VIOLENCES À KOUNGHEUL : ANTA BABACAR CONDAMNE FERMEMENT L’ATTAQUE CONTRE LE CONVOI DU PASTEF

Suite à l’attaque perpétrée contre le convoi du leader de la coalition PASTEF, Ousmane Sonko, dans la localité de Koungheul, la figure politique Anta Babacar a exprimé sa ferme condamnation de cet acte de violence, qu’elle qualifie d’inacceptable dans un climat déjà tendu à l’approche des élections.

À travers un message diffusé jeudi sur Twitter, Anta Babacar a manifesté sa solidarité envers les victimes et leurs proches, réitérant l’importance de maintenir un climat apaisé dans la sphère politique sénégalaise. Elle a exhorté « l’ensemble des acteurs politiques à la mesure et à la responsabilité », appelant chacun à privilégier le dialogue et la non-violence dans leurs activités de campagne.

Cet appel intervient dans un contexte où les tensions sont vives, notamment en raison des échéances électorales à venir, qui semblent exacerbées par des incidents violents. Quelques jours avant cette déclaration, Anta Babacar avait également dénoncé une attaque visant le siège de la coalition Taxawu Sénégal, soulignant la nécessité de respecter les lieux symboliques et de préserver la sérénité des débats.

Face à l’escalade de violence, Anta Babacar rappelle que la compétition politique ne doit pas compromettre la sécurité et l’intégrité des personnes. En condamnant toute forme de violence « d’où qu’elle vienne », elle encourage les leaders politiques à diffuser des messages de paix et de retenue, afin d’éviter que les divergences idéologiques ne se transforment en affrontements.

« Les Sénégalais méritent un processus démocratique basé sur le respect mutuel et l’inclusivité », a-t-elle ajouté, insistant sur l’importance d’un climat serein pour un débat constructif. Les actes de violence lors des campagnes électorales peuvent en effet déstabiliser le processus démocratique et miner la confiance des citoyens envers les institutions.

L’appel d’Anta Babacar met en lumière le besoin urgent de responsabilisation collective dans la gestion des campagnes électorales. Elle invite l’ensemble des partis et mouvements politiques à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité de leurs rassemblements et celle de leurs militants. Selon elle, « le Sénégal doit rester un modèle de stabilité et de démocratie en Afrique », un message qui résonne particulièrement dans le climat tendu actuel.

En appelant à une responsabilisation partagée des leaders politiques, Anta Babacar souligne l’importance de protéger la stabilité et la paix sociale, valeurs essentielles à la préservation d’un processus électoral serein et inclusif. Cet appel est d’autant plus crucial à l’approche des élections, où la multiplication des initiatives de paix et de modération pourrait prévenir les débordements et renforcer le processus démocratique au Sénégal.

Le Sénégal condamne fermement l’attentat en Turquie : le président Bassirou Diomaye Faye exprime solidarité et soutien

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a fermement dénoncé l’attentat tragique survenu ce mercredi 23 octobre en Turquie, qui a causé la mort de cinq personnes et fait 22 blessés. L’attaque, perpétrée devant le siège de Turkish Aerospace Industries (TUSAS) à proximité d’Ankara, a bouleversé la communauté internationale.

Dans un communiqué, le président Faye a exprimé son indignation face à cet « acte lâche et barbare », réaffirmant son rejet total du terrorisme. Il a tenu à adresser un message de compassion et de solidarité au peuple turc et à son homologue, le président Recep Tayyip Erdogan.

« Je condamne fermement l’attaque terroriste en Turquie. C’est un acte lâche et barbare. Au nom du peuple sénégalais, j’exprime notre compassion et notre solidarité au président Erdogan, aux familles des victimes et au peuple turc ami », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Le président sénégalais a également prié pour le repos des âmes des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a réaffirmé la volonté du Sénégal de continuer à soutenir les efforts internationaux pour éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes en Turquie, où les forces de sécurité poursuivent des efforts intenses pour contenir les menaces terroristes. La solidarité exprimée par le Sénégal vient renforcer les liens entre les deux pays, déjà unis par des relations diplomatiques et économiques de longue date.

Le Sénégal, tout en partageant la douleur du peuple turc, réitère son engagement en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde, dénonçant toutes formes de violences extrémistes.

Condamnation au tribunal départemental de Tivaouane : Trois mois de prison ferme pour deux chinois et leur interprète Sénégalais

Ce mercredi matin, le tribunal départemental de Tivaouane a rendu son verdict dans l’affaire impliquant deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais, Ibrahima Sory Traoré, accusés de brutalités contre leur employé, Ibrahima Fall. L’incident s’était produit lorsque Fall avait refusé de décharger un camion, provoquant une violente réaction de la part des accusés qui ont tenté de reprendre son salaire.

Les faits remontent au 11 juin 2024, date à laquelle les prévenus avaient été placés en détention provisoire. Le tribunal a finalement prononcé une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre des deux Chinois et de leur interprète sénégalais. En outre, ils ont été condamnés à verser cinq millions de francs CFA à Ibrahima Fall à titre de dommages et intérêts.

Cette décision de justice met en lumière les conditions de travail parfois difficiles et les abus dont peuvent être victimes certains employés. Pour Ibrahima Fall, cette condamnation est une victoire, bien qu’elle ne puisse complètement effacer le traumatisme subi.

Avec moins de deux mois de détention restants, les accusés devront purger leur peine avant de retrouver la liberté. Cette affaire sert d’avertissement à ceux qui tentent de se soustraire à leurs responsabilités envers leurs employés, rappelant que la justice veille à protéger les droits de chacun.

Le tribunal de Tivaouane, par cette condamnation, envoie un signal fort contre les violences en milieu de travail et réaffirme l’importance du respect des droits des travailleurs. Les condamnés, ainsi que les employeurs en général, devront désormais réfléchir à deux fois avant de recourir à de telles méthodes brutales pour résoudre des conflits professionnels.

La reine du Djoloff Band, Viviane Chidid, condamnée à payer 16 millions de FCFA à NSIA Assurances

Dans un jugement récent du Tribunal de grande instance de Dakar, la célèbre chanteuse sénégalaise Viviane Chidid a été déclarée responsable des dommages causés à l’immeuble Goéland situé sur le Boulevard Djily Mbaye à Dakar. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le tribunal a statué que Viviane Chidid devait indemniser NSIA Assurances à hauteur de 16 324 916 francs CFA pour réparer les préjudices causés.

L’affaire remonte à un incident ayant entraîné des dommages matériels significatifs à l’immeuble en question, pour lesquels NSIA Assurances avait couvert les coûts. Le tribunal a conclu que Viviane Chidid était responsable de ces dommages et a ordonné qu’elle indemnise la compagnie d’assurance pour compenser les pertes subies.

Bien que cette décision judiciaire représente une contrainte financière pour la chanteuse, le journal Les Échos a noté de manière sarcastique que cela ne devrait pas poser de problème majeur étant donné les ressources financières potentielles de Viviane Chidid, notamment après les récentes festivités entourant le mariage de sa fille Zeyna Ndour.

Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité civile en cas de dommages matériels et met en lumière l’importance pour les individus et les entreprises de souscrire à une assurance adéquate pour se prémunir contre de telles éventualités.

Pour Viviane Chidid, cela représente non seulement une obligation financière mais aussi une leçon sur l’importance de la vigilance et de la prudence dans ses actions pour éviter de futures réparations coûteuses.

En attendant d’éventuelles réactions de Viviane Chidid ou de ses représentants, cette affaire restera un exemple des implications juridiques qui peuvent découler d’incidents imprévus et de la nécessité pour chacun de protéger ses biens et responsabilités avec des mesures appropriées.

Donald Trump condamné à une amende pour avoir enfreint l’ordonnance de silence

Donald Trump se retrouve une fois de plus sous les feux des projecteurs judiciaires, cette fois pour avoir enfreint une ordonnance de silence émise par le juge Merchan. Cette ordonnance visait à interdire à l’ancien président de faire des commentaires sur les témoins, les membres du jury et de la cour, avant et pendant le procès.

Malgré cette injonction claire, Trump a choisi de tester les limites en relayant sur les réseaux sociaux des publications impliquant les témoins clés de l’affaire, dont son ancien avocat Michael Cohen et l’ancienne actrice Stormy Daniels. Le juge a considéré que le simple fait de partager ces publications revenait à les approuver, ce qui a conduit à une amende de neuf mille dollars, soit mille dollars pour chaque infraction constatée.

Trump a réagi en retirant les neuf publications incriminées, mais a exprimé son mécontentement, affirmant que cette décision violait son droit à la liberté d’expression. Dans une publication sur ses réseaux sociaux personnels, il s’est présenté comme le seul candidat à la présidentielle à être muselé dans l’histoire, critiquant ouvertement le juge Merchan.

Malgré cette sanction, Trump a dû faire face au témoignage accablant de l’avocat d’une ancienne playmate, révélant une relation extraconjugale présumée avec l’ancien président. Cette histoire, autrefois étouffée par les alliés de Trump, est désormais devenue publique, jetant une lumière crue sur les affaires personnelles de l’ancien locataire de la Maison Blanche.

Affaire d’avortement clandestin à Pikine-Guédiawaye : Un animateur condamné, un suspect en cavale

Le quartier Hamo 4 à Pikine-Guédiawaye est sous le choc après une affaire d’avortement clandestin qui a conduit à des arrestations lors des funérailles de la nommée F.F. Les éléments de la police locale ont interpellé plusieurs personnes, dont le copain de la défunte, J. L. Mendy, connu sous le nom de Loulou.

L’animateur, malgré ses protestations d’innocence, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme, selon les informations rapportées par L’Observateur. Cependant, un individu nommé Aziz est actuellement en fuite, faisant l’objet de recherches par les autorités.

L’affaire a révélé que F.F. entretenait des relations avec les deux hommes avant de tomber enceinte. Alors qu’elle approchait de sa 16e semaine de grossesse et réalisant qu’elle ne pouvait plus cacher son état à sa mère, elle a partagé son secret avec Loulou, qui lui a promis son soutien.

Lorsque la jeune fille a commencé à éprouver des saignements au cours de la deuxième semaine d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Ce dernier a découvert que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs et lui a prescrit un traitement pour arrêter les saignements, en recommandant à son copain de l’emmener au centre de santé le plus proche.

Cependant, F.F., désireuse de protéger son secret, a refusé et est retournée chez elle. Malheureusement, elle a perdu la vie dans des circonstances non élucidées.

Cette tragédie met en lumière les risques et les conséquences graves des avortements clandestins et souligne l’importance d’un accès sûr et légal à des services de santé reproductive pour toutes les femmes.

Un officier d’état civil condamné pour faux à Thiès : un signal fort contre la fraude documentaire

Dans une décision sans équivoque, le tribunal d’instance de Thiès a rendu son verdict dans une affaire de fraude documentaire impliquant un officier d’état civil et un agent municipal. S. Faye, officier d’état civil à la mairie de Thiès-Est et actuel chef du service d’état civil de la mairie de Thiès, a été condamné à un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, pour faux. Son complice, un agent municipal de la commune de Thiès-Nord, a écopé de trois mois d’emprisonnement, dont un ferme, pour complicité de faux.

L’affaire a éclaté lorsque la police de Tivaouane a arrêté un jeune étranger tentant de se procurer des documents sénégalais falsifiés pour voyager aux États-Unis via le Nicaragua. L’étranger avait en sa possession un faux extrait de naissance délivré par S. Faye. Cette tentative d’usage de faux a valu au jeune étranger une condamnation à trois mois d’emprisonnement avec sursis.

Cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre la fraude documentaire à Thiès et envoie un signal fort quant à la responsabilité des fonctionnaires de l’état civil dans la délivrance de documents officiels. Les problèmes d’état civil, tant au niveau local que national, sont une préoccupation majeure et peuvent causer des préjudices importants aux citoyens.

Cette affaire met en lumière l’importance de renforcer les contrôles et les mécanismes de vérification au niveau de l’état civil pour prévenir et sanctionner toute tentative de fraude documentaire. La décision du tribunal souligne également l’engagement des autorités judiciaires à garantir l’intégrité des documents officiels et à punir sévèrement ceux qui cherchent à les falsifier.

Cette condamnation envoie un message clair : la fraude documentaire ne sera pas tolérée et ceux qui enfreignent la loi seront tenus responsables de leurs actes.

Un berger condamné pour coups et blessures volontaires à Louga

Gorgui Ka, un berger de la région de Louga, a été jugé devant le tribunal de grande instance de la ville pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (ITT) de 45 jours, ainsi que pour détention d’arme sans autorisation administrative. Sa victime, A. Sow, également berger, a témoigné contre lui lors de l’audience.

Selon le récit du plaignant, A. Sow, les faits se sont déroulés alors qu’il se reposait au pied d’un arbre après une demi-journée de travail. Gorgui Ka serait arrivé sur les lieux et aurait commencé à écouter de la musique avec son téléphone portable. A. Sow aurait exprimé son désaccord sur la qualité de la musique, ce à quoi Gorgui Ka aurait réagi en l’insultant et en le frappant avec une machette, lui fracturant le bras et le blessant gravement.

Cependant, l’accusé a contesté cette version des faits, affirmant avoir agi en légitime défense. Il aurait rencontré A. Sow en chemin alors qu’il conduisait son troupeau vers son village. Deux enfants faisaient paître leurs bêtes sur son chemin et Gorgui Ka leur aurait demandé de les regrouper pour lui permettre de passer. C’est à ce moment-là qu’A. Sow aurait surgi et l’aurait attaqué avec un bâton, le forçant à riposter avec son arme pour se défendre.

Malgré le témoignage de Gorgui Ka, le juge ne l’a pas convaincu et l’a condamné à deux ans de prison ferme. De plus, il a ordonné à l’accusé de verser deux millions de francs CFA à sa victime en guise de dédommagement pour les préjudices subis. Cette affaire soulève des questions sur la légitime défense et met en lumière les tensions potentielles entre les éleveurs dans les zones pastorales.

Affaire de détournement de fonds à Dakar : Un vendeur de café Touba condamné

Une affaire insolite a été jugée au Tribunal des flagrants délits de Dakar, mettant en opposition un vendeur de café Touba et deux mendiantes guinéennes. Le prévenu, nommé I. Diallo, a été placé sous mandat de dépôt le 15 avril dernier et jugé vendredi dernier. Les plaignantes, Mariama et Maïmouna Ba, l’accusent d’avoir détourné des fonds provenant de tontines, pour un préjudice total estimé à 2 millions et 120 000 F CFA, respectivement.

Selon les déclarations des plaignantes relayées par L’Observateur, le prévenu aurait proposé à Mariama de participer à une tontine quotidienne de 10 000 F CFA, en tant que gérant. De son côté, Maïmouna aurait été membre d’une tontine parallèle, cotisant chaque jour 2000 F CFA. Cependant, les plaignantes affirment avoir rencontré des difficultés à récupérer leurs gains, malgré leurs multiples réclamations.

I. Diallo aurait varié dans ses explications lors de son interrogatoire, affirmant avoir restitué les fonds alors qu’il aurait avoué lors de l’enquête les avoir remis à un boutiquier. Face à ces éléments, le Procureur a requis l’application de la loi.

Finalement, le tribunal a condamné I. Diallo à 6 mois de prison avec sursis. De plus, il devra verser 2 millions à Mariama et 78 000 F CFA à Maïmouna à titre de réparation du préjudice subi.

Cette affaire met en lumière les risques associés aux tontines informelles et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des fonds collectés, afin d’éviter les litiges et les malversations.

La France condamne fermement l’attaque iranienne contre Israël

Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères, a vivement condamné l’attaque de drones lancée par l’Iran contre Israël. Dans un message publié sur la plate-forme X, il a déclaré : « La France condamne avec la plus grande fermeté l’attaque déclenchée par l’Iran contre Israël ».

Le ministre Séjourné a également critiqué la décision de l’Iran, qualifiant cette attaque de « nouvelle étape dans ses actions de déstabilisation ». Il a mis en garde contre le risque d’une escalade militaire dans la région, qui pourrait avoir des conséquences graves et imprévisibles.

Stéphane Séjourné a réaffirmé l’engagement de la France en faveur de la sécurité d’Israël et lui a assuré de sa solidarité indéfectible. Cette déclaration vise à rassurer Israël de la position de la France face à cette situation tendue et à souligner l’importance de la stabilité et de la sécurité dans la région du Moyen-Orient.

La réaction de la France souligne l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à l’escalade des tensions entre l’Iran et Israël. Elle appelle à une désescalade rapide et à un retour au dialogue pour éviter une confrontation militaire majeure qui pourrait déstabiliser davantage la région.

La condamnation ferme de l’attaque par la France met en lumière les enjeux cruciaux de sécurité et de stabilité au Moyen-Orient. Face à une situation déjà complexe et tendue, il est essentiel pour les acteurs internationaux de redoubler d’efforts diplomatiques pour prévenir toute escalade et œuvrer en faveur d’une paix durable dans la région.

Affaire d’abus de confiance : l’aîné de la famille condamné à une peine de prison ferme

Une affaire d’abus de confiance a récemment défrayé la chronique judiciaire au Sénégal. M. Sall, commerçant de profession, a été condamné à une peine de 6 mois de prison ferme après avoir été accusé par ses frères et sœurs d’avoir détourné l’héritage familial à son profit.

Selon les plaignants, l’héritage familial, composé de maisons et de cantines, représente une valeur financière considérable. Ils affirment que M. Sall a agi de manière unilatérale en mettant en vente les cantines, sans en informer les autres héritiers, et en concluant la transaction pour une somme de 22 millions de francs CFA.

L’acheteur des cantines, Lahat Sarr, qui est un ami du prévenu, a finalement porté plainte pour escroquerie, estimant avoir été induit en erreur sur les circonstances de la vente.

Lors de son jugement, M. Sall a admis les faits qui lui étaient reprochés. Cependant, il a tenté de justifier son comportement en expliquant qu’il était confronté à des difficultés financières urgentes et qu’il avait besoin d’argent rapidement. Il avait donc envisagé la vente des cantines comme un moyen de renflouer ses finances personnelles.

Cette affaire met en lumière les tensions et les conflits familiaux qui peuvent surgir autour de la gestion des héritages, ainsi que les conséquences graves auxquelles peuvent être exposés ceux qui choisissent de contourner les règles et les droits des autres membres de la famille. La décision du tribunal illustre également la fermeté de la justice en matière de préservation des droits patrimoniaux et de répression des abus de confiance.

Vol de Piano à l’Église de Dieuppeul : Un Étudiant Condamné pour un Larcin Insolite

E. O., un étudiant camerounais, a été condamné à deux ans de prison, dont deux mois ferme, pour un vol peu commun commis dans l’église Bethel de Dieuppeul. Selon les informations rapportées par le journal Le Soleil, le jeune homme de 25 ans s’est emparé d’un piano, estimé à 1,2 million de francs, dans le lieu de culte.

Les faits remontent au 14 mars dernier, lorsque le prévenu s’est rendu à l’église pour rencontrer son tuteur, le diacre du lieu. Ne le trouvant pas, il aurait été attiré par le piano qui se trouvait dans la salle et aurait décidé de le dérober. Cependant, il a été découvert grâce aux caméras de surveillance et conduit au commissariat de Dieuppeul.

L’étudiant, placé en garde à vue, a rapidement avoué son méfait, expliquant avoir vendu l’instrument au marché Colobane. Son receleur, identifié sous le nom de S. D., a également été appréhendé. Ce dernier a affirmé que le voleur était accompagné d’un Sénégalais, probablement un interprète, et lui a montré une photo du piano sur son portable.

Malgré les plaidoyers de l’avocat du receleur, Me Ndiack Ba, qui a plaidé la relaxe en arguant que son client ignorait l’origine frauduleuse du piano, la justice a rendu son verdict. E. O. a été condamné à une peine de prison, soulignant ainsi la gravité de son acte.

Ce vol inhabituel a suscité l’émoi et l’étonnement au sein de la communauté, mettant en lumière l’importance de la sécurité dans les lieux de culte et la nécessité de prévenir de tels actes délictueux.

Le Teungueth FC condamne l’attaque contre son bus par des jeunes

À la suite du match opposant le Teungueth FC à Dakar Sacré-Coeur au stade Alassane Djigo de Pikine, le bus de l’équipe rufisquoise a été la cible d’une attaque de la part de jeunes, provoquant des dommages matériels importants. Le club a immédiatement réagi en déposant des plaintes auprès des autorités compétentes, y compris la police de Pikine et la Ligue de football.

Cette attaque, survenue à la fin du match de la 18e journée de la Ligue 1, a suscité l’indignation au sein du Teungueth FC, qui a tenu à condamner fermement cet acte de vandalisme. Malgré la victoire de l’équipe face à Dakar Sacré-Cœur sur le score de 2-0, l’incident a entaché la célébration du succès sportif.

Le Teungueth FC exprime sa déception et sa consternation face à cette attaque inexcusable, soulignant que de tels actes de violence n’ont pas leur place dans le sport. Le club appelle à des mesures fermes pour assurer la sécurité des équipes et des supporters lors des événements sportifs, afin que de tels incidents ne se reproduisent plus à l’avenir.

Le Teungueth FC reste déterminé à poursuivre sa participation dans la Ligue 1 avec intégrité et fair-play, tout en espérant que les responsables de cette attaque soient identifiés et traduits en justice.

CONDAMNÉ À NEUF ANS DE PRISON POUR VIOL, ROBINHO ACCUSE LE SYSTÈME JUDICIAIRE ITALIEN DE RACISME

L’ancien footballeur de 40 ans, Robinho, condamné à neuf ans de prison pour viol, a assuré qu’il disposait de suffisamment de preuves de son innocence. Selon lui, le système judiciaire italien les avait ignorées.
Robinho sort du silence. Condamné en Italie à neuf ans de prison pour le viol d’une jeune femme albanaise à Milan en janvier 2022, l’ancien international brésilien s’est dit « fatigué » des nombreuses histoires de racisme en Italie. Pour la première fois depuis l’annonce de sa condamnation, l’ex-buteur de Manchester City est convaincu de son innocence, alors qu’il ne peut plus faire appel depuis la décision de la Cour de cassation de Rome.
« Je n’ai joué que quatre ans en Italie et je suis fatigué de voir des histoires de racisme. Malheureusement, cela continue encore aujourd’hui. Nous étions en 2013, nous sommes en 2024. Les mêmes personnes qui ne font rien contre ce genre d’actes sont les mêmes qui m’ont condamné », a dénoncé Robinho dans une interview pour TV Record.

Une relation consentie selon RobinhoLe Brésilien est même convaincu que si son procès était celui « d’un Italien blanc », le verdict aurait été différent. « Avec la quantité de preuves dont je dispose, je ne serais pas condamné ». L’ancien footballeur a par ailleurs affirmé avoir eu une brève relation avec la victime la nuit du crime pour lequel il a été condamné, mais il assure que cette dernière était consentie. »Nous avons eu une relation superficielle et rapide. Nous avons échangé des baisers. Il y avait d’autres personnes à cet endroit. Quand j’ai vu qu’elle voulait continuer avec d’autres hommes, je suis rentré chez moi. Je ne l’ai jamais nié. C’était consenti. J’aurais pu le nier, parce que mon ADN n’est pas là. Mais je ne suis pas un menteur », a-t-il insisté. Les audios de la police ont contredit la version des faits de Robinho, qui maintenait que la victime n’était pas ivre au moment des faits. La justice italienne a demandé au Brésil que l’ancien attaquant de la Seleçao purge sa peine dans son pays à défaut de pouvoir être extradé.

seneweb

Contrefaçon du sceau de l’État : Un condamné pour usage de faux cachets de la police et de la gendarmerie

A. Ly, âgé de 53 ans, a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, par le juge des flagrants délits de Dakar. Il était poursuivi pour contrefaçon du sceau de l’État, usage d’un sceau contrefait, faux et usage de faux dans un document administratif, ainsi que pour détention de chanvre indien.

L’interpellation du prévenu a eu lieu lors d’un contrôle de routine par les forces de police de Grand-Dakar, pendant lequel il a été découvert en possession du cachet du commissariat. Selon les informations du journal Le Soleil, une perquisition à son domicile a révélé la présence de faux documents des Impôts et Domaines, ainsi que de faux cachets de la police de la Médina et de la Brigade de gendarmerie de Hann. Ces cachets étaient apparemment destinés à légaliser des documents administratifs.

En plus des faux cachets et documents, les enquêteurs ont également trouvé quatre cornets de chanvre indien lors de la fouille de son domicile. Ces substances prohibées étaient dissimulées dans son armoire, indique la source.

Lors de son procès, A. Ly a initialement admis la détention de drogue tout en niant les autres infractions. Il a prétendu que les documents découverts chez lui étaient des « archives qu’il gardait depuis longtemps » liées à des mutations de véhicules. Quant aux cachets, il a prétendu les avoir obtenus de clients dont il n’avait plus de nouvelles.

Cependant, le juge n’a pas été convaincu par ses déclarations et lui a rappelé ses aveux initiaux lors de l’enquête. Face à cette pression, le prévenu a finalement tout avoué, admettant son activité dans le domaine depuis 2003.

L’avocat d’A. Ly, Me Mamadou Ciss, a réprimandé son client pour ses mensonges lors du procès. « Il ne sert à rien de raconter des contre-vérités. On n’en serait pas là s’il avait tout avoué comme il l’a fait pendant l’enquête », a déclaré le conseil.

France : Sidy Sarr reconnu coupable de recours à la prostitution de mineures et condamné

L’international Sénégalais Sidi Sarr a été mis en examen ce jeudi 14 décembre en France devant le tribunal correctionnel pour recours à la prostitution de mineures. Une affaire pour laquelle l’Ex joueur de Nimes avait été placé en garde à vue en octobre 2021.

Sans club depuis son départ de Chaves au Portugal, Sidy Sarr est au bord du gouffre. L’international sénégalais qui a notamment évolué avec les U20, U23 et les seniors a comparu devant le tribunal correctionnel de Nîmes ce jeudi 14 décembre. Il était jugé pour avoir eu recours à la prostitution de mineures en octobre 2021.

Wiwsport

Mauritanie : Le verdict vient de tomber pour l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz

L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été condamné à 5 ans de prison et à la confiscation de ses biens pour enrichissement illicite et blanchiment. La décision de la Cour criminelle chargée des crimes de corruption a surpris, car elle ne correspond pas aux réquisitions initiales du procureur, qui demandait 20 ans de réclusion. Les coaccusés d’Aziz, y compris ses anciens Premiers ministres et son gendre, ont reçu des peines avec sursis et la confiscation de leurs biens.

Mohamed Ould Abdelaziz, président de la Mauritanie de 2009 à 2019, a été accusé de corruption, blanchiment d’argent, et d’autres délits financiers, ayant accumulé une fortune estimée à 90 millions de dollars. Tout au long du procès, il a nié les accusations, affirmant avoir déclaré son patrimoine à son entrée et sortie de fonction, et dénonçant un complot politique. Cependant, la cour a rejeté son argument d’immunité présidentielle, concentrant l’attention sur les preuves de sa culpabilité.

Lors de sa dernière intervention le 27 novembre, Aziz a accusé son successeur, le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, d’être impliqué dans les fonds détournés, allégation réfutée par l’entourage de Ghazouani. Aziz a prétendu que ces fonds étaient en réalité des dons en espèces liés à la campagne présidentielle de 2019.

La condamnation d’Aziz a été suivie de près à l’étranger, où ses soutiens ont exprimé leur mécontentement. Des figures militaires en exil ont annoncé la création d’un Front national pour le changement, visant à influencer la présidentielle de 2024. Cependant, cette initiative n’a pas eu d’impact significatif à Nouakchott.

Salma

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