Suivez-nous

Politique

Farba Ngom sous mandat de dépôt : les piques acerbes de Waly Diouf Bodiang enflamment le débat

L’affaire Farba Ngom continue de secouer la scène politique sénégalaise. Le responsable de l’Alliance pour la République (APR), proche de l’ancien président Macky Sall, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi. Il est accusé de détournement de fonds publics à hauteur de 31 milliards de FCFA, de blanchiment d’argent et d’association de malfaiteurs.

Lors de son audition devant le Collège des juges d’instruction financiers du Pool judiciaire financier (PJF), Farba Ngom a rejeté en bloc les accusations portées contre lui. Dans une tentative de défense jugée audacieuse par certains observateurs, il a proposé de mettre en garantie des immeubles d’une valeur équivalente à la somme en question afin d’éviter la prison. Toutefois, cette offre a été catégoriquement refusée par les magistrats, qui ont estimé que la gravité des charges justifiait son placement en détention préventive.

Dans ce contexte de tension, Waly Diouf Bodiang, figure montante de l’opposition et critique virulent du régime de Macky Sall, n’a pas manqué de réagir avec son style habituel, mêlant ironie mordante et attaques frontales. Sur les réseaux sociaux, il a lancé une pique cinglante à l’encontre de Farba Ngom :

« On t’accuse d’alcoolodépendance, tu proposes des caisses de bière pour ta défense. Vas méditer dessus en Ramadan à Reubeuss. »

Cette déclaration, largement relayée, a suscité un vif débat dans l’opinion publique. Certains y voient une sortie humoristique, d’autres une attaque cruelle contre un adversaire politique en difficulté.

L’arrestation de Farba Ngom intervient dans un contexte marqué par une intensification des enquêtes visant plusieurs figures de l’ancien régime. Avec l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye, des promesses de lutte contre la corruption et de reddition des comptes sont mises en avant. Ce dossier pourrait donc avoir des répercussions politiques majeures, notamment au sein de l’APR, déjà fragilisée par la défaite électorale de mars dernier.

Pendant ce temps, le clan de Farba Ngom, par la voix de ses avocats, dénonce une instrumentalisation politique de la justice et prépare activement sa défense pour tenter d’obtenir une libération sous contrôle judiciaire.


En savoir plus sur LE DAKAROIS

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Cliquez pour commenter

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité
Publicité

Facebook

BUZZ

À voir

Plus dans Politique

En savoir plus sur LE DAKAROIS

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture