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Diplomatie

Le Sénégal devient membre fondateur de l’Organisation internationale de l’eau : une avancée stratégique majeure

Le Sénégal a franchi une étape diplomatique importante ce mercredi à Riyad en signant la charte fondatrice de l’Organisation internationale de l’eau (OIE). À travers cette adhésion, notre pays rejoint un cercle restreint de nations pionnières dans la gouvernance mondiale de l’eau, devenant ainsi l’un des deux seuls États africains membres fondateurs, aux côtés de la Mauritanie.

La cérémonie de signature a été marquée par la présence du ministre sénégalais de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, mandaté par son collègue Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, retenu dans ses fonctions en tant que président en exercice du Conseil des ministres africains de l’eau (AMCOW). Ce choix illustre la dimension transversale des enjeux liés à l’eau, à l’agriculture et au développement durable.

Proposée par le Royaume d’Arabie Saoudite, l’OIE est une réponse institutionnelle forte aux défis globaux de la sécurité hydrique. Le ministère sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement a soutenu cette initiative dès les premières heures, confirmant la volonté du Sénégal de jouer un rôle central dans les grandes négociations internationales sur les ressources naturelles.

Dans un communiqué officiel, les autorités sénégalaises ont salué une « hydro-diplomatie active, axée sur la coopération multilatérale, l’innovation technologique et la sécurité hydrique », soulignant que cette nouvelle organisation conforte la place du Sénégal comme acteur clé des enjeux aquatiques internationaux.

L’OIE s’est fixée quatre missions prioritaires :

Coordonner une gestion durable et équitable des ressources en eau à l’échelle mondiale ; Financer des infrastructures hydrauliques résilientes et des projets prioritaires dans les pays membres ; Faciliter le transfert de technologies et le partage d’expertises scientifiques entre les États ; Renforcer les partenariats stratégiques autour de l’eau, considérée comme un vecteur de paix, de stabilité et de développement.

Pour le gouvernement sénégalais, cette adhésion représente bien plus qu’un acte symbolique. Il s’agit d’un levier diplomatique et environnemental, susceptible d’accélérer l’accès universel à l’eau potable et d’amplifier la voix du Sénégal sur la scène internationale. Dans un contexte mondial marqué par les tensions climatiques, la rareté de l’eau et les enjeux liés à la souveraineté hydrique, cette démarche proactive positionne le pays à l’avant-garde de la diplomatie environnementale du continent africain.


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