Gré à gré de 71 milliards : 9 sociétés engagent la bataille suprême contre le MSAS

L’affaire relative marché de 71 milliards de francs CFA qui éclabousse le ministère de la Santé connait un nouveau rebondissement.

Neuf sociétés spécialisées dans la vente de matériel médical, ont saisi mardi, la Chambre administrative de la Cour suprême pour demander l’annulation pure et simple du contrat par entente directe pour les travaux de relèvement des plateaux techniques des services d’Imagerie médicale des hôpitaux, de construction et équipement de l’hôpital de Bakel et du Centre de diagnostic et d’imagerie (Cdim) au Centre hospitalier régional de Fatick et de fourniture de matériel roulant (ambulances médicalisées) d’un montant de 71 milliards FCFA.

Il s’agit du marché financé par la banque allemande Kfw objet d’une entente directe entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la société Afrique Conception distribution (Acd) pour un montant de 71.315.140.944 Fcfa, rapporte Libération dans son édition de ce mercredi 06 décembre 2023.

Pour les sociétés qui ont saisi la Cour suprême, la procédure a été marquée par «une violation des dispositions des articles 24, 61, 77 combinés du Code des marchés ». Selon les informations obtenues d’une dénonciation, un marché par entente directe est autorisé et conclu entre le ministère de la Santé et la société Afrique conception distribution dite «Acd» avec son partenaire Siemens, portant sur soixante-onze milliards trois cent quinze millions cent quarante mille neuf cent quarante-quatre (71.315. 140. 944) Fcfa, à financer par la Banque Allemande de Développement « Kfw», sous prétexte d’un relèvement des plateaux techniques d’imagerie médicale des hôpitaux (…), indique le journal.

Le motif évoqué par le ministère de la Santé pour justifier cette entente directe, selon ns confrères, est « l’urgence impérieuse occasionnée par les événements du 21 mars 2021 et du 1er juin 2023 entre autres (…) ; le ministre de la Santé et de Action Sociale prétend vouloir prévenir des menaces d’épidémies notées dans certaines régions (Dengue, Coronavirus, Grimée-Congo et autres épidémies), ce qui est contraire à la vérité car ce dossier avait fait l’objet d’une proposition par Siemens avec le même bailleur Kfw qui avait par correspondance en date du 02 février 2017 transmis l’expression de son engagement à financer ledit projet à hauteur de quatre-vingt-quatre millions (84,000,000) d’euros, répondant favorablement à une offre spontanée ».

« En 2021, la société Acd a réintroduit ce dossier en y ajoutant d’autres lots (…). Les propositions qui ont été faites en 2017 et rafraîchies en 2022 ne pouvaient être conclues par entente directe, en vertu de la réglementation et des principes de libre concurrence et d’égalité de traitement des candidats », peut-on lire dans le recours.

Mieux, « le projet a été conçu en 2017, son besoin résorbé par les acquisitions de la Covid-19 avant d’être approuvé en 2023, soit une durée de six (06 ans, (…) il y a lieu de se demander si une urgence impérieuse saurait attendre six (06) ans plus tard pour être approuvé », estiment les requérants selon qui « même si ce marché avait fait l’objet d’appel d’offres ouvert il devrait être lancé en plusieurs lots pour permettre à tous les candidats de diverses spécialités, de concourir en respectant les principes d’égalité de traitement des candidats et de libre accès à la commande publique (…) ».

D’après les plaignants qui se sont confiés à Libération, « il y a un réel danger et un risque de discontinuité du service public sanitaire, qui est un secteur régalien de l’Etat ». Pour eux, « en confiant l’exclusivité de la fourniture des équipements et consommables d’imagerie ainsi que leur maintenance à une seule entité à savoir Siemens et son partenaire Afrique conception distribution dite Acd, l’Etat aura fini de confier le diagnostic sanitaire des sénégalais à une seule entreprise et son partenaire étranger; (…) Ce monopole constitue un réel danger sanitaire en cas d’arrêt complet des équipements de diagnostic occasionné par une rupture de consommables et/ou la défaillance de la maintenance détenue par un seul opérateur ».

Pour toutes ces raisons, les avocats des plaignants demandent à la Cour suprême l’annulation du contrat et l’ouverture d’un appel d’offres alloti en plusieurs lots pour attribuer le marché attaqué.

Senenews

Cagnotte pour Falla Fleur : Déjà 7 millions FCFA récoltés

Libérée le 6 novembre dernier, Ndeye Fatou Fall dite Falla Fleur a été licenciée par son employeur Dakarnave. L’avocat Juan Branco a ainsi décidé d’ouvrir une cagnotte pour la jeune juriste militante du Pastef dissous. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Les partisans de Ousmane Sonko ont réussi à collecter, en l’espace de quelques jours, la somme de 6 millions FCFA et en plus de 2622 euros sur Papypal, soit plus de d’un million 600 000 FCFA, indique Les Echos qui donne la nouvelle. Ce qui fait un total de 7 millions FCFA. A noter que la cagnotte reste ouverte jusqu’au 10 décembre.

Pour rappel, Falla Fleur a été licenciée pour ‘’fautes graves et perte de confiance. Elle avait été condamnée à trois mois de prison ferme pour «provocation à un attroupement» par la Chambre correctionnelle de Dakar et relaxée pour le délit d’appel à l’insurrection. C’est par la suite qu’une nouvelle procédure a été enclenchée contre la jeune dame. Falla Fleur est en détention depuis le 7 juin dernier, suite à ses publications sur sa page Facebook.

Senenews

Bignona: Des braqueurs ouvrent le feu sur les passagers d’un véhicule de transport en commun

C’est une scène digne d’un film hollywoodien qui s’est déroulée, ce mardi 05 décembre 2023, sur la route Biti – Mongole, dans le Nord-Sindian, dans le département de Bignona.

En effet, des braqueurs ont ouvert le feu sur des personnes à bord d’un véhicule de transport en commun. Quatres personnes ont été blessées, selon les informations de iRadio.

Les blessés ont été évacués au centre de santé de Diouloulou. Informée, l’armée est intervenue afin de restaurer la sécurité dans cette zone agitée.

Senenews

Violent incendie au marché de Ziguinchor: « la présence de bouche d’incendie nous ont permis de… » Erasme SAMBOU commandant du groupe d’incendie et de secours

Dernière minute : La date de l’audience spéciale sur la radiation de Sonko des fichiers électorales fixée

Après la décision de la Cour suprême qui a cassé et annulé la décision du juge Sabassy Faye concernant la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, la date de l’audience spéciale visant à examiner la requête aux fins d’annulation de sa radiation est fixée.

L’audience spéciale prévue pour examiner la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation des listes électorales de Monsieur Ousmane SONKO est fixée au mardi 12 décembre 2023 à 08 heures 30 minutes à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior, lit-on dans un communiqué rendu public.

Pour contester sa radiation des listes électorales suite à la décision du juge qui l’a condamné dans l’affaire Sweet beauté l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko a reçu un revers judiciaire le 17 novembre dernier.

En effet, la Cour suprême, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat d’un recours, a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui remettait l’opposant, emprisonné pour plusieurs chefs d’inculpation, dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024, estimant que l’affaire allait être rejugée devant le tribunal hors classe de Dakar.

La requête en procédure accélérée du rabat d’arrêt introduite par ses conseils a également été rejetée par la juridiction suprême .

Senenews

Drame à Yenne : Un étudiant meurt en plein match de football

Un match de football a viré au drame, au terrain municipal de Yenne. Un joueur s’est écroulé, dimanche dernier, en pleine compétition. Ses coéquipiers ont tenté de le réanimer, en vain. M. M. NDiaye est finalement décédé au cours de son évacuation dans une clinique de la place. Selon des sources de Seneweb, il s’agirait d’un étudiant âgé de 23 ans.
Suite à ce drame, les gendarmes de la brigade de Yenne ont ouvert une enquête. Il ressort de l’autopsie sollicitée par les hommes du major Habib Ndiaye, que M. M. NDiaye a succombé à un arrêt cardiaque. Mais le dossier n’est pas encore bouclé par les enquêteurs

Seneweb

Contentieux foncier aux Almadies : Le collectif «Ngor Debout» s’oppose à l’appropriation d’un espace public

Un différend territorial menace de faire des vagues dans le quartier littoral des Almadies à Dakar. Au cœur de la controverse se trouve un parking, où deux Sénégalais se disputent le contrôle de l’espace. Cependant, la situation pourrait s’envenimer rapidement, comme l’ont laissé entendre les membres du collectif ‘Ngor Debout’ lors d’une conférence de presse tenue hier, selon le site d’information Walf-groupe.com.

Les membres du collectif, résidents de la zone, s’opposent fermement à ce que leur espace soit usurpé par des individus étrangers à la communauté. Ils contestent le tracé des limites entre un restaurant et le parking en question, et espèrent trouver une solution pour résoudre ce conflit. Ce n’est pas la première fois que la zone Ngor Almadies est le théâtre de contentieux fonciers.

En mai 2023, une querelle concernant la construction d’une brigade de gendarmerie sur le parking, alors que la commune plaidait pour l’érection d’une école, avait dégénéré en affrontements violents. Le bilan avait été lourd : nombreux blessés et une perte tragique, celle d’Adji Diallo, une jeune fille de 17 ans.

Sanslimites

Le journaliste Assane Gueye à Me Moussa Diop : « Vous n’avez pas de conviction…Vous avez commis des fautes.. »

Les questions de Assane Gueye ont fâché Me Moussa Diop. Le journaliste est allé trop loin avec des mots choquants à l’endroit de l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk. Le candidat déclaré à l’élection présidentielle 2024, très en colère, a tenté d’apporter des précisions.

La tension monte

« Me Moussa Diop n’a pas beaucoup de chances pour l’élection présidentielle. Il a commis beaucoup d’erreurs lors de son passage à Dakar Dem Dikk. Il a spolié l’assiète foncière en donnant ça à l’Apr. C’est une faute. Les bijoux de famille, on les garde. Il a aussi fait une grosse erreur de communication sur Ila Touba. Il fait trop de régionalisme. Ce qui est dangereux et grave…« , a déclaré Assane Gueye.

Le journaliste semble être courageux de ses propos. « Me Moussa Diop, vous êtes de l’opposition ou vous avez une position bancale. Je pense que vous n’avez pas de conviction. Quand vous étiez au pouvoir, tout était rose. Et aujourd’hui, vous êtes de l’autre coté, vous critiquez…Je pense que vous n’avez pas de conviction…Les Sénégalais ne vont pas voter pour vous… », a-t-il rétorqué, sur le plateau de Itv, dans l’émission « Retour sur l’actualité (RSA) » animée par le journaliste Baba Ndiaye.

Les explications Me Moussa Diop qui ne rassure pas!

Me Moussa Diop, pour sa part, en colère, demande au journaliste de lui donner les preuves de ce qu’il avance… »Moi, je parle d’un dossier de spoliation foncière. Moi je suis un juriste. Si je veux par mon projet que le Sénégal se développe, il faut qu’on fasse ce qui doit être. Et ce qui doit être c’est le droit. Mais pour ce dossier, Assane n’a pas les données« , a fait savoir l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk.

Me Moussa Diop fait dans la précision. « Sur ce dossier, l’assiette appartient à Dakar Dem Dikk. J’ai respecté toute la procédure en demandant à qui de droit. Le conseil d’administration a validé…Les gens sont venus pour respecter ce qui a été fait. Ce n’est pas l’Apr seulement qui a acheté. Il y a aussi une banque qui a acheté. Je ne suis pas dans le commentaire.Tous ont acheté aux mêmes conditions... », a-t-il dit.

Senego

Condamnation à payer 1,1 milliard : La Sonatel conteste le blocage de ses comptes bancaires, le juge a tranché

Condamnée à payer la somme de 1,1 milliard Fcfa à la start-up Interface Sas, la Sonatel ne s’est toujours pas exécutée. A la demande de Interface, les comptes bancaires de l’opérateur téléphonique ont été bloqués. Ce que l’opérateur a contesté devant la justice, mais n’a pas totalement obtenu gain de cause.

La société d’ingénierie (Interface Sas), qui avait développé un procédé sous la marque Beinday, avait signé un accord de confidentialité avec la Sonatel. Quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel avait copié le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au PDG d’Interface Sas, Maguette Sylla.

Après une plainte, la Sonatel avait été condamnée à payer 1,1 milliard Fcfa à la société d’ingénierie pour violation des droits de la propriété intellectuelle (600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue et 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi).

Pour récupérer son argent, Maguette Sylla a fait bloquer les comptes de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. Une procédure attaquée par la Sonatel qui n’a pas obtenu totalement gain de cause, rapporte Pressafrik.

En effet, ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision.

Senenews

Nécrologie : La presse sénégalaise endeuillée avec le décès d’un Doyen

Le monde de la presse nationale est en deuil suite au décès hier à Rufisque du Doyen Mame Ongué Ndiaye. Cet homme a indéniablement été l’une des plus belles plumes du Sénégal. Il a exercé son métier à travers les différentes époques du Sénégal, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.

Il a exercé son métier sous les régimes de Senghor, Diouf, Wade et Macky Sall. Mame Ongué Ndiaye s’est particulièrement illustré en tant que journaliste militant, occupant les fonctions de Directeur de Publication et de Rédacteur en chef de « L’Unité », l’organe central du Parti socialiste sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Il avait maintenu une collaboration avec certains journaux privés locaux avant de se retirer complètement dans sa vieille ville, où il aimait raconter l’histoire politique qui y était riche.

Selon le journal « Le Témoin », il aimait rappeler qu’il siégeait aux instances supérieures du Parti, étant souvent convié aux réunions du bureau politique par le président Senghor lui-même. Mame Ongué Ndiaye collaborait avec des cadres du Parti socialiste, tels que le regretté Premier ministre Habib Thiam, ainsi que des ministres tels que Jacques Baudin, Thierno Bâ et Doudou Sine.

Ces dernières années, malgré sa maladie, il continuait à fréquenter les lieux publics de Rufisque et profitait de chaque occasion pour porter un regard critique sur le travail de ses jeunes confrères.

Senenews

Grogne dans la fonction publique

Ils sont plus de 800 citoyens Sénégalais recrutés dans la fonction publique mais qui attendent encore leur formation. Mais l’Etat semble les oublier car depuis leur entretien, ils n’ont franchi aucune autre étape. D’ailleurs, ces 800 nouvelles recrues de la fonction publique ont déjà établie une stratégie afin de passer à l’étape supérieure pour avoir gain de cause.

Sous l’anonymat, l’une des recrues de la fonction publique confie avoir travailler dans le bénévolat depuis plus de 20 ans. « C’est récemment que le ministère de la fonction publique et de la Transformation du Secteur public nous a recruté« . Après cette étape, détaille t-il, « nous devrions subir une formation et on s’est inscrit depuis des mois. Après que les agents du ministère de la formation publique nous ai demandé de rester à l’écoute au mois d’aout, nous n’avons plus eu de leur nouvelle« .

Plus de quatre mois que plus de 800 citoyens attendent dans l’espoir d’avoir un travail. Pour la plupart des enseignants, ces recrues trouvent inadmissible que le pays ait un déficit d’enseignants alors que , « nous sommes des enseignants qui courent toujours derrière l’Etat pour être formé« .

Ces recrues de la fonction publique semblent avoir assez attendu car leurs grognes va très bientôt se transformer en action si les autorités s’entêtent à faire le sourd, ajoutent-ils.

Senenews

Réception des logements de la cité Baraka : “L’objectif d’un Sénégal zéro bidonville est atteignable” (Macky Sall)

Le Président de la République, Macky Sall, a déclaré, ce mardi 5 novembre, que “l’objectif d’un Sénégal zéro bidonville avec l’accès au logement au plus grand nombre est une perspective atteignable”. Le chef de l’État s’exprimait lors de la cérémonie de réception de la Cité Baraka à Liberté 6. 
“La réception aujourd’hui de ces logements est un pas important dans la concrétisation de notre conviction qu’il est possible de transformer un bidonville en un quartier moderne où les populations concernées y sont relogées », a ajouté Macky Sall. 

La nouvelle cité Baraka est constituée d’un complexe de onze immeubles dont deux cent dix appartements pour les populations impactées et régis selon les règles organisant la copropriété au Sénégal, ainsi que soixante appartements à usage commercial. 
Il intègre aussi une mosquée, un centre de formation, une case de santé, une école élémentaire et un cyber pop.

“Pour réaliser le projet, l’Etat du Sénégal a cédé, à titre gratuit, l’assiette du terrain, exproprié les propriétaires de baux privés pour les intégrer à l’assiette du projet”, a rappelé Macky Sall.
Le chef de l’État a invité les populations de Baraka à bien prendre soin de leurs logements : “Ces logements sont à vous. Veillez à en faire bon usage pour relever le défi de l’entretien. J’engage toutes les parties prenantes au respect des obligations stipulées dans les contrats signés, y compris le paiement régulier des frais de participation symbolique aux charges d’entretien et de gestion des immeubles”.

Seneweb

Matam : le Saems et le Cusems observent une grève totale et exigent le départ de l’inspecteur

En désaccord avec l’inspecteur de l’académie, les enseignants de la région de Matam ont mis leur menace de grève en exécution. Ils exigent, en plus du refus d’entrer dans les salles de cours, le départ de Mbaye Babou, leur autorité académique avec qui ils ne sont plus en odeur de sainteté.

Ils ont été surpris de voir des ponctions sur leurs salaires de la fin de ce mois, en réponse à la grève contre le redéploiement d’un des leurs, le mois dernier. Les enseignants de Matam, réunis autour des syndicats Saems et Cusems, observent une journée de grève ce mardi 5 décembre 2023 pour dénoncer les pratiques de leur autorité académique.

Dans le communiqué conjoint dont SeneNews a une copie, les camarades de Djibril Doumbouya (Saems) et Mamoudou Sy (Cusems) s’insurgent contre les « ponctions abusives et répétées sur les salaires des agents, les redéploiements abusifs et arbitraires faisant fi des principes sacro-saints des règles de gestion démocratique du personnel, la discrimination et les accusations infondées à l’endroit de son personnel par des lettres-circulaires impopulaires ; des dysfonctionnements dans le pilotage des PHARES ».

En sus de la restitution des sommes défalquées sur leurs salaires, les enseignants de Matam exigent « le départ de Monsieur l’Inspecteur d’académie au regard des nombreuses difficultés et autres perturbations occasionnées depuis son arrivée à la tête de cette académie ».

Pour y parvenir, ils comptent sur « le boycott des PHARES et de tout le processus qui l’accompagne (évaluations standardisées au niveau des zones, participation aux cellules zonales, proposition de sujets pour les compositions zonales dans l’académie) » mais également « La restitution de toutes les heures supplémentaires dans l’académie et le refus d’effectuer tous les compléments horaires qui ne respectent pas la distance réglementaire ».

Senenews

Saisie de 3 tonnes de cocaïne : le fils d’un chef d’État dans le coup

L’enquête sur cette prouesse de la marine nationale livre ses premiers secrets. Les conclusions de l’Ocrtis, reprises par L’Observateur dans son édition de ce mardi, peuvent être résumées en cinq points.

1. Identités des suspects

Dix personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête qui a suivi la saisie de 2975 tonnes de cocaïne par la marine nationale. Il s’agit du Sénégalais Mamadou Bathia, des Bissau-Guinéens Joaquim Lopes Dos Reis Simoes et Alcali Gomies, du Portugo-Capverdien Domingos Da Costa, du Colombien Rogelio Valiencia Vergara et des Nigérians Innocent Onyejekwe, Elijah Udo Esetang, Godstime Ugnorugbo, Amacchi Leo Nkwocha et Ezekiel Tumbiri. Ces derniers constituaient l’équipage du «Ville d’Abidjan», le navire à bord duquel la drogue a été trouvée la nuit du dimanche 26 au lundi 27 novembre, à 150 kilomètres au sud de Dakar.  

2. Lourdes charges  

Les dix personnes arrêtées à bord du navire qui transportait les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale, ont été présentées au procureur lundi dernier, mais elles ont fait l’objet d’un retour de parquet. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, détention aux fins de trafic international de drogue par vecteur maritime en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux, aide ou assistance dans une entreprise de trafic international et faux et usage de faux.

3. Itinéraire de la cocaïne

Les trois tonnes de cocaïne saisie par la Marine étaient stockées dans «Ville d’Abidjan». Ce navire, immatriculé à Sao Tomé-et-Principe, a quitté l’Île du Prince, à Bissau, le 11 novembre. Six jours plus tard, il rejoint en haute mer un yacht en provenance de Salvador et transportant la cargaison de drogue dure. Après le transbordement de la marchandise, cap sur Dakar. À 150 kilomètres de la destination, le bateau est intercepté par la marine nationale, qui met la main sur la drogue et les dix membres d’équipage.

4. Fils de…

Les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale sur un bateau en provenance de Bissau devaient être livrées en Gambie. Un nommé Jack Holland, recruteur présumé de certains membres de l’équipage du navire, devait récupérer 10% de la marchandise. Parmi les propriétaires de la drogue, l’enquête cite le fils du chef d’État d’un pays ouest-africain et un Hollandais. Les identités de ces derniers n’ont pas été révélées.     

5. Téléphones satellitaires

Après l’interception du bateau contenant trois tonnes de cocaïne, les enquêteurs ont fouillé le navire. L’opération a permis de mettre la main sur 18 téléphones, dont 2 satellitaires, 1 GPS, 2 ordinateurs portables ainsi que de l’argent en franc CFA (160 500), en naira (100), en euro (450) et en dobra (450, monnaie de Sao Tomé-et-Principe).  

Senenews

Ziguinchor, le marché Saint Maurs a pris feu.

C’est ce mardi 5 décembre 2023, aux environs de six heures du matin que les populations habitant aux alentours du marché on constaté une fumée sortir du marché.


Madoumbé Seck pdt régional de lUnacois de Ziguinchor, « C’est tôt le matin qu’on m’a informé qu’une partie du marché a pris feu, ce qui fait mal. Les sapeurs informé, ont pris d’assaut le marché central, ils ont fait travail remarquable. Mais ce qui a rendu difficile leur intervention c’est que le marché est exigus et les entrées sont quasiment bloquées, ils ont du mal a pénétrer à l’intérieur du marché. Les populations ont été d’un grand apport pour l’extinction du feu d’ailleurs il était les premiers sur place. Pour le moment l’on ne pas faire le bilan des destruction, mais des biens sont partis en feu. Tout de même l’on peut réjouir du fait que les sapeurs pompiers ont pu maîtriser le feu et la majeure partie est restée intacte. »

Pour rappel le marché Saint Maurs de Ziguinchor avait entièrement brûlé en le 05 mars 1995.

Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois

Crédit mutuel du Sénégal : du nouveau dans l’affaire du prêt de 540 millions F CFA

Après la femme d’affaires A. Kounta et le chef de l’Agence Médina du Crédit mutuel du Sénégal (CMS), R. Ngom, une troisième personne vient d’être arrêtée dans le cadre de l’enquête sur le prêt de 540 millions de francs CFA accordée à la femme d’affaires contre une garantie en toc.

D’après Source A, qui donne l’information, il s’agit du bijoutier El Hadji Amadou Guissé. Son rôle, souffle le journal, était de certifier que l’or déposé par A. Kounta au niveau du CMS en garantie de prêt, est authentique.  

C’est ainsi que le bijoutier a confirmé que la femme d’affaires avait bel et bien déposé du métal précieux au CMS pour obtenir son prêt de 540 millions de francs CFA. Mais lorsqu’elle a recouru à une contre-expertise, l’institution financière s’est rendu compte que la garantie était en toc. D’où sa plainte contre Guissé, Kounta et Ngom.

Sene web

Festival alimentaire, à Ziguinchor, le CNCR travaille pour une agriculture adaptée au contexte du changement climatique.

Le 02 décembre dernier fut la date choisie par le CNCR, le conseil national de concertation et de coopération des ruraux pour dérouler son festival dans la commune de Thionk Essil dans le département de Bignona.

« Ce festival a pour vocation essentielle d’amener les sénégalais a comprendre qu’il doivent soutenir y compris les autorités les plus hautes d’accompagner les explications familiale a produire sain suffisamment pour que les communautés sénégalaises puissent se nourrir sain et être sain dans la durée . Et c’est pourquoi au cœur de ce festival alimentaire, il y a cette dimension de zone agro-écologique qui est prise en compte, mais il y a cette dimension de l’entreprise qui est la plus adaptée pour porter ce qu’on a souvent considéré l’agro-écologique qui est une agriculture saine durable soucieuse de l’environnement pour que ces exploitations qui à la fois ont pour mission de nourrir le peuple et de se reproduire pour renouveler le capital humain au sein des familles et au sein des sociétés. » Affirme Abdou Aziz Badji président du cadre régional de concertation des ruraux de Ziguinchor, secrétaire général du FONSE, administrateur du CNCR


Le festival qui a réuni les acteurs a permis de réfléchir sur une nouvelle donne aufin de s’adapter aux exigences de l’heure.


« Ce festival vient nous montrer que nous avons le devoir impératif de repositionner nos pensées et nos comportements pour une agriculture durable et saine. Par ce que nous avons senti qu’avec la menace du changement climatique, les perturbations qu’on entrain de suivre, les crises sociales et politiques qu’on est entrain de vivre, la pauvreté qui est entrain d’avantage d’agresser nos exploitations familiales et les sociétés sénégalaises, si on y s’y prend pas garde notre avenir est hypothéqué. C’est pourquoi ce festival a pour mission de sensibiliser à la fois les agriculteurs et les sociétés et services, a ce que l’on engages une agriculture qui puisse nourrir sainement la communauté sénégalaise dans sa globalité. Donc à la fois, ça répond à l’autosuffisance alimentaire mais à la souveraineté alimentaire qui doit être une souveraineté basée sur des questions de sainteté, le consommé local dans la durée et dans la sainteté »


Le festival alimentaire est institué dans les documents officiels du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), ce qui voudrait dire chaque année ce festival sera organisé au niveau national et dans une zone agro-écologique du Sénégal, cette édition est la sixième des cinq éditions passées.

[EXCLUSIF] Keur Massar: 2 milliards FCFA en faux billets saisis, deux hommes arrêtés

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar vient de réaliser un nouveau grand coup de filet dans la banlieue dakaroise. Selon des informations exclusives de Seneweb, les éléments de cette unité ont procédé à la saisie de billets noirs d’une contre-valeur de 2 milliards francs cfa. Un ressortissant gambien et un sénégalais ont été arrêtés hier dimanche. Détails !

N’eût été la vigilance et la persévérance des gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Keur Massar, deux milliards francs CFA en billets noirs allaient être lavés puis écoulés sur  le marché. Les éléments de cette unité d’élite ont réussi à mettre la main sur les auteurs de ce trafic de faux billets.

Comment la BR de Keur Massar a réussi cette prouesse

Tout a commencé lorsque les hommes du Major Abdou Aziz Kandji ont été informés de l’existence d’un vaste réseau de faux-monnayeurs. Séance tenante, les gendarmes ont réussi à infiltrer cette mafia. Le cerveau, M.T, de nationalité gambienne et son compère de nationalité sénégalaise, B.C, ont voulu laver leurs billets noirs, selon des sources de Seneweb. L’agent infiltré a, alors, fixé un rendez-vous à ces faux-monnayeurs.

2 milliards francs cfa en billets noirs saisis

C’est dans ces circonstances que le duo incriminé a été arrêté hier dimanche. Les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) ont procédé hier à Keur Massar, à la saisie de 2 milliards FCFA en billets noirs.

Le businessman M.T et le technicien en génie civil B.C placés en garde à vue

Le technicien en génie civil B.C et le ressortissant gambien M.T sont en garde à vue dans les locaux de cette unité de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar pour les besoins de l’enquête.

Semaine nationale de la petite enfance : Macky Sall appelle à la culture de la paix dès le berceau

A l’occasion de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, le Président de la République a adressé un message fort aux parents ainsi qu’au corps professoral.  « Cultivons la paix dès le berceau ! La Semaine Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits célèbre les valeurs d’éducation à la paix dès le plus jeune âge », lance le Chef de l’Etat.  

 Ouverte ce lundi 4 décembre jusqu’au 11 sur toute l’étendue du territoire national, la 17eme édition    est centrée sur « L’éducation dès le la petite enfance ». 
Ainsi, Macky Sall appelle à la culture de la paix, la tolérance, le dialogue et l’amour pour un monde meilleur pour nos tout-petits. Car ajoute-t-il, « l’avenir de nos enfants interpelle notre Nation »

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

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France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)  continue  de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que « l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société ». C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont « unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023 ».
Par ailleurs, ils demandent »aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis ». 
Non sans condamner « la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
« Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs », ajoute le texte.
En outre, ces étudiants  attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique. »L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière » ont-ils conclu.

seneweb

Les Mamelles Jaboot : 12 agents arrêtés après le vol de 104 millions F CFA

Le limier en chef du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao et ses hommes ont démantelé une grosse mafia aux Mamelles Jaboot.Des employés de cette sociétésituée à Sicap-Mbao détournaient des produits qu’ils bazardaient dans le marché. L’affaire s’est ébruitée lorsque le directeur général a été informé que  des produits de la société sont en train d’être détournés frauduleusement par ses employés. Le patron de cette grande sociétéindustrielle du secteur de l’agrobusiness au Sénégal a mené une enquête interne. Et c’est pour constater un trou de 104 millions F CFA. Il dépose alors une plainte sur la table du procureur de la République pour vol, abus de confiance et recel à l’encontre des nommés  P. D., J. B., J. T., B. B. et X. Le chef du parquet de Pikine-Guédiawaye transmet le dossier au chef de service du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao pour enquêter et procéder à l’arrestation de toutes personnes impliquées.

C’est ainsi que les hommes du commissaire Ousmane Diop ont entendu l’auteur de la plainte. Le PDG des Mamelles Jaboot a évalué les pertes à 104 millions F CFA. Pour lui, ses employés incriminés ont coupé 197 bons de transfert de produits finis pour brouiller les pistes.

Les aveux sur procès-verbal

L’enquête policière a permis de mettre la main sur 12 agents.   J. T., B. B., G. M., M. G., E. D., L. I. N., J. C., M. D., M. T., N. S., O. S. et S. N.,  ont fini par avouer les faits. « M. G. reconnait les faits en déclarant qu’il a effectivement déchiré des factures dans ses carnets de facturation, ceci, après avoir commis des erreurs dans les factures concernées. Par contre, les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D. sont à l’origine des manquants des produits finis, de connivence avec les commerciaux. Ils ont réussi à faire sortir des produits depuis un bon moment en les vendant dans le circuit normal de la société et se sont partagé les gains issus de ce deal », confient des sources de Seneweb proches du parquet.

Interrogé à nouveau, J. T. a finalement reconnu son implication dans cette soustraction frauduleuse constatée au sein des Mamelles Jaboot, entre janvier et septembre 2023. Il précise qu’il a eu à déchirer plusieurs bons de transfèrement de produits finis au lieu de les transmettre au service commercial, sciemment, pour échapper au contrôle effectué par le service sur les produits.

J. T. appelait les commerciaux sur le terrain pour leur proposer ces produits. Comment ? En les défalquant sur les marchandises vendues et en retour, ils se partageaient les gains obtenus indument avec les autres magasiniers, notamment les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D., sans oublier la part du commercial concerné qui est au courant du circuit emprunté par ces produits pour ne pas dire qu’il était impliqué dans cette soustraction frauduleuse.

De plus, J. T. a confié que tous les magasiniers étaient au courant de ce trafic, de même que les commerciaux E.D., I. N., J. C., M. D. M. T., N. S., O. S. et S. N.

Au terme de l’enquête policière, les 12 agents de la société Les Mamelles Jaboot ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion au préjudice de leur employeur.

3 millions emportés à Touba: Nouvelles révélations sur le braquage de l’entreprise Henan Chine

De nouvelle révélations sur l’affaire du braquage spectaculaire perpétré dans  la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty. Selon nos sources, une dizaine de malfaiteurs ont trompé la vigilance des vigiles préposés à la porte centrale.


Le film du braquage spectaculaire !
Ces assaillants ont escaladé le mur d’arrière avant d’accéder à l’intérieur où ils ont surpris un seul vigile. Ce dernier a été aussitôt ligoté, d’après des témoignages recueillis par Seneweb.
Les bandits lourdement armés ont entamé la fouille des locaux pour rechercher de l’argent. Ils ont défoncé puis dépouillé deux coffres-forts avant d’emporter une somme évaluée à 3 millions F CFA, d’après des sources proches de l’enquête.
Pourquoi le cuisinier chinois a reçu une balle
Ayant entendu le bruit dans la nuit du vendredi au samedi vers 03h du matin, un cuisinier de nationalité chinoise s’est levé de son lit pour s’enquérir de la situation.
Un des bandits a, alors, ouvert le feu sur lui. Il a été blessé par la balle de plomb. Évacué au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, le ressortissant chinois a été transféré à Dakar pour extraire complètement les résidus de tir dans son corps, sur la demande de ses proches.
L’enquête ouverte par la gendarmerie suit son cours !   

seneweb

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

Braquage à Touba : 3 millions FCfa emportés, un chinois atteint par balle

Des individus lourdement armés ont fait irruption dans la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty.
Les malfaiteurs ont tiré des coups de feu pour commettre  leur forfait. Un cuisinier de nationalité chinoise a été atteint par balle. Il a été évacué à l’hôpital.

Selon des sources de Seneweb proches du dossier, les braqueurs ont emporté presque trois millions de francs CFA  lors de cette attaque à main armée perpétrée dans la nuit du vendredi à samedi vers 03h du matin. Les bandits ont occasionné des dégâts matériels dans cette base de l’entreprise Henan Chine.

Informée du braquage, la gendarmerie a effectué le constat avant d’ouvrir une enquête.

CICES : la gendarmerie tâte le terrain pour une bonne couverture sécuritaire du FIDAK

A une semaine de l’ouverture de la 31e Foire Internationale de Dakar, la gendarmerie nationale a procédé ce samedi à sa traditionnelle visite de terrain au CICES. Une reconnaissance des lieux pour assurer une bonne couverture sécuritaire de la 31e édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) prévue du 07 au 31 décembre 2023. 

La gendarmerie, qui collabore depuis longtemps avec le CICES, va déployer les gros moyens pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens aux alentours et à l’intérieur de la foire avec des ressources humaines en quantité suffisante. 

Des mesures qui ont rassuré le Directeur Général du CICES, Dr. Salihou Keita, qui accorde une importance capitale à la bonne gestion des airs de parking pour une bonne fluidité de la circulation. 

M. Keita a donné des assurances aux forces de l’ordre pour faire convenablement leur travail.

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

Le procès de Oustaz Oumar Sall renvoyé

Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal de la grande instance de Dakar, le procès du prêcheur Oumar Sall a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023.

Le célèbre prêcheur a été arrêté le 17 novembre 2023 et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale à la suite d’une plainte de disciples Tidianes.

Oustaz Oumar Sall est poursuivi pour des faits de diffamation et insulte commis par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes.

Madiambal Diagne : “Comment je suis devenu riche…”

Dans un portrait que lui consacre Jeune Afrique, Madiambal Diagne lève le voile sur sa trajectoire personnelle. On y découvre des anecdotes croustillantes comme la manière dont le patron du groupe de presse Avenir Communication a acquis sa richesse. 

En 1996, Madiambal Diagne travaille pour la branche sénégalaise de l’USAID, avant que son contrat ne soit rompu par son son employeur. Le journaliste décide alors de saisir la justice américaine. 

En 1999, l’administration américaine reconnaît sa faute et lui propose un règlement à l’amiable. Jackpot !

« Ils m’ont proposé une transaction, qui était à mon avantage, et je suis devenu subitement un homme riche», raconte-t-il à nos confrères. 

Madiambal Diagne ne dit pas cependant le montant de la somme reçue. Mais elle était suffisamment rondelette pour lui permettre d’acheter un immeuble qu’il mettra en location, de construire sa propre maison et de fonder le journal Le Quotidien.

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

Suppression de la 3e tranche de woyofal : Le régulateur donne le feu vert à Senelec

Le ministre du Pétrole et des énergies avait annoncé une suppression de la troisième tranche de Woyofal. Pour matérialiser la mesure, la Senelec a soumis une nouvelle grille tarifaire à la Commission de Régulation du secteur de l’Energie (Crse) qui validé ladite grille. À présent la mesure entre en vigueur ce vendredi.

Après avoir saisi la Commission de régulation du secteur de l’Énergie, la Senelec a reçu le feu vert pour pouvoir supprimer la troisième tranche du Woyofal. Dans a décision N° 2023-28 en date du 30 novembre 2023, le régulateur a validé la nouvelle grille tarifaire que Senelec lui a soumise. «Cette nouvelle grille annule et remplace celle appliquée depuis le 1er janvier 2023 pour le post paiement et le 09 janvier pour le prépaiement. Elle entre en vigueur à partir du 1er décembre 2023», indique Mademba Bitteye, Directeur général de Senelec, dans un communiqué de presse.

LUTTE CONTRE LES CONFLITS FONCIERS: Le Procasef dote les communes d’infrastructures numériques et physiques

Le Projet de cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) a engagé la bataille de la sécurisation foncière dans les collectivités territoriales. Il s’agit, à terme, de former tous les acteurs, de mettre en place des infrastructures numériques et physiques pour réduire fortement les conflits. C’est dans cette dynamique que le PROCASEF et la commune de Diender ont signé un protocole d’accord.
Le foncier est un bon levier pour faire décoller économiquement un pays, à travers l’habitat, l’agriculture, l’industrialisation, etc., mais il est aussi souvent source de conflits à n’en plus finir. C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal a consenti de lourds investissements, à travers le Projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), pour aller dans le sens de la sécurisation de la gestion de cette ressource stratégique et précieuse. L’objectif à terme est de mettre fin à ce cycle de dérives dans la gestion foncière et tout au moins, le réduire à des proportions suffisamment négligeables.

Les investissements sont à la dimension de cet objectif, car prenant en compte la formation de tous les acteurs, la mise en place d’infrastructures numériques et physiques dans les communes. Il s’agit, selon Alain Diouf, coordonnateur technique du projet, de sécuriser la gestion foncière pour réduire les conflits. C’est dans ce cadre que la commune de Diender vient de signer un protocole d’accord avec le projet, un protocole identique à celui signé, avec les 134 autres communes, qui constituent la zone d’évolution du projet. Pour Alain Diouf, le protocole a pour objectif d’accompagner ces communes à se doter d’infrastructures, surtout dans le domaine des infrastructures numériques et physiques assez robustes, pour leur permettre de jouer leur rôle en matière de sécurisation foncière.Il s’y ajoute un accompagnement pour l’identification de tous les statuts d’occupation, afin de pouvoir déterminer les zones d’habitation, les zones de culture ou d’industrialisation. Il souligne que le PROCASEF, qui est aussi un bras technique du gouvernement dans ce domaine du foncier a déjà formé 147 jeunes et qui vont appuyer les communes et le processus de recrutement de 300 jeunes a aussi commencé, et qui seront ajoutés à cette première cohorte de 147 jeunes.

Kédougou : 100 kg de cyanure saisis à bord d’un taxi par les gendarmes à Kharakheyna

C’est aux environs de 20h, avant-hier nuit, que la police positionnée à Kolia, localité située sur le corridor Dakar – Bamako, a voulu procéder à un contrôle routier sur un taxi. Le chauffeur est passé outre.
 Mais à hauteur du village de Kharakheyna, il sera pris en chasse par les gendarmes. Sachant qu’il risque d’être interpellé, il a abandonné la voiture  et s’est évaporé dans la nature.

La fouille du véhicule par les gendarmes a permis de découvrir deux sacs de 50 kg de cyanure et un sac de 40 kg de charbon destiné à l’orpaillage cachés dans la malle arrière.
 Les gendarmes, qui ont ouvert une enquête, n’ont pas perdu de temps pour identifier le propriétaire du taxi qui habite la ville de Kédougou. 

DES SALAIRES INDÉCENTS AUX ICS : Les recommandations de l’OIT violées au préjudice de braves travailleurs

« Toutes les crises des ICS sont dues à des défauts de management ». Le constat émane de l’Intersyndicale des travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS), membre de la coalition nationale des centrales syndicales affiliées à la CSI. À la faveur d’une rencontre avec la presse, elle a magnifié « l’engagement, la détermination et la mobilisation de l’ensemble du personnel, toutes catégories confondues, derrière leurs représentants pour la satisfaction correcte de la demande sociale légitime des vaillants travailleurs après dix ans de rudes sacrifices pour hisser les résultats de l’entreprise à des niveaux jamais égalés ».
Un des responsables syndicaux de l’Intersyndicale, Ousmane Ndiaye, rappelle que « depuis le 22 septembre 2022, l’Intersyndicale avait soumis une plateforme revendicative à la direction générale, avec comme axes principaux la revalorisation de notre traitement salarial (après plusieurs années de stagnation) et la mise en place d’une organisation adéquate pour la pérennisation et la croissance de notre chère entreprise au profit de toutes les parties prenantes dans un partenariat gagnant-gagnant ».

Mais « après la réhabilitation de nos installations, de 2016 à nos jours, la production n’a cessé de croître jusqu’à atteindre 560 000 t de P2O5 en moyenne depuis quatre ans ». Ceci signifie, selon lui, que « nous sommes à la limite des capacités de nos installations. En 2017 et 2018, nous avons fait respectivement 97,8 et 109 % des budgets fixés. Et malgré les mauvais choix techniques qui nous avaient valu des pertes de production de l’ordre de 120 000 t de P2O5 entre 2019 et 2020, nous sommes à une moyenne de réalisation de 93,9 % des objectifs sur les quatre ans, malgré un manque d’effectif notoire et un défaut d’organisation ».
Des performances obtenues grâce à « l’engagement et au dévouement des travailleurs », souligne Ousmane Ndiaye, qui remarque que « les résultats évoqués ci-dessus tant salués par tous les partenaires de l’entreprise et notre ministre de tutelle lors de ses passages à l’Assemblée nationale nous ont valu les félicitations du PCA du groupe Indorama, Prakash Lohia ».
Poursuivant, « de 2014 à 2021, l’entreprise a généré un chiffre d’affaires cumulé de plus de 1 400 milliards F CFA, alors que l’investissement cumulé sur le capital humain ne s’élève qu’à un milliard huit cents millions F CFA, soit 0,12 % en valeur relative ».
« Quel paradoxe ! », s’étranglent les travailleurs, qui rappellent que « le capital humain constitue la première ressource, la meilleure ressource et l’ultime ressource pour une entreprise. Il est à la fois une ressource et un acteur d’où son importance capitale c’est-à-dire stratégique pour l’entreprise ». Ils pensent que « parler des équilibres de l’entreprise en laissant en rade le capital humain, les seules ressources agissantes, n’est pas conforme aux bonnes règles de management et constitue un manque de considération avéré à l’endroit des braves travailleurs ».
Ces derniers, « créateurs de la richesse de l’entreprise, ne font que réclamer des salaires décents, conformément aux recommandations de l’OIT », confie Ousmane Ndiaye, qui rappelle que « le groupe Indorama, dans son Manuel de gouvernance d’entreprise en sa version de 2022 a cité « la Déclaration universelle des Droits de l’homme » et « le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » qui définissent ce que c’est une rémunération équitable et décente ».
 En outre, en tant qu’entreprise multinationale, Indorama a l’obligation d’appliquer les règles contenues dans « la déclaration de principe tripartite sur les entreprises multinationale et politique sociale ».
L’Intersyndicale des travailleurs des ICS, qui dit n’avoir jamais basé sa demande sur le chiffre d’affaires de 2022, retient que « la plateforme a été déposée le 22 septembre 2022 » et se dit effarée de voir la direction générale « utiliser de bons résultats pour anéantir la demande légitime des travailleurs ».
Et de préciser : « Sur l’équilibre de l’entreprise, la direction générale écarte à tout point de vue l’existence des partenaires sociaux que nous sommes. Nous retenons que c’est avec la souffrance des travailleurs et de leurs familles qu’elle compte rassurer les banques, les partenaires financiers et les fournisseurs. Ceci est indécent ».
L’Intersyndicale appelle les travailleurs à « la vigilance, l’engagement, la mobilisation, pour la réalisation effective de nos légitimes attentes ».

Doudou Ka reçoit la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire

Le ministre de l’Économie et des Finances, Doudou Ka, a reçu la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire. L’ancien ministre des Transports aériens a exprimé, sur Twitter, “sa profonde gratitude au Président de la République Macky Sall” et exprimé sa fierté de cette “reconnaissance” qui  vient d’une institution qui incarne les  valeurs les plus élevées de l’idéal républicain: l’Armée nationale”.

“Mais au-delà de ma personne, cette récompense est aussi un hommage rendu à tous les serviteurs silencieux de l’industrie du transport aérien sénégalais et des services de l’économie et des finances du Sénégal”, a-t-il ajouté.

Évacuation des agents de l’ONAS en cas d’urgence : Une ambulance médicalisée mise à la disposition du personnel

Une vieille promesse a été tenue. Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo a remis les clés d’une ambulance médicalisée au Directeur des ressources humaines Bamba Fall. Ce dernier les a données à la responsable de l’infirmerie Leticia Kampal madame Boucal.« L’ambulance a été une vieille doléance. Toute entreprise a besoin d’une ambulance. ONAS, au regard de notre cœur de métier, nous devons en avoir. J’ai eu des échanges avec une infirmière qui me disait que ce n’est pas moins de 200 patients qui sont consultés chaque mois à Cambérène et que parfois, il y a des cas qui nécessitent des évacuations », a souligné le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo.  
L’ambulance qui a été acquise grâce au Projet Hann Fann facilitera l’évacuation des agents en cas de besoin selon Madame Boucal, la responsable de l’infirmerie de l’entreprise. « Nous travaillons dans un milieu infectieux. Cette ambulance vient à son heure car nous avions eu à faire face aux évacuations de nos agents », a conforté Madame Boucal.

Son acquisition est la concrétisation d’une vieille doléance des organisations syndicales de l’ONAS. C’est pour cela que les délégués du personnel ont rendu à César ce qui appartient à César. « Plusieurs Directeurs Généraux se sont succédé. Mais c’est sous le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo que cette doléance s’est concrétisée », a indiqué Seydou Tall au nom du personnel. Il n’a pas manqué de remercier le Directeur Général pour ce qu’il est en train de faire pour mettre le personnel dans des meilleures conditions de performance. 

Actes contre nature à Mbacké : Le fils d’un imam en fuite après être surpris sur un jeune de 15 ans

Moustapha Sèye natif de Mbacké, plus précisément à Gawane, fils de Imam Ndiaga Sèye et responsable de boulangerie a été surpris sur un adolescent ayant la quinzaine vers les coups de 10 h, ce 19 août 2023.

Recherché par la police, il est en fuite. Les pandores ignorent sa destination.
Loin d’être son premier forfait, Moustapha a déjà eu par le passé un même problème en 2011. Il s’était réfugié au Maroc. Pour cette fois ci encore il s’est éclipsé. La population furieuse a saccagé sa voiture dans laquelle il commettait cette abomination et promet de le tuer si toutefois elle met la main sur lui.
Ce qui s’est réellement, selon certaines indiscrétions, Moustapha a corrompu l’adolescent pour profiter de lui dans sa voiture. Il paraît qu’il est coutumier des faits.

En effet, l’homosexualité est bannie au Sénégal, tant sur le plan religieux que culturel.
Pour terminer la population de Mbacké, dans le quartier de Gawane promet de le tuer si toutefois elle l’attrape. Sa famille loin de le soutenir s’est joint à la volonté du quartier. Son papa, imam l’a lui même banni et ne veux plus parler de lui selon nos informations.
Nul ne sait où il est actuellement, mais sa vie est en danger car sa tête est mise à prix.

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