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Guinée : Le Premier ministre refuse de s’engager sur une date de fin du régime militaire

Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a décliné mercredi tout engagement formel quant au retour des civils au pouvoir en 2025, alors que le départ des militaires, initialement prévu d’ici la fin de l’année, a déjà été repoussé.

Bah a souligné la nécessité de mettre en place un fichier électoral “incontestable”, source de litiges par le passé, et d’organiser un référendum constitutionnel d’ici fin 2024, conformément à l’engagement du chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya.

Cependant, il a évité de garantir catégoriquement la tenue d’élections en 2025, restant prudent sur ce point.

Amadou Oury Bah, quasi-unique porte-parole sur ces questions, a admis en mars dernier que les militaires ne respecteraient pas leur engagement de céder le pouvoir aux civils avant fin 2024, sous la pression internationale.

Il s’est également opposé à la levée de l’interdiction de six médias imposée par la junte en mai, malgré les critiques suscitées par cette mesure.

Sur les tensions entre la Cedeao et les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), dirigés par des militaires, Bah a estimé que l’existence de l’AES et son intégration dans la Cedeao ne sont pas contradictoires et peuvent même être complémentaires.

Le chef du gouvernement, nommé par la junte au pouvoir depuis le putsch de 2021, demeure ainsi au centre des débats sur l’avenir politique de la Guinée, alors que la situation reste tendue dans le pays.


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