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Sophie Gladima clame son innocence devant la Haute Cour de justice

Placée sous mandat de dépôt depuis le 21 mai dernier dans le cadre de l’affaire liée à la gestion des fonds Force Covid, l’ancienne ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, a comparu hier pour la première fois devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Une audience très attendue, au cours de laquelle elle a rejeté avec fermeté toutes les accusations portées contre elle.

Inculpée pour détournement de deniers publics portant sur un montant d’un milliard de FCFA, destiné à la construction d’un centre gravimétrique à Kédougou pour les orpailleurs affectés par la crise sanitaire, l’ancienne ministre a vigoureusement nié toute implication personnelle dans cette affaire.

Après plus de trois semaines de détention au Camp pénal de Liberté 6, Aïssatou Sophie Gladima a été extraite de sa cellule pour être entendue sur le fond du dossier. L’audience, qui s’est tenue entre 11h et 13h, a permis à l’ancienne membre du gouvernement de répondre à l’ensemble des questions des juges.

« Depuis son arrestation, notre cliente n’avait pas eu l’occasion de s’exprimer sur les faits. Elle a saisi cette opportunité pour clarifier sa position. Elle a répondu à toutes les questions sans équivoque et en toute transparence », a déclaré l’un de ses avocats, cité par L’Observateur.

Entourée de ses conseils, Me Antoine Mbengue, Me Baboucar Cissé, Me François Sarr et Me Michel Simel Basse, Aïssatou Sophie Gladima s’est présentée vêtue d’une robe traditionnelle blanche. Face aux cinq juges de la Commission, dirigée par le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, Abdoulaye Ba, elle a affirmé n’avoir commis aucun acte répréhensible dans la gestion du Fonds Force Covid.

Son avocat, Me Antoine Mbengue, a précisé que les faits en question concernent des prestations qui n’auraient pas été réalisées, alors même que des dépenses avaient été engagées. Toutefois, il insiste sur le fait que ce n’est pas à sa cliente qu’il revient de rendre compte de l’exécution des marchés ou des paiements : « Elle n’est ni l’exécutante des marchés ni la signataire des ordres de paiement », a-t-il martelé.

Le dossier, qui touche à la gestion des fonds publics en période de crise sanitaire, est particulièrement sensible au Sénégal. Le Fonds Force Covid, destiné à atténuer les effets économiques et sociaux de la pandémie, fait l’objet de plusieurs enquêtes visant d’anciens membres du gouvernement.


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