragédie, perdant un membre actif et engagé. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont appelées à faire toute la lumière sur cette agression et à traduire les responsables en justice.

Cette douloureuse épreuve met en évidence les défis sécuritaires auxquels peuvent être confrontés les membres de partis politiques et les citoyens ordinaires. La nécessité de renforcer la sécurité dans les quartiers et de garantir la protection des citoyens devient une préoccupation majeure dans le contexte actuel. La famille d’Ibrahima Seye ainsi que ses collègues et amis sont en deuil, et le pays attend des réponses rapides et efficaces pour faire face à cette tragédie.

Renforcement de l’employabilité des jeunes : une plateforme d’accompagnement en ligne (PAL)

L’objectif premier de cette plateforme est de fournir aux jeunes des informations essentielles, démystifiant ainsi le monde professionnel. Elle offre une panoplie de modules de formation couvrant des aspects cruciaux tels que la communication professionnelle, la gestion du temps et des compétences techniques sectorielles. Ces modules visent à armer les jeunes d’aptitudes pertinentes et à les préparer efficacement au marché du travail.
La plateforme mise sur la diversité des modules pour développer les compétences clés demandées par le marché. Des formations sur mesure seront proposées, couvrant des domaines variés tels que la création d’entreprise, la gestion financière et les stratégies marketing. En favorisant l’acquisition de compétences polyvalentes, la plateforme ambitionne de créer une génération de jeunes professionnels et d’entrepreneurs compétents et confiants.
Un élément central de la plateforme est sa flexibilité, permettant aux utilisateurs de suivre les modules à leur propre rythme. Cette approche autonomise les apprenants, leur permettant de concilier formation, travail, et autres engagements. Les cours interactifs, comprenant des vidéos, des quiz et des forums de discussion, garantissent une expérience d’apprentissage immersive et engageante.
Chaque utilisateur bénéficiera d’un suivi personnalisé, recevant des conseils adaptés à son parcours et à ses aspirations professionnelles. Cette approche individualisée renforce l’efficacité de la plateforme en fournissant un soutien continu tout au long du parcours d’apprentissage.
La plateforme sera régulièrement mise à jour pour refléter les tendances du marché du travail. Cela garantit que les utilisateurs acquièrent des compétences alignées sur les exigences actuelles et futures, assurant ainsi leur pertinence sur le marché de l’emploi.
En plus des cours interactifs, la plateforme offrira une variété de ressources, notamment des documents PDF, des webinaires en direct, des podcasts, des QCM et des études de cas. Cette diversité vise à répondre aux différents styles d’apprentissage et à maximiser l’accessibilité pour tous les utilisateurs.
En somme, la Plateforme d’Accompagnement en Ligne se positionne comme un catalyseur essentiel dans le renforcement de l’employabilité des jeunes, offrant une voie claire vers le succès professionnel et entrepreneurial. Grâce à cette initiative novatrice, la direction de l’emploi démontre son engagement envers la croissance et le développement de la jeunesse, élément clé pour le progrès économique et social.

Nd. Y. Mbaye
Ledakarois/Diourbel

Seydina Oumar TOURE se retire de la course à la candidature : stratégie ou contraintes financières ?

Sans entrer dans les détails de sa décision, TOURE met en avant les valeurs qui lui ont valu l’amour et le respect des Sénégalais. Il exprime également sa détermination à continuer son engagement politique aux côtés de ce qu’il considère comme la « vraie opposition ».

Bien que les raisons précises de son retrait restent floues, des indices laissent entendre que des difficultés pour rassembler les parrainages nécessaires et pour payer la caution de 30 millions de FCFA pourraient être à l’origine de cette décision. Ces étapes sont cruciales pour officialiser une candidature, selon les informations recueillies sur le site Walf-groupe.com.

Seydina Oumar TOURE ne fait pas explicitement référence à ces obstacles financiers, mais appelle à la mobilisation et à la vigilance des citoyens, soulignant l’importance du respect de la loi et de la volonté du peuple. Son retrait soulève des questions sur les défis financiers auxquels peuvent être confrontés certains candidats, mettant en lumière les obstacles qui subsistent dans le processus démocratique au Sénégal. L’évolution de la situation politique sera suivie de près par les observateurs et les citoyens engagés dans le processus électoral.

Sénégalais en situation précaire à Manhattan après un voyage du Nicaragua : appels à la solidarité et critiques envers les autorités

Une communauté de Sénégalais en provenance du Nicaragua traverse une période de grande précarité. Ces individus, sans papiers et sans emploi, font face à des difficultés considérables pour se loger et subvenir à leurs besoins. Ils expriment ouvertement leur frustration quant au manque de solidarité de la part de leurs compatriotes, en particulier des autorités établies aux États-Unis.

Au cœur des plaintes de cette communauté se trouve un manque de solidarité de la part des Sénégalais établis aux États-Unis, une situation qui contraste avec l’entraide observée entre d’autres nationalités. Certains dénoncent même des cas d’exploitation de la part de compatriotes plus établis.

Cette situation souligne également l’importance d’un dialogue ouvert sur les problèmes auxquels sont confrontés les migrants, ainsi que la nécessité d’une solidarité accrue au sein de la diaspora sénégalaise aux États-Unis. Les autorités et les organisations de la société civile sont appelées à jouer un rôle crucial dans l’adresse de ces préoccupations et dans la création de solutions durables pour cette communauté en difficulté.

Affaire de viols à Jaxaay : Oustaz Bayo menacé de poursuites pour ses actes criminels

La communauté de Jaxaay est secouée par une affaire de viols présumés impliquant Oustaz Bayo, un éducateur religieux renommé dans la région. Accusé d’avoir commis des actes odieux sur neuf jeunes filles parmi les 96 pensionnaires de son établissement, Oustaz Bayo est actuellement en détention et fait face à des accusations graves.

Les détails de l’affaire, révélés par le quotidien « l’Observateur », indiquent que les examens médicaux effectués sur les victimes présumées ont mis en lumière « de multiples déchirures anciennes », témoignant silencieusement des sévices subis par ces jeunes filles âgées de 12 à 14 ans.

Malgré les preuves médicales accablantes, Oustaz Bayo nie vigoureusement toutes les accusations portées contre lui. Cependant, plutôt que de fournir des preuves tangibles en sa faveur, sa défense prend une tournure inhabituelle en lançant des menaces de malédictions envers les enquêteurs, selon des sources rapportées par « Les Echo ».

Cette stratégie de défense peu orthodoxe semble être une tentative désespérée de détourner l’attention des preuves accablantes. Les enquêteurs, cependant, n’ont pas été intimidés par ces menaces inhabituelles et ont poursuivi leurs investigations avec détermination.

À côté de la

L’affaire continue d’évoluer, et les autorités judiciaires s’efforcent de garantir que tous les faits soient éclaircis et que la justice soit rendue dans cette affaire choquante de violences sexuelles sur des mineures.

Tivaouane : adoption d’un budget de 3,6 milliards CFA pour l’exercice 2024

La municipalité de Tivaouane a récemment approuvé un budget de 3,6 milliards de francs CFA pour l’exercice financier de l’année 2024. Cette décision a été prise lors d’une réunion du conseil municipal, reflétant les priorités et les projets envisagés pour le développement de la collectivité au cours de la prochaine année.

Le budget, élaboré en concertation avec les autorités locales et les parties prenantes, vise à soutenir divers secteurs clés tels que l’infrastructure, l’éducation, la santé, et d’autres initiatives visant à améliorer la qualité de vie des résidents de Tivaouane.

Les détails spécifiques du budget, y compris la répartition des fonds entre les différents secteurs et projets, n’ont pas encore été divulgués dans le communiqué de presse. Cependant, cette allocation financière témoigne de l’engagement continu de la municipalité envers le développement économique, social et culturel de Tivaouane.

Les citoyens de Tivaouane ainsi que les observateurs attentifs à la gestion des collectivités locales dans la région suivront de près la mise en œuvre de ce budget afin d’évaluer son impact sur la communauté et son développement global au cours de l’année 2024.

Saisie record de cocaïne au large de Saint-Louis : course-poursuite et coups de feu lors de l’interception d’un zodiac « Go-Fast »

La Marine nationale du Sénégal a réalisé une saisie spectaculaire de 690 kg de cocaïne au large de Saint-Louis, vendredi dernier. Les trafiquants, un groupe de cinq Espagnols, voyageaient à bord d’un zodiac « Go-Fast » équipé de 4 à 5 moteurs, selon des sources citées par L’Observateur.

L’intervention des marins sénégalais n’a pas été de tout repos. Les trafiquants ont refusé d’obtempérer aux sommations des autorités maritimes. Conscients de la légèreté et de la rapidité de leur embarcation par rapport aux bateaux patrouilleurs, les Espagnols ont pris la fuite en direction de l’Europe, déclenchant une longue course-poursuite en mer.

Face à cette situation, le patrouilleur sénégalais a décidé d’opter pour une méthode plus dissuasive en ouvrant le feu. Cette tactique a porté ses fruits, forçant l’équipage du Go-Fast à se rendre. Cependant, les trafiquants ont tenté de jeter à l’eau plusieurs sacs soupçonnés de contenir de la drogue. Les forces de la marine ont rapidement réagi pour empêcher cette manœuvre, prenant ainsi possession du Go-Fast.

Les cinq membres de l’équipage ont été identifiés comme J. M. C. Regual, J. Antonio, M. A. A. Corris, Is. Nogale, et J. M. M. Lorenzo. Après leur capture, ils ont été conduits à la base navale Amiral Faye Gassama. Cependant, en raison d’une prétendue maladie, ils ont ensuite été transférés dans un hôpital local pour observation. Il est prévu qu’ils soient remis aux enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ce mardi pour la poursuite de l’enquête, selon les informations de L’Observateur.

Cette opération marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue en mer et souligne l’efficacité des forces de sécurité maritimes dans la région.

Affaire de mœurs : Ndella Madior Diouf et plusieurs individus déférés au parquet de Dakar

À la suite d’une enquête menée par la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, Ndella Madior Diouf et une dizaine d’autres personnes ont été déférées ce mardi au parquet de Dakar, selon les informations fournies par Me Aboubacry Barro à Seneweb.

Le groupe en question est actuellement retenu dans la cave du tribunal de grande instance hors-classe de Dakar, en attendant de comparaître devant le procureur de la République. Les détails précis concernant les charges retenues contre Ndella Madior Diouf et les autres individus ne sont pas encore disponibles.

L’enquête menée par la brigade des mœurs s’inscrit probablement dans le contexte des affaires liées aux comportements ou activités contraires aux normes sociales et morales. L’implication de Ndella Madior Diouf, personnalité publique et animatrice, pourrait attirer une attention particulière sur cette affaire.

Cette situation soulève des interrogations quant à la nature exacte des faits reprochés et à l’issue judiciaire potentielle de cette affaire. Les prochains développements seront surveillés de près par le public et les médias alors que l’affaire est portée devant le parquet de Dakar.

Trois amis arrêtés en flagrant délit de tentative de retrait frauduleux d’un chèque de 100 millions FCFA volés

Keur Massar, Sénégal – A. Diouf, M. D., et B. T., trois résidents de Keur Massar, ont été appréhendés lors d’une tentative de retrait frauduleux d’une somme colossale de 100 millions de francs CFA à partir d’un chèque dérobé au groupe hôtelier Decameron Baobab, basé à Somone. L’incident a été rapporté par L’Observateur, qui a relayé les détails de l’arrestation.

Selon les informations recueillies, les trois amis ont été interceptés par les agents de la Brigade de recherche de Keur Massar au moment où ils tentaient de valider la transaction douteuse dans une agence de la Cbao. Le chèque en question avait été volé au sein du groupe hôtelier Decameron Baobab, ajoutant une dimension de criminalité complexe à l’affaire.

Les suspects ont été immédiatement placés en détention et ont comparu devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye le vendredi dernier. Les chefs d’accusation auxquels ils font face sont particulièrement sérieux, incluant « association de malfaiteurs », « tentative d’escroquerie », « vol », « faux et usage de faux en écriture privée de banque », ainsi que « l’usage de chèque volé ».

La justice se prononcera sur le sort des accusés le mercredi 27 décembre. Le dénouement de cette affaire retient l’attention de nombreux citoyens, alors que le tribunal évalue les preuves et détermine la culpabilité des individus impliqués dans cette affaire de fraude financière d’envergure.

L’arrestation de ce trio met en lumière les risques associés aux crimes financiers et souligne l’importance du rôle des forces de l’ordre dans la préservation de l’intégrité du système financier. L’affaire continuera d’évoluer au fil des audiences et du verdict à venir, suscitant l’intérêt du public qui attend de connaître les détails et les implications finales de cette tentative de fraude spectaculaire.

TIVAOUANE: Scandale foncier sur plus de 2.000 ha

Hier, le Maire de Tivaouane, Diop SY a tenu une réunion avec les populations de ces 06 localités pour apporter une solution à cette crise qui risque de provoquer l’irréparable.

Des promoteurs immobiliers ont mobilisé des engins pour terrasser une superficie de plus de 2.000 hectares dans le département de Tivaouane.

Seulement, les propriétaires de ces domaines fonciers n’ont pas été informés. Et ils n’ont pas été dédommagés. Plus grave encore, les promoteurs ont détruit des champs d’autrui, raser une forêt sans l’aval des Eaux et Forêts. Des cimetières situés dans la zone ont été profanés par les conducteurs d’engins. Plusieurs investissements privés ont été saccagés par les engins envoyés sur les sites par les promoteurs.

Après l’extension de la superficie communale de Tivaouane par Me Abdoulaye WADE sur 7.000 hectares, des projets devraient être édifiés sur les sites. Seulement, les propriétaires n’ont pas été associés dans le processus d’expropriation. Pire encore, les activités agricoles menées sur les sites ont été totalement détruites.

Des promoteurs de connivence avec le Maire de Tivaouane ont démarré leurs activités sur les sites.

D’ailleurs hier, le Maire Monsieur Diop Sy a tenu une réunion à Yadjine Kaw en présence de l’ensemble des chefs de villages, chefs de quartier, les propriétaires, chefs religieux, la jeunesse, les femmes etc… Les villageois se sont fortement mobilisés pour démontrer leur opposition au projet initié par la Mairie mais aussi pour manifester leur désapprobation face à la démarche.

Devant les villageois, Diop SY a plaidé pour la conciliation. Il a exposé les projets prévus. Il s’agit entre autre d’une route qui va partir de Touba Toul pour passer à Keur Bamba Ndoye pour venir à Aynoumadi vers Pire. Il y aura aussi une université vers Keur Bamba Ndoye plus un Centre technologique, des lotissements à usage d’habitation. Toutefois, le Maire n’avait pas impliqué les villageois en amont dans ce projet. Mieux encore, les projets énumérés sont négligeables par rapport à l’ampleur de la superficie ciblée. Jusqu’à hier, les villageois n’ont pas vu le projet d’aménagement prévu, ni le décret d’extension de la commune de Tivaouane encore moins un programme sérieux devant justifier leur expropriation ni le document de délibération de la mairie. Or en matière d’expropriation, la loi est assez claire aussi bien pour cause d’utilité publique que privée.

Dans le schéma d’indemnisation prévue par le Maire, les populations n’ont pas donné leur accord. Hier, on a assisté à un blocage dans les négociations entre Diop Sy et les propriétaires qui ont rejeté le plan de dédommage proposé par le Maire.

Ainsi, DIOP SY a décidé de suspendre les aménagements qui concernent les propriétaires qui ont refusé sa proposition d’indemnisation.

Hier après la réunion, des enseignants qui devraient être casés dans la zone, ont été aperçus sur le site. Ils auraient appris que les villageois s’opposent au projet.

Le Directeur de l’Urbanisme, des Domaines du département de Tivaouane sont interpelés par les populations. Tout laisse croire que la Mairie de Tivaouane a mis les charrues avant les bœufs. Il faut alors une large concertation entre les différentes parties pour éviter que l’irréparable ne se produise dans cette zone. Déjà, les populations ont failli s’en prendre aux conducteurs d’engins convoyés sur les sites. Ces derniers ont fui pour échapper au lynchage des populations très en colère.

Rappelons que dans le passé, sous le magistère de Diagne Sy Mbengue, il y avait eu une divergence oncière dans la même zone. A l’époque, un projet dénommé EVENTS a été prévu à Yadjine par le onseil Municipal de Tivaouane. Mais, les habitants de Yadjine avait exigé une large concertation entres les propriétaires des champs et la Mairie de Tivaouane avant d’entamer une nouvelle rocédure de lotissements à usage d’habitation.

Il faut rappeler qu’en 2011, le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade voulant participer à la modernisation de la ville de Tivaouane, par un programme spécial, avait décidé d’augmenter le périmètre communal de Tivaouane de 7000 hectares.

Il semble que ce projet de la Mairie de Tivaouane entre dans cette logique. Seulement, les  populations ne demandent qu’à être associées, informées et indemnisées dans les normes respectant leur droit en tant que propriétaires.

Dakartimes

Pouponnière « Keur Yeurmandé » : Révélations choquantes de l’enquête avec 5 décès répertoriés

L’enquête sur l’affaire de la pouponnière Ndella Madior Diouf révèle des détails choquants. Les dernières informations indiquent qu’au moins 5 décès de bébés ont été recensés dans la pouponnière, certains sur place, tandis que d’autres ont été enterrés clandestinement. Ndella Madior Diouf aurait été impliquée dans la gestion des accouchements au sein de la pouponnière. Les policiers ont également découvert que les 48 bébés retrouvés dans la pouponnière n’avaient reçu aucun vaccin. Le personnel, qui n’était pas qualifié, a confirmé que deux nourrissons étaient décédés de dénutrition. Des révélations ont également émergé sur des avortements clandestins pratiqués dans la pouponnière, avec des demandes de paiement important pour la restitution des bébés. Ndella Madior Diouf, en garde à vue prolongée, sera déférée au parquet avec le personnel de la pouponnière aujourd’hui.

Scandale à la pouponnière ‘Keur Yeurmandé’ : Ndella Madior signait les actes de décès, son animateur (Saphir Fm) enterrait les bébés.

Les récentes révélations de l’enquête de la Sûreté urbaine dans l’affaire de la pouponnière ‘Keur Yeurmandé’ mettent en cause Ndella Madior Diouf de manière accablante. L’enquête indique que, sur les six bébés décédés, certains sont morts à la pouponnière, tandis que d’autres sont décédés à divers endroits tels que l’hôpital Albert Royer, Dalal Jamm, Samu Municipal ou la clinique Amitié. Les investigations montrent que ces décès ont eu lieu en octobre 2023, et les bébés ont été enterrés clandestinement. L’animateur de la radio Saphir FM, EL Sène, était chargé de l’inhumation des nourrissons, tandis que Ndella Madior Diouf signait les actes de décès à travers sa structure de santé SOS. Le scandale secoue la pouponnière et soulève des questions sur la gestion et les pratiques au sein de l’établissement.

Ce que contient le mémorandum de Ousmane Sonko déposé au conseil constitutionnel

Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Ousmane Sonko a déposé son dossier au Conseil constitutionnel, contournant ainsi l’administration sénégalaise qui lui refusait certains documents. Le parti Sénégal En Tête (SET) de Moustapha Guirassy a porté la candidature du maire de Ziguinchor après un parrainage parlementaire. Le dossier comprend un mémorandum détaillant les péripéties juridiques traversées par le mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, depuis la décision du juge du tribunal de Ziguinchor jusqu’à la récente ordonnance du tribunal de Dakar.

D’autre part, le dossier de Bassirou Diomaye, également écroué, a été déposé après un parrainage citoyen. Sa candidature est portée par une coalition. Ces développements surviennent à quelques heures de la fin des dépôts de candidature au Conseil constitutionnel, marquant une étape importante dans le processus électoral sénégalais.*

Révélations effarantes : Le calvaire de huit Sénégalais bloqués en Tunisie

Huit ressortissants sénégalais vivent actuellement un véritable calvaire à Tataouine, en Tunisie, où ils sont bloqués depuis plus d’un mois. L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), relayée par Les Échos, rapporte cette situation désespérée et lance un appel aux autorités sénégalaises pour faciliter leur rapatriement.

Selon l’AIMM, ces huit personnes font partie d’un groupe de migrants qui a échoué en Tunisie alors qu’il tentait de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Parmi eux, quatre sont originaires de Tamba, deux de Sédhiou, et les deux derniers sont de Kolda et de Kaolack.

Les Échos soulignent que ces Sénégalais avaient entrepris cette expédition en compagnie de migrants gambiens, maliens et guinéens. Alors que la Gambie a déjà pris des mesures pour rapatrier ses citoyens en affrétant trois avions, les ressortissants sénégalais appellent également à une action rapide pour mettre fin à leur situation précaire en Tunisie.

Bénédiction des couples homosexuels : L’Archevêque de Dakar clarifie la position de l’Église

La récente déclaration du dicastère pour la Doctrine de la foi autorisant la possibilité pour des prêtres catholiques de bénir des couples homosexuels a suscité des réactions au sein de l’Église sénégalaise. L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a tenu à apporter des précisions sur cette question, critiquant au passage le traitement médiatique qui, selon lui, a entraîné une lecture biaisée du document.

Dans une interview accordée à « Senenews », Mgr Benjamin Ndiaye a exprimé son mécontentement quant à la manière dont les médias ont interprété la déclaration du dicastère. Il a appelé à une approche plus objective, soulignant l’importance de prendre le temps de lire le document avant de formuler un avis.

« Je dois battre ma coulpe, d’abord parce qu’avant même de lire le document, j’étais pris un peu par les résumés qui sont donnés par la presse. Je me suis dit mais dans quoi le Pape nous engage encore ? Avec des controverses comme si on voulait valider le mariages des unions qui ne sont pas admises dans la vie chrétienne. Les médias nous ont fait du tort en amenant à une lecture avec œillères. Il faut donc prendre le temps de lire d’abord le document, avant de vouloir se prononcer. Et à mon avis, le document est très équilibré », a déclaré Mgr Benjamin Ndiaye dans l’entretien avec Oficom.

L’archevêque a insisté sur le fait que le Pape François n’a pas expressément pris position en faveur de la bénédiction des couples homosexuels. Il a plaidé en faveur d’une compréhension approfondie du document, mettant en garde contre des interprétations hâtives et partielles.

Dans ce contexte, Mgr Benjamin Ndiaye a qualifié le document de « très équilibré » et a souligné l’importance de comprendre la nuance apportée par le dicastère pour la Doctrine de la foi. Cette clarification de l’archevêque de Dakar vise à dissiper toute confusion potentielle et à encourager une réflexion plus approfondie sur la position de l’Église catholique concernant la bénédiction des couples homosexuels.

Scandale électoral au Sénégal : 50% des candidats accusés d’acheter des parrainages frauduleux

Le Sénégal est plongé dans une crise électorale majeure alors que des allégations explosives émergent, suggérant que la moitié des candidats à l’élection présidentielle auraient obtenu frauduleusement des parrainages par le biais d’agents corrompus. L’affaire a pris un tournant judiciaire avec l’arrestation d’Amadou Diallo, ancien opérateur de saisie à la Direction de l’autonomisation du fichier (DAF), soupçonné de tentative de manipulation du fichier électoral.

Un prétendu marché de parrainages impliquant Amadou Diallo et un individu se faisant passer pour le mandataire d’un candidat a été révélé, jetant ainsi des doutes sur l’intégrité du processus électoral. Cette affaire met en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté pour assurer la transparence et la légitimité de ses élections présidentielles.

Jules Koundé soutient un programme sénégalais pour l’accompagnement des joueurs

Le défenseur du FC Barcelone, Jules Koundé, a exprimé son soutien à un programme sénégalais d’accompagnement des joueurs en dehors du terrain. En tant qu’ambassadeur de ce programme initié par l’organisation sénégalaise Siboo, spécialisée dans le marketing sportif, Koundé a rencontré la presse à Dakar pour partager son engagement.

Koundé a souligné l’importance de ce projet, faisant écho à ses propres expériences en tant que joueur professionnel. Il a partagé son plaisir de visiter le Sénégal pour la première fois et a mis en avant les aspects cruciaux de la formation dans le football, en particulier chez les jeunes.

Le projet lancé par Siboo vise à inspirer la jeunesse grâce à la présence d’un joueur professionnel renommé, tout en encourageant le développement communautaire par le biais du football. Jules Koundé agira en tant qu’ambassadeur pour ce programme qui marque le début d’une aventure visant à catalyser le potentiel sportif et communautaire au Sénégal.

Colère des leaders de l’Iras : « Aminata Mbengue Ndiaye nous a livrés pieds et poings liés à une coalition qui se conjugue au passé

Des responsables de l’Initiative de Réflexion et d’Action Socialiste (IRAS) ont exprimé leur colère lors d’un point de presse à Thiès. Ils ont vivement critiqué le récent congrès d’investiture du Parti socialiste, le qualifiant de farce qui ne représente pas la volonté des militants à la base. Selon l’IRAS, certains militants dévoués ont été ignorés, et leur voix a été étouffée au profit d’une manœuvre politique calculée.

Les leaders de l’IRAS estiment avoir été exclus du processus de consultations et dénoncent une absence de démocratie interne au sein du Parti Socialiste. Ils ont exprimé leur désolation face à l’érosion des valeurs progressistes et égalitaires qui étaient chères au père fondateur du parti, Léopold Sédar Senghor.

Le porte-parole de l’IRAS, Daour Sagna, a souligné que la Secrétaire générale par intérim Aminata Mbengue Ndiaye et son groupe de responsables ont livré le parti à une coalition révolue. Cette dénonciation intervient lors de la commémoration du 23ème anniversaire de la disparition de Léopold Sédar Senghor, un moment de réflexion et de recueillement pour les membres de l’IRAS.

Basketball – TQO : Alberto Antuna exprime sa confiance : « Je ne serais pas ici si nous ne pouvons pas battre le Nigeria… »

Alberto Antuna, le nouveau sélectionneur des Lionnes, affiche de grandes ambitions pour l’équipe nationale sénégalaise de basketball. Il vise d’abord la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et se montre confiant quant aux capacités de son équipe. « Je ne serais pas ici si nous ne pouvons pas battre le Nigeria », déclare-t-il, soulignant la détermination à réussir dans les prochaines compétitions.

Le technicien espagnol exprime ainsi sa confiance en la qualité et le potentiel de l’équipe sénégalaise, affirmant que la victoire contre le Nigeria est un objectif réaliste.

Dans un autre registre, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les fidèles à travailler pour la promotion d’un pays de justice et de paix lors de la veillée de Noël à la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar. Il a encouragé la prière pour la venue du « Prince de Paix », Jésus-Christ, tout en exprimant ses vœux pour la fin du terrorisme et de la guerre, notamment dans les régions touchées par les conflits au Moyen-Orient.

La nuit de Noël a été l’occasion pour l’archevêque de prier pour une bonne gouvernance et de souhaiter que la lumière prévale sur les ténèbres au Sénégal et ailleurs dans le monde.

Quitter la version mobile