Louga : Un conducteur de moto « Jakarta » mortellement touché par des barres de fer tombées d’un camion

Une tragédie s’est déroulée mercredi à Louga, dans le nord du Sénégal, lorsqu’un conducteur de moto « Jakarta » a été mortellement touché par des barres de fer à béton tombées d’un camion en stationnement. L’incident a eu lieu vers 11h45 près de « Keur Thierno Mountaga Tall », la résidence du khalife général de la famille Omarienne, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Selon des témoins, les barres de fer se sont échappées du camion, causant immédiatement la mort du conducteur de la moto. Les sapeurs-pompiers de Louga ont rapidement acheminé la dépouille mortelle à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour les procédures d’usage.

Cet incident dramatique s’ajoute à une série d’accidents récents dans la région de Louga, portant à trois le nombre total de victimes. La veille, dans la nuit de mardi à mercredi, une autre collision impliquant deux conducteurs de motos « Jakarta » a également causé des pertes humaines.

Les résidents de Louga expriment leur inquiétude face à l’augmentation des accidents de la route, en particulier ceux impliquant les motos « Jakarta », qui sont très populaires pour le transport rapide et économique mais souvent critiquées pour leur dangerosité et le manque de respect des règles de sécurité.

Face à cette situation alarmante, les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière. Cela inclut la régulation stricte du chargement et du stationnement des camions, ainsi que des campagnes de sensibilisation sur la conduite sécurisée pour les conducteurs de motos « Jakarta ».

La communauté de Louga est en deuil, et des hommages sont rendus aux victimes de ces tragédies. Les familles des défunts reçoivent le soutien des autorités locales et de la population.

Cette série d’accidents rappelle l’importance cruciale de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies humaines à l’avenir.

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Nouveau Directeur Général de l’ANAT, Tijane Sidibé : Une vision pour un Aménagement Territorial Cohérent et Inclusif au Sénégal

Lors de la cérémonie de passation de service à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), Monsieur Tijane Sidibé, le nouveau Directeur général, a exprimé sa gratitude et ses ambitions pour l’avenir de l’aménagement territorial du Sénégal. Entouré de hauts responsables et de collaborateurs, il a livré un discours marqué par la reconnaissance et la détermination.

Monsieur Sidibé a commencé son discours en adressant ses remerciements au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, et au ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Balla Moussa Fofana. Il a souligné la confiance placée en lui pour diriger l’ANAT et s’est engagé à travailler avec diligence pour mériter cette confiance.

« Permettez-moi avant tout de remercier Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko, et le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Monsieur Balla Moussa Fofana, pour la confiance qu’ils ont placée en ma modeste personne, » a-t-il déclaré.

Monsieur Sidibé a également rendu hommage à son prédécesseur, Mamadou Djigo, pour son travail acharné et les réalisations accomplies durant son mandat. Il a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement de Djigo et sa disponibilité à soutenir l’ANAT dans ses futures missions.

« Monsieur le Directeur général sortant, je voudrais vous remercier très sincèrement au-delà des discours habituels. Les témoignages qui ont été faits et le travail que vous avez accompli sont éloquents, » a-t-il affirmé.

Le nouveau Directeur général a présenté sa vision pour l’aménagement du territoire, en soulignant l’importance de résoudre les incohérences territoriales présentes dans le pays. Il a expliqué que le projet actuel, soutenu par les populations lors des élections du 24 mars 2024, vise à corriger ces disparités.

« Le projet qui a été plébiscité par les populations sénégalaises le 24 mars 2024 avait déjà conduit à une analyse approfondie de la situation actuelle du territoire sénégalais. Les constats révélés sans conteste montrent des incohérences territoriales se présentant sous plusieurs formes et à différents niveaux, » a-t-il détaillé.

Monsieur Sidibé a évoqué les défis spécifiques du centre du pays, caractérisé par un maillage territorial serré avec des communes de petite taille et des densités démographiques élevées, contrastant avec l’Est et le Sud-Est, où les communes sont vastes mais peu peuplées. Il a souligné que cette disparité entrave le développement harmonieux.

« C’est pourquoi nous chercherons ensemble, dans les choix d’aménagement du projet, à rétablir la cohérence territoriale en adoptant des approches systémiques et en promouvant la prospective dans l’organisation, » a-t-il ajouté.

En conclusion, le nouveau Directeur général a réaffirmé son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs de développement territorial du Sénégal. Il a insisté sur l’importance de la planification territoriale pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous les citoyens.

« En investissant dans une planification territoriale cohérente et inclusive, nous jetterons les bases d’un développement harmonieux et durable pour notre pays, » a-t-il conclu.

Le discours de Monsieur Tijane Sidibé a été bien accueilli, marquant le début d’une nouvelle étape pour l’ANAT et renforçant l’engagement de l’agence à travailler pour un aménagement territorial équilibré et efficace au Sénégal.

Mamadou Djigo, Directeur Général sortant de l’ANAT : Un bilan positif et des innovations remarquables

Lors de la cérémonie de passation de service, Mamadou Djigo, le directeur général sortant de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli pendant son mandat. « Je quitte à la tête de la direction avec une tête tranquille, » a-t-il affirmé, soulignant les nombreuses réalisations et innovations introduites au sein de l’agence.

Djigo a expliqué qu’il a redonné vie à l’ANAT grâce à une série d’innovations mises en place avec son équipe. « J’ai une équipe d’ingénieurs aménageurs et de développeurs de territoire qui a fait que nous avons réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire, » a-t-il déclaré. Cette vision a été traduite en actions concrètes, contribuant à la restauration de l’équité et à l’aide à la prise de décisions politiques.

L’un des principaux accomplissements de son mandat a été l’élaboration d’un plan détaillé identifiant toutes les zones à risques, telles que les zones sujettes aux inondations, aux risques technologiques et à l’érosion côtière. Ce travail est essentiel pour la planification et la prévention des catastrophes, permettant ainsi une gestion plus efficace et proactive des territoires à risques.

Djigo a également mis en avant l’importance de cette cartographie pour l’aide à la décision politique, permettant une meilleure allocation des ressources et une intervention plus ciblée dans les zones vulnérables. « Quand on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques et toutes les autres zones sans risques, » a-t-il expliqué, mettant en lumière la précision et la rigueur de ce travail.

En quittant ses fonctions, Mamadou Djigo laisse derrière lui une ANAT renforcée et modernisée, prête à continuer à jouer un rôle crucial dans l’aménagement du territoire au Sénégal. Son successeur héritera d’une agence dotée de nouveaux outils et d’une vision claire pour le futur, grâce aux efforts et aux innovations de Djigo et de son équipe.

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Louga : Un Gendarme perd la vie dans un tragique accident de la circulation

En service à la brigade de proximité de Potou, le gendarme D. K. Sané a tragiquement perdu la vie dans un accident de la circulation survenu le 21 mai 2024. Cet événement douloureux a été rapporté par son camarade et frère d’armes, El Hadj Mody Diallo, qui a partagé son témoignage émouvant.

« Je regrette d’annoncer le rappel à Dieu du gendarme D. K. Sané, survenu accidentellement le 21 mai 2024. La nouvelle m’est parvenue depuis la cité Gendarmerie de Diakhaye. La levée de corps a eu lieu le 22 mai à l’hôpital régional de Louga, et l’inhumation se tiendra à Djimakakor, situé dans la communauté rurale de Tenghory, département de Bignona. Prions pour le repos de son âme. Amen », a déclaré El Hadj Mody Diallo.

Le défunt, issu de la 49e promotion des élèves gendarmes, sortie le 5 octobre 2017, était un serviteur dévoué de sa patrie. Il était en service à la brigade de Potou, dans la compagnie de Louga, et avait rendu de nombreux services à son pays durant sa courte mais significative carrière.

El Hadj Mody Diallo a également présenté ses condoléances les plus émues à l’ensemble de la gendarmerie nationale, y compris le personnel retraité, ses camarades de promotion, sa famille, ses parents, ses proches et connaissances, ainsi qu’aux populations de Djimakakor, de Sébikhotane et à l’ensemble de la grande famille des forces de défense et de sécurité.

« Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand serviteur très tôt arraché à notre affection. Cher frère de valeur, sois fier d’avoir dignement et honorablement servi ta mère patrie. Prions afin que sa famille puisse supporter cette indicible et terrible épreuve de la vie. Terre de ses ancêtres, sois légère sur lui ! Longue vie à nous. »

La perte du gendarme D. K. Sané est une grande douleur pour ses proches et pour toute la communauté de la gendarmerie. Son dévouement et son service à la nation resteront gravés dans les mémoires. La rédaction de Ledakarois.sn présente ses sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui l’ont connu. Puisse-t-il reposer en paix.

La Fédération Malienne de Football soutient Mohamed Camara accusé d’Homophobie

La Fédération malienne de football a officiellement exprimé son soutien à Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, suite aux accusations d’homophobie portées contre lui après un match de Ligue 1 dimanche dernier. Dans un communiqué publié mercredi, la Fédération a défendu le droit du joueur à la liberté d’expression.

« La Fédération malienne de football soutient Mohamed Camara dans l’exercice de sa liberté d’expression et son corollaire, (celle) de ne pas s’exprimer« , a-t-elle déclaré. Elle a souligné que les joueurs, en tant que citoyens, doivent voir leurs droits fondamentaux protégés en toutes circonstances.

Mohamed Camara a été critiqué pour avoir masqué le logo contre l’homophobie floqué sur son maillot lors du dernier match du Championnat de France. Cette initiative faisait partie d’une campagne de lutte contre les discriminations, organisée par la Ligue de football professionnel (LFP). Le geste du milieu de terrain a suscité une vive réaction, notamment de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, qui a qualifié ce comportement d’inadmissible et a appelé à des sanctions sévères contre le joueur et son club.

Au Mali, où 95% de la population est musulmane selon le rapport 2022 du département d’État américain sur la liberté de religion dans le monde, les réactions ont été majoritairement en faveur de Mohamed Camara. De nombreuses personnalités et compatriotes maliens ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux, invoquant le respect des convictions personnelles et religieuses du joueur.

Le Mali, bien qu’il n’ait pas de sanctions pénales en vigueur contre l’homosexualité, est un pays où les valeurs religieuses et traditionnelles jouent un rôle crucial. Ces valeurs ne tolèrent généralement pas la pratique de l’homosexualité, créant ainsi un terrain complexe pour les discussions sur les droits LGBTQ+ et les initiatives de lutte contre l’homophobie.

La situation de Mohamed Camara illustre les défis auxquels sont confrontés les athlètes pris entre les exigences de campagnes internationales contre les discriminations et les attentes culturelles et religieuses de leur pays d’origine. La Fédération malienne de football, en soutenant Camara, rappelle l’importance du respect des libertés individuelles dans un contexte de pluralité d’opinions et de croyances.

Litige Foncier : Arrestation du Maire de Sindia, Thierno Diagne

Le maire de Sindia, une commune située dans le département de Mbour, Thierno Diagne, a été arrêté ce mercredi. Cette arrestation est liée à une affaire de litige foncier qui a suscité beaucoup d’attention ces derniers temps. Après son arrestation, Thierno Diagne a été déféré au parquet de Mbour.

Les détails précis concernant les accusations portées contre le maire ne sont pas encore entièrement disponibles, mais son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion des terres et des transactions foncières dans la région.

Les litiges fonciers sont fréquents au Sénégal, souvent en raison de la forte demande de terres pour des projets de développement, ce qui entraîne des conflits entre les autorités locales, les promoteurs immobiliers et les communautés locales.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Guinée : Le régime de Doumbouya interdit plusieurs radios et une TV privées

Le gouvernement guinéen, dominé par les militaires, a récemment pris la décision d’interdire quatre radios et une télévision privées, toutes très suivies dans le pays. Cette information a été communiquée par le ministère de l’Information mercredi dernier.

Les médias touchés par cette interdiction sont les radios FIM FM, Radio Espace FM, Sweet FM, Djoma FM, ainsi que la télévision Djoma TV. Selon l’arrêté ministériel, ces médias ont vu leurs agréments d’exploitation retirés en raison d’un « non-respect du contenu des cahiers des charges ». Cependant, le communiqué n’a pas fourni de précisions supplémentaires sur les manquements exacts reprochés.

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte de sévères restrictions imposées aux médias depuis la prise de pouvoir par la junte militaire en 2021. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a vivement réagi sur X (anciennement Twitter), appelant à la fin de la répression des médias et rappelant que les autorités s’étaient engagées à améliorer une situation déjà difficile pour la presse.

RSF souligne que depuis novembre 2023, quatre stations de radio privées subissent un brouillage constant, rendant leur diffusion quasi impossible. De plus, trois chaînes de télévision privées sont pratiquement inaccessibles, et plusieurs sites d’information ont été bloqués sans explication pendant des semaines en 2023. Les restrictions ne s’arrêtent pas là : fin 2023 et début 2024, les autorités ont également imposé des limitations d’accès à Internet et ont détenu un responsable syndical de la presse pendant plus d’un mois, ce qui a déclenché une grève générale.

La situation de la liberté de la presse en Guinée est préoccupante. Le pays est classé 78e sur 180 dans le classement 2024 de RSF pour la liberté de la presse. Ce classement reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les médias guinéens dans un climat de répression et de censure imposé par le régime en place.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.
Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales. À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et 3 halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ; 
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
  • Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Kaolack : Le Ministère de la Santé soulage 20 patients par la confection de Fistules Artério-Veineuses

Le Ministère de la Santé du Sénégal, par le biais de la Division de Lutte des Maladies Non Transmissibles (DLMNT), a organisé un camp de confection de fistules artério-veineuses pour les patients des régions de Kaolack, Fatick, et Kaffrine. Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme, notamment par les patients et les professionnels de santé locaux.

Le Dr Ousmane Guèye, directeur du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, a exprimé sa satisfaction quant à cette opération : « Nous sommes vraiment comblés par l’organisation de ce camp car nous avions sollicité cette action du Ministère de la Santé. À Kaolack, nous avons 43 patients qui attendaient ce camp pour pouvoir bénéficier de ces opérations. Mais aussi notre personnel soignant, comme les chirurgiens et les infirmiers, vont profiter de ces journées pour être à niveau et assurer la pérennité de ces soins. »


Le Professeur Magueye Guèye, chirurgien vasculaire du centre hospitalier Abass Ndao, a rappelé l’importance de cette initiative : « Au Sénégal, l’hémodialyse et la dialyse péritonéale sont les deux options de prise en charge des patients. En effet, plus de 90% de ces patients sont enrôlés pour faire l’hémodialyse. Pour que l’hémodialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Actuellement, tous les malades sont orientés vers le centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann pour la confection de fistules artério-veineuses afin de faciliter l’accès au traitement. »


La maladie rénale est une problématique mondiale majeure de santé publique, en raison de sa mortalité et de son coût économique important. Elle touche des personnes de tous âges, ce qui a poussé l’État sénégalais à en faire une priorité. Ainsi, le nombre de centres de dialyse publique est passé de 2 en 2010 à 25 en 2022.


Dr Malick Hann, Chef de la Division de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles, a détaillé l’objectif du ministère : « C’est dans cet optique que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) à travers la DLMNT, compte organiser un camp de confection de fistules artério-veineuses et former deux chirurgiens locaux au niveau de chaque axe pour assurer la décentralisation de ces camps, en collaboration avec le service de chirurgie cardiovasculaire du CHNU de Fann, de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) et la Fondation BOA. »


F. Diaw, une patiente bénéficiaire de la confection de fistule artério-veineuse, a exprimé sa gratitude : « Nous avions l’habitude de faire la navette entre Diourbel et Thiès pour nos séances de dialyse. Le fait de l’avoir sur place constitue une énorme satisfaction. Après l’opération, nous nous sentons mieux, les difficultés qu’on avait avec les vomissements et autres vertiges se sont dissipées. La preuve, nous avons bien mangé aujourd’hui. »


Le camp, qui a démarré le 19 mai et s’achèvera le 26 mai, vise à confectionner des fistules artério-veineuses pour les patients hémodialysés inscrits sur la liste nationale, et à former deux chirurgiens locaux sur chaque axe pour assurer la continuité de ces soins essentiels. Plus de 1000 patients hémodialysés sont répertoriés au Sénégal, et ce camp représente une avancée significative pour leur prise en charge.


Grâce à cette initiative, le Ministère de la Santé s’efforce non seulement de soulager les souffrances des patients mais aussi de renforcer les capacités locales en matière de soins de santé, démontrant ainsi son engagement à améliorer la qualité de vie des Sénégalais.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. « Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus, » confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


« Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables, » déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. « Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves, » plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Ousmane Sonko rencontre l’ambassadrice de France au Sénégal pour renforcer les liens bilatéraux

Dans un contexte marqué par la controverse suscitée par la visite de Jean Luc Mélenchon à Dakar, Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a reçu l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.

La diplomate a rendu publique cette rencontre via son compte officiel. Elle a exprimé son honneur d’avoir eu l’opportunité de rencontrer pour la première fois le Premier Ministre sénégalais. Christine Fages a déclaré que cette réunion a été caractérisée par un échange constructif et prometteur, visant à renforcer et à revitaliser le partenariat entre le Sénégal et la France.

Cette rencontre entre Ousmane Sonko et l’ambassadrice de France souligne l’importance du dialogue et de la coopération entre les deux pays malgré les tensions récentes. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines d’intérêt mutuel.

Conditions précaires à l’UADB : Les étudiants de Koungheul lancent un appel aux autorités

Dans un communiqué publié récemment, les étudiants originaires de Koungheul inscrits à l’Université de Bambey ont exprimé leur indignation face aux difficultés auxquelles ils sont confrontés. Avec un effectif dépassant la centaine, ces étudiants se retrouvent contraints de chercher un abri en dehors du campus. Ils lancent un appel pressant aux autorités départementales pour une amélioration de leur situation précaire.

Les étudiants soulignent les multiples obstacles auxquels ils font face, notamment le coût élevé des logements et l’insécurité alimentaire. Ils expliquent que l’Université de Bambey dispose seulement de quatre pavillons, ce qui ne suffit pas à accueillir tous les étudiants. Par conséquent, les étudiants de Koungheul sont contraints de se regrouper dans une seule maison pour y vivre ensemble.

Cette situation pénible pousse les étudiants à solliciter l’aide des autorités. Ils alertent sur l’urgence de la situation, mettant en garde contre une possible expulsion des logements faute de ressources financières suffisantes pour payer les loyers. Les étudiants appellent les autorités à reconnaître et à remédier aux conditions de vie déplorables auxquelles ils sont confrontés.

Cet appel des étudiants de Koungheul à l’UADB met en lumière la nécessité pour les autorités de prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de vie des étudiants et garantir leur bien-être sur le campus universitaire.

Thiès-Nord sous le choc : Un enseignant poignardé mortellement dans une agression tragique

La communauté de Thiès-Nord est plongée dans le deuil et le choc suite au meurtre tragique d’un jeune enseignant, Alain Kali, âgé d’une trentaine d’années. Originaire de la verte Casamance, Alain était marié à Lélliane et travaillait à l’école élémentaire de Keur Modou Ndiaye.

L’incident s’est produit ce mardi 21 mai 2024, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune de Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. Selon les premiers rapports, Alain aurait été mortellement agressé, poignardé alors qu’il rentrait chez lui après avoir quitté son établissement scolaire.

Le jeune enseignant, apprécié de ses collègues et de ses élèves, a succombé à ses blessures vers 18 heures, laissant derrière lui une communauté en état de choc et de profonde tristesse.

Cet acte de violence odieux a choqué la population locale et a suscité une vive émotion dans toute la région. Les autorités locales ont été appelées à agir rapidement pour traduire en justice l’auteur de cette agression brutale et pour renforcer la sécurité dans la région.

En cette période de deuil, la communauté de Thiès-Nord se rassemble pour soutenir la famille et les proches d’Alain Kali et pour exiger que justice soit rendue. Cet incident tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité de tous les membres de la société et de lutter contre la violence sous toutes ses formes.

Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024

🔴 BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER
🔴 Arrestations de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers développements de l’Enquête

CDC et FONSIS : nos ‘fers de lance’ à la BRVM

A la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, Ce Vendredi 17 Mai, l’euphorie se lit sur tous les visages, la Société National des Télécommunications du Sénégal : l’opérateur historique des réseaux de notre pays va distribuer 160 milliards de dividendes sur un bénéfice net de plus de 330 milliards aux titres de l’exercice 2023.

C’est la première capitalisation boursière de la BRVM avec un chiffre d’affaires consolidé de plus de 1 600 milliards de FCFA  dans les cinq pays ou l’opérateur senegalais exerce ses activités, c’est le titre le plus actif à Abidjan. Le Sénégal est la seconde économie de l’UEMOA avec 30 milliards de dollars US de PIB derrière la Côte d’ivoire qui approche 80 milliards de dollars, mais notre pays porte le titre phare de l’économie de notre sous région avec l’opérateur des télécoms.

Malheureusement, c’est juste l’arbre qui cache la forêt, notre présence à la bourse d’Abidjan n’ a pas évolué depuis l’introduction en bourse de Sonatel en 1998,  entre – temps il est vrai BOA Sénégal, filiale sénégalaise  du groupe bancaire est aussi présent  à la BRVM.

C’est le décor triste du secteur productif sénégalais sous – capitalisé, peu productif, au management tatillon – public comme prive’ – presque marginal face à la côte d’ivoire et même le Burkina Faso. Le  Burkina Faso compte plus de sociétés présentes à la BRVM que le Sénégal, heureusement d’ailleurs que la BICIS à été rachetée in extremis par le groupe franco- sénégalais SUNU devant la convoitise agressive d’un tycoon burkinabé. Un baroud d’honneur à l’actif de l’ex Président, aucune banque, aucune société d’assurance , aucune société de crédit, même Senelec, la SAR, PETROSEN n’ont ose’ franchir le rubicond , tant nos entreprises fonctionnement avec un logiciel d’une autre époque, et il y’a lieu de penser qu’il sera ainsi avec les premières vagues de nomination dans les entreprises publiques ou même les choix de certains  directeurs généraux.

C’est vrai nous avons très peur de la transparence et de la rigueur qu’imposent la bourse et les marchés financiers. Et pourtant c’est toute l’épargne de la sous – région qui est disponible pour permettre aux entreprises de financer leur développement et leur expansion.  

Le Sénégal reste malheureusement une référence démocratique qui continue d’incuber la pauvreté avec plus de 54% de la population qui vit sous le seuil des minima sociaux selon les critères de la banque mondiale.  Notre économie ne crée ni richesse ni valeur ajoutée bien que nous sachions faire des élections et des alternances. L’état reste le grand employeur avec plus 170 000 fonctionnaires, et après vous ne comptez aucune entreprise sénégalaise de plus de 5 000 emplois permanents même l’opérateur des télécoms avec son niveau effarant de chiffre d’affaires.

Notre structure productive est  structurellement pauvre en capital humain et en capital financier, combinée au manque d’innovation et de  management efficace, voici le lit de la  pauvreté qui empêche l’éclosion d’une classe moyenne, c’est la quadrature du cercle.

La Caisse des Dépôts et des Consignations et le Fonds Souverain d’investissement stratégique, deux entités publiques de prise de participation dans les entreprises sénégalaises tardent jusqu’à présent à faire émerger de vrais champions nationaux d’envergure africaines  comme la SIFCA ou la SMB de cote d’ivoire.

Petrosen doit être recapitalisé à hauteur des plus de 500 milliards, la SONACOS à hauteur de 100 milliards, la SAR à hauteur de 250 milliards etc.. sans oublier nos PME et PMI dont les besoins de financement annuels se chiffrent à plus de 700 milliards, malheureusement  la CDC et le FONSIS fuient leur mission et responsabilités de bras techniques et financiers de l’état pour la restructuration et la recapitalisation de toutes ses entreprises du public, en lieu et place ces deux super – entités préfèrent la construction d’hôpitaux pour l’un et les programmes d’habitat  pour l’autre dans un tâtonnement et une opacité totale.  C’est une confusion totale c’est tout l’ordonnancement économique de ce pays que l’ex régime a dévoyé et qui malheureusement risque de continuer voire même de perdurer pendant que 300 000 jeunes rejoignent chaque année le marchée du travail dans un pays qui refuse les réformes, ou qui les repousse toujours à plus tard le cas échéant.  Notre économie ne produit ni emplois ni richesse depuis deux trois décennies, si vous y ajoutez la forte croissance démographique, c’est la fabrique de pauvreté qui s’accélère.

Où en sommes-nous avec la relance de la seule unité de fabrication de médicaments MEDIS ………… ?

Même un financement correct du contenu local dans les hydrocarbures  est problématique alors que nos ressources pétrolières et gazières surtout peuvent absorber annuellement 60 000 travailleurs dans la phase d’exploitation, ou  encore plus durant les pics de production dans trois à cinq ans.

En  attendant de connaître le contenu et les contours du nouveau schéma l’endogénéisation de l’économie promis, utilisons au moins la CDC et le FONSIS comme les fers de lance au profit des entreprises du secteur  privé et public du Sénégal, en Côte d’Ivoire ivoire les entreprises privées  génèrent 70% du PIB, ici chez nous   c’est l’état et la dépense publique qui en génèrent 60% avec les grands travaux exécutés par les entreprises étrangères, en même temps la cause de notre surendettement. Les importations  de tout et en tout  on remplace’ le tissu productif sénégalais, même le sucre s’importe en partie.

 Si vous jouez avec le travail, la pauvreté jouera avec vous dixit Tchitembo Tchissafou , voici le vrai débat qui vaille…

Moustapha DIAKHATE

Expert Infrastructure et Politique Énergie

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Procès de Lac de Guiers 2 : Date encore incertaine selon son avocat

Selon Me Famara Faty, l’avocat de Lac de Guiers 2, le dossier de son client est encore en cours d’instruction. Les 17 plaignants ainsi que le lutteur sénégalais Papiss Cissé, alias Lac de Guiers 2, doivent encore être entendus sur le fond du dossier.

Après la phase d’instruction, le juge rendra une ordonnance pour décider de la suite de l’affaire. Il pourra soit prononcer un renvoi devant une juridiction compétente pour que l’affaire soit jugée, soit prononcer un non-lieu si les conclusions de l’enquête le justifient.

Par conséquent, la date du mercredi 22 mai initialement annoncée pour la tenue du procès n’est pas encore confirmée. Rappelons qu’il s’agit d’une affaire portant sur une présumée escroquerie au visa, impliquant plusieurs millions de francs CFA. Le lutteur Lac de Guiers 2 a été arrêté puis finalement placé sous mandat de dépôt le 17 mai dernier.

Tensions autour des déclarations de Jean Luc Mélenchon : Cheikh I Diallo défend Ousmane Sonko

Les récentes déclarations du parlementaire français Jean Luc Mélenchon sur des sujets sensibles comme la légalisation de l’homosexualité et le rejet de la polygamie ont secoué le paysage médiatique sénégalais. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), M. Cheikh Ibrahima Diallo, a pris la parole lors d’une conférence de presse ce lundi pour défendre vigoureusement le Président Ousmane Sonko.

Pour Cheikh Ibrahima Diallo, ces déclarations étrangères visent à imposer des normes sociales qui vont à l’encontre des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal. Il a souligné l’importance de préserver les principes fondamentaux de la religion musulmane tout en reconnaissant le respect des croyances différentes.


Selon le leader politique et guide religieux, les préoccupations réelles des citoyens musulmans se situent ailleurs, notamment dans la préservation de leur identité culturelle et religieuse face à l’influence occidentale. Il a critiqué l’adoption de la laïcité républicaine et la négligence de la langue arabe par les autorités sénégalaises, soulignant que ces éléments menacent les valeurs traditionnelles du pays.
Cheikh Ibrahima Diallo a qualifié ceux qui critiquent le Premier ministre Ousmane Sonko de « maîtres chanteurs », accusant ces acteurs de poursuivre des agendas cachés et de ne pas être véritablement préoccupés par les questions religieuses.


Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats sur les droits des minorités et les libertés individuelles suscitent des tensions croissantes au Sénégal. Elle met en lumière les divergences d’opinion au sein de la société sénégalaise et soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures.


Alors que le Sénégal continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est clair que le débat sur ces questions sensibles est loin d’être clos et continuera probablement à animer les discussions politiques et sociales dans les semaines à venir.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Préparation au Pèlerinage à la Mecque 2024 : Les voyagistes privés mobilisent pour un Hadj simple et symbolique

À l’approche des départs pour le pèlerinage à la Mecque, les voyagistes privés se sont réunis ce dimanche 19 mai 2024 pour une dernière formation et un moment de communion avec les pèlerins. Cette réunion a été l’occasion de mettre en place des interrogatoires et des répétitions afin de s’assurer que les pèlerins maîtrisent parfaitement les enseignements religieux qu’ils ont reçus pendant leur formation.

« Les pèlerins peuvent être stressés ou inquiets à l’approche du pèlerinage, mais nous veillons à ce qu’ils soient décontractés et bien préparés pour leur voyage. Nous nous assurons également qu’ils possèdent une connaissance approfondie des aspects religieux de leur séjour », a déclaré Houreye Thiam Preira, porte-parole des voyagistes.


Cette formation vise à préparer les pèlerins sur les plans psychologique, spirituel, mental et social, afin qu’ils puissent vivre leur séjour en harmonie avec le groupe. « Nous souhaitons que les Sénégalais soient considérés comme des pèlerins modèles en Arabie saoudite. Nous avons lancé une application pour la digitalisation de l’inscription au pèlerinage, facilitant ainsi le processus pour les pèlerins », a ajouté M. Preira.


Cette application permet aux pèlerins de réserver leur voyage et de verser des paiements échelonnés sur deux ou trois ans, facilitant ainsi l’accès au pèlerinage pour ceux qui ne peuvent pas se permettre un paiement unique. Les fonds versés sont sécurisés dans une cagnotte, permettant aux pèlerins de constituer progressivement le montant nécessaire pour leur voyage.


En outre, les voyagistes privés ont insisté sur le respect des horaires de départ, tout en exprimant leur espoir que le gouvernement soutienne davantage leur secteur. « Certains voyagistes ont un quota limité de pèlerins, mais nous espérons que le président de la République révisera cette politique pour assurer un accompagnement transparent et équitable », a conclu M. Preira.


Cette mobilisation des voyagistes privés témoigne de leur engagement à garantir un pèlerinage fluide et sécurisé pour les Sénégalais, tout en plaidant pour une meilleure reconnaissance de leur rôle par les autorités.


M. COLY

Affaire Keur Yeurmandé : Les Auditions Bouclées

L’enquête avance rapidement concernant l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Selon le quotidien Les Échos, le dossier est presque clos. Toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’éclairer l’enquête ont été entendues par le juge d’instruction.

Ndella Madior Diouf, la principale mise en cause, a déposé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire, sa deuxième dans ce dossier. Sa première demande ayant été rejetée, elle a attendu la fin des auditions pour se signaler à nouveau au magistrat instructeur, qui rendra son ordonnance après l’avis du Procureur.

Ndella Madior Diouf, placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, est poursuivie pour des chefs d’accusation graves, dont homicide involontaire, complicité dudit chef, exercice illégal de la médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, et obtention illicite de certificats d’inhumation. Ces accusations font suite à des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des bébés victimes de maltraitance.

Son assistant, Cheikh Tidiane Ndiaye, son gardien, Djiby Sow, et un animateur, El Hadji Sène, ont également été inculpés et envoyés en prison pour avoir clandestinement enterré des bébés décédés dans la pouponnière.

L’affaire Keur Yeurmandé a soulevé une vive indignation et une grande attention médiatique au Sénégal, mettant en lumière des pratiques inacceptables et des violations graves des droits des enfants. Le juge d’instruction, après avoir entendu toutes les parties, va bientôt prendre une décision sur la demande de mise en liberté provisoire de Ndella Madior Diouf, marquant une étape importante dans ce dossier complexe et sensible.

Sénégal-RDC : « 50% des Tickets seront vendus en Ligne », annonce la FSF

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé que 50% des tickets pour le match opposant le Sénégal à la République Démocratique du Congo (RDC) seront vendus en ligne. Ce match, crucial pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, se déroulera dans un contexte de modernisation et de digitalisation des procédures de vente de billets.

Chamsidine Diatta, président de la commission d’organisation de la FSF, a partagé cette information lors de son intervention sur Sports à la source sur Sourceatv.sn. « On avait tenté, une fois, la vente de tickets en ligne avec beaucoup de difficultés, il faut le reconnaître, mais les problèmes ne doivent pas nous pousser à renoncer. On est dans de nouvelles donnes, on est dans le digital. Ce match, même si ce ne sera pas totalement E-ticket, 50% des tickets seront vendus en ligne », a-t-il expliqué.

L’objectif principal de cette initiative est de garantir une égalité des chances pour tous les fans de football désirant assister au match. « Dans le passé, il y avait des quotas qu’on donnait… Et moi, je suis contre et le plus souvent les jeunes à qui on donne gratuitement les billets, c’est eux qui créent la violence. Souvent, c’est des jeunes qui ne savent rien dans le sport, mais celui qui paye son billet, c’est généralement des amoureux, des supporters authentiques. Qu’il neige ou qu’il pleuve, ils viennent toujours au stade », a ajouté Diatta.

La FSF multiplie les réunions de préparation pour assurer une organisation sans faille. Diatta a souligné que cette démarche vise à améliorer l’expérience des supporters et à réduire les incidents de violence lors des matchs. La transition vers la vente en ligne est également perçue comme une étape importante vers la modernisation des infrastructures sportives et la gestion des événements au Sénégal.

En s’adaptant aux nouvelles technologies, la FSF souhaite offrir un accès plus équitable aux billets et encourager un environnement plus sécurisé et passionné pour les supporters de football.

Scandale foncier à Kahone : Les victimes réclament justice et réparation

Le collectif des victimes d’injustice de Kahone 1 Extension a donné une conférence de presse ce dimanche pour dénoncer une situation qui perdure depuis des années. Ces habitants ont été contraints de voir leurs maisons démolies en raison de l’élargissement de l’aérodrome de Kanda, mais peinent encore à obtenir réparation.

Le président du collectif, Boubacar Bocoum, a rappelé les circonstances de ce « drame social ». Les habitations, pourtant légalement acquises avec des documents délivrés par la municipalité, ont été détruites en 2020 pour céder la place à l’expansion de l’aérodrome. Suite à cela, le collectif a sollicité des dédommagements de l’État, obtenus en partie grâce à l’intervention du président Macky Sall.


Cependant, la réalité est loin des promesses. Sur les 135 personnes censées bénéficier de terrains depuis octobre 2021, aucune n’a encore vu son terrain attribué. De plus, vingt-trois personnes attendent toujours leurs dédommagements, plongeant ces familles dans une situation précaire et injuste.


Parmi les victimes, Adjaratou Fary Mboup, veuve et mère de famille, a partagé son calvaire. Ayant investi toutes ses économies dans la construction de sa maison, elle se retrouve aujourd’hui sans toit, sans explication ni assistance des autorités. Depuis 2020, elle lutte pour obtenir justice et réparation, appelant à l’intervention des nouvelles autorités pour faire valoir leurs droits légitimes.


Ce scandale foncier à Kahone met en lumière les lacunes du système de réparation des injustices, où les victimes se retrouvent abandonnées à leur sort malgré les promesses faites par les gouvernements successifs. Face à cette situation, le collectif des victimes espère que leurs voix seront enfin entendues et que des mesures concrètes seront prises pour leur rendre justice et leur permettre de reconstruire leur vie.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Kaolack : Les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 exhortent les autorités à agir face à leurs revendications

    Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.

    Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
    En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.


    De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.


    Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.


    Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

    L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

    Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

    Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

    L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

    La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

    Affaire Bah Diakhaté : la DIC recherche un Imam après des propos controversés

    La Division des investigations criminelles (DIC) du Sénégal est au cœur d’une nouvelle controverse. L’interpellation de Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclenché une série d’événements qui secouent le paysage politique et religieux du pays. Bah Diakhaté a été placé en garde à vue ce lundi, accusé d’avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Selon le quotidien Les Échos, les enquêteurs de la DIC ont intensifié leurs investigations en effectuant une descente dans les locaux d’une chaîne YouTube située dans la zone de captage. L’objectif de cette opération était de mettre la main sur un animateur-présentateur d’une émission religieuse diffusée sur cette plateforme.

    D’après les informations disponibles, cet animateur n’est autre que l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Il est suspecté d’avoir « rebondi sur les propos jugés outrageants contre Sonko de Bah Diakhaté ». Les autorités semblent déterminées à retrouver l’Imam, mais il demeure introuvable, ce qui a lancé une véritable chasse à l’homme.

    Cette situation complexe soulève plusieurs questions sur la liberté d’expression et la dynamique entre les pouvoirs religieux et politiques au Sénégal. Les critiques à l’encontre du Premier ministre Sonko, connu pour ses prises de position fermes et souvent controversées, semblent avoir pris une tournure inattendue et préoccupante pour les défenseurs des droits de l’homme.

    La mise en garde à vue de Bah Diakhaté, combinée à la traque de l’Imam Ndao, met en lumière les tensions croissantes autour des discours politiques et religieux dans le pays. Le Sénégal, reconnu pour sa stabilité relative et son respect des libertés individuelles, traverse actuellement une période de turbulences qui pourrait avoir des répercussions significatives sur son tissu social et politique.

    Alors que la chasse à l’Imam Ndao se poursuit, l’opinion publique reste divisée. Certains soutiennent les actions des autorités en vue de préserver l’ordre public et le respect des institutions, tandis que d’autres craignent une dérive autoritaire et une atteinte à la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont suivies de près par les observateurs nationaux et internationaux, qui attendent de voir comment cette situation évoluera et quelles seront les implications pour la démocratie sénégalaise.

    Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni : Pour le Respect et l’Unité au Sénégal

    Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar ce samedi à l’hôtel Fleurs de Lys, Serigne Modou Bara Dolly Mbacké et ses collègues ont annoncé le renouvellement de leur bureau et le lancement de leur expansion dans les 46 départements du Sénégal ainsi qu’à la diaspora. Cette occasion a également été marquée par le lancement des cartes de la convergence.

    Le nouveau président de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni a rappelé la mission principale de leur mouvement : préserver l’héritage de nos chefs religieux qui ont toujours œuvré pour la paix dans le pays. Il a souligné l’importance de ces leaders religieux dans la stabilité et la cohésion sociale du Sénégal.
    « Nous avons constaté des propos irrespectueux à leur encontre et nous devons réagir… Nous envisageons même d’ériger des statues en leur honneur pour saluer leur contribution à la paix et à la stabilité du pays… Le débat sur les confréries et les ethnies est une menace pour la paix et la religion. Il est urgent d’y faire face et de mettre en place cette convergence pour lutter contre ce phénomène », a déclaré Serigne Modou Mbacké Bara Dolly.


    Il a également souligné que la Convergence participera activement à toutes les instances de décision du pays pour défendre les intérêts de la population.


    Le secrétaire général, Amadou Moustapha Gaye, a ajouté que le pays se trouve à un carrefour et que la mobilisation de tous est nécessaire pour préserver l’héritage de nos ancêtres religieux. « Nous devons défendre cet héritage menacé de toutes parts. Aujourd’hui, nous constatons des attaques contre nos chefs religieux. Il est essentiel de parer à toute déviation qui pourrait égarer la jeunesse sénégalaise », a-t-il affirmé.


    Enfin, Serigne Mbacké Bara Dolly a appelé le président de la République et son gouvernement à respecter et à collaborer avec les chefs religieux. Il a souligné que ces derniers jouent un rôle central dans la société sénégalaise et que tout régime politique doit travailler en harmonie avec eux pour assurer la stabilité et le bien-être du pays.


    Cette mobilisation de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni met en lumière l’importance du respect, de la considération et de l’unité pour garantir un Sénégal de paix et de prospérité.


    M. COLY

    Le Dakarois Quotidien N°180 – du 21/05/2024

    🔴 ARRESTATION DE BAH DIAKHATÉ : LES LOBBIES LGBT SERAIENT-ILS À L’ORIGINE ?
    🔴 Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

    Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

    Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

    Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

    Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

    DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue

    Bah Diakhaté, célèbre activiste sénégalais, a été placé en garde à vue par la Direction des investigations criminelles (DIC) à Dakar. Cette arrestation survient après que Diakhaté ait annoncé son intention de diffuser une émission en direct sur sa page Facebook, abordant des sujets sensibles tels que les propos du Premier ministre Ousmane Sonko et la question de l’homosexualité au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a déclenché une vague d’inquiétudes quant à la liberté d’expression dans le pays. Certains militants des droits de l’homme craignent que cette mesure ne constitue une tentative d’intimidation visant à restreindre la critique politique et sociale.

    Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur soutien à Diakhaté, affirmant leur solidarité avec le slogan « Je suis Bah Diakhaté ». Cette réaction témoigne de la préoccupation croissante quant au respect des droits fondamentaux au Sénégal.

    La DIC n’a pas encore révélé les motifs précis de l’arrestation de Diakhaté, mais cette affaire soulève des questions importantes sur le respect de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Les autorités sénégalaises sont appelées à garantir que toutes les voix dissidentes puissent s’exprimer librement sans craindre de représailles.

    En attendant de plus amples informations sur cette affaire, les défenseurs des droits de l’homme continueront de surveiller de près la situation pour s’assurer que la liberté d’expression reste un pilier fondamental de la société sénégalaise.

    Tentative de Car-Jacking : Deux joueurs de l’OM victimes d’une attaque armée

    Dans une nuit agitée à Marseille, deux joueurs de l’Olympique de Marseille, Jean Onana et Faris Moumbagna, ont été impliqués dans une tentative de car-jacking qui a secoué les quartiers Sud de la ville. Alors que l’équipe venait de terminer sa saison sur une note positive en remportant une victoire contre le Havre (2-1), la soirée a pris une tournure sombre pour les deux footballeurs.

    Selon les rapports de la police révélés par Europe 1, l’incident s’est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi, vers quatre heures du matin. Des individus armés ont tenté de voler le véhicule des joueurs, mais leur tentative a été infructueuse. Malgré la présence d’au moins une arme à feu, les agresseurs n’ont pas réussi à s’emparer du véhicule, laissant derrière eux plusieurs impacts de balles comme témoignage de leur violence.

    Heureusement, aucun des deux joueurs n’a été blessé lors de cet assaut. Les malfaiteurs ont pris la fuite après leur échec et sont toujours recherchés par les autorités. Cette tentative de car-jacking met en lumière les risques auxquels sont parfois confrontés les sportifs professionnels, même en dehors des terrains de jeu où ils exercent leur talent.

    En attendant que les responsables de cette attaque soient appréhendés, espérons que Jean Onana et Faris Moumbagna pourront se remettre rapidement de cette expérience traumatisante.

    France : Le geste controversé de Mohamed Camara lors de la journée de lutte contre l’homophobie

    La journée de lutte contre l’homophobie, célébrée le 19 mai, a suscité des remous dans le monde du football français suite au geste de Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco. En effet, lors du match contre Nantes, Camara a pris une décision controversée en dissimulant les patchs contre l’homophobie sur son maillot, créant ainsi une polémique qui a fait réagir tant les fans que les observateurs du football.

    Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé montrant que le joueur malien avait couvert le mot « Homophobie », barré d’un trait rouge, avec du scotch blanc. De plus, le logo de la Ligue 1, exceptionnellement aux couleurs arc-en-ciel du mouvement LGBT+, a été recouvert de noir par Camara.

    Ce geste a immédiatement provoqué des réactions contrastées. Certains ont dénoncé l’attitude de Camara comme étant contraire aux valeurs d’inclusion et de tolérance promues par la journée de lutte contre l’homophobie. D’autres ont soutenu le joueur, affirmant qu’il avait le droit de ne pas participer à une initiative avec laquelle il n’était pas en accord.

    La question de la responsabilité des sportifs en matière d’engagement social a été soulevée, mettant en lumière le débat sur la frontière entre les convictions personnelles des athlètes et leur rôle en tant que figures publiques. Alors que le sport est souvent considéré comme un vecteur de changement social et de sensibilisation, les gestes individuels des sportifs peuvent parfois générer des controverses et des débats.

    La réaction de la Ligue professionnelle de football et des autorités du club de l’AS Monaco face à cet incident reste à être clarifiée, mais il est clair que le geste de Mohamed Camara a jeté une lumière crue sur les tensions et les différends qui persistent autour des questions d’inclusion et de diversité dans le sport professionnel.

    Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

    Des milliers de pèlerins ont convergé vers Popenguine pour répondre à l’appel du 136e pèlerinage marial, une tradition qui rassemble les fidèles pour une expérience spirituelle profonde. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a profité de cette occasion pour adresser un message puissant aux gouvernants et aux citoyens du Sénégal.

    Monseigneur Ndiaye a d’abord félicité Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour son élection à la magistrature suprême. « Puisque notre foi nous recommande de porter dans la prière tous les dépositaires de l’autorité, nous voulons assurer Monsieur le Président de la République de nos prières ferventes pour lui-même et pour son gouvernement, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité », a déclaré l’archevêque, soulignant l’importance de prier pour les dirigeants afin de guider leurs actions vers le bien commun.

    Monseigneur Ndiaye a salué la résilience et la maturité démocratique démontrées par les citoyens sénégalais lors des récentes élections. « Nous rendons grâce à Dieu pour cette conscience citoyenne qui doit nous inspirer à rechercher, avant tout, l’intérêt de la nation, en lieu et place de tout intérêt partisan ou sectaire. Que Dieu nous enracine encore plus dans cette conscience, en vue du bien commun », a-t-il affirmé. Il a insisté sur la nécessité de maintenir les efforts pour préserver et renforcer la cohésion sociale, qualifiée de socle d’un développement durable, harmonieux et solidaire.

    Le thème de cette édition, « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », s’inscrit dans cet appel à la responsabilité collective. Face à la pauvreté et à la cherté de la vie, Mgr Ndiaye a encouragé les initiatives du gouvernement pour alléger les souffrances des populations. Il a cité le pape François pour dénoncer la misère qui « tue », qualifiée de « fille de l’injustice, de l’exploitation, de la violence et de l’injuste répartition des ressources ».

    L’archevêque a exhorté les dirigeants à redonner espoir à la jeunesse désorientée, souvent tentée par l’émigration en quête d’un avenir meilleur ailleurs. Il a plaidé pour des politiques inclusives de développement et d’insertion sociale, comme préconisé par les évêques du Sénégal dans leur Lettre pastorale sur les migrants et les réfugiés. « Tout effort pouvant libérer l’humain de cette pauvreté contribuera à l’instauration d’un monde plus juste, plus viable et plus fraternel », a-t-il insisté.

    Mgr Ndiaye a abordé les défis environnementaux, en particulier le changement climatique et ses impacts sur les ressources naturelles. Il a salué les initiatives visant à un retour organisé à la terre et à la réappropriation du patrimoine national pour une justice sociale plus effective. Il a appelé à un reboisement organisé et persévérant, tout en dénonçant la déforestation, le pillage des ressources naturelles et le gaspillage. « Puisque le changement climatique est un problème social global lié à la dignité de la vie humaine, nous devons tout mettre en œuvre pour garantir la protection de toute vie humaine », a-t-il rappelé.

    En conclusion, Monseigneur Ndiaye a confié l’hivernage 2024 à Dieu, priant pour des récoltes abondantes et la bénédiction du travail des paysans, éleveurs et pêcheurs. Il a demandé à Dieu d’épargner le Sénégal des calamités comme les inondations et les dangers de la mer, tout en encourageant les pouvoirs publics à trouver des solutions durables à ces défis.

    Monseigneur Ndiaye a souligné la nécessité d’un changement de comportements et de mentalités pour atteindre les objectifs de justice et de paix. « Justice et paix ne sont pas des slogans ni des idéaux irréalisables, mais doivent être incarnés dans nos attitudes, nos comportements et nos manières de faire », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la promotion de la paix et l’importance de tourner le dos à la haine et à la violence, y compris sur les réseaux sociaux.

    Ce pèlerinage marial de Popenguine, au-delà de sa dimension spirituelle, a été un moment d’introspection et d’appel à l’action pour les dirigeants et les citoyens sénégalais. Monseigneur Benjamin Ndiaye a adressé un message clair : il est impératif de travailler ensemble pour un Sénégal de justice et de paix, en redonnant espoir à la jeunesse, en protégeant l’environnement et en cultivant la cohésion sociale.

    Le Sénégal au 10e Forum Mondial de l’Eau à Bali : Le Ministre Cheikh Tidiane Dièye plaide pour une garantie du droit à l’Eau et à l’Assainissement pour tous

    Le Sénégal a eu l’honneur de participer au 10e Forum mondial de l’eau, tenu à Bali, sous le thème « L’eau pour une prospérité partagée ». Cet événement majeur a réuni des experts, des décideurs politiques et des représentants de divers pays pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’eau, soulignant son rôle central dans la prospérité mondiale.

    Le Sénégal a été représenté par Cheikh Tidiane Dièye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Le ministre a chaleureusement remercié le gouvernement et le peuple indonésien pour leur accueil et leur hospitalité.

    Lors de son intervention, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné que l’eau est bien plus qu’une simple ressource naturelle. « L’eau est un élément fondamental de notre existence, un pilier de notre santé, de notre sécurité alimentaire et de notre développement socioéconomique », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’importance de l’eau comme catalyseur de coopération capable de connecter, rassembler et unir les peuples.

    Le ministre a rappelé l’esprit du « Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement », adopté à Dakar en mars 2022. Il a insisté sur l’urgence d’agir pour mobiliser la communauté internationale autour des principaux objectifs de ce pacte. Ces objectifs incluent :

    • La garantie du droit à l’eau et à l’assainissement pour tous,
    • La disponibilité et la résilience de la ressource,
    • Des financements adéquats,
    • Une gouvernance inclusive de l’eau,
    • Le renforcement de la coopération dans l’esprit de l’hydrodiplomatie.

    Cheikh Tidiane Dièye a également salué l’engagement international à faire de l’eau une priorité de l’agenda mondial. Il a souligné la nécessité de promouvoir « une gestion intégrée et concertée de la ressource », ce qui exige un leadership fort, une volonté politique et une collaboration internationale.

    Le ministre a mis l’accent sur l’importance d’une gouvernance de l’eau inclusive et résiliente. Il a appelé à un engagement mondial pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous, un objectif crucial pour le développement durable. « La coopération internationale est essentielle pour surmonter les défis liés à l’eau et pour assurer un accès équitable et durable à cette ressource vitale », a-t-il affirmé.

    Le discours du ministre Cheikh Tidiane Dièye a résonné comme un appel à l’action, visant à galvaniser les efforts globaux pour assurer un avenir où l’eau est accessible à tous et utilisée de manière durable pour le bien-être de l’humanité. Sa participation au forum a non seulement renforcé la position du Sénégal sur la scène internationale, mais a également mis en lumière l’importance de l’eau comme facteur de développement et de cohésion sociale.

    Pèlerinage Marial de Popenguine : Les fidèles s’abreuvent à la source de l’énergie spirituelle

    La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine a rassemblé des milliers de fidèles venus des quatre coins du Sénégal et d’ailleurs, en quête de renouveau spirituel et de guidance divine. Cet événement annuel, marqué par une ferveur religieuse intense, a été présidé par Mgr André Guèye, évêque de Thiès, et s’est déroulé sous le thème : « Avec Marie, notre Mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix ».

    La messe solennelle de cette édition a été un moment de communion et de réflexion profonde. Mgr André Guèye, dans son homélie, a rappelé aux fidèles qu’ils se trouvaient « aux pieds de Marie », non seulement pour chercher ses conseils mais aussi pour puiser l’énergie spirituelle nécessaire pour affronter les défis contemporains. « Nous sommes ici pour recueillir ses conseils et puiser de l’énergie spirituelle dans l’exemple de sa vie et grâce à sa prière, afin de dynamiser notre marche, ensemble, pour un Sénégal de justice et de paix », a-t-il déclaré.

    L’évêque a invité les fidèles à invoquer la Miséricorde de Dieu, demandant pardon pour toutes les actions contraires à la justice et à la paix. Il a insisté sur l’importance de se détacher de l’orgueil et de l’égoïsme, deux maux qui, selon lui, mènent invariablement au péché et à la désobéissance divine. « Orgueil et égoïsme ne cessent de guetter chacun et chacune d’entre nous », a-t-il averti, avant d’exhorter les participants à semer la justice et la paix dans leurs paroles et leurs actes quotidiens.

    Mgr Guèye a également abordé les concepts de justice et de paix, en soulignant leur interdépendance. Il a posé des questions essentielles pour susciter la réflexion : « Qu’est-ce la justice ? Qu’est-ce la paix ? Quel lien y a-t-il entre la justice et la paix ? À quoi ressemblent-elles dans notre pays ? ». Selon lui, la véritable justice doit se fonder sur la vérité et produire la paix, l’amour, le pardon et la réconciliation, plutôt que la violence, la haine, la rancune et le désir de vengeance.

    L’évêque de Thiès a insisté sur l’importance de l’éducation, en particulier celle des enfants et des jeunes, comme moyen de cultiver la paix et la justice. « Éduquer notre cœur ou notre conscience, siège de nos intentions et mère de nos comportements, est primordial », a-t-il souligné. Il a invité les parents et les éducateurs à inculquer ces valeurs dès le plus jeune âge.

    Un point central de l’homélie de Mgr Guèye était l’appel à la conversion personnelle et collective. Il a souligné que l’acceptation de changer nos comportements et nos mentalités est cruciale pour la promotion de la justice et de la paix. « Ce changement, que nous appelons conversion, doit être soutenu par la grâce de Dieu, que nous puisons abondamment dans les sacrements », a-t-il expliqué.

    Mgr Guèye a encouragé les fidèles à repartir de Popenguine avec des résolutions concrètes, petites mais réalistes, visant à promouvoir plus de paix et de justice dans leurs communautés. Il a averti contre les dangers des réseaux sociaux, soulignant qu’un simple partage innocent peut causer des dégâts considérables. « Un partage ou un transfert innocent et naïf d’une information, encore plus si elle est fausse, peut malheureusement faire éclater une bombe », a-t-il mis en garde.

    L’évêque a insisté sur le fait que la justice et la paix ne doivent pas être des slogans ou des idéaux abstraits, mais des réalités incarnées dans nos attitudes, comportements et manières d’agir. « Promouvoir la justice et la paix est une œuvre sans fin, de longue haleine, nécessitant patience, humilité et courage », a-t-il déclaré. Il a appelé à une acceptation mutuelle dans nos différences et à une détermination commune à avancer dans la même direction.

    Les fidèles, nombreux et fervents, ont écouté avec attention les paroles de Mgr Guèye et des autres intervenants. Ce pèlerinage marial de Popenguine est non seulement une tradition religieuse, mais aussi un moment de renouveau spirituel et de réflexion collective sur les défis sociaux et moraux du Sénégal. Les participants ont exprimé leur gratitude pour les enseignements reçus et leur détermination à appliquer ces valeurs dans leur vie quotidienne.

    En conclusion, le 136ème pèlerinage marial de Popenguine a été une célébration de la foi, de la communauté et de la quête de justice et de paix. Mgr André Guèye a réussi à inspirer les fidèles avec son appel à la miséricorde, à l’humilité et à la conversion. Les enseignements tirés de cet événement renforceront certainement la détermination des Sénégalais à œuvrer pour un avenir meilleur, en s’appuyant sur les valeurs spirituelles et morales inculquées par l’Église.

    Exportation du pétrole nigérien : Un premier navire quitte les côtes béninoises avec 1.000 000 de barils

    Les premiers barils de pétrole nigérien ont quitté les côtes béninoises hier dimanche 19 mai. C’est une conséquence de la levée provisoire de l’interdiction d’embarquement de l’or noir nigérien via le pipeline de Sèmè. 
    Selon le site béninois Le Matinal qui rapporte l’information, le navire a chargé 1.000 000 de barils de pétrole nigérien. L’opération s’est déroulée pendant 72 heures. C’est-à-dire, du vendredi à 18 heures au dimanche à 1h du matin.


    Le Bénin devient de facto, pays exportateur de pétrole

    Elle a été assurée par l’équipe maritime de la West African Oil Pipeline Company (Wapco). Par ce premier chargement de pétrole brut, le Bénin devient de facto, un pays exportateur d’or noir. 
    On espère que le Niger et son voisin trouveront un modus vivendi pour que les opérations se poursuivent sur la plateforme de Sèmè. Inutile de rappeler que des tensions sont nées entre Cotonou et Niamey autour de l’exportation du pétrole nigérien via le Bénin.


    La logique de Patrice Talon


     Le président béninois Patrice Talon avait dans un premier temps, interdit l’accès des bateaux aux eaux territoriales béninoises pour charger l’or noir nigérien.  Il estimait que le Niger ne pouvait pas interdire les échanges avec le Bénin en fermant ses frontières et espérer que des bateaux viennent accoster dans les eaux béninoises.


    Tout doit être fait de manière formelle, expliquait le locataire du Palais de la Marina.
    De son côté, Niamey a accusé Cotonou de violer les accords signés dans le cadre du projet pipeline. La douane nigérienne a tout de même « adressé une lettre à la douane béninoise pour la participation d’une délégation de cadres nigériens, ensemble avec les cadres béninois », pour les « opérations de chargement (du brut nigérien) tel que prévu par les accords ». 


    Le Bénin ayant reçu cette lettre formelle a donc décidé d’autoriser provisoirement le chargement du premier navire.

    Guédiawaye : Un Jakartaman percuté par un taxi clando

    Un accident de la route s’est produit cet après-midi à Guédiawaye, plus précisément à Wakhinan Nimzatt, près du rond-point Serigne Assane. Un conducteur de taxi clando a violemment percuté un Jakartaman qui traversait la route.

    La victime, un jeune homme d’une trentaine d’années, a été gravement blessée. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux et ont transporté le blessé à l’hôpital pour des soins urgents.

    Les accidents de la route sont devenus fréquents sur cet axe. L’augmentation du nombre de véhicules et le non-respect des règles de circulation sont souvent cités comme les principales causes de ces incidents. La sécurité routière reste une préoccupation majeure pour les habitants de la région.

    Cet énième accident rappelle l’importance de la prudence sur les routes. Les conducteurs de motos et de voitures sont appelés à respecter les règles de circulation pour éviter de tels drames. Il est essentiel de renforcer la sensibilisation et les mesures de sécurité pour réduire le nombre d’accidents dans cette zone.

    La situation de la victime est actuellement sous observation à l’hôpital. Les autorités locales sont encouragées à prendre des mesures pour améliorer la sécurité routière et protéger les usagers de la route à Guédiawaye.

    Assises de la Justice : L’UMS tient une Assemblée Générale Extraordinaire

    En préparation des assises de la justice prévues pour le 28 mai 2024, l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) a tenu une assemblée générale extraordinaire ce week-end. Cette réunion, qui s’est déroulée à huis clos, a eu lieu dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

    Selon des sources de Seneweb, cette rencontre était centrée sur l’examen des nombreux défis auxquels le secteur de la justice est confronté. Les magistrats ont profité de cette occasion pour discuter en profondeur des problèmes structurels et fonctionnels qui affectent leur domaine. Les points soulevés lors de cette assemblée générale seront portés à l’ordre du jour des assises de la justice.

    La nature confidentielle de cette réunion souligne l’importance et la sensibilité des sujets abordés. Les échanges ont permis aux magistrats de partager leurs préoccupations et d’élaborer des propositions concrètes pour améliorer le système judiciaire sénégalais.

    Les assises de la justice visent à réunir les principaux acteurs du secteur judiciaire afin de débattre des réformes nécessaires. Elles offriront une plateforme pour aborder les questions critiques telles que l’indépendance de la justice, la transparence des procédures, et l’efficacité du service judiciaire.

    Cette assemblée générale extraordinaire de l’UMS marque une étape importante dans la préparation des assises de la justice. Les discussions tenues à huis clos montrent la détermination des magistrats à aborder les défis du secteur et à contribuer à la mise en place de réformes significatives. Les résultats de ces discussions seront cruciaux pour orienter les débats lors des assises de la justice.

    [EXCLUSIF] Plus de 310 kg de Cocaïne Saisis : Trois Français arrêtés par la Gendarmerie de Popenguine

    Un important coup de filet a été réalisé par la brigade territoriale de Popenguine, avec la saisie de plus de 310 kg de cocaïne. Cette opération a conduit à l’arrestation de trois individus de nationalité étrangère, dont une femme.

    La saisie a eu lieu dans une résidence située à Ndayane, au cours de la nuit du dimanche au lundi. Cette intervention décisive a été rendue possible grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement obtenu par les forces de l’ordre.

    Les trois personnes arrêtées possèdent toutes une double nationalité, dont la nationalité française. Ce trio, appréhendé dans la nuit, a été immédiatement transféré à la Section de recherches de Thiès pour les besoins de l’enquête en cours.

    La Section de recherches de Thiès est désormais en charge de l’affaire. Les autorités travaillent activement pour élucider les circonstances entourant cette saisie et déterminer l’étendue des activités illicites des suspects.

    Cette saisie impressionnante de drogue dure marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle souligne également l’efficacité et la vigilance des forces de sécurité, particulièrement la gendarmerie de Popenguine.

    Cette opération met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la sécurité publique. Les autorités restent déterminées à poursuivre leurs actions pour démanteler les réseaux de trafiquants et maintenir l’ordre dans le pays.

    Birahim Seck au Président Diomaye : « Le délai de grâce sera effectif par le pespect de vos engagements »

    Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est exprimé sur l’actualité politique sénégalaise, mettant en lumière les promesses de campagne non tenues et la question sensible de l’homosexualité, récemment évoquée par le Premier Ministre Ousmane Sonko lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon. Seck a adressé un message clair aux nouvelles autorités, les exhortant à rester concentrées sur les besoins du peuple.

    Dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), Birahim Seck a souligné l’importance pour les dirigeants de respecter leurs engagements de campagne. Il a insisté sur la nécessité de rester en phase avec les attentes des citoyens et de ne pas se laisser distraire par des polémiques ou des questions secondaires.

    « Restez en contact avec les besoins du peuple. Ne vous laissez pas divertir. Le délai dit de grâce sera effectif par le respect de vos engagements en matière de gouvernance dans tous les secteurs. Votre équilibre est une nécessité pour la reconstruction de ce pays », a écrit Seck.

    Les déclarations de Seck interviennent dans un contexte où plusieurs promesses de campagne restent encore à concrétiser. De plus, la question de l’homosexualité a refait surface après un discours du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui a suscité des débats intenses. Cette intervention de Birahim Seck reflète une inquiétude grandissante parmi les membres de la société civile quant à la direction prise par les nouvelles autorités.

    Seck a également souligné l’importance de la gouvernance dans tous les secteurs. Il a rappelé que le respect des engagements est crucial pour maintenir l’équilibre et la stabilité nécessaire à la reconstruction du pays. En insistant sur cette nécessité, Seck appelle à une gestion transparente et efficace des affaires publiques, conformément aux promesses faites aux citoyens sénégalais.

    Le message de Birahim Seck est un rappel puissant aux autorités sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement naviguent dans cette période de transition, le respect des engagements de campagne et l’attention aux besoins du peuple seront déterminants pour leur succès et la confiance des citoyens.

    Comment faire plus et mieux que Macky Sall (par Mamadou Sy Tounkara)

    Pendant les douze années de l’ère Macky Sall, le Sénégal a connu des avancées spectaculaires dans nombre de domaines. Notre taux de croissance a été stable à une moyenne de 5%. Notre Produit intérieur brut (PIB) est passé de 10.000 à 16.0000 milliards FCFA (+60%) entre 2012 et 2023, alors que le budget national a bondi de 2.400 à 7.000 milliards FCFA (+291%).

    Dans le même temps, les Investissements directs étrangers (IDE) ont été quasiment décuplés, passant de 166 à 1560 milliards FCFA (+939%). Nous sommes tout proches de l’accès universel à l’eau potable et à l’électricité (95% tous les deux) alors qu’on en était à 30% et 56 % respectivement en 2011. Plus de mille milliards ont été investis dans l’assainissement. 

    Les infrastructures ont été particulièrement bien servies. Pistes, routes, autoroutes, aéroports, gares, ponts, avions, trains, bus, stades, écoles, universités, mosquées, hôpitaux sont là, achevés, palpables, mesurables. Notre Bus Rapid Transit (BRT) a même été élu « Meilleur Projet en Afrique en 2024 »; Notre Train Express Régional (TER) hybride est unique au monde; une ville nouvelle fonctionnelle (Diamniadio) est sortie de terre. Tous les salaires des fonctionnaires et toutes les pensions de retraite ont été revalorisés. Sur le plan culturel, le cinéma (enveloppe du FOPICA doublée), les cultures urbaines et les industries créatives ont été bien servis. Les investissements dans la revivification de l’apprentissage du Coran, 10 milliards pour ériger 64 Daara modernes, et la modernisation des cités religieuses sont aussi notables. Il y a maintenant une Journée nationale du Daara ayant comme point d’orgue le concours international de récital du Coran doté du Grand prix du président de la République, depuis 2022. 

    Les Forces de défense et de sécurité ont été équipées comme jamais auparavant, avec un clin d’œil appuyé aux sapeurs-pompiers qui peuvent prépositionner camions, voitures et motos d’intervention rapide en cas d’accident ou de sinistre. Sur le plan social, hormis les appuis spéciaux, ponctuels ou exceptionnels, les « Bourses familiales » ont permis de réduire la pauvreté monétaire de 42 à 37%; le « Plan Sésame » pour les personnes du troisième âge et la Couverture médicale universelle pour les 0-5 ans consacrent la gratuité des soins médicaux pour ces deux catégories vulnérables. Toutes ces réalisations, agrégées bout à bout, font du Sénégal le pays qui a le plus et le mieux progressé en Afrique ces dix dernières années. Nous sommes classés parmi les 20 pays qui ont le mieux performé dans le monde en 2023 et deuxième en Afrique pour la croissance projetée en 2024. Qui dit mieux? Il sera difficile de faire plus et mieux que Macky Sall sur l’économie, le social et les infrastructures pendant les dix prochaines années. Difficile mais pas impossible. Il y a de grandes marges de progression sur la Jeunesse, l’Emploi et la Citoyenneté. 

    Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

    Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

    Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

    Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

    Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

    [VIDEO] Acte d’indiscipline d’un camionneur : Dégâts importants au niveau du BRT

    Une nouvelle démonstration d’indiscipline routière a causé des dégâts considérables au niveau du Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. Un camionneur, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a commis une infraction grave en endommageant l’infrastructure dédiée au BRT.

    Mamour Cissé : « Sonko n’a pas conscience que sa casquette a changé »

    La récente visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, sur invitation du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a suscité une vive réaction de Mamour Cissé, leader du Parti social-démocrate PSD/Jant bi. Lors de son intervention au « Grand Jury » de ce dimanche, Cissé a exprimé ses réserves sur ce qu’il perçoit comme une intrusion dans les prérogatives présidentielles.

    Mamour Cissé a rappelé que, selon la Constitution, la diplomatie relève exclusivement des compétences du Président de la République. « Par rapport à la Constitution et aux textes, la diplomatie est un domaine réservé au président de la République, » a-t-il affirmé. Bien que Mélenchon ait été invité par le Pastef, Cissé estime qu’il y a une incompréhension fondamentale de la part d’Ousmane Sonko. « Il n’est pas conscient que sa casquette a changé, » a-t-il déclaré, soulignant que Sonko semble confondre ses rôles et responsabilités actuels.

    Cissé a critiqué Sonko pour ce qu’il considère comme un mélange des genres. Selon lui, Sonko devrait se concentrer sur la satisfaction des besoins primaires des populations plutôt que de s’impliquer dans la diplomatie. « Il est aujourd’hui dans une posture qui doit lui permettre de régler la satisfaction des besoins primaires des populations. À charge pour le président de la République de gérer la diplomatie, » a-t-il insisté.

    Mamour Cissé a également abordé la polémique autour des déclarations de Sonko concernant l’homosexualité. Il a souligné que Sonko fait preuve de réalisme en adoptant une position moins radicale sur le sujet, notamment pour ne pas se mettre à dos les organismes internationaux tels que le FMI. « Ils ont vu aujourd’hui ce que ces gens (les organismes internationaux) ont fait au Ghana, ce qu’ils s’apprêtent à faire au Kenya et en Tanzanie, » a expliqué Cissé, suggérant que Sonko cherche à éviter des conflits similaires.

    En outre, Cissé a critiqué Jean-Luc Mélenchon pour avoir abordé la question de l’homosexualité lors de sa visite, estimant que c’était une provocation délibérée. « Jean-Luc Mélenchon a fait un pied de nez à son hôte tout en faisant dans la provocation, car sachant pertinemment que presque 98 % de la population sénégalaise, toutes religions confondues, est contre l’homosexualité, » a-t-il affirmé.

    Mamour Cissé a conclu en soulignant l’importance de respecter les rôles définis par la Constitution et les textes légaux. Il a appelé Ousmane Sonko à se concentrer sur ses responsabilités actuelles et à laisser la diplomatie au Président de la République. Cette déclaration met en lumière les tensions et les défis politiques actuels au Sénégal, particulièrement en ce qui concerne la gestion des relations internationales et les questions sociales sensibles.

    Le Maire de Thiès, Dr Babacar Diop, appelle à une action urgente pour les Sénégalais d’Istanbul

    Lors de sa récente visite en Turquie, Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, a été informé que de nombreux Sénégalais résidant à Istanbul sont actuellement incarcérés en raison des difficultés liées au renouvellement de leur titre de séjour. La validité de ces titres de séjour est passée de deux ans à six mois, compliquant ainsi la situation administrative de nombreux ressortissants sénégalais.

    Au cours de discussions fructueuses avec les Sénégalais d’Istanbul, Dr Diop a appris que les principaux problèmes rencontrés par ses compatriotes concernent les permis de séjour et le renouvellement des passeports. Ces questions administratives ont des répercussions graves, entrainant des détentions et une précarité accrue pour les Sénégalais en Turquie.

    Accueilli chaleureusement par l’Association des Thièssois et la Communauté sénégalaise d’Istanbul, le Maire de Thiès a échangé avec eux sur ces problèmes. Il a exprimé son opinion selon laquelle le gouvernement sénégalais doit résoudre ces difficultés dans le cadre des relations diplomatiques avec la Turquie. Dr Diop a spécifiquement souligné l’importance d’une intervention du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d’État des Sénégalais de l’Extérieur pour faciliter le renouvellement des passeports et des titres de séjour.

    Dr Babacar Diop s’est engagé à être le porte-parole des Sénégalais d’Istanbul auprès du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sensibiliser sur ces problèmes et chercher des solutions concrètes. Il a remercié tous les membres de l’Association des Thièssois d’Istanbul pour leur engagement et leur soutien dans le développement de la ville de Thiès.

    Le Maire de Thiès espère que son intervention permettra de débloquer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Turquie. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large de soutien et de protection des Sénégalais de la diaspora, en promouvant une meilleure coopération diplomatique et administrative entre le Sénégal et les pays d’accueil.

    Fonds COVID-19 : Dix hauts responsables accusés de gestion frauduleuse envoyés au procureur

    Ce mercredi 15 mai, lors du Conseil des ministres, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a abordé l’évolution du dossier judiciaire concernant les irrégularités signalées par la Cour des comptes dans la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19. Un rapport publié à la fin de l’année 2022 avait révélé de nombreuses anomalies, conduisant le Procureur de la République, Amady Diouf, à annoncer l’ouverture d’enquêtes pour des cas présumés de « corruption et d’abus de fonction » le 6 février 2023.

    Malgré plus d’un an d’investigations, peu de progrès avaient été communiqués au public, suscitant des interrogations quant à l’état réel des procédures. L’intervention du ministre Ousmane Diagne marque une étape potentielle dans ce dossier, qui semblait jusqu’alors en stagnation. Les autorités actuelles, en charge depuis la fin de l’administration de Macky Sall, sont déterminées à faire progresser cette enquête, souvent commentée par l’opposition désormais au pouvoir.

    Liste des dix personnes dont le dossier a été envoyé au procureur de la République :

    Rokheya DIAGNE – Responsable du Laboratoire national de Santé publique (LNSP). Accusée de faute de gestion pour avoir accordé des gratuités sur des tests PCR sans y être habilitée, causant un préjudice de 4 274 004 FCFA. Elle n’a pas fourni les pièces justificatives pour une commande de 7 595 000 FCFA passée auprès de l’IRESSEF pour le traitement d’échantillons.

    Lamine DIALLO – Comptable sortant de l’établissement public de santé de niveau 1 de Kaffrine. Accusé de défaut de production des pièces justificatives pour des dépenses liées à la COVID-19 d’un montant de 45 000 000 FCFA.

    Ndiamé NDIAYE – Directeur du Fonds d’Impulsion de la Microfinance. Accusé de faute de gestion pour non-justification de l’utilisation de 11 191 532 FCFA des fonds Force Covid-19.

    Alassane DIALLO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère des Mines et de la Géologie. Accusé de faute de gestion pour avoir payé la construction d’une unité gravimétrique non réalisée. Il a fourni des documents jugés insuffisants par la Cour des comptes.

    Ousseynou NGOM – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de dépenses de 36 147 500 FCFA, utilisant les mêmes pièces justificatives pour diverses dépenses.

    Ndèye Aminata LOUM NDIAYE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, et Moustapha DIOP, gestionnaire du compte bancaire « fonds d’appui à la petite et moyenne entreprise » ouvert à la BOA. Accusés d’irrégularités dans le paiement de 2 500 000 000 FCFA pour des masques.

    Djiby DIAKHATE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de 53 233 300 FCFA.

    Mouhamadou SENE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Jeunesse. Accusé de surfacturation de 41 217 580 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

    Madeleine Suzane LO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Accusée de surfacturation de 805 000 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

    Aliou SOW – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement sortant du Ministère du Développement Communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Accusé de surfacturation de 2 749 927 498 FCFA pour du riz.

      Ces nominations témoignent de la détermination des autorités à poursuivre les responsables des irrégularités et à renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.

      Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

      Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

      Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

      Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

      Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

      L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

      L’hébergement des étudiants à l’UIDT : Transformation des salles de télé en dortoirs pour pallier la surpopulation

      La récente visite du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Abdourahmane DIOUF, à l’Université Iba DER Thiam de Thiès (UIDT) a mis en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les étudiants en matière d’hébergement. L’UIDT, avec une capacité d’accueil largement dépassée, doit faire face à une population estudiantine estimée à près de 4 000, alors qu’elle dispose seulement de 212 lits sur son plus grand campus, la VCN.

      Pour répondre à cette problématique pressante, les étudiants, représentés par les présidents des amicales des étudiants des différentes facultés, ont initié une démarche auprès du Crous de l’UIDT. Il y a trois ans, une demande a été formellement introduite pour la transformation des salles de télé, notamment la chambre-54 dans le pavillon des garçons et une chambre similaire dans le quartier des filles, en dortoirs. Cette initiative, conduite par Serigne Abdou Karim Ndong et Adama Sow Kébé, a été soutenue par des négociations avec les autorités compétentes.

      Suite à ces démarches, les salles de télé ont été équipées en matelas et ont été mises à la disposition des étudiants qui étaient auparavant contraints de dormir dans les couloirs faute de logements. Cette mesure a permis de soulager la situation précaire de nombreux étudiants en offrant un abri temporaire à ceux dans le besoin.

      Cependant, cette solution reste insuffisante face à l’ampleur du problème. L’UIDT s’efforce de trouver des alternatives pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Des projets sont en cours, notamment la construction d’un nouveau pavillon pouvant accueillir jusqu’à 1 000 lits supplémentaires. De plus, un nouveau restaurant sera mis en service pour fournir jusqu’à 4 000 repas par jour aux étudiants.

      Cette visite du ministre a donc été l’occasion de prendre la mesure de ces défis et d’annoncer des mesures concrètes à venir pour résoudre une partie des problèmes auxquels sont confrontés les étudiants de l’UIDT. La mobilisation des étudiants et l’appui des autorités sont essentiels pour garantir des conditions de vie et d’étude dignes au sein de l’université.

      23 disparus après une tentative de traversée maritime depuis la Tunisie vers l’Europe

      La Garde nationale tunisienne a annoncé samedi que vingt-trois personnes sont portées disparues après avoir tenté de traverser la mer en direction de l’Europe depuis la ville de Nabeul, en Tunisie. Selon le communiqué de la Garde nationale, le groupe a pris la mer au début du mois de mai, embarquant sur un bateau dans la nuit du 3 au 4 mai. Les recherches sont toujours en cours, et les familles des disparus n’ont informé les autorités que dix jours après leur départ.

      À la suite de cet événement, cinq personnes impliquées dans l’organisation de la traversée ont été arrêtées sur ordre du procureur de la ville. Deux des personnes portées disparues étaient des proches de certains des organisateurs, selon le communiqué officiel.

      La Tunisie, aux côtés de la Libye, est l’un des principaux points de départ des migrants cherchant à rejoindre l’Europe à travers des traversées périlleuses en mer Méditerranée. L’année dernière, plus de 1 300 migrants ont perdu la vie ou ont été portés disparus dans des naufrages près des côtes tunisiennes, selon l’ONG Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).

      Les autorités tunisiennes ont signalé une augmentation de 22,5% du nombre d’interceptions de migrants entre janvier et avril par rapport à la même période l’année précédente. La Garde nationale a indiqué avoir « intercepté ou secouru » 21 545 personnes au cours des quatre premiers mois de cette année.

      L’an passé, des dizaines de milliers de ressortissants originaires d’Afrique subsaharienne, ainsi que des milliers de Tunisiens fuyant la pauvreté et des tensions politiques, ont tenté la dangereuse traversée de la Méditerranée. En réponse à cette crise, l’Union européenne, sous l’impulsion de l’Italie, a conclu un accord controversé avec la Tunisie, prévoyant une aide financière de 255 millions d’euros en échange d’efforts accrus pour réduire les départs.

      Selon un rapport récent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au cours de la dernière décennie, plus de 27 000 migrants ont péri en Méditerranée, dont plus de 3 000 rien que l’an dernier. La tragédie en mer Méditerranée continue de hanter les politiques migratoires de l’Europe et des pays du pourtour méditerranéen.

      Nomination de 24 Hauts Fonctionnaires de Défense par le Président Bassirou Diomaye Faye

      Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé 24 officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité en tant que Hauts Fonctionnaires de Défense (HFD) pour une durée de trois ans, renouvelable une fois. Ces nominations concernent tous les départements ministériels, à l’exception de celui des forces armées.

      Ces nouveaux HFD, qui jouissent du rang et des prérogatives d’un conseiller technique au sein des ministères, recevront une indemnité mensuelle de 500 000 F CFA nette d’impôt. Leur mission principale consiste à mettre en œuvre les dispositions relatives à la défense et à la sécurité, conformément à la loi 70-23 du 6 juin 1970 portant organisation générale de la défense nationale.

      Les postes de Hauts Fonctionnaires de Défense ont été réactivés le 6 mars 2023 par le président Macky Sall, mais n’ont été pourvus que le 30 novembre 2023. Sous son mandat, 33 HFD avaient été nommés, répondant à des critères stricts d’éligibilité définis par décret. Ces critères incluent :

      Être un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou un militaire (colonel avec trois ans de grade minimum, en activité ou à la retraite).

      Avoir au minimum quinze années d’expérience professionnelle.

      Avoir occupé pendant au moins trois ans un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir exercé des hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’Administration publique.

      Posséder les prédispositions nécessaires pour occuper cet emploi.

      Les HFD jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques de défense et de sécurité au sein des différents départements ministériels. Ils sont chargés de veiller à l’application des lois et règlements en matière de défense nationale, d’assurer la coordination entre les différents acteurs de la sécurité et de la défense, et de conseiller les ministres sur les questions stratégiques.

      La nomination de ces 24 officiers supérieurs a été saluée comme une étape importante dans le renforcement des capacités de défense et de sécurité du pays. Les nouveaux HFD sont appelés à utiliser leur expertise et leur expérience pour améliorer la sécurité nationale et contribuer à la stabilité du pays.

      Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa confiance en ces nouveaux responsables pour mener à bien leurs missions et renforcer la coopération intersectorielle en matière de défense.

      Voici la liste des 24 nouveaux hauts fonctionnaires de défense:

      Kaolack : La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal accueille avec enthousiasme les directives du Ministre de l’Agriculture

      Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.

      « La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention », a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.

      Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :

      15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.

      20% des aménagements à partir des eaux souterraines.

      20% des semences d’arachides.

      20% des semences de riz.

      15% des tracteurs.

      20% du matériel de culture attelée.

      40% du financement destiné au secteur agricole.

      « Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques », a ajouté Mme Mbaye.

      Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne « Stand For Her Land » lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.

      Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. « Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles », a souligné Mme Mbaye.

      Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. « Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base », a-t-elle plaidé.

      L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.

      Déguerpissement de la Zone Rufisque Ouest : Les Explications du Technicien

      Le déguerpissement de la zone de Rufisque Ouest suscite de nombreuses réactions et interrogations parmi les résidents et les observateurs. Pour éclairer cette situation complexe, les explications détaillées sur les raisons et les objectifs de cette opération.

      Interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière au large de Gorée

      Une opération aéromaritime coordonnée par l’Armée de l’air et la Marine nationale a conduit à l’interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière. L’embarcation, localisée au sud de l’île de Gorée, transportait notamment 11 femmes et 18 mineurs parmi les passagers.

      L’opération, menée avec précision par les forces de sécurité, a permis de prévenir une tentative périlleuse de traversée maritime. La pirogue, qui semblait être en route vers les côtes européennes, a été repérée grâce à une étroite collaboration entre les unités aériennes et navales. La coopération entre les différentes branches des forces armées a été déterminante pour l’issue positive de cette mission.

      Les 164 individus à bord, comprenant des femmes et des mineurs, ont été pris en charge par les autorités compétentes. Ils recevront une assistance médicale et psychologique, ainsi que des repas et des vêtements. Des démarches seront entreprises pour déterminer leur provenance exacte et les raisons qui les ont poussés à entreprendre ce voyage dangereux.

      Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’émigration clandestine, soulignant les dangers encourus par les migrants qui tentent de traverser la mer dans des conditions précaires. Elles appellent à une coopération internationale renforcée pour s’attaquer aux causes profondes de l’émigration, notamment la pauvreté et le manque d’opportunités économiques dans les pays d’origine.

      Le gouvernement sénégalais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, continue de travailler sur des initiatives visant à offrir des alternatives viables à ses citoyens, afin de dissuader les tentatives d’émigration irrégulière.

      Visite conjointe des Ministres Sénégalais et Mauritanien au chantier du Pont de Rosso

      Ce vendredi 17 mai 2024, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, et son homologue de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed, ont effectué une visite conjointe sur le chantier de construction du Pont de Rosso. Cette initiative fait suite aux instructions des deux chefs d’États, consécutivement à la visite en Mauritanie de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

      Accompagnés de leurs principaux collaborateurs, les deux ministres ont pu constater de visu le niveau d’avancement du chantier, qui a été jugé peu satisfaisant. Cette inspection a permis aux ministres de rencontrer les parties prenantes, d’identifier les contraintes et difficultés rencontrées, et de mieux comprendre les raisons du retard.

      En réponse aux problèmes identifiés, les ministres ont donné des instructions claires à l’Unité de Gestion du Projet (UGP). L’Entreprise Poly Changda, responsable des travaux, a été sommée de se mobiliser conformément aux dispositions contractuelles pour achever le pont d’ici juillet 2026. Pour garantir une meilleure gestion du projet, un mécanisme de suivi rapproché sera mis en place. Ce plan d’action, que l’entreprise devra fournir sous quinzaine, vise à corriger l’énorme retard accumulé.

      Les ministres ont réaffirmé l’intérêt stratégique et l’importance capitale de ce projet pour les deux nations. Le Pont de Rosso symbolise non seulement l’intégration régionale, mais aussi un lien fort entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays frères au destin commun. Cette infrastructure est cruciale pour améliorer les échanges commerciaux, faciliter la mobilité des populations et générer des impacts socio-économiques positifs importants.

      Enfin, les ministres ont exhorté l’administration, l’Unité de Gestion du Projet et la mission de contrôle à renforcer leur engagement et à travailler en étroite collaboration pour assurer une mise en œuvre diligente et sans faille des travaux. Ils ont insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles pour que le projet soit finalisé dans les délais impartis, soulignant que la réussite de ce projet est essentielle pour le développement socio-économique des deux pays.

      Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à la 24e Édition de la FIARA

      Ce samedi 18 mai 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu le plaisir de rencontrer les organisateurs et les exposants de la 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA).

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      « La souveraineté alimentaire est une priorité et nous devons investir plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage afin d’améliorer les conditions de vie des populations, » a déclaré le Président Faye. Il a souligné l’importance de ces secteurs comme étant les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire.

      Lors de cette visite, le Président Faye a félicité les organisateurs ainsi que les exposants pour les innovations et les progrès remarquables notés cette année. Il a exprimé son admiration pour les efforts déployés afin de promouvoir des pratiques durables et innovantes dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire du pays.

      « Ces secteurs sont les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire, » a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de continuer à investir judicieusement pour renforcer ces domaines vitaux. Le Président Faye a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations et à assurer une sécurité alimentaire durable.

      Cette édition de la FIARA a mis en lumière de nombreuses innovations et des avancées significatives, témoignant du potentiel immense du Sénégal à atteindre une autosuffisance alimentaire. Les échanges fructueux lors de cette foire ont ouvert de nouvelles perspectives pour le développement des secteurs agricoles et des ressources animales du pays.

      Le Général TINE en ronde nocturne pour renforcer la sécurité à Dakar

      Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité dans la capitale, le ministre de l’Intérieur, le Général TINE, a mené une ronde nocturne ce jeudi soir. De 22h45 à minuit, il a visité plusieurs zones sensibles et commissariats stratégiques de Dakar et de sa banlieue.

      La visite a débuté au commissariat de Grand-Yoff, où le Général TINE a échangé avec les officiers de police sur les défis sécuritaires actuels et les mesures en place pour y faire face. Ensuite, il s’est rendu sur les deux voies de Liberté VI, un secteur souvent marqué par des incidents de sécurité.

      Poursuivant son parcours, le ministre de l’Intérieur a pris la direction de la banlieue de Guédiawaye en empruntant la VDN 3. Les zones de Gaddaye, le rond-point Malibu et le rond-point Canada ont également été inspectées pour évaluer la situation sécuritaire et l’efficacité des dispositifs de surveillance.

      La ronde s’est conclue par une visite au commissariat central de Guédiawaye, où le Général TINE a rencontré les forces de l’ordre locales. Cette tournée nocturne vise à rassurer la population sur la présence et l’engagement des autorités à assurer leur sécurité, ainsi qu’à identifier les besoins opérationnels des unités sur le terrain.

      Le Général TINE a souligné l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour maintenir la paix et la sécurité. Il a également réaffirmé la détermination du ministère de l’Intérieur à améliorer continuellement les infrastructures et les ressources dédiées à la sécurité publique.

      Cette initiative s’inscrit dans un ensemble de mesures stratégiques destinées à renforcer la sécurité dans les zones urbaines et périurbaines, en réponse aux préoccupations croissantes des citoyens concernant la criminalité et la sécurité.

      Sadio Mané dans le top 50 des sportifs les mieux payés au monde ces 12 derniers mois : Découvrez ce qu’il gagne

      Sadio Mané, l’étoile montante du football sénégalais et coéquipier de Cristiano Ronaldo à Al-Nassr, figure parmi les 50 athlètes les mieux payés au monde selon le dernier classement de Forbes. Avec des gains estimés à 52 millions de dollars au cours des douze derniers mois, Mané occupe la 40ème position de ce prestigieux palmarès.

      Sur ces 52 millions de dollars, la majeure partie provient de ses activités sur le terrain, où il a engrangé 48 millions de dollars. À cela s’ajoutent 4 millions de dollars provenant de ses activités en dehors du terrain, notamment grâce à ses contrats publicitaires et partenariats. En 2021, Sadio Mané a signé un contrat à long terme avec le fabricant de vêtements et de chaussures de sport New Balance, contribuant significativement à ses revenus hors terrain.

      Sadio Mané n’est pas le seul Africain dans ce classement. Mohamed Salah, l’attaquant égyptien de Liverpool, se positionne légèrement au-dessus de Mané, occupant le 38ème rang avec des gains évalués à 53 millions de dollars. Cette présence africaine, bien que limitée à deux sportifs dans le top 50, démontre l’impact croissant des athlètes africains sur la scène mondiale.

      En tête de ce classement, Cristiano Ronaldo domine avec des gains astronomiques de 260 millions de dollars, suivi par le golfeur Jon Rahm avec 218 millions de dollars, et Lionel Messi avec 135 millions de dollars. Ces chiffres reflètent non seulement leurs performances sportives exceptionnelles mais aussi leur énorme influence commerciale et leur popularité mondiale.

      Le parcours de Sadio Mané est remarquable. Depuis son village natal de Bambali jusqu’aux terrains de football les plus prestigieux, Mané a su s’imposer comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération. Son transfert à Al-Nassr et ses performances impressionnantes ont consolidé sa position parmi les élites du football mondial.

      La présence de Sadio Mané dans le top 50 des sportifs les mieux payés au monde souligne non seulement son talent et sa détermination, mais aussi l’importance croissante des athlètes africains sur la scène internationale. Avec ses gains substantiels et ses succès continus sur le terrain, Mané continue de servir de source d’inspiration pour de nombreux jeunes aspirant à suivre ses traces.

      Soutenance des Mémoires, BAC, BFEM… : Les dates officielles pour la session 2024 au Sénégal

      La session 2024 dans le domaine de l’éducation au Sénégal s’annonce particulièrement chargée avec plusieurs événements clés pour les étudiants à différents niveaux académiques. Voici un aperçu des dates importantes à retenir :

      13 mai 2024 : Début des soutenances des mémoires de projets pour la série STEG.

      15 mai 2024 : Début des épreuves facultatives du Baccalauréat général.

      25 et 26 juin 2024 : Examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et entrée en 6e.

      28 mai 2024 : Début des épreuves du Baccalauréat en Éducation Physique et Sportive (EPS).

      20 juin 2024 : Début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) en Éducation Physique et Sportive.

      2 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du Baccalauréat général.

      18 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du BFEM.

      1er octobre 2024 : Début de la session de remplacement du Baccalauréat général.

      8 et 9 octobre 2024 : Début de la session de remplacement du CFEE et entrée en 6e.

      10 octobre 2024 : Début de la session de remplacement des épreuves écrites du BFEM.

        Ces dates marquent des étapes cruciales dans le parcours académique des étudiants sénégalais, de l’enseignement élémentaire à l’enseignement supérieur. Les autorités éducatives et les établissements scolaires travaillent d’arrache-pied pour assurer le bon déroulement de ces examens et soutenir les élèves dans leur préparation.

        Les étudiants et leurs familles sont encouragés à prendre note de ces dates et à se préparer en conséquence pour garantir une performance optimale lors de ces épreuves déterminantes.

        Conseil interministériel sur l’Éducation : Ousmane Sonko lance les travaux

        Le Premier ministre Ousmane Sonko a inauguré samedi à Diamniadio les travaux d’un conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024. Cette réunion, cruciale pour le secteur de l’éducation et de la formation, a vu la participation de nombreux membres du Gouvernement, ainsi que de divers officiels, spécialistes et partenaires techniques et financiers.

        Lors de l’ouverture, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises envers le système éducatif. « Nous accordons une importance capitale à notre système éducatif », a-t-il déclaré. Le ministre a également présenté la vision du gouvernement pour une transformation significative du secteur éducatif à l’horizon 2035.

        Le ministre Guirassy a souligné l’ambition de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers une société éducative inclusive et efficiente. « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé. Cette vision implique la formation de citoyens sénégalais bien enracinés dans leurs valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparés aux défis du développement durable, des sciences, des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

        La future société éducative que le gouvernement souhaite bâtir vise à inculquer des valeurs endogènes africaines tout en intégrant les avancées modernes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que cette société éducative inclusif et efficient doit préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis contemporains et futurs, incluant les sciences, la technologie numérique, et l’intelligence artificielle.

        Cette rencontre à Diamniadio marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette vision, avec un focus sur les examens et concours, éléments clés de l’évaluation et de la progression des élèves dans le système éducatif.

        Le conseil interministériel sur l’éducation, initié par le Premier ministre Ousmane Sonko, est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer et à améliorer le secteur éducatif. En réunissant divers acteurs et en se fixant des objectifs ambitieux pour 2035, le Sénégal se positionne pour développer un système éducatif inclusif et adapté aux besoins du 21ème siècle.

        Pèlerinage marial de Popenguine : Le Président Bassirou D. D. Faye magnifie le vivre ensemble et sollicite des prières pour le Sénégal

        À la veille de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a visité Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Cette visite, marquée par un profond respect et une reconnaissance envers la communauté catholique, a permis au Président de souligner l’importance du vivre ensemble et de la diversité spirituelle au Sénégal.

        S’exprimant en prélude à cet événement religieux majeur, le Président Faye a déclaré : « Je viens ici en ma qualité de Président pour voir les conditions dans lesquelles se trouve la forte communauté qui se déplace ici pour accomplir le pèlerinage marial. Je viens aussi pour constater et apprendre avec vous tout ce qui doit être fait et tout ce qui reste à être fait pour qu’ensemble nous puissions identifier les priorités du moment et surtout voir les meilleurs délais de réalisation de ce formidable édifice. »

        Il a également souligné l’importance de la fête de la Pentecôte, une période de forte spiritualité pour les chrétiens du monde entier, marquée par des célébrations allant du Carême à la Pentecôte.

        Le Président Faye a mis en lumière la dimension interreligieuse du pèlerinage : « Le pèlerinage marial de Popenguine est un moment de célébration de la Vierge Marie, notre Dame de la Délivrance. Un moment où chrétiens comme musulmans montrent et démontrent au monde entier que la diversité spirituelle est une force. » Il a salué l’engagement de l’État aux côtés de la communauté chrétienne et des autres communautés pour renforcer cette diversité et bâtir un Sénégal uni.

        En conclusion, le Président a sollicité des prières pour un Sénégal de justice, de paix et de prospérité : « Notre Dame de la Délivrance nous offre un merveilleux exemple par les valeurs universelles qu’elle incarne dans un modèle de vertu, d’amour, de compassion et de pardon. Toutes les choses dont nous avons aujourd’hui besoin au Sénégal pour refonder notre vivre ensemble. »

        Le pèlerinage marial de Popenguine reste un moment fort de spiritualité et de solidarité, illustrant l’engagement de toute une nation à promouvoir la paix et l’unité à travers la diversité religieuse et culturelle.

        Trafic de cocaïne : le fils d’Idrissa Seck nie toute implication

        Pape Abdoulaye Seck, le fils de l’ancien Premier ministre et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a récemment été placé en garde à vue par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il est entendu dans le cadre de l’affaire Sylvain Bathiapara Mendy, un présumé trafiquant de drogue arrêté à Keur Ayib avec 18 kilos de cocaïne.

        Lors de son interrogatoire, Pape Abdoulaye Seck a fermement nié toute implication dans ce trafic de drogue. Il a admis connaître Sylvain Bathiapara Mendy depuis Paris, mais a précisé que leur relation était strictement commerciale. Seck a expliqué aux enquêteurs qu’il avait vendu un quad à Mendy pour la somme de 3 millions de francs CFA. C’est pour finaliser cette transaction, notamment en remettant la carte grise du véhicule, qu’il s’était rendu chez Mendy.

        L’arrestation de Pape Abdoulaye Seck a eu lieu dans des circonstances particulières. Il a été interpellé à la clinique où son épouse venait d’accoucher. Ce contexte familial difficile a ajouté une dimension humaine à cette affaire, puisque le baptême du nouveau-né a dû se dérouler en l’absence de son père.

        L’enquête se poursuit

        L’affaire, qui suscite beaucoup d’attention en raison du profil des personnes impliquées, est encore en cours d’investigation. Les autorités continuent de rassembler des preuves et de vérifier les déclarations faites par les différents suspects. La presse suit de près les développements, et le public attend des éclaircissements sur cette affaire complexe.

        En attendant, la famille Seck fait face à une période difficile, marquée par des allégations graves et un examen public intense. L’évolution de l’enquête déterminera les suites judiciaires pour Pape Abdoulaye Seck et les autres personnes impliquées.

        Tragédie à Marsassoum : Un ancien professeur d’EPS tué par un véhicule 4×4 conduit par un talibé sans permis

        Ce vendredi après-midi, un accident tragique s’est produit dans la commune de Marsassoum, faisant un mort. La victime, Daouda Diamé, était un ancien professeur d’éducation physique et sportive (EPS) au collège privé catholique de la localité.

        Le Parcours de Daouda Diamé
        Daouda Diamé avait quitté les salles de classe et les terrains sportifs pour tenter sa chance à l’étranger. Installé au Maroc, il s’était marié, mais le mariage n’a pas été heureux. Revenu cette année à Marsassoum avec l’espoir de retrouver son poste au collège, il a malheureusement découvert que l’administration avait déjà trouvé un remplaçant. Ne se laissant pas abattre, il s’était remis à ses activités sportives.


        C’est en revenant de ses activités sportives que Daouda Diamé a été mortellement fauché par un véhicule 4×4. Le conducteur du véhicule était un talibé, un élève d’une école coranique, du guide religieux du village de Tania, situé à l’entrée de Marsassoum en provenance de Sédhiou. Le jeune talibé, qui n’avait pas de permis de conduire, a perdu le contrôle du véhicule, causant la mort instantanée de Daouda Diamé.


        Le corps sans vie de Daouda Diamé a été transporté au centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou. Les autorités locales, y compris les éléments du poste de gendarmerie en faction dans la commune, ont immédiatement arrêté le chauffeur.


        L’accident a suscité une vive émotion au sein de la communauté de Marsassoum, où Daouda Diamé était bien connu et respecté pour son engagement dans l’éducation et le sport. Les circonstances entourant l’accident ont également soulevé des questions sur la responsabilité et la supervision des jeunes talibés dans des situations impliquant des véhicules motorisés.


        Cet incident tragique met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et de veiller à ce que seules les personnes qualifiées et autorisées puissent conduire des véhicules. La mort de Daouda Diamé est une perte énorme pour la communauté de Marsassoum et appelle à une réflexion sérieuse sur la formation et la surveillance des jeunes dans des rôles à haute responsabilité.


        Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et pour établir les responsabilités. Le talibé, conducteur du véhicule, fait face à de graves accusations, notamment la conduite sans permis et l’homicide involontaire.


        La communauté de Marsassoum est en deuil, et l’onde de choc de cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et l’importance de la vigilance et de la prudence sur les routes. Les autorités locales ont promis de prendre des mesures pour éviter que de tels drames ne se reproduisent à l’avenir.

        Ousmane Sonko : La souveraineté ‘’est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères’’

        Lors d’une conférence à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Ousmane Sonko, leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a exprimé de manière catégorique la volonté du Sénégal de préserver sa souveraineté en mettant fin à la présence de bases militaires étrangères sur son sol. Cette déclaration intervient dans un contexte de débats sur l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe, abordé en présence de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI).

        Ousmane Sonko a clairement articulé sa vision d’un Sénégal pleinement souverain, déclarant : « La volonté du Sénégal de disposer de lui-même est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères ». Cette position soulève des interrogations sur les implications pour les accords de défense en cours, bien que Sonko ait précisé que sa position ne vise pas à remettre en cause ces accords signés avec des nations telles que les États-Unis et la Grande-Bretagne.


        La conférence, qui a vu la participation enthousiaste de centaines d’étudiants, a été l’occasion pour Sonko de critiquer la présence continue des bases militaires françaises au Sénégal, plus de six décennies après l’indépendance du pays. Il a interrogé les motivations derrière cette présence et son impact sur l’indépendance et la souveraineté nationale.


        La question des bases militaires françaises au Sénégal n’est pas nouvelle. En 2010, l’ancien président Abdoulaye Wade avait annoncé la reprise des bases militaires françaises par le Sénégal. Toutefois, cette annonce n’a jamais été concrétisée par un retrait définitif des troupes françaises. Actuellement, environ 350 soldats français sont déployés au Sénégal, une présence que Sonko juge disproportionnée par rapport aux besoins de défense nationale.


        La position ferme de Sonko sur ce sujet a été accueillie par des acclamations, soulignant un soutien populaire significatif. En insistant sur le fait que les accords de défense ne nécessitent pas une présence militaire étrangère substantielle, Sonko propose une réévaluation des relations militaires internationales du Sénégal. « On peut avoir des accords de défense, sans que cela ne justifie que le tiers de la région de Dakar soit occupé par des garnisons étrangères », a-t-il affirmé, mettant en lumière une vision de souveraineté alignée avec des partenariats stratégiques mais sans occupation militaire.


        La visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, à l’invitation de Pastef, renforce le dialogue sur les relations post-coloniales entre l’Afrique et l’Europe. Mélenchon, lors de cette visite de quatre jours, engage également des discussions sur des thèmes similaires, ce qui souligne l’importance croissante de réexaminer les relations historiques et actuelles entre les deux continents.


        Le discours d’Ousmane Sonko à Dakar marque une étape importante dans le débat sur la souveraineté et la présence militaire étrangère en Afrique. En soulignant la nécessité de réévaluer les accords de défense et la présence militaire étrangère, Sonko appelle à une souveraineté complète et à une indépendance véritablement respectée. Cette prise de position pourrait influencer les politiques futures du Sénégal et des autres nations africaines confrontées à des situations similaires.

        LEDAKAROIS

        Débat sur l’Homosexualité : Thierno Bocoum rappelle à Sonko son engagement de criminalisation devant « And Sam Jikko Yi »

        Le débat sur l’homosexualité refait surface au Sénégal, suscitée par une discussion entre Ousmane Sonko, président de Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La position de Sonko, souvent perçu comme un politicien antisystème, a été jugée moins ferme que celle du président Macky Sall sur cette question sensible.

        Lors de leur rencontre à l’UCAD 2, Sonko a exprimé une position nuancée : « La question du genre n’est pas nouvelle dans nos sociétés qui les gèrent à leur façon et selon nos réalités socioculturelles. Elles ne peuvent être l’apanage des pays étrangers. On ne peut pas nous imposer la propagande de l’homosexualité. » Cette déclaration a été perçue par certains comme une position modérée, voire ambiguë, sur un sujet qui divise profondément la société sénégalaise.


        Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a saisi l’occasion pour rappeler à Ousmane Sonko son engagement antérieur concernant la criminalisation de l’homosexualité. En évoquant le soutien de Sonko au mouvement religieux And Sam Jikko Yi, Bocoum a souligné : « Ils avaient opté pour la criminalisation. Ils l’avaient déclaré publiquement et l’avaient aussi signé à travers le mémorandum des législatives 2022 de AND SAMM JIKKO YI (ASJ) » ASSOCIATION POUR LA PRESERVATION DES VALEURS (APV). »


        Pour Bocoum, la position actuelle de Sonko ne va pas assez loin. Il estime que se limiter à une déclaration de principe sur les valeurs socioculturelles n’est pas suffisant. « Se limiter à dire que cela ne fait pas partie de nos valeurs, ce n’est pas faire plus que le régime précédent qu’ils avaient accusé d’en faire la promotion », a-t-il argumenté. Bocoum invite Sonko et le gouvernement à passer des paroles aux actes en criminalisant l’homosexualité, conformément à l’engagement pris devant And Sam Jikko Yi.


        Le débat sur l’homosexualité au Sénégal est souvent marqué par des tensions entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures. Le pays, majoritairement musulman, voit souvent cette question comme un test de la résistance de ses valeurs face à la mondialisation et aux pressions internationales pour les droits des LGBTQ+.


        Le rappel de Bocoum met en lumière les contradictions potentielles dans les positions des politiciens sur des sujets sensibles et pose la question de la cohérence et de l’engagement. Alors que Sonko se positionne souvent comme un critique des politiques de Macky Sall, son engagement antérieur avec And Sam Jikko Yi le pousse à clarifier sa position actuelle.


        La demande de Thierno Bocoum pour une action concrète en matière de criminalisation de l’homosexualité place Sonko face à un choix délicat : rester fidèle à ses engagements antérieurs ou adapter sa position à un discours plus modéré et potentiellement plus inclusif. Ce débat promet de continuer à diviser l’opinion publique et à influencer le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

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        Gamou 2024 à Kaour : Les doléances de la population de Goudomp à l’État

        Le village de Kaour, situé dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, a célébré ce jeudi 16 mai l’édition 2024 de son gamou annuel sous le thème « Le Voisinage ». Cet événement religieux a été marqué par des récitals du Coran et des chants en l’honneur du prophète Mohamed (PSL), attirant de nombreux fidèles et dignitaires.

        Le gamou s’est tenu sous la direction de plusieurs figures importantes de la communauté, dont Elhadji Badiaby Gassama, imam de la grande mosquée de Kaour, Vieux Saloum Djighaly, chef du village de Kaour, et Sékhou Ndiaye, maire de la commune. Une délégation du ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, natif du village, était également présente, conduite par Doudou Bosco Sadio. Ce dernier a transmis le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et celui du ministre.
        Dans son discours, Doudou Bosco Sadio a exprimé la satisfaction du ministre de la Fonction publique envers sa communauté et son engagement pour le développement du département de Goudomp. Il a promis de transmettre toutes les doléances des habitants au ministre, soulignant l’importance de ces préoccupations pour le gouvernement.


        Le chef du village, Arfang Vieux Saliou Djighaly, a formulé plusieurs demandes au gouvernement pour améliorer les conditions de vie dans la commune de Kaour. Les habitants ont prié pour que le président Bassirou Diomaye Faye ait la sagesse et la faveur de gérer le pays dans la paix et la prospérité. Parmi les doléances, le chef du village a insisté sur le besoin de développement infrastructurel pour permettre à Kaour d’atteindre un niveau de développement comparable à celui des autres communes du pays.
        Kaour fait face à un sérieux manque d’infrastructures de base. Le chef du village a plaidé pour des investissements en infrastructures afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. « Nous voulons que les autorités étatiques prennent en compte ce qu’il faut pour l’émergence de la commune de Kaour à l’image des autres du pays », a-t-il déclaré.


        Un autre problème majeur soulevé est la salinisation des terres, qui affecte gravement les rizières et, par conséquent, l’économie locale. « Nous voulons que les autorités trouvent des solutions idoines concernant la salinisation des rizières du village de Kaour et environs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, dans la plupart des zones rurales, le taux de pauvreté s’accentue chaque année », a expliqué Arfang Vieux Saliou Djighaly. Il a appelé à la mise en place d’un programme de lutte contre la salinisation des terres dans le sud du Sénégal.


        Les habitants de Kaour ont exprimé leur espoir que ces doléances soient prises en compte par le gouvernement, afin d’améliorer les conditions de vie dans la région et de promouvoir un développement durable. Le soutien du ministre de la Fonction publique et les promesses faites par les représentants de l’État lors de cette célébration religieuse marquent un pas vers la prise en charge des besoins urgents de la population de Kaour.


        La commémoration du gamou a ainsi servi de plateforme non seulement pour la célébration religieuse, mais aussi pour la voix des préoccupations locales, soulignant l’importance d’une action gouvernementale concrète pour répondre aux défis de la communauté.

        Mariama Massaly
        Correspondante à kaolack.

        « Moment historique »: premier défilé de maillots de bain en Arabie saoudite

        Vendredi dernier, des mannequins ont défilé en maillot de bain pour la première fois en Arabie saoudite, marquant un événement sans précédent dans ce pays musulman ultraconservateur. Traditionnellement, les femmes en Arabie saoudite ne pouvaient pas sortir sans porter la longue abaya noire qui couvre tout le corps.

        Les mannequins, dénudant bras et jambes, ont présenté des créations de la styliste marocaine Yasmina Qanzal au bord d’une piscine. « Lorsque nous sommes venus ici, nous avons compris qu’un défilé de maillots de bain en Arabie saoudite était un moment historique, car c’est la première fois », a déclaré Mme Qanzal à l’AFP.

        Le défilé s’est déroulé lors du deuxième jour de la première édition de la Semaine de la mode en mer Rouge. L’événement a eu lieu dans un grand hôtel de luxe sur l’île d’Ummahat Alshaikh, située au large de la côte ouest de l’Arabie saoudite, accessible uniquement par bateau ou par hydravion.

        Sous la direction du prince héritier Mohammed ben Salmane, l’Arabie saoudite a initié plusieurs réformes sociétales visant à assouplir les restrictions imposées aux femmes et à ouvrir l’économie aux divertissements. Berceau du wahhabisme, une interprétation puritaine de l’islam, le pays a longtemps été associé à une répression sévère des femmes, incluant l’interdiction de conduire et l’obligation de porter l’abaya et le voile.

        Bien que ces restrictions aient été levées il y a quelques années, la loi sur le statut personnel, entrée en vigueur en 2022, comporte encore des dispositions discriminatoires à l’égard des femmes.

        « Il est vrai que ce pays est très conservateur, mais nous avons essayé de montrer des maillots de bain élégants qui représentent le monde arabe », a indiqué Mme Qanzal. La styliste a cherché à concilier la mode balnéaire avec les sensibilités culturelles locales, une démarche saluée par les participants.

        Shouq Mohammed, une influenceuse de mode syrienne présente au défilé, s’est réjouie de cette première. « C’est la première fois qu’un défilé de maillots de bain a lieu en Arabie saoudite, mais pourquoi pas? C’est possible et nous l’avons ici », a-t-elle déclaré.

        Raphael Simacourbe, un influenceur français également présent, a estimé que le défilé était « une réussite majeure » dans le contexte saoudien. « C’est très courageux de leur part de faire cela aujourd’hui, alors je suis très heureux d’y assister », a-t-il dit, soulignant le courage et la détermination des organisateurs.

        Le premier défilé de maillots de bain en Arabie saoudite marque un tournant symbolique dans le processus de réforme sociétale du pays. Tout en respectant les sensibilités culturelles locales, cet événement pionnier ouvre la voie à une plus grande ouverture et à la reconnaissance des femmes dans des domaines auparavant inaccessibles.

        Jean-Luc Mélenchon : « Le Sénégal fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon »

        Ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise (LFI), a pris part aux « Vendredis de SupdeCo », une tribune dédiée à l’exploration de la démocratie à travers divers prismes. Lors de cette intervention, il a loué le Sénégal comme un exemple d’espérance démocratique, mettant en lumière l’importance de la mobilisation populaire et de la démocratie pour engendrer des changements sociaux durables.

        Devant une audience captivée, Mélenchon a souligné : « Le Sénégal, quoique chacun d’entre vous puisse penser des événements qui s’y déroulent en cette heure, fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon ». Ses propos ont résonné comme une reconnaissance du parcours démocratique du Sénégal malgré les défis actuels, positionnant le pays comme une référence pour d’autres nations en quête de stabilité et de progrès démocratique.

        Mélenchon a insisté sur l’importance de la révolution citoyenne et de la mobilisation populaire, qu’il considère comme essentielles pour tout changement social significatif. Il a affirmé que ces mouvements doivent être ancrés dans les principes de liberté et de démocratie pour être légitimes et efficaces. « La révolution citoyenne et la mobilisation populaire sont justes lorsqu’elles sont menées sous les mots d’ordre de liberté et de démocratie », a-t-il déclaré.

        L’ancien candidat à la présidentielle française a plaidé en faveur de l’usage exclusif des moyens démocratiques, particulièrement les élections, pour accomplir des réformes sociales. « Oui, la révolution citoyenne peut aboutir à des résultats satisfaisants si elle passe par la démocratie, c’est-à-dire les bulletins de vote », a-t-il affirmé. Mélenchon a rejeté les alternatives violentes, les qualifiant d’illusions incapables de produire des résultats durables.

        Mélenchon a mis en garde contre les coups d’État et les violences armées, soulignant leur tendance à dégénérer en chaos et à ne pas produire de progrès durables. « Les coups d’État progressistes ne restent pas longtemps progressistes. Les violences armées de guérilla urbaine restent peu de temps des guérillas et dégénèrent très vite en tuerie », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que seule la voie démocratique est praticable pour atteindre des objectifs de changement social.

        Reconnaissant les défis de la démocratie, Mélenchon a toutefois souligné sa supériorité par rapport aux autres formes de lutte. « Bien sûr, la démocratie est compliquée, difficile à mener, à organiser, à vouloir. Mais ne croyez pas, elle est plus facile que de gagner un combat armé. Quand vous n’avez pas les armes ou quand vous avez les mauvaises ou quand ceux que vous affrontez en ont davantage », a-t-il expliqué.

        Jean-Luc Mélenchon, à travers son discours, a réaffirmé sa conviction que la démocratie, malgré ses complexités, reste le meilleur moyen d’instaurer un changement social durable et significatif. En citant le Sénégal comme un modèle de démocratie, il a encouragé l’adoption et la défense des valeurs démocratiques, en écartant les voies de la violence et des coups d’État. Son appel à une mobilisation populaire pacifique et à l’utilisation des moyens démocratiques résonne comme un rappel de l’importance de la participation citoyenne dans la construction d’un avenir stable et prospère.

        Le Dakarois Quotidien N°179 – du 18 au 20/05/2024

        🔴 CRIMINALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ : BOCOUM ET DIAKHATÉ DÉTERRE LES VIEUX PRÊCHES DE SONKO
        🔴 PELERINAGE MARIAL DE POPENGUINE : 500 millions pour assurer une bonne couverture électrique

        Lettre ouverte : Oui à l’assistance, à l’encadrement, et à l’accompagnement des entreprises sénégalaises

        Il faut souligner que celles évoluant dans le secteur de la menuiserie-ébénisterie font face, depuis 2000, à la concurrence déloyale des meubles importés. Et de ce fait, elles peinent à se positionner ou à postuler aux appels d’offres, faute d’avoir un quitus fiscal, et sont astreintes au paiement des impôts et charges salariales.

        Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les sénégalais, avec la pandémie de covid19 qui a mis à genou l’économie nationale, de façon générale, et particulièrement le secteur informel. Rares sont des entreprises sénégalaises qui peuvent, aujourd’hui, faire face à leurs obligations salariales et fiscales.

        Il est, donc, nécessaire que la nouvelle équipe gouvernementale puisse prêter une oreille attentive à ces entreprises afin de les accompagner, car représentant une véritable niche pourvoyeuse d’emplois.

        Le Premier Ministre, lors d’un Conseil interministériel, a appelé les sénégalais à «produire et consommer local» pour sortir de cette dépendance étrangère et de la cherté du coût de la vie. Faisons, ainsi, de la préférence locale une réalité et non un slogan.

        Nous avons bon espoir que les nouvelles autorités mèneront à bon port les destinées de notre cher Sénégal.

        M. Cheikh GUEYE

        Président Directeur général de la

        Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

        Ligue 1 sénégalaise : Jamono Fatick récupère trois points sur tapis vert

        La Ligue 1 sénégalaise connaît un nouvel épisode mouvementé alors que la fin de la saison approche. Un récent litige concernant la qualification d’un joueur a abouti à une décision surprenante de la Commission de discipline de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), accordant trois points à Jamono Fatick aux dépens du Stade de Mbour.

        Le différend tourne autour de la qualification de Prince Hally Guèye, un joueur évoluant pour le Stade de Mbour. Jamono Fatick a élevé des préoccupations quant à l’identité du joueur, affirmant qu’il avait été aligné sous une fausse identité. Après enquête, il a été révélé que Prince Hally Guèye possédait deux licences différentes, chacune portant un nom différent mais avec la même date de naissance : le 13 juin. Une licence était sous le nom de Hally Guèye, né en 1997, tandis que l’autre était sous le nom de Prince Hally Guèye, né en 2005.

        Suite à cette réserve déposée par Jamono Fatick, la Commission de discipline a tranché en faveur du club plaignant. Le Stade de Mbour a été sanctionné d’une défaite par forfait sur le match concerné, attribuant trois points à Jamono Fatick. De plus, le joueur Prince Hally Guèye a été suspendu pour le reste de la saison, tandis que le club de Mbour a été condamné à payer une amende de 250 000 francs CFA.

        Cette décision a des répercussions importantes sur le classement de la Ligue 1. Jamono Fatick grimpe désormais à la 11e place du championnat avec 24 points, tandis que le Stade de Mbour glisse dans la zone de relégation à la 13e place, avec seulement 22 points. Pour Jamono Fatick, ces trois points récupérés sont cruciaux dans leur lutte pour le maintien, tandis que pour le Stade de Mbour, c’est un revers majeur dans leur bataille pour éviter la relégation.

        Ce nouveau rebondissement souligne l’importance du fair-play et de l’intégrité dans le football. Il met également en lumière l’importance des règles et des réglementations pour garantir l’équité et la transparence dans le sport. Alors que la saison se poursuit, ces événements soulignent également l’importance pour les clubs de respecter scrupuleusement les règles et les procédures pour éviter de telles controverses et leurs conséquences potentiellement dévastatrices.

        Le top 10 des joueurs les mieux payés de la MLS : Lionel Messi domine la liste

        La Major League Soccer (MLS) est depuis longtemps un aimant pour les stars du football mondial, attirant des joueurs de renom avec des salaires alléchants. Cette année ne fait pas exception, avec la révélation du top 10 des joueurs les mieux rémunérés de la ligue, mettant en lumière des noms emblématiques du football international.

        Sans surprise, c’est Lionel Messi qui occupe la première place de ce classement prestigieux. L’Argentin, qui a rejoint l’Inter Miami, perçoit un salaire annuel phénoménal de 20,4 millions de dollars, faisant de lui le joueur le mieux payé de la MLS. Son transfert retentissant vers le championnat nord-américain a été largement médiatisé, renforçant ainsi l’attrait de la MLS pour les grandes stars mondiales.

        En deuxième position, nous retrouvons Lorenzo Insigne, du Toronto FC, avec un salaire annuel impressionnant de 15,4 millions de dollars. L’attaquant italien apporte son talent et son expérience à la ligue, confirmant ainsi la volonté des équipes de la MLS de recruter des joueurs de calibre international pour renforcer leur effectif.

        Sergio Busquets, ancienne gloire du FC Barcelone, occupe la troisième place du classement, avec des revenus annuels estimés à 8,8 millions de dollars. Son transfert vers la MLS a été salué comme un coup majeur pour le championnat nord-américain, apportant une expertise et une qualité technique inégalées au sein de la ligue.

        Xerdan Shaquiri, joueur suisse évoluant pour les Chicago Fire, se classe quatrième avec un salaire annuel de 8,2 millions de dollars, confirmant ainsi la diversité des talents présents dans la MLS. Sebastian Driussi, avec des gains annuels de 6,7 millions de dollars, complète le top 5, démontrant la compétitivité financière croissante de la ligue.

        Federico Bernardeschi, Emil Forsberg, Hector Herrera, Hany Mukhtar et Carles Gil complètent respectivement les sixième à dixième places du classement. Leurs salaires annuels témoignent de l’attractivité croissante de la MLS pour les joueurs internationaux de haut niveau, confirmant ainsi la position de la ligue en tant que destination de choix pour les stars du football mondial.

        Pourtant, une absence notable dans ce top 10 est celle de Luis Suarez, ancien attaquant du FC Barcelone. Bien que renommé dans le monde du football, Suarez ne perçoit que 1,5 million de dollars par an dans le cadre de son contrat avec la MLS, illustrant ainsi la diversité des facteurs qui influent sur les rémunérations des joueurs dans le paysage du football mondial.

        En conclusion, le top 10 des joueurs les mieux payés de la MLS met en lumière la richesse et la diversité du talent présent dans la ligue, tout en soulignant l’attrait croissant de la MLS pour les stars du football mondial.

        Lutte : Le CNG salue l’appui décisif de Khady Diène Gaye pour le succès du Drapeau du chef de l’État

        Le Comité national de gestion (CNG) de lutte du Sénégal exprime sa satisfaction quant au déroulement réussi du Drapeau du chef de l’État, qui s’est tenu le week-end dernier à Mbour. Dans une déclaration au journal spécialisé Record, Bira Sène, le responsable de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise, a tenu à saluer le soutien indéfectible du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

        « L’État s’était engagé dès le début à nous accompagner. Le ministre Khady Diène Gaye avait pris l’initiative d’organiser un Comité régional de développement à Thiès pour assurer le succès de l’événement. Ce geste est d’une grande importance à nos yeux », a déclaré avec enthousiasme l’ancien président du comité régional de gestion (CRG) de lutte de Kaolack, dans son entretien avec Record.

        Bira Sène a ajouté : « Cela démontre l’intérêt qu’elle porte à la lutte. Au-delà de cela, elle a souhaité nous soutenir avec une enveloppe de 50 millions de francs CFA. C’est la première fois que le CNG reçoit un tel montant du ministère des Sports dans le cadre du Drapeau du chef de l’État. »

        Cette marque de confiance et de générosité de la part du ministère des Sports a été largement saluée par la communauté de la lutte sénégalaise, démontrant ainsi la volonté des autorités de promouvoir et de soutenir ce sport emblématique au Sénégal.

        Le Drapeau du chef de l’État, événement phare de la saison de lutte, a bénéficié d’une attention particulière de la part du gouvernement, sous l’impulsion du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cette implication directe des autorités témoigne de leur engagement envers la préservation et la promotion de la culture et des traditions sénégalaises, dont la lutte fait partie intégrante.

        En plus de l’organisation logistique et financière, le ministère a également contribué à la sensibilisation et à la mobilisation des acteurs et des amateurs de lutte, assurant ainsi le succès de l’événement. L’engagement du ministre Khady Diène Gaye en faveur de la lutte sénégalaise a été unanimement salué, renforçant ainsi les liens entre le gouvernement et la communauté des lutteurs et des passionnés.

        Au-delà du Drapeau du chef de l’État, cette collaboration fructueuse entre le CNG et le ministère des Sports ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de la lutte au Sénégal. En renforçant les partenariats et en investissant dans l’organisation et la promotion de ce sport national, les autorités s’engagent à soutenir et à valoriser un pan important de l’identité culturelle sénégalaise.

        Dans un contexte où la lutte sénégalaise connaît un engouement croissant, cette initiative gouvernementale témoigne d’une vision ambitieuse et progressiste pour l’avenir de ce sport emblématique. En soutenant les initiatives du CNG et en encourageant la participation active des acteurs de la lutte, le gouvernement contribue à renforcer la place de ce sport au sein de la société sénégalaise et à consolider son rayonnement sur la scène internationale.

        Roi des Arènes : Aziz Ndiaye remettrait-il en cause le titre de Modou Lô ?

        La lutte sénégalaise, sport traditionnel et emblématique du pays de la Teranga, est bien plus qu’un simple affrontement physique. C’est un spectacle haut en couleur, riche en traditions et en enjeux, où les lutteurs se disputent des titres prestigieux et la reconnaissance de toute une nation. Au cœur de ce monde se trouve le titre tant convoité de « Roi des Arènes », symbole ultime de réussite et de suprématie dans l’arène de lutte. Mais récemment, une déclaration du célèbre promoteur Aziz Ndiaye a semé le doute et ravivé les débats passionnés qui entourent ce titre mythique.

        Aziz Ndiaye, figure incontournable de la lutte sénégalaise, a jeté un pavé dans la mare en remettant en question la légitimité du titre de Modou Lô en tant que Roi des Arènes. Pour lui, la véritable consécration se jouera lors du combat très attendu entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine. Ce duel épique, prévu pour le 21 juillet 2024 et organisé par Al Bourakh Productions, est vu comme le moment décisif où émergera le véritable empereur de la lutte sénégalaise.

        Aziz Ndiaye appuie son argumentation sur les performances passées de Balla Gaye 2, en particulier ses victoires sur Modou Lô, considéré actuellement comme le Roi des Arènes. Il cite également l’exemple d’Eumeu Sène, qui a vaincu à deux reprises Bombardier, un précédent détenteur du titre de Roi des Arènes. Pour Aziz Ndiaye, ces précédents illustrent la nature cyclique de la lutte sénégalaise, où de nouveaux champions émergent pour remplacer les anciens.

        La déclaration d’Aziz Ndiaye a suscité des réactions diverses parmi les amateurs de lutte. Certains soutiennent son point de vue, voyant en Balla Gaye 2 un prétendant légitime au titre de Roi des Arènes. D’autres, en revanche, critiquent sa décision de ne pas reconnaître Modou Lô comme le champion actuel, arguant que ce dernier mérite pleinement son titre.

        De plus, certains se demandent si le Comité national de gestion (CNG) de la lutte, l’organisme régissant le sport de la lutte au Sénégal, acceptera cette remise en cause du statu quo. Une telle décision pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir de la lutte sénégalaise et sur la manière dont les titres sont décernés et reconnus.

        Quel que soit le résultat du combat entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine, il est clair que la lutte sénégalaise est en train de vivre une période de transition et de renouveau. Ce combat historique pourrait non seulement déterminer le sort des deux lutteurs, mais aussi redéfinir le paysage actuel de la lutte et influencer la manière dont le titre de Roi des Arènes est perçu et attribué.

        Dans tous les cas, le 21 juillet 2024 promet d’être une date mémorable pour tous les passionnés de lutte sénégalaise, alors que le pays attend avec impatience de voir qui sera couronné comme le prochain empereur des arènes.

        Renforcement des liens entre le Sénégal et le Ghana : Le président Diomaye Faye en visite diplomatique à Accra

        Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, poursuit sa série de rencontres diplomatiques en Afrique avec une visite officielle au Ghana. Cette visite marque une étape significative dans les efforts du Sénégal pour renforcer ses relations avec ses voisins africains et promouvoir la coopération régionale.

        Arrivé à Accra après une visite fructueuse au Nigeria, le président Diomaye Faye a été accueilli avec les honneurs à sa descente d’avion par les autorités ghanéennes, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette visite bilatérale. Cette réception chaleureuse reflète l’engagement des deux pays à consolider leurs liens historiques et à travailler ensemble pour promouvoir la paix et le développement en Afrique.

        Au cours de sa visite, le président sénégalais tiendra des entretiens bilatéraux avec son homologue ghanéen, le président Nana Akufo-Addo. Les discussions porteront sur une gamme de sujets, notamment l’intégration régionale, la coopération économique, et les défis communs auxquels sont confrontés les deux pays. Ces échanges visent à renforcer la collaboration entre le Sénégal et le Ghana dans des domaines clés tels que le commerce, l’investissement, la sécurité et le développement.

        La rencontre entre les deux chefs d’État sera suivie d’une conférence de presse conjointe, offrant ainsi l’occasion de partager les résultats de leurs discussions et de souligner l’engagement des deux pays à approfondir leur coopération. Cette transparence dans la communication témoigne de la volonté des dirigeants de rendre compte à leurs citoyens des progrès réalisés dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Ghana.

        En plus des discussions officielles, la visite du président Diomaye Faye au Ghana comprendra également des événements culturels et des rencontres avec la communauté sénégalaise vivant dans le pays. Ces moments permettront de célébrer les liens culturels et historiques entre les deux nations et de promouvoir les échanges humains et culturels.

        En conclusion, la visite du président sénégalais au Ghana témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et une coopération solide avec ses partenaires africains. Elle illustre également la volonté commune des deux pays de travailler ensemble pour un avenir meilleur pour l’Afrique et ses habitants.

        « L’homosexualité est tolérée au Sénégal » : Ousmane Sonko immole encore la vérité (Par Moustapha Diakhaté)

        Au Sénégal, l’homosexualité n’est pas tolérée. Elle est interdite. C’est un délit.

        L’homosexualité est juridiquement punie et pénalement réprimée au Sénégal en tant qu’attentat aux mœurs. Elle y est qualifiée juridiquement d’ « acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », et punie d’un à cinq ans de prison.

        L’homosexualité est punie au Sénégal par l’article 319 du Code pénal, alinéa 3, issu de la loi 66-16 du 12 février 1966 qui dispose : « Sans préjudice des peines plus graves prévues par les alinéas qui précédent ou par les articles 320 et 321 du Code pénal, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé ».

        Monsieur Ousmane Sonko doit retirer ses propos mensongers et présenter ses excuses aux étudiants et aux Sénégalais.

        Cette déclaration est contraire à ses engagements antérieurs de criminaliser l’homosexualité une fois arrivé au pouvoir.

        Comment Monsieur Sonko, Premier ministre du Sénégal, peut-il mentir sur la tolérance de l’homosexualité alors qu’elle est prohibée par le législateur sénégalais et qu’il n’y a guère longtemps le corps d’un présumé homosexuel a été déterré et entièrement brulé à Kaolack par une meute de jeunes fanatiques et barbares ?

        Certes Ousmane Sonko était un député incompétent. Il était absentéiste et ne fréquentait guère la bibliothèque de l’Assemblée nationale.
        Son absence de culture générale et de culture d’Etat peut-elle justifier d’ignore que le Sénégal a pénalisé l’homosexualité depuis 1966 ?

        Contrairement à ses affabulations devant Mélenchon, le Sénégal réprime l’homosexualité. La loi y prévoit des sanctions. Les juges ont souvent prononcé des condamnations pénales et pécuniaires.

        Dans notre pays, les relations homosexuelles sont passibles d’emprisonnement.

        Le code pénal sénégalais considère explicitement les relations entre adultes de même sexe comme des délits.

        L’homosexualité est punie par la loi, les personnes homosexuelles ou soupçonnées de l’être vivent dans la peur d’être arrêtées, condamnées ou lynchées.

        Dans ces conditions, parler de tolérance de l’homosexualité est un gros mensonge. Mais il faut reconnaître que Sonko n’a jamais eu la moindre gêne de mentir en public ou face caméra. C’est même dans son ADN politique.

        Le pire est que la déclaration de Sonko sur la gestion de l’homosexualité jure d’avec ses engagements antérieurs sur la question. 
        Le 12 mars 2022, il promettait de durcir les sanctions contre l’homosexualité dans un retentissant tweet dont le contenu était le suivant : « Si je suis élu président du Sénégal, la loi criminalisant l’homosexualité sera l’une des premières que je ferai voter ». À l’époque il évoquait la religion et son souci « de préservation de notre humanité », pour justifier sa position anti homosexualité ».

        Sur l’homosexualité au Sénégal, Sonko a menti et trahi sa promesse de criminalisation.

        Sur la question de l’homosexualité, Ousmane Sonko a fait preuve d’une grande lâcheté devant Jean Luc Mélenchon lorsqu’il affirme, toute honte bue, que le phénomène est toléré au Sénégal. Il a trahi sa base fanatique et ses soutiens issus pour beaucoup des milieux extrémistes et des associations religieuses, qui avaient fait de la manipulation sur le sujet une arme contre le régime précédent.

        Le discours de Sonko rappelle son recours systématique au double langage pour toujours dire ce qui plaît à son interlocuteur du moment. Et ce contrairement à Jean-Luc Mélenchon qui a fait preuve de plus d’honnêteté, de courage et de cohérence. Ce dernier est resté constant et conséquent avec la ligne de son parti La France insoumise. Ce qui est aux antipodes des reniements répétitifs du chef de Pastef et du gouvernement sénégalais.

        Pour terminer, je voudrais condamner l’attitude opportuniste du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop.

        Le Professeur Ahmadou Aly Mbaye a violé la décision du Conseil académique portant suspension de toutes les activités politiques dans le campus universitaire. Cette suspension n’est pas encore levée. Par conséquent, le Recteur ne devrait pas autoriser cette rencontre qui n’a aucun caractère officiel et scientifique encore moins y prendre part.

        Il s’y ajoute que le Pastef est une association privée. Il peut recevoir Jean Luc Mélenchon et organiser une rencontre entre lui et ses militants où il veut sauf à l’Ucad aussi longtemps que reste en vigueur la décision du Conseil académique.

        Vive le Sénégal !

        Vive la République !

        Dakar, le 17 mai 2024

        Moustapha Diakhaté

        Pr. Issac Yancoba Ndiaye : Un Appel à la Culture Démocratique en Afrique

        La 4ème édition de la formation annuelle en droit international, organisée par la Cour suprême du Sénégal, la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, la Fondation René Cassin et l’Institut des Droits de l’Homme de Strasbourg, s’est clôturée sur une note de réflexion profonde. Lors de la conférence finale, le Professeur Issac Yancoba Ndiaye, agrégé de la Faculté de droit et des sciences juridiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a abordé la question brûlante du droit des transitions démocratiques en Afrique.

        L’universitaire a souligné les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux régimes démocratiques sur le continent. Il a mis en lumière les lacunes des transitions de pouvoir, notant que celles-ci ne garantissent pas toujours une progression vers la démocratie. « Les transitions de pouvoir dans nos pays n’ont pas la vertu de se projeter vers la démocratie », a-t-il constaté, soulignant la courte durée de vie de nombreuses transitions démocratiques en Afrique de l’Ouest et au-delà.

        Le Professeur Ndiaye a également pointé du doigt le manque de culture démocratique dans de nombreux pays africains, expliquant que cela entrave le développement de véritables démocraties. Il a appelé à une réflexion profonde sur la manière dont les normes internationales sont intégrées dans les systèmes juridiques nationaux, soulignant l’importance d’un renforcement des capacités des juges et des avocats pour garantir l’effectivité de l’Etat de droit.

        La Directrice régionale de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, Alexandra Heldt, a salué la qualité des échanges lors de cette session de formation, mettant en avant l’importance de poser le débat sur l’introduction des normes internationales dans les systèmes juridiques africains. Elle a souligné l’importance cruciale de cette question pour la gouvernance judiciaire et l’Etat de droit en Afrique.

        En conclusion, cette conférence a mis en lumière l’urgence d’une réflexion approfondie sur la culture démocratique en Afrique et sur l’intégration des normes internationales dans les systèmes juridiques nationaux pour garantir une gouvernance juste et équitable.

        Le Dakarois Quotidien N°178 – du 17/05/2024

        🔴 APOLOGIE DE L’HOMOSEXUALITÉ EN TERRE RELIGIEUSE : QUELLE MOUCHE A PIQUÉ MÉLENCHON ?
        🔴 Gestion des Inondations au Sénégal : Un plan intégré pour prévenir les catastrophes
        🔴 NOUVELLE SAISIE RECORD DE BILLETS NOIRS : LES DOUANES INTERCEPTENT UNE CONTREVALEUR DE PLUS DE 7 MILLIARDS DE FRANCS CFA

        Réunion interministérielle sur la gestion des inondations : Engagement et résolution pour un plan d’action efficace

        Les autorités gouvernementales se sont réunies lors d’un conseil interministériel pour discuter de la gestion des inondations et du Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS). Lors de cette réunion, des discours ont été prononcés mettant en avant l’engagement et la résolution à mettre en œuvre un plan d’action efficace pour faire face à ce défi majeur.

        Conseil interministériel sur l'inondation/PGIIS: discours de la résolution...

        Nouvelles saisies de billets noirs au Sud et à Thiès: pour une contrevaleur totale de plus de sept (07) milliards de francs CFA

        Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels se poursuivent sur l’étendue du territoire douanier. Des résultats fort appréciables sont notés dans la totalité des régions douanières. Les dernières saisies en date portant sur des billets noirs se présente comme suit :

        10 millions de dollars en billets noirs saisis par le GPR de Thiès
        Le samedi 11 mai 2024 aux environs de 11heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) a procédé à l’arrestation de deux (02) individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs soit une contrevaleur de plus de six (six) milliards de francs CFA. L’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement et à la filature des prévenus. Les criminels ont été arrêtés sur l’autoroute à péage à leur descente de véhicule, à hauteur du quartier Thiès-Sud, où ils avaient vraisemblablement un rendez-vous d’affaire. Ils sont déférés au Parquet. L’enquête suit son cours.

        Des billets noirs d’une contrevaleur de 01 milliard 300 millions saisis à Kolda
        La saisie est réalisée par la Brigade mobile des Douanes de Kolda, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud. L’opération est le résultat de l’exploitation d’un renseignement sur un groupe de malfaiteurs qui s’adonne à la cession et au lavage de billets. Les agents des Douanes ont ainsi localisé et procédé à l’interpellation, ce mercredi 15 mai 2024, vers 23heures, de deux individus de nationalité étrangère dans un hôtel à Kolda ville. Les deux faussaires détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros pour une contrevaleur totale d’un milliard 300 millions de francs CFA. Les trafiquants ont été déférés au Parquet de Kolda.

        Des billets noirs d’une contrevaleur de 140 millions saisis à Ziguinchor
        Durant la nuit du vendredi 10 mai, aux environs de 23h 30mn, les agents de la Brigade mobile de Ziguinchor, Subdivision de Ziguinchor, ont effectué une saisie de billets noirs grâce à l’exploitation d’un renseignement concernant un réseau de trafic de billets à Ziguinchor. L’opération menée par les agents de ladite unité a permis de saisir un lot de billets noirs composé de coupures en francs CFA et d’autres en Euros pour une contrevaleur totale de 140 millions de francs CFA. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.

          Les unités douanières restent mobilisées pour éradiquer le phénomène du faux monnayage qui prend de l’ampleur et qui constitue une menace sérieuse à l’économie nationale.

          La Division de la Communication et des Relations publiques

          Les meurtriers d’Assane Diop, Oncle de l’ancien Maire de Thiès-Nord, arrêtés après des mois de cavale

          La traque des meurtriers d’Assane Diop, vigile au marché Ngelaw de Thiès et oncle de l’ancien maire de Thiès-Nord, Birame Soulèye Diop, a finalement abouti à l’arrestation de trois suspects. Après des mois d’enquête intensive, les éléments du commissariat central de Thiès ont réussi à appréhender A. D., A. G. et O. N., qui ont tous avoué leur implication dans le crime lors de leur interrogatoire.

          Le tragique événement s’est déroulé dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier 2024, lorsque Assane Diop, âgé de 65 ans, a été violemment agressé et égorgé par trois individus au marché Ngelaw de Thiès. Son corps sans vie a été découvert tôt le matin, provoquant une onde de choc dans la communauté.

          L’enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre a permis d’identifier formellement les trois auteurs du crime, grâce à un renseignement crucial provenant du milieu interlope. Les suspects, déjà incarcérés pour une autre affaire d’agression, ont été immédiatement extraits de leur cellule pour être interrogés sur le meurtre d’Assane Diop. L’un des suspects a avoué le crime, conduisant ainsi à l’arrestation de ses complices.

          Selon les aveux des suspects, Assane Diop aurait surpris les voleurs en flagrant délit de cambriolage au marché Ngelaw. Il aurait alors été attaqué, torturé et finalement égorgé par les malfaiteurs. La reconstitution du crime, supervisée par le commissaire Malick Kane et son équipe, a eu lieu sur les lieux du drame en présence du procureur intérimaire près le tribunal de grande instance. Les détails macabres de l’assassinat ont été immortalisés par des prises de vue et seront utilisés comme éléments de preuve lors du procès.

          L’enquête a également révélé que les trois suspects sont impliqués dans d’autres actes de violence commis à Thiès. Ils sont actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Thiès pour association de malfaiteurs et assassinat avec acte de barbarie, en attendant leur comparution devant le parquet.

          Cette arrestation marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Assane Diop et sa famille. Elle témoigne également de l’engagement des forces de l’ordre à combattre la criminalité et à assurer la sécurité des citoyens dans la région de Thiès.

          Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Kédougou : Un Guinéen arrêté avec 2 kg de chanvre indien

          La brigade de proximité de la gendarmerie de Mako a récemment mis fin aux activités d’un réseau de trafic de drogue opérant dans la région de Kédougou. Dans une opération menée dans la nuit du mercredi au jeudi vers 2 heures du matin, les gendarmes ont agi sur la base d’informations concernant un trafic de drogue dirigé par un ressortissant guinéen.

          La descente des forces de l’ordre au village de Tenkotoding, situé dans la commune de Tomboronkoto à Kédougou, s’est soldée par un succès. Les gendarmes ont organisé une opération où ils ont simulé une commande de 2 kg de drogue auprès du suspect âgé de 58 ans. Ce dernier, sans se méfier, s’est rendu au rendez-vous avec son colis.

          Sur place, il a été appréhendé par les autorités et conduit dans les locaux de la brigade de Mako pour être interrogé. Après la période légale de garde à vue, le trafiquant sera déféré demain, vendredi, au parquet de Kédougou pour être jugé. Il est important de souligner que le trafiquant opérait principalement dans les sites d’orpaillage de la région.

          Cette opération réussie démontre l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à lutter contre le trafic de drogue et les activités criminelles dans la région de Kédougou. Elle contribue également à renforcer la sécurité et la tranquillité des citoyens dans cette partie du Sénégal.

          Ousmane Sonko dénonce l’attitude de la Présidence Macron pendant la répression au Sénégal

          Au cœur d’une scène politique marquée par des tensions et des divergences d’opinions, le nouveau Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment soulevé des critiques virulentes à l’égard de l’attitude de la présidence Macron pendant la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall.

          Lors d’une intervention devant des étudiants à Dakar, Ousmane Sonko a exprimé son profond regret quant au silence persistant de la France et de l’Union européenne face à la violente répression qui a secoué le Sénégal. Cette répression, caractérisée par des actes de violence inouïs, a entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et la détention de plus de 1 000 prisonniers politiques. Pour Ousmane Sonko, ce silence complice équivaut à une caution indirecte des actes répressifs du gouvernement sénégalais.

          Dans un discours chargé d’émotion, Ousmane Sonko a pointé du doigt le président Emmanuel Macron, l’accusant d’avoir accueilli et « félicité » son homologue sénégalais au plus fort de la répression. Selon lui, ces gestes ont constitué une incitation tacite à la persécution et à l’exécution de citoyens sénégalais innocents qui ne faisaient que défendre leurs convictions politiques. Cette accusation sans équivoque met en lumière les tensions diplomatiques entre le Sénégal et la France, mettant ainsi en péril les relations bilatérales entre les deux pays.

          Pour comprendre le contexte de ces accusations, il est essentiel de revenir sur la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall. Cette période sombre de l’histoire récente du Sénégal a été marquée par une répression brutale à l’encontre de l’opposition politique et des manifestants. Les protestations pacifiques ont été réprimées avec une violence inouïe, tandis que les voix dissidentes étaient réduites au silence par des arrestations massives et des détentions arbitraires.

          Dans ce climat de répression généralisée, la communauté internationale, et en particulier la France en tant qu’ancienne puissance coloniale, a été largement critiquée pour son silence complice. Malgré les appels répétés à l’action de la part des défenseurs des droits de l’homme et des organisations internationales, les gouvernements européens ont choisi de garder le silence, craignant peut-être de compromettre leurs intérêts économiques et politiques dans la région.

          Cependant, les accusations d’Ousmane Sonko ne se limitent pas seulement à la présidence Macron. Il a également critiqué l’Union européenne pour son inaction face à la répression au Sénégal. Cette critique met en lumière les défis auxquels est confrontée la politique étrangère européenne, souvent critiquée pour son manque de cohérence et d’efficacité dans la défense des droits de l’homme et de la démocratie à l’étranger.

          Il est important de souligner que les déclarations d’Ousmane Sonko ont été faites dans le cadre d’une conférence avec l’opposant de gauche française Jean-Luc Mélenchon. Cette alliance entre les opposants politiques sénégalais et français témoigne de la volonté de construire des ponts entre les mouvements progressistes à travers le monde et de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.

          En conclusion, les accusations d’Ousmane Sonko contre la présidence Macron mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions entre le Sénégal et la France. Ces accusations soulèvent également des questions importantes sur le rôle de la communauté internationale dans la promotion et la protection des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde. Il reste à voir comment ces tensions diplomatiques évolueront dans les mois à venir et quelles seront les implications pour les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

          Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite de Travail au Nigeria

          Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été chaleureusement accueilli par les autorités nigérianes à son arrivée à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja. Sa visite de travail au Nigeria a débuté par un accueil cordial, démontrant ainsi les solides liens d’amitié et de coopération entre les deux nations.

          Le chef de l’État sénégalais a eu l’honneur d’avoir un entretien avec son homologue nigérian, lors duquel les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Nigeria. Lors de cette rencontre fructueuse, ils ont également échangé leurs points de vue sur la situation politique et économique dans la sous-région ouest-africaine.

          Cette visite revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et le Nigeria, deux acteurs majeurs en Afrique de l’Ouest. Elle témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région.

          Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et a souligné l’importance de cette visite pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Nigeria. Il a également réaffirmé l’engagement de son pays à travailler en étroite collaboration avec le Nigeria et les autres pays de la région pour relever les défis communs et saisir les opportunités de développement.

          Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et le Nigeria et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce, l’investissement, la sécurité et la stabilité régionale.

          Le Président Bassirou Diomaye Faye est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des représentants du gouvernement et du secteur privé, démontrant ainsi l’engagement des deux pays à explorer de nouvelles opportunités de collaboration et à promouvoir le développement économique et social de la région.

          Cette visite de travail au Nigeria témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération régionale pour le bénéfice mutuel des peuples sénégalais et nigérian.

          Le Président Bassirou Diomaye Faye entame une visite diplomatique au Nigeria et au Ghana

          Jeudi, le président Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar pour entamer une visite de travail au Nigeria et au Ghana. Au cours de cette tournée diplomatique, le chef de l’État sénégalais prévoit des échanges avec ses homologues des deux pays.

          Cette visite vise à renforcer la coopération bilatérale et l’intégration régionale entre le Sénégal, le Nigeria et le Ghana. Le président Faye cherchera à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

          La présidence sénégalaise a partagé cette information via un message diffusé sur les réseaux sociaux, soulignant ainsi l’importance de ces rencontres pour le développement et la stabilité de la région.

          Opération de démantèlement : 18 personnes arrêtées pour orpaillage clandestin à Saraya

          Les efforts visant à mettre fin aux activités d’orpaillage clandestin se poursuivent dans la région de Saraya, avec une nouvelle opération menée par les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale. Après l’opération réussie à Bagué dans la commune de Missira Sirimana, l’adjudant Ndao et son équipe ont mis un terme à des activités illégales d’extraction de substances minérales à Sansamba.

          Lors d’une descente surprise, les forces de l’ordre ont appréhendé seize ressortissants burkinabé et deux Maliens en flagrant délit. En plus des arrestations, un important lot de matériel a été saisi, comprenant dix-sept motos, quatre motopompes, trois groupes électrogènes, deux pompes à eau, six poulies et 21 grammes d’or.

          Actuellement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya, ces dix-huit individus seront présentés au parquet près du tribunal de grande instance de Kédougou pour répondre des accusations d’exploitation illégale de substances minérales et d’altération du domaine forestier.

          double accident sur l’Autoroute : Un mort et deux blessés

          Un tragique double accident s’est déroulé sur l’Autoroute, aux abords de l’école Mariama Niass, ce mercredi 15 mai, entraînant la perte d’une vie et causant des blessures à deux personnes. Tout a commencé lorsqu’un camion, circulant sur la voie d’arrêt d’urgence en direction du Centre de Dakar depuis la Patte d’Oie, a brusquement dévié vers la gauche. En effectuant cette manœuvre, il est entré en collision avec un autre poids lourd se trouvant au milieu de la chaussée. Pour éviter le pire, ce dernier s’est rabattu à gauche, provoquant la collision avec un bus Tata qui circulait sur la voie rapide.

          Les caméras de surveillance publique, scrutées par les enquêteurs de la section Accidents du commissariat central, ont enregistré toute la scène d’horreur à 4 heures 8 minutes, selon les informations relayées par L’Observateur.

          Les images capturées dépeignent une scène chaotique : deux jeunes à moto Jakarta sont témoins du drame. L’un d’eux, après avoir stationné sa moto sur la chaussée, traverse la route pour porter secours aux victimes. Malheureusement, un troisième camion, chargé de béton armé et roulant à vive allure, perd le contrôle de son véhicule en tentant d’éviter le carambolage. Il finit sa course dans les plantes, écrasant le motocycliste qui portait secours.

          La victime décédée, El. Kébé, a été retrouvée sous le camion qui l’a percutée, et son corps a été transporté à l’hôpital de Fann. Les deux blessés, M. Dia et M. Ndiaye, ont quant à eux été conduits dans une autre structure de santé.

          Selon les informations du Groupe futurs médias, le chauffeur d’un des camions impliqués, identifié comme K. Wade, a été placé en garde à vue pour homicide involontaire. Après avoir pris la fuite au moment du constat, il s’est rendu au commissariat central de Dakar vers 15 heures. Les autres chauffeurs ne sont pas encore inquiétés à ce stade de l’enquête.

          Ziguinchor : Découverte tragique d’un nouveau-né dans un canal d’eaux usées

          Une découverte macabre a bouleversé les habitants du quartier Grand-Yoff de Ziguinchor ce mercredi, vers 15 heures. Flottant dans un canal d’eaux usées, ils ont aperçu le corps sans vie d’un nouveau-né enveloppé dans un pagne.

          Selon les informations rapportées par L’Observateur, le bébé est une fille. Le corps présentait des lividités cadavériques sur tout le corps et une partie du cordon ombilical était encore attachée.

          La dépouille a été transportée à l’hôpital régional de Ziguinchor pour y subir une autopsie, tandis qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette tragédie.

          « Opposants milliardaires » : La réplique cinglante de Mamoudou Ibra Kane à Waly Diouf Bodian

          La récente déclaration du nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar continue de susciter des réactions vives, notamment de la part de Mamoudou Ibra Kane. Pour ce dernier, il est inacceptable qu’une autorité tienne des propos sans fondement, qualifiant certains individus d’« opposants milliardaires ». Le leader du mouvement « Demain, c’est Maintenant » a exigé du DG du PAD qu’il « publie la liste de ces opposants milliardaires s’il en a une ». À défaut, Mamoudou Ibra Kane estime que Waly Diouf Bodian devrait être « démis de ses fonctions ».

          Mamoudou Ibra Kane voit dans cette déclaration une tentative de museler les opposants, avec la justice comme bras armé. Dans un post sur X, celui qui avait soutenu le candidat Amadou Ba écrit : « le régime naissant voudrait réduire l’opposition à sa plus simple expression qu’il ne s’y prendrait pas autrement ». Il souligne le paradoxe de la situation, alors que l’opposant français Jean Luc Mélenchon est reçu, mettant en lumière la différence entre redevabilité et règlement de compte selon lui.

          Fin de la Validité des billets de la gamme BEAC de 1992 : Dernier appel aux détenteurs

          La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) annonce la fin imminente de la validité des billets de la gamme BEAC de 1992, incitant les détenteurs à les échanger avant le 1er juin 2024.

          Dans une note d’information publiée récemment, le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, a informé le public que les billets de la gamme BEAC type 1992 ne seront plus échangeables aux guichets de la BEAC à partir du 1er juin 2024. Cette décision fait suite à une délibération du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale lors de sa session du 7 novembre 2022.

          Les détenteurs de ces billets sont vivement encouragés à se présenter aux guichets de la BEAC avant la date limite munis d’une pièce d’identité pour les échanger. Passé le 1er juin 2024, ces billets n’auront plus aucune valeur et ne pourront plus être échangés.

          Il convient de rappeler que les billets de la gamme BEAC type 1992 ont été démonétisés et privés du cours légal ainsi que du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la communauté depuis le 1er mars 2023. Par conséquent, il est essentiel pour les détenteurs de ces billets de prendre les mesures nécessaires avant la date limite afin d’éviter toute perte financière.

          La BEAC encourage tous les détenteurs de ces billets à agir rapidement et à se conformer à cette nouvelle directive. Pour toute question ou information supplémentaire, les détenteurs peuvent contacter les services de la BEAC.

          Cette annonce marque la conclusion d’un processus de transition monétaire visant à garantir la stabilité et la fiabilité du système financier de la région. La BEAC remercie le public pour sa coopération et sa compréhension tout au long de cette période de transition.

          Pour plus d’informations, veuillez vous référer à la note d’information officielle publiée par la BEAC ou contacter les services compétents de la banque.

          Nouveau Tournant dans l’Affaire des 94 Milliards : Victoire Judiciaire pour…

          Une étape décisive vient d’être franchie dans l’affaire des 94 milliards de francs CFA, qui secoue le pays depuis des années. Au cœur de cette saga juridique, le terrain immatriculé Tf 1451/R, d’une superficie de 200 hectares à Rufisque, est au centre d’un conflit opposant les héritiers de feu Ousmane Mbengue à la SN-HLM et à l’État sénégalais.

          Cette affaire a été marquée par des confrontations virulentes entre l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, alors inspecteur des Impôts et Domaines, et Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines. Mais aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre avec une décision judiciaire qui pourrait changer la donne.

          Le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a rendu un verdict favorable aux héritiers de feu Ousmane Mbengue en ordonnant la radiation de la prénotation inscrite sur le titre foncier au profit de la SN-HLM. Cette décision, prise à l’issue d’une audience publique ordinaire en mars dernier, constitue un véritable tournant dans ce litige complexe.

          L’équipe juridique des héritiers, dirigée par Me Assane Dioma Ndiaye, a remporté cette bataille judiciaire contre les représentants de la SN-HLM, mettant ainsi fin à des années de lutte acharnée pour défendre les droits de la famille sur ce précieux patrimoine.

          Cette victoire intervient après une série de démarches judiciaires qui ont abouti à une décision de la Cour d’Appel de Dakar ordonnant le retour du titre foncier à son état initial, sous peine d’astreinte financière.

          Demba Anta Dia, mandataire des héritiers, se réjouit de cette avancée significative et espère que cela permettra à la famille de jouir pleinement de ses droits sur ce bien immobilier, longtemps contesté.

          Cet épisode survient dans un contexte où l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a confirmé plusieurs accusations contre Mamour Diallo et d’autres, jetant ainsi une lumière crue sur les pratiques controversées entourant cette affaire.

          L’affaire des 94 milliards continue ainsi de captiver l’attention nationale et pourrait avoir des répercussions politiques et juridiques majeures dans les mois à venir.

          Opérations de sauvetage en mer : Interception de deux pirogues avec des migrants

          La Marine nationale sénégalaise a annoncé aujourd’hui qu’une opération conjointe avec l’Armée de l’air a permis l’interception d’une pirogue transportant 116 migrants, originaires du Sénégal et de la sous-région. L’incident s’est produit à environ 100 km au large de Dakar.

          Cette interception survient à la suite d’une autre opération menée il y a deux jours, le 13 mai, où une pirogue partie de Bargny a été interceptée à 30 km au large de Dakar. Cette action a été coordonnée par le Patrouilleur de haute mer (PHM) NIANI.

          Au total, 252 personnes, comprenant les occupants des deux pirogues, ont été secourues et remises aux services compétents. Ces opérations de sauvetage en mer sont cruciales pour prévenir les tragédies et assurer la sécurité des migrants qui entreprennent souvent des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure.

          Le Dakarois Quotidien N°177 – du 16/05/2024

          🔴 RÉDUCTION DU COÛT DE LA VIE CE 15 MAI : JUSQUE-LÀ…TOUSS…NADA…RIEN !
          🔴 NOMINATIONS PARTISANES DU DUO DIOMAYE-SONKO : LE « TONG-TONG » AVANT « TAMXARITE »

          Affaire d’escroquerie : Trois nouvelles plaintes déposées contre le lutteur Lac de Guiers 2

          Dans le monde feutré de la lutte sénégalaise, une affaire retentissante secoue les cercles sportifs et médiatiques. Lac de Guiers 2, célèbre lutteur et leader de l’écurie Walo, se retrouve au cœur d’un scandale d’escroquerie. Après son arrestation récente, de nouvelles révélations viennent élargir le spectre des préjudices présumés causés par ses agissements.

          L’affaire débute par l’arrestation de Lac de Guiers 2 pour son implication présumée dans une affaire d’escroquerie. Cette arrestation, initialement liée à une plainte déposée par une victime, a ouvert la voie à une série de révélations accablantes. Trois nouvelles personnes, portant le nombre total de plaignants à neuf, se sont présentées aux autorités pour dénoncer des pratiques frauduleuses attribuées au lutteur.

          Le préjudice financier provisoire, évalué à 21 millions de francs CFA, témoigne de l’étendue des dommages allégués. Ces accusations ne sont pas à prendre à la légère, d’autant plus qu’elles touchent un personnage aussi influent que Lac de Guiers 2. Parmi les plaignants figurent une femme ainsi que des jeunes, mettant en lumière l’impact potentiellement dévastateur de ces actions sur des individus variés et vulnérables.

          Un autre élément clé de l’affaire est la fuite présumée de l’acolyte de Lac de Guiers 2, identifié comme A. S. Diagne. Les autorités soupçonnent que cet individu aurait également joué un rôle central dans les manœuvres frauduleuses. Sa cavale, notamment en Europe, complique l’enquête et soulève des questions sur d’éventuelles complicités et ramifications internationales dans cette affaire.

          L’arrestation de Lac de Guiers 2 a suscité un profond émoi dans le monde de la lutte sénégalaise, traditionnellement considéré comme un bastion de valeurs telles que l’intégrité et l’honneur. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la confiance et la responsabilité des figures publiques, en particulier dans le domaine du sport, où l’influence des icônes peut être immense. Les développements ultérieurs de cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique, ainsi que par les acteurs du monde de la lutte et des autorités judiciaires.

          Football féminin D2 : L’AS Kaffrine bat Férus du Foot de Louga

          Dans un match hautement attendu cet après-midi, l’AS Kaffrine a dominé Férus du Foot de Louga avec une victoire convaincante de 3-0. Cette performance renforce la position de l’AS Kaffrine dans le classement alors que Férus du Foot de Louga continue de lutter en bas de tableau.

          L’AS Kaffrine, actuellement classée 3e avec 23 points, a démontré sa détermination à briguer la montée en D1 avec cette victoire. Chaque point est crucial à ce stade de la compétition, et cette victoire apporte un nouvel élan à l’équipe qui abordera la dernière journée avec confiance.

          En revanche, la défaite à domicile est un coup dur pour Férus du Foot de Louga, qui occupe la dernière place au classement avec seulement 1 point et une différence de buts de -28. Cette nouvelle défaite ne fait qu’aggraver la situation de l’équipe, qui aura fort à faire pour éviter la relégation.

          La rencontre a sûrement été un spectacle pour les fans présents, mais elle a également des implications importantes pour le dénouement de la saison. L’AS Kaffrine poursuit sa quête de promotion avec détermination, tandis que Férus du Foot de Louga devra redoubler d’efforts pour inverser sa tendance actuelle et éviter la descente en division inférieure.

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