Sénégal : tensions politiques autour des accusations contre Macky Sall

La scène politique sénégalaise est secouée par de vives tensions après les déclarations du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, qui a accusé l’ancien président Macky Sall de graves abus de pouvoir. Sarré est allé jusqu’à qualifier l’ex-chef d’État de « chef de gang » et a évoqué la possibilité de poursuites judiciaires contre lui. Ces propos ont immédiatement suscité des réactions contrastées, certains soutenant la nécessité de faire la lumière sur la gestion de Macky Sall, tandis que d’autres dénoncent un climat de règlement de comptes.

Parmi les voix critiques, celle de Cheikh Diop, Secrétaire Général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal / Forces du changement (CNTS/FC), s’est distinguée. Invité sur iRadio, il a plaidé pour une approche plus mesurée dans le traitement des anciens dirigeants du pays. « Je ne suis pas en phase avec cette manière d’aborder les choses. Un ancien président, qu’on le veuille ou non, mérite des égards. Même si des actes non orthodoxes lui sont reprochés, le respect doit primer », a-t-il déclaré.

Cheikh Diop a également mis en garde contre un climat politique trop tendu, rappelant que dans de nombreux pays africains, la peur des représailles a souvent constitué un frein à la démocratie. Il a exhorté les autorités à éviter toute forme de chasse aux sorcières et à privilégier l’intérêt national avant toute démarche judiciaire ou politique.

Les propos de Moustapha Sarré interviennent dans un contexte où le nouveau pouvoir tente d’affirmer son autorité et de répondre aux attentes de transparence et de justice exprimées par une partie de la population. Toutefois, la question de l’attitude à adopter envers les anciens dirigeants divise profondément l’opinion.

Si certains estiment qu’il est nécessaire de faire la lumière sur la gestion de Macky Sall pour éviter l’impunité, d’autres, comme Cheikh Diop, craignent que cela ne dégénère en une spirale de règlements de comptes, nuisible à la stabilité du pays.

Mamadou Racine Sy dément les accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux

La Cellule de Communication de Mamadou Racine Sy a réagi avec fermeté aux accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux relayées récemment dans certains médias. Dans un communiqué officiel, elle a catégoriquement rejeté ces allégations, dénonçant une campagne de désinformation visant à ternir l’image de l’homme d’affaires.

Selon le communiqué, Mamadou Racine Sy, entrepreneur reconnu et actif depuis plus de 30 ans, n’a jamais été impliqué dans la gestion de fonds publics. Son équipe affirme qu’il peut justifier l’origine de son patrimoine et que toute tentative de l’associer à des pratiques illégales relève de la diffamation pure et simple.

“Il s’agit d’une tentative manifeste de porter atteinte à sa réputation et à son intégrité. Mamadou Racine Sy a toujours œuvré dans la transparence et le respect des lois”, précise le texte.

Face à ces accusations, le camp de Mamadou Racine Sy ne compte pas en rester là. La Cellule de Communication annonce l’engagement de poursuites judiciaires contre les auteurs de cette publication jugée calomnieuse. “Toutes les dispositions légales seront prises pour que la vérité triomphe et que justice soit rendue”, affirme le communiqué.

Pour l’instant, aucune preuve tangible n’a été apportée pour étayer ces accusations. En attendant d’éventuels développements, Mamadou Racine Sy et son entourage restent déterminés à défendre leur honneur devant les juridictions compétentes.

Mame Boye Diao répond aux accusations liées à l’acquisition de la SECAM : entre mise au point et dénonciation de manipulation

Dans une note publiée en réaction à un article de Libération, l’ancien directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Mame Boye Diao, a tenu à clarifier sa position sur les accusations portées à son encontre concernant l’acquisition de la Société de Construction et d’Aménagement (SECAM). L’article en question avait insinué une implication de l’ex-dirigeant dans ce qu’il qualifie de “scandale prétendu”.

Selon Mame Boye Diao, l’opération visait à renforcer la chaîne de valeur de la CDC dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP). L’acquisition de la SECAM s’inscrivait dans une stratégie globale de diversification, complétant les filiales déjà existantes : CDC Habitat (promotion foncière), CACO (ingénierie) et Béton du Sahel (production de béton).

Il souligne que cette acquisition a été réalisée dans les règles de l’art, après l’obtention d’un avis favorable de la commission de surveillance, accompagné de documents essentiels, tels que la certification des états financiers par un expert agréé.

Mame Boye Diao insiste sur le fait que l’acte finalisant la cession de la SECAM n’a été signé qu’en décembre 2023, soit trois mois après son départ de la CDC. Il considère donc toute tentative de lier son nom à des irrégularités présumées comme une manipulation de l’opinion publique.

« Je certifie sur l’honneur n’avoir en aucune façon été entendu par la Division des Investigations Criminelles (DIC), ni avoir fait l’objet d’une plainte », déclare-t-il, réfutant ainsi les allégations avancées par Libération et certains sites en ligne.

Mame Boye Diao rappelle également que l’Inspection Générale d’État (IGE) a mené une mission au sein de la CDC et que ses conclusions seront adressées aux autorités compétentes. Il s’interroge cependant sur l’attitude actuelle de la CDC, qui contesterait certains actifs de la SECAM tout en abritant l’une de ses filiales, la CDMP, dans un immeuble appartenant à cette même société.

Dans sa note, Mame Boye Diao déplore la légèreté avec laquelle certaines accusations sont relayées, dénonçant une tentative de jeter à la vindicte populaire des personnalités publiques. Il appelle à un traitement objectif et rigoureux des faits, mettant en garde contre toute manipulation visant à nuire à sa réputation.

Cette mise au point de Mame Boye Diao souligne les tensions entourant l’acquisition de la SECAM et la gestion des actifs de la CDC. Si l’ancien directeur général affirme avoir agi dans le respect des règles et après son départ, les accusations médiatiques rappellent la nécessité de transparence dans la gestion des fonds publics et des entreprises d’État. Les conclusions de l’Inspection Générale d’État seront, sans doute, déterminantes pour lever toute ambiguïté sur cette affaire.

Accusations infondées : deux destins brisés par des injustices

Dans une société où les fausses accusations de viol deviennent une arme de manipulation, les cas d’Amadou Mbaye et de Fallou révèlent l’impact dévastateur de telles calomnies sur des vies innocentes. Ces affaires appellent à une réforme urgente du système judiciaire et à un renforcement des contrôles sur les preuves médicales.

Amadou Mbaye, surnommé Eumeu, âgé de 21 ans, est en prison depuis 2023 à cause d’une accusation mensongère de viol portée par sa tante maternelle. Selon les informations rapportées par « Stop agression Sénégal », cette dernière aurait orchestré cette machination pour obtenir des visas pour ses deux filles. Elle aurait sollicité un médecin complice pour produire un faux certificat médical attestant d’un viol, tandis que les cousines d’Amadou ont été contraintes de corroborer ces accusations sous la pression de leur mère.

Le jeune homme a été brutalement arrêté à son école, ce qui l’a empêché de passer son baccalauréat. Depuis son incarcération, sa famille, démunie financièrement, a tout sacrifié pour prouver son innocence. Pire encore, l’avocat désigné pour défendre Amadou aurait négligé de s’investir pleinement dans cette affaire.

Un espoir demeure cependant, avec le procès prévu pour le 4 février 2025. Pour cette audience cruciale, des fonds sont nécessaires afin de convoquer les témoins et couvrir les frais judiciaires. La famille espère que cette opportunité permettra de dévoiler la vérité et de tenir la tante et ses complices responsables de leurs actes.

Fallou, un jeune homme orphelin, est lui aussi victime d’une accusation de viol montée de toutes pièces. En 2020, sa belle-mère a utilisé un faux certificat médical pour l’accuser d’avoir agressé sexuellement sa demi-sœur. Malgré l’absence de preuves solides, Fallou a été condamné à 15 ans de prison, dont il a déjà purgé cinq.

Cette condamnation repose sur des accusations orchestrées par sa belle-mère pour des raisons personnelles encore non élucidées. Face à cette injustice, les habitants de son quartier ont décidé de se mobiliser pour dénoncer cette condamnation et financer la défense du jeune homme. Grâce à leur soutien, deux avocats ont été engagés pour rouvrir le dossier, tandis qu’une campagne médiatique est en cours pour sensibiliser l’opinion publique et attirer l’attention sur cette affaire.

Dans ces deux affaires, un élément clé a joué un rôle déterminant dans les condamnations injustes : les certificats médicaux. Ces documents, supposés être des preuves fiables, ont été falsifiés par des médecins complices, faussant ainsi le processus judiciaire.

Les médecins impliqués dans ces falsifications portent une lourde responsabilité. Ils sont censés mener des examens rigoureux avant de produire un rapport médical, collaborer avec la justice en toute impartialité et s’abstenir de toute complaisance envers des plaignants mal intentionnés. De tels manquements détruisent des vies et compromettent la crédibilité du système judiciaire.

Ces cas révèlent des failles profondes dans le système judiciaire et médical sénégalais. La vérification des preuves doit être renforcée, notamment par des contrôles rigoureux sur les certificats médicaux. Les auteurs de fausses accusations et leurs complices doivent être sévèrement sanctionnés, tandis que les accusés doivent bénéficier d’une défense compétente et équitable.

Affaire Farba Ngom : des accusations de blanchiment d’argent au cœur d’une bataille judiciaire et politique

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, Me Oumar Youm, avocat du député Farba Ngom, a vigoureusement dénoncé ce qu’il qualifie de “manœuvres judiciaires et politiques” visant son client. Le parlementaire, membre influent de la coalition Takku Wallu Sénégal, fait face à des accusations de blanchiment d’argent, basées sur un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). Pour la défense, cette affaire s’apparente à un acharnement politique plus qu’à une procédure judiciaire légitime.

Me Oumar Youm a inscrit ces accusations dans un contexte de rivalités politiques exacerbées. Il a notamment pointé du doigt des attaques supposément orchestrées par le Premier ministre Ousmane Sonko, qui aurait affirmé qu’aucun “opposant milliardaire” ne devrait prospérer au Sénégal. Selon l’avocat, ces propos reflètent une volonté de nuire à Farba Ngom, l’une des figures politiques majeures de la région de Matam.

“La demande de levée d’immunité parlementaire de mon client est entachée d’irrégularités flagrantes et motivée par des objectifs politiques”, a martelé Me Youm, dénonçant une instrumentalisation des institutions judiciaires.

Pour la défense, Farba Ngom est injustement ciblé. Selon Me Youm, l’élu n’a jamais géré de fonds publics ni bénéficié de marchés publics. “Les accusations portées contre lui reposent uniquement sur son succès politique et son influence grandissante au sein de l’opposition.”

L’avocat a également évoqué des perquisitions présumées illégales, menées sur des propriétés de Farba Ngom à Diamniadio en avril et mai 2024, avant même la transmission officielle du rapport de la CENTIF au parquet en décembre 2024. “Ces actions visaient uniquement à préconstituer des preuves dans un dossier vide”, a-t-il dénoncé.

Au-delà des accusations de blanchiment d’argent, les avocats de Farba Ngom pointent également des enquêtes fiscales visant trois de ses entreprises. “Ces investigations, menées sans fondement solide, visent à étrangler financièrement un adversaire politique gênant”, a ajouté Me Youm.

Les avocats ont appelé les parlementaires à rejeter la demande de levée d’immunité de Farba Ngom, arguant que les accusations ne reposent sur aucune preuve tangible. “L’Assemblée nationale ne doit pas être un outil de règlement de comptes politiques. Elle a le devoir de protéger l’État de droit et les principes fondamentaux de la vie parlementaire”, a insisté Me Youm.

Cette affaire, hautement médiatisée, met en lumière les tensions croissantes entre pouvoir exécutif et opposition. Elle pose également la question de l’indépendance de la justice sénégalaise, régulièrement critiquée pour sa susceptibilité aux pressions politiques.

La coalition Takku Wallu Sénégal appelle à une justice impartiale et équitable, loin des supposés règlements de comptes politiques. L’Assemblée nationale, quant à elle, se trouve face à un dilemme : répondre favorablement à la demande de levée d’immunité ou s’opposer à ce qui est perçu par certains comme un abus de pouvoir.

Indemnisation des victimes de violences électorales : Révélations, accusations et opacité dans la gestion des fonds

L’indemnisation des victimes des violences électorales survenues entre 2021 et 2024 au Sénégal, notamment celles liées aux événements politiques tumultueux, est devenue un sujet de vive controverse. Alors que le processus était censé être un mécanisme de soutien pour les victimes, il a rapidement été entaché par des accusations de gestion opaque et de favoritisme. Au centre des débats, un montant de 108 millions de francs CFA, avec des personnalités comme Amy Dia, Maïmouna Dieye et Mollah Morgun jouant un rôle central dans les révélations et les accusations.

La polémique a éclaté après que plusieurs figures publiques, dont un ancien détenu, aient mis en cause Amy Dia, une figure apparemment impliquée dans la gestion des indemnités. Lors d’une intervention sur une web TV, cet ex-détenu a révélé des échanges avec Djiby Mbaye, dénonçant un manque total de transparence dans la distribution des fonds. Il a insisté sur le fait que bien que des montants aient été effectivement distribués à certaines personnes, la liste des bénéficiaires reste secrète, créant ainsi des zones d’ombre sur l’intégrité du processus. L’ex-détenu a ainsi appelé à la publication de la liste des bénéficiaires pour lever toute ambiguïté et garantir que les fonds parviennent réellement aux victimes légitimes.
Face à ces accusations, Amy Dia a réagi dans un audio diffusé par Mollah Morgun, expliquant qu’elle avait remis la totalité des fonds reçus aux victimes, tout en tenant des registres méticuleux pour assurer la traçabilité des paiements. Selon ses propos, elle aurait demandé des pièces d’identité et pris des photos des transactions pour prouver la distribution des fonds de manière transparente. Toutefois, ces explications restent controversées, car elles n’ont pas mis fin aux accusations de mauvaise gestion et de favoritisme dans la distribution des fonds, qui restent omniprésentes dans les débats.
Mollah Morgun, ancien membre du groupe de rap Keur-Gui de Kaolack et désormais activiste, a intensifié la polémique en dénonçant la gestion de Maïmouna Dieye, ministre de la Famille et des Solidarités. Selon lui, la ministre a délibérément refusé de publier la liste des bénéficiaires, malgré ses promesses de transparence. Mollah Morgun a également critiqué le fait que certains bénéficiaires ne répondaient pas aux critères de victime de violences ou de personne incarcérée, mais qu’ils avaient tout de même reçu des sommes d’argent. Ces accusations ont alimenté les suspicions d’une gestion non équitable des indemnités, et certains se demandent si des personnes proches du pouvoir ont été favorisées.
Les critiques se sont intensifiées lorsque Mollah Morgun a évoqué une autre affaire impliquant Amy Dia et Maïmouna Dieye : la distribution de moutons et de fonds pendant la fête de la Tabaski. Ce geste, censé être un soutien aux victimes, a été interprété par Mollah comme un autre exemple de gestion douteuse et de favoritisme. Selon lui, l’aide a été manipulée à des fins politiques, et certains bénéficiaires n’étaient pas des victimes des violences, mais des personnes liées à des cercles proches du pouvoir.
Les accusations qui se multiplient, accompagnées de révélations qui soulignent une absence de transparence, ont contribué à créer un climat de méfiance générale autour du processus d’indemnisation. Les autorités, au lieu de clarifier la situation et d’apporter des réponses claires, semblent incapables de dissiper les doutes qui pèsent sur la gestion de ces fonds. Le manque de transparence dans la répartition des indemnités, ainsi que les accusations de favoritisme, risquent d’alimenter davantage la méfiance du public à l’égard des autorités et des figures politiques impliquées.
L’opinion publique attend des réponses concrètes et des actions tangibles pour restaurer la confiance dans ce processus d’indemnisation. En attendant, la controverse continue de se développer, mettant en lumière l’ampleur de la crise de confiance qui sévit autour de la gestion des fonds publics et des aides destinées aux victimes des violences électorales.

Blocage à l’Hôtel de Ville : La mairie de Dakar dément les accusations de la Police nationale

La tension entre la municipalité de Dakar et les forces de l’ordre ne faiblit pas. Dans un communiqué officiel publié ce vendredi 13 décembre 2024, le Bureau municipal de la Ville de Dakar a vivement contesté les déclarations faites par la Police nationale. Ces dernières affirmaient que les accusations de blocage formulées par le maire de Dakar, Barthélemy Dias, étaient sans fondement.

La mairie dénonce fermement ce qu’elle qualifie de « blocage manifeste » de ses activités. Le communiqué indique que « les accès à l’hôtel de ville de Dakar ont bel et bien été bloqués par les forces de l’ordre, empêchant ainsi l’entrée des conseillers municipaux ». Des images et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, corroborées par un constat d’huissier, attesteraient de la fermeture des accès, précise la municipalité.

Face à cette situation, une délégation composée des adjoints au maire s’est rendue à la préfecture de Dakar pour rencontrer le Préfet par intérim. Selon le communiqué, ce dernier aurait confirmé que les ordres venaient de ses supérieurs et promis d’en référer à sa hiérarchie. Toutefois, la mairie déplore l’absence d’une solution concrète pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de « harcèlement institutionnel ».

La mairie souligne également qu’un dispositif policier a été déployé pour empêcher le maire Barthélemy Dias de visiter des chantiers municipaux en cours. Cet acte, selon les responsables municipaux, constitue « une entrave directe à l’exercice de ses fonctions » et une violation des prérogatives des autorités élues.

Le point de presse organisé par le maire à l’hôtel de ville le même jour a également été marqué par des incidents. La police aurait fait usage de la force, causant des dégâts matériels au sein de la mairie. Les images de ces événements, largement partagées sur les réseaux sociaux, témoignent de la gravité de la situation, affirme la municipalité.

Dans son communiqué, la mairie de Dakar appelle la Police nationale à adopter une attitude « responsable et républicaine », respectueuse des droits et des prérogatives des élus locaux. Les responsables municipaux rappellent que le maire et son équipe agissent dans le cadre de leurs fonctions légitimes et que toute entrave à leur mission est inacceptable.

Birima Mangara : entre accusations et volonté de transparence, une affaire sous haute tension

L’ancien ministre Birima Mangara, fraîchement élu député, est au cœur d’une affaire qui mêle enjeux judiciaires et implications politiques. Convoqué puis auditionné par la Brigade de recherches de Faidherbe, il a été libéré sous conditions, tout en restant à la disposition des enquêteurs. Retour sur une affaire qui suscite un vif intérêt dans l’opinion publique sénégalaise.

Vendredi dernier, Birima Mangara, ancien ministre sous Macky Sall et nouvellement élu député, avait initialement manqué à l’appel de la gendarmerie. Ce n’est que mardi qu’il s’est finalement présenté pour répondre à deux plaintes distinctes.

La première concerne un litige foncier, un sujet particulièrement sensible au Sénégal où les conflits de terrains sont souvent complexes. La seconde plainte porte sur une affaire impliquant des véhicules liés à un membre de sa coalition politique.

Après plusieurs heures d’interrogatoire, Mangara a été relâché. Mais son sort reste suspendu à la décision du procureur de la République, à qui le dossier a été transmis.

Dans un communiqué relayé par plusieurs médias, dont L’Observateur, Birima Mangara a tenu à rassurer l’opinion publique sur sa volonté de collaborer pleinement avec la justice. Il a notamment déclaré :

Ce positionnement, à la fois audacieux et risqué, marque une prise de distance par rapport à une pratique courante chez les responsables politiques, souvent tentés d’invoquer leur immunité pour se soustraire à la justice.

L’évolution de cette affaire dépend désormais des décisions du procureur de la République. Deux options se dessinent : une éventuelle traduction de l’affaire devant les tribunaux ou un classement sans suite.

Pour l’opinion publique, cette affaire est un test de la capacité de la justice sénégalaise à traiter des dossiers impliquant des personnalités influentes, dans un contexte où la défiance envers les institutions reste élevée.

La position adoptée par Birima Mangara reflète une volonté de préserver son image publique et celle de sa famille politique. Cependant, les défis qu’il affronte sont loin d’être anodins. Ce cas met en lumière les tensions récurrentes entre les responsabilités politiques et les exigences d’une justice impartiale.

Pour l’heure, la question reste ouverte : l’ancien ministre parviendra-t-il à sortir indemne de cette tempête ? Une chose est sûre, le dénouement de ce feuilleton politico-judiciaire sera suivi de près par une opinion publique attentive et des acteurs politiques souvent prompts à exploiter les failles de leurs adversaires.

L’affaire Birima Mangara rappelle que la justice, lorsqu’elle est impliquée dans des affaires politiques, doit s’évertuer à rester au-dessus des suspicions. Une tâche complexe, mais essentielle pour consolider la confiance des citoyens dans l’État de droit.

Tensions politiques : Anta Babacar Ngom répond aux accusations du Pastef

Le climat politique sénégalais connaît une nouvelle montée de tensions suite à des affrontements lors du passage de la caravane de Samm sa Kaddu à Diourbel la semaine dernière. Ces violences ont opposé des partisans de la coalition dirigée par Barthélémy Dias et ceux du Pastef, le parti d’Ousmane Sonko. Ces altercations ont entraîné des dégâts matériels ainsi que des blessures, conduisant le Pastef à déposer une plainte contre Anta Babacar Ngom, présidente de la coalition ARC, pour destruction de biens, coups et blessures volontaires, et violences.

Ce dimanche, lors de la caravane de sa coalition dans le département de Pikine, Anta Babacar Ngom a tenu à répondre à ces accusations. « J’ai entendu qu’on m’a porté plainte. Mais je voudrais calmer tout le monde. Que les gens sachent que nous n’avons pas été éduqués dans la violence », a-t-elle déclaré, affichant une posture ferme mais pacifique.

La leader de l’ARC a par ailleurs affirmé que ces tensions découlent de la popularité croissante de sa coalition : « Le seul problème, c’est que notre coalition fait peur. Je fais savoir à tout le monde que moi, Anta Babacar Ngom, je prends toutes mes responsabilités », a-t-elle martelé, soulignant sa détermination face aux accusations portées contre elle.

Anta Babacar Ngom a conclu son discours en donnant rendez-vous aux auteurs de la plainte à l’Assemblée nationale, laissant entendre qu’elle est prête à se défendre et à clarifier cette affaire sur le terrain judiciaire. Cette déclaration marque un tournant dans les hostilités entre les différentes factions politiques, laissant présager une intensification des échanges à l’approche des échéances électorales.

Les incidents survenus à Diourbel témoignent de l’escalade des tensions entre les partis politiques, à l’heure où la compétition électorale s’intensifie. La plainte déposée contre Anta Babacar Ngom par le Pastef pourrait bien être le prélude à une série de confrontations juridiques et politiques, révélant l’atmosphère de polarisation qui caractérise actuellement la scène politique sénégalaise.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près par les observateurs, alors que les acteurs politiques continuent de préparer le terrain pour les prochaines élections.

Polémique sur un compte bancaire : Réactions et accusations entre l’ancien régime et le gouvernement actuel

La scène politique sénégalaise est actuellement secouée par une affaire de taille : la révélation par le Premier ministre Ousmane Sonko de l’existence supposée d’un compte bancaire appartenant à un dignitaire de l’ancien régime, contenant la somme astronomique de 1 000 milliards de FCFA. Cette accusation, lourde de conséquences, a suscité une vive réaction de l’ancien président Macky Sall, aujourd’hui à la tête de la coalition Takku Wallu, qui a nié catégoriquement ces allégations.

Dans une lettre adressée à ses partisans, Macky Sall a qualifié l’accusation de « grotesque et calomnieuse », soulignant que des professionnels du secteur bancaire avaient déjà démenti cette information. Selon lui, ces accusations répétées contribuent à affaiblir l’image du Sénégal sur la scène internationale et à dégrader sa note souveraine. Il affirme que l’impact de telles rumeurs se traduit par une perte de confiance des investisseurs, une mise en péril des entreprises, et une aggravation du chômage.

Le contexte économique du Sénégal s’est en effet fragilisé ces derniers mois, comme en témoignent les récentes dégradations par des agences de notation internationales. Pour Macky Sall, l’origine de cette situation trouve sa source dans des déclarations intempestives qui compromettent la stabilité financière du pays.

L’ancien président n’a pas manqué de pointer du doigt l’incapacité des autorités actuelles à résoudre des affaires locales, telles que les scandales présumés de l’ONAS et de l’ASER, qui continuent de soulever des interrogations au sein de l’opinion publique.

De son côté, le gouvernement actuel reste ferme sur sa position. Des membres de la majorité soutiennent que l’enquête sur ce compte bancaire est fondée et que la transparence reste l’un des piliers de leur engagement. Pour eux, le dévoilement de telles informations est essentiel pour garantir la probité et la justice.

Cette affaire intervient dans un climat politique tendu, où chaque camp semble déterminé à marquer des points auprès de l’électorat. Si les accusations se poursuivent, elles pourraient bien redéfinir la perception que les Sénégalais ont de leur classe politique, mettant en lumière des enjeux de gouvernance et d’éthique publique.

Les prochaines semaines s’annoncent donc cruciales, car elles pourraient non seulement influencer le paysage politique, mais aussi impacter durablement l’économie nationale, déjà mise à l’épreuve par la crise mondiale et les défis locaux.

Abdoulaye Sylla dénonce des accusations de blanchiment de capitaux et appelle à l’unité nationale

Abdoulaye Sylla, leader de la coalition AND BEESAL Sénégal, a réagi avec fermeté aux accusations de blanchiment de capitaux qui le visent, dans le cadre d’une affaire entourant une opération liée à l’or. Lors d’un discours passionné, il a fermement rejeté ces allégations, qu’il a qualifiées d’« infondées » et motivées par le désir de ternir sa réputation à l’approche des élections législatives du 17 novembre.

« Ce n’est pas simplement une rencontre qui justifie qu’on convoque quelqu’un. Accuser une personne d’avoir transporté de l’or alors qu’elle n’était même pas dans le pays relève de l’absurde. Comment transporter de l’or sans être physiquement présent ? » s’est-il indigné, pointant du doigt l’incohérence des accusations portées contre lui.

Sylla a également pris le soin de rappeler les strictes réglementations en vigueur en France, particulièrement en matière de blanchiment d’argent. Il a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait déposé 2 millions d’euros en espèces sur un compte bancaire, déclarant que de telles affirmations ne tiennent pas la route. « Même entendre cela est louche », a-t-il ironisé, tout en maintenant un ton serein malgré la gravité des faits reprochés.

Se déclarant victime d’une tentative de déstabilisation politique, Abdoulaye Sylla s’est montré résolu à défendre son honneur. « Je suis un homme digne, et je garde ma foi en la vérité. Rien de ce qu’ils disent n’est vrai », a-t-il assuré, avant d’appeler ses partisans à la vigilance.

En conclusion, à quelques semaines des élections législatives, Sylla a exhorté les Sénégalais à soutenir sa coalition afin de renforcer le contrôle du gouvernement et de réorienter le pays vers un avenir plus prometteur. « Ensemble, nous pouvons construire un tout nouveau Sénégal basé sur la démocratie », a-t-il déclaré, dans un appel à l’unité et à l’action citoyenne.

Le scrutin du 17 novembre s’annonce crucial, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du Sénégal, et le leader de la coalition AND BEESAL Sénégal se positionne en acteur clé du changement politique dans le pays.

Enquête pour viol à Stockholm : Kylian Mbappé conteste les accusations et se dit serein

Le capitaine de l’équipe de France, Kylian Mbappé, se retrouve au cœur d’une enquête en Suède suite à des accusations de viol survenues lors de son passage à Stockholm du 8 au 11 octobre 2024. D’après plusieurs médias suédois, dont Aftonbladet et Expressen, l’attaquant serait visé par des investigations judiciaires, une information confirmée par le parquet suédois qui a ouvert une enquête.

Cependant, l’avocat de Mbappé, Me Marie-Alix Canu-Bernard, dément vigoureusement ces accusations, qualifiant la situation de « calomnieuse ». Selon Le Parisien et RMC Sport, Mbappé affirme avoir eu une relation sexuelle consensuelle avec une jeune femme lors de son séjour à Stockholm, et dispose de messages écrits, envoyés après l’événement, qui confirmeraient cette version. Ces messages, décrits comme « à tonalité très positive », renforcent la conviction du joueur qu’il s’agissait d’une relation consentie.

En réponse aux rumeurs circulant dans la presse suédoise, Mbappé a réagi sur les réseaux sociaux, dénonçant une « fake news » et établissant un lien avec une autre affaire en cours concernant son différend financier avec le PSG. Son avocat a par ailleurs annoncé son intention de porter plainte pour dénonciation calomnieuse, afin de défendre la réputation du joueur, affirmant qu’il « n’a rien à se reprocher ».

Pour l’heure, l’enquête suit son cours en Suède et aucune confirmation officielle sur l’identité de la plaignante n’a été révélée. Malgré les accusations, Mbappé demeure serein, soutenu par son entourage et son équipe juridique, confiant que les faits démontreront son innocence.

ONAS : le directeur de l’assainissement répond aux accusations de Cheikh Dieng sur l’attribution des marchés de curage

Suite aux accusations de Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), contre le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, le ministère a tenu une conférence de presse ce mardi 20 août pour apporter des éclaircissements. Cheikh Dieng avait dénoncé des « deals » concernant la signature de contrats avec les entreprises Delta et Vigas, insinuant des pratiques douteuses dans l’attribution des marchés de curage.

Omar Sène, directeur de l’assainissement, a rejeté ces accusations, expliquant que le processus d’attribution des marchés de curage complémentaire était transparent. Il a précisé que face aux retards constatés dans l’exécution des travaux par les entreprises initialement retenues (TAWFEKH TAYSIR pour Dakar et DELGAS pour les autres régions), le ministre Dièye avait demandé au directeur sortant de l’ONAS, Cheikh Dieng, de trouver une solution urgente. Cependant, en l’absence d’action concrète de ce dernier, le ministre a pris les mesures nécessaires pour garantir l’achèvement des travaux.

Pour Dakar, il a été décidé d’arrêter la contractualisation avec TAWFEKH, jugée incapable de mener à bien les travaux, et de relancer le marché via une procédure d’entente directe avec des entreprises qualifiées. Pour les régions, une résiliation partielle du marché a été recommandée, permettant à DELGAS de poursuivre les travaux dans les zones où ils avaient déjà commencé, tandis qu’une nouvelle procédure d’attribution était initiée pour les autres zones.

Omar Sène a également souligné que des écarts de prix avaient été constatés par rapport aux coûts moyens en cours, ce qui avait poussé le ministre Dièye à suspendre la procédure avec les deux entreprises concernées. Grâce à la proposition du groupe de travail, l’État du Sénégal pourrait réaliser une économie d’environ 800 millions de francs CFA en 2024.

Le point de presse s’est tenu en l’absence du ministre Dièye, mais en présence du nouveau Directeur général de l’ONAS, Séni Diène, qui a réaffirmé l’engagement du ministère à assurer une gestion transparente et efficace des projets d’assainissement.

Départ de Dr Cheikh Dieng de l’ONAS : Les enjeux des 740 Milliards et les accusations autour d’un véhicule

Quelques jours après son départ de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng a fait des révélations sur les raisons de son limogeage après seulement trois mois à la tête de cette institution. Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 16 août 2024 à Djeddah Thiaroye-Kao, l’ancien directeur général a évoqué les circonstances qui ont conduit à son départ.

Dr Cheikh Dieng a affirmé que son éviction était liée à sa position sur les 740 milliards de francs CFA injectés par le Président Macky Sall pour lutter contre les inondations, un problème qui persiste malgré cet investissement massif. Dieng a laissé entendre que son questionnement sur l’utilisation de ces fonds a contribué à son départ forcé de l’ONAS.

Il a également mentionné une campagne de diffamation menée contre lui, y compris des accusations selon lesquelles il aurait accepté un véhicule d’une valeur de 80 millions de francs CFA pour des fins de corruption. Dieng a nié ces allégations, affirmant qu’il possède déjà plusieurs véhicules et que ces accusations faisaient partie d’une tentative de le discréditer.

Dr Dieng a aussi relaté un échange avec le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dieye, qui lui avait demandé des explications concernant un véhicule enregistré à son nom. Dieng a répondu qu’il avait demandé que son nom soit retiré de la carte grise bien avant que cette question ne soit soulevée.

Tensions entre le Bénin et le Niger : Patrice Talon Répond aux Accusations

Une nouvelle escalade dans les tensions entre le Bénin et le Niger émerge alors que le président béninois, Patrice Talon, a récemment annoncé l’interdiction pour les bateaux d’accéder aux eaux territoriales béninoises pour charger le pétrole nigérien à la station terminale du pipeline à Sèmè. Cette décision intervient suite à une série de désaccords sur les échanges commerciaux entre les deux pays voisins.

Dans une interview récente, Patrice Talon a expliqué les raisons sous-jacentes de cette mesure controversée. Il a exprimé son désarroi face au fait que le Niger ait fermé ses frontières avec le Bénin, entravant ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays. Le président béninois a souligné que cette action rendait difficile, voire impossible, pour les bateaux d’accoster dans les eaux béninoises pour charger du pétrole nigérien.

Talon a critiqué le manque de communication officielle de la part des autorités nigériennes sur cette question, notant que les informations sur leurs intentions sont parvenues au Bénin par le biais d’entreprises chinoises, une méthode qu’il a qualifiée d’inacceptable dans les relations interétatiques. Il a insisté sur la nécessité de formaliser les échanges commerciaux entre les deux pays pour garantir la transparence et la légalité des transactions.

Le président béninois a souligné que le Bénin était ouvert à la collaboration avec le Niger, mais que cela devait se faire dans le respect des accords officiels et des procédures établies. Il a réaffirmé la volonté du Bénin de faciliter les échanges commerciaux avec le Niger dès lors que ceux-ci sont régis par des accords formels.

Patrice Talon a également tenu à clarifier que le Bénin ne considère pas le Niger comme un ennemi, mais comme un pays ami avec lequel il souhaite maintenir des relations constructives et respectueuses. Il a souligné que toute collaboration future entre les deux pays devrait se faire sur des bases formelles et légales, rejetant fermement tout trafic illicite ou échanges informels.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux nations voisines, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans la gestion des relations économiques et commerciales dans un cadre régional.

Accusations Explosives de Cheikh Bara Ndiaye : Macky Sall Accusé de Brader des Terres pour une Maison au Maroc

L’émission « Entretien Spécial » sur Seneweb a été le théâtre de révélations fracassantes ce mardi, alors que le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye a accusé ouvertement l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, d’avoir bradé des terres nationales pour acquérir une maison au Maroc, où il réside depuis la fin de son mandat.

Dans des déclarations incendiaires, Cheikh Bara Ndiaye a déclaré que le camp de Macky Sall était le « plus grand voleur du pays », alléguant que l’ancien président avait obtenu sa résidence au Maroc dans des conditions douteuses. Selon lui, cette résidence n’a pas été octroyée par le roi du Maroc, mais aurait été le fruit d’un accord suspect impliquant la cession de terres sénégalaises.

L’accusation principale de Cheikh Bara Ndiaye concerne l’octroi de terres aux Marocains à des prix dérisoires, soit 60 000 F CFA par parcelle, alors que leur valeur réelle serait dix fois supérieure. En échange, une société marocaine aurait été chargée de construire une maison à Marrakech pour Macky Sall.

« J’ai des preuves très claires de ce que j’avance », a affirmé Cheikh Bara Ndiaye, appelant à une enquête approfondie sur ces allégations. Il a même précisé qu’il connaissait l’emplacement exact de la résidence de Macky Sall au Maroc et les détails de son acquisition.

L’appel à une enquête a été directement adressé au président Bassirou Diomaye Faye, dans l’espoir que la lumière soit faite sur ces allégations troublantes. Si ces accusations s’avèrent fondées, elles pourraient avoir un impact majeur sur la perception du mandat de Macky Sall et susciter de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Tensions Persistantes entre Macky Sall et Aminata Touré : Accusations et Confrontations

Les relations entre l’ancien président sénégalais Macky Sall et son ancienne Première ministre, Aminata Touré, demeurent tendues, avec des accusations réciproques et des confrontations publiques alimentant la controverse politique dans le pays.

Dans un récent communiqué relayé par Vox Pop, la coordination du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI) de Dakar a vivement critiqué Macky Sall, l’accusant d’orchestrer une campagne visant à discréditer leur leader, Aminata Touré. Selon le MIMI, cette tentative de dénigrement serait motivée par la position de fer d’Aminata Touré contre le projet de troisième mandat de Macky Sall, un combat qu’elle aurait mené avec détermination.

Les partisans d’Aminata Touré ont également reproché à Macky Sall sa politique répressive, affirmant qu’il aurait emprisonné des centaines de personnes sans justification valable. Ils ont également suggéré que si leur leader avait été impliquée dans des actes répréhensibles, Macky Sall l’aurait également incarcérée sans hésitation.

La coordination du MIMI a même appelé à ce que Macky Sall soit traduit en justice pour des crimes graves et des malversations financières présumées, telles que révélées par des rapports de contrôle.

Ces tensions sont survenues après le rejet par le Conseil constitutionnel de la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de mars dernier. En réponse, elle a choisi de soutenir le candidat du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a finalement remporté l’élection présidentielle.

Cette situation met en lumière les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et souligne les enjeux politiques en cours même après un changement de pouvoir. Les confrontations entre Macky Sall et Aminata Touré continuent d’alimenter le débat public et de susciter des interrogations quant à l’avenir de la politique sénégalaise.

Me Moussa Diop répond aux accusations de la Cour des comptes lors d’une conférence de presse

Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société Dakar Dem Dikk (DDD), a décidé de répondre aux accusations portées contre lui dans le rapport de la Cour des comptes. Selon ce rapport, Me Moussa Diop aurait enfreint plusieurs règles de gestion lorsqu’il était à la tête de la société de transport.

L’avocat a annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse le mercredi 1er mai 2024 à 16h00, à son domicile situé à Liberté 6 Extension, non loin de l’immeuble Ferdinand Coly. C’est lors de cette conférence de presse que Me Moussa Diop prévoit d’apporter sa réponse aux accusations formulées à son encontre.

Le rapport de la Cour des comptes indique notamment que des véhicules auraient été achetés pour un montant total de 1 104 000 000 FCFA, sans tenir compte des intérêts bancaires, des frais de dossier et de l’assurance tous risques, pour une durée de 5 ans. Ces révélations ont suscité de vives réactions et une attente quant aux explications de Me Moussa Diop.

La conférence de presse de Me Moussa Diop représente une occasion importante pour lui de clarifier les points soulevés par le rapport de la Cour des comptes et de présenter sa version des faits. Les médias et le public seront attentifs à ses déclarations et à sa défense face aux accusations qui pèsent sur sa gestion à la tête de Dakar Dem Dikk.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, et la réponse de Me Moussa Diop lors de sa conférence de presse sera cruciale pour éclaircir les circonstances entourant ces allégations.

Grève Surprise chez Dakar Dem Dikk : Des Accusations et une Réponse

Ce lundi matin, une grève soudaine a paralysé les opérations de la société de transport public Dakar Dem Dikk, surprenant nombre d’usagers. Les travailleurs ont suspendu l’ensemble des bus, exprimant leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion partisane de la part du directeur général. La décision de promouvoir certains agents serait au cœur des tensions.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, est intervenu rapidement pour désamorcer la situation. Il s’est rendu au dépôt de Ouakam afin d’échanger directement avec les grévistes. Cependant, les reproches à l’égard du directeur général, Ousmane Sylla, persistent. Ce dernier se défend vigoureusement contre les accusations de partialité et de malversations.

Sylla explique que les décisions de promotion étaient nécessaires pour pallier les départs à la retraite et les besoins de renforcement du personnel. Il affirme avoir pris ces mesures après mûre réflexion, dans l’intérêt de l’efficacité opérationnelle de l’entreprise. De plus, il souligne les améliorations significatives réalisées sous sa direction, telles qu’une augmentation de 45 % des recettes et une réduction des charges de 25 %.

Par ailleurs, le directeur général annonce avoir entrepris une réduction du nombre de personnel, qu’il jugeait excessif. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans une stratégie d’excellence opérationnelle visant à redresser la société, qui se trouvait dans une situation de quasi-faillite à son arrivée.

Sylla se montre confiant quant aux résultats positifs à venir de l’entreprise, affirmant que Dakar Dem Dikk devrait enregistrer pour la première fois depuis 2014 un résultat net positif. Il encourage même la réalisation d’un audit pour mettre en lumière les actions positives entreprises sous sa direction, tout en reconnaissant les domaines où des améliorations sont encore nécessaires.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises publiques au Sénégal, tout en soulignant l’importance cruciale d’une gestion transparente et équitable pour assurer leur succès à long terme.

Charles Blé Goudé réfute les accusations d’alliance avec le Rhdp et affirme sa candidature pour 2025

Le président du Cojep (opposition) en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé, a réagi vigoureusement aux propos du secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo, qui l’a accusé d’être « avec » le parti au pouvoir.

Lors d’une conférence de presse, M. Cissé Bacongo a déclaré que « Blé Goudé est avec nous tous les jours, au sens propre comme au sens figuré, on se voit et on se parle », en évoquant également l’ex-président Laurent Gbagbo et sa demande de réintégration sur la liste électorale.

En réponse, Charles Blé Goudé a qualifié ces propos d’« attaque », dénonçant une tentative de ternir sa dignité, sa crédibilité, sa droiture et son image. Dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, il a affirmé : « Non, ce n’est pas vrai, je ne suis pas avec vous et je vous donne la latitude de m’humilier et de me montrer que je suis un menteur ».

Il a également mis en garde contre les provocations, rappelant un précédent déguerpissement sous les ordres de M. Cissé Bacongo, ministre-gouverneur du District d’Abidjan. Blé Goudé a souligné sa détermination à participer à l’élection présidentielle de 2025, exigeant son inscription sur la liste électorale et le dégel de ses avoirs.

Bien que lui et son ex-mentor, Laurent Gbagbo, aient été acquittés par la CPI dans l’affaire des violences postélectorales de 2010-2011, la justice ivoirienne les a condamnés, les privant ainsi de leur droit de vote et d’éligibilité selon le Code électoral.

Enfin, lors de la même conférence de presse, M. Cissé Bacongo a affirmé qu’Alassane Ouattara était le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle de 2025, tandis que Laurent Gbagbo avait accepté d’être le candidat du PPA-CI, son parti.

Burkina Faso : Rejet des accusations d’exécutions de civils par l’armée

Le Burkina Faso a fermement rejeté les accusations portées par Human Rights Watch (HRW) concernant l’exécution d’au moins 223 civils par l’armée dans le nord du pays en février dernier. Dans un rapport publié récemment, HRW a accusé l’armée burkinabè d’avoir perpétré ces exécutions dans deux villages le 25 février, dont au moins 56 enfants.

Le ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a qualifié ces accusations d' »infondées » dans un communiqué publié samedi soir. Il a également souligné que des enquêtes judiciaires ont été ouvertes sur les tueries de Nodin et de Soro, tout en exprimant son étonnement face à la précipitation de HRW à désigner les coupables avant même que les enquêtes officielles ne soient conclues.

Le gouvernement burkinabè a déploré la campagne médiatique entourant ces accusations, qu’il perçoit comme une tentative de discréditer les forces armées engagées dans la lutte contre le terrorisme. Le porte-parole a affirmé que toutes les allégations de violations des droits humains font l’objet d’enquêtes sérieuses suivies par le gouvernement et le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme.

Le Burkina Faso, dirigé par des militaires depuis un coup d’État en 2021, a récemment suspendu pour deux semaines la BBC et Voice of America (VOA) pour avoir relayé les accusations de HRW. Cette suspension s’inscrit dans une série de mesures prises contre plusieurs médias étrangers depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des violences jihadistes qui ont causé d’innombrables pertes en vies humaines et déplacé des millions de personnes à l’intérieur du pays.

Le Soudan réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU suite à des accusations d’agression des Émirats arabes unis

Une escalade diplomatique secoue le Soudan alors que le gouvernement demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour examiner ce qu’il qualifie d’agression des Émirats arabes unis contre le peuple soudanais. Ces accusations font suite à des allégations persistantes selon lesquelles les Émirats arabes unis soutiennent les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire engagé dans un conflit armé contre l’armée soudanaise depuis avril 2023.

Depuis le début du conflit, le Soudan a accusé les Émirats arabes unis de soutenir les FSR, des allégations vigoureusement niées par Abou Dhabi. Malgré cela, les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont intensifiées, avec des expulsions de diplomates et des manifestations exigeant le départ de l’ambassadeur émirati de Port-Soudan.

L’escalade de la situation a conduit le gouvernement soudanais à demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de ces allégations d’agression. Cette demande reflète l’urgence de la situation et la nécessité d’une intervention internationale pour résoudre le conflit et protéger la population civile.

Le conflit armé au Soudan a déjà eu des conséquences dévastatrices, avec des milliers de morts, des infrastructures détruites et des millions de personnes déplacées. Les récentes allégations selon lesquelles des armes auraient été découvertes dans un avion cargo émirati destiné à fournir une aide humanitaire aux réfugiés soudanais au Tchad ont encore aggravé les tensions entre les deux pays.

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, les Émirats arabes unis ont réfuté toutes les accusations et affirmé qu’elles étaient sans fondement. Cependant, la demande du Soudan pour une réunion d’urgence du Conseil de sécurité souligne l’importance cruciale de traiter rapidement cette crise et de mettre fin aux souffrances du peuple soudanais.

Il reste à voir comment la communauté internationale réagira à cette demande et quelles mesures seront prises pour résoudre le conflit au Soudan. Mais une chose est claire : une action rapide et concertée est nécessaire pour mettre fin à l’agression présumée et restaurer la paix et la stabilité dans la région.

Affaire Force-Covid : Mansour Faye Réagit aux Accusations

Suite à la publication du rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) portant sur la gestion des fonds Force-Covid, l’ancien ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, se retrouve au cœur de la tourmente. Le rapport de 2022 met en lumière son implication présumée dans cette affaire controversée, suscitant une réaction immédiate de sa part.

Sur les ondes de Rfm, Mansour Faye a vigoureusement réfuté les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais été convoqué ni entendu par aucune institution concernant le programme d’appui alimentaire de la Covid-19. Il rejette toutes les allégations de surfacturation, soulignant que le référentiel évoqué par le vérificateur était caduc en 2020, rendant ainsi impossible toute accusation de ce genre.

L’ancien ministre affirme également n’avoir aucune crainte de poursuites judiciaires, soulignant que son implication dans la gestion de la crise de la Covid-19 s’était déroulée sans incident majeur et qu’il est toujours présent au Sénégal.

Rappelons que le gouvernement sénégalais avait distribué 145 000 tonnes de riz, évaluées à un milliard de francs CFA, dans le cadre de l’atténuation des effets de la pandémie de Covid-19 sur la population. Mansour Faye était chargé de l’acquisition et du transport des vivres pendant cette période tumultueuse.

L’affaire Force-Covid avait déjà suscité des remous, notamment avec les recommandations de la Cour des comptes dans son rapport de 2021, demandant des poursuites contre les personnes impliquées. Aujourd’hui, avec la transmission du rapport de l’Ofnac au procureur de la République, les personnes mentionnées dans l’affaire sont susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, selon les informations contenues dans le rapport.

Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité pour les autorités compétentes d’agir en toute impartialité pour faire la lumière sur de telles allégations de corruption et de fraude.

Accusations de gestion opaque et manquements pénaux contre le maire de Gandé, Sénégal en 2022

Le rapport d’activités 2022 de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) a jeté une lumière crue sur la gestion municipale de Gandé, une commune sénégalaise, révélant plusieurs accusations graves à l’encontre de son maire. Parmi ces allégations, la rétention des comptes administratifs annuels et une gestion peu transparente des recettes municipales ont été mises en évidence.

Le maire est également suspecté de manquer de transparence dans l’exécution d’un protocole d’accord avec un promoteur privé, soulignant ainsi des pratiques opaques dans les transactions municipales. Une enquête rigoureuse a été diligentée, impliquant des personnalités locales clés telles que l’adjoint au Sous-préfet et le chef du Centre des services fiscaux de Louga.

Les résultats de cette enquête ont mis en lumière des manquements sérieux et des infractions à caractère pénal, jetant une ombre sur la gestion des affaires municipales de Gandé. Ces révélations ont suscité une attention critique et soulevé des préoccupations quant à la gouvernance locale dans la commune.

La transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques sont des piliers fondamentaux de la bonne gouvernance, et ces accusations mettent en évidence la nécessité urgente de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance dans les administrations locales. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures appropriées pour enquêter sur ces allégations et traduire en justice toute personne trouvée responsable de malversations ou de comportements répréhensibles.

Pascaline Bongo relaxée des accusations de corruption par le tribunal correctionnel de Paris

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe de Pascaline Bongo, l’aînée du défunt président gabonais Omar Bongo, dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger remontant au début des années 2010 au Gabon. Cette décision a été rendue lundi.

Pascaline Bongo était accusée aux côtés de la société d’ingénierie française Egis, de trois de ses anciens cadres, de l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et de l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Tous ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris au début de l’année 2024.

Ces accusations de corruption ont été portées dans le cadre d’une affaire complexe impliquant des personnalités gabonaises et françaises. La relaxe de Pascaline Bongo et des autres accusés marque une étape dans ce dossier judiciaire aux ramifications internationales.

Communiqué de la SOMIVA en réponse aux accusations diffusées dans les médias

Le 16 avril 2024, un groupe de presse a diffusé une vidéo sur son site internet, prétendant dévoiler un rapport d’enquête douanière concernant la SOMIVA (Société minière de la Vallée du Fleuve Sénégal). La SOMIVA tient à clarifier la situation à travers ce communiqué, soulignant qu’aucun rapport n’a été divulgué, car l’enquête est toujours en cours.

La SOMIVA souhaite informer le public que l’enquête douanière la concernant, lancée le 22 décembre 2022, est toujours en cours. Par conséquent, elle ne peut pas commenter le fond de l’enquête à ce stade.

Toutefois, elle tient à souligner que l’individu principal de la vidéo semble détenir des informations confidentielles, y compris des mémoires en défense déposés par la SOMIVA au cours de l’enquête. Cela soulève des questions sur la nature et l’objectif véritable de la vidéo, qui semble être orchestrée par des individus aux intentions peu claires.

La SOMIVA déplore le caractère partial et malveillant de la vidéo, qui a omis de présenter ses positions et explications dans le cadre de l’enquête. Elle affirme que le véritable objectif de cette diffusion est de semer la désinformation et de créer des tensions, notamment autour de différends entre actionnaires et de questions foncières non liées au contentieux douanier.

La SOMIVA rappelle également qu’elle a toujours respecté les réglementations et les obligations contractuelles qui lui incombent en tant que société minière opérant au Sénégal. Elle souligne que la résolution de certains différends a déjà été tranchée par la Cour Suprême, et que d’autres questions relevées dans la vidéo relèvent de domaines distincts de la réglementation douanière.

En conclusion, la SOMIVA réaffirme son engagement à respecter toutes les obligations contractuelles et réglementaires, et à contribuer positivement à l’économie nationale. Elle se réserve le droit de défendre sa réputation contre toute tentative d’attaque injustifiée.

Pour toute clarification supplémentaire, la Direction de la SOMIVA reste à disposition pour répondre aux questions éventuelles.

Accusations de Corruption : Le Président de la CAF, Patrice Motsepe, dans la Tourmente

Une controverse secoue actuellement le monde du football sud-africain, avec des supporters du club Orlando Pirates criant au scandale et accusant le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, de corruption. Ces accusations font suite à des incidents lors de matches du championnat local (PSL), où l’arbitrage a été vivement critiqué pour sa partialité présumée.

Les supporters des Orlando Pirates, connus sous le nom de « Bucaneers », se sont montrés particulièrement indignés, accusant ouvertement Patrice Motsepe d’avoir influencé les arbitres en faveur de son ancien club, les Mamelodi Sundowns, au détriment des Pirates. Sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, certains fans ont déclaré : « Motsepe a payé les arbitres pour voler les Orlando Pirates. But clair et penalty refusé. Motsepe et son argent ont ruiné le football sud-africain. »

Cette situation met en lumière la tension croissante entre les clubs rivaux et la suspicion entourant l’intégrité du processus d’arbitrage. Patrice Motsepe, en tant qu’ancien président des Mamelodi Sundowns et actuel président de la CAF, est au cœur de ces accusations, ajoutant une dimension supplémentaire à la polémique.

Il convient de souligner que de telles allégations de corruption doivent être examinées avec sérieux et impartialité afin de déterminer leur véracité. Cependant, elles soulignent également l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans le monde du football. La confiance des supporters dans l’équité des compétitions est essentielle pour préserver l’intégrité du sport et assurer son avenir prospère.

À l’heure actuelle, il reste à voir comment ces accusations seront traitées et si des mesures seront prises pour restaurer la confiance des supporters dans l’intégrité du football sud-africain. En attendant, cette affaire met en évidence les défis persistants auxquels est confronté le football en matière de lutte contre la corruption et de préservation de sa réputation.

Tensions Politiques : Accusations et Révélations sur la scène politique

Les récentes élections au Sénégal ont déclenché une vague de tensions politiques, exacerbées par des accusations et des révélations qui font les gros titres. Sur le plateau de IGFM, un échange houleux entre Oumar Sow, ministre conseiller, et Adama Fall a captivé l’attention du public, mettant en lumière les rivalités et les conflits qui persistent au sein de la sphère politique sénégalaise.

Oumar Sow a ouvertement accusé le Président Macky Sall d’avoir orchestré la défaite du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, et la victoire de Bassirou Diomaye Faye. Il a prétendu que Macky Sall aurait mené des manœuvres souterraines pour favoriser ce résultat, allant même jusqu’à suggérer des rencontres secrètes entre le président et Ousmane Sonko juste avant le scrutin. De plus, il a affirmé que Macky Sall aurait influencé Karim Wade à soutenir la candidature de Bassirou Diomaye Faye, orchestrant même une séance photo symbolique entre ce dernier et Abdoulaye Wade dans un dessein politique.

Face à ces accusations, Adama Fall n’a pas mâché ses mots. Il a révélé le passé commercial de Oumar Sow au Gabon, soulignant ses activités de vente de prêt-à-porter avant d’être rappelé par le Président Macky Sall pour occuper des fonctions politiques importantes. Cette contre-attaque a mis en lumière les liens étroits entre Oumar Sow et le président, suggérant que ses accusations pourraient être motivées par des intérêts personnels ou politiques.

Cet échange public vif reflète les tensions palpables qui règnent au sein de la scène politique sénégalaise, où les rivalités et les conflits sont monnaie courante. Alors que le pays cherche à naviguer à travers ces eaux troubles, il est impératif pour les acteurs politiques de maintenir un dialogue ouvert et constructif pour préserver la stabilité et l’unité nationale.

Cependant, ces échanges ne doivent pas occulter les défis réels auxquels le Sénégal est confronté. Les citoyens s’attendent à ce que leurs dirigeants se concentrent sur les problèmes concrets auxquels ils sont confrontés au quotidien, tels que la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois et l’amélioration des services publics. Dans cette optique, il est crucial que la classe politique sénégalaise mette de côté les querelles partisanes et travaille ensemble pour le bien-être de tous les citoyens.

Accusations de corruption : «Le PDS ne doit pas oublier que le juge Coulibaly avait libéré Abdoulaye Wade»

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés de la coalition Wallu accusent Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, respectivement président et membre du Conseil constitutionnel, de corruption dans leur décision concernant les candidats recalés pour la prochaine présidentielle, notamment Karim Wade. Une commission d’enquête parlementaire a été initiée à cet effet et adoptée par l’Assemblée nationale.

Dans une réaction, Mamour Bâ, ancien député du Parti Socialiste (PS) et membre fondateur de l’Alliance Pour la République (APR), rappelle que le PDS semble avoir une mémoire courte. Il souligne que Cheikh Tidiane Coulibaly avait jugé Abdoulaye Wade à la mort de Me Sèye, et malgré les pressions du régime socialiste, le juge avait pris une décision conforme au droit en libérant Abdoulaye Wade.

Mamour Bâ insiste sur le fait que le juge Coulibaly est incorruptible et rappelle une occasion antérieure où des offres de corruption lui avaient été présentées pour condamner Me Wade, mais le juge avait résisté à ces tentatives, décidant de libérer Abdoulaye Wade après avoir constaté que le dossier était vide. Il conclut en affirmant que le PDS ne devrait pas oublier ces faits.

Affaire Ndella Madior Diouf : des accusations de traite de personnes émergent, un enfant vendu à 8 millions

L’enquête sur la pouponnière « Keur Yeurmandé » a franchi une étape cruciale avec le bouclage par la Sûreté urbaine (SU) et le dépôt des conclusions sur la table du procureur de la République. Ndella Madior Diouf, la principale suspecte, ainsi que neuf employés désignés comme complices, ont fait l’objet d’un retour de parquet et seront fixés sur leur sort ce mercredi.

Parmi les charges qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, l’une des plus sérieuses est celle de traite de personnes. Un témoin, l’auteur de la vidéo dévoilant le scandale, aurait déclaré aux enquêteurs avoir entendu du personnel affirmer que Ndella Madior Diouf aurait vendu un enfant pour la somme de huit millions de francs CFA.

Malgré les dénégations de la principale suspecte, la police aurait découvert que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes en état de détresse ou vulnérables. Ces femmes étaient ensuite acheminées vers la pouponnière, où elles accouchaient avant d’abandonner leurs bébés. Ndella Madior Diouf aurait ensuite été impliquée dans un trafic d’êtres humains, offrant les nourrissons à d’autres personnes en échange d’une compensation financière.

L’affaire pourrait évoluer vers une information judiciaire, avec le maître des poursuites devant faire son réquisitoire introductif aujourd’hui. Il est également prévu qu’un cabinet d’instruction soit désigné pour approfondir l’affaire, jetant ainsi une lumière crue sur les activités présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

La réponse de Birahime Seck à Madiambal Diagne

Face aux accusations du député Matar Diop de la coalition BBY qui avait, devant les parlementaires, fait état des « ignominies » du maire de Ziguinchor qui aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au  Sénégal. 
Madiambal Diagne avait interpellé le coordonnateur du Forum civil en se demandant si le poisson était si gros qu’on chercherait à le noyer. Pour lui, au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre, le silence de Birahime Seck et Cie laisse perplexe.

Salma

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