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Kaolack – Transport : L’interdiction de voyager à partir de minuit n’est pas la solution pour freiner les accidents

« L’interdiction de voyager la nuit représente une perte de temps et de revenus en raison du bouleversement des horaires de voyage. Nous ne croyons pas que cette mesure réduira les accidents de la route au Sénégal. Les décisions prises par l’État doivent être réexaminées. Cette interdiction ne convient ni aux chauffeurs ni aux voyageurs, notamment ceux qui parcourent de longues distances », a déploré Tamsir Ndiaye, président des chauffeurs routiers du Sénégal, lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi.

La mesure interdisant la circulation des véhicules à partir de minuit, prise par les autorités, soulève de nombreuses interrogations, notamment en cas d’urgence pour l’évacuation de malades ou de corps d’une région à une autre, lorsque les structures ne disposent pas d’ambulances. « Quelle solution les autorités ont-elles prévue dans de tels cas ? » s’est interrogé M. Ndiaye.

Par ailleurs, il a évoqué d’autres défis majeurs du secteur, notamment la limitation d’âge des véhicules, une mesure qui, selon lui, n’est appliquée dans aucun autre pays de la sous-région.

Concernant le développement économique de la région de Kaolack, Tamsir Ndiaye a plaidé pour le dragage du port de Kaolack et la création d’un port sec. « Cela reste une demande sociale. Si ces projets voient le jour, le secteur du transport pourra profiter de nouvelles opportunités, surtout dans une région comme Kaolack, qui est un carrefour stratégique. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour qu’ils agissent en urgence sur ces dossiers », a-t-il déclaré.

Le président des transporteurs routiers a également souligné que le secteur du transport terrestre reste confronté à des défis structurels majeurs, notamment la vétusté du parc automobile et le manque d’organisation. Il a plaidé pour une modernisation des gros porteurs, à l’image de ce qui se fait dans d’autres pays de la sous-région, ainsi qu’une meilleure prise en charge sociale des acteurs du secteur.

Tamsir Ndiaye a notamment insisté sur l’importance d’intégrer les chauffeurs au système de protection sociale en veillant à leur embauche officielle, à leur couverture médicale, et à leur affiliation à la Caisse de Sécurité Sociale et à l’IPRESS.


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