Suivez-nous

Société

Crise au Ministère de l’Énergie : Le CACAMEPM hausse le ton contre le gouvernement

Le bras de fer entre le Collectif des Agents en Cessation d’Activité du Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines (CACAMEPM) et les autorités prend une nouvelle tournure. Après une rencontre avec Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, les agents licenciés dénoncent l’intransigeance du ministre Birame Souleye Diop et annoncent des actions radicales pour faire entendre leur voix.

Le litige entre les ex-agents et le ministère repose sur une divergence d’interprétation du cadre juridique applicable à leur licenciement. Selon le ministre de tutelle, Birame Souleye Diop, la rupture de leurs contrats est conforme au droit administratif, tandis que les travailleurs estiment relever du droit du travail, qui leur garantirait davantage de protections. Cette divergence alimente le mécontentement des agents, qui jugent leur licenciement abusif et arbitraire.

En plus de la perte de leur emploi, les travailleurs dénoncent des retards de paiement de leurs salaires et allocations, ce qui aggrave leur précarité. Face à ce qu’ils considèrent comme une injustice, ils exigent une issue favorable à leur situation.

Déterminé à obtenir gain de cause, le CACAMEPM a décidé de durcir le ton. Le collectif a réaffirmé son engagement au sein du Front Syndical pour la Défense du Travail et prévoit plusieurs actions d’envergure :

• Manifestations et protestations publiques pour dénoncer la situation.

• Une grève de la faim pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale.

• Saisine du Conseil constitutionnel afin d’obtenir un arbitrage juridique sur la légalité de leurs licenciements.

• Menace de paralysie du secteur minier, ce qui pourrait avoir des conséquences économiques majeures.

Ces mesures visent à contraindre les autorités à revenir sur leur décision et à ouvrir un dialogue en vue d’une solution concertée.

Ce bras de fer intervient dans un contexte où le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye est attendu sur le terrain de la justice sociale et de la protection des travailleurs. La gestion de ce dossier pourrait être un indicateur clé de la politique sociale du nouvel exécutif.

Le CACAMEPM, soutenu par plusieurs figures de la société civile, espère que ses revendications seront entendues. Reste à savoir si le gouvernement cédera à la pression ou maintiendra sa position en invoquant le cadre légal.


En savoir plus sur LE DAKAROIS

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Cliquez pour commenter

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité
Publicité

Facebook

BUZZ

À voir

Plus dans Société

En savoir plus sur LE DAKAROIS

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture