Mamadou Racine Sy dément toute implication dans une affaire de blanchiment et d’escroquerie

Une polémique secoue le monde des affaires au Sénégal. Mamadou Racine Sy, figure influente du secteur privé et président du Conseil d’administration du King Fahd Palace, se retrouve au cœur d’une affaire médiatique. Ce lundi 24 février 2025, le journal L’Observateur a publié un article affirmant qu’il serait suspecté dans une affaire de complicité d’escroquerie et de blanchiment de capitaux portant sur un montant de 91 milliards de francs CFA. Face à ces accusations, sa cellule de communication a réagi rapidement, dénonçant des allégations « fallacieuses et diffamatoires ».

Dans un communiqué publié ce même jour, la cellule de communication de Mamadou Racine Sy a rejeté en bloc ces accusations. Elle a affirmé que l’homme d’affaires n’a jamais été visé par une quelconque procédure judiciaire en rapport avec des infractions financières. « Le sieur Mamadou Racine Sy n’a jamais été impliqué dans une affaire de complicité d’escroquerie ou de blanchiment de capitaux, et aucun dossier ne l’oppose à ces accusations », précise le communiqué.

Le document insiste sur le fait que Mamadou Racine Sy est un entrepreneur respecté, actif dans le développement du secteur privé depuis plus de 30 ans. Son engagement dans l’hôtellerie, l’assurance et d’autres domaines économiques en font une personnalité incontournable du paysage économique sénégalais.

Au-delà du simple démenti, la cellule de communication du patron du King Fahd Palace fustige une tentative délibérée de ternir son image. « Cette information savamment distillée par voie de presse et mise en exergue à la Une dans l’unique intention de nuire ne restera pas sans suite judiciaire », avertit-elle.

Selon des proches de Mamadou Racine Sy, cette publication intervient dans un contexte particulier, où des campagnes de déstabilisation visent régulièrement des personnalités influentes du monde économique et politique. L’homme d’affaires, connu pour sa discrétion et son influence dans le secteur privé, estimerait que cette attaque médiatique ne repose sur aucun fondement sérieux.

Le communiqué tient également à rappeler que Mamadou Racine Sy évolue exclusivement dans le secteur privé. Contrairement à certaines figures publiques mises en cause pour des détournements de fonds, il n’a jamais exercé de fonction lui permettant de gérer des ressources publiques.

« Il est en mesure de justifier à tout moment son patrimoine, fruit de plusieurs décennies d’engagement et d’investissement dans le secteur privé », souligne la cellule de communication.

En outre, son parcours témoigne d’une ascension bâtie sur des investissements structurés et transparents. Propriétaire de plusieurs entreprises et administrateur de sociétés majeures, Mamadou Racine Sy a toujours prôné une gestion rigoureuse de ses affaires, évitant ainsi toute implication dans des pratiques douteuses.

Face à ce qu’il considère comme une atteinte à sa réputation, Mamadou Racine Sy pourrait engager des poursuites contre le journal L’Observateur pour diffamation. Son entourage laisse entendre qu’une procédure judiciaire pourrait être enclenchée si les accusations ne sont pas retirées ou corrigées.

Affaire Farba Ngom : le député-maire des Agnam visé par un mandat de comparution pour blanchiment présumé de 125 milliards

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, s’est rendu dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC), où il a reçu un mandat de comparution émis par le Pool judiciaire financier (PJF). Cette convocation intervient dans le cadre d’une enquête sur un présumé blanchiment de capitaux portant sur une somme provisoirement estimée à 125 milliards de francs CFA.

Selon le journal Source A, qui a révélé l’information ce mardi 11 février, cette procédure judiciaire contraint le responsable de l’Alliance pour la République (APR) à répondre à la convocation des enquêteurs. « Contrairement à une simple convocation, le mandat de comparution a un caractère plus contraignant. Si l’inculpé ne se présente pas, le juge peut décerner un mandat d’amener », précise le journal.

Ainsi, Farba Ngom n’a d’autre choix que de se présenter devant les enquêteurs pour s’expliquer sur l’origine des fonds en question et répondre aux accusations de blanchiment qui pèsent sur lui.

L’affaire, qui secoue actuellement la sphère politique et économique du Sénégal, suscite de nombreuses interrogations. D’autant plus que le montant en jeu est particulièrement élevé. Le PJF, spécialisé dans la lutte contre la criminalité financière, semble disposer d’éléments solides pour convoquer l’homme politique.

Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par Farba Ngom ou ses avocats. Toutefois, ce dossier risque d’avoir des répercussions non seulement sur sa carrière politique, mais aussi sur l’image de l’APR, dont il est l’un des proches du président sortant Macky Sall.

Détournement et blanchiment : Tabaski Ngom placée sous mandat de dépôt

Tabaski Ngom, inspectrice du Trésor, a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 23 janvier par le juge d’instruction financier. Elle fait face à de lourdes accusations dans le cadre d’une enquête portant sur des irrégularités dans la gestion des finances publiques.

Les chefs d’inculpation retenus contre elle incluent : association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics, accès frauduleux à un système informatique, et entrave à un système informatique. Ces charges révèlent l’ampleur des soupçons qui pèsent sur elle et d’éventuelles ramifications dans le milieu de la gestion publique.

Dans cette affaire, Tabaski Ngom n’est pas seule. Deux autres personnes, Momath Ba et Mor Guéye, sont également impliquées et ont été entendues par le juge d’instruction. Selon des informations relayées par Seneweb, le parquet financier aurait requis un mandat de dépôt à leur encontre également, montrant ainsi la volonté des autorités judiciaires de traiter ce dossier avec rigueur.

Les investigations en cours mettent en lumière des pratiques qui, si elles sont avérées, pourraient sérieusement entacher la gestion des fonds publics et renforcer la nécessité d’une réforme dans les mécanismes de contrôle.

Ce placement sous mandat de dépôt marque une étape importante dans cette affaire, qui suscite une vive réaction dans l’opinion publique. La justice devra désormais faire toute la lumière sur ces accusations graves afin de déterminer les responsabilités et rétablir la confiance dans la gestion des ressources publiques.

Une vaste enquête sur un réseau de blanchiment de capitaux de 125 milliards de FCFA au Sénégal

Le Parquet du Pool judiciaire financier a annoncé, le 12 janvier 2025, l’ouverture d’une enquête d’envergure visant des activités financières illicites impliquant plusieurs individus. Cette initiative découle de rapports accablants transmis par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), qui mettent en lumière des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux.

Selon les premières conclusions des investigations, des sociétés écrans auraient été utilisées pour effectuer des transactions suspectes, dont le montant provisoire dépasse les 125 milliards de FCFA. Ces pratiques, décrites comme extrêmement élaborées, incluent des techniques avancées visant à dissimuler l’origine des fonds, rendant leur traçabilité difficile.

Les infractions présumées relèvent de la loi n°2024-08 relative au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. Parmi les charges retenues figurent l’association de malfaiteurs, le blanchiment de capitaux, l’escroquerie portant sur les deniers publics, la corruption, le trafic d’influence et l’abus de biens sociaux.

Le Procureur de la République financier, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, a déclaré que cette enquête marque une étape décisive dans la lutte contre la criminalité économique et financière au Sénégal. “Notre objectif est clair : démanteler ces réseaux criminels et traduire devant la justice les responsables de ces actes préjudiciables à l’économie nationale,” a-t-il affirmé.

Cette enquête s’inscrit dans le cadre des engagements du Sénégal à renforcer la transparence financière et à lutter contre la criminalité économique. La CENTIF, qui joue un rôle clé dans la détection des flux financiers suspects, a contribué à révéler ces opérations frauduleuses, soulignant l’efficacité croissante des mécanismes de surveillance.

Les sommes en jeu – dépassant les 125 milliards de FCFA – révèlent l’ampleur des dégâts causés par ces activités criminelles. Ces fonds, potentiellement détournés, auraient pu être alloués à des secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation ou les infrastructures publiques.

Cette affaire est suivie de près par les autorités, les organisations de la société civile et la population, qui attendent des sanctions exemplaires contre les coupables. Elle constitue un test important pour le système judiciaire sénégalais et pour l’efficacité des réformes entreprises dans la lutte contre la corruption.

Farba Ngom dément toute implication dans l’affaire de blanchiment de capitaux

L’affaire de blanchiment de capitaux, qui alimente les débats depuis dimanche soir, continue de faire des vagues. Au cœur de la polémique, le député du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Mouhamadou Ngom, alias Farba Ngom, a formellement rejeté les accusations de son implication dans ce dossier.

Dans une déclaration rapportée par Source A, Farba Ngom a tenu à clarifier sa position : « Je n’ai jamais été auditionné par cette juridiction (Ndlr : Pool judiciaire financier). À l’heure où je vous parle, je n’ai encore reçu aucune convocation. Je n’ai pas été informé d’une telle procédure. »

Cette mise au point intervient alors que le parquet financier a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour élucider cette affaire, évaluée provisoirement à plus de 125 milliards de francs CFA. Les informations de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) auraient contribué à l’enclenchement de cette procédure.

L’affaire, qui suscite déjà de vives réactions dans l’opinion publique, met en lumière les pratiques financières présumées illégales impliquant plusieurs personnalités. Le parquet financier reste déterminé à faire la lumière sur cette affaire qui pourrait avoir des ramifications importantes au sein des milieux politiques et économiques du pays.

Farba Ngom, connu pour son influence politique et ses prises de position souvent médiatisées, dénonce ce qu’il qualifie de « manipulation » visant à ternir son image. Cependant, les autorités judiciaires n’ont pas encore publié d’informations précises quant aux personnalités concernées par l’enquête en cours.

Alors que le dossier suit son cours, des questions se posent sur la nature exacte des transactions suspectes et sur les implications possibles des figures publiques. Le parquet financier a assuré qu’il agira avec transparence pour établir la vérité et punir, le cas échéant, les responsables.

Abdoulaye Sylla dénonce des accusations de blanchiment de capitaux et appelle à l’unité nationale

Abdoulaye Sylla, leader de la coalition AND BEESAL Sénégal, a réagi avec fermeté aux accusations de blanchiment de capitaux qui le visent, dans le cadre d’une affaire entourant une opération liée à l’or. Lors d’un discours passionné, il a fermement rejeté ces allégations, qu’il a qualifiées d’« infondées » et motivées par le désir de ternir sa réputation à l’approche des élections législatives du 17 novembre.

« Ce n’est pas simplement une rencontre qui justifie qu’on convoque quelqu’un. Accuser une personne d’avoir transporté de l’or alors qu’elle n’était même pas dans le pays relève de l’absurde. Comment transporter de l’or sans être physiquement présent ? » s’est-il indigné, pointant du doigt l’incohérence des accusations portées contre lui.

Sylla a également pris le soin de rappeler les strictes réglementations en vigueur en France, particulièrement en matière de blanchiment d’argent. Il a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait déposé 2 millions d’euros en espèces sur un compte bancaire, déclarant que de telles affirmations ne tiennent pas la route. « Même entendre cela est louche », a-t-il ironisé, tout en maintenant un ton serein malgré la gravité des faits reprochés.

Se déclarant victime d’une tentative de déstabilisation politique, Abdoulaye Sylla s’est montré résolu à défendre son honneur. « Je suis un homme digne, et je garde ma foi en la vérité. Rien de ce qu’ils disent n’est vrai », a-t-il assuré, avant d’appeler ses partisans à la vigilance.

En conclusion, à quelques semaines des élections législatives, Sylla a exhorté les Sénégalais à soutenir sa coalition afin de renforcer le contrôle du gouvernement et de réorienter le pays vers un avenir plus prometteur. « Ensemble, nous pouvons construire un tout nouveau Sénégal basé sur la démocratie », a-t-il déclaré, dans un appel à l’unité et à l’action citoyenne.

Le scrutin du 17 novembre s’annonce crucial, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du Sénégal, et le leader de la coalition AND BEESAL Sénégal se positionne en acteur clé du changement politique dans le pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Poursuit la Lutte Contre les Irregularités Foncières et le Blanchiment d’Argent

Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entreprend une action décisive contre la gestion foncière douteuse héritée du régime précédent, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Les irrégularités découvertes jusqu’à présent ne seraient que la partie visible de l’iceberg, révélant ainsi des ramifications profondes dans le blanchiment d’argent, notamment provenant du trafic de drogue.

Les fonds en question, évalués à environ 200 milliards de francs CFA selon l’économiste Abou Kane, sont soupçonnés d’avoir été investis dans l’immobilier. Ces estimations se basent sur les résultats de l’Institut d’études de sécurité, qui soulignent une alarmante convergence entre le trafic de drogue et le secteur immobilier au Sénégal.

Selon le professeur Kane, depuis 2021, le Sénégal est sous la surveillance étroite du Groupe d’action financière (GAFI), étant placé sur la liste grise. Cette classification met en lumière les lacunes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et soulève des préoccupations quant à l’origine licite des fonds investis dans l’immobilier.

Le constat est alarmant : plus de 120 agences immobilières auraient été créées au Sénégal au cours de la dernière décennie par des trafiquants de drogue, révèle l’Institut d’études de sécurité. Cette tendance inquiétante, combinée au fait que 96% des investissements immobiliers étaient douteux depuis 2013 et que 30% des biens criminels saisis étaient des propriétés immobilières, souligne l’urgence d’agir.

Pour Kane, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour empêcher le Sénégal de figurer sur la liste noire des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent. Cette lutte contre le blanchiment d’argent et les irrégularités foncières s’annonce comme une priorité cruciale pour l’administration du Président Faye dans sa quête pour restaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources du pays.

La gestion foncière et l’immobilier au Sénégal : entre équité, transparence et lutte contre le blanchiment d’argent

Les nouvelles autorités sénégalaises ont entrepris des mesures pour assurer une gestion foncière plus équitable et transparente. Cependant, la question de l’origine douteuse de l’argent finançant les immeubles à Dakar reste préoccupante, avec plus de 200 milliards provenant du recyclage de la drogue dans le secteur immobilier chaque année.

Depuis 2021, le Sénégal est sous haute surveillance en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, étant placé sur la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI). Selon l’Institut d’Études de Sécurité, plus de 120 agences immobilières ont été créées au Sénégal par des trafiquants de drogue au cours de la dernière décennie, illustrant la prédominance de l’argent de la drogue dans ce secteur.

Cette situation est d’autant plus alarmante que depuis 2013, près de 96% des investissements immobiliers étaient d’origine douteuse, avec 30% des biens criminels saisis étant des maisons et des immeubles. Cette croissance du secteur immobilier a un impact économique significatif, avec une hausse des activités de construction de 7% en 2023, contribuant à stimuler l’économie dans son ensemble.

Cependant, le financement de ces grands projets ne provient pas du secteur bancaire, ce qui soulève des préoccupations quant à la stabilité financière du pays. La dépendance à l’argent douteux dans le secteur immobilier représente un risque majeur pour l’économie sénégalaise, d’autant plus que cela compromet les efforts du pays pour lutter contre le blanchiment d’argent.

Pour éviter une détérioration de la situation et pour assurer une croissance économique durable, il est impératif de réduire la contribution de ces fonds illicites aux activités économiques. Sinon, le Sénégal risque de rester sur la liste grise du GAFI voire d’être inscrit sur la liste noire, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour son économie et sa réputation sur la scène internationale.

Pr Abou KANE, FASEG/UCAD

Mauritanie : Le verdict vient de tomber pour l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz

L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été condamné à 5 ans de prison et à la confiscation de ses biens pour enrichissement illicite et blanchiment. La décision de la Cour criminelle chargée des crimes de corruption a surpris, car elle ne correspond pas aux réquisitions initiales du procureur, qui demandait 20 ans de réclusion. Les coaccusés d’Aziz, y compris ses anciens Premiers ministres et son gendre, ont reçu des peines avec sursis et la confiscation de leurs biens.

Mohamed Ould Abdelaziz, président de la Mauritanie de 2009 à 2019, a été accusé de corruption, blanchiment d’argent, et d’autres délits financiers, ayant accumulé une fortune estimée à 90 millions de dollars. Tout au long du procès, il a nié les accusations, affirmant avoir déclaré son patrimoine à son entrée et sortie de fonction, et dénonçant un complot politique. Cependant, la cour a rejeté son argument d’immunité présidentielle, concentrant l’attention sur les preuves de sa culpabilité.

Lors de sa dernière intervention le 27 novembre, Aziz a accusé son successeur, le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, d’être impliqué dans les fonds détournés, allégation réfutée par l’entourage de Ghazouani. Aziz a prétendu que ces fonds étaient en réalité des dons en espèces liés à la campagne présidentielle de 2019.

La condamnation d’Aziz a été suivie de près à l’étranger, où ses soutiens ont exprimé leur mécontentement. Des figures militaires en exil ont annoncé la création d’un Front national pour le changement, visant à influencer la présidentielle de 2024. Cependant, cette initiative n’a pas eu d’impact significatif à Nouakchott.

Salma

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