Législatives du 17 novembre : le Conseil Constitutionnel rejette les recours contre les candidatures de Sonko et Barthélémy Dias

Le Conseil Constitutionnel a mis fin à l’incertitude entourant la participation de deux des principales figures politiques du Sénégal, Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Après plusieurs jours de suspense et d’attente, les recours déposés contre leurs candidatures ont finalement été rejetés, ouvrant ainsi la voie à leur participation au scrutin.

Ousmane Sonko, leader de Pastef et tête de liste de la coalition, ainsi que Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam Sa Kaddù, étaient au cœur de débats juridiques intenses, leurs adversaires cherchant à les disqualifier sur des motifs d’inéligibilité. Pour Ousmane Sonko, la question de sa condamnation judiciaire dans une affaire de diffamation avait été soulevée par ses opposants, qui estimaient que cela le rendait inéligible pour cette élection. Quant à Barthélémy Dias, des recours similaires avaient été déposés, mettant en cause sa légitimité à briguer un siège au Parlement.

Ces recours ont suscité une vive polémique, non seulement au sein de la classe politique, mais aussi parmi les citoyens. Des voix s’étaient élevées pour dénoncer une tentative de manipulation des institutions et un usage politisé du système judiciaire afin d’exclure des candidats jugés menaçants pour le pouvoir en place. Les partisans de Sonko et de Dias avaient exprimé leurs préoccupations concernant la transparence et l’impartialité des décisions du Conseil Constitutionnel, allant jusqu’à organiser des manifestations de soutien.

Le Conseil Constitutionnel, après une analyse approfondie des recours, a statué en faveur des deux candidats, permettant ainsi leur participation à ces élections anticipées. Selon les informations recueillies par Dakaractu, cette décision permet à Sonko et Dias de rester dans la course pour représenter leurs formations politiques respectives lors du scrutin du 17 novembre.

Cette nouvelle représente une victoire importante pour Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, deux personnalités politiques dont l’influence ne cesse de croître sur la scène sénégalaise. Ousmane Sonko, figure centrale de l’opposition, est perçu par beaucoup comme le principal adversaire du régime en place. Quant à Barthélémy Dias, maire de Dakar et homme politique charismatique, il jouit d’un soutien populaire solide, particulièrement dans la capitale sénégalaise.

Les répercussions de cette décision pourraient être profondes. En autorisant la candidature de ces deux hommes, le Conseil Constitutionnel a non seulement renforcé leur légitimité politique, mais a également relancé le débat sur l’indépendance des institutions au Sénégal, un sujet brûlant depuis plusieurs années. Pour de nombreux observateurs, cette décision met fin à des tentatives d’exclusion jugées comme des manœuvres pour neutraliser des adversaires politiques en vue de ces élections cruciales.

Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 s’annoncent donc particulièrement disputées, avec un paysage politique qui reste polarisé. Ousmane Sonko et Barthélémy Dias représentent deux figures incontournables du camp de l’opposition, et leur présence pourrait fortement influencer les résultats du scrutin. Ils affronteront des candidats issus de diverses coalitions, dont certaines soutenues par des poids lourds de la politique sénégalaise, dans un climat de tensions politiques marqué par une série de décisions judiciaires controversées au cours des dernières années.

Suspension en attente : Le Conseil Constitutionnel n’a pas encore tranché sur la candidature de Barthélémy Dias

Le recours visant l’invalidation de la candidature de Barthélémy Dias a été déposé ce mardi 8 octobre 2024 par le mandataire de la coalition « And Liggey Sunu Rew / A.L-S.R. ». Cependant, aucune décision officielle n’a encore été rendue par le Conseil constitutionnel. En effet, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Sam Sa Kaddù », dispose encore d’un délai de 48 heures pour déposer ses arguments en réponse.

Le Conseil constitutionnel a officiellement notifié à la coalition « Sam Sa Kaddù » qu’elle a jusqu’à demain, jeudi après-midi, pour soumettre ses mémoires en réponse. Une fois ces documents reçus, la juridiction se prononcera sur la validité ou l’invalidation de la candidature de Barthélémy Dias.

Pour l’instant, la situation reste en suspens, et toutes les parties attendent que le Conseil constitutionnel statue sur ce dossier crucial pour les législatives à venir.

Aucune décision du Conseil constitutionnel concernant la candidature de Barthélémy Dias

Une information erronée circule concernant la candidature de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Contrairement à ce qui est affirmé dans certains cercles, le Conseil constitutionnel n’a pris aucune décision à ce jour concernant les recours déposés contre certaines listes électorales, notamment celle de Barthélémy Dias.

Cette confusion est née d’un document où Serigne Mondou Dieye, mandataire de la liste And Liggey Sunu Reew, demande au Conseil constitutionnel de rejeter la candidature de Barthélémy Dias et d’invalider la liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu. Il est important de noter que cette requête ne constitue en aucun cas une décision officielle. Il s’agit simplement d’une proposition faite aux sages du Conseil constitutionnel.

À ce stade, il convient d’attendre les délibérations et la publication des décisions du Conseil constitutionnel, qui est la seule institution habilitée à statuer sur la validité des candidatures et des listes pour les élections législatives. Les citoyens sont donc invités à ne pas se fier aux rumeurs et à attendre une communication officielle de l’organe compétent avant de tirer des conclusions.

En période électorale, la propagation de fausses informations peut troubler le bon déroulement du processus démocratique. Il est donc essentiel de vérifier les sources et de se référer aux canaux officiels pour toute actualité concernant les élections.

Candidature de Barthélémy Dias : Une nouvelle contestation portée devant le Conseil constitutionnel

Après la polémique autour de la candidature de l’opposant Ousmane Sonko, c’est désormais au tour de Barthélémy Dias de voir son éligibilité remise en question. Ce dernier, qui est tête de liste de la coalition Samm sa kaddu pour les prochaines élections, fait face à une contestation formelle déposée ce mardi auprès du Conseil constitutionnel.

La coalition Liggey Sunu Rew/ALSER, par l’intermédiaire de son mandataire Serigne Modou Dieye, a saisi l’instance juridique suprême pour contester la candidature de Dias. Ce recours repose sur la condamnation de Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf, qui a marqué la scène politico-judiciaire au Sénégal. Cette condamnation, selon les plaignants, remet en cause sa capacité à briguer une fonction publique, conformément aux dispositions légales régissant l’éligibilité des candidats.

Le débat fait rage depuis plusieurs jours au sein de l’opinion publique et des cercles politiques, certains considérant que la condamnation de Dias constitue un obstacle juridique majeur à sa candidature, tandis que d’autres estiment que ses droits politiques devraient être préservés.

Le Conseil constitutionnel saisi

Le Conseil constitutionnel, qui avait déjà été sollicité pour trancher sur la candidature d’Ousmane Sonko, se trouve une nouvelle fois au centre des débats. Il lui incombe désormais de statuer sur ce recours, et de déterminer si Barthélémy Dias est en mesure de participer à la course électorale. La décision à venir pourrait redéfinir l’échiquier politique sénégalais en vue des prochaines élections.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte électoral tendu, marqué par des contestations judiciaires et des débats sur l’éligibilité de plusieurs figures de l’opposition. Barthélémy Dias, connu pour son franc-parler et son engagement politique, n’a pas encore réagi publiquement à cette contestation, mais ses partisans dénoncent une tentative d’écarter des adversaires politiques par des moyens judiciaires.

Le verdict du Conseil constitutionnel sera crucial, non seulement pour l’avenir politique de Barthélémy Dias, mais aussi pour la crédibilité du processus électoral.

Takku Wallu saisit le Conseil Constitutionnel pour contester la candidature d’Ousmane Sonko

Le mouvement politique Takku Wallu dépose un recours afin de bloquer la participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, invoquant des motifs d’inéligibilité.

Le Conseil constitutionnel valide la convocation des élections législatives anticipées : un recours rejeté par la haute juridiction

Le Sénégal se prépare pour des élections législatives anticipées le 17 novembre 2024, une décision confirmée par le Conseil constitutionnel suite aux recours déposés par des partis politiques et un groupe de députés. La décision de convoquer les élections, rendue possible par la dissolution de l’Assemblée nationale via un décret présidentiel, avait suscité de vives critiques, notamment de la part du Parti des Libéraux et Démocrates Ande Souquali (PLDA/AS), du parti « Osez l’Avenir » et d’un groupe de 39 députés menés par Abdou Mbow. Ces derniers dénonçaient la légalité du décret et soulevaient diverses questions sur la transparence et l’équité du processus électoral.

La dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, officialisée par le décret n° 2024-1981 du 13 septembre, a été le point de départ des contestations. Dans un contexte politique tendu, la décision présidentielle a rapidement suscité des débats, avec des voix opposées au sein de l’opposition et parmi certains députés de la majorité déchue. Les partis politiques contestataires et les députés, représentés par l’avocat Maître Antoine Mbengue, ont formellement déposé des recours auprès du Conseil constitutionnel le 20 septembre 2024, dans l’espoir d’annuler le décret et de suspendre la convocation des élections législatives anticipées.

Les principales critiques portées par les requérants visaient l’interprétation des délais imposés par la Constitution et le Code électoral. Ils estimaient que le décret présidentiel violait les délais électoraux prévus par la loi et compromettait l’égalité des partis en ne garantissant pas un processus électoral transparent et équitable.

Avant de se prononcer sur le fond, le Conseil constitutionnel a d’abord dû examiner la recevabilité des recours. Les requêtes, introduites par des partis politiques et des députés, ont été jugées recevables, car ces derniers avaient un intérêt légitime à contester un acte administratif lié à l’organisation des élections nationales. Le Conseil, en vertu de l’article 92 de la Constitution, est compétent pour se prononcer sur ce type de contentieux électoral.

Le Conseil a ainsi jugé que les partis PLDA/AS, « Osez l’Avenir », ainsi que les députés, avaient une base solide pour déposer ces recours et que leur démarche était justifiée sur le plan procédural. Cependant, cette reconnaissance de recevabilité n’a pas pour autant garanti un verdict favorable aux requérants.

Les principaux arguments présentés par les partis et députés requérants tournaient autour de deux points fondamentaux : l’interprétation du délai de convocation des élections après la dissolution de l’Assemblée et le respect des principes d’égalité entre les partis politiques.

Le délai des 90 jours et la primauté de la Constitution

Les requérants ont souligné que l’article 87 de la Constitution imposait un délai de 90 jours pour organiser les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée nationale. Ils estimaient que ce délai ne permettait pas de raccourcir les périodes prévues par le Code électoral, notamment les articles L.54, L.68, L.176 et LO.183, qui définissent les délais légaux entre la convocation des électeurs et le jour du scrutin.

Cependant, le Conseil constitutionnel a rejeté cet argument, affirmant que les dispositions constitutionnelles prévalaient sur celles du Code électoral. Selon la haute juridiction, le délai de 90 jours imposé par la Constitution devait primer, même si cela entraînait une adaptation des périodes prévues par le Code électoral. Ainsi, la date du 17 novembre 2024 respectait les impératifs constitutionnels, malgré les contestations.

La question de l’égalité entre les partis

Un autre point soulevé par les contestataires concernait une atteinte supposée à l’égalité des partis politiques. Les requérants ont fait valoir que l’avis du Conseil constitutionnel, sollicité par le Président de la République avant la dissolution de l’Assemblée, n’avait pas été publié en temps opportun, empêchant ainsi une pleine transparence du processus. Pour eux, cette absence de transparence compromettait l’équité du processus électoral et donnait un avantage aux partis proches du pouvoir.

Le Conseil a néanmoins rejeté cet argument, rappelant que l’avis en question avait été publié dans le Journal officiel du 6 septembre 2024. Cet avis, selon le Conseil, portait uniquement sur la dissolution de l’Assemblée nationale et non sur les modalités des élections anticipées. Par conséquent, son impact sur le processus électoral était limité, et aucune violation de l’égalité entre les partis n’a été constatée.

Le verdict final : Validation du décret présidentiel

Après une analyse approfondie des arguments des deux parties, le Conseil constitutionnel a rendu son verdict. Les juges ont estimé que les arguments avancés par les requérants ne justifiaient pas l’annulation du décret présidentiel ni le report des élections législatives anticipées. En conséquence, les recours ont été rejetés, et la convocation des électeurs pour le 17 novembre 2024 a été validée.

Ce verdict confirme donc la tenue des élections législatives anticipées dans les délais prévus par le décret présidentiel, malgré les vives critiques de l’opposition. Le Conseil constitutionnel a affirmé la légalité de la procédure et a conclu que le processus respectait les exigences constitutionnelles en matière de convocation électorale.

La décision du Conseil constitutionnel met fin aux débats juridiques sur la légitimité du décret présidentiel, mais elle ne dissipe pas pour autant les tensions politiques autour de ces élections. Les partis d’opposition, déjà méfiants à l’égard du gouvernement, devront maintenant se préparer à affronter ces élections dans un climat politique tendu.

Pour le Président Bassirou Diomaye Faye, cette victoire juridique consolide sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, un acte qu’il justifie par la nécessité de donner un nouveau souffle à l’organe législatif. Toutefois, cette dissolution et la convocation des élections anticipées restent des paris risqués sur le plan politique. La campagne électorale à venir s’annonce âpre, et les résultats du 17 novembre seront déterminants pour l’avenir politique du Sénégal.

En conclusion, la décision du Conseil constitutionnel valide la feuille de route tracée par le président Faye, mais elle ne garantit pas une résolution des tensions politiques qui ont émergé autour de ces élections. Les semaines à venir seront cruciales pour la stabilité politique du pays, alors que les forces en présence se préparent à une bataille électorale qui pourrait bien redéfinir l’équilibre du pouvoir au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°281 – du 26/09/2024

🔴 « RESTAURATION DE LA GOUVERNANCE ET PRÉSERVATION DES ACQUIS DÉMOCRATIQUES » : « TAKKU WALLU SENEGAAL » EN MESSIE
🔴 SAISINES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, DE LA COUR SUPRÊME ET DE LA CEDEAO : L’ATEL ATTAQUE LE DÉCRET PORTANT CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL

🔴 TÊTE-À-TÊTE ENTRE DIOMAYE ET INFANTINO : LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL AU SÉNÉGAL ET EN AFRIQUE AU MENU
🔴 2e ÉDITION DU « WOMEN’S MENTORSHIP PROGRAM » : LA SÉNÉGALAISE AÏCHA DIOP, AMBASSADRICE DE L’AFRIQUE

Convocation du corps électoral le 17 novembre : l’ATEL saisit le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO pour annuler le décret

L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a officiellement saisi trois juridictions majeures – le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO – pour contester le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre 2024. Cette décision vise à obtenir l’annulation du décret, jugé illégal par l’opposition.

Parmi les personnalités qui ont déposé des recours devant ces institutions figurent Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, et Modou Diagne Fada. Ces membres de l’ATEL estiment que le président de la République a outrepassé ses pouvoirs en introduisant une « dérogation » dans le processus électoral. Selon eux, le chef de l’État n’a pas le droit de modifier la loi électorale en prenant des décisions unilatérales.

Le décret en question stipule, dans son article premier, que : « Par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». L’ATEL dénonce cette dérogation comme une violation flagrante du cadre légal.

Au-delà de l’aspect juridique, l’ATEL accuse également le gouvernement de manquement à la transparence et à la bonne gouvernance. Selon l’alliance, l’avis du Conseil constitutionnel sur cette question a été « gardé secrètement par le président de la République pendant plusieurs jours » avant d’être finalement publié. Ce manque de communication et de concertation est perçu par l’ATEL comme une violation des principes démocratiques fondamentaux.

Pour l’alliance, ce décret et la gestion opaque du processus sont révélateurs d’une gouvernance « injuste » et contraire aux intérêts des citoyens sénégalais. L’ATEL exige un consensus national autour du code électoral pour garantir la transparence et l’équité des élections à venir.

Estimant qu’il est impossible de continuer le processus électoral sur la base de ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL espère que ses recours devant le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, et la Cour de justice de la CEDEAO seront pris en compte. L’alliance mise sur une annulation du décret, afin de rétablir la légalité du processus électoral et de garantir des élections transparentes.

Ces actions interviennent dans un contexte tendu à l’approche des législatives de novembre, alors que plusieurs acteurs politiques s’inquiètent du respect des règles démocratiques dans la conduite des élections.

Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Le Président du Conseil Constitutionnel répond aux accusations de Corruption

Lors de la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, a pris la parole pour répondre aux accusations de corruption portées contre l’institution suite au report de la présidentielle et à l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS).

M. Camara a souligné que le Conseil Constitutionnel avait agi en toute légalité et impartialité, affirmant que le vainqueur de l’élection présidentielle avait été clairement identifié dans les heures suivant la fermeture des bureaux de vote. Il a ajouté que l’institution avait fait son devoir au nom du peuple sénégalais, en respectant la Constitution et en garantissant l’expression de la volonté populaire.

Face aux attaques visant à déstabiliser le Conseil Constitutionnel, M. Camara a réaffirmé la résilience des institutions du pays et leur capacité à fonctionner dans le cadre constitutionnel établi. Il a conclu en soulignant qu’il n’y avait pas de crise institutionnelle, mais plutôt une volonté commune de respecter les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la crédibilité des institutions et l’intégrité du processus électoral sont au centre des préoccupations politiques au Sénégal. Le discours de M. Camara vise à restaurer la confiance du public dans le fonctionnement démocratique du pays et à dissiper les soupçons de corruption qui pèsent sur le Conseil Constitutionnel.

Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal

Après des semaines d’attente et de suspense, le Conseil constitutionnel du Sénégal a finalement confirmé les résultats de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, proclamant Bassirou Diomaye Faye comme le 5e président de la République du Sénégal. Cette décision historique fait suite à l’examen minutieux des résultats par la commission nationale de recensement des votes, confirmant ainsi la victoire éclatante de Bassirou Diomaye Faye.

La coalition Diomaye President peut désormais célébrer la victoire de son candidat, qui succède à une lignée de grands dirigeants sénégalais, notamment Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. Bassirou Diomaye Faye entre ainsi dans l’histoire en tant que cinquième chef de l’État du Sénégal, avec la responsabilité immense de diriger le pays vers un avenir meilleur et plus prospère.

La décision du Conseil constitutionnel vient consolider la légitimité de la victoire de Bassirou Diomaye Faye, reflétant la volonté du peuple sénégalais telle qu’exprimée dans les urnes. Cette confirmation met fin à une période d’incertitude et ouvre la voie à une transition politique stable et ordonnée.

Dans sa déclaration, le Conseil constitutionnel a souligné l’intégrité et la transparence du processus électoral, saluant le professionnalisme et l’engagement des institutions impliquées dans l’organisation des élections. Cette validation officielle confirme la crédibilité du système démocratique sénégalais et renforce la confiance du peuple dans ses institutions.

Pour Bassirou Diomaye Faye, c’est le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière politique, marqué par d’immenses responsabilités et des défis à relever. En tant que nouveau président, il devra travailler avec détermination et dévouement pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais, tout en œuvrant pour la prospérité et le développement du pays.

En conclusion, la confirmation de Bassirou Diomaye Faye en tant que président de la République du Sénégal marque un moment historique pour le pays. C’est le début d’une nouvelle ère de leadership et d’espoir, où les défis seront nombreux mais où les opportunités de progrès et de réussite sont également immenses. Le peuple sénégalais se tourne désormais vers l’avenir avec optimisme et confiance, guidé par un nouveau leader prêt à relever les défis du présent et à construire un avenir meilleur pour tous.

Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal
Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal
Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal
Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal

Supposée corruption au Conseil Constitutionnel : Birahim Seck répond au PDS

Les allégations de corruption au sein du Conseil Constitutionnel, évoquées lors d’une conférence de presse par le président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, Mamadou Lamine Thiam, ont suscité une réaction cinglante de la part du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck.

Dans une déclaration ferme, Birahim Seck a démonté les accusations portées contre la société civile, affirmant que son organisation n’est pas une caisse de reconnaissance de personne. Il a réagi aux propos du PDS, soulignant que le Forum Civil n’est pas une « Organisation de la Société Civile marionnette ».

Il a lancé un défi direct au Parti démocratique sénégalais (PDS), invitant ses membres à apporter des preuves tangibles de corruption s’ils en ont. Il a rappelé que les locaux du Forum Civil sont ouverts à toute personne disposant d’informations crédibles sur de possibles actes répréhensibles. « Si vous disposez de preuves tangibles de corruption, certains d’entre vous connaissent très bien nos locaux. Nous savons assumer nos positions », a-t-il affirmé.

Cette réponse sans équivoque de Birahim Seck met en lumière la détermination de la société civile à lutter contre la corruption et à défendre l’intégrité des institutions démocratiques. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance, ainsi que la nécessité pour toutes les parties prenantes de faire preuve de vigilance et de diligence dans la lutte contre la corruption.

Alors que les tensions politiques s’intensifient à l’approche des élections, il est essentiel que les accusations de corruption soient examinées de manière impartiale et transparente. La société civile joue un rôle crucial dans la surveillance de la gouvernance et dans la promotion de la responsabilité des institutions publiques, et elle continuera à œuvrer pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique au Sénégal.

Le PDS annonce une plainte contre les magistrats du Conseil constitutionnel, dénonçant une « grave forfaiture »

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a tenu une conférence de presse ce mercredi 13 mars pour exprimer son désaccord et son indignation face à une décision qu’il qualifie de « grave forfaiture » de la part des magistrats du Conseil constitutionnel. Accusant certains membres du Conseil constitutionnel de corruption, le PDS a annoncé son intention de déposer une plainte contre les sept sages.

Lors de cette conférence de presse, Lamine Thiam et d’autres représentants du PDS ont exprimé leur frustration face au blocage de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur des allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel. Selon eux, ce blocage est le résultat de dépôts de plaintes judiciaires visant à entraver les investigations de la commission parlementaire.

Dans un souci de transparence et de justice, le PDS a décidé de saisir la justice afin de faire toute la lumière sur ces allégations de corruption qui, selon le parti, remettent en question l’intégrité et la légitimité du Conseil constitutionnel. Cette action vise à mettre en lumière les pratiques présumées contraires à l’éthique et à la moralité qui pourraient exister au sein de cette institution clé de la démocratie sénégalaise.

Le PDS souligne que son combat est celui de la démocratie, du respect des droits et de la volonté des citoyens sénégalais. Face à ce qu’il considère comme une grave menace pour les fondements mêmes de la démocratie, le parti est déterminé à agir pour défendre les principes démocratiques et faire en sorte que la justice soit rendue de manière équitable et transparente.

Cette démarche du PDS met en lumière les tensions politiques et les préoccupations croissantes concernant la gouvernance et l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal. Elle souligne également l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans le fonctionnement des organes de l’État, en particulier ceux chargés de garantir le respect de la constitution et des droits fondamentaux.

Soupçon de corruption: Le PDS réclame la dissolution du Conseil constitutionnel

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) intensifie son combat contre ce qu’il perçoit comme une corruption au sein du Conseil constitutionnel, appelant à sa dissolution immédiate. Dans une déclaration récente, le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam, a annoncé que le PDS saisira la justice à la lumière de nouvelles preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles au sein de l’institution.

Ces allégations surviennent dans un contexte tendu alors que le PDS conteste le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars prochain. Le parti, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, affirme que les enregistrements audio, apparemment impliquant des personnalités proches du gouvernement, mettent en lumière des pratiques de corruption et remettent en question l’intégrité du Conseil constitutionnel en tant qu’arbitre impartial.

Mamadou Lamine Thiam a souligné que le PDS est résolu à faire toute la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence du processus électoral. En réclamant la dissolution du Conseil constitutionnel, le PDS affirme que les sages de cette institution ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable, soulignant leur insistance sur la participation de Karim Wade, fils de l’ancien président Wade, à cette élection.

Il est à noter que le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement à ces accusations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Toutefois, cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal et met en évidence la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la confiance du public dans le processus électoral à venir.

Réaction des États-Unis à la décision du conseil constitutionnel sur la Présidentielle Sénégalaise

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel du Sénégal de fixer la date de l’élection présidentielle au 24 mars, les États-Unis ont réagi dans un communiqué publié par leur ambassade à Dakar. Le pays s’est aligné sur la position officielle du gouvernement sénégalais en déclarant prendre acte de la décision et en saluant le choix du peuple sénégalais de maintenir la tradition démocratique.

Le communiqué souligne que la décision du Sénégal de reporter l’élection au mois de mars est perçue comme une victoire pour le peuple sénégalais, qui a démontré de manière constante son respect pour la démocratie. Les États-Unis affirment être aux côtés du peuple sénégalais et saluent son engagement indéfectible en faveur de la démocratie ainsi que sa volonté de participer à des élections libres et équitables.

La campagne électorale est prévue pour débuter le 10 mars et se clôturera le 22 mars, deux jours avant le jour du scrutin. Cette déclaration des États-Unis souligne l’importance accordée à la stabilité démocratique et au respect des processus électoraux dans la région, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

Les observateurs internationaux continueront probablement de suivre de près le déroulement de cette élection présidentielle, compte tenu de l’attention accrue portée aux processus démocratiques à l’échelle mondiale.

Réaction de la plateforme F24 aux décisions du conseil constitutionnel et à la loi d’amnistie

La Plateforme F24, dans un communiqué officiel, a exprimé sa satisfaction suite aux décisions prises par le Conseil constitutionnel lors de sa dernière communication. Le mouvement a salué le rôle crucial du Conseil constitutionnel dans le rétablissement des principes démocratiques au Sénégal.

F24 a souligné l’importance de mettre en œuvre les décisions du Conseil constitutionnel afin de garantir la tenue de l’élection présidentielle à la date prévue. Le mouvement a appelé les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires pour concrétiser ces décisions et assurer la stabilité démocratique au Sénégal.

Parallèlement, la Plateforme F24 a manifesté son inquiétude face à la récente loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale. Le mouvement a qualifié ce vote de « mascarade » et a exhorté le président à suspendre la promulgation de la loi. F24 a plaidé en faveur d’une enquête approfondie visant à déterminer les responsabilités liées à cette loi controversée.

F24 a réaffirmé son engagement en faveur de la paix et a souligné que la vérité devrait être le pilier de toute démarche visant à préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal. Le mouvement a également appelé les candidats à s’unir pour garantir la sécurité du scrutin, assurant ainsi une élection libre, transparente et démocratique.

En conclusion, le communiqué de la Plateforme F24 a mis en avant le principe fondamental de « La paix avant tout ! La Paix au-dessus de tout ! La paix adossée à la vérité ! » soulignant ainsi la nécessité d’une approche pacifique et basée sur la vérité pour surmonter les défis actuels et préserver la démocratie au Sénégal.

Le Conseil constitutionnel et Macky Sall s’alignent sur la date du 24 mars pour la Présidentielle sénégalaise

Suite aux récents développements et aux incertitudes entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal, le Conseil constitutionnel a publié un communiqué signé par le président Mamadou Badio Camara, officialisant la décision d’aligner la date du scrutin sur celle fixée par le président Macky Sall.

Dans ce document, le Conseil constitutionnel annonce que la Présidentielle se tiendra le dimanche 24 mars 2024, conformément aux décrets présidentiels n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024. Ces décrets ont été notifiés au Conseil constitutionnel par lettre n°504/PR/SG le même jour.

Le Conseil constitutionnel justifie cette décision en soulignant que la fixation de la date de l’élection présidentielle et la convocation du corps électoral relèvent des prérogatives légales du président de la République. Le Conseil constitutionnel a exercé ces prérogatives par substitution afin de pallier l’inertie de l’Administration et de répondre à l’exigence constitutionnelle de la reprise du processus électoral interrompu, permettant la tenue du scrutin avant la fin du mandat présidentiel.

Cette décision met fin à la controverse autour de la date de l’élection, mais elle pourrait susciter des réactions de la part de certains candidats qui avaient exprimé des réserves concernant le raccourcissement de la période de campagne électorale. L’alignement du Conseil constitutionnel sur la date du 24 mars offre cependant une clarification importante, jetant les bases d’une nouvelle phase du processus électoral au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Macky Sall : « J’aurais pu fixer la date après la décision du Conseil Constitutionnel, mais… »

Ce lundi, lors d’une réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a pris la parole pour mettre en avant l’importance du partage d’idées et de concertation dans le processus électoral sénégalais. Il a souligné sa décision de ne pas fixer immédiatement la date de l’élection présidentielle, malgré la possibilité qui lui était offerte de le faire après la décision du Conseil constitutionnel.

« J’ai pris note des recommandations du dialogue national. Après la décision du Conseil constitutionnel, j’aurais pu immédiatement fixer la date (de la Présidentielle) par décret, mais je pense qu’il fallait partager cette question majeure avec les acteurs concernés, notamment les candidats, les partis politiques, les forces vives de la nation. C’est pourquoi je remercie tous les acteurs qui ont participé car l’élection présidentielle nécessite d’interroger le maximum de personnes », a déclaré Macky Sall devant les responsables des pôles du dialogue national.

Le président a également évoqué sa volonté de consulter le Conseil constitutionnel pour avis, ainsi que son intention de se baser sur les conclusions du dialogue national pour déterminer une date qui reflète le consensus et l’unité nationale.

« A la suite de ce dialogue, je pense que je serais plus à l’aise pour fixer une date. Je dois aussi consulter le Conseil constitutionnel pour avis », a-t-il ajouté.

Cette démarche témoigne de la volonté du président de favoriser un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en impliquant les différentes parties prenantes dans la prise de décision. La date officielle de la Présidentielle devrait donc être communiquée dans les prochains jours, après consultation et prise en compte des recommandations issues du dialogue national.

Sénégal : Macky Sall met en garde le Conseil constitutionnel sur la date de la présidentielle

Dans une récente déclaration, le Président Macky Sall a émis une mise en garde sévère à l’égard du Conseil constitutionnel concernant la fixation de la date de l’élection présidentielle. Selon des sources rapportées par L’Observateur, le chef de l’État sénégalais affirme être le seul habilité à décider de la date du scrutin présidentiel, rejetant ainsi toute intervention du Conseil constitutionnel à ce sujet.

Des proches du président partagent cette position, soulignant que si le Conseil constitutionnel impose une date, Macky Sall pourrait choisir de ne pas convoquer le corps électoral, arguant qu’il n’y est pas obligé.

Lors du Conseil des ministres de mercredi, Macky Sall aurait rappelé que le rôle du Conseil constitutionnel se limite à valider les candidatures, régler les litiges électoraux et publier les résultats, sans avoir le pouvoir de fixer la date du scrutin. Le Président aurait également utilisé un ton menaçant envers le Conseil constitutionnel en cas de prise de décision contraignante.

Le Président Sall aurait évoqué la possibilité de recourir à des pouvoirs exceptionnels prévus par l’article 52 de la Constitution pour éviter ou surmonter les crises, voire même dissoudre l’institution judiciaire si nécessaire.

Ces déclarations interviennent après que le dialogue national, qui s’est tenu récemment, ait proposé la date du 2 juin pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les conclusions de ce dialogue seront soumises au Président lundi prochain, avant d’être transmises au Conseil constitutionnel pour avis.

Cette position de Macky Sall est contestée par la plupart des candidats à la présidentielle, qui invitent le Conseil constitutionnel à constater l’absence d’initiative du Président et à fixer lui-même la date du scrutin en conséquence.

Dans cette atmosphère tendue, l’avenir politique du Sénégal reste incertain, avec des débats constitutionnels et politiques en cours sur les pouvoirs présidentiels et l’indépendance des institutions.

Maguette Sy (PDS) : « Le Conseil constitutionnel n’a jamais dit que Macky Sall devait organiser l’élection avant le 2 avril »

La controverse entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal s’intensifie, avec des voix discordantes s’exprimant sur la légalité de fixer le scrutin avant la fin du mandat présidentiel en cours.

Maguette Sy, secrétaire national chargé des élections au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a récemment pris la parole pour défendre la position selon laquelle l’élection ne serait pas tenue avant la date du 2 avril, marquant la fin du mandat actuel du président Macky Sall.

Dans une déclaration à RFI, Sy a critiqué les opposants qui contestent la proposition de tenir l’élection présidentielle avant la fin du mandat en cours, les qualifiant de « mauvaise foi ». Il a souligné que le Conseil constitutionnel n’a jamais explicitement stipulé que le président devait organiser les élections avant le 2 avril. Selon lui, le Conseil constitutionnel a plutôt demandé que les autorités compétentes organisent l’élection dans les meilleurs délais, tout en reconnaissant que celle-ci ne pourrait pas se tenir avant le 2 avril.

Sy a également mis en avant le fait que la responsabilité de fixer la date de l’élection revient au président de la République, qui prendra un décret en ce sens. Il a souligné que c’est dans les prérogatives du président de prendre cette décision, et que les opposants sont conscients de cette réalité.

La position de Maguette Sy reflète les tensions persistantes autour de la date de l’élection présidentielle au Sénégal, alors que les différents acteurs politiques continuent de s’affronter sur cette question cruciale pour l’avenir politique du pays. Alors que le président Macky Sall doit prendre une décision concernant la date du scrutin, l’incertitude et les divergences d’opinions persistent, alimentant un climat politique tendu dans le pays.

Élection présidentielle : Les 16 Candidats demandent au Conseil Constitutionnel de fixer une date

Les 16 candidats membres du FC25 ont pris une décision unanime : saisir le Conseil constitutionnel pour demander la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Cette démarche intervient en réponse à l’invitation de dialogue lancée par le président Macky Sall, une invitation qui, selon eux, révèle son refus de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024.

Individuellement, les candidats ont déposé leurs requêtes auprès des sept sages du Conseil constitutionnel, dans lesquelles ils demandent expressément au Conseil de choisir une date pour le scrutin présidentiel. Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a souligné l’importance de la clarté dans cette démarche, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait agir de manière décisive face au refus manifeste et à la carence du président Macky Sall.

Outre la demande de fixation de la date, les candidats ont également exprimé leur préoccupation quant aux risques de crise que pourrait engendrer l’absence d’une date électorale clairement définie. Ils ont souligné la possibilité que le président Macky Sall prolonge son mandat au-delà du 2 avril, date de la fin officielle de son mandat, ce qui pourrait plonger le Sénégal dans une crise politique.

Thierno Alassane Sall, au nom du FC25, a insisté sur la responsabilité du Conseil constitutionnel en tant que régulateur de l’élection présidentielle. Il a exhorté le Conseil à prendre toutes les décisions nécessaires pour éviter le chaos et garantir la stabilité démocratique du pays.

Face à l’incertitude qui plane sur la date de l’élection présidentielle et les risques potentiels de crise politique, les 16 candidats membres du FC25 ont pris une initiative décisive en saisissant le Conseil constitutionnel. Leur action vise à assurer le respect de l’ordre démocratique et à éviter toute instabilité qui pourrait découler du flou entourant la tenue du scrutin présidentiel.

« Nous allons saisir le Conseil constitutionnel pour…», (candidat)

Les réactions pleuvent après l’interview exclusive que le chef de l’État, Macky Sall, a accordée à quatre organes nationaux dont Seneweb. Parmi celles-ci, on compte la sortie musclée du candidat à la Présidentielle, Thierno Alassane Sall.

Repris par L’Observateur du jour, le député et leader de la République des valeurs (RV, opposition) étale sa déception. « C’est un nouveau jour triste pour le Sénégal et pour la démocratie », a-t-il indiqué, soulignant que « le président de la République fait du dilatoire alors sue le Conseil constitutionnel lui a enjoint de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. »

Ainsi, assène-t-il : « Les bulletins sont préparés. Tout est prêt (mais) au lieu d’organiser l’élection, il nous dit qu’il va organiser un dialogue. »

D’ores et déjà, il décline l’invitation du chef de l’État, martelant qu’il « y’a trois objectifs dans ce dialogue » : « Il a déjà convié des individus et sélectionnés une opposition antagonique. Il a convié des candidats recalés et des candidats qui sont dans sa liste officielle. Comment des acteurs de la société civile qui demandent que d’autres candidats soient réintroduits peuvent s’entendre avec ceux qui veulent aller à l’élection ? On sait par avance qu’il n’y aura pas de consensus. »

Pire, soupçonne-t-il, « si on accepte le piège d’aller à ce dialogue, le Président Macky Sall prétextera qu’on était là-bas, mais qu’on a été mis en minorité et qu’il va avancer sur la base des propositions qui ont été faites pour faire son nouveau processus. »

TAS de poursuivre : « Il s’achemine vers un nouveau processus pour réintroduire des gens comme Karim Wade. »

L’ancien ministre de l’Énergie s’interroge : « Pour quelle raison ? Quel deal existe-t-il entre lui, le Qatar, la France et Karim Wade ? » Mais, le député non inscrit est sûr d’une chose : « Il (Macky Sall) en profitera pour changer de candidat. Le Président, qui a son plan, bien conçu dans sa tête, fait semblant de rassurer l’opinion, en rappelant que son mandat s’arrête le 2 avril . Dans la foulée, il invoque l’article 36 alinéa 2 de la Constitution qui dit ´´Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur’’. Mais, tant qu’il n’a pas de successeur, il peut rester. » A l’en croire, le seul arbitre reste le Conseil constitutionnel.

C’est pourquoi, tranche-t-il, « nous n’irons pas a ce dialogue. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel d’une requête dès aujourd’hui pour faire constater la carence de Macky Sall. Il dit qu’il va consulter les 7 Sages après le dialogue, nous allons le faire avant pour lui dire que Macky Sall refuse de fixer la date. Ce faisant, il expose le pays à une situation périlleuse».

Présidentielles de 2024: Mamadou Lamine Diallo appelle le Conseil Constitutionnel à fixer une date et clôturer le débat

Dans un discours empreint de fermeté et de conviction, Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a exprimé son point de vue sur la situation politique actuelle et appelé le Conseil Constitutionnel à trancher le débat en fixant une date pour les élections présidentielles de 2024.

S’exprimant depuis le siège de sa coalition à Liberté 5, Mamadou Lamine Diallo a salué la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024, qualifiant cet événement de moment décisif pour la démocratie sénégalaise. Il a souligné que le respect de cette décision était essentiel pour préserver l’intégrité du processus électoral et garantir la stabilité politique du pays.

L’ancien vice-président de l’ensemble national a rappelé avec fierté son engagement de longue date en faveur du modèle démocratique sénégalais, caractérisé par la règle des deux mandats présidentiels de 5 ans maximum. Selon lui, cette règle est un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise et doit être respectée par tous les acteurs politiques.

Évoquant sa récente rencontre avec le président Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo a déclaré que les détails de leur discussion étaient confidentiels. Cependant, il a souligné l’importance des questions régionales dans le débat politique actuel, affirmant que la stabilité de la sous-région était une priorité majeure.

Sur la question électorale, Mamadou Lamine Diallo a noté que la récente décision du Conseil Constitutionnel avait ramené le nombre de candidats à la présidentielle à 19, suite au retrait de la candidature de la Professeure Dr. Rose Wardini. Il a appelé le Conseil Constitutionnel à fixer rapidement une date pour les élections présidentielles, afin de mettre fin aux spéculations et de permettre au processus électoral de progresser de manière transparente et ordonnée.

Au-delà des enjeux électoraux, Mamadou Lamine Diallo a également abordé des questions politiques et économiques cruciales pour l’avenir du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’une réduction des pouvoirs présidentiels et d’une meilleure gouvernance des ressources naturelles, affirmant que ces réformes étaient essentielles pour promouvoir la transparence, l’équité et le développement durable dans le pays.

Mamadou Lamine Diallo a réaffirmé son engagement envers la démocratie sénégalaise et sa détermination à œuvrer pour un avenir meilleur pour tous les citoyens. Il a appelé à l’unité et à la solidarité entre les différentes forces politiques et sociales du pays, dans le but de construire un Sénégal plus juste, plus démocratique et plus prospère pour les générations futures.

Mamadou Lamine Diallo demande au conseil constitutionnel à fixer une date et ...

Retrait de la candidature de Rose Wardini : Le Conseil Constitutionnel ajuste la liste des candidats

Suite au retrait de la candidature de Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », le Conseil Constitutionnel s’est prononcé en prenant acte de cette décision et en ajustant sa liste initiale de 20 candidats à présent 19.

Cette décision intervient alors que la date de l’élection présidentielle reste à être fixée, mais elle marque un tournant dans le processus électoral en cours.

Les 19 candidats qui demeurent en lice pour la présidentielle sont les suivants :

  1. Boubacar CAMARA
  2. Cheikh Tidiane DIEYE
  3. Déthié FALL
  4. Daouda NDIAYE
  5. Habib SY
  6. Khalifa Ababacar SALL
  7. Anta Babacar NGOM
  8. Amadou BA
  9. Idrissa SECK
  10. Aliou Mamadou DIA
  11. Serigne MBOUP
  12. Papa Djibril FALL
  13. Mamadou Lamine DIALLO
  14. Mahammed Boun Abdallah DIONNE
  15. El Hadji Malick GAKOU
  16. Aly Ngouille NDIAYE
  17. El Hadji Mamadou DIAO
  18. Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
  19. Thierno Alassane SALL

Ces 19 candidats représentent une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir du Sénégal, et leur présence sur la liste électorale souligne l’importance du processus démocratique dans le pays.

La suite des événements reste à être déterminée, mais cette décision du Conseil Constitutionnel marque une étape significative dans la préparation de l’élection présidentielle et dans le déroulement de la campagne électorale à venir.

Le PDS et Karim2024 s’affirment après la décision du Conseil Constitutionnel: Un appel à la Justice et à l’inclusivité Politique

Dans un paysage politique secoué par des remous intenses, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition Karim2024 ont réagi de manière significative à la décision du Conseil constitutionnel invalidant le décret présidentiel portant sur la tenue de l’élection présidentielle. Lors d’une conférence de presse mémorable, les représentants de cette coalition ont exposé leur vision du paysage politique actuel et leurs aspirations pour l’avenir de la nation sénégalaise.

Mamadou Lamine Thiam, porte-parole de la coalition et président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, a souligné l’importance de la décision du Conseil constitutionnel, la qualifiant de validation éclatante des arguments avancés par le PDS et Karim2024 quant à l’impossibilité pratique de tenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue. Cette décision, selon lui, représente une victoire pour le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade, mettant en lumière les failles et les erreurs qui ont entravé le processus électoral.

La coalition maintient fermement sa position selon laquelle Karim Meïssa Wade a été injustement exclu de la course à la présidence, alors que d’autres candidats peu éligibles ont été autorisés à concourir. Ils dénoncent également les multiples irrégularités ayant affecté le processus électoral, depuis les étapes des parrainages jusqu’à la publication de la liste finale des candidats.

Face à cette situation, le PDS et Karim2024 réaffirment leur engagement envers un dialogue national, annoncé précédemment par le président Macky Sall. Ils voient en cette initiative une opportunité cruciale de garantir la tenue d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive. Les conclusions de ce dialogue devront, selon eux, refléter la volonté collective du peuple sénégalais et assurer un processus électoral démocratique.

Parallèlement, le PDS réclame la mise en place d’une cour constitutionnelle indépendante, dont les décisions pourraient faire l’objet de recours. Une telle institution serait essentielle pour éviter les injustices et les impasses auxquelles le pays a été confronté lors de cette élection présidentielle.

Dans l’ensemble, le PDS et la coalition Karim2024 continuent de défendre avec ardeur les principes de démocratie, de justice et de transparence. Ils appellent à un dialogue national rapide et inclusif pour surmonter les défis politiques actuels et ouvrir la voie à un avenir plus prometteur et plus stable pour le Sénégal et ses citoyens.

Annulation du report de la présidentielle : Réaction de l’Assemblée nationale du Sénégal

L’Assemblée nationale du Sénégal a émis une déclaration suite à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février, reportée au 15 décembre par une loi votée le 5 février. Dans son communiqué, l’Assemblée nationale a affirmé prendre acte de cette décision tout en exprimant ses préoccupations quant à son impact sur la souveraineté parlementaire.

La loi votée pour reporter l’élection présidentielle a été jugée contraire à la Constitution par le Conseil constitutionnel, ce qui a conduit à son annulation. Cette décision a suscité des réactions au sein de l’Assemblée nationale, qui estime que cela remet en question la souveraineté du pouvoir législatif.

L’Assemblée nationale a expliqué que la proposition de loi visait à accorder plus de temps aux autorités compétentes pour résoudre les dysfonctionnements observés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel. Cette initiative émanait d’un groupe parlementaire de l’opposition et avait pour objectif de favoriser le dialogue pour remédier aux lacunes constatées.

Dans sa réaction, l’Assemblée nationale a réaffirmé son attachement aux valeurs de la démocratie et à la séparation des pouvoirs. Tout en respectant la décision du Conseil constitutionnel, elle a exprimé sa préoccupation quant à la préservation de la souveraineté parlementaire dans le processus législatif.

Cette situation soulève des questions importantes sur l’équilibre des pouvoirs et la gouvernance démocratique au Sénégal. Les prochains développements politiques et juridiques seront surveillés de près alors que le pays se prépare à poursuivre son processus électoral dans un climat de débat et de vigilance démocratique.

Pr Ameth Ndiaye critique la décision du Conseil constitutionnel sur le calendrier électoral

Le Maître de conférences souligne le manque de clarté dans l’appel à des élections « dans les meilleurs délais »

Le Pr Ameth Ndiaye, Maître de conférences en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a exprimé ses réserves concernant la récente décision du Conseil constitutionnel du Sénégal sur le calendrier électoral. Invité de l’émission JDD sur IRadio ce dimanche 18 février 2024, le Pr Ndiaye a remis en question l’appel du Conseil à organiser les élections présidentielles « dans les meilleurs délais ».

Selon le Pr Ndiaye, cette formulation vague laisse place à l’interprétation et à l’incertitude quant à la date précise des élections. Il souligne que le Conseil constitutionnel aurait dû exercer son autorité en fixant un calendrier électoral clair et précis, plutôt que de déléguer cette responsabilité aux autorités compétentes.

« Quand le Conseil dit dans les meilleurs délais, cela veut dire quoi ? C’est là que commence la grimace. C’est là que le Conseil commence à rebrousser chemin et à ramer à contre-courant », a déclaré le Pr Ndiaye lors de l’émission. Il exprime ainsi son inquiétude quant à l’incertitude entourant la planification des élections présidentielles et les conséquences que cela pourrait avoir sur la stabilité politique du pays.

Le Pr Ameth Ndiaye a également souligné l’importance d’une organisation électorale efficace et transparente pour garantir la légitimité du processus démocratique. Il appelle à une action rapide et déterminée de la part des autorités compétentes pour clarifier le calendrier électoral et restaurer la confiance du public dans le processus démocratique.

En critiquant la décision du Conseil constitutionnel, le Pr Ameth Ndiaye met en lumière les défis et les enjeux auxquels est confronté le Sénégal dans la période pré-électorale, soulignant la nécessité d’une gouvernance institutionnelle solide et responsable pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays.

Analyse : Les implications de la décision du Conseil constitutionnel sur l’élection présidentielle au Sénégal

Décryptage des recommandations de Moubarack Lô pour sortir de la crise institutionnelle

La décision numéro 1/c/2024 du Conseil constitutionnel a rejeté la loi numéro 4/2024 adoptée par l’Assemblée nationale, remettant en question la réduction ou l’allongement de la durée du mandat présidentiel selon les circonstances politiques. Selon Moubarack Lô, cette décision a été accueillie par les citoyens comme une grande victoire du droit, réaffirmant les principes de l’État républicain et de la séparation des pouvoirs.

L’expert souligne que le Conseil constitutionnel, en s’appuyant sur la Constitution et sa jurisprudence constante, a rappelé son rôle de régulateur du respect des dispositions constitutionnelles et de préservation de l’ordre public et de la stabilité institutionnelle.

Par ailleurs, Moubarack Lô met en évidence trois points clés à retenir pour la résolution de la crise institutionnelle :

  1. Fixation de la date de l’élection présidentielle : Le Conseil constitutionnel n’a pas fixé lui-même la nouvelle date, laissant cette responsabilité aux autorités compétentes conformément à l’article 30 de la Constitution.
  2. Date du scrutin : Conformément à l’article 31 de la Constitution, le scrutin doit obligatoirement se dérouler au plus tard le dimanche 3 mars 2024, compte tenu de l’impossibilité de respecter la date initiale du 25 février 2024.
  3. Convocation des électeurs : Pour respecter les dispositions de la Constitution et du Code électoral, il est nécessaire de raccourcir le délai de convocation des électeurs, permettant ainsi la tenue du scrutin le 3 mars 2024. Cette mesure nécessiterait une révision urgente de la loi électorale par l’Assemblée nationale.

En conclusion, Moubarack Lô souligne que le Conseil constitutionnel a offert une marge de manœuvre très limitée aux autorités compétentes pour organiser l’élection présidentielle, mettant en avant la primauté du droit dans la résolution de la crise institutionnelle au Sénégal.

Mamadou Lamine Diallo : Seul le Conseil constitutionnel peut proposer une date pour l’élection présidentielle

Le candidat à la présidentielle 2024 rappelle le rôle prépondérant de l’institution constitutionnelle dans le processus électoral

Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle de 2024 et président du Mouvement TEKKI, a exprimé sa position claire sur la question de la date de l’élection présidentielle. Selon lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à proposer une date pour le scrutin présidentiel ainsi que celle d’un éventuel second tour. Dans un post sur son compte X, consulté par Senego, il a répondu aux interrogations de nombreux citoyens et journalistes concernant cette question cruciale.

« Je voudrais rappeler que seul le Conseil constitutionnel, suite à sa décision historique du 15 février 2024, peut proposer une date et celle d’un second tour, qui auront force de loi et s’imposeraient à tous », a-t-il souligné.

Mamadou Lamine Diallo a également souligné que la fin du dernier mandat du président de la République est le 2 avril. Il estime donc nécessaire que le nouveau président élu soit connu avant cette date butoir.

Cette déclaration intervient après la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le décret présidentiel de Macky Sall abrogeant le décret convoquant le corps électoral. De plus, le Conseil constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la loi adoptée par l’Assemblée nationale visant à reporter la date de l’élection présidentielle au 15 septembre 2024.

Dans ce contexte de crise politique et d’incertitude quant à la date de l’élection présidentielle, les déclarations de Mamadou Lamine Diallo mettent en lumière l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel pour assurer la légitimité et la transparence du processus électoral au Sénégal.

Accusation de corruption contre le C.C : La commission d’enquête parlementaire officiellement enterrée

Après une gestation mouvementée et une naissance dans la controverse, la commission d’enquête parlementaire chargée de mettre au jour les allégations de corruption visant deux juges du Conseil Constitutionnel est désormais officiellement déclarée morte avant même d’avoir pu commencer ses travaux. L’Assemblée nationale a publié un communiqué signé par Abdou Mbow, président de ladite commission composée de parlementaires, annonçant cet acte de décès.

Cependant, suite à une lettre du ministre de la justice, qui a saisi « le président de l’Assemblée nationale de l’ouverture d’une information judiciaire », les travaux de la commission d’enquête parlementaire sont désormais officiellement suspendus à compter de ce jour, samedi 17 février 2024, selon les précisions fournies par le parlement.

La mise en place de cette commission d’enquête parlementaire a été un point d’achoppement majeur entre les différentes factions politiques du pays. Elle a également été utilisée comme un argument majeur par le président de la République, Macky Sall, pour justifier son décret reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Un décret présidentiel que le Conseil Constitutionnel a jugé illégal dans son arrêt rendu jeudi dernier, demandant au chef de l’État d’organiser les élections dans les meilleurs délais, avant la fin de son mandat le 2 avril prochain.

Le Dakarois Quotidien N°110 – du 17 et 18/02/24

Le Dakarois Quotidien N°110 – du 17 et 18/02/24
🔴Suite à la décision du Conseil Constitutionnel: Macky sall S’engage à Respecter l’État de Droit

Abdoul Mbaye réagit à la décision du Conseil constitutionnel et lance une pique à Karim Wade

Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) a exprimé sa déception face à cette exclusion, déclarant : « Nous avons été injustement écartés des candidats à l’élection présidentielle de 2024. Mais nous n’avons pas contesté la décision du Conseil constitutionnel au nom d’un principe qui nous fait limiter notre action face aux juges à des recours possibles. Il n’y en avait pas. » Cette réaction fait suite à des allusions aux accusations de corruption portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges constitutionnels.

Cependant, Abdoul Mbaye a également critiqué la décision du Conseil constitutionnel, déclarant : « Le Conseil constitutionnel a pris hier 15 février une autre décision. Elle doit être respectée. Elle a été prise sur la base d’une incompétence à contrôler les parrainages et d’erreurs documentées sur l’appréciation de binationalités. Mais elle est prise sans recours possible. Espérons qu’elle puisse sortir le Sénégal de la crise institutionnelle. »

Cette réaction intervient alors qu’Abdoul Mbaye a été recalé à l’étape du parrainage électoral, mettant ainsi en lumière les tensions politiques qui entourent le processus électoral au Sénégal et les désaccords entre les différents acteurs politiques.

Décision sur le report de la Présidentielle : Bennoo Bokk Yaakaar adoube les juges du Conseil constitutionnel

C’est l’heure des sorties pour la mouvance présidentielle après la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret du Chef de l’État portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. « La Coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) salue la décision du Conseil Constitutionnel, régulateur et juge de l’élection présidentielle. Par leurs décisions, les juges du Conseil Constitutionnel nous font la démonstration de la robustesse et du fonctionnement régulier de nos Institutions. Dans le même temps, elles administrent la preuve de l’indépendance de la Justice, notamment celle du Conseil Constitutionnel, longtemps critiqué par une opposition radicale », ont reconnu les membres de ladite coalition.

Ils ont félicité le Président de la République, Macky Sall qui, d’après eux, non seulement a pris acte, avec grandeur, de la décision du Conseil Constitutionnel mais s’est engagé sans équivoque à en respecter les termes, traduisant ainsi sa stature constante d’homme d’État pleinement engagé dans la défense de la République, de l’État de droit et de la Démocratie.
« Macky Sall a géré cette situation de crise en faisant preuve de sérénité et d’ouverture »Dans un autre registre, BBY a apprécié l’évolution de la situation nationale, suite aux évènements qui ont marqué la vie politique de notre pays, survenus ces dernières semaines. « Elle s’est félicitée de la capacité renouvelée de notre Nation à faire face, avec responsabilité, aux différentes épreuves inhérentes aux vicissitudes de la démocratie. Il convient de souligner la hauteur avec laquelle le Chef de l’État, Macky Sall a géré cette situation, en faisant preuve de sérénité et d’ouverture », fait-elle souligner, dans leur communiqué de presse.La Coalition de renseigner qu’elle tient à saluer les interventions opportunes et fructueuses de hautes personnalités du pays, notamment les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les dignitaires religieux et coutumiers ainsi que les représentants des principales organisations du Patronat, des travailleurs et certains membres de la Société civile. «Leurs appels lancés à l’apaisement ont rencontré des échos très favorables à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a-t-elle soutenu.

Décision du Conseil constitutionnel : Aar Sunu Élection reste vigilant et appelle à la mobilisation

Le mouvement citoyen Aar Sunu Élection (Protégeons notre élection) a salué la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal. Lors d’une conférence de presse ce vendredi 16 février, ce regroupement de diverses composantes de la société civile s’est dit fier de cette « première victoire » et a réaffirmé son engagement à accompagner cette décision forte du Conseil constitutionnel.

« Nous restons debout pour que rendez-vous soit pris avec le peuple sénégalais pour que cette souveraineté qu’on a tenté de lui usurper lui revienne de droit. Et ceci ne sera effectif que le jour du scrutin », a déclaré avec fermeté Elimane Habi Kane, porte-parole du jour.

« Tant qu’on ne nous aura pas dit que l’élection présidentielle se tiendra le 3 ou le 10 mars, nous n’avons pas encore atteint notre objectif », a ajouté le président de Legs Africa, soulignant la nécessité de rester mobilisé jusqu’à ce que la date du scrutin soit officiellement fixée.

Parlant de la marche prévue pour le samedi 17 février à 11h, de Sipres au rond-point Liberté 6, Aar Sunu Élection a affirmé avoir convenu de l’itinéraire avec les autorités. Malgré l’attente d’une confirmation officielle, le mouvement se dit confiant quant à l’autorisation de cette manifestation pacifique.

« Il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers en pensant que tout est réglé », a prévenu Moundiaye Cissé, représentant des organisations de la société civile présentes à la conférence de presse, mettant en garde contre tout relâchement prématuré de la vigilance.

Bien que le président Macky Sall ait pris acte de la décision du Conseil constitutionnel selon un communiqué de la présidence de la République, M. Cissé a évoqué un « piège » potentiel dans les concertations annoncées. « Si on s’engage à des concertations non encadrées, on dépasserait la date du 2 avril », a-t-il mis en garde.

Aar Sunu Élection a proposé les dates du 3 ou 10 mars pour permettre aux candidats à la Présidentielle de rattraper les jours de campagne perdus, tout en soulignant que sur le plan technique et matériel, le Sénégal est prêt à organiser l’élection dès le 25 février.

Cette prise de position ferme et engagée de la part d’Aar Sunu Élection reflète la détermination de la société civile sénégalaise à défendre la démocratie et à garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Invalidation du report de la présidentielle : La France appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel

La France a émis vendredi un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles respectent la décision prise par le Conseil constitutionnel du pays, annulant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall.

Dans un communiqué, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a déclaré que la France « prend acte de la décision du Conseil constitutionnel du 15 février » et « appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à la respecter (…) dans son entièreté, et à organiser les élections dans les meilleurs délais ».

La France a également encouragé toutes les parties sénégalaises à travailler à l’apaisement du climat politique, soulignant la longue tradition démocratique du Sénégal.

Cette déclaration intervient après l’appel similaire de l’Union européenne à toutes les parties prenantes au Sénégal pour qu’elles respectent la décision du Conseil constitutionnel.

Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d’État et les troubles politiques, traverse l’une des crises les plus graves de son histoire post-indépendance, marquée par l’annulation surprise de l’élection présidentielle prévue le 25 février et le report ultérieur de celle-ci au 15 décembre par le Parlement.

Cependant, la Cour constitutionnelle sénégalaise a invalidé ce report et annulé le décret présidentiel modifiant le calendrier électoral, à seulement trois semaines de l’échéance initiale.

Suite à cette décision historique des « Sages », le pays attend désormais la réaction du président Macky Sall et espère obtenir des clarifications sur la nouvelle date et les modalités du scrutin présidentiel.

Initiative citoyenne Jog Ngir Senegaal : recommandations à Macky et au conseil constitutionnel

L’Initiative Citoyenne Jog Ngir Senegaal (ICJNS) a publié un communiqué saluant la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal le 15 février 2024. Cette décision, selon l’ICJNS, est en parfaite conformité avec une décision antérieure de 2016 qui s’opposait à la volonté du Président Macky Sall de réduire la durée de son premier mandat. Elle est perçue comme une démonstration de la capacité du peuple sénégalais à maintenir la démocratie et les droits de l’homme.

Dans ce communiqué, l’ICJNS adresse un message au Président Macky Sall, l’enjoignant de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. L’ICJNS exhorte le président à agir en homme d’honneur et de patriote.

Des recommandations sont également formulées, notamment au Conseil constitutionnel, pour qu’il modifie sa décision afin de prendre en compte le cas d’un candidat dont la binationalité a été prouvée.

À l’attention du Président de la République, l’ICJNS recommande d’instruire la Commission électorale nationale autonome (CENA) de réunir immédiatement les parties concernées afin de proposer un calendrier consensuel des opérations électorales restantes. Cela inclut notamment l’audit du fichier électoral, dans le but de garantir que la prestation de serment du futur Président intervienne le 2 avril 2024.

Les recommandations de l’ICJNS comprennent également un appel à l’unité nationale, à la réconciliation et à la prise de mesures pour guérir les fractures entre les élites politiques et renforcer la nation.

Il convient de noter que l’initiative « JOG Ngir Sénégal » avait organisé une rencontre citoyenne autour du processus électoral le mercredi 17 janvier à Dakar. Cette rencontre avait rassemblé des candidats recalés à la candidature à l’élection Présidentielle, parmi lesquels figuraient Aminata Touré, Dr Abdourahmane Diouf, Alpha Thiam, Me Amadou Aly KANE, Aïda Mbodji et Cheikh Tidiane Gadio.

Le Conseil constitutionnel suscite des réactions divergentes quant à la fixation de la date du scrutin présidentiel

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant la convocation du corps électoral pour le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, a suscité diverses réactions parmi les experts en droit constitutionnel au Sénégal.

Le professeur de Droit constitutionnel, Ahmet Ndiaye, a souligné dans une interview accordée au quotidien « L’Observateur » que, selon la Constitution, le Conseil constitutionnel a le pouvoir de reporter un scrutin dans certaines circonstances, telles que le décès, l’empêchement ou le retrait d’un candidat. Il estime ainsi que dans les cas prévus par la loi, c’est au Conseil constitutionnel de réaménager le calendrier électoral. Toutefois, il regrette que le Conseil n’ait pas pris l’initiative de fixer lui-même une nouvelle date pour la présidentielle.

De son côté, le Pr Abdoulaye Dièye considère que le Conseil constitutionnel a opté pour une approche diplomatique en ne fixant pas directement la date du scrutin. Cependant, il souligne que les délais raisonnables pour la tenue de l’élection présidentielle sont implicitement contenus dans la décision du Conseil, ce qui permettrait une passation du pouvoir entre le président sortant et son successeur avant le 2 avril.

Ces déclarations mettent en lumière les différentes interprétations de la décision du Conseil constitutionnel et les attentes quant à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle. Alors que certains experts regrettent que le Conseil n’ait pas pris une décision plus proactive, d’autres estiment que la décision actuelle offre un cadre temporel suffisant pour garantir un processus électoral transparent et démocratique.

L’Union européenne appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel pressant, le 16 février dernier, enjoignant toutes les parties prenantes au Sénégal à se conformer à l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel. Cette décision a invalidé la précédente mesure de report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février, la repoussant au 15 décembre 2024.

Dans une déclaration officielle, Nabila Massrali, porte-parole du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné l’impératif du respect de cette décision par toutes les parties concernées. Elle a également insisté sur la nécessité d’organiser rapidement les élections conformément à la décision du Conseil constitutionnel, afin de garantir le bon déroulement du processus électoral.

Outre cet appel au respect de la décision juridique, l’UE a également exprimé sa préoccupation face à l’usage jugé « inutile et disproportionné » de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions imposées à l’espace civique dans le pays. Cette prise de position souligne l’engagement de l’Union européenne en faveur de la démocratie et de la stabilité au Sénégal, tout en appelant à une résolution pacifique et respectueuse des principes démocratiques.

Cette déclaration de l’UE intervient dans un contexte tendu au Sénégal, marqué par des contestations politiques et des tensions sociales liées à la gestion du processus électoral. Elle témoigne de l’importance de la communauté internationale dans la préservation de la démocratie et de l’ordre public dans le pays, tout en appelant à un dialogue constructif entre toutes les parties pour trouver des solutions pacifiques aux différends politiques en cours.

« Les meilleurs délais », le terme superfétatoire et inopérant du Conseil constitutionnel (Par Thierno Bocoum)

Cependant, Thierno Bocoum soulève une question cruciale : l’expression « dans les meilleurs délais » est-elle en adéquation avec les dispositions constitutionnelles et légales régissant la tenue des élections présidentielles au Sénégal ? Selon lui, cette formulation laisse place à l’interprétation et ne tient pas compte des délais stricts établis par la Constitution et le code électoral.

En effet, l’article 31 alinéa 1 de la Constitution précise que le scrutin pour l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours. De même, l’article L63 alinéa 2 du code électoral stipule que le scrutin ne dure qu’un seul jour et doit avoir lieu un dimanche.

Par conséquent, Thierno Bocoum insiste sur le fait que la nouvelle date de l’élection présidentielle doit être fixée en stricte conformité avec ces délais constitutionnels et légaux. Le terme « dans les meilleurs délais » ne peut pas être interprété comme un report indéfini de l’élection, mais plutôt comme une indication de l’urgence de respecter les délais déjà établis.

Réaction de Zahra Iyane Thiam suite à la décision du Conseil Constitutionnel : Attente de la position du Chef de l’État

Zahra Iyane Thiam a pris la parole pour réagir à la décision du Conseil Constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024. Dans ses déclarations, elle a salué la décision du Conseil Constitutionnel, soulignant que cela démontrait la solidité des institutions sénégalaises. Elle a également appelé à attendre la position du Chef de l’État, Macky Sall, affirmant son respect et son engagement envers lui.

Selon Zahra Iyane Thiam, alors que diverses idées circulent, il est important de se référer aux textes juridiques, en particulier le code électoral, qui encadre les élections. Elle a noté que le Conseil Constitutionnel aurait pu fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle, mais qu’il a plutôt laissé cette décision entre les mains du Chef de l’État.

La Directrice générale de l’ASEPEX a insisté sur l’importance de faire confiance au Chef de l’État pour prendre des décisions éclairées basées sur des éléments factuels. Elle a exprimé la préparation de la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar) à soutenir pleinement le Président Macky Sall et le candidat Amadou BA dans la nouvelle phase de la campagne électorale, affirmant qu’ils étaient prêts à conquérir le peuple sénégalais.

Cette déclaration de Zahra Iyane Thiam met en lumière l’attente de la décision du Chef de l’État et l’engagement de la coalition BBY à le soutenir dans les prochaines étapes de la campagne électorale.

Le Dakarois Quotidien N°109 – du 16/02/24

Le Dakarois Quotidien N°109 – du 16/02/24
🔴Décision du Conseil constitutionnel : Report annulé, impasse sur le scrutin du 25 février, impératif d’une nouvelle date rapide

(URGENT) Le Conseil constitutionnel invalide le report de l’élection présidentielle : Un tournant décisif dans la démocratie sénégalaise (Document)

Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.

Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.

Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.

En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.

Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.

En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.

decision-article-31-de-la-ConstitutionTélécharger

Abdou Diouf : Un appel à la préservation de la Démocratie Sénégalaise

Depuis son départ du pouvoir le 1er avril 2000, Abdou Diouf, l’ancien président du Sénégal, a maintenu une réserve prudente vis-à-vis de la vie politique de son pays, se conformant ainsi à la tradition républicaine initiée par son prédécesseur, le président Léopold Sédar Senghor. Toutefois, face à la crise institutionnelle actuelle qui secoue le Sénégal, Abdou Diouf a jugé nécessaire de sortir de sa réserve.

Dans une déclaration récente, Abdou Diouf exprime son profond regret de devoir rompre son serment de rester en retrait de la politique sénégalaise. Il affirme que la lettre commune publiée avec l’ancien président Abdoulaye Wade a été mal interprétée, précisant que le Conseil constitutionnel, dont il a lui-même contribué à la création en 1992, demeure le gardien incontournable de la démocratie et des institutions du pays.

Il enjoint ainsi le peuple sénégalais, la classe politique et les dirigeants à faire preuve de retenue et d’intégrité en respectant scrupuleusement les dispositions de la Constitution, tout en préservant les libertés publiques chèrement acquises dans la construction de la démocratie sénégalaise.

Abdou Diouf renouvelle également son affection et sa reconnaissance envers le peuple sénégalais, soulignant l’importance de la confiance placée en lui pendant ses longues années de service à la nation.

Cette prise de parole de l’ancien président intervient dans un contexte de crise politique et institutionnelle au Sénégal, marquée par des tensions croissantes liées au calendrier électoral et à la durée du mandat présidentiel. Son intervention vise à apaiser les esprits et à rappeler l’importance cruciale du respect des institutions démocratiques pour la stabilité et le progrès du pays.

Alors que le Sénégal traverse une période de turbulences politiques, les paroles d’Abdou Diouf résonnent comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective. En appelant au respect des institutions et à la retenue de tous les acteurs politiques, l’ancien président rappelle que la démocratie est un héritage précieux qui doit être protégé à tout prix.

Il reste à voir dans quelle mesure cette intervention influencera le cours des événements au Sénégal. Mais une chose est certaine : Abdou Diouf a une fois de plus démontré qu’il demeure un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, même après avoir quitté le pouvoir il y a plus de deux décennies.

Recours de l’opposition : Le RNES exhorte la Cour Suprême et le Conseil Constitutionnel à « dire le droit… »

Le Réseau National des Entrepreneurs du Sénégal (RNES) a pris position sur la situation politique nationale, suite à la décision du président de la République de reporter l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, ainsi que le vote d’une loi dérogeant à l’article 31 de la Constitution pour entériner ce report.

Dans un communiqué, le RNES a exprimé sa profonde préoccupation face à la crise actuelle, soulignant les récents affrontements violents du 9 février qui ont entraîné des pertes matérielles importantes, de nombreux blessés et même des décès.

Le réseau condamne fermement ces actes de violence et en appelle à la responsabilité de tous les acteurs pour rétablir la stabilité du pays, indispensable au bon fonctionnement de l’économie et à la préservation du tissu social.

Les membres du RNES mettent en lumière les conséquences néfastes de cette crise sur l’économie sénégalaise, telles que la destruction de biens, l’arrêt des activités économiques, la chute des investissements et la perte d’emplois.

Pour éviter ces perspectives sombres, le RNES exhorte tous les acteurs, en particulier le président de la République, à œuvrer pour un retour à la normale, garant de la paix civile et du bon fonctionnement des institutions.

Dans ce contexte, le RNES demande à la Cour Suprême et au Conseil Constitutionnel, saisis des recours déposés par l’opposition, de « dire le droit » afin de contribuer à la résolution rapide de la crise politique et à la restauration de la stabilité dans le pays.

Cette déclaration du RNES reflète les préoccupations de la société civile face à la crise politique en cours au Sénégal, mettant en avant l’importance de la paix civile et du respect des principes démocratiques pour assurer le développement économique et social du pays.

La compétence limitée du Conseil Constitutionnel : Un facteur clé dans le report de l’Élection Présidentielle

La récente décision du président sénégalais Macky Sall d’abroger le décret de convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a soulevé des questions sur le rôle et la compétence du Conseil Constitutionnel dans ce contexte. Cette action a été précédée par une décision similaire prise par la majorité de l’Assemblée nationale pour reporter l’élection, mettant ainsi en lumière les limites claires de la compétence du Conseil Constitutionnel dans de telles affaires.

La décision du Conseil Constitutionnel dans l’affaire 3-C-2005 du 18 janvier 2006, où il a statué sur la prorogation du mandat des députés, fournit un éclairage précieux sur ce sujet. Dans cette décision, le Conseil a clairement énoncé que sa compétence est strictement délimitée par la Constitution et la loi organique sur le Conseil Constitutionnel. Il a souligné que le Conseil ne peut intervenir que dans les cas expressément prévus par ces textes, et qu’il ne peut pas statuer sur des questions de révision constitutionnelle.

Cette jurisprudence est cruciale pour comprendre pourquoi le Conseil Constitutionnel ne peut pas annuler la décision présidentielle d’abrogation du décret de convocation électorale. En effet, cette décision relève du pouvoir discrétionnaire du président, qui agit dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles. Par conséquent, le Conseil Constitutionnel ne dispose pas de la compétence nécessaire pour interférer dans ce processus.

Il est important de souligner que le respect des compétences et des limites de chaque institution est essentiel pour garantir le bon fonctionnement de l’État de droit et le respect des principes démocratiques. Dans le cas du report de l’élection présidentielle au Sénégal, il est crucial que les acteurs politiques et la société civile reconnaissent et respectent les compétences du président et du Conseil Constitutionnel, tout en travaillant ensemble pour trouver des solutions qui préservent l’intégrité du processus électoral et renforcent la démocratie.

La décision du président Macky Sall d’abroger le décret de convocation électorale met en lumière les limites de la compétence du Conseil Constitutionnel dans les affaires de ce type. Cette situation souligne l’importance de clarifier les rôles et responsabilités de chaque institution pour assurer une gouvernance démocratique transparente et efficace.

Cheikh KANE

Remaniement ministériel en vue : Une réponse aux démissions et aux rumeurs

Alors que le Sénégal traverse une période marquée par des rumeurs et des incertitudes, notamment autour du report de l’élection présidentielle et de l’annulation supposée du Conseil des Ministres, des observateurs commencent à évoquer la possibilité d’un remaniement ministériel imminent. Cette éventualité serait une réponse aux démissions récentes et aux tensions politiques qui agitent le pays.

Des démissions au sein du gouvernement ont été annoncées ces derniers temps, soulevant des questions sur la stabilité de l’équipe ministérielle en place. Ces départs pourraient être interprétés comme des signes de mécontentement ou de désaccord avec la gestion actuelle du pouvoir.

Parallèlement, les rumeurs concernant un remaniement ministériel se font de plus en plus insistantes. Les spéculations sur de possibles changements au sein du gouvernement s’intensifient à mesure que les tensions politiques s’accentuent.

Un remaniement ministériel pourrait être perçu comme une tentative de réaffirmer l’autorité du président Macky Sall et de consolider son pouvoir. En nommant de nouveaux ministres ou en redistribuant les portefeuilles ministériels, le président pourrait chercher à apaiser les tensions au sein de sa coalition gouvernementale et à renforcer son soutien politique.

Cependant, un remaniement ministériel comporte également des risques. Il pourrait susciter des critiques quant à la stabilité du gouvernement et à sa capacité à gouverner efficacement dans un contexte de crise politique et sociale. De plus, il pourrait entraîner des perturbations dans l’administration et retarder la mise en œuvre des politiques gouvernementales.

Dans l’attente d’une annonce officielle, la possibilité d’un remaniement ministériel reste une hypothèse. Toutefois, si de tels changements devaient avoir lieu, ils pourraient avoir un impact significatif sur la dynamique politique du Sénégal et sur la manière dont le pays fait face à ses défis actuels.

Annulation surprise du Conseil des Ministres : Un signe des temps troublés au Sénégal

En plein tumulte politique suite au report de l’élection présidentielle, une nouvelle surprise frappe le pays : l’annulation soudaine du Conseil des Ministres prévu pour ce mercredi 7 février. L’annonce de cette décision a été faite par la RFM, suscitant des interrogations quant aux raisons sous-jacentes à cette annulation de dernière minute.

Cette annulation intervient seulement deux jours après l’officialisation du report de l’élection présidentielle, un événement qui a déjà semé le doute et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise. Alors que le pays est plongé dans une période d’incertitude politique, cette nouvelle interruption des activités gouvernementales soulève des questions sur l’état actuel de la gouvernance et de la stabilité au Sénégal.

Jusqu’à présent, les raisons précises de cette annulation n’ont pas été divulguées, laissant place à des spéculations et à une atmosphère de mystère. Certains observateurs suggèrent que cette décision pourrait être liée à des développements politiques en cours ou à des discussions en coulisses entre les différents acteurs politiques du pays.

Quoi qu’il en soit, cette annulation du Conseil des Ministres vient s’ajouter à une série d’événements inhabituels qui secouent actuellement le Sénégal, renforçant le sentiment d’instabilité et d’incertitude chez les citoyens.

À mesure que la situation politique continue d’évoluer, il est crucial de surveiller de près les développements futurs et de rechercher des réponses claires et transparentes de la part des autorités sur les raisons de cette annulation et sur les mesures prises pour assurer la stabilité et la gouvernance démocratique au Sénégal.

Processus électoral au Sénégal : El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a officiellement saisi le Conseil constitutionnel afin de poursuivre le processus électoral en cours. Cette démarche a été annoncée par la coalition qui soutient sa candidature.

La requête déposée comprend plusieurs éléments, notamment une copie de la proposition de loi visant à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document contenant le message à la nation du président Macky Sall daté du 3 février 2024, ainsi qu’une clé USB. Ces documents ont été enregistrés lundi au greffe du Conseil constitutionnel, selon les informations fournies par la coalition Diao 2024.

La proposition de loi, votée lundi soir par les députés de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar et de Wallu, vise à reporter l’élection présidentielle qui était initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date proposée pour le scrutin est le 15 décembre 2024.

Cette saisine du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des débats houleux autour du processus électoral et des modalités de tenue du scrutin présidentiel. La décision finale du Conseil constitutionnel aura un impact significatif sur le déroulement des élections et sur le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Il convient de noter que cette démarche de El Hadji Mamadou Diao souligne l’importance des principes démocratiques et de la primauté du droit dans le processus électoral, ainsi que la volonté des différents acteurs politiques de faire valoir leurs droits dans le respect des institutions constitutionnelles du pays.

Non-fiabilité du fichier du Conseil constitutionnel : Le collectif des candidats spoliés ne lâche pas l’affaire

Le collectif des candidats spoliés persiste dans sa dénonciation de la non-fiabilité du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour éliminer certains candidats à l’élection présidentielle. Dans un communiqué récemment diffusé, le collectif affirme son engagement à poursuivre ses efforts en vue de l’établissement d’un dispositif politique et consensuel visant à rétablir la justice dans leur affaire.

Le communiqué souligne que les membres du collectif continuent de revendiquer des réparations après ce qu’ils considèrent comme de graves violations de leurs droits de citoyens en règle avec toutes les dispositions nécessaires pour être candidats à l’élection présidentielle. Rejetant les affirmations selon lesquelles « le droit a été dit » et qu’aucune manipulation n’a eu lieu, le collectif insiste sur la fiabilité de ses preuves et se tient prêt à les présenter pour démontrer la validité de ses revendications.

Face aux dysfonctionnements avérés du système électoral, le collectif appelle à des actions collectives et concertées, mobilisant et sensibilisant en faveur de la suppression du système de parrainage citoyen dans le processus électoral sénégalais. Le communiqué met en avant la nécessité d’un système électoral crédible, transparent, participatif et démocratique.

Les candidats spoliés réaffirment leur détermination à rester engagés aux côtés du peuple sénégalais pour défendre le modèle démocratique du pays. Ils expriment leur volonté d’utiliser tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité et la fiabilité du processus électoral, soulignant que des élections basées sur un processus truqué et des résultats biaisés ne peuvent émaner d’une institution crédible.

Le collectif reste debout, prêt à défendre les principes démocratiques du Sénégal, et promet de persévérer dans ses efforts pour obtenir justice et équité dans le processus électoral en cours.

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24
🔴 Feu Vert pour l’Enquête Parlementaire: Éclairage sur les Coulisses du Processus Électoral

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Polémique autour du Conseil Constitutionnel au Sénégal : Risque de remake des événements de 1993, alerte d’actions républicaines

Une vive polémique agite actuellement la scène politique sénégalaise, mettant en lumière des suspicions de corruption au sein du Conseil constitutionnel et suscitant des craintes de blocages institutionnels. La plateforme Actions Républicaines, soutenant le candidat Amadou Ba, a publié un communiqué dénonçant les manœuvres qui, selon elle, pourraient conduire à une situation similaire à celle de 1993.

La décision du Conseil constitutionnel d’écarter la candidature de Karim Meïssa Wade, membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), a suscité des critiques de la part des soutiens de ce dernier. Des allégations de « corruption » visant certains membres du Conseil constitutionnel ont émergé, entraînant une réaction du bureau de l’Assemblée nationale, favorable à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS.

Actions Républicaines exprime dans son communiqué des inquiétudes quant à une possible instrumentalisation de cette commission d’enquête à des fins politiques, cherchant à influencer l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. La plateforme souligne que la décision du Conseil constitutionnel est légale et motivée, répondant aux exigences de conformité légale et de sincérité des déclarations.

Le communiqué rappelle également les événements de 1993, lorsque feu Kéba Mbaye, président du Conseil constitutionnel, avait démissionné sous la pression du PDS. Actions Républicaines souligne qu’il est crucial d’éviter un scénario similaire, appelant à la préservation de la stabilité du pays et à la vigilance face aux considérations politiques potentiellement préjudiciables à la démocratie sénégalaise.

La plateforme insiste sur l’absence de justification pour le report de l’élection présidentielle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas de compétence sur le Conseil constitutionnel. Elle appelle le Président de la République à ne pas affaiblir l’intégrité du Conseil constitutionnel et souligne que le respect scrupuleux du calendrier électoral est essentiel pour garantir la paix et la stabilité.

En conclusion, Actions Républicaines appelle à l’unité des voix en faveur de la démocratie et du respect de la République, face à ce qu’elle qualifie de « forfaiture d’une telle gravité », et encourage toutes les forces démocratiques à s’opposer aux manœuvres qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR rappelle son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions

L’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal, a réaffirmé son « attachement profond » aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions, considérés comme les fondements du modèle républicain du pays et essentiels à la stabilité nationale. Cette déclaration intervient dans un contexte de vives discussions après la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à établir une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février ont été déclarées irrecevables.

Dans un communiqué, l’APR a exprimé son engagement envers la préservation des principes républicains, soulignant que la séparation des pouvoirs et le respect des institutions sont cruciaux pour la stabilité et le vivre-ensemble au Sénégal. Cette déclaration fait suite à la réaction des membres du Conseil constitutionnel, qui ont émis un communiqué lundi exigeant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, soulignant qu’elle pourrait potentiellement déstabiliser les institutions et menacer la paix publique.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Tensions au Conseil constitutionnel : Le juge Cheikh Ndiaye dépose plainte pour outrage et diffamation

Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, membre éminent du Conseil constitutionnel, a pris une mesure légale significative en déposant une plainte pour outrage à magistrat et diffamation. L’annonce a été faite ce lundi 29 janvier 2024 par son avocat, Me Bamba Cissé, soulignant que la plainte vise les « auteurs non identifiés d’une déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre ».

Cette démarche judiciaire intervient dans un contexte de fortes tensions au sein du Conseil constitutionnel, amplifiées depuis l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a publiquement accusé certains membres du Conseil de collusion avec des personnalités politiques et de conflit d’intérêts. Ces allégations ont suscité des appels en faveur de la création d’une commission d’enquête parlementaire pour élucider ces suspicions.

La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye souligne l’importance de préserver l’intégrité des membres du Conseil constitutionnel et de faire face aux allégations infondées qui pourraient porter atteinte à leur réputation. Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, cette affaire risque de cristalliser davantage les tensions politiques et judiciaires, suscitant un débat animé sur la séparation des pouvoirs et la crédibilité des institutions démocratiques. L’évolution de cette situation sera suivie de près dans les prochains jours, avec des implications potentielles sur le paysage politique sénégalais.

Réaction du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement face au communiqué de l’UMS sur le Conseil Constitutionnel

Suite au communiqué émis par l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant le projet de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement a vivement réagi. Le groupe maintient sa détermination à faire la lumière sur les allégations de corruption et de collusion ayant conduit aux décisions du Conseil Constitutionnel.

Dans un communiqué complet, le groupe parlementaire exprime sa satisfaction quant au soutien unanime de la Conférence des Présidents à sa demande d’enquête parlementaire. Il souligne que les députés, élus par le peuple sénégalais, mèneront leurs investigations de manière sereine, laissant le jugement final aux citoyens.

Enfin, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement regrette que l’UMS ne considère pas la lutte contre la corruption, la collusion, et les conflits d’intérêts comme une priorité pour assurer une bonne gouvernance publique.

Cette réaction souligne les tensions croissantes entre les acteurs politiques et judiciaires au Sénégal, à l’approche des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Les développements ultérieurs de cette situation restent à surveiller de près.

Mimi Touré se justifie sur son soutien au candidat de l’ex-Pastef après le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel

Dans un post sur X, Aminata Touré s’est justifiée sur sa décision de soutenir le candidat de l’ex-Pastef, après que le Conseil constitutionnel a rejeté sa candidature.

Mimi Touré informe avoir reçu, le 22 janvier 2024, une délégation de l’ex-Pastef et de Lacos composée d’Habib Sy, des députés Birame Soulèye Diop, Abass Fall, Ayib Daffé, de Yassine Fall et d’El Malick Ndiaye. Elle souligne qu’à cet effet, des échanges riches et approfondis ont porté sur la situation nationale et les urgences nationales en direction de l’élection présidentielle, notamment « les agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie sénégalaise et les droits humains matérialisées par l’élimination honteuse par voie judiciaire et par la manipulation frauduleuse des parrainages des candidats de l’opposition ».


Au sortir des larges concertations, l’ex-Première ministre a décidé de soutenir le candidat de l’ex-Pastef pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, afin de réformer les institutions, de mettre fin à l’hyperprésidentialisme et au népotisme d’État, afin d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les Sénégalais y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs et les concitoyens de la diaspora, lit-on dans le post.
Aminata Touré invite tous les responsables, militants et sympathisants de son mouvement Mimi2024 à rejoindre le candidat de l’ex-Pastef pour une large victoire au soir du 25 février 2024.

Justice au Sénégal : L’UMS défend les juges du Conseil Constitutionnel contre les accusations de corruption du PDS et lance une mise en garde contre l’ingérence parlementaire

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a pris une position ferme en faveur des juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, suite aux récentes accusations de corruption formulées à leur encontre par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS).

Dans un communiqué officiel, l’UMS a souligné le caractère inapproprié de l’intervention parlementaire dans des affaires relevant de la compétence exclusive des juridictions répressives. Les juges du Conseil constitutionnel sont au cœur d’une polémique déclenchée par le PDS, qui les a accusés de corruption, semant ainsi le doute sur l’intégrité du processus judiciaire.

L’UMS, représentant les magistrats sénégalais, a exprimé sa préoccupation quant à la remise en cause de l’indépendance judiciaire à travers ces accusations. Le communiqué souligne que les allégations de corruption devraient être traitées par les organes compétents, dans le respect des procédures légales établies.

La déclaration de l’UMS met en avant le principe fondamental de séparation des pouvoirs et insiste sur le respect des compétences spécifiques de chaque institution. Selon l’UMS, l’ingérence parlementaire dans des affaires judiciaires risque de compromettre la confiance du public dans le système judiciaire et de porter atteinte à l’indépendance des juges.

Le communiqué de l’UMS rappelle également que le Sénégal, en tant que démocratie, doit préserver la primauté du droit et garantir un traitement équitable pour tous les citoyens, y compris les magistrats. Face à ces accusations de corruption, l’UMS appelle à la prudence et insiste sur l’importance de respecter la présomption d’innocence jusqu’à ce que des preuves concrètes soient présentées devant les tribunaux compétents.

L’Union des Magistrats du Sénégal a émis une mise en garde contre toute tentative d’ingérence politique dans le fonctionnement indépendant du système judiciaire et a appelé à un traitement équitable des juges concernés, mettant ainsi en avant les principes fondamentaux de la justice et de l’État de droit au Sénégal.

Commission d’enquête parlementaire pour entendre les magistrats du CC : L’UMS recadre la classe politique

Après que des juges du Conseil constitutionnel ont été accusés de corruption, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) apporte son soutien indéfectible à leurs collègues.


« Suite à la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire d’un parti politique a cru devoir s’attaquer ouvertement à deux éminents membres de cette haute juridiction pour des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts. Sous ce prétexte, l’Assemblée nationale a été convoquée en séance plénière pour la mise en place d’une commission parlementaire ayant pour mission de les entendre », lit-on dans le communiqué du Bureau exécutif de l’UMS.


Conformément aux articles 92, 93 de la Constitution et 9 de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, l’Union des magistrats tient à préciser que : « AUCUNE  commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. »
L’UMS ajoute  : « Aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. Sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu’avec l’autorisation du Conseil. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. »


Ainsi, l’UMS appelle tous les magistrats à faire bloc autour de leurs collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger ce pays de « la nécessité irréductible de respecter les institutions de la République ».

HARO SUR LES POURFENDEURS D’UN BON JUGE PAR LE PROF PAPE MODY NIANG

J’eusse pu, en lisant les bons et objectifs témoignages faits par Me Ciré Clédor LY et le colonel Abdou Aziz NDAO sur le juge Cheikh Ahmet Tidiane COULIBALY, me garder d’en rajouter.

Seulement, quelque part, dans un de mes lobes, surgit un bouillonnement incessant, je dirai même une certaine rage.

Que c’est dur de voir un honnête homme sali parce que,simplement, la permissivité règne ! Franchement, je me suis stupéfait du torrent de boue fielleuse qui se déverse sur les bonnes gens !

Que l’on ne me dise point que j’ai des raisons toutes personnelles de prendre sa défense, parce que «  Tidiane » est mon grand-frère ! 

Ceux qui me connaissent savent bien que, toute ma vie, en bon lecteur de FLAUBERT, j’ai tenté de faire prévaloir les principes sur tout («  périssent les amitiés plutôt que les principes  », nous dit l’ermite de Croisset).

Seulement quand, dans un pays, les gens sont prompts à se livrer à des médisances de pochetrons et méchancetés gratuites, se taire, lorsque la parole est meilleure que le silence, est une lâcheté.

La vie d’un homme riche d’honneur, de dignité, de force morale et spirituelle a été souillée. Il est temps que ce fatras de bêtises qui s’abat sur les Sénégalais honnêtes  s’arrête ! 

Au fait, parle-t-on du juge, né à Sokone, fils d’El Hadji Mamadou COULIBALY, vrai soufi, ayant grandi sous l’aile protectrice de son grand-père, Ousmane Diama BA,  grandMouhamadam du vénéré Seydi Ababacar SY ? 

Veut-on lui faire payer ses liens consanguins et utérins avec A BDOU latif COULIBALY, ministre, secrétaire général du Gouvernement ? S’est-on rappelé cette phrase 

Du sénateur français ,  Pierre MARCILHACY , qui , dans le Figaro du 22 février 1960 , écrit ceci : « Il semble que son rôle ( du Conseil constitutionnel) est de faire souffrir le droit pour servir le pouvoir » pour simplement et platement l’ appliquer à celui que l’ on soupçonne d’ être corrompu , du fait de la proximité d’ un des  membres de sa famille avec le régime ?

Tidiane est un vrai «  grand » monsieur et n’a point besoin, par conséquent de s’affirmer ni de s’attarder sur la veulerie : ses actions parlent pour lui et le laissent au premier rang de l’actualité. 

L’homme que des esprits malveillants veulent salir vaut par sa profondeur morale : pour lui, le bien et le mal existent et chacun n’est grand que par ses tâches. Tidiane a poussé à des scrupules insoupçonnés la Justice, et sa droiture est presque absurde.

La Justice et l’Université ont cette particularité : les pairs, les clients et les étudiants sont les juges. L’hommage rendu par Me Clédor Ciré LY qui sait, mieux que quiconque, qui est qui, me paraît suffisant pour écarter – définitivement – cette morbide tentative de nuire. 

Les auteurs de ces insinuations blessantes , de ces inconvenantes excentricités à l’ endroit de Tidiane ont commis un péché irrémissible : ils ont blessé un homme bon. 

Evidemment lui, ayant comme juge sa conscience, reste de marbre, en pensant à ce mot d’EURIPIDE : «  Il n’y a pas à se fâcher contre les choses, car cela ne leur fait rien du tout  ».

Si, comme le dit l’adage, personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité, à coup sûr, cette farce amère sur le bon juge fera long feu. Je garde toujours de mon grand les qualités que voici : courage, mesure, impartialité, foi inébranlable, amour du progrès véritable. 

Le moment semble venu, chez nous, de mesurer les effets d’une démagogie et d’une permissivité qui arrivent aux pires extrêmes. Notre société démocratique a des exigences d’éthique et de morale.

 Pape ModyNIANG / Universitaire et citoyen

       

Révélations de Pape Alé Niang : Une commission d’enquête parlementaire pourrait influencer le report des élections en poussant des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner

Le journaliste Pape Alé Niang a mis en lumière des informations concernant une commission d’enquête parlementaire qui aurait pour objectif de contraindre des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner. Ces révélations alimentent les spéculations sur un possible report des élections.

Selon Pape Alé Niang, l’objectif ultime de cette commission d’enquête serait de forcer des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner, ouvrant ainsi la voie à un report des élections. Ces informations soulèvent des questions sur les motivations et les implications d’une telle manœuvre dans le contexte politique actuel.

Le journaliste d’investigation souligne l’importance de rester vigilant face à ces développements et de surveiller de près l’évolution de la situation politique. Seneweb continuera de suivre cette affaire et fournira des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Non à la mise à mort du Conseil constitutionnel et au report des élections

Par le Prof Mary Teuw NIANE

Après les multiples rumeurs, les indiscrétions dans la presse, les phrases énigmatiques de politiciens en mission, les ballons de sonde lancés par des opposants en mission commandée, voici qu’arrivent l’heure de vérité et le coup de poker pour d’un coup ramasser la mise totale: discréditer et humilier le Conseil constitutionnel, le dissoudre et reporter sine die les élections.

En effet le régime est complètement fâché avec la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des vingt (20) candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Les tenants du pouvoir savent que cette configuration conduira à la victoire inéluctable du candidat du Président Oumane Sonko (PROS) dès le premier tour.

Ces derniers temps la presse sénégalaise a laissé apparaître le dilemme du régime : arrêter le processus électoral ou bien attendre la victoire du candidat de PROS pour ensuite procéder à un coup d’État constitutionnel afin de l’empêcher d’exercer le pouvoir que le suffrage universel lui a valablement donné.

Sans aucun doute, l’expérience du Front islamique pour le Salut (FIS) algérien a été largement ausculté avec tous les risques que cela comporte.

En effet, en Algérie, après la victoire du Front islamique pour le Salut (FIS), pour l’empêcher de gouverner, il y eut un coup d’État militaire suivi d’une chasse aux sorcières qui a éradiqué ce parti.

Évidemment le pouvoir ne veut pas prendre le risque d’avoir un coup d’État qui ne peut être que dévastateur dans une zone sahélienne où les militaires sont entrain de remettre en cause la main mise politique française au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

C’est pourquoi il faut absolument arrêter le processus électoral.

Que faire disait Lénine ?

Le problème du pouvoir est triple.

Premièrement, une partie de la nomenclatura de l’APR, particulièrement celle proche de la Première Dame considère que le Président de la République a fait un mauvais choix de candidat en investissant le Premier Ministre Amadou Ba dont ils doutent de sa loyauté et de sa capacité à gagner les élections.

Certains d’ailleurs insinuent que si jamais il y avait un second tour, il pourrait même ne pas atteindre le score lui permettant d’y accéder.

C’est pourquoi ils sont aujourd’hui nombreux au sein de l’APR à soutenir ouvertement ou à attendre le moment opportun pour soutenir particulièrement le candidat Mouhamed Boun Abdallah Dionne ou même les candidats Aly NGouille Ndiaye et Mame Boye Diao.

Le discours constant du Ministre Mame Mbaye Niang n’est que l’expression de la lutte mortelle en cours au sein du pouvoir entre les pro-Amadou Ba et les anti-Amadou Ba.

La question est devenue vitale.

Comment assurer la survie du pouvoir de Macky Sall?

C’est sans doute la raison pour laquelle la guillotine du Président n’a pas osé, cette fois-ci, couper la tête de Mame Mbaye Niang. À moins que ce qui se sussure ne soit vraie que le Ministre exprimerait les états d’âme du clan de la Première Dame.

En tout état de cause le régime est aujourd’hui totalement divisé, qu’il n’a aucun espoir de garder le pouvoir si le processus électoral en cours aboutit à des élections libres et transparentes le 25 février 2024.

Le clan des anti-Amadou Ba rêve d’un report des élections pour lui permettre de remettre en cause cette candidature qui le dérange complètement.

Deuxièmement, le Conseil constitutionnel a lâché une grosse bombe politique à fragmentation en publiant sa liste définitive des vingt (20) candidats.

Le Conseil constitutionnel a fâché définitivement le pouvoir.

Non seulement il n’a pas éliminé les indésirables mais il a commis un dégât collatéral en invalidant la candidature du Président Karim Wade ce qui aggrave considérablement la posture électorale du candidat du Président Macky Sall et de manière générale rend définitivement impossible une victoire du pouvoir.

Le Conseil constitutionnel a divisé les voix de la majorité en validant les candidatures de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao ce qui réduit irrémédiablement les suffrages du candidat Amadou Ba.

Les dernières élections législatives ont montré combien les suffrages de BBY se sont comprimés.

Le Conseil constitutionnel en validant la candidature des indésirables, Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy a donné à PROS la possibilité de désigner le candidat que les innommables proposent et de remporter haut la main la mise électorale le 25 février 2024.

Enfin, troisièmement, le Conseil constitutionnel en invalidant la candidature du Président Karim Wade a mis son électorat contestataire à la disposition de l’opposition radicale renforçant ainsi sa victoire dès le premier tour.

Il faut souligner que certaines franges du pouvoir, déboussolées par le risque de défaite de leur candidat, soupçonnent contre toute logique le Président Karim Wade d’être un possible plan B caché du Président Macky Sall.

En définitive, le Conseil constitutionnel est de fait devenu incontrôlable, insaisissable, totalement fou, alors que jusque là ses prises de décisions agréaient joyeusement le pouvoir.

Le Conseil constitutionnel en publiant sa liste définitive a-t-il seulement dit le droit?

Ou bien a-t-il voulu exprimé, dans un dernier sursaut d’orgueil, sa libération totale et définitive de l’étreinte du pouvoir ?

Dans tous les cas, le Conseil constitutionnel a posé volontairement ou involontairement un acte téméraire de défiance vis-à-vis du pouvoir.

Le pouvoir ne peut laisser passer cette situation.

Il faut trouver une manière subtile d’arrêter le processus électoral ainsi pouvoir reporter les élections.

Le pouvoir pourra alors prendre le temps nécessaire pour inverser la situation électorale comme en Guinée lors du second tour de l’élection présidentielle entre Alpha Condé et Cellou Dalin Diallo pour organiser le vote des citoyens à son profit.

Il ne faut surtout pas que l’idée de report vienne du pouvoir.

D’autres, de la société civile, des leaders se réclamant de l’opposition, des journalistes, des experts étrangers pourraient s’en charger.

Il y a encore plus subtil, saisir au vol les multiples errements du processus électoral brandis par un candidat ou des groupes de candidats lésés pour en faire l’arme fatale pour stopper le processus électoral.

Le pouvoir semble se diriger avec la probable mise en place de la Commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS vers le discrédit, l’humiliation revancharde et la mise à mort volontaire ou forcée du Conseil constitutionnel.

Cette liquidation programmée, du fait du ralliement du groupe BBY, stoppera le processus électoral.

En effet, le pouvoir saisit cette requête légitime du PDS de création d’une commission d’enquête parlementaire pour en faire l’outil de mise à mort du Conseil constitutionnel.

Le Sénégal entrera alors définitivement dans l’ère de l’illégalité constitutionnelle, de la prolongation illégale du mandat présidentiel et qui sait, d’une nouvelle troisième candidature ?

Nous devons être vigilants, ce qui se passe, à quelques semaines du 25 février 2024, n’est pas anodin.

C’est une tentative délibérée du pouvoir de voler la victoire au peuple.

Nous devons de toutes nos forces refuser l’arrêt du processus électoral et le report des élections.

Non à la tentative de coup d’État institutionnel !

Je vous souhaite une excellente journée sous la protection divine. Juma Mubaarak.

NB: l’expression « le candidat désigné par PROS » désigne simplement le candidat des innommables.

Dakar, vendredi 26 janvier 2024
Prof Mary Teuw Niane

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle Sénégalaise : Le conseil constitutionnel invoque une condamnation pour diffamation

Le Conseil Constitutionnel Sénégalais a annoncé samedi soir le rejet de la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cette décision repose sur une condamnation préalable du leader de l’opposition à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

Dans sa déclaration, le Conseil Constitutionnel a souligné que cette condamnation rendait Ousmane Sonko inéligible pour une période de cinq ans, conformément à l’article L.30 du Code électoral sénégalais. Cette annonce a des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais, alors que Sonko était considéré comme l’un des prétendants sérieux au fauteuil présidentiel.

L’absence d’une attestation de versement de la caution, pointée du doigt dans le dossier de Sonko, a été attribuée par le Conseil à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Le Conseil a affirmé que la CDC avait reçu le chèque certifié d’Ousmane Sonko, émis une quittance le 30 novembre 2023, mais avait refusé de lui remettre une attestation.

Malgré ces points en faveur de Sonko, le Conseil Constitutionnel a maintenu son rejet en soulignant que l’absence de certaines pièces dans son dossier n’était pas imputable à sa volonté, mais à des circonstances indépendantes de son contrôle.

Réactions suite à la décision du Conseil Constitutionnel : Entre reconnaissance et interrogations

Dans la foulée de la décision du Conseil Constitutionnel concernant la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, les réactions se multiplient. Alioune Tine, défenseur des droits de l’homme et acteur de la société civile, a partagé ses impressions dans une analyse approfondie.

M. Tine, tout en saluant la conformité de la décision du Conseil Constitutionnel avec le droit, souligne l’effort de cette institution pour relever le défi de l’état de droit. Il met en lumière la dénonciation de l’attitude de la Direction générale des élections (DGE) et de la Commission de contrôle des parrainages (CDC) qui, selon lui, ont fait délibérément obstruction à la candidature d’Ousmane Sonko. Cette reconnaissance des préoccupations soulevées par ceux qui ont perçu ces actes comme des prises de position partisanes en faveur du pouvoir actuel met en exergue la nécessité de garantir l’impartialité de l’administration dans le processus électoral.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel pour des raisons légales

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annoncé le rejet de la requête de l’opposant Ousmane Sonko pour participer à l’élection présidentielle de 2024, citant des motifs juridiques. Cette décision découle de la condamnation de Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis dans une affaire de diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Kan Niang.

Les sept membres du Conseil constitutionnel ont précisé que, conformément à l’article L.125 du Code électoral, ils effectuent toutes les vérifications nécessaires pour s’assurer de la validité des candidatures. La condamnation d’Ousmane Sonko dans une affaire de diffamation le rend inéligible pendant 5 ans, en vertu de l’article L.30 du Code électoral. Ainsi, la requête d’Ousmane Sonko a été rejetée.

Le Conseil constitutionnel a également abordé l’absence de l’attestation confirmant le versement de la caution, un élément qui a conduit à l’irrecevabilité de la candidature de Sonko. Ils ont déclaré que cette absence était imputable à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), qui avait reçu le chèque certifié de Sonko mais avait refusé de lui remettre une attestation.

Le Conseil constitutionnel a souligné que, bien que le contrôle des parrainages soit une condition nécessaire pour la recevabilité des candidatures, il n’est pas suffisant en soi. Ils ont noté que le dossier de Sonko ne contenait pas toutes les pièces exigées par la loi, mais que cette lacune ne pouvait pas lui être reprochée, car elle était indépendante de sa volonté.

Ousmane Sonko avait introduit une requête après avoir été écarté de la course à la présidentielle au stade du parrainage. Cette décision du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024.

Des partisans de Karim Wade devant le Conseil constitutionnel en réaction aux rumeurs de rejet de sa candidature

Des partisans de Karim Wade se sont rassemblés devant les locaux du Conseil constitutionnel ce samedi matin, en réaction aux rumeurs persistantes concernant le possible rejet de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle du 25 février. Des informations non confirmées font état d’une décision imminente du Conseil constitutionnel, qui aurait rejeté tous les recours déposés après la publication de la liste provisoire des candidats.

Selon des sources relayées par le journal L’EnQuêtePlus, le Conseil constitutionnel aurait déjà pris sa décision, notamment en ce qui concerne le recours déposé par Thierno Alassane Sall concernant la double nationalité de Karim Wade.

Un groupe de partisans, principalement des femmes, arborant des t-shirts, casquettes et foulards à l’effigie de Karim Wade, s’est rendu devant le Conseil constitutionnel. Après plusieurs heures d’attente, la police a sommé les manifestants de quitter les environs du Conseil constitutionnel.

La situation reste tendue, avec une attente palpable parmi les partisans de Karim Wade. La publication de la liste définitive des candidats retenus est prévue au plus tard à minuit ce 20 janvier 2024. Les partisans de Karim Wade restent vigilants et espèrent une décision favorable de la plus haute juridiction du pays.

Contentieux électoral : Amadou Ba conteste la candidature de Diomaye Faye devant le Conseil constitutionnel

Le document souligne que l’article 821 du COCC concerne principalement les associations d’éducation et culturelles, mais que l’article 2 de la loi N 68-08 du 26 mars 1968, modifiant le COCC, étend cette restriction aux dirigeants de partis politiques dissous. Ces derniers sont limités à réaliser des actes nécessaires pour la liquidation du parti ou pour contester les décisions administratives ou judiciaires relatives à la dissolution.

Il est argumenté dans le document d’Amadou Ba que les dirigeants de partis dissous ne peuvent réaliser aucun acte en dehors de ces contextes spécifiques. Le document souligne également la gravité des faits ayant conduit à la dissolution de PASTEF, estimant qu’ils menacent l’ordre public, la démocratie et les fondements des institutions républicaines. Il est évoqué que de telles infractions devraient entraîner des conséquences selon l’article 81-2ème du Code Pénal, qui définit le complot en cas de résolution d’agir concertée entre deux ou plusieurs personnes.

Amadou Ba demande, sur la base de ces arguments et dispositions légales, l’invalidation de la candidature de Diomaye Faye à l’élection présidentielle. L’affaire sera désormais examinée par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral en cours.

Contentieux électoral au Conseil Constitutionnel : Amadou Ba dépose des réclamations contre plusieurs candidatures

À l’approche des élections, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, a engagé des démarches juridiques en déposant des réclamations auprès du greffe du Conseil Constitutionnel. Me Amadou Sall, avocat représentant les intérêts d’Amadou Ba au sein de cette coalition, s’est présenté au siège du Conseil Constitutionnel pour officialiser cette procédure et assurer le respect de certains principes électoraux.

Sans entrer dans les détails, Me Sall a expliqué que ces réclamations visaient à garantir le respect de principes fondamentaux du processus électoral. Cependant, il a choisi de laisser au Conseil Constitutionnel la responsabilité de divulguer les détails spécifiques des réclamations ainsi que les noms des candidats visés.

Les informations obtenues indiquent que les réclamations d’Amadou Ba concernent les candidatures de Bassirou Diomaye Faye, d’Aly Ngouille Ndiaye et de Mahammed Boun Abdallah Dionne. Ces personnalités politiques, actives au sein de l’arène politique sénégalaise, se retrouvent ainsi au centre d’un contentieux qui promet d’ajouter une dimension supplémentaire à la campagne électorale en cours.

Le Conseil Constitutionnel, en tant qu’organe chargé de statuer sur les contentieux électoraux, devrait examiner ces réclamations dans les prochains jours et rendre sa décision avant la date limite du 20 janvier. Ces procédures revêtent une importance cruciale, car elles pourraient influencer la configuration finale des candidatures admises pour les élections à venir.

Ce contentieux électoral souligne l’importance du respect des règles électorales et du rôle crucial joué par le Conseil Constitutionnel dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les décisions à venir auront un impact significatif sur le paysage politique sénégalais, suscitant l’attention des citoyens et des observateurs à l’approche du scrutin. L’issue de ces réclamations déterminera également dans quelle mesure les élections se dérouleront dans un climat de transparence et de confiance.

Mary Teuw Niane dépose un recours au Conseil Constitutionnel et exclut la possibilité d’un report de l’élection

La vague de dépôt de recours se poursuit au Conseil Constitutionnel, avec cette fois-ci la démarche de Mary Teuw Niane, candidat de la coalition MTN et professeur à l’université. Accompagné de son mandataire, il a déposé une requête renouvelant celle déposée en début janvier, contestant ainsi son élimination de la course présidentielle.

Le professeur a souligné que suite à la vérification de son dossier, deux procès-verbaux lui ont été remis, l’un indiquant 51 267 parrains lors du dépôt du dossier, et l’autre mentionnant 51 254 parrains lors du contrôle des parrainages. Face à cet écart de 13 parrains, Mary Teuw Niane demande une révision de son dossier.

Il a également noté le nombre important de recours déposés, justifié par « énormément d’irrégularités » et de constats insatisfaisants pour les candidats ou leurs mandataires. Selon lui, c’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal que l’on observe autant de requêtes et de recours.

Malgré le temps court, Mary Teuw Niane a insisté sur le respect du droit de tous les candidats, qu’ils soient libres ou en détention, citant les cas d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Il a exprimé le besoin de prévenir les contentieux postélectoraux en répondant aux exigences de tous les candidats.

Cependant, le candidat écarté a réaffirmé son opposition à tout report de l’élection présidentielle, soulignant la tradition de respect de cette élection au Sénégal et insistant sur le maintien de cette pratique.

Les candidats recalés multiplient les recours au Conseil Constitutionnel : Alioune Sarr et Abdoulaye Mady Ndiaye dans la course

Le dépôt des réclamations se poursuit au greffe du Conseil Constitutionnel, suite à la publication de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle du 25 février. Parmi les personnalités politiques ayant déposé un recours figure l’ancien ministre Alioune Sarr, dont le mandataire, Mamadou Ndiaye, a déclaré que l’objectif est de demander aux sages du Conseil Constitutionnel de réétudier le dossier de parrainage de son candidat.

Selon le mandataire, lors du contrôle des parrains, toute la région de Kaffrine aurait été éliminée, et dans le cas de la région de Louga, les parrainages obtenus auraient été attribués à la région de Ziguinchor. Une autre irrégularité soulevée concerne la non-identification de 32 920 parrains ayant participé aux dernières élections.

Alioune Sarr conteste ainsi son rejet et demande la réintégration de ses milliers de parrains considérés comme non-identifiés dans le fichier électoral. Ces démarches font partie des efforts visant à garantir l’équité dans le traitement des dossiers de parrainage.

Abdoulaye Mady Ndiaye, candidat déclaré, a également déposé une réclamation, exprimant son désir de voir le processus de parrainage repris. Son mandataire a souligné l’inégalité perçue dans les lois l57 et l127, appelant à des réformes pour assurer une plus grande égalité entre les différents candidats.

Cette multiplication des recours souligne les enjeux importants liés à la validation des candidatures et la nécessité de réformes pour garantir un processus électoral plus équitable. Les prochains jours verront probablement d’autres candidats exprimer leurs préoccupations et déposer des réclamations pour faire valoir leurs droits

Les recours des candidats recalés devant le Conseil Constitutionnel : Quelles chances d’aboutissement ?

Suite à la publication de la liste des candidats ayant passé la vérification du parrainage, le greffe du Conseil constitutionnel est actuellement saisi de réclamations émanant des candidats recalés. Parmi eux, des personnalités politiques telles que Mouhamed Ben Diop de la coalition « Pass Pass » et Me Moussa Diop, qui ont déposé des recours pour demander un réexamen de leur dossier de parrainage.

Cependant, les chances d’aboutissement de ces recours sont sujettes à débat. L’enseignant-chercheur en Droit public, Papa Moussa Saliou Guéye, souligne que bien que chaque candidat ait le droit de déposer un recours, cela ne garantit pas automatiquement son succès. Il insiste sur le fait que le demandeur doit fournir des preuves convaincantes pour étayer sa réclamation.

Guéye souligne que le Conseil constitutionnel, en examinant les recours, doit pouvoir mener une analyse approfondie des preuves présentées. Si les preuves sont insuffisantes, les recours ont peu de chances d’aboutir. Le spécialiste en droit public exprime un certain pessimisme quant à l’issue positive de la plupart des recours, indiquant que, dans la réalité, la quasi-totalité des recours n’ont que peu de chances d’aboutir devant le Conseil constitutionnel.

Il est donc crucial pour les candidats recalés de fournir des éléments probants et convaincants afin d’accroître leurs chances d’obtenir satisfaction devant l’instance juridique. Le processus en cours met en lumière la complexité et les enjeux entourant la validation des candidatures dans le contexte électoral.

Affaire de la double nationalité : Thierno Alassane Sall conteste la candidature de Karim Wade et saisit le Conseil constitutionnel

L’affaire de la double nationalité continue de faire des vagues dans le paysage politique sénégalais à l’approche de l’élection présidentielle de février 2024. Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs, a décidé de ne pas rester en marge et de contester la candidature de Karim Wade.

S’appuyant sur les dispositions constitutionnelles qui exigent une nationalité exclusivement sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle, Thierno Alassane Sall a annoncé qu’il déposerait un recours au Conseil constitutionnel demain mardi. Selon lui, cette exigence vise à garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère.

« Au nom de la Constitution et du peuple, fidèle aux valeurs que j’ai toujours défendues, je déposerai demain un recours au Conseil constitutionnel pour le respect des dispositions de notre charte fondamentale », a déclaré Thierno Alassane Sall.

Cette contestation intervient après que Karim Wade ait évoqué la question de sa nationalité, citant ses « sources ». Cependant, ces affirmations ont été démenties par la formation de Me Abdoulaye Wade. Un article récent de Seneweb, appuyé par des documents, a révélé que le candidat du PDS est effectivement inscrit sur le fichier électoral français.

L’évolution de cette affaire promet d’ajouter une dimension particulière à la campagne présidentielle et de susciter des débats sur la scène politique sénégalaise. Restez informés pour les développements ultérieurs de cette situation complexe.

Recours de Mouhamed Ben Diop au conseil constitutionnel : Demande de réexamen de son dossier de parrainage

Mouhamed Ben Diop, leader de la coalition « Pass Pass », a officiellement déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel suite au rejet de sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans ce recours, le candidat recalé sollicite un réexamen de son dossier de parrainage, remettant en question les circonstances du rejet de sa candidature.

Le mandataire de Mouhamed Ben Diop, Ousmane Cass Ndao, a souligné un incident technique lors de l’analyse du parrainage de leur candidat. Selon lui, la machine chargée de l’analyse s’est arrêtée à 6%, forçant la commission à la redémarrer. Ces détails, jugés importants par l’équipe de Mouhamed Ben Diop, ne figurent pas dans le procès-verbal fourni par la commission de contrôle.

Par ailleurs, l’équipe de Mouhamed Ben Diop continue de contester le grand nombre de parrains introuvables dans le fichier, y compris celui du candidat lui-même, considérant cette situation comme « aberrante ».

Le Conseil Constitutionnel a ouvert ses portes les 15 et 16 janvier pour recevoir les recours des candidats contestant la liste provisoire publiée le 12 janvier, laquelle compte 21 candidats retenus. Les sept sages du Conseil devront se prononcer sur ces recours avant la date butoir du 20 janvier, moment prévu pour la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle de février 2024.

Réintégration de Sonko dans la Présidentielle : Le Conseil constitutionnel annule la radiation pour contumace

Dans une déclaration récente, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, a affirmé que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace d’Ousmane Sonko, suite à la publication de la liste des 21 candidats à l’élection présidentielle.

Amadou Ba souligne un aspect crucial que les analystes n’ont pas suffisamment mis en avant : le Conseil constitutionnel, dans sa décision arrêtant et publiant la liste des candidats, a réintégré Ousmane Sonko dans le fichier électoral, lui reconnaissant ainsi l’intégralité de ses droits civiques.

Dans son post complet, Amadou Ba explique que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace de Sonko, soulignant que tout ce qui est reproché à sa candidature est le défaut de l’attestation de caution, que le directeur de la Caisse des dépôts aurait illégalement bloquée en estimant que Sonko ne figurait pas sur le fichier électoral.

Le Conseil constitutionnel, en excluant la radiation, la contumace et le pourvoi de l’État contre l’ordonnance du Président du Tribunal HCD, a selon Amadou Ba, considéré que la candidature de Sonko n’est viciée que par le défaut de caution.

Amadou Ba indique que le recours a été déposé avec les preuves de la prétendue forfaiture du directeur général de la CDC (Caisse des dépôts et consignations).

Cette décision du Conseil constitutionnel pourrait avoir un impact significatif sur la campagne électorale en cours, remettant en selle la candidature d’Ousmane Sonko. La réintégration de Sonko dans le processus électoral soulève des questions importantes sur la légitimité des actions qui ont pu entacher sa candidature, mettant en lumière le rôle crucial des institutions juridiques dans le processus démocratique du pays.

La scène politique sénégalaise est maintenant témoin d’un nouveau développement, avec des implications potentielles pour le paysage électoral et les dynamiques en jeu dans la course à la présidence.

Senego

Me Mame Adama Guèye dénonce une « dérive » de la commission de contrôle des parrainages : Le Conseil Constitutionnel interpellé sur la procédure

L’avocat émérite Me Mame Adama Guèye a vivement critiqué la commission de contrôle des parrainages au Sénégal, soulignant ce qu’il qualifie de « dérive » dans le traitement des dossiers de candidature. Plus de 72 candidats ont été éliminés par la commission, suscitant des interrogations quant à la légitimité de cette décision. Me Mame Adama Guèye pointe du doigt une violation des compétences du Conseil Constitutionnel et propose une réorganisation de la procédure.

Une compétence réservée au Conseil Constitutionnel :

Selon Me Mame Adama Guèye, la commission de contrôle a outrepassé ses prérogatives en se prononçant sur la recevabilité des candidatures avant même que le Conseil Constitutionnel ne rende sa décision. Il insiste sur le fait que la seule juridiction habilitée à statuer sur ces questions est le Conseil Constitutionnel. Cette démarche, selon lui, crée un déséquilibre dans le processus de validation des candidatures.

Erreur procédurale soulignée :

L’avocat souligne une lacune dans l’ordonnancement procédural, estimant que la commission de contrôle aurait dû être saisie après que le Conseil Constitutionnel ait eu connaissance des dossiers et rencontré des difficultés techniques. Il propose une alternative où le Conseil Constitutionnel, après avoir examiné l’ensemble des dossiers, aurait rendu une décision provisoire basée sur un contrôle formel de recevabilité. Une commission technique aurait ensuite été sollicitée pour un contrôle plus approfondi, les résultats devant être soumis au Conseil Constitutionnel.

Rappel des principes juridictionnels :

Me Mame Adama Guèye rappelle les principes juridictionnels, soulignant que l’élimination d’un candidat doit découler de l’exercice du pouvoir juridictionnel du Conseil Constitutionnel, qui n’a pas encore statué dans ce cas précis. Il met en lumière le caractère prématuré des décisions de la commission de contrôle, exposant ainsi les candidats à des éliminations irrémédiables avant même que la juridiction compétente ne se prononce.

La critique de Me Mame Adama Guèye soulève des questions fondamentales sur la procédure de contrôle des parrainages au Sénégal. Les propositions de réorganisation suggérées par l’avocat mettent en lumière l’importance de respecter les principes juridictionnels et de garantir un processus transparent et équitable pour l’évaluation des candidatures. Reste à voir comment les autorités réagiront à ces observations, alors que le Conseil Constitutionnel a anticipé sa décision initialement prévue pour le 20 janvier.

Décisions du Conseil Constitutionnel Sénégalais sur les candidatures Présidentielles : 69 déclarées irrecevables, droit de réclamation accordé

Le Conseil constitutionnel annonce la liste des candidats retenus et les 69 candidatures jugées irrecevables pour l’élection présidentielle

Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu public ses décisions concernant les candidatures à l’élection présidentielle lors de sa séance du 12 janvier 2023. En plus de dévoiler les noms des 21 candidats retenus, la juridiction a également publié la liste des 69 candidats dont les candidatures ont été déclarées irrecevables.

Les candidats concernés par cette décision ont la possibilité de faire des réclamations contre la liste des candidats retenus. Ils disposent d’un délai de 48 heures, soit jusqu’aux 15 et 16 janvier, pour déposer leurs réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ce dernier aura ensuite trois jours pour examiner l’ensemble des recours avant de rendre sa décision finale.

La publication de la liste des candidats irrecevables souligne l’importance des procédures de vérification des dossiers de candidature pour garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Les prochains jours seront cruciaux alors que les candidats contestataires exerceront leur droit de réclamation, mettant ainsi en avant le rôle du Conseil constitutionnel dans l’assurance de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

La liste complète des candidats retenus et des candidatures jugées irrecevables sera rendue publique à l’issue du délai imparti pour les réclamations et des délibérations du Conseil constitutionnel.

Voici la liste

Conseil Constitutionnel : voici la liste arrêtée des candidats

Le Conseil Constitutionnel vient de rendre publique la liste des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février « par décision n 1/E/2024 rendue le vendredi 12 janvier 2024 ». Comme déjà connu, ils sont au nombre de 21. La liste arrêtée est publiée au greffe. 

A partir de ce vendredi, le Conseil Constitutionnel pourra recevoir les réclamations conformément aux dispositions de l’article L.127 du Code électoral. « Le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat dans les 48 heures suivant le jour de l’affichage » rappelle t-on. 
Dans un communiqué parvenu à le Dakarois, l’on précise que « le greffe du Conseil constitutionnel recevra les réclamations les lundi 15 et mardi 16 janvier 2024 de 8 heures à 17 heures ».
Toutefois, « les réclamations déposées en dehors du délai fixé par l’article L.127 précité sont prématurées ou tardives et ne seront pas examinées »


Voici la liste des candidats ayant validé officiellement leur parrainage. 
1) Boubacar CAMARA:
2) Cheikh Tidiane DIEYE:
3) Déthié FALL
4) Daouda NDIAYE:
5) Karim Meïssa WADE:
6) Habib SY:
7) Khalifa Ababacar SALL:
8) Anta Babacar NGOM,
9) Amadou BA
10) Rose WARDINI:
11) Idrissa SECK:
12) Aliou Mamadou DIA
13) Serigne MBOUP,
14) Papa Djibril FALL.;
15) Mamadou Lamine DIALLO:
16) Mahammed Boun Abdallah DIONNE:
17) El Hadji Malick GAKOU,
18) Aly Ngouille NDIAYE;
19) El Hadji Mamadou DIAO:
20) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE:
21) Thierno Alassane SALL

Polémique autour du contrôle des parrainages au conseil constitutionnel : Un expert électoral pointe du doigt l’opacité du fichier utilisé par les 7 sages

La controverse entourant le contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel au Sénégal prend de l’ampleur, alimentée par les allégations de candidats écartés de la course, qui remettent en question la fiabilité du fichier utilisé par les 7 sages. Un expert en système électoral, Bakar Ndiaye, s’est exprimé sur cette affaire, soulignant une nébuleuse entourant le fichier en question.

Sur les ondes de RFM, Bakar Ndiaye a soulevé des interrogations sérieuses quant à la validité du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages. Selon lui, les rapports émis par le Conseil constitutionnel, indiquant que des personnes détenant des pièces ne figurent pas dans le fichier électoral, sont dépourvus de logique.

« Le Conseil constitutionnel sort des rapports pour nous dire que des personnes détenant des pièces ne figurent pas au niveau du fichier électoral. Ça, aucune logique ne pourrait expliquer cette situation. C’est pourquoi je dis que le communiqué de la CENA confirme ce qui se passe, parce que si la CENA nous dit qu’elle ne dispose pas d’un fichier consolidé, c’est-à-dire qu’elle n’a à sa disposition que le fichier des législatives de 2022, cela veut dire qu’actuellement, au Sénégal, il n’existe pas un fichier consolidé pour la Présidentielle de 2024 et c’est ce même fichier qui devait servir pour le parrainage. C’est une véritable nébuleuse », a déclaré l’expert.

Bakar Ndiaye a continué en expliquant que les cas rapportés par le Conseil constitutionnel ne peuvent découler que d’une procédure spécifique, suggérant que le contrôle des parrainages s’est effectué sans le fichier électoral entre les parrains, ce qui soulève des incohérences troublantes.

Face à cette polémique, l’expert électoral préconise une concertation urgente sur la question du fichier électoral en vue d’atteindre un consensus. Il appelle le ministère de l’Intérieur à présenter les derniers fichiers consolidés à toutes les parties prenantes pour validation, soulignant que le fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages ne devrait pas être considéré comme fiable.

Le contrôle des fiches de parrainages au Conseil constitutionnel a récemment pris fin, avec seulement 21 candidats validés en attendant la publication de la liste définitive, alimentant davantage les débats autour de la transparence du processus électoral.

Vérification des candidatures présidentielles au Sénégal : Le conseil constitutionnel dans la dernière phase

À la suite de la clôture du processus de collecte des parrainages pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, le Conseil constitutionnel entre maintenant dans la phase de vérification des dossiers de candidature. La première étape a été la vérification initiale des parrainages, qui a conduit à la validation provisoire de 21 candidatures.

Cependant, conformément à l’article 221 de la Loi n°2021‐35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral, le Conseil constitutionnel doit examiner, dans un délai de 10 jours à compter du 10 janvier, d’autres pièces requises pour la candidature de chaque postulant. Ces documents comprennent :

1. Certificat de nationalité : Une preuve de la nationalité sénégalaise du candidat.

2. Photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO : La carte d’identité biométrique qui sert également de carte d’électeur.

3. Extrait d’acte de naissance : Un document récent datant de moins de six mois.

4. Bulletin n°3 du casier judiciaire : Un document récent datant de moins de trois mois.

5. Attestation d’investiture : Délivrée par un parti politique, une coalition de partis politiques ou une entité regroupant des personnes indépendantes, attestant de l’investiture du candidat.

6. Liste des électeurs parrains : Présentée sur fichier électronique et en support papier, avec des exigences spécifiques en termes de représentation régionale et de pourcentage par rapport au fichier général.

7. Déclaration sur l’honneur de conformité constitutionnelle et de nationalité exclusive :** Une attestation de la conformité de la candidature avec les articles 4 et 28 de la Constitution, et de la possession exclusive de la nationalité sénégalaise.

8. Déclaration sur l’honneur de conformité fiscale : Attestation de régularité vis-à-vis de la législation fiscale sénégalaise.

9. Quittance de dépôt du cautionnement : Confirmation du dépôt du cautionnement, accompagnée d’une attestation du Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

Il est essentiel de noter que tout dossier incomplet à l’expiration des délais fixés entraînera l’irrecevabilité de la candidature. En cas d’irrecevabilité, le cautionnement déposé par le candidat sera remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.

Le Conseil constitutionnel a l’intention d’annoncer officiellement les candidats retenus pour l’élection présidentielle au plus tard le 20 janvier. Cela marquera une étape cruciale dans le processus électoral au Sénégal.

Trois candidats éliminés d’office par le conseil constitutionnel : Les raisons dévoilées

La scène politique sénégalaise connaît un nouveau développement majeur alors que la commission instaurée par le Conseil constitutionnel poursuit son examen des parrainages dans le cadre de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Après une première vérification des parrainages soumis par les candidats, la commission a dévoilé que certains d’entre eux devaient compléter leurs parrainages pour être éligibles. Cependant, trois candidats n’ont pas réussi à régulariser leur situation dans les délais impartis, les excluant ainsi de la course présidentielle.

Les candidats Aliou Camara (Docteur Aliou Camara 2024 Jappo Dekkal Yakkar), Papa Momar Ngom (Joyanti 2024) et Amadou Seck (Les AS de la nation / ASN) ont été éliminés d’office, leurs dossiers de régularisation n’ayant pas été déposés avant la date limite fixée par le Conseil constitutionnel, soit le lundi 8 janvier.

Cette échéance cruciale avait été établie comme un ultimatum pour les candidats afin de mettre à jour et compléter leurs parrainages. Cependant, l’absence de dépôt de dossiers de régularisation de la part des trois candidats signifie qu’ils sont désormais exclus de la liste des prétendants éligibles à l’élection présidentielle.

Le Conseil constitutionnel, en instaurant ce processus de vérification rigoureux, cherche à garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Les règles strictes en matière de parrainages visent à s’assurer que les candidats démontrent un soutien significatif et diversifié à travers le pays avant de pouvoir concourir pour la plus haute fonction du pays.

Alors que les candidats restants poursuivent leur parcours électoral, cette élimination de trois prétendants souligne l’importance de la conformité avec les exigences du Conseil constitutionnel dans le cadre de la compétition présidentielle sénégalaise. Les électeurs pourront désormais concentrer leur attention sur les candidats éligibles, tandis que la campagne électorale continue de gagner en intensité en vue du scrutin crucial du 25 février 2024.

Idrissa Seck franchit avec succès l’épreuve des parrainages au Conseil constitutionnel

Le processus de validation des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 se poursuit au sein de la commission dédiée du Conseil constitutionnel. Ce mardi 9 janvier, Idrissa Seck, candidat de la « coalition Idy 2024 », a réussi à valider ses parrainages, franchissant ainsi une étape cruciale en vue de sa participation à la course présidentielle.

Le processus de parrainage, réputé exigeant, a été surmonté avec succès par le camp d’Idrissa Seck. Le nombre total de soutiens recueillis dépasse les 45 000, démontrant l’ampleur du soutien populaire en faveur de sa candidature.

Pour être éligible à l’élection présidentielle, la législation sénégalaise stipule que chaque candidat doit obtenir un minimum de 44 231 parrainages, dont au moins 2 000 parrains répartis sur au moins 7 régions du pays. Idrissa Seck a réussi à dépasser ces seuils, consolidant ainsi sa candidature.

La validation des parrainages est une étape cruciale pour tous les candidats, et la réussite de ce processus renforce la position d’Idrissa Seck en tant que concurrent sérieux dans la course présidentielle à venir.

Il est important de souligner que Idrissa Seck se présente également sous la bannière de la « coalition Idy 2024 », illustrant ainsi sa capacité à rassembler différents acteurs politiques autour de sa candidature. La confirmation de ses parrainages marque un jalon significatif dans la préparation de sa campagne électorale, mettant en lumière l’importance de la mobilisation et du soutien populaire dans le paysage politique sénégalais.

Mamadou Touré, l’homme derrière le logiciel de parrainage controversé du conseil constitutionnel Sénégalais

Le logiciel de parrainage utilisé par le Conseil constitutionnel du Sénégal pour la vérification des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024 suscite des critiques, notamment de la part de l’opposition. Au cœur de cette controverse se trouve Mamadou Touré, chef du service informatique du Conseil constitutionnel et responsable du logiciel en question.

Peu connu du grand public et du milieu politique, Mamadou Touré a marqué ses débuts académiques dans les années 1980 à l’Université de Dakar avant de poursuivre ses études à l’Université Paris Dauphine en France. C’est là qu’il a obtenu un DESS en Informatique de Gestion, démontrant une expertise approfondie dans l’application informatique aux processus de gestion.

En 2007, Mamadou Touré a pris un tournant significatif en contribuant au Programme sectoriel justice (CEDAF), où il a piloté des projets métiers et apporté son soutien à la mise en place d’un système d’informations judiciaire performant. Cette expérience a enrichi son expertise, en particulier dans le déploiement de solutions informatiques complexes au sein des institutions étatiques.

Cependant, malgré son expérience, le logiciel de parrainage supervisé par Mamadou Touré est critiqué pour son manque de transparence et sa fiabilité présumée. Des problèmes ont été signalés, notamment l’incapacité du logiciel à reconnaître certains électeurs, y compris des candidats confirmés comme Mohamed Ben Diop et l’ex-ministre Mary Teuw Niane. Ces problèmes soulèvent des interrogations sur la version du fichier électoral utilisé par le logiciel et suscitent des inquiétudes quant à la crédibilité du processus de vérification des parrainages pour l’élection présidentielle à venir.

Un informaticien met en lumière les failles du système de parrainage au conseil constitutionnel

L’informaticien Abdou Diarra Cissé a récemment soulevé des préoccupations majeures concernant le processus de vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel au Sénégal. Selon ses déclarations, le système présente des irrégularités et un manque de transparence, mettant en doute l’intégrité du processus électoral.

Après une analyse approfondie des résultats de la vérification des parrainages, Abdou Diarra Cissé, qui agit au nom du candidat « Mansour 2024 », a affirmé avoir constaté que de nombreux parrains considérés comme non-identifiés dans le fichier électoral étaient pourtant conformes. Cette révélation jette une ombre sur la légitimité du processus de collecte des parrainages, remettant en question la fiabilité des critères utilisés par le Conseil constitutionnel.

La coalition politique « Mansour 2024 » a organisé une conférence de presse ce lundi pour partager ces conclusions inquiétantes. Lors de cette rencontre, des représentants de la coalition ont exposé en détail les résultats de l’analyse effectuée par l’informaticien, mettant en évidence des failles apparentes dans le système de vérification des parrainages.

Des Parrains Non-Identifiés, mais Conformes : L’informaticien a spécifiquement noté que des individus considérés comme des parrains non-identifiés sur le fichier électoral se sont avérés être conformes aux critères requis pour la validation des parrainages. Cette constatation soulève des questions fondamentales sur la fiabilité des données utilisées par le Conseil constitutionnel et suscite des inquiétudes quant à la possibilité d’erreurs systémiques.

Manque de Transparence dans le Processus : Abdou Diarra Cissé a également mis en avant le manque de transparence dans le processus de vérification des parrainages. Il a appelé à une révision urgente des méthodes utilisées par le Conseil constitutionnel, soulignant l’importance de garantir un processus électoral équitable et transparent.

Réaction de la Coalition « Mansour 2024 » : La coalition politique « Mansour 2024 » a exprimé son mécontentement face à ces révélations et a appelé à une action immédiate pour remédier aux failles constatées. Les représentants de la coalition ont souligné l’importance de préserver l’intégrité du processus démocratique et ont demandé des réponses du Conseil constitutionnel.

La situation actuelle souligne l’importance cruciale de garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral, et les allégations de l’informaticien Abdou Diarra Cissé pourraient avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système politique du pays. Des développements ultérieurs sont attendus à mesure que cette affaire évolue. Les citoyens et les observateurs attentifs surveilleront de près les réponses du Conseil constitutionnel et les actions de la coalition « Mansour 2024 » dans les jours à venir.

Conseil constitutionnel : Clôture de l’examen des dossiers de régularisation des parrainages

La journée a marqué la fin de la période cruciale pour les candidats en lice pour le « deuxième tour » de l’élection présidentielle au Sénégal. Les représentants des candidats initialement écartés ont déposé ce matin les pièces manquantes nécessaires pour régulariser les parrainages jugés invalides.

Sous la direction de Mimi Touré, candidate de la coalition Mimi2024, les candidats recalés ont exhorté le Conseil constitutionnel à favoriser la régularisation de tous les parrainages précédemment rejetés. La pression monte à mesure que la date fatidique du 20 février approche, jour où la liste finale des candidats à l’élection présidentielle de 2024 sera officiellement dévoilée.

Sur les 93 dossiers de candidature initiaux, seulement neuf candidats ont réussi à passer au premier tour. Parmi eux figurent Boubacar Camara, Déthie Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalifa Sall, et Pr Daouda Ndiaye. Soixante-deux candidats ont été recalés au cours de cette étape du processus électoral.

Aly Ngouille Ndiaye attire l’attention du conseil constitutionnel sur le fichier électoral

En pleine période de complétion des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel, l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye a soulevé des inquiétudes concernant le fichier électoral lors de son passage. Il a déclaré publiquement : « Nous avons fait tout ce qu’il fallait. Nous attendons désormais la réaction des 7 Sages. »

Aly Ngouille Ndiaye a attiré l’attention sur des anomalies détectées dans le fichier électoral, mettant en lumière des cas où des individus n’apparaissent plus sur le fichier alors qu’ils avaient voté l’année précédente. Il a spécifiquement mentionné le cas du Pr Ben Diop et d’autres personnes exclues du fichier malgré leur présence en 2022, soulignant la nécessité d’une correction.

Le leader de la coalition « Aly Ngouille 2024 » a exprimé son attente d’une réponse rapide aux préoccupations soulevées, indiquant que les autorités compétentes ont jusqu’au 20 janvier pour fournir une liste corrigée. Il a rappelé avoir obtenu la validation de 43 137 parrains lors de sa candidature.

Cette déclaration d’Aly Ngouille Ndiaye souligne les défis actuels liés au fichier électoral et met en évidence l’importance accordée à la correction des anomalies pour garantir l’intégrité du processus électoral à venir.

Conseil constitutionnel : Me Ciré Clédor expulsé de la salle…

L’examen du dossier d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a été marqué par un incident impliquant Me Ciré Clédor Ly, le mandataire du leader de l’ex-Pastef. Selon les informations rapportées, Me Ciré Clédor Ly aurait été expulsé de la salle par le président du Conseil constitutionnel, Badio Camara.

Les faits se sont déroulés lors de la convocation de Me Ciré Clédor Ly pour la vérification du dossier d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel ce vendredi. À son arrivée, il aurait été informé par Badio Camara que leur dossier ne serait pas examiné en raison de son incomplétude.

Face à cette décision, Me Ciré Clédor Ly aurait demandé des explications sur les raisons de l’incomplétude du dossier. Cependant, le président Badio Camara aurait répondu que les raisons lui seraient communiquées ultérieurement. Face à l’insistance de Me Ciré Clédor Ly, Badio Camara aurait appelé les gendarmes pour le faire expulser de la salle.

Cette situation soulève des interrogations et suscite des réactions, notamment de la part de Me Masokhna Kane, qui annonce un recours contre la décision du Conseil constitutionnel. L’incident met en lumière les tensions et les controverses entourant le processus électoral au Sénégal.

Invalidation de la candidature d’Aida Mbodji : Les parrainages non conformes selon le conseil constitutionnel

La candidature d’Aida Mbodji a été invalidée suite à l’examen de son dossier par la Commission de contrôle des parrainages. Le mandataire de la candidate a indiqué que le Conseil constitutionnel a informé que les militants qui ont parrainé Aida Mbodji ne figuraient pas dans le fichier électoral à leur disposition.

Selon le mandataire, cette non-conformité a conduit à l’élimination d’office de la candidature d’Aida Mbodji. Il a précisé que le Conseil constitutionnel a souligné l’absence des militants dans le fichier qui était à la disposition de la candidate.

Cette décision met fin à la participation d’Aida Mbodji à l’élection présidentielle de 2024, marquant une étape cruciale dans le processus de contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le conseil constitutionnel : Un dossier jugé « non complet »

L’avocat Me Clédor Ly a annoncé lors d’une prise de parole devant le Conseil constitutionnel que la candidature d’Ousmane Sonko aux élections a été rejetée. Selon Me Clédor Ly, le Conseil constitutionnel a jugé le dossier de candidature de Sonko comme « non complet ».

Des informations provenant du dossier indiquent que certains documents essentiels étaient absents, notamment une attestation devant être délivrée par la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC). La CDC aurait refusé de fournir cette attestation, invoquant le fait qu’Ousmane Sonko ne figurait pas sur les listes électorales. De plus, les fiches officielles de parrainage, à être fournies par la Direction Générale des Élections (DGE), manquaient également dans le dossier. La DGE aurait cité les mêmes raisons que la CDC pour ne pas délivrer ces documents.

Ousmane Sonko avait été condamné par contumace pour corruption de la jeunesse, mais il a par la suite gagné en justice pour sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, malgré les décisions judiciaires favorables, les autorités ont refusé de le réinscrire, arguant que les ordonnances n’étaient pas définitives, nécessitant une décision de la Cour suprême.

Il est à noter qu’Ousmane Sonko a fait face à une autre affaire judiciaire, distincte de celle pour laquelle il a été condamné par contumace. Bien que cette seconde condamnation puisse potentiellement impacter son éligibilité, des incertitudes persistent quant aux actions de l’État depuis la confirmation de la Cour suprême le 5 janvier 2024.

Parrainage : La Candidature de Sonko invalide, une décision du conseil constitutionnel

Dans le cadre du strict contrôle du parrainage pour l’élection présidentielle de 2024, une nouvelle importante vient de secouer le dossier de Ousmane Sonko. Le Conseil Constitutionnel a pris la décision d’invalider sa candidature en raison d’un dossier incomplet, notamment l’absence cruciale de l’attestation de la Caisse des Dépôts et des Consignations.

La réglementation électorale impose des critères stricts pour la validation des candidatures, et l’absence de cette attestation a été identifiée comme une lacune majeure dans le dossier de Sonko. Cette décision du Conseil Constitutionnel remet en question la participation de Sonko à l’élection présidentielle de 2024, le positionnant comme le principal opposant au régime en place et une possible menace pour le candidat Amadou Ba.

Cette nouvelle développement aura des implications significatives sur le paysage politique et électoral, ouvrant la voie à des ajustements et des réactions de la part des partis politiques et des électeurs. Le processus électoral au Sénégal continue d’évoluer, et cette décision contribuera certainement à façonner le paysage politique à l’approche des élections.

Aminata Touré dénonce une prétendue tricherie au conseil constitutionnel et menace de porter plainte

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle, a accusé le Conseil constitutionnel d’une « grande tricherie » lors de la vérification de ses parrainages. La commission de contrôle de parrainages aurait signalé une région manquante dans les parrainages d’Aminata Touré, en particulier à Saint-Louis. Cependant, Mimi Touré conteste vigoureusement cette allégation, affirmant avoir remis tous ses parrainages des 14 régions sur une clé USB au greffe de la juridiction constitutionnelle.

Face à la presse, Aminata Touré a demandé des éclaircissements sur cette situation, menaçant de porter plainte contre X si des explications satisfaisantes ne sont pas fournies. Elle a également réfuté l’information selon laquelle son dossier contiendrait « 10 400 parrains non retrouvés sur le fichier électoral » après le contrôle.

Confiante de la validité de sa candidature, Aminata Touré a promis d’apporter le double du nombre de parrainages manquants dans les 48 prochaines heures. Elle a affirmé avec assurance que le président Macky Sall ne peut pas l’empêcher d’être candidate.

La situation souligne les tensions croissantes autour du processus de vérification des parrainages et met en évidence l’importance cruciale de chaque détail dans la course présidentielle. La menace de porter plainte met en évidence la détermination d’Aminata Touré à défendre sa candidature contre toute irrégularité alléguée.

Recours devant le Conseil Constitutionnel : La Coalition Jeuf ak Thione Niang dénonce des incohérences et revendique l’équité procédurale

La Coalition Jeuf ak Thione Niang ne se laisse pas intimider et affirme son engagement pour une « équité procédurale » après le rejet de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages. Un recours a été déposé pour contester cette décision, soulignant l’injustice et l’inadmissibilité de la situation.

Dans un communiqué signé par le secrétaire général et reçu le 3 janvier, la coalition insiste sur la nécessité d’un réexamen rigoureux et impartial de la clé et du fichier, exigeant transparence et respect strict des procédures démocratiques. La décision du Conseil de ne pas contrôler la candidature malgré la conformité de la clé au format exigé est qualifiée d’affront à la justice.

Les membres de la Coalition Jeuf ak Thione Niang dénoncent une situation incompréhensible et injuste, soulignant que la clé de parrainage, regroupant plus de 52 000 soutiens légitimes, a été jugée inexploitable malgré sa conformité visuelle. Ils considèrent cette contradiction comme non seulement injuste mais également inadmissible.

La coalition affirme sa mobilisation pour garantir un processus électoral juste et équitable, soulignant que la voix du peuple sénégalais ne doit pas être étouffée par des incohérences procédurales. La Coalition Jeuf ak Thione Niang reste résolue à défendre les principes démocratiques et à veiller à ce que chaque parrainage compte, malgré le rejet initial de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages.

Aliou Camara sous pression au Conseil constitutionnel : Le candidat en difficulté avec plus de 39 000 doublons

La tension règne au sein du Conseil constitutionnel où les dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2024 font l’objet d’une analyse minutieuse. Le candidat Aliou Camara connaît des sueurs froides alors que son dossier soumis à l’examen de l’institution judiciaire n’a pas validé ses parrainages lors du troisième jour du processus de contrôle.

Selon les informations fournies par la commission mise en place par le Conseil constitutionnel, le dossier d’Aliou Camara a révélé plus de 39 000 doublons externes à l’issue des vérifications des parrainages effectuées ce mercredi 3 janvier. Cette situation compromet sérieusement la validation de sa candidature, plongeant le candidat dans une situation délicate à quelques semaines de l’élection présidentielle.

Rappelons que chaque candidat a le choix entre deux types de parrainage : citoyen ou par des élus. Pour le parrainage citoyen, il est impératif de réunir entre 0,6 et 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. La difficulté rencontrée par Aliou Camara met en lumière les défis auxquels sont confrontés les candidats dans le processus de contrôle des parrainages.

Depuis le démarrage du contrôle des parrainages le 30 décembre, seuls quelques candidats, dont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia, ont réussi l’examen, soulignant la complexité et la rigueur de ce processus crucial pour la participation à la Présidentielle 2024. La suite des événements s’annonce donc décisive pour Aliou Camara, qui devra rapidement réagir pour régulariser sa situation et maintenir ses ambitions présidentielles.

Sort incertain pour Boun Dionne au Conseil constitutionnel : Le candidat doit régulariser ses parrainages

Le processus de contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle de 2024 se poursuit au Conseil constitutionnel, avec un coup de théâtre pour le candidat Mouhamadou Boun Abdallah Dione. L’ancien Premier ministre se retrouve dans une situation délicate, devant régulariser sa situation après avoir validé seulement 36 414 parrains sur les vérifications effectuées ce mercredi 3 janvier.

Le Conseil constitutionnel examine actuellement les dossiers des différents candidats, et malheureusement pour Boun Dionne, son dossier nécessite des ajustements pour répondre aux critères exigés. Cette nouvelle donne soulève des interrogations quant à l’avenir de sa candidature et à sa capacité à rassembler le nombre requis de parrainages.

La tension est à son comble, alors que d’autres candidats, tels qu’Aliou Camara et Karim Wade, sont également appelés par la Commission de contrôle des parrainages à se conformer aux règles établies.

Il est crucial de rappeler que chaque candidat a le choix entre deux types de parrainage : citoyen ou par des élus. Pour le parrainage citoyen, la collecte doit réunir entre 0,6 et 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. Un défi de taille pour les prétendants à la présidence.

Depuis le début du processus de contrôle des parrainages le 30 décembre, seuls quelques candidats, dont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia, ont réussi avec succès cet examen, laissant présager une compétition féroce et des rebondissements à venir dans la course à la présidentielle de 2024.

Situation délicate pour Mamadou Lamine Diallo au Conseil constitutionnel : le candidat doit régulariser ses parrainages en vue de la Présidentielle 2024

Le processus de contrôle des parrainages en prévision de l’élection présidentielle de 2024 se poursuit au sein du Conseil constitutionnel, mettant Mamadou Lamine Diallo dans une position délicate.

Parmi les autres candidats concernés par ce processus de contrôle, Mouhamadou Boun Abdallah, Aliou Camara, et Karim Wade sont également appelés à se conformer aux exigences du Conseil constitutionnel.

Il est important de rappeler que chaque candidat a le choix entre deux modes de parrainage : citoyen ou par des élus. Pour le parrainage citoyen, la collecte doit réunir entre 0,6 et 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. Une étape cruciale qui conditionne l’éligibilité de chaque prétendant à la plus haute fonction de l’État.

La scène politique reste donc tendue, avec les candidats devant affronter les impératifs du processus démocratique et satisfaire aux exigences du Conseil constitutionnel pour participer à la course présidentielle de 2024. La suite des événements promet d’être riche en rebondissements et en enjeux politiques majeurs.

Cheikh Bamba Dièye recalé par le Conseil constitutionnel : Une réaction empreinte de gratitude

Suite à sa recalibration lors du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel, Cheikh Bamba Dièye, leader du parti Front pour le Socialisme et la Démocratie/Benno Jubël (FSD-BJ), a réagi avec reconnaissance et gratitude envers ses partisans.

Dans une déclaration, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa gratitude envers les responsables, militants et sympathisants du FSD-BJ qui ont travaillé ardemment pour concrétiser leur vision ambitieuse pour le Sénégal. Malgré cette déconvenue, il a tenu à souligner l’engagement sans faille de ses partisans dans la poursuite de leurs objectifs communs.

« Je viens par la présente annoncer que nous avons été recalés. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier du fond du cœur les responsables, militants et sympathisants du FSD-BJ qui, à côté de nos compatriotes, se sont mobilisés comme jamais pour réaliser la grande ambition que nous avons pour le Sénégal », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.

Il a conclu en réaffirmant son amour pour le Sénégal et son engagement à continuer de servir le pays pour le bénéfice des Sénégalais. « Nous aimons et n’avons que le Sénégal et nous continuerons avec les qualités qui sont les nôtres à le servir pour le seul bénéfice des Sénégalais. Merci à tous. Excellente année 2024 », a ajouté Cheikh Bamba Dièye.

Rejet de la candidature d’Aliou Sarr par le Conseil constitutionnel

Ce 2 janvier, dans le cadre de la vérification des dossiers de parrainage des candidatures pour l’élection présidentielle prévue le 25 février, le Conseil constitutionnel a invalidé la candidature d’Aliou Sarr, représentant la coalition Convergence pour une alternative progressiste en 2024.

Le 30 décembre 2023, après avoir examiné les dossiers de 20 candidats, dont 3 ont été validés, plusieurs candidatures ont été rejetées en raison de divers problèmes, tels que des doublons ou des parrainages ne figurant pas sur les listes électorales.

À ce stade, la nature exacte des irrégularités ou des problèmes ayant entraîné le rejet de la candidature d’Aliou Sarr n’a pas été spécifiée. Les raisons précises seront probablement communiquées ultérieurement par le Conseil constitutionnel, soulignant ainsi l’importance du respect des critères légaux et réglementaires dans le processus électoral. Cela souligne également la nécessité d’une transparence continue pour garantir l’intégrité du processus démocratique.

Un candidat recalé dépose déjà un recours auprès du Conseil constitutionnel

Malick Gueye, candidat recalé pour des raisons techniques, a pris l’initiative de déposer un recours officiel auprès du Conseil constitutionnel. Cette démarche intervient le mardi 2 juin, dans l’objectif d’obtenir une réévaluation de son dossier.

Le rejet de la candidature de Malick Gueye découle d’un incident technique. En effet, le Conseil constitutionnel a rencontré des difficultés lors du transfert des données nécessaires à la validation de la candidature, stockées sur une clé USB. Cette problématique n’a pas trouvé de solution immédiate, conduisant au rejet de la candidature.

Face à cette situation, le candidat et son équipe ont cherché une réponse formelle du Conseil constitutionnel quant à la validité de leur candidature. La réponse obtenue indique que le Conseil n’était pas en mesure de fournir une confirmation immédiate.

Le dépôt du recours vise donc à solliciter une nouvelle évaluation du dossier de Malick Gueye, mettant en avant le caractère technique de l’incident qui a entravé le processus initial de validation. Cette démarche souligne l’importance des procédures équitables et transparentes dans le processus électoral, garantissant ainsi le respect des droits de chaque candidat à participer à la compétition politique. Le Conseil constitutionnel devra examiner attentivement le recours et prendre une décision éclairée sur cette question.

Quitter la version mobile