Ciré Aly Bâ assure l’intérim à la Cour suprême malgré sa retraite

Malgré sa retraite officielle le 31 mars dernier, Ciré Aly Bâ continue de diriger la Cour suprême. En effet, le magistrat assure lui-même son intérim, étant donné que son successeur n’a pas encore été désigné.

Pourtant, quelques jours avant la fin de son mandat, le Président Macky Sall avait nommé Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Haute juridiction. Cette décision avait été entérinée lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM) présidé par l’ex-chef de l’État.

Cependant, dès son arrivée au pouvoir, Diomaye Faye a annulé cette nomination par un autre décret. Cette affaire a suscité des remous au sein de la magistrature. Certains magistrats ont regretté le non-respect du parallélisme des formes, tandis que d’autres ont exprimé leur accord avec le président de la République.

Les magistrats qui approuvent le veto de Diomaye Faye invoquent le fait qu’Abdoulaye Ndiaye ne pouvait prétendre diriger la Cour suprême, car il n’était pas le plus ancien de l’institution après Ciré Aly Bâ. En effet, le doyen de la Haute juridiction après le président sortant est Jean Louis Paul Toupane, président de la première chambre sociale.

Cette situation délicate met en lumière les tensions et les enjeux au sein de la magistrature sénégalaise. En attendant la désignation d’un nouveau président pour la Cour suprême, Ciré Aly Bâ continue de remplir ses fonctions, assurant ainsi la continuité du fonctionnement de cette institution judiciaire essentielle.

Ciré Aly Ba Appelle à la Prudence lors de la Conférence Nationale des Chefs de Parquet

Ciré Aly Ba a souligné l’importance de la réforme, mais a également mis en garde contre les conséquences potentielles d’une remise en liberté prématurée, en particulier pour des crimes odieux. Il a affirmé : « Oui à la justice avec célérité, mais pas à une justice bâclée. »

L’appel à la prudence du Premier Président de la Cour Suprême met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la célérité judiciaire et la préservation des intérêts de la société. La réduction de la durée de la détention provisoire vise à améliorer l’efficacité du système judiciaire, mais il est crucial de prendre en compte les implications spécifiques de chaque affaire, en particulier pour les crimes graves.

Ciré Aly Ba a souligné l’importance de la réforme, mais a également mis en garde contre les conséquences potentielles d’une remise en liberté prématurée, en particulier pour des crimes odieux. Il a affirmé : « Oui à la justice avec célérité, mais pas à une justice bâclée. »

L’appel à la prudence du Premier Président de la Cour Suprême met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la célérité judiciaire et la préservation des intérêts de la société. La réduction de la durée de la détention provisoire vise à améliorer l’efficacité du système judiciaire, mais il est crucial de prendre en compte les implications spécifiques de chaque affaire, en particulier pour les crimes graves.

Quitter la version mobile