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Santé

Journée mondiale contre le paludisme : le Sénégal réaffirme son objectif d’élimination totale d’ici 2030

Le Sénégal réaffirme son ambition d’éliminer le paludisme d’ici 2030. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée ce vendredi 25 avril 2025, le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), a lancé un appel à une mobilisation nationale et inclusive. Le thème retenu cette année, « Réinvestir, Réimaginer et Raviver nos efforts communs », résume l’état d’esprit dans lequel s’inscrit la nouvelle phase de lutte engagée par les autorités sanitaires.

Dans un communiqué publié pour l’occasion, le ministère souligne les avancées majeures enregistrées ces dernières années. Entre 2015 et 2023, l’incidence du paludisme au Sénégal a baissé de 32 %, tandis que la mortalité liée à la maladie a chuté de 62 %. Ces progrès sont le fruit d’une meilleure prise en charge des cas, d’un élargissement de l’accès aux services de santé dans les zones rurales et périurbaines, ainsi que du renforcement des soins communautaires de proximité.

Le Sénégal se positionne aujourd’hui parmi les pays africains les plus avancés en matière de contrôle du paludisme, grâce notamment à l’utilisation massive de moustiquaires imprégnées, à la mise en place de campagnes de traitement préventif saisonnier, et à l’amélioration du système de surveillance épidémiologique. Ces efforts ont permis de réduire de manière significative les zones à forte transmission, même si certaines régions du sud et du sud-est restent plus vulnérables.

Mais pour atteindre l’objectif « zéro paludisme » d’ici 2030, le ministère insiste sur la nécessité d’un engagement renouvelé de tous les acteurs. Il appelle à réinvestir dans la santé publique, notamment en soutenant la recherche sur de nouveaux traitements et vaccins, à réimaginer les stratégies d’intervention en les adaptant aux contextes locaux, et à raviver l’implication de toutes les composantes de la société : pouvoirs publics, partenaires techniques et financiers, collectivités territoriales, secteur privé, société civile et citoyens.

La lutte contre le paludisme n’est pas seulement une question de santé, rappelle le MSAS, c’est aussi un combat pour le développement humain, la productivité économique et la justice sociale. D’où l’urgence de maintenir le cap, d’anticiper les menaces émergentes comme la résistance aux médicaments et aux insecticides, et d’intégrer la lutte antipaludique dans toutes les politiques de développement.


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