Affaire Pierre Goudiaby «Atépa» vs. Adama Gaye : Un procès sous haute tension

Le tribunal correctionnel de Dakar se prépare à examiner une affaire particulièrement suivie au Sénégal : le litige opposant l’architecte de renom Pierre Goudiaby «Atépa» au journaliste controversé Adama Gaye. Le procès est prévu pour le 27 novembre prochain, après une première audience tenue ce mercredi qui a fixé le montant de la consignation à 50 000 francs CFA, selon le quotidien Les Échos.

À l’origine de cette affaire, une plainte déposée par Pierre Goudiaby «Atépa», qui accuse Adama Gaye de diffamation. Le célèbre architecte réclame 100 millions de francs CFA en dommages et intérêts, estimant que les propos tenus par le journaliste ont porté gravement atteinte à son honneur et à sa réputation. Les accusations d’Adama Gaye ont principalement été publiées sur Facebook, où il aurait insinué que le ministère de l’Urbanisme est désormais sous le contrôle de Pierre Goudiaby. Selon lui, le ministre de l’Urbanisme, Balla Moussa Fofana, agirait sous les ordres de l’architecte, ce qui laisse entendre une influence indue dans la gestion des affaires publiques.

En plus de ces allégations, Adama Gaye aurait évoqué un scandale présumé impliquant la Maison du Sénégal aux États-Unis, dans lequel Pierre Goudiaby serait mêlé. Cette accusation, largement relayée sur les réseaux sociaux, aurait contribué à ternir l’image de l’architecte, d’où sa décision de porter l’affaire devant la justice.

Le procès s’annonce tendu et attire déjà l’attention du public et des médias, compte tenu du profil des deux protagonistes. D’un côté, Pierre Goudiaby «Atépa», figure emblématique de l’architecture sénégalaise, connu pour ses projets ambitieux et sa proximité avec certaines sphères politiques ; de l’autre, Adama Gaye, journaliste réputé pour ses prises de position critiques et ses révélations souvent controversées.

Cette affaire met également en lumière la question de la liberté d’expression au Sénégal, face aux accusations de diffamation qui deviennent récurrentes dans le paysage médiatique. Si le tribunal donne raison à Pierre Goudiaby, cela pourrait marquer un précédent en matière de gestion des conflits entre personnalités publiques et journalistes.

En attendant l’audience du 27 novembre, les observateurs s’interrogent sur l’issue de ce procès. Les avocats des deux parties se préparent pour une bataille juridique intense, avec des arguments qui devraient tourner autour de la liberté d’expression, des responsabilités des journalistes, et des limites de la diffamation.

Quel que soit le verdict, ce procès est déjà perçu comme un test pour la justice sénégalaise, appelée à trancher dans une affaire où se mêlent questions d’éthique, de pouvoir et de réputation.

Le rendez-vous est donc pris pour le 27 novembre au tribunal correctionnel de Dakar, avec une forte attente du public pour un dénouement éclairant sur les enjeux de cette affaire.

Affaire Keur Yeurmandé : trois accusés portés disparus, Ndella Madior Diouf en difficulté

Dans un rebondissement inattendu de l’affaire Keur Yeurmandé, trois collaborateurs de Ndella Madior Diouf ont disparu après avoir été placés sous liberté provisoire. Cette affaire, qui secoue le Sénégal depuis plusieurs mois, s’alourdit d’un nouvel élément troublant, mettant en péril la situation juridique de la femme d’affaires.

Cheikh Tidiane Ndiaye, Djiby Sow et El Hadji Sène, respectivement assistant personnel, gardien de la pouponnière et animateur à la radio Saphir FM, sont désormais introuvables. Accusés d’avoir enterré discrètement deux nourrissons décédés à Keur Yeurmandé, les trois hommes avaient été arrêtés en même temps que Ndella Madior Diouf. Ils avaient ensuite bénéficié d’une liberté provisoire. Mais leur fuite apparente vient changer la donne dans cette enquête complexe.

Selon des informations publiées par Les Échos dans son édition de ce jeudi, le magistrat chargé de l’affaire a constaté l’absence des trois prévenus. Un procès-verbal de carence sera rédigé par le greffier et contresigné par le juge d’instruction, marquant officiellement leur statut de fugitifs. Ce développement ajoute une couche d’incertitude et d’inquiétude à une affaire déjà sensible.

Pour Ndella Madior Diouf, toujours en détention, cette nouvelle est un coup dur. Ses demandes répétées de liberté provisoire, la dernière remontant au 30 octobre, ont toutes été rejetées par le juge. La disparition de ses trois collaborateurs pourrait compliquer davantage sa situation. Le magistrat pourrait en effet se montrer plus réticent à accorder une libération provisoire, craignant que l’ancienne présentatrice de télévision ne prenne la fuite à son tour.

La disparition de Cheikh Tidiane Ndiaye, Djiby Sow et El Hadji Sène soulève de nombreuses questions. Comment ces derniers ont-ils pu échapper à la vigilance des autorités ? Sont-ils partis de leur propre chef, ou ont-ils reçu des pressions extérieures ? Pour l’instant, les enquêteurs restent discrets sur les circonstances exactes de cette fuite.

En attendant, la détention de Ndella Madior Diouf se prolonge et la pression monte. Le public suit avec attention cette affaire qui mêle scandale, accusations graves et disparitions inexpliquées, dans un contexte où la confiance dans le système judiciaire est mise à l’épreuve.

L’affaire Keur Yeurmandé n’a pas fini de faire parler d’elle. La disparition des trois collaborateurs de Ndella Madior Diouf pourrait bien marquer un tournant dans l’enquête, et mettre en péril la défense de la femme d’affaires. Pour l’heure, le sort de ces disparus reste un mystère, et les spéculations vont bon train.

Affaire Ameth Ndoye et Abdoulaye Sow : le verdict rendu par le tribunal des flagrants délits de Dakar

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict concernant l’affaire opposant Ameth Ndoye, chroniqueur, et Abdoulaye Sow, policier. Les deux prévenus ont été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés, mais ont bénéficié de décisions différentes du magistrat.

En effet, le juge a dispensé Abdoulaye Sow de peine, une décision qui signifie que, bien qu’il soit déclaré coupable, il ne sera pas sanctionné par une peine. Par ailleurs, cette condamnation ne sera pas mentionnée sur son casier judiciaire, préservant ainsi son dossier administratif. Cette décision laisse entendre que le tribunal a tenu compte de circonstances atténuantes ou d’une volonté d’éviter des répercussions professionnelles pour le policier.

Du côté d’Ameth Ndoye, le chroniqueur a écopé d’une peine de prison ferme de 15 jours. Cependant, ayant déjà passé cette période en détention provisoire, il a été immédiatement remis en liberté. Ce verdict, quoique modéré, marque la fin d’un séjour carcéral qui avait déjà suscité l’attention du public et des médias.

Cette affaire, qui a fait couler beaucoup d’encre, met en lumière la complexité des rapports entre citoyens et forces de l’ordre, ainsi que la nécessité d’une justice impartiale. Le jugement rendu semble avoir voulu équilibrer la reconnaissance des faits tout en tenant compte de la situation particulière de chacun des prévenus.

Ce dénouement soulève toutefois des interrogations parmi l’opinion publique sur l’application des peines et l’égalité de traitement, notamment en ce qui concerne les représentants de l’État.

Affaire Moussa Dièye : Quand le trafic de drogue éclabousse les zones côtières du Sénégal

Le Tribunal correctionnel de Dakar a été le théâtre d’une audience particulièrement suivie. Moussa Dièye, pêcheur de profession, se retrouve au cœur d’une affaire de trafic de drogue, accusé d’avoir été interpellé en possession de 5 kilogrammes de chanvre indien, communément appelé yamba. Une saisie impressionnante qui met en lumière les réalités sombres du trafic de stupéfiants dans les zones côtières, en particulier sur la plage de Yarakh, où les transactions illicites semblent proliférer.

Les événements remontent à 2021, année où Moussa Dièye est arrêté par les agents de la Division des investigations criminelles (DIC). Alertés par des renseignements indiquant une possible transaction de drogue sur la plage de Yarakh, les forces de l’ordre organisent une planque pour observer les mouvements suspects. Selon les détails fournis par l’accusation, l’opération s’est soldée par l’interpellation de Moussa Dièye, porteur d’un sac contenant une importante quantité de yamba.

Face aux enquêteurs, Moussa Dièye n’a pas cherché à nier les faits. Il a admis avoir acheté les 5 kilogrammes pour la somme de 75.000 francs CFA, précisant que 25.000 francs restaient encore à payer à son fournisseur. Une déclaration qui semblait accréditer la thèse d’un achat destiné à la revente, au grand dam de l’accusé, qui maintient depuis son arrestation qu’il n’est pas impliqué dans le trafic de drogue.

À la barre du tribunal, Moussa Dièye change de discours. Il conteste les aveux initiaux et minimise les faits, affirmant : « Je n’avais sur moi que 5 cornets de yamba destinés à ma consommation personnelle. Je ne suis pas un dealer. Je consomme du chanvre, mais jamais je n’ai possédé 5 kilogrammes. » Une tentative de défense qui vise à écarter l’accusation de trafic au profit de celle, moins lourde, de simple possession.

Cependant, le procureur reste inflexible. Selon lui, les preuves sont claires : la quantité de chanvre indien retrouvée sur le prévenu dépasse largement ce qui pourrait être considéré comme un usage personnel. « Les 5 kilogrammes étaient destinés à la revente, c’est évident », a martelé l’accusation, soulignant que Moussa Dièye avait déjà engagé des transactions financières pour cette cargaison.

L’avocat de la défense, Me Ndiogou Ndiaye, a tenté de tempérer la sévérité des charges retenues contre son client. Il a évoqué le contexte personnel difficile de Moussa Dièye, un pêcheur confronté à des conditions de vie précaires et qui, selon lui, aurait été entraîné dans cette affaire sans intention réelle de trafic. « Nous demandons une application clémente de la loi, compte tenu des circonstances », a plaidé l’avocat.

Cette affaire illustre les défis croissants auxquels sont confrontées les autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Les zones côtières, particulièrement les plages fréquentées par les pêcheurs, semblent être devenues des points stratégiques pour les échanges de stupéfiants. Le cas de Moussa Dièye révèle une réalité inquiétante : le chanvre indien circule de plus en plus librement, mettant en péril non seulement les consommateurs, mais aussi la sécurité publique.

Le verdict de cette affaire, attendu pour le 5 décembre prochain, est suivi de près par l’opinion publique. Il pourrait bien constituer un précédent pour des cas similaires à venir, à l’heure où le Sénégal s’efforce de renforcer ses mesures de répression contre le trafic de drogue, tout en sensibilisant la population aux dangers de la consommation de substances illicites.

En attendant le délibéré, une question reste en suspens : Moussa Dièye est-il un simple consommateur pris dans la tourmente, ou bien un acteur volontaire de ce trafic lucratif ? Réponse le 5 décembre, lors du rendu du verdict.

Affaire du double meurtre de Pikine : quand justice, droits de l’homme et pression sociale s’entrechoquent

Dans un entretien exclusif avec L’Observateur, Me Babacar Niang, agrégé des facultés de droit, livre une analyse approfondie sur l’évolution du système judiciaire sénégalais, particulièrement dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Pikine. Cet évènement tragique, qui secoue l’opinion publique, met en lumière un dilemme fondamental : comment garantir la justice dans un contexte marqué par des pressions sociales intenses tout en protégeant les droits des personnes accusées ?

Pour Me Niang, le respect des droits des accusés doit primer. Il explique que, selon le droit sénégalais, avant qu’une personne ne soit placée sous contrôle judiciaire, une enquête approfondie sur le fond des accusations est indispensable. « Il ne suffit pas de détenir une personne sur la base de simples soupçons. La décision de mise sous contrôle judiciaire doit s’appuyer sur des éléments solides et des preuves tangibles », souligne-t-il.

L’avocat s’inquiète d’une tendance à des procédures expéditives, alimentées par une pression sociale et médiatique croissante. Dans le cas de Nabou Laye, dont la libération a suscité des réactions controversées, Me Niang insiste sur l’importance de la présomption d’innocence. « Ce principe n’est pas une simple notion théorique, mais un droit fondamental qui doit être protégé pour garantir une justice équitable », rappelle-t-il.

La remise en liberté de Nabou Laye, suspectée dans cette affaire, a choqué une partie de la population, qui la perçoit comme une atteinte à la quête de justice pour les victimes. Cependant, Me Niang apporte des éclaircissements : cette décision repose sur un manque d’éléments de preuve suffisants pour justifier une détention prolongée. « Le juge a agi dans le respect des règles de droit, en tenant compte de l’insuffisance des preuves disponibles », explique-t-il.

Selon l’avocat, il est impératif que le système judiciaire ne cède pas à la pression populaire, même si cela peut être difficile dans des affaires sensibles. « L’équité doit prévaloir, et les droits de chaque citoyen doivent être protégés, peu importe le climat de tension », ajoute Me Niang.

Pour Me Niang, cette affaire est symptomatique des défis auxquels fait face la justice sénégalaise. Il appelle à une rigueur judiciaire accrue et à une transparence dans le processus, afin de renforcer la confiance du public dans les institutions. « Il est de la plus haute importance que la justice ne perde pas de vue l’impact de ses décisions sur la société. Cependant, elle doit aussi rester ferme sur ses principes et ne pas céder aux pressions externes », conclut-il.

L’affaire du double meurtre de Pikine illustre le besoin d’un débat plus large sur l’évolution du système judiciaire au Sénégal. Le respect des droits humains, la présomption d’innocence et la nécessité d’une enquête minutieuse avant toute décision sont des piliers fondamentaux qui ne doivent pas être compromis, même face à des crimes aussi choquants que ceux de Pikine. Tandis que l’opinion publique reste divisée, une chose est certaine : le chemin vers une justice équitable et transparente est semé d’embûches, mais indispensable pour le maintien de la cohésion sociale.

En attendant le dénouement de cette affaire, la société sénégalaise continue de scruter les décisions judiciaires, espérant voir triompher la vérité et l’équité.

Rebondissement dans l’affaire d’escroquerie foncière sur l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor : Le colonel Cheikh Sarr placé sous mandat de dépôt

Un nouveau tournant vient d’être pris dans l’affaire d’escroquerie foncière présumée liée à la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, opposant l’homme d’affaires Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, PDG de la société Cim-Translog Suarl. Le colonel Cheikh Sarr a en effet été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 7 novembre par le juge du 3e cabinet, après avoir été entendu le 22 octobre dernier. Le militaire est poursuivi pour complicité dans cette affaire de fraude présumée, la justice ayant retenu la charge de complicité d’escroquerie contre lui.

L’affaire remonte à une transaction immobilière avortée entre Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, concernant la vente de terrains situés sur l’ancien site de l’aéroport pour un montant de 1,2 milliard de FCFA. Zakiroulahi Sow accuse en effet Doro Gaye de lui avoir soutiré cette somme sans jamais lui transférer la propriété des terrains. C’est dans ce cadre que Doro Gaye a été inculpé et placé sous mandat de dépôt dès le 3 juin dernier, bien qu’il ait ensuite bénéficié d’un contrôle judiciaire le 28 juin.

Malgré sa demande de mise en liberté provisoire, Doro Gaye est toujours sous surveillance judiciaire en attendant l’avancée de l’instruction. L’inclusion du colonel Cheikh Sarr dans l’affaire comme complice présumé donne une nouvelle dimension à ce dossier qui, au-delà de l’aspect financier, pourrait impliquer des réseaux d’influence dans le secteur immobilier.

La décision du juge de placer le colonel sous mandat de dépôt montre la volonté des autorités judiciaires de faire la lumière sur toutes les ramifications de cette affaire. Ce rebondissement risque de mettre en lumière des pratiques potentiellement frauduleuses concernant les transactions foncières au Sénégal, en particulier sur des zones aussi sensibles que celle de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, un site stratégique en pleine restructuration.

En attendant la suite de l’instruction, la justice sénégalaise semble bien décidée à approfondir ses enquêtes sur les protagonistes impliqués et les réseaux de complicité présumée. Ce dossier, suivi de près par l’opinion publique, pourrait établir des précédents en matière de régulation du secteur immobilier et de la vente de terrains dans des zones de haute valeur.

L’implication d’un militaire de haut rang comme le colonel Cheikh Sarr renforce l’intérêt public autour de cette affaire et met en lumière des problématiques profondes du secteur foncier. Le secteur immobilier sénégalais, particulièrement en milieu urbain, est souvent accusé de manquer de transparence, et ce cas pourrait accélérer les réformes et les contrôles concernant les transactions foncières. Les prochains jours pourraient voir émerger des réactions des autorités et du secteur privé, qui suivent de près les développements de cette affaire.

Ce dossier judiciaire complexe pourrait influencer les réglementations foncières au Sénégal, à travers une enquête rigoureuse sur l’attribution des terres et les pratiques d’achat-vente dans des zones en plein développement. Les Sénégalais attendent désormais de voir si d’autres arrestations ou inculpations auront lieu, et si la justice réussira à faire toute la lumière sur cette affaire qui pourrait devenir emblématique dans le domaine de la gestion des biens immobiliers au Sénégal.

Affaire Baltasar Ebang Engonga : Un scandale politico-social qui secoue la Guinée Équatoriale

En Guinée équatoriale, une affaire de mœurs éclate avec fracas, secouant les hautes sphères de l’État et résonnant bien au-delà des frontières nationales. Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’administration fiscale, est accusé d’avoir filmé et entretenu des relations intimes avec plus de 400 femmes dans son bureau. Ce scandale sexuel prend une ampleur inédite, d’autant plus que plusieurs des femmes impliquées seraient les épouses de hauts dignitaires du gouvernement équato-guinéen.

Selon les sources rapportées par le média Jeune Afrique, parmi les victimes présumées figureraient l’épouse de Jesús Edu Moto Mangue, superviseur de la sécurité présidentielle, et celle d’Antonio Oburu Ondo, ministre et figure influente de l’appareil gouvernemental. Les ramifications vont plus loin encore, touchant même des proches du ministre de la Sécurité publique, Nicolás Obama Nchama, et des membres de la famille du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, fils du président et communément appelé « Teodorín », a rapidement convoqué une réunion de crise pour gérer la situation. Selon les informations relayées par des sources proches du pouvoir, cette affaire pourrait être l’occasion pour le vice-président de réorganiser l’administration et de renforcer son emprise en éliminant d’éventuels rivaux, tels que Baltasar Ebang Engonga et son père.

Ce scandale met en lumière la fragilité des institutions équato-guinéennes, où le pouvoir et les privilèges s’entrelacent souvent avec des affaires privées, au détriment des normes éthiques et de la confiance publique. L’implication de figures liées à la famille présidentielle et au Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) rend la gestion de la crise particulièrement délicate.

Des analystes politiques prévoient des conséquences multiples, allant d’une répression accrue envers les opposants et les figures contestataires à une éventuelle refonte des postes clés dans l’administration. La manière dont cette affaire sera résolue pourrait déterminer l’équilibre des forces au sein du pouvoir pour les années à venir.

Au-delà des frontières équato-guinéennes, l’affaire Baltasar Ebang Engonga suscite un vif intérêt et relance le débat sur la moralité au sein des gouvernements africains. L’opinion publique et les réseaux sociaux en Afrique se font l’écho de cette affaire, soulevant des questions sur l’état de la transparence et de la justice dans les régimes autoritaires du continent.

En résumé, l’affaire Baltasar Ebang Engonga n’est pas seulement un scandale de mœurs : elle devient un révélateur des luttes internes pour le pouvoir et de la complexité des relations entre politique et vie privée dans l’une des nations les plus fermées d’Afrique. Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour comprendre les répercussions de cette affaire au sein du gouvernement équato-guinéen et au-delà.

Scandale en Guinée Équatoriale : l’affaire Baltasar Ebang Engonga secoue le pouvoir

Un nouveau scandale d’une ampleur inédite ébranle la Guinée Équatoriale, impliquant Baltasar Ebang Engonga, le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière et fils de Baltasar Engonga Edjoo, président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Accusé d’avoir détourné des équipements de surveillance à des fins personnelles, Ebang Engonga se retrouve aujourd’hui au centre d’une affaire aux répercussions potentiellement explosives pour l’élite politique du pays.

Selon les rapports émergents, le directeur général aurait utilisé ces dispositifs pour enregistrer secrètement plus de 400 vidéos compromettantes de ses relations intimes. Ces enregistrements, tournés dans des lieux allant de ses bureaux aux espaces publics, sont récemment apparus sur les réseaux sociaux, suscitant une vague de réactions au sein de la population et parmi les hautes sphères politiques.

Les partenaires visibles dans ces vidéos incluent des femmes mariées, des personnalités proches du cercle présidentiel et même des proches collaborateurs. Parmi celles-ci figurent la femme du Directeur de la Sécurité Présidentielle, la femme du Procureur Général, ainsi que la fille du Directeur Général de la Police. Les révélations touchent également les épouses de ministres de premier plan, comme celle du ministre Oburu, et même la femme enceinte d’un membre de la famille d’Ebang Engonga.

Le scandale, qui ébranle profondément le paysage politique équato-guinéen, a poussé le Procureur Général à ouvrir une enquête officielle. Ce dernier cherche à déterminer si des crimes tels que la transmission volontaire de maladies ont pu être commis par le protagoniste. Les implications vont au-delà de la simple atteinte à la vie privée et touchent à des enjeux de santé publique et de sécurité nationale.

La divulgation de ces enregistrements soulève des questions cruciales sur l’éthique et la moralité des élites politiques du pays. La confiance des citoyens envers les institutions pourrait se trouver encore plus affaiblie, exacerbant une crise de gouvernance déjà marquée par des tensions internes.

Pour l’heure, le gouvernement de Guinée Équatoriale n’a pas encore publié de déclaration officielle sur cette affaire. La pression est toutefois palpable, tant du côté des citoyens que des partenaires internationaux, en attente d’un éclaircissement et de mesures appropriées face à cette situation sans précédent.

L’évolution de l’enquête reste à suivre de près, car elle pourrait marquer un tournant dans la gestion de la vie publique en Guinée Équatoriale et mettre en lumière des luttes internes pour le pouvoir au sein du régime. Le sort de Baltasar Ebang Engonga est incertain, mais l’onde de choc provoquée par ces révélations est déjà bien installée.

Affaire Jérôme Bandiaky : Détention provisoire et mesures d’expulsion pour l’ex-garde de l’Apr

L’ex-garde rapproché de l’Alliance pour la République (Apr), Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », se trouve désormais sous les verrous. Inculpé pour des faits d’escroquerie, de détention illégale d’arme à feu et d’usurpation de fonction, il a été placé sous mandat de dépôt le 25 septembre dernier. Dans cette affaire qui secoue les cercles politiques sénégalais, des accusations lourdes pèsent sur celui qui était autrefois un membre influent du dispositif sécuritaire de l’ancien président Macky Sall.

Figure emblématique des «Marrons du feu», les gros bras qui assuraient la sécurité du parti Apr, Bandiaky aurait abusé de sa position pour occuper illégalement une maison de fonction en plein centre-ville de Dakar, selon le journal Les Echos. Cet ancien homme de main, également accusé d’usurpation de fonction, est soupçonné d’avoir utilisé son statut de manière frauduleuse pour maintenir sa résidence dans cette villa réservée aux fonctionnaires de l’État. La justice sénégalaise a dès lors pris la décision de récupérer cette propriété.

Cette affaire ne concerne pas uniquement Jérôme Bandiaky : les autorités sénégalaises ont en effet pris des mesures visant également sa famille. Les Echos rapporte que l’épouse de Bandiaky a reçu, ce jeudi, une notification d’expulsion. Elle et ses proches devront donc quitter les lieux occupés de manière illicite dans les jours qui viennent. Ce développement souligne l’intention des autorités judiciaires de mettre fin à toutes les formes de privilèges illégitimes et d’usurpations de biens publics.

Le cas Jérôme Bandiaky reflète les défis posés par les pratiques parfois controversées dans le domaine de la sécurité et du maintien de l’ordre en politique. Au sein du Sénégal, l’implication d’un ancien membre influent de l’Apr dans de telles activités jette une lumière crue sur les pratiques de gestion des privilèges dans les hautes sphères politiques.

Cette affaire soulève également des questions sur l’intégrité de certains membres des réseaux de sécurité et sur la nécessité de garantir la transparence et la rigueur dans la gestion des biens publics et des postes de fonction.

L’affaire Déthié Fall : Barthélémy Dias dénonce une stratégie de déstabilisation électorale

Dans un entretien accordé au Quotidien, Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu pour les élections législatives du 17 novembre, s’est exprimé avec fermeté sur ce qu’il appelle « l’affaire Déthié Fall ». Selon lui, le retrait de Déthié Fall de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle du Pastef est le fruit d’une manœuvre politique orchestrée par le pouvoir en place.

L’édile dakarois impute cette situation au tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, figures emblématiques de la coalition Pastef. Il estime que cet épisode n’est pas anodin et constitue, selon ses termes, « une opération visant à saborder [leurs] bases électorales ».

Barthélémy Dias s’indigne du fait que pour la première fois, un Premier ministre ait publiquement reçu un membre d’une liste concurrente, une action qu’il qualifie de « coup de communication ». Pour lui, ce geste traduit l’état d’inquiétude du gouvernement actuel, qui craint de perdre du terrain lors des prochaines législatives. « L’affaire Déthié Fall est un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir », déclare-t-il.

Dias dénonce également les tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux par le pouvoir en place, une stratégie qu’il juge inefficace. « Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie », martèle le maire de Dakar, confiant dans les chances de son camp aux prochaines élections.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, cette affaire vient jeter une lumière crue sur les tensions entre les différentes coalitions en lice et sur les stratégies employées pour séduire les électeurs.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Le Procureur de Matam Passe à l’Action, le Docteur Alioune B. Mbacké Arrêté

Dans une affaire qui a récemment secoué les réseaux sociaux, le nouveau procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Matam a pris des mesures rapides suite à la plainte déposée par Dieynaba Ndiaye contre son mari, le docteur Alioune B. Mbacké. Selon des sources recueillies par Seneweb, le chef du parquet local a donné l’ordre d’arrêter le médecin-chef du district de Matam, accusé de coups et blessures volontaires.

Les policiers du commissariat central de Matam, sous la direction du commissaire Abdou Faye, ont procédé à l’arrestation du docteur Mbacké. Ce dernier est poursuivi pour avoir causé des blessures ayant entraîné une incapacité temporaire de dix jours à la plaignante.

L’affaire, initialement confiée à la police de Matam, a pris une nouvelle tournure avec l’implication directe du procureur, qui a rapidement réagi face à l’indignation générale suscitée sur les réseaux sociaux. Après avoir auditionné les parties, le dossier avait été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire. Toutefois, le procureur a décidé d’agir en ordonnant l’arrestation du docteur Mbacké, qui sera déféré devant le Tribunal de Grande Instance demain, jeudi.

Sauf changement de dernière minute, Alioune Badara Mbacké pourrait être directement incarcéré dans les jours à venir. Cette affaire, qui a attiré l’attention du public, continue de susciter des réactions dans la région et au-delà.

Les prochaines étapes judiciaires seront suivies de près, alors que la justice est appelée à faire la lumière sur les faits reprochés.

Affaire de l’ONAS : l’ex-Directeur général Dr Cheikh Dieng convoqué pour une nouvelle audition

L’enquête en cours sur les présumées malversations à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) prend un nouveau tournant ce mardi 22 octobre 2024. Dr Cheikh Dieng, ancien Directeur général de l’office, est attendu à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane pour une nouvelle audition, selon les révélations du quotidien Source A. Cette convocation fait suite à une première audition, tenue le 14 octobre dernier, durant laquelle l’ancien responsable avait rejeté toutes les accusations pesant sur lui.

L’un des principaux points de l’enquête concerne un véhicule de fonction d’une valeur de 80 millions de francs CFA, qui aurait été transféré à son nom personnel. Dr Cheikh Dieng, qui avait succédé à Mamadou Mamour Diallo à la tête de l’ONAS, a nié toute irrégularité dans cette affaire, soutenant que cette transaction s’était déroulée dans le respect des procédures.

Les enquêteurs cherchent à faire la lumière sur les conditions de cette acquisition, ainsi que sur d’autres éléments relatifs à sa gestion à l’ONAS. Cette affaire intervient dans un contexte où la lutte contre la corruption et la gestion des biens publics est de plus en plus au cœur des débats publics au Sénégal.

L’évolution de cette enquête est suivie de près, car elle pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur l’image de l’ONAS, mais aussi sur celle des dirigeants impliqués dans la gestion des ressources publiques du pays.

Affaire Bougane Gueye Dany : Barthélémy Dias, Pape Djibril Fall et Thierno Bocoum dans l’attente de l’audition par le procureur au Tribunal de Tamba

L’actualité politique sénégalaise continue de faire la une avec le cas de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp et figure influente dans le paysage médiatique et entrepreneurial du pays. Son arrestation récente a suscité un vif intérêt, particulièrement au Tribunal de Tamba où plusieurs personnalités politiques attendent des développements dans cette affaire.

Parmi les figures présentes à Tamba en soutien à Bougane, nous retrouvons Barthélémy Dias, maire de Dakar et fervent défenseur de nombreuses causes citoyennes. Son engagement politique et son opposition aux autorités actuelles en font une voix incontournable dans ce genre de situation. Il est accompagné de Pape Djibril Fall, député et leader du mouvement Les Serviteurs, connu pour son combat pour la justice sociale, ainsi que de Thierno Bocoum, ancien député et fondateur du mouvement AGIR.

Ces trois personnalités attendent avec impatience l’audition de Bougane Gueye Dany par le procureur, qui pourrait bien influencer les prochaines étapes du processus judiciaire. Le climat est tendu au Tribunal de Tamba, alors que plusieurs sympathisants du leader de Gueum Sa Bopp se sont également mobilisés pour réclamer sa libération.

Bougane Gueye Dany, souvent considéré comme un entrepreneur à succès, a su se frayer un chemin dans le monde des affaires et des médias avec son groupe D-Media. Toutefois, son implication dans la politique et sa prise de position contre certaines pratiques gouvernementales lui ont valu des démêlés judiciaires. Ses partisans estiment que cette affaire est un acte politique visant à freiner ses ambitions pour les prochaines élections.

Le procureur est désormais attendu pour auditionner Bougane et clarifier les charges qui pèsent contre lui. Plusieurs observateurs politiques soulignent que cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur l’équilibre politique du Sénégal, surtout en cette période de pré-campagne.

Pour Barthélémy Dias, Pape Djibril Fall et Thierno Bocoum, l’audition de Bougane Gueye Dany par le procureur représente un moment clé. Leur présence au tribunal illustre l’importance de cette affaire pour l’opposition sénégalaise, qui y voit une lutte pour les libertés et contre l’intimidation politique.

Alors que le Sénégal se dirige vers des élections cruciales, cette affaire pourrait bien marquer un tournant dans la mobilisation des forces politiques d’opposition. L’issue de cette audition sera suivie de près non seulement par les sympathisants de Bougane, mais aussi par l’ensemble du paysage politique sénégalais.

Rebondissement dans l’affaire de falsification du cachet de la Primature : liberté provisoire confirmée pour deux accusés

L’affaire de falsification du cachet de la Primature connaît un nouveau développement. La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a confirmé ce matin la liberté provisoire accordée à deux des mis en cause, El Hadj Mamadou Diallo et Serigne Mbaye. Ces derniers avaient déjà bénéficié de cette mesure par décision du juge du 8e cabinet de Dakar. Le procureur de la République, ayant interjeté appel contre cette décision, avait vu l’affaire portée devant la chambre d’accusation, qui a fini par confirmer la décision initiale.

Cette affaire remonte à août dernier, lorsque les services du ministère de l’Intérieur avaient alerté la Division des investigations criminelles (DIC) sur des actes frauduleux impliquant un groupe de personnes, dont Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El Hadj Mamadou Diallo et Mouhamed Aly Bamanka. Les accusés sont soupçonnés d’avoir falsifié un cachet de la Primature et imité la signature du Premier ministre Ousmane Sonko dans le but de rencontrer des autorités étrangères, notamment lors d’un déplacement en Libye.

Ils sont poursuivis pour des charges graves : association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans un document administratif, contrefaçon du sceau de l’État et escroquerie.

Parmi les accusés, El Mamadou Diallo et Serigne Mbaye ont tous deux clamé leur innocence lors de l’enquête préliminaire. Diallo a déclaré qu’il avait simplement été recruté en tant qu’interprète et qu’il ignorait les activités frauduleuses du groupe. Serigne Mbaye, quant à lui, a soutenu qu’il agissait comme courtier pour Safiétou Sy, qui lui aurait demandé de l’accompagner lors de déplacements en Libye et à Dubaï pour rencontrer des partenaires d’affaires.

Toutefois, Safiétou Sy, qui reste incarcérée, est présentée par Serigne Mbaye comme la principale responsable des actions du groupe. Selon ce dernier, elle serait à l’origine des opérations menant à la falsification et aux rencontres organisées.

Le ressortissant nigérian Mouhamed Aly Bamanka, désigné comme le cerveau de l’opération, est toujours en fuite. Son rôle aurait été central dans l’organisation de la fraude, notamment en fournissant les moyens matériels nécessaires à la falsification du cachet et des documents.

Alors que l’enquête se poursuit, l’incarcération de Safiétou Sy continue de peser sur le dossier, tandis que la chasse à l’homme pour retrouver Mouhamed Aly Bamanka se poursuit.

Cheikh Dieng entendu à la Section de recherches : éclaircissements sur le véhicule de 80 millions de francs

Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national d’assainissement du Sénégal (ONAS), a été convoqué par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie. L’affaire porte sur un véhicule de luxe, d’une valeur de 80 millions de francs CFA, affecté à l’ex-directeur. Selon les informations révélées par le journal Libération, ce véhicule, devenu source de polémique, a fait l’objet d’une audition approfondie de Cheikh Dieng.

Au cœur des interrogations : pourquoi cette voiture a-t-elle été attribuée à titre personnel à l’ex-directeur ? Dieng, dans ses déclarations, a tenu à clarifier la situation. Il a défendu que le véhicule en question faisait partie d’un appui institutionnel en faveur de l’ONAS, fourni par des entreprises privées à certaines sociétés nationales. Il a insisté sur le fait que plusieurs autres véhicules avaient été affectés aux différents directeurs de l’ONAS ces dernières années, soulignant ainsi la normalité de la pratique.

Sur la question cruciale de la mutation du véhicule à son nom personnel, Cheikh Dieng a évoqué un « malentendu » au niveau du Secrétariat général de l’ONAS. Il a expliqué que ce service lui avait demandé sa pièce d’identité, sans toutefois lui en donner la raison exacte. Ce n’est qu’après qu’il a appris que le véhicule avait été enregistré à son nom. Il affirme avoir immédiatement demandé que le véhicule soit de nouveau réaffecté au nom de l’ONAS, minimisant ainsi les accusations de mauvaise gestion ou de favoritisme personnel.

À ce moment-là, selon lui, « il n’y avait même pas encore tout ce tollé autour de cette voiture », indiquant que l’affaire a pris des proportions qu’il ne soupçonnait pas à l’époque. Après avoir répondu à toutes les questions des enquêteurs, Cheikh Dieng est rentré libre, sans charges retenues contre lui pour le moment.

Cette affaire soulève cependant des interrogations plus larges sur la transparence dans la gestion des ressources des entreprises publiques, une question qui demeure cruciale dans le contexte sénégalais.

Recours de Takku Wallu au Conseil Constitutionnel : L’affaire Mame Mbaye Niang, une menace pour Ousmane Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition avec le recours déposé par la coalition Takku Wallu Sénégal auprès du Conseil Constitutionnel. Ce recours pourrait mettre en péril la candidature d’Ousmane Sonko, leader de la coalition des Patriotes, dans la course aux élections. Le spectre de sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang plane désormais sur son avenir politique.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise, a été condamné dans cette affaire très médiatisée, une décision qui pourrait entraîner sa disqualification dans la course électorale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en saisissant le Conseil Constitutionnel, espère que cette condamnation jouera un rôle déterminant dans l’examen de la validité de sa candidature.

Les membres de la coalition des Patriotes, quant à eux, sont sur le qui-vive. Leurs partisans dénoncent une tentative d’élimination politique orchestrée par leurs adversaires, tandis que les observateurs appellent à une justice impartiale et à une application stricte de la loi, quelles que soient les personnalités concernées. La situation est d’autant plus tendue que la condamnation de Sonko dans l’affaire Mame Mbaye Niang a exacerbé les tensions entre les différentes forces politiques du pays.

Si le Conseil Constitutionnel tranche en défaveur de Sonko, cela pourrait marquer un tournant décisif dans la campagne électorale. Les Patriotes se préparent à toutes les éventualités, tout en réaffirmant leur confiance dans les institutions et en appelant leurs militants à rester mobilisés. Pour eux, l’enjeu dépasse de loin la simple question de la candidature de leur leader : c’est l’avenir même du jeu démocratique au Sénégal qui est en question.

Les jours à venir seront cruciaux. Les yeux sont tournés vers le Conseil Constitutionnel, dont la décision pourrait bouleverser l’échiquier politique sénégalais.

Affaire ONAS : Les révélations accablantes de Thierno Alassane Sall sur l’attribution des marchés publics

L’affaire ONAS continue de faire couler beaucoup d’encre, avec de nouvelles révélations issues de l’audition de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie, devant la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette enquête, qui s’inscrit dans le cadre d’une plainte déposée contre le ministre de l’Assainissement, commence à dévoiler certains aspects troublants de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement au Sénégal.

Lors de son audition, Thierno Alassane Sall a rappelé que le ministre Cheikh Tidiane Dièye aurait «outrepassé ses prérogatives» en intervenant directement dans des marchés publics relevant de l’ONAS, notamment en faveur des entreprises Delta et Vicas. Selon lui, cette intrusion dans la gestion des marchés constitue une «faute grave» et soulève des soupçons quant aux motivations réelles de ces actions.

L’ancien ministre de l’Énergie a insisté sur la responsabilité de ces deux entreprises, Delta et Vicas, qui, selon lui, détiennent un monopole sur les contrats de l’ONAS depuis des années. Thierno Alassane Sall a également pointé du doigt leur part de responsabilité dans les défaillances récurrentes du système d’assainissement du pays, notamment lors des périodes d’inondations.

Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Selon L’Observateur, Thierno Alassane Sall a évoqué des accusations de surfacturations dans les contrats attribués, soulignant que celles-ci devaient être constatées par un huissier pour être valides. Toutefois, ces irrégularités, bien qu’évidentes pour l’ancien ministre, n’ont jamais conduit à des actions concrètes contre Delta et Vicas.

Thierno Alassane Sall a également rappelé un épisode marquant datant de 2019, où la société Delgas avait intenté un recours contre les lots attribués à Delta-Vicas. Les instances judiciaires, du Comité de règlement des différends (CRD) à la Cour suprême, avaient ordonné la reprise de la procédure d’attribution, jugeant que les lots n’étaient pas conformes à la réglementation. Cependant, ces décisions n’ont jamais été appliquées, l’ONAS continuant à travailler avec Delta et Vicas, ce que l’ancien ministre qualifie de «baraka suspecte».

Ces déclarations renforcent les interrogations autour de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement, et ouvrent une nouvelle page dans l’enquête sur l’ONAS, avec de possibles implications politiques majeures. Le dossier, désormais entre les mains des enquêteurs, pourrait révéler des irrégularités graves et poser la question de la transparence dans l’attribution des marchés publics au Sénégal.

Affaire Khadim Bâ : Le directeur général de Locafrique placé sous mandat de dépôt pour infractions douanières

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi, selon des informations relayées par Dakaractu. Cette décision a été prise par le Pool Judiciaire Financier après plusieurs retours de parquet, dans un contexte où des négociations avaient été annoncées entre l’homme d’affaires et les autorités douanières sénégalaises.

Accusé d’infractions douanières portant sur plusieurs milliards de francs CFA, Khadim Bâ fait face à une situation délicate, qui a suscité l’attention du public sénégalais. Le dirigeant de Locafrique, une société spécialisée dans le financement de projets d’infrastructures et d’énergie, est poursuivi pour des irrégularités présumées concernant des transactions avec la douane sénégalaise.

L’arrestation de Khadim Bâ intervient au même moment que celle d’Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal, également présenté devant le procureur du Pool Judiciaire Financier. Ce dernier est, selon les premières informations, lié à la même affaire d’infractions douanières, bien que les charges exactes retenues contre lui ne soient pas encore rendues publiques.

Les détails précis des infractions reprochées à Khadim Bâ demeurent pour l’instant non divulgués, mais il est clair que les enjeux financiers sont considérables, avec des montants en jeu s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre certains acteurs économiques et les institutions de l’État, en particulier dans le domaine des régulations douanières et financières.

Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par Locafrique ou par Khadim Bâ lui-même concernant ces poursuites. Il reste à voir si les négociations, qui auraient été initiées entre l’homme d’affaires et la douane sénégalaise, pourront aboutir à une résolution amiable, ou si le processus judiciaire se poursuivra avec un procès qui s’annonce complexe et potentiellement long.

Cette situation soulève également des questions plus larges sur la régulation des secteurs bancaires et financiers au Sénégal, et pourrait avoir des répercussions sur la réputation et l’activité de Locafrique, une entreprise jusqu’ici perçue comme un acteur clé dans le financement des grands projets au Sénégal.

Khadim Bâ, figure influente dans le milieu des affaires, devra désormais faire face aux autorités judiciaires pour répondre aux accusations qui pèsent sur lui.

Affaire du Banquier Sénégalais en Fuite à Dubaï : Une Enquête Judiciaire en Cours

Un banquier d’affaires sénégalais, dont l’identité reste encore inconnue du grand public, est au cœur d’un scandale financier d’une ampleur considérable. Selon la revue ConfidentielDakar, cet influent homme d’affaires aurait perçu plus de 100 milliards de francs CFA de commissions dans le cadre d’une offre spontanée liée à des projets d’infrastructures routières au Sénégal. L’affaire, désormais sous la loupe du gouvernement sénégalais, pourrait aboutir à des poursuites judiciaires.

Bien que non nommé, un ministre sénégalais a récemment évoqué le rôle de ce banquier dans l’affaire, sans révéler son identité. Depuis que l’ombre des accusations plane sur lui, l’homme a trouvé refuge à Dubaï, un choix de destination qui n’est pas anodin. Dubaï est souvent perçue comme une place refuge pour les élites financières en difficulté, offrant une certaine sécurité juridique et économique. Selon les informations disponibles, il n’envisage pas de revenir à Dakar dans un avenir proche.

Malgré ce choix d’exil, des informations rapportent que le banquier aurait récemment voyagé à New York. Toutefois, aucun retour imminent dans la capitale sénégalaise n’est prévu.

Ce banquier est soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans la signature d’un contrat controversé portant sur des infrastructures routières. Le gouvernement sénégalais, en pleine réévaluation du projet, pourrait bientôt déclencher des poursuites judiciaires contre les parties impliquées. L’enquête devrait également s’intéresser de près à un ancien ministre sénégalais, signataire du contrat incriminé.

Ce n’est pas la première fois que ce banquier attire l’attention. Il avait déjà marqué les esprits lors de son rôle dans l’intermédiation financière du projet de construction du Stade de Diamniadio, un autre projet phare du gouvernement sénégalais. Cette affaire renforce les interrogations autour de ses pratiques d’intermédiation dans les grands projets d’infrastructures du pays.

Face à l’ampleur des sommes en jeu et à la pression médiatique grandissante, le parquet financier sénégalais a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire. Les investigations pourraient non seulement concerner les montants perçus en commissions, mais aussi les conditions dans lesquelles ces projets ont été approuvés et mis en œuvre.

Le banquier, désormais installé à Dubaï, pourra-t-il échapper à la justice sénégalaise ? Cette affaire, en plus de soulever des questions sur la gestion des offres spontanées, met en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence autour des grands projets d’infrastructures au Sénégal.

Affaire de Vol à l’Usine Copeole de Kaolack : 4 Tonnes d’Arachides Dérobées et Vendues au Marché Sandica

L’usine Copeole, située à Kaolack et spécialisée dans la collecte d’arachides et la production d’huile, est en proie à une affaire de vol d’envergure qui a secoué l’établissement. Un groupe de malfaiteurs, comprenant un chauffeur et plusieurs complices, a orchestré le vol de 4 tonnes d’arachides, lesquelles ont ensuite été écoulées sur le marché local de Sandica.

Les faits remontent au vendredi dernier, lorsqu’un jeune conducteur de camion, originaire de Louga, et un de ses complices ont été surpris en flagrant délit à la porte de l’usine. Ils tentaient de faire sortir un autre camion rempli d’arachides, probablement pour le vendre également au marché noir. À la suite de cette tentative déjouée, les deux malfaiteurs ont pris la fuite, disparaissant rapidement dans la nature.

Cependant, l’enquête a rapidement progressé et a permis de mettre la main sur le receleur. Ce dernier a été appréhendé alors qu’il s’affairait à vendre la cargaison d’arachides volées au marché Sandica.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour démanteler tout le réseau derrière ce vol. Les recherches se concentrent sur la traque des principaux suspects, tandis que la marchandise a été en partie récupérée. L’usine Copeole, quant à elle, coopère pleinement avec les forces de l’ordre afin de sécuriser ses opérations et prévenir de futures tentatives de vol.

Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des chaînes logistiques locales face aux vols, et elle a également soulevé des questions sur la sécurité dans les usines de production d’huile de la région. Les autorités locales se sont engagées à renforcer la surveillance et la sécurisation des sites industriels dans le but de protéger ce secteur vital pour l’économie locale.

Affaire Lat Diop : Révélations exclusives sur l’audition de Mouhamed Dieng et les dessous de l’enquête

Dans les coulisses de l’affaire Lat Diop, de récents développements ont attiré l’attention des enquêteurs. Dakaractu a pu obtenir des informations exclusives concernant l’audition de Mouhamed Dieng, directeur général de 1Xbet Sénégal, qui s’est déroulée dans la plus grande discrétion. Entendu par les enquêteurs le mardi 24 septembre 2024, Dieng a été interrogé pendant plusieurs heures, jusqu’à environ 23 heures. Bien que sa présence à Dakar ait été tenue secrète, la confrontation tant attendue avec Lat Diop n’a finalement pas eu lieu. Le lendemain de son audition, Mouhamed Dieng a quitté le territoire national.

Ce dossier est marqué par des détails intrigants, notamment la mention d’un ancien directeur général de la Lonase, considéré par plusieurs sources comme étant le principal délateur. Selon les informations recueillies par Dakaractu, l’enquête se concentre désormais sur deux éléments clés : un appartement de luxe, évalué à plus de 400 millions de francs CFA, situé à proximité de l’hôtel Lagon sur la corniche Est, ainsi que des rétrocommissions présumées de 12 %, qui suscitent de nombreuses interrogations.

Ces révélations ajoutent une nouvelle dimension à cette affaire complexe, dont les ramifications continuent d’émerger au fil de l’enquête. Affaire à suivre…

Affaire Jérôme Bandiaky : Les révélations de Me Djiby Diallo sur une enquête controversée

Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, Me Djiby Diallo, avocat à la cour, est revenu sur les circonstances entourant l’arrestation de son client, Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », dans une affaire qui, selon lui, soulève de nombreuses zones d’ombre. L’avocat a notamment dénoncé la manière dont l’enquête a été menée, qualifiant les événements d’« extraordinaires et scandaleux ».

D’après Me Diallo, la perquisition au domicile de Bandiaky ne reposait ni sur une plainte, ni sur une infraction constatée. Le procès-verbal de la police indique simplement qu’elle a agi « sur instruction de l’autorité », sans préciser de quelle autorité il s’agissait. « Cette descente musclée chez Jérôme est inacceptable », a-t-il déclaré, soulignant que son client n’était même pas présent à son domicile lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, bien que surpris par cette intrusion, s’est finalement rendu de manière pacifique à la police.

Lors de la perquisition, la police a saisi un sac contenant une somme de 1,4 million de francs CFA ainsi que des équipements de gardiennage. Me Diallo a tenu à rappeler que Bandiaky est le propriétaire d’une société de sécurité agréée, ce qui justifie, selon lui, la présence de ce matériel. L’avocat a fermement défendu la légalité de la détention de ces objets, déplorant que ces éléments aient été retenus contre son client.

Un autre point central de l’affaire concerne l’accusation d’usurpation de fonction. Jérôme Bandiaky aurait, selon ses détracteurs, obtenu de manière irrégulière un passeport diplomatique. Me Diallo a précisé que son client était chargé de la sécurité de personnalités politiques, notamment de l’ancien Premier ministre Mimi Touré et de l’ancien président Macky Sall, ce qui expliquerait son statut d’« agent administratif ». L’avocat a critiqué l’absence d’audition des autorités ayant délivré ce passeport, estimant que cela aurait dû faire l’objet d’une enquête approfondie avant toute accusation.

L’enquête a également conduit à la découverte de deux armes – une d’alarme et un calibre 22 – chez Jérôme Bandiaky, ce qui a donné lieu à des poursuites pour détention d’armes sans autorisation. Toutefois, Me Diallo dénonce l’accusation de « trafic d’armes », qu’il considère infondée. Son client fait également face à des charges liées à des « actes compromettant la sécurité publique », des accusations qui relèvent de l’article 80 du code pénal.

Depuis son arrestation, Jérôme Bandiaky est placé sous mandat de dépôt et son dossier est actuellement entre les mains du juge du 1er cabinet. Les chefs d’inculpation retenus contre lui incluent la détention d’armes et de munitions sans autorisation, l’usurpation de fonction, l’obtention d’avantages indus, ainsi que le trouble à l’ordre public. Me Djiby Diallo continue de dénoncer une procédure qu’il considère injuste et violant les droits fondamentaux de son client.

Le dossier, en cours d’instruction, devra désormais faire face à un examen plus approfondi pour déterminer la validité des charges portées contre Jérôme Bandiaky.

Affaire Khadim Ba et la Douane Sénégalaise : Le Directeur Général de Coris Bank International Sénégal, Ibrahima Mar Fall, entendu par les enquêteurs

Dans le cadre de l’affaire opposant l’homme d’affaires Khadim Ba à la douane sénégalaise, le directeur général de Coris Bank International Sénégal, Ibrahima Mar Fall, a été convoqué et entendu hier par les enquêteurs. Selon des informations obtenues par DakarActu, cette audition a duré plusieurs heures, et bien que les détails de l’interrogatoire demeurent confidentiels, il semblerait que Coris Bank soit liée à cette affaire via une convention avec la société Dermond Oil et Gaz.

L’affaire, qui a pris de l’ampleur ces derniers mois, implique des accusations portées contre Khadim Ba, une figure importante du monde des affaires au Sénégal, et concerne des soupçons de fraude douanière. La société Dermond Oil et Gaz, citée dans le cadre de cette enquête, entretiendrait des relations commerciales avec Coris Bank International Sénégal. C’est dans ce contexte que le directeur de la banque, Ibrahima Mar Fall, a été appelé à s’expliquer.

Pour l’heure, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, et M. Fall pourrait être reconvoqué à tout moment pour de nouvelles auditions, selon les mêmes sources. Toutefois, malgré plusieurs tentatives, nos équipes n’ont pas encore pu joindre le directeur général pour obtenir des précisions sur les raisons de sa convocation.

Il est à noter que cette affaire suscite un grand intérêt public, d’autant plus que Coris Bank International Sénégal est une institution financière majeure dans le paysage économique sénégalais. La banque, qui occupe une place importante dans le financement des entreprises locales, est aujourd’hui scrutée de près en raison de ses liens avec Dermond Oil et Gaz, une société qui se trouve au cœur de cette affaire judiciaire.

Les prochaines étapes de l’enquête détermineront si d’autres responsables ou entités financières seront appelés à répondre devant la justice. Pour l’instant, le mystère autour de cette affaire ne cesse de s’épaissir, et les répercussions sur le monde des affaires sénégalais sont scrutées avec attention.

Nous continuerons de suivre de près cette affaire et fournirons des mises à jour dès que de nouveaux éléments seront disponibles.

Affaire Lonase : l’ex-directeur général attendu au parquet après une prolongation de garde à vue

L’ex-directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase) devrait être déféré au parquet ce jeudi, après avoir passé plusieurs jours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette procédure intervient suite à une enquête approfondie, notamment une perquisition menée à son domicile situé dans le quartier des Maristes à Dakar ce mercredi.

L’ex-directeur général, sous le coup d’une enquête portant sur son patrimoine et ses biens, a assuré aux enquêteurs qu’il n’avait « rien à cacher ». Selon les sources de DakarActu, il a autorisé les forces de l’ordre à procéder à une inspection de son domicile sans aucune restriction, afin de clarifier la situation sur son patrimoine.

Cette affaire, qui retient l’attention du grand public, a pris une tournure plus pressante alors que la durée légale de garde à vue de l’ex-directeur touche à sa fin. Les autorités judiciaires ont décidé de prolonger cette garde à vue pour mener à bien l’enquête et recueillir davantage d’éléments.

D’après les informations obtenues, la présentation de l’ex-directeur au parquet est prévue ce jeudi matin, une étape cruciale qui pourrait déboucher sur des suites judiciaires plus lourdes, en fonction des éléments recueillis par le procureur.

Rappelons que cette affaire survient dans un contexte où les questions de gestion des fonds publics et de transparence sont au cœur des préoccupations au Sénégal. L’évolution de cette enquête sera scrutée de près par l’opinion publique, dans l’attente de plus amples détails sur les accusations portées contre l’ex-responsable de la Lonase.

Affaire Jérôme Bandiaky : Accusations d’escroquerie, détention d’armes et usurpation de fonction

Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de « Sniper », se trouve de nouveau face à la justice. Ce mardi, il a bénéficié d’un retour de parquet, et son dossier a été transmis au juge du premier cabinet en vue d’une possible inculpation. Une série de charges pèsent sur cet homme, qui pourrait faire face à des poursuites graves, notamment pour escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi que pour usurpation de fonction.

L’un des chefs d’accusation concerne le logement de fonction que M. Bandiaky occupe depuis plusieurs années. Il est soupçonné d’avoir abusé de sa position ou des avantages liés à celle-ci pour s’approprier un logement auquel il n’avait pas droit, ce qui pourrait relever de l’escroquerie.

Lors des investigations, deux armes ont été retrouvées en possession de M. Bandiaky. La première, une arme automatique de calibre 22, a été découverte dans son domicile à Mbour. Une seconde arme, dont le permis était expiré, a été trouvée dans sa résidence à Dakar. L’absence d’autorisations administratives pour ces armes constitue une infraction aux lois régissant la détention d’armes et de munitions.

Enfin, Jérôme Bandiaky est également accusé d’usurpation de fonction. Il détenait un passeport diplomatique sur lequel il est mentionné comme « agent administratif », une fonction qui, selon l’enquête, ne correspondrait pas à son véritable statut. L’utilisation frauduleuse de ce document renforce les charges contre lui, car elle pourrait avoir permis l’obtention de privilèges induits.

Le juge du premier cabinet devra examiner les éléments du dossier afin de statuer sur une probable inculpation. Si les charges sont confirmées, Jérôme Bandiaky pourrait être poursuivi pour escroquerie, détention d’armes sans autorisation et usurpation de fonction, des délits qui, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des peines lourdes.

L’affaire est suivie de près, et il reste à voir comment la justice tranchera dans cette situation complexe où se mêlent questions de sécurité publique, fraude et abus de pouvoir.

Arrestation de Jérôme Bandiaky : l’ancien membre de la sécurité de l’Apr interpellé par la police

L’édition du jeudi de Les Échos rapporte l’arrestation de Jérôme Bandiaky, également connu sous le surnom de « Sniper », un ancien membre influent de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr). Bandiaky, chef présumé du groupe controversé des « Marrons du feu », a été interpellé mercredi soir vers 22 heures par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

Selon le journal, Bandiaky aurait joué un rôle clé au sein de ce groupe de nervis, réputé pour ses actions violentes contre les opposants politiques lors de l’ère du président Macky Sall, déchu en mars dernier. L’arrestation a eu lieu dans le quartier du Plateau, à Dakar, après une opération minutieusement planifiée par une vingtaine d’agents de la BIP. Pendant près de deux heures, les forces de l’ordre ont surveillé son domicile, avant de l’intercepter à son arrivée, ignorant qu’un comité d’accueil l’attendait.

Les circonstances précises de l’arrestation restent floues. Toutefois, certains membres de l’opposition, notamment du parti Pastef, accusent Jérôme Bandiaky d’avoir joué un rôle dans la disparition non élucidée de Didier Badji et Fulbert Sambou. Ces deux figures ont disparu dans des circonstances mystérieuses, et des soupçons pèsent sur des actions commanditées par des hommes de main proches du régime précédent.

Cette arrestation marque un tournant potentiel dans la poursuite judiciaire des anciens proches du pouvoir de Macky Sall, particulièrement ceux impliqués dans des actions controversées contre l’opposition politique. Les enquêtes en cours permettront sans doute de clarifier le rôle exact de Bandiaky dans ces événements.

Ousmane Sonko relance la traque des dilapidations de fonds publics : L’affaire Prodac de nouveau sur la table

Ce mercredi, Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et président de Pastef, a annoncé le lancement imminent d’une vaste opération visant à traquer les membres de l’ancien régime coupables de dilapidation de fonds publics. Selon le quotidien Libération, cette opération est déjà en cours. L’un des dossiers phares de cette traque est l’affaire du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), une affaire qui a marqué le paysage politique sénégalais ces dernières années.

L’enquête sur le Prodac, menée par la Division des investigations criminelles (DIC), a été relancée après la transmission d’un rapport clé de l’Inspection générale des finances (IGF). Ce rapport, au cœur de nombreuses polémiques, est aujourd’hui entre les mains des enquêteurs.

L’affaire Prodac avait déjà valu à Ousmane Sonko une condamnation pour diffamation en raison de ses accusations contre Mame Mbaye Niang, ancien ministre chargé de la tutelle du programme. Sonko, alors opposant, avait affirmé que le rapport de l’IGF avait épinglé l’ancien ministre pour des malversations. Mame Mbaye Niang avait catégoriquement nié ces accusations, allant jusqu’à affirmer que le rapport mentionné n’existait pas.

Ces accusations avaient conduit à un procès retentissant, qui s’était soldé par la condamnation de Sonko, le privant de sa candidature pour la présidentielle du 24 mars 2024. Le leader de Pastef avait alors dénoncé une manœuvre politique visant à l’écarter de la course au pouvoir.

Cependant, la tournure actuelle des événements semble jouer en faveur du Premier ministre. Lors d’un rassemblement au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose, Sonko a rappelé les faits avec fermeté : « J’ai été trainé en justice, privé de candidature parce que j’avais dit qu’il y a un rapport qui a épinglé un ministre. Ils sont allés au ministère des Finances pour cacher ce rapport. Aujourd’hui, ce rapport est sur la table de mon bureau. »

Cette déclaration marque un tournant important dans cette affaire. Ce rapport, qui était resté dans l’ombre, a finalement refait surface et est désormais entre les mains de la DIC pour une enquête approfondie. Sonko, déterminé à aller jusqu’au bout, a réaffirmé sa volonté de tenir responsables ceux qui se sont enrichis illicitement sous l’ancien régime.

Le lancement de cette opération de traque des dilapidations de fonds publics, dans un contexte politique tendu, suscite de nombreuses réactions. Pour certains observateurs, cette relance de l’affaire Prodac pourrait être perçue comme une riposte politique de Sonko, visant à redorer son blason après sa condamnation pour diffamation. D’autres y voient un véritable effort pour instaurer la transparence et la bonne gouvernance au sein des institutions sénégalaises.

Il reste à voir si cette enquête aboutira à des poursuites judiciaires contre les responsables impliqués dans le scandale du Prodac. Quoi qu’il en soit, Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, semble déterminé à solder les comptes avec le passé et à faire de la lutte contre la corruption une priorité nationale.

Alors que l’opération de traque s’intensifie, l’attention reste rivée sur les conclusions de l’enquête en cours et les répercussions politiques qu’elles pourraient engendrer.

La querelle entre Serigne Modou Bousso et Cheikh Omar Diagne : une affaire d’honneur et de religion

Un climat tendu règne actuellement au sein de la communauté religieuse de Touba, suite à une plainte déposée par Cheikh Omar Diagne, directeur des moyens généraux de la Présidence, contre Serigne Modou Bousso. La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSC) a convoqué le marabout pour s’expliquer sur des propos jugés calomnieux à l’encontre de Cheikh Omar Diagne. L’affaire a pris une nouvelle tournure après l’audition de Serigne Modou Bousso, qui a non seulement réitéré ses accusations, mais les a également justifiées.

Serigne Modou Bousso a répondu sans hésitation à la convocation de la police. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le marabout a confirmé les accusations portées contre lui, tout en précisant que ses paroles étaient une réaction à une attaque initiale de Cheikh Omar Diagne contre Serigne Touba. « Cheikh Omar avait insinué qu’un supposé deal impliquant certains guides religieux de Touba, avec une commission de 10% sur certaines transactions, avait lieu. C’est une offense grave que je ne pouvais pas laisser passer », a-t-il déclaré fermement.

Le jeune marabout, se réclamant de son lignage spirituel, a tenu à marquer sa position : « Je suis Serigne et fils de Serigne. Je ne laisserai jamais passer une telle offense sans réponse. S’il [Cheikh Omar Diagne] répète ce qu’il a dit, je répliquerai avec les mêmes mots. »

L’affaire prend une dimension politique lorsque Serigne Modou Bousso interpelle le président Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un fils spirituel de Serigne Mountakha, l’actuel khalife général des Mourides. « Le Président vient à Touba comme un fils de Serigne Mountakha, et comme un talibé respecté parmi nous. Il ne doit pas laisser à ses côtés quelqu’un qui insulte Serigne Touba », a-t-il insisté.

La référence à Ahmed Suzanne Camara, emprisonné pour avoir insulté le président de la République, met en lumière ce que certains considèrent comme une inégalité de traitement. Serigne Modou Bousso conclut en lançant un ultimatum au président Bassirou Diomaye Faye : « J’assume, [Diomaye Faye] doit choisir entre Cheikh Omar Diagne et Touba. »

Cette affaire risque de raviver les tensions entre l’État et la communauté religieuse de Touba, un pilier de la société sénégalaise. L’évolution de cette querelle pourrait avoir des répercussions profondes sur les relations entre le pouvoir politique et les autorités religieuses du pays.

Affaire ONAS : Lueur d’espoir selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne

Une nouvelle lueur d’espoir semble poindre à l’horizon dans l’affaire des marchés de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Alors que les débats s’intensifient autour des pratiques de gestion de l’institution, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a exprimé lundi devant l’Assemblée nationale des perspectives positives quant à l’issue de ce dossier controversé.

Cette affaire, qui a suscité un intérêt marqué des milieux politiques et syndicaux, concerne notamment l’attribution de marchés de gré à gré. Les accusations initiales, portées par l’ancien directeur général de l’ONAS, ont été fermement réfutées par le nouveau directeur général et son équipe, lesquels bénéficient du soutien affiché du ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

Le dossier a connu une évolution dramatique avec le limogeage de l’ancien directeur de l’ONAS, Cheikh Dieng, une décision qui a intensifié les critiques envers le ministre Cheikh Tidiane Dièye, soupçonné de manquements dans la gestion des marchés publics. Face à l’inquiétude croissante et aux questions pressantes des députés, Ousmane Diagne a tenu à rassurer : « Je peux vous assurer qu’une enquête a été ordonnée. Je vous donne ma parole que tous les faits incriminés seront examinés ».

Le ministre a également souligné que l’enquête en cours se poursuit de manière rigoureuse et que des développements significatifs sont attendus sous peu. Cette annonce vise à apaiser les tensions et à répondre aux préoccupations légitimes des parlementaires et de l’opinion publique.

Toutefois, malgré ces assurances, la situation reste tendue, et l’évolution de l’enquête sera suivie de près par tous les acteurs concernés. L’issue de ce dossier pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur la gestion de l’ONAS mais également sur le paysage politique sénégalais dans son ensemble.

En attendant, le ministre de la Justice semble déterminé à faire toute la lumière sur cette affaire, afin de rétablir la confiance dans la gestion des institutions publiques du pays.

Verdict de la Cour d’Appel : Oumar Ampoye Bodian acquitté, René Capain Bassène condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Le tribunal s’est prononcé sur le sort des présumés auteurs de la tuerie de Boffa Bayotte, un massacre qui avait choqué la nation sénégalaise en janvier 2018. Deux hommes, le journaliste René Capain Bassène et le postier Oumar Ampoye Bodian, étaient au cœur de ce procès en appel qui a suscité de vives attentes parmi leurs familles et proches.

La Cour d’appel a rendu son verdict : Oumar Ampoye Bodian a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui, offrant un soulagement palpable à sa famille et à ses soutiens. En revanche, René Capain Bassène a vu sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité confirmée. Ce dernier avait déjà été reconnu coupable en première instance, et malgré les efforts de sa défense, composée des avocats Me Ciré Clédor Ly, Me Gaby Sow, Me Maubert Diatta et Me Kaoussou Kaba Bodian, la Cour a maintenu la sentence.

Les deux hommes étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation. Lors du procès, ils ont fermement nié toute implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, où 14 bûcherons avaient été froidement abattus le 6 janvier 2018 dans la forêt des Bayottes, un événement qui avait provoqué une onde de choc à travers le pays.

Malgré la condamnation de René Capain Bassène, celui-ci conserve le droit de faire appel dans un délai de 15 jours. Ses avocats, qui ont plaidé son innocence avec acharnement, pourraient donc choisir de contester ce verdict devant une juridiction supérieure.

L’acquittement d’Oumar Ampoye Bodian marque une demi-victoire pour la défense, tandis que la confirmation de la condamnation de René Capain Bassène constitue une nouvelle déception pour ceux qui espéraient son acquittement. Cette affaire, emblématique des tensions qui entourent la région de la Casamance, continue de diviser et d’alimenter les débats sur la justice et la sécurité dans cette zone.

Les regards sont maintenant tournés vers René Capain Bassène et ses avocats, qui devront décider dans les jours à venir de la suite de leur combat judiciaire. Le cas de Boffa Bayotte demeure un épisode sombre de l’histoire récente du Sénégal, et la quête de vérité et de justice pour les victimes et les accusés se poursuit.

Affaire Aziz Dabala : Nabou Lèye et ses coaccusés font face au juge, retour de parquet ordonné

Affaire du double meurtre de Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le pseudonyme de Aziz Dabala, et du jeune Wally a pris une nouvelle tournure. Présentée au procureur du tribunal de Guédiawaye, la danseuse Nabou Lèye, réputée proche de la victime Aziz Dabala, a été confrontée, avec cinq autres personnes, aux accusations graves qui pèsent contre eux.

Le drame s’est déroulé dans l’appartement de Pikine Technopôle où Aziz Dabala et son colocataire Wally ont été brutalement assassinés. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) avaient déjà organisé une confrontation entre les six suspects, révélant de nombreuses contradictions dans leurs déclarations. Ces incohérences concernent notamment la localisation de leurs téléphones sur les lieux du crime et les échanges téléphoniques le jour des faits, renforçant la thèse d’un complot prémédité visant principalement Aziz Dabala.

Après un long interrogatoire devant le juge du tribunal de Guédiawaye, Nabou Lèye et ses coaccusés ont été placés sous retour de parquet, prolongeant ainsi leur détention en attendant de nouvelles décisions judiciaires. Ils sont accusés de plusieurs chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, actes de barbarie, vol aggravé, assassinats, et complicité.

Cette affaire, qui suscite une vive émotion au sein de l’opinion publique, continue de révéler des détails troublants, et l’implication des six suspects semble se préciser au fil des enquêtes. La justice devra désormais faire la lumière sur les circonstances exactes de ce crime atroce.

Coopération Renforcée : Visite du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale aux Protecteurs de l’Environnement

Le Général Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, a récemment effectué une série de visites auprès des Directeurs des Parcs nationaux, des Eaux et Forêts, des Chasses ainsi que des Aires marines communautaires protégées. Cette initiative, qui s’est déroulée le jeudi 20 juin 2024, marque un pas significatif dans le renforcement de la coopération entre les Forces de Défense et de sécurité et les acteurs de la préservation environnementale.

L’objectif principal de cette rencontre était de discuter des stratégies opérationnelles conjointes, notamment en ce qui concerne la lutte contre le trafic illicite de sable marin, la coupe illégale du bois, ainsi que la protection générale de l’environnement. Ces échanges ont également permis d’aborder les besoins en formation et en renforcement des capacités des personnels engagés sur le terrain.

Le Général Faye a eu l’occasion de rencontrer individuellement le Colonel Bocar Thiam, Directeur des Parcs nationaux, le Colonel Major Babacar DIONE, Directeur des Eaux et Forêts, ainsi que le Colonel Mamadou SIDIBE, Directeur des Aires marines protégées. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies et la traditionnelle cérémonie de remise symbolique de cadeaux, symbolisant ainsi l’esprit de collaboration et de respect mutuel entre les différentes entités.

Cette visite témoigne de l’engagement des autorités militaires envers la protection de l’environnement et souligne l’importance d’une approche coordonnée pour faire face aux défis environnementaux cruciaux auxquels le pays est confronté. En renforçant ces liens interinstitutionnels, le Général Martin Faye et ses homologues ont affirmé leur détermination à œuvrer ensemble pour préserver les richesses naturelles du pays et assurer un avenir durable pour les générations à venir.

Accident à l’AIBD : rebondissement dans l’affaire

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire concernant la sortie de piste du Boeing 737-300 de la compagnie Transair, affrété par Air Sénégal pour assurer la liaison Dakar-Bamako.

LeQuotidien rapporte que le Parquet de Mbour a pris en charge le dossier. Une enquête a été ouverte « pour mise en danger de la vie d’autrui » dans l’accident survenu le 9 mai dernier, ayant entraîné 11 blessés, dont 4 dans un état grave, informe le quotidien.

En parallèle, une équipe de l’avionneur américain Boeing est sur le point d’arriver à Dakar. « Les Américains sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire car leur réputation a été entachée après ce nouveau drame », indique le journal.

Pourtant, il convient de rappeler que les autorités aéroportuaires du Sénégal, par le biais du Bureau d‘Enquête et d’Analyse (BEA), ont déjà ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.

Ce rebondissement marque une nouvelle phase dans l’enquête sur cet accident aérien. Alors que les blessés se remettent encore de leurs traumatismes, l’ouverture de cette enquête judiciaire souligne l’importance de comprendre pleinement les circonstances de l’incident afin d’éviter de tels événements à l’avenir.

Affaire de chantage : Arrestation de A. Fatty à la frontière sénégalo-gambienne

Une affaire de chantage qui avait défrayé la chronique en juillet 2023 connaît un nouveau développement avec l’arrestation de A. Fatty, ressortissante gambienne, à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire impliquant A. Thiam, expert-comptable sénégalais, qui avait déposé plainte pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre son ex-compagne.

Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, A. Fatty aurait détenu des captures de vidéos compromettantes mettant en scène M. Thiam. L’affaire remonte à février 2021, lorsque les deux individus se sont rencontrés au Sénégal. Une relation amoureuse s’est développée entre eux, malgré la distance, avec des échanges par appels vidéo parfois intimes.

Cependant, ce que M. Thiam ignorait, c’est que A. Fatty enregistrait secrètement des captures vidéos des échanges, dans le but ultérieur de faire du chantage. Utilisant ces enregistrements compromettants, A. Fatty aurait menacé M. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, le forçant ainsi à céder à ses exigences.

Face à ces menaces, M. Thiam a décidé de porter plainte auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc), dénonçant le chantage et la tentative d’extorsion de fonds de la part de son ex-compagne.

Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang.

Cette affaire met en lumière les dangers potentiels associés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux et souligne l’importance pour les utilisateurs de rester vigilants et prudents dans leurs interactions en ligne.

Réquisition de Dix Ans de Réclusion Criminelle pour des Attouchements Sexuels sur un Bébé : Affaire Choc devant la Chambre Criminelle de Dakar

Une affaire glaçante a secoué la Chambre criminelle de Dakar, alors que N. S. Faye est confrontée à une réquisition de dix ans de réclusion criminelle pour des attouchements sexuels présumés sur un bébé de seulement 11 mois. Cette affaire a été révélée après que le voisinage a alerté le père de l’enfant sur des comportements troublants de la nounou, détectés grâce à une caméra de surveillance.

Le père, consterné par les images capturées, a rapidement informé son épouse, et le couple est retourné chez lui pour prendre des mesures immédiates. La nounou a été immédiatement conduite à la police et placée sous mandat de dépôt depuis le 19 septembre 2021.

Lors de son audience devant la Chambre criminelle, la prévenue a avoué avoir commis des attouchements sexuels sur le bébé, bien qu’elle ait nié l’avoir déshabillé. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le Procureur, qui a souligné la gravité des actes perpétrés, qualifiant le bébé de « objet sexuel ».

L’avocat de la défense, Me Omar Diouf, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le fait qu’aucune anomalie n’avait été détectée lors de l’auscultation de l’enfant par la partie civile.

Cette affaire choquante met en lumière la nécessité de protéger les plus vulnérables et de poursuivre en justice ceux qui commettent de tels actes abominables, même s’ils sont perpétrés par des personnes de confiance. Les délibérations de la Chambre criminelle détermineront l’issue de cette affaire qui a ébranlé la communauté et suscité l’indignation à travers le pays.

Bachir Diop, Acteur de « Dérapages », Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire « Dérapages », a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Arrestation à Bandjikaky : Affaire de danse forcée autour d’un feu

Deux jeunes habitants de Bandjikaky, village situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona, ont été appréhendés par la gendarmerie et transférés à Ziguinchor. Leur arrestation fait suite à la diffusion virale d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un enfant de 11 ans contraint de danser autour d’un feu sous la pression de jeunes plus âgés.

Dans la vidéo en question, on peut voir le jeune garçon forcé de porter un masque de danse appelé « Amouti », tandis que deux autres individus plus âgés le contraignent à danser, pendant qu’un troisième filme la scène. La publication de cette vidéo a suscité l’indignation et l’indignation dans la région.

Alertée, la gendarmerie locale a rapidement réagi en identifiant et en arrêtant deux des trois individus impliqués dans l’incident. Ils ont été déférés devant les autorités judiciaires le samedi dernier. Quant au troisième individu, il est actuellement en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il aurait quitté Bandjikaky.

Les autorités municipales de Kataba 1 ont confirmé l’information et ont exprimé leur préoccupation face à cet incident. Cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur le respect des droits des enfants et sur les conséquences néfastes de telles actions coercitives et humiliantes. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de tels comportements à l’avenir et assurer la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation.

Tragique affaire de Nianing : Un maçon tué dans une dispute amoureuse

Une violente altercation amoureuse a abouti à un drame à Nianing, où Paul Sène a été mortellement poignardé par Marie Ngoum. Les événements tragiques se sont déroulés le mercredi 1er mai, lorsque Marie Ngoum a avoué avoir attaqué Paul Sène en représailles à une blessure infligée à sa mère.

Selon les détails rapportés par L’Observateur, Paul Sène était l’amant de la mère de Marie Ngoum, malgré son mariage avec deux autres femmes. Le jour du drame, Paul Sène s’est présenté chez sa petite amie comme à son habitude, mais cette fois-ci, la mère de famille lui a refusé l’accès à la maison. Dans un accès de colère, Paul Sène a commencé à jeter des pierres sur la femme, en blessant gravement sa mère à la tête.

Après cet acte de violence, Paul Sène s’est rendu à la gare routière de Nianing. C’est là que Marie Ngoum, indignée par le comportement de l’amant de sa mère, l’a traqué et confronté. Sans avertir, elle l’a poignardé à la gorge, causant sa mort malgré les tentatives des témoins pour intervenir.

Marie Ngoum, arrêtée par les autorités après le meurtre, sera présentée aujourd’hui devant le parquet de Mbour pour répondre de ses actes.

Cette tragédie met en lumière les conséquences dévastatrices des conflits passionnels et des rivalités amoureuses. Les autorités judiciaires poursuivent leurs enquêtes pour faire toute la lumière sur cette affaire et rendre justice à la victime, Paul Sène.

Affaire Takieddine : Carla Bruni-Sarkozy auditionnée comme suspecte

Une nouvelle étape cruciale se profile dans l’enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine en 2020, avec l’audition jeudi de Carla Bruni-Sarkozy comme suspecte. L’épouse de l’ancien Président Nicolas Sarkozy avait déjà été entendue en juin 2023 en tant que témoin dans cette affaire, mais cette fois-ci, elle est interrogée en audition libre de mise en cause par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre.

Cette évolution marque un tournant dans l’enquête, mettant en lumière de nouveaux éléments susceptibles de requalifier le statut de Carla Bruni-Sarkozy dans cette affaire complexe. Selon des sources proches du dossier, le juge d’instruction s’est notamment penché sur des éléments à charge, dont la suppression de l’intégralité des messages échangés entre Carla Bruni-Sarkozy et « Mimi » Marchand, ainsi que son implication présumée dans l’obtention d’un test PCR pour Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela en octobre 2020.

Nicolas Sarkozy, déjà mis en examen pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’escroqueries au jugement en bande organisée, a réagi en défendant son épouse, soulignant qu’elle avait simplement rendu service à son amie pour son voyage au Liban.

Cette affaire, incidente à l’enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, implique désormais onze protagonistes, dont Mimi Marchand, Noël Dubus, David Layani, et maintenant Carla Bruni-Sarkozy. Les investigations se poursuivent, alimentant un dossier judiciaire d’une complexité croissante.

Cette nouvelle audition souligne l’ampleur des enjeux judiciaires entourant cette affaire et soulève des questions sur les possibles ramifications politiques et médiatiques qui pourraient découler des développements à venir.

Affaire d’avortement clandestin à Pikine-Guédiawaye : Un animateur condamné, un suspect en cavale

Le quartier Hamo 4 à Pikine-Guédiawaye est sous le choc après une affaire d’avortement clandestin qui a conduit à des arrestations lors des funérailles de la nommée F.F. Les éléments de la police locale ont interpellé plusieurs personnes, dont le copain de la défunte, J. L. Mendy, connu sous le nom de Loulou.

L’animateur, malgré ses protestations d’innocence, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme, selon les informations rapportées par L’Observateur. Cependant, un individu nommé Aziz est actuellement en fuite, faisant l’objet de recherches par les autorités.

L’affaire a révélé que F.F. entretenait des relations avec les deux hommes avant de tomber enceinte. Alors qu’elle approchait de sa 16e semaine de grossesse et réalisant qu’elle ne pouvait plus cacher son état à sa mère, elle a partagé son secret avec Loulou, qui lui a promis son soutien.

Lorsque la jeune fille a commencé à éprouver des saignements au cours de la deuxième semaine d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Ce dernier a découvert que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs et lui a prescrit un traitement pour arrêter les saignements, en recommandant à son copain de l’emmener au centre de santé le plus proche.

Cependant, F.F., désireuse de protéger son secret, a refusé et est retournée chez elle. Malheureusement, elle a perdu la vie dans des circonstances non élucidées.

Cette tragédie met en lumière les risques et les conséquences graves des avortements clandestins et souligne l’importance d’un accès sûr et légal à des services de santé reproductive pour toutes les femmes.

Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté

Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.

L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.

Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.

Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.

K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.

Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.

Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.

Affaire de détournement à la Société Sénégalaise de Boissons : La saga judiciaire de Soda Thiam

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une affaire de détournement impliquant Soda Thiam, agent commercial de la Société Sénégalaise de Boissons (LSB). Accusée d’abus de confiance pour un montant de 14,5 millions de francs CFA, Thiam est confrontée à des accusations graves concernant la création de bons de commande fictifs.

Selon les détails fournis par Dakaractu, Thiam aurait créé des bons de commande sans l’approbation de ses supérieurs, alléguant avoir remis l’argent à sa supérieure hiérarchique, Oumou Khaïry Diop. Cependant, en l’absence de Diop lors de l’audience, les affirmations de Thiam ont été contestées par la présidente de la séance, qui a cité les déclarations antérieures de Diop.

Les témoignages du responsable des recouvrements de LSB, Hussein Hussein, ont également été accablants. Il a décrit un schéma où Thiam aurait détourné des fonds en créant des commandes fictives et en encaissant la marchandise pour la revendre ultérieurement. Ces accusations ont été renforcées par les doutes émis par Hussein quant aux revenus recueillis par les recouvreurs sur le terrain.

Face à ces preuves accablantes, l’avocat de la partie civile a demandé au tribunal d’attribuer à LSB une indemnisation de 13,5 millions de francs CFA, ainsi que 1 million de francs CFA pour dommages et intérêts. Le parquet a également requis l’application stricte de la loi.

En revanche, la défense a plaidé en faveur de Thiam, la présentant comme une victime de manipulation plutôt que comme une coupable intentionnelle. L’avocat de la partie civile a souligné la confiance aveugle de Thiam envers Diop, qui l’avait recrutée, et a demandé une application bienveillante de la loi pénale.

L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 3 mai prochain, laissant planer le suspense quant à la décision finale du tribunal. Cependant, cette saga judiciaire met en lumière les enjeux complexes du monde des affaires et souligne l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des entreprises.

Affaire Force-Covid : Mansour Faye Réagit aux Accusations

Suite à la publication du rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) portant sur la gestion des fonds Force-Covid, l’ancien ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, se retrouve au cœur de la tourmente. Le rapport de 2022 met en lumière son implication présumée dans cette affaire controversée, suscitant une réaction immédiate de sa part.

Sur les ondes de Rfm, Mansour Faye a vigoureusement réfuté les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais été convoqué ni entendu par aucune institution concernant le programme d’appui alimentaire de la Covid-19. Il rejette toutes les allégations de surfacturation, soulignant que le référentiel évoqué par le vérificateur était caduc en 2020, rendant ainsi impossible toute accusation de ce genre.

L’ancien ministre affirme également n’avoir aucune crainte de poursuites judiciaires, soulignant que son implication dans la gestion de la crise de la Covid-19 s’était déroulée sans incident majeur et qu’il est toujours présent au Sénégal.

Rappelons que le gouvernement sénégalais avait distribué 145 000 tonnes de riz, évaluées à un milliard de francs CFA, dans le cadre de l’atténuation des effets de la pandémie de Covid-19 sur la population. Mansour Faye était chargé de l’acquisition et du transport des vivres pendant cette période tumultueuse.

L’affaire Force-Covid avait déjà suscité des remous, notamment avec les recommandations de la Cour des comptes dans son rapport de 2021, demandant des poursuites contre les personnes impliquées. Aujourd’hui, avec la transmission du rapport de l’Ofnac au procureur de la République, les personnes mentionnées dans l’affaire sont susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, selon les informations contenues dans le rapport.

Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité pour les autorités compétentes d’agir en toute impartialité pour faire la lumière sur de telles allégations de corruption et de fraude.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

Affaire de diffamation : Le verdict attendu le 8 mai

Le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été évoqué ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar, et le jugement a été reporté au 8 mai prochain.

Dans cette affaire, la partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour des accusations de diffamation. Le différend découle des allégations formulées par le journaliste dans un livre concernant l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, notamment dans l’affaire Sweet Beauty.

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a partagé une réaction suite à l’audience du jour : « L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 8 mai 2024. Merci. »

Cette audience marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Les parties concernées attendent avec impatience le verdict qui sera rendu début mai.

Affaire de Décès lors d’une Perquisition : Nouveaux Développements

L’affaire connaît un rebondissement majeur avec le décès du suspect après une perquisition menée par des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Selon les informations des Échos, trois agents de terrain de ce commissariat, soupçonnés de bavure policière, ont été auditionnés. De plus, leur informateur a été arrêté et déféré pour dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire, rapporte le quotidien.

Tout commence par une opération déclenchée suite à une dénonciation anonyme concernant un réseau de trafic de chanvre indien. Les agents de la Brigade de Recherches du commissariat des Parcelles Assainies interpellent alors un présumé dealer et le soumettent à une fouille corporelle. Ne trouvant rien de délictueux, ils relâchent immédiatement le suspect, comme le relate la source.

Cependant, le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, âgé de 20 ans, décède trois jours plus tard. Il aurait fait une crise et aurait été conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles Assainies, où le personnel médical diagnostique un asthme avancé et lui prescrit une ordonnance. Malheureusement, le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits et aurait continué à utiliser son inhalateur. Son corps est retrouvé sans vie dans sa chambre.

Informé de la situation, le père du défunt se rend aux Parcelles Assainies et engage des démarches judiciaires pour faire la lumière sur les circonstances du décès de son fils, malgré les résultats de l’autopsie indiquant un décès consécutif à une crise d’asthme, selon Les Échos.

La Division des Investigations Criminelles (DIC) a été chargée de mener l’enquête sur ce tragique événement, qui soulève des questions sur les pratiques policières et le respect des droits des suspects lors des opérations de maintien de l’ordre.

Affaire de Fraude Fiscale et Détournement de Fonds : Nouveaux Développements Révélés

La saga entourant la plainte pour fraude fiscale et détournement de fonds publics déposée par le Directeur Général des Impôts et Domaines connaît un nouvel épisode avec l’appréhension des principaux protagonistes de l’affaire.

Daouda Gaye, ancien directeur général de la société Fs Oil, et Mamadou Bâ, son gestionnaire, ont été arrêtés et présentés au procureur de la République. Pendant ce temps, Sekou Fofana, successeur à la tête de DG-OIL, est en cavale en Guinée. Les autorités s’apprêtent à lancer un mandat d’arrêt international à son encontre pour le rapatrier au Sénégal, rapporte Le Témoin.

L’affaire concerne une dette d’environ un milliard de FCFA que la société Fs Oil doit au Trésor public. Sous les directions successives de Daouda Gaye et de Sékou Fofana, la société n’a pas payé une somme de 412 264 516 FCFA en impôts, droits et taxes devant être reversés au Trésor public. Les deux hommes sont accusés d’avoir vidé les comptes de l’entreprise.

Plus inquiétant encore, il a été révélé qu’ils avaient l’habitude de délivrer des chèques sans provision à l’attention de la DGID. Daouda Gaye affirme avoir laissé une dette fiscale de 51 millions FCFA à son départ en 2020, mais sous le mandat de Sékou Fofana, les arriérés fiscaux ont explosé pour atteindre la somme de 412 264 516 FCFA.

Quant à Mamadou Bâ, il avait un délai de 10 jours pour payer une dette fiscale de 513 427 617 FCFA, mais n’a pas respecté ses engagements. Il est également accusé d’avoir vidé les comptes de l’entreprise et émis des chèques sans provision, suivant ainsi les pratiques de ses prédécesseurs.

Cette affaire révèle l’ampleur des pratiques frauduleuses au sein de la société Fs Oil et soulève des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à la responsabilité des dirigeants d’entreprise. Les autorités sénégalaises sont déterminées à poursuivre les responsables et à recouvrer les fonds détournés pour garantir l’intégrité du système fiscal et la protection des intérêts publics.

Affaire Ramata Diol : un crime odieux et des questions sans réponse

Dans la petite ville de Pété, un drame effroyable a secoué la communauté en octobre 2022, lorsque le corps sans vie d’un enfant de 3 ans a été découvert au fond d’un puits. Mais ce qui a rendu cet événement encore plus déchirant, ce sont les circonstances choquantes qui ont entouré ce crime, impliquant une jeune femme de 22 ans, Ramata Diol.

L’affaire a débuté lorsque les autorités locales ont reçu un appel signalant la tragédie. Rapidement, les enquêteurs ont identifié Ramata Diol, la tante de la victime, comme étant la principale suspecte. Les premiers aveux de Ramata ont été troublants : elle a admis avoir jeté son neveu dans le puits, invoquant des motifs de vengeance envers sa tante.

Cependant, au cours du procès qui a suivi, Ramata a complètement changé sa version des événements. Elle a nié toute implication dans la mort de l’enfant, affirmant qu’elle était absente de la maison au moment du crime. Des témoins, y compris son père et le père de l’enfant, ont également tenté de la disculper, mais sans succès.

Le tribunal a finalement rendu son verdict : Ramata Diol a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle. Cependant, malgré cette décision, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Les motivations réelles derrière cet acte cruel restent floues, et des doutes persistent quant à la santé mentale de Ramata et à la nature de ses relations familiales.

Cette affaire a profondément choqué la communauté de Pété et a mis en lumière l’importance de la justice et de la compréhension des troubles mentaux. Alors que la vie de l’enfant a été tragiquement perdue, cette affaire souligne également l’importance de mieux comprendre et de répondre aux besoins des individus souffrant de problèmes de santé mentale, afin de prévenir de tels événements à l’avenir.

Affaire de détournement de fonds à Dakar : Un vendeur de café Touba condamné

Une affaire insolite a été jugée au Tribunal des flagrants délits de Dakar, mettant en opposition un vendeur de café Touba et deux mendiantes guinéennes. Le prévenu, nommé I. Diallo, a été placé sous mandat de dépôt le 15 avril dernier et jugé vendredi dernier. Les plaignantes, Mariama et Maïmouna Ba, l’accusent d’avoir détourné des fonds provenant de tontines, pour un préjudice total estimé à 2 millions et 120 000 F CFA, respectivement.

Selon les déclarations des plaignantes relayées par L’Observateur, le prévenu aurait proposé à Mariama de participer à une tontine quotidienne de 10 000 F CFA, en tant que gérant. De son côté, Maïmouna aurait été membre d’une tontine parallèle, cotisant chaque jour 2000 F CFA. Cependant, les plaignantes affirment avoir rencontré des difficultés à récupérer leurs gains, malgré leurs multiples réclamations.

I. Diallo aurait varié dans ses explications lors de son interrogatoire, affirmant avoir restitué les fonds alors qu’il aurait avoué lors de l’enquête les avoir remis à un boutiquier. Face à ces éléments, le Procureur a requis l’application de la loi.

Finalement, le tribunal a condamné I. Diallo à 6 mois de prison avec sursis. De plus, il devra verser 2 millions à Mariama et 78 000 F CFA à Maïmouna à titre de réparation du préjudice subi.

Cette affaire met en lumière les risques associés aux tontines informelles et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des fonds collectés, afin d’éviter les litiges et les malversations.

Une affaire de violence conjugale secoue le tribunal de Thiès : une femme condamnée pour avoir versé du thé chaud sur son époux

Un cas de violence conjugale a ébranlé le tribunal de grande instance de Thiès, mettant en lumière les conséquences tragiques de la jalousie et de la colère non maîtrisée au sein des foyers. B. Ba, mère de quatre enfants, a été jugée pour avoir agressé son époux, L. Badji, lors d’une dispute houleuse motivée par de simples soupçons d’infidélité.

Les faits remontent au jour où B. Ba a surpris son mari en pleine conversation téléphonique sur la terrasse de leur domicile. Prise d’une crise de jalousie, elle l’accuse immédiatement d’infidélité, déclenchant ainsi une dispute violente. Dans un accès de rage, elle verse du thé chaud sur le visage de son époux avant de lui asséner des gifles et des coups de poing.

La situation a rapidement dégénéré, forçant L. Badji à se défendre pour échapper à l’attaque de sa femme en furie. Grièvement blessé, il a dû être hospitalisé pour recevoir des soins.

Suite à cette agression, L. Badji a porté plainte contre son épouse pour coups et blessures volontaires. Devant la barre du tribunal départemental de Thiès, B. Ba a reconnu les faits, affirmant qu’elle ne pouvait tolérer le comportement de son mari dans leur propre maison.

De son côté, L. Badji a témoigné des accusations d’infidélité portées à son encontre par sa femme, ainsi que de l’agression dont il a été victime.

Après examen des témoignages et des preuves présentées, le procureur de la République a requis l’application de la loi. Le juge a déclaré B. Ba coupable et l’a condamnée à verser la somme de 300 000 F CFA à L. Badji en guise de dommages et intérêts.

Cette affaire tragique souligne l’importance cruciale de lutter contre la violence domestique et de promouvoir des relations saines et respectueuses au sein des couples.

Découverte de 70 kg de cannabis chez la maire d’Avallon : Une affaire secoue la commune

La commune d’Avallon, située dans le centre-est de la France, est secouée par une affaire troublante après la découverte d’au moins 70 kg de résine de cannabis au domicile de sa maire, Jamilah Habsaoui. Cette saisie importante a eu lieu dans le cadre d’une opération menée par la gendarmerie locale, qui enquêtait depuis plusieurs semaines sur un trafic de stupéfiants.

Lors des perquisitions, les autorités ont également mis la main sur 983 grammes de cocaïne, 7.000 euros en espèces et une vingtaine de lingots d’or. En plus de la maire, sept personnes, dont deux de ses frères, ont été placées en garde à vue, faisant éclater au grand jour une affaire qui suscite l’émoi au sein de la communauté locale.

Jamilah Habsaoui, âgée de 46 ans, a été élue maire d’Avallon en mars 2021, après avoir occupé plusieurs postes politiques locaux depuis 2014. Elle a également été conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité pour la région Bourgogne-Franche-Comté. Son implication présumée dans un trafic de drogue constitue un choc pour les habitants de la commune, qui ne s’attendaient pas à un tel scandale.

Cette affaire intervient dans le contexte d’une campagne nationale antidrogue baptisée « Place nette XXL », lancée par le président Emmanuel Macron en mars dernier. Cette opération vise à combattre le trafic de drogue à grande échelle à travers le pays. Les récentes arrestations à Avallon font partie des milliers d’interpellations effectuées dans le cadre de cette campagne, bien que le ministère de la Justice n’ait pas encore fourni de détails sur les suites judiciaires de ces affaires.

Malgré ces efforts pour lutter contre le trafic de drogue, certaines voix s’élèvent pour souligner que des opérations ponctuelles ne suffisent pas à endiguer ce fléau. L’Association française des magistrats instructeurs, par exemple, estime que des mesures plus efficaces et durables sont nécessaires pour lutter contre le trafic de drogue et ses conséquences sur les communautés locales.

Dans l’attente des développements judiciaires de cette affaire, la commune d’Avallon reste sous le choc de cette découverte qui remet en question la moralité et l’intégrité de ses dirigeants locaux.

Affaire de vol de poisson : Condamnation à deux ans de prison

El Hadj Moth Sadji a été jugé pour un audacieux vol de poisson à Mbour. Le tribunal de grande instance a rendu son verdict, condamnant le prévenu à deux ans de prison, dont un mois ferme.

L’affaire a été révélée lorsque la vendeuse de poisson, Maguette Fall, a découvert des caissons de poissons et d’autres fruits de mer manquants après la fermeture de son étal. Soupçonnant un vol, elle a rapidement alerté les autorités.

L’enquête a révélé qu’El Hadj Moth Sadji avait orchestré le vol avec l’aide d’un charretier. Ce dernier, prenant conscience de la gravité des actes, a finalement révélé le plan aux autorités après avoir été confronté aux multiples plaintes de la poissonnière concernant les vols récurrents.

Lors de son procès, El Hadj Moth Sadji a tenté de se défendre en prétendant avoir acheté les produits chez un certain Mbossé Fall. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir de coordonnées pour contacter cette personne, ce qui a mis en doute la véracité de ses dires.

Le procureur a souligné le manque de preuves concernant l’existence de Mbossé Fall, remettant en question la crédibilité des affirmations du prévenu. Malgré ses dénégations, El Hadj Moth Sadji a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Cette condamnation envoie un message fort aux auteurs de vol, soulignant la sévérité de la loi envers ceux qui cherchent à enfreindre les règles et à porter préjudice à autrui.

Premier League : Tenu en échec par West Ham, Tottenham de Pape Matar Sarr fait la mauvaise affaire

Très tôt devant au score grâce à Brennan Johnson, Tottenham n’a pas réussi à tenir son avantage jusqu’au bout mardi soir, concédant un nul contre West Ham qui l’empêche de remonter à la quatrième place de Premier League (1-1).

Avec un Pape Matar Sarr qui a démarré sur le banc des remplaçants avant d’entrer en jeu pour les 20 dernières minutes, Tottenham a fait une mauvaise opération mardi en étant tenue en échec sur la pelouse de West Ham (1-1). Face à un adversaire qui sortait d’une défaite renversante contre Newcastle, les Spurs ont manqué l’occasion de réintégrer le top 4.

Les hommes d’Ange Postecoglou avait pourtant très bien engagé cette rencontre. Brennan Johnson a ouvert le score dès la 5e minute de jeu. Toutefois, le défenseur français Kurt Zouma a répondu avec sa tête pour égaliser à la 19e minute. Cinquième au classement, Tottenham est à deux unités de la quatrième place occupée par Aston Villa, avec une journée en retard.

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Affaire « Force spéciale » : Pape Mamadou Seck et les siens libérés

Tout est bien qui finit bien pour les membres de la « Force spéciale ». Pape Mamadou Seck et ses camarades ont tous été libérés, à la suite de la loi d’amnistie, déclare Me Moussa Sarr à Seneweb. « Le juge a déjà sorti son ordonnance. Toutes les personnes arrêtées dans cette affaire sont mises en liberté provisoire d’office, à la suite de la loi d’amnistie », précise leur avocat.
Pour rappel, dix membres de la présumée « Force spéciale » ont été placés sous mandat de dépôt au mois de juin 2022 par le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck.
Pape Mamadou Seck et ses amis étaient poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat, acte de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’armes à feu.

Affaire de Viol à Ndoffane : Mouhamed Sow Risque 10 Ans de Prison

L’affaire de Mouhamed Sow, un éleveur de la région de Ndoffane, a secoué la communauté locale et suscité un débat sur la sécurité des femmes dans les zones rurales. Accusé de viol et de menaces de mort à l’encontre de Seynabou Diop, une femme enceinte mariée, Sow risque une peine de 10 ans de prison. Le récit de cet incident révèle les réalités troublantes auxquelles les femmes peuvent être confrontées et souligne l’importance de la justice dans de tels cas.

Les événements ont eu lieu le 9 août 2020, lorsque Seynabou Diop aurait été attirée chez Mouhamed Sow sous prétexte de goûter son repas afin de vérifier sa teneur en sel. Une fois à l’intérieur, l’accusé aurait brandi un couteau, forçant la victime à des actes intimes contre sa volonté, malgré ses cris de détresse. L’incident a été interrompu par un appel téléphonique, permettant à Seynabou Diop de s’échapper et de signaler l’agression à une voisine.

L’agression présumée a provoqué l’indignation parmi les habitants du village, certains organisant même une expédition punitive contre Mouhamed Sow. Cependant, la situation a été apaisée grâce à l’intervention de villageois opposés à la violence. Sow a été remis aux autorités, où des preuves, y compris un couteau et des vêtements tachés, ont été retrouvées chez lui.

Lors de son procès, Mouhamed Sow a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir simplement réclamé le remboursement d’un prêt auprès de la plaignante. Cependant, le procureur a requis une peine de 10 ans de prison, soulignant la gravité des accusations et l’importance de protéger les droits des femmes.

L’affaire de Mouhamed Sow met en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière de sécurité et de justice, en particulier dans les zones rurales. Quel que soit le verdict rendu, cette affaire souligne l’importance de prendre au sérieux les allégations de violence sexuelle et de garantir que les victimes reçoivent le soutien et la protection dont elles ont besoin.

Affaire Marie Claude Emonet : Un tragique ménage à trois qui finit dans le sang

Le décès de Marie Claude Emonet, cogérante du nightclub « Just 4 you », en 2008, a secoué la jet set sénégalaise, laissant derrière elle une enquête complexe et des zones d’ombre persistantes. Retour sur cette affaire nébuleuse qui a défrayé la chronique.

Le vendredi 21 novembre 2008, une découverte macabre est faite près du stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Le corps sans vie de Marie Claude Emonet, une Française de cinquante ans, est retrouvé dans une Toyota Land Cruiser, victime d’un empoisonnement au peroxyde d’hydrogène.

Les circonstances de sa mort intriguent les enquêteurs, notamment en raison de l’absence de désordre dans le véhicule et de l’absence de traces apparentes de violence. Rapidement, l’enquête se tourne vers la piste d’un meurtre avec préméditation, le coupable ayant choisi d’utiliser un poison pour éviter toute suspicion.

Les soupçons se portent sur Aïda Camara, la sœur du client qui aurait revendu le téléphone de la victime, et son mari, Ibrahima Bèye, administrateur du « Just 4 You » où travaillait Marie Claude Emonet. Les aveux de la mise en cause confirment leur implication dans l’assassinat de la cogérante, sur fond de relation amoureuse entre Marie Claude et Badou Bèye, frère d’Ibrahima.

Aïda Camara admet avoir ligoté et empoisonné la victime, tandis qu’Ibrahima Bèye reconnaît son aide dans le transport du corps. Condamnés à cinq ans de prison ferme pour extorsion de fonds, ils échappent à une peine plus lourde malgré les réquisitions de vingt ans de travaux forcés.

L’affaire révèle les rouages d’un ménage à trois tragique, marqué par les trahisons et les manipulations, au sein de la jet set sénégalaise. La générosité de Marie Claude Emonet, malgré les arnaques dont elle était victime, contraste avec le cynisme de ses assassins, attirés par sa fortune et prêts à tout pour s’en emparer.

En dépit des nombreuses questions restées sans réponse, l’affaire Marie Claude Emonet reste un sombre chapitre de l’histoire criminelle du Sénégal, illustrant les dangers d’une vie de luxe et d’excès dans un milieu où les apparences peuvent être trompeuses.

Affaire Ndiaga Diouf : Barthélémy Dias réagit

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, doit se présenter devant la Cour suprême le 22 décembre pour l’affaire Ndiaga Diouf, ce nervis tué en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Depuis l’annonce de la réouverture du dossier, l’édile de la capitale est resté silencieux.

Le maire de Dakar va prendre la parole ce vendredi 15 décembre, d’après Les Échos. Le journal précise que la rencontre avec les journalistes est prévue à partir de 16 heures à la mairie de Dakar.

Barthélémy Dias a été condamné en première instance à deux ans de prison dont six mois ferme. La peine a été confirmée en appel. Il s’agira de voir si la Cour suprême va maintenir la décision ou la casser.

Affaire Me Moussa Diop : l’ancien directeur des Mines n’a pas porté plainte

Dans un article publié ce mercredi et repris par Seneweb, L’Observateur annonce que Aly Ngouille Ndiaye et l’ancien directeur des Mines et de la Géologie Dr Ousmane Cissé, cités par Me Moussa Diop dans l’octroi présumé d’un permis d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, ont porté plainte contre ce dernier. Le journal ajoute que dans le cadre de l’enquête sur cette affaire, les deux plaignants sont convoqués ce mercredi pour audition à la Sûreté urbaine (SU), chargée du dossier.

Dr Ousmane Cissé a joint Seneweb pour indiquer qu’il n’a pas porté plainte et qu’il ne compte pas le faire. Pour toute réplique à propos de cette affaire, l’ancien directeur des Mines et de la Géologie renvoie à la tribune qu’il avait publiée quelques heures après la conférence de presse de l’ancien patron de Dakar Dem Dikk.

Celle-ci est intitulée «Les contrevérités de Maître Moussa Diop». Dr Cissé y démonte les insinuations de l’avocat tant sur la forme («depuis 2013, l’appellation ‘ministère de l’Énergie et des Mines’ ne figurait plus dans la composition du gouvernement») que sur le fond («Le Président Macky Sall n’a pas signé la ‘lettre’ du 8 février 2018 adressée à son ‘cher collaborateur’»).

Rebondissement dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies

Il y a du neuf dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies sur un navire arraisonné au large du Sénégal avec un équipage de dix personnes dont un Sénégalais,

Près de 3 tonnes de cocaïne ont été interceptées par la Marine sénégalaise dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023 sur le navire surnommé « Ville d’Abidjan ». Dix personnes dont un Sénégalais, cinq Nigérians, deux Bissau-guinéens, u Cap-verdien, un Anglais-colombien et un Irlandais du Nord se trouvaient dans le navire au moment de son interception. Tout ce beau monde a été envoyé en prison, rapporte L’OBS.

Pour déterminer les ramifications du réseau de trafic international de drogue, les policiers de l’Ocrtis, ont procédé à des perquisitions chez le Sénégalais Mamadou Bathia à la Cité Asecna de Yeumbeul.  Un des mis en cause a révélé que la drogue devait être livrée en Gambie et que le nommé Jack Holland devait récupérer les 10% de la cargaison.

Le nommé Rogello Valencia Vergara a cité les véritables propriétaires dont un fils d’un chef d’Etat ouest africain et un Hollandais qu’il n’a pas identifié. Il confie qu’il devait recevoir d’un Colombien (son recruteur) 32 millions FCFA.

Selon les informations, le navire « Ville d’Abidjan, qui a chargé la drogue en Amérique du Sud, était en provenance de Sao Tomé. Il a été intercepté à hauteur de Kafountine et se dirigeait vers la Gambie. La drogue en question était planquée dans plusieurs sacs de 30 kg.

Affaire de la mine de diamant : Mimi Touré réclame une commission d’enquête parlementaire

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle de 2024, a appelé à la « mise en place d’une commission d’enquête parlementaire » suite aux allégations de Me Moussa Diop. Ce dernier a mentionné les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran dans une affaire d’attribution de contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal. Mimi Touré exhorte l’Assemblée à « clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays ».

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