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Crise Politique : Abdourahmane Diouf rejette le dialogue et clarifie l’interprétation de l’Article 36 de la Constitution

La scène politique sénégalaise est plongée dans une crise sans précédent alors que le pays devait initialement vivre un moment historique : l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette journée a été marquée par des tensions et des controverses, laissant place à un profond désarroi au sein de la population.

Au cœur de cette crise se trouve Abdourahmane Diouf, candidat de la coalition Abdourahmane2024, qui a décidé de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall pour les 26 et 27 février 2024. Dans un communiqué retentissant, la coalition exprime un sentiment de trahison envers la démocratie sénégalaise, dénonçant les manœuvres du pouvoir en place qui ont entravé le processus électoral.

Selon Abdourahmane Diouf, le report de l’élection présidentielle ne doit pas être considéré comme un obstacle insurmontable. Au contraire, il appelle à un consensus entre les 19 candidats officiellement retenus pour trouver un nouveau calendrier électoral qui respecte la volonté du peuple sénégalais.

L’une des pierres d’achoppement dans cette crise réside dans l’interprétation de l’article 36 de la Constitution sénégalaise. Abdourahmane Diouf apporte des éclaircissements cruciaux sur ce point. Contrairement à certaines assertions, il affirme que le président reste en poste jusqu’à la fin de son mandat, prévu pour le 2 avril 2024. Ainsi, les candidats officiellement retenus ont le droit de se présenter aux élections présidentielles jusqu’à cette date, marquant ainsi la fin d’un régime et le début d’un nouveau cycle démocratique.

Loin de cautionner une présidence à vie, Abdourahmane Diouf rejette fermement l’idée que le président sortant puisse organiser l’impossibilité de son propre successeur, prolongeant ainsi son règne au-delà des termes constitutionnels. Il appelle le Conseil constitutionnel à faire preuve de responsabilité et d’intégrité dans cette crise politique sans précédent.

Dans l’attente d’une résolution rapide de la crise, la coalition Abdourahmane2024 espère que le choix d’une nouvelle date pour les élections présidentielles sera fait dans les plus brefs délais en mars. Cela permettra une transition de pouvoir harmonieuse et démocratique le 2 avril 2024, préservant ainsi l’intégrité et la légitimité des institutions démocratiques sénégalaises.


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