Le Président Bassirou Diomaye Faye insiste sur la régulation des coûts des loyers et l’accès au logement décent

Lors d’une récente réunion du Conseil, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance de répondre aux préoccupations de ses concitoyens en matière de logement. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de réguler les coûts des loyers et de faciliter l’accès à un logement décent.

Cette déclaration intervient dans un contexte où de nombreux citoyens sénégalais rencontrent des difficultés à trouver un logement abordable et décent. Les loyers élevés et la pénurie de logements disponibles dans certaines régions ont exacerbé cette problématique, entraînant une pression financière importante sur de nombreuses familles.

Face à cette situation, le Président a rappelé au Conseil l’urgence d’agir pour réguler les coûts des loyers. Cette mesure vise à rendre le logement plus accessible à la population et à réduire les charges financières des ménages. En parallèle, il a également souligné l’importance de mettre en place des facilitations pour permettre à chacun d’accéder à un logement décent.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens et à promouvoir le bien-être social. En garantissant l’accès à un logement abordable et de qualité, le gouvernement cherche à créer des conditions propices au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à poursuivre ces efforts et à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés pour trouver des solutions durables à la crise du logement. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des politiques efficaces et inclusives qui répondent aux besoins variés de la population et qui favorisent l’équité et la justice sociale.

Cette déclaration du Président témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais. La régulation des coûts des loyers et l’accès facilité au logement décent constituent des priorités majeures dans la poursuite du développement économique et social du pays.

L’Afrique doit privilégier l’approche continentale pour relancer son développement (Expert)

Isabelle Durant, présidente du Mécanisme d’experts sur le droit au développement aux Nations unies, a souligné l’importance pour les pays africains de privilégier une approche continentale afin de relancer leur développement, lors de la 10ème session du Forum régional africain sur le développement durable (10 FRADD) à Addis-Abeba.

Dans un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Durant a insisté sur l’importance de cette approche malgré les diverses crises que l’Afrique a traversées ces dernières années. Elle a souligné que la finance climatique, bien qu’importante, ne peut pas remplacer le développement dans son ensemble. Elle a précisé que cette finance devrait venir en complément des efforts déployés dans la lutte contre la pauvreté, les inégalités, l’éducation et la santé.

Durant a noté que l’Afrique montre une volonté d’accélérer son développement, tout en adaptant les politiques nationales aux spécificités régionales. Elle a souligné l’importance pour l’Union africaine de soutenir cette voix continentale et de favoriser la coopération régionale pour faire face aux défis communs.

Le thème de cette édition, « Renforcer le programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples », souligne l’importance de maintenir le cap sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) malgré les difficultés rencontrées, notamment avec la pandémie de Covid-19 et d’autres crises mondiales.

Durant a rappelé que les femmes et les filles ont été particulièrement touchées par ces crises, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Elle a également évoqué le Sommet du futur prévu en septembre, qui sera l’occasion pour les Africains de faire entendre leurs voix communes et de mettre en avant les besoins et spécificités du continent. Ce sommet abordera des sujets tels que l’architecture financière, les dettes, la numérisation des ODD, le climat et la nouvelle génération.

En conclusion, Durant a souligné que l’Afrique possède de nombreux atouts, notamment son dividende démographique, son potentiel économique et climatique, mais qu’il reste encore des défis à relever en matière de développement et d’accès aux besoins de base.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

Diass, Thiès : Les Habitants Réclament des Solutions Face à la Perte de Terres

La commune de Diass, située dans la région de Thiès, est confrontée à une situation alarmante : la perte progressive de terres exploitable. Envahie par des usines, des sociétés et d’autres entreprises privées, la population locale se mobilise au sein d’un mouvement appelé « Solution » pour attirer l’attention sur ce problème croissant.

Selon les membres du mouvement, les habitants de Diass se retrouvent désormais privés d’accès à la terre dans leur propre commune. Ils pointent du doigt l’emprise grandissante de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass et du pôle de Daga Kholba, ainsi que du port de Ndayane, qui accaparent de vastes étendues de terres.

Abdoulaye Faye, coordinateur du mouvement « Solution », exprime le désarroi de la population : « La population de Diass souffre de beaucoup de choses, particulièrement sur le plan foncier. L’aéroport occupe beaucoup d’hectares, de même que le pôle de Daga Kholba et le port de Ndayane. Nous avons besoin des extensions pour notre jeunesse de demain. Nous sommes entourés d’infrastructures qui nous étouffent. »

Face à cette situation préoccupante, le mouvement « Solution » en appelle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver des solutions urgentes. « Nous tendons la main au nouveau Chef de l’État pour un meilleur cadre de vie. Il doit revoir les activités et infrastructures qu’il a trouvées ici à Diass. Nous voulons retrouver nos terres », affirme Abdoulaye Faye.

La mobilisation des habitants de Diass reflète une préoccupation croissante face à la dégradation de l’environnement foncier et à la nécessité de trouver des solutions durables pour assurer le bien-être et le développement de la communauté locale.

Communiqué de la Direction Générale des Douanes : Nouvelles directives concernant la Déclaration Préalable d’Importation (DPI)

La Direction Générale des Douanes du Sénégal, sous l’égide de son Directeur Général, Mbaye Ndiaye, a émis un communiqué pour informer les acteurs économiques de l’importance de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) dans le processus d’importation de marchandises dans le pays.

Selon ce communiqué, les importations de marchandises au Sénégal demeurent soumises à la formalité de la DPI dématérialisée, établie sur la base de la facture (pro-forma ou commerciale) ou du bon de commande. Ce processus est confié à la Direction du Renseignement, de l’Analyse du risque et de la Valeur (DRAV) via le système GAINDE, après une demande préalable effectuée via le système électronique ORBUS du GIE GAINDE 2000.

Une nouvelle directive entre en vigueur dès le 1er mai 2024, exigeant la production obligatoire d’une DPI pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq cent mille (500 000) francs CFA, ainsi que pour tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur FOB.

Les opérations exclues de cette procédure comprennent les objets et effets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations sociales telles que les dons et les aides à l’État ou à la Croix-Rouge, ainsi que les véhicules d’occasion.

Le non-respect de cette obligation de production de la DPI est passible de sanctions conformément aux dispositions du Code des Douanes.

Cette nouvelle directive vise à renforcer les contrôles et la transparence dans le processus d’importation de marchandises au Sénégal, dans le but de sécuriser les échanges commerciaux et de lutter contre les pratiques frauduleuses.

Affaire de diffamation : Le verdict attendu le 8 mai

Le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été évoqué ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar, et le jugement a été reporté au 8 mai prochain.

Dans cette affaire, la partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour des accusations de diffamation. Le différend découle des allégations formulées par le journaliste dans un livre concernant l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, notamment dans l’affaire Sweet Beauty.

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a partagé une réaction suite à l’audience du jour : « L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 8 mai 2024. Merci. »

Cette audience marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Les parties concernées attendent avec impatience le verdict qui sera rendu début mai.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce effectue une prise de contact au sein de son département

Le mardi 23 avril, Serigne Guéye Diop, fraîchement nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entrepris une visite de prise de contact au sein des différentes structures de son département. Cette visite, marquée par des échanges fructueux avec le personnel, a illustré les premiers pas d’une nouvelle ère pour le secteur industriel et commercial du Sénégal.

Accompagné de ses collaborateurs, dont M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, le ministre a entamé sa visite en rencontrant les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs. L’objectif était de transmettre les nouvelles orientations fixées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre les départements de l’Industrie et du Commerce ainsi que le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Au cours de ces échanges, Serigne Gueye Diop a souligné l’importance de placer le consommateur au cœur des préoccupations, en mettant l’accent sur la transparence dans le travail et la lutte contre la vie chère. Il a également évoqué la nécessité de rééquilibrer les comptes afin de soulager les ménages sénégalais.

La visite s’est poursuivie avec des rencontres au sein des différentes directions et services du ministère, permettant ainsi au ministre de mieux appréhender les missions et tâches des entités relevant du Secrétariat général.

Lors de son discours devant les agents, Serigne Guéye Diop a insisté sur la fusion de certaines directions et services pour une meilleure efficacité, tout en soulignant la volonté de son département de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur privé.

En outre, le ministre a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles ainsi que l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année. Ces initiatives visent à symboliser la fusion entre l’Industrie et le Commerce et à ouvrir de nouvelles perspectives de développement dans ces domaines.

En somme, la visite de Serigne Guéye Diop au sein de son ministère a été l’occasion de poser les bases d’une collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, dans le but de promouvoir la croissance économique et le bien-être des citoyens sénégalais.

Crise des Méventes : Les Maraîchers de Cayar Appellent à l’Aide

Les producteurs maraîchers de Cayar, dans la région des Niayes au Sénégal, font face à une crise aiguë de surproduction, mettant en péril leurs moyens de subsistance. La surabondance de récoltes d’oignons et de pommes de terre entraîne des méventes et le risque imminent de pourrissement des produits faute d’infrastructures de stockage adéquates. Dans ce contexte préoccupant, les maraîchers lancent un appel pressant au ministre de l’Agriculture, Dr Mabouba Diagne, pour qu’il intervienne rapidement afin de sauver la situation.

Mbaye Ndoye, secrétaire général de l’association des producteurs maraîchers de Cayar, a alerté sur cette crise lors d’une intervention radiophonique sur la Rfm ce mercredi. Il a souligné que le marché est saturé d’oignons et de pommes de terre, ce qui entraîne des difficultés majeures d’écoulement des produits. L’absence de chambres froides et de magasins de stockage dans la région aggrave la situation, laissant craindre des pertes considérables pour les producteurs.

Face à cette urgence, les maraîchers appellent le gouvernement à agir rapidement en dotant la zone des Niayes de chambres froides et d’installations de stockage modernes. Ils estiment que ces infrastructures sont essentielles pour préserver les récoltes et garantir la viabilité économique du secteur agricole dans la région.

Malgré cette crise, les maraîchers se veulent rassurants envers les consommateurs, affirmant qu’il n’y aura pas de pénurie d’oignons et de pommes de terre avant la fête de la Tabaski. Ils assurent que la zone des Niayes dispose de suffisamment de récoltes pour répondre à la demande locale.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs sénégalais, notamment en termes d’infrastructures et de gestion de la production agricole. Elle souligne également l’importance cruciale d’une action gouvernementale rapide et coordonnée pour soutenir les producteurs et préserver la sécurité alimentaire du pays.

Rencontre Présidentielle avec le Secteur Privé : Tensions et Perspectives

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré des acteurs du secteur privé pour discuter de la création d’emplois et de la réduction du coût de la vie. Les dirigeants des organisations patronales se sont engagés à soutenir l’État dans ces efforts. Cependant, des tensions ont émergé quant à la confiance et à l’engagement du patronat.

Serigne Mboup, président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), a exprimé son scepticisme quant à la capacité du président de compter sur le patronat. Il pointe du doigt le manque de représentativité du Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal et appelle à un changement générationnel au sein du secteur privé.

Selon Mboup, certains membres du secteur privé ne sont pas réellement investis dans la création d’emplois et ne représentent pas les intérêts du secteur. Il souligne également l’absence de certains acteurs clés lors de la récente rencontre présidentielle, suggérant que de telles discussions devraient être plus inclusives et nationales.

Mboup annonce également son intention de se retirer de la présidence de l’Unccias, appelant à des changements au sein de l’organisation pour permettre aux jeunes de prendre la relève. Il insiste sur l’importance de s’appuyer sur le secteur agricole pour atteindre une autosuffisance alimentaire et propose la subvention comme solution immédiate pour réduire les prix, en l’absence de marges de manœuvre pour les commerçants.

Ces déclarations soulignent les défis auxquels est confronté le secteur privé sénégalais, ainsi que la nécessité d’un dialogue continu et de réformes pour favoriser un environnement économique plus dynamique et inclusif.

Simplon Africa, avec le soutien de l’Union Européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa pour renforcer les capacités des acteurs de la formation professionnelle en Afrique

Le développement du secteur numérique en Afrique représente un enjeu majeur pour l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes. Dans cette optique, Simplon Africa, bénéficiant du soutien de l’Union européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa, visant à renforcer les compétences numériques des acteurs de la formation professionnelle sur le continent africain.

La cérémonie de lancement officiel s’est tenue le lundi 22 avril 2024 au siège de Simplon Sénégal, à Dakar. Ce projet ambitieux, d’une durée de 2 ans, bénéficie du cofinancement du Programme Erasmus+ de l’Union européenne (ERASMUS-EDU-2023-CB-VET).

Capac’IT 4 Africa vise à améliorer la qualité de l’offre de formation professionnelle en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités des organismes de formation. Il aspire également à accroître l’employabilité des jeunes dans le secteur numérique, favorisant ainsi un développement durable et inclusif du continent.

Dirigé par le Dr Bouna KANE, Directeur général de Simplon Africa, le projet ambitionne de proposer des formations de haute qualité dans le domaine du numérique, contribuant ainsi à l’amélioration de l’employabilité des jeunes africains. Dans le cadre de sa mise en œuvre, Capac’IT 4 Africa implique 11 partenaires du réseau Simplon Africa, issus de 10 pays différents.

Une semaine de rencontres et d’échanges a été organisée au Sénégal du 22 au 26 avril, réunissant les équipes pédagogiques et opérationnelles des partenaires du consortium. Cette initiative vise à renforcer les synergies et partager les bonnes pratiques pour garantir le succès du projet.

Depuis plus de 10 ans, Simplon Africa s’engage dans la formation aux compétences numériques en Afrique. Fort de son expérience, l’organisation a déjà formé plus de 25 000 personnes sur le continent, favorisant ainsi leur insertion professionnelle durable.

Le Projet Capac’IT 4 Africa représente une opportunité cruciale pour promouvoir l’excellence dans la formation professionnelle en Afrique, contribuant ainsi à l’essor du secteur numérique et à l’autonomisation des jeunes. Pour en savoir plus sur les activités du projet et sur le consortium impliqué, vous pouvez consulter le site web dédié au projet.

Politique énergétique : Pourquoi la position de Washington n’avantage pas beaucoup de pays? (Expert)

La politique énergétique de Washington suscite de vives critiques, en particulier pour son impact sur les pays européens et africains. Les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont principalement déséquilibré les marchés de l’énergie sans véritable incidence sur la Russie elle-même. Cette politique a exacerbé la crise énergétique mondiale en alimentant les tensions sur les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, tout en ignorant les défis auxquels sont confrontés les alliés européens et les pays africains.

En 2024, les risques de crise énergétique s’intensifient avec une augmentation prévue de la demande mondiale d’énergie, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie. Cependant, les efforts promus par Washington pour promouvoir les énergies renouvelables, en particulier en Afrique, sont peu susceptibles de compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette perspective peu réaliste.

Les experts européens remettent en question la viabilité de la politique énergétique américaine, soulignant les dommages qu’elle cause. Les sanctions américaines ont contribué à l’augmentation des prix de l’énergie et des carburants dans toute l’Union européenne, entraînant une augmentation de l’inflation, des taux d’intérêt et du coût de la vie. En outre, elles ont compromis les objectifs de l’Allemagne en matière de lutte contre le changement climatique, en favorisant la réouverture de centrales électriques au charbon.

À l’échelle mondiale, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur de l’énergie, refusant d’investir en raison des mesures de sanction et de régulation imposées par les autorités. Cette tendance risque de déclencher un nouveau cycle de crise énergétique dans les cinq prochaines années, avec des conséquences économiques et sociales désastreuses.

Exiger des pays comme le Sénégal qu’ils imposent des restrictions aux importations d’énergie dans ce contexte revient à leur demander d’agir contre leurs propres intérêts et ceux de leur population. Les sanctions occidentales n’ont pas reçu l’adhésion des organisations internationales telles que l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO, soulignant le manque de consensus sur cette approche.

En somme, la politique énergétique de Washington semble favoriser des avantages politiques à court terme pour les pays occidentaux, mais elle entraîne des conséquences néfastes pour de nombreux autres pays, notamment en Europe et en Afrique.

Arrestations de Conducteurs de Motos Jakarta à Saly : Conflit Persistant avec les Autorités

Le Quotidien rapporte que 13 conducteurs de motos Jakarta ont été appréhendés ce lundi à Saly, révélant un épisode de tension entre les autorités locales et ces travailleurs de la route. Les manifestants ont organisé un rassemblement spontané pour protester contre ce qu’ils estiment être des contrôles de police abusifs. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour contenir la manifestation, qui a dégénéré en échauffourées avec des barricades et des pneus brûlés, perturbant ainsi sérieusement la circulation.

Les arrestations interviennent après que les manifestants ont accusé la police et les autorités locales de collusion dans les tracasseries qu’ils subissent. Ils dénoncent notamment une taxe excessive imposée par la mairie, en dépit d’une convention signée avec celle-ci qui prévoit le paiement de taxes journalières en échange d’équipements de sécurité et d’une identification visuelle.

Cet événement met en lumière le conflit continu entre les conducteurs de motos Jakarta et les autorités concernant les mesures de régulation, notamment le port obligatoire du casque et l’utilisation de plaques d’identification, perçues comme disproportionnées et répressives par les conducteurs. Les autorités, de leur côté, maintiennent que ces mesures visent à sécuriser la circulation et à réduire les vols souvent associés aux motos Jakarta.

Cette situation témoigne des tensions persistantes entre les travailleurs de la route et les autorités locales, mettant en lumière la nécessité de trouver des solutions concertées pour assurer à la fois la sécurité des conducteurs et le respect de leurs droits.

Affaire de Décès lors d’une Perquisition : Nouveaux Développements

L’affaire connaît un rebondissement majeur avec le décès du suspect après une perquisition menée par des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Selon les informations des Échos, trois agents de terrain de ce commissariat, soupçonnés de bavure policière, ont été auditionnés. De plus, leur informateur a été arrêté et déféré pour dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire, rapporte le quotidien.

Tout commence par une opération déclenchée suite à une dénonciation anonyme concernant un réseau de trafic de chanvre indien. Les agents de la Brigade de Recherches du commissariat des Parcelles Assainies interpellent alors un présumé dealer et le soumettent à une fouille corporelle. Ne trouvant rien de délictueux, ils relâchent immédiatement le suspect, comme le relate la source.

Cependant, le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, âgé de 20 ans, décède trois jours plus tard. Il aurait fait une crise et aurait été conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles Assainies, où le personnel médical diagnostique un asthme avancé et lui prescrit une ordonnance. Malheureusement, le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits et aurait continué à utiliser son inhalateur. Son corps est retrouvé sans vie dans sa chambre.

Informé de la situation, le père du défunt se rend aux Parcelles Assainies et engage des démarches judiciaires pour faire la lumière sur les circonstances du décès de son fils, malgré les résultats de l’autopsie indiquant un décès consécutif à une crise d’asthme, selon Les Échos.

La Division des Investigations Criminelles (DIC) a été chargée de mener l’enquête sur ce tragique événement, qui soulève des questions sur les pratiques policières et le respect des droits des suspects lors des opérations de maintien de l’ordre.

Procès d’un Marabout Accusé de Viols et d’Escroquerie : Justice et Réparation pour les Victimes

Un procès poignant s’ouvre ce mercredi 24 avril devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, mettant en lumière une affaire où pratiques rituelles et prédateur sexuel se confondent. Accusé d’avoir abusé de son statut religieux pour violer sept femmes, un marabout du nom d’Ali S., âgé de 34 ans, doit répondre également d’une agression sexuelle et d’une tentative de viol sur deux autres femmes. Les faits allégués se seraient déroulés entre 2018 et 2020. En plus des accusations de violences sexuelles, la justice lui reproche d’avoir escroqué ses victimes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, de milliers d’euros.

Les avocats des parties civiles ont souligné l’extrême difficulté pour leurs clientes d’atteindre ce stade du procès, confrontées à la dureté des faits allégués et aux obstacles rencontrés pour accéder à la justice. Le chemin vers la réparation et la justice a été ardu pour ces femmes, dont la vie a été profondément affectée par ces actes présumés.

Le prévenu risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour les crimes qui lui sont reprochés. La défense, contactée par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire qui suscite une attention particulière. L’audience, prévue jusqu’au 10 mai, sera l’occasion pour les victimes de faire entendre leur voix, de réclamer justice et de trouver une forme de réparation pour les préjudices subis.

Ce procès souligne l’importance de la lutte contre les abus sexuels, en particulier lorsqu’ils sont perpétrés par des individus abusant de leur autorité et de leur position de confiance. La justice doit agir avec fermeté pour punir les coupables et offrir un soutien approprié aux victimes, afin qu’elles puissent se reconstruire et retrouver une certaine forme de paix et de justice.

ANNULATION DES CONTRATS PÉTROLIERS ET GAZIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBIs) sont cruciaux pour protéger les investissements étrangers et favoriser la croissance économique. Le Sénégal, ayant signé des TBIs avec plusieurs pays, a promis de respecter ses engagements. Mais, les récentes allégations du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, sur une l’annulation probable de contrats miniers remettent en question les clauses signées. Ceci pourrait avoir des répercussions néfastes sur notre économie.

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) représentent un instrument juridique crucial dans la protection des investissements étrangers et la promotion de la croissance économique. Le Sénégal, ayant conclu des TBIs avec (vingt-huit) 28 pays, s’est engagé à offrir un traitement juste et équitable aux investisseurs étrangers, tout en garantissant leur sécurité et leur protection.

Cependant, les récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, concernant l’annulation potentielle de contrats pétroliers, miniers ou gaziers, soulèvent des questions sur la compatibilité de telles actions avec les engagements internationaux du pays.

Mouhamadou Madana Kane, dans son étude publiée en 2016, a examiné les implications des TBIs sur les investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal. Il précise que ces accords contiennent des clauses visant à garantir aux investisseurs étrangers un traitement équitable et une protection complète. Les obligations de traitement incluent notamment l’accord d’un traitement similaire à celui accordé aux ressortissants nationaux et aux ressortissants de pays tiers les plus favorisés.

LES RISQUES ENCOURUS

L’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des conséquences importantes à différents niveaux. Sur le plan financier, cela peut entraîner des pertes considérables pour les entreprises impliquées, notamment en raison des investissements déjà réalisés dans le projet, tels que l’exploration, le développement et la mise en production des ressources. Ces pertes peuvent également affecter les investisseurs et les actionnaires associés au projet, entraînant une baisse de la confiance et de la valorisation des entreprises concernées.

Sur le plan juridique, l’annulation d’un contrat peut donner lieu à des litiges complexes et coûteux entre les parties contractantes. Les clauses de rupture et les conditions de résiliation du contrat doivent être examinées attentivement pour déterminer les responsabilités et les compensations éventuelles. Ces litiges peuvent prolonger considérablement le processus d’annulation et entraîner des coûts supplémentaires pour toutes les parties impliquées.

Sur le plan diplomatique, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des répercussions sur les relations entre les pays concernés. Si l’annulation est perçue comme injustifiée ou si elle résulte de différends politiques, elle peut entraîner des tensions diplomatiques et compromettre la coopération future dans d’autres domaines. Cela peut également avoir des implications géopolitiques plus larges, en particulier dans les régions où l’approvisionnement en énergie est un enjeu stratégique.

En outre, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des impacts socio-économiques significatifs au niveau local. Elle peut entraîner des pertes d’emplois dans les communautés qui dépendent de l’industrie pétrolière ou gazière, ainsi que des réductions des revenus gouvernementaux provenant des redevances et des taxes associées à l’exploitation des ressources naturelles. Cela peut avoir des conséquences sur le développement économique régional et sur les services publics financés par ces revenus.

LES FAILLES DU MODÈLE SÉNÉGALAIS

Il urge également de préciser que le Sénégal a fait des progrès dans la conclusion de Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI), mais il existe encore des lacunes dans certains domaines. Tout d’abord, il n’existe pas de modèle sénégalais de TBI. Ce qui entraîne un manque d’uniformité dans la rédaction et le contenu des accords. De plus, il n’y a pas de lien évident entre les TBIs et les flux d’investissements. Seulement cinq (5) des vingt (20) principaux investisseurs au Sénégal bénéficiant d’un TBI en vigueur.

Une autre lacune majeure réside dans l’imprécision du contenu des obligations de traitement. Ceci élargit les fondements de l’engagement de la responsabilité de l’État. De plus, la non-généralisation des dérogations aux obligations de traitement et l’absence d’un droit explicite pour l’État de réguler les investissements sur son territoire posent des défis supplémentaires.

En ce qui concerne le règlement des différends, les TBIs sénégalais présentent une disparité dans les clauses de règlement des litiges, créant ainsi une insécurité juridique. De plus, l’absence de dispositions portant sur les obligations des investisseurs soulève des préoccupations quant à l’équilibre entre les droits et les responsabilités des parties.

Dans ce contexte, les recommandations formulées visent à renforcer la pratique sénégalaise en matière de TBIs. Élaborer un modèle sénégalais de TBI, renégocier les accords expirés, définir un cadre politique pour les futures négociations et mettre en cohérence les TBIs avec les législations nationales pertinentes sont autant de mesures nécessaires pour garantir une protection efficace des investisseurs étrangers tout en préservant les intérêts nationaux.

En définitive, la gestion des TBIs représente un défi complexe pour le Sénégal, nécessitant une approche équilibrée qui tienne compte à la fois des obligations internationales du pays et de ses priorités de développement économique durable. Seul un cadre réglementaire solide et cohérent peut assurer une protection efficace des investisseurs étrangers tout en favorisant un environnement propice aux investissements et à la croissance économique.

En résumé, l’éventuelle annulation des TBIs comporte des risques financiers, juridiques, diplomatiques et socio-économiques importants pour toutes les parties impliquées, surtout pour le Sénégal. C’est pourquoi il est essentiel de négocier et de gérer ces contrats avec soin et diligence pour éviter de telles situations autant que possible.

Affaire de Fraude Fiscale et Détournement de Fonds : Nouveaux Développements Révélés

La saga entourant la plainte pour fraude fiscale et détournement de fonds publics déposée par le Directeur Général des Impôts et Domaines connaît un nouvel épisode avec l’appréhension des principaux protagonistes de l’affaire.

Daouda Gaye, ancien directeur général de la société Fs Oil, et Mamadou Bâ, son gestionnaire, ont été arrêtés et présentés au procureur de la République. Pendant ce temps, Sekou Fofana, successeur à la tête de DG-OIL, est en cavale en Guinée. Les autorités s’apprêtent à lancer un mandat d’arrêt international à son encontre pour le rapatrier au Sénégal, rapporte Le Témoin.

L’affaire concerne une dette d’environ un milliard de FCFA que la société Fs Oil doit au Trésor public. Sous les directions successives de Daouda Gaye et de Sékou Fofana, la société n’a pas payé une somme de 412 264 516 FCFA en impôts, droits et taxes devant être reversés au Trésor public. Les deux hommes sont accusés d’avoir vidé les comptes de l’entreprise.

Plus inquiétant encore, il a été révélé qu’ils avaient l’habitude de délivrer des chèques sans provision à l’attention de la DGID. Daouda Gaye affirme avoir laissé une dette fiscale de 51 millions FCFA à son départ en 2020, mais sous le mandat de Sékou Fofana, les arriérés fiscaux ont explosé pour atteindre la somme de 412 264 516 FCFA.

Quant à Mamadou Bâ, il avait un délai de 10 jours pour payer une dette fiscale de 513 427 617 FCFA, mais n’a pas respecté ses engagements. Il est également accusé d’avoir vidé les comptes de l’entreprise et émis des chèques sans provision, suivant ainsi les pratiques de ses prédécesseurs.

Cette affaire révèle l’ampleur des pratiques frauduleuses au sein de la société Fs Oil et soulève des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à la responsabilité des dirigeants d’entreprise. Les autorités sénégalaises sont déterminées à poursuivre les responsables et à recouvrer les fonds détournés pour garantir l’intégrité du système fiscal et la protection des intérêts publics.

Remaniement Ministériel au Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Trace une Nouvelle Trajectoire

Le paysage politique sénégalais subit des transformations majeures avec l’annonce d’un remaniement ministériel initié par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce remaniement marque une rupture nette avec certains cadres de l’ère Macky Sall et implique des changements significatifs dans la composition du gouvernement.

Parmi les modifications les plus remarquables, on note l’éviction de Oumar Demba Bâ, ex-ministre-conseiller diplomatique et collaborateur de l’ancien président Macky Sall. Il est remplacé par Sonar Ngom, ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères. Ce changement illustre la volonté du président Faye de constituer une équipe gouvernementale qui reflète sa propre vision et ses priorités politiques.

Ce remaniement intervient dans un contexte où le président Faye semble chercher à s’entourer d’une nouvelle équipe, renforçant ainsi sa gouvernance et réalignant les forces politiques autour de sa direction. Ces ajustements visent à répondre aux aspirations de renouvellement et à établir une confiance renouvelée au sein du gouvernement sénégalais.

Il est à noter que ce remaniement ministériel pourrait avoir des implications importantes sur la politique intérieure et extérieure du Sénégal, ainsi que sur la dynamique politique dans le pays. Les observateurs seront attentifs à la manière dont ces changements influenceront la gouvernance et les politiques publiques à l’avenir, alors que le président Faye cherche à imprimer sa marque sur la direction du pays.

Découverte Macabre dans le Parc National Niokolo Koba : Un Corps sans Vie Retrouvé

Une découverte tragique a secoué la région hier, alors qu’un corps sans vie a été retrouvé dans le parc national Niokolo Koba, à environ 12 kilomètres au sud-ouest de Oubadji, dans le département de Salémata.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb auprès de sources locales à Oubadji, c’est Thiara Boubane, une résidente d’Ethinangor, qui a fait la macabre découverte. Alors qu’elle était occupée à récolter du miel dans la région, elle est tombée sur le corps en état de putréfaction avancée.

La victime a été identifiée comme étant Béssanine Bangar, âgé de 40 ans et souffrant de déficience mentale. Résidant à Edalé, il était porté disparu depuis plus de deux mois, ajoutant une dimension encore plus sombre à cette tragédie.

À ce stade, les circonstances entourant la mort de Béssanine Bangar restent floues. Les autorités ont rapidement été alertées et les membres de la brigade de gendarmerie territoriale de Salémata se sont rendus sur les lieux pour mener les investigations nécessaires.

Sur instruction du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Kédougou, le corps sans vie a été inhumé sur place, marquant ainsi une fin prématurée et tragique à la vie de Béssanine Bangar.

Cette découverte choquante soulève des interrogations sur les mesures de sécurité dans la région et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants et les autorités locales. Une enquête approfondie devrait être menée pour élucider les circonstances exactes de cet événement tragique et rendre justice à la victime et à sa famille.

Manifestation à Ngor : Les Habitants Protestent contre l’Incursion Présumée de Blaise Compaoré sur leurs Terres

Une vague de colère a secoué les rues de la commune de Ngor ce mardi, alors que des résidents ont exprimé leur mécontentement en brandissant des pancartes et en arborant des brassards rouges. La cible de leur indignation ? L’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, rapporte Le Témoin.

Selon le journal, les manifestants accusent Blaise Compaoré de chercher à s’approprier un terrain situé dans la localité, sur lequel ils envisagent d’implanter des projets. Mamadou Ndiaye, président du collectif « Ngor Debout » à l’origine du mouvement de protestation, a déclaré : « En tant qu’autochtones, nous revendiquons ces terres. Celui qui est en face de nous, c’est le président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Nous n’accepterons pas qu’un chef d’État ou toute autre personne vienne prendre nos terres. »

Cette manifestation témoigne d’une profonde préoccupation parmi les habitants de Ngor, qui voient dans cette prétendue appropriation foncière une menace pour leurs intérêts et leur patrimoine local. La réaction vigoureuse des résidents souligne l’importance des enjeux liés à la propriété foncière et à la préservation des droits des communautés locales.

Il reste à voir comment cette affaire évoluera et si les revendications des manifestants seront prises en compte par les autorités compétentes. En attendant, cette mobilisation souligne l’importance de la vigilance et de la défense des intérêts locaux face à toute menace potentielle d’appropriation foncière.

Experts du FMI au Sénégal : Discussions Cruciales sur les Orientations Économiques

Une délégation d’experts du Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à séjourner une semaine au Sénégal à partir du vendredi prochain. Cette visite, rapportée par Le Quotidien, intervient à la suite de contacts établis à Washington, aux États-Unis, avec le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et leur homologue, le secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lô.

L’objectif de cette mission, selon le représentant-résident du FMI à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, est de poursuivre les discussions déjà engagées entre les parties concernant les orientations de politiques économiques et financières du nouveau régime sénégalais. Il souligne que cette visite permettra de procéder à une évaluation de la gestion économique du trimestre en cours, en vue de futures projections macroéconomiques.

Au cours de leur séjour, les experts du FMI rencontreront le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Parmi les sujets à l’ordre du jour, la revue du programme 2023-2026, initialement établi avec l’ancien régime et prévoyant un décaissement total de 1150 milliards de F CFA, sera examinée.

Cependant, une question cruciale demeure : le nouveau régime sénégalais acceptera-t-il de poursuivre ce programme ? Le Quotidien évoque deux possibilités : soit le programme est maintenu et une autre mission sera envoyée à Dakar en juin pour un suivi, soit la coopération sera suspendue en attendant de nouvelles négociations.

Cette visite revêt ainsi une importance capitale pour l’avenir économique du Sénégal et pour les relations avec le FMI. L’issue des discussions entre la délégation du FMI et les autorités sénégalaises aura des répercussions significatives sur les politiques économiques et financières à venir.

Deux hommes jugés pour acte contre-nature et transmission volontaire du VIH Sida

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’un procès inhabituel ce mardi 23 avril, mettant en cause un tailleur nommé C. A. Ndiaye et un technicien de surface du nom de K. Guèye. Les deux hommes étaient accusés d’acte contre-nature, avec une circonstance aggravante pour C. A. Ndiaye, qui était également accusé d’infection volontaire du VIH Sida à l’encontre d’une autre personne.

Les événements présumés se sont déroulés le 16 avril aux abords des grottes près de la porte du Millénaire. Selon les informations rapportées par L’AS, les deux accusés ont été surpris en flagrant délit d’ébats sexuels par des agents du commissariat de Rebeuss en patrouille. Conduits au poste de police, leurs déclarations ont été divergentes.

C. A. Ndiaye a admis les faits et a informé les policiers de sa séropositivité. Il a également mentionné avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, citant un individu résidant à la Médina comme son dernier partenaire avant K. Guèye.

K. Guèye, quant à lui, a affirmé qu’ils n’étaient pas en train de commettre l’acte au moment de l’intervention de la patrouille, affirmant qu’ils étaient simplement en train de discuter et qu’il s’est enfui en croyant les policiers être des agresseurs.

Lors du procès, K. Guèye a maintenu sa déclaration initiale, tandis que C. A. Ndiaye a changé sa version en affirmant avoir avoué sous la contrainte lors de l’enquête policière. Il a nié avoir eu des rapports sexuels avec son co-accusé.

Le procureur, estimant les faits établis, a requis une peine de deux ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés, qui sont en détention préventive depuis le 19 avril. Le tribunal rendra son verdict le 30 avril, mettant ainsi fin à cette affaire qui a suscité l’attention et la controverse.

Tragique accident à Kolda : Ibrahima Diallo, alias « Andi Faki », perd la vie

L’identité de la victime du tragique accident survenu lundi soir sur l’axe Kolda-Dioulacolon a été révélée. Il s’agit de Ibrahima Diallo, un ouvrier du bâtiment plus connu sous le surnom de « Andi Faki ». Agé d’une trentaine d’années, Diallo se déplaçait à vélo au moment de l’accident.

Selon les témoins, Diallo attendait sur le bas-côté de la route que passe un camion benne pour reprendre son chemin. Malheureusement, le chauffeur du camion a effectué une fausse manœuvre et a percuté violemment le cycliste, le traînant sur plusieurs mètres dans sa course.

Les sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux, ont retrouvé le corps partiellement déchiqueté de la victime. Quant au chauffeur du camion, il a été arrêté et placé en détention.

Originaire de Guinée-Bissau et célibataire sans enfant, « Andi Faki » résidait à Kolda, dans le quartier Cité Jardin Abdou Diouf, depuis plusieurs années. Sa mort tragique a plongé sa famille et ses proches dans le deuil et l’émotion.

L’émigration clandestine suscite l’inquiétude à Kafountine

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye est interpellé alors que le phénomène de l’émigration clandestine refait surface à Kafountine, selon des informations rapportées par Libération.

Des sources du quotidien alertent sur le retour des passeurs dans la région, qui continuent d’enrôler de jeunes candidats à l’émigration. Trois grandes embarcations auraient été utilisées pour acheminer des migrants en Espagne.

Le maire de Kafountine, David Diatta, confirme que deux départs ont été évités de justesse grâce à l’intervention des autorités. Tous les migrants à bord des deux pirogues ont été arrêtés et remis aux autorités compétentes.

Malgré ces interventions, les passeurs ne semblent pas découragés. Ils prospectent même dans les pays frontaliers tels que la Guinée-Bissau et la Gambie pour trouver de nouveaux candidats à l’émigration clandestine.

Cette résurgence du phénomène de l’émigration clandestine soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être des jeunes candidats, ainsi qu’à l’efficacité des mesures prises pour lutter contre ce fléau.

Le Dakarois Quotidien N°160 – du 24/04/24 – ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

🔴 ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal
🔴 Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Problématique de l’emploi, pouvoir d’achat… : Les secrétaires généraux des organisations syndicales reçus au palais

Les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives ont été reçus en audience par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce matin.
Les préoccupations du monde du travail et la recherche de pistes de solution, les problématiques liées à l’emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat et les conditions de travail ont été au cœur des échanges.
Au cours de cette rencontre, les leaders syndicaux ont salué la démarche et l’esprit d’ouverture du chef de l’Etat.

Atterrissage d’urgence d’un drone de l’Armée au Niger

Dans la nuit du 17 avril dernier, un drone de reconnaissance de l’Armée nigérienne, en mission de surveillance dans la zone de l’opération « Shara », a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence. L’incident s’est produit à environ un kilomètre à l’Ouest de la ville de Tahoua, une métropole située au Nord-Est de Niamey. C’est le site gouvernemental « Lesahel.org » qui rapporte cette information.

L’atterrissage forcé a provoqué un incendie, mais heureusement, celui-ci a été rapidement maîtrisé par les sapeurs-pompiers, limitant ainsi les dégâts. Fort heureusement, aucun dégât collatéral n’a été signalé.

Face à cet incident, l’armée nigérienne a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident. Il est important de souligner que le Niger est confronté à une menace terroriste constante, et que les drones sans pilote jouent un rôle crucial dans la collecte de renseignements et la surveillance des zones sensibles.

Cet incident met en lumière les défis et les risques associés à l’utilisation de drones militaires, mais souligne également l’importance de ces technologies dans la lutte contre le terrorisme et la protection de la sécurité nationale.

Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Quatre mois seulement après une modification législative ayant renforcé ses pouvoirs, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) au Sénégal pourrait connaître une nouvelle réforme significative sous l’égide du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette perspective de réforme vient avec une proposition inattendue : le retour de Nafi Ngom Keïta à la tête de l’institution.

L’OFNAC, établi en 2012 sous la présidence de Macky Sall, avait pour mission initiale de renforcer les efforts de transparence et de lutte contre la corruption au Sénégal. Nafi Ngom Keïta, une Inspectrice générale d’État respectée, avait été nommée à la tête de cette nouvelle entité, où elle avait gagné une réputation pour son intégrité et son engagement envers la lutte anti-corruption.

Le Président Diomaye Faye, semble-t-il, cherche à revigorer cette institution clé en invitant Keïta à reprendre son ancien poste. Cette proposition, faite lors d’une audience privée, souligne la volonté du président de redonner un nouvel élan à l’OFNAC, peut-être en réaction aux critiques sur son efficacité ou sa portée sous le régime précédent.

Les détails de la réforme proposée par le Président Faye ne sont pas encore publics, mais l’initiative indique une volonté de renforcer les mécanismes de contrôle et de lutte contre la corruption. Le retour de Keïta pourrait symboliser un désir de restaurer ou de renforcer la crédibilité de l’OFNAC, compte tenu de son historique et de sa stature dans le domaine de la gouvernance et de la transparence.

La proposition a suscité diverses réactions dans l’opinion publique et les médias. Pour beaucoup, le retour potentiel de Keïta serait vu comme une « revanche » après son départ de l’OFNAC, qui avait été perçu par certains comme politiquement motivé. Cependant, l’acceptation de cette offre par Keïta reste incertaine, et les implications de sa décision sont l’objet de nombreuses spéculations.

La réforme de l’OFNAC et le potentiel retour de Nafi Ngom Keïta à sa tête sont des développements qui pourraient avoir des répercussions significatives sur la lutte contre la corruption au Sénégal. Si Keïta accepte la proposition, cela pourrait marquer un tournant important pour l’OFNAC et signaler un engagement renouvelé envers des pratiques de gouvernance transparentes et efficaces sous la présidence de Diomaye Faye. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre les directions futures de la politique anti-corruption du Sénégal.

Kaolack / Spoliation du littoral : L’amicale des Amis du port dénonce une « mafia » et interpelle le gouvernement du président Diomaye Faye

À Darou Salam Ndangane, non loin de la nouvelle gare routière Nioro de Kaolack, les membres de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack et les résidents locaux se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’occupation irrégulière et le bradage de la façade maritime de la ville. Cette zone, prisée pour son emplacement stratégique, subit une pression croissante de la part des hommes d’affaires qui y construisent des stations d’essence et divers établissements commerciaux, exacerbant les tensions foncières.

Le président de l’Amicale, Abdoulaye Marone, a exprimé son inquiétude face à l’accélération de cette pratique, malgré les ordres de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) qui a récemment mandaté l’arrêt des travaux sur l’un des grands chantiers en cours. Cette décision souligne la nécessité de réguler plus strictement l’utilisation du sol pour préserver les ressources naturelles et le patrimoine de la communauté.

L’Amicale a également réfuté l’argument selon lequel le non-dragage du port de Kaolack serait un obstacle à la navigation de certains bateaux, une justification souvent avancée pour encourager des développements qui pourraient autrement être considérés comme inappropriés. « Cette thèse ne tient pas la route, car le port de Kaolack reçoit et peut bel et bien recevoir toute sorte de bateau », a affirmé Abdoulaye Marone, remettant en cause les motivations derrière le bradage intensif du foncier.

Face à cette situation, l’Amicale prévoit de rencontrer les autorités locales, y compris le gouverneur et le préfet de Kaolack, pour discuter de ces enjeux et trouver des solutions durables. L’objectif est de protéger l’intégrité de la façade maritime et d’assurer que son développement se fasse de manière équitable et respectueuse de l’environnement et des droits des habitants.

Abdoulaye Marone a également indiqué que si ces démarches ne conduisaient pas à des changements significatifs, l’Amicale envisagerait d’interpeller directement le président Bassirou Diomaye Faye pour qu’il intervienne afin de corriger ces injustices et de rétablir l’ordre dans la gestion du foncier à Kaolack.

La mobilisation des habitants de Darou Salam Ndangane et de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack met en lumière la complexité des défis fonciers urbains en Afrique de l’Ouest, où la croissance économique rapide et l’urbanisation posent de nouveaux défis en matière de gestion du sol et de planification urbaine. Cette affaire à Kaolack est un rappel crucial que le développement doit être géré de manière responsable pour protéger les intérêts des communautés locales tout en favorisant une croissance économique durable.

Arrestations pour Fraude Fiscale à FS Oil : Anciens et actuel DG déférés au Parquet

Dans une affaire qui secoue le secteur pétrolier sénégalais, Mamadou Bâ, l’actuel Directeur Général de FS Oil, ainsi que son prédécesseur, Daouda Gaye, ont été arrêtés et déférés au parquet suite à une enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette intervention fait suite à un soit-transmis du procureur de la République, basé sur une plainte déposée par la Direction générale des impôts et domaines (DGID) concernant des allégations de fraude fiscale et de détournements de deniers publics.

Les accusations portent sur des montants significatifs. Il est reproché à Mamadou Bâ une dette fiscale s’élevant à 412 millions 264 mille 516 francs CFA, accumulée durant son mandat à la tête de FS Oil entre 2019 et septembre 2020. Pour Daouda Gaye, qui a occupé le poste jusqu’en mai 2021, le passif fiscal est estimé à 513 millions 427 mille 617 francs CFA, couvrant la période jusqu’à septembre 2022.

FS Oil, une entreprise active dans la distribution de produits pétroliers, achète son carburant à la Société africaine de raffinage (SAR) pour le revendre ensuite, notamment à des stations-service. Selon les informations de la presse locale, les deux hommes auraient utilisé des méthodes similaires pour éviter le paiement des taxes dues. Ils auraient reconnu les montants dus, obtenu des moratoires de paiement, mais auraient ensuite vidé les comptes de l’entreprise avant d’émettre des chèques à l’ordre de la DGID, qui se sont avérés sans provision.

Daouda Gaye a tenté de minimiser sa responsabilité devant les enquêteurs en affirmant que lorsqu’il a quitté la direction de FS Oil, juste avant sa vente à un dénommé Sékou Fofana, la dette fiscale imputable à sa gestion n’était que de 51 millions de francs CFA. Il soutient que le reste de la dette s’est accumulé sous la gestion de Fofana, qui devrait en assumer la responsabilité.

Quant à Mamadou Bâ, il a invoqué des problèmes de trésorerie pour justifier l’incapacité de régler le montant total dû. En attendant de pouvoir payer, il a proposé une avance de 5 millions de francs CFA par chèque.

Les deux hommes sont maintenant tenus de s’expliquer devant le procureur de la République. Leur garde à vue a été suivie d’un défèrement au parquet, marquant une étape cruciale dans cette affaire complexe. Sékou Fofana, également visé pour des accusations similaires, est actuellement en Guinée, échappant aux autorités sénégalaises.

Cette affaire met en lumière les défis de la gestion fiscale dans les entreprises sénégalaises et souligne la nécessité d’une surveillance accrue et de mécanismes de contrôle plus efficaces pour prévenir la fraude fiscale et garantir la transparence dans la gestion des finances publiques.

PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : Le Sénégal ouvre une nouvelle ère 

 

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE). Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’a fait savoir au président du Conseil européen, Charles Michel, hier, lundi, lors de leur entrevue. Les contrats sur les secteurs de la pêche, de la sécurité, de la santé, entre autres, seront revus.

 

La rencontre récente entre le président du Conseil européen, Charles Michel, et le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été bien plus qu’une simple réunion protocolaire, ce lundi. Elle a marqué le début d’une nouvelle ère de collaboration entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE), caractérisée par une volonté commune de redéfinir leur partenariat à la lumière des défis actuels et des opportunités à saisir.

La coopération entre le Sénégal et l’UE, forgée par les liens historiques et géographiques étroits, s’est jusqu’à présent concentrée sur une multitude de domaines allant de l’hydraulique à l’énergie, en passant par l’agriculture, la santé, le transport, le numérique, la jeunesse et l’emploi. Cependant, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a précisé la nécessité d’une révision de cette collaboration afin de la rendre plus équitable et plus innovante.

Dans son discours, le chef de l’État a mis en avant une vision ambitieuse pour le Sénégal, basée sur un partenariat « gagnant-gagnant » où chaque partie contribue de manière équitable au développement économique et social. Cette vision s’appuie sur des priorités claires, en l’occurrence la promotion d’un modèle économique endogène d’industrialisation, la modernisation des infrastructures économiques et la réduction du déficit budgétaire.

Ce dernier point est une priorité absolue pour le Gouvernement du Sénégal, qui s’engage à améliorer la qualité des dépenses publiques. Dans cette optique, les investisseurs européens sont invités à contribuer aux efforts de développement, en particulier dans les secteurs prioritaires identifiés.

Les propositions du président Diomaye Faye ont été chaleureusement accueillies par le président Michel, qui a souligné l’importance du respect et de la confiance mutuelle dans un partenariat solide et durable. Les discussions ont également porté sur la nécessité de soutenir l’économie productive, les infrastructures et la formation professionnelle afin de renforcer les capacités du Sénégal à prospérer dans un environnement économique mondialisé.

Sur le front de la sécurité, les deux parties ont convenu de renforcer leur coopération dans la lutte contre les menaces régionales, en particulier la situation au Sahel et le terrorisme qui y sévit. Cette collaboration étroite vise à garantir la sécurité et la stabilité de la région, qui sont des préalables essentiels au développement économique et social.

En définitive, le président Faye a exprimé sa gratitude envers le président Michel pour son engagement en faveur d’une gouvernance mondiale plus équilibrée et inclusive, mettant en évidence leur engagement commun envers le renforcement de l’amitié et de la coopération entre le Sénégal et l’Union européenne. Cette volonté de travailler ensemble démontre la détermination du Sénégal à saisir les opportunités de partenariat offertes par l’UE pour promouvoir un développement durable et inclusif.

 

La Dakaroise

Enquête sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue : la DIC intervient

La Division des investigations criminelles (DIC) est actuellement chargée de faire la lumière sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue, survenue lors d’une perquisition à son domicile. Pour élucider les circonstances de ce décès, les enquêteurs ont placé en détention un indicateur de la brigade de recherches du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies.

Selon Les Échos, qui rapporte l’information, des membres de cette brigade sont impliqués dans la perquisition qui a abouti au décès du présumé trafiquant de drogue. Ils pourraient être eux-mêmes arrêtés dans le cadre de l’enquête en cours.

L’affaire remonte à l’année 2023, indique le journal. Les agents du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies auraient effectué une descente au domicile de la victime, soupçonnée d’être impliquée dans le trafic de drogue. Cependant, l’intervention aurait mal tourné, conduisant au décès du présumé trafiquant dans des circonstances troubles. Initialement, une enquête avait été ouverte par le commissariat des Parcelles Assainies, avant que le dossier ne soit transmis à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.

Face à l’insatisfaction de la famille de la victime concernant le suivi de l’enquête, celle-ci aurait réactivé le dossier après un changement de régime politique. Une nouvelle plainte aurait été déposée auprès du parquet de Dakar, qui a cette fois-ci confié l’affaire aux enquêteurs de la DIC, placés sous la direction du commissaire Adramé Sarr.

Restitution des véhicules de fonction : les ministres avec portefeuille déjà conformes

Selon Les Échos, les ministres avec portefeuille du dernier gouvernement de Macky Sall n’ont pas à s’inquiéter de l’affaire des véhicules de fonction à restituer. En effet, ces ministres auraient déjà rendu les voitures qui leur avaient été affectées depuis le jour de leur passation de service.

En revanche, l’obligation de restitution concerne les « autres ministres », tels que les ministres-conseillers, les ministres d’État et d’autres personnalités ayant bénéficié de véhicules de fonction. Ces derniers ont été sommés de restituer ces voitures au plus tard le mercredi 24 avril.

Concernant les maisons de fonction, Les Échos rapporte que tous les occupants devront rendre leur clé dans un délai de deux mois. Cette mesure semble s’inscrire dans une volonté de normalisation et de transparence dans l’utilisation des biens publics au sein de l’administration sénégalaise.

Réforme possible de l’OFNAC : Nafi Ngom Keïta sollicitée pour reprendre les rênes

À peine quatre mois après avoir consolidé ses pouvoirs par une décision de l’Assemblée nationale, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) du Sénégal pourrait faire l’objet d’une nouvelle réforme. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président Diomaye Faye a exprimé le souhait de voir Nafi Ngom Keïta, première présidente de l’institution, revenir à sa tête et participer à cette démarche de réforme.

Cette proposition a été faite lors d’une audience accordée par le chef de l’État à l’ancienne Inspectrice générale d’État. Alors que la réponse de Nafi Ngom Keïta reste inconnue pour le moment, Le Quotidien spécule sur une éventuelle revanche pour elle si elle accepte ce retour. Cependant, les contours de la réforme envisagée par le Président Bassirou Diomaye Faye demeurent flous.

L’OFNAC, créée en 2012 à l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, joue un rôle crucial dans la lutte contre la fraude et la corruption au Sénégal. Une éventuelle réforme de l’institution, associée au retour éventuel de Nafi Ngom Keïta, pourrait avoir des implications significatives dans la lutte contre ce fléau et dans la gouvernance publique du pays.

La Cour suprême examinera le recours contre la déclassification de la bande des filaos

La Cour suprême du Sénégal examinera ce jeudi le recours en annulation visant le décret portant déclassification de la bande des filaos, signé le 5 avril 2023 par l’ancien président Macky Sall. Cette décision fait suite à une action en justice déposée par l’association Action pour la justice environnementale (AJE), selon les informations rapportées par Sud Quotidien.

L’AJE affirme que la déclassification de cette bande, réputée pour sa valeur écologique significative, constitue une violation des dispositions nationales et des conventions internationales en matière environnementale. L’association estime que cette décision ne vise aucun objectif d’intérêt général et serait motivée par des intérêts privés.

Dans sa note transmise à la Cour suprême, l’AJE souligne que la zone en question, couvrant une bande de filaos, joue un rôle crucial dans la protection contre l’érosion côtière, la lutte contre l’avancée de la mer, la régulation des vents et l’amélioration de la qualité de l’air. L’absence d’évaluation environnementale préalable et le manque d’utilité publique du décret sont également pointés du doigt par l’association.

Selon l’AJE, le terrain concerné par le déclassement fait partie des zones classées en vertu de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national. Il s’étend sur une superficie de 826 hectares, allant du rond-point Gadaye à Guédiawaye, en passant par Yeumbeul-Nord, Malika et Tivaouane peul. Le président Macky Sall avait justifié la signature du décret en invoquant le Plan d’urbanisme de détails (PUD), une justification contestée par l’AJE.

Cette affaire soulève des questions cruciales quant à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles au Sénégal. La décision de la Cour suprême pourrait avoir un impact significatif sur la préservation de cette bande écologiquement importante.

Réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar : Quelle direction après la présidentielle ?

Les députés membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sont convoqués en réunion ce mardi à l’Assemblée nationale. Cette rencontre revêt une importance particulière étant donné qu’il s’agit de la première depuis la présidentielle du 24 mars dernier et la défaite du candidat soutenu par la majorité, Amadou Bâ.

Bien que l’ordre du jour de cette réunion n’ait pas été précisé, il est évident que les discussions se dérouleront dans un contexte politique tendu marqué par un échange de piques entre les nouveaux tenants du pouvoir et la nouvelle opposition.

La réaction du président du groupe Benno, Abdou Mbow, aux propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, est révélatrice de cette tension. Ce dernier avait suggéré que toute motion de censure contre l’attelage dirigé par Ousmane Sonko serait mal inspirée de la part des députés de la majorité. Abdou Mbow a perçu ces propos comme une menace et a affirmé que l’initiative d’une motion de censure est une prérogative des députés de la majorité, une décision qui ne saurait être remise en question.

Cette réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar intervient donc à un moment crucial de la vie politique sénégalaise, où les différentes forces politiques redéfinissent leurs positions et leurs stratégies après les résultats de l’élection présidentielle. Les discussions qui auront lieu lors de cette réunion pourraient fournir des indications sur la direction que prendra la majorité parlementaire dans les mois à venir.

Un berger condamné pour coups et blessures volontaires à Louga

Gorgui Ka, un berger de la région de Louga, a été jugé devant le tribunal de grande instance de la ville pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (ITT) de 45 jours, ainsi que pour détention d’arme sans autorisation administrative. Sa victime, A. Sow, également berger, a témoigné contre lui lors de l’audience.

Selon le récit du plaignant, A. Sow, les faits se sont déroulés alors qu’il se reposait au pied d’un arbre après une demi-journée de travail. Gorgui Ka serait arrivé sur les lieux et aurait commencé à écouter de la musique avec son téléphone portable. A. Sow aurait exprimé son désaccord sur la qualité de la musique, ce à quoi Gorgui Ka aurait réagi en l’insultant et en le frappant avec une machette, lui fracturant le bras et le blessant gravement.

Cependant, l’accusé a contesté cette version des faits, affirmant avoir agi en légitime défense. Il aurait rencontré A. Sow en chemin alors qu’il conduisait son troupeau vers son village. Deux enfants faisaient paître leurs bêtes sur son chemin et Gorgui Ka leur aurait demandé de les regrouper pour lui permettre de passer. C’est à ce moment-là qu’A. Sow aurait surgi et l’aurait attaqué avec un bâton, le forçant à riposter avec son arme pour se défendre.

Malgré le témoignage de Gorgui Ka, le juge ne l’a pas convaincu et l’a condamné à deux ans de prison ferme. De plus, il a ordonné à l’accusé de verser deux millions de francs CFA à sa victime en guise de dédommagement pour les préjudices subis. Cette affaire soulève des questions sur la légitime défense et met en lumière les tensions potentielles entre les éleveurs dans les zones pastorales.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24
Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24

Traité bilatéraux d’investissement: 400 milliards « face » à la DGID

Les 18 traités bilatéraux d’investissement que notre pays a signés avec les pays partenaires sans en évaluer l’impact fiscal génèrent une perte considérable de revenus directs et indirects pour le Sénégal, c’est aussi une Source de déséquilibre majeur et injuste dans nos relations économiques bilatérales.

Avec les découvertes de pétrole et de gaz, c’est presque un montant annuel considérable de 250 milliards à 400 milliards qui peut légalement échapper à la DGID notamment dans les phases de production, et pire avec l’ingérence du contenu local par des sociétés étrangères à travers des filiales créées et enregistrées sur notre territoire ou dans la zone Ohada.

Les TBI sont avant tout des instruments juridiques coloniaux qui prolongent les relations de domination économique et financière entre les colonies, souvent les pays du Sud, et les investisseurs directs et indirects du Nord. Il s’agit d’accords internationaux entre pays partenaires, visant à faciliter les investissements directs des entreprises d’un pays, généralement économiquement développé, dans un autre pays en développement.

A la fin de l’indépendance, il y a plus de 60 ans, la France fut le premier pays auquel nous restions liés par un TBI, la métropole contrôlait déjà 60% de l’économie sénégalaise. Les États-Unis, le Canada et d’autres pays d’Europe occidentale ont suivi. Il s’agit d’une extension de la division internationale de la production en permettant aux multinationales de continuer à investir leurs bénéfices dans les pays d’accueil pour leur expansion et leur croissance.

Aucun gouvernement au Sénégal depuis Senghor n’a à ce jour évalué l’impact budgétaire des TBI ; au contraire pour la France, les USA, la Grande-Bretagne et le Canada, le désavantage fiscal s’est aggravé, notamment avec les clauses de prescription de résultats qui ont un effet dévastateur surtout avec l’exploitation de nos hydrocarbures par les majors européennes, américaines et australiennes. Au début des années 2000, pour accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de ses infrastructures, le régime libéral n’a pas hésité, en complément des TBI, à accorder des conventions interdisant la double imposition aux multinationales du BTP et aux fonds arabes d’infrastructures. , portugais et espagnol. Comme prix à payer pour l’attractivité des investissements directs étrangers.

Selon l’OCDE, favoriser la protection des investisseurs internationaux aurait coûté à l’Afrique 25 milliards par an, soit plus que les remboursements trimestriels de la dette du continent, une manière de comprendre les super profits des multinationales en Afrique.

A l’aube de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et de l’émergence des fonds d’infrastructures – Matiere SA et Ellipse Projects SA, Meridiam etc. – des cotraitants et joint-ventures dans le primaire, le secondaire et les infrastructures’ offshore, selon mes calculs, il y’a 400 milliards de cadeaux fiscaux aux titres des TBI qui échappent à la DGID, auxquels il faut ajouter les profits et bénéfices du ciment, des télécommunications, des mines et carrières, de la banque et des services financiers, des services de construction et d’infrastructures comme les péages, c’est une agrégation qui pourrait atteindre environ 1 200 milliards par an au nez et sous le nez de la DGIG.

Un billion de FCFA immédiatement rapatrié en France avec la facilité de la convertibilité fixe du FCFA en euro. C’est pourquoi il faut abroger le FCFA qui est une monnaie qui facilite les flux financiers illicites……… Cela représente donc deux fois plus de prêts, dons et subventions que l’aide publique bilatérale au développement


Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial Primature
Expert et Consultant en Infrastructures
Specialiste en Politique Energétique

Oublié de la rencontre entre Diomaye et le secteur privé: Sérigne Mboup dénonce l’attitude de la Présidence

Le mardi 23 avril, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, tiendra une réunion très attendue avec les acteurs du secteur privé pour discuter des moyens de combattre la cherté de la vie et envisager des réductions sur les denrées de première nécessité. Cette initiative, promise durant sa campagne et réaffirmée dans ses premiers discours officiels, vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens concernant l’inflation et le coût de la vie.

Cependant, cette rencontre est déjà assombrie par une controverse notable : l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers de cette réunion stratégique. Les présidents de ces deux entités, Serigne Mboup et Idrissa Dièye, ont exprimé leur mécontentement à travers un communiqué conjoint, critiquant la décision de la Présidence de ne pas les inclure dans les discussions.
Le communiqué souligne que « Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambre des métiers) n’y ont pas été conviées ». Ils ont également rappelé que, conformément à la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989, leur participation est cruciale pour la mise en œuvre effective de la politique de l’État en matière de promotion des opérateurs économiques et du commerce.
L’exclusion de ces chambres consulaires soulève des questions sur l’approche de la nouvelle administration envers les partenaires traditionnels et les structures établies. Les chambres de commerce, en particulier, jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des entreprises et des artisans, et leur absence pourrait limiter la portée et l’efficacité des décisions qui seront prises.
Cette situation pourrait également signaler une potentielle redéfinition des relations entre l’État et les acteurs du secteur privé sous la présidence de Faye, qui semble privilégier une approche peut-être plus directe ou sélective dans ses interactions avec le secteur privé.
La réunion de mardi est donc cruciale non seulement pour ses résultats potentiels sur la politique économique mais aussi pour ce qu’elle révèle sur la dynamique politique interne et la stratégie du nouveau président. Comment cette exclusion affectera-t-elle la coopération future entre l’État et les chambres consulaires ? Reste à voir si cette démarche engendrera des tensions supplémentaires ou si elle ouvrira la voie à de nouvelles formes de dialogue et de collaboration..

Mariama Massaly
correspondante a kaolack.

Crise au PDS: Sérigne Momar Sokhna évincé pour soutien controversé à Amadou Ba

Dans un retournement de situation qui a secoué les fondations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Sérigne Momar Sokhna, l’ex-président de la Fédération Rurale du PDS de Latmingué, a été remplacé ce lundi par Diaraf Ndao. Cette décision fait suite à une réunion cruciale tenue le dimanche 21 avril par l’instance locale du parti, déclenchée par le soutien controversé de Sokhna à Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

Sokhna, qui avait activement soutenu Ba sans l’aval officiel de son parti, s’est retrouvé au centre d’une controverse qui a exacerbé les tensions internes au sein du PDS. Ce soutien non autorisé a non seulement semé la discorde mais a aussi remis en question les lignes de fidélité et de discipline au sein du parti, traditionnellement aligné contre la coalition au pouvoir. La réunion de dimanche visait donc à réaffirmer l’unité et la cohérence du parti face aux agissements jugés solitaires de Sokhna.
Dans une déclaration passionnée, Sokhna a défendu son bilan et ses contributions au parti, soulignant son rôle dans l’expansion et la revitalisation de la base politique du PDS à Kaolack. « Depuis que je suis porté à la tête du PDS en août 2023, j’ai pu offrir à la formation du président Abdoulaye Wade une nouvelle carrure politique dans la banlieue kaolackoise, » a-t-il affirmé. Il a également mis en lumière ses efforts dans la massification territoriale, essentielle pour le renforcement du parti dans des zones stratégiques.
Face à son éviction, Sokhna n’a pas caché son amertume et a directement interpellé le leadership du parti, y compris Karim Meissa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et figure centrale du PDS. Sokhna a exprimé sa détermination à combattre ce qu’il perçoit comme des tentatives de le marginaliser, voire de le sacrifier pour des intérêts politiques internes. « Il y a des gens qui souhaitent me sacrifier, mais je prendrai toutes mes responsabilités pour faire face à eux, » a-t-il déclaré, indiquant une possible fracture au sein du parti.
Cette éviction pose des questions cruciales sur la stabilité et l’unité du PDS, un parti déjà confronté à des défis significatifs sur la scène politique nationale. L’affaire Sokhna pourrait exacerber les luttes internes et influencer négativement la perception publique du parti, à un moment où la solidarité et la cohésion sont particulièrement nécessaires.
Le cas de Sokhna souligne également la complexité des dynamiques politiques au Sénégal, où les alliances et les soutiens peuvent souvent déterminer non seulement les carrières politiques individuelles mais aussi les trajectoires des partis dans leur ensemble. Le PDS se trouve à un carrefour, devant naviguer entre la préservation de sa doctrine et l’adaptation à un environnement politique en constante évolution.
Les prochains mois seront déterminants pour le PDS et pour Sokhna, alors que le parti cherche à reconsolider son unité et à se positionner efficacement en vue des prochaines échéances électorales. La manière dont ces tensions internes seront résolues pourrait bien définir l’avenir du parti et de ses ambitions politiques au Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24 – PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES

🔴 PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES
🔴 AUDIT DE LA SEN’EAU ET LA SONES : UNE CONSULTATION PROCHAINE DES DOSSIERS DU MACKY

Renforcement de la lutte contre la corruption dans le secteur extractif au Sénégal

Le secteur extractif représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, fournissant des revenus vitaux et des ressources naturelles cruciales pour le développement du pays. Cependant, la corruption demeure un défi majeur, entrainant d’importantes pertes financières et sapant le potentiel de croissance économique.

Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, l’organisation NRGI, à travers son Programme Traces en collaboration avec l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) et les ministères de tutelle, organise un atelier visant à renforcer les capacités des agents de l’État en matière de lutte contre la corruption et de contrôle budgétaire dans le secteur extractif. L’objectif est d’améliorer la transparence et la reddition de comptes dans ce domaine crucial de l’économie sénégalaise.

Selon Mamadou Seck, Manager régional de NRGI Afrique francophone, la corruption reste un problème urgent dans de nombreux pays riches en ressources. Un cas sur cinq de corruption transnationale se produit dans le secteur extractif, selon une note d’orientation de l’ITIE. Les pratiques corruptives peuvent prendre différentes formes, telles que les pots-de-vin, les détournements de fonds, le népotisme et le trafic d’influence.

Le secteur extractif est particulièrement vulnérable à la corruption en raison de l’ampleur de ses revenus, de la diversité des acteurs impliqués et de sa complexité. Les pratiques corruptives peuvent se manifester à tous les niveaux de la chaîne de valeur, de l’octroi des licences aux dépenses socio-environnementales en passant par le commerce des matières premières et le recouvrement des recettes.

Moustapha Fall, responsable des affaires juridiques à l’ITIE Sénégal, souligne que les pays africains perdent des sommes considérables en raison de la corruption, du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale. Il est crucial d’analyser la vulnérabilité à la corruption sur toute la chaîne de valeur de l’industrie extractive, notamment en ce qui concerne l’octroi des contrats et la collecte des revenus.

Dans cette optique, NRGI a développé un outil de diagnostic de la corruption, testé avec succès dans d’autres pays, qui sera présenté lors de l’atelier aux agents de l’État sénégalais. Cet outil permet d’identifier et d’analyser les risques de corruption et d’orienter les réformes nécessaires pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif du Sénégal.

Arrestation à Kolda : Un couple accusé de maltraitance sur une fillette mineure

La police de Kolda a récemment procédé à l’arrestation d’un couple originaire d’un pays voisin, résidant dans le quartier Hillèle de la commune de Kolda. Les accusations portées contre ce couple sont graves : des sévices corporels infligés à une jeune fille mineure qui leur avait été confiée depuis leur mariage.

Selon des sources proches de l’affaire, la victime, une fillette âgée de seulement quatre ans, aurait été régulièrement victime de maltraitance de la part du couple adoptif. Ces actes cruels auraient inclus des brûlures causées par une cuillère chauffée, infligeant ainsi de graves lésions sur ses fesses déjà vulnérables. C’est un voisin, alarmé par les cris de la jeune fille, qui a alerté les autorités compétentes, conduisant à l’arrestation du couple.

Actuellement en détention préventive, le couple devra comparaître devant la justice pour répondre de ses actes odieux. Les habitants du quartier Hillèle expriment leur indignation face à cette maltraitance, jugée ignoble, et réclament que la justice soit rendue. La protection des enfants, en particulier des plus vulnérables, est une priorité absolue pour les autorités et pour la société, qui ne doivent tolérer aucune forme de maltraitance envers les tout-petits.

Cette affaire souligne l’importance de la vigilance collective et de la réactivité des autorités pour protéger les enfants contre toute forme de violence et d’abus. Il est essentiel que de telles situations soient traitées avec la plus grande fermeté pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants dans notre société.

Le Parti socialiste se penche sur l’élection présidentielle et son avenir lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national

Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Parti socialiste (PS) et Secrétaire générale, a convoqué les membres du Secrétariat exécutif national pour une réunion cruciale jeudi prochain. L’objectif principal de cette rencontre, comme indiqué dans un communiqué publié par Abdoulaye Wilane, porte-parole du parti, sera d’analyser les résultats de l’élection présidentielle et de discuter de l’avenir du Parti socialiste.

La réunion, qui marquera la 96e séance du Secrétariat exécutif national, se tiendra à la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor le 25 avril 2024, à 16 heures. Les membres sont appelés à participer activement à cette discussion qui abordera les enseignements à tirer de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et les perspectives politiques à envisager pour le parti.

Il est clair que cette réunion revêt une importance capitale pour le PS, car elle permettra d’évaluer le positionnement du parti dans le paysage politique actuel, ainsi que de déterminer les orientations stratégiques à suivre pour l’avenir. En cette période de transition politique, où de nombreux partis réévaluent leurs stratégies et leurs alliances, le PS cherche à clarifier sa position et à définir sa trajectoire politique.

Cette convocation témoigne de l’engagement du Parti socialiste à rester au cœur du débat politique national et à jouer un rôle actif dans la vie démocratique du pays. Les membres du Secrétariat exécutif national sont appelés à contribuer à cette réflexion collective et à œuvrer pour le renforcement et le rayonnement du parti dans le paysage politique sénégalais.

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Visite de Charles Michel à Dakar : Renforcement des liens entre le Sénégal et l’Union Européenne

Charles Michel, président du Conseil européen, est attendu à Dakar ce lundi 22 avril pour une série de rencontres diplomatiques de haut niveau, incluant des discussions avec Yacine Fall, ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, et une audience importante avec le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

L’entrevue entre Charles Michel et le président Faye est programmée à 19h GMT. Les discussions porteront sur plusieurs thèmes cruciaux tels que l’état de la coopération multilatérale entre le Sénégal et l’Union Européenne, avec un focus particulier sur les domaines de l’énergie, de la migration, et de l’exploitation des ressources naturelles. Ces sujets sont d’une importance capitale tant pour le Sénégal que pour l’Union Européenne, car ils touchent directement aux défis et opportunités partagés dans les contextes économique, environnemental et social.

Cette rencontre offre une plateforme idéale pour le président Faye de présenter en détail sa vision du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Europe. Depuis son accession au pouvoir, le président Faye a régulièrement souligné son engagement envers une coopération renforcée avec la communauté internationale, cherchant à positionner le Sénégal comme un partenaire stratégique clé dans diverses initiatives globales.

La visite de Charles Michel marque également un moment significatif pour renforcer les liens politiques et économiques entre l’Afrique et l’Europe, dans un contexte mondial où les questions de développement durable, de gestion des flux migratoires et de sécurité énergétique sont de plus en plus interconnectées. Elle souligne l’importance du dialogue continu et de la collaboration entre les nations pour adresser ces enjeux complexes de manière efficace et mutuellement bénéfique.

Les attentes sont élevées pour que cette visite débouche sur des engagements concrets et des initiatives renouvelées, renforçant ainsi le partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Les résultats de ces discussions pourraient avoir des répercussions importantes non seulement pour les deux parties, mais aussi pour la stabilité et le développement économique de la région ouest-africaine.

QNET se dissocie des allégations de trafic d’êtres humains et clarifie son modèle commercial

Dans une récente déclaration, QNET a réagi aux allégations selon lesquelles l’entreprise serait liée à un réseau de trafic d’êtres humains, suite à l’arrestation de 24 personnes dans le district Liberté 1, impliquant des Guinéens, des Gambiens et des Sénégalais. L’entreprise a catégoriquement nié toute association avec ces activités et a mis en garde contre la description erronée de son modèle commercial.

QNET, une entreprise leader spécialisée dans le style de vie et le bien-être, utilise un modèle commercial de vente directe pour proposer une gamme variée de produits exclusifs visant à promouvoir une vie plus saine et équilibrée. Son portail de commerce électronique permet aux clients du monde entier d’accéder à ces produits, tandis que de nombreux clients choisissent de devenir des distributeurs indépendants pour bénéficier de commissions sur les ventes.

L’entreprise souligne qu’elle ne tolère pas la migration illégale ou la traite des êtres humains et que ses activités peuvent être menées légalement à distance, sans nécessiter de déplacements entre les pays. M. Biram Fall, directeur général régional de QNET pour l’Afrique subsaharienne, a fermement rejeté les allégations et s’est engagé à changer les perceptions du public sur l’entreprise.

QNET a également lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Dites non au Sénégal » pour informer les communautés sur les dangers des offres d’emploi frauduleuses qui pourraient conduire à la traite des êtres humains. Cette campagne comprend des publicités radiophoniques, des panneaux d’affichage et des initiatives sur les médias sociaux.

En outre, l’entreprise collabore avec les agences de sécurité et gouvernementales pour empêcher toute utilisation abusive de son nom et faciliter les poursuites pénales contre ceux qui exploitent sa marque à des fins d’escroqueries ou d’activités illégales. Une ligne d’assistance téléphonique de conformité WhatsApp a été mise en place pour signaler les activités contraires à l’éthique.

QNET, depuis sa création en 1998, s’est engagé à fournir des produits de haute qualité et à promouvoir le bien-être, tout en respectant les normes les plus élevées de l’industrie. L’entreprise est membre de plusieurs associations de vente directe à travers le monde et est également impliquée dans le parrainage de plusieurs événements sportifs mondiaux, mettant en avant son engagement envers l’excellence.

Les Forces Armées Maliennes neutralisent un chef terroriste dans la région de Tombouctou

Le 19 avril dernier, les Forces Armées Maliennes ont remporté une victoire significative en mettant fin à l’activité d’un chef terroriste opérant dans la région de Tombouctou. Alkalifa Sawri, connu pour son implication dans de nombreuses attaques, a été neutralisé lors d’une opération spéciale menée entre Douetire et Acharane.

Ce criminel, responsable d’attaques répétées contre les Forces Armées Maliennes, ainsi que d’incidents violents tels que des tirs d’obus et des braquages contre des civils le long de la route Tombouctou-Goundam, était activement recherché par les autorités.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’une offensive plus large lancée il y a quelques mois par les Forces de Défense et de Sécurité du Mali. L’objectif de cette offensive est d’éliminer les groupes armés et les criminels afin de reconquérir le territoire national. Jusqu’à présent, cette initiative a permis de neutraliser plusieurs chefs terroristes et bandits, démontrant ainsi la détermination des autorités maliennes à assurer la sécurité et la stabilité dans la région.

L’importance de la lutte contre le changement climatique en Afrique : Vers une prise de conscience renforcée

Des chercheurs et des experts du développement se sont réunis à Addis-Abeba pour discuter des défis posés par le changement climatique en Afrique et de l’urgence d’agir. Lors de cette réunion préliminaire au dixième Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD), un consensus s’est dégagé sur la nécessité de renforcer les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) pour une action climatique plus efficace sur le continent.

Les CDN, qui représentent les engagements pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, ont été au cœur des discussions. Les participants ont souligné que ces contributions doivent être plus pertinentes et inclusives pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique.

Une des principales préoccupations exprimées lors de la réunion a été l’importance de placer les politiques d’adaptation au changement climatique au centre des agendas nationaux. Les projets de développement financés doivent être évalués avec soin pour s’assurer qu’ils contribuent efficacement à la résilience des communautés africaines face aux défis climatiques.

Achil Yamen, chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a souligné la nécessité d’une approche plus inclusive dans les négociations climatiques mondiales. Il a plaidé en faveur d’une participation accrue des acteurs africains dans l’élaboration et la mise en œuvre des CDN, afin de garantir qu’elles reflètent véritablement les réalités et les besoins du continent.

Les participants ont également souligné l’importance de diversifier les sources d’énergie en Afrique pour garantir un approvisionnement énergétique durable et résilient. Ils ont appelé à un investissement accru dans les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, le solaire et l’éolien, tout en reconnaissant la nécessité de recourir également à des sources d’énergie plus traditionnelles.

Enfin, les participants ont insisté sur l’importance d’une volonté politique forte de la part des États africains pour mettre en œuvre des stratégies de lutte contre le changement climatique. Ils ont appelé à une collaboration accrue entre les pays africains pour élaborer des CDN plus solides et mieux adaptées aux défis climatiques auxquels le continent est confronté.

En conclusion, cette réunion a souligné l’importance cruciale de l’action climatique au niveau national en Afrique. Il est essentiel que les CDN soient renforcées et mises en œuvre de manière efficace pour garantir un avenir durable pour les générations futures sur le continent.

Le Fact-Checking : Un remède contre la désinformation en Afrique

Le fact-checking, ou vérification des faits, se présente comme un antidote essentiel dans la lutte contre la désinformation qui sévit sur le continent africain. Cet outil journalistique, dont l’importance a été soulignée lors d’un séminaire à Rabat, au Maroc, par Tolida Apollinaire Agba, rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB), offre une opportunité précieuse pour restaurer la confiance entre les médias traditionnels et les citoyens.

Face à la propagation rapide des fausses informations sur les plateformes en ligne, le fact-checking permet aux journalistes de revenir à l’essence même de leur métier : vérifier la véracité des informations et fournir des rapports précis et fiables à leur public. Cette pratique offre ainsi un contrepoids indispensable à la diffusion de fausses nouvelles qui alimentent souvent la méfiance du public envers les médias traditionnels.

L’intégration du fact-checking dans le journalisme africain n’est pas seulement une réponse à la crise de confiance actuelle, mais aussi une occasion de renforcer la crédibilité des médias traditionnels et de les positionner comme des gardiens de l’information authentique et vérifiée. En outre, cette pratique peut contribuer à responsabiliser les acteurs politiques et à décourager la propagation de discours démagogiques et exagérés.

Cependant, le fact-checking ne vient pas sans ses propres défis. La viralité rapide des fausses informations en ligne rend parfois difficile pour les fact-checkeurs de contrer leur propagation. Malgré cela, l’adoption de techniques de fact-checking peut aider à rétablir la confiance du public dans les médias traditionnels et à promouvoir une culture de transparence et de vérité dans le paysage médiatique africain.

Le séminaire, qui a rassemblé des journalistes d’agences de presse africaines venus de différents pays, a également été l’occasion de plaider en faveur de la création de plateformes spécialisées dans la vérification des informations et des contenus multimédia. De telles initiatives pourraient renforcer les capacités des journalistes africains dans le domaine du fact-checking et les doter des outils nécessaires pour lutter efficacement contre la désinformation.

En conclusion, le fact-checking émerge comme un instrument précieux pour les journalistes africains dans leur quête de vérité et d’intégrité journalistique. En renforçant leurs compétences dans ce domaine et en adoptant des pratiques de vérification rigoureuses, les médias africains peuvent jouer un rôle crucial dans la préservation de la démocratie et de la liberté d’expression sur le continent.

Les Parlementaires Africains Saluent la Maturité Démocratique du Sénégal lors de la Conférence de l’APF à Maurice

La récente réunion de la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, a été l’occasion pour les parlementaires africains de saluer la maturité démocratique du Sénégal. Sous la direction du président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, cette conférence a été l’occasion de reconnaître le rôle crucial joué par le pays dans le processus d’alternance politique paisible et transparente.

Dans un communiqué officiel, les parlementaires ont exprimé leur fierté envers le peuple sénégalais pour avoir assumé sa mission avec responsabilité et avoir pleinement joué son rôle tout au long du processus électoral. Ils ont également décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal pour son engagement en faveur de la démocratie et de la transparence.

Un hommage particulier a été rendu au président sortant, Macky Sall, pour son leadership et l’organisation réussie de l’élection présidentielle. De même, les parlementaires ont chaleureusement félicité le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour sa prise de fonction dans un esprit de cordialité et de respect des institutions.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a souligné l’importance de cette réunion et a abordé les principaux sujets de préoccupation des parlementaires africains. Il a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de Maurice ainsi qu’avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun, renforçant ainsi les liens de coopération entre les pays africains membres de l’APF.

En reconnaissance de son engagement en faveur de la Francophonie et du dialogue des cultures, le Premier ministre de la République de Maurice, Pravind Kumar Jugnauth, s’est vu remettre l’insigne de la pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par le président de la Conférence, Amadou Mame Diop. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique, a symbolisé l’engagement commun en faveur des valeurs de la Francophonie et de la coopération internationale.

Coopération Hydro-Diplomatique en Afrique : Vers une gestion renforcée des bassins transfrontaliers

Lors d’un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale, le Haut-commissaire de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a souligné l’impératif pour les Etats africains de renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers. Cette rencontre, réunissant plusieurs représentants d’organismes de gouvernance des bassins transfrontaliers, a été l’occasion de débattre des enjeux liés à la gestion collaborative des ressources en eau.

Hydro-diplomatie : Une réponse face aux conflits liés à l'eau en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Mohamed Abdel Vetah a plaidé en faveur du développement de formations en hydro-diplomatie destinées aux futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources transfrontalières d’eau en Afrique. Selon lui, ces programmes de formation sont essentiels pour renforcer les capacités des acteurs impliqués et favoriser une approche collaborative dans la résolution des problèmes liés à l’eau.

L’atelier a également été l’occasion de souligner l’importance de s’inspirer des expériences réussies d’autres pays, notamment les Etats-Unis et la Suisse, en matière de gestion des ressources en eau et de diplomatie bleue. La diplomatie bleue, axée sur la coopération et la gestion durable des océans et des ressources en eau, peut jouer un rôle crucial dans la prévention des conflits et la promotion de la paix entre les nations.

Malgré les progrès réalisés dans la coopération transfrontalière, Mohamed Abdel Vetah a souligné que des défis persistent, notamment en ce qui concerne la fragilité de la coopération et la rareté croissante des ressources en eau. Il a appelé les pays africains à travailler ensemble pour prévenir les conflits liés à l’eau et optimiser l’utilisation des ressources de manière pacifique, équitable et durable.

Mohamed Abdel Vetah a salué le leadership du Sénégal dans le domaine de l’hydro-diplomatie et a encouragé les autres pays africains à suivre cet exemple. Il a souligné que la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS a permis une collaboration fructueuse sur de nombreux projets bénéfiques pour les populations locales.

Investissements importants dans le secteur de l’eau : le Ministre annonce un audit

Le Ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dièye, a déclaré lors d’une visite dans les services de son département ministériel que des investissements significatifs ont été réalisés en faveur du secteur de l’eau. Il a également annoncé qu’un audit sera effectué pour évaluer l’utilisation des fonds alloués.

Selon le Ministre, il est crucial de faire un diagnostic approfondi pour évaluer l’efficacité des investissements et déterminer les domaines nécessitant des améliorations. « Il faut faire un diagnostic, évaluer, auditer pour savoir où cet argent est allé, à quoi ça a vraiment servi », a-t-il déclaré.

Le Ministre a souligné que bien que des progrès aient été réalisés en termes d’équipements et de résultats, il est important de chercher constamment à s’améliorer. Les audits, conformes aux instructions du Président de la République, débuteront dans les meilleurs délais.

En ce qui concerne le contrat d’affermage entre la SONES et la Sen’ Eau, le Ministre a insisté sur la nécessité de garantir que les citoyens aient accès à une eau de qualité, en quantité suffisante et à des coûts raisonnables. Il a également souligné l’importance de mettre en place un organisme de régulation pour encadrer le secteur de l’eau, similaire à ceux des télécommunications et de l’énergie.

Le Ministre a conclu en affirmant que les experts étudient toutes les options pour répondre à la vision du Président de la République en matière d’approvisionnement en eau, dans le but de permettre aux Sénégalais d’avoir accès à une eau de qualité et abordable.

Exclusion des Chambres de Commerce : Serigne Mboup et Idrissa Diéye Réagissent

Une réunion cruciale présidée par le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, visant à trouver des solutions à la cherté de la vie en abaissant les prix des denrées de première nécessité, a soulevé des remous après l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers de la liste des participants. Dans un communiqué conjoint, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, respectivement présidents de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers, ont exprimé leur consternation face à cette décision.

Les deux présidents ont fait part de leur surprise et de leur désapprobation quant à l’absence de leurs institutions à cette réunion cruciale. Ils ont souligné l’importance des chambres consulaires dans la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales de l’État, en vertu de la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989. De plus, ils ont fait référence à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), affirmant que leurs institutions ont une connaissance approfondie des dispositifs d’appui par le secteur privé.

La non-invitation des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ainsi que de la Chambre des métiers à cette réunion cruciale soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité des démarches entreprises pour résoudre la crise économique actuelle. Cette exclusion met également en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé dans le pays, en matière de représentation et de participation aux décisions politiques et économiques.

Alors que les autorités cherchent des solutions pour soulager la pression économique sur les ménages sénégalais, il est essentiel de veiller à ce que toutes les parties prenantes pertinentes soient incluses dans le processus décisionnel. La voix et l’expertise des chambres consulaires sont essentielles pour garantir des mesures efficaces et équitables en réponse aux défis économiques du pays.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

ASSEMBLEE NATIONALE : Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.


M. Amadou Mame DIOP a présidé la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, les 18 et 19 avril 2024. A cette rencontre de haut niveau qui a enregistré la présence de nombreux Présidents d’Institutions parlementaires et Présidents délégués de sections africaines, le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi.

Dakar, le 22 avril 2024 – Les Parlementaires de la Francophonie ont exprimé leur fierté au peuple sénégalais et décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a assumé sa mission avec responsabilité et joué pleinement son rôle tout au long du processus qui a mené à une alternance paisible et transparente.
Sur la même lancée, ils ont rendu un vibrant hommage au Président Macky SALL pour son leadership et la parfaite organisation de la dernière élection présidentielle. Ils se sont particulièrement réjouis de la bonne passation de pouvoir, teintée de cordialité, entre le président sortant et son successeur, le Président Bassirou Diomaye FAYE, à qui ils ont adressé leurs chaleureuses félicitations. Revenant sur la situation politique dans l’espace francophone, les parlementaires ont particulièrement salué « la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Amadou Mame DIOP, Président de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de l’APF de la région Afrique, a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion statutaire, tout en relevant les sujets majeurs du moment, sources de préoccupation des Parlementaires du continent.
En marge de cette réunion, le Président Amadou Mame DIOP a eu des rencontres bilatérales avec son homologue de la République de Maurice, Monsieur Sooroodjev PHOKEER, Président de l’Assemblée nationale du Maurice et de la Section mauricienne et avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun.
Enfin, en sa qualité de Président de la Conférence, le Président DIOP a remis, au siège de l’Assemblée nationale, à l’Honorable Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier ministre de la République de Maurice, l’insigne de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique.
Cette Conférence a été l’occasion pour le Délégué régional Afrique d’informer la Conférence des Présidents de la participation des Parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, des missions politiques et électorales, de la participation de l’APF aux activités des organisations partenaires, de la tenue de la première édition du Parlement régional des jeunes d’Afrique, de la redynamisation des sections africaines et des actions de coopération.

Crise politique imminente au Sénégal : L’opposition menace de déposer une motion de censure

Une nouvelle onde de turbulence politique secoue le Sénégal, alors que l’opposition nouvellement formée, Benno Bokk Yakaar (BBY), menace de déposer une motion de censure visant à destituer le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Cette annonce survient alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises régionales.

Selon Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de BBY à l’Assemblée nationale, la décision de déposer une motion de censure dépendra largement de la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko devant les députés. « La Constitution, dans son article 86, nous permet de déposer une motion de censure pour convoquer la démission du gouvernement », a déclaré Mme Kanouté lors d’une interview à la Rfm. « Maintenant, nous attendons la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko pour prendre notre décision. Par rapport à ce qu’il dira, nous déciderons si oui ou non nous devrons déposer une motion de censure. »

Cette déclaration de politique générale est un moment crucial dans la vie politique du pays, où le Premier ministre présente la feuille de route de son gouvernement et expose ses priorités politiques et économiques pour les mois à venir. Pour l’opposition, cette occasion représente une opportunité de juger la capacité du gouvernement à répondre aux défis nationaux et à tenir ses promesses électorales.

La menace de la motion de censure rappelle un précédent récent, lorsque les députés de Pastef avaient introduit une motion de censure contre le gouvernement de Amadou Ba en décembre 2022. Cependant, cette motion avait été rejetée après que la majorité des députés eurent voté contre à l’Assemblée Nationale.

La situation politique reste tendue alors que le pays se prépare à affronter une période d’incertitude politique potentielle. Les prochains mois pourraient être décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les tensions entre le gouvernement et l’opposition continuent de monter.

Prédictions politiques : Des démissions ministérielles à venir ?

Le fondateur et président de l’École d’art oratoire et de leadership (EAO-Afrique), le Dr Cheikh Omar Diallo, a fait des prédictions audacieuses concernant le gouvernement sénégalais. Selon lui, plusieurs ministres pourraient démissionner dans les mois à venir, incapables de s’adapter au niveau de gestion rigoureuse prôné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

Le Dr Diallo, expert en communication et leadership, affirme que son observation minutieuse du Pastef et ses quatre années de suivi du tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont révélé un management d’une qualité extrême. Fort de cette expérience, il anticipe des départs au sein du gouvernement actuel.

Depuis la nomination, il y a un peu plus de deux semaines, de 25 ministres et cinq secrétaires d’État par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, les attentes sont élevées pour la réalisation de la vision gouvernementale. Cependant, le Dr Diallo semble penser que tous les membres de ce cabinet pourraient ne pas être en mesure de répondre aux standards de performance exigés.

Il est à noter que ces déclarations du Dr Diallo suscitent des réactions diverses et ouvrent un débat sur la capacité du gouvernement à maintenir sa cohésion et son efficacité à long terme.

Aliou Cissé : L’Homme, Le Football, Le PSG

Aliou Cissé, entraîneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, est bien plus qu’un simple technicien du football. Son histoire avec ce sport qu’il chérit tant remonte à loin, imprégnée de passion, de détermination et de sacrifices.

Lors d’une récente activité organisée par l’Academy Paris Saint-Germain (PSG) Sénégal en collaboration avec Premium YASSIR, Aliou Cissé s’est plongé dans ses souvenirs, revenant sur son parcours marqué par son passage au sein du prestigieux club français, le Paris Saint-Germain.

« Le football nécessite beaucoup de travail, beaucoup de sacrifices », souligne-t-il. Pendant ses années de formation, Aliou Cissé a dû faire des choix et des renoncements, sacrifiant sa jeunesse pour se consacrer pleinement à sa carrière de footballeur. Mais ces sacrifices n’ont pas été vains. Son passage au PSG lui a offert une expérience inestimable, forgée dans le feu de la compétition et de la pression constante.

« Le PSG est un grand club. J’ai fréquenté toutes sortes de clubs. Jouer dans les grands clubs comme le PSG m’a permis sur le plan mental, de la préparation des matches d’être prêt », partage-t-il. La pression et l’ambiance exigeante du club parisien ont contribué à forger sa détermination et son mental, des qualités qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière.

Mais pour Aliou Cissé, le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est une passion, une vocation, une voie qui demande engagement et dévouement. « Le football n’aime pas être qu’il soit allié avec autre chose. Le football est très jaloux », insiste-t-il. Il rappelle aux jeunes joueurs l’importance du sacrifice et du dévouement nécessaires pour atteindre le sommet.

Pendant l’événement, Aliou Cissé a également eu l’occasion de partager son expérience avec les jeunes pensionnaires de l’Academy PSG, prodiguant des conseils et des encouragements. En tant qu’ambassadeur de l’événement, il a symbolisé le lien entre le passé glorieux du PSG et l’avenir prometteur des jeunes talents sénégalais.

Ainsi, la longue et belle histoire d’Aliou Cissé avec le football continue d’inspirer et de motiver la nouvelle génération, rappelant à chacun que la réussite ne vient pas sans effort, mais que chaque sacrifice est un pas de plus vers la réalisation de ses rêves.

Pascaline Bongo relaxée des accusations de corruption par le tribunal correctionnel de Paris

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe de Pascaline Bongo, l’aînée du défunt président gabonais Omar Bongo, dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger remontant au début des années 2010 au Gabon. Cette décision a été rendue lundi.

Pascaline Bongo était accusée aux côtés de la société d’ingénierie française Egis, de trois de ses anciens cadres, de l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et de l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Tous ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris au début de l’année 2024.

Ces accusations de corruption ont été portées dans le cadre d’une affaire complexe impliquant des personnalités gabonaises et françaises. La relaxe de Pascaline Bongo et des autres accusés marque une étape dans ce dossier judiciaire aux ramifications internationales.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à « RFM Matin » ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Le Sénégal participe au rayon statutaire de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington

Une délégation sénégalaise a pris part au rayon statutaire de printemps organisé par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. Cette participation n’a pas surpris Magaye Gaye, économiste, qui souligne la coopération dense entre le Sénégal et ces institutions financières internationales. Cependant, il émet des réserves quant à la dépendance du pays vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, soulignant que cela pourrait compromettre sa souveraineté économique.

Magaye Gaye estime que le Sénégal doit renégocier ses contrats avec ces institutions et revoir la gestion de sa dette, qui représente actuellement 80 % du PIB, dépassant ainsi les exigences prudentielles de l’UEMOA. Il souligne l’importance de restructurer et d’échelonner cette dette pour assurer la stabilité économique du pays.

Selon lui, alors que le Sénégal cherche à affirmer sa souveraineté économique, il est essentiel de maintenir de bonnes relations de coopération avec le FMI et la Banque mondiale, tout en veillant à ne pas compromettre ses intérêts nationaux.

Opération policière à Guédiawaye : Arrestations de chauffeurs de taxi clandestin

Ce matin, le commissariat de police de Guédiawaye a lancé une opération ciblée visant plusieurs chauffeurs de taxi clandestin. Cette opération coordonnée a été menée dans différents quartiers de la commune, conduisant à l’appréhension de plusieurs chauffeurs de « taxi-clando » qui ont été emmenés dans les locaux du commissariat de police où ils sont actuellement détenus.

L’action de la police a provoqué la confusion parmi les chauffeurs concernés, qui attendent des explications sur les raisons de leurs arrestations

ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Le khalife convoque la sacralité du mariage et de l’esprit d’entreprise 

La 94e Ziarra générale de Tivaouane, ce dimanche, dirigée par le Khalife Général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, a été marquée par des recommandations cruciales à la jeunesse sur le mariage et l’engagement entrepreneurial. Cet événement religieux a également été l’occasion d’organiser une foire de la jeunesse tidjane, mettant en lumière les enjeux économiques contemporains.

Par la voix de Serigne Pape Makhtar Kébé, dans un discours empreint de sagesse, Serigne Babacar Sy Mansour,a traité de l’importance du mariage comme moyen de prévenir la fornication et de promouvoir la stabilité sociale. Encourageant les jeunes à envisager le mariage dès un âge précoce, entre 20 et 25 ans, le khalife général a également préconisé le jeûne comme alternative pour ceux qui ne peuvent pas se marier immédiatement.

Par ailleurs, l’occasion a été saisie par les jeunes tidjanes pour organiser une foire de la jeunesse tidjane qui est une plateforme énergique sur les enjeux économiques actuels, encourageant l’entrepreneuriat au sein de la communauté. Les jeunes, au sein des dahiras (sections religieuses), ont présenté des activités génératrices de revenus par la vente de céréales, fruits, entre autres, démontrant ainsi leur engagement envers le développement économique de leur communauté.

La Ziarra générale, placée sous un dispositif de sécurité renforcé, a été un moment de dévotion et de réaffirmation des valeurs spirituelles et culturelles de la communauté tidjane. Cet événement annuel, réunissant des fidèles de différentes régions, a été l’occasion de célébrer la foi et de renouveler l’engagement envers les enseignements du Prophète Muhammad (PSL).

Pour terminer, la Ziarra générale de Tivaouane a été un événement empreint de spiritualité et de dynamisme, mettant en avant l’importance du mariage et de l’esprit d’entreprise dans la vie des fidèles tidjanes. Sous la direction éclairée de Serigne Babacar Sy Mansour, la communauté tidjane poursuit son engagement envers ses valeurs fondamentales, tout en embrassant les défis économiques de notre époque.

Sébikotane : Les habitants de la cité Naza luttent contre l’injustice foncière

Depuis janvier 2022, les résidents de Sébikotane, en particulier ceux de la cité Naza, se mobilisent contre une injustice foncière persistante qui prive la population de ses droits élémentaires. Malgré des années de protestations sous l’ancien régime, leurs voix sont demeurées ignorées.

Avec l’avènement du nouveau régime dirigé par Diomaye Faye, les habitants nourrissent l’espoir que leurs préoccupations seront enfin prises en compte. Pour Yaye Diaw Gaye, porte-parole du collectif, le président Bassirou Diomaye Faye incarne cet espoir, notamment grâce à son engagement envers la population de Ndengueler. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière.

Depuis le début des élections, les manœuvres visant à récupérer les terrains se sont intensifiées, poussant les habitants à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Le collectif dénonce notamment les actions de plusieurs entreprises, dont la CDA, qui détient presque plus d’hectares que la surface habitée de Sébikotane. La CDA prévoit même de céder 15 hectares au détriment de familles entières. De même, les entreprises Elton, Sagam et Senbus, détenues par Abdou Rahman Ndiaye, invoquent des décrets pour s’approprier 10 hectares déjà habités par plus de 200 familles. Ces actions privent les citoyens de leurs foyers pour enrichir davantage un milliardaire.

Cette situation révèle un système foncier injuste et opaque où les intérêts économiques priment sur les droits des citoyens ordinaires. Les habitants de Sébikotane continueront leur lutte jusqu’à ce que justice soit rendue et que leurs droits fonciers soient respectés.

Il est temps que les autorités prennent des mesures fermes pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous les habitants de Sébikotane, conclut Yaye Diaw Gaye.

Goudomp / Hygiène publique : Kaour se débarrasse de ses ordures en prélude de son Gamou annuel…

Les populations du village de Kaour chef lieu de la commune qui porte le même nom. Une localité située dans le département de Goudomp ont initié dimanche , une journée de Set -Sétal (opération de nettoyage) à quelques jours de la célébration du Gamou annuel prévu le 16 Mai prochain. Une journée au cours de laquelle tous les espaces publics tels que la grande mosquée ,autres lieux de culte , le poste de santé, mais également les canaux à ciel ouvert ont reçu un grand coup de balai. Cette initiative du président de la jeunesse de Kaour en l’occurrence Lamine Mané secrétaire particulier du maire de la commune de Kaour. Devant une belle mobilisation marquée par l’enthousiasme des populations et les rythmes de  » diambadong » ( la danse aux feuilles ) le président de la jeunesse de Kaour a rappelé que
 » La propreté du village de Kaour doit être l’affaire de tous afin de se débarrasser des ordures à quelques jours du Gamou annuel. Celà va nous permettre d’accueillir nos hôtes qui viendront des autres contrées du pays, de la sous – région et même de la diaspora.
C’est dans ce sens que nous invitons la population à promouvoir l’amélioration de leur cadre de vie en impliquant tous les acteurs, notamment les Associations sportives et culturelles (Asc). Une chose qui pourrait permettre au village de Kaour chef lieu de la commune de se positionner pour un village propre à travers la commune et le département.

Kaolack : La non déclaration à l’état à l’état civil : L’ASED se soucie sur la problématique .

La question de l’accès de l’état civil a été samedi au cœur des discussions entre l’ Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés( ASED) , parents d’élèves, ASC et les enseignants entre autres. Le constat fait est que la plupart des parents tardent à déclarer leurs enfants à l’état civil d’ après Ousseynou Dièye président de l’ASED, s’est prononcé à l’occasion d’une journée de sensibilisation sous le thème :  » Non inscription des enfants à l’état civil  » initiée par la dite structure ( ASED).  » La non déclaration des enfants à l’état civil , cette question reste toujours une problématique au Sénégal . Selon les études réalisées en 2019 par l’Unicef, un enfant sur cinq n’est pas enregistré à l’état civil dans notre pays. Et sans surprise, le monde rural traîne encore plus le pas. Chaque année, dans la commune de kaolack ce sont des milliers d’enfants, du primaire au secondaire, qui ratent les épreuves/tests, faute d’extrait de naissance. « Nous avons créé cette association il y a juste deux ans de celà. Pour cette rencontre d’ aujourd’hui ce que nous avons jugé nécessaire d’inviter les populations, les acteurs qui évoluent dans ce sens et les enseignants de la localité pour échanger avec eux sur un thème qui nous important ; il s’agit de  » la non inscription des enfants à l’état civil ». Celà c’est suite à des enquêtes que nous avons mené et de différentes interventions de certains parents d’élèves qui nous ont indiqué comme quoique beaucoup à l’âge d’aller à l’école ne sont pas encore inscrits à l’état civil  » a déclaré Ousseynou Dièye président de l’Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés ( ASED). Cette structure intervient également dans l’éducation et la santé en apportant son soutien annuellement aux enfants de parents démunis . Depuis des années nous contribuons à l’amélioration des conditions d’études des enfants du département de kaolack en leur dotant de fournitures scolaires et même des frais d’inscription pour certains a ajouté M. Dièye. Nous allons continuer à sensibiliser les parents d’élèves à travers nos zones d’interventions. Mais face à ce tas de problème, pour nous la solution semble être la mise en place d’une banque de données fiables par l’ État du Sénégal. C’est pourquoi nous invitons le régime en place de prendre la question de l’état civil de ses priorités a conclu Ousseynou Dièye.

Arrestation d’un dealer à Mbacké : Neuf pilules d’ecstasy dissimulées dans ses parties intimes

Le commissariat urbain de Mbacké a récemment réalisé une arrestation significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. S. S. Thioune, un individu de 26 ans, a été appréhendé alors qu’il détenait neuf pilules d’ecstasy, dissimulées tant dans ses poches que dans ses parties intimes.

L’arrestation est survenue dans le quartier Gawane de Mbacké, où S. S. Thioune a été surpris par des policiers en civil. Suite à une fouille corporelle, les agents ont découvert les neuf pilules d’ecstasy, également connues sous le nom de volets. Pour éviter toute suspicion, le trafiquant avait ingénieusement dissimulé la drogue sur sa personne.

Cette arrestation découle d’informations précieuses fournies par une source fiable, alertant les autorités sur les activités illicites de S. S. Thioune. En réponse, le commissaire Alioune Fall et son équipe ont agi rapidement et efficacement pour appréhender le suspect en flagrant délit.

Interrogé sur procès-verbal, S. S. Thioune a admis la propriété des drogues, mais a nié être un trafiquant. Il a affirmé que la drogue était destinée à sa consommation personnelle, précisant qu’il l’avait acquise pour 20 000 F CFA auprès d’un ami à Mbour, lors d’une cérémonie religieuse le 17 avril.

Suite à l’enquête menée, S. S. Thioune a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel ce lundi. Cette arrestation souligne l’engagement des autorités locales dans la lutte contre le trafic de drogue et la protection de la société contre ce fléau.

Affaire Ramata Diol : un crime odieux et des questions sans réponse

Dans la petite ville de Pété, un drame effroyable a secoué la communauté en octobre 2022, lorsque le corps sans vie d’un enfant de 3 ans a été découvert au fond d’un puits. Mais ce qui a rendu cet événement encore plus déchirant, ce sont les circonstances choquantes qui ont entouré ce crime, impliquant une jeune femme de 22 ans, Ramata Diol.

L’affaire a débuté lorsque les autorités locales ont reçu un appel signalant la tragédie. Rapidement, les enquêteurs ont identifié Ramata Diol, la tante de la victime, comme étant la principale suspecte. Les premiers aveux de Ramata ont été troublants : elle a admis avoir jeté son neveu dans le puits, invoquant des motifs de vengeance envers sa tante.

Cependant, au cours du procès qui a suivi, Ramata a complètement changé sa version des événements. Elle a nié toute implication dans la mort de l’enfant, affirmant qu’elle était absente de la maison au moment du crime. Des témoins, y compris son père et le père de l’enfant, ont également tenté de la disculper, mais sans succès.

Le tribunal a finalement rendu son verdict : Ramata Diol a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle. Cependant, malgré cette décision, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Les motivations réelles derrière cet acte cruel restent floues, et des doutes persistent quant à la santé mentale de Ramata et à la nature de ses relations familiales.

Cette affaire a profondément choqué la communauté de Pété et a mis en lumière l’importance de la justice et de la compréhension des troubles mentaux. Alors que la vie de l’enfant a été tragiquement perdue, cette affaire souligne également l’importance de mieux comprendre et de répondre aux besoins des individus souffrant de problèmes de santé mentale, afin de prévenir de tels événements à l’avenir.

Tragédie à Yeumbeul-Sud : Un Enfant de 6 Ans Retrouvé Mort Sous les Décombres

Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 avril 2024, un événement tragique a secoué le quartier Médinatoul Mounawara de la commune de Yeumbeul-Sud. Le corps sans vie de Mbaye Guèye, âgé de seulement 6 ans, a été découvert sous les décombres après l’effondrement d’une dalle.

Selon les premières informations recueillies, le drame s’est déroulé dans l’une des chambres situées au rez-de-chaussée de la maison où résidait la famille Guèye. La dalle s’est écroulée subitement, prenant au dépourvu tous les membres de la famille présents à l’intérieur. Le père et la mère de l’enfant ont miraculeusement survécu, bien que grièvement blessés. Le père souffre de fractures à la tête et de blessures aux côtes, tandis que la mère a été blessée au pied droit.

Le corps de Mbaye Guèye a été transporté à la morgue de l’hôpital de Pikine pour les procédures nécessaires. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique.

Cette terrible tragédie endeuille la communauté de Yeumbeul-Sud et suscite une profonde émotion parmi les habitants. Nos pensées et nos prières accompagnent la famille Guèye dans cette période de deuil et de douleur.

Boubacar Boris Diop : Témoignage brûlant sur le génocide rwandais

Quatre ans après le génocide des Tutsi en 1994, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop publiait « Murambi, le livre des ossements », un récit poignard sur la tragédie rwandaise qui dévoile la complicité de la France et exhume les souvenirs d’une nation meurtrie.

Ce roman émergea de l’odeur persistante des corps qui, des années après le massacre, continuait à hanter le Rwanda. En 1998, lors d’une résidence d’écrivains dans ce pays, Diop, initialement réticent à évoquer le génocide, fut absorbé par le récit des survivants. La réalité de l’horreur, jusqu’alors insaisissable, le frappa de plein fouet. « Chaque jour, on a tué 10 000 personnes, pendant 100 jours », se remémore-t-il, confronté à sa propre ignorance et impuissance.

Dans « Murambi, le livre des ossements », les personnages, tant victimes que bourreaux, se croisent dans un ballet macabre avant, pendant et après le génocide. Le roman dénonce la complicité de la France, représentée par un officier français, dans ce massacre inimaginable. Pour Diop, François Mitterrand et son gouvernement ont soutenu activement les génocidaires, un choix qui aurait pu être contredit par un simple coup de téléphone de l’Élysée. En 2021, l’aveu de responsabilité de la France par Emmanuel Macron lors de sa visite à Kigali a confirmé les accusations portées par Diop depuis des années.

Né au Sénégal sous la colonisation française, Boubacar Boris Diop a grandi dans un environnement francophile, où la langue française et les idéaux humanistes faisaient partie intégrante de sa formation. Mais le génocide rwandais fut un tournant dans sa vie, le forçant à réévaluer son rapport à la France et à l’impérialisme occidental. À travers son œuvre, il dénonce les crimes commis au nom de la Françafrique et appelle à une remise en question profonde des relations entre la France et l’Afrique.

Après le Rwanda, Diop s’est tourné vers l’écriture en wolof, la langue principale du Sénégal, et a fondé une maison d’édition pour promouvoir la littérature africaine dans les langues locales. Pour lui, l’art est un moyen de guérison et de résistance, capable de redonner du sens à des tragédies indicibles. Son œuvre, saluée par la lauréate du prix Nobel de littérature Toni Morrison comme un « miracle », résonne comme un appel à la mémoire et à la justice pour les victimes du génocide rwandais, mais aussi comme un avertissement contre l’oubli et la complicité.

Alioune Mbaye Nder confronté à un incendie dévastateur : sa foi reste inébranlable

Un drame a frappé le chanteur sénégalais Alioune Mbaye Nder alors qu’il était en déplacement à Tivaouane pour la ziarra générale. Sa maison a été la proie des flammes dans un incendie dévastateur survenu le vendredi 19 avril. Malgré les pertes matérielles importantes, le chanteur puise sa force dans sa foi.

L’incendie a détruit la plupart des pièces de la maison, à l’exception de celle de son défunt épouse, dont les affaires ont miraculeusement été épargnées. Les sapeurs-pompiers sont intervenus à trois reprises pour éteindre les flammes, mais celles-ci ont persisté avec une intensité alarmante.

Alioune Mbaye Nder, toujours à Tivaouane au moment des faits, reste résilient face à cette épreuve. Malgré le choc et les dégâts matériels considérables, il exprime sa gratitude envers Dieu pour la préservation de sa vie et celle de ses proches.

Heureusement, aucune perte humaine n’a été enregistrée. Cependant, l’origine de l’incendie demeure encore inconnue. Les autorités compétentes, notamment la gendarmerie, ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet événement tragique.

En ces moments difficiles, la communauté musicale et les fans d’Alioune Mbaye Nder lui apportent leur soutien et leurs prières. Sa résilience face à cette épreuve témoigne de sa force intérieure et de sa confiance en Dieu pour surmonter les défis de la vie.

Birame Souleye Diop : Portrait d’un Ministre Franc-Parleur

Le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, fait parler de lui non seulement pour son portefeuille ministériel, mais aussi pour son franc-parler et ses prises de position qui peuvent parfois déranger.

Connu pour sa franchise et son engagement politique, Birame Souleye Diop a récemment suscité la controverse en annonçant que les nouvelles autorités ne parraineraient pas les combats de lutte, une déclaration qui a provoqué une réaction mitigée de la part des professionnels de la lutte et de l’opinion publique.

Ce n’est pas la première fois que Birame Souleye Diop se retrouve au centre de l’attention pour ses déclarations audacieuses. En 2014, lors d’une conférence de presse du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, il avait suscité la polémique en conseillant aux potentiels candidats de la Coalition au Pouvoir d’éviter de prendre un repas chez le Président de la République, Macky Sall, insinuant qu’ils pourraient être empoisonnés. Ces commentaires lui avaient valu des critiques acerbes et une période de détention pour « offense au Chef de l’État ».

Malgré ces controverses, ceux qui le connaissent témoignent de son sérieux, de sa rigueur et de son engagement pour ses convictions. Ancien élève brillant du Lycée Malick Sy de Thiès, Birame Souleye Diop est décrit comme un étudiant sérieux et curieux, passionné par la recherche du savoir.

Son parcours académique et politique témoigne de son engagement envers l’éducation et le service public. Ayant milité au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avant de rejoindre le mouvement Pastef en 2014, il a toujours défendu ses idéaux avec détermination.

Sa relation avec Ousmane Sonko, fondateur de Pastef, remonte à leurs années d’université à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où ils ont travaillé ensemble pour la construction d’une mosquée sur le campus. Leur collaboration s’est poursuivie à l’École nationale d’administration (ENA) et dans leurs carrières politiques respectives.

Malgré les critiques et les controverses, Birame Souleye Diop reste un acteur majeur de la scène politique sénégalaise, connu pour son intégrité et son engagement envers le bien-être de son pays.

Mikayil Faye : Récit d’une ascension semée d’embûches vers le sommet du football

Le parcours de Mikayil Faye, jeune talent sénégalais évoluant au FC Barcelone, est une véritable leçon de persévérance et de détermination. Pourtant, derrière son succès actuel, se cache une histoire marquée par des obstacles et des défis inattendus.

C’est son oncle et conseiller, Lamine Ba, qui dévoile les coulisses de ce parcours tumultueux. Selon lui, les premières tensions ont émergé lors de son passage à Diambars, son club formateur, en raison de problèmes liés à sa scolarité. Malgré des compromis trouvés avec le club, les relations se sont détériorées, et il est devenu évident qu’une séparation était inévitable pour préserver l’avenir de Mikayil.

L’opportunité s’est présentée lorsque le Dinamo Zagreb s’est intéressé à Mikayil, offrant une chance de rejoindre immédiatement l’équipe professionnelle. Cependant, Diambars a saisi la FIFA pour bloquer le transfert, plongeant Mikayil dans une période difficile où il s’est retrouvé sans jouer pendant un an et demi.

Malgré ces défis, Mikayil et sa famille ont fait preuve d’une résilience remarquable. Après avoir remporté un procès devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir sa liberté, ils ont fait face à des menaces et à des obstacles administratifs. Mais rien n’a entamé la détermination de Mikayil à réaliser son rêve de devenir footballeur professionnel.

Aujourd’hui, alors qu’il brille sur les terrains avec le FC Barcelone, Mikayil Faye est un exemple de force mentale et de détermination. Son histoire nous rappelle que le chemin vers le succès est rarement facile, mais avec courage et persévérance, il est possible de surmonter tous les obstacles pour atteindre les sommets du football mondial

94e Ziarra Générale de Tivaouane : Harmonie et Organisation Exemplaire

Une affluence remarquable a marqué la 94e édition de la Ziarra Générale à Tivaouane, où les fidèles se sont rassemblés autour de la grande mosquée. Alignés avec méthode, ils attendaient patiemment leur tour pour visiter les lieux saints, notamment la résidence du khalife et les demeures des guides religieux. Cette organisation efficace a été chaleureusement saluée par les participants et les organisateurs, témoignant de l’importance de cet événement dans la vie spirituelle et sociale du Sénégal.

La cérémonie officielle a bénéficié de la présence du ministre des Infrastructures, El Hadj Malick Ndiaye, qui a souligné l’harmonie entre les sphères spirituelle et temporelle, essentielle pour la stabilité et le développement du pays. Il a également mis en avant le soutien accru de l’État aux communautés religieuses à travers la nouvelle Direction des cultes et des affaires religieuses, démontrant l’engagement gouvernemental envers la préservation et la promotion des valeurs religieuses au Sénégal.

Cette édition de la Ziarra Générale de Tivaouane a ainsi représenté bien plus qu’un simple rassemblement religieux : elle a incarné l’esprit de solidarité, d’organisation exemplaire et de soutien mutuel qui caractérise la société sénégalaise dans son ensemble.

Un homme de 85 ans arrêté avec 10 kg de chanvre indien dans le département de Bounkiling

Le samedi 20 avril 2024, un homme âgé de 85 ans a été interpellé puis arrêté dans le département de Bounkiling en possession de 10 kg de chanvre indien de la variété dite verte. L’arrestation a été effectuée par la brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Sédhiou, qui intensifie ses efforts de surveillance dans la région, en particulier sur les axes routiers menant à Kolda et aux frontières avec les deux Guinée.

L’individu, qui circulait à bord d’une moto, a été appréhendé par les forces de l’ordre, soulignant ainsi l’importance des opérations de contrôle pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Les policiers ont indiqué que le suspect sera présenté au parquet dans la matinée de ce lundi, et il pourrait faire l’objet de poursuites pour trafic intérieur de drogue.

Cette arrestation met en lumière les efforts continus des autorités pour combattre le trafic de drogue et assurer la sécurité des citoyens. La lutte contre le trafic de drogue reste une priorité pour les forces de l’ordre, et chaque arrestation contribue à la préservation de l’ordre public et à la protection de la santé publique.

Les anciens ministres de Macky Sall sommés de quitter les logements de fonction et de restituer les véhicules de l’État

Les anciens ministres du régime de Macky Sall ont reçu une notification de la Présidence de la République leur demandant de quitter les logements de fonction dans un délai de deux mois et de restituer les véhicules de l’État dès aujourd’hui. Cette décision, révélée par L’Obs, fait partie d’une série de mesures visant à rationaliser l’utilisation des ressources publiques et à assurer une transition gouvernementale ordonnée.

Selon les informations fournies par le média sénégalais, les anciens ministres ont reçu un courrier de la Présidence de la République leur rappelant l’obligation de restituer les véhicules de fonction dans les plus brefs délais. Le délai imparti pour cette restitution expire aujourd’hui, le 22 avril 2024. Passé ce délai, l’État prévoit d’utiliser les moyens légaux pour récupérer les véhicules.

Des sources proches de la Présidence indiquent que le Secrétariat de la Présidence dispose d’une liste détaillée de toutes les personnes ayant bénéficié de véhicules de l’État, y compris le nombre, la marque et l’année de livraison. Les véhicules de l’État remis à des personnes qui ne font pas partie de l’ancien gouvernement seront également récupérés.

En outre, les anciens ministres sont tenus de libérer les logements de fonction qu’ils occupent dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la lettre de la Présidence. Cette mesure vise à gérer de manière efficace le patrimoine immobilier de l’État et à garantir une utilisation responsable des ressources publiques.

Cette initiative reflète la volonté du gouvernement actuel de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, tout en assurant une transition en douceur vers la nouvelle administration.

Le Dakarois Quotidien N°158 – du 22/04/24 -ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour

🔴 ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour
🔴 SARRÉ PRÉVIENT DES RETOMBÉES SUR UNE PROBABLE MOTION DE CENSURE : Abdou Mbow tire l’épée du fourreau

Sortie contre une éventuelle motion de censure sur la Déclaration de Politique Générale du PM Ousmane Sonko: La réponse d’Abdou Mbow au porte-parole du gouvernement

Dans une récente intervention au grand jury de la RFM, le porte-parole du gouvernement sénégalais a annoncé que le Premier ministre, Ousmane Sonko, présentera sa déclaration de politique générale, respectant ainsi une tradition républicaine solidement ancrée dans la Constitution du pays. Cette annonce a été faite dans un contexte de débats politiques animés, reflétant les dynamiques complexes au sein du parlement sénégalais.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant son adéquation avec les dispositions constitutionnelles. Cependant, la question de la motion de censure semble avoir exacerbé les tensions entre le gouvernement et l’opposition.

Moustapha Sarré, également au cours de l’émission sur la RFM, a discuté de la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement. Il a suggéré que les députés de l’opposition devraient tenir compte des résultats des récentes élections présidentielles du 24 mars 2024, afin d’éviter d’être désavoués par le peuple. Cette déclaration a provoqué une vive réaction d’Abdou Mbow, qui a rappelé que la motion de censure est un outil légitime et constitutionnel à la disposition de l’Assemblée nationale pour contrôler l’action gouvernementale.

Le député du parti républicain a précisé que l’utilisation de ce mécanisme relève strictement de la compétence des députés, qui évalueront le contenu de la déclaration de politique générale du Premier ministre pour décider de la suite. Il a fait référence à une motion de censure précédente déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, suite à la déclaration de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pour illustrer son point.

Abdou Mbow a également critiqué ce qu’il perçoit comme des tentatives d’intimidation à l’encontre des députés de Benno Bokk Yaakaar, les qualifiant de superflues et inappropriées. Il a appelé le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs, essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie.

Cette période est critique pour la politique sénégalaise, alors que le gouvernement de Sonko cherche à établir sa légitimité et à mettre en œuvre son agenda, tandis que l’opposition semble prête à utiliser tous les instruments légaux à sa disposition pour contester et potentiellement influencer la direction de la politique gouvernementale. Les prochaines semaines seront sans doute déterminantes pour l’équilibre des pouvoirs au Sénégal et pour la stabilité politique du pays.

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Réunions de Printemps 2024 du FMI et de la Banque Mondiale: Participation remarquable du Sénégal

Du 15 au 21 avril 2024, une délégation sénégalaise de haut niveau, conduite par le Ministre des Finances et du Budget et composée du Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, ainsi que du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a marqué sa présence aux réunions statutaires de printemps organisées par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale à Washington.

Ces réunions cruciales, qui rassemblent investisseurs privés et organisations dédiées au développement et à la coopération économique et financière internationale, ont été l’occasion pour la délégation sénégalaise de rencontrer des interlocuteurs clés. Parmi eux, les autorités de la Banque Mondiale, du FMI, de la Société Financière Internationale (SFI), et de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).

Les échanges fructueux ne se sont pas limités aux institutions financières internationales. La délégation sénégalaise a également rencontré des partenaires stratégiques tels que le Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et les Ministres des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.

Au-delà des rencontres bilatérales, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’État américain, ainsi que par des institutions influentes telles que le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, des représentants du gouvernement britannique, le Trésor français, et l’Agence japonaise de coopération internationale. Des discussions ont également eu lieu avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement, et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.

Au cœur des discussions, la délégation sénégalaise a souligné l’engagement du gouvernement du Sénégal à adopter une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice, et la transparence dans la gestion publique. Ces valeurs fondamentales ont été présentées comme des prérequis essentiels pour toute action de développement durable.

La détermination du Sénégal à renforcer sa souveraineté économique, sans pour autant s’isoler des partenariats internationaux, a été clairement exprimée. L’accent a été mis sur le développement d’une économie résiliente capable de répondre aux aspirations de la population sénégalaise, tout en préservant les intérêts stratégiques du pays et de l’Afrique dans son ensemble.

Les réponses des partenaires internationaux ont été extrêmement positives, saluant la volonté des autorités sénégalaises de maintenir le cap sur la démocratie et le respect des principes de l’État de droit, tout en renforçant les relations bilatérales et multilatérales dans le cadre des objectifs de développement global.

Cette participation active et stratégique à ces réunions de printemps symbolise l’engagement du Sénégal à jouer un rôle clé sur la scène internationale, en promouvant des initiatives qui favorisent la stabilité, la paix, et la prospérité, non seulement au niveau national mais aussi pour l’Afrique toute entière.

COMMUNIQUE

PARTICIPATION DE LA DELEGATION SENEGALAISE AUX REUNIONS DE PRINTEMPS 2024 DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE

  1. Une délégation conduite par le Ministre des Finances et du Budget composée du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, du Ministre l’Energie du Pétrole et des Mines et du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a représenté le Sénégal aux réunions statutaires de Printemps organisées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024.
  2. Ces réunions regroupent les investisseurs privés et l’ensemble des organisations agissant dans le domaine du développement et de la coopération économique et financière. La délégation sénégalaise a rencontré les autorités de la Banque mondiale, du FMI, de la Société financière internationale (SFI) et de l’Agence multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).
  3. La délégation a également eu des échanges avec le Ministre des Finances et du Budget de la République de Côte d’Ivoire, Président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ainsi que les Ministres chargés des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.
  4. Par ailleurs, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’Etat américain, le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, le Ministre britannique chargé du Développement international, le Trésor français et l’Agence japonaise de coopération internationale. Elle a également eu une prise de contact avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.
  5. Au cours de ces différentes rencontres, la délégation a souligné l’engagement du Gouvernement sénégalais d’asseoir une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice et la transparence dans la gestion publique ; ces valeurs fondamentales constituant des prérequis pour toute action de développement.
  6. La délégation a réaffirmé la détermination du Gouvernement à mettre en œuvre des politiques publiques fondées sur la souveraineté économique qui ne devrait pas s’entendre comme une entrave aux partenariats, mais comme un choix de préserver les intérêts économiques du peuple, dans le respect des engagements internationaux du Sénégal.
  7. Elle a souligné la volonté des autorités d’agir et de matérialiser les espoirs du peuple afin que le Sénégal demeure le porte étendard de la stabilité et de la paix en Afrique, un pays attractif pour les investissements privés porteurs de richesse partagée et d’emplois pour les jeunes à la faveur du dividende démocratique.
  8. La délégation a également rappelé la volonté du Gouvernement de compter d’abord sur ses propres moyens, à travers la mobilisation des recettes budgétaires couplée à la réduction du train de vie de l’Etat pour mettre en œuvre son programme de développement. Le recours au financement se fera de manière responsable et optimale.
  9. La délégation a réaffirmé la ferme intention des nouvelles autorités de promouvoir l’intégration africaine et de défendre les intérêts du Sénégal et de l’Afrique au sein des institutions internationales. Elle a marqué la disponibilité de l’Etat du Sénégal à jouer un rôle important dans la réalisation des aspirations de l’Afrique, maitresse de sa souveraineté alimentaire et industrielle, avec un accès aux services sociaux de base pour ses populations.
  10. Les partenaires rencontrés ont accueilli avec satisfaction les messages transmis par la délégation. Ils se sont félicités de la détermination du peuple et des institutions sénégalais pour préserver l’ancrage du pays à la démocratie et à l’Etat de droit. Ils ont affirmé leur engagement à renforcer leurs relations avec le Sénégal, dans le cadre des orientations pertinentes de bonne gouvernance des affaires publiques définies par les nouvelles autorités.
    Washington D.C., le 21 avril 2024.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur en visite à l’Université Cheikh Anta Diop

Le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Docteur Abdourahmane Diouf, poursuit ses visites dans les universités publiques du Sénégal. Demain, il sera à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour une demi-journée de rencontres et d’échanges.

Selon le calendrier établi, le ministre prévoit de passer entre 9h30 et 13h30 à l’université. Contrairement aux visites habituelles où les autorités universitaires sont les seules interlocutrices, Abdourahmane Diouf entend élargir le cadre de ses rencontres.

La visite commencera au cabinet du recteur, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye, avant de se déplacer dans la salle du Conseil de la Faculté de Médecine, étant donné que la salle des actes du rectorat est actuellement en chantier. Là, les discussions seront élargies aux différentes composantes de l’université, notamment les instances de gouvernance, les syndicats, le médiateur et l’administrateur de la fondation Ucad.

Après cette réunion avec les différents acteurs, le ministre Abdourahmane Diouf aura des séances de travail individuelles avec chaque partenaire social. Il prévoit ainsi des tête-à-tête avec les bureaux du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes), du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Supérieur (Sudes) et de l’intersyndical du Pats (Personnel Administratif et de Service).

Ce n’est qu’après ces échanges que le ministre visitera les différents lieux de l’université avant de se rendre au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) vers 13h30.

Cette visite témoigne de l’engagement du Ministre de l’Enseignement Supérieur à établir un dialogue ouvert et constructif avec l’ensemble des acteurs de l’université, dans le but d’identifier les défis et les opportunités pour l’enseignement supérieur au Sénégal.

Tragédie au Marché Sahm Notaire : Une jeune fille perd la vie dans un accident de circulation

Dans un triste événement survenu au marché Sahm Notaire, une jeune fillette de moins de dix ans a été tragiquement tuée après avoir été heurtée par un véhicule. L’accident a eu lieu dans une ruelle adjacente à la partie sud du marché, non loin de la mairie de Sahm Notaire.

La conductrice du véhicule, une Ford, revenait d’un salon de coiffure et se dirigeait vers une cérémonie au moment de l’incident. Témoins de la scène, les passants ont décrit la séquence rapide et tragique des événements. Un jeune témoin oculaire, qui a souhaité garder l’anonymat, a partagé son récit : « Tout s’est passé sous mes yeux. L’enfant est sortie du marché en courant. L’action est tellement rapide que la dame a compris ce qu’elle avait fait après le choc. »

La conductrice, sous le choc, aurait exprimé son incompréhension immédiate en demandant « Lane la def? » (Qu’est-ce qui s’est passé?), à quoi le témoin a répondu qu’elle avait percuté une fillette. Suite à l’accident, elle a été conduite au commissariat de Guédiawaye pour les procédures nécessaires.

Sur les lieux, les sapeurs-pompiers, en collaboration avec les forces de l’ordre, ont procédé aux constatations d’usage. Le père de la fillette, présent sur les lieux, était inconsolable et avait du mal à répondre aux questions des autorités, submergé par le chagrin.

Cet accident souligne les dangers potentiels des zones urbaines densément peuplées où véhicules et piétons coexistent souvent dans des espaces restreints. Les autorités locales pourraient envisager de revoir les mesures de sécurité routière dans les zones de marché pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

La communauté est en deuil après cette perte dévastatrice, et une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et les responsabilités y afférentes.

Découverte macabre à Diamaguène Ndiobène : un fœtus retrouvé dans une poubelle

Une découverte choquante a été faite ce dimanche matin dans le quartier Diamaguène Ndiobène de Kaffrine. Un fœtus, enveloppé dans un sachet plastique, a été retrouvé abandonné dans une poubelle, selon les informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche de l’affaire.

Les autorités locales ont été alertées, et les agents du commissariat central de Kaffrine se sont rapidement rendus sur les lieux pour enquêter. Sur place, ils ont constaté que le fœtus semblait avoir tous ses membres corporels, laissant supposer qu’il s’agissait d’un avortement volontaire récent.

Face à cette découverte macabre, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour récupérer le corps, qui a ensuite été transporté à la morgue de l’hôpital régional du Kaffrine. Pendant ce temps, les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Balla Fall, ont commencé à rechercher activement la personne responsable de cet acte présumé d’interruption volontaire de grossesse.

Cette affaire suscite une profonde consternation dans la communauté locale, et les autorités locales ont fermement condamné cet acte de cruauté envers un être sans défense. Une enquête approfondie est en cours pour identifier l’auteur de cet acte répréhensible et garantir que justice soit rendue.

Opération décisive contre l’Émigration Clandestine : 61 Arrestations réalisées

Dans une réponse ferme aux activités d’émigration clandestine qui continuent de préoccuper le Sénégal et la région, la gendarmerie nationale du Sénégal a mené une série d’opérations réussies, aboutissant à l’arrestation de 61 individus impliqués dans ces réseaux. Ces interventions se sont déroulées durant la nuit du 20 au 21 avril, touchant plusieurs localités clés dont Dakar, Mbour, et Fatick.

Sous les directives du Haut Commandant, le général Moussa Fall, et coordonnées par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division de communication, ces opérations ont mobilisé les brigades territoriales de Ouakam, Yenne, et Fimela. Elles ont permis de mettre la main sur trois convoyeurs, un recruteur international, et une diversité de candidats à l’émigration, dont 26 Ghanéens, huit Guinéens, deux Maliens, et un Burkinabé.

Les gendarmes ont également saisi du matériel crucial pour l’émigration clandestine, incluant un moteur hors-bord de 40 CV, 1 820 litres de carburant et deux pirogues. Ces saisies représentent un coup significatif porté aux opérations logistiques des réseaux d’émigration clandestine, qui utilisent ces équipements pour organiser des traversées périlleuses vers d’autres continents.

Cette opération est le résultat de la stratégie renforcée de surveillance et de renseignement mise en œuvre par les forces de sécurité sénégalaises. Elle souligne l’engagement du gouvernement à combattre ce phénomène qui non seulement menace la sécurité nationale mais expose également les individus impliqués à des risques majeurs. L’émigration clandestine est souvent orchestrée par des réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des personnes en quête de meilleures conditions de vie.

La réussite de cette opération a également été saluée par des communautés locales et des organisations internationales qui soutiennent les efforts du Sénégal dans la lutte contre l’émigration illégale. En outre, elle met en lumière l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les migrations irrégulières, soulignant le besoin d’actions coordonnées entre les différents pays affectés par ce défi.

Les individus arrêtés sont actuellement sous enquête, ce qui pourrait mener à d’autres développements dans la lutte contre les réseaux d’émigration clandestine. Les autorités sénégalaises continuent de travailler sans relâche pour assurer que la loi soit respectée et que les personnes impliquées dans de telles activités soient traduites en justice.

Cette série d’arrestations est une victoire notable pour le Sénégal et ses efforts de sécurisation des frontières. Elle envoie un message clair aux organisateurs et participants de l’émigration clandestine que leurs activités illégales auront des conséquences sérieuses.

Un bus « Ndiaga-Ndiaye » se renverse sur l’autoroute à péage: 30 blessés, dont sept dans un état grave

Un accident tragique a eu lieu cet après-midi à Pikine, où un bus de transport en commun de type « Ndiaga-Ndiaye » a perdu le contrôle avant de se renverser sur l’autoroute à péage. L’incident a entraîné des blessures pour 30 passagers, dont sept sont actuellement dans un état critique.

Les équipes de secours, composées de sapeurs-pompiers et de services médicaux d’urgence, ont été rapidement mobilisées sur les lieux pour porter assistance aux victimes. Un responsable des sapeurs-pompiers a confirmé que tous les blessés avaient été pris en charge et évacués vers les établissements de santé locaux pour recevoir les soins nécessaires.

Selon les témoignages, le bus, qui transportait des passagers en direction du centre-ville, aurait dérapé suite à une perte de contrôle par le conducteur, avant de se renverser. Les causes précises de l’accident restent à déterminer, mais les premières hypothèses évoquent des conditions météorologiques défavorables et peut-être une vitesse excessive adaptée aux conditions de la route.

La police de la circulation et les autorités locales ont rapidement réagi en sécurisant la zone pour faciliter l’intervention des secours et en commençant une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Cet incident souligne une fois de plus la nécessité de renforcer la sécurité sur les routes, particulièrement sur les autoroutes à péage où la vitesse et les grands volumes de trafic posent des risques accrus.

Cet événement tragique rappelle l’importance cruciale du respect des règles de conduite et des normes de sécurité par tous les usagers de la route pour prévenir de tels accidents. Les autorités ont également appelé les conducteurs à faire preuve de prudence, surtout dans des conditions météorologiques difficiles, et à maintenir leurs véhicules en bon état pour éviter des incidents similaires à l’avenir.

La communauté de Pikine, sous le choc, exprime sa solidarité envers les victimes et leurs familles, espérant une récupération rapide pour tous les blessés. Les autorités continueront de fournir des mises à jour à mesure que de nouvelles informations sur l’enquête et l’état des victimes seront disponibles.

Grave accident de Bus sur la route Kébémer-Louga : 58 Blessés et des interventions d’urgence

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce dimanche 21 avril aux alentours de dix heures sur la route reliant Kébémer à Louga, entre les villages de Kidiom et Keur Makhary, dans le département de Kébémer. Un bus de marque Renault, immatriculé AA454-GG, en route pour la Ziarra annuelle à Tivaouane depuis Saint-Louis, s’est renversé suite à l’éclatement de sa roue avant gauche.

Le bilan provisoire de cet accident est particulièrement lourd, avec 58 personnes blessées, dont 10 sont dans un état grave. Les informations préliminaires indiquent que l’éclatement du pneu a causé la perte de contrôle du véhicule par le chauffeur, qui a finalement percuté un arbre sur le bas-côté gauche de la route.

Les forces de gendarmerie de la brigade territoriale de Kébémer ont été rapidement mobilisées sur les lieux pour effectuer les constats nécessaires et coordonner les secours. Les victimes présentant des blessures légères ont été évacuées vers le centre de santé de Guéoul, tandis que les cas les plus graves ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour recevoir les soins appropriés.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers potentiels des voyages routiers, surtout lors d’événements majeurs attirant de grands rassemblements tels que la Ziarra à Tivaouane. Les autorités locales, en réponse à cet incident, pourraient envisager des mesures renforcées pour la sécurité routière, particulièrement en périodes de forte affluence.

La communauté locale et les autorités continuent de suivre de près la situation, offrant leur soutien aux victimes et à leurs familles touchées par cet événement tragique. Les enquêtes sur les circonstances exactes de l’accident sont en cours pour déterminer les causes précises et pour éviter que de tels incidents se reproduisent à l’avenir.

Lutte: Spectaculaire KO de Renou Gouye contre Géant

Le combat tant attendu entre Renou Gouye et Géant s’est conclu de manière époustouflante ce weekend, avec un KO spectaculaire délivré par Renou Gouye. Le duel, qui a captivé les fans de lutte, a prouvé la suprématie technique et la puissance de Gouye dans cet affrontement très médiatisé.

Aminata Touré répond aux allégations de l’IGE et exhorte à la reddition des comptes

Face aux récentes allégations portées contre elle par certains médias, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a tenu à clarifier sa position. Dans un texte publié depuis New York, elle réfute catégoriquement les accusations et encourage le nouveau régime à poursuivre les enquêtes sur la gestion des fonds Covid-19.

Selon Aminata Touré, les médias politiquement motivés tentent de nuire à sa réputation en utilisant le terme « épinglé » à son encontre. Elle rappelle toutefois que sur instruction du président Macky Sall, elle a été soumise à une vérification de l’Inspection Générale d’État (IGE) pendant trois ans, sans qu’aucun détournement de fonds publics ne soit relevé.

L’ancienne Première ministre souligne que ses collaborateurs, responsables de la gestion financière du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sous sa présidence, n’ont fait l’objet d’aucune accusation de détournement non plus. Cette situation lui aurait permis de s’opposer librement au troisième mandat du président Sall et à ses dérives dictatoriales, affirmant que justice doit être rendue pour les personnes décédées lors des manifestations.

Aminata Touré exhorte également les nouvelles autorités à poursuivre la reddition des comptes, en particulier sur le scandale des 1000 milliards de francs CFA des fonds Covid-19. Elle accuse directement Macky Sall d’être responsable de ce « carnage financier » sans précédent dans l’histoire du Sénégal, avec la complicité de son beau-frère Mansour Faye.

Enfin, elle appelle tous les responsables politiques ayant géré les fonds publics pendant les 12 ans du régime de Macky Sall à se soumettre aux organes de contrôle et à rendre compte de leur gestion. Aminata Touré affirme son intention de saisir la justice contre toute tentative visant à discréditer sa personne.

Cet éclaircissement de la part d’Aminata Touré intervient dans un contexte où la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics sont devenues des enjeux cruciaux pour la population sénégalaise.

Tragédie en mer à Yeumbeul Nord : Deux collégiens emportés par les vagues

La commune de Yeumbeul Nord est plongée dans le deuil après avoir été frappée par deux tragédies en mer. Après quatre jours de recherches intenses, le corps sans vie de Faty Sy a été retrouvé ce matin sur la plage de Gadaye. Elle et Pape Cheikh ont été emportés par les vagues de l’océan, laissant derrière eux un sentiment de chagrin et de désolation.

La disparition de ces deux collégiens a provoqué une onde de choc à Yeumbeul, plongeant les familles et les amis dans un état de consternation et de douleur profonde. Malgré les efforts acharnés des équipes de recherche, l’issue est tragique pour les deux familles, confrontées à la perte insurmontable de leurs proches.

En ces moments difficiles, la communauté de Yeumbeul Nord se rassemble pour soutenir les familles endeuillées et pour exprimer sa solidarité. Nos pensées vont aux proches de Faty Sy et de Pape Cheikh, ainsi qu’à tous ceux qui sont touchés par cette tragédie.

Accident de car à Pikine : de nombreux blessés sur l’autoroute

Un tragique accident s’est produit cet après-midi sur l’autoroute à hauteur du Lobatt Fall de Pikine, impliquant un car Ndiaga Ndiaye qui s’est renversé. Les détails sur les causes de l’accident restent encore flous, mais les autorités sont rapidement intervenues pour porter secours aux victimes.

Actuellement, les sapeurs-pompiers sont sur les lieux pour évacuer les blessés vers l’hôpital le plus proche. Selon une source sur place, plusieurs blessés ont été dénombrés, témoignant de la gravité de la situation.

Cet accident rappelle une fois de plus les dangers potentiels de la route et l’importance de rester vigilant en conduisant. Nous adressons nos pensées et nos prières aux victimes de cet accident, ainsi qu’à leurs familles et proches. Restons solidaires dans ces moments difficiles et espérons que les blessés se rétabliront rapidement.

Réunions de Printemps du FMI et de la Banque Mondiale : Focus sur les défis économiques et Politiques en Afrique

Lors des réunions de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale, qui se sont tenues le 19 avril 2024 à Washington, un rapport consacré à la Zone Afrique a mis en lumière les défis économiques et politiques exacerbés par les périodes électorales sur le continent. Présenté par Catherine Pattillo, Directrice adjointe du Département Afrique du FMI, le rapport a souligné les conséquences des instabilités politiques sur les économies africaines, notamment dans des pays comme le Sénégal.

Instabilité Politique et Impact Économique

Le rapport a spécifiquement évoqué les « dépenses déséquilibrées lors des années électorales » observées dans une vingtaine de pays africains, incluant le Sénégal. La récente élection présidentielle sénégalaise a notamment été citée comme un exemple de retard électoral générant une incertitude politique et des ajustements budgétaires défavorables à long terme, limitant ainsi les investissements publics essentiels.

Effets de la Fragmentation Géoéconomique

La situation en Afrique subsaharienne a été décrite comme particulièrement précaire avec la sortie de la CEDEAO du Burkina Faso, du Mali et du Niger en janvier 2024, suite à des tensions politiques et des coups d’État. Cette fragmentation géoéconomique risque d’aggraver l’incertitude régionale et de freiner la croissance économique dans une région déjà confrontée à la fragilité et à la pauvreté.

Changement Climatique et Ses Répercussions

Le rapport a également mis en exergue les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique subsaharienne. Avec des catastrophes naturelles telles que des cyclones, des sécheresses et des inondations, les pays de cette région subissent des impacts directs sur leurs économies, exacerbant les défis liés à l’insécurité alimentaire et à la réduction des rendements agricoles.

Présence Sénégalaise aux Réunions

Le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a assisté aux réunions, soulignant l’importance de ces discussions pour le futur économique du Sénégal. L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a également joué un rôle actif en modérant une table ronde, affirmant ainsi l’engagement continu du Sénégal sur la scène internationale.

Ces discussions aux réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale sont cruciales pour comprendre et aborder les multiples défis auxquels fait face l’Afrique. Elles permettent également de chercher des solutions collaboratives pour une stabilité économique et politique durable sur le continent.

Accident de bus à l’entrée de Louga : Appel urgent au don de sang suite à de multiples blessures

Ce dimanche matin, un grave accident de la route a eu lieu à l’entrée de la ville de Louga. Un bus transportant une soixantaine de passagers s’est renversé, entraînant des conséquences dramatiques pour les occupants du véhicule. Le bilan provisoire rapporte environ 30 blessés, certains se trouvant dans un état critique.

Les victimes ont été rapidement prises en charge et évacuées vers l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye, le principal centre médical de la capitale du Ndiambour. Les équipes de secours et les autorités locales ont effectué les constats d’usage et ont coordonné les efforts de secours.

Face à l’urgence de la situation et à la gravité des blessures, un appel au don de sang a été lancé par les autorités hospitalières. Cette démarche vise à rassembler les ressources nécessaires pour traiter efficacement les blessés, dont certains nécessitent des interventions chirurgicales immédiates.

Les habitants de Louga et des environs sont invités à se rendre à l’hôpital régional pour donner leur sang et aider les victimes de cet accident tragique. Les services de santé de la région sont mobilisés pour fournir les meilleurs soins possibles aux blessés et les soutenir dans leur rétablissement.

Cet accident rappelle la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et d’améliorer les infrastructures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Les autorités sont appelées à revoir et à renforcer les réglementations en vigueur afin d’assurer la sécurité des passagers sur les routes du Sénégal.

Tivaouane-La-Pieuse célèbre la Ziarra Générale 2024 avec Dévotion et Solennité

Le dimanche 21 avril 2024, la cité religieuse de Cheikh Al Seydi El Hadji Maodo Malick Sy, reconnue comme la capitale de la Tidianiyya, Tivaouane-La-Pieuse, s’est transformée en un véritable carrefour de dévotion et de spiritualité. Des milliers de fidèles du monde islamique se sont rassemblés dans cette ville sainte pour participer à la Ziarra générale de 2024, un événement religieux majeur célébrant la foi et la communauté.

Cette journée mémorable, empreinte de grâce et de solennité, a offert aux participants un sublime moment d’adoration d’Allah Tout-Puissant. La Ziarra générale est non seulement une occasion de renforcer la foi mais aussi un moment de retrouvailles pour les fidèles de la Tidianiyya venus des quatre coins du pays, de la sous-région, et d’ailleurs.

Les activités de la journée ont été rythmées par des prières et des louanges dédiées au Sceau des Prophètes, Muhammad (PSL). La manifestation a été marquée par la «Wazifa», la lecture continue du Saint Coran, et des séances de recueillement auprès des mausolées des vénérés cheikhs de la famille Sy. De plus, des causeries religieuses axées sur la vie et l’œuvre du Prophète Mohammad (PSL) ont enrichi spirituellement les participants.

Les différentes « Zawiya », ou temples d’Allah, qui font la fierté de Tivaouane, étaient des centres d’intense activité spirituelle. Les mosquées d’El Hadji Maodo Malick Sy et de son premier Khalife, Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy, en particulier, ont été le théâtre de grands moments de recueillement, attirant un grand nombre de fidèles immergés dans la prière et la méditation.

La Ziarra générale de Tivaouane est plus qu’une cérémonie religieuse ; c’est un pilier de la foi Tidianiyya et un moment clé pour la communauté qui renforce les liens sociaux et spirituels entre ses membres. Chaque année, cet événement renforce l’importance de la cité dans le paysage religieux et culturel du Sénégal et du monde islamique, soulignant son rôle en tant que centre de paix, de spiritualité, et d’unité.

Guy Marius Sagna alerte sur les dangers de l’installation d’une centrale à charbon à Bargny

Ce dimanche 21 avril 2024, Guy Marius Sagna, en collaboration avec le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), a rencontré les femmes transformatrices de poissons de Bargny. Cette réunion a été l’occasion pour Sagna de mettre en lumière les préoccupations majeures liées à l’installation récente d’une centrale à charbon à proximité immédiate de leurs activités.

L’emplacement de cette centrale à charbon, située à moins de 500 mètres des lieux de travail des femmes transformatrices de poissons, suscite des interrogations profondes quant à la planification urbaine et à la protection de l’environnement. Sagna a exprimé son étonnement quant à l’autorisation accordée pour l’installation d’une telle infrastructure à un endroit si proche des activités quotidiennes des habitants, y compris des écoles et des structures d’accueil pour les jeunes enfants.

Cette situation s’inscrit dans un contexte déjà difficile pour les habitants de Bargny et de Rufisque, confrontés à une série de défis socio-économiques et environnementaux. En effet, la région fait face à une pollution croissante due à des entreprises telles que la SOCOCIM et Tosyali, ainsi qu’à une pression foncière accrue en raison du développement urbain rapide, symbolisé par le pôle urbain de Diamniadio et la zone économique spéciale.

De plus, l’érosion côtière et les projets d’implantation de nouvelles installations industrielles, comme une seconde cimenterie SENCIM, contribuent à aggraver la situation des populations locales. Sagna a souligné que Bargny et Rufisque sont confrontés à un triple fléau : le banditisme maritime, le banditisme foncier et le banditisme environnemental.

Cette rencontre entre Guy Marius Sagna et les femmes transformatrices de poissons de Bargny met en évidence l’urgence d’agir pour protéger ces communautés vulnérables. Il est impératif que les autorités locales et nationales prennent des mesures immédiates pour garantir leur droit à un environnement sain et sécurisé.

Moustapha Mamba Guirassy : Parcours d’un Homme d’État et de l’Enseignement

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, n’est pas un étranger dans les arcanes de la gouvernance et de l’enseignement au Sénégal. Avec un parcours riche et diversifié, il apporte à son nouveau poste une expertise acquise tant sur le plan politique que sur le plan professionnel.

Ancien Ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, ainsi que porte-parole du gouvernement sous l’administration de Souleymane Ndéné Ndiaye, Moustapha Mamba Guirassy a déjà occupé des postes clés dans la sphère publique sénégalaise. Sa carrière politique a été marquée par son rôle dans l’opposition, ce qui lui a valu une nouvelle nomination dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

Originaire de Kédougou, Moustapha Guirassy a également une solide expérience dans le domaine de l’éducation. Il a été maire de cette ville de 2009 à 2014, démontrant ainsi son engagement envers le développement local et l’éducation de la jeunesse.

Sur le plan académique, Moustapha Guirassy a brillé par ses études tant au Sénégal qu’à l’étranger. Diplômé en génie électrique de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada), il a également obtenu un diplôme en administration des affaires (MBA) de l’Université Laval.

Sa carrière professionnelle, notamment au Canada, lui a permis d’occuper des postes de responsabilité dans des domaines variés tels que la logistique internationale, l’enseignement et le génie électrique. De retour au Sénégal, il a fondé l’Institut Africain de Management (IAM), une institution d’enseignement supérieur privée réputée en Afrique de l’Ouest.

Sous sa direction, l’IAM s’est développé pour devenir une référence en matière d’enseignement supérieur, avec des campus à travers l’Afrique et une reconnaissance internationale. L’institut a été salué pour son excellence académique et sa contribution au développement de la jeunesse africaine.

En tant que nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy apporte donc une combinaison unique d’expérience politique, académique et professionnelle. Son leadership et son engagement envers l’éducation font de lui un atout précieux pour le gouvernement sénégalais et pour l’avenir de l’enseignement au Sénégal.

Litige foncier dans la Cité NAZA : « Un appel à ce que nos voix soient entendues »

Les résidents de la Cité NAZA expriment leur espoir que leurs préoccupations concernant le litige foncier en cours seront enfin prises en compte. Alors que le différend persiste, la communauté adresse un appel à une résolution juste et équitable de la situation.

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