Coopération Renforcée : Visite du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale aux Protecteurs de l’Environnement

Le Général Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, a récemment effectué une série de visites auprès des Directeurs des Parcs nationaux, des Eaux et Forêts, des Chasses ainsi que des Aires marines communautaires protégées. Cette initiative, qui s’est déroulée le jeudi 20 juin 2024, marque un pas significatif dans le renforcement de la coopération entre les Forces de Défense et de sécurité et les acteurs de la préservation environnementale.

L’objectif principal de cette rencontre était de discuter des stratégies opérationnelles conjointes, notamment en ce qui concerne la lutte contre le trafic illicite de sable marin, la coupe illégale du bois, ainsi que la protection générale de l’environnement. Ces échanges ont également permis d’aborder les besoins en formation et en renforcement des capacités des personnels engagés sur le terrain.

Le Général Faye a eu l’occasion de rencontrer individuellement le Colonel Bocar Thiam, Directeur des Parcs nationaux, le Colonel Major Babacar DIONE, Directeur des Eaux et Forêts, ainsi que le Colonel Mamadou SIDIBE, Directeur des Aires marines protégées. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies et la traditionnelle cérémonie de remise symbolique de cadeaux, symbolisant ainsi l’esprit de collaboration et de respect mutuel entre les différentes entités.

Cette visite témoigne de l’engagement des autorités militaires envers la protection de l’environnement et souligne l’importance d’une approche coordonnée pour faire face aux défis environnementaux cruciaux auxquels le pays est confronté. En renforçant ces liens interinstitutionnels, le Général Martin Faye et ses homologues ont affirmé leur détermination à œuvrer ensemble pour préserver les richesses naturelles du pays et assurer un avenir durable pour les générations à venir.

Accident à l’AIBD : rebondissement dans l’affaire

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire concernant la sortie de piste du Boeing 737-300 de la compagnie Transair, affrété par Air Sénégal pour assurer la liaison Dakar-Bamako.

LeQuotidien rapporte que le Parquet de Mbour a pris en charge le dossier. Une enquête a été ouverte « pour mise en danger de la vie d’autrui » dans l’accident survenu le 9 mai dernier, ayant entraîné 11 blessés, dont 4 dans un état grave, informe le quotidien.

En parallèle, une équipe de l’avionneur américain Boeing est sur le point d’arriver à Dakar. « Les Américains sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire car leur réputation a été entachée après ce nouveau drame », indique le journal.

Pourtant, il convient de rappeler que les autorités aéroportuaires du Sénégal, par le biais du Bureau d‘Enquête et d’Analyse (BEA), ont déjà ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.

Ce rebondissement marque une nouvelle phase dans l’enquête sur cet accident aérien. Alors que les blessés se remettent encore de leurs traumatismes, l’ouverture de cette enquête judiciaire souligne l’importance de comprendre pleinement les circonstances de l’incident afin d’éviter de tels événements à l’avenir.

Affaire de chantage : Arrestation de A. Fatty à la frontière sénégalo-gambienne

Une affaire de chantage qui avait défrayé la chronique en juillet 2023 connaît un nouveau développement avec l’arrestation de A. Fatty, ressortissante gambienne, à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire impliquant A. Thiam, expert-comptable sénégalais, qui avait déposé plainte pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre son ex-compagne.

Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, A. Fatty aurait détenu des captures de vidéos compromettantes mettant en scène M. Thiam. L’affaire remonte à février 2021, lorsque les deux individus se sont rencontrés au Sénégal. Une relation amoureuse s’est développée entre eux, malgré la distance, avec des échanges par appels vidéo parfois intimes.

Cependant, ce que M. Thiam ignorait, c’est que A. Fatty enregistrait secrètement des captures vidéos des échanges, dans le but ultérieur de faire du chantage. Utilisant ces enregistrements compromettants, A. Fatty aurait menacé M. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, le forçant ainsi à céder à ses exigences.

Face à ces menaces, M. Thiam a décidé de porter plainte auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc), dénonçant le chantage et la tentative d’extorsion de fonds de la part de son ex-compagne.

Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang.

Cette affaire met en lumière les dangers potentiels associés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux et souligne l’importance pour les utilisateurs de rester vigilants et prudents dans leurs interactions en ligne.

Réquisition de Dix Ans de Réclusion Criminelle pour des Attouchements Sexuels sur un Bébé : Affaire Choc devant la Chambre Criminelle de Dakar

Une affaire glaçante a secoué la Chambre criminelle de Dakar, alors que N. S. Faye est confrontée à une réquisition de dix ans de réclusion criminelle pour des attouchements sexuels présumés sur un bébé de seulement 11 mois. Cette affaire a été révélée après que le voisinage a alerté le père de l’enfant sur des comportements troublants de la nounou, détectés grâce à une caméra de surveillance.

Le père, consterné par les images capturées, a rapidement informé son épouse, et le couple est retourné chez lui pour prendre des mesures immédiates. La nounou a été immédiatement conduite à la police et placée sous mandat de dépôt depuis le 19 septembre 2021.

Lors de son audience devant la Chambre criminelle, la prévenue a avoué avoir commis des attouchements sexuels sur le bébé, bien qu’elle ait nié l’avoir déshabillé. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le Procureur, qui a souligné la gravité des actes perpétrés, qualifiant le bébé de “objet sexuel”.

L’avocat de la défense, Me Omar Diouf, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le fait qu’aucune anomalie n’avait été détectée lors de l’auscultation de l’enfant par la partie civile.

Cette affaire choquante met en lumière la nécessité de protéger les plus vulnérables et de poursuivre en justice ceux qui commettent de tels actes abominables, même s’ils sont perpétrés par des personnes de confiance. Les délibérations de la Chambre criminelle détermineront l’issue de cette affaire qui a ébranlé la communauté et suscité l’indignation à travers le pays.

Bachir Diop, Acteur de “Dérapages”, Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire “Dérapages”, a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Arrestation à Bandjikaky : Affaire de danse forcée autour d’un feu

Deux jeunes habitants de Bandjikaky, village situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona, ont été appréhendés par la gendarmerie et transférés à Ziguinchor. Leur arrestation fait suite à la diffusion virale d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un enfant de 11 ans contraint de danser autour d’un feu sous la pression de jeunes plus âgés.

Dans la vidéo en question, on peut voir le jeune garçon forcé de porter un masque de danse appelé “Amouti”, tandis que deux autres individus plus âgés le contraignent à danser, pendant qu’un troisième filme la scène. La publication de cette vidéo a suscité l’indignation et l’indignation dans la région.

Alertée, la gendarmerie locale a rapidement réagi en identifiant et en arrêtant deux des trois individus impliqués dans l’incident. Ils ont été déférés devant les autorités judiciaires le samedi dernier. Quant au troisième individu, il est actuellement en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il aurait quitté Bandjikaky.

Les autorités municipales de Kataba 1 ont confirmé l’information et ont exprimé leur préoccupation face à cet incident. Cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur le respect des droits des enfants et sur les conséquences néfastes de telles actions coercitives et humiliantes. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de tels comportements à l’avenir et assurer la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation.

Tragique affaire de Nianing : Un maçon tué dans une dispute amoureuse

Une violente altercation amoureuse a abouti à un drame à Nianing, où Paul Sène a été mortellement poignardé par Marie Ngoum. Les événements tragiques se sont déroulés le mercredi 1er mai, lorsque Marie Ngoum a avoué avoir attaqué Paul Sène en représailles à une blessure infligée à sa mère.

Selon les détails rapportés par L’Observateur, Paul Sène était l’amant de la mère de Marie Ngoum, malgré son mariage avec deux autres femmes. Le jour du drame, Paul Sène s’est présenté chez sa petite amie comme à son habitude, mais cette fois-ci, la mère de famille lui a refusé l’accès à la maison. Dans un accès de colère, Paul Sène a commencé à jeter des pierres sur la femme, en blessant gravement sa mère à la tête.

Après cet acte de violence, Paul Sène s’est rendu à la gare routière de Nianing. C’est là que Marie Ngoum, indignée par le comportement de l’amant de sa mère, l’a traqué et confronté. Sans avertir, elle l’a poignardé à la gorge, causant sa mort malgré les tentatives des témoins pour intervenir.

Marie Ngoum, arrêtée par les autorités après le meurtre, sera présentée aujourd’hui devant le parquet de Mbour pour répondre de ses actes.

Cette tragédie met en lumière les conséquences dévastatrices des conflits passionnels et des rivalités amoureuses. Les autorités judiciaires poursuivent leurs enquêtes pour faire toute la lumière sur cette affaire et rendre justice à la victime, Paul Sène.

Affaire Takieddine : Carla Bruni-Sarkozy auditionnée comme suspecte

Une nouvelle étape cruciale se profile dans l’enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine en 2020, avec l’audition jeudi de Carla Bruni-Sarkozy comme suspecte. L’épouse de l’ancien Président Nicolas Sarkozy avait déjà été entendue en juin 2023 en tant que témoin dans cette affaire, mais cette fois-ci, elle est interrogée en audition libre de mise en cause par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre.

Cette évolution marque un tournant dans l’enquête, mettant en lumière de nouveaux éléments susceptibles de requalifier le statut de Carla Bruni-Sarkozy dans cette affaire complexe. Selon des sources proches du dossier, le juge d’instruction s’est notamment penché sur des éléments à charge, dont la suppression de l’intégralité des messages échangés entre Carla Bruni-Sarkozy et “Mimi” Marchand, ainsi que son implication présumée dans l’obtention d’un test PCR pour Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela en octobre 2020.

Nicolas Sarkozy, déjà mis en examen pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’escroqueries au jugement en bande organisée, a réagi en défendant son épouse, soulignant qu’elle avait simplement rendu service à son amie pour son voyage au Liban.

Cette affaire, incidente à l’enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, implique désormais onze protagonistes, dont Mimi Marchand, Noël Dubus, David Layani, et maintenant Carla Bruni-Sarkozy. Les investigations se poursuivent, alimentant un dossier judiciaire d’une complexité croissante.

Cette nouvelle audition souligne l’ampleur des enjeux judiciaires entourant cette affaire et soulève des questions sur les possibles ramifications politiques et médiatiques qui pourraient découler des développements à venir.

Affaire d’avortement clandestin à Pikine-Guédiawaye : Un animateur condamné, un suspect en cavale

Le quartier Hamo 4 à Pikine-Guédiawaye est sous le choc après une affaire d’avortement clandestin qui a conduit à des arrestations lors des funérailles de la nommée F.F. Les éléments de la police locale ont interpellé plusieurs personnes, dont le copain de la défunte, J. L. Mendy, connu sous le nom de Loulou.

L’animateur, malgré ses protestations d’innocence, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme, selon les informations rapportées par L’Observateur. Cependant, un individu nommé Aziz est actuellement en fuite, faisant l’objet de recherches par les autorités.

L’affaire a révélé que F.F. entretenait des relations avec les deux hommes avant de tomber enceinte. Alors qu’elle approchait de sa 16e semaine de grossesse et réalisant qu’elle ne pouvait plus cacher son état à sa mère, elle a partagé son secret avec Loulou, qui lui a promis son soutien.

Lorsque la jeune fille a commencé à éprouver des saignements au cours de la deuxième semaine d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Ce dernier a découvert que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs et lui a prescrit un traitement pour arrêter les saignements, en recommandant à son copain de l’emmener au centre de santé le plus proche.

Cependant, F.F., désireuse de protéger son secret, a refusé et est retournée chez elle. Malheureusement, elle a perdu la vie dans des circonstances non élucidées.

Cette tragédie met en lumière les risques et les conséquences graves des avortements clandestins et souligne l’importance d’un accès sûr et légal à des services de santé reproductive pour toutes les femmes.

Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté

Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.

L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.

Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.

Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.

K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.

Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.

Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.

Affaire de détournement à la Société Sénégalaise de Boissons : La saga judiciaire de Soda Thiam

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une affaire de détournement impliquant Soda Thiam, agent commercial de la Société Sénégalaise de Boissons (LSB). Accusée d’abus de confiance pour un montant de 14,5 millions de francs CFA, Thiam est confrontée à des accusations graves concernant la création de bons de commande fictifs.

Selon les détails fournis par Dakaractu, Thiam aurait créé des bons de commande sans l’approbation de ses supérieurs, alléguant avoir remis l’argent à sa supérieure hiérarchique, Oumou Khaïry Diop. Cependant, en l’absence de Diop lors de l’audience, les affirmations de Thiam ont été contestées par la présidente de la séance, qui a cité les déclarations antérieures de Diop.

Les témoignages du responsable des recouvrements de LSB, Hussein Hussein, ont également été accablants. Il a décrit un schéma où Thiam aurait détourné des fonds en créant des commandes fictives et en encaissant la marchandise pour la revendre ultérieurement. Ces accusations ont été renforcées par les doutes émis par Hussein quant aux revenus recueillis par les recouvreurs sur le terrain.

Face à ces preuves accablantes, l’avocat de la partie civile a demandé au tribunal d’attribuer à LSB une indemnisation de 13,5 millions de francs CFA, ainsi que 1 million de francs CFA pour dommages et intérêts. Le parquet a également requis l’application stricte de la loi.

En revanche, la défense a plaidé en faveur de Thiam, la présentant comme une victime de manipulation plutôt que comme une coupable intentionnelle. L’avocat de la partie civile a souligné la confiance aveugle de Thiam envers Diop, qui l’avait recrutée, et a demandé une application bienveillante de la loi pénale.

L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 3 mai prochain, laissant planer le suspense quant à la décision finale du tribunal. Cependant, cette saga judiciaire met en lumière les enjeux complexes du monde des affaires et souligne l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des entreprises.

Affaire Force-Covid : Mansour Faye Réagit aux Accusations

Suite à la publication du rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) portant sur la gestion des fonds Force-Covid, l’ancien ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, se retrouve au cœur de la tourmente. Le rapport de 2022 met en lumière son implication présumée dans cette affaire controversée, suscitant une réaction immédiate de sa part.

Sur les ondes de Rfm, Mansour Faye a vigoureusement réfuté les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais été convoqué ni entendu par aucune institution concernant le programme d’appui alimentaire de la Covid-19. Il rejette toutes les allégations de surfacturation, soulignant que le référentiel évoqué par le vérificateur était caduc en 2020, rendant ainsi impossible toute accusation de ce genre.

L’ancien ministre affirme également n’avoir aucune crainte de poursuites judiciaires, soulignant que son implication dans la gestion de la crise de la Covid-19 s’était déroulée sans incident majeur et qu’il est toujours présent au Sénégal.

Rappelons que le gouvernement sénégalais avait distribué 145 000 tonnes de riz, évaluées à un milliard de francs CFA, dans le cadre de l’atténuation des effets de la pandémie de Covid-19 sur la population. Mansour Faye était chargé de l’acquisition et du transport des vivres pendant cette période tumultueuse.

L’affaire Force-Covid avait déjà suscité des remous, notamment avec les recommandations de la Cour des comptes dans son rapport de 2021, demandant des poursuites contre les personnes impliquées. Aujourd’hui, avec la transmission du rapport de l’Ofnac au procureur de la République, les personnes mentionnées dans l’affaire sont susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, selon les informations contenues dans le rapport.

Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité pour les autorités compétentes d’agir en toute impartialité pour faire la lumière sur de telles allégations de corruption et de fraude.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

Affaire de diffamation : Le verdict attendu le 8 mai

Le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été évoqué ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar, et le jugement a été reporté au 8 mai prochain.

Dans cette affaire, la partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour des accusations de diffamation. Le différend découle des allégations formulées par le journaliste dans un livre concernant l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, notamment dans l’affaire Sweet Beauty.

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a partagé une réaction suite à l’audience du jour : “L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 8 mai 2024. Merci.”

Cette audience marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Les parties concernées attendent avec impatience le verdict qui sera rendu début mai.

Affaire de Décès lors d’une Perquisition : Nouveaux Développements

L’affaire connaît un rebondissement majeur avec le décès du suspect après une perquisition menée par des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Selon les informations des Échos, trois agents de terrain de ce commissariat, soupçonnés de bavure policière, ont été auditionnés. De plus, leur informateur a été arrêté et déféré pour dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire, rapporte le quotidien.

Tout commence par une opération déclenchée suite à une dénonciation anonyme concernant un réseau de trafic de chanvre indien. Les agents de la Brigade de Recherches du commissariat des Parcelles Assainies interpellent alors un présumé dealer et le soumettent à une fouille corporelle. Ne trouvant rien de délictueux, ils relâchent immédiatement le suspect, comme le relate la source.

Cependant, le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, âgé de 20 ans, décède trois jours plus tard. Il aurait fait une crise et aurait été conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles Assainies, où le personnel médical diagnostique un asthme avancé et lui prescrit une ordonnance. Malheureusement, le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits et aurait continué à utiliser son inhalateur. Son corps est retrouvé sans vie dans sa chambre.

Informé de la situation, le père du défunt se rend aux Parcelles Assainies et engage des démarches judiciaires pour faire la lumière sur les circonstances du décès de son fils, malgré les résultats de l’autopsie indiquant un décès consécutif à une crise d’asthme, selon Les Échos.

La Division des Investigations Criminelles (DIC) a été chargée de mener l’enquête sur ce tragique événement, qui soulève des questions sur les pratiques policières et le respect des droits des suspects lors des opérations de maintien de l’ordre.

Affaire de Fraude Fiscale et Détournement de Fonds : Nouveaux Développements Révélés

La saga entourant la plainte pour fraude fiscale et détournement de fonds publics déposée par le Directeur Général des Impôts et Domaines connaît un nouvel épisode avec l’appréhension des principaux protagonistes de l’affaire.

Daouda Gaye, ancien directeur général de la société Fs Oil, et Mamadou Bâ, son gestionnaire, ont été arrêtés et présentés au procureur de la République. Pendant ce temps, Sekou Fofana, successeur à la tête de DG-OIL, est en cavale en Guinée. Les autorités s’apprêtent à lancer un mandat d’arrêt international à son encontre pour le rapatrier au Sénégal, rapporte Le Témoin.

L’affaire concerne une dette d’environ un milliard de FCFA que la société Fs Oil doit au Trésor public. Sous les directions successives de Daouda Gaye et de Sékou Fofana, la société n’a pas payé une somme de 412 264 516 FCFA en impôts, droits et taxes devant être reversés au Trésor public. Les deux hommes sont accusés d’avoir vidé les comptes de l’entreprise.

Plus inquiétant encore, il a été révélé qu’ils avaient l’habitude de délivrer des chèques sans provision à l’attention de la DGID. Daouda Gaye affirme avoir laissé une dette fiscale de 51 millions FCFA à son départ en 2020, mais sous le mandat de Sékou Fofana, les arriérés fiscaux ont explosé pour atteindre la somme de 412 264 516 FCFA.

Quant à Mamadou Bâ, il avait un délai de 10 jours pour payer une dette fiscale de 513 427 617 FCFA, mais n’a pas respecté ses engagements. Il est également accusé d’avoir vidé les comptes de l’entreprise et émis des chèques sans provision, suivant ainsi les pratiques de ses prédécesseurs.

Cette affaire révèle l’ampleur des pratiques frauduleuses au sein de la société Fs Oil et soulève des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à la responsabilité des dirigeants d’entreprise. Les autorités sénégalaises sont déterminées à poursuivre les responsables et à recouvrer les fonds détournés pour garantir l’intégrité du système fiscal et la protection des intérêts publics.

Affaire Ramata Diol : un crime odieux et des questions sans réponse

Dans la petite ville de Pété, un drame effroyable a secoué la communauté en octobre 2022, lorsque le corps sans vie d’un enfant de 3 ans a été découvert au fond d’un puits. Mais ce qui a rendu cet événement encore plus déchirant, ce sont les circonstances choquantes qui ont entouré ce crime, impliquant une jeune femme de 22 ans, Ramata Diol.

L’affaire a débuté lorsque les autorités locales ont reçu un appel signalant la tragédie. Rapidement, les enquêteurs ont identifié Ramata Diol, la tante de la victime, comme étant la principale suspecte. Les premiers aveux de Ramata ont été troublants : elle a admis avoir jeté son neveu dans le puits, invoquant des motifs de vengeance envers sa tante.

Cependant, au cours du procès qui a suivi, Ramata a complètement changé sa version des événements. Elle a nié toute implication dans la mort de l’enfant, affirmant qu’elle était absente de la maison au moment du crime. Des témoins, y compris son père et le père de l’enfant, ont également tenté de la disculper, mais sans succès.

Le tribunal a finalement rendu son verdict : Ramata Diol a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle. Cependant, malgré cette décision, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Les motivations réelles derrière cet acte cruel restent floues, et des doutes persistent quant à la santé mentale de Ramata et à la nature de ses relations familiales.

Cette affaire a profondément choqué la communauté de Pété et a mis en lumière l’importance de la justice et de la compréhension des troubles mentaux. Alors que la vie de l’enfant a été tragiquement perdue, cette affaire souligne également l’importance de mieux comprendre et de répondre aux besoins des individus souffrant de problèmes de santé mentale, afin de prévenir de tels événements à l’avenir.

Affaire de détournement de fonds à Dakar : Un vendeur de café Touba condamné

Une affaire insolite a été jugée au Tribunal des flagrants délits de Dakar, mettant en opposition un vendeur de café Touba et deux mendiantes guinéennes. Le prévenu, nommé I. Diallo, a été placé sous mandat de dépôt le 15 avril dernier et jugé vendredi dernier. Les plaignantes, Mariama et Maïmouna Ba, l’accusent d’avoir détourné des fonds provenant de tontines, pour un préjudice total estimé à 2 millions et 120 000 F CFA, respectivement.

Selon les déclarations des plaignantes relayées par L’Observateur, le prévenu aurait proposé à Mariama de participer à une tontine quotidienne de 10 000 F CFA, en tant que gérant. De son côté, Maïmouna aurait été membre d’une tontine parallèle, cotisant chaque jour 2000 F CFA. Cependant, les plaignantes affirment avoir rencontré des difficultés à récupérer leurs gains, malgré leurs multiples réclamations.

I. Diallo aurait varié dans ses explications lors de son interrogatoire, affirmant avoir restitué les fonds alors qu’il aurait avoué lors de l’enquête les avoir remis à un boutiquier. Face à ces éléments, le Procureur a requis l’application de la loi.

Finalement, le tribunal a condamné I. Diallo à 6 mois de prison avec sursis. De plus, il devra verser 2 millions à Mariama et 78 000 F CFA à Maïmouna à titre de réparation du préjudice subi.

Cette affaire met en lumière les risques associés aux tontines informelles et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des fonds collectés, afin d’éviter les litiges et les malversations.

Une affaire de violence conjugale secoue le tribunal de Thiès : une femme condamnée pour avoir versé du thé chaud sur son époux

Un cas de violence conjugale a ébranlé le tribunal de grande instance de Thiès, mettant en lumière les conséquences tragiques de la jalousie et de la colère non maîtrisée au sein des foyers. B. Ba, mère de quatre enfants, a été jugée pour avoir agressé son époux, L. Badji, lors d’une dispute houleuse motivée par de simples soupçons d’infidélité.

Les faits remontent au jour où B. Ba a surpris son mari en pleine conversation téléphonique sur la terrasse de leur domicile. Prise d’une crise de jalousie, elle l’accuse immédiatement d’infidélité, déclenchant ainsi une dispute violente. Dans un accès de rage, elle verse du thé chaud sur le visage de son époux avant de lui asséner des gifles et des coups de poing.

La situation a rapidement dégénéré, forçant L. Badji à se défendre pour échapper à l’attaque de sa femme en furie. Grièvement blessé, il a dû être hospitalisé pour recevoir des soins.

Suite à cette agression, L. Badji a porté plainte contre son épouse pour coups et blessures volontaires. Devant la barre du tribunal départemental de Thiès, B. Ba a reconnu les faits, affirmant qu’elle ne pouvait tolérer le comportement de son mari dans leur propre maison.

De son côté, L. Badji a témoigné des accusations d’infidélité portées à son encontre par sa femme, ainsi que de l’agression dont il a été victime.

Après examen des témoignages et des preuves présentées, le procureur de la République a requis l’application de la loi. Le juge a déclaré B. Ba coupable et l’a condamnée à verser la somme de 300 000 F CFA à L. Badji en guise de dommages et intérêts.

Cette affaire tragique souligne l’importance cruciale de lutter contre la violence domestique et de promouvoir des relations saines et respectueuses au sein des couples.

Découverte de 70 kg de cannabis chez la maire d’Avallon : Une affaire secoue la commune

La commune d’Avallon, située dans le centre-est de la France, est secouée par une affaire troublante après la découverte d’au moins 70 kg de résine de cannabis au domicile de sa maire, Jamilah Habsaoui. Cette saisie importante a eu lieu dans le cadre d’une opération menée par la gendarmerie locale, qui enquêtait depuis plusieurs semaines sur un trafic de stupéfiants.

Lors des perquisitions, les autorités ont également mis la main sur 983 grammes de cocaïne, 7.000 euros en espèces et une vingtaine de lingots d’or. En plus de la maire, sept personnes, dont deux de ses frères, ont été placées en garde à vue, faisant éclater au grand jour une affaire qui suscite l’émoi au sein de la communauté locale.

Jamilah Habsaoui, âgée de 46 ans, a été élue maire d’Avallon en mars 2021, après avoir occupé plusieurs postes politiques locaux depuis 2014. Elle a également été conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité pour la région Bourgogne-Franche-Comté. Son implication présumée dans un trafic de drogue constitue un choc pour les habitants de la commune, qui ne s’attendaient pas à un tel scandale.

Cette affaire intervient dans le contexte d’une campagne nationale antidrogue baptisée “Place nette XXL”, lancée par le président Emmanuel Macron en mars dernier. Cette opération vise à combattre le trafic de drogue à grande échelle à travers le pays. Les récentes arrestations à Avallon font partie des milliers d’interpellations effectuées dans le cadre de cette campagne, bien que le ministère de la Justice n’ait pas encore fourni de détails sur les suites judiciaires de ces affaires.

Malgré ces efforts pour lutter contre le trafic de drogue, certaines voix s’élèvent pour souligner que des opérations ponctuelles ne suffisent pas à endiguer ce fléau. L’Association française des magistrats instructeurs, par exemple, estime que des mesures plus efficaces et durables sont nécessaires pour lutter contre le trafic de drogue et ses conséquences sur les communautés locales.

Dans l’attente des développements judiciaires de cette affaire, la commune d’Avallon reste sous le choc de cette découverte qui remet en question la moralité et l’intégrité de ses dirigeants locaux.

Affaire de vol de poisson : Condamnation à deux ans de prison

El Hadj Moth Sadji a été jugé pour un audacieux vol de poisson à Mbour. Le tribunal de grande instance a rendu son verdict, condamnant le prévenu à deux ans de prison, dont un mois ferme.

L’affaire a été révélée lorsque la vendeuse de poisson, Maguette Fall, a découvert des caissons de poissons et d’autres fruits de mer manquants après la fermeture de son étal. Soupçonnant un vol, elle a rapidement alerté les autorités.

L’enquête a révélé qu’El Hadj Moth Sadji avait orchestré le vol avec l’aide d’un charretier. Ce dernier, prenant conscience de la gravité des actes, a finalement révélé le plan aux autorités après avoir été confronté aux multiples plaintes de la poissonnière concernant les vols récurrents.

Lors de son procès, El Hadj Moth Sadji a tenté de se défendre en prétendant avoir acheté les produits chez un certain Mbossé Fall. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir de coordonnées pour contacter cette personne, ce qui a mis en doute la véracité de ses dires.

Le procureur a souligné le manque de preuves concernant l’existence de Mbossé Fall, remettant en question la crédibilité des affirmations du prévenu. Malgré ses dénégations, El Hadj Moth Sadji a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Cette condamnation envoie un message fort aux auteurs de vol, soulignant la sévérité de la loi envers ceux qui cherchent à enfreindre les règles et à porter préjudice à autrui.

Premier League : Tenu en échec par West Ham, Tottenham de Pape Matar Sarr fait la mauvaise affaire

Très tôt devant au score grâce à Brennan Johnson, Tottenham n’a pas réussi à tenir son avantage jusqu’au bout mardi soir, concédant un nul contre West Ham qui l’empêche de remonter à la quatrième place de Premier League (1-1).

Avec un Pape Matar Sarr qui a démarré sur le banc des remplaçants avant d’entrer en jeu pour les 20 dernières minutes, Tottenham a fait une mauvaise opération mardi en étant tenue en échec sur la pelouse de West Ham (1-1). Face à un adversaire qui sortait d’une défaite renversante contre Newcastle, les Spurs ont manqué l’occasion de réintégrer le top 4.

Les hommes d’Ange Postecoglou avait pourtant très bien engagé cette rencontre. Brennan Johnson a ouvert le score dès la 5e minute de jeu. Toutefois, le défenseur français Kurt Zouma a répondu avec sa tête pour égaliser à la 19e minute. Cinquième au classement, Tottenham est à deux unités de la quatrième place occupée par Aston Villa, avec une journée en retard.

wiwsport

Affaire “Force spéciale” : Pape Mamadou Seck et les siens libérés

Tout est bien qui finit bien pour les membres de la “Force spéciale”. Pape Mamadou Seck et ses camarades ont tous été libérés, à la suite de la loi d’amnistie, déclare Me Moussa Sarr à Seneweb. “Le juge a déjà sorti son ordonnance. Toutes les personnes arrêtées dans cette affaire sont mises en liberté provisoire d’office, à la suite de la loi d’amnistie”, précise leur avocat.
Pour rappel, dix membres de la présumée “Force spéciale” ont été placés sous mandat de dépôt au mois de juin 2022 par le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck.
Pape Mamadou Seck et ses amis étaient poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat, acte de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’armes à feu.

Affaire de Viol à Ndoffane : Mouhamed Sow Risque 10 Ans de Prison

L’affaire de Mouhamed Sow, un éleveur de la région de Ndoffane, a secoué la communauté locale et suscité un débat sur la sécurité des femmes dans les zones rurales. Accusé de viol et de menaces de mort à l’encontre de Seynabou Diop, une femme enceinte mariée, Sow risque une peine de 10 ans de prison. Le récit de cet incident révèle les réalités troublantes auxquelles les femmes peuvent être confrontées et souligne l’importance de la justice dans de tels cas.

Les événements ont eu lieu le 9 août 2020, lorsque Seynabou Diop aurait été attirée chez Mouhamed Sow sous prétexte de goûter son repas afin de vérifier sa teneur en sel. Une fois à l’intérieur, l’accusé aurait brandi un couteau, forçant la victime à des actes intimes contre sa volonté, malgré ses cris de détresse. L’incident a été interrompu par un appel téléphonique, permettant à Seynabou Diop de s’échapper et de signaler l’agression à une voisine.

L’agression présumée a provoqué l’indignation parmi les habitants du village, certains organisant même une expédition punitive contre Mouhamed Sow. Cependant, la situation a été apaisée grâce à l’intervention de villageois opposés à la violence. Sow a été remis aux autorités, où des preuves, y compris un couteau et des vêtements tachés, ont été retrouvées chez lui.

Lors de son procès, Mouhamed Sow a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir simplement réclamé le remboursement d’un prêt auprès de la plaignante. Cependant, le procureur a requis une peine de 10 ans de prison, soulignant la gravité des accusations et l’importance de protéger les droits des femmes.

L’affaire de Mouhamed Sow met en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière de sécurité et de justice, en particulier dans les zones rurales. Quel que soit le verdict rendu, cette affaire souligne l’importance de prendre au sérieux les allégations de violence sexuelle et de garantir que les victimes reçoivent le soutien et la protection dont elles ont besoin.

Affaire Marie Claude Emonet : Un tragique ménage à trois qui finit dans le sang

Le décès de Marie Claude Emonet, cogérante du nightclub “Just 4 you”, en 2008, a secoué la jet set sénégalaise, laissant derrière elle une enquête complexe et des zones d’ombre persistantes. Retour sur cette affaire nébuleuse qui a défrayé la chronique.

Le vendredi 21 novembre 2008, une découverte macabre est faite près du stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Le corps sans vie de Marie Claude Emonet, une Française de cinquante ans, est retrouvé dans une Toyota Land Cruiser, victime d’un empoisonnement au peroxyde d’hydrogène.

Les circonstances de sa mort intriguent les enquêteurs, notamment en raison de l’absence de désordre dans le véhicule et de l’absence de traces apparentes de violence. Rapidement, l’enquête se tourne vers la piste d’un meurtre avec préméditation, le coupable ayant choisi d’utiliser un poison pour éviter toute suspicion.

Les soupçons se portent sur Aïda Camara, la sœur du client qui aurait revendu le téléphone de la victime, et son mari, Ibrahima Bèye, administrateur du “Just 4 You” où travaillait Marie Claude Emonet. Les aveux de la mise en cause confirment leur implication dans l’assassinat de la cogérante, sur fond de relation amoureuse entre Marie Claude et Badou Bèye, frère d’Ibrahima.

Aïda Camara admet avoir ligoté et empoisonné la victime, tandis qu’Ibrahima Bèye reconnaît son aide dans le transport du corps. Condamnés à cinq ans de prison ferme pour extorsion de fonds, ils échappent à une peine plus lourde malgré les réquisitions de vingt ans de travaux forcés.

L’affaire révèle les rouages d’un ménage à trois tragique, marqué par les trahisons et les manipulations, au sein de la jet set sénégalaise. La générosité de Marie Claude Emonet, malgré les arnaques dont elle était victime, contraste avec le cynisme de ses assassins, attirés par sa fortune et prêts à tout pour s’en emparer.

En dépit des nombreuses questions restées sans réponse, l’affaire Marie Claude Emonet reste un sombre chapitre de l’histoire criminelle du Sénégal, illustrant les dangers d’une vie de luxe et d’excès dans un milieu où les apparences peuvent être trompeuses.

Affaire Ndiaga Diouf : Barthélémy Dias réagit

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, doit se présenter devant la Cour suprême le 22 décembre pour l’affaire Ndiaga Diouf, ce nervis tué en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Depuis l’annonce de la réouverture du dossier, l’édile de la capitale est resté silencieux.

Le maire de Dakar va prendre la parole ce vendredi 15 décembre, d’après Les Échos. Le journal précise que la rencontre avec les journalistes est prévue à partir de 16 heures à la mairie de Dakar.

Barthélémy Dias a été condamné en première instance à deux ans de prison dont six mois ferme. La peine a été confirmée en appel. Il s’agira de voir si la Cour suprême va maintenir la décision ou la casser.

Affaire Me Moussa Diop : l’ancien directeur des Mines n’a pas porté plainte

Dans un article publié ce mercredi et repris par Seneweb, L’Observateur annonce que Aly Ngouille Ndiaye et l’ancien directeur des Mines et de la Géologie Dr Ousmane Cissé, cités par Me Moussa Diop dans l’octroi présumé d’un permis d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, ont porté plainte contre ce dernier. Le journal ajoute que dans le cadre de l’enquête sur cette affaire, les deux plaignants sont convoqués ce mercredi pour audition à la Sûreté urbaine (SU), chargée du dossier.

Dr Ousmane Cissé a joint Seneweb pour indiquer qu’il n’a pas porté plainte et qu’il ne compte pas le faire. Pour toute réplique à propos de cette affaire, l’ancien directeur des Mines et de la Géologie renvoie à la tribune qu’il avait publiée quelques heures après la conférence de presse de l’ancien patron de Dakar Dem Dikk.

Celle-ci est intitulée «Les contrevérités de Maître Moussa Diop». Dr Cissé y démonte les insinuations de l’avocat tant sur la forme («depuis 2013, l’appellation ‘ministère de l’Énergie et des Mines’ ne figurait plus dans la composition du gouvernement») que sur le fond («Le Président Macky Sall n’a pas signé la ‘lettre’ du 8 février 2018 adressée à son ‘cher collaborateur’»).

Rebondissement dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies

Il y a du neuf dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies sur un navire arraisonné au large du Sénégal avec un équipage de dix personnes dont un Sénégalais,

Près de 3 tonnes de cocaïne ont été interceptées par la Marine sénégalaise dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023 sur le navire surnommé « Ville d’Abidjan ». Dix personnes dont un Sénégalais, cinq Nigérians, deux Bissau-guinéens, u Cap-verdien, un Anglais-colombien et un Irlandais du Nord se trouvaient dans le navire au moment de son interception. Tout ce beau monde a été envoyé en prison, rapporte L’OBS.

Pour déterminer les ramifications du réseau de trafic international de drogue, les policiers de l’Ocrtis, ont procédé à des perquisitions chez le Sénégalais Mamadou Bathia à la Cité Asecna de Yeumbeul.  Un des mis en cause a révélé que la drogue devait être livrée en Gambie et que le nommé Jack Holland devait récupérer les 10% de la cargaison.

Le nommé Rogello Valencia Vergara a cité les véritables propriétaires dont un fils d’un chef d’Etat ouest africain et un Hollandais qu’il n’a pas identifié. Il confie qu’il devait recevoir d’un Colombien (son recruteur) 32 millions FCFA.

Selon les informations, le navire « Ville d’Abidjan, qui a chargé la drogue en Amérique du Sud, était en provenance de Sao Tomé. Il a été intercepté à hauteur de Kafountine et se dirigeait vers la Gambie. La drogue en question était planquée dans plusieurs sacs de 30 kg.

Affaire de la mine de diamant : Mimi Touré réclame une commission d’enquête parlementaire

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle de 2024, a appelé à la “mise en place d’une commission d’enquête parlementaire” suite aux allégations de Me Moussa Diop. Ce dernier a mentionné les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran dans une affaire d’attribution de contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal. Mimi Touré exhorte l’Assemblée à “clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays”.

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