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Politique

Neuf mois de gouvernance : le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko sous le feu des critiques

Après seulement neuf mois à la tête du Sénégal, le régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko est déjà sous le feu des critiques. Parmi les voix les plus acerbes, celle de Me Moussa Diop, ancien allié politique au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, s’est fait entendre dans une interview accordée au journal L’Exclusif.

L’avocat n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il considère comme une gouvernance inefficace et une mauvaise gestion des affaires publiques. Il s’est particulièrement attaqué au Premier ministre Ousmane Sonko, accusé d’arrogance et de manque d’efficacité. « Si le Premier ministre pense que je peux lui poser problème, c’est son problème. S’il veut des moutons, moi, je ne suis pas un mouton. Il n’est pas plus travailleur que moi », a-t-il déclaré avec véhémence.

Depuis leur arrivée au pouvoir, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko font face à des attentes colossales, surtout de la part des partisans de Yewwi Askan Wi qui avaient placé de grands espoirs en eux. Cependant, pour leurs détracteurs, le bilan à ce stade est quasiment inexistant.

Les critiques pointent du doigt un manque de réalisations concrètes et des promesses électorales qui tardent à se matérialiser. Des secteurs clés comme l’éducation, la santé et l’emploi continuent de stagner, malgré les attentes d’un « renouveau » prôné par le régime.

Cependant, leurs partisans appellent à la patience, soulignant que neuf mois sont insuffisants pour juger une gouvernance, surtout dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs.

Les déclarations de Me Moussa Diop révèlent aussi des tensions internes au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, autrefois unie autour d’un projet commun. Les divergences d’opinions et les frustrations personnelles semblent aujourd’hui miner cette alliance, au grand dam de leurs électeurs.

D’un autre côté, des observateurs notent que la communication du régime reste maladroite, alimentant une perception négative de leurs efforts. Le gouvernement semble avoir du mal à convaincre les Sénégalais de sa vision et de sa capacité à tenir ses engagements.

Malgré ces débuts difficiles, le président et son Premier ministre disposent encore de quatre années pour redresser la barre et répondre aux attentes des citoyens. Pour cela, des réformes ambitieuses et des actions concrètes seront nécessaires pour dissiper les critiques et restaurer la confiance.

La route sera cependant semée d’embûches. Entre pressions internes, critiques de l’opposition et attentes populaires, le régime devra faire preuve de détermination et d’efficacité pour marquer son passage à la tête du Sénégal. L’avenir nous dira si Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko parviendront à inverser la tendance ou si les critiques de figures comme Me Moussa Diop marqueront le début d’un rejet plus large.


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