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Karim Wade, une ambition présidentielle au rythme des obstacles

Karim Wade, une ambition présidentielle au rythme des obstacles

Les espoirs des partisans de Karim Meïssa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, de le voir concourir à la présidentielle de février 2024 ont été anéantis après que le Conseil constitutionnel sénégalais a déclaré irrecevable sa candidature. Ce nouvel obstacle s’ajoute à la série de défis politiques rencontrés par le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Ce n’est pas la première fois que les ambitions présidentielles de Karim Wade sont contrariées. En 2019, sa candidature avait été rejetée en raison de la perte de ses droits civiques liée à une condamnation pour enrichissement illicite. Cette fois-ci, son rejet est attribué à un renoncement tardif à sa nationalité française, une condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême au Sénégal, selon la loi électorale.

À partir de 2004, Karim Wade a présidé l’Agence de l’Organisation de la Coopération Islamique (ANOCI), chargée de la préparation du sommet de l’OCI prévu au Sénégal en 2008. Malgré l’attention médiatique positive initiale, des critiques ont émergé quant à la gestion des fonds par l’ANOCI, avec des dépenses dépassant les estimations initiales.

Surnommé “Monsieur 15%” en raison des rumeurs de commissions présumées, Karim Wade a été critiqué par l’opposition et la société civile, tandis que des câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks ont soulevé des inquiétudes quant à sa gestion.

Aux élections locales de 2009, où il envisageait de devenir maire de Dakar, Karim Wade a subi une défaite cuisante, conduisant à un remaniement ministériel en 2010, où il a été nommé ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures, de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire.

Sous le surnom de “ministre du Ciel et de la Terre”, Karim Wade a été responsable de projets d’envergure, mais sa gestion a été critiquée, et des accusations de népotisme ont circulé, alimentant les spéculations sur une succession dynastique.

Les ennuis judiciaires ont commencé en 2012 après la défaite électorale de son père, avec des accusations de corruption et d’enrichissement illicite. En 2015, il a été condamné à 6 ans de prison ferme. Cependant, en 2016, il a été gracié par le président Macky Sall et a quitté la prison, s’installant depuis au Qatar.


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