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Kaolack : 74 contrats de formation remis aux jeunes à travers le programme “F2E”

Dans le cadre de la mise en œuvre des Formations École-Entreprise (F2E) pour l’année 2024-2025, le ministère de la Formation Professionnelle et Technique a organisé une cérémonie officielle de lancement des formations. Cet événement s’est tenu ce lundi au Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Kaolack.

“Aujourd’hui, nous venons de lancer officiellement les formations pour l’année académique 2024-2025 dans la région de Kaolack. Cette année, nous avons ouvert quatre classes spécialisées : pâtisserie à Kaolack, agriculture à Nioro, horticulture à Mbadakhoun, et couture à Guinguinéo”, a déclaré Mahmoud Konté, chef d’antenne du programme F2E à Kaolack.

Lors de cette cérémonie, 19 contrats ont été remis aux apprenants de Kaolack. “Mardi, nous serons à Nioro du Rip pour remettre 20 contrats dans le domaine de l’agriculture, 20 autres à Mbadakhoun pour l’horticulture, et 15 pour la couture à Guinguinéo. Cela fait un total de 74 contrats validés par l’inspection du travail. Dès demain, ces jeunes pourront débuter leurs formations”, a ajouté M. Konté.

En ce qui concerne les critères de sélection, M. Konté a expliqué que le processus comprenait une phase de prospection suivie d’une sélection rigoureuse. “Pour la pâtisserie, nous avons reçu 103 candidatures mais seuls 20 ont été retenues. Il en va de même pour les autres filières : 20 apprenants pour l’agriculture, 20 pour l’horticulture et 20 pour la couture. Les candidats doivent être âgés de 16 à 35 ans, être de nationalité sénégalaise, et remplir certaines conditions académiques selon le type de certification : le CAP requiert un niveau minimum de quatrième, tandis que le CPS est accessible à tous, sans exigence de niveau scolaire. Mais l’essentiel, c’est la motivation”, a-t-il précisé.

Le programme F2E répond au besoin urgent d’améliorer l’employabilité des jeunes au Sénégal, où 80 % des demandeurs d’emploi ne disposent pas des qualifications nécessaires. “Ce programme vise à rendre ces jeunes immédiatement opérationnels. Ils passent 80 % de leur temps dans des entreprises et 20 % dans des centres de formation. À l’issue de la formation, ils obtiennent un diplôme professionnel qui leur permet d’accéder plus facilement au marché du travail”, a conclu Mahmoud Konté.

En marge de la cérémonie, Moustapha Ndiaye, inspecteur de l’éducation, a souligné l’impact positif de ce programme sur le système éducatif local. “Nos jeunes rencontrent souvent des difficultés d’insertion professionnelle, car nous mettons principalement l’accent sur des enseignements académiques. Ces centres combinent théorie et pratique, offrant aux apprenants des compétences immédiatement valorisables. Ceux qui bénéficient de ce programme obtiennent un diplôme professionnel et n’auront plus de problème d’insertion”, a-t-il affirmé.

Ce programme ambitieux confirme l’engagement du ministère en faveur de la formation technique et professionnelle pour réduire le chômage des jeunes et favoriser leur intégration dans le tissu économique du pays.


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