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La vérité sur la prétendue vente de la maison de fonction du président de l’Assemblée nationale : Abdou Mbow dément les propos d’Ousmane Sonko

La controverse enfle autour de la maison de fonction du président de l’Assemblée nationale. Vendredi dernier, lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Ousmane Sonko a affirmé que la résidence officielle, située à Fann et bâtie sur plus de 4000 m², aurait été vendue à un particulier pour la somme de 300 millions de francs CFA. Une révélation qui a suscité une vive polémique, notamment dans l’opposition.

Cependant, le député Abdou Mbow, membre du groupe parlementaire Takku-Wallu, a tenu à démentir fermement ces accusations. Invité de l’émission Grand Jury sur la RFM, ce dimanche, il a apporté des éclaircissements détaillés sur cette affaire, qu’il qualifie de « manipulation pure et simple ».

Abdou Mbow explique que l’affaire remonte à l’époque où Moustapha Niasse présidait l’Assemblée nationale. En prenant ses fonctions, Niasse avait demandé à voir la résidence officielle de son prédécesseur, Mamadou Seck. C’est alors qu’il a découvert que la maison en question avait été rétrocédée à un particulier.

Selon le député, cette transaction n’était pas une vente, mais un échange de terrains. L’État avait cédé la propriété en question à un particulier en contrepartie d’un terrain situé à Yoff, où un lycée devait être construit. « Cette décision a été prise avant même l’arrivée de Moustapha Niasse à l’Assemblée nationale », précise Abdou Mbow.

Le député ajoute que Moustapha Niasse avait saisi le président de la République de l’époque, Macky Sall, pour statuer sur cette affaire. Macky Sall aurait opposé un refus catégorique, affirmant que cette maison devait rester un patrimoine de l’État.

Abdou Mbow souligne également que Moustapha Niasse n’a jamais occupé cette maison puisqu’il vivait dans sa résidence personnelle.

Pour Abdou Mbow, les déclarations d’Ousmane Sonko sur une prétendue vente à 300 millions de francs CFA relèvent d’une mauvaise foi manifeste. « Il est regrettable qu’un chef de gouvernement fasse de telles affirmations sans fondement, uniquement pour manipuler l’opinion publique », a-t-il déclaré sur la RFM.

Malgré les explications fournies, cette affaire continue de diviser l’opinion publique. Certains exigent davantage de transparence et appellent à la publication des documents officiels pour faire la lumière sur cette transaction.

L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement de préserver la crédibilité des institutions, mais aussi de garantir que les biens de l’État soient protégés et utilisés dans l’intérêt général. Le prochain développement dans cette affaire sera sans doute scruté de près.


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