Les candidats à la présidentielle invités à signer une charte pour l’amélioration du système éducatif


Des syndicats de l’enseignement au Sénégal ont convié les candidats à l’élection présidentielle à signer une charte d’engagement pour une école sénégalaise de la réussite. Cette initiative vise à rappeler aux futurs dirigeants l’importance de leurs engagements envers le secteur de l’éducation et de la formation.


La charte souligne la nécessité de respecter les engagements pris lors des Assises nationales de l’éducation et de la formation en 2014, ainsi que les accords signés antérieurement. Elle met également l’accent sur le recrutement suffisant d’enseignants et d’inspecteurs, ainsi que sur la réforme des curricula et l’allégement des contenus des enseignements.


Les syndicats insistent sur l’importance d’une gouvernance responsable et transparente dans le secteur de l’éducation. Ils appellent les candidats à s’engager publiquement à respecter ces principes et à agir avec honnêteté et éthique dans la prise de décision.


La charte a été élaborée en réponse aux lacunes des programmes des différents candidats concernant l’éducation. Les syndicats estiment qu’il est essentiel d’aborder des questions concrètes qui n’ont pas été suffisamment prises en compte dans les déclarations et programmes des candidats.


La signature de cette charte par les candidats à la présidentielle représenterait un engagement envers l’amélioration du système éducatif sénégalais. Les syndicats appellent les futurs dirigeants à agir de manière responsable et à répondre aux préoccupations urgentes du secteur de l’éducation pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Engouement populaire autour de la candidate Anta Babacar Ngom à Saint-Louis


Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, a suscité un engouement impressionnant lors de sa campagne électorale à Saint-Louis. La foule compacte qui l’a accueillie témoigne du soutien croissant envers sa candidature et de l’enthousiasme qu’elle suscite parmi les habitants de la ville.


La présence massive de partisans dans les rues de la vieille ville de Saint-Louis a illustré l’engouement et la ferveur suscités par la candidature d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa vision pour l’avenir a captivé les foules et a nourri l’espoir d’un changement positif parmi les habitants.


Cette forte mobilisation témoigne du soutien grandissant envers la candidate et de son impact sur la population locale. Anta Babacar Ngom Diack s’est affirmée comme une figure majeure de la campagne électorale de 2024, grâce à son charisme et à sa vision convaincante pour l’avenir de Saint-Louis et du Sénégal.

La campagne électorale d’Anta Babacar Ngom à Saint-Louis a été marquée par un soutien massif et une ferveur palpable parmi les habitants. Son engagement envers le changement et sa capacité à mobiliser les foules font d’elle une candidate incontournable dans la course présidentielle de 2024.

Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour


Abdou Karim Sall, coordonnateur de l’APR et de BBY à Mbao, exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il souligne l’engagement des militants et sympathisants de BBY et met en avant les qualités du candidat, affirmant qu’il est le mieux placé pour diriger le Sénégal.


Abdou Karim Sall affiche une grande confiance en la victoire d’Amadou Ba. Il souligne l’impressionnante mobilisation des partisans lors des caravanes et l’accueil chaleureux réservé au candidat. Selon lui, Amadou Ba sait où il va et a une vision claire pour le Sénégal.


Sall met en avant les qualités d’Amadou Ba en tant que candidat. Il le décrit comme un technocrate capable de présenter des faits concrets et une vision claire pour le pays, tout en ayant une dimension politique bien mesurée. Il estime qu’Amadou Ba est le candidat le mieux préparé pour gérer l’héritage laissé par le président Macky Sall.


Abdou Karim Sall appelle les partisans de BBY à se mobiliser encore plus pour assurer une victoire éclatante à Amadou Ba le jour de l’élection. Il se dit rassuré par l’engagement sans faille des militants et sympathisants de BBY et estime que la victoire d’Amadou Ba est désormais incontestable.


Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il met en avant les qualités du candidat et l’engagement des partisans de BBY, affirmant que la victoire est assurée.

Confessions d’Abdoulaye Seck : Accompagner Idrissa Seck, un Devoir Familial


Abdoulaye Seck, fils aîné du candidat Idrissa Seck, est devenu un visage familier lors des activités politiques de son père. Dans une récente entrevue avec L’Observateur, il partage les motivations qui le poussent à accompagner son père dans ses engagements politiques, mettant en avant son devoir filial et son soutien indéfectible.


Depuis la campagne présidentielle de 2019, Abdoulaye Seck a pris conscience de l’importance d’être aux côtés de son père. Motivé par l’amour et le devoir envers son père, il considère son rôle comme essentiel dans le soutien logistique et moral apporté à Idrissa Seck.


Bien qu’il ne soit pas directement impliqué dans la politique, Abdoulaye Seck met à profit ses compétences en pilotage pour assister les agents de sécurité accompagnant son père lors de ses déplacements. Il exprime sa fierté de contribuer ainsi à la cause de son père et de sa famille.


Interrogé sur ses propres ambitions politiques, Abdoulaye Seck reste humble, déclarant que la politique est trop compliquée pour lui. Cependant, il laisse une porte ouverte à l’avenir incertain en déclarant qu’il ne faut jamais dire « jamais ».


La présence d’Abdoulaye Seck aux côtés de son père lors des activités politiques souligne l’importance des liens familiaux et du soutien mutuel dans le monde de la politique sénégalaise. Son engagement exemplaire témoigne de la force des liens familiaux et de l’importance du soutien dans la vie politique.

Attaque Violente contre le Siège de la Coalition « Diomaye Président » à Kaffrine


La campagne présidentielle au Sénégal prend une tournure sombre alors que le siège de la coalition « Diomaye Président », dirigée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, a été la cible d’une attaque brutale dans la nuit de lundi à mardi à Kaffrine. Cette violence marque une escalade des tensions à l’approche des élections du 24 mars.


Les agresseurs ont délibérément attaqué et incendié les locaux de la coalition, provoquant d’importants dégâts matériels. Cette attaque constitue un acte de sabotage et une tentative de perturber le processus démocratique en cours au Sénégal. Les motivations derrière cette violence restent à clarifier, mais elle soulève des préoccupations quant à la sécurité des candidats et de leurs partisans.


Bassirou Diomaye Faye, récemment libéré de prison, n’a pas encore commenté publiquement l’attaque contre le siège de sa coalition. Cependant, il est probable que cet incident renforce sa détermination à poursuivre sa campagne malgré les obstacles. Les autorités locales et les forces de sécurité sont appelées à enquêter sur cet acte criminel et à traduire les responsables en justice.


Dans un contexte de tensions croissantes, il est impératif que tous les acteurs politiques et la population sénégalaise maintiennent le calme et rejettent toute forme de violence. La résolution pacifique des différends est essentielle pour garantir des élections libres et équitables et préserver la stabilité du pays.


L’attaque contre le siège de la coalition « Diomaye Président » à Kaffrine soulève des inquiétudes quant à la sécurité et à l’intégrité du processus électoral au Sénégal. Cet incident met en lumière la nécessité d’un engagement ferme en faveur de la démocratie et de l’État de droit, ainsi que de la protection des droits fondamentaux des candidats et de leurs partisans.

Témoignage Poignant du Consul du Sénégal à Barcelone : Une Tragédie de l’Émigration Clandestine au Maroc


Aliou Diao, actuel consul du Sénégal en Catalogne, a partagé son expérience déchirante en tant que vice-consul au Maroc pendant sept ans. Dans un récit bouleversant, il expose les horreurs de l’émigration clandestine, notamment l’histoire tragique de l’enterrement de son propre neveu dans un état de décomposition, une réalité poignante qui illustre les souffrances endurées par de nombreux migrants.


Diao décrit l’enfer vécu au Maroc, témoignant de jeunes désespérés abandonnant tout pour entreprendre un voyage périlleux vers l’inconnu. Il évoque des histoires de professionnels qualifiés, y compris des instituteurs et des diplômés universitaires, embrassant l’émigration clandestine par désespoir. Son récit révèle les conditions de vie précaires et les risques mortels encourus par les migrants en transit.

Le moment le plus déchirant de son séjour au Maroc, selon Diao, fut l’enterrement de son neveu en état de décomposition avancée, qu’il était incapable de rapatrier au pays. Cette expérience personnelle met en lumière la détresse et la vulnérabilité des migrants, confrontés à des situations désespérées et dépourvus de toute assistance.


Outre les tragédies individuelles, Diao révèle avoir accueilli chez lui des migrants malades mentaux et paralysés, offrant un refuge dans un contexte de détresse physique et psychologique. Son engagement humanitaire témoigne de la compassion et de la solidarité face à la souffrance des migrants, même au prix de ses propres sacrifices.


Le récit poignant d’Aliou Diao offre un aperçu émotionnel des réalités brutales de l’émigration clandestine au Maroc, soulignant l’urgence d’une action humanitaire et politique pour atténuer les souffrances des migrants et prévenir de nouvelles tragédies.

Une bouffée d’air pour la presse sénégalaise : Macky Sall efface la dette fiscale des entreprises de presse

Le président Macky Sall a annoncé une décision cruciale pour le secteur médiatique sénégalais lors d’une réunion avec les membres du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) ce lundi 18 mars. Cette annonce historique a marqué la volonté du gouvernement de soutenir et de renforcer la presse locale en effaçant la dette fiscale des entreprises de presse, qui s’élevait à plus de 40 milliards de francs.

Cette mesure audacieuse offre un nouvel élan aux médias sénégalais, qui ont longtemps lutté sous le poids de la dette fiscale. En effaçant cette dette, le gouvernement reconnaît l’importance cruciale de la presse dans la démocratie et la société sénégalaises, et prend des mesures concrètes pour garantir la viabilité et la liberté des médias.

Outre l’effacement de la dette fiscale, le président Sall a également annoncé une révision des frais de la Télédiffusion du Sénégal (TDS) pour les médias audiovisuels. Désormais, les télévisions et radios ne paieront mensuellement que 500 mille francs à la TDS, soit la moitié de la somme initialement prévue. Cette réduction des frais contribuera à alléger le fardeau financier des médias audiovisuels et à favoriser leur développement.

La réunion revêtait une signification particulière avec le retour remarqué de Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de 7TV, après l’agression dont elle a été victime le 29 février dernier. Malgré cet incident récent, MNF semblait en bonne santé et a été accueillie chaleureusement aux côtés du président Macky Sall et d’autres personnalités éminentes de la presse sénégalaise. Sa présence témoigne de la résilience et de la détermination des professionnels des médias à continuer leur travail malgré les défis rencontrés.

Bien que le bandage discret sur son auriculaire droit rappelait encore les traces de son récent incident, le sourire rayonnant de Maïmouna Ndour Faye symbolise l’espoir et la détermination d’une presse sénégalaise renouvelée, soutenue par des mesures gouvernementales encourageantes.

Présidentielle : Cheikh Mbacké Bara Dolly rejoint la coalition Diomaye Président et lance un appel au PDS

Dans un geste politique majeur, Cheikh Mbacké Bara Dolly, ancien président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a annoncé son ralliement à la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle de 2024. Dans un communiqué officiel, M. Bara Dolly a exprimé son soutien sans équivoque à la candidature de Bassirou Diomaye Faye, tout en appelant les libéraux à se joindre à cette dynamique politique.

Le leader du Parti démocratique sénégalais Libéral (PDSL) a clairement indiqué sa volonté de voir la coalition Diomaye Président remporter les prochaines élections présidentielles, affirmant qu’elle représente « le seul espoir du changement » pour le Sénégal. Ce ralliement marque un tournant significatif dans la campagne électorale et renforce la crédibilité de la candidature de Bassirou Diomaye Faye.

Dans son communiqué, M. Bara Dolly a également lancé un appel au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) pour qu’il suive son exemple et soutienne la coalition Diomaye Président. Cette invitation à l’unité politique vise à rassembler les forces progressistes autour d’une vision commune pour l’avenir du pays.

Ce ralliement de M. Bara Dolly à la coalition Diomaye Président témoigne de la reconnaissance de la qualité du programme politique et de la vision de Bassirou Diomaye Faye. Il souligne également l’importance des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où la consolidation des forces est essentielle pour atteindre les objectifs de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Alors que la campagne électorale entre dans sa phase cruciale, le soutien de personnalités politiques influentes comme M. Bara Dolly peut avoir un impact significatif sur le résultat des élections présidentielles à venir. Son appel au PDS illustre la volonté de construire un front uni pour défendre les intérêts du Sénégal et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Pikine : La police met fin aux agressions contre les taximans en arrêtant le caïd Jazy

La gare des Baux maraîchers à Pikine retrouve un semblant de tranquillité après l’arrestation du cerveau d’une bande qui semait la terreur parmi les chauffeurs de taxi. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé par les forces de l’ordre du commissariat de Pikine, dirigées par le commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb détaille les circonstances de cette arrestation.

Les taximans qui opéraient aux alentours de la gare des Baux maraîchers peuvent désormais souffler : le caïd responsable des agressions récurrentes a été mis hors d’état de nuire grâce à l’intervention des autorités policières.

L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », fait suite à une série de plaintes déposées par les chauffeurs de taxi auprès du commissariat de Pikine. Ces derniers dénonçaient des agressions violentes survenues dans le secteur, alimentant un climat d’insécurité croissante.

Les forces de l’ordre ont rapidement réagi en lançant une enquête approfondie, basée sur les témoignages des victimes et des investigations sur le terrain. Ces efforts ont permis d’identifier et de localiser le cerveau de la bande responsable de ces attaques.

M. Diallo a été appréhendé dans un bus, jeudi dernier aux alentours de 6 heures, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations lors de son interrogatoire, les taximans ont formellement reconnu le modus operandi de Jazy et de son complice, décrivant en détail leurs méthodes d’agression.

Selon les témoignages recueillis, M. Diallo et son comparse engageaient un taxi, puis procédaient à une agression violente une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. L’un d’eux distrayait le chauffeur pendant que l’autre menaçait le conducteur avec une arme blanche ou un pistolet, l’obligeant ainsi à remettre tous ses biens, y compris les codes de son compte Wave.

Suite à cette enquête fructueuse, M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré ce lundi, tandis que son complice reste activement recherché par les autorités policières. Cette arrestation constitue une victoire dans la lutte contre la criminalité à Pikine et envoie un message fort aux délinquants qui cherchent à semer la terreur dans la région.

Pape Mamadou Seck Libéré dans l’Affaire des Forces Spéciales : Ses Premiers Mots Après sa Libération


Après la promulgation de la loi d’amnistie, toutes les personnes impliquées dans l’affaire des « Forces spéciales » du parti Pastef ont été libérées ce lundi. Parmi elles, Pape Mamadou Seck, qui a adressé un message de remerciement à ses soutiens et a dénoncé son arrestation arbitraire.


Sur sa page Facebook, Pape Mamadou Seck a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui lui ont envoyé des messages de soutien pendant sa détention. Il a remercié chaleureusement ses amis, les membres de Pastef et la population de Darou Mousty pour leur soutien indéfectible.


Dans son message, Seck a également dénoncé son arrestation, la qualifiant de détention arbitraire par le pouvoir en place. Il a souligné le besoin de justice et de respect des droits fondamentaux dans le pays.


Enfin, Pape Mamadou Seck a appelé à rester concentré sur les enjeux de l’élection présidentielle de 2024, en utilisant le hashtag #Focus2024. Son appel à l’action et à l’engagement politique montre sa détermination à poursuivre la lutte pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal.


La libération de Pape Mamadou Seck dans l’affaire des « Forces spéciales » est une victoire pour lui et ses soutiens. Ses premiers mots après sa libération reflètent sa reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu et son engagement continu envers la justice et la démocratie au Sénégal.

Khalifa Sall dans le Pakao : Écoute des Doléances et Promesses de Changement


Lors de sa visite dans la région du Pakao, Khalifa Sall, président de la coalition Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a écouté les préoccupations des habitants, exprimées parfois avec colère et des mots durs. Il a souligné les défis auxquels fait face la région et a promis un changement significatif s’il est élu président.


Khalifa Sall a débuté sa visite par des rencontres de proximité dans la capitale Sédhiou et plusieurs villages de la région. Les habitants ont saisi cette opportunité pour exposer leurs préoccupations à l’ancien maire de Dakar, exprimant leur mécontentement face à la situation actuelle.


Sall a noté que les habitants du Pakao expriment leurs maux avec des mots durs, soulignant que la région avait un avenir prometteur. Cependant, il a critiqué le gouvernement actuel pour son apparente négligence du bien-être de la population dans sa politique, notant que la région souffre d’importations excessives, même pour des produits de base comme la nourriture.

Le leader de Taxawu Sénégal a promis un changement de paradigme s’il est élu président. Il a souligné le potentiel agricole de la région du Pakao, dotée de bonnes terres et d’eau en abondance, et a insisté sur l’importance de mettre en place des politiques appropriées pour faciliter le développement et atteindre l’autosuffisance alimentaire.

La visite de Khalifa Sall dans le Pakao a mis en lumière les défis auxquels est confrontée la région et a souligné la nécessité d’un changement significatif dans les politiques gouvernementales pour répondre aux besoins de la population locale. Ses promesses de transformation ont suscité l’espoir d’un avenir meilleur pour les habitants du Pakao et de toute la Casamance.

Aly Ngouille Ndiaye Appelle les Électeurs à Examiner les Programmes des Candidats Avant de Voter


Lors d’une visite dans la région de Diourbel, le candidat Aly Ngouille Ndiaye a rappelé les moments agréables passés dans cette localité, se réjouissant de l’accueil chaleureux de ses partisans. Cependant, il a lancé un appel solennel à tous les Sénégalais, les exhortant à prendre le temps d’examiner les programmes des candidats avant de prendre leur décision finale lors des élections présidentielles du 24 mars 2024.


Aly Ngouille Ndiaye a encouragé les électeurs à lire attentivement les différents programmes proposés par les candidats et à les comparer avant de voter. Il a souligné que sa vision et ses projets pour l’avenir du Sénégal ont été présentés de manière détaillée, et il est convaincu que sur la base de ces profils et propositions, les électeurs feront le meilleur choix.


Le candidat a affirmé que sa coalition a de grandes ambitions pour la région de Diourbel, mettant en avant sa connaissance des besoins locaux en tant qu’ancien élève de l’ex CEM Diourbel. Il a souligné l’importance d’écouter et de répondre aux besoins spécifiques de la population.


Ngouille Ndiaye a appelé ses partisans à intensifier les visites de courtoisie et le porte-à-porte pour renforcer leur base de soutien. Il a exprimé sa confiance en la victoire de sa coalition à Diourbel, affirmant que seul leur nom sera acclamé le soir du 24 mars si les électeurs examinent attentivement les profils, les programmes et les parcours des candidats en lice.


Après sa visite à Diourbel, Aly Ngouille Ndiaye continue sa campagne électorale sur l’axe Gossas, Kaolack, Nioro et Kolda, poursuivant ainsi ses efforts pour rallier le soutien des électeurs à travers le pays.


L’appel d’Aly Ngouille Ndiaye à examiner les programmes des candidats avant de voter met en avant l’importance de la réflexion et de l’analyse dans le processus démocratique. Sa campagne se concentre sur la sensibilisation des électeurs et la présentation de sa vision pour l’avenir du Sénégal, dans l’espoir de remporter la confiance et le soutien du peuple sénégalais.

Pikine : Arrestation du Caïd Jazy, Chef d’une Bande Agressant les Chauffeurs de Taxi


La police de Pikine a réussi à mettre hors d’état de nuire le cerveau d’une bande qui terrorisait les chauffeurs de taxi autour de la gare des Baux maraîchers. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé grâce aux efforts des hommes du commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb présente les détails de cette enquête fructueuse.


Les chauffeurs de taxi ont déposé plusieurs plaintes au commissariat de Pikine, décrivant des agressions subies aux alentours de la gare routière. Ces témoignages ont permis aux enquêteurs de dresser un profil précis du caïd de la bande, identifié comme M. Diallo alias « Jazy ».


M. Diallo a été appréhendé dans un bus tôt le matin, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations, les chauffeurs de taxi l’ont formellement identifié et ont expliqué en détail le modus operandi utilisé par lui et son complice.


Les agresseurs sollicitaient un taxi, puis arrachaient la clé de contact une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. Sous la menace d’une arme blanche ou d’un pistolet, le chauffeur était contraint de remettre tous ses biens, y compris le code de son compte Wave, avant que les criminels ne prennent la fuite.


M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré devant les autorités ce lundi, tandis que son complice est activement recherché par la police. Cette arrestation marque une victoire importante dans la lutte contre la criminalité et apporte un soulagement aux usagers de la gare des Baux maraîchers.


L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre de Pikine dans la lutte contre la criminalité. Cette action démontre également l’importance des efforts de la communauté et de la collaboration entre les citoyens et les autorités pour assurer la sécurité publique.

Remaniement Ministériel en Gambie : Adama Barrow Limoge 3 Ministres et Nomme un Nouveau Chef des Services de Renseignement


Le président gambien Adama Barrow a procédé à un remaniement ministériel le vendredi 15 mars, entraînant le limogeage de trois ministres et la nomination d’un nouveau chef des services de renseignement. Ces changements marquent une réorganisation significative au sein du gouvernement gambien.


Parmi les ministres démis de leurs fonctions figurent Lamin Si Jammeh, Seyaka Sonko et Ousmane Sowe. Jammeh, qui occupait le poste de ministre de l’Information, a été remplacé par le Dr Ismaila Ceesay, un politologue et chef du parti politique Citizens Alliance. Seyaka Sonko, ministre de l’Intérieur, a été remplacé par Abdoulie Sanyang. Ousmane Sowe, ministre des Terres et du Gouvernement régional, a été remplacé par Hamat Bah, tandis qu’il est nommé à la tête des services de renseignement de l’État.


Le ministère du Tourisme, précédemment dirigé par Hamat Bah, est désormais confié à Abdoulie Jobe, ancien ministre du Pétrole et de l’Énergie. Nani Juwara, ancien directeur général de Nawec, prend quant à lui la tête du ministère du Pétrole et de l’Énergie.


Ce remaniement ministériel illustre la volonté du président Barrow de dynamiser son gouvernement en apportant de nouveaux visages et en redistribuant les responsabilités ministérielles. Les nominations de nouveaux ministres et du chef des services de renseignement reflètent une stratégie visant à renforcer la gouvernance et à répondre aux défis nationaux en Gambie.


Le remaniement ministériel en Gambie, orchestré par le président Adama Barrow, témoigne de sa volonté de stimuler l’efficacité gouvernementale et de répondre aux besoins changeants du pays. Les nouveaux ministres et responsables des services de renseignement auront la tâche cruciale de faire avancer le développement et la stabilité de la Gambie dans les années à venir.

Ousmane Noël Dieng Appelle les Leaders à l’Action pour Soutenir Amadou Ba


Le président du mouvement MJK, Ousmane Noël Dieng, a lancé un appel à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour intensifier leurs efforts sur le terrain en vue de garantir une victoire sans équivoque au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle du 24 mars prochain.


Dieng a insisté sur l’importance de l’engagement direct des leaders politiques dans la campagne électorale en se rendant sur le terrain et en menant des actions de porte-à-porte. Il a souligné que cette approche permettrait de mobiliser les électeurs et d’assurer une victoire éclatante pour leur candidat.


L’appel de Dieng est spécifiquement adressé à tous les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar afin de renforcer leur soutien à Amadou Ba, le candidat de leur coalition. Il met en avant l’importance de l’unité et de la solidarité dans la réalisation de leurs objectifs électoraux.


Dieng insiste sur la nécessité d’obtenir une victoire éclatante pour Amadou Ba le soir du 24 mars. Il est convaincu que seule une mobilisation intense des leaders et des militants sur le terrain permettra d’atteindre cet objectif.


L’appel d’Ousmane Noël Dieng à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar est un rappel de l’importance de l’action concrète sur le terrain pour assurer le succès électoral. Il met en avant la nécessité d’une mobilisation collective pour garantir une victoire éclatante au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle.

Khalifa Sall Dénonce la Décrépitude de Sedhiou lors de sa Visite Électorale


La coalition KhalifaPrésident a fait une entrée tardive à Sedhiou ce lundi, mais malgré cela, ses partisans ont patienté sous le soleil pour accueillir Khalifa Sall. Dans un discours prononcé au marché central, Khalifa Sall a vivement critiqué la situation économique et sociale de la région, déplorant le déclin apparent de ce qui était autrefois le grenier économique du Sénégal.


Khalifa Sall a souligné la richesse potentielle de Sedhiou, abondant en ressources agricoles, forestières, minières et pastorales. Malgré ces atouts, la région semble être négligée par le gouvernement actuel, laissant ses habitants dans la décrépitude économique et sociale.


L’ancien maire de Dakar a appelé à une action gouvernementale plus vigoureuse pour revitaliser Sedhiou. Il a insisté sur le potentiel inexploité de la région et a exhorté l’État à prendre des mesures concrètes pour relancer le développement économique et créer des emplois locaux.


Khalifa Sall a déploré le fait que même des produits de base, comme le poisson, soient importés au marché central de Sedhiou. Selon lui, cette pratique est absurde compte tenu des ressources naturelles disponibles localement, qui pourraient permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.


S’adressant spécifiquement aux jeunes sans emploi, Khalifa Sall a promis de mettre fin à la précarité sociale, au chômage endémique et à l’émigration clandestine une fois élu président. Il a affirmé son engagement à créer des opportunités économiques et des programmes de développement pour les jeunes de Sedhiou et de tout le pays.


La visite de Khalifa Sall à Sedhiou a mis en lumière les défis auxquels la région est confrontée et a souligné l’importance de prendre des mesures urgentes pour inverser sa trajectoire économique et sociale. Les promesses de Khalifa Sall en faveur du développement et de l’emploi offrent de l’espoir aux habitants de Sedhiou et illustrent les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir.

Bassirou Diomaye Faye Promet Emploi et Formation Technique à la Jeunesse de Kolda


La caravane de la coalition DiomayePrésident a été chaleureusement accueillie à Kolda le lundi 18 mars, témoignant du soutien massif de la population envers le tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Au cœur de ce rassemblement, Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude et a réitéré ses engagements envers la jeunesse koldoise, promettant emploi et formation technique pour lutter contre la précarité.


La mobilisation impressionnante des habitants de Kolda en faveur de la coalition DiomayePrésident a galvanisé les leaders politiques, notamment Bassirou Diomaye Faye. Son message clair et direct appelant à transformer cet enthousiasme en votes lors de l’élection présidentielle souligne l’urgence d’une victoire dès le premier tour.


Dans le cadre du programme de pôles économiques régionaux, Bassirou Diomaye Faye s’engage à créer des opportunités d’emploi pour les jeunes de Kolda, qui font face à la précarité. Il promet également la construction d’un centre de formation technique dans chaque département, offrant ainsi aux jeunes une formation de qualité pour répondre aux besoins du marché du travail.


Ousmane Sonko, prenant également la parole lors de cet événement, a exhorté les jeunes de Kolda à récupérer leurs cartes d’électeur et à convaincre leurs proches de voter pour le changement. Soulignant l’importance d’une victoire écrasante dès le premier tour, Sonko a appelé à une mobilisation continue jusqu’au jour du scrutin.


Dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, la coalition DiomayePrésident intensifie ses efforts. Ousmane Sonko continuera sa tournée dans le Sud-Est, tandis que Bassirou Diomaye Faye se dirigera vers le point de jonction à Kaolack, via la route du Sine-Saloum.


La visite de la coalition DiomayePrésident à Kolda a été marquée par des engagements forts envers la jeunesse et le développement économique de la région. Les promesses d’emploi et de formation technique témoignent de la volonté des leaders politiques de répondre aux besoins concrets de la population et de transformer les aspirations en actions concrètes.

Mamadou Lamine Dianté, Pilier de la Coalition Diomayeprésident à Kolda : Mobilisation et Engagement sans Faille


Dans la région de Kolda, le leader du MCE Ande/Nawlé, Mamadou Lamine Dianté, incarne le soutien inébranlable de la coalition Diomayeprésident, principale force de l’opposition sénégalaise. Sa détermination et son engagement sur tous les fronts ont galvanisé les militants et électeurs en vue des élections présidentielles du 24 mars.

De la commune de Kolda jusqu’au niveau départemental, Mamadou Lamine Dianté déploie ses efforts pour mobiliser et rassembler les partisans de la coalition Diomayeprésident. Son expérience en tant qu’ancien secrétaire général du SAEMS lui permet de réconcilier des familles politiques divergentes en faveur d’un objectif commun.

Lors de l’accueil de la caravane de la coalition Diomayeprésident, conduite par le duo Sonko-Diomaye, à Kolda, Mamadou Lamine Dianté a démontré un engagement sans faille. Aux côtés de Seydina Oumar Touré, ancien capitaine de gendarmerie, il a mobilisé les foules malgré les conditions difficiles, sous un soleil de plomb.

La présence active de Mamadou Lamine Dianté dans la campagne électorale témoigne d’une nouvelle force politique émergente à Kolda. Sa capacité à unir les différentes forces en faveur de la coalition Diomayeprésident laisse entrevoir des perspectives de succès pour cette formation politique dans la région.

Les discours des leaders de la coalition, notamment celui de Bassirou Diomaye Faye, mettent en avant les promesses de développement économique pour la région de Kolda. Ils s’engagent à exploiter les potentialités inexploitées de la région afin de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes.


À travers son engagement indéfectible et sa mobilisation sans relâche, Mamadou Lamine Dianté incarne le dynamisme de la coalition Diomayeprésident à Kolda. Son travail acharné et sa détermination renforcent les chances de victoire de cette formation politique dans la région, tout en offrant l’espoir d’un véritable développement pour ses habitants.

Présidentielle au Sénégal : Cheikh Abdou Bara Dolly annoncera son choix de candidat le 19 mars


Après avoir été recalé par le processus de parrainage pour la Présidentielle du 24 mars prochain au Sénégal, le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly s’apprête à révéler le nom du candidat qu’il soutiendra. Cette décision, qui suscite l’attention dans les cercles politiques, sera annoncée lors d’une assemblée générale prévue le mardi 19 mars à Mbacké, où le président du mouvement Nekal fi Askan dévoilera l’identité de son choix.

Le processus de parrainage, utilisé pour filtrer les candidatures à l’élection présidentielle au Sénégal, a été un obstacle pour Cheikh Abdou Bara Dolly, le laissant hors de la course présidentielle. Malgré cela, Dolly reste un acteur politique influent, et son soutien peut avoir un impact significatif sur le paysage électoral.

L’assemblée générale prévue le 19 mars à Mbacké revêt une importance particulière, car c’est là que Dolly et ses partisans annonceront publiquement le nom du candidat qu’ils soutiendront pour la Présidentielle. Parmi les 19 candidats retenus pour la course, le choix de Dolly pourrait changer la dynamique de la campagne électorale.

Cette annonce est attendue avec anticipation, car elle pourrait influencer les stratégies politiques et les alliances dans les semaines précédant le scrutin présidentiel. Les spéculations vont bon train quant à l’identité du candidat choisi par Dolly, et cette révélation pourrait éclairer les électeurs sur les tendances émergentes dans la compétition électorale.

Alors que la date de l’élection présidentielle se rapproche, l’annonce de Cheikh Abdou Bara Dolly concernant son choix de candidat est un événement clé dans le paysage politique sénégalais. L’assemblée générale du 19 mars à Mbacké sera le théâtre de cette révélation attendue avec impatience, et elle pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final du scrutin.

Paiement des redevances domaniales : La Direction des Impôts et Domaines rappelle les usagers à leurs obligations

Les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doivent régulariser leur situation et payer leur redevance domaniale au plus tard le 31 mars auprès de la Direction générale des impôts et domaines. Ceux qui ne le feront pas s’exposeront à des sanctions, informe la DGID dans un communiqué.

« La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) rappelle que le paiement des redevances pour les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doit se faire au plus tard le 31 mars 2024. Les usagers concernés sont priés de se rapprocher du service des impôts territorialement compétent afin de régulariser leur situation. Le défaut de paiement de cette redevance est passible de sanctions allant jusqu’au retrait pur et simple du titre d’occupation ou de jouissance. Les services de la DGID restent à votre disposition pour apporter toute information utile », lit-on sur le communiqué de la direction générale des impôts et domaines.

Campagne électorale : Anta Babacar Ngom appelle à la relève à Fatick

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a lancé un appel vibrant aux habitants de Fatick, les encourageant à rejeter la continuité politique et à opter pour le changement lors des prochaines élections.

Anta Babacar Ngom a pris la parole devant ses partisans dans un discours empreint de conviction, affirmant que le président sortant, Macky Sall, n’a pas réussi à réaliser des progrès significatifs dans la région de Fatick, malgré ses promesses de continuité. Elle a souligné que les Fatickois eux-mêmes aspirent à un renouveau politique et qu’il est temps de tourner la page sur les politiques du passé.

« S’il devait y avoir de la continuité, c’est vous, les Fatickois, qui auriez dû le défendre, mais vous êtes les premiers à réclamer la rupture. Aujourd’hui, vous dites non à la continuité et oui à la relève. Personnellement, je n’ai rien vu d’extraordinaire dans la ville qui mérite de soutenir la continuité. C’est la faute de Macky Sall qui vous demande aujourd’hui de voter pour la candidature d’Amadou Ba. Refusez ! » a-t-elle déclaré avec conviction.

Son discours a été accueilli avec enthousiasme par ses partisans, qui l’ont saluée avec des chants traditionnels sérères, exprimant ainsi leur soutien à sa candidature. Anta Babacar Ngom a exprimé sa gratitude pour cette mobilisation impressionnante, affirmant se sentir chez elle à Fatick.

Cependant, elle ne s’est pas limitée à ses partisans actuels. Elle a exhorté ses partisans à élargir leur base en persuadant les membres d’autres partis politiques de rejoindre leur mouvement. Elle a souligné l’importance de la persuasion et de l’ouverture, même envers le président Macky Sall lui-même, soulignant qu’il n’y avait pas de place pour les complexes dans la politique.

Cette déclaration reflète la volonté d’Anta Babacar Ngom de se présenter comme une alternative crédible et une force de changement pour les habitants de Fatick. Elle incarne l’espoir d’une nouvelle ère politique, axée sur le progrès, le développement et le renouveau. Alors que la campagne électorale se poursuit, son message résonne comme un appel à l’action et à l’engagement citoyen en faveur d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Libération de Ndongo Diop après 18 mois de détention : Impact de la loi d’amnistie

Ndongo Diop, membre de l’ex-Pastef de Diourbel, a retrouvé la liberté après avoir passé 18 mois derrière les barreaux. Cette libération intervient suite à l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé son avocat, Me Moussa Sarr.

L’activiste avait été incarcéré en octobre 2022, après avoir été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Maham Diallo. Les charges retenues contre lui incluaient des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection, à la violence et à la haine, ainsi que des menaces de mort envers des autorités judiciaires, et la diffusion de fausses nouvelles par le biais d’un système informatique.

Le mandat de dépôt faisait suite à la publication par Ndongo Diop d’une vidéo sur YouTube, d’une durée de 42 minutes et 57 secondes, dans laquelle il aurait incité les jeunes à s’en prendre physiquement au procureur de la République et au doyen des juges, en cas de décisions défavorables à leur leader, Ousmane Sonko.

En outre, Ndongo Diop était soupçonné d’avoir accusé les forces de l’ordre d’avoir fabriqué les cocktails Molotov retrouvés sur certains militants de l’ex-Pastef, arrêtés dans le cadre de l’affaire de la « Force spéciale ».

La libération de Ndongo Diop marque un tournant dans son parcours judiciaire et souligne l’impact de la loi d’amnistie dans le paysage politique sénégalais. Cependant, elle suscite également des questions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités liées à la diffusion de contenus susceptibles d’inciter à la violence ou de propager des fausses informations.

ZIGUINCHOR CAPITALE DU SENEGAL : Diomaye SONKO, un désastre Par Mamadou Mouth BANE

Les incongruités qu’ils ont dévoilées lors de leur conférence de presse n’ont pas suffi pour satisfaire l’envie de Diomaye Faye et de son colistier Ousmane SONKO, d’être suffisamment ridicules aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Ils ont fièrement remis une couche avant-hier à Ziguinchor, ville qu’ils rêvent d’ériger en capitale du Sénégal.

Je me suis opposé à ceux qui ont tenu des propos injurieux contre ce ticket à la présidentielle. Car, à mon humble avis, Bassirou Diomaye FAYE et Ousmane SONKO ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en Diplomatie et en Relations Internationales. A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière, plus particulièrement en géopolitique, disons en géographie tout court. Or, un homme qui aspire à diriger un pays doit maitriser sa Géographie et son Histoire. L’ignorance de Diomaye Sonko dans ces domaines, inquiète les personnes averties.

Le choix d’une capitale d’un pays répond à des critères qui tiennent compte des enjeux socio-politiques, géopolitiques, environnementaux, sécuritaires… Ce n’est pas pour des raisons bassement électoralistes qu’on décide, d’un coup de tête, du transfert de la capitale de Dakar à Ziguinchor. C’est normal, car, il fallait mettre quelque chose sous la dent de ces hordes de gavroches soif de gros mots et de promesses impossibles.

Certes, aucune ville n’a plus de dignité qu’une autre sur un même territoire. Et Ziguinchor est l’une des villes les plus charmantes du Sénégal de par son environnement, son histoire, sa cuisine, la richesse de sa diversité culturelle et la générosité de sa population. Cependant, est-ce suffisant pour en faire une capitale ?

Il y a des paramètres qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit d’ériger une localité en capitale. Le facteur démographique n’est pas le plus déterminant même si, il n’est pas à négliger. Le plus important, avant de prendre une telle décision, c’est d’abord, de savoir lire la carte du Sénégal. Il faut également savoir interpréter le plan géographique du pays, en intégrant les facteurs : sécurité, géographie, géostratégie, pays voisins, ouverture maritime, végétation, histoire, climat, environnement, population etc… Il est d’ailleurs recommandé d’effectuer, au moins, une étude sociologique dans la future capitale. Par ailleurs, une telle décision politique ne devrait être annoncée, qu’après une consultation sérieuse des hautes autorités de la hiérarchie sécuritaire du Sénégal, pour ne citer que celles-ci. Puisque Ziguinchor est une zone militaire…

Que nous apprend la carte du Sénégal ?
La carte du Sénégal nous montre que Ziguinchor se situe à l’extrême sud du pays. Pour s’y rendre, il faut traverser un Etat indépendant : la Gambie avec qui nous avions souvent des relations en dents de scie sous le magistère de Yahya Jammeh.
La géographie nous apprend également que :
1-La distance entre Ziguinchor et Banjul c’est 104 Km.
2-La distance entre Ziguinchor et Bissau c’est 109 Km…

Nous ne le souhaitons pas ! Mais, gouverner c’est prévoir pour anticiper. En cas de conflit armé contre un de nos voisins, la capitale sénégalaise (Ziguinchor) serait facilement atteinte en moins de 24heures. On se rappelle les menaces de la Mauritanie lors de la crise avec le Sénégal en 1989. Soutenu par l’ancien président de l’Irak Saddam Hussein et une partie des pays de la Ligue Arabe, Oul Taya alors Chef de l’Etat, aurait eu un projet d’attaquer Saint Louis située à un peu plus de 300 Km de Nouakchott. Des rumeurs annonçaient le positionnement des engins de guerre au niveau de l’autre rive du Fleuve Sénégal. Imaginez si Saint Louis était restée capitale du Sénégal à cette époque.

Ces deux pays (Gambie et Guinée Bissau) voisins de Ziguinchor ont connu des crises politiques qui ont secoué cette ville sénégalaise du sud. La récurrence des conflits politico militaires à Banjul et à Bissau impacterait la ville de Ziguinchor qui serait, sous le magistère de Diomaye Sonko, une capitale souvent en alerte maximum, du fait de sa position géographique dans une zone politiquement très instable. S’y ajoute la zone des trois frontières Sénégal, Guinée Bissau et Guinée Conakry dirigée par un militaire.

L’actuel président de la République Macky SALL l’avait très tôt compris. D’ailleurs, dès son élection en 2012, il avait mis en place une stratégie pour stabiliser les deux pays voisins : la Gambie et la Guinée Bissau. Il s’est investi personnellement pour aider Adama BARROW et le Général Emballo à être élus démocratiquement présidents de la République de leur pays respectif. Le président SALL avait compris que, pour gagner la bataille de la paix en Casamance, il fallait stabiliser la Guinée Bissau et la Gambie, terre de replis des rebelles du MFDC. Mission réussie sans bavure par le président Macky SALL.

Les régimes militaires qui se sont succédé à Banjul et à Bissau avaient permis aux leaders du MFDC de se renforcer militairement et de développer des activités de trafics illicites entre Sao Domingos et Kanilaï en passant par Bignona. D’ailleurs, Yahya Jammeh rêvait d’une alliance politique entre Banjul/Bignona/Bissau, avec une Casamance indépendante. A cette époque, il finançait Salif Sadio chef rebelle, Ansoumana MANE ex CEMGA tué le 20 Novembre 2000, en Guinée Bissau et le chef rebelle soudanais John Garang mort dans un accident d’hélicoptère le 30 Juillet 2005. Rappelons que, le Bissau Guinéen Ansoumana MANE était impliqué dans des trafics d’armes avec le MFDC dans les années 90.

Certes, aujourd’hui, le MFDC est neutralisé par l’Armée sénégalaise. Mais, une rébellion ne meurt jamais. Faire de Ziguinchor la capitale du Sénégal, sans penser à maintenir d’abord, l’équilibre socio politique encore fragile dans ces deux pays voisins et à renforcer la paix sociale, relève d’un amateurisme chronique.

Ziguinchor est aussi traversée par des courants criminels qui entretiennent des circuits de trafic de drogue venus de Bissau, de bois au nord de Bignona, d’armes et de chanvre indien. Cette belle ville a plus besoin d’un plan de développement économique et social que d’être érigée en capitale par la magie d’un simple décret.

Déplacer la capitale à Ziguinchor n’est pas une priorité pour ces jeunes migrants natifs de cette ville. D’ailleurs, cela changerait quoi dans le quotidien de la jeunesse ou dans le panier de la ménagère ?

Il existe déjà des politiques de développement mises en œuvre en Casamance par les Présidents Me Abdoulaye WADE et Macky SALL. Prenons l’exemple du pont sénégambien qui facilite les déplacements des populations entre le Sud et le Nord. Les interminables grèves des transporteurs sénégalais excédés par les humeurs sporadiques du président Jammeh sont oubliées. Combien de fois, les transporteurs sénégalais ont boycotté le bac gambien pour contourner la Gambie en allant à Ziguinchor par Vélingara à cause des décisions de Jammeh d’augmenter les tarifs pour la traversée ? Ces désagréments appartiennent au passé. Les dessertes maritimes Dakar/Ziguinchor ainsi que les aéroports de Ziguinchor et du Cap Skirring viennent soulager les populations. Que Diomaye SONKO proposent mieux avec des projets structurants réalistes et réalisables.

Diomaye et son acolyte devraient plutôt dire aux Sénégalais où est ce qu’ils comptent amener ce pays ? Quelle solution ont-ils pour arrêter le phénomène de l’émigration irrégulière ? Comment vont-ils gérer le pétrole et le gaz ? Vont-ils supprimer les subventions faites par l’Etat sur l’essence, le gasoil et l’électricité ? A quel prix les familles vont-elles acheter le riz, l’huile, le sucre, le lait et la viande ? Quelle vision pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, l’Industrie ? Quelle stratégie pour lutter contre la menace terroriste au niveau de nos frontières avec le Mali ? D’eux, les Sénégalais s’attendent à un programme chiffré, ambitieux et crédible. Mais, les déclarations alambiquées et diffamatoires, les électeurs en ont plein le ventre.

Le mutisme des alliés de Diomaye Sonko face à ces constellations d’inepties (transfert capitale, sortie du CFA) devient inquiétant. Mme Aminata Touré, Abourahmane Diouf et consorts engagent leur crédibilité dans les errements graves de leur candidat. Il est difficile de comprendre toute cette solidarité sournoise devant cet extrême populisme orné de contrevérités.

Après l’annonce du transfert de la capitale, ne soyez pas surpris d’entendre Diomaye Sonko avant la fin de la campagne, prendre l’engagement de délocaliser à Ziguinchor ou à Bignona, tout le dispositif sécuritaire national de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police (l’armement des Forces de Défense et de Sécurité, le système de Renseignement etc…) suivi d’un enrôlement de masse de jeunes sélectionnés, dans les rangs de l’Armée, avec un risque élevé d’une infiltration achevée des Corps d’élite de tout le système de sécurité et de défense du pays. Ce serait alors la fin de la lutte armée du MFDC ? L’objectif étant déjà atteint ! Diomaye SONKO, une calamité !

Mamadou Mouth BANE, depuis Rabat

Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication

Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des « fake news » ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.

Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.

Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.

En dénonçant l’épidémie de « fake news » qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.

Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.

Abdoulaye Mamadou Guissé impliqué dans un accident sur la VDN 3

Abdoulaye Mamadou Guissé, Président du Mouvement Fulla Ak Fayda, fervent soutien du candidat Amadou Ba, a été victime d’un accident de la route sur la VDN 3, à hauteur de Guédiawaye. L’homme politique a été impliqué dans cet incident alors qu’il rentrait d’une caravane de soutien à Amadou Ba.

Par chance, l’accident n’a pas eu de conséquences graves pour Guissé, qui a réussi à s’en sortir avec quelques blessures. Actuellement, il reçoit des soins à l’hôpital Dalal Jam, comme il l’a confié à Seneweb.

Cet incident rappelle les risques inhérents à la campagne électorale, où les déplacements fréquents et la fatigue peuvent parfois entraîner des accidents. Toutefois, dans le cas présent, il semble que la situation se soit heureusement soldée par des blessures légères pour Abdoulaye Mamadou Guissé.

Affaire de Viol à Ndoffane : Mouhamed Sow Risque 10 Ans de Prison

L’affaire de Mouhamed Sow, un éleveur de la région de Ndoffane, a secoué la communauté locale et suscité un débat sur la sécurité des femmes dans les zones rurales. Accusé de viol et de menaces de mort à l’encontre de Seynabou Diop, une femme enceinte mariée, Sow risque une peine de 10 ans de prison. Le récit de cet incident révèle les réalités troublantes auxquelles les femmes peuvent être confrontées et souligne l’importance de la justice dans de tels cas.

Les événements ont eu lieu le 9 août 2020, lorsque Seynabou Diop aurait été attirée chez Mouhamed Sow sous prétexte de goûter son repas afin de vérifier sa teneur en sel. Une fois à l’intérieur, l’accusé aurait brandi un couteau, forçant la victime à des actes intimes contre sa volonté, malgré ses cris de détresse. L’incident a été interrompu par un appel téléphonique, permettant à Seynabou Diop de s’échapper et de signaler l’agression à une voisine.

L’agression présumée a provoqué l’indignation parmi les habitants du village, certains organisant même une expédition punitive contre Mouhamed Sow. Cependant, la situation a été apaisée grâce à l’intervention de villageois opposés à la violence. Sow a été remis aux autorités, où des preuves, y compris un couteau et des vêtements tachés, ont été retrouvées chez lui.

Lors de son procès, Mouhamed Sow a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir simplement réclamé le remboursement d’un prêt auprès de la plaignante. Cependant, le procureur a requis une peine de 10 ans de prison, soulignant la gravité des accusations et l’importance de protéger les droits des femmes.

L’affaire de Mouhamed Sow met en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière de sécurité et de justice, en particulier dans les zones rurales. Quel que soit le verdict rendu, cette affaire souligne l’importance de prendre au sérieux les allégations de violence sexuelle et de garantir que les victimes reçoivent le soutien et la protection dont elles ont besoin.

La Véritable Histoire Derrière l’Attaque contre la Douane de Matam

Un événement regrettable a secoué la région de Matam, mais il est crucial de démêler les faits de la fiction pour comprendre la véritable histoire derrière l’attaque récente contre le poste de douane local.

Dimanche dernier, une série de circonstances malheureuses a conduit à des tensions et à des violences inutiles. Des résidents, mal informés par des rumeurs erronées circulant dans la région, ont pris d’assaut le poste de douane de Matam. L’origine de cette éruption de violence remonte à un accident de la route tragique entre un véhicule et une moto Jakarta.

Les premières informations, largement relayées par certains médias locaux, ont faussement suggéré qu’un douanier était impliqué dans une course-poursuite avec des fraudeurs, ce qui aurait débouché sur l’accident mortel. Cependant, selon les services de sécurité, ces allégations se sont révélées totalement infondées. L’accident n’avait aucun lien avec la douane sénégalaise, et aucune opération douanière n’était en cours dans la région au moment des faits.

Il est crucial de souligner que la Douane de Matam était totalement étrangère à cet incident de circulation tragique. Les autorités compétentes ont confirmé que le véhicule impliqué dans l’accident n’était pas lié à leurs opérations. Malgré les tentatives de contact avec les autorités douanières pour obtenir davantage de clarifications, ces dernières sont restées injoignables jusqu’à présent.

Cette situation souligne l’importance cruciale de la vérification des faits et de la diffusion d’informations précises. Les conséquences de la désinformation peuvent être dévastatrices, conduisant à des réactions impulsives et violentes qui, comme dans ce cas, peuvent avoir des répercussions graves.

En cette période où les rumeurs et les fausses informations peuvent se propager rapidement, il est impératif que les médias et les citoyens fassent preuve de prudence et de responsabilité dans la diffusion et la vérification des informations. Seule une compréhension précise des événements peut contribuer à prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Déthie Fall Présente sa Feuille de Route pour la Banlieue de Dakar : Combat contre la Pauvreté, l’Insécurité et le Chômage

Dans une offensive dynamique en prévision de l’élection présidentielle, le candidat Déthie Fall a mobilisé ses partisans ce dimanche, en concentrant ses efforts sur les départements de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar. Tout en présentant ses excuses pour ne pas avoir pu couvrir toutes les communes, il a réaffirmé sa détermination envers ses partisans et sympathisants.

Déthie Fall a encouragé les habitants à voter massivement pour le changement lors du scrutin prévu le dimanche 24 mars 2024. Soulignant la nécessité de lutter contre le chômage endémique qui sévit particulièrement dans la banlieue, le leader du Parti républicain pour le progrès a également promis de s’attaquer à l’insécurité, un problème urgent dans ces zones. Il a affirmé que sous sa présidence, la sécurité serait une priorité majeure.

« La pauvreté et le chômage ont favorisé l’émergence du banditisme, se manifestant par des agressions et des vols. Ces phénomènes sont particulièrement développés dans les zones urbaines, où 52 % de la population déclare ne pas se sentir en sécurité la nuit, et 7 % ont déjà été victimes de cambriolages ou de vandalisme. Ce problème sera un vieux souvenir si je suis élu président de la République », a promis Déthie Fall.

Par ailleurs, une attention particulière a été accordée à l’autonomisation des femmes à travers des initiatives entrepreneuriales telles que des formations et un accompagnement.

La réhabilitation annoncée du marché Syndicat de Pikine reste également une préoccupation. Défendant les intérêts des banlieusards, Déthie Fall a exprimé son désir de donner un avenir prometteur au secteur informel. Un soutien substantiel sera également réservé aux nécessiteux. « L’autonomisation des femmes fait partie de nos priorités. Les femmes méritent un accompagnement conséquent. C’est pourquoi la coalition Déthiefall2024 a déjà dressé sa feuille de route sur cette question », a-t-il déclaré.

Poursuivant sa caravane à Keur Massar, le candidat à la Présidentielle a pris des engagements forts, notamment la résolution des problèmes d’inondations, un fléau persistant qui préoccupe les habitants. « Keur Massar est l’épicentre des inondations. C’est pourquoi je vous assure que si je suis élu président de la République, ces défis seront rapidement surmontés. Croyez-moi, les inondations dans le 45e département du Sénégal seront un vieux souvenir ».

La campagne de la coalition Déthie Fall a suscité un vif intérêt dans la banlieue de Dakar, avec ses propositions sur le développement économique, la sécurité et l’amélioration des conditions de vie. Son message de changement semble trouver un écho favorable parmi les habitants venus l’écouter.

Présidentielle : Thierno Alassane Appelle à un Renouveau pour le Sénégal Axé sur l’Intégrité et la Transparence

Thierno Alassane Sall, leader du parti « La République des Valeurs », a récemment lancé un appel vibrant sur Twitter, invitant ses partisans à se mobiliser pour instaurer un Sénégal empreint d’intégrité et de transparence. Dans cette déclaration, il a exposé sa vision d’une nation renouvelée, fondée sur des principes éthiques solides.

« Ensemble, réenchantons le Sénégal. Ensemble, faisons de l’intégrité et de la transparence les piliers de notre République », a affirmé Thierno Alassane Sall, appelant à une mobilisation collective en faveur de ces valeurs fondamentales.

S’adressant à ses partisans, il a exprimé sa gratitude pour leur soutien et a souligné l’importance cruciale de leur engagement dans la réalisation d’un changement significatif. « Votre soutien est indispensable. Votre mobilisation fera la différence », a-t-il souligné, insistant sur l’impact déterminant de leur action collective.

Thierno Alassane Sall a également encouragé chaque individu à contribuer à sa cause, soulignant que chaque geste en sa faveur rapproche le Sénégal de son potentiel de prospérité. « Chaque geste en faveur de notre cause est un pas vers le Sénégal prospère que nous rêvons de bâtir », a-t-il renchéri, incitant à une participation active de tous les citoyens dans ce processus de transformation nationale.

Enfin, le leader politique a clairement délimité sa vision de celle de l’actuelle gouvernance, en proclamant : « Ensemble pour une République des Valeurs, contre la République des voleurs ». Cette déclaration témoigne de sa détermination à s’opposer aux pratiques perçues comme corruptives et à promouvoir une gouvernance basée sur des principes éthiques et moraux intransigeants.

Dans un contexte de campagne électorale animée, les mots de Thierno Alassane Sall résonnent comme un appel à l’action et à la refonte des fondements politiques et sociaux du Sénégal, mettant en avant l’importance cruciale de l’intégrité et de la transparence dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Campagne Électorale : Khalifa Sall Promet de Faire Progresser le Sénégal Oriental et la Casamance

Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, a récemment effectué une visite dans les régions de Tamba et de Kolda, marquant ainsi son engagement envers le développement des régions orientales du Sénégal et de la Casamance. Au cours de cette visite, il a rencontré la population locale et pris des engagements concrets pour transformer ces régions en moteurs de croissance pour le pays.

Lors de ses échanges avec les habitants, Khalifa Sall a souligné l’importance stratégique de ces régions, les décrivant comme les « trois greniers du Sénégal », comprenant le Sénégal oriental, la Casamance et la région du fleuve. Selon lui, pour que le Sénégal prospère, il est impératif que ces régions se développent également.

Il a insisté sur le potentiel inexploité des ressources agricoles, halieutiques et pastorales de ces zones, affirmant que la revitalisation de ces secteurs est essentielle pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et stimuler l’économie nationale. En prenant l’engagement de faire de ces régions une « locomotive du pays », Khalifa Sall cherche à mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser cette vision de développement régional.

En outre, Khalifa Sall a exprimé sa gratitude envers les forces de défense et de sécurité opérant dans ces zones frontalières, reconnaissant leur rôle crucial dans le maintien de l’unité nationale face aux tensions régionales. Il a souligné son engagement envers la construction d’une nation unie, où la cohabitation pacifique est une réalité.

Khalifa Sall a réaffirmé son engagement en tant que « garant ferme de l’unité nationale » et a appelé à la solidarité et à la coopération pour surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de ces régions. Sa visite et ses engagements témoignent de sa volonté de placer le développement régional au cœur de son programme politique, dans le but de bâtir un Sénégal plus prospère et inclusif pour tous.

Tension politique à Kolda : Risque de Confrontation entre Deux Camps Opposés en Campagne Electorale

Dans l’atmosphère fébrile de la campagne électorale au Sénégal, la ville de Kolda devient le théâtre d’une convergence politique tendue, mettant en lumière les clivages profonds qui traversent le pays à l’approche des élections.

Ce dimanche s’annonce comme un moment critique, où deux forces politiques diamétralement opposées convergent vers la même région, chacune avec son propre agenda et ses fervents partisans. D’un côté, la coalition DiomayePrésident, portée par le tandem dynamique formé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, cherche à rallier les électeurs de Kolda à sa cause. De l’autre, la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar déploie ses efforts pour soutenir son candidat, Amadou Ba.

Les préparatifs sont en cours des deux côtés, avec une mobilisation intense des militants qui cherchent à assurer un accueil triomphant à leurs leaders respectifs. Des réunions stratégiques, des distributions de matériel de campagne et une communication intensive sont autant de tactiques employées pour galvaniser les troupes et gagner le soutien populaire.

Cependant, au milieu de cette effervescence politique, plane un risque palpable de confrontation entre les partisans des deux camps rivaux. Les observateurs craignent que cette situation ne dégénère en affrontements violents, mettant en péril la stabilité et la sécurité de la région.

Dans ce contexte tendu, les appels à la paix et à la retenue se multiplient. Le khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady a récemment émis une déclaration fervente, exhortant toutes les parties à faire preuve de calme et de respect mutuel. Il a souligné l’importance de préserver l’unité nationale et de placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus des querelles politiques partisanes.

Alors que les deux coalitions se préparent à enflammer la scène politique de Kolda ce dimanche, il est impératif que toutes les parties concernées agissent avec responsabilité et modération. Les élections doivent être un exercice démocratique pacifique, où la voix du peuple peut s’exprimer sans crainte ni intimidation.

Dans cette quête pour l’avenir de la nation, la voix du dialogue et de la tolérance doit prévaloir sur celle de la division et de la confrontation. Seul un engagement ferme envers la paix et la démocratie peut garantir un avenir stable et prospère pour le Sénégal.

Saisies impressionnantes et arrestations massives dans la lutte contre le banditisme : La Gendarmerie nationale intensifie ses efforts

Dans le cadre de sa mission de protection des personnes et des biens, la Gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené des opérations d’envergure contre le banditisme et le trafic de drogue à travers plusieurs régions du pays. Ces actions, menées avec détermination, ont abouti à des résultats significatifs, témoignant de l’engagement ferme des forces de sécurité à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes.

Au cours de la semaine écoulée, du 10 au 17 mars 2024, les unités de la gendarmerie ont intensifié leurs opérations dans diverses localités, notamment à Dakar, Kaolack, Fatick, Kaffrine et Ziguinchor. Ces efforts ont permis l’interpellation de 106 individus soupçonnés d’être impliqués dans des activités criminelles, marquant ainsi un coup dur pour les réseaux de criminalité opérant dans ces régions.

En plus des arrestations, les forces de sécurité ont réussi à saisir une quantité impressionnante de produits illicites et d’objets potentiellement utilisés à des fins criminelles. Parmi les saisies les plus significatives figurent 121 kilogrammes de drogue, comprenant 107 cornets et 7 joints de chanvre indien, ainsi que 37 machettes, 17 bidons d’huile, 95 sacs de sucre, deux amas de charbon et quatre troncs de bois de caïlcédrat. Ces résultats démontrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à perturber les activités criminelles dans le pays.

En outre, dans le cadre de ces opérations, 14 véhicules, 46 motos et 67 charrettes potentiellement utilisés pour des activités illégales ont été immobilisés, renforçant ainsi les efforts visant à entraver la mobilité des criminels et à perturber leurs opérations.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a souligné l’importance de ces résultats dans la lutte contre le banditisme et a salué le dévouement des forces de sécurité. Il a également appelé la population à continuer de coopérer avec les autorités en fournissant des informations cruciales pour garantir la sécurité de tous.

Ces opérations témoignent de l’engagement résolu du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre le banditisme et à garantir la sécurité des citoyens. La Gendarmerie nationale reste déterminée à poursuivre ses efforts pour maintenir l’ordre public et assurer la protection de la population.

Il semble que les habitants de Willanène Taba, une localité située à 3 km de Kaffrine, rencontrent plusieurs difficultés, notamment en matière d’infrastructures de base telles que l’accès à l’eau, à l’électricité et à des routes praticables.

Le coordonnateur de l’association de la grande famille Willane, descendant du marabout Mame Mody Wilane, fondateur du village, plaide en faveur du bitumage de la route reliant Kaffrine à Willanène Taba.

Le président de l’association exprime le besoin urgent de bitumer cette route, soulignant également l’importance historique et religieuse des villages de Willanène Gouye et de la partie restante de Willanène Taba. Il regrette que le projet de pavage et de bitumage dans le cadre du programme de modernisation des villes (Promovilles) à Kaffrine ne soit pas étendu à ces villages.

Il insiste sur le fait que Willanène mérite un programme de modernisation similaire à celui des autres foyers religieux, mettant en avant les projets en cours tels que la construction d’un internat et l’aménagement d’une grande place publique.

Le plaidoyer en faveur du bitumage de la route avait été lancé lors d’une cérémonie officielle durant la ziarra générale en l’honneur de Mame Mody Willane, mais jusqu’à présent, les autorités n’ont pas encore répondu à cette demande.

Cet incident tragique sur la plage de Diamalaye met en lumière une série de crimes présumés, impliquant un guérisseur traditionnel et une étudiante.

Voici un résumé des événements :

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a récemment déféré M. M. T. pour viol, attentat à la pudeur et charlatanisme. M. M. T. était un guérisseur et a été surpris en train de violer une étudiante, N. A. T., sur la plage de Diamalaye.

Les autorités ont été alertées par des cris de détresse émanant de la plage dans la nuit du mardi 12 mars, entre 22h et 23h. À leur arrivée, elles ont découvert M. M. T. entre les jambes de la victime, tentant de l’empêcher de crier.

Selon les déclarations de la victime aux enquêteurs, elle aurait sollicité l’aide du guérisseur pour des problèmes liés à un être surnaturel. Un rendez-vous avait été fixé pour une séance de bain mystique sur la plage de Diamalaye.

Pendant la séance, le guérisseur aurait profité de la situation pour violer l’étudiante, malgré ses appels à l’aide. Il aurait prétendu maîtriser l’esprit maléfique qui tourmentait la jeune femme.

Lors de l’interrogatoire, le guérisseur a reconnu les faits, mais a prétendu ignorer les raisons de son acte. Des preuves matérielles, notamment un arsenal mystique découvert à son domicile, semblent corroborer les accusations.

La victime a subi des blessures attestées par un certificat médical, confirmant les violences subies.

À la suite de l’enquête menée par le commissaire M. Khouma, le guérisseur M. M. T. a été déféré au parquet pour répondre des accusations de viol, attentat à la pudeur et charlatanisme.

Cet incident met en lumière les dangers associés à la manipulation et à l’abus de confiance dans le contexte de pratiques mystiques et traditionnelles. Les autorités doivent rester vigilantes pour protéger les citoyens contre de tels actes répréhensibles.

Après avoir fui le pays pour échapper à la Division des investigations criminelles (DIC) et éviter la prison, Outhmane Diagne, le coordonnateur de la Mafia Kacc Kacci, est de retour au Sénégal

Son retour intervient après l’adoption d’une loi d’amnistie. Cette nouvelle a été rapportée par Seneweb.

Diagne, qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a été repéré à Ziguinchor, participant à la caravane de DiomayePrésident, membre de l’ex-Pastef.

Son retour intervient après l’adoption d’une loi d’amnistie. Cette nouvelle a été rapportée par Seneweb.

Il est très préoccupant d’apprendre la disparition de Youga Ndiaye à Pikine

Les circonstances entourant sa disparition sont certainement troublantes, surtout étant donné qu’il habite en face du commissariat de police. La mobilisation de volontaires pour aider aux recherches témoigne de la solidarité de la communauté face à cette situation difficile.

Espérons que les efforts de recherche aboutissent rapidement à la découverte de Youga Ndiaye sain et sauf. En attendant, il est crucial que les autorités intensifient leurs efforts pour enquêter sur sa disparition et éclaircir les circonstances dans lesquelles elle s’est produite. La sécurité et le bien-être de chaque individu de la communauté doivent être une priorité absolue.

Ces déclarations du colonel Abdoul Aziz Ndaw mettent en lumière la confiance qu’il accorde à l’armée sénégalaise ainsi qu’aux responsables militaires et civils en place

Son commentaire sur le caractère républicain et responsable de l’armée sénégalaise est significatif, surtout lorsqu’il compare la situation à celle d’autres pays où l’armée aurait pu prendre le contrôle dans des circonstances similaires.

Il met également en avant la figure du chef d’État-major, le Général Mbaye Cissé, en soulignant son leadership et son engagement envers les valeurs républicaines. De même, il exprime sa confiance dans le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, ainsi que dans le ministre des Finances, Moustapha Ba, tous deux des « enfants de troupe », soulignant ainsi leur engagement et leur expérience au sein de l’armée.

Ces propos reflètent une certaine stabilité institutionnelle et une confiance dans les acteurs clés du gouvernement sénégalais, ce qui est essentiel dans le contexte de l’organisation d’une élection présidentielle imminente. La mention de la devise du Prytanée militaire, « Savoir pour mieux servir », souligne également l’importance de la formation et de l’engagement au service de la nation.

C’est une tragédie pour la communauté de Tivaoune Peulh

La destruction de 33 cantines au marché représente non seulement une perte matérielle considérable, mais aussi un coup dur pour les commerçants qui dépendent de ces installations pour leur subsistance. Espérons que les autorités locales et les organisations de secours pourront apporter un soutien adéquat aux personnes touchées par cet incendie dévastateur.

Amadou Ba : Un homme qui assure et rassure face à un tandem trompeur ! (Boubacar Mohamed SY. Juriste )

Nous n’allons perdre de temps sur la vérité suivante.

Le Président de la République Macky Sall a fait avancer le Sénégal. Avec lui, nous avons senti l’émergence, la modernité.

C’est une vérité unanimement admise.

Avec le président de la République Macky Sall, on aura connu le graal dans tous les domaines.

La personne désignée, légataire de la coalition Benno Book Yakaar, pour parachever le travail entrepris, se nomme Amadou Ba.

Il est un homme qui assure et rassure.

Mais avant de s’épancher sur le profil du meilleur candidat parmi les dix-neuf candidats retenus par le conseil constitutionnel et de préciser pourquoi il doit être le futur président de la République du Sénégal, il est d’une nécessité de rétablir certaines vérités.

A l’occasion de leur conférence de presse conjointe, les hommes politiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont frontalement attaqué le candidat du Benno Book Yakaar.

Ces attaques, au-delà de manifester la peur qu’ils ont de leur ancien chef Amadou Ba, renseignent d’un écart de niveau entre le candidat Amadou Ba et le tandem Sonko-Diomaye.

Deux faits que personne ne pourra contester le renseignent suffisamment :

Le premier fait est relatif à la vérité que le candidat du Benno Book Yakaar n’a jamais été offensant pour ne dire ordurier dans ses propos. Il n’a jamais été dans des attaques de personnes se contentant, devant parler des propositions des autres, de formuler des critiques objectives.

Le deuxième fait est que les deux inspecteurs des impôts, l’un leader d’un appareil politique révolutionnaire et l’autre candidat d’un projet suicidaire conçu par ce même leader, n’ont jamais occupé les grandes et prestigieuses fonctions qu’à occupées le candidat Amadou Ba.

L’un comme l’autre n’ont jamais été chef d’un quelconque service aux impôts et domaines.

En vérité, on semble oublier qui est Amadou Ba.

AMADOU BA : UN HOMME QUI ASSURE ET RASSURE.

Amadou Ba a été Directeur Général des impôts et Domaines dans un passé lointain.

D’ailleurs, c’est son magistère que le Sénégal s’est doté de l’ambitieux code général des impôts et domaines.

Une gigantesque révolution dans le secteur des impôts et domaines. Le président de la République se nommait à cet instant Abdoulaye Wade.

Cela, au-delà d’être élogieux, renseigne. Car le moment ou Amadou Ba rendait des services insoupçonnés à ce pays ; quand il était porteur deréformes ambitieuses et révolutionnaires pour le pays et pour un meilleur écosystème financier, ceux-là qui le critiquent avec autant de malveillance, peut-être, rêvaient de le rencontrer.

Du reste, force est de constater que la politique, mal pratiquée en Afrique, permet déplorablement à des seconds couteaux de toiser leur chef de toujours.

Dans son métier, Amadou Ba a été au sommet et a reçu tous les honneurs.

Le candidat du Benno Book Yakaar est unvéritable homme d’Etat.

La rudesse et la complexité de la tâche n’ont jamais fait évoluer l’homme dans le comportement.

Il a été à la hauteur des événements, ceux récents au passage, en restant fort et placide et contenant les assauts faux, éhontés et répétés de ses concurrents, en perte totale de vitesse.

LE SENEGAL EST FACE A SON DESTIN.

Les choix s’offrant à nous sont simples.

Un homme courtois, d’expérience et respectueux des autres et des leurs positions.

Ancien Directeur Général des impôts et domaines, ancien Ministre de l’Economie et des Finances, ancien Ministre des Affaires Étrangères et ancien Premier Ministre de la République du Sénégal.

Aucun candidat ne présente un curriculum vitae meilleur.

Il s’y ajoute la proposition d’un programme ambitieux qui épouse parfaitement, pour continuité, les programmes déjà mis en œuvre par le gouvernent du Sénégal.

Il fait face à un candidat de substitution. Impréparé ! Prêt à désarticuler les institutions du Sénégal et tenter des réformes destructrices de l’économie. 

Ces institutions font le charme du Sénégal et ont résisté aux hommes impropres à la politique et auxintempéries politiques.

Quant à la question de la monnaie, un retrait du Sénégal de la zone monétaire aurait des impacts trèsnégatifs tels :

Une instabilité économique ;

Une dépréciation de la monnaie : la nouvelle monnaie sénégalaise pourrait être astreinte à une rapide dépréciation face à l’euro. La conséquence serait la perte de pouvoir d’achat ;

Difficulté commerciale ;

Pertes commerciales : les investisseurs, en raison de l’instabilité monétaire, pourraient perdre confiance et déserter ;

Augmentation de la dette ;

Impact sur les marchés financiers ;

Nous y reviendrons plus amplement.

Pour ce faire, ils sont appuyés par de vieux briscards politiques et de mécontents issus du Benno Book Yakaar.

Pour finir, un avant-goût de l’incapacité des leaders du Pastef a été perçu à travers la gestion calamiteuse des collectivités territoriales qu’ils ont héritées.

D’ailleurs, les populations des communes de Guédiawaye, Parcelles Assainies, Patte d’oie, Golf sud et autres ont vite regretté d’avoir opéré une alternance à la tête des mairies.

Banda Diop. Ancien Maire de la Patte d’Oie

Ismaila DionneSpécialiste en Administration publique

Moussa Baldé. Economiste / Conseiller Municipal Commune de Kolda

Mamadou Cissé. Ingénieur en conception et gestion de la formation.

Codou Thiam. Juriste / Chargé de formalisation / Responsable Politique APR à Saint-Louis

Aboubacry Thiam. Expert financier

Boubacar Mohamed SY. Juriste / Ecrivain / Conseiller Municipal Commune de Patte d’Oie

Mariama Ajavo Sambou. Entrepreneur / Responsable politique Sédhiou

Abdoulaye Ndiaye. Ancien  Député / Conseiller spécial  du Président CESE

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24
🔴 MACKY SALL N’EST PLUS LA « PROIE » : Ousmane Sonko jette l’opprobre sur Amadou Ba

Rejet du recours de Karim Wade et Cie : Le juge déclare les requêtes irrecevables

Le juge des référés a rendu son verdict sur le recours déposé par Karim Wade et ses associés, déclarant irrecevables les requêtes en suspension soumises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et les candidats contestataires.

Cette décision intervient après que le procureur ait plaidé en faveur du rejet des requêtes, arguant qu’elles visaient toutes à annuler le processus électoral. En conséquence, le juge a estimé que les deux requêtes poursuivaient le même objectif et les a donc jugées irrecevables.

Il convient de rappeler que la Cour suprême avait examiné en audience publique, ce vendredi, les requêtes en référé pour excès de pouvoir. Ces requêtes contestaient les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

Cette décision du juge des référés met fin à un chapitre de contestation dans le processus électoral, affirmant la primauté des décisions du Conseil constitutionnel et apportant ainsi une clarification juridique à la situation.

Trêve internationale : Aliou Cissé dévoile une liste de 31 joueurs, avec des nouvelles têtes

En prévision des rencontres contre le Gabon le 22 mars et le Bénin le 26 mars prochain, l’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a rendu publique une liste de 31 joueurs. Cette sélection comprend à la fois des habitués de l’équipe nationale tels que Sadio Mané, Idrissa Guéye, Cheikhou Kouyaté et Kalidou Koulibaly, mais aussi plusieurs nouveaux visages.

Parmi les nouveaux appelés figurent le jeune Amara Diouf, Habib Diarra, Seydou Sano et Arouna Sanganté. Cette ouverture à de nouveaux talents témoigne de la volonté d’Aliou Cissé d’explorer de nouvelles options et de renforcer la profondeur de l’équipe nationale.

Notablement absent de cette liste, Youssouf Sabaly a récemment annoncé sa retraite internationale, ce qui explique son absence dans les convocations.

Voici la liste complète des joueurs sélectionnés par Aliou Cissé :

Gardiens :

  • Édouard Mendy
  • Mory Diaw
  • Seny Dieng

Défenseurs :

  • Arouna Sanganté
  • Kalidou Koulibaly
  • Moussa Niakhaté
  • Abdou Diallo
  • Formose Mendy
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye
  • Abdoulaye Seck
  • Fodé Ballo-Touré
  • Ismail Jakobs
  • Seydou Sano

Milieux :

  • Lamine Camara
  • Pape Matar Sarr
  • Cheikhou Kouyaté
  • Nampalys Mendy
  • Pape Gueye
  • Pathé Ciss
  • Idrissa Gueye
  • Habib Diarra
  • Dion Lopy

Attaquants :

  • Nicolas Jackson
  • Habib Diallo
  • Iliman Ndiaye
  • Ismaïla Sarr
  • Sadio Mané
  • Boulaye Dia
  • Amara Diouf
  • Bamba Dieng
  • Mamadou Lamine Camara

Cette liste offre une combinaison équilibrée de jeunes talents prometteurs et de joueurs d’expérience, offrant à l’équipe nationale une palette variée de compétences et de stratégies pour les défis à venir.

Libération de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye : La loi d’amnistie en action

Après une période d’attente et de spéculation, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent enfin leur liberté. Cette libération tant attendue résulte de l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé Yoro Dia, conseiller en Communication du président de la République, lors d’une déclaration à l’AFP.

Selon les dires de Dia, cette décision fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie. C’est donc grâce à cette promulgation que les deux hommes ont été autorisés à quitter leur détention.

La loi d’amnistie en question a été adoptée la semaine précédente, sur l’initiative du président Macky Sall lui-même. Ce dernier a justifié cette démarche en évoquant la nécessité d’apaiser les tensions persistantes dans le pays, exacerbées notamment par le report de dernière minute de l’élection présidentielle.

La libération de Sonko et Faye revêt donc une signification importante dans le paysage politique sénégalais. Elle témoigne de la volonté politique de tourner la page sur une période de troubles et de conflits, et de travailler vers une réconciliation nationale. Cette étape marque un pas significatif vers la résolution des tensions qui ont ébranlé le pays ces dernières années, ouvrant la voie à un avenir politique plus pacifié et plus harmonieux.

Le Procureur demande au juge de déclarer irrecevable le recours de Karim Wade et Cie

Dans le cadre du recours introduit par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et des candidats spoliés visant à annuler l’élection présidentielle du 24 mars, le Procureur a récemment pris la parole pour représenter le parquet. Lors de son réquisitoire, il a formellement demandé au juge de déclarer irrecevables les demandes émanant de Karim Wade et de ses associés.

Le Procureur a souligné que les décisions du Conseil constitutionnel prévalent sur celles de la Cour suprême, mettant ainsi en avant un argument de poids pour soutenir sa requête. Il a donc plaidé en faveur du rejet des requêtes présentées par Karim Wade et ses partisans.

Rappelons que la Cour suprême se penchera sur ces requêtes en référé pour excès de pouvoir ce vendredi. Ces requêtes ont été déposées par des membres du PDS, dont Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye, qui contestent la légitimité de l’élection présidentielle du 24 mars. Ils soutiennent que leur candidat a été injustement exclu de la course.

Cette affaire suscite un vif intérêt dans le pays, alors que le processus électoral est scruté de près. Les décisions à venir de la Cour suprême auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et pourraient potentiellement redéfinir le résultat de l’élection présidentielle.

Me Ngagne Demba Touré recouvre également la liberté !

Après des jours d’attente anxieuse, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) respire enfin : son coordonnateur, Me Ngagne Demba Touré, a été libéré ce jeudi soir. Cette nouvelle intervient comme un soulagement pour ses partisans, qui ont suivi de près son arrestation survenue le 21 février dernier à son domicile, après plus de six mois passés en exil au Mali.

Le retour de Me Ngagne Demba Touré au Sénégal avait été célébré avec enthousiasme dans son fief de Grand-Yoff. Cependant, cette liesse avait été tempérée par son arrestation, qui avait suscité un élan de solidarité et de mobilisation de la part de ses partisans, dénonçant vigoureusement cette mesure.

La libération de Me Ngagne Demba Touré fait suite à l’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée Nationale, une décision saluée comme un pas vers la réconciliation nationale et le retour à la paix sociale. Cette loi a permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Me Ngagne Demba Touré, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans son fief de Grand-Yoff et au sein de la JPS, la nouvelle de la libération de Me Ngagne Demba Touré a été accueillie avec des manifestations de joie et de soulagement. Ses partisans, qui avaient vigoureusement soutenu leur leader pendant son incarcération, expriment désormais leur gratitude envers ceux qui ont œuvré pour sa libération.

La libération de Me Ngagne Demba Touré est perçue comme une victoire pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. Elle témoigne également de l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.

Première apparition de Diomaye Faye : Un tournant dans la Campagne Présidentielle

La scène politique sénégalaise a récemment été marquée par la première apparition publique de Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle de 2024. Ce moment, empreint d’émotion et de ferveur, a représenté un tournant significatif dans la campagne électorale en cours.

Après avoir été libéré de prison grâce à une loi d’amnistie générale, Diomaye Faye a choisi de s’adresser à ses partisans lors d’un rassemblement politique à Dakar. Entouré d’une foule enthousiaste, il a livré un discours éloquent, exposant sa vision pour l’avenir du pays.

Au cœur de son intervention, Diomaye Faye a mis l’accent sur plusieurs priorités nationales, notamment l’unité nationale, la lutte contre la corruption et la promotion du développement économique. Il a également souligné son engagement envers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi et la réduction de la pauvreté.

Cette première apparition publique de Diomaye Faye a été perçue comme un moment décisif dans la campagne électorale. Certains l’ont saluée comme une manifestation de leadership et de détermination, tandis que d’autres ont exprimé des doutes quant à son expérience et à sa capacité à diriger efficacement le pays.

Quoi qu’il en soit, cette intervention marque le début officiel de la campagne électorale de Diomaye Faye et ouvre une nouvelle phase dans la course à la présidence. Alors que les élections approchent à grands pas, l’attention se porte désormais sur sa capacité à mobiliser les électeurs et à convaincre le public de soutenir sa candidature.

En somme, la première apparition publique de Diomaye Faye constitue un moment charnière dans le paysage politique sénégalais, et son impact sur l’issue des élections à venir ne pourra être sous-estimé.

Cité Keur Gorgui : Une foule enthousiaste attend Sonko chez lui

Après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko, le leader de l’ex-Pastef, des jeunes, militants et sympathisants se sont précipités vers la cité Keur Gorgui, où réside la famille de l’opposant. Dans une ambiance électrique, des cris de joie, des klaxons de voiture et des chants résonnent dans tout le quartier, reflétant l’excitation palpable qui règne dans la région et à Dakar.

La nouvelle de la libération de Sonko a provoqué une vague d’enthousiasme parmi ses partisans, qui attendent avec impatience son retour à domicile. Ils espèrent également accueillir Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars prochain.

Dans cette atmosphère de liesse et de solidarité, la cité Keur Gorgui se transforme en un lieu de rassemblement vibrant, où les partisans de Sonko expriment leur soutien indéfectible et leur détermination à poursuivre leur lutte politique.

La présence massive de la foule témoigne de l’attachement profond des citoyens à la cause de Sonko et de leur désir de le voir revenir parmi eux. Cette mobilisation témoigne également de l’importance du leader politique dans le paysage politique sénégalais et de son impact sur la population, qui voit en lui un symbole de résistance et d’espoir pour l’avenir.

Dans l’attente de l’arrivée tant attendue de Sonko et de Faye, la cité Keur Gorgui vibre au rythme de l’anticipation, signe d’une mobilisation populaire sans précédent dans la région.

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent la liberté

Dans un tournant judiciaire majeur, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés de prison ce jeudi 14 mars. Leurs libérations font suite à la promulgation par le président Macky Sall d’une loi portant amnistie générale, adoptée récemment par la majorité des députés de l’Assemblée nationale. Cette législation efface tous les faits susceptibles d’être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en relation avec des manifestations ou motivées politiquement, aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger.

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, avait été arrêté le vendredi 28 juillet 2023 et inculpé trois jours plus tard pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État, avant d’être placé en détention préventive. De son côté, Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, avait été arrêté en mi-avril 2023 après avoir publié un post sur les magistrats. Il était en détention préventive depuis près d’un an.

Malgré leur incarcération, Bassirou Diomaye Faye a continué à faire campagne, même perdant son temps d’antenne sur la télévision nationale conformément aux dispositions du Code électoral. Les portraits des deux hommes politiques étaient d’ailleurs parmi les plus visibles sur le terrain, témoignant de leur détermination à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles.

La libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye marque une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais. Leur retour à la liberté ouvre la voie à une reprise de leur activité politique et à leur participation pleine et entière à la vie démocratique du pays.

Il est tragique d’apprendre la découverte du corps sans vie d’un jeune garçon de 10 ans, M. B. Diallo, dans les eaux du fleuve près du pont de Fongolembi à Kédougou

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et ont rapidement récupéré le corps, avant d’informer la police locale.

La victime résidait dans le quartier Dandé Mayo de la commune de Kédougou. Les autorités, notamment les enquêteurs du commissariat central de Kédougou, ont pris des mesures immédiates. Ils ont requis l’intervention d’un médecin pour examiner le corps et ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce décès tragique.

C’est une situation qui suscite beaucoup de questions et de préoccupations, et il est essentiel que l’enquête soit menée avec rigueur pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie.

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24
🔴 Mobilisation électorale de l’APR: Macky Dynamise la Campagne d’Amadou Ba

Communiqué du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Orientations présidentielles et décisions stratégiques

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 13 mars 2024 au Palais de la République, sous la direction de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

Dans un contexte marqué par l’organisation de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars 2024, le Président a souligné l’importance institutionnelle du Gouvernement dans la mise en œuvre de la politique nationale. Il a encouragé les ministres à cultiver les valeurs républicaines et à garantir le bon fonctionnement des services publics pendant la période de campagne électorale.

En cette période de ramadan, le Chef de l’État a adressé ses félicitations à la Oumah Islamique et a exprimé ses vœux pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Il a également insisté sur la nécessité de veiller à l’approvisionnement adéquat des marchés en denrées essentielles à des prix accessibles pour les consommateurs, tout en rappelant l’importance de la Journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars.

Par ailleurs, le Président SALL s’est réjoui du lancement des travaux du projet « Diamond Green City » à Diamniadio, soulignant son importance dans la transformation de l’espace urbain et le déploiement du programme de construction de 100 000 logements. Il a demandé la finalisation d’un bilan des projets réalisés à Diamniadio au cours des dix dernières années ainsi que l’élaboration d’un nouveau statut administratif pour cette zone.

Dans le domaine de l’artisanat, le Chef de l’État a salué les artisans sénégalais pour leur contribution à l’émergence du pays. Il a demandé au gouvernement de renforcer les ressources destinées aux artisans afin de favoriser leur insertion professionnelle et de contribuer au développement économique local.

Sur le plan social, le Président a évoqué le vote de la loi d’amnistie, soulignant l’importance de son application rapide pour consolider la réconciliation nationale. Il a également abordé la question de la paix et du développement durable en Casamance, insistant sur la nécessité d’accélérer le désenclavement de la région et de soutenir la réinsertion sociale des populations.

Enfin, le Conseil des ministres a examiné et adopté plusieurs textes législatifs et réglementaires, notamment un projet de décret fixant les tarifs du BRT et un projet de décret modifiant les statuts de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal.

Cette réunion du Conseil des ministres a été l’occasion pour le Chef de l’État de rappeler les orientations stratégiques du gouvernement et de souligner l’importance de la coordination entre les différents ministères pour la réalisation des objectifs nationaux.

Nominations lors du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Renforcement des équipes gouvernementales

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 13 mars 2024, présidé par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, plusieurs décisions importantes ont été prises en matière de nominations au sein de divers ministères.

Au titre des mesures individuelles, le Chef de l’État a annoncé les nominations suivantes :

– Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur Principal du Trésor, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget.

– Monsieur Alle Nar Diop, Inspecteur Principal du Trésor, a été désigné Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

– Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

– Madame Khady DIOP MBODJI, Inspecteur de l’Education de classe exceptionnelle, a été nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Education nationale.

– Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, a été désigné Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme.

– Monsieur Paul DIONNE, Administrateur Civil de classe exceptionnelle, a été nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge des Sports.

– Monsieur El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire.

– Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions.

– Monsieur Habib Léon NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Secrétaire général du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs.

– Monsieur Ousmane THIONGANE, titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique, a été désigné Président de la Commission des Données personnelles (CDP), en remplacement de Madame Awa NDIAYE.

– Monsieur Oumar BA, Expert en Décentralisation et en Développement territorial, a été nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA).

– Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, Architecte d’intérieur, a été nommée Directeur du Paysage et des Espaces verts urbains au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

– Madame Madeleine DIOUF SARR, Biologiste, ingénieur environnementaliste, a été désignée Directeur du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

– Monsieur Baba DRAME, Environnementaliste, a été nommé Directeur de la Réglementation environnementale et du Contrôle au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

Ces nominations témoignent de la volonté du gouvernement de renforcer les équipes ministérielles pour mieux répondre aux défis socio-économiques et environnementaux auxquels le pays est confronté.

Tragédie à Bembou : 8 morts dans un accident de la route

Le village de Massa-Massa, dans la commune de Bembou, a été le théâtre d’une tragédie déchirante ce mercredi, alors qu’un accident de la route a coûté la vie à huit personnes et fait plusieurs blessés. La collision, survenue à environ 7 kilomètres de Bembou, impliquait un camion et un véhicule de transport « 7 places ». Les conséquences de cet accident ont été particulièrement dévastatrices pour les passagers du véhicule de transport, dont un enfant, ainsi que pour plusieurs autres personnes qui ont été blessées dans le choc.

L’incident s’est produit sur une portion de route qui avait suscité des promesses de rénovation de la part du gouvernement. Lors d’un Conseil des ministres délocalisé, le président Macky Sall avait annoncé des projets visant à améliorer l’état des routes de la région. Cependant, jusqu’à présent, aucun travail de réfection n’a été entrepris sur cette route, laissant les usagers exposés aux dangers potentiels.

Cette tragédie met en lumière l’urgence d’agir pour améliorer la sécurité routière dans la région de Bembou et dans l’ensemble du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont appelées à intensifier les efforts pour rénover les infrastructures routières et à mettre en place des dispositifs de sécurité adéquats pour protéger les usagers de la route.

En outre, il est impératif de mener des enquêtes approfondies afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident et d’identifier les éventuelles responsabilités. Les familles des victimes méritent des réponses claires sur les événements qui ont conduit à cette tragédie, et des mesures doivent être prises pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise à l’avenir.

En ces temps de deuil et de douleur pour la communauté de Massa-Massa et de Bembou, nos pensées vont aux familles des victimes et à tous ceux qui ont été touchés par cette perte irréparable. La sécurité routière demeure une priorité absolue pour assurer la protection de tous les citoyens sur les routes du Sénégal.

Les Opérations Pré-hivernage lancées : Le DG de l’ONAS prend les devants sur le chemin de préservation des acquis

Le temps de l’anticipation est en marche à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Le lancement des Opérations Pré-hivernage le 13 mars 2024 par le Directeur Général de l’Institution, Mamadou Mamour Diallo, en est une parfaite illustration. Cette initiative intervient après le lancement similaire effectué l’année précédente, le 13 mars 2023, une date qui semble porter chance et qui est désormais maintenue.

Le Directeur Général a souligné l’importance de consolider les acquis obtenus après le traitement des zones sensibles telles que la Zone de Captage, la Cité des Eaux, les Parcelles Assainies, et la Cité Diounkhop. L’objectif principal des Opérations Pré-hivernage est de préparer les infrastructures d’assainissement en prévision de la saison des pluies imminente.

« Nous sommes ici, à la station de Cambérène pour procéder au lancement officiel des OPH pour l’année 2024. Comme vous le savez, l’ONAS a une mission particulièrement importante dans le domaine de l’assainissement des eaux usées et celui des eaux pluviales. Et nous savons tous que nous sommes à quelques mois de l’hivernage. Comme nous l’avions fait l’année dernière, cette année avec toute l’équipe, nous avons souhaité lancer de façon très précoce, ces opérations Pré-hivernage », a déclaré le Directeur Général devant la presse.

Les activités prévues dans le cadre des Opérations Pré-hivernage comprennent le curage des canalisations, l’entretien des équipements des stations de pompage et l’écrêtage des bassins, tant à Dakar qu’à l’intérieur du pays. À Dakar, il est envisagé de curer 100 km sur les 200 km de réseau avant le 30 juin. Le Directeur Général a appelé les concessionnaires à respecter les délais pour mener à bien ces travaux essentiels.

« L’anticipation a permis d’obtenir de bons résultats en 2023. Les grands travaux entrepris dans la Zone de Captage, à la Cité Belle Vue et au Centre de Santé Philippe Maguilène Senghor, le renouvellement des équipements et le renforcement de la capacité des stations de pompage ont permis d’épargner des milliers de Sénégalais des inondations. Des bons points ont été également obtenus dans les villes de l’intérieur. D’ailleurs, les Opérations Pré-hivernage seront aussi lancées dans les régions dans les jours à venir », a-t-il ajouté.

Ces résultats positifs sont le fruit des investissements importants réalisés sous la présidence de Macky Sall. En plus des ouvrages structurants, des villes secondaires ont été dotées d’un système d’assainissement, reflétant ainsi une équité territoriale dans ce domaine.

« L’équité territoriale trouve son sens dans le domaine de l’assainissement. Le Président Macky Sall a beaucoup fait dans ce domaine. Des villes comme Gandiaye, Nioro du Rip, sont désormais dotées d’ouvrages », a rappelé le Directeur Général. Plusieurs fronts de curage sont ouverts à Fass, à Rufisque et à Pikine, démontrant ainsi l’engagement continu de l’ONAS dans la préservation de l’environnement et la protection des populations contre les inondations.

Recours du PDS : La Cour suprême se prononcera lors d’une audience publique ce vendredi 15 mars

La Cour suprême du Sénégal examinera le recours déposé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés contre le décret convoquant le corps électoral lors d’une audience publique spéciale des référés ce vendredi 15 mars. Cette décision fait suite à une requête déposée le lundi 11 mars, demandant la suspension des décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, la convocation du corps électoral et la période de la campagne électorale.

Si la Cour suprême accède à la demande du PDS, cela pourrait potentiellement bloquer le processus électoral en cours. La décision de la Cour aura des implications majeures sur le déroulement de l’élection présidentielle prévue dans les jours à venir. Il s’agit donc d’un moment crucial pour la démocratie sénégalaise, et l’issue de cette audience publique sera attendue avec une grande attention tant par les acteurs politiques que par la population.

Le recours déposé par le PDS et ses alliés fait suite à une série de contestations et de tensions croissantes autour du processus électoral. Depuis l’annonce des décrets fixant la date de l’élection présidentielle et convoquant le corps électoral, le PDS a exprimé son désaccord et sa préoccupation quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours.

L’une des principales préoccupations du PDS concerne des allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, l’organe chargé de valider les candidatures et de superviser le processus électoral. Le parti affirme avoir des preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles commis par des membres du Conseil constitutionnel ou des personnalités proches du gouvernement. Ces allégations ont conduit le PDS à réclamer la dissolution du Conseil constitutionnel, affirmant que ses membres ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable.

La situation politique au Sénégal est donc devenue de plus en plus tendue à l’approche de l’élection présidentielle. Le PDS, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, reste déterminé à contester le processus électoral et à faire valoir ses préoccupations devant les tribunaux. La décision de la Cour suprême ce vendredi 15 mars sera cruciale pour déterminer la suite des événements et la légitimité du processus électoral en cours.

En attendant, le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement aux allégations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Il est donc crucial que la Cour suprême examine attentivement les preuves présentées par le PDS et ses alliés, et prenne une décision juste et équitable pour garantir l’intégrité et la transparence du processus électoral. La crédibilité de l’élection présidentielle à venir dépend en grande partie de la manière dont cette affaire sera traitée par les autorités judiciaires sénégalaises.

Soupçon de corruption: Le PDS réclame la dissolution du Conseil constitutionnel

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) intensifie son combat contre ce qu’il perçoit comme une corruption au sein du Conseil constitutionnel, appelant à sa dissolution immédiate. Dans une déclaration récente, le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam, a annoncé que le PDS saisira la justice à la lumière de nouvelles preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles au sein de l’institution.

Ces allégations surviennent dans un contexte tendu alors que le PDS conteste le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars prochain. Le parti, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, affirme que les enregistrements audio, apparemment impliquant des personnalités proches du gouvernement, mettent en lumière des pratiques de corruption et remettent en question l’intégrité du Conseil constitutionnel en tant qu’arbitre impartial.

Mamadou Lamine Thiam a souligné que le PDS est résolu à faire toute la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence du processus électoral. En réclamant la dissolution du Conseil constitutionnel, le PDS affirme que les sages de cette institution ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable, soulignant leur insistance sur la participation de Karim Wade, fils de l’ancien président Wade, à cette élection.

Il est à noter que le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement à ces accusations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Toutefois, cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal et met en évidence la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la confiance du public dans le processus électoral à venir.

L’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a publié un communiqué informant le public que le nouveau-né trouvé hier dans un dépotoir d’ordures se porte bien

Le directeur du centre hospitalier national a déclaré que la police de Golf-Sud avait amené le bébé de sexe féminin au service de gynécologie le mardi 12 mars 2024, vers 9h01.

La commissaire Adja Astou Marone a précisé que le bébé avait été découvert au dépotoir d’ordures de la cité Alioune Sow de Guédiawaye. Elle a également révélé que le nouveau-né est pris en charge par les sages-femmes de l’hôpital, qui lui ont enlevé le cordon ombilical et lui donnent actuellement le biberon.

La direction de l’hôpital Dalal Jamm a appelé les habitants à coopérer avec la police pour retrouver les parents du bébé.

Palais: Macky Sall fait faux bond à Amadou Ba

Des tensions émergent au sein de la coalition présidentielle au Sénégal, Benno Bokk Yaakaar, avec des allégations de malaise croissant entre le Président de la République, Macky Sall, et son candidat désigné, Amadou Ba. L’incident récent au Palais, où Amadou Ba aurait été laissé en attente sans rencontrer le chef de l’État, souligne les frictions internes qui perturbent la campagne électorale.

Selon des sources bien informées, Amadou Ba aurait sollicité une rencontre avec Macky Sall, mais aurait été « poireauté » sans aucune audience accordée. Cette mise à l’écart apparente soulève des questions sur le niveau de soutien que le candidat reçoit de la part de ses collègues de l’Alliance Pour la République (APR) et même du président lui-même, qui l’a pourtant nommé comme candidat.

L’absence de contribution financière de la part du président à la campagne de Ba, rapportée par Source A, ainsi que les rumeurs selon lesquelles Macky Sall préférerait un autre candidat, Mahammed Boun Abdallah Dionne, selon le quotidien Les Échos, alimentent les spéculations sur l’avenir politique d’Amadou Ba.

Cette atmosphère de malaise et de spéculation entoure le début de la campagne électorale d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions internes au sein de la coalition présidentielle. Alors que la course électorale bat son plein, ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique au Sénégal.

Avis de recherche : Mame Tisbé Fall, disparue à Cité Fadia (Photos)

La famille de Mame Tisbé Fall, une jeune femme de 29 ans résidant à Cité Fadia, lance un appel à la solidarité et à l’aide de la communauté pour retrouver sa trace. Mame Tisbé Fall, employée à l’agence de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) des Parcelles Assainies (PA), est portée disparue depuis ce lundi matin.

Elle a été vue pour la dernière fois ce jour-là, avant de disparaître inexplicablement. Depuis lors, aucun contact n’a été établi avec elle, et ses proches sont plongés dans l’angoisse et l’incertitude quant à son sort.

Mame Tisbé Fall est décrite comme une personne responsable et appréciée de son entourage. Sa disparition soudaine a donc suscité une grande préoccupation au sein de sa famille, de ses amis et de ses collègues.

Toute personne ayant des informations sur la localisation de Mame Tisbé Fall est priée de contacter immédiatement les autorités locales ou la famille au numéro suivant : 77 125 72 45. Toute information, aussi minime soit-elle, pourrait s’avérer cruciale pour retrouver Mame Tisbé Fall saine et sauve.

La famille remercie d’avance tous ceux qui contribueront à la recherche de Mame Tisbé Fall et espère son retour rapide et en bonne santé parmi les siens.

Société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne : Plainte et appel à l’intervention du Président Macky Sall

Ce matin, au bar restaurant « Cabana Club », ex-le Tropic, le collège des délégués de la société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a tenu une conférence de presse pour exprimer leur colère face aux conditions de travail déplorables et au manque de matériel, menaçant ainsi de paralyser le système. Les délégués ont annoncé avoir déposé une plainte contre la société turque auprès de l’inspection du travail de Thiès.

Ousmane Sall, coordonnateur du collège des délégués de 2AS, a rappelé que leur société est investie de la responsabilité des services d’assistance en escale à l’AIBD, conformément à un décret signé par le Président de la République en septembre 2017. Malheureusement, selon lui, la plupart de ces services ne sont que théoriques, laissant entrevoir une situation en deçà des normes attendues.

El Hadji Moussa Samb, autre coordonnateur du collège des délégués, a souligné les défis persistants, mettant en danger la satisfaction des passagers et la sécurité des opérations. Il a déploré le déclin opérationnel, le quasi-nul investissement et l’état non opérationnel du matériel nécessaire. Il a également critiqué le choix de partenaires inadéquats.

Les délégués ont fait appel à l’intervention du pouvoir politique, qui avait promis des actions depuis plus d’un an. Ils ont regretté le manque de concrétisation de ces promesses et l’inefficacité du comité consultatif mis en place.

Ils ont souligné les conditions de travail extrêmement difficiles, engendrant divers problèmes de santé parmi le personnel. Ils ont déploré l’absence d’une évaluation de l’impact sur la santé physique et mentale des travailleurs, malgré les longues distances parcourues individuellement.

Les délégués ont également exprimé leur frustration face au matériel tant réclamé, dont la disponibilité avait été soulignée à coup de milliards. Ils ont insisté sur l’urgence d’agir pour remédier à la situation et ont interpellé respectueusement le Président de la République, SEM Macky Sall, pour une intervention énergique visant à améliorer la situation à l’AIBD.

El Hadji Moussa Samb a conclu en soulignant que malgré la modernité de l’Aéroport International Blaise Diagne, les équipements d’accompagnement restent insuffisants pour assurer une bonne marche de la société 2 AS. Il a mis en garde contre le risque de désespoir parmi le personnel et a appelé à une action rapide et efficace pour garantir la sécurité et la satisfaction de tous les usagers de l’aéroport.

Plus de 80 entités, mouvements et partis promettent la victoire à Aliou Mamadou Dia lors de la campagne électorale présidentielle

Ce mardi 12 mars 2024, à la résidence du Fun City, en cette troisième journée de la campagne électorale présidentielle, le président Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a présenté ses alliés. Les quelque 100 entités qui soutiennent la coalition d’Aliou Mamadou Dia ont promis une victoire éclatante lors du scrutin du 24 mars. Selon le président Dia, cette alliance, destinée à gouverner le Sénégal pendant au moins une décennie, vise à transformer le pays en le plaçant au premier rang en Afrique.

« Nous avons discuté avec nos alliés pour déterminer comment développer le Sénégal, et aujourd’hui nous nous présentons devant le peuple sénégalais pour concrétiser ces aspirations. Notre coalition a une ambition unique : faire du Sénégal le meilleur pays d’Afrique. Nous aspirons à gouverner de manière à résoudre les problèmes des Sénégalais vivant dans l’extrême pauvreté et dans des conditions difficiles. Cette coalition vise à accéder au pouvoir ensemble et à améliorer la vie des Sénégalais », a déclaré le président Aliou Mamadou Dia.

Il a ajouté que leur stratégie de campagne repose sur la proximité avec les citoyens, en descendant dans les rues pour dialoguer avec eux. « L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. Nous devons continuer à rencontrer les Sénégalais et à travailler sur le terrain. Seul le travail assidu paie. Pour changer radicalement notre pays, nous devons être honnêtes. Le choix du prochain président dépendra des Sénégalais », a-t-il souligné.

Cheikh Alassane Séné, président des Conférences des Leaders de la coalition AMD 2024, a également exprimé sa confiance en une victoire éclatante pour le candidat de la coalition le 24 mars. Il a exhorté les leaders politiques à descendre sur le terrain, à faire du porte-à-porte et à expliquer les ambitions d’Aliou Mamadou Dia et le programme de la coalition aux citoyens. Il a également appelé la jeunesse à plus d’engagement et de détermination pour un Sénégal meilleur.

« Le peuple ne se soucie plus des hommes politiques, mais des hommes socialement responsables et de valeurs. Notre coalition est composée d’hommes de valeurs et de vérité. Nous devons préserver la confiance que le peuple nous accorde. Notre engagement doit être en faveur de l’intérêt national, pas personnel. La vérité est la clé du succès d’un pays. Si je dois tromper la population pour devenir président, que Dieu me refuse cette opportunité. Je veux une alliance basée sur la vérité, pas sur des intérêts personnels », a conclu le président Dia.

Démantèlement d’un réseau de Trafic de Drogue à Golf-Sud : Un Pas de géant dans la lutte contre le Crime Organisé

Les autorités de Golf-Sud ont franchi une étape décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en mettant fin aux activités d’un réseau notoire. Le commissariat local a orchestré un coup de filet réussi, mettant ainsi un terme à un trafic de stupéfiants en provenance de la Casamance.

L’arrestation spectaculaire de M. B., un individu bien connu des milieux criminels, s’est déroulée dans la cité Las Palmas. Grâce à une opération de surveillance minutieusement planifiée, les forces de l’ordre ont pu intercepter une importante cargaison de chanvre indien, totalisant 23,5 kilogrammes, destinée à la distribution dans la région.

L’enquête, qui a permis de démanteler ce réseau, a débuté suite à des renseignements confidentiels signalant les activités suspectes du trafiquant présumé. Sous la supervision de la commissaire Adja Astou Marone, les policiers ont déployé un dispositif de surveillance discret pour surveiller les agissements de M. B. Ce dernier, croyant agir dans l’ombre, a été pris au piège lors de la réception de la marchandise illicite.

L’arrestation de M. B. a été rendue possible grâce à l’intervention efficace d’un agent infiltré, qui a réussi à établir un contact avec le suspect sans éveiller ses soupçons. Suite à son appréhension, une perquisition minutieuse de son domicile a permis la découverte d’un arsenal d’équipements utilisés dans le conditionnement et la préparation de la drogue à des fins de revente.

Lors des interrogatoires, M. B. a rapidement reconnu son implication dans le trafic de drogue et a fourni des informations cruciales sur les ramifications de son réseau, y compris l’identité de son fournisseur basé en Casamance. Actuellement en détention, il fait face à une série d’accusations graves, notamment d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic de stupéfiants.

Cette opération couronnée de succès représente une victoire majeure dans la lutte contre le crime organisé à Golf-Sud. Elle témoigne de l’engagement indéfectible des autorités locales à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens, tout en démontrant leur capacité à démanteler les réseaux criminels et à traduire les coupables en justice.

Amadou Ba suspend sa tournée pour un tête-à-tête crucial avec le Président Macky Sall en pleine campagne présidentielle

En pleine campagne présidentielle au Sénégal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, a pris une décision surprenante en suspendant sa tournée prévue à Louga et à Saint-Louis. La raison invoquée : un tête-à-tête crucial avec le président sortant et chef de la coalition présidentielle, Macky Sall.

Cette décision intervient dans le contexte de rapports faisant état d’un éventuel sevrage financier de la part de Macky Sall envers Amadou Ba. Face à ces rumeurs persistantes, le candidat a décidé de privilégier une rencontre directe avec le président en exercice pour clarifier la situation et discuter des enjeux stratégiques de la campagne électorale.

Selon les informations relayées par Emedia, la décision de suspendre la tournée découle directement de cette rencontre cruciale entre Amadou Ba et Macky Sall. La réunion, prévue dans un proche avenir, suscite l’attention de l’opinion publique, car elle pourrait avoir des répercussions significatives sur le cours de la campagne et sur l’avenir politique du candidat.

Initialement prévue pour les étapes de Louga et Saint-Louis, la tournée d’Amadou Ba a été temporairement ajournée, mettant en suspens les rencontres prévues avec les électeurs dans ces régions. La nature exacte des discussions entre les deux hommes politiques reste pour l’instant confidentielle, mais l’importance de cette rencontre ne peut être sous-estimée à la lumière des spéculations entourant les financements de campagne.

Cette situation souligne l’importance des négociations en coulisses et des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où chaque rencontre et chaque décision peuvent avoir des conséquences majeures sur l’issue des élections présidentielles. Les électeurs et les observateurs attentifs suivront de près l’évolution de cette rencontre et son impact potentiel sur la dynamique politique en cette période cruciale de la campagne présidentielle.

Recours contre la Censure du Temps d’Antenne : La Coalition DiomayePrésident Poursuit le CNRA

La tension persiste entre la coalition DiomayePrésident et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), alors que la bataille pour l’accès équitable aux médias continue de faire rage. Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, a annoncé que la coalition déposerait une mise en demeure contre le CNRA pour avoir censuré le temps d’antenne accordé aux représentants du candidat du Pastef, toujours en détention.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Bâ a fermement critiqué la décision du CNRA, qualifiant son action de censure et soulignant que cela va à l’encontre de l’obligation du CNRA de favoriser l’égalité entre tous les candidats. Il a également dénoncé le fait que le CNRA semble privilégier une coutume au détriment de la loi électorale en matière d’accès aux médias.

La coalition DiomayePrésident n’entend pas rester les bras croisés face à cette situation. En plus de la mise en demeure contre le CNRA, elle prévoit de saisir la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) afin d’annuler la décision du CNRA et, si nécessaire, de prendre en charge elle-même la diffusion des discours des responsables et personnalités désignés par le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats et leurs partisans dans leur quête d’une couverture médiatique juste et équitable. Alors que les élections approchent, la question de l’accès aux médias devient de plus en plus cruciale, et les tensions entre les différents acteurs ne montrent aucun signe de diminution.

Il reste à voir comment le CNRA et la Cena répondront aux actions entreprises par la coalition DiomayePrésident, et dans quelle mesure cela affectera le paysage médiatique pendant la période électorale à venir.

Usine de dessalement des Mamelles : 40% des Travaux Réalisés, le Ministre se Réjouit de l’Avancement

Les travaux de construction de l’usine de dessalement des Mamelles à Dakar, évalués à 158 milliards de francs CFA, ont atteint un niveau de réalisation de 40%, selon une déclaration enthousiaste du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

Lors d’une visite sur le site, en compagnie du directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et du maire de la commune de Ouakam, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux. Il a souligné que ce taux d’exécution permettra de terminer les travaux de génie civil d’ici la fin de l’année 2024 ou le début de l’année 2025, avec des essais de mise en service prévus pour juin 2025.

Financé par l’État du Sénégal à travers un prêt concessionnel de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le projet de dessalement des Mamelles est d’une importance capitale pour la sécurité et la diversification de l’approvisionnement en eau de Dakar. Doté d’une capacité prévue de 100 000 mètres cubes par jour, il sera réalisé en deux phases, la première étant prévue pour être opérationnelle en juin 2025 et permettra d’injecter 50 000 mètres cubes d’eau par jour dans le réseau.

Le ministre Thiam a souligné que ce projet constituait la première usine de dessalement d’eau de mer du pays, visant à diversifier les sources d’approvisionnement en eau de la région de Dakar, jusqu’ici principalement alimentée par des forages et les eaux du lac de Guiers.

En plus de l’aspect technique, le projet comprend également des volets sociaux visant à faciliter son acceptabilité par les populations locales. Ainsi, des actions sont entreprises pour moderniser les infrastructures de santé locales, soutenir les professionnels locaux et préserver les écosystèmes marins.

À cet égard, le ministre a annoncé la réhabilitation ou la construction d’un récif pour préserver les écosystèmes de poissons ainsi que d’autres mesures d’accompagnement destinées à améliorer les conditions de vie des populations locales et à assurer une transition en douceur vers cette nouvelle infrastructure vitale pour la région.

Émigration Clandestine : Arrestation du Convoyeur Responsable de 106 Candidats

Une opération réussie de la police de Bargny a permis de mettre un terme à une tentative d’émigration clandestine, mettant en lumière les dangers de ce type de voyage et les efforts déployés pour lutter contre ce fléau.

Lorsque le lieutenant Ba et son équipe ont reçu des renseignements concernant un rassemblement suspect de candidats à l’émigration clandestine sur la plage de Bargny Guedj, ils ont agi rapidement pour empêcher toute tentative d’embarcation. Les investigations ultérieures ont conduit à l’arrestation de l’organisateur présumé de ce voyage, M. Diop, et à l’embarquement de 48 candidats retrouvés dans sa concession.

Il a été révélé que chaque candidat avait versé une somme considérable à l’organisateur, allant de 250 000 à 600 000 F CFA. Les motivations de ces candidats à risquer leur vie dans une tentative d’émigration clandestine sont souvent liées à des difficultés économiques et sociales dans leur pays d’origine.

M. Diop a avoué avoir recruté pas moins de 106 candidats pour ce voyage clandestin. Actuellement en garde à vue pour trafic de migrants et association de malfaiteurs, il devra répondre de ses actes devant la justice.

Cette arrestation souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et les communautés locales pour lutter contre le trafic de migrants et protéger les individus contre les dangers inhérents à l’émigration clandestine. C’est également un rappel de la nécessité d’offrir des solutions durables aux défis économiques et sociaux qui poussent certains à entreprendre de telles entreprises risquées.

Louga : Un Individu Déféré au Parquet pour Abattage Clandestin

Dans la région de Louga, un individu a été présenté devant le parquet pour son implication présumée dans un cas d’abattage clandestin, une activité illégale qui menace la faune locale et compromet l’équilibre écologique de la région.

Les autorités compétentes ont pris des mesures décisives après avoir reçu des informations sur des activités suspectes liées à l’abattage clandestin. L’individu en question a été appréhendé et placé en garde à vue, avant d’être déféré au parquet pour répondre de ses actes.

L’abattage clandestin constitue une grave menace pour la biodiversité et la conservation de la faune sauvage. En prenant des mesures contre ce type d’activité illégale, les autorités démontrent leur engagement à protéger l’environnement et à préserver les ressources naturelles de la région de Louga.

Cette action met en lumière l’importance de la surveillance et de l’application rigoureuse des lois environnementales pour dissuader les pratiques préjudiciables à la biodiversité. Elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation continue sur les conséquences néfastes de l’abattage clandestin et sur l’importance de la protection de la faune sauvage pour les générations futures.

Interpellation de Braconniers à Falémé : Une Victoire pour la Conservation de la Faune Sauvage

Dans une action décisive pour protéger la Zone d’Intérêt Cynégétique de la Falémé contre le fléau du braconnage, les autorités ont récemment mis hors d’état de nuire quatre individus suspectés de pratiques illégales de chasse et de cueillette.

Les forces des Eaux et Forêts ont mené une opération fructueuse à Linguékhoto, commune de Missirah Sirimana, où ils ont appréhendé ces braconniers présumés. L’intervention a été lancée suite à des signalements de la présence des braconniers dans la zone, signe d’une coopération précieuse entre la communauté locale et les autorités chargées de la protection de l’environnement.

L’opération a abouti à la neutralisation de quatre individus, tandis que d’autres ont réussi à échapper à l’arrestation. Les quatre suspects sont actuellement détenus à la Brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, en attendant leur possible défèrement au parquet de Kédougou pour répondre de leurs actes répréhensibles.

Cette action démontre l’engagement résolu des autorités à préserver la richesse écologique de la région de Falémé et à combattre activement le braconnage, une menace persistante pour la faune sauvage. En agissant rapidement et fermement contre les activités illicites, les autorités envoient un message clair selon lequel le braconnage ne sera pas toléré et que des mesures sévères seront prises à son encontre.

Cette interpellation est une victoire pour la conservation de la biodiversité de la région et un rappel de l’importance de protéger nos écosystèmes fragiles contre les pratiques destructrices du braconnage. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour assurer la protection durable de ces précieuses ressources naturelles, et cela nécessite un effort continu de la part de tous les acteurs concernés, des autorités aux communautés locales en passant par les organisations de conservation.

Rendez-vous de la Teranga : Mouhamet Manel Fall prône une stratégie valorisante pour accueillir les noirs Américains au Sénégal

Le « Rendez-vous de la Teranga, » initié par le ministre du tourisme, est un événement mensuel rassemblant les acteurs clés du secteur pour discuter des défis actuels et des opportunités à exploiter pour le tourisme au Sénégal. Ce mois-ci, l’événement coïncide avec le mois dédié aux Afro-Américains. Mouhamet Manel Fall, Directeur de la Promotion Touristique au Ministère du Tourisme et des Sports, met en avant l’intérêt particulier du Sénégal pour le marché noir américain en raison de sa proximité géographique avec les États-Unis et du potentiel d’achats de cette communauté.

S’exprimant lors du « Rendez-vous de la Teranga, » Mouhamet Manel Fall a souligné l’importance de créer une journée spéciale dédiée aux Noirs Américains. L’objectif est de leur faire découvrir la culture sénégalaise, les opportunités touristiques uniques du pays, et de les fidéliser en tant que visiteurs réguliers. Les Afro-Américains ont des attentes et des critères de voyage spécifiques, et cette initiative vise à adapter l’offre touristique du Sénégal à leurs besoins.

Mouhamet Manel Fall a reconnu que le secteur du tourisme au Sénégal traverse actuellement des moments difficiles, mais il reste optimiste quant à la capacité collective du pays à surmonter ces défis. Il a souligné l’importance de créer une marque touristique forte pour attirer les visiteurs, en particulier les Noirs Américains, qui ont des préférences de voyage distinctes. Une stratégie axée sur la promotion de la richesse culturelle du Sénégal, avec des destinations telles que Gorée et les sites historiques, est envisagée pour positionner le pays comme une destination stratégique pour les Afro-Américains.

Mouhamet Manel Fall a également mentionné le défi de faire en sorte que les Noirs Américains choisissent l’Afrique, et en particulier le Sénégal, comme destination de voyage. Il a souligné que les Américains dépensent plus de 31 milliards de dollars dans le tourisme, mais seulement 3% de ces investissements sont alloués à l’Afrique. Le défi, selon lui, est de convaincre les Afro-Américains de découvrir les richesses culturelles du Sénégal, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de tourisme durable et mutuellement bénéfique.

Amadou Bâ à Mbacké : Mobilisation Exceptionnelle et Projets Ambitieux

Lors d’un méga-meeting à Mbacké, Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé sa satisfaction devant la mobilisation exceptionnelle des partisans et a annoncé une série de projets ambitieux pour le développement de la région.

Amadou Bâ a salué l’accueil chaleureux qui lui a été réservé sur le terrain de la gare ferroviaire de Mbacké, soulignant que la mobilisation exceptionnelle témoignait du soutien et de l’engagement de la population. Dans son discours, l’ancien Premier ministre a souligné son engagement en tant que « président de l’emploi des jeunes ».

Parmi les annonces majeures, Amadou Bâ a promis de résoudre la problématique de l’eau potable dès son accession à la présidence de la République. Il a spécifiquement mentionné les communes de Touba et de Mbacké, déclarant qu’elles seraient approvisionnées en eau à partir du lac de Guiers. « L’eau est une super priorité pour moi », a-t-il assuré.

Par ailleurs, le candidat de BBY a réitéré son engagement à créer un million d’emplois, réservant une part importante de cette initiative au département de Mbacké. Il a également évoqué un programme de modernisation des villes, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures. Amadou Bâ a annoncé une augmentation des fonds destinés aux Daaras, passant de six milliards à dix milliards de francs CFA par an. En matière d’infrastructures routières, il a promis la bitumisation et la livraison en 2024 de la route reliant Taïf et Sadio.

Le discours d’Amadou Bâ à Mbacké illustre ses ambitions pour le développement socio-économique de la région et son engagement en faveur de l’emploi des jeunes, de l’accès à l’eau potable et de l’amélioration des infrastructures. Ces annonces visent à mobiliser davantage les électeurs autour de sa candidature à l’approche de l’élection présidentielle.

Sécurité Nationale : L’Appel de Mouhamadou Makhtar Cissé à l’Implication de Tous les Sénégalais

En cette journée exceptionnelle de passation de service au sein du nouveau gouvernement dirigé par Me Sidiki Kaba, le 11 mars, Mouhamadou Makhtar Cissé a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, et des Cultes. Conscient des responsabilités cruciales qui pèsent sur ses épaules, le nouveau garant de la sécurité nationale a lancé un appel solennel aux 18 millions de Sénégalais.

Mouhamadou Makhtar Cissé a souligné que la sécurité n’est pas uniquement l’affaire des forces de police, mais un devoir partagé par l’ensemble de la population. Face aux défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, il a appelé chaque citoyen à jouer un rôle actif dans la préservation de la sécurité nationale. « Chacun doit être vigilant et signaler toute activité suspecte ou comportement inhabituel chez des individus inconnus aux autorités compétentes », a-t-il insisté.

L’implication de tous les acteurs de la société est essentielle dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la stabilité. Mouhamadou Makhtar Cissé a exhorté la presse à jouer un rôle crucial en alertant le public sur les questions de sécurité et en contribuant à sensibiliser la population. La collaboration entre les forces de l’ordre, les citoyens et les médias est, selon lui, essentielle pour relever les défis sécuritaires.

Le ministre a souligné que les criminels cherchent constamment des failles pour agir, et c’est pourquoi la vigilance et la participation active de la population sont cruciales. L’appel de Mouhamadou Makhtar Cissé met en évidence l’importance de la mobilisation collective dans la préservation de la sécurité nationale. En encourageant la détection précoce et le signalement d’activités suspectes, il vise à renforcer la résilience de la société sénégalaise face aux menaces sécuritaires.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal : Un plaidoyer pour l’égalité des Sexes

Le samedi 9 mars 2024, l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a célébré avec solennité la Journée Internationale des Droits de la Femme au Camp Pénal de Liberté 6. Cette journée a été marquée par des discours poignants, des hommages appuyés et des plaidoyers en faveur de l’égalité des sexes au sein de cette institution essentielle du pays. Placée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’engagement envers la promotion des droits des femmes et leur pleine participation dans le secteur pénitentiaire.

La cérémonie a été présidée par le Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur Général de l’Administration Pénitentiaire, qui a ouvert la séance en exprimant son appréciation pour le rôle crucial joué par les femmes au sein de l’institution. Son leadership a été salué par le personnel féminin, représenté par l’inspecteur Rose, qui a souligné l’importance de son engagement envers l’égalité des sexes et de son soutien continu au personnel féminin.

Le Colonel Diagne a rappelé que les femmes, qu’elles soient agentes pénitentiaires ou détenues, contribuent de manière significative au bon fonctionnement de l’Administration Pénitentiaire. Il a reconnu la bravoure des femmes et a insisté sur leur rôle prépondérant dans la société sénégalaise. La célébration de cette journée revêtait une symbolique particulière, mettant en lumière non seulement les femmes agentes de l’Administration Pénitentiaire mais également les femmes détenues.

L’inspecteur Rose a pris la parole au nom du personnel féminin pour exprimer sa fierté et sa satisfaction quant à la contribution des femmes à l’Administration Pénitentiaire. Elle a souligné que les femmes occupent divers postes opérationnels, techniques et de direction au sein de l’institution, montrant ainsi leur capacité à exceller dans toutes les fonctions. Elle a également souligné les performances notables du personnel féminin dans des postes internationaux, contribuant au rayonnement de l’Administration Pénitentiaire à l’échelle mondiale.

Cette année, la Journée Internationale des Droits des Femmes était célébrée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », invitant à agir collectivement pour surmonter les obstacles sociaux et garantir les droits des femmes. L’inspecteur Rose a souligné que ces célébrations devraient être l’occasion de montrer la présence active des femmes dans la gestion des établissements pénitentiaires et de réfléchir aux défis auxquels le personnel pénitentiaire féminin est confronté dans l’accomplissement de sa double mission de sécurité et de préparation à la réinsertion sociale.

L’inspecteur Rose a lancé un appel en faveur d’un engagement transformateur, encourageant les femmes à lutter contre les schémas mentaux hérités du passé et à surmonter les obstacles qui les empêchent d’atteindre l’égalité. Elle a souligné la nécessité d’un engagement actif, soulignant parfois la réticence de certaines femmes à occuper certains postes ou à accomplir certaines tâches.

Le Colonel Diagne a assuré son soutien continu au personnel féminin, soulignant l’importance de la journée pour promouvoir la participation des femmes aux processus décisionnels. Il a réaffirmé son engagement envers l’égalité des sexes et son intention de continuer à recruter davantage de femmes, de les accompagner dans leur carrière et de favoriser leur accès à des postes de leadership.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a été un moment significatif, témoignant de l’engagement résolu envers l’égalité des sexes. Les discours inspirants et les plaidoyers pour un engagement transformateur mettent en lumière la nécessité d’actions continues pour surmonter les obstacles et créer un environnement où les femmes peuvent exceller à tous les niveaux de l’Administration Pénitentiaire. La journée a été clôturée par un appel vibrant à maintenir la cohérence dans la démarche vers l’égalité des sexes et à surmonter les défis pour permettre aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel au sein de l’Administration Pénitentiaire sénégalaise.

Début du Ramadan au Sénégal : Le croissant lunaire observé, le mois de jeûne commence

La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) a annoncé officiellement l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs localités du Sénégal. Cette observation marque le début du mois lunaire de Ramadan ou Koor. Ainsi, le premier jour du jeûne sera célébré le mardi 12 mars 2024.

La Conacoc, réunie ce lundi à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), a confirmé la visibilité du croissant lunaire dans diverses régions du pays. Cette annonce revêt une signification particulière pour la communauté musulmane, marquant le début du mois sacré de Ramadan.

Le Ramadan, l’un des piliers fondamentaux de l’Islam, est un mois de jeûne, de prière, de méditation et d’introspection spirituelle. Les musulmans observent un jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, s’abstenant de manger, de boire et de pratiquer d’autres activités spécifiques.

L’observation du croissant lunaire revêt une importance cruciale pour déterminer le début du Ramadan, et la Conacoc joue un rôle central dans cette confirmation. La nouvelle a été accueillie avec joie par la communauté musulmane, qui se prépare maintenant à vivre ce mois béni avec dévotion et ferveur religieuse.

Le Ramadan est également une période de partage, de solidarité et de charité. Les musulmans sont encouragés à pratiquer la générosité envers les moins fortunés, à renforcer leurs liens familiaux et communautaires, ainsi qu’à approfondir leur connexion spirituelle avec Dieu.

Alors que le mois de Ramadan commence, la communauté musulmane du Sénégal et du monde entier s’engage dans cette période de piété et de renforcement spirituel, cherchant à se rapprocher de Dieu et à cultiver des valeurs de compassion, de tolérance et de gratitude.

Violences à Pikine : La campagne électorale prend une tournure tumultueuse entre Diomaye Président et Benno Bokk Yaakaar

La campagne électorale au Sénégal a pris une tournure tumultueuse à Pikine, marquée par des affrontements entre les partisans de la coalition Diomaye Président et ceux d’Amadou Ba. Après les incidents aux Parcelles-Assainies la veille, la tension persiste dans la région, mettant en lumière les défis de la compétition politique.

Lundi, la caravane du candidat Diomaye Faye a été attaquée à proximité de la permanence de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar à Pikine. Les militants de l’ex-Pastef, ne se laissant pas intimider, ont riposté vigoureusement, permettant à la caravane de poursuivre sa route à travers les artères de Pikine.

Ces heurts soulignent les frictions croissantes entre les différentes factions politiques en lice pour les élections. La compétition électorale, censée être un exercice démocratique pacifique, est entachée par des actes de violence, mettant en péril la stabilité de la campagne.

La rivalité exacerbée entre DiomayePrésident et Benno Bokk Yaakaar reflète les enjeux élevés de cette élection présidentielle. Les deux camps rivalisent d’ardeur pour attirer les électeurs et affirmer leur position, mais cette compétition ne devrait pas se traduire par des actes de violence mettant en danger la sécurité publique.

Ces incidents soulignent également la nécessité d’un appel à la modération et à la retenue de la part des leaders politiques. La violence ne peut être le moyen de faire valoir des revendications politiques. Au contraire, elle compromet l’intégrité du processus démocratique et peut entraîner des conséquences néfastes pour la stabilité du pays.

Les autorités électorales et les forces de sécurité sont désormais appelées à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité et la sérénité de la campagne électorale. Les citoyens, quant à eux, doivent être encouragés à exprimer leurs opinions de manière pacifique, en évitant tout recours à la violence.

Dans un contexte où le Sénégal vise à renforcer sa démocratie et à consolider les institutions, la préservation de la paix et de l’ordre public pendant la campagne électorale est cruciale. Les acteurs politiques ont la responsabilité de jouer un rôle constructif dans la préservation de l’intégrité du processus électoral et dans la promotion d’une compétition politique saine et démocratique.

Opération de la police de Bargny : Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants, le convoyeur arrêté avec 106 candidats à l’émigration clandestine

Des efforts proactifs des forces de l’ordre révèlent un réseau organisé

La localité de Bargny, au Sénégal, a récemment été le théâtre d’une opération réussie des forces de police, qui ont démantelé un réseau de trafic de migrants. L’opération a mis fin aux tentatives d’émigration clandestine orchestrées par un convoyeur, arrêté avec pas moins de 106 candidats à l’émigration clandestine.

L’intervention des forces de l’ordre a été déclenchée par un renseignement faisant état d’un regroupement suspect à la plage de Bargny Guedj. Selon les informations reçues, les candidats avaient été transportés depuis Yeumbeul Ben Barack à bord d’un véhicule. Les autorités sont immédiatement intervenues pour éviter toute tentative d’embarcation.

La police de Bargny, dirigée par le lieutenant Ba, a rapidement procédé à l’arrestation du convoyeur présumé, identifié comme M. Diop. Lors de l’interpellation, 48 candidats ont été retrouvés dans la concession de M. Diop, attestant de l’ampleur de l’opération clandestine.

Les détails de l’enquête révèlent que chaque candidat à l’émigration clandestine aurait versé une somme variant entre 250 000 et 600 000 F CFA à l’organisateur du périple. M. Diop, lors de son interrogatoire, a confessé avoir recruté au total 106 candidats, jetant ainsi la lumière sur l’étendue du réseau.

Actuellement en garde à vue au poste de police de Bargny, M. Diop fait face à des accusations sérieuses, notamment de trafic de migrants et d’association de malfaiteurs. Cette arrestation souligne la détermination des autorités à mettre fin aux activités illicites liées à l’émigration clandestine.

Cette opération démontre également la nécessité de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour lutter efficacement contre les réseaux de trafic de migrants. Elle souligne les risques et les conséquences auxquels sont confrontés ceux qui sont vulnérables à l’exploitation de ces réseaux, tout en soulignant l’importance de la prévention et de la sensibilisation dans la société.

Préparation cruciale pour l’Élection Présidentielle: Sidiki Kaba rassure sur la logistique et la sécurité

La scène politique sénégalaise est à nouveau sous les projecteurs alors que le nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, annonce que toutes les mesures logistiques nécessaires pour la présidentielle du 24 mars sont en place. Cette déclaration intervient après une période d’incertitude et de tensions liées au report de l’élection initialement prévue pour le 25 février, créant des préoccupations au sein de la population et de la communauté internationale.

La crise électorale qui a secoué le Sénégal a été marquée par un flottement autour de la date du scrutin, engendrant des inquiétudes et des interrogations quant à la préparation adéquate du processus électoral. L’annonce du report de l’élection a suscité des tensions et des préoccupations quant à la gestion de cette transition politique cruciale.

Dans une tentative de restaurer la confiance des citoyens sénégalais, Sidiki Kaba a tenu à rassurer la population en affirmant que « le matériel électoral est bien en place ». Il a souligné que l’administration électorale avait réussi à acheminer tout le nécessaire à travers le pays et à l’étranger, ajoutant que les bulletins de vote étaient prêts. Cette assurance vise à dissiper les craintes entourant la préparation logistique du scrutin.

La décision de réduire la période de campagne de trois à deux semaines, due aux délais serrés entre l’annonce de la date du scrutin et le jour de l’élection, constitue un défi majeur. Les candidats devront optimiser leur temps pour atteindre efficacement les électeurs, soulignant ainsi l’importance de chaque étape de la campagne.

La sécurité des candidats est au cœur des préoccupations, et Sidiki Kaba a déclaré que chaque candidat bénéficierait de la protection rapprochée de deux policiers. Cette mesure vise à assurer un environnement sûr pour la campagne électorale et le jour du scrutin, soulignant l’engagement du gouvernement envers des élections pacifiques.

La reconnaissance par Sidiki Kaba des inquiétudes du peuple sénégalais et sa communication transparente sur la préparation électorale visent à restaurer la confiance du public dans le processus démocratique. Une communication ouverte et proactive est cruciale pour apaiser les craintes et instaurer un climat de confiance avant le scrutin.

La stabilité politique du Sénégal dépend grandement de la réussite de cette transition électorale. La préparation logistique, la sécurité des candidats et la communication transparente sont des éléments clés pour assurer un processus électoral équitable et pacifique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer la stabilité politique et la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

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Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Discours du Ministre de l’Intérieur M. Makhtar Cissé

Louanges à Dieu, par la grâce de qui je vis ce moment avec humilité, santé et absolue sérénité. C’est par la confiance du chef de l’État que j’ai occupé la fonction de Directeur de cabinet que je quitte, assuré de la même confiance qui me confie une nouvelle d’une cruciale importance pour notre nation. Je considère que ma véritable mission, c’est la somme de mes missions au service de l’État du Sénégal.

C’est donc une grande marque de confiance pour ma modeste personne ainsi qu’une grande responsabilité sur mes épaules et celles de mes collaborateurs au sein de ce ministère ô combien important et stratégique pour la bonne marche de notre cher Sénégal. Je saurais, j’espère, avec l’aide de Dieu et de mes collaborateurs au sein du ministère, l’honorer et la mériter. Je compte sur le peuple sénégalais et les prières de chaque Sénégalais pour réussir cette exaltante mission.

Monsieur le Premier ministre, vous remplacer à la tête de ce département est à la fois un honneur et un défi. Un honneur, parce que vous êtes un illustre aîné, par l’âge d’abord, dans la profession d’avocat ensuite, par votre antériorité ici enfin. Je sais que je pourrai compter sur votre expérience et notre commune loyauté au Chef de l’État.

Un défi parce que je vous sais compétent et loyal. Le département qui, désormais, édifie un autre trait d’union entre nos destins, exige un niveau élevé de rigueur. Que signifie la rigueur, sinon la loyauté à l’État, précisément à celui qui l’incarne et dont l’avis ou la décision agit sur le destin de la Nation. Le département que vous quittez pendant que j’y arrive est le cœur même de la Nation. Il est un garant de sa sécurité intérieure, l’agent principal de l’identification de ses enfants en même temps que le régulateur de sa vie démocratique. Le temps que vous avez passé ici, Monsieur le Premier ministre, a révélé en vous des qualités exceptionnelles, celles dont je viens de faire état, et d’autres encore.

En ce moment de passage de témoin, ma prière la plus intime est d’être digne de la confiance que le Chef de l’État a placée en moi. Je prie le Tout-Puissant de me hisser à la hauteur des enjeux, pour offrir à notre peuple le meilleur de ma volonté et de ma modeste expérience dans le service au public et à la Nation.

Mes chers collaborateurs, le destin nous a réunis pour une mission exaltante, celle qui permet de laisser des traces honorables dans la galerie du service public, c’est-à-dire du service au public. Pour la réussir, je vous invite, toutes catégories de personnels confondues, à l’engagement collectif dans le respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie inscrites dans le marbre du service public.

Je suis à l’écoute, vous avez toute mon attention – Soyez à l’écoute des autres et à leur service dans une posture républicaine irréprochable.

Nourri au lait de la République depuis le Prytanée militaire de Saint-Louis, dont la devise est « savoir pour mieux servir », je n’ai appris qu’une seule chose. Servir. Servir la République. Des douanes sénégalaises en passant par l’Inspection générale d’État (IGE), la Senelec, le ministère des Finances et de l’Énergie, le Cabinet du président de la République, je me suis évertué, avec l’imperfection qui caractérise toute œuvre humaine, à être à la hauteur de la charge confiée, pour le bien commun. Le plus important reste le Sénégal, notre chère terre natale, car son existence préexiste à la nôtre.

Je suis un soldat éternel prêt à servir là où c’est nécessaire avec toujours le même engagement. Notre cher pays a besoin d’être rassuré, nos concitoyens veulent continuer de vivre dans la cohésion nationale héritée de nos anciens. C’est la mission que le Chef de l’État nous a assignée. C’est donc avec cet esprit républicain, chevillé dans cette conviction de modestie et d’humilité, que je prends avec vous, le flambeau pour relever les immenses défis qui sont devant nous.

Je suis assuré de pouvoir compter sur vous, dans le même élan républicain, pour remplir pleinement la mission qui est la nôtre. Des Directions générales, jusqu’à l’échelon le plus modeste de la hiérarchie administrative. Nous expérimentons, avec le monde, plusieurs crises dont la plus importante est sans nul doute celle relative à la Sécurité, sous ses différentes coutures. Un peu partout à travers le monde, nous assistons à une montée des périls de toutes sortes. Y compris dans les démocraties les plus avancées. Ils ont pour noms Terrorisme, Cybercriminalité, Trafics de stupéfiants, Porosité des frontières, Sophistication de la criminalité, Complexification des méthodes des délinquants, montée des extrémismes, etc.

Ces nouveaux défis appellent de notre part de nouvelles formes d’adaptation ainsi que de nouveaux outils de lutte pour faire face et protéger ainsi la société. Je sais que vous le savez mieux que moi, cette tâche est immense. Je sais que vous êtes aussi pleinement conscient que nous nous trouvons à une période charnière de la vie politique de notre pays, avec la tenue de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. La République saura compter, j’en suis sûr, sur le patriotisme, le professionnalisme et le sens des responsabilités des hommes et femmes qui composent notre vaillante administration.

La Direction générale des Élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), l’administration territoriale ainsi que tous les services concernés par les élections, sont déjà bien rodés dans l’organisation matérielle des élections au point d’ailleurs que beaucoup de pays, y compris les mieux avancés en démocratie, nous l’envient. Notre pays a en effet

Pikine : La coalition DiomayePrésident accueillie par une marée humaine

Une marée humaine impressionnante  a accueilli l’entrée de la coalition DiomayePrésident dans le département de Pikine. Cette mobilisation exceptionnelle a été assurée par la jeunesse qui a accompagné la caravane depuis l’entrée dans la ville, en passant par Bountou Pikine, Marché Zinc, Tally Boumack jusqu’à Tally Boubess.


En effet, les leaders Dame Mbodj, l’ex-capitaine Touré, Guy Marius Sagna, entre autres, accompagnés par les militants et sympathisants ont  sillonné plusieurs rues de la banlieue. Dans les différentes artères, la caravane a eu du mal à se frayer un passage avec son cortège pris d’assaut par des jeunes déchaînés. Prenant la parole Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour dévoiler le programme de la coalition DiomayePrésident.
« Le projet politique que la coalition Diomaye porte repose sur une éthique qui implique l’émergence de nos responsabilités, la paix, l’imagination, la refondation, l’innovation technologique, la souveraineté alimentaire et la redéfinition d’un avenir plus rassurant pour les jeunes et pour l’ensemble des citoyens sénégalais. Notre projet politique reposera  également sur la transformation d’une société juste, par le processus d’égalisation des conditions de vie sociale, par le développement de l’égalité politique et juridique, de l’égalité socioéconomique et de l’égalité culturelle. Le candidat Diomaye Faye sera le  serviteur et  compte s’appuyer sur toutes les compétences afin de mettre au service du peuple, le programme économique et social qui fera du Sénégal une nation prospère, solidaire et ancrée dans de valeurs fortes », a fait savoir le député de la coalition Yewwi Askan Wi.


Devant des milliers de personnes mobilisées, les leaders de la coalition DiomayePrésident ont appelé les populations de Pikine à voter massivement pour la coalition DiomayePrésident.
Selon Guy Marius Sagna, Pikine a beaucoup souffert durant les 12 ans de règne de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est pour cela qu’il a prédit une  défaite du camp du pouvoir au soir du 24 février prochain. « Le pouvoir sortant sait bel et bien que c’est terminé pour eux. Le régime a privilégié les intérêts occidentaux au détriment des Sénégalais. Cette pratique va être un vieux souvenir et la coalition DiomayePrésident sera l’artisane du déclin de l’impérialisme au Sénégal. Partout, le vent de la souveraineté doit souffler ».
De son côté, Dame Mbodj a demandé aux populations de rester vigilantes, de voter et de sécuriser leur vote. Il en a profité pour charger  le président sortant qui, selon lui, est l’acteur principal de la souffrance des Sénégalais.


Ensuite, ces leaders ont fait le tour de la ville pour communier avec leurs partisans et délivrer le message de leur candidat et invité les Pikinois à suivre la voie tracée par le leader de l’ex-Pastef. Car il  y aura forcément un vent de changement qui va souffler au soir du 24 mars, qui va rendre au peuple sénégalais ce qui lui appartient.

Mamadou Lamine Diallo dévoile son plan ambitieux pour éradiquer le chômage des jeunes à Fatick

Fatick, Somb – En pleine effervescence électorale, Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidence et leader du mouvement Tekki, a présenté un programme audacieux visant à mettre fin au chômage des jeunes à Fatick. Lors de son discours passionné à Somb, dans le département de Gossas, il a détaillé son engagement en faveur de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme clés de voûte de sa stratégie.

En accord avec son agenda de redressement national, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance cruciale de l’agriculture dans la création d’emplois durables. « Nous devons faire de l’agriculture le moteur de notre développement économique et social. C’est le moyen le plus efficace de résoudre le problème du chômage des jeunes à Fatick », a-t-il déclaré.

L’aspiration à atteindre la souveraineté alimentaire a été au cœur de ses propos. Mamadou Lamine Diallo envisage de stimuler la production locale et de limiter les importations en encourageant la mise en place d’usines. « Nous devons cesser de dépendre excessivement des importations. La clé de notre prospérité réside dans notre capacité à produire localement et à transformer nos propres ressources », a-t-il ajouté.

Le candidat a spécifiquement mis l’accent sur la nécessité de valoriser la transformation locale des aliments. Selon lui, cette approche favorisera l’autonomie économique de la région en créant des emplois dans le secteur de la transformation.

La proposition de Mamadou Lamine Diallo n’est pas seulement axée sur la création d’emplois, mais aussi sur l’autosuffisance alimentaire et la dynamisation de l’économie locale. Les électeurs de Fatick seront appelés à évaluer la faisabilité et la pertinence de ces propositions, qui se veulent des réponses concrètes aux défis spécifiques auxquels la région est confrontée.

La campagne de Mamadou Lamine Diallo à Fatick s’articule ainsi autour de la volonté de fournir des solutions pragmatiques pour améliorer la vie quotidienne des habitants, en mettant en avant le potentiel de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme moteurs du changement.

Le Président Macky Sall: Architecte du Développement et de la Modernisation au Sénégal

Depuis son accession à la présidence de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall a insufflé une dynamique de développement et de modernisation à travers un plan stratégique ambitieux : le Plan Sénégal Émergent (PSE). Cette vision audacieuse vise à faire du Sénégal un pays émergent d’ici 2035, caractérisé par une société solidaire et un État de droit. Sous sa gouvernance, le pays a entrepris d’importants projets dans divers domaines pour stimuler la croissance économique, renforcer les infrastructures et améliorer le bien-être des citoyens.

Les piliers du Plan Sénégal Émergent

Le PSE repose sur trois axes majeurs
Transformation structurelle de l’économie et croissance : Ce pilier vise à diversifier l’économie sénégalaise, à promouvoir l’industrialisation et à renforcer la compétitivité du pays sur le plan international. Des mesures ont été prises pour soutenir les secteurs clés tels que l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les énergies renouvelables.
Capital humain, protection sociale et développement durable : Le développement humain est au cœur du PSE, avec des initiatives visant à améliorer l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que la protection sociale des populations vulnérables. Des politiques de développement durable sont également promues pour préserver l’environnement et les ressources naturelles du pays.
Gouvernance, institutions, paix et sécurité : Pour garantir un développement durable, le renforcement de la gouvernance, des institutions et de l’état de droit est essentiel. Le gouvernement s’attache à promouvoir la transparence, la lutte contre la corruption et à renforcer les capacités des institutions publiques.

Mise en œuvre du PSE : réalisations et projets phares
La mise en œuvre du PSE se concrétise à travers un ensemble de projets et de programmes dans différents secteurs. Parmi les réalisations notables, on peut citer :
Infrastructures de transport : Le Sénégal a entrepris d’importants projets routiers, autoroutiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires pour améliorer la connectivité nationale et régionale, faciliter la circulation des biens et des personnes, et stimuler le commerce et le tourisme.
Décentralisation : L’Acte III de la décentralisation a été mis en œuvre pour renforcer les collectivités territoriales et promouvoir un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national.
Développement territorial : Le Plan national d’aménagement et de Développement territorial (PNADT) a été élaboré pour guider l’aménagement du territoire et assurer une répartition intelligente des équipements, des infrastructures et des services.
Perspectives et défis à venirMalgré les progrès réalisés, le Sénégal fait face à certains défis, notamment en matière de chômage, d’inégalités sociales et de vulnérabilité aux chocs externes. Pour consolider les acquis et atteindre les objectifs du PSE, il est nécessaire de poursuivre les réformes structurelles, d’investir dans l’éducation et la formation professionnelle, et de promouvoir un environnement favorable aux investissements privés.
Le Sénégal sous la présidence de Son Excellence Macky Sall s’est engagé sur la voie de l’émergence économique et sociale à travers le Plan Sénégal Émergent. Avec une vision claire, une volonté politique forte et une mobilisation nationale, le pays aspire à devenir un modèle de développement en Afrique de l’Ouest.

Projets d’infrastructures sanitaires
Dans le cadre de l’amélioration des services de santé, le gouvernement sénégalais a entrepris la construction et la rénovation d’hôpitaux dans différentes régions du pays. Ces projets visent à renforcer les capacités de prise en charge médicale et chirurgicale, à réduire les inégalités d’accès aux soins de santé et à décongestionner les établissements de santé de la capitale.
Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye : Inauguré le 22 juillet 2016, l’hôpital Dalal Jamm est une infrastructure moderne, équipée de spécialités médicales et chirurgicales de pointe. Il comprend notamment un centre de transplantation rénale, un héliport, un centre de traitement du cancer et un pôle mère/enfant. Situé dans la banlieue de Guédiawaye, cet établissement bénéficie d’une accessibilité accrue grâce à la 3ème section de la Voie de Dégagement Nord, desservant ainsi toute la région et même les départements environnants de Keur Massar et Rufisque.
Autres hôpitaux : Outre l’hôpital Dalal Jamm, d’autres projets d’infrastructures sanitaires ont été réalisés dans diverses régions du pays. On peut citer l’hôpital de Kaffrine, de Kédougou, de Touba, d’Agnam, de Fatick et de Sédhiou. La construction de ces établissements vise à améliorer les plateaux techniques des structures hospitalières régionales, à rapprocher les services de santé des populations locales et à réduire la pression sur les hôpitaux de la capitale.
Impacts territoriaux et sociaux
La mise en place de ces infrastructures sanitaires a des répercussions significatives sur les plans territorial et social :
Réduction des disparités régionales : La présence d’hôpitaux de référence dans les différentes régions du pays contribue à réduire les inégalités en matière d’accès aux soins de santé. Les populations des régions éloignées bénéficient ainsi d’une prise en charge médicale de qualité sans avoir à se déplacer jusqu’à Dakar.
Décongestion des établissements de la capitale : En renforçant les capacités des hôpitaux régionaux, ces projets permettent de désengorger les établissements de santé de la capitale, où l’affluence est souvent importante. Cela permet également de mieux répartir la charge de travail et d’améliorer la qualité des soins dispensés.
Stimulation du développement local : La construction d’infrastructures sanitaires dans les régions stimule l’économie locale en créant des emplois et en attirant des professionnels de la santé. De plus, ces établissements jouent un rôle essentiel dans le développement social en offrant des services de santé essentiels à la population, notamment dans les zones rurales et isolées.
Les projets d’infrastructures sanitaires menés par le gouvernement sénégalais contribuent à améliorer l’accès aux soins de santé, à réduire les inégalités régionales et à stimuler le développement économique et social du pays. Ces initiatives témoignent de l’engagement du Sénégal en faveur de la santé publique et du bien-être de ses citoyens.

L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) au Sénégal : Un Modèle Inspirant

Au Sénégal, l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) a été créée pour jouer un rôle central dans la planification et la gestion du territoire. Son mandat englobe la promotion d’un développement territorial équilibré, la coordination des politiques d’aménagement, et la mise en œuvre des plans et programmes définis par l’État. L’ANAT sert de pivot pour garantir une répartition harmonieuse des ressources et des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

L’Expansion du Modèle au Bénin et en RDC
Le Bénin et la RDC ont reconnu la pertinence de cette approche sénégalaise et ont adopté une structure similaire, en créant leur propre Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). Cette décision témoigne de la volonté de ces pays d’instaurer une gouvernance territoriale efficace, de promouvoir un développement équilibré, et de rationaliser la planification spatiale pour répondre aux défis actuels et futurs.

Les Avantages de l’ANAT dans le Processus d’Aménagement du Territoire
Coordination et Planification : L’existence d’une agence nationale dédiée à l’aménagement du territoire permet une coordination plus efficace entre les différents acteurs impliqués dans le processus de planification. Cela favorise une approche intégrée prenant en compte les aspects économiques, sociaux, et environnementaux.
Développement Équilibré : L’objectif central de ces agences est souvent d’assurer un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national. Cela signifie une répartition équitable des investissements, des infrastructures, et des services, réduisant ainsi les disparités régionales.
Gestion des Ressources : Les agences nationales d’aménagement du territoire jouent un rôle crucial dans la gestion des ressources du pays, en identifiant les potentiels et en élaborant des plans stratégiques pour une exploitation optimale.
Adaptation aux Besoins Locaux : Grâce à une présence locale et à une connaissance approfondie des réalités territoriales, ces agences peuvent adapter les politiques d’aménagement aux besoins spécifiques de chaque région.

Le Sénégal comme Source d’Inspiration Régionale
La décision du Bénin et de la RDC de s’inspirer du modèle sénégalais pour réorganiser leur structure d’aménagement du territoire souligne le rôle de leader joué par le Sénégal dans la promotion de bonnes pratiques et de mécanismes efficaces de gouvernance. Cette dynamique démontre également la capacité du Sénégal à inspirer et à partager ses réussites dans le cadre d’une coopération régionale visant à renforcer le développement durable en Afrique.
En fin de compte, la création d’agences nationales d’aménagement du territoire dans ces pays est un pas significatif vers une gestion plus efficiente et équilibrée de l’espace, contribuant ainsi à la prospérité et au bien-être des populations.

Annulation de la Présidentielle : Recours déposé à la Cour Suprême

Dans un développement politique majeur, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Tidiane Gadio, Mouhamed Ben Diop, et d’autres candidats considérés comme spoliés ont déposé un recours à la Cour suprême le 11 mars, au moment même où les 19 candidats retenus entament leur campagne électorale. L’objectif principal de ce recours est d’obtenir l’annulation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle prévue le 24 mars.

Selon Mamadou Diop Decroix, porte-parole du collectif, le décret en question trahit la loi électorale, et le président de la République aurait dû se conformer à l’esprit de cette loi. Le collectif dénonce ce qu’il considère comme un simulacre d’élection vers laquelle les 19 candidats se dirigent.

Mamadou Diop Decroix a souligné que l’objectif n’est pas d’aller coûte que coûte vers une élection qui est, à la base, biaisée. Le recours déposé devant la Cour suprême vise à mettre en lumière les irrégularités présumées et à faire respecter les principes fondamentaux de la loi électorale.

Cette action souligne les tensions croissantes et les controverses entourant le processus électoral, mettant en lumière les divergences profondes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours. La Cour suprême jouera un rôle crucial dans la détermination de la suite des événements, et l’issue de ce recours pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

Macky Sall refuse de financer la campagne d’Amadou Bâ : Les tensions au sein de Benno Bokk Yakaar

Des tensions émergent au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’approche des élections présidentielles au Sénégal, principalement en raison du refus du Président Macky Sall de financer la campagne de son ancien Premier ministre, Amadou Bâ, qui est le candidat de cette coalition.

Selon des informations rapportées par Source A dans son édition du lundi 11 mars, le Président Macky Sall aurait décidé de ne pas contribuer financièrement à la campagne d’Amadou Bâ. Cette décision aurait été prise pour éviter tout malentendu avec le chef de l’État, et elle semble être suivie par de nombreux hauts responsables de la majorité présidentielle.

Lors de la réunion du directoire de campagne d’Amadou Bâ, vendredi dernier, le financement de la campagne a été au cœur des discussions. Contrairement aux élections législatives de 2022, où la majorité présidentielle avait alloué des fonds substantiels aux comités électoraux communaux et aux candidats de Benno Bokk Yakaar, la situation semble être différente cette fois-ci.

Source A rapporte que les hauts responsables de la majorité présidentielle ont décidé de ne pas contribuer financièrement, préférant ne pas sortir d’argent de leur poche. Cette attitude soulève des questions sur la solidité de l’unité au sein de la coalition présidentielle.

Les tensions au sujet du financement de la campagne pourraient avoir des répercussions sur l’efficacité de la mobilisation et de la coordination au sein de Benno Bokk Yakaar. L’absence de soutien financier de la part du Président Macky Sall et d’autres responsables pourrait influencer la dynamique électorale au sein de la coalition, laissant Amadou Bâ et son équipe face à un défi financier majeur dans cette période cruciale de la campagne présidentielle.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

Blocage du Temps d’Antenne par le CNRA : Le mandataire de Diomaye Faye dénonce une violation du Code Électoral

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a récemment émis un communiqué annonçant sa décision de ne pas diffuser le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette action a suscité une réaction forte de la part d’Amadou Ba, le mandataire du candidat, qui considère cette décision comme une violation flagrante du code électoral et une atteinte au principe constitutionnel d’égalité entre les candidats.

Amadou Ba a exprimé son mécontentement sur sa page X, dénonçant publiquement le directeur général du CNRA, Babacar Diagne, pour avoir censuré la déclaration du candidat Bassirou Diomaye Faye, lue par Moustapha Guirassy, son Directeur de campagne. Selon Amadou Ba, cette action va à l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie, en particulier le droit à une égale visibilité des candidats pendant la période électorale.

La décision du CNRA de bloquer le temps d’antenne d’un candidat soulève des questions sur la neutralité et l’impartialité des organes de régulation pendant les périodes électorales. Le temps d’antenne est généralement considéré comme un espace équitable et accessible pour tous les candidats, permettant ainsi un débat politique équilibré et transparent.

Amadou Ba souligne que cette décision du CNRA ne fait que nuire à la crédibilité du processus électoral en cours, en créant des inégalités entre les candidats. Il appelle à la rectification de cette situation et à la préservation des principes démocratiques fondamentaux.

Cette affaire souligne l’importance cruciale du rôle des organes de régulation dans la garantie d’élections justes et transparentes. Les réponses ultérieures du CNRA et les éventuelles actions entreprises par les parties concernées seront attentivement suivies pour évaluer l’impact sur l’intégrité du processus électoral.

A Marseille, Iliman Ndiaye et Ismaïla Sarr ne sont plus les mêmes

Beaucoup de choses ont changé à l’OM depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset, mais l’une des plus belles réussites du nouvel entraîneur marseillais est d’avoir relancé les attaquants sénégalais Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye, transfigurés après une demi-saison ratée et de nouveau attendus dimanche contre Nantes.

Jeudi contre Villarreal, Sarr a obtenu le penalty du 3-0 et a fait expulser le défenseur Alberto Moreno, qui n’a fait que lui courir après pendant les 20 minutes qu’il a passées sur la pelouse du Vélodrome. Lors des trois premiers matchs dirigés par Gasset, le Sénégalais avait aussi inscrit un but et donné trois passes décisives.

Ndiaye de son côté a marqué contre Clermont et Montpellier, lors d’un match dont il a lui-même reconnu qu’il était, et sans doute de très loin, son meilleur depuis son arrivée cet été à Marseille.

« J’étais trop content, j’avais les émotions. J’ai toujours voulu marquer dans ce stade depuis que je suis tout petit. J’espère que ce n’est pas le dernier », avait déclaré Ndiaye tout sourire après son but contre les Héraultais.

« C’est le collectif qui m’aide, qui me donne courage, tout le temps. Ils me donnent de la force. C’est grâce à l’équipe », a de son côté raconté Sarr jeudi, tout aussi rayonnant, après avoir martyrisé la défense de Villarreal.

Mais comment Gasset s’y est-il pris pour relancer ces deux joueurs décevants sous les ordres de Marcelino comme de Gennaro Gattuso et revenus déconfits de la CAN, où le Sénégal a été éliminé dès les 8e de finale ?

Niveau « extraordinaire »

Comme souvent, le nouvel entraîneur marseillais a assuré n’avoir fait que des choses très simples. « Quand j’ai pris en mains la Côte d’Ivoire, le Sénégal était la référence, c’étaient les champions d’Afrique. J’ai vu Sarr, Ndiaye aussi que je connaissais un peu moins bien. On a pris exemple sur la sélection. Ce sont des joueurs que nous avons scrutés et on a vu que le Sénégal était l’exemple à suivre », a-t-il expliqué samedi.

« Il faut aussi dire qu’il a trouvé la bonne position pour certains joueurs qui ne faisaient pas leur meilleure saison, avait tout de même jugé le gardien marseillais Pau Lopez jeudi. Le Sarr des trois ou quatre derniers matchs, c’est un joueur complètement différent. Pareil pour Ndiaye. Le niveau qu’ils ont tous les deux, c’est extraordinaire. »

Pour Sarr, pur ailier qui avait été recruté pour jouer à droite dans le 4-4-2 de Marcelino, le choix a été fait de le rapprocher de l’axe, tout en continuant à profiter de sa vitesse sur le côté.

« Sarr va devenir un très grand joueur. Il a la vitesse, il répète les efforts… Il ne lui manque que le dernier geste. C’est un petit extraordinaire », a assuré Gasset jeudi.

Ndiaye pour sa part a été totalement recentré après avoir été si brouillon sur l’aile avec Gattuso. « C’est un joueur d’axe qui doit jouer deuxième attaquant », a commenté le nouvel entraîneur marseillais samedi, après l’avoir pourtant fait évoluer seul jeudi, presque comme un faux N.9.

« C’était une tactique précise, avec deux attaquants extérieurs et lui qui allait presser les défenseurs centraux et le gardien avant de revenir faire le meneur de jeu et d’amener le surnombre au milieu », a précisé Gasset.

Les méthodes de Gasset ne sont donc peut-être pas toujours si simples, finalement. Mais elles fonctionnent et l’OM et ses attaquants sénégalais espèrent bien le confirmer dimanche contre les Nantais.

AFP

Aubameyang écarté du Match Amical Sénégal/Gabon : Décision surprenante de l’entraîneur Thierry Mouyouma

L’entraîneur de l’équipe nationale du Gabon, Thierry Mouyouma, a récemment annoncé la liste des 26 joueurs convoqués pour le match amical contre le Sénégal, prévu le 22 mars prochain. Une décision a captivé l’attention des amateurs de football : l’absence de Pierre-Emerick Aubameyang de la sélection.

Malgré la forme étincelante du joueur avec l’Olympique de Marseille, où il a accumulé 21 buts et 8 passes décisives en 36 matchs toutes compétitions confondues cette saison, le sélectionneur Thierry Mouyouma a décidé de se passer des services de l’attaquant expérimenté de 34 ans. Cette nouvelle a suscité des réactions contrastées, étant donné la contribution significative d’Aubameyang au sein de l’équipe marseillaise.

La décision de ne pas inclure Aubameyang dans la liste des joueurs convoqués soulève des questions quant aux critères de sélection et aux considérations tactiques de l’entraîneur. Les supporters s’interrogent sur la logique derrière cette exclusion, surtout au vu des performances exceptionnelles du joueur en club cette saison.

Aubameyang ne sera pas le seul cadre à manquer ce match amical. Didier Ibrahim Ndong et Aaron Boupendza, qui avaient été exclus du précédent rassemblement en raison de leur arrivée tardive, sont également absents de la liste. Ces absences soulignent la volonté de l’entraîneur de favoriser une cohésion d’équipe et un alignement stratégique pour le match contre le Sénégal.

L’annonce de la sélection a suscité des discussions parmi les fans de football, qui expriment des opinions divergentes sur le choix de Mouyouma. Certains soutiennent la nécessité d’explorer de nouvelles options et de donner une chance à des talents émergents, tandis que d’autres regrettent l’absence d’Aubameyang, considérant son expérience et son leadership comme des atouts précieux.

Le match amical entre le Gabon et le Sénégal à Amiens sera scruté de près, non seulement pour le résultat, mais également pour la performance des joueurs sélectionnés et la justification des choix de l’entraîneur. La décision de ne pas inclure Aubameyang, malgré sa forme impressionnante, reste un point de discussion central à l’approche de cette rencontre internationale.

Boxe : Francis Ngannou réagit à sa défaite par K.O contre Anthony Joshua

Les Arts Martiaux Mixtes (MMA) et la boxe sont deux mondes distincts, chacun avec ses propres exigences et dynamiques. Francis Ngannou, après sa défaite face au colosse anglais Tyson Fury en octobre 2023, a subi une nouvelle défaite face à une autre superstar de la boxe, Anthony Joshua, lors d’un combat qui s’est déroulé au Kingdom Arena de Riyad le vendredi 8 mars 2024.

Alors que la défaite contre Tyson Fury pouvait être considérée comme honorable, Ngannou ayant réussi à ébranler son adversaire, le combat contre Anthony Joshua s’est avéré être un défi plus difficile. Au premier round, le Predator a été envoyé au tapis, et malgré ses efforts, il n’a pas réussi à se relever après un impressionnant K.O. signé par Joshua au second round.

À la fin du combat, Francis Ngannou a choisi de s’exprimer sur X, une plateforme sociale alternative, pour partager ses pensées avec ses fans. « Désolé les gars, je vous ai tous laissé tomber. Aujourd’hui était un mauvais jour, mais demain sera un autre jour. Merci à tous pour votre amour, » a-t-il écrit dans un message empreint de résilience.

La déclaration du combattant camerounais souligne la volonté de rebondir et de tirer des leçons de cette défaite. Les combats dans l’arène, en particulier contre des adversaires de renom tels qu’Anthony Joshua, sont des occasions d’apprentissage et de croissance personnelle. Le monde du sport est souvent caractérisé par des hauts et des bas, et Ngannou semble déterminé à surmonter cette épreuve et à se préparer pour de nouveaux défis à venir.

Le Kingdom Arena de Riyad a été le théâtre de ce combat captivant, attirant l’attention de personnalités sportives notables telles que Cristiano Ronaldo, un fervent supporter de Ngannou, et José Mourinho, le célèbre entraîneur portugais. Bien que le résultat n’ait pas été celui espéré par les fans du Predator, l’impact et l’attrait de Francis Ngannou dans le monde du sport restent intacts.

Dans le monde exigeant de la boxe, chaque défaite est également une opportunité de réévaluation, d’ajustement et de renouvellement. Les admirateurs de Francis Ngannou, qui l’ont vu émerger comme une force incontournable dans les arts martiaux mixtes, gardent espoir que cette défaite n’est qu’une étape dans son parcours et qu’il reviendra plus fort que jamais pour relever de nouveaux défis dans le futur.

RTS : Le CNRA bloque le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a récemment pris la décision controversée de bloquer le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Cette mesure soulève des préoccupations quant à l’équité et à la démocratie électorale dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, se retrouve dans une situation délicate, car le CNRA a fondé sa décision sur le fait que le candidat est actuellement en détention. Selon les dispositions du Code électoral, le temps d’antenne est réservé exclusivement aux candidats en lice à la Présidence de la République, figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel.

La décision du CNRA, annoncée à l’issue de leur séance du 10 mars 2024, soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la participation équitable des candidats aux élections. Certains observateurs s’inquiètent de la possibilité que des considérations politiques puissent influencer de telles décisions, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

La mesure semble être liée à la dissolution du parti Pastef, une décision qui a eu des implications sur la légitimité du candidat. Le CNRA, dirigé par Babacar Diagne, affirme agir en conformité avec les dispositions légales, mais certains critiques estiment que cette démarche pourrait compromettre le principe fondamental de la participation démocratique.

La question cruciale qui se pose est de savoir dans quelle mesure les actions légales ou judiciaires contre un parti politique doivent affecter la participation électorale de ses membres. Certains soutiennent que la dissolution d’un parti ne devrait pas automatiquement discréditer les candidats qui en sont issus, tandis que d’autres estiment que de telles mesures sont nécessaires pour maintenir l’intégrité du processus démocratique.

Cette situation souligne également le besoin de clarifier et de renforcer les normes électorales pour garantir une participation équitable et transparente de tous les candidats, indépendamment de leur affiliation politique. Les autorités doivent veiller à ce que les décisions telles que celle du CNRA soient prises de manière impartiale et conformément aux principes démocratiques.

Alors que la campagne électorale se poursuit au Sénégal, il est crucial de surveiller de près l’évolution de cette affaire et son impact sur la perception de la démocratie dans le pays. Les citoyens, les observateurs nationaux et internationaux continueront probablement à scruter le processus électoral pour s’assurer qu’il reflète véritablement la volonté du peuple sénégalais.

La Lune aperçue à Keur Massar : Début du Ramadan confirmé

La Commission d’observation du croissant lunaire (COCL) de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a confirmé que la lune a été aperçue à Keur Massar, Dakar, ainsi que dans d’autres régions, dont la Côte d’Ivoire, le Cameroun et l’Arabie saoudite. Cette observation marque le début du mois lunaire du Ramadan, le lundi 11 mars 2024.

Le président de la commission a diffusé un communiqué officiel, déclarant que le premier jour du mois lunaire « RAMADAN » (Koor) 1445 H sera observé demain. La confirmation de l’apparition de la lune revêt une signification particulière pour la communauté musulmane, annonçant le début du mois saint du Ramadan.

Le Ramadan est un mois sacré au cours duquel les musulmans observent le jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, pratiquent la prière accrue et se consacrent à des actes de charité et de réflexion spirituelle. L’observation du croissant lunaire pour déterminer le début du Ramadan est une tradition importante dans l’islam, et les communautés musulmanes à travers le monde attendent avec anticipation cette annonce cruciale.

La Commission d’observation du croissant lunaire joue un rôle essentiel dans la détermination des dates clés du calendrier islamique, contribuant ainsi à l’unité de la communauté musulmane autour de célébrations religieuses communes. En ce début de Ramadan, les musulmans du Sénégal et d’autres parties du monde commenceront leurs observances dévouées, cherchant la proximité spirituelle et la miséricorde divine au cours de ce mois sacré. Que le Ramadan de cette année soit un temps de réflexion, de croissance spirituelle et de bénédictions pour tous les croyants.

AMIS: Unis pour l’Avenir Prospère du Sénégal avec Amadou BA

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS  est un cadre unitaire qui regroupe en son sein des mouvements de soutien, des organisations politiques, des associations et des personnes ressources (candidats à la présidentielle, cadres, jeunes, femmes, sages, …), conscients qu’élire Amadou BA, c’estpréférer « l’avantage général du Sénégal ».

La plateforme AMIS, présente sur le plan nationale et dans la diaspora,se compose majoritairement de nouveaux acteurs politiques qui partagent les mêmes ambitions et les mêmes valeurs républicaines : celles de participer à la construction de ce « Sénégal de paix, de prospérité et de partage des richesses », dont Amadou BA se porte aujourd’hui garant.

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS entend jouer pleinement sa partition pour la victoire dès le premier tour en faveur d’Amadou BA, dont le leadership, les compétences, l’expérience, les qualités humaines, les réalisations et l’excellente connaissance du Plan Sénégal Emergent (PSE) s’imposent d’évidence.

L’engagement d’Amadou BA à poursuivre la réalisation du PSE, en accordant une place spéciale à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes, et les grandes orientations stratégiques du PSE priorité jeunesse 2035 rassurent davantage.

La plateforme AMIS s’ajoute à la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY),en convainquant les électeurs qui restent jusqu’à ce jour incertains de leur choix et en renforçant l’attractivité d’Amadou BA auprès de cette masse silencieuse.

A l’orée donc de l’exécution intégrale du PSE et de l’avènement du gaz et du pétrole, Amadou BA représente le leader présidentiel idéal pour le Sénégal et saura répondre aux attentes légitimes de l’ensemble des citoyens sénégalais.

Pour toutes ces raisons, des sénégalaises et des sénégalais de tout âge et de tous les horizons, se sont fortement mobilisés autour de la plateforme AMIS, s’engageant à jouer leur partition pour une vulgarisation efficace de la vision d’Amadou BA et son ambition pour une prospérité partagée.

Ousseynou DIALLO

Chargé de la Communication et de la stratégie électorale 

AMADOU MOY INTERET SENEGAL

NATANGUE BOU WASSARO

Affaire du Faux Dentiste à Guédiawaye : Les mises en garde cruciales de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes

Le commissariat central de Guédiawaye a récemment démêlé un réseau clandestin suite à l’arrestation d’un individu se faisant passer pour un dentiste. Une révélation qui a suscité l’inquiétude de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal, mettant en lumière des pratiques illégales dans le domaine de la santé dentaire.

Selon les informations relayées par Seneweb, le « faux dentiste » utilisait le cachet de son défunt père pour exercer ses consultations, et les autorités ont promptement démantelé son cabinet paramédical clandestin. Cependant, une révélation supplémentaire de l’Ordre des chirurgiens-dentistes souligne que même le père, dont le cachet était utilisé frauduleusement, n’était pas un chirurgien-dentiste légalement qualifié.

La présidente de l’Ordre, Dr Myriam Thérèse Arlette Dia Ntab, a clarifié que le père ne répondait pas aux critères pour exercer en tant que chirurgien-dentiste, évoquant plutôt l’existence d’un cabinet paramédical. Elle a souligné que de tels établissements sont généralement privés et dirigés par des infirmiers, avec des limites clairement définies par un arrêté ministériel.

La santé dentaire, selon l’Ordre des chirurgiens-dentistes, est une composante distincte de notre système de santé, nécessitant des praticiens qualifiés et agréés. Les cabinets dentaires privés doivent être dirigés par des chirurgiens-dentistes, et bien que des techniciens supérieurs en odontologie puissent assister ces professionnels dans les structures de santé publique, ils ne sont pas autorisés à ouvrir des cabinets privés.

Le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Ibrahima Guèye, a souligné le défi que représente le déficit de spécialistes, incitant parfois des individus à ouvrir des cabinets dentaires sans les qualifications nécessaires. Il a appelé à une coordination accrue entre le ministère et l’Ordre pour réguler ce problème, soulignant que la loi est claire : seul un diplômé peut exercer la profession.

Enfin, la trésorière adjointe de l’Ordre, le Dr Awa Diouf, a souligné la demande croissante de soins dentaires et la nécessité d’une compréhension claire des rôles des techniciens supérieurs. Ces derniers, bien que nécessaires dans le système de santé publique, ne peuvent ouvrir de cabinets privés et sont limités dans les soins qu’ils peuvent fournir.

Cette affaire met en lumière les lacunes dans le secteur dentaire et souligne l’importance de réglementations strictes pour garantir la sécurité des patients et la légalité des praticiens. L’Ordre des chirurgiens-dentistes appelle à une vigilance accrue et à une collaboration étroite entre les autorités et la profession pour garantir la qualité des soins dentaires au Sénégal.

Présidentielle : Le « PACTE » d’Idrissa Seck avec le pays

Pour sa première journée de campagne électorale la coalition idy2024 a été à la mosquée de la Divinité,  au niveau du quai de pêche de Ouakam, pour rencontrer le collectif pour une pêche durable. Idrissa Seck  en a profité pour faire part de sa vision du Sénégal.  Il s’agit d’un « Pacte » (acronyme) qui touche pratiquement tous les secteurs. 

En effet, le  candidat à la Présidentielle va miser sur « la paix qui est aujourd’hui un gage de la cohésion nationale, de la stabilité. Cela, pour un peuple sans couture avec une entente  entre les filles et les fils du pays ». Dans ce dessein, il faut un leadership qui va impulser le deuxième point du Pacte qui est l’autorité. « Une autorité  claire, affirmée et assurée qui s’associe à la comparaison dans le travail au niveau des différents secteurs est impérative », dit-il.
S’agissant du troisième point qui concerne le travail, il dira que  le pays ne saurait se développer  sans le travail. Il faut une réhabilitation  de la valeur du travail. Et l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental de donner l’exemple des femmes écailleuses de poissons qui sont prestataires de services ou entrepreneures. Il faut les former, parce qu’elles ont déjà l’esprit d’entreprise et le Sénégal dispose de compétences.  
« Travailler, toujours travailler, encore travailler, comme disait le président Abdoulaye Wade, est la seule et unique solution. Pour se faire, il faut du savoir et de l’énergie », a expliqué Idrissa Seck. 
In fine, tous ces points combinés vont générer le dernier point du pacte : l’espoir. « Le manque d’espoir est à l’origine de tous les heurts que nous avons connus », conclut-il.

Grâce aux ouvrages de l’ONAS : Ndiago Bar sort la tête de l’eau après 25 ans de galère

Ndiago Bar est dans une dénivellation dans la commune de Tivaouane Diacksao. En face du bar qui a donné le nom au quartier, des femmes vêtues de T-shirts frappés aux inscriptions de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) et les agents de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (Sonaged) débarrassent le bas-fond de sachets plastiques et d’autres objets solides. L’intersection est ouverte à la circulation. Les femmes, certaines partent au marché, d’autres y reviennent. Les riverains vaquent à leurs occupations. L’eau a coulé sous les ponts. « C’était impossible de se mettre debout sur ce site à cette période de l’année. Ndiago Bar symbolisait les inondations. Les populations avaient vécu des inondations durant 25 ans », a témoigné Abdou Samat Diouf, président de la Plateforme des acteurs de lutte contre les inondations. Ici, ce sont plusieurs centaines de familles qui sortent du cycle des inondations. Les conséquences des inondations s’atténuent grâce aux ouvrages réalisés par l’ONAS. « Les canalisations construites par l’ONAS ont permis de soulager les populations. Nous devons remercier le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo qui a obtenu de bons résultats. Nous demandons la poursuite des travaux », a affirmé Abdou Samat Diouf qui a exhorté les riverains et les femmes à veiller au bon fonctionnement du système d’assainissement.

Dans ce populeux quartier de la banlieue, l’impact de nouveaux ouvrages est dans l’air. Ici et là, on rénove des maisons. D’autres habitations sont en cours de construction de part et d’autre de l’artère pavée perpendiculaire à celle du point bas. Après 25 ans, les habitants sortent la tête de l’eau. Personne ne pouvait y croire. Les 25 ans sont un long tunnel d’incertitudes avec ses vagues de déménagements temporaires ou définitif. « L’ONAS nous a inondés de joie après des années de souffrance. Nous remercions le Ministre Issakha Diop qui était venu en visite à Ndiago Bar. Nos remerciements vont également à l’endroit du Directeur Général de l’ONAS pour les travaux réalisés », a déclaré le maire de Tivaouane Diacksao, Moussa Fall.  Le quartier de Ndiago Bar allonge la liste des quartiers qui ont passé l’hivernage 2023 avec moins de problèmes. L’amélioration du cadre de vie est visible dans les rues et à l’intérieur des maisons. Mais le travail va se poursuivre car la nappe affleure par endroits. Mais l’acquis reste la libération de ce quartier. « Les travaux ne sont pas encore achevés. Mais les résultats sont là : les populations ne vivent plus les conséquences des inondations. Il y avait de l’eau en permanence 12 mois sur 12 à Ndiago Bar. Ce n’est plus le cas maintenant », s’est félicité Mamadou Sangharé, chef de la section banlieue 2 de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

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