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‘’Construction d’une mosquée au Palais’’ : Cheikh Oumar Diagne essuie de vives critiques

‘’Construction d’une mosquée au Palais’’ : Cheikh Oumar Diagne essuie de vives critiques

Cheikh Oumar Diagne, récemment nommé Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, fait l’objet de vives critiques suite à ses premières déclarations publiques. Diagne, connu pour ses théories du complot, a proposé la construction d’une mosquée au Palais présidentiel, affirmant que cet édifice servira à « sermonner le Président Bassirou Diomaye Faye tous les vendredis pour lui rappeler ses obligations ».

Cette annonce a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux, où de nombreux Sénégalais ont exprimé leur indignation. Les critiques fusent de toutes parts, dénonçant cette initiative comme une nouvelle dérive de Diagne, surnommé COD. Son projet est perçu comme une tentative d’islamiser un symbole de la République, une démarche jugée inappropriée et dangereuse.

Parmi les réactions les plus virulentes, le journaliste Mohamed Rassoul Guèye a ironisé sur sa page Facebook : « Je propose une mosquée pour les musulmans, une église pour les chrétiens, une synagogue pour les juifs, des xambë pour les lébous yiy danou rab, bois sacré pour les diolas… et un cimetière pour les enterrements. Ça paraît farfelu, mais c’est original. »

Ce commentaire souligne le caractère absurde de la proposition de Cheikh Oumar Diagne et appelle à une réflexion plus inclusive et respectueuse de la diversité religieuse du Sénégal. Les critiques mettent également en lumière les dangers d’un discours qui cherche à transformer des institutions républicaines en lieux de culte spécifique, ce qui pourrait menacer la laïcité de l’État sénégalais.

La nomination de Diagne, déjà controversée en raison de ses positions extrêmes et de ses accusations antérieures de franc-maçonnerie au Palais, semble de plus en plus contestée. Cette nouvelle sortie médiatique risque de fragiliser davantage sa crédibilité et d’alimenter le débat sur la séparation des pouvoirs religieux et étatiques.

En réponse à cette situation, il est crucial que les autorités sénégalaises réaffirment leur engagement en faveur de la laïcité et de la diversité religieuse, valeurs fondamentales pour la cohésion sociale et la stabilité du pays. Les réactions à cette proposition montrent clairement que les Sénégalais attendent de leurs dirigeants qu’ils respectent et protègent ces principes, évitant toute instrumentalisation religieuse des institutions publiques.


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