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Décès de Mor Seck à Guédiawaye : le commissariat de Yeumbeul-Nord rejette les accusations de la famille

Accusée d’être impliquée dans la mort tragique du jeune Mor Seck à Guédiawaye, la police de Yeumbeul-Nord a tenu à faire une mise au point ferme, réfutant catégoriquement toute implication dans ce drame. Dans une déclaration relayée ce vendredi, les responsables du commissariat ont contesté point par point les allégations formulées par la famille du défunt.

La police a affirmé n’avoir procédé à aucune interpellation d’un individu portant le nom de Mor Seck, ni à son placement en garde à vue dans leurs locaux. Selon leur version des faits, aucune opération policière impliquant un suspect de ce nom n’a été menée, et aucune trace de son identité n’apparaît dans les dossiers du commissariat, y compris parmi les personnes interpellées au cours de leurs récentes interventions.

Les événements survenus le vendredi 30 mai ont été détaillés avec précision. Dans la journée, les agents étaient principalement mobilisés par des opérations de déferrement de suspects vers le parquet, dans le cadre d’enquêtes en cours. En soirée, ils ont conduit des actions de sécurisation de routine, portant sur des délits tels que la consommation de chanvre indien, l’ivresse publique ou des contrôles d’identité. Aucun des individus arrêtés ce jour-là ne portait le nom de Mor Seck, a insisté la police.

En réponse directe à l’accusation visant un certain Assane Karbala, cité par les proches du défunt comme l’un des agents présumés impliqués dans l’agression, la police de Yeumbeul-Nord a affirmé qu’aucun membre de leur personnel ne porte ce nom ou ce surnom. Un agent ayant requis l’anonymat a précisé que seuls deux policiers nommés Assane travaillent dans ce service : l’un est actuellement affecté à la préfecture, l’autre au corps urbain. Aucun d’eux n’est connu sous le sobriquet de « Karbala ».

La localisation présumée de l’incident soulève également des interrogations. Les proches de Mor Seck affirment que ce dernier a été interpellé au niveau du Terminus de la ligne 41. Cependant, les autorités policières rappellent que cette zone ne relève pas de leur juridiction. En d’autres termes, même si une patrouille policière avait été présente à cet endroit, elle ne dépendrait pas du commissariat de Yeumbeul-Nord.

Pour la police, ces accusations sont graves et méritent des preuves concrètes. Elle invite les membres de la famille du défunt à venir formellement identifier les agents qu’ils désignent comme responsables de l’agression. En attendant, elle maintient que ni les faits rapportés, ni les noms mentionnés, ni le lieu évoqué ne sont en lien avec ses opérations.

Ce démenti public s’ajoute aux nombreuses questions que continue de susciter la mort de Mor Seck, et relance le débat sur les responsabilités dans les cas de violence présumée impliquant des agents de l’État. En l’absence d’éléments judiciaires établis, l’enquête devra se poursuivre pour faire toute la lumière sur les circonstances du décès.


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