Suivez-nous

Média

Respect des libertés fondamentales : l’ADHA exige la libération du journaliste Simon Faye

L’arrestation de Simon Faye, rédacteur en chef du groupe D-Media (Sen TV, Zik FM), suscite une vague d’indignation dans le milieu des droits humains et des médias. Dans un communiqué rendu public, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) dénonce vigoureusement une atteinte à la liberté de la presse et aux principes de l’État de droit.

« Cette interpellation, survenue dans un climat tendu entre les autorités et les médias, interroge sur le respect des principes essentiels de l’État de droit, particulièrement la liberté de la presse – socle de toute démocratie », peut-on lire dans la déclaration.

L’organisation rappelle que Simon Faye n’est ni l’auteur ni le premier diffuseur du contenu à l’origine de son arrestation. Dès lors, sa détention serait non seulement juridiquement contestable, mais relèverait aussi d’une tentative d’intimidation contre la presse.

« Des pratiques rappelant les heures sombres de notre histoire récente : convocations abusives, détentions arbitraires et pressions sur la presse », déplore l’ADHA.

Elle dénonce une série d’agissements incompatibles avec les engagements du Sénégal en matière de protection des libertés fondamentales, notamment ceux ratifiés au plan international.

Dans un appel solennel, l’ADHA formule trois exigences urgentes :

  1. La libération immédiate de M. Simon Faye, dont l’état de santé nécessite des soins appropriés.
  2. La libération de M. Aliou Top, responsable du média en ligne Sunugal 24.
  3. Le recours au tribunal des pairs, seule instance légitime pour trancher les différends liés à l’exercice du journalisme.

L’organisation invite l’État à adopter une posture plus ouverte envers la presse, condition indispensable pour éviter toute dérive autoritaire. Elle plaide pour un climat de transparence, où les médias peuvent jouer leur rôle de contre-pouvoir sans crainte de représailles.

« La liberté de la presse et les droits humains doivent aller de pair avec la responsabilité professionnelle, dans un État véritablement démocratique », conclut le communiqué.

Alors que les tensions entre les autorités et les médias semblent s’intensifier, cet appel de l’ADHA vient raviver le débat sur les droits fondamentaux au Sénégal, en pleine mutation politique.


En savoir plus sur LE DAKAROIS

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Cliquez pour commenter

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité
Publicité

Facebook

BUZZ

À voir

Plus dans Média

En savoir plus sur LE DAKAROIS

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture