Guinée : La junte favorable à une candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle

Les représentants de la junte militaire en Guinée, qui a pris le pouvoir par un coup d’État en septembre 2021, ont récemment exprimé leur soutien à une éventuelle candidature de leur chef, le colonel Mamadi Doumbouya, à la prochaine élection présidentielle. Le général Amara Camara, porte-parole de la présidence, a affirmé lors d’un déjeuner de presse vendredi que Doumbouya avait le droit et la légitimité de briguer la magistrature suprême. « Il en a la qualité pleinement, et il n’y a aucune restriction en termes de Constitution pour qu’il aille demain à une élection en Guinée », a-t-il déclaré.

Cependant, la « charte de la transition », établie peu après le coup d’État, interdit aux membres de la junte de se présenter aux élections nationales ou locales. Néanmoins, le général Camara a laissé entendre qu’une nouvelle Constitution pourrait être adoptée pour lever cette restriction, ouvrant ainsi la voie à une candidature de Mamadi Doumbouya.

En juillet dernier, un avant-projet de Constitution a été présenté par les autorités guinéennes, avec l’objectif de le soumettre à un référendum avant la fin de l’année 2024. Toutefois, aucune date n’a encore été fixée, et le texte fait face à une forte opposition des principaux partis politiques et organisations de la société civile.

Depuis son arrivée au pouvoir, le colonel Doumbouya avait affirmé à plusieurs reprises qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle et que la junte céderait le pouvoir à des civils élus d’ici fin 2024. Pourtant, les autorités militaires ont récemment annoncé que ce calendrier serait reporté, repoussant les élections à 2025.

Le ministre des Affaires étrangères guinéen, Morissanda Kouyaté, a déclaré jeudi à Paris que toutes les élections visant à restaurer l’ordre constitutionnel se tiendraient en 2025. Il a également suggéré que la présidentielle pourrait être la première élection organisée, comme preuve de l’engagement des autorités à respecter les normes démocratiques.

Malgré ces déclarations, la situation politique en Guinée reste tendue. La junte a réprimé toute forme de contestation, interdisant les manifestations et censurant les médias critiques. De nombreux dirigeants de l’opposition ont été arrêtés, exilés ou poursuivis en justice. En juillet, deux responsables d’un mouvement citoyen réclamant le retour des civils au pouvoir ont disparu, alimentant davantage les inquiétudes sur la situation des droits de l’homme dans le pays.

Le débat sur une éventuelle candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle ne fait que s’intensifier, alors que la population guinéenne attend avec impatience une clarification sur l’avenir politique du pays.

Course à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants après la démission d’Ousmane Sonko

La démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor a été officiellement acceptée, ouvrant la voie à une lutte serrée pour sa succession. Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a confirmé avoir reçu la lettre de démission du Premier ministre, qui laisse derrière lui une course politique intense pour le contrôle de cette municipalité stratégique.

Quatre candidats se sont déjà manifestés pour prendre la relève, suscitant un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques. Parmi eux, la première adjointe au maire, Aida Bodian, le troisième adjoint, Djibril Sonko, le quatrième adjoint, Alassane Diédhiou, ainsi que le conseiller municipal Abdou Sané, actuel coordinateur provisoire de la section communale de Pastef.

En attendant l’élection du nouveau maire, qui aura lieu lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal, un des adjoints de Sonko assurera l’intérim. Cette transition marque un moment crucial pour Ziguinchor, une ville qui joue un rôle central dans la politique et l’économie régionale.

Charles Blé Goudé réfute les accusations d’alliance avec le Rhdp et affirme sa candidature pour 2025

Le président du Cojep (opposition) en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé, a réagi vigoureusement aux propos du secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo, qui l’a accusé d’être « avec » le parti au pouvoir.

Lors d’une conférence de presse, M. Cissé Bacongo a déclaré que « Blé Goudé est avec nous tous les jours, au sens propre comme au sens figuré, on se voit et on se parle », en évoquant également l’ex-président Laurent Gbagbo et sa demande de réintégration sur la liste électorale.

En réponse, Charles Blé Goudé a qualifié ces propos d’« attaque », dénonçant une tentative de ternir sa dignité, sa crédibilité, sa droiture et son image. Dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, il a affirmé : « Non, ce n’est pas vrai, je ne suis pas avec vous et je vous donne la latitude de m’humilier et de me montrer que je suis un menteur ».

Il a également mis en garde contre les provocations, rappelant un précédent déguerpissement sous les ordres de M. Cissé Bacongo, ministre-gouverneur du District d’Abidjan. Blé Goudé a souligné sa détermination à participer à l’élection présidentielle de 2025, exigeant son inscription sur la liste électorale et le dégel de ses avoirs.

Bien que lui et son ex-mentor, Laurent Gbagbo, aient été acquittés par la CPI dans l’affaire des violences postélectorales de 2010-2011, la justice ivoirienne les a condamnés, les privant ainsi de leur droit de vote et d’éligibilité selon le Code électoral.

Enfin, lors de la même conférence de presse, M. Cissé Bacongo a affirmé qu’Alassane Ouattara était le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle de 2025, tandis que Laurent Gbagbo avait accepté d’être le candidat du PPA-CI, son parti.

Adama Bictogo soutient la candidature d’Alassane Ouattara pour 2025

Adama Bictogo, proche du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, a exprimé son soutien à une éventuelle candidature de ce dernier pour l’élection présidentielle de 2025. Dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne et membre du parti au pouvoir, le RHDP, a affirmé qu’Alassane Ouattara est le « candidat naturel » du parti pour cette échéance électorale.

Adama Bictogo met en avant le bilan positif du président Ouattara, soulignant le niveau de développement atteint par la Côte d’Ivoire sous sa direction. Il a notamment mis en avant la croissance du budget de l’État depuis que M. Ouattara est à la tête du pays, affirmant qu’il a « presque triplé » depuis 2011, année de sa prise de fonctions.

Bien que le président Ouattara n’ait pas encore clarifié ses intentions pour l’élection présidentielle de 2025, la déclaration de M. Bictogo risque de raviver le débat politique en Côte d’Ivoire. La question de la candidature d’Ouattara est un sujet sensible et important pour l’avenir politique du pays.

La déclaration de soutien d’Adama Bictogo en faveur d’Alassane Ouattara pour la présidentielle de 2025 souligne l’importance politique et la confiance placée envers le président actuel. Cependant, l’annonce relance également le débat sur la démocratie et la succession politique en Côte d’Ivoire, un pays où les élections présidentielles ont souvent été source de tensions et de conflits.

Laurent Gbagbo Annonce sa Candidature Présidentielle en Côte d’Ivoire Malgré son Inéligibilité Actuelle

Dans un discours prononcé lors d’un rassemblement massif à Agboville, à quelques kilomètres d’Abidjan, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a confirmé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette annonce intervient malgré son inéligibilité actuelle, étant donné sa condamnation à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, lors de la crise post-électorale.

M. Gbagbo, âgé de 78 ans, a été acquitté des accusations de crimes contre l’humanité liées à cette crise par la Cour pénale internationale en 2021. Cependant, il n’a pas encore bénéficié d’une amnistie, ce qui le rend toujours inéligible pour les élections à venir.

Dans son discours, il a dénoncé la vie chère en Côte d’Ivoire et a exprimé son intention de se présenter sous les couleurs du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour l’élection présidentielle de 2025. Il a également affirmé qu’il publierait des documents pour « dire la vérité » sur son affaire dans les prochains jours.

Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par ses partisans, qui ont défilé dans les rues d’Agboville en sa faveur. Ils ont exprimé leur soutien indéfectible à leur « président » et ont affirmé leur détermination à le voir remporter l’élection.

Cependant, la mobilisation de la base derrière Laurent Gbagbo reste un défi, comme l’ont montré les résultats modestes du PPA-CI lors des élections locales de 2023. Malgré cela, ses partisans demeurent convaincus de sa capacité à l’emporter.

Cette annonce de candidature intervient dans un contexte politique incertain en Côte d’Ivoire, où aucun poids lourd politique ne s’est encore officiellement déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle. Tidjane Thiam, leader de l’opposition, devrait être investi par le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), tandis que le président actuel, Alassane Ouattara, n’a pas encore confirmé s’il se présenterait pour un quatrième mandat.

Soutien Affirmé à la candidature d’Amadou Bâ : Une voix pour la continuité et la prospérité

Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024 au Sénégal, le Mouvement National pour la Démocratie et l’Équité (MONDE), dirigé par le Dr Boubacar Sy, a exprimé son soutien sans réserve à la candidature de M. Amadou Bâ. L’ancien ministre des Finances du Sénégal est reconnu pour incarner la stabilité et l’expérience nécessaires pour conduire le pays vers de nouveaux sommets de réussite économique.

Le choix d’Amadou Bâ est motivé par sa gestion éclairée des affaires économiques qui a stimulé l’économie sénégalaise. En le soutenant dès le premier tour de l’élection présidentielle, le MONDE affirme son engagement envers la continuité et la prospérité, soulignant que le candidat possède toutes les compétences requises pour propulser le Sénégal vers l’émergence économique.

Amadou Bâ représente non seulement la stabilité, mais aussi l’efficacité et l’optimisme nécessaires pour guider la nation sénégalaise vers un avenir plus fort et plus prometteur. En manifestant leur confiance en un leadership cohérent et déterminé, les membres du MONDE choisissent de contribuer activement à façonner un avenir plus positif pour le Sénégal.

En cette période cruciale, où chaque voix compte, le soutien affirmé du MONDE à la candidature d’Amadou Bâ souligne l’importance accordée à la poursuite des politiques économiques fructueuses et à la réalisation des objectifs de développement du pays. Le leadership de M. Amadou Bâ est perçu comme un gage de stabilité et d’avancées significatives pour le Sénégal.

À travers ce soutien résolu, le MONDE et son leader, le Dr Boubacar Sy, appellent à l’unité autour de la candidature d’Amadou Bâ, symbolisant ainsi un engagement collectif envers la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal.

[Le Carnet d’Adama] Amadou Ba, la candidature éclipsée

Dans le tumulte des événements politiques qui secouent le Sénégal, une figure semble progressivement s’effacer des radars : Amadou Bâ. Pourtant, ce dernier, Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, aurait pu jouer un rôle central dans la course à la présidentielle. Cependant, les récentes péripéties politiques ont sérieusement ébranlé sa position, laissant planer des doutes quant à sa capacité à s’affirmer sur la scène politique nationale.

La récente volte-face du Conseil constitutionnel, qui a finalement décidé de maintenir la date de l’élection présidentielle, a laissé un flou persistant sur le sort de la candidature d’Amadou Bâ. Si la démocratie sénégalaise et ses institutions ont, tant bien que mal, résisté aux tumultes politiques, la candidature de Bâ semble quant à elle avoir été sérieusement compromise.

Les accusations de corruption lancées à son encontre par les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) et les dissensions au sein de son propre camp ont sérieusement écorné sa réputation. Comparé à Édouard Balladur, ancien Premier ministre français, dont la déroute lors de l’élection présidentielle de 1995 reste dans les mémoires, Amadou Bâ semble avoir été la cible d’une véritable campagne de déstabilisation.

Malgré les critiques et les pressions, Amadou Bâ est resté en poste, refusant de démissionner et manifestant ainsi sa loyauté envers le président Macky Sall, qui lui a offert cette opportunité politique. Cependant, cette fidélité pourrait également être interprétée comme une dépendance, soulignant ainsi les limites de son autonomie politique.

En effet, Amadou Bâ semble avoir du mal à affirmer sa propre individualité et à dicter son propre tempo dans cette course à la présidentielle. Son agenda politique semble être subordonné à celui du président sortant, accentuant ainsi l’impression qu’il est davantage un collaborateur qu’un véritable candidat à part entière.

Pour conquérir le cœur des électeurs, Amadou Bâ doit impérativement sortir de l’ombre de Macky Sall et démontrer qu’il est un candidat capable de défendre ses propres idées et convictions. Il doit montrer qu’il est plus qu’un simple pion dans le jeu politique, mais un leader authentique et indépendant.

En somme, la candidature d’Amadou Bâ semble être en péril, face à un président omniprésent et une campagne électorale qui peine à décoller. Pour espérer s’imposer dans cette compétition politique, il devra faire preuve de courage et d’audace, et surtout, se libérer de l’ombre tutélaire du président Macky Sall.

Rose Wardini renonce à sa candidature présidentielle suite à la révélation de sa double nationalité

Dans un revirement politique inattendu, Rose Wardini, candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, a annoncé son retrait de la course à la présidence lors d’une conférence de presse tenue ce lundi. Cette décision fait suite à la découverte de sa double nationalité, révélée après la publication de la liste officielle des candidats.

L’annonce de ce retrait de candidature intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les enjeux de démocratie et de gouvernance sont au centre des débats. Elle souligne également l’importance du respect des lois électorales et des principes démocratiques fondamentaux pour assurer l’intégrité des élections et la crédibilité du processus démocratique.

En attendant de plus amples informations et réactions, le pays retient son souffle, observant avec attention les développements à venir dans cette élection présidentielle qui s’annonce désormais encore plus imprévisible.

Réclamation d’Amadou Bâ contre la candidature de Bassirou Diomaye Faye : El Malick Ndiaye déclare, « C’est peine perdue »

Dans une réponse cinglante publiée sur X, El Malick Ndiaye qualifie Amadou Bâ de « tricheur » et suggère que sa réclamation vise davantage à éliminer ses concurrents qu’à participer loyalement à la compétition électorale. Il soutient que la candidature de Diomaye Faye est inattaquable et prédit que la candidature d’Ousmane Sonko, autre figure controversée, sera validée partout où la justice sera rendue.

La réclamation d’Amadou Bâ, adressée au Conseil constitutionnel, vise également la candidature de Cheikh Tidiane Dièye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg. Les allégations portent sur des infractions telles que l’appartenance à une entité politique dissoute, la présentation de faux documents devant le Conseil constitutionnel, la formation irrégulière de la coalition et le non-respect de l’appartenance au parti ou à la coalition qui les a investis.

La décision du Conseil constitutionnel sur ces réclamations sera rendue le samedi 20 janvier, et son impact sur le paysage politique sénégalais avant l’élection présidentielle est lourd de conséquences. La situation actuelle soulève des interrogations quant aux évolutions futures de la scène politique du pays.

Candidature de Monsieur Ousmane Sonko : Enjeux juridiques et risques potentiels

La recevabilité de la candidature de Monsieur Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, constitue un enjeu majeur dans le contexte préélectoral au Sénégal. Si le Conseil constitutionnel venait à rejeter cette candidature, cela soulèverait des questions cruciales quant à la prééminence de l’administration sur la justice.

En effet, un rejet de la candidature de M. Sonko pourrait être interprété comme une décision accordant à l’administration un pouvoir décisionnel supérieur à celui de la justice. Cette situation créerait un précédent inquiétant, suggérant qu’un directeur de l’administration ou un maire aurait le pouvoir de bloquer un candidat à toute élection en refusant la délivrance de documents tels qu’un quitus, une attestation, des fiches de parrainage ou un extrait de naissance.

Il est crucial de souligner que le Conseil Constitutionnel dispose de tous les éléments nécessaires pour évaluer la validité de cette candidature. En rejetant la candidature de M. Sonko, le Conseil Constitutionnel risquerait de contredire sa propre jurisprudence établie dans l’affaire Insa Sangaré, créant ainsi un précédent dangereux.

La jurisprudence établie devrait être respectée, et le Conseil Constitutionnel est appelé à exercer son rôle de manière indépendante et impartiale. Les citoyens sénégalais suivent de près ces développements, et la décision finale du Conseil aura des répercussions importantes sur le processus électoral et sur la confiance du public dans les institutions.

Dans l’attente de la décision du Conseil Constitutionnel, l’issue de cette affaire continuera de susciter des débats et des interrogations quant à l’équilibre entre l’administration et la justice dans le cadre des élections au Sénégal.

Son dossier de candidature rejeté : Maître Moussa Diop ne lâche pas l’affaire

Malgré le rejet de son dossier de candidature à la présidentielle par le Conseil constitutionnel, Maître Moussa Diop, actuellement en détention, ne compte pas abandonner. Sa coalition a déposé un recours au greffe, contestant le rejet en raison de l’absence de l’attestation de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

L’avocat, incarcéré depuis le 15 décembre 2023 pour des déclarations liées à un contrat d’exploitation d’une mine de diamant, se base sur la jurisprudence Insa Sankharé et Cheikh Diop, secrétaire national chargé des affaires juridiques d’AG/Jotna, affirme que la candidature de Maître Moussa Diop doit être déclarée « recevable ».

Dr Abdourahmane Diouf : La candidature de « Bassirou Diomaye Faye est en très grand danger »

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui aux côtés de Bougane Guaye Dani, Dr Abdourahmane Diouf a soulevé des inquiétudes quant à l’avenir de sa propre candidature malgré la validation par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a également exprimé une préoccupation particulière pour Bassirou Diomaye Faye, actuellement détenu.

Dr Abdourahmane Diouf a souligné l’importance d’une vérification minutieuse de sa candidature, notamment en raison de son statut de détenu. Il a appelé à une lutte collective, indépendamment de l’issue de sa candidature, contre le régime en place. S’adressant spécifiquement aux membres de Pastef, il a mentionné que Bassirou Diomaye Faye était en « très très grand danger » et a souligné les manipulations possibles de l’interprétation des lois.

La déclaration de Dr Diouf met en lumière les enjeux liés à la candidature de Bassirou Diomaye Faye et souligne la nécessité de vigilance et de mobilisation collective pour préserver les droits et la sécurité des acteurs politiques dans le contexte actuel.

Dr Abdourahmane Diouf : « Arrêtez de dire que ma candidature a été recalée »

Le 11 janvier 2023, lors d’une conférence de presse, Dr Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise prévue pour le 25 février 2024, a répondu aux rumeurs selon lesquelles sa candidature aurait été recalée par le Conseil constitutionnel.

Il a vivement critiqué le Conseil constitutionnel pour sa gestion des notifications aux candidats devant régulariser leur parrainage, affirmant que le traitement différencié des candidats a violé le principe d’égalité. Dr Diouf a insisté sur le fait que le document remis par le Conseil constitutionnel était un simple procès-verbal et non une décision de justice, précisant qu’il ne considère pas sa candidature comme recalée.

Il a souligné les principes du code électoral concernant la publication de la liste des candidats, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait annoncer cette liste au plus tard le 12 janvier. Dr Diouf a appelé à cesser de diffuser des informations erronées sur le rejet de sa candidature.

Évoquant les recours introduits, le candidat a indiqué qu’ils attendent que tous les recours soient considérés comme irrecevables, et que le Conseil constitutionnel annonce la liste définitive des candidats le 20 janvier. Il a affirmé que c’est à partir de cette mention de rejet par le Conseil constitutionnel qu’ils pourront contester la décision.

L’attente continue, et Dr Abdourahmane Diouf reste déterminé à défendre sa candidature et à contester toute décision contraire aux principes de l’équité et de la justice.

Aminata Touré réagit avec colère à l’invalidation de sa candidature et s’attaque à Macky Sall

Le Conseil constitutionnel a annoncé l’invalidation définitive de la candidature d’Aminata Touré à la présidentielle, une décision qui a déclenché une réaction passionnée de l’ancienne Première ministre. Accusant directement le président Macky Sall d’être derrière ce rejet, Aminata Touré a exprimé sa colère et son engagement continu dans la sphère politique sénégalaise.

Cette réaction enflammée souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux politiques sont élevés, et les débats sur la démocratie et la gouvernance continuent de façonner le paysage politique sénégalais. Les semaines à venir promettent d’être animées, avec les candidats et les électeurs sénégalais naviguant à travers un terrain politique complexe et dynamique.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le conseil constitutionnel : Un dossier jugé « non complet »

L’avocat Me Clédor Ly a annoncé lors d’une prise de parole devant le Conseil constitutionnel que la candidature d’Ousmane Sonko aux élections a été rejetée. Selon Me Clédor Ly, le Conseil constitutionnel a jugé le dossier de candidature de Sonko comme « non complet ».

Des informations provenant du dossier indiquent que certains documents essentiels étaient absents, notamment une attestation devant être délivrée par la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC). La CDC aurait refusé de fournir cette attestation, invoquant le fait qu’Ousmane Sonko ne figurait pas sur les listes électorales. De plus, les fiches officielles de parrainage, à être fournies par la Direction Générale des Élections (DGE), manquaient également dans le dossier. La DGE aurait cité les mêmes raisons que la CDC pour ne pas délivrer ces documents.

Ousmane Sonko avait été condamné par contumace pour corruption de la jeunesse, mais il a par la suite gagné en justice pour sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, malgré les décisions judiciaires favorables, les autorités ont refusé de le réinscrire, arguant que les ordonnances n’étaient pas définitives, nécessitant une décision de la Cour suprême.

Il est à noter qu’Ousmane Sonko a fait face à une autre affaire judiciaire, distincte de celle pour laquelle il a été condamné par contumace. Bien que cette seconde condamnation puisse potentiellement impacter son éligibilité, des incertitudes persistent quant aux actions de l’État depuis la confirmation de la Cour suprême le 5 janvier 2024.

Parrainage : La Candidature de Sonko invalide, une décision du conseil constitutionnel

Dans le cadre du strict contrôle du parrainage pour l’élection présidentielle de 2024, une nouvelle importante vient de secouer le dossier de Ousmane Sonko. Le Conseil Constitutionnel a pris la décision d’invalider sa candidature en raison d’un dossier incomplet, notamment l’absence cruciale de l’attestation de la Caisse des Dépôts et des Consignations.

La réglementation électorale impose des critères stricts pour la validation des candidatures, et l’absence de cette attestation a été identifiée comme une lacune majeure dans le dossier de Sonko. Cette décision du Conseil Constitutionnel remet en question la participation de Sonko à l’élection présidentielle de 2024, le positionnant comme le principal opposant au régime en place et une possible menace pour le candidat Amadou Ba.

Cette nouvelle développement aura des implications significatives sur le paysage politique et électoral, ouvrant la voie à des ajustements et des réactions de la part des partis politiques et des électeurs. Le processus électoral au Sénégal continue d’évoluer, et cette décision contribuera certainement à façonner le paysage politique à l’approche des élections.

El Malick Ndiaye : « Ousmane Sonko maintient sa candidature

Après la condamnation d’Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye prend la parole pour assurer que le leader de l’ex Pastef reste candidat à la présidentielle. Il critique également la nature politique des audiences et dénonce une tentative d’élimination du favori par des procès.

Suite à la décision de la Cour Suprême condamnant Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye s’exprime pour réaffirmer la détermination du leader de l’ex Pastef. Malgré la condamnation, El Malick Ndiaye soutient que « Ousmane Sonko maintient sa candidature à la présidentielle. Nous sommes convaincus que sa candidature sera maintenue. »

Cependant, il exprime son mécontentement face à la décision de la Cour Suprême, qualifiant ces audiences de « politiques ». Il affirme que l’objectif est d’éliminer Ousmane Sonko et considère le verdict comme non courageux en raison du non-respect de l’exception d’inconstitutionnalité.

« Ces audiences sont éminemment politiques mais rien d’autre. C’est une honte qu’on essaie d’éliminer le favori de la présidentielle par des procès. L’objectif c’est d’éliminer Ousmane Sonko. Ce verdict n’est pas courageux parce que l’exception d’inconstitutionnalité devrait être respectée par la Cour Suprême », conclut El Malick Ndiaye, exprimant ainsi son mécontentement vis-à-vis de la décision judiciaire. La situation politique au Sénégal reste tendue, et l’issue de cette affaire continue de susciter des réactions passionnées. Restez à l’écoute pour plus de développements.

Vérification des Parrainages : La candidature de Serigne Mboup en rattrapage

La candidature de Serigne Mboup, actuel maire de Kaolack, est actuellement en phase de rattrapage après que la commission de contrôle des parrainages n’ait pas encore validé son dossier.

Malgré le dépôt de plus de 58 000 parrainages, le mandataire de Serigne Mboup, Mbaye Ngom, a indiqué que 116 rejets ont été enregistrés en raison de non-inscriptions sur le fichier électoral, ainsi que 27 107 doublons externes. Cependant, ils ont réussi à valider dans six régions, en attendant la validation de la dernière région restante.

Ce processus de rattrapage souligne les défis auxquels sont confrontés les candidats pour garantir la conformité de leurs dossiers de parrainages lors des élections présidentielles à venir.

Situation incertaine pour la candidature d’Idrissa Seck à la présidentielle : Un regard sur les développements récents

Le processus de vérification des dossiers de parrainage des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, prévue le 25 février, continue de susciter des rebondissements. Après avoir étudié les dossiers de 20 candidats jusqu’au 30 décembre, trois ont été validés, tandis que d’autres ont vu leur candidature rejetée en raison de diverses irrégularités, notamment des doublons ou des parrainages non reconnus.

Le 2 janvier, le processus de vérification a repris après une pause pour les fêtes de fin d’année. Parmi les candidats dont le sort est encore incertain figure Idrissa Seck. À ce stade, sa candidature n’est pas encore validée car ses parrainages ne répondent pas pleinement aux critères requis. Il doit régulariser plus de 6 000 parrainages pour être éligible à l’élection présidentielle.

Si Idrissa Seck parvient à régulariser les parrainages nécessaires, sa candidature sera ensuite soumise à une vérification plus approfondie des autres documents présentés. Cependant, si cela n’est pas réalisé, l’ancien allié du président Macky Sall pourrait être exclu de la course présidentielle de février.

Le mandataire d’Idrissa Seck a commenté la situation en déclarant : « Nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019. Nous avons validé le nombre de parrains dans les régions. Nous avons un stock pour compléter. Mais il y a un fait qui revient et qui pose problème, c’est la mention ‘rejet pour non inscription sur le fichier' ».

L’avenir de la candidature d’Idrissa Seck reste incertain à ce stade, et les développements des prochaines heures seront déterminants pour son parcours politique dans cette élection présidentielle.

Talla Sylla : attente de vérification des parrainages et les implications pour sa candidature

Le processus de vérification des dossiers de parrainage pour les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février se poursuit au Sénégal. Après avoir examiné 20 candidatures le 30 décembre, 3 ont été validées, mais plusieurs autres ont été rejetées en raison de diverses irrégularités. Les travaux ont repris le 2 janvier après une pause pour les fêtes de fin d’année.

Parmi les candidats en attente de vérification se trouve Talla Sylla, ancien maire de Thiès. Lors de son passage pour le contrôle des parrainages, le mandataire de Talla Sylla ne s’est pas présenté au Conseil constitutionnel. Selon les procédures établies, le dossier de Talla Sylla sera examiné après que tous les autres candidats de la liste auront été traités. La date prévue pour cette vérification est le 5 janvier, en même temps que celle d’Ousmane Sonko.

Cette attente prolongée pour la vérification des parrainages pourrait avoir des implications pour la campagne électorale de Talla Sylla, car le temps joue un rôle crucial dans la préparation et la mise en œuvre de stratégies électorales. L’issue de la vérification déterminera si la candidature de Talla Sylla est acceptée ou rejetée, influençant ainsi la dynamique politique à l’approche de l’élection présidentielle.

Cheikh Bamba Dièye exclu de la course présidentielle : Un coup dur pour sa candidature

Le Conseil constitutionnel du Sénégal, en collaboration avec une commission dédiée, a poursuivi l’examen des dossiers de parrainage pour les candidats à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février. Après avoir évalué 20 candidats jusqu’au 30 décembre, seuls 3 ont vu leur candidature validée, tandis que plusieurs ont été rejetés en raison de doublons ou de parrainages non enregistrés sur les listes électorales.

La session du 2 janvier a été consacrée à l’examen de la candidature de Cheikh Bamba Dièye, représentant le FSDB-BJ. À la suite de l’évaluation de ses parrainages, sa candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel. La raison principale de cette invalidation est le nombre insuffisant de parrains validés, s’élevant à 14 534, bien en deçà du nombre requis pour une validation.

Cette décision constitue un coup dur pour la candidature de Cheikh Bamba Dièye, l’excluant de la course présidentielle. Les raisons spécifiques de l’invalidation n’ont pas été publiées de manière détaillée, mais le nombre insuffisant de parrains semble être le motif principal.

La candidature de Mbacké Sarr recalée par la commission de vérification des parrainages

Le processus de vérification des parrainages des candidats à l’élection présidentielle au Sénégal, prévue le 25 février, se poursuit avec l’examen des dossiers par le Conseil constitutionnel et une commission dédiée. Après une pause pendant les fêtes de fin d’année, les travaux ont repris le 2 janvier avec l’étude du dossier de Mbacké Sarr. Malheureusement, à l’issue de la vérification de ses parrainages, sa candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel.

Les motifs précis de cette invalidation n’ont pas encore été communiqués par le candidat ni par ses représentants. Cependant, ils ont reçu un procès-verbal détaillant les raisons de cette décision. Bien que non confirmé, il est supposé que le problème relève des parrainages, un aspect scruté de près dans l’ensemble des dossiers, notamment à travers le fichier de parrainage.

Le rejet de la candidature de Mbacké Sarr s’inscrit dans le cadre du processus rigoureux mis en place pour s’assurer de la conformité des parrainages avec les critères définis par la loi électorale. Cela souligne l’importance du respect des procédures et des règles électorales pour garantir l’intégrité du processus électoral. Les prochaines étapes du contrôle des parrainages continueront à façonner le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

Dr El Hadji Ibrahima Mbow retire sa candidature et rejoint la coalition « Sonko Président » pour l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal

Dans une décision inattendue, le président du parti Uc/Bunt-Bi, Dr El Hadji Ibrahima Mbow, a annoncé le retrait de sa candidature à la Présidence de la République pour les élections du 25 février 2024. Au lieu de poursuivre sa propre course présidentielle, il a décidé de rejoindre la coalition des leaders alliés à Ousmane Sonko, connue sous le nom de Lacos.

Cette décision marque un tournant significatif à mi-parcours de la campagne électorale, renforçant ainsi la coalition déjà soutenue par 29 partis qui ont investi Ousmane Sonko le 31 décembre 2023.

En rejoignant la coalition « Sonko Président », Dr El Hadji Ibrahima Mbow s’engage à travailler avec toutes les forces vives de la nation pour construire un Sénégal fort, entreprenant et solidaire. Il a exprimé son espoir que les élections de 2024 seront inclusives, transparentes, apaisées et contribueront à consolider la démocratie du pays.

La coalition Lacos, désormais renforcée par l’adhésion de Dr El Hadji Ibrahima Mbow, semble gagner en influence à l’approche des élections présidentielles, laissant présager une compétition politique intense et des alliances en constante évolution dans le pays.

Karim Wade s’adresse au public depuis son exil au Qatar : Prise de parole cruciale en vue de son candidature présidentielle au Sénégal

1er janvier 2024, Dakar, Sénégal – Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, s’apprête à faire sa première apparition publique depuis son départ forcé pour le Qatar. L’homme politique prendra la parole lors d’une allocution prévue pour le 1er janvier à 15h heure locale, comme annoncé sur ses réseaux sociaux.

Cette allocution revêt une importance particulière dans le contexte de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle sénégalaise. Son dossier de parrainage est attendu pour examen dans les jours à venir. Cependant, des débats émergent quant à son éligibilité en raison d’une loi sénégalaise interdisant aux personnes ayant une double nationalité de se présenter à la présidence. La question cruciale demeure de savoir si Wade a renoncé à sa nationalité française pour se conformer à cette loi.

Le choix du Qatar comme lieu d’exil de Karim Wade soulève des interrogations sur son impact sur la perception de sa candidature au Sénégal. Certains s’interrogent sur les motivations de ce départ et sur la manière dont il pourrait influencer le vote des électeurs.

La prise de parole de Karim Wade sera scrutée de près pour obtenir des éclaircissements sur ces questions brûlantes. Les électeurs attendent des clarifications sur son éligibilité, sa nationalité, sa situation fiscale et sa vision pour le Sénégal. Cette allocution pourrait également jouer un rôle déterminant dans la formation de l’opinion publique à l’approche de l’élection présidentielle.

Invalidation de Candidature : Amadou Aly Kane Réagit sur Facebook

Le Conseil Constitutionnel rejette la candidature d’Amadou Aly Kane, une réaction franche et déterminée sur sa page officielle.

 »Je porte à l’attention des amis, sympathisants et proches que notre candidature a été invalidé ce jour Samedi 30 Décembre 2023 par le Conseil Constitutionnel.

Pour rappel, mon mandataire avait déposé un dossier de candidature complet auprès du Conseil Constitutionnel ; dossier comprenant un nombre de 50.128 parrains dont plus de 2000 dans 08 régions du Sénégal.

Ces parrainages ont été remis sous format électronique et sous format papier.

Un récépissé de dépôt a été délivré à cette occasion par le Chef du greffe du Conseil Constitutionnel.

Ce Samedi 30 Décembre, au moment du contrôle des parrainages, il a été décidé de retirer un quantum de 10.000 parrains au motif qu’il n’a pas été porté à l’en-tête de la clé, le nom de la région concernée.

D’où, notre contrôle a porté sur 40.128 parrains.

Pourtant le récépissé de dépôt mentionnait bien , l’origine géographique des parrains retirés.

Par ailleurs, il nous a été diagnostiqués unilatéralement 18.084 parrains ne figurant pas au fichier électoral, fichier non produit lors de la séance ; Donc , impossible de vérifier par nous mêmes.

Alors que nous étions dans les faits , le 2e candidat à être contrôlé, on nous a décompté 9.134 doublons externes .

Quant aux doublons internes, on nous en a décomptés 5.540 .

Et pourtant, nous avons travaillé avec un logiciel qui les signalait automatiquement.

Sans cela, notre fichier de parrainages aurait approché 100.000 parrains.

En définitive, on nous a , de fil en aiguille , éliminé 42.708 parrains.

Bizarrement, la clé que nous avions remise a été détruite et une autre nous a été restituée à sa place !!!

C’est dans ces circonstances que notre candidature a été invalidée.

C’est le lieu de remercier tous ceux qui nous ont soutenus et d’appeler à la réforme du système actuel de parrainage qui comporte une grande part d’aléas.

Par ailleurs, nous appelons tous les candidats qui ont été exclus à constituer une grande Coalition afin de pouvoir peser sur la destinée politique de notre pays .

Contrairement à ce qui a été dit ici ou là, nous n’étions pas mû par une quelconque boulimie du pouvoir ou par une quelconque volonté de nous mettre en évidence.

Notre ambition était seulement de soumettre à nos compatriotes une offre politique crédible axée sur le développement durable et la démocratie participative.

Et Ce combat est loin d’être terminé .Il va continuer.

Dieu protège le Sénégal

Dieu protège l’Afrique. »

Déthié Fall voit sa candidature validée par le Conseil constitutionnel : Une avancée majeure vers la présidentielle

Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, réalise une étape cruciale dans sa course à la présidence du Sénégal, avec la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette avancée propulse Déthié Fall parmi les premiers prétendants à réussir cette étape cruciale, marquant un moment décisif dans sa campagne présidentielle.

Le Conseil constitutionnel a formellement ratifié la validité des parrainages déposés par le candidat ce samedi, confirmant ainsi son éligibilité et le positionnant parmi les premiers à avoir réussi cette exigence cruciale dans le processus électoral.

Dans une réaction complète, Déthié Fall adresse un message aux compatriotes, exprimant sa gratitude pour la confiance qu’ils ont placée en lui en portant et parrainant sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il appelle à l’unité pour des élections inclusives et transparentes, et à la construction d’un Sénégal propice à la vie et esthétiquement plaisant.

Sa déclaration complète se lit comme suit :

« Chers compatriotes,

Après vérification du parrainage ce jour au Conseil Constitutionnel que nous venons de valider, je vous remercie du fond du cœur pour votre confiance en ayant porté et parrainé ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Ensemble pour des élections inclusives et transparentes.

Ensemble pour un Sénégal bon à vivre et beau à voir.

Déthié,

Président du PRP,

Candidat de DÉTHIÉFALL2024 à l’élection présidentielle »

Cette confirmation par le Conseil constitutionnel offre à Déthié Fall une base solide pour poursuivre sa campagne en vue de l’élection présidentielle, renforçant ainsi sa position sur la scène politique sénégalaise. L’accent mis sur des élections inclusives et transparentes souligne l’importance de ces principes dans le processus démocratique du pays.

Présidentielle Sénégalaise 2024 : Six femmes parmi les 93 candidats à la candidature

Dans le paysage politique du Sénégal, la présidentielle de 2024 s’annonce déjà comme une élection historique avec la participation de six femmes parmi les 93 candidats ayant déposé leur dossier auprès du Conseil constitutionnel. Parmi elles, on retrouve des figures notables telles que les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, communément appelée Aïda.

L’institution chargée de l’examen des candidatures a également enregistré les candidatures de personnalités aussi diverses que l’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, et la médecin Rose Wardini. Cette diversité de profils reflète la richesse du paysage politique sénégalais et souligne l’implication croissante des femmes dans la sphère politique.

Seules deux femmes, la styliste Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé, ont déjà participé en tant que candidates à une élection présidentielle sénégalaise, et cela remonte à l’année 2012. Leur présence dans la course présidentielle actuelle indique une volonté persistante de briser les barrières de genre et de jouer un rôle actif dans la direction du pays.

Le processus de sélection des candidats comprendra le contrôle des parrainages, débutant le samedi 30 décembre à 9 h 30, selon le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara. La publication de la liste des candidats conformes à la loi est prévue pour le 12 janvier. Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel annoncera la liste des candidatures jugées recevables.

La campagne électorale officielle, préalable au scrutin présidentiel du 25 février, débutera quant à elle le 4 février. Ce temps de campagne sera crucial pour les candidats, leur offrant l’opportunité de présenter leurs programmes et visions aux électeurs sénégalais, dans un contexte où la participation des femmes dans le processus démocratique revêt une importance particulière.

Tirage au sort au conseil constitutionnel : Quel impact sur la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle ?

Le Conseil constitutionnel du Sénégal s’apprête à effectuer le tirage au sort crucial pour déterminer l’ordre de vérification des parrainages des candidats à la présidentielle. Initialement prévu pour le 28 décembre, le tirage a été reporté en raison d’une affluence record de dossiers de candidatures. Aujourd’hui, le 29 décembre à 10h, ce processus décisif pourrait avoir des implications majeures sur le déroulement de l’élection, notamment en ce qui concerne la candidature d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition.

Un processus technique, mais politiquement sensible

Bien que le tirage au sort soit techniquement nécessaire pour organiser la vérification des parrainages, il soulève des questions quant à son équité et son efficacité. L’ordre de tirage peut influencer directement la probabilité de doublons dans les parrainages, une préoccupation majeure compte tenu de la méthode de collecte utilisée par de nombreux candidats.

Les règles entourant ce tirage sont sous examen minutieux, car elles doivent garantir la conformité aux principes démocratiques. Les acteurs politiques et le public surveillent de près ce processus, conscient de son impact sur l’intégrité de l’élection.

L’examen du dossier d’Ousmane Sonko : un enjeu majeur

Mode d’emploi du tirage au sort

Les candidats sont convoqués pour assister au tirage

Le tirage au sort a lieu en public pour déterminer l’ordre de vérification des dossiers.

Les dossiers sont vérifiés dans l’ordre établi par le tirage.

Chaque parrainage est contrôlé pour sa validité, y compris la détection de doublons.

Les candidats sont notifiés en cas d’irrégularités.

Un délai de 48 heures est généralement accordé pour corriger les anomalie

Une fois les dossiers vérifiés et les irrégularités adressées, le Conseil peut entamer la vérification d’autres aspects du dossier.

Un processus décisif pour la démocratie sénégalaise

Alors que la date du 20 janvier se rapproche, le tirage au sort et la vérification des parrainages au Conseil constitutionnel revêtent une importance cruciale pour le processus électoral. L’examen du dossier d’Ousmane Sonko ajoute une dimension politique à cette étape, soulignant l’importance de l’équité et de la transparence dans la préservation de la démocratie au Sénégal. La manière dont ces processus seront gérés influencera non seulement le sort des candidats, mais aussi la perception globale de l’intégrité du processus électoral dans le pays

Présidentielle au Sénégal : 93 dossiers de candidature soumis au conseil constitutionnel

Le processus de sélection s’intensifie avec moins d’une centaine de candidats* Le Conseil constitutionnel du Sénégal a enregistré un total de 93 dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle parmi les 266 prétendants potentiels ayant retiré des fiches de parrainages. La date limite pour le dépôt des candidatures était fixée à minuit mardi dernier, marquant une étape cruciale dans le processus électoral.

70 Dossiers Enregistrés, 23 en Attente

Selon les rapports du quotidien Le Soleil, 70 dossiers ont été effectivement déposés avant la date limite, tandis que 23 autres étaient en attente à l’intérieur du Conseil constitutionnel. Les mandataires de ces candidats sont arrivés quelques minutes avant la fermeture des portes, poussant ainsi la juridiction à accorder un délai supplémentaire.

Report du Tirage au Sort pour l’Ordre de Contrôle des Parrainages

En raison de l’afflux de dossiers de dernière minute, le Conseil constitutionnel a décidé de reporter d’un jour le tirage au sort prévu pour déterminer l’ordre de contrôle des parrainages. Initialement planifiée pour le jeudi, cette étape cruciale a été remise au vendredi, obligeant les mandataires des candidats à la candidature à se rendre dans les locaux de la juridiction à 10 heures.

Une Sélection Rigoureuse en Perspective

Avec seulement 93 dossiers sur les 266 initiaux, le Conseil constitutionnel doit maintenant entreprendre un examen minutieux pour garantir que chaque candidat potentiel répond aux critères légaux requis. Ce processus de sélection rigoureux vise à assurer la validité des candidatures et à maintenir l’intégrité du processus électoral.

Les Enjeux de l’Élection Présidentielle

L’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du pays. Les citoyens attendent avec impatience de connaître les candidats qui auront l’opportunité de concourir pour le fauteuil présidentiel. Le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans ce processus en garantissant que seuls les candidats légitimes participent à cette compétition démocratique. La prochaine étape consistera en l’examen approfondi des dossiers de candidature par le Conseil constitutionnel, jetant ainsi les bases d’une élection présidentielle équitable et transparente au Sénégal.

Candidature d’Ousmane Sonko : Un dossier déposé malgré les obstacles

La Coalition Sonko2024 persiste malgré les défis administratifs.

Le dépôt du dossier de candidature d’Ousmane Sonko, le candidat de la Coalition Sonko2024, au Conseil constitutionnel, n’a pas été de tout repos. La conférence de presse tenue le mercredi 27 décembre a révélé les nombreux obstacles surmontés par la coalition pour rassembler les documents requis.

Fiche de Parrainage Contestée

Le dossier de parrainage de la coalition diffère des fiches standard fournies par la Direction Générale des élections (DGE). Ayib Daffé, le mandataire de Ousmane Sonko, a déclaré lors de la conférence de presse que malgré la rébellion administrative de l’administration, l’huissier a documenté le respect de toutes les procédures nécessaires pour obtenir ces documents. La coalition a opté pour le parrainage des élus, ajoutant une couche de complexité à un processus déjà tendu.

Problèmes avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)

Ayib Daffé a également révélé des difficultés lors du dépôt de la caution, mentionnant n’avoir jamais reçu le chèque retourné par la CDC. Malgré le dépôt de la quittance et du relevé du compte bancaire, la CDC aurait refusé de délivrer l’attestation nécessaire. Le dépôt du relevé du compte bancaire visait à prouver la disponibilité des fonds, contrecarrant ainsi les tentatives de forclusion contre Ousmane Sonko.

Casier Judiciaire Vierge et Investiture Politique

El Malick Ndiaye a souligné que Ousmane Sonko a déposé un casier judiciaire vierge, soulignant qu’il n’est actuellement l’objet d’aucune condamnation définitive. Des indiscrétions rapportent que Sonko a reçu l’investiture de trois partis politiques légalement constitués, soulignant le soutien multipartite dont il bénéficie.

Pièces du Dossier de Candidature

Conformément aux exigences sénégalaises pour postuler à la Magistrature suprême, le dossier de candidature de Sonko comprend six mentions et neuf pièces, notamment un certificat de nationalité, une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO, un extrait d’acte de naissance récent, un bulletin n°3 du casier judiciaire, une attestation d’investiture par un parti politique, une liste de parrainage, et des déclarations sur l’honneur.

Malgré les défis, la Coalition Sonko2024 affirme avoir surmonté toutes les difficultés administratives pour déposer un dossier complet et conforme aux exigences du Conseil constitutionnel, marquant ainsi une étape cruciale dans la course à la présidence.

Ousmane Sonko officialise sa candidature pour la Présidentielle de 2024 et prépare une annonce majeure

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, a officiellement lancé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle étape cruciale dans le paysage politique sénégalais. À la tête de la coalition ‘SONKO président 2024’, le maire a déposé son dossier au Conseil Constitutionnel, franchissant ainsi une étape clé dans le processus électoral.

La confirmation de la candidature d’Ousmane Sonko intervient après des mois de spéculations et de rumeurs autour de ses intentions politiques. La coalition ‘SONKO président 2024’ a été formée pour soutenir la candidature de Sonko et promouvoir son programme politique pour le Sénégal.

Une conférence de presse d’envergure est prévue ce mercredi à l’harmattan, où l’on s’attend à ce qu’Ousmane Sonko fasse une déclaration significative concernant sa candidature et expose ses principaux axes de campagne. Cette annonce est attendue avec intérêt, car elle pourrait clarifier les positions politiques et les aspirations de Sonko pour le futur du pays.

La candidature de Sonko ajoute une dimension significative à la compétition électorale, car il est déjà un acteur politique majeur, connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement en faveur du changement. Sa présence dans la course présidentielle promet d’intensifier le débat politique et de susciter l’intérêt des électeurs à travers le pays.

La période électorale qui s’annonce sera donc marquée par une diversité de candidats et d’idées, renforçant ainsi la démocratie au Sénégal. Les citoyens suivront avec attention le développement de la campagne électorale, cherchant des informations sur les programmes, les visions, et les propositions des différents candidats, dont Ousmane Sonko.

En conclusion, l’officialisation de la candidature d’Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024 ouvre une nouvelle page dans le paysage politique sénégalais. La conférence de presse à venir devrait apporter des éclaircissements sur les plans et les objectifs de Sonko, tout en lançant officiellement sa campagne électorale. La nation observe avec anticipation les développements à venir dans cette période cruciale précédant les élections présidentielles.

Dépôt discret du dossier de candidature de Sonko au conseil constitutionnel : les coulisses d’une démarche significative

Le processus électoral au Sénégal prend une tournure intrigante avec le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel. Malgré le refus catégorique de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, l’opposant a réussi à franchir cette étape cruciale.

L’information a été confirmée par Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, lors d’une déclaration à nos confrères de Radio France Internationale (RFI). «Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! », a déclaré Daffé. Cependant, il reste évasif sur l’identité du dépositaire de ce dossier, gardant ainsi le mystère autour de cette démarche, tenue secrète depuis dimanche dernier.
Même les journalistes postés devant le siège du Conseil constitutionnel n’ont pas pu obtenir des informations directes du mandataire officiel d’Ousmane Sonko. Cette discrétion contraste avec les pratiques habituelles où les mandataires commentent généralement le dépôt après leur sortie du bureau du greffe du Conseil. Une stratégie délibérée, semble-t-il, selon des sources du parti dissout Pastef.
Selon ces sources, cette discrétion aurait pour objectif de « détourner les attentions de l’administration centrale qui a même refusé d’accepter la caution de notre candidat et les fiches de parrainage ». Cette attitude énigmatique soulève des questions sur les défis auxquels Sonko fait face dans sa quête présidentielle et les stratégies déployées pour les surmonter.
Le refus de la Dge de délivrer les fiches de parrainages a été un obstacle majeur, mais le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel suggère que l’opposant a trouvé une voie alternative pour répondre aux exigences du processus électoral.
Cette situation souligne également les enjeux élevés de la campagne électorale et la détermination des acteurs politiques à naviguer dans un contexte souvent complexe et contesté.
L’attente demeure quant à la réaction officielle du Conseil constitutionnel et la manière dont cette démarche particulière sera perçue par les différents acteurs politiques et la population sénégalaise.
En somme, le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko ajoute une dimension intrigante à la course présidentielle, mettant en lumière les défis et les tactiques utilisées dans un processus électoral en constante évolution.

Mimi Touré officialise sa candidature à la Présidentielle 2024 avec un engagement pour une élection transparente

Notre candidature a été déposée ce matin au Conseil Constitutionnel. Je félicite notre mandataire national, nos délégués régionaux, tous les responsables et militants de #Mimi2024″, a-t-elle écrit, soulignant l’importance de l’effort collectif dans sa démarche présidentielle.

Au-delà de la simple officialisation de sa candidature, Mimi Touré a également souligné son engagement envers une élection inclusive et transparente. Elle a affirmé son intention de poursuivre la lutte pour garantir un processus électoral ouvert à tous et caractérisé par une transparence accrue.

Cette déclaration s’inscrit dans le contexte d’une atmosphère politique où la question de l’équité électorale et de la transparence revêt une importance cruciale. Mimi Touré, forte de son expérience en tant que première ministre, semble vouloir placer ces principes au cœur de sa campagne présidentielle.

Présidentielle 2024 : dépôt de la candidature d’Elhadji Mame Boye Diao au conseil constitutionnel

Le mandataire de la coalition ‘’Diao 2024’’, Massène Papa Gueye, a annoncé samedi à Dakar le dépôt officiel du dossier de candidature d’Elhadji Mamadou Diao, maire de Kolda, à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Devant le siège du Conseil constitutionnel, Massène Papa Gueye a informé la presse de la soumission du dossier de candidature, affirmant avoir réuni 58 975 parrains, conforme aux exigences légales.

« Nous avons déposé 58 975 parrains qui sont exigés par les textes », a déclaré M. Guèye lors de ce point de presse, précisant également que toutes les pièces requises pour le dépôt des dossiers de candidature étaient incluses. Il a rappelé que le Conseil constitutionnel avait convoqué les représentants de la coalition pour le tirage au sort de l’ordre des candidatures, prévu le 28 décembre.

Les candidatures à l’élection présidentielle doivent être jugées recevables par le Conseil constitutionnel, et les candidats doivent recueillir entre 0,6 % et 0,8 % des électeurs inscrits sur le fichier électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. En plus des parrains citoyens, les candidats ont la possibilité de collecter des parrainages auprès des maires et des présidents de conseils départementaux. Ils peuvent également opter pour le parrainage parlementaire, nécessitant au moins 13 signatures de députés.

Risque d’invalidation de la candidature de Khalifa Sall : L’affaire Barthélémy Dias met la pression sur le processus préélectoral

La récente loi d’amnistie a ouvert la voie à la participation de Khalifa Sall à la course présidentielle. Cependant, la situation juridique de Barthélémy Dias, potentiel parrain de Khalifa Sall, soulève des questions stratégiques cruciales dans la course aux parrainages, essentiels pour valider la candidature présidentielle.

Cette situation met en lumière la complexité du paysage politique sénégalais, où chaque détail et alliance peuvent influencer le résultat de l’élection présidentielle. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près alors que le Sénégal se prépare pour un processus électoral crucial.

Karim Wade annonce sa candidature Présidentielle : « Je suis heureux de vous annoncer que…

Karim Wade, figure emblématique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), actuellement en exil à Doha, a franchi une étape décisive dans sa course à la présidence en déposant sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. L’annonce a été faite de manière officielle par le secrétariat à la communication du PDS.

Cette démarche importante intervient après un autre geste significatif dans la quête électorale de Karim Wade : le dépôt, le lundi 27 novembre 2023, d’une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Suite à cette étape, Maguette Sy, l’autorité compétente, a remis à l’intéressé son récépissé ainsi qu’une convocation pour le contrôle des parrainages, une étape cruciale dans la validation de sa candidature.

Dans une déclaration enthousiaste, Karim Wade a partagé sa joie : « Je suis heureux de vous annoncer que j’ai officiellement déposé ma candidature pour l’élection présidentielle de 2024. C’est un moment historique et je suis reconnaissant envers tous ceux qui soutiennent notre vision pour l’avenir du Sénégal. »

La candidature de Karim Wade représente un événement majeur dans le paysage politique sénégalais et marque le retour actif de l’ancien ministre d’État sur la scène politique nationale. Le contrôle des parrainages et les étapes à venir seront scrutés de près alors que la campagne électorale prendra progressivement de l’ampleur dans les mois à venir.

Candidature de Karim Wade à la Présidentielle 2024 : Un Second Jalon Posé, Malgré l’Exil

Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, demeure actuellement au Qatar, où il gère les affaires politiques du PDS. Malgré son exil loin du Sénégal, sa candidature à la Présidentielle de 2024 semble prendre forme, marquant un deuxième pas important vers le scrutin de février.

Le dépôt de la candidature de Karim Wade a été effectué au Conseil constitutionnel par ses proches, selon une note du secrétariat à la communication du PDS. Cette étape vient renforcer son positionnement en tant que candidat officiel pour la course présidentielle.

Cette nouvelle étape de la candidature de Karim Wade devrait susciter des réactions diverses au sein de la scène politique sénégalaise. Les partisans exprimeront probablement leur soutien, tandis que des interrogations pourraient émerger quant aux implications pratiques de sa participation à la campagne électorale depuis l’étranger.

Avec le dépôt de sa candidature, Karim Wade trace un chemin politique clair en vue de la Présidentielle de 2024. Son engagement financier et administratif depuis l’étranger souligne sa détermination à jouer un rôle actif dans le paysage politique sénégalais, malgré les défis liés à son exil. Les développements futurs de sa campagne et les réactions au sein de l’opinion publique restent à observer dans les mois à venir.

Présidentielle 2024: Idrissa Seck Officialise sa Candidature

Dans un acte symbolique marquant une nouvelle étape dans la course à la présidence sénégalaise, Idrissa Seck, ancien Premier ministre et leader politique émérite, déposera formellement son dossier de candidature ce jeudi en vue de l’élection présidentielle de 2024.

C’est avec une détermination palpable qu’Idrissa Seck entreprend cette démarche administrative, officialisant ainsi son engagement à participer activement à la compétition présidentielle qui s’annonce comme un moment clé pour le Sénégal. Son dépôt de dossier intervient dans un contexte politique où les candidats cherchent à présenter des alternatives et des visions nouvelles pour le développement du pays.

Le leader politique, connu pour son expérience en tant que Premier ministre et pour son engagement envers les questions cruciales du pays, devrait accompagner son dépôt de dossier d’une déclaration officielle. Celle-ci permettra à Idrissa Seck de présenter de manière détaillée ses priorités politiques, son programme électoral et sa vision pour l’avenir du Sénégal.

L’élection présidentielle de 2024 est déjà le sujet de nombreuses spéculations, et la candidature d’Idrissa Seck ajoute une dimension significative à ce scrutin. Les électeurs, les analystes politiques et la communauté internationale surveilleront de près les développements ultérieurs, notamment les alliances politiques éventuelles et les réactions du public.

Ousmane Sonko déterminé à sauver sa candidature présidentielle malgré les obstacles

Le tribunal d’instance de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de la présidentielle de 2024. Cependant, la Direction générale des élections (DGE) persiste dans son refus de remettre au mandataire du président de Pastef, Ayib Daffé, les fiches de parrainages nécessaires.

Malgré la décision du juge Ousmane Racine Thione en faveur de Sonko, Ayib Daffé a de nouveau essuyé un refus de la part de la DGE le mardi 19 décembre. Invité à se rapprocher de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) par la DGE, il n’a pas réussi à obtenir la réinscription de Sonko sur les listes électorales.

Face à cette situation, les avocats du leader des Patriotes ont publié un communiqué exprimant leur protestation contre cette nouvelle violation des droits de leur client et un refus d’exécution d’une décision de justice. Sonko et ses partisans envisagent maintenant de porter l’affaire devant le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale autonome (CENA). Des rumeurs circulent également sur leur intention de saisir la Cour pénale internationale, considérant l’entrave à une décision judiciaire comme une menace sérieuse susceptible de provoquer des tensions dans le pays, assimilable à un crime contre l’humanité.

Dans le cadre de cette démarche, les avocats de Sonko, accompagnés de son mandataire, prévoient de se rendre successivement aux ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi qu’à la Caisse de dépôts et consignations. Un huissier de justice sera présent pour constater les faits. Une fois ces démarches accomplies, ces éléments seront ajoutés au dossier qui sera déposé auprès du Conseil constitutionnel. Ousmane Sonko demeure déterminé à surmonter ces obstacles pour défendre sa candidature présidentielle.

Idrissa Seck Officialise sa Candidature pour la Présidentielle de 2024

L’ex-Premier ministre Idrissa Seck, ancien allié du président Macky Sall et actuel leader du parti Rewmi, a franchi une étape cruciale en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Après plusieurs mois de discrétion médiatique marquée par son absence dans le débat public, Idrissa Seck a confirmé son intention de se présenter à la présidence en déposant officiellement sa candidature au Conseil Constitutionnel le 21 décembre.

Sa candidature, annoncée il y a huit mois, a été caractérisée par un silence médiatique notable. À l’exception d’une intervention lors des funérailles de l’épouse d’Aly Saleh Diop il y a quatre jours, Seck n’a pas participé à des sorties médiatiques et n’a pas formulé de promesses électorales.

Le dépôt officiel de la candidature d’Idrissa Seck, rapporté par le journal Les Echos, fait suite au paiement de sa caution et marque ainsi une étape clé dans sa campagne présidentielle. Les observateurs politiques suivront de près les développements ultérieurs, notamment comment cette officialisation influencera le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales à l’approche de l’élection présidentielle.

Candidature à Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko à l’heure du verdict

La justice dira ce jeudi si Ousmane Sonko est réintégré sur les listes électorales et pourra se présenter à la présidentielle de février 2024.

Cette décision marquera une nouvelle étape du feuilleton judiciaire entre l’opposant et l’Etat, engagés depuis plus de deux ans dans un bras de fer marqué par des troubles meurtriers.

Mardi, les avocats des deux parties ont débattu, mardi, sur la décision de radier M. Sonko des listes électorales et de le priver ainsi de la présidentielle où il serait l’un des favoris.

La Cour suprême avait cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre à Ziguinchor, qui avait remis le chef de file de PASTEF dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans l’affaire Adji Sarr.

La Cour avait décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.

M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.

« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall  qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », avait déclaré lors de l’audience spéciale l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.

« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », avait renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.

Plus tard dans cette journée, les avocats de l’Etat ont demandé de rejeter la demande de M. Sonko.

La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.

Ousmane Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.

Candidature de Ousmane Sonko : Audience décisive au tribunal de Dakar

Un tribunal de Dakar examine ce mardi 12 décembre la réintégration ou non de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales, dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024.

La Cour suprême au Sénégal a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation dans l’affaire Adji Sarr. 
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance par le tribunal de Dakar.
Ousmane Sonko a été radié des listes électorales à la suite de sa condamnation en juin à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Le maire de Ziguinchor dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de toute instrumentalisation de la justice.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire menée par ses avocats contre l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant qui a déclenché plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat.

Débat juridique autour de la candidature de Karim Wade : Entre l’expert électoral et la DGE, deux interprétations divergentes.

L’article traite du débat suscité par la validité de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle au Sénégal. Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été condamné en 2015 à une peine de six ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de F CFA pour enrichissement illicite. Certains estiment que sa grâce présidentielle en 2016 ne le dispense pas de l’exécution de l’amende, tandis que d’autres soutiennent que cette amende ne constitue pas un frein à sa candidature.

L’expert électoral Ndiaga Sylla souligne que la grâce présidentielle ne dispense pas Karim Wade de l’exécution des peines d’amende, mais il reconnaît que Wade a déjà observé les cinq ans de privation du droit de vote pour cause d’amende, selon l’article L.30 du Code électoral. Cet article précise que les condamnés à une amende peuvent être privés du droit de vote pendant cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive.

En revanche, Birame Sène, directeur de la Formation et de la Communication de la Direction générale des élections (DGE), invoque l’article L28 du Code électoral, qui concerne les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce. Selon cette disposition, l’inscription sur les listes électorales ne peut intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement ou d’une durée de trois ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende. Birame Sène estime que, bénéficiant de la grâce présidentielle en 2016, Karim Wade n’est plus entravé par l’amende et peut être candidat.

Il est important de noter que la Direction générale des élections (DGE) n’a pas le pouvoir de juger de la validité d’une candidature, cette prérogative revenant au Conseil constitutionnel. Le débat autour de la candidature de Karim Wade soulève des questions juridiques et politiques cruciales à l’approche de l’élection présidentielle.

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