Saint-Louis : le rappeur Bmj arrêté avec 125 comprimés d’ecstasy

La lutte contre le trafic de drogue se poursuit avec fermeté à Saint-Louis. Les forces de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) ont interpellé Déthie Ndiaye, alias Bmj, un rappeur bien connu dans la région. Il a été arrêté en possession de 125 comprimés d’ecstasy, une drogue synthétique prisée pour ses effets psychotropes.

L’arrestation est le résultat d’une enquête minutieuse menée par les agents de l’OCRTIS, qui avaient été informés des activités illicites du musicien. Selon les premiers éléments de l’enquête, Bmj recevait régulièrement des cargaisons depuis Dakar, point de départ présumé d’un réseau de trafic organisé.

Les agents ont surpris le rappeur en flagrant délit, mettant ainsi un terme à ses activités illégales. Cette opération s’inscrit dans une série d’initiatives prises par l’OCRTIS pour combattre le trafic de drogue dans la région nord du Sénégal, où l’usage et la circulation des stupéfiants sont en recrudescence.

L’affaire de Bmj met en lumière l’implication de certaines figures publiques dans le trafic de drogue, un phénomène préoccupant qui suscite de nombreuses réactions. L’OCRTIS a réaffirmé son engagement à démanteler les réseaux qui alimentent le commerce de substances illicites et à poursuivre les responsables avec la rigueur de la loi.

Le rappeur, désormais sous les verrous, devrait être déféré devant les autorités judiciaires dans les prochains jours pour répondre des charges qui pèsent contre lui.

Élections législatives : le Conseil constitutionnel valide les résultats provisoires

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé, ce mercredi 27 novembre 2024, les résultats des élections législatives anticipées tenues le 17 novembre. Cette validation fait suite à une délibération officielle dirigée par le président de la juridiction, Mouhamed Badio Camara, lors d’une séance organisée à Dakar.

En avalisant les résultats proclamés précédemment par la Cour d’appel de Dakar, le Conseil constitutionnel a mis fin à toute éventuelle contestation des chiffres issus des bureaux de vote. Ces résultats confirment la victoire écrasante de la coalition Pastef, dirigée par Ousmane Sonko, qui a obtenu une majorité écrasante avec 130 sièges sur les 165 que compte l’Assemblée nationale.

Conformément à l’article 3 de la décision rendue publique, le détail des résultats définitifs, décomposé bureau de vote par bureau de vote, sera publié dans le Journal officiel de la République du Sénégal. Ce document fournira une transparence totale sur le processus électoral, garantissant ainsi la crédibilité et l’intégrité des élections.

Le Conseil constitutionnel, dans son rôle de garant de la régularité des scrutins, a également tenu à rappeler que le processus s’est déroulé dans un climat globalement apaisé. Aucune contestation majeure n’a été soumise devant la juridiction, ce qui témoigne de la maturité politique des différents acteurs impliqués.

Cette étape cruciale pave la voie à l’installation de la 15e législature, prévue dans les prochains jours. Les députés élus auront la tâche importante de représenter les aspirations des Sénégalais, dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°333 – du 27/11/2024

🔴 HAUSSE DU PRIX DE L’ARACHIDE ET PAIEMENT DE LA DETTE : « SONKO 1 » SÉDUIT LES AGRICULTEURS
🔴 17 MILLIONS F CFA ALLOUÉS À LA VILLE DE RUFISQUE POUR L’EXERCICE 2023 : LE BUREAU MUNICIPAL RÉPROUVE LE « MONTANT DÉRISOIRE »

🔴 PRESQUE 5 MILLIONS F CFA D’AMENDES POUR MODOU LÔ ET SITEU : LE CNG SÉVIT

Rufisque : Réunion d’urgence face à une dotation jugée insuffisante de la Contribution Économique Locale

Le Bureau municipal de la ville de Rufisque a tenu une réunion d’urgence ce mardi 26 novembre 2024 à l’hôtel de ville, à la demande du maire. La rencontre a été convoquée suite à la publication de l’arrêté portant répartition de la Contribution Économique Locale (CEL/VA), qui alloue à la ville un montant qualifié de dérisoire : 17 231 396 francs CFA pour l’exercice 2023.

Lors de cette réunion, les membres du Bureau municipal ont examiné en profondeur les enjeux et les implications de cette répartition jugée inadéquate. Selon le communiqué publié à l’issue de cette session, la décision soulève de sérieuses inquiétudes quant à sa capacité à répondre aux besoins financiers de la ville, mettant ainsi en péril son fonctionnement et ses projets.

Le Bureau municipal a donné carte blanche au maire de Rufisque pour engager des discussions avec les autorités étatiques compétentes. L’objectif de ces démarches est double :

Informer sur les graves conséquences financières de la répartition actuelle.

Trouver des solutions urgentes et appropriées pour corriger cette situation.

    En parallèle, il a été décidé de convoquer une réunion élargie du Conseil municipal, incluant des représentants des différentes couches de la population. Cette rencontre vise à partager les détails de la décision gouvernementale, ses implications pour la ville et les actions à envisager pour préserver l’avenir de Rufisque.

    La dotation actuelle de la CEL/VA, qui constitue une part essentielle des ressources financières locales, est jugée largement insuffisante pour couvrir les besoins de fonctionnement et de développement de la ville. Le communiqué de la Cellule de Communication de la Ville de Rufisque met en garde contre les « terribles implications financières » de cette décision, soulignant les menaces qu’elle fait peser sur la « survie de la ville ».

    Le maire de Rufisque est désormais au cœur des négociations pour obtenir des mesures correctives urgentes, et la mobilisation des élus locaux et des citoyens est attendue dans les prochains jours pour soutenir les démarches entreprises.

    Téléphonie mobile et Internet : Free Sénégal devient Yas et promet des améliorations pour les usagers

    Free Sénégal, opérateur majeur de téléphonie mobile et fournisseur d’accès à Internet, change d’identité et s’appelle désormais Yas, marquant un tournant significatif dans son engagement envers les consommateurs sénégalais. Cette annonce a été faite mardi à Dakar par Adnane Massaoud, directeur commercial de l’entreprise, lors d’une conférence de presse.

    Adnane Massaoud a affirmé que ce changement va au-delà d’un simple rebranding : « Nous allons suivre les recommandations du régulateur, l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes), pour améliorer la qualité de notre couverture et rendre nos tarifs plus accessibles. »

    Le nouveau nom, Yas, est une déclaration d’engagement, selon le directeur commercial : « Dès qu’on dit Yas, on a dit oui. C’est un engagement envers nos clients. Nous promettons d’écouter leurs besoins, d’améliorer nos services et d’être proactifs pour répondre à leurs attentes, sans attendre leurs réclamations. »

    Adnane Massaoud a rappelé l’ambition panafricaine de Yas, qui fait partie du groupe Axian Telecom, principal actionnaire. L’opérateur entend s’appuyer sur son expérience de plus de 100 ans dans les télécommunications pour devenir un acteur incontournable.

    Yas promet aussi d’accompagner les entrepreneurs et les start-ups sénégalaises à travers des solutions innovantes dans des domaines comme l’e-commerce, la transformation digitale et l’intelligence artificielle.

    « Le Sénégal a fait le choix de la transformation digitale, et nous voulons soutenir ce choix en offrant des solutions de connectivité permettant à chacun de bénéficier pleinement de cette révolution technologique », a ajouté Adnane Massaoud.

    Le directeur commercial a reconnu que des efforts restent à faire pour améliorer la qualité des services, mais il s’est félicité de la collaboration étroite avec l’ARTP : « Nous avons la chance d’avoir un régulateur très proche des consommateurs, ce qui nous pousse à nous améliorer. »

    L’entreprise, anciennement connue sous les noms de Sentel, Tigo, et Free Sénégal depuis 2019, a connu plusieurs transformations au fil des années. Avec ce nouveau changement, Yas veut se positionner comme un acteur clé, aligné sur les attentes croissantes des consommateurs sénégalais en matière de connectivité et d’innovation.

    Publication de la liste des organes de presse : L’État prendra ses responsabilités à partir du 30 novembre

    Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a annoncé que la liste des organes de presse respectant la réglementation en vigueur sera publiée le samedi 30 novembre 2024. Dans une déclaration ferme, il a précisé que l’État du Sénégal ne tolérerait plus, à partir de cette date, que des individus ou entités non conformes à la loi continuent de se prétendre comme des médias.

    Il a exprimé son mécontentement face à la prolifération de plateformes, comme des chaînes YouTube, qui, selon lui, ne respectent pas les critères légaux requis pour être considérées comme des organes de presse. « On ne peut accepter qu’en 2024, n’importe qui puisse ouvrir une chaîne YouTube et prétendre avoir un organe de presse », a-t-il souligné.

    Le ministre a également mis en garde : « À partir du 30 novembre, cela ne sera plus toléré. L’État du Sénégal prendra ses responsabilités face à ceux qui ne respectent pas la loi ». Cette déclaration vise à rappeler l’importance du respect des normes légales qui régissent le secteur des médias dans le pays.

    Pour faciliter la régularisation, le ministère de la Communication a mis en place une plateforme en ligne, permettant à tous les organes de presse de s’enregistrer et de prouver leur conformité avec la réglementation en vigueur. Ce processus de régularisation vise à garantir un environnement médiatique plus transparent et structuré, tout en protégeant les citoyens contre la désinformation.

    Lamb : Max Mbargane introduit un recours pour réclamer la victoire de Siteu contre Modou Lô

    Après la défaite de Siteu face à Modou Lô lors du combat royal du 24 novembre, le manager du lutteur, Max Mbargane, a formellement contesté le verdict de l’arbitre. Ce mardi, il a introduit un recours auprès du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG), estimant que la décision prise par l’arbitre ne reflétait pas la réalité du combat.

    Le motif de ce recours repose sur l’argument que Modou Lô aurait commis une erreur technique en effectuant quatre appuis au sol, ce qui, selon Max Mbargane, aurait dû entraîner une défaite immédiate de son adversaire. Selon les règles de la lutte sénégalaise, un lutteur est considéré comme étant tombé lorsqu’il fait quatre appuis au sol, une condition qui aurait, selon lui, été remplie par Modou Lô. Le manager de Siteu, en plus de la requête formelle, a également présenté des vidéos comme preuves pour soutenir sa demande.

    Dans le cadre de ce recours, Max Mbargane a également réglé la somme de 25 000 FCFA, correspondant aux frais nécessaires pour introduire un recours officiel auprès du CNG. Ce dernier devra maintenant examiner le dossier et trancher. La commission de règlement et de discipline du CNG pourrait soit annuler le verdict initial, soit le confirmer, en fonction des preuves et des arguments avancés.

    Ce recours met en lumière la tension qui existe parfois autour des décisions arbitrales dans la lutte sénégalaise, un sport où chaque geste, chaque mouvement compte et peut faire l’objet d’interprétations divergentes. Le CNG sera donc chargé de rendre une décision qui pourrait potentiellement chambouler le résultat du combat.

    Combat royal : Modou Lô et Siteu frappés par des sanctions pécuniaires après leur duel du 24 novembre

    Après leur affrontement survenu le 24 novembre 2024, Modou Lô et Siteu ont été sanctionnés financièrement par le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) pour avoir enfreint certaines règles du règlement. Ce mardi, les managers des deux lutteurs se sont rendus au CNG pour récupérer le solde du cachet de leurs protégés, mais ont été surpris de voir des sanctions financières infligées à Modou Lô et Siteu.

    Selon les informations fournies par les Arènes, Siteu, le protégé de Max Mbargane, a écopé d’une amende de 2.730.000 FCFA. Cette sanction fait suite à plusieurs manquements, notamment un excès d’accompagnants dans l’arène et l’introduction de bouteilles de 10 litres, ce qui va à l’encontre des règles établies pour garantir la sécurité et l’ordre pendant les combats.

    Pour sa part, Modou Lô, le vainqueur de ce combat royal, a été contraint de laisser une somme de 2.030.000 FCFA en raison de fautes similaires. Bien que son montant soit inférieur à celui de son adversaire, Modou Lô a également été pénalisé pour avoir dépassé le nombre d’accompagnants autorisés et pour d’autres manquements au règlement.

    Ces sanctions rappellent l’importance du respect des règles en vigueur lors des combats de lutte sénégalaise, un sport très populaire qui attire une grande attention à chaque événement majeur. Les décisions prises par le CNG visent à assurer la discipline, la sécurité et l’équité dans l’organisation des combats.

    Sénégal : Huit arrestations dans une escroquerie en ligne de 3,7 milliards FCFA

    Dans le cadre de l’opération « Serengeti », une initiative internationale de lutte contre la cybercriminalité, Interpol, en collaboration avec la police nationale sénégalaise, a procédé à l’arrestation de huit individus au Sénégal. Parmi eux figurent cinq ressortissants chinois impliqués dans une escroquerie en ligne de type Ponzi d’un montant colossal de 3,7 milliards FCFA.

    Cette opération, qui s’est déroulée du 2 septembre au 31 octobre 2024 dans 19 pays africains, visait des réseaux criminels spécialisés dans les délits financiers en ligne. Le secrétaire général d’Interpol, Valdecy Urquiza, a décrit ces activités comme étant de plus en plus sophistiquées et préoccupantes. Il a expliqué que les infractions identifiées incluaient des systèmes de marketing à paliers multiples et des fraudes à la carte de crédit à grande échelle.

    Dans le cadre de l’opération « Serengeti », Interpol a recensé 35 000 victimes à travers le monde, avec des pertes financières estimées à 193 millions de dollars américains, soit environ 153,4 millions de livres sterling. Cette réussite, selon Urquiza, a été possible grâce à la coopération entre les forces de l’ordre locales et les partenaires du secteur privé, tels que les fournisseurs d’accès à Internet.

    L’arrestation de ces criminels au Sénégal témoigne de la montée en puissance de la cybercriminalité en Afrique et de l’importance des efforts coordonnés pour lutter contre ce fléau. Cette opération internationale souligne également l’urgence de renforcer les capacités de prévention et de répression des délits numériques à l’échelle mondiale.

    Les suspects interpellés sont actuellement en détention et pourraient faire face à des charges graves, dans le cadre des efforts pour traduire en justice les auteurs de ces infractions qui affectent des milliers de victimes à travers le monde.

    Affrontements à l’Université Assane Seck de Ziguinchor : plusieurs étudiants arrêtés, des conséquences collatérales signalées

    Ce mardi matin, des affrontements violents ont éclaté entre les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor et les forces de l’ordre. Ces incidents ont provoqué des interpellations et des troubles dans les environs, mais le calme semble être revenu sur le campus après ces échauffourées.

    Selon des sources locales, les forces de l’ordre sont intervenues directement sur le campus universitaire, allant jusqu’à pénétrer dans les chambres des résidences étudiantes pour procéder à des arrestations. Cette méthode d’intervention a suscité une vive indignation parmi les étudiants, qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme une violation de leur espace de vie. D’après nos informations, au moins trois étudiants auraient été arrêtés au cours de ces opérations.

    Les affrontements ne se sont pas limités à l’université, car des conséquences collatérales ont également été signalées dans les environs. À proximité, dans le quartier de Kénia, des élèves du lycée local ont été affectées par l’usage de gaz lacrymogènes. Certaines jeunes filles, incapables de supporter les émanations, ont perdu connaissance. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement pour leur porter secours, mais cet incident a soulevé des inquiétudes quant à l’impact des violences sur des populations non impliquées.

    La situation sur le campus demeure tendue, bien que le calme ait été partiellement rétabli. Les étudiants, en colère, réclament des explications et une meilleure gestion de ces interventions sécuritaires, qu’ils jugent disproportionnées.

    Ces affrontements interviennent dans un climat déjà tendu marqué par des revendications étudiantes sur des problèmes d’hébergement, de restauration et de conditions d’apprentissage. Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, en grève illimitée depuis plusieurs jours, reprochent à l’administration et aux autorités de ne pas répondre à leurs préoccupations, ce qui a exacerbé la situation.

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    Tribunal de Dakar : Samuel Sarr renvoyé au parquet après son déferrement

    Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous la présidence d’Abdoulaye Wade, a été déféré ce mardi matin devant le procureur par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cependant, son dossier a fait l’objet d’un retour de parquet, selon des sources judiciaires, reportant ainsi son face-à-face avec le procureur à une date ultérieure, probablement ce mercredi.

    L’ancien ministre a été interpellé vendredi dernier à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass par la police de l’air et des frontières. Cette arrestation fait suite à une interdiction de sortie du territoire émise à son encontre par les gendarmes de la SR de Dakar.

    Samuel Sarr est cité dans une affaire de présumé détournement de fonds, bien que les détails exacts des accusations portées contre lui restent encore à clarifier. Il est actuellement assisté par son avocat, Me Baboucar Cissé, qui assure sa défense dans cette procédure.

    Ce développement judiciaire intervient alors que les autorités poursuivent leurs investigations sur les allégations portées contre l’ancien ministre. Plus d’informations devraient être révélées lors de sa prochaine comparution devant le procureur.

    VIH/Sida au Sénégal : 41 000 personnes touchées, des défis régionaux marqués et des efforts à intensifier

    Le Sénégal reste confronté à une lutte complexe contre le VIH/Sida, avec environ 41 000 personnes vivant actuellement avec le virus. Ce chiffre, qui inclut les anciens et nouveaux cas, témoigne de la persistance de l’épidémie malgré des efforts soutenus au fil des années. Dr Safiatou Thiam, secrétaire générale du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), a récemment partagé ces données et dressé un tableau des défis, notamment régionaux, qui entravent encore la progression vers l’élimination de la maladie.

    Chaque année, environ 1 000 nouvelles infections sont enregistrées dans le pays. Ces cas proviennent principalement de la transmission mère-enfant et des comportements à risque, notamment parmi les jeunes. Dr Thiam précise que cette tranche d’âge reste particulièrement vulnérable en raison de la méconnaissance des moyens de prévention, de la faible utilisation des préservatifs, et parfois d’une sensibilisation insuffisante sur les dangers du VIH/Sida.

    Les régions de Dakar et Thiès, du fait de leur forte densité de population, enregistrent naturellement un grand nombre de cas. Cependant, Kolda est la région la plus préoccupante après ces deux pôles, en raison de sa proximité avec la Guinée-Bissau. Ce pays voisin est l’un des plus touchés par le VIH en Afrique de l’Ouest, et les échanges transfrontaliers intensifient le risque de transmission dans cette région.

    Ziguinchor est également une zone critique, son enclavement et les impacts du conflit armé rendant difficile le déploiement des services de santé. Le manque d’accès aux structures de prévention et de traitement accroît la vulnérabilité des populations locales. D’autres régions comme Tambacounda, qui est un carrefour pour les voyageurs, ou encore Kédougou, où l’activité minière attire des travailleurs de diverses nationalités, affichent également des taux de risque élevés. Kaffrine, avec son rôle de plaque tournante, et Mbour, influencée par le tourisme, s’ajoutent à cette liste des zones vulnérables.

    Ces défis spécifiques à chaque région reflètent une réalité complexe. À Kolda, les déplacements fréquents entre le Sénégal et la Guinée-Bissau exposent davantage la population locale. À Ziguinchor, les effets prolongés du conflit armé ont réduit les infrastructures de santé nécessaires à une prévention efficace et à une prise en charge rapide des nouveaux cas. À Kédougou, les interactions dans les camps miniers, souvent marquées par un manque de sensibilisation et des comportements à risque, renforcent la propagation du virus.

    Malgré ces défis, les progrès dans la lutte contre le VIH/Sida ne sont pas inexistants. Aucun décès lié à la maladie n’a été signalé depuis 2022, signe que les traitements antirétroviraux et les efforts de sensibilisation produisent des effets positifs. Cependant, les zones enclavées et les régions à risques élevés nécessitent des interventions spécifiques et une attention accrue.

    Dr Safiatou Thiam insiste sur la nécessité de renforcer les programmes d’éducation, en particulier pour les jeunes, afin de les sensibiliser à l’importance de la prévention. Elle plaide également pour une approche transfrontalière, notamment dans des régions comme Kolda, afin de réduire l’impact des échanges avec des pays voisins à forte prévalence.

    Un autre point crucial est l’amélioration de l’accès aux services de santé dans les zones reculées et enclavées comme Ziguinchor ou Kédougou. Les infrastructures de prévention et de traitement doivent être renforcées pour permettre un dépistage rapide et un traitement efficace.

    La lutte contre le VIH/Sida au Sénégal reste une priorité nationale, mais elle requiert une approche intégrée, adaptée aux particularités de chaque région. Les efforts conjugués du gouvernement, des organisations locales et des partenaires internationaux seront essentiels pour réduire les nouvelles infections et assurer un soutien aux personnes vivant avec le VIH. En s’attaquant aux causes structurelles et en intensifiant les campagnes de sensibilisation, le Sénégal peut espérer inverser la tendance et progresser vers l’élimination de cette maladie.

    Scandale sur la cagnotte LCIS : DJ Malick accusé de manquements graves

    La gestion d’une cagnotte destinée à financer l’évacuation médicale de Djibril Dièye, animateur emblématique de l’émission Auto Mag sur TFM, a plongé Malick Ngaydé, alias DJ Malick, dans une tourmente médiatique et sociale. Ce dernier, administrateur de la plateforme Lutte Contre l’Indiscipline au Sénégal (LCIS), avait lancé en juillet 2024 une collecte pour venir en aide à Djibril Dièye, gravement malade et alité depuis deux ans.

    La cagnotte, clôturée après avoir permis de collecter 810 700 FCFA, devait permettre de financer l’évacuation de Djibril vers l’étranger pour des soins vitaux. Cependant, plusieurs mois après la fin de la collecte, les fonds n’avaient toujours pas été transférés à la famille du malade. Sous la pression des proches, DJ Malick a remis, ce mardi 26 novembre 2024, un chèque de 750 000 FCFA à la mère de Djibril Dièye.

    À la surprise générale, ce chèque s’est révélé sans provision lors de son dépôt à la banque, plongeant la famille de Djibril dans une profonde détresse. Déjà éprouvé par la maladie, le malade espérait ces fonds pour enfin accéder aux soins dont il a cruellement besoin.

    Contacté par la rédaction de Ledakarois.sn pour s’expliquer sur cette situation, DJ Malick a refusé de répondre à nos questions, ajoutant ainsi au flou autour de sa gestion de cette collecte.

    Cette affaire suscite une vive indignation, particulièrement sur les réseaux sociaux, où de nombreuses voix appellent à une totale transparence sur la gestion des cagnottes solidaires. Certains proches de Djibril envisagent des démarches juridiques pour clarifier la situation et exiger la restitution des fonds.

    Pour un homme gravement malade et une famille qui lutte déjà contre l’adversité, cette situation représente un coup dur. L’incident remet en question la confiance dans les initiatives de solidarité non encadrées, où des vies peuvent dépendre d’une gestion rigoureuse et responsable. La communauté attend désormais des explications claires de DJ Malick pour lever toute ambiguïté sur cette affaire qui ternit un élan initial de générosité.

    DÉGRADATION DU CLIMAT DES AFFAIRES : La commission conjointe Sénégalo-américaine pour une stratégie de redynamisation

    En réponse à la dégradation du climat des affaires au Sénégal, une commission mixte sénégalo-américaine s’est réunie à Washington pour définir une stratégie de relance économique.

    En août 2024, le climat des affaires au Sénégal a enregistré une dégradation notable, selon les résultats de l’enquête d’opinion menée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). L’indicateur synthétique, basé sur les soldes d’opinion des chefs d’entreprise, a chuté de 5,2 points par rapport au mois précédent, s’établissant à 90,9. Une situation inquiétante due au pessimisme grandissant au sein des industriels, des entrepreneurs des secteurs du BTP et des prestataires de services. En comparaison annuelle, cet indicateur a perdu 5,4 points, soulignant une tendance défavorable persistante.
    Les principaux facteurs de cette dégradation concernent la faible demande, le recouvrement difficile des créances, l’approvisionnement en matières premières complexe et la fiscalité. Ces problèmes sont particulièrement marqués dans le sous-secteur industriel, où l’opinion des acteurs économiques s’est détériorée, notamment en ce qui concerne la production, les commandes et les perspectives de croissance. Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, la situation est similaire, avec des préoccupations majeures liées à la concurrence déloyale, à l’accès difficile au crédit et au foncier, ainsi qu’à des problèmes de corruption et de fraude.
    Face à cette conjoncture économique difficile, une initiative importante a été prise pour redynamiser l’économie sénégalaise : la tenue d’une commission mixte sénégalo-américaine à Washington, vendredi dernier. Cette rencontre a été l’occasion de discussions approfondies sur l’amélioration du climat des affaires, ainsi que sur des secteurs clés pour l’avenir économique du Sénégal, tels que l’agriculture, l’économie bleue et la technologie. Ces thématiques sont devenues des priorités partagées entre les deux nations, désireuses de mettre en place une stratégie de développement économique durable et d’innovation.

    ORIENTATIONS

    L’initiative a été présidée par Kurt Campbell, secrétaire d’État adjoint des États-Unis, et Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal, et a réuni des délégations multisectorielles des deux pays. Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis à Dakar, les deux parties ont convenu que des réformes économiques substantielles, soutenues par un secteur privé fort et compétitif, étaient essentielles pour stimuler la croissance au Sénégal.
    L’importance de la transparence et de la bonne gestion des finances publiques a été soulignée par les États-Unis, qui ont exprimé leurs félicitations pour les progrès réalisés par le gouvernement sénégalais dans ce domaine. Les discussions ont également permis d’explorer des opportunités pour renforcer la coopération dans le secteur agricole, un pilier de l’économie sénégalaise, ainsi que la mise en place d’une économie bleue durable, visant à valoriser les ressources maritimes tout en préservant l’environnement.
    Les technologies ont également occupé une place centrale dans les échanges, avec l’objectif de moderniser les infrastructures numériques du Sénégal et d’encourager l’innovation. En effet, le développement de partenariats technologiques a été identifié comme un levier stratégique pour soutenir la croissance et la compétitivité du pays.
    À l’issue de cette réunion, un accord a été conclu pour poursuivre les initiatives discutées via des canaux diplomatiques, avec une prochaine réunion de la commission mixte prévue au Sénégal. Ce rendez-vous témoignera de l’engagement continu des deux pays à travailler ensemble pour renforcer les relations bilatérales et soutenir le développement économique du Sénégal.
    Le gouvernement sénégalais a réaffirmé son engagement à mener des réformes rigoureuses dans la gestion des finances publiques et à collaborer avec des institutions internationales telles que le FMI pour assurer la stabilité économique du pays. Les États-Unis, de leur côté, ont exprimé leur volonté de soutenir ces efforts à travers une expertise technique accrue et une assistance via des agences comme USAID et la Millennium Challenge Corporation.
    Cette commission conjointe marque un tournant pour le Sénégal, qui cherche à inverser la tendance négative actuelle et à bâtir les bases d’une économie plus résiliente et prospère.


    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°332 – du 26/11/2024

    🔴 DÉGRADATION DU CLIMAT DES AFFAIRES AU SÉNÉGAL : L’ALLIANCE DAKAR-WASHINGTON POUR INVERSER LA TENDANCE
    🔴 RAPPORT OLT DU CONTEXTE POST-SCRUTIN : « [PAS] DE CONTESTATION DES RÉSULTATS PROVISOIRES », SELON LE FC

    🔴 JEUX AFRICAINS MILITAIRES – TAEKWONDO : LE SÉNÉGAL AJOUTE 2 MÉDAILLES AU BUTIN
    🔴 COUPE D’AFRIQUE DE JUDO DAKAR 2024 : LE SÉNÉGAL EN TÊTE DU CLASSEMENT GÉNÉRAL

    Diffusion de fausses nouvelles : Cheikh Thiam “Ambassadeur” placé en garde à vue

    Cheikh Thiam, connu sous le surnom “Ambassadeur”, a été placé en garde à vue par la Division spéciale de Cybersécurité (DSC) de la police nationale. Selon des informations exclusives rapportées par Ledakarois.sn, le politicien est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et pourrait être déféré devant le procureur dès ce mardi, sauf changement de programme.

    Cette interpellation fait suite à des déclarations controversées de Cheikh Thiam. Il avait annoncé une prétendue série d’assassinats par empoisonnement, une allégation qui a rapidement suscité l’intervention du procureur de la République. Ce dernier a chargé la DSC d’enquêter sur ces propos jugés alarmants et sans fondement.

    Cheikh Thiam est désormais sous le coup d’une enquête visant à déterminer la véracité de ses affirmations et leur impact sur l’ordre public. La diffusion de fausses nouvelles est un délit sévèrement réprimé au Sénégal, notamment lorsqu’elle engendre un trouble à l’ordre public ou alimente des tensions sociales.

    Cette affaire intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des poursuites pour diffusion de fausses informations, souvent liées à des enjeux politiques ou sociaux. Les autorités réitèrent leur volonté de lutter contre la désinformation, tandis que certains observateurs dénoncent une instrumentalisation de la justice pour museler les voix discordantes.

    Affaire Samuel Sarr : détention restrictive et conditions difficiles dénoncées

    L’ancien ministre de l’Énergie, Samuel Sarr, actuellement en garde à vue à la Section des recherches de Colobane, fait face à des conditions de détention jugées difficiles, selon des informations rapportées par Leral. Arrêté dans le cadre d’un différend judiciaire l’opposant à Moustapha Ndiaye, actionnaire et ancien président du Conseil d’administration de West African Energy, il est privé de visites, sauf celles de ses avocats.

    Selon une source proche de Samuel Sarr, les membres de sa famille se sont vu refuser tout accès à lui depuis son interpellation, ce qui suscite des critiques. Cette situation est perçue comme une atteinte à ses droits, d’autant que la source rappelle son parcours au service de la Nation, et estime qu’il devrait bénéficier d’un traitement respectueux de sa dignité.

    Outre le différend lié à une transaction de 2 milliards de francs CFA dénoncée par Moustapha Ndiaye, Samuel Sarr a lui-même déposé une plainte contre ce dernier. Cependant, cette plainte, selon ses proches, n’a pas été instruite par les enquêteurs pour des raisons inexpliquées, alimentant des interrogations sur l’équité de la procédure.

    La détention de Samuel Sarr dans ces conditions difficiles relance le débat sur le respect des droits des personnes en garde à vue au Sénégal. Ses proches et ses soutiens appellent à ce qu’il soit traité avec équité et dans le respect des normes en vigueur, tout en espérant une évolution rapide de la situation.

    Appel du Khalife : Touba Ca Kanam réagit avec une contribution de 114 millions de francs

    En réponse à l’appel lancé par le Khalife général des Mourides, Touba Ca Kanam a réagi en annonçant une contribution de 114 millions de francs pour les travaux de réfection et d’embellissement de la grande mosquée de Touba. L’appel avait été fait par le chef religieux lors de la clôture des activités de Junatun Limàn Nazamaho, où il avait annoncé le démarrage imminent de ces travaux.

    Cette contribution, remise ce lundi par la structure dirigée par Serigne Habibou Mbacké Falilou, marque un soutien significatif aux efforts entrepris pour l’embellissement de la grande mosquée, un symbole de la foi et de la culture mouride. Le Khalife, accompagné de Serigne Mame Mor Mbacké, président de Touba Ca Kanam, et de Serigne Abdou Lahad Mbacké Habibou, a salué cet élan de solidarité en faveur d’une initiative de grande envergure pour la communauté mouride.

    Cette donation témoigne de l’engagement des membres de la communauté à soutenir les projets de développement religieux et à répondre aux besoins spirituels des fidèles, tout en préservant le rayonnement de Touba, ville sainte et centre spirituel de la confrérie mouride.

    Rougeole : 449 cas enregistrés en 2024, une campagne nationale de vaccination en préparation

    Le Sénégal fait face à une résurgence de la rougeole avec 449 cas confirmés recensés dans 33 districts sanitaires, soit 41 % des 79 districts que compte le pays. Ces informations ont été communiquées lundi par le docteur Abdoulaye Mangane, médecin à la Direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, lors d’une journée d’information en prélude à une campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole.

    Pour faire face à cette situation, une vaste campagne de vaccination a été planifiée. L’objectif est de protéger environ 7 326 586 enfants, en utilisant 8 millions de doses de vaccins. Le lancement de cette initiative se fera dans le district de Yeumbeul, en banlieue dakaroise. Malgré la hausse des cas de rougeole, aucune perte de vie n’a été signalée depuis 2022, où deux décès avaient été enregistrés.

    Cependant, des défis importants subsistent pour assurer le succès de cette campagne. Parmi eux, la nécessité d’intensifier la sensibilisation des populations afin de surmonter les réticences et les doutes entourant la vaccination. Le docteur Mangane a souligné l’importance d’une communication claire et précise pour contrer les rumeurs et encourager l’adhésion des familles à la campagne.

    Le médecin a insisté sur l’importance de mobiliser tous les acteurs, y compris les familles, les leaders communautaires et les professionnels de santé, pour garantir une forte participation. Il a rappelé que cette campagne vise non seulement à freiner l’épidémie actuelle, mais également à prévenir de futures flambées de rougeole et de rubéole, tout en renforçant l’immunité collective au sein de la population.

    Dans un contexte où la rougeole reste une menace mondiale pour la santé publique, cette initiative est perçue comme une mesure essentielle pour protéger les enfants et assurer la sécurité sanitaire au Sénégal.

    Accident de la route à Matam : Trois morts et quinze blessés dans une collision entre minibus

    Un tragique accident de la route s’est produit ce lundi matin, entre les localités de Trawo Dendoudy et Danthialy, dans la région de Matam. Selon les informations fournies par le lieutenant-capitaine Ignace François Ndiaye de la compagnie locale d’incendie et de secours, l’accident a causé la mort de trois personnes et fait quinze blessés.

    La collision, survenue vers 5 heures du matin, a impliqué deux minibus. Parmi les blessés, cinq sont dans un état critique et ont été pris en charge en urgence par les services de secours.

    Les autorités ont ouvert une enquête pour établir les circonstances exactes de cet incident, qui vient rappeler une fois de plus la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière dans la région.

    Adama Gaye libéré sous condition : son procès fixé à vendredi prochain

    Le journaliste Adama Gaye a obtenu une liberté provisoire accordée par le procureur de la République, selon une source autorisée citée par Ledakarois.sn. Déféré ce matin par la Division des investigations criminelles (DIC) pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles, il sera jugé vendredi prochain au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

    Lors de son déferrement, Adama Gaye était assisté de son avocat, Me Seydou Diagne. Cette affaire, qui a attiré l’attention de l’opinion publique, sera scrutée de près lors de l’audience à venir, où les charges portées contre le journaliste seront examinées en détail.

    Redevabilité électorale : un rapport pointe les lacunes et propose des réformes

    Un rapport récent intitulé « Redevabilité électorale » met en lumière les enjeux cruciaux liés à la transparence et à la responsabilité dans les processus électoraux. Il souligne que la redevabilité est une condition indispensable pour renforcer la confiance des citoyens envers les institutions démocratiques et garantir des élections crédibles.

    Le document, issu d’une analyse approfondie des processus électoraux, identifie plusieurs dysfonctionnements qui compromettent la transparence et propose des recommandations pour y remédier.

    L’évaluation des initiatives existantes révèle des failles notables. Si des efforts ont été consentis pour renforcer la transparence – notamment à travers des plateformes numériques et la formation d’observateurs – plusieurs obstacles subsistent. Le rapport pointe un manque de communication proactive des institutions électorales, des faiblesses dans les technologies utilisées, et des inégalités dans l’accès aux médias pour les candidats et partis politiques.

    Par exemple, certains électeurs ont exprimé des frustrations face à des informations électorales insuffisamment accessibles ou mises à jour tardivement. Ces lacunes, selon le rapport, sapent la confiance des citoyens et alimentent les soupçons de pratiques opaques.

    Face à ces constats, le rapport émet des recommandations concrètes. Parmi celles-ci figurent :

    Renforcer les cadres législatifs : Adopter des lois garantissant l’accès public aux données électorales et criminalisant les pratiques opaques.

    Moderniser les outils numériques : Investir dans des technologies fiables pour assurer une gestion et une diffusion efficaces des informations électorales.

    Promouvoir la participation citoyenne : Sensibiliser les citoyens sur leur rôle dans le suivi et la transparence des élections.

    Former les acteurs clés : Développer des programmes de formation pour les membres des commissions électorales, les observateurs et les médias afin de garantir un suivi impartial et informé.

    Le rapport compare également la situation locale à celle de pays ayant mis en place des mécanismes exemplaires de transparence électorale. Ces études de cas servent à illustrer des pratiques pouvant être adaptées pour renforcer la gouvernance démocratique.

    En conclusion, le rapport insiste sur l’urgence de réformer les mécanismes existants pour garantir des élections transparentes et équitables. Il appelle à une mobilisation collective des institutions, de la société civile et des citoyens pour bâtir un système électoral où la redevabilité n’est plus une option mais une norme.

    Saisie record de cocaïne à Koungheul : 235 kg interceptés par les Douanes sénégalaises

    Les Douanes sénégalaises ont réalisé une importante saisie de drogue ce dimanche 24 novembre 2024, dans la localité de Koungheul, dans la région de Kaffrine. Une cargaison de 235 kilogrammes de cocaïne pure, répartie en 210 plaquettes, a été interceptée par les agents de la Brigade mobile de Koungheul, appartenant à la Région douanière du Centre.

    Cette opération, menée à 10 heures du matin, s’est déroulée dans le cadre d’un ciblage d’un véhicule de type pick-up, en provenance d’un pays limitrophe. Lors d’un contrôle minutieux, les agents ont découvert une cachette aménagée entre le châssis et la benne du véhicule, où la drogue était dissimulée. Le conducteur, de nationalité étrangère, a été arrêté et remis aux autorités compétentes.

    Les tests effectués sur la drogue, à l’aide de kits de détection spécialisés, ont été confirmés par le Laboratoire national de la Police technique et scientifique. La valeur estimée de cette cargaison sur le marché illicite s’élève à 18,8 milliards de francs CFA.

    Cette saisie s’inscrit dans une série d’opérations similaires effectuées par les Douanes sénégalaises cette année. Entre mars et novembre 2024, un total impressionnant de 2114 kilogrammes de cocaïne a été intercepté sur le corridor Dakar-Kidira, représentant une valeur marchande de plus de 169 milliards de francs CFA.

    L’Administration des Douanes a réaffirmé sa volonté de lutter contre la criminalité transnationale organisée, en particulier le trafic international de drogues, qui constitue une menace majeure pour la sécurité nationale et régionale. Ces succès témoignent de la vigilance et de l’engagement des forces douanières sénégalaises dans cette lutte.

    Affaire « Amir Abo » : des révélations troublantes sur l’homme d’affaires sénégalais

    Abo Mbacké, connu sous le pseudonyme « Amir Abo », a été placé sous mandat de dépôt pour des accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux. Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, met en lumière des éléments intrigants découverts par la Division des investigations criminelles (Dic).

    Selon le quotidien Libération, l’homme d’affaires est en possession d’un passeport diplomatique sénégalais numéroté 21PD14881, délivré le 14 mars dernier, soit peu avant l’élection présidentielle. Lors d’une perquisition à son domicile situé à Sicap Foire, les enquêteurs ont également saisi des autocollants portant la mention : « His Excellency Amir Abo / Special Adviser to MBS ». Ces initiales renverraient au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane. Malgré ces découvertes, Abo Mbacké nie avoir prétendu être un conseiller du dirigeant saoudien.

    En parallèle, l’homme d’affaires fait face à trois plaintes distinctes. Une certaine M. D. Tall lui réclame 100 millions de FCFA, tandis que l’architecte Pierre Goudiaby Atépa accuse Amir Abo d’un impayé de 400 millions de FCFA. Le groupe audiovisuel Gélongal, de son côté, l’accuse d’avoir commandé un projet de film sans honorer ses engagements.

    Les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur ces accusations et sur l’origine des fonds impliqués. Les plaignants attendent des réponses et des actions de la justice dans cette affaire complexe et riche en rebondissements.

    Affaire Samuel Sarr : le directeur de la Senelec auditionné, l’enquête se poursuit

    Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie et actuel directeur général de West African Energy (WAE), est placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane depuis vendredi dernier. Son arrestation, survenue à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) alors qu’il rentrait de Dubaï, est liée à une plainte déposée par l’homme d’affaires Moustapha Ndiaye, président du Conseil d’administration de WAE. Ce dernier accuse Samuel Sarr d’abus de biens sociaux, pointant une transaction de 2 milliards de francs CFA jugée suspecte.

    Dans le cadre des investigations, Papa Toby Gaye, directeur général de la Senelec, a été auditionné par les enquêteurs pour fournir des renseignements en tant que représentant de la société. La Senelec détient en effet 15 % des parts de WAE, ce qui en fait un actionnaire stratégique du projet de centrale électrique.

    Cette affaire n’est pas récente. La plainte de Moustapha Ndiaye remonte à plusieurs mois, et Samuel Sarr avait déjà été entendu par les enquêteurs à deux reprises avant son interpellation. Le 14 novembre, accompagné de son avocat Me Baboucar Cissé, il avait nié les accusations portées contre lui et promis de fournir des preuves de son innocence.

    Le lendemain, l’ancien ministre était de retour à la Section de recherches avec les documents en question, espérant lever les soupçons. Cependant, les enquêteurs ont décidé d’approfondir leurs investigations, et Samuel Sarr a été à nouveau convoqué vendredi dernier, jour où il a été placé en garde à vue.

    Selon les informations rapportées par L’Observateur, Samuel Sarr devrait être auditionné à nouveau ce lundi 25 novembre. Cette affaire soulève des interrogations sur la gestion des fonds au sein de WAE et les relations entre ses actionnaires, en particulier entre Samuel Sarr et Moustapha Ndiaye.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°331 – du 25/11/2024

    🔴 WAE – GARDE À VUE POUR DÉTOURNEMENT PRÉSUMÉ DE 8 MILLIARDS F CFA : L’AVOCAT DE SAMUEL SARR NIE EN BLOC
    🔴 BAKEL – 37 CAS DE FEUX DE BROUSSE EN DEUX MOIS : PLUS DE 4 500 HA PARTENT EN FUMÉE !

    🔴 VICTOIRE CONTRE SITEU PAR DÉCISION ARBITRALE : MODOU LÔ SAUVE SON TRÔNE
    🔴 PRÉPARATIFS AFROBASKET / « SI ON NE FAIT PAS LE MINIMUM, JE NE VAIS PLUS DIRIGER CETTE ÉQUIPE » : LE COUP DE GUEULE DU COACH DES « LIONS »

    Feux de brousse à Bakel : Une crise environnementale avec 37 incidents et plus de 4 861 ha détruits

    Le département de Bakel, situé dans la région de la vallée du fleuve, fait face à une crise environnementale majeure en raison des feux de brousse. Entre octobre et novembre 2024, pas moins de 37 incendies ont été signalés, impactant une superficie de 4 861 hectares de terre. Ces chiffres ont été rendus publics lors d’une réunion du comité départemental de développement, qui a discuté de la prévention et de la gestion des feux de brousse dans la région. Le lieutenant Malang Kamara, chef du service des eaux et forêts de Bakel, a été chargé de faire un point sur la situation.

    Parmi les différentes localités touchées par ces incendies, la commune de Gabou ressort comme étant la plus gravement affectée. Elle a enregistré 14 cas de feux de brousse, représentant une perte de 4 255 hectares, soit près de 88% de la superficie totale détruite dans le département. Gabou est une zone où l’agriculture et l’élevage sont particulièrement importants, ce qui accentue les conséquences économiques et écologiques de ces incendies. Le lieutenant Kamara a expliqué que ces feux surviennent principalement à la fin des récoltes, quand les champs sont souvent laissés sans surveillance, et à l’arrivée des transhumants, qui déplacent leurs troupeaux vers de nouvelles pâturages.

    La majorité des feux de brousse dans cette région sont causés par des activités humaines, notamment l’agriculture, la coupe du bois, et parfois la négligence. Certaines pratiques agricoles, comme le brûlage des champs pour les préparer à de nouvelles cultures, sont des facteurs aggravants. De plus, l’arrivée de nouveaux groupes de transhumants avec leurs troupeaux dans des zones non préparées à recevoir ces animaux contribue également à l’extension des feux.

    Le lieutenant Kamara a souligné que ces incendies surviennent à un moment particulièrement délicat de l’année, où la fin des travaux champêtres et l’arrivée des transhumants s’accompagnent de tensions sur les ressources naturelles. Les feux de brousse, souvent incontrôlables, peuvent rapidement se propager, détruisant la végétation, menaçant les habitations et les espaces de vie des populations locales, et mettant en péril la biodiversité de la région.

    La lutte contre les feux de brousse à Bakel rencontre plusieurs obstacles majeurs. Selon le lieutenant Kamara, l’une des difficultés principales réside dans la faible participation des collectivités territoriales dans la gestion de ces incendies. Il a également évoqué l’insuffisance des ressources matérielles et des moyens humains pour faire face à l’ampleur du phénomène. En particulier, il manque des équipements adaptés pour intervenir rapidement. Le service des eaux et forêts manque d’unités légères de lutte contre les feux, ainsi que de moyens de transport et de matériels de lutte modernes tels que des tricycles équipés de mini-citernes, qui pourraient faciliter l’extinction des incendies en zone difficile d’accès.

    Le manque de carburant est également un problème récurrent qui ralentit l’efficacité des interventions. La mise en place d’une banque de carburant pourrait permettre de répondre plus rapidement aux urgences et d’améliorer les interventions sur le terrain.

    Pour faire face à cette crise, le lieutenant Kamara a formulé plusieurs propositions. Il a appelé à une meilleure dotation du service des eaux et forêts en équipements adaptés, comme des unités mobiles de lutte contre les feux, et la mise en place de tricycles équipés de mini-citernes dans chaque commune touchée par les feux. Cette mesure, selon lui, permettrait une intervention plus rapide et plus efficace, même dans les zones difficiles d’accès.

    Il a également souligné la nécessité de renforcer les capacités des collectivités territoriales, afin qu’elles puissent jouer un rôle plus actif dans la prévention des incendies. Des programmes de sensibilisation à l’importance de la prévention des feux de brousse doivent être mis en place, en impliquant à la fois les autorités locales, les acteurs communautaires et les transhumants.

    La situation à Bakel est un véritable défi pour la préservation de l’environnement et de la sécurité des populations locales. La multiplication des feux de brousse dans cette région, qui a de graves répercussions économiques et écologiques, exige une réponse coordonnée. Les autorités et les communautés doivent s’unir pour renforcer la prévention, améliorer les interventions d’urgence et veiller à la mise en place de solutions durables pour limiter les impacts de ces incendies.

    Kaolack : Un mort et plusieurs blessés dans l’effondrement de la dalle d’un bâtiment

    Un tragique accident s’est produit à Médina Baye, une localité de Kaolack, ce vendredi 23 novembre 2024, suite à l’effondrement de la dalle d’un bâtiment, qui a causé la mort d’une personne et fait plusieurs blessés. L’incident s’est produit vers 16 heures, dans un groupe d’intérêt économique (GIE) de femmes qui se spécialise dans la transformation de produits locaux. Ce bâtiment, qui servait de siège social pour les membres du GIE, est devenu le théâtre de ce drame.

    La victime, une jeune fille en stage au sein du GIE, a été retrouvée morte sous les décombres. Selon les premières informations fournies par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), elle était en train de travailler dans le bâtiment au moment de l’effondrement. Le bâtiment, qui abritait des activités liées à la transformation de produits alimentaires locaux, a été lourdement endommagé par l’effondrement de sa dalle, faisant tomber des gravats et des débris sur les personnes présentes.

    Les secours, composés de la 23e compagnie d’incendie et de secours du groupement des Sapeurs-pompiers de Kaolack, ont rapidement été déployés sur les lieux de l’accident. Ces derniers ont travaillé avec diligence pour extraire les blessés. Plusieurs personnes ont été retrouvées vivantes mais blessées. Elles ont été immédiatement évacuées vers les établissements de santé locaux, dont le centre de santé de Médina Baye et le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, pour y recevoir les soins nécessaires.

    Les autorités administratives locales, y compris les services de la police, se sont rendues sur le lieu de l’accident pour constater la situation. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de l’effondrement du bâtiment et d’en savoir plus sur les conditions qui ont mené à ce drame. Les enquêteurs se pencheront également sur la conformité des constructions dans cette zone pour vérifier si des violations des normes de sécurité ou de construction pourraient être en cause.

    Des témoins sur place ont exprimé leur inquiétude face à l’état des bâtiments dans cette zone, appelant les autorités à une vigilance accrue et à des inspections rigoureuses des constructions existantes. Selon eux, ce genre de drame aurait pu être évité si des mesures de sécurité appropriées étaient mises en œuvre dans la régulation des chantiers et des infrastructures. Les habitants ont également insisté sur l’importance d’assurer la stabilité des bâtiments, en particulier ceux qui abritent des activités communautaires, afin de protéger les vies humaines.

    Cet incident tragique a ravivé les préoccupations sur la qualité des constructions dans certaines régions du pays et a incité à des appels à l’action pour garantir que la réglementation en matière de construction et de sécurité soit strictement appliquée. Les autorités locales ont promis de faire toute la lumière sur cette affaire et d’appliquer les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

    Interpellation de Samuel Sarr : son chargé de communication s’étonne de l’arrestation

    Samuel Sarr, ancien Directeur général de la Senelec, a été arrêté le vendredi 22 novembre 2024 à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), alors qu’il revenait d’un voyage. Cette arrestation survient dans le cadre d’une enquête sur un détournement présumé de 8 milliards de FCFA au détriment de la société West African Society, dont Samuel Sarr est le Directeur général.

    Dans un communiqué officiel, le responsable de la communication de Samuel Sarr a exprimé son étonnement face à cette arrestation, soulignant que l’ancien dirigeant de la Senelec avait déjà fourni tous les éléments nécessaires aux enquêteurs pour faire la lumière sur cette affaire.

    Selon le communiqué, l’arrestation de Samuel Sarr est qualifiée de « surprenante », étant donné qu’il avait déjà été entendu par les enquêteurs et avait remis tous les documents pertinents pour éclaircir les faits. De plus, il est précisé que Samuel Sarr avait lui-même déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye, ancien président du conseil d’administration de West African Society. Toutefois, cette plainte n’aurait pas été instruite, ce qui soulève des interrogations sur le traitement de son dossier.

    L’affaire oppose Samuel Sarr à Moustapha Ndiaye, l’actionnaire et ancien président du conseil d’administration de West African Society. Le communiqué indique que Moustapha Ndiaye, ayant été remplacé à son poste, « n’a plus qualité pour agir » dans cette affaire. Il est également précisé que les allégations de détournement portées contre Samuel Sarr seraient infondées, soulignant que la société West African Energy, concernée par cette enquête, est une entreprise privée ayant mobilisé ses financements et réalisé ses projets sur fonds propres.

    Le communiqué indique que, malgré des alertes préalables reçues avant son arrivée à l’AIBD, Samuel Sarr n’a pas été dissuadé et est rentré librement au Sénégal. Son équipe de conseillers suit de près le dossier, dans l’espoir que la plainte qu’il a déposée contre Moustapha Ndiaye reçoive enfin une suite favorable et qu’il soit rétabli dans ses droits dans les plus brefs délais.

    Macky Sall tête de liste Takku-Wallu aux législatives : « C’était une faute majeure » selon Robert Bourgi

    L’investiture de l’ancien président sénégalais, Macky Sall, comme tête de liste de la coalition Takku-Wallu lors des élections législatives du 17 novembre 2024, continue de susciter des réactions. L’une des critiques les plus vives est venue de Robert Bourgi, avocat franco-libanais et conseiller de nombreux présidents africains. Lors de son intervention à l’émission Grand Jury du dimanche sur RFM le 24 novembre 2024, Bourgi a qualifié cette décision de « faute grave », expliquant qu’il avait tenté de dissuader Macky Sall de se lancer dans cette campagne.

    Robert Bourgi a révélé qu’il avait personnellement parlé à Macky Sall pour lui faire comprendre qu’il était inopportun pour un ancien chef d’État, ayant exercé deux mandats, de se présenter à nouveau comme tête de liste. Selon lui, Macky Sall ne pouvait même pas mener une campagne dans le pays, ce qui rendait sa candidature problématique. « Quand je l’ai appris, je lui ai dit que c’était une faute majeure. Je lui ai dit : ‘Macky, tu as exercé deux mandats, comment peux-tu être tête de liste alors que tu ne peux même pas faire campagne dans le pays ?’ », a confié Bourgi.

    En outre, il a conseillé à l’ex-président de suivre l’exemple de ses prédécesseurs, comme Abdou Diouf, qui ont quitté la scène politique en toute dignité après leurs mandats. « T’aurais dû faire comme tes prédécesseurs, notamment Abdou Diouf, partir la tête haute et ne plus te mêler à la vie politique », a ajouté Bourgi, soulignant que ce retrait aurait été plus honorable pour un ancien chef d’État.

    Robert Bourgi a également mentionné un rôle que Macky Sall avait acquis sur la scène internationale, notamment grâce à son influence auprès du président français Emmanuel Macron. Selon Bourgi, cet engagement diplomatique ne nécessitait pas une nouvelle candidature. « Macky Sall avait une fonction que lui avait attribuée le Président Macron, il n’avait pas besoin d’être candidat, c’est une faute de sa part de le faire », a-t-il déclaré.

    Lors de la proclamation des résultats provisoires des élections législatives anticipées, la coalition Takku-Wallu, dirigée par Macky Sall, n’a remporté que 17 sièges sur les 165 disponibles. Pour Bourgi, ce résultat est bien en deçà des attentes et ne correspond pas à la dignité attendue d’un ancien président. « Ce n’est pas digne d’un ancien chef d’État », a-t-il fustigé.

    Pour Robert Bourgi, l’ancien président sénégalais semble avoir pris conscience de la portée de son engagement politique. « Je crois que Macky Sall lui-même a réalisé qu’il avait fait une faute », a conclu l’avocat. Selon lui, la situation aurait pu être évitée si Macky Sall avait choisi de s’abstenir de revenir dans la vie politique, laissant ainsi la place à de nouvelles figures pour mener le pays.

    Garde à vue de Moustapha Diakhaté et Adama Gaye : la Ligue sénégalaise des droits humains appelle à la responsabilité et à la sérénité

    La garde à vue de Moustapha Diakhaté et d’Adama Gaye, deux figures publiques récemment placées sous enquête, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Alassane Seck, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), qui, lors de sa participation à l’émission « Jury du dimanche » (JDD) sur I-radio le 24 novembre 2024, a appelé à la responsabilité et à la sérénité face à cette situation.

    Alassane Seck a insisté sur le besoin crucial pour les leaders d’opinion de « assumer leurs propos ». Selon lui, l’affaire Diakhaté-Gaye met en lumière l’importance de la responsabilité, particulièrement en ce qui concerne la liberté d’expression. Le président de la LSDH a souligné qu’il était « très grave » de tenir des propos péremptoires concernant des accusations aussi sérieuses que la mort de personnes, en particulier lorsqu’il s’agit de figures publiques telles qu’un ministre de la République. Il a précisé que de telles déclarations doivent être abordées avec une grande prudence et responsabilité.

    Seck a également évoqué la question du respect des électeurs, s’interrogeant sur l’opportunité pour une personne ayant une expérience politique de tenir des propos insultants à l’égard de ses concitoyens. Il a affirmé que de telles attitudes étaient « irresponsables » et contraires à l’éthique d’un véritable responsable politique.

    Le président de la LSDH a rappelé que la liberté d’expression est un droit fondamental, mais que celui-ci doit être exercé avec une conscience aiguë de ses implications. « Nous, défenseurs des droits humains, n’avons jamais été convoqués pour des accusations aussi graves », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de « réfléchir avant de dire n’importe quoi ». Pour lui, chaque mot prononcé en public doit être pris avec sérieux et responsabilité, d’autant plus lorsqu’il peut nuire à des individus ou perturber l’ordre public.

    Concernant les aspects juridiques de l’affaire, M. Seck a évoqué le fait que le code pénal sénégalais, qui date de 1960, reste inchangé et nécessite des réformes profondes. Toutefois, il a précisé qu’en attendant que ces réformes soient mises en œuvre, il est impératif d’accepter le cadre juridique actuel, même si celui-ci présente des imperfections. « Il faudra que les gens acceptent l’existant », a insisté Seck, appelant à une certaine sérénité dans le traitement des affaires judiciaires en cours.

    Alassane Seck a pris position pour une gestion calme et responsable de cette affaire, tout en réaffirmant que les leaders d’opinion doivent être conscients de la portée de leurs déclarations et de l’impact qu’elles peuvent avoir sur la société.

    Enseignement supérieur : le SAES dénonce la situation universitaire

    Le Bureau national (BN) du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a publié un communiqué en date du 23 novembre 2024, à la suite d’une réunion tenue le 22 novembre à Dakar, où plusieurs points préoccupants concernant la situation universitaire ont été abordés. Le syndicat a exprimé son mécontentement face à une série de problèmes persistants dans le secteur, qui affectent tant les enseignants que les étudiants.

    Le SAES commence par dénoncer le non-respect des engagements pris par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) lors de ses précédentes tournées dans les universités publiques. En effet, malgré les promesses faites, de nombreuses universités continuent de rencontrer des perturbations dans leurs activités pédagogiques, ce qui nuit au bon déroulement des enseignements et des programmes académiques. Le syndicat met ainsi en évidence les conséquences immédiates de ce manquement sur le terrain, notamment dans la gestion des cours et de l’administration universitaire.

    Le SAES a également déploré le renvoi à une date indéterminée des mesures annoncées lors du séminaire sur la stabilisation du calendrier académique, qui visait à mettre fin aux perturbations récurrentes dans les universités. Cette situation renforce l’incertitude et complique davantage l’organisation des activités universitaires, déjà fragilisée par des grèves passées et des retards dans les calendriers. Le syndicat estime qu’il est désormais impossible d’avoir une année académique stable si les engagements du gouvernement restent sans suite.

    L’une des critiques majeures du SAES porte également sur la violation des textes législatifs. Le syndicat pointe du doigt la violation flagrante de l’article 3 de la loi n° 2015-26 relative aux universités publiques, ainsi que de l’article 2 du décret n° 2016-1805, qui régit l’orientation des bacheliers. En effet, des quotas de bacheliers largement supérieurs à ceux définis par les instances académiques des universités ont été envoyés dans ces établissements, sans mesures d’accompagnement adéquates, ce qui a entraîné une surcharge dans les infrastructures universitaires et perturbé l’organisation pédagogique. Ce problème d’orientation massive des bacheliers, sans préparation préalable des établissements, aggrave la situation des universités, déjà confrontées à un manque de ressources matérielles et humaines.

    Par ailleurs, le SAES fait état de retards récurrents dans le paiement des salaires des enseignants-chercheurs et chercheurs dans les universités publiques. Selon le syndicat, le non-versement des cotisations prélevées sur les salaires des enseignants au Fonds National de Retraite (FNR) constitue un autre problème majeur. Ces retards dans le paiement des salaires et l’absence de financement des cotisations de retraite affectent non seulement les conditions de travail des enseignants, mais aussi leur bien-être et leur sécurité financière.

    Le SAES revient également sur le non-respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 6 janvier 2023, notamment en ce qui concerne la question de la pension de réversion pour les enseignants-chercheurs et chercheurs décédés. Bien qu’un décret adopté en février 2024 ait été censé résoudre cette problématique, il semble avoir disparu dans les « méandres de l’administration », sans explication claire. La nouvelle version du décret, qui avait été promise par le MESRI, n’a toujours pas été signée, et le syndicat n’a pas été informé des raisons qui empêchent sa mise en œuvre.

    Le SAES constate que ces problèmes non résolus, combinés à l’absence de solutions durables aux difficultés rencontrées par le secteur, mettent en péril la stabilité de l’enseignement supérieur. L’absence de nouvelles infrastructures pédagogiques et sociales, le déficit d’enseignants et les budgets insuffisants restent des obstacles majeurs pour le bon déroulement de l’année académique. Ces lacunes compromettent sérieusement l’avenir de l’enseignement supérieur, malgré les efforts des chercheurs et enseignants-chercheurs, qui se battent pour offrir un enseignement de qualité dans des conditions difficiles.

    Lors de sa rencontre avec la délégation du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) le 21 novembre 2024, le SAES a réaffirmé sa volonté d’apporter une contribution constructive à la pacification de l’espace universitaire. Le syndicat a exprimé son ouverture à des discussions, mais a précisé que certaines questions, comme celle de la réversion des pensions aux ayants droit des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés, ne sont pas négociables. Le SAES considère cette question comme une question de justice et d’équité, essentielle à l’intégrité du système universitaire et à la dignité des travailleurs du secteur.

    En conclusion, le SAES appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes et urgentes pour résoudre la crise dans l’enseignement supérieur et à garantir une stabilité pour l’année académique en cours. Le syndicat exige que des solutions soient trouvées pour améliorer les conditions de travail des enseignants, réguler l’orientation des bacheliers et résoudre les questions financières et administratives qui entravent le bon fonctionnement des universités publiques.

    Commémoration de la journée du tirailleur : Macron à Dakar pour assister aux festivités

    Le président français, Emmanuel Macron, sera à Dakar pour participer aux festivités commémoratives de la Journée du Tirailleur. Cet événement marquera le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais, qui a eu lieu le 1er décembre 1944. L’information a été confirmée par la présidence de la République du Sénégal, selon Le Soleil Digital.

    La participation du président Macron à cette commémoration a été annoncée dans son discours du 21 novembre 2024, qu’il a prononcé lors des cérémonies du 80e anniversaire du débarquement de Provence. À l’invitation du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, Emmanuel Macron se rendra donc à Dakar pour honorer la mémoire des tirailleurs sénégalais, ces soldats qui ont servi pendant la Seconde Guerre mondiale et qui ont souffert de nombreuses injustices, y compris le massacre de leurs camarades en 1944.

    Cette journée revêt une importance particulière, car elle rend hommage à la contribution de ces soldats dans le cadre de la lutte pour la liberté, tout en soulignant les souffrances infligées aux tirailleurs sénégalais, dont beaucoup ont été tués dans des conditions atroces. La commémoration de cet événement vise également à renforcer les liens entre la France et le Sénégal, deux pays liés par une longue histoire.

    L’initiative, en plus de rendre hommage aux tirailleurs, est également l’occasion pour les deux présidents de discuter des enjeux historiques, diplomatiques et culturels entre leurs pays, marquant ainsi un geste de réconciliation et de reconnaissance envers les sacrifices des soldats africains pendant la guerre.

    Le président Macron, qui a montré à plusieurs reprises son engagement pour la reconnaissance des injustices du passé colonial, voit dans cette commémoration une opportunité de poser un acte symbolique fort pour l’avenir des relations franco-sénégalaises.

    Ziguinchor : Jean Baptiste Valter Manga, nouvel évêque, installé officiellement à la cathédrale Saint-Antoine de Padoue

    Le dimanche 24 novembre 2024, la ville de Ziguinchor a célébré l’installation officielle de son nouvel évêque, Monseigneur Jean Baptiste Valter Manga, à la cathédrale Saint-Antoine de Padoue. Cette cérémonie, marquée par un grand faste religieux, a fait suite à son ordination épiscopale le samedi 23 novembre 2024 au Séminaire Saint-Louis de Ziguinchor. L’ordination a été présidée par Monseigneur Jean Pierre Bassène, évêque du diocèse de Kolda. Ce fut une étape importante pour l’Église catholique de Ziguinchor et de toute la région de la Casamance.

    Lors de son ordination, Monseigneur Manga a choisi comme devise « Dieu fait Grâce », soulignant son engagement à mener son ministère sous le signe de la miséricorde et de la paix. Dans son discours, il a exprimé son souhait de construire une « véritable demeure de la paix » pour la région de la Casamance, une région marquée par des décennies de conflit.

    Monseigneur Jean Baptiste Valter Manga a affirmé : « J’ai choisi comme devise ‘Dieu fait Grâce’. J’ai la volonté d’orienter mon ministère dans le sens de la miséricorde ». Il a ensuite évoqué le respect de la vie dans les cultures locales, soulignant que même celle de l’ennemi doit être sacrée, et que cette conception étend le respect aux animaux et aux plantes. Il a invité à une réconciliation authentique, non seulement entre les peuples mais aussi entre les différentes religions présentes en Casamance.

    « Nous savons combien la vie est sacrée dans nos cultures locales. Même la vie de l’ennemi est sacrée », a-t-il précisé, faisant appel aux religions traditionnelles pour contribuer à la réconciliation des populations. Il a également appelé à un travail commun avec les communautés musulmanes, partageant les mêmes attributs de Dieu. « Nous avons un même attribut de Dieu malgré nos différences », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’unité pour la paix.

    Dans son discours, il a fait référence aux paroles du Pape Jean-Paul II prononcées en 1992, sur le respect de la vie et la nécessité de la miséricorde pour garantir une paix durable. « Il ne pouvait y avoir de paix réelle et durable sans cette vertu de miséricorde », a-t-il rappelé.

    Monseigneur Manga a également insisté sur le rôle primordial des religieux dans le processus de réconciliation en Casamance. « Le travail de réconciliation nous revient à nous religieux, dans nos mosquées, églises et bois sacrés », a-t-il ajouté, soulignant l’impact direct de l’instabilité sur les populations locales et l’importance pour les religieux de jouer un rôle de médiateurs.

    Il a mentionné que 32 ans après le début du conflit en Casamance, l’Église de Ziguinchor reste engagée pour la stabilité de la région, en collaboration avec tous les acteurs politiques, religieux, universitaires et les populations. Selon lui, l’objectif est de tourner la page du conflit et d’ouvrir un nouveau chapitre, celui du développement et du rétablissement de la dignité humaine. Cette déclaration s’inscrit dans le contexte du conflit qui oppose depuis plus de 40 ans les indépendantistes du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) au gouvernement sénégalais.

    La Casamance, théâtre du plus ancien conflit armé du continent, souffre encore des séquelles de ces violences qui ont fortement affecté l’économie de la région. Monseigneur Manga, avec son engagement à promouvoir la paix, entend œuvrer pour apaiser les tensions et créer des conditions propices à la réconciliation.

    Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, représentant le gouvernement sénégalais lors de la cérémonie, a exprimé ses vœux de succès au nouvel évêque. Il a salué le rôle actif de l’Église dans la promotion de la paix au Sénégal et a assuré que l’État continuera de soutenir les initiatives de réconciliation portées par l’Église.

    Jean Baptiste Valter Manga, âgé de 52 ans, a été nommé évêque de Ziguinchor par le Pape François le 20 juin 2024. Titulaire d’une licence en théologie biblique, d’un doctorat en ethnologie et anthropologie, Monseigneur Manga a auparavant occupé des postes importants dans l’Église, notamment comme vicaire à la paroisse du Bon Pasteur d’Enampore. Avant son ordination épiscopale, il avait également été professeur de mathématiques et de sciences naturelles au petit séminaire de Ziguinchor, ainsi que responsable de la commission des vocations.

    L’ordination épiscopale a eu lieu en présence de nombreuses personnalités religieuses et politiques, notamment le nonce apostolique au Sénégal, Valdemar Stanislaw Sommertag, représentant du Pape François, ainsi que de nombreux religieux et religieuses, autorités administratives, locales et des populations venues de tout le Sénégal et au-delà.

    Ce dimanche 24 novembre 2024 marque donc un tournant pour l’Église de Ziguinchor, avec l’installation officielle de Monseigneur Jean Baptiste Valter Manga, dont le ministère s’annonce sous le signe de la paix, de la réconciliation et du développement pour la région de la Casamance.

    Ousmane Sonko aux nouveaux députés du PASTEF : « L’Assemblée nationale doit enfin être rehaussée au niveau qui devait être le sien depuis longtemps »

    Le PASTEF, sous la direction de son leader Ousmane Sonko, a organisé un atelier de renforcement des capacités destiné à ses nouveaux députés récemment élus, dans le cadre de leur préparation à leur mandat au sein de l’Assemblée nationale. Cet atelier, qui s’est déroulé sur trois jours, avait pour objectif d’éclairer les élus sur leurs responsabilités législatives et les enjeux cruciaux auxquels ils seront confrontés. Les thématiques abordées lors de l’atelier ont couvert divers domaines essentiels du fonctionnement parlementaire, notamment l’installation du bureau de l’Assemblée, le rôle des différents organes parlementaires, le processus de la loi de finances, la procédure de contrôle de l’action du gouvernement, ainsi que les responsabilités liées à la Haute Cour de justice.

    Le discours d’ouverture de l’atelier a été prononcé par Ousmane Sonko, qui a insisté sur la place centrale de l’Assemblée nationale dans la gouvernance et la démocratie sénégalaise. Le leader du PASTEF a mis en avant la nécessité de rehausser l’Assemblée nationale à la hauteur des défis auxquels le pays fait face, soulignant que cette institution est un pilier fondamental de la démocratie et qu’il est grand temps qu’elle joue son rôle de manière plus visible et plus effective. « L’Assemblée nationale doit enfin être rehaussée au niveau qui devait être le sien depuis très longtemps, indépendamment des divergences politiques entre l’Assemblée et l’Exécutif », a-t-il déclaré, ajoutant que, selon lui, la représentation parlementaire devrait déterminer le statut du chef de l’opposition. Il a expliqué que le débat politique ne doit pas se limiter à la période électorale, mais doit être un processus continu qui se déroule au sein de l’Assemblée nationale.

    Sonko a également pris soin de rappeler l’importance de la mission des députés, en particulier des nouveaux élus, qu’il a invités à se concentrer sur les attentes du peuple sénégalais. « Le député est avant tout un député du peuple. Même dans cette configuration, il est là pour servir un projet, un projet que nous avons tous en commun et pour lequel nous nous sommes battus. C’est un projet de service au peuple sénégalais », a-t-il souligné. Il a insisté sur le fait que les députés ne doivent jamais perdre de vue la raison pour laquelle ils ont été élus, c’est-à-dire pour servir les intérêts de la nation et travailler pour l’amélioration de la vie des citoyens.

    Dans ce cadre, Sonko a également souligné la nécessité de réconcilier l’Assemblée nationale avec le peuple sénégalais, car, selon lui, cette institution a longtemps été perçue comme une simple extension du pouvoir exécutif, plutôt que comme un lieu d’échanges, de débats et de décisions. « L’Assemblée nationale doit devenir un véritable lieu de débat où la voix du peuple est entendue et respectée, et non un lieu d’applaudissements où les décisions sont prises sans concertation », a-t-il précisé.

    Il a également fait part des défis imminents auxquels les députés seront confrontés, notamment la nécessité d’adopter la loi de finances initiale avant la fin de l’année 2024. « Nous devons nous préparer à des sessions accélérées. Le budget 2025 doit être adopté avant le 31 décembre. Nous avons également d’autres projets importants qui attendent leur présentation et adoption. L’installation de l’Assemblée sera la clé pour entamer tout ce travail », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que la situation exige une grande réactivité et une mobilisation maximale de tous les députés.

    Sonko a également mis en avant l’importance de l’unité et de la discipline parmi les nouveaux élus, soulignant qu’ils doivent rester fidèles aux principes du PASTEF et à leur engagement envers le peuple sénégalais. « Nous avons gagné cette bataille grâce à l’engagement collectif. Nous devons maintenant être à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Si nous n’y arrivons pas, il est certain que cela se fera ressentir lors des prochaines échéances », a-t-il averti, appelant à une mobilisation continue pour mener à bien les réformes promises.

    En conclusion, Ousmane Sonko a réaffirmé son engagement à faire de l’Assemblée nationale un lieu de débats ouverts, de décisions transparentes et de véritable représentation du peuple sénégalais. Les députés du PASTEF sont désormais investis d’une lourde responsabilité : celle de satisfaire les attentes du peuple tout en réformant l’Assemblée pour qu’elle joue pleinement son rôle dans la gouvernance du pays.

    Adama Gaye et Moustapha Diakhaté devant le procureur ce lundi

    Le journaliste Adama Gaye et l’ancien député Moustapha Diakhaté sont attendus ce lundi 25 novembre 2024 devant le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Les deux hommes, arrêtés vendredi dernier pour des affaires distinctes, verront leurs dossiers examinés après leur garde à vue.

    Adama Gaye, connu pour ses prises de position souvent polémiques, a été interpellé par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il est accusé de diffusion de fausses nouvelles, une infraction qui alimente régulièrement les débats sur la liberté de presse au Sénégal. Selon des informations recueillies par Ledakarois.sn, l’enquête le concernant est presque bouclée, et il sera déféré au parquet ce lundi, sauf changement de programme.

    De son côté, Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a été arrêté par la Division spéciale de Cybersécurité. Il est accusé d’avoir proféré des insultes via un système informatique, une infraction prévue par la loi sénégalaise régissant les communications électroniques.

    Les deux affaires, bien que distinctes, illustrent la montée des tensions autour de l’usage des médias et des réseaux sociaux au Sénégal. Les comparutions d’Adama Gaye et Moustapha Diakhaté devant le procureur ce lundi seront scrutées de près, tant par leurs soutiens respectifs que par les défenseurs des libertés civiles.

    Ayib Daffé décrypte les résultats des législatives : Une domination renforcée malgré une baisse en voix

    Les législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont confirmé l’hégémonie du Pastef sur la scène politique sénégalaise. Avec 130 sièges sur 165, Ousmane Sonko et son parti ont consolidé leur majorité. Cependant, le scrutin révèle une baisse en termes de voix pour Pastef, qui passe de 2 434 751 voix à la présidentielle de mars dernier à 1 991 770 lors des législatives, soit une perte de 442 981 voix.

    Invité à l’émission « Objection » sur Sud FM, Ayib Daffé, ancien président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et réélu député sous la bannière du Pastef, a analysé ces résultats. Pour lui, cette perte de voix est principalement due à une baisse du taux de participation.

    « Ces 442 981 voix perdues sont liées à l’importance que les Sénégalais accordent à l’élection présidentielle, différente des législatives, et à un taux de participation plus faible. Lors des législatives, il était légèrement inférieur à 50 %, contre 60 % lors de la présidentielle », explique Ayib Daffé.

    Il souligne toutefois que la baisse est moins marquée pour le Pastef que pour les autres listes. « En pourcentage, notre score est passé de 54,28 % lors de la présidentielle à 54,97 % pour les législatives, soit une amélioration en valeur relative », fait-il remarquer.

    Comparant les écarts de voix, Ayib Daffé insiste sur la domination croissante du Pastef. « Lors de la présidentielle, l’écart avec le deuxième était de 800 000 voix. Aujourd’hui, cet écart s’élève à 1,5 million de voix. » Avec 1 991 770 voix contre 531 466 pour Takku Wallu (APR-PDS), le Pastef a nettement creusé l’écart avec ses rivaux.

    L’analyse territoriale des résultats montre une progression spectaculaire. « Lors de la présidentielle, nous avions gagné 29 départements. Aujourd’hui, nous en avons conquis 40, soit 11 de plus en seulement sept mois », se félicite Ayib Daffé.

    Il note des améliorations dans des bastions de l’opposition, comme Matam et Podor, ainsi que des victoires quasi totales dans la diaspora, avec 7 départements sur 8 remportés. « Au total, nous avons gagné 47 des 54 départements, contre 28 seulement lors de la présidentielle », précise-t-il.

    Conscient des attentes des Sénégalais, Ayib Daffé mesure l’ampleur des défis à relever. « Nous contrôlons à la fois le pouvoir exécutif et législatif. Nous devons répondre aux attentes des citoyens, faute de quoi cela se reflétera aux prochaines échéances. »

    Guédiawaye : Quatre individus arrêtés pour abattage clandestin au marché Ndiareme

    La police de Wakhinane Nimzatt a interpellé, ce lundi, quatre individus impliqués dans une affaire d’abattage clandestin au marché Ndiareme de Guédiawaye. Les personnes arrêtées comprennent deux jeunes bouchers et deux charretiers, accusés d’association de malfaiteurs, vol, recel, et abattage clandestin.

    Les bouchers, M. Woury Ba (23 ans) et A. Ba (20 ans), résident respectivement à la cité Comico de Yeumbeul. Ils étaient accompagnés des charretiers M. Dieng (22 ans), habitant à Hamo 6, et A. Diaw, un mineur de 15 ans vivant à Wakhinane.

    Lors de leur arrestation, les suspects ont été trouvés en possession de deux moutons déjà abattus et dépecés, dans des conditions ne respectant aucune norme de sécurité ou d’hygiène. Ces pratiques posent de sérieux risques pour la santé publique, notamment en matière de consommation de viande impropre à la consommation.

    Les prévenus ont été placés en garde à vue, et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette affaire.

    Les autorités rappellent l’importance de respecter les réglementations en matière d’abattage et de distribution de viande afin de garantir la sécurité sanitaire des populations. Des mesures de surveillance renforcées sont attendues dans les prochains jours pour lutter contre de telles pratiques dans les marchés de la région.

    Dakar : Une vaste opération de sécurisation aboutit à 312 interpellations et des saisies de drogue

    Dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 novembre 2024, la police a mené une importante opération de sécurisation à Dakar. Déployée dans le périmètre relevant du Service régional de la sécurité publique (SRSP), cette initiative a mobilisé 262 agents et 42 véhicules de 21 h à 6 h. L’objectif principal était de renforcer la sécurité et de lutter contre les actes délictueux dans la capitale.

    Au terme de cette opération, 312 personnes ont été interpellées pour diverses infractions. Parmi elles, 153 ont été arrêtées pour vérification d’identité, 67 pour ivresse publique manifeste, et 19 pour des nécessités d’enquête. Plusieurs individus ont également été appréhendés pour des délits liés à la détention de stupéfiants, dont 16 pour usage et possession de 28 cornets de chanvre indien et 8 pour trafic de drogue. Des saisies notables incluent 1 kg et 146 cornets de chanvre indien, neuf comprimés d’ecstasy, ainsi que cinq bouteilles de produits cellulosiques.

    Les forces de l’ordre ont également mis en fourrière sept véhicules et saisi 142 pièces afférentes à la conduite automobile. Par ailleurs, 18 bars ont été inspectés au cours de l’opération.

    Des infractions variées ont été relevées, notamment des rixes sur la voie publique, des cas d’abus de confiance, des coups et blessures volontaires, ainsi que la détention d’armes blanches. Les policiers ont également interpellé des individus pour association de malfaiteurs et vol avec usage de moyens de locomotion.

    Cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive des autorités pour endiguer l’insécurité à Dakar et ses environs. Les opérations de ce type visent à réduire les actes criminels tout en rassurant les populations sur la présence et l’efficacité des forces de l’ordre. Selon les autorités, ce type d’intervention sera renforcé dans d’autres zones jugées sensibles pour maintenir l’ordre public et protéger les citoyens.

    Université Assane Seck : la Ligue sénégalaise des droits humains demande une enquête sur les violences

    La crise à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) continue de faire des vagues. En grève illimitée pour dénoncer les conditions précaires d’hébergement et de restauration, les étudiants ont mis le feu à plusieurs véhicules lors des affrontements avec les forces de l’ordre. Un acte fermement condamné par Alassane Seck, président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), qui demande l’ouverture d’une enquête.

    Invité dans l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio, Alassane Seck a déploré les violences qui ont marqué cette première journée de grève. Selon les rapports, trois véhicules, dont celui du directeur de l’UASZ, ont été incendiés, et des biens publics ont été saccagés.

    « Il est compréhensible que les étudiants revendiquent leurs droits, surtout dans un contexte où l’État tarde à respecter ses engagements. Mais brûler des voitures ou saccager des biens publics est totalement inacceptable », a-t-il déclaré.

    Pour lui, bien que les mouvements étudiants soient récurrents depuis les années 68, certains comportements dépassent les limites acceptables. « Une foule est par définition incontrôlable, et il arrive que certains profitent de ces moments pour se défouler. Mais cela n’excuse pas ces actes de vandalisme », a-t-il ajouté.

    Alassane Seck a insisté sur la nécessité de mener une enquête pour identifier les responsables des débordements. « L’État doit enquêter sur ces violences et sanctionner les coupables à la hauteur de leurs actes. Ces comportements ne doivent pas être tolérés », a-t-il martelé.

    Dans le même temps, il a appelé les autorités à assumer leurs responsabilités en répondant aux revendications des étudiants.

    Les étudiants de l’UASZ réclament notamment la réception de nouveaux pavillons pouvant accueillir 1 000 lits. Actuellement, seuls 10 % des étudiants sont logés sur le campus, les 90 % restants devant trouver des solutions hors du campus, souvent dans des conditions précaires.

    « Le manque de salles de cours est également un problème majeur. Chaque année, le nombre d’étudiants augmente sans que les infrastructures ne suivent », a dénoncé un porte-parole des grévistes.

    Alors que la situation reste tendue à l’UASZ, les appels au calme se multiplient. La LSDH insiste sur l’urgence de dialoguer avec les étudiants pour éviter que la situation ne dégénère davantage.

    Cette crise met en lumière les défis structurels auxquels l’enseignement supérieur au Sénégal est confronté : insuffisance d’infrastructures, surpopulation estudiantine et tensions sociales exacerbées. L’issue de cette crise pourrait poser un précédent pour la gestion des universités publiques dans le pays.

    Installation imminente de la 15e législature : Pastef forme ses 130 députés pour relever les défis parlementaires

    Le Pastef, fort de sa victoire écrasante aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, se prépare activement à prendre les rênes de la 15e législature. Avec 130 députés, soit près des trois quarts des sièges de l’Assemblée nationale, le parti dirigé par Ousmane Sonko a entamé un séminaire de renforcement des capacités pour préparer ses parlementaires, dont la majorité siège pour la première fois.

    Ayib Daffé, ancien président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a mis en avant les caractéristiques inédites de cette nouvelle législature. « Sur les 130 députés de Pastef, 105 en sont à leur première expérience parlementaire. C’est une assemblée profondément rajeunie, pleine d’enthousiasme et de volonté pour servir le peuple sénégalais », a-t-il déclaré.

    Ce séminaire, auquel participent tous les élus nationaux du Pastef, à l’exception des députés de la diaspora, vise à leur inculquer les fondamentaux de la pratique parlementaire. Les sessions abordent des thèmes variés, tels que les procédures législatives, l’analyse budgétaire et les rôles constitutionnels des députés.

    L’installation officielle de la 15e législature est attendue dans les prochains jours, dès la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel. Cependant, les nouveaux parlementaires devront rapidement se mettre au travail, car le budget 2025 doit être adopté avant le 31 décembre.

    « Le président de la République convoquera sans doute la nouvelle Assemblée en session spéciale immédiatement après la validation des résultats. Le calendrier est serré, et les députés auront à examiner la loi de finances initiale pour 2025 dans des délais exceptionnels », a précisé Ayib Daffé lors de son passage sur Sud FM.

    Avec cette nouvelle configuration parlementaire, Pastef entend insuffler une dynamique différente à l’Assemblée nationale. Ce séminaire témoigne de la volonté du parti de préparer ses élus à leurs nouvelles responsabilités, notamment dans le contrôle de l’action gouvernementale et la production législative.

    L’enthousiasme des nouveaux députés, combiné à l’expertise des figures expérimentées comme Ayib Daffé, pourrait poser les jalons d’une 15e législature axée sur le renouveau et l’efficacité. Reste à voir comment cette majorité inédite répondra aux attentes du peuple sénégalais et s’attaquera aux défis législatifs et sociaux qui se profilent.

    Préparatifs de la Journée nationale des daara : le ministre de l’Éducation en tournée auprès des familles religieuses

    À l’approche de la Journée nationale des daara, prévue le 28 novembre 2024 au Dakar Arena, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a entrepris une tournée stratégique pour mobiliser les grandes familles religieuses du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre l’État et les daara, institutions clés dans la transmission des valeurs spirituelles et éducatives.

    La tournée a conduit le ministre à Tivaouane, Kaolack et Touba, où il a rencontré respectivement Serigne Babacar Sy Dabakh Ndiol Fouta, Serigne Mahi Niass et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bachir.

    Ces rencontres, empreintes de spiritualité et de fraternité, ont été l’occasion pour Moustapha Guirassy de réitérer l’engagement du gouvernement à valoriser les daara. Il a notamment rappelé leur rôle crucial dans l’éducation des jeunes Sénégalais et la consolidation des valeurs sociales et religieuses.

    Les autorités religieuses ont unanimement salué cette initiative, qualifiée de « noble et significative » pour la préservation du patrimoine éducatif islamique. Elles ont également formulé des prières pour le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, et l’ensemble des acteurs impliqués dans l’organisation de cet événement.

    Le ministre Guirassy a souligné que la Journée nationale des daara sera une plateforme pour mettre en lumière les efforts conjoints de l’État et des communautés religieuses. Ces efforts visent à bâtir un système éducatif inclusif, respectueux des traditions spirituelles et culturelles sénégalaises.

    En rappelant l’importance des daara comme piliers de l’éducation et de la stabilité sociale, il a insisté sur leur rôle dans la transmission des valeurs de tolérance et de paix, essentielles pour la cohésion nationale.

    Cette tournée a permis de renforcer les liens entre l’État et les foyers religieux, garants de l’harmonie sociale et spirituelle du Sénégal. À quelques jours de la Journée nationale des daara, l’initiative du ministre Moustapha Guirassy illustre une volonté forte de collaborer avec les acteurs religieux pour promouvoir une éducation qui reflète l’identité et les aspirations du pays.

    TOMBEUR DE SITEU PAR DÉCISION ARBITRALE : Modou Lô reste sur le trône !

    Dans une ambiance électrique au stade du « Roi des Arènes », Modou Lô, alias « Kharagne Lô », a conservé son titre de « Roi des Arènes » ce dimanche, mais pas de la manière attendue par les amateurs de lutte.
    Après un combat marqué par une intense confrontation physique et tactique, c’est finalement une décision arbitrale qui a scellé l’issue du duel. Siteu, surnommé « Tarkinda », a reçu plus d’avertissements que son adversaire, permettant ainsi à Modou Lô de rester au sommet de la lutte sénégalaise.
    Le combat, qui avait suscité un immense engouement, n’a cependant pas livré la conclusion spectaculaire espérée. Les deux lutteurs ont rivalisé de prudence et de stratégie, évitant les erreurs fatales. Les avertissements infligés à Siteu par l’arbitre ont finalement pesé lourdement dans la balance, au grand dam du camp du « Tarkinda ».
    Après l’annonce du verdict, Siteu a vivement contesté la décision arbitrale et annoncé son intention de déposer un recours auprès du Comité National de Gestion (CNG) de lutte. « Je n’accepte pas ce verdict. Je n’ai pas perdu ce combat. Ma victoire m’a été volée, et je vais me battre pour que justice soit faite », a-t-il affirmé avec détermination.
    Si la décision arbitrale met fin officiellement au combat, elle laisse derrière elle un goût d’inachevé. Le public, qui espérait un dénouement spectaculaire par une chute, reste sur sa faim.


    Le Dakarois

    Tyrannie judiciaire : Bougane Guèye Dany accuse le pouvoir de museler les opposants

    La rupture d’égalité et l’action publique sélective en réponse aux commandes publiquement assumées par le Premier Ministre dont la liste d’intentions de poursuites judiciaires est déjà préétablie, prennent forme depuis l’arrestation de 80 membres de l’équipe de campagne de Samm sa Kaddu durant la campagne électorale.

    Cette série d’interpellations comme la garde à vue de Moustapha Diakhate, ancien parlementaire, et du journaliste Adama Gaye, participent à cet élan vindicatif de Ousmane Sonko réel maître des poursuites.

    À l’instar des multiples appréciations des dérives du PM, les failles dans sa gouvernance financière et son administration domestiquée par Pastef, Moustapha Diakhaté n’a fait que dire librement son opinion, dans le respect strict de sa liberté d’expression. Depuis quand donner son avis est il devenu un délit au Sénégal ?

    Que dire de Adama Gaye qui n’a pas dit plus que d’autres journaux de la place dont certains défendent le pouvoir?

    Pourquoi devrait on arrêter Adama Gaye et laisser en liberté ces troubadours chroniqueurs et presse chaotique du «Projet »?

    L’Etat de droit est en agonie au Sénégal devenu le pays de la justice sélective.

    Leur arrestation traduit une volonté des tenants du pouvoir d’étouffer les libertés individuelles.

    J’appelle l’opposition, la société civile et tous les segments de la société sénégalaise à se dresser, par tous les moyens constitutionnels, devant la tentative d’accaparement de l’appareil judiciaire par un seul homme ainsi que la tyrannie de la majorité qui se profile à l’horizon.

    J’invite l’ONU, les ONG internationales, les partenaires stratégiques à placer la situation des droits de l’homme au Sénégal sous surveillance et en tirer toutes les conséquences de droit.

    Ne faudrait il pas mettre un terme à ce cycle d’impunité inauguré par cette loi d’amnistie des crimes atroces (de 2021 à 2024) aux allures de crime contre l’humanité, de violation du droit des victimes à la vérité, à la justice et à la réparation?

    Libérer Moustapha Diakhaté! Libérer Adama Gaye!

    Bougane Guéye Dany
    Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »

    Affaire des 8 milliards de WAE : Samuel Sarr au cœur d’un scandale financier

    Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade et ex-directeur général de la SENELEC, se trouve au centre d’une affaire judiciaire liée à des irrégularités financières présumées dans la gestion de la société West Africa Énergie (WAE). Il a été interpellé à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à son retour d’un voyage à Dubaï, puis remis à la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie nationale.

    Selon des informations obtenues par Dakaractu, cette interpellation découle d’un audit commandité par certains actionnaires de WAE. Parmi eux figurent des personnalités influentes telles qu’Abdoulaye Dia (de Senico), Moustapha Ndiaye, Khadim Ba (banquier), et Arona Dia, ainsi que la SENELEC. Ces derniers avaient sollicité le cabinet Mazars pour examiner la gestion financière de la société.

    L’audit a révélé un trou de 8 milliards de FCFA, suscitant des suspicions sur l’utilisation des fonds de la société. Suite à ces découvertes, une plainte a été déposée par certains actionnaires, mais le dossier est resté au point mort pendant près d’un an. Ce n’est que récemment, sur instruction du procureur, que l’enquête a repris avec une intensité renouvelée.

    Pour sa défense, Samuel Sarr affirme que les fonds en question, déposés sur le compte de WAE par la société Ndar Énergies, lui appartiennent légitimement. Il soutient que cet argent représente le paiement de services rendus à Ndar Énergies dans le cadre d’un contrat de prestation.

    Malgré ces explications, les accusations de mauvaise gestion et de détournement continuent de planer sur lui, d’autant que plusieurs actionnaires s’opposent à sa version des faits. Toutefois, Sarr bénéficie du soutien de deux autres actionnaires de WAE, ce qui divise le groupe de propriétaires.

    L’affaire concerne la centrale électrique du Cap des Bûches, un projet clé pour WAE. La société, qui réunit des investisseurs privés et publics, est au cœur d’un différend sur la transparence de ses finances. Les allers-retours des parties concernées entre la SR et le procureur ont abouti à un mandat d’arrêt émis contre Samuel Sarr, justifiant son interpellation dès son arrivée au Sénégal.

    L’affaire, qui mêle figures influentes et enjeux financiers considérables, soulève des questions sur la gouvernance des entreprises dans le secteur énergétique sénégalais. Les prochaines étapes de l’enquête devraient permettre d’apporter plus de lumière sur les responsabilités dans cette affaire complexe.

    Un scandale qui promet de retenir l’attention des médias et de l’opinion publique.

    SUSPENSION DU PROJET D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : La Cour suprême n’a pas encore tranché, selon le DG de l’ASER

    Jean Michel Sène, directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), a livré sa part de vérité concernant la requête introduite contre la décision de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) portant suspension du projet d’électrification de 1740 villages. Selon lui, contrairement à certaines informations diffusées, la Cour suprême n’a pas encore statué sur le fond de l’affaire.
    Dans une déclaration à « Le Soleil », Jean-Michel Sène a réfuté les déclarations selon lesquelles l’ASER a été déboutée dans cette affaire. « En plus du recours en annulation, nous avions introduit un référé en vue de la suspension de la décision de l’ARCOP. Ce qui s’est passé hier [jeudi], c’est que la Cour suprême a rejeté le référé en urgence, mais elle compte statuer sur le fond du dossier », a-t-il expliqué.
    Par ailleurs, le DG de l’ASER d’ajouter : « Nous attendons donc que la Cour suprême tranche sur le fond. Nous attendons qu’on nous convoque pour aller dans le fond du dossier. Le recours que nous avons introduit vise à déterminer si l’ARCOP est compétente pour suspendre un marché en cours d’exécution ».
    Pour Jean-Michel Sène, les prérogatives de l’ARCOP se limitent à la passation de marchés. « Il y a des jurisprudences qui sont là. Aujourd’hui, il s’agit de deux privés liés par un contrat commercial. Ils doivent résoudre leurs différends devant les tribunaux en l’absence de solutions amiables », a-t-il affirmé.
    Intervenant dans une émission sur la SEN TV, un des avocats d’AEE POWER SÉNÉGAL a donné sa version des faits. « L’ASER a introduit un recours en annulation contre la décision de l’ARCOP du 02 octobre dernier portant suspension de la poursuite de l’exécution du contrat concernant le marché d’électrification rurale. Se sentant lésée, elle a saisi la Cour suprême pour annulation de cette décision de l’ARCOP. Mais, un tel acte ne peut empêcher la poursuite des effets d’une décision tant que la Cour suprême ne se prononce pas. Cependant, entre temps, il est possible pour l’ASER de saisir la Cour suprême pour demander la suspension des effets de cette décision du 02 octobre. C’est ainsi que pour annuler ces effets, l’ASER a demandé la suspension de la décision de l’ARCOP avant que la juridiction ne statue sur le fond. C’est justement cette requête qui a été déboutée par la Cour suprême », explique Me Koïta.

    West African Energy : Samuel Sarr se dit victime d’une manœuvre injuste

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Rentrant d’un voyage ce 22 novembre 2024, Monsieur Samuel SARR a été interpellé dans le cadre d’un dossier qui l’oppose à Monsieur Moustapha NDIAYE , actionnaire et ancien Président du conseil d’administration de West African West.

    Cette interpellation de Monsieur Samuel SARR est plus que surprenante d’autant plus qu’elle survient à la suite de ses auditions au cours desquelles, il avait fourni tous les éléments nécessaires aux enquêteurs.

    Mieux encore, Monsieur Samuel SARR en personne avait déposé une plainte contre Monsieur Moustapha NDIAYE. Seulement, il semble que sa plainte n’a pas été instruite par les enquêteurs pour des raisons que nous ignorons.

    Il est utile de rappeler que Monsieur Moustapha Ndiaye qui a été remplacé à son poste de Président du conseil d’administration de West African Énergy, n’a plus qualité pour agir en tant que tel et surtout pour des faits qui n’ont jamais existé.

    En effet, les alertes qu’il a reçues avant de son arrivée à AIBD, n’ont pas dissuadé Monsieur Samuel Sarr à rentrer librement au Sénégal.

    Ses conseillers sont en train de suivre le dossier. Et nous espérons qu’il sera rétabli dans ses droits dans les plus brefs délais et que sa plainte déposée contre Moustapha NDIAYE connaîtra enfin une suite.

    Pour finir, nous tenons à rappeler que West African Energy est une société privée qui a mobilisé ses financements et réalisé ses projets sur fonds propres.

    Son attaché de presse

    Samuel Sarr placé en garde à vue : un rebondissement dans l’affaire de la centrale du Cap des Biches

    L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, se trouve actuellement en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations concordantes rapportées par Kewoulo et confirmées par Dakaractu, l’homme politique a été interpellé à son retour de Dubaï à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

    Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une enquête portant sur la centrale électrique du Cap des Biches, exploitée par West Africa Energy. Depuis plusieurs mois, ce dossier suscite des interrogations autour de la gestion des contrats et des responsabilités dans le développement de cette infrastructure stratégique.

    Samuel Sarr avait déjà été convoqué à plusieurs reprises par les enquêteurs pour s’expliquer sur certains aspects liés à cette affaire. Son voyage récent à Dubaï avait d’ailleurs attiré l’attention, et son retour a finalement conduit à son interpellation.

    L’affaire de la centrale du Cap des Biches est au cœur de nombreuses spéculations. Certains y voient une tentative de clarification sur des transactions financières jugées opaques, tandis que d’autres évoquent des règlements de comptes politiques. Pour le moment, aucune déclaration officielle n’a été faite sur les charges précises retenues contre l’ancien ministre.

    La mise en garde à vue de Samuel Sarr marque un tournant dans ce dossier, et les prochains jours seront déterminants pour la suite des investigations. Des sources proches de l’enquête laissent entendre que d’autres personnalités pourraient également être auditionnées.

    L’opinion publique suit cette affaire avec attention, car elle met en lumière des enjeux importants liés à la gestion de l’énergie au Sénégal, un secteur vital pour le développement économique du pays.

    Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur cette arrestation, mais l’évolution de cette affaire sera scrutée de près dans les jours à venir.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°330 – du 23 ET 24/11/2024

    🔴 DIPLOMATIE – « ENTRETIEN TRÈS RICHE ET CORDIAL AVEC POUTINE » : DIOMAYE PARLE RUSSE !
    🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’« ASER-GATE » : JEAN MICHEL SENE LIVRE SA PART DE VERITE

    🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN CAPITAINE DU SÉNÉGAL : LA CAF SALUE LA MÉMOIRE DE LOUIS CAMARA
    🔴 ÉLIMINATOIRES AFROBASKET 2025 – VICTOIRE CONTRE LE RWANDA : LE SÉNÉGAL DÉMARRE FORT !

    Cybersécurité : Moustapha Diakhaté en garde à vue pour insulte via un système informatique

    L’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté, a été arrêté ce jeudi et placé en garde à vue à Dakar. Selon des informations relayées par Seneweb, cette interpellation fait suite à une accusation d’insulte par le biais d’un système informatique, sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

    Moustapha Diakhaté passe actuellement sa première nuit en détention dans un commissariat de la capitale sénégalaise. D’après des sources proches du dossier, il pourrait être présenté au parquet lundi prochain, à moins qu’un changement ne survienne dans le déroulement de la procédure.

    L’accusation portée contre Moustapha Diakhaté entre dans le cadre des infractions liées à l’utilisation abusive des systèmes informatiques. Au Sénégal, la Loi sur la cybercriminalité sanctionne sévèrement les actes tels que la diffusion d’insultes ou propos injurieux via les plateformes numériques, en raison de leur impact potentiel sur l’ordre public et les droits des personnes visées.

    Cette affaire intervient dans un climat politique tendu, où les réseaux sociaux et autres outils numériques sont devenus des espaces fréquents de débat, mais aussi de dérives. Moustapha Diakhaté, connu pour ses positions souvent critiques envers ses anciens alliés politiques, pourrait voir cette affaire relancer le débat sur les limites de la liberté d’expression en ligne au Sénégal.

    Les autorités judiciaires doivent maintenant déterminer si les faits reprochés à Moustapha Diakhaté sont suffisamment établis pour engager des poursuites. En attendant, l’affaire suscite déjà des discussions sur l’utilisation des réseaux sociaux par les figures publiques et sur les responsabilités qui en découlent.

    L’arrestation de Moustapha Diakhaté pour des propos présumés injurieux via un système informatique souligne une fois de plus l’importance de la réglementation et de l’éthique dans l’usage des outils numériques. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de cette affaire.

    Affaire Moustapha Ba : Adama Gaye en garde à vue à la DIC pour diffusion de fausses nouvelles

    Le journaliste sénégalais Adama Gaye a été placé en garde à vue ce jeudi, dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). Cette décision intervient après son interrogatoire pour diffusion de fausses nouvelles.

    Adama Gaye est au cœur de cette affaire suite à ses déclarations controversées sur Sen TV. Il avait affirmé que l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba avait été tué, une allégation qui a rapidement suscité l’indignation et le scepticisme. Convoqué par les autorités, le journaliste n’a pas été en mesure de fournir des preuves pour étayer ses propos.

    Après son interrogatoire, les autorités ont décidé de placer Adama Gaye en garde à vue. Selon les informations disponibles, il devrait être déféré au parquet lundi prochain, sauf modification de dernière minute.

    Cette affaire intervient dans un contexte où la diffusion de fausses informations est de plus en plus pointée du doigt, notamment avec l’essor des médias numériques. Les autorités sénégalaises renforcent leur vigilance face à ce phénomène, particulièrement lorsqu’il concerne des personnalités publiques ou des sujets sensibles.

    Les propos d’Adama Gaye sur Mamadou Moustapha Ba, une figure politique connue, ont suscité une onde de choc et mis en lumière les responsabilités des journalistes dans la vérification des informations avant leur diffusion.

    Au Sénégal, la diffusion de fausses nouvelles est considérée comme une infraction passible de sanctions pénales, notamment lorsque ces informations peuvent troubler l’ordre public ou porter atteinte à l’honneur d’une personne.

    Le cas d’Adama Gaye pourrait relancer le débat sur la réglementation des médias et la responsabilité des journalistes dans un environnement marqué par une prolifération des contenus non vérifiés.

    Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias sénégalais, entre liberté d’expression et responsabilité professionnelle. Le sort d’Adama Gaye dépendra des suites judiciaires, mais ce dossier pourrait servir de rappel sur l’importance de la vérification des informations avant leur publication.

    SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’« ASER-GATE » / RÉVÉLATIONS DES AVOCATS D’AEE POWER SÉNÉGAL : 30 milliards F CFA « volatisés » du compte d’avance du projet d’électrification de 1 740 villages

    Le dossier « ASER-GATE » n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Au cours de l’audience de la Cour suprême portant plainte de l’Aser contre l’Arcop, ce jeudi, les avocats d’AEE POWER SÉNÉGAL ont lâché une bombe. Selon des informations exclusives du Dakarois Quotidien, des milliards de francs CFA du compte destiné à l’exécution du projet d’électrification de 1740 villages seraient introuvables.
    En effet, sur un compte d’avance de 56 millions d’euros (presque 37 milliards F CFA destiné au projet), plus de 30 milliards (46 millions d’euros) ont disparu, comme par magie, à en croire les conseils de Saidou Kane, administrateur d’AEE POWER SÉNÉGAL. En réalité, seulement environ 6 milliards F CFA (10 millions d’euros) ont été utilisés dans le cadre du projet. Le reste de l’argent se serait envolé !
    Le Procureur, conscient des répercussions sociales de cette situation, a encouragé les parties à entamer des négociations pour lever les blocages et permettre la poursuite du projet. Il s’agit, d’après le Parquet, de garantir que les populations des zones rurales concernées ne soient pas davantage lésées.
    D’ailleurs, d’après une source du Dakarois Quotidien, des discussions seraient en cours pour trouver un terrain d’entente entre l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE POWER EPC. Cette démarche pourrait permettre de relancer un projet dont la suspension prolonge la souffrance des populations rurales en attente d’électrification.


    Trafic de drogue à Dakar : les caïds adoptent les «livraisons thiak-thiak»

    À Dakar, le trafic de drogue prend une tournure de plus en plus sophistiquée. Un réseau opérant à Ngor, Ouakam et Yoff utilisait un stratagème innovant : des livraisons de drogue par moto, imitant les livreurs de proximité communément appelés “thiak-thiak”. Cette méthode leur permettait d’échapper aux radars des forces de l’ordre.

    L’enquête, menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), a commencé grâce à un renseignement signalant un vaste trafic de crack dans le quartier de Ngor. Après avoir infiltré le réseau, les agents ont mis la main sur deux figures principales :

    • M. Diallo, livreur attitré, arrêté le 2 novembre en possession de la drogue et d’une moto utilisée pour les livraisons.

    • M. Dia alias Wizy, le cerveau, interpellé deux jours plus tard dans un appartement luxueux à Ouakam, qui servait de laboratoire pour produire du crack.

    Lors de la perquisition, un équipement complet pour fabriquer la drogue a été saisi. Wizy a également révélé le rôle d’une certaine Rokhaya, toujours recherchée, et d’un complice nigérian nommé Roland, actuellement en cavale.

    Des opérations similaires dans d’autres quartiers

    Les investigations ont permis de démanteler un autre réseau dirigé par O. Diallo alias Paonal, actif à Yoff et Cambérène. Ce dernier a dépêché trois lieutenants pour une livraison, mais tous ont été arrêtés avec la drogue et une moto KTM saisie.

    De même, un autre capo opérant jusqu’à Banjul, en Gambie, a été arrêté le 17 novembre par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic).

    Les trafiquants utilisent des motos comme les livreurs classiques, un modus operandi qui leur confère plusieurs avantages :

    • Échapper aux embouteillages, garantissant des livraisons rapides.

    • Se fondre dans la circulation, rendant difficile leur identification par la police.

    • Éviter les interpellations en se mêlant à la foule des livreurs professionnels présents sur les routes.

    PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : La Cour suprême « électrocute » l’Aser

    La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la requête de l’ASER (l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant à suspendre une décision de l’ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande Publique) qui bloque un projet d’électrification de 1 740 villages dans plusieurs régions du Sénégal. Au-delà des enjeux juridiques, cette affaire soulève des interrogations sur une disparition présumée de plusieurs milliards de francs CFA du compte destiné à l’exécution de ce projet.

    À l’issue d’une audience ce jeudi, la Cour suprême a débouté l’ASER dans le scandale présumé dénommé « ASER-GATE », selon des informations exclusives du Dakarois Quotidien.
    La requête de l’ASER visait à annuler une décision de l’ARCOP suspendant le projet d’électrification de mille sept cent quarante (1 740) villages dans les régions de Kaffrine, Saint-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. Ce projet, vital à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, reste donc bloqué, laissant planer de lourdes incertitudes.
    La Cour suprême, statuant en audience des Référés, a, en la forme, jugé irrecevable l’exception soulevée par l’ASER et recevable l’intervention volontaire de la société AEE Power Sénégal, acteur clé dans la mise en œuvre du projet. Au fond, elle a rejeté la requête de l’ASER tendant à suspendre l’exécution de la décision N°107/2024ARCOP/CRP/DEF de l’ARCOP du 02 octobre 2024. Ce qui maintient la suspension du projet.

    PLAIDOIRIES

    L’Agent Judiciaire de l’État, Bouna Diakhaté, magistrat de profession, qui représentait l’ASER lors du procès, a avancé que le contrat liant AEE POWER SÉNÉGAL et AEE POWER EPC est de la sous-traitance. Par conséquent, il a affirmé que la société sénégalaise n’a aucun intérêt à se constituer.
    Mais, le Premier Avocat Général a relevé qu’il s’agit d’un contrat tripartite entre ces acteurs : l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE Power EPC. Ainsi, a-t-il été exhorté à l’ASER à donner suite aux interpellations de l’ARCOP plutôt que d’initier des procédures.
    D’autre part, le Parquet a admis, au même titre que le Juge des Référés, la compétence de l’ARCOP et le caractère inadéquat, voire inopérant, des dispositions légales invoquées par l’ASER.
    Quant au juge, il a pris acte de la décision de la banque SANTANDER qui, en tout état de cause, a choisi de suspendre le financement objet du marché.
    En ce qui concerne les avocats d’AEE POWER SÉNEGAL, ils ont soulevé que le partenariat en l’espèce confère 60 % des parts à l’entreprise sénégalaise, contre 40 % à son homologue espagnole. Ce qui, selon eux, a conduit à un contrat de co-traitance et non de sous-traitance tel souligné par l’Agent judiciaire de l’État. En effet, d’après les conseils de Saidou Kane, administrateur d’AEE POWER SÉNÉGAL, la législation sénégalaise ne parle plus de sous-traitance lorsque la partie initiatrice du projet dispose de plus de 40% des parts mais de co-traitance.

    Penda Thiam

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°329 – du 22/11/2024

    🔴 PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : LA COUR SUPRÊME « ÉLECTROCUTE » L’ASER
    🔴 PROCLAMATION OFFICIELLE DES RÉSULTATS PROVISOIRES / AVEC SES 130 SIÈGES : « PASTEF » ASSOMME UNE OPPOSITION FRACTURÉE

    🔴 CINQUIÈME ÉDITION DE LA BAL : LE SÉNÉGAL PARMI LES HÔTES
    🔴 LIGUE 1 / VICTOIRE SUR OSLO FA : JARAAF PREND LES RÊNES

    Émigration clandestine : 75 candidats secourus à l’île aux Serpents

    Ce jeudi, une opération conjointe menée par la marine nationale sénégalaise et le parc national des îles de la Madeleine a permis de secourir 75 candidats à l’émigration clandestine, regroupés sur l’île aux Serpents, la principale île de l’archipel des îles de la Madeleine, située au large de Dakar.

    Les voyageurs, dont les intentions étaient de partir illégalement vers des destinations étrangères, ont été secourus à bord de la vedette sénégalaise « Taouay », qui a été mobilisée pour cette mission de sauvetage.

    L’opération a permis de mettre fin à ce projet d’émigration périlleux et de protéger ces individus des dangers liés à la traversée clandestine. Ces candidats, souvent désespérés et en quête d’un avenir meilleur, risquent leur vie en prenant des routes maritimes non sécurisées dans l’espoir d’atteindre l’Europe ou d’autres continents.

    Les autorités sénégalaises, notamment la marine nationale et les services du parc national des îles de la Madeleine, redoublent d’efforts pour lutter contre l’émigration clandestine et protéger les vies humaines. Cette opération rappelle la nécessité de renforcer les actions préventives et informatives sur les risques de l’émigration illégale.

    La situation de ces candidats à l’émigration demeure un défi pour les autorités sénégalaises, qui continuent de mener des opérations pour intercepter les tentatives d’émigration clandestine.

    Abdou Karim Sall : « Cette victoire est la vôtre »

    L’ancien ministre Abdou Karim Sall, récemment élu député de la 15e législature, a exprimé sa profonde gratitude envers ses militants et sympathisants. Après sa victoire électorale, il a adressé un message de remerciement, soulignant l’importance de l’engagement collectif dans sa réussite.

    Sur sa page Facebook, l’élu a écrit : « Je tiens à vous remercier tous, de près ou de loin, pour votre soutien qui a rendu possible mon élection comme député de la 15e législature. Cette victoire est la vôtre, le fruit d’un engagement collectif et de votre mobilisation. »

    Abdou Karim Sall a également tenu à rassurer ses militants de son engagement à leur servir de porte-voix. « Je reste à votre écoute, déterminé à porter vos aspirations et à travailler pour un Sénégal plus juste et prospère », a-t-il ajouté.

    L’ancien ministre a conclu son message par une prière : « Merci pour votre confiance. Que le Tout-Puissant Allah vous garde et veille sur notre Sénégal. »

    Cette déclaration reflète l’humilité et la reconnaissance d’Abdou Karim Sall envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours électoral. À présent député, il s’engage à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais, tout en honorant la confiance de ceux qui ont placé leur espoir en lui.

    Avec son élection, Abdou Karim Sall se positionne comme un acteur clé de la politique sénégalaise de cette nouvelle législature. Reste à voir comment il mettra en œuvre ses engagements pour un Sénégal plus équitable.

    VIH/Sida : Plus de 150 enfants pris en charge à l’hôpital régional de Kolda, des défis persistants et des solutions à envisager

    L’hôpital régional de Kolda, au cœur de la lutte contre le VIH/Sida dans la région sud du Sénégal, abrite plus de 150 enfants vivant avec le VIH. Le Dr Djiby Seck, pédiatre de l’hôpital, a détaillé les efforts de prise en charge en cours et a évoqué les défis persistants dans la lutte contre l’infection, notamment la transmission mère-enfant et les conditions sociales et culturelles qui compliquent l’adhésion aux traitements.

    Le Dr Djiby Seck a précisé que l’hôpital de Kolda suit actuellement entre 150 et 160 enfants pour le VIH. Ces jeunes patients sont suivis régulièrement selon un calendrier adapté à leurs besoins médicaux, avec des consultations mensuelles ou tous les trois mois, selon l’état de leur santé.

    La prise en charge se fait en collaboration avec le service social de l’hôpital, pour garantir un soutien global aux enfants, non seulement sur le plan médical, mais aussi psychologique et social. En effet, les familles des enfants séropositifs font face à des défis importants, dont la stigmatisation sociale qui peut entraîner un isolement et des discriminations.

    L’un des principaux modes de transmission du VIH chez les enfants dans la région de Kolda est la transmission mère-enfant. Selon le Dr Seck, ce phénomène est particulièrement préoccupant en raison de l’insuffisance de la prise en charge prénatale et de la non-adéquation des traitements antirétroviraux chez certaines femmes enceintes.

    « Beaucoup de femmes ne révèlent pas leur statut sérologique par peur de la stigmatisation. Cette réticence entraîne souvent un manque d’adhésion au traitement antirétroviral, et par conséquent, un risque élevé de transmission à leurs enfants », explique-t-il.

    Le mode de transmission mère-enfant est aussi lié à des facteurs socio-culturels. Dans certains cas, les femmes enceintes ne respectent pas les prescriptions médicales, notamment les ARV, ou refusent de mettre leur enfant sous traitement dès sa naissance. Ce manque d’information ou de sensibilisation sur l’importance du traitement préventif à la naissance est un obstacle majeur dans la lutte contre la propagation du VIH chez les nourrissons.

    Un autre défi majeur, comme l’indique le pédiatre, concerne les accouchements à domicile, encore fréquents dans la région. « Même si certaines mères vivent avec le VIH et sont sous traitement, elles n’ont pas toujours été informées sur les bonnes pratiques à adopter après l’accouchement, en particulier concernant le traitement antirétroviral à administrer à leur bébé dès la naissance. Cela entraîne une exposition accrue du nourrisson, notamment au virus du VIH via l’allaitement, ce qui augmente les risques d’infection », ajoute-t-il.

    L’absence d’un suivi médical approprié lors des accouchements à domicile, combinée à un manque de sensibilisation, reste l’un des obstacles majeurs à la prévention de la transmission du VIH dans cette zone.

    Le Dr Seck mentionne également des cas plus rares mais tragiques, où des enfants ont contracté le VIH à la suite de violences sexuelles. Bien que ces cas soient moins fréquents, ils constituent un problème préoccupant et nécessitent des interventions immédiates, tant sur le plan médical que social. Ces situations illustrent la vulnérabilité des enfants, non seulement face à la maladie, mais aussi à des violences physiques et psychologiques, souvent non dénoncées.

    Pour contrer ces défis, une approche plus globale est nécessaire, impliquant la sensibilisation des populations locales, l’amélioration de l’adhésion au traitement des femmes enceintes et un meilleur suivi médical après l’accouchement. Le Dr Seck insiste sur le fait que les mères vivant avec le VIH doivent être accompagnées dans leur parcours de soin, notamment par des actions de soutien psychologique, afin de les aider à surmonter les tabous et la peur de la stigmatisation.

    La caravane de presse organisée par le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), en partenariat avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), vise également à sensibiliser les communautés à ces problématiques, et à encourager la mise en place de politiques de santé publique adaptées.

    L’hôpital de Kolda travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires locales, les organisations non gouvernementales (ONG) et les acteurs communautaires pour renforcer l’éducation et la prévention. Le Dr Seck et son équipe sont convaincus qu’une approche collaborative est essentielle pour réduire les taux de transmission du VIH et améliorer la prise en charge des enfants séropositifs dans cette région.

    En conclusion, bien que des progrès aient été réalisés, le Dr Djiby Seck souligne que la lutte contre le VIH/Sida, en particulier pour les enfants, reste semée d’obstacles, mais qu’elle est rendue possible par une approche coordonnée, une meilleure sensibilisation et un accompagnement constant des familles et des communautés.

    Pêche : vers une gestion concertée des stocks de sardinelle en Afrique de l’Ouest

    La raréfaction de la sardinelle, espèce clé pour les populations ouest-africaines, a été au cœur des discussions lors de la Journée mondiale de la pêche célébrée ce 21 novembre. Organisée par l’Institut universitaire de pêche et d’aquaculture (IUPA) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, cette rencontre a réuni des experts, professionnels, et acteurs du secteur pour réfléchir à des solutions face aux défis actuels.

    La sardinelle, autrefois abondante et accessible, est aujourd’hui une ressource menacée. Selon Sidiya Diouf, chef de la division pêche artisanale à la direction des pêches maritimes, cette espèce migratrice est partagée entre plusieurs pays de la sous-région, notamment la Mauritanie, le Maroc, la Gambie, et la Guinée-Bissau. Chaque État, en fonction de ses priorités, exploite cette ressource de manière autonome, ce qui complique toute tentative de gestion durable.

    « On ne peut pas parler de stocks nationaux, car la sardinelle est une ressource régionale. Cette gestion fragmentée a conduit à sa raréfaction, avec pour conséquences une flambée des prix et une accessibilité réduite pour les populations vulnérables », a-t-il expliqué.

    Outre la surpêche, d’autres facteurs comme le changement climatique aggravent la situation. « La sardinelle est très sensible aux variations de température et à l’acidification des océans, ce qui la pousse à migrer vers d’autres zones », a indiqué M. Diouf.

    La raréfaction de cette espèce a des répercussions directes sur l’économie locale, notamment pour les pêcheurs artisanaux, les mareyeurs, et les femmes transformatrices, qui dépendent de cette ressource pour leur subsistance.

    Alassane Sarr, directeur de l’IUPA, a souligné que la surexploitation des ressources halieutiques est l’un des principaux facteurs de cette crise. « La pêche joue un rôle vital pour le Sénégal, mais les stocks s’amenuisent. Pour inverser la tendance, il est impératif d’adopter une gestion concertée et de réhabiliter les écosystèmes dégradés », a-t-il plaidé.

    Les experts s’accordent sur la nécessité de mesures concertées au niveau régional. Une approche collective permettrait de surmonter les intérêts divergents entre les pays riverains.

    « Un seul pays ne peut résoudre le problème. Il faut des discussions et des organes de gestion impliquant tous les partenaires », a ajouté M. Sarr.

    Au Sénégal, la sardinelle a longtemps été l’une des espèces les plus consommées en raison de son faible coût et de sa disponibilité. Elle représentait une source essentielle de protéines pour les populations, y compris dans les zones les plus reculées. Aujourd’hui, son accès limité accentue les défis alimentaires dans un contexte économique déjà difficile.

    La Journée mondiale de la pêche a offert une occasion précieuse de sensibiliser les acteurs du secteur aux enjeux cruciaux de la gestion durable des ressources halieutiques. Toutefois, la concrétisation des solutions proposées nécessitera une volonté politique forte et une coopération accrue entre les États concernés.

    Alors que les écosystèmes marins continuent de subir les impacts du changement climatique et de la pression humaine, l’avenir de la sardinelle dépendra de la capacité des pays à travailler ensemble pour préserver cette ressource vitale.

    Crise dans la presse sénégalaise : Mamadou Ibra Kane dément tout dégel et alerte sur une situation catastrophique

    La crise que traverse la presse sénégalaise continue de s’aggraver, en dépit de certaines informations laissant croire à un dégel entre les médias et les autorités. Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS), a vigoureusement démenti ces allégations, mettant en lumière une réalité bien plus sombre : la presse sénégalaise est aujourd’hui asphyxiée sur les plans fiscal et économique.

    Dans une déclaration transmise à Dakaractu, le président du CDEPS a dénoncé les informations prétendant que les comptes bancaires des entreprises de presse ont été débloqués, affirmant que ces affirmations ne reflètent aucunement la réalité. Il a précisé qu’à la suite d’une conversation téléphonique avec le Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), Abdoulaye Diagne, des instructions ont été données pour engager le processus de déblocage des comptes. Cependant, pour que ce déblocage soit effectif, les entreprises doivent obtenir une « mainlevée » auprès de leurs centres fiscaux respectifs. Or, selon Mamadou Ibra Kane, beaucoup d’entre elles n’ont pas encore réussi à se procurer ce document indispensable, ce qui rend le prétendu « dégel » inopérant.

    Le président du CDEPS a dressé un tableau alarmant des difficultés qui minent la presse sénégalaise. Cette crise comporte deux dimensions principales :

    Un volet fiscal :

    • Refus par l’État de reconnaître l’effacement fiscal promis en compensation du manque d’accompagnement pendant la pandémie de Covid-19.
    • Absence de moratoires pour alléger le poids de la dette fiscale des entreprises de presse.
    • Multiplication des poursuites fiscales, avec des saisies d’équipements et de mobiliers, et le blocage des comptes bancaires.

    Un volet économique :

    • Non-paiement des créances dues par l’État et ses démembrements aux entreprises de presse.
    • Résiliation unilatérale des contrats publicitaires passés entre l’État, ses agences, et les médias privés.
    • Suspension de l’aide annuelle à la presse pour l’année 2024.

      Ces entraves ont entraîné une catastrophe sociale pour les travailleurs des médias, qui subissent des licenciements, des arriérés de salaire, du chômage technique, ainsi que des interruptions de leur couverture maladie. Cette précarité généralisée met le secteur au bord de la faillite, compromettant gravement son rôle essentiel dans la consolidation de la démocratie sénégalaise.

      Malgré ces défis colossaux, Mamadou Ibra Kane a salué le professionnalisme et le sens du devoir des entreprises de presse sénégalaises. Lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, la presse a joué un rôle déterminant en assurant une couverture complète et objective du scrutin. Cette contribution a permis de maintenir le calme et de prévenir tout trouble post-électoral, renforçant ainsi la stabilité du pays.

      Le président du CDEPS a conclu son intervention en appelant le gouvernement à tenir ses engagements, notamment ceux formulés lors de l’appel au dialogue rénové lancé par le président de la République le 14 août dernier. Ce dialogue, espère-t-il, pourrait être une opportunité pour trouver des solutions durables à la crise qui frappe de plein fouet le secteur des médias.

      « La presse sénégalaise est un pilier de notre démocratie, un vecteur de transparence et un garant de la libre expression. Si rien n’est fait pour la sauver, c’est la démocratie elle-même qui en pâtira », a-t-il averti.

      Cette alerte de Mamadou Ibra Kane résonne comme un cri du cœur dans un contexte où le rôle des médias est plus crucial que jamais pour préserver l’État de droit et la stabilité du Sénégal.

      Tarification des offres : l’Artp met en demeure plusieurs opérateurs pour non-conformité

      L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), dirigée par Dahirou Thiam, a récemment épinglé plusieurs opérateurs de téléphonie, dont Sonatel, Expresso, Sirius Telecom et Sahl. Selon le quotidien Libération, ces entreprises sont accusées de non-conformité des tarifs affichés pour leurs services, incluant la voix, les SMS, la data et les offres groupées (bundles et forfaits Internet).

      En septembre dernier, l’Artp a lancé une vaste campagne de vérification des pratiques tarifaires des opérateurs de téléphonie. Cette opération visait à s’assurer du respect des dispositions du Code des communications électroniques et des engagements contenus dans les cahiers des charges des opérateurs.

      Les résultats ont révélé plusieurs irrégularités dans les tarifs affichés par ces entreprises. Selon Dahirou Thiam, directeur général de l’Artp, ces anomalies constituent une violation des articles 29 et 30 du Code des communications électroniques, ainsi que du point 12 des cahiers des charges.

      « Ces faits constituent un manquement à l’obligation d’assurer une tarification juste des services utilisés », a-t-il précisé dans une lettre adressée aux opérateurs concernés.

      L’Artp a adressé une mise en demeure aux opérateurs incriminés, leur donnant un délai de 30 jours pour se conformer aux dispositions en vigueur. Passé ce délai, des sanctions pourraient être envisagées à l’encontre des contrevenants.

      Cette situation soulève des préoccupations sur la transparence des pratiques commerciales des opérateurs téléphoniques. Les écarts entre les tarifs affichés et les tarifs réels peuvent induire les consommateurs en erreur, portant préjudice à leur pouvoir d’achat et à leur confiance envers les prestataires de services.

      Ce nouvel épisode reflète l’engagement de l’Artp à protéger les droits des consommateurs et à garantir une concurrence saine dans le secteur des télécommunications. L’autorité de régulation semble déterminée à veiller au respect strict des normes tarifaires, ce qui pourrait encourager davantage de transparence et de compétitivité sur le marché.

      Guy Marius Sagna interpelle l’ANSD et la DGPSN sur des arriérés de salaires

      L’activiste Guy Marius Sagna a dénoncé, ce jeudi, une situation préoccupante au sein de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN). Selon lui, ces deux institutions doivent près de deux mois d’arriérés de salaires à certains agents mobilisés pour une enquête essentielle.

      Depuis le 1er octobre 2024, ces agents travaillent à l’extension et à la mise à jour du Registre national unique (RNU), un outil stratégique pour l’identification des bénéficiaires des programmes sociaux de l’État. Pourtant, malgré l’importance de leur mission, ces travailleurs n’ont pas reçu de salaire depuis le début de leur engagement, selon les propos de l’activiste.

      Guy Marius Sagna a alerté sur les conséquences de cette situation :

      « Ces agents font face à des difficultés majeures. Il est impensable que des personnes, qui accomplissent une tâche aussi cruciale, soient laissées dans une telle précarité. »

      Le leader du mouvement Frapp appelle l’ANSD et la DGPSN à prendre des mesures immédiates pour régulariser ces arriérés de salaires. Il exige que les autorités concernées honorent leurs engagements envers les agents impliqués.

      « Ces travailleurs méritent une rémunération juste et à temps. Ce n’est pas seulement une question de droit, mais aussi de respect pour leur contribution au développement social », a-t-il martelé.

      La déclaration de Guy Marius Sagna pourrait relancer le débat sur les conditions de travail des agents du secteur public, notamment ceux affectés à des missions sur le terrain. Il appelle également les syndicats et la société civile à se mobiliser pour défendre ces agents et veiller à ce que de telles situations ne se reproduisent pas.

      Le Registre national unique est un levier clé dans la mise en œuvre des politiques sociales, permettant de cibler efficacement les bénéficiaires des aides publiques. Toutefois, l’efficacité de cette démarche dépend en grande partie de la motivation et des conditions de travail des agents chargés de son actualisation.

      Législatives 2024 : Jean-Baptiste Tine se félicite du bon déroulement du scrutin

      Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean-Baptiste Tine, s’est exprimé ce matin à la sortie de son bureau de vote, où il a accompli son devoir de citoyen. Il a affirmé que les élections législatives anticipées se déroulent dans des conditions optimales, conformément à la planification établie.

      Le général Tine a salué le calme et l’ordre qui prévalent dans les centres de vote à travers le pays. Selon lui, les efforts déployés en amont pour garantir un scrutin transparent et organisé portent leurs fruits.

      « Partout, pour l’instant, règnent le calme, la sérénité et la discipline », a-t-il déclaré, ajoutant que l’ensemble des dispositifs de sécurité et d’organisation fonctionne efficacement.

      Le ministre de l’Intérieur a également invité les citoyens sénégalais à participer massivement à ces élections cruciales, qui marquent une nouvelle étape dans la vie politique nationale. Il a exprimé son espoir de voir ce scrutin renforcer la démocratie sénégalaise :

      « J’espère que la participation sera massive et qu’à l’issue de ce vote, le Sénégal va gagner quelques points dans le perfectionnement de son système démocratique. »

      Ces élections législatives anticipées, organisées après une dissolution de l’Assemblée nationale, représentent un test significatif pour la stabilité politique et le fonctionnement démocratique du Sénégal. Les autorités espèrent que leur déroulement exemplaire contribuera à consolider la confiance des citoyens dans les institutions et à renforcer l’image du Sénégal comme modèle de démocratie en Afrique.

      EXCLUSIVITÉ / SCANDALE PRÉSUMÉ « ASER-GATE » : La Cour suprême déboute l’ASER

      Une information exclusive du Groupe Le Dakarois ! La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la plainte de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) visant à annuler la décision de l’ARCOP qui avait suspendu le projet d’électrification de 1 640 villages. Cette décision maintient la suspension d’un chantier pourtant crucial pour les zones rurales.
      AEE Power Sénégal, impliquée dans le projet, s’était constituée volontairement dans cette affaire. Ce revers pour l’ASER pourrait avoir des conséquences majeures sur la poursuite de ce projet dont la mésentente entre les parties pourrait se terminer en négociations, a appris Le Groupe Le Dakarois.
      Le Groupe Le Dakarois reviendra avec plus de détails sur ce dossier brûlant.

      Législatives 2024 : Résultats provisoires, Pastef domine largement avec 130 sièges

      Les résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre 2024 ont été proclamés ce jeudi par la Commission nationale de recensement des votes, dirigée par le magistrat Abdoulaye Ba, président de la cour d’appel de Dakar. Ces résultats confirment une victoire écrasante du Pastef, qui décroche 130 sièges à l’Assemblée nationale, soit 78,79 % des voix.

      Répartition des sièges par coalition

      1. Pastef : 130 sièges (78,79 % des voix)

      2. Takku Wallu Sénégal : 16 sièges

      3. Jam Ak Jariñ : 7 sièges

      4. Sàm Sa Kàddu : 3 sièges (notamment Barthélémy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm)

      5. And Nawlé : 1 siège à Gossas

      6. Sénégal Kessé : 1 siège (proportionnelle)

      7. Les Nationalistes “Jël linu moom” : 1 siège

      8. And Bessal Sénégal : 1 siège

      Autres coalitions ayant obtenu un siège

      • Coalition Farlu : 1 député (0,78 %)

      • Coalition Sopi Sénégal : 1 député (0,63 %)

      • And Ci Koolute Ngir Sénégal (AKS) : 1 député (0,59 %)

      La victoire du Pastef, avec une majorité absolue, confirme son poids dominant dans l’échiquier politique sénégalais et laisse présager une forte influence au sein de l’Assemblée nationale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en deuxième position, reste loin derrière avec seulement 16 sièges, tandis que les autres coalitions se partagent les sièges restants dans un paysage politique fragmenté.

      La proclamation des résultats définitifs est attendue dans les prochains jours, après d’éventuels recours auprès du Conseil constitutionnel. En attendant, le Pastef semble prêt à imposer son programme avec une majorité écrasante, marquant un tournant dans l’histoire politique du Sénégal.

      Justice : Moustapha Diakhaté convoqué à la Division spéciale de cybersécurité

      L’ancien député et figure politique sénégalaise, Moustapha Diakhaté, est convoqué ce vendredi à 10 heures à la Division spéciale de cybersécurité (DSC).

      Pour l’heure, les autorités n’ont pas révélé les raisons exactes de cette convocation, laissant place à de nombreuses interrogations. Connue pour traiter des affaires liées à la cybercriminalité et aux activités numériques, la DSC intervient régulièrement dans des dossiers impliquant des personnalités publiques.

      Moustapha Diakhaté, souvent critique envers certains acteurs politiques, n’a pas encore commenté cette convocation, tout comme son entourage. Une affaire à suivre de près dans les prochaines heures.

      Législatives : Amadou Bâ annonce la victoire écrasante de Pastef avec 130 députés

      Dans un message publié sur Facebook, Amadou Bâ, cadre influent du parti Pastef, a dévoilé que la formation politique dirigée par Ousmane Sonko a obtenu une majorité écrasante de 130 sièges lors des élections législatives du 17 novembre dernier.

      Cette victoire, considérée comme historique, marque un tournant décisif dans l’histoire parlementaire du Sénégal, confirmant la montée en puissance de Pastef sur la scène politique nationale.

      Amadou Bâ a exprimé sa gratitude envers les militants et sympathisants du parti, ainsi qu’à toutes les structures qui ont participé à cette réussite :

      « Avec le Dr Sané, nous tenons à féliciter le Senop et le SN IT de Pastef, les mandataires, plénipotentiaires et représentants dans les bureaux de vote, qui ont abattu un travail titanesque, souvent dans l’ombre. Pastef finit avec 130 députés. Un record historique. Fier du peuple sénégalais, fier des militants et sympathisants de Pastef. »

      La Commission nationale de recensement des votes, chargée de valider et d’annoncer les résultats provisoires, tiendra une conférence ce jeudi à 16 heures. Cette déclaration officielle permettra de confirmer les chiffres avancés par le cadre de Pastef.

      Ce succès s’inscrit dans une série de victoires électorales pour Pastef, consolidant ainsi sa position dominante dans l’arène politique sénégalaise. Avec une majorité absolue au sein de l’Assemblée nationale, le parti aura les coudées franches pour impulser son programme et concrétiser sa vision politique.

      Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°328 – du 21/11/2024

      🔴 POST-LÉGISLATIVES / LOI DE FINANCES 2025, CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION AGRICOLE, ETC : DIOMAYE « FOCUS » SUR L’ESSENTIEL
      🔴 HUIT MILLIARDS F CFA PROMIS PAR L’ÉTAT POUR LES SINISTRÉS DES CRUES : MATAM NE VOIT PAS L’OSEILLE !

      🔴 OPEN PRESS / MODOU LÔ MET EN GARDE SITEU : « SI TU T’AVENTURES À COMBATTRE, TU RISQUES DE FUIR »
      🔴 PENSIONNAIRE DE L’AJ AUXERRE : IBRAHIMA KANOUTÉ RÊVE DE PORTER LES COULEURS NATIONALES

      Finalisation du projet de loi de finances 2025, campagne agricole et vision 2050 : le Président fixe les priorités

      Au lendemain des élections législatives marquées par une victoire écrasante de la coalition Pastef dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres axé sur les urgences nationales. Cette réunion a permis de dresser une feuille de route claire pour le gouvernement, avec un accent particulier sur la finalisation du projet de loi de finances 2025, la relance de la campagne agricole et la mise en œuvre progressive de la vision Sénégal 2050.

      Le Président a ouvert le Conseil en félicitant les autorités administratives, politiques et techniques pour leur gestion réussie des élections législatives. Il a adressé ses félicitations à Ousmane Sonko, saluant son leadership et son rôle déterminant dans l’obtention de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Cette victoire, a-t-il affirmé, doit être le point de départ d’une action gouvernementale renforcée et efficace, répondant aux attentes des citoyens sénégalais.

      Cependant, le Chef de l’État a rapidement recentré les débats sur les défis urgents qui attendent le gouvernement. Il a rappelé son attachement à une transformation systémique et cohérente du Sénégal, à travers la mise en œuvre de la vision Sénégal 2050. Cette ambition repose sur plusieurs piliers, notamment le développement économique, la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie des populations.

      Le Président a insisté sur la nécessité de finaliser rapidement le projet de loi de finances pour l’année 2025. Ce document, essentiel pour le fonctionnement de l’État et la mise en œuvre des politiques publiques, doit refléter les priorités du gouvernement et répondre aux besoins des populations. Il a demandé au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres de l’Économie, du Plan et des Finances, d’accélérer les travaux afin que le projet puisse être présenté en Conseil des ministres dans les délais les plus brefs.

      Ce budget devra non seulement répondre aux urgences sociales et économiques du pays, mais également anticiper les défis à venir, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les infrastructures.

      Le secteur agricole, pilier de l’économie sénégalaise, a également occupé une place centrale dans les discussions. Le Chef de l’État a exhorté le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour garantir la protection des producteurs agricoles. Il a notamment insisté sur la fixation d’un prix juste pour le kilogramme d’arachide, principal produit agricole du pays.

      Au-delà de la simple commercialisation, le Président a mis en avant l’importance de moderniser l’industrie nationale de transformation. Il a demandé aux ministres de l’Agriculture et de l’Industrie, en collaboration avec les opérateurs économiques et les industriels, de définir une stratégie commune pour sécuriser les revenus des producteurs et renforcer les capacités de transformation locale.

      Pour structurer ces initiatives, un Conseil interministériel dédié à la campagne de commercialisation agricole sera organisé dans les prochains jours. Ce cadre permettra de coordonner les actions entre les différents acteurs du secteur et de garantir une gestion optimale de la campagne.

      La vision Sénégal 2050, projet phare du Président Bassirou Diomaye Faye, reste au cœur des priorités. Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une transformation systémique qui passe par plusieurs axes :

      • Lutte contre la cherté de la vie : Il s’agit d’assurer une baisse significative des coûts des produits de première nécessité, tout en augmentant le pouvoir d’achat des ménages.
      • Emploi et jeunesse : La création d’opportunités pour les jeunes, à travers des programmes d’employabilité et de développement des compétences, est un impératif.
      • Territorialisation du développement : Les régions doivent devenir des pôles d’innovation et de dynamisme économique, avec un accent particulier sur les secteurs porteurs comme l’agriculture, le tourisme, les mines et les hydrocarbures.
      • New Deal technologique : Le Président a appelé à un investissement accru dans les nouvelles technologies, afin de faire du Sénégal un leader dans la transformation numérique en Afrique.

      Le Chef de l’État a conclu en saluant les efforts du gouvernement, malgré une année marquée par de nombreux défis, dont deux scrutins nationaux majeurs. Il a appelé à une mobilisation renforcée de tous les acteurs, pour traduire en actions concrètes les aspirations du peuple sénégalais.

      Ce Conseil des ministres marque un tournant, avec une feuille de route ambitieuse, mais réaliste. Entre la finalisation du budget, la relance de l’agriculture et la mise en œuvre de la vision 2050, le gouvernement est désormais face à ses responsabilités, avec un seul objectif : faire du Sénégal un modèle de résilience et de prospérité en Afrique.

      Ibrahima Kanouté : Le jeune latéral de l’AJ Auxerre qui rêve de briller avec le Sénégal

      À seulement 15 ans, Ibrahima Kanouté, latéral droit de l’AJ Auxerre, est l’un des jeunes talents les plus prometteurs du football français. Né en France de parents originaires de Guinguinéo, une localité située dans la région de Kaolack au Sénégal, Ibrahima nourrit un profond respect et une forte connexion avec ses racines sénégalaises. Son parcours, marqué par plusieurs distinctions dans les championnats jeunes, le place parmi les futurs espoirs du football européen. Mais son plus grand rêve reste de porter un jour le maillot de la sélection sénégalaise.

      Un parcours prometteur en France : De Paray FC à l’AJ Auxerre

      Ibrahima Kanouté a grandi dans le milieu du football en Île-de-France, où il a fait ses premiers pas au Paray FC, un club de banlieue. Dès son plus jeune âge, son talent était évident. En 2019, à 11 ans, il a marqué les esprits en atteignant les demi-finales de la Madewis Cup U11 à Val d’Europe. Cette compétition a servi de tremplin pour sa carrière, et deux ans plus tard, avec l’US Villejuif, il a remporté la Madewis Cup U12 en 2021, battant Brest en finale au Groupama Stadium à Lyon, un stade prestigieux.

      En 2022, il devient champion de France U13, une consécration pour un joueur si jeune. Ses performances lui permettent de se faire remarquer par des clubs de plus grande envergure. L’AJ Auxerre, un club de Ligue 2, l’invite à effectuer des tests et lui propose une place dans leur centre de formation. « Un jour, à la fin de notre entraînement, mon coach m’a donné une lettre. Il m’a dit que c’était Auxerre qui m’avait invité pour faire des tests. Le recruteur de l’AJA me suivait depuis longtemps », explique-t-il. D’autres clubs comme Le Havre, Laval, et Paris FC avaient également exprimé leur intérêt, mais Ibrahima a décidé de rejoindre le club bourguignon, où il a signé un contrat de trois ans.

      Une double culture qui forge son identité

      Si sa carrière se fait en France, Ibrahima n’oublie pas ses racines sénégalaises. En effet, ses parents, originaires de la région de Kaolack, l’ont toujours encouragé à se souvenir de ses origines et à aimer le Sénégal. Ibrahima a passé plusieurs vacances à Guinguinéo, un lieu qui occupe une place particulière dans son cœur. « Je remercie beaucoup mes parents. Ils m’ont éduqué à connaître mes origines, à aimer le Sénégal. On est parti plusieurs fois en famille à Guinguinéo », confie-t-il avec émotion. Le jeune défenseur suit de près les performances des équipes nationales sénégalaises, particulièrement celles des catégories U17 et U20, qui ont récemment connu des succès retentissants.

      « Je suis très heureux pour le Sénégal, qui a remporté toutes les Coupes dans toutes les catégories, des moins de 17 ans jusqu’aux seniors. C’est une grande fierté pour nous. Ce n’est pas donné à n’importe quel pays », ajoute-t-il. Loin d’être indifférent à la dynamique actuelle du football sénégalais, il rêve de jouer un jour en équipe nationale. « Je rêve de jouer en équipe nationale du Sénégal, que ce soit pour les moins de 17 ans ou pour l’équipe senior. Ce serait une très belle chose pour moi », révèle-t-il, conscient de la concurrence et de l’excellence qui règnent dans le football sénégalais.

      Ambitions et objectifs au sein de l’AJ Auxerre

      En attendant de pouvoir réaliser son rêve international, Ibrahima se concentre sur ses performances au sein de l’AJ Auxerre. Après avoir intégré le centre de formation du club en 2023, il se fixe des objectifs ambitieux. « Cette année, mes objectifs avec l’AJA sont de gagner le championnat U17 national et U16, puis d’aller en play-off U17 national avec une bonne mentalité », déclare-t-il. Il a à cœur de se développer tout en continuant à progresser en tant que joueur et à prouver qu’il mérite sa place dans les rangs professionnels.

      Ses ambitions à court terme ne s’arrêtent pas à la seule réussite sur le terrain. « Je souhaite aussi signer un contrat professionnel d’ici ma deuxième ou troisième année de formation. Et bien sûr, avoir mon bac, car le niveau scolaire est très important », précise-t-il. Cet équilibre entre ses aspirations sportives et académiques montre la maturité et le sérieux de ce jeune talent.

      Un avenir prometteur avec l’AJ Auxerre et au-delà

      Ibrahima Kanouté ne se contente pas de ses performances passées. Il entend devenir un joueur d’élite, et l’AJ Auxerre semble être l’environnement idéal pour cela. Avec le soutien de ses parents et de ses entraîneurs, il espère franchir rapidement les étapes pour signer son premier contrat professionnel. En attendant, il n’oublie pas de rendre hommage aux clubs amateurs où il a fait ses premières armes. « Le Paray FC et l’US Villejuif m’ont beaucoup aidé à progresser. C’est grâce à eux que je suis arrivé ici », reconnaît-il.

      CAF Awards 2024 : Mbayang Thiam nommée pour le trophée de meilleur entraîneur de l’année

      La technicienne sénégalaise Mbayang Thiam a été nommée pour le prestigieux trophée de meilleur entraîneur de l’année dans la catégorie des équipes féminines lors des CAF Awards 2024. Cette nomination vient récompenser son parcours exceptionnel, tant au niveau des clubs qu’en sélection nationale, et place la jeune entraîneuse sénégalaise parmi les ténors du football africain féminin.

      Mbayang Thiam, qui entraîne l’AS Bambey et occupe également le poste de sélectionneuse de l’équipe nationale féminine U20 du Sénégal, a marqué les esprits avec ses performances remarquables. Bien qu’elle n’ait pas réussi à qualifier les U20 pour la Coupe du Monde, elle a impressionné par son travail de formation et de gestion de l’équipe, confirmant son statut de leader dans le football féminin sénégalais.

      Elle a récemment ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en guidant les Aigles de la Médina, double championnes en titre du Sénégal, à leur première qualification pour la Ligue des Champions féminine. Ce succès historique a permis à Mbayang Thiam de se faire une place parmi les 10 entraîneurs nominés pour le prestigieux trophée, et de rivaliser avec des figures comme Mohamed Amine Alioua et Chris Danjuma, des entraîneurs reconnus dans le milieu du football africain.

      Le parcours de Mbayang Thiam est un exemple de détermination et de travail acharné. Son ascension rapide dans le monde du football féminin africain témoigne de son professionnalisme, de sa vision stratégique et de son engagement envers le développement du football féminin au Sénégal.

      L’entraîneuse sénégalaise se distingue également par son approche innovante du coaching et sa capacité à amener ses équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes. Son travail avec les Aigles de la Médina est une preuve supplémentaire de sa compétence et de son impact dans le sport, notamment en guidant les doubles championnes nationales vers un sommet continental.

      Les autres candidats à ce trophée incluent des entraîneurs de renom comme Hassan Balla Abdousalami (Cameroun U-20), Mohamed Amine Alioua (AS FAR), et Chris Danjuma (Nigeria U-20), qui sont également des figures incontournables du football féminin en Afrique. Cependant, la nomination de Mbayang Thiam met en lumière la forte présence du Sénégal dans le développement du football féminin et les progrès réalisés sous la direction de cette entraîneuse talentueuse.

      Les résultats des CAF Awards 2024 seront attendus avec impatience par tous les acteurs du football africain, et la nomination de Mbayang Thiam souligne la montée en puissance du Sénégal dans ce domaine, notamment en matière d’entraînement et de gestion d’équipes féminines de haut niveau.

      Cette reconnaissance constitue un pas de plus pour Mbayang Thiam, qui continue d’inspirer les jeunes générations de footballeuses et d’entraîneuses au Sénégal et au-delà.

      Agriculture : Le Président appelle à la régulation du prix de l’arachide

      Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président de la République a insisté sur l’importance de protéger les intérêts des producteurs agricoles, en particulier ceux des producteurs d’arachide, dans le cadre des politiques agricoles du pays. Il a exprimé la nécessité d’assurer une juste rémunération pour leurs productions, tout en renforçant l’industrie nationale et en consolidant la souveraineté économique du Sénégal.

      Le Chef de l’État a demandé au gouvernement de prendre des mesures appropriées pour fixer de manière équitable le prix du kilogramme d’arachide au producteur, garantissant ainsi que les cultivateurs reçoivent une rémunération juste pour leurs efforts. Cette décision s’inscrit dans la volonté de soutenir l’agriculture, secteur clé de l’économie sénégalaise, tout en veillant à ce que les producteurs ne soient pas lésés par des prix trop bas.

      Dans cette optique, le Président a également demandé au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres en charge de l’Agriculture et de l’Industrie, de travailler en concertation avec les opérateurs et industriels du secteur arachidier. L’objectif est de définir une méthode commune d’intervention sur les marchés de l’arachide, permettant de sécuriser les revenus des producteurs tout en modernisant l’outil industriel local de transformation de cette production stratégique pour le pays.

      Cette approche vise à stimuler le développement de l’industrie locale de transformation de l’arachide, afin de créer davantage de valeur ajoutée sur le marché intérieur et à l’international, tout en préservant l’intérêt des producteurs qui sont au cœur de cette filière.

      Le communiqué du gouvernement précise que cette démarche de régulation du marché de l’arachide vise à éviter les fluctuations excessives des prix et à offrir une stabilité aux producteurs. Pour assurer la mise en œuvre effective de ces objectifs, le Président de la République a demandé la convocation, dans les meilleurs délais, d’un Conseil interministériel dédié à la campagne de commercialisation agricole, afin de discuter des mesures à prendre pour améliorer la gestion de cette campagne et de la filière arachidière dans son ensemble.

      667 kg de « yamba » saisis : Un homme et une femme arrêtés par la gendarmerie à Keur Massar

      Dans le cadre de sa lutte continue contre le trafic de stupéfiants, la compagnie de gendarmerie de Keur Massar a réalisé une importante saisie de chanvre indien (yamba), avec la découverte de 667 kg de drogue. L’opération, menée par la brigade de la Zone franche industrielle, a abouti à l’arrestation de deux suspects, dont une femme, et s’inscrit dans les efforts accrus des forces de sécurité pour éradiquer ce fléau au Sénégal.

      Selon le communiqué du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Direction de la Communication et des Relations Publiques (DCRP) de la gendarmerie, cette saisie a été réalisée dans la nuit du 18 au 19 novembre 2024. Après avoir exploité un renseignement, la brigade de la Zone franche industrielle a intercepté un véhicule suspect transportant huit sacs contenant chacun 100 kg de chanvre indien. Le conducteur du véhicule a pris la fuite à l’approche des forces de l’ordre, abandonnant ainsi la marchandise illicite sur place.

      Les investigations se sont poursuivies le lendemain, le 19 novembre, dans la zone de Diamniadio, réputée pour être un lieu de cachette pour les trafiquants. Les enquêteurs ont découvert un domicile où des produits stupéfiants étaient stockés. Cela a permis de saisir quatre autres sacs de 100 kg et 12 paquets de 2 kg de chanvre indien, portant le total à 667 kg.

      Suite à cette découverte, deux personnes, un homme et une femme, ont été interpellées. Elles ont été placées en garde à vue pour être interrogées par les autorités. Cette opération marque un nouveau succès dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, qui demeure une priorité pour la gendarmerie nationale.

      La gendarmerie a lancé un appel à la population pour qu’elle continue de coopérer en fournissant des informations sur les activités illégales, notamment en matière de trafic de drogue. Les citoyens peuvent signaler tout renseignement utile en contactant gratuitement les numéros dédiés : 800 00 20 20 ou 123.

      Législatives : Bassirou Diomaye Faye adresse des félicitations au Pastef et aux organisateurs du scrutin

      Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a félicité Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, suite à la large victoire de ce dernier lors des élections législatives anticipées de dimanche dernier. Dans un communiqué publié ce mercredi 20 novembre, le chef de l’État a exprimé son admiration pour l’engagement personnel de Sonko et son leadership, qui ont permis à son parti d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

      Le communiqué du Conseil des ministres a souligné la reconnaissance du président envers Ousmane Sonko pour la performance remarquable de son mouvement, qui a dominé les élections. « Le chef de l’État a adressé ses chaleureuses félicitations à monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre et président de Pastef, pour son engagement personnel et son leadership, qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale », a indiqué le communiqué.

      Outre Pastef, Bassirou Diomaye Faye a également salué les efforts des institutions et des autorités responsables de l’organisation des élections. Le président a exprimé sa gratitude envers les ministres, les autorités administratives, ainsi que les forces de défense et de sécurité qui ont assuré le bon déroulement du scrutin.

      Il a particulièrement mis en avant le rôle crucial de la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA), ainsi que les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal pour leur rôle dans l’organisation professionnelle et transparente des élections, tant au niveau national qu’à l’étranger. Le président a aussi salué la mobilisation et la maturité démocratique du peuple sénégalais, qui a voté dans le calme et la sérénité.

      « Le président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique, lors de l’élection des députés de la 15e législature, qui s’est tenue dans le calme et la sérénité », a précisé le communiqué.

      Avec la victoire de Pastef, qui détient désormais une majorité absolue, le parti de Sonko se trouve en position de force au sein de la nouvelle législature. Le communiqué indique que les résultats provisoires, publiés par les commissions départementales de recensement des votes, confirment cette domination. Pastef disposera désormais d’une forte influence pour faire avancer ses réformes et adopter les lois nécessaires à la gestion du pays.

      Quelque 7,3 millions de Sénégalais étaient appelés à voter pour élire 165 députés, dont 15 représentant les citoyens vivant à l’étranger. Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont participé au scrutin.

      Les résultats définitifs devraient être publiés d’ici vendredi 22 novembre par la Commission nationale de recensement des votes.

      Grâce à cette majorité, Pastef aura une capacité accrue pour orienter les politiques nationales, faire passer des lois et proposer des réformes. Le parti de Sonko a donc désormais les cartes en main pour renforcer sa vision du développement du pays, tout en consolidant son pouvoir au sein de l’Assemblée nationale.

      Mali : La junte renvoie le Premier ministre et son gouvernement

      La situation politique au Mali connaît un tournant majeur ce mercredi avec l’annonce du limogeage du Premier ministre civil Choguel Kokalla Maïga et des membres de son gouvernement par la junte au pouvoir. Cette décision survient après que le Premier ministre ait formulé des critiques contre le pouvoir militaire, ce qui a visiblement exacerbé les tensions au sein du gouvernement.

      Le décret portant cette décision a été lu à la télévision d’État malienne, confirmant la fin de mandat du Premier ministre et des membres de son cabinet. Selon le texte du décret, signé par le chef de la junte, le général Assimi Goïta, les fonctions de Choguel Kokalla Maïga et de ses ministres ont été officiellement suspendues

      Choguel Kokalla Maïga, qui avait été nommé Premier ministre après le coup d’État militaire en mai 2021, est une figure clé de la transition politique du Mali, un pays qui traverse une période de turbulence depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta. Cependant, Maïga, qui a toujours défendu la nécessité de mener une transition inclusive, s’est récemment montré critique à l’égard des dirigeants militaires, ce qui a créé des frictions au sein de l’administration.

      Le Premier ministre avait notamment dénoncé certains aspects de la gouvernance militaire et les relations avec les partenaires internationaux du pays. Ces déclarations ont été perçues comme une remise en cause des actions de la junte, ce qui a entraîné la décision de cette dernière de le renvoyer ainsi que son gouvernement.

      Depuis le coup d’État de 2021, le Mali est dirigé par une junte militaire dirigée par le général Goïta. Le pays est officiellement sous une transition, mais les tensions internes et la pression internationale concernant la durée de cette transition ont mis en lumière la complexité de l’équilibre entre les acteurs politiques du pays. Les critiques internes et externes se multiplient concernant le manque de progrès sur le retour à un régime démocratique, et l’incapacité de la junte à résoudre efficacement la crise sécuritaire qui frappe le pays.

      Le limogeage du Premier ministre et de son gouvernement pourrait bien marquer une nouvelle phase dans l’évolution de la transition malienne, avec des incertitudes sur les prochaines étapes et les futures orientations politiques du pays.

      Le renvoi de Choguel Kokalla Maïga soulève des questions sur l’avenir immédiat de la transition politique au Mali. Tandis que certains observateurs voient cette décision comme un moyen pour la junte de consolider son pouvoir, d’autres y voient un signe de divisions internes au sein même des rangs de la junte. La gestion de la crise politique et la mise en œuvre des réformes nécessaires pour une sortie de crise durable seront désormais au cœur des priorités, avec des implications non seulement pour le gouvernement malien mais aussi pour ses relations avec les partenaires internationaux.

      Le limogeage du Premier ministre intervient également dans un contexte où la population malienne est confrontée à des défis de taille, notamment l’insécurité croissante dans le pays, le manque de services publics et une économie fragile. La junte semble vouloir affirmer son autorité, mais l’opinion publique pourrait bien se tourner contre une classe dirigeante perçue comme inefficace à répondre aux aspirations des Maliens.

      La nomination en conseil des ministres du Mercredi 20 Novembre 2024

      Le Président de la République a pris la décision suivante :

      Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : 
       
      •       Monsieur Christian Alain Joseph ASSOGBA, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°611.446/Z, est nommé Ambassadeur, Directeur du Protocole, des Conférences internationales et de la Traduction, en remplacement de Monsieur Magaye GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

      Communique du conseil des ministres du Mercredi 20 Novembre 2024

      Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 20 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

      A l’entame de sa communication, le Président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique lors du scrutin pour l’élection des députés de la quinzième législature, tenu dans le calme et la sérénité. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Ministre des Finances et du Budget, les autorités administratives déconcentrées (Gouverneurs, Préfets et Sous- préfets), la Direction générale des Elections, les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal, la Commission électorale nationale Autonome (CENA), le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour l’organisation professionnelle et transparente des élections législatives anticipées sur le territoire national et à l’étranger.
       
                 Le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à Monsieur Ousmane SONKO, Premier Ministre et Président de PASTEF pour son engagement personnel et son leadership qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
       
               Le Président de la République a rappelé au Gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Il a indiqué la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal. Ce défi collectif passe par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du « new deal technologique », la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures.
       
               Le Président de la République est revenu sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement notamment au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels.
       
                Le Chef de l’Etat a, dans le même élan, magnifié la qualité du travail gouvernemental durant les huit mois précédents de cette année exceptionnelle où le Sénégal a organisé deux élections nationales majeures. Il a salué, à sa juste valeur, dans cette phase de rectification, d’ajustement et de reddition des comptes, la mobilisation exemplaire de chaque membre du Gouvernement. 
       
                 Evoquant la campagne de commercialisation de la production agricole, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller à la préservation des intérêts des producteurs, à la juste rémunération de leurs productions et au développement de l’industrie nationale dans une perspective de consolidation de la souveraineté économique. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur.
       
                Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel de transformation locale de la production arachidière nationale. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.
       
                Parlant de la Biennale de l’Art africain contemporain, le Président de la République a félicité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, le Président du Comité d’Orientation de la Biennale et toute la communauté culturelle qui s’est mobilisée pour assurer le succès de cet évènement majeur pour le Sénégal et l’Afrique. Il a, d’ailleurs, invité le Gouvernement à soutenir davantage l’organisation de la Biennale, dont la prochaine édition, en 2026, coïncidera avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse. 
                Il a aussi indiqué au Premier Ministre et au Ministre des Finances et du Budget, l’importance de promouvoir l’acquisition d’œuvres d’art par l’Etat et la décoration des bâtiments publics par les peintures, tapisseries et autres produits de nos artistes. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Culture d’intensifier la modernisation et les productions des Manufactures des Arts décoratifs, installées à Thiès, et d’engager une réflexion sur le mécénat pour davantage promouvoir l’Art sénégalais. 
                 Il a souligné la nécessité de développer une économie dynamique autour des Arts et de la Culture et de revitaliser la création artistique par l’exécution d’un Plan concerté de transformation de l’Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture. 
                 Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au « massacre de Thiaroye ». A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants. Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains.
       
                  Enfin, le Président de la République a vivement félicité le Champion du monde MMA du « ONE Championship », notre compatriote Oumar KANE alias REUG-REUG, dont la victoire historique honore l’Afrique.
                A l’entame de sa communication, le Premier Ministre s’est félicité du plébiscite renouvelé du Peuple sénégalais au projet de transformation systémique du pays porté par Monsieur le Président de la République à l’occasion des élections législatives anticipées. Ce qui traduit l’appréciation positive portée sur les réalisations enregistrées au cours de ces sept premiers mois de pouvoir, gage de la tenue des ruptures promises. Il a souligné l’obligation d’œuvrer, sans relâche, en vue d’assurer la réalisation des fortes attentes du Peuple dans tous les domaines. 
                Dans ce cadre, le Premier Ministre a relevé la nécessité de finaliser, au cours des deux prochaines semaines, les dossiers relatifs à la feuille de route pour l’année 2025 des programmes et projets du Référentiel Sénégal 2050 et au projet de budget 2025 à présenter à l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il s’est félicité de la bonne prise en charge des travaux préparatoires de la commémoration, le 1er décembre 2024, du 80ème anniversaire du Massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
              Enfin, le Premier Ministre a mis en exergue le taux de réalisation satisfaisant du plan d’actions prioritaires gouvernemental sur la période avril-septembre 2024, en exhortant les Ministres à veiller à la finalisation des actions résiduelles avant la fin de l’année 2024, dans la mesure des capacités budgétaires.
       
      AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
      •       Le Ministre Secrétaire général du Gouvernement a fait une communication au Conseil sur l’évaluation du Plan d’actions prioritaires des départements ministériels sur la période avril-septembre 2024 ;
       
      •       Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le Nouveau Référentiel Sénégal 2050 et sur le Plan d’action quinquennal 2025-2029 ;
       
      •       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
       
      AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :
      Le Conseil des Ministres a examiné et adopté,
       
      •       Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER)

      « Al Khaïry » : Bijou Ngoné a dit oui à…

      La présentatrice vedette de la 2STV, Bijou Ngoné, de son vrai nom Bijou Diagana, a célébré son cinquième mariage en se liant à son amoureux, Thierno. L’animatrice de l’émission « Confrontation » a dit « oui » lors d’une cérémonie intime, entourée de proches. Selon des sources, elle occupe une place spéciale dans le cœur de son époux, et il la considère comme étant « awo » (l’élue). Les internautes ont vivement félicité Bijou Ngoné, lui adressant leurs vœux de bonheur pour cette nouvelle union.

      COMMUNIQUE

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      Rufisque : Le préfet annonce des opérations de déguerpissement à partir du 5 décembre

      Le préfet de Rufisque, Magatte Diouck, a annoncé le lancement d’une vaste opération de déguerpissement à partir du 5 décembre 2024, dans le but d’améliorer le cadre de vie et d’assurer la sécurité et la salubrité dans la ville. Cette initiative vise à libérer les espaces publics occupés de manière anarchique par des constructions illégales, des garages clandestins, des parkings non autorisés, ainsi que par des vendeurs informels.

      Le préfet a précisé que les interventions concerneront principalement le boulevard Maurice Gueye et les abords du marché central, des zones où l’occupation illégale des espaces publics est particulièrement problématique. Les occupants de ces lieux ont été invités à libérer les espaces avant le début des opérations, qui se dérouleront en coordination avec les autorités locales et les forces de l’ordre.

      Cette opération s’inscrit dans un effort plus large pour améliorer l’aménagement urbain et garantir des conditions de vie et de sécurité optimales pour les habitants de Rufisque.

      Ayib Daffé promet une rupture à l’Assemblée nationale et défend la prérogative de Pastef pour la présidence

      Ayib Daffé, secrétaire général du parti Pastef, a exprimé sa satisfaction suite aux résultats des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 et a promis une véritable rupture dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Invité à l’émission Salam Sénégal sur Radio Sénégal International (RSI), Daffé a détaillé les ambitions de son parti pour cette nouvelle législature et a abordé des questions stratégiques concernant l’avenir de l’Assemblée.

      Ayib Daffé a annoncé que le parti Pastef ambitionne de transformer le rôle de l’Assemblée nationale, en le rendant plus indépendant et actif dans la gestion des affaires publiques. « L’Assemblée ne doit pas devenir une annexe du parti au pouvoir, mais plutôt le gardien du projet national », a-t-il insisté, soulignant que la rupture avec les pratiques politiques anciennes est une priorité.

      Le secrétaire général a évoqué plusieurs défis clés pour son groupe parlementaire, notamment l’adoption du budget et la création d’une Haute Cour de justice, une mesure rendue nécessaire par la loi. Il a aussi fait l’éloge de la législature dirigée par Ousmane Sonko entre 2017 et 2022, qualifiant celle-ci de modèle en matière de défense des intérêts du peuple et de contrôle de l’action gouvernementale. Pour Daffé, cette dynamique doit être poursuivie avec une approche plus ouverte et transparente, où les journalistes seraient invités à participer aux débats parlementaires afin de renforcer le dialogue entre les députés et le gouvernement.

      En ce qui concerne la présidence de l’Assemblée nationale, une question centrale pour l’avenir politique du pays, Daffé a réaffirmé que cette décision revenait exclusivement à son parti. Il a souligné que les discussions sur cette question devaient se faire en interne au sein de Pastef et que les propos externes à ce sujet ne devraient pas influencer le processus.

      Le secrétaire général a également évoqué les propositions de certains observateurs qui envisagent Ousmane Sonko à la tête de l’Assemblée, pour éviter une dualité entre le pouvoir exécutif et législatif. Cependant, Daffé a insisté sur le fait que cette question doit être abordée dans le cadre du parti, et non par des spéculations externes.

      Ayib Daffé a critiqué l’inter-coalition de l’opposition, la qualifiant d’alliance « peu réaliste » et « opportuniste », qui n’avait pas été préparée adéquatement. Il a souligné que la coalition souffrait du manque de légitimité de certains de ses candidats, ce qui a entraîné des résultats décevants dans plusieurs départements. Néanmoins, il a affirmé que l’opposition avait une place légitime à l’Assemblée nationale et que celle-ci devait développer une stratégie plus cohérente pour s’imposer dans le débat politique.

      Enfin, Daffé a appelé l’opposition à faire preuve de stratégie et de cohésion pour mieux se positionner au sein de l’Assemblée nationale, soulignant que les groupes parlementaires auront un rôle clé dans la répartition des postes et l’organisation des débats.

      Dans un contexte politique tendu, Ayib Daffé a mis en avant les ambitions de Pastef pour instaurer une rupture véritable au sein de l’Assemblée nationale et souligner le rôle central de son parti dans les décisions à venir. En revendiquant la présidence de l’Assemblée et en appelant à une gestion plus transparente et indépendante de la législature, il pose les jalons d’une nouvelle ère politique au Sénégal.

      Affaire Boffa-Bayotte : René Capin Bassène interné à l’hôpital de Ziguinchor

      René Capin Bassène, condamné à perpétuité pour son rôle présumé dans le massacre de Boffa-Bayotte, a été admis mardi aux urgences de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor. Selon des sources médicales et familiales, l’état de santé du journaliste est préoccupant, en partie à cause des séquelles de son enquête préliminaire.

      Libération rapporte que Bassène souffre d’une tympanographie à l’oreille droite, où un tympan artificiel avait été installé pour remplacer un tympan gravement endommagé. Une intervention chirurgicale pourrait être nécessaire, selon sa famille.

      Depuis sa condamnation en appel à la réclusion criminelle à perpétuité pour le massacre survenu en janvier 2018 à Boffa-Bayotte, René Capin Bassène continue de plaider son innocence. Il aurait souvent refusé de s’alimenter ou de recevoir des soins, aggravant sa condition physique.

      En août 2024, l’organisation « Vision Citoyenne » et d’autres acteurs de la société civile de Ziguinchor avaient tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration de sa santé. À cette période, Bassène menait une grève de la faim sévère, qualifiée de « diète noire », pour protester contre sa condamnation.

      Le massacre de Boffa-Bayotte, où 14 personnes avaient été tuées dans une attaque brutale, reste l’un des drames les plus marquants de la Casamance. Bien que la justice sénégalaise ait condamné Bassène et d’autres individus, de nombreuses voix, notamment au sein de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme, continuent de s’interroger sur la solidité des preuves et les conditions dans lesquelles les enquêtes ont été menées.

      Le cas de René Capin Bassène met en lumière les défis liés aux droits des détenus et aux conditions de détention au Sénégal. L’évolution de son état de santé et des éventuelles interventions médicales à venir pourrait relancer les débats sur son procès et les circonstances entourant sa condamnation.

      Kolda : un taux de prévalence du VIH de 1,7 %, supérieur à la moyenne nationale

      La région de Kolda, dans le sud du Sénégal, enregistre une prévalence du VIH nettement au-dessus de la moyenne nationale. Selon le docteur Yaya Baldé, directeur régional de la Santé, le taux de prévalence est estimé à 1,7 %, contre une moyenne nationale de 0,3 %. Cette information a été dévoilée lors d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en partenariat avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS).

      Dr. Baldé a expliqué que ce taux élevé est en grande partie lié à la position frontalière de Kolda, qui partage des limites avec la Guinée, la Guinée-Bissau et la Gambie.

      « La mobilité des populations, les échanges commerciaux transfrontaliers et les interactions sociales favorisent une exposition accrue au VIH dans cette région », a-t-il déclaré.

      Cette proximité géographique expose Kolda à des défis uniques en matière de lutte contre le VIH/Sida, notamment en termes de sensibilisation, de prévention et de prise en charge.

      Pour réduire la transmission du virus, Dr. Baldé a souligné l’importance d’intensifier les efforts, notamment en matière de prévention de la transmission mère-enfant (PTME).

      « La PTME doit être solidement intégrée dans notre système de santé pour réduire efficacement le VIH », a-t-il ajouté.

      En parallèle, les efforts de dépistage, de sensibilisation et d’accès aux traitements doivent être renforcés pour contenir la propagation du virus.

      La caravane de presse a mis en lumière les initiatives menées dans les régions de Kolda et Kaolack pour sensibiliser les populations et améliorer l’accès aux services de santé. Les campagnes de prévention et les stratégies de lutte transfrontalière sont essentielles pour faire face aux défis spécifiques de la région.


      La situation à Kolda appelle à une mobilisation accrue des autorités sanitaires et des partenaires, avec un accent particulier sur les actions ciblées, adaptées au contexte transfrontalier de la région. La réduction de ce taux passe par une synergie entre prévention, sensibilisation et prise en charge efficace.

      Mbour et Joal-Fadiouth : suspension des « Navétanes » pour préserver l’ordre public

      Le préfet des départements de Mbour et Joal-Fadiouth a ordonné la suspension de toutes les activités liées au Mouvement « Navétane », organisé par l’ODCAV (Organisation départementale de coordination des activités de vacances). L’arrêté, en vigueur depuis le 18 novembre 2024, vise à prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public dans ces deux localités de la Petite-Côte.

      Dans son communiqué, le préfet justifie cette décision par la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter tout incident pouvant découler des rencontres sportives ou des festivités associées aux « Navétanes ».

      Le document stipule que le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie et le Commissaire central de Mbour sont chargés de l’application stricte de cet arrêté. Ces forces de l’ordre devront veiller à ce que les rassemblements liés aux activités du mouvement soient suspendus jusqu’à nouvel ordre.

      Les « Navétanes », qui représentent bien plus qu’un simple championnat de vacances, sont un événement culturel et sportif de premier plan pour les jeunes de ces communes. Ce mouvement, ancré dans les traditions locales, rassemble chaque année des milliers de participants et de spectateurs dans un esprit de compétition et de convivialité.

      Cette suspension pourrait affecter le dynamisme des associations sportives et culturelles, tout en privant les populations d’une source de divertissement très attendue. Cependant, les autorités locales semblent privilégier la sécurité et la prévention face aux risques de débordements qui ont, par le passé, entaché certains événements similaires.

      Alors que cette décision pourrait susciter des mécontentements, les acteurs impliqués sont invités à la retenue et au respect des consignes préfectorales. Le préfet n’a pas encore communiqué sur une éventuelle reprise des activités, laissant les organisateurs dans l’incertitude.

      Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer l’évolution de la situation et envisager, le cas échéant, un allègement de ces restrictions dans un cadre sécurisé.

      Le fisc débloque les comptes bancaires des entreprises de presse : un soulagement pour le secteur

      Les entreprises de presse sénégalaises respirent enfin après des semaines de tension financière. Abdoulaye Diagne, Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), a ordonné le déblocage de leurs comptes bancaires, une mesure saluée comme une bouffée d’oxygène pour le secteur.

      Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), a annoncé cette décision dans un communiqué. Selon lui, le DGID a donné des instructions claires à ses services pour lever les blocages qui affectaient ces entreprises.

      « Les comptes des entreprises de presse ont été débloqués selon les instructions qu’il a données à ses services », a déclaré Mamadou Ibra Kane. Il a invité les entreprises concernées à se rapprocher de leurs centres fiscaux pour obtenir les documents de mainlevée nécessaires à la régularisation.

      Pour garantir un suivi rigoureux, le président du CDEPS a demandé aux entreprises de lui signaler tout cas non résolu. Il a également assuré que le DGID reste disponible pour finaliser les éventuelles situations pendantes.

      Cette mesure intervient dans un contexte où plusieurs entreprises de presse peinent à honorer leurs engagements fiscaux, aggravant ainsi leur situation économique déjà fragilisée par une baisse des revenus publicitaires et les effets de la crise économique globale.

      Le déblocage des comptes pourrait permettre aux entreprises concernées de reprendre leurs activités normales, notamment le paiement des salaires, la production de contenu, et l’investissement dans leurs opérations.

      Cette initiative pourrait marquer un tournant dans les relations entre l’administration fiscale et le secteur de la presse. Le CDEPS espère que ce geste sera le début d’un dialogue plus approfondi pour trouver des solutions durables aux problèmes fiscaux et financiers des entreprises médiatiques, un pilier essentiel pour la liberté d’expression et la démocratie au Sénégal.

      Matam : élèves et professeurs outillés contre les violences basées sur le genre et les grossesses précoces

      Un atelier de formation réunissant 30 participants, élèves et enseignants issus des collèges et lycées des communes de Matam, Ogo et Ourossogui, s’est ouvert mercredi. Cette initiative vise à sensibiliser sur les violences basées sur le genre (VBG), la prévention des grossesses précoces et la promotion de l’estime de soi.

      Abdoulaye Bâ, coordonnateur du Groupe d’études sur la population (GEP), a expliqué que cet atelier ambitionne de renforcer les compétences des participants en matière de plaidoyer et de prévention des VBG. Il cherche également à améliorer le pouvoir de négociation des jeunes filles pour leur maintien à l’école, tout en promouvant leur estime de soi.

      Parmi les participants figurent des élèves animateurs désignés comme leaders (LEA) et des professeurs relais techniques (PRT), sélectionnés en raison de leur engagement dans les clubs d’éducation à la vie familiale (EVF) de leurs établissements.

      Selon Mame Makhourédia Ndiaye, représentant de l’Inspection d’académie (IA) de Matam, cette formation permettra aux élèves de sensibiliser leurs camarades, favorisant ainsi une prise de conscience collective. « Ces bénéficiaires joueront un rôle clé en partageant leurs connaissances pour encourager la scolarisation et prévenir les abandons liés aux grossesses précoces », a-t-elle déclaré.

      L’atelier, soutenu par l’Inspection d’académie et des acteurs locaux, rassemble des établissements comme le lycée de Ourossogui et les collèges d’enseignement moyen de Matam, Ourossogui 2, Danthiady et Thiambé.

      Médina Baye : Cheikh Moustapha Niass, petit-fils de Baye Niass, est décédé

      La communauté musulmane de Médina Baye, à Kaolack, est en deuil. Cheikh Moustapha Niass, petit-fils de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, communément appelé Baye Niass (1900-1975), est décédé ce mercredi à l’âge de 55 ans.

      Selon des sources familiales, Cheikh Moustapha Niass, fils d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima Niass, le deuxième Khalife de Baye Niass, était hospitalisé depuis environ deux semaines au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, où il a rendu l’âme.

      Cheikh Moustapha Niass était une figure respectée au sein de la confrérie Niassène et un membre actif de la communauté de Médina Baye. Il s’est distingué par son engagement spirituel et sa proximité avec les fidèles. Sa disparition est une grande perte pour la famille Niassène et pour l’ensemble des disciples de Baye Niass, dont l’influence rayonne bien au-delà des frontières du Sénégal.

      Selon son frère aîné, Cheikh Ibrahima Niass, actuel imam ratib de Taïba Niassène et Khalife d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima Niass, la prière mortuaire et l’inhumation auront lieu ce jeudi à 17 heures.

      L’annonce de son décès a suscité une grande émotion parmi les fidèles et les habitants de Kaolack, qui se préparent à lui rendre un dernier hommage en grand nombre.

      Que son âme repose en paix, et que son héritage spirituel continue d’inspirer les générations à venir.

      OFNAC : le nombre de dossiers ouverts presque doublé entre 2023 et 2024

      L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a enregistré une augmentation marquante du nombre de dossiers ouverts, passant de 42 affaires en 2023 à 88 en 2024, a révélé le commandant Omar Sène, chef du Bureau des investigations, lors d’un panel organisé à Dakar. Cette tendance pourrait se confirmer avec une projection atteignant les 100 dossiers avant la fin de l’année.

      Selon le commandant Sène, cette progression reflète le dynamisme de l’OFNAC dans son rôle de lutte contre la corruption. En 2024, le nombre de convocations a également bondi, passant de 102 en 2023 à 252 cette année. Quant aux demandes de concours, elles sont passées de 127 à 181 sur la même période.

      Ces chiffres traduisent une intensification des activités de l’office, malgré les contraintes imposées par la pandémie de COVID-19 qui avait ralenti les procédures en 2020 et 2021.

      Malgré ces progrès, certains défis demeurent. Le commandant Sène a souligné que l’impact de la pandémie avait affecté la capacité de l’assemblée des membres à se réunir, entraînant parfois des classements sans suite. Toutefois, l’OFNAC a maintenu une dynamique de croissance, avec des projets en cours ayant progressé de 76 en 2020 à 98 en 2023.

      En 2023, l’office a finalisé 12 accords, chiffre stable par rapport aux années précédentes, mais une augmentation est attendue d’ici fin 2024.

      L’OFNAC, en collaboration avec la société civile et des partenaires comme Amnesty International Sénégal, continue de renforcer ses actions. Ces partenariats permettent d’organiser des formations et des campagnes de sensibilisation, tout en renforçant les capacités d’investigation de l’institution.

      Le commandant Sène s’est montré optimiste sur l’évolution des résultats pour 2024, affirmant que les efforts en cours visent à consolider la transparence et l’intégrité au sein des institutions publiques et privées au Sénégal.

      Thiès : Incendie dévastateur au marché central, une trentaine de cantines ravagées

      Un incendie d’une violence inouïe a éclaté ce matin aux environs de 5 heures au marché central de Thiès, plus précisément dans le secteur connu sous le nom de Petersen Roukkou Disquette. Le sinistre a réduit en cendres une trentaine de cantines, causant des pertes matérielles estimées à plus d’une centaine de millions de francs CFA selon les premières estimations des commerçants touchés.

      Les propriétaires des cantines détruites ont été pris de court par cet incendie, qui s’est rapidement propagé en raison de la promiscuité des installations et des branchements électriques anarchiques. « Nous avons tout perdu, nos marchandises, nos investissements, et nous sommes maintenant livrés à nous-mêmes », a confié l’un des commerçants désemparés.

      Certains d’entre eux s’interrogent sur leur avenir, tandis que d’autres appellent les autorités locales à intervenir rapidement pour apporter un soutien financier et logistique.

      Les sapeurs-pompiers de Thiès sont arrivés sur les lieux dès les premières alertes. Malgré leur diligence, l’opération de maîtrise des flammes a été compliquée par l’enchevêtrement des cantines et les obstacles créés par les installations électriques non conformes. Ces conditions ont retardé les opérations, permettant aux flammes de causer des dégâts considérables avant d’être totalement éteintes.

      Selon les premières constatations, un court-circuit électrique serait à l’origine de cet incendie. Une enquête a été ouverte pour confirmer cette hypothèse et déterminer les éventuelles responsabilités.

      Ce nouvel incident relance le débat sur la sécurité des marchés au Sénégal, où les incendies, souvent causés par des branchements électriques défectueux ou anarchiques, sont devenus un fléau récurrent. Les commerçants réclament des mesures concrètes pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

      « Nous demandons une réorganisation complète du marché, avec des installations électriques conformes et des voies d’accès dégagées pour permettre aux secours d’intervenir rapidement en cas de sinistre », a plaidé un leader des commerçants du marché central.

      Alors que les victimes comptent leurs pertes et tentent de se relever, cet incendie rappelle l’urgence d’un renforcement des normes de sécurité dans les marchés sénégalais. Les autorités locales et nationales sont désormais attendues pour apporter des solutions durables et un soutien aux sinistrés de ce drame.

      Matam : Les sinistrés des crues attendent toujours les 8 milliards promis par le gouvernement

      À Matam, les sinistrés des récentes crues vivent encore dans une grande précarité, attendant désespérément les 8 milliards de francs CFA promis par le gouvernement pour leur venir en aide. Alors que les eaux du fleuve Sénégal ont retrouvé leur niveau habituel, des milliers de familles continuent de subir les conséquences dévastatrices de cette catastrophe naturelle, sans moyens suffisants pour reconstruire leur vie.

      Yaya Ndiaye, président de l’association Dande Mayo Émergent, a exprimé son indignation face à cette situation lors d’une intervention sur la RFM. « En dehors de quelques sacs de riz et bouteilles d’huile distribués en urgence, les 8 milliards annoncés par les autorités pour soutenir les sinistrés restent introuvables. C’est une promesse qui n’a été que du vent », a-t-il dénoncé.

      Les crues ont détruit des périmètres rizicoles, endommagé des habitations et coupé des routes, laissant de nombreuses familles sans abri. « Ces populations dorment toujours à la belle étoile, sans aide concrète pour reconstruire leurs vies. C’est désolant de voir que rien n’a été fait pour soulager leur souffrance », a ajouté Yaya Ndiaye.

      En plus des pertes agricoles massives, les infrastructures locales ont été gravement touchées, compliquant davantage la reprise des activités. Les sinistrés espéraient que les fonds promis permettraient de financer des mesures comme la reconstruction des habitations, la réhabilitation des périmètres agricoles et la réparation des infrastructures endommagées.

      Cependant, des mois après l’annonce des 8 milliards, aucune trace de ce financement n’a été constatée sur le terrain. La population se sent abandonnée et demande des actions concrètes pour répondre à leurs besoins urgents.

      Les sinistrés et les organisations locales appellent le gouvernement à honorer ses engagements et à accélérer la mise en œuvre des mesures promises. « Nous avons besoin d’actes, pas de discours », martèle un habitant de la zone sinistrée.

      La communauté libanaise du Sénégal mobilisée pour les sinistrés des crues du fleuve Sénégal

      Ce 19 novembre, la communauté libanaise résidant au Sénégal a démontré une solidarité exemplaire envers les populations touchées par les récentes crues du fleuve Sénégal. Sous l’impulsion de l’ambassadeur du Liban au Sénégal, Sami Haddad, cette mobilisation humanitaire a permis de collecter des ressources d’une valeur de plus de 200 millions de francs CFA.

      Treize camions remplis de denrées alimentaires et de matériel de secours ont été envoyés dans les zones sinistrées. Ces donations visent à répondre aux besoins urgents des familles affectées, confrontées à des pertes matérielles importantes et à une précarité accrue due aux inondations.

      L’ambassadeur Sami Haddad a salué l’élan de générosité des Libanais établis au Sénégal, rappelant les liens historiques et amicaux qui unissent les deux communautés. « Nous sommes au Sénégal depuis des générations, et ce pays est notre maison. Nous ne pouvions rester indifférents face à cette tragédie qui touche nos frères sénégalais », a déclaré l’ambassadeur.

      Les dons se composent de produits de première nécessité, tels que du riz, de l’huile, du sucre, ainsi que des équipements essentiels pour aider les familles à surmonter cette période difficile. Les zones ciblées incluent les localités riveraines du fleuve Sénégal, où les inondations ont causé des dégâts considérables.

      Cette initiative témoigne de la collaboration fructueuse entre la communauté libanaise, les autorités sénégalaises et les organisations locales pour organiser une réponse coordonnée face à cette catastrophe. Les autorités locales, qui ont supervisé la distribution, ont exprimé leur gratitude envers les donateurs.

      Cette action humanitaire s’inscrit dans une tradition de solidarité entre la communauté libanaise et le Sénégal, renforçant davantage les liens entre les deux peuples.

      Moundiaye Cissé : « Primature ou Assemblée nationale, Sonko est mieux placé pour en décider »

      Alors que les premières tendances issues des élections législatives du 17 novembre placent Ousmane Sonko et son parti Pastef au cœur de nombreuses spéculations, le débat sur son rôle institutionnel s’intensifie. Certains évoquent la possibilité de le voir présider l’Assemblée nationale, tandis que d’autres plaident pour son maintien au gouvernement en tant que Premier ministre.

      Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, s’est exprimé sur cette question lors d’une récente intervention. Selon lui, la décision appartient d’abord à Ousmane Sonko, initiateur du « Projet », programme phare du parti Pastef. « Primature ou Assemblée, Sonko est mieux placé pour en décider. C’est un choix personnel », a-t-il déclaré.

      M. Cissé a souligné que, peu importe la station occupée, la présence active de Sonko est indispensable à la mise en œuvre du Projet. « Étant l’initiateur et porteur principal du Projet, sa mise en œuvre requiert son implication permanente et personnelle », a-t-il précisé.

      Il a également évoqué les avantages et défis liés aux deux options. « En restant au gouvernement comme capitaine, il insuffle une pression stimulante aux ministres pour concrétiser les réformes. À l’inverse, en choisissant l’Assemblée nationale, il travaillerait à temps partiel, mais bénéficierait d’une majorité confortable pour soutenir les initiatives législatives du Projet », a-t-il expliqué.

      Le choix de Sonko pourrait avoir des implications majeures pour la structuration du pouvoir exécutif et législatif au Sénégal. La fonction de Premier ministre lui permettrait de piloter directement les réformes et de maintenir un lien fort avec l’exécutif. En revanche, en devenant président de l’Assemblée nationale, il pourrait jouer un rôle clé dans le contrôle et l’évaluation des politiques publiques, tout en consolidant l’influence parlementaire de son parti.

      Moundiaye Cissé a toutefois mis en garde contre une approche trop rigide : « Il ne faut pas systématiquement vouloir écarter son maintien au gouvernement. »

      Accrochages à Bambey : Alioune Dione pointe du doigt Aïda Mbodj après des violences lors d’une caravane électorale

      Le climat post-électoral à Bambey a été marqué par des tensions qui continuent de susciter des réactions. Le ministre de la Microfinance, Dr Alioune Dione, a vivement dénoncé les incidents survenus le dimanche 17 novembre lors d’une caravane célébrant la victoire de Pastef dans le département. Selon lui, ces actes de violence sont « inacceptables » et ternissent l’engagement politique.

      Dans une déclaration rapportée par Vox Populi, le ministre a appelé à la retenue et au respect dans l’arène politique. « Nous devons tous nous rappeler que notre objectif commun est de servir notre pays et nos concitoyens avec intégrité et respect. Les actes de violences et les insultes n’ont pas leur place dans notre engagement politique », a-t-il affirmé.

      Cependant, les accusations fusent. Dr Alioune Dione et ses proches attribuent la responsabilité des altercations à Aïda Mbodj, directrice de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ). Selon leur version, l’incident aurait éclaté aux alentours de 22h, lorsque la voiture de Madame Mbodj aurait tenté de dépasser celle du ministre pour prendre la tête du cortège. Cette tentative aurait été perçue comme une provocation, notamment parce que, selon eux, Dr Dione dirigeait les cortèges de Pastef tout au long de la campagne.

      La situation aurait dégénéré en une confrontation entre les agents de sécurité recrutés par Aïda Mbodj et des membres de la Jeunesse patriotique sénégalaise (JPS) de Bambey. Cet accrochage a fait un blessé, Abdou Aziz Mbengue, chauffeur d’une des voitures de campagne. Les proches du ministre accusent également Madame Mbodj d’avoir proféré des insultes à l’encontre de Dr Dione en présence de témoins, bien que celui-ci n’ait pas répondu à ces attaques verbales.

      Cette version des faits souligne des divisions internes au sein des camps politiques locaux, malgré la victoire proclamée de Pastef dans le département. Si les accusations portées contre Aïda Mbodj sont graves, elles n’ont pour l’instant pas été corroborées par d’autres sources indépendantes.

      Aïda Mbodj n’a pas encore réagi publiquement à ces allégations. Toutefois, cet incident risque de raviver les tensions dans une région où les rivalités politiques sont particulièrement vives. Dans un contexte post-électoral marqué par la célébration des victoires et l’analyse des défaites, ces affrontements rappellent l’importance de la discipline et du respect mutuel pour préserver la paix sociale.

      Pour l’heure, aucune enquête officielle n’a été annoncée pour faire la lumière sur les faits, mais cet incident relance le débat sur la gestion des campagnes électorales et les enjeux sécuritaires liés aux mobilisations politiques.

      Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024

      🔴 NOTE D’ANALYSE TRIMESTRIELLE DE L’ANSD : AUGMENTATION DES PRIX À LA CONSOMMATION DE 1%
      🔴 COP29 EN AZERBAÏDJAN – FONDS SPÉCIAL SUR LES
      PERTES ET PRÉJUDICES : LE SÉNÉGAL MILITE POUR LE RENFORCEMENT DE LA DOTATION

      🔴 QUALIFS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI : PAPE THIAW CLÔT L’INTÉRIM EN APOTHÉOSE !

      Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal conclut en beauté face au Burundi

      Déjà qualifiés et premiers de leur groupe, les Lions du Sénégal ont conclu leur campagne des éliminatoires avec brio en s’imposant 2-0 contre le Burundi au Stade Abdoulaye Wade, ce mardi.

      Habib Diarra a été le héros du match, inscrivant un doublé (35’, 50’), ses premiers buts en sélection nationale.

      Avec cette victoire, l’équipe dirigée par Pape Thiaw termine invaincue dans le groupe L, totalisant 16 points et consolidant sa position en tant que favorite pour la CAN 2025 au Maroc.

      Djiffer : une pirogue avec 119 candidats à l’émigration interceptée par la Marine nationale

      Ce lundi 18 novembre 2024, la Marine nationale a annoncé l’interception, au large de Djiffer, d’une pirogue transportant 119 candidats à l’émigration irrégulière. Cette opération a été menée par le patrouilleur de haute mer NIANI, dans le cadre des efforts renforcés pour lutter contre l’émigration clandestine vers les îles Canaries.

      Malgré les nombreux risques et les interceptions fréquentes, de jeunes Sénégalais continuent d’entreprendre ces traversées périlleuses, cherchant à atteindre l’Europe par voie maritime.

      Saraya : onze arrestations après un blocus sur la RN7 suite à un accident mortel

      Une vive tension a secoué ce mardi la localité de Badioula, située sur la route nationale 7 entre Bembou et Saraya. Tout est parti d’un accident de la circulation impliquant deux motos, qui a fait un blessé grave. Ce dernier a succombé à ses blessures à l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, déclenchant une vive réaction des habitants.

      En colère, des jeunes du village ont bloqué la RN7, un corridor stratégique reliant Dakar à Bamako. Ils ont érigé des barricades, perturbant fortement la circulation sur cet axe essentiel pour les échanges commerciaux.

      Alertée, la brigade de gendarmerie de Saraya, appuyée par l’unité spéciale GARSI 2, est intervenue pour rétablir l’ordre. Des affrontements ont éclaté lorsque les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants et dégager la route. Malgré une résistance acharnée, les forces de l’ordre ont réussi à lever le blocus.

      Au cours de l’intervention, onze personnes ont été interpellées. Elles sont accusées d’attroupement non autorisé, de rébellion, et d’outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions. Les suspects ont été placés en garde à vue et devraient être présentés au procureur ce mercredi pour répondre de leurs actes.

      MARCHÉ DE L’UMOA – LEVÉE DE FONDS INFÉRIEURE AUX ATTENTES : Le Sénégal en route de perdre son statut de pays « business friendly » ?

      Le vendredi 15 novembre 2024, l’État du Sénégal, en partenariat avec UMOA-Titres, a procédé à une émission de Bons et Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT) via une adjudication ciblée. Cette opération visait à mobiliser 130 milliards FCFA pour répondre aux besoins de financement public. Cependant, l’opération n’a permis de lever que 91,78 milliards FCFA, soit une baisse de 30 % par rapport à l’objectif initial.
      Cette adjudication, réservée aux spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), portait sur trois maturités différentes : 28 jours, 364 jours et 3 ans. En dépit d’une offre globale de 133,78 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 102,91 %, seulement 68,61 % de cette somme ont été retenus, en raison des exigences des investisseurs qui réclamaient des rendements plus attractifs.
      Dans le détail, les Bons du Trésor à 28 jours ont permis de mobiliser 51,66 milliards FCFA à un taux moyen pondéré de 6,72 %, tandis que ceux à 364 jours ont rapporté 38,64 milliards FCFA avec un rendement moyen de 7,43 %. L’Obligation Assimilable du Trésor à 3 ans a, quant à elle, généré 1,48 milliard FCFA avec un rendement moyen de 7,89 %.
      Les rendements proposés lors de cette opération étaient inférieurs à ceux des précédentes émissions, reflétant une gestion stricte de la dette publique dans un contexte de demandes accrues des investisseurs pour des rendements plus élevés. Cette stratégie témoigne de la volonté de l’État sénégalais de maintenir un équilibre entre ses besoins de financement et des conditions d’emprunt favorables.
      L’adjudication ciblée, qui exclut les investisseurs non agréés par les SVT, illustre le rôle clé des intermédiaires dans la gestion des opérations de levée de fonds. Cette performance en demi-teinte marque une étape importante dans les efforts du Sénégal pour optimiser sa stratégie d’endettement public.

      Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°326 – du 19/11/2024

      🔴 MARCHÉ FINANCIER DE L’UMOA – NON ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE MOBILISATION : DAKAR EN PERTE D’ATTRACTIVITÉ ?
      🔴 POUR PRÉVENIR UNE DUALITÉ AU SOMMET : DES EXPERTS SUGGÈRENT À SONKO DE CHOISIR LA PRÉSIDENCE DU PARLEMENT

      🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – DERNIER MATCH POUR CONVAINCRE AVANT LA SÉLECTION D’UN COACH : PAPE THIAW JOUE LA DER
      🔴 COMBAT ROYAL CONTRE MODOU LÔ – OPEN PRESS À DIONWAR : SITEU PROMET D’APPORTER LA COURONNE

      Législatives 2024 : Daouda Mine conseille à Sonko de privilégier l’Assemblée nationale

      À la suite de la victoire de Pastef lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le chroniqueur Daouda Mine a livré une analyse sur la place d’Ousmane Sonko dans le nouvel équilibre institutionnel. Pour le journaliste, Sonko, tête de liste victorieuse, devrait quitter ses fonctions de Premier ministre pour se concentrer sur celles de président de l’Assemblée nationale.

      Daouda Mine estime qu’Ousmane Sonko, en choisissant de siéger à l’Assemblée, pourrait occuper une position stratégique, libérée de la tutelle de l’exécutif incarné par le président Bassirou Diomaye Faye. Le poste de président de l’Assemblée nationale offre une autonomie renforcée, étant une fonction élective et non révocable par décret, contrairement à celle de Premier ministre. Selon le chroniqueur, cela permettrait à Sonko de s’affirmer davantage comme une figure politique centrale tout en clarifiant la séparation des pouvoirs.

      En restant à la Primature, Sonko risquerait de se retrouver dans une situation délicate, devant se conformer aux orientations définies par le chef de l’État. Cette subordination pourrait limiter sa capacité à porter des initiatives politiques fortes et indépendantes. À l’inverse, en présidant l’Assemblée nationale, il serait en mesure de jouer un rôle clé dans la définition des lois et des politiques publiques, tout en consolidant son leadership au sein de l’appareil législatif.

      Pour Daouda Mine, cette réorganisation permettrait également d’éviter des conflits d’ambition au sein de l’exécutif et de renforcer l’équilibre institutionnel du pays. En optant pour le législatif, Ousmane Sonko pourrait non seulement marquer une nouvelle étape dans sa carrière politique, mais également contribuer à poser les bases d’une gouvernance plus équilibrée et respectueuse des rôles constitutionnels de chaque pouvoir.

      Cette suggestion intervient dans un contexte où la victoire de Pastef redessine le paysage politique sénégalais, avec une majorité parlementaire désormais acquise à la coalition au pouvoir. Le choix stratégique d’Ousmane Sonko pourrait ainsi avoir un impact déterminant sur l’avenir politique du Sénégal.

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