Affaire du maquillage des comptes publics : BAssirou Kébé dément toute falsification

L’ancien conseiller de Macky Sall, BAssirou Kébé, est revenu sur l’affaire du prétendu maquillage des comptes publics, qui avait éclaté en septembre dernier. Dans un entretien accordé à l’émission Toute la vérité sur la chaîne Sen TV, il a tenu à rétablir les faits, affirmant que l’ex-ministre des Finances, Moustapha Ba, n’a jamais reconnu avoir falsifié les chiffres des finances publiques.

Selon BAssirou Kébé, Moustapha Ba a été catégorique lorsqu’il l’a contacté après la conférence de presse du gouvernement en septembre 2024. « Je lui ai rapporté les propos du Premier ministre qui disait qu’il avait reconnu avoir falsifié les chiffres des finances publiques. Il m’a répondu : ‘Non, je n’ai jamais dit cela. Au contraire. Je vais répondre et je mets tout entre les mains de Dieu’ », a déclaré M. Kébé, cité par Les Échos.

Ces propos viennent contredire les accusations portées lors de la conférence de presse du gouvernement, au cours de laquelle l’actuel Premier ministre avait dénoncé des irrégularités dans la gestion des finances publiques sous l’administration précédente.

Dans son intervention, BAssirou Kébé a également révélé que c’est Macky Sall lui-même qui avait chargé son ministre des Finances de rencontrer Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko à l’hôtel Azalaï pour faire le point sur la situation des finances publiques avant la passation de pouvoir.

« Après nos travaux, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko étaient tellement satisfaits qu’ils ont appelé le Président Macky Sall pour lui dire : ‘Votre gars est excellent’. C’est eux qui l’ont dit », a rapporté Les Échos, relayant les confidences de Bassirou Kébé.

Cette déclaration vient ajouter un nouvel élément à une affaire qui continue d’alimenter le débat public. Pour rappel, le 26 septembre 2024, le gouvernement actuel avait dénoncé des manipulations dans la gestion des comptes publics sous l’ancienne administration, soulevant ainsi une polémique sur l’état réel des finances du pays à la fin du mandat de Macky Sall.

Le témoignage de Bassirou Kébé pourrait-il influencer la perception de cette affaire ? Si pour certains, il s’agit d’une clarification nécessaire, pour d’autres, cela ne fait qu’intensifier les interrogations sur la gestion des finances publiques et la transparence dans la transmission des chiffres officiels.

Mamadou Racine Sy dément les accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux

La Cellule de Communication de Mamadou Racine Sy a réagi avec fermeté aux accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux relayées récemment dans certains médias. Dans un communiqué officiel, elle a catégoriquement rejeté ces allégations, dénonçant une campagne de désinformation visant à ternir l’image de l’homme d’affaires.

Selon le communiqué, Mamadou Racine Sy, entrepreneur reconnu et actif depuis plus de 30 ans, n’a jamais été impliqué dans la gestion de fonds publics. Son équipe affirme qu’il peut justifier l’origine de son patrimoine et que toute tentative de l’associer à des pratiques illégales relève de la diffamation pure et simple.

“Il s’agit d’une tentative manifeste de porter atteinte à sa réputation et à son intégrité. Mamadou Racine Sy a toujours œuvré dans la transparence et le respect des lois”, précise le texte.

Face à ces accusations, le camp de Mamadou Racine Sy ne compte pas en rester là. La Cellule de Communication annonce l’engagement de poursuites judiciaires contre les auteurs de cette publication jugée calomnieuse. “Toutes les dispositions légales seront prises pour que la vérité triomphe et que justice soit rendue”, affirme le communiqué.

Pour l’instant, aucune preuve tangible n’a été apportée pour étayer ces accusations. En attendant d’éventuels développements, Mamadou Racine Sy et son entourage restent déterminés à défendre leur honneur devant les juridictions compétentes.

Moussa Tine dément la levée de son immunité parlementaire et plaide pour le respect des institutions

Dans une publication sur sa page Facebook, Moussa Tine, président et fondateur du parti Alliance démocratique Péncoo, a tenu à clarifier les rumeurs concernant une éventuelle levée de son immunité parlementaire. « Contrairement aux informations qui circulent me concernant, je précise que l’Assemblée nationale n’a jamais levé mon immunité parlementaire, malgré plusieurs réunions et convocations de la commission ad hoc », a-t-il écrit.

Le député a profité de cette déclaration pour rappeler l’importance et les principes fondamentaux liés à l’immunité parlementaire. Selon lui, cette protection, souvent perçue comme un privilège personnel, vise en réalité à préserver l’intégrité du Parlement en tant qu’institution. « La levée de l’immunité parlementaire ne devrait jamais être automatique », a-t-il insisté, soulignant la nécessité pour l’Assemblée nationale de s’assurer que toutes les informations et garanties soient réunies avant de prendre une telle décision.

Une affaire marquée par des recours judiciaires

Évoquant l’affaire le concernant, Moussa Tine a mentionné plusieurs décisions judiciaires, notamment un arrêt de la Cour suprême, sans toutefois entrer dans les détails. Tout en réaffirmant son engagement envers la transparence et la justice, il a insisté sur le respect des procédures institutionnelles, qu’il considère comme essentielles pour renforcer la confiance des citoyens envers les autorités publiques.

Une prise de position sur fond de débats politiques

Cette déclaration intervient dans un contexte où la question de l’immunité parlementaire suscite de vifs débats au Sénégal, notamment concernant son rôle et son utilisation. Moussa Tine, en prenant publiquement la parole, semble vouloir rappeler que les institutions doivent fonctionner dans un cadre strictement légal et impartial.

Pour ses soutiens, cette sortie témoigne d’un homme politique soucieux de défendre les principes démocratiques et de renforcer les institutions de la République. Quant à ses détracteurs, ils estiment que cette prise de position pourrait être une manière de détourner l’attention sur l’affaire qui le concerne.

Malgré les polémiques, Moussa Tine reste fidèle à son positionnement : celui d’un homme engagé pour un État de droit où les procédures institutionnelles sont scrupuleusement respectées.

Farba Ngom dément toute implication dans l’affaire de blanchiment de capitaux

L’affaire de blanchiment de capitaux, qui alimente les débats depuis dimanche soir, continue de faire des vagues. Au cœur de la polémique, le député du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Mouhamadou Ngom, alias Farba Ngom, a formellement rejeté les accusations de son implication dans ce dossier.

Dans une déclaration rapportée par Source A, Farba Ngom a tenu à clarifier sa position : « Je n’ai jamais été auditionné par cette juridiction (Ndlr : Pool judiciaire financier). À l’heure où je vous parle, je n’ai encore reçu aucune convocation. Je n’ai pas été informé d’une telle procédure. »

Cette mise au point intervient alors que le parquet financier a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour élucider cette affaire, évaluée provisoirement à plus de 125 milliards de francs CFA. Les informations de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) auraient contribué à l’enclenchement de cette procédure.

L’affaire, qui suscite déjà de vives réactions dans l’opinion publique, met en lumière les pratiques financières présumées illégales impliquant plusieurs personnalités. Le parquet financier reste déterminé à faire la lumière sur cette affaire qui pourrait avoir des ramifications importantes au sein des milieux politiques et économiques du pays.

Farba Ngom, connu pour son influence politique et ses prises de position souvent médiatisées, dénonce ce qu’il qualifie de « manipulation » visant à ternir son image. Cependant, les autorités judiciaires n’ont pas encore publié d’informations précises quant aux personnalités concernées par l’enquête en cours.

Alors que le dossier suit son cours, des questions se posent sur la nature exacte des transactions suspectes et sur les implications possibles des figures publiques. Le parquet financier a assuré qu’il agira avec transparence pour établir la vérité et punir, le cas échéant, les responsables.

Blocage à l’Hôtel de Ville : La mairie de Dakar dément les accusations de la Police nationale

La tension entre la municipalité de Dakar et les forces de l’ordre ne faiblit pas. Dans un communiqué officiel publié ce vendredi 13 décembre 2024, le Bureau municipal de la Ville de Dakar a vivement contesté les déclarations faites par la Police nationale. Ces dernières affirmaient que les accusations de blocage formulées par le maire de Dakar, Barthélemy Dias, étaient sans fondement.

La mairie dénonce fermement ce qu’elle qualifie de « blocage manifeste » de ses activités. Le communiqué indique que « les accès à l’hôtel de ville de Dakar ont bel et bien été bloqués par les forces de l’ordre, empêchant ainsi l’entrée des conseillers municipaux ». Des images et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, corroborées par un constat d’huissier, attesteraient de la fermeture des accès, précise la municipalité.

Face à cette situation, une délégation composée des adjoints au maire s’est rendue à la préfecture de Dakar pour rencontrer le Préfet par intérim. Selon le communiqué, ce dernier aurait confirmé que les ordres venaient de ses supérieurs et promis d’en référer à sa hiérarchie. Toutefois, la mairie déplore l’absence d’une solution concrète pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de « harcèlement institutionnel ».

La mairie souligne également qu’un dispositif policier a été déployé pour empêcher le maire Barthélemy Dias de visiter des chantiers municipaux en cours. Cet acte, selon les responsables municipaux, constitue « une entrave directe à l’exercice de ses fonctions » et une violation des prérogatives des autorités élues.

Le point de presse organisé par le maire à l’hôtel de ville le même jour a également été marqué par des incidents. La police aurait fait usage de la force, causant des dégâts matériels au sein de la mairie. Les images de ces événements, largement partagées sur les réseaux sociaux, témoignent de la gravité de la situation, affirme la municipalité.

Dans son communiqué, la mairie de Dakar appelle la Police nationale à adopter une attitude « responsable et républicaine », respectueuse des droits et des prérogatives des élus locaux. Les responsables municipaux rappellent que le maire et son équipe agissent dans le cadre de leurs fonctions légitimes et que toute entrave à leur mission est inacceptable.

Lat Diop : Ses avocats démentent toute dette envers l’État du Sénégal

Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le collectif des avocats de Lat Diop a tenu à réfuter catégoriquement les rumeurs circulant sur un prétendu remboursement de 3 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal. Ces informations, qui laissent entendre qu’il resterait encore 2 milliards de francs CFA à payer, ont été qualifiées de « fausses et dénuées de tout fondement ».

« Avant de rembourser, il faut devoir », martèlent les avocats de Lat Diop. Selon eux, leur client « ne doit absolument rien à l’État du Sénégal, qu’il a servi loyalement et honnêtement par le passé ». Ils dénoncent une « manipulation grossière et une intoxication », affirmant que ces rumeurs n’engagent que leurs auteurs.

Lat Diop, selon ses défenseurs, attend avec sérénité les décisions de la chambre d’accusation financière. Ils précisent également que toute tentative de leur prêter des propos fallacieux expose les responsables à des poursuites judiciaires. « Les avocats soussignés, dont le site prétend qu’ils seraient la source, se réservent le droit de traduire les auteurs de cette infox devant les juridictions pénales si un démenti n’est pas publié dans les mêmes formes », ont-ils averti.

Le collectif des avocats de Lat Diop est composé, entre autres, de Me El Hadj Moustapha Diouf, Me Abdou Dialy Kane, Me Cheikh Ahmadou Ndiaye, Me Pape Sène, Me Alioune Badara Fall et Me Souleymane Soumaré. Ces derniers réitèrent leur engagement à défendre leur client contre ce qu’ils qualifient de campagne de désinformation.

Cette affaire, qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias, pose une fois de plus la question de la fiabilité des informations diffusées dans l’espace public. Les prochains développements dépendront des décisions de la chambre d’accusation financière et des éventuelles suites judiciaires contre les auteurs de ces allégations.

Le ministère des Finances dément une prétendue levée de fonds infructueuse

Le ministère des Finances et du Budget a vigoureusement réfuté les informations circulant sur une prétendue levée de fonds infructueuse sur le marché financier régional. Dans un communiqué publié récemment, il a démenti toute opération de ce type réalisée le 29 novembre dernier, affirmant que ces rumeurs sont sans fondement.

Le ministère a également prévenu qu’il envisageait de possibles poursuites judiciaires contre les auteurs de ces allégations, qu’il juge « susceptibles de nuire à la réputation du Sénégal et à la confiance de ses partenaires financiers ».

Le communiqué souligne que les interventions du Sénégal sur le marché régional des titres publics sont organisées selon un calendrier prévisionnel établi au début de l’année. Ce calendrier, élaboré en collaboration avec l’Agence Umoa-Titres en février 2024, est ensuite transmis aux investisseurs. Cependant, il est précisé que ce document est purement indicatif et peut être ajusté en fonction des besoins et des opportunités sur le marché.

Le ministère a tenu à rappeler l’engagement du Sénégal en faveur de la transparence et de la rigueur dans ses opérations financières, tout en soulignant la confiance renouvelée de ses partenaires dans sa gestion économique.

Cette mise au point intervient dans un contexte où des informations erronées peuvent avoir des conséquences significatives sur la perception des marchés et des investisseurs. Le ministère a donc insisté sur l’importance de vérifier les faits avant de diffuser des informations susceptibles de porter atteinte à la stabilité économique et à l’image du Sénégal.

Cette réaction ferme vise à rétablir la vérité et à garantir un climat de confiance pour les prochaines opérations financières du pays sur le marché régional.

La Police nationale dément les rumeurs de restrictions d’entrée au Sénégal

Dans un communiqué officiel, la Police nationale sénégalaise, par l’intermédiaire du commissaire Mouhamed Guèye, chef de la Division de la Communication et des Relations Publiques (DCRP), a catégoriquement démenti les informations relayées par une certaine presse concernant d’éventuelles mesures de restriction d’entrée sur le territoire sénégalais visant des ressortissants d’un pays de la sous-région.

Selon le communiqué, aucune directive ou mesure de fermeture des frontières n’a été prise par les autorités compétentes à ce jour. La Police nationale a qualifié ces informations de « dénuées de tout fondement » et a tenu à rétablir les faits pour éviter toute confusion.

Le Sénégal, dans le cadre de la gestion des flux migratoires, reste attaché aux dispositions communautaires de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Ces dispositions incluent notamment l’utilisation de la carte d’identité biométrique CEDEAO, document requis pour la libre circulation des personnes au sein de l’espace communautaire.

Toutefois, le communiqué souligne que le Sénégal continue de privilégier la flexibilité et l’hospitalité dans ses politiques d’accueil, particulièrement envers les ressortissants des pays limitrophes.

La Police nationale a rappelé que, malgré ses missions rigoureuses de contrôle migratoire, le Sénégal demeure fidèle à son rôle de promoteur de l’intégration régionale. Ce positionnement s’inscrit dans une tradition d’ouverture et d’hospitalité qui caractérise le pays.

Ce démenti intervient dans un contexte où les rumeurs peuvent alimenter des tensions inutiles entre les pays de la sous-région. La Police nationale invite ainsi les médias et les citoyens à faire preuve de vigilance face aux fausses informations et à se référer uniquement aux communiqués officiels pour tout sujet relatif aux politiques migratoires.

Ce communiqué réaffirme l’attachement du Sénégal à des relations harmonieuses avec ses voisins, dans le respect des principes d’unité et de solidarité prônés par la CEDEAO.

Abass Fall dément les rumeurs de convocation par la Section de Recherches

L’ancien député Abass Fall, également tête de liste de Pastef dans le département de Dakar, a récemment fait l’objet de rumeurs quant à une supposée convocation par la Section de Recherches. Ces spéculations circulaient depuis quelques jours dans la presse et sur les réseaux sociaux, suscitant interrogations et inquiétudes parmi ses partisans.

En réponse, Abass Fall a tenu à clarifier la situation en publiant un message sur ses plateformes sociales, démentant formellement avoir reçu une quelconque convocation. « Contrairement à une information qui circule dans la presse et sur les réseaux sociaux, je n’ai reçu, à ce jour, aucune convocation », a-t-il affirmé avec assurance.

Loin d’être perturbé par ces rumeurs, Abass Fall a assuré ses sympathisants de son engagement et de sa détermination à poursuivre la campagne électorale « dans la sérénité et en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises ». Ce démenti a également été l’occasion pour lui de rappeler à ses militants et sympathisants l’importance de maintenir le cap dans le calme et le patriotisme, des valeurs qu’il considère comme étant au cœur de leur mouvement politique.

En appelant à la mobilisation pacifique et à l’unité, Abass Fall semble vouloir apaiser les tensions qui pourraient résulter de cette situation. Son message a résonné parmi ses soutiens, nombreux à afficher leur solidarité sur les réseaux sociaux.

Macky Sall réplique à Ousmane Sonko : « J’ai laissé un Sénégal avec des indicateurs au vert »

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a vigoureusement contesté les conclusions d’un audit réalisé par le gouvernement d’Ousmane Sonko, selon lesquelles son administration aurait sous-estimé la dette publique et le déficit budgétaire du Sénégal. Ce désaccord a été au cœur de l’entretien de l’ancien chef de l’État avec Jennifer Zabasajja, de Bloomberg, ce mardi 15 octobre 2024 à Londres.

Macky Sall a exprimé ses regrets face aux déclarations de son successeur à la primature, affirmant que « les propos du Premier ministre (Ousmane Sonko) sont totalement faux et ont conduit à une dégradation de la note de crédit du Sénégal ». En effet, le Premier ministre avait précédemment affirmé que l’administration Sall avait caché l’ampleur de la dette du pays, ce qui aurait contribué à la détérioration de la situation économique.

Macky Sall a tenu à clarifier sa position sur la gestion de la dette publique, soulignant que l’endettement est un levier incontournable pour financer le développement d’un pays. « Il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible », a-t-il déclaré. Selon lui, emprunter pour investir dans des projets structurants et développer les infrastructures est une pratique nécessaire et légitime. « Il ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement », a-t-il ajouté.

L’ex-président a affirmé avoir laissé un Sénégal en bonne santé économique, affirmant : « J’ai quitté un pays où les indicateurs étaient au vert ». Il a également fait valoir que les résultats des investissements réalisés sous son mandat étaient visibles à travers les nombreuses infrastructures et projets de développement initiés. « Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat », a lancé Macky Sall en réponse aux critiques de son adversaire, Ousmane Sonko, devenu Premier ministre depuis mars 2024.

Le désaccord entre les deux hommes repose sur les conclusions d’une étude menée par le nouveau régime. Selon Ousmane Sonko, le ratio de la dette publique par rapport au produit intérieur brut (PIB) s’élevait à une moyenne de 76,3 % sur les cinq dernières années de la présidence de Macky Sall, bien au-delà des 65,9 % officiellement annoncés. Le déficit budgétaire, lui aussi, serait beaucoup plus élevé que prévu, atteignant plus de 10 % du PIB à la fin de l’année 2023, soit presque le double des chiffres annoncés par l’ancienne administration.

Ce différend sur les chiffres économiques marque un nouveau chapitre dans l’affrontement politique entre Macky Sall et Ousmane Sonko, qui se sont affrontés lors des élections présidentielles et continuent d’opposer leurs visions sur la gestion de l’économie du pays.

Habib Bèye dément avoir été approché pour remplacer Aliou Cissé à la tête des Lions du Sénégal

Ces derniers jours, plusieurs rumeurs ont circulé au sujet d’un possible remplacement d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale du Sénégal. Parmi les noms avancés pour lui succéder, celui de Habib Bèye a souvent été mentionné, notamment dans un article du journal L’Équipe affirmant que l’ancien international sénégalais avait été contacté par la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Cependant, Habib Bèye, ancien défenseur des Lions et entraîneur acclamé en France, a tenu à clarifier la situation. L’actuel coach du Red Star, sacré meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2024 par la Fédération française de football, a catégoriquement démenti cette information. « Je n’ai jamais été approché par la FSF pour discuter d’un quelconque remplacement d’Aliou Cissé », a-t-il déclaré, coupant court aux spéculations.

Ce démenti ferme met en lumière une tendance récurrente à l’encontre des personnalités publiques, où les rumeurs et spéculations peuvent rapidement être amplifiées par les médias. Bèye, qui a su s’imposer en tant qu’entraîneur en France avec une philosophie de jeu moderne et rigoureuse, a rappelé que ses priorités actuelles se concentraient uniquement sur son travail avec le Red Star. « Ce n’est pas dans mes plans de carrière pour le moment », a-t-il ajouté, signifiant qu’il est pleinement investi dans son rôle actuel.

Du côté de la FSF, aucune déclaration officielle n’a été faite concernant un éventuel changement à la tête de la sélection. Aliou Cissé, en poste depuis 2015, reste le sélectionneur en titre et continue de bénéficier du soutien d’une grande partie de l’opinion publique, après avoir conduit les Lions de la Teranga à leur première victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022.

Cette clarification de Habib Bèye rappelle l’importance de se méfier des informations non vérifiées et de se fier aux déclarations officielles des principaux intéressés. Pour l’heure, l’ancien international sénégalais semble se consacrer pleinement à sa carrière en France, où il continue de gravir les échelons du coaching avec succès.

Le King Fahd Palace dément : « Le séjour du Président de la République a été entièrement soldé »

Dans un communiqué rendu public, la direction de l’hôtel King Fahd Palace de Dakar a formellement démenti les rumeurs circulant sur une supposée dette de l’État envers l’établissement hôtelier. Ces allégations, qui faisaient état d’une facture impayée d’environ 420 millions FCFA pour le séjour du Président de la République, ont été jugées infondées.

L’hôtel a tenu à préciser, dans un message adressé à la presse, que le séjour en question a été réglé dans sa totalité. « À ce jour, Monsieur Bassirou Diomaye Faye ne doit rien à l’hôtel », indique le communiqué, apportant ainsi une clarification sur cette affaire qui a alimenté de vifs débats dans l’opinion publique.

Ce démenti du King Fahd Palace intervient après que des informations ont circulé, accusant le président d’avoir laissé une ardoise conséquente, mettant en cause la gestion des finances publiques. La structure hôtelière a donc jugé nécessaire de rétablir la vérité et d’affirmer qu’aucune créance n’est à leur charge.

Cette clarification semble avoir pour objectif de calmer les spéculations et d’éclairer l’opinion sur la réalité des faits. Le King Fahd Palace, connu pour héberger des personnalités importantes, tient à préserver son image et sa relation avec ses hôtes, notamment les hauts responsables politiques.

Il reste à voir si cette déclaration mettra fin aux rumeurs ou si d’autres voix viendront relancer le débat. Dans tous les cas, la structure hôtelière semble fermement décidée à défendre sa réputation face à cette polémique.

Dieguy Diop recherchée pour escroquerie sur les deniers publics, dément sa fuite

Dans une note diffusée par la police et adressée aux chefs des commissariats spéciaux, aux secteurs frontaliers et au centre de ciblage et de profilage, il est rapporté que Dieguy Diop est activement recherchée par la Division des investigations criminelles (DIC) pour une affaire d’escroquerie sur les deniers publics. Selon cette note, en cas de découverte de l’intéressée, les autorités doivent procéder à son arrestation, retirer ses documents de voyage et informer immédiatement le chef de la DIC.

Dieguy Diop, ancienne directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire, n’a pas tardé à réagir à ces accusations. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, elle a démenti toute tentative de fuite. « Je suis chez moi à Keur Ndiaye Lo avec ma famille », a-t-elle déclaré, insistant sur le fait qu’elle ne se cache pas. « Je n’ai pas fui… Je ne me cache pas non plus. Sonko et Diomaye savent où ils peuvent me trouver. Je n’ai aucune raison de fuir », a-t-elle affirmé avec détermination.

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte où les allégations d’escroquerie portent un coup à son image, alors qu’elle était jusqu’à récemment à la tête d’une institution gouvernementale dédiée à l’économie sociale et solidaire. Il reste à savoir comment cette affaire évoluera, alors que les autorités continuent de rechercher Dieguy Diop pour la conduire devant la justice.

Son plaidoyer et son insistance sur sa localisation actuelle ajoutent un élément de complexité à l’affaire. Toutefois, les accusations graves d’escroquerie sur les deniers publics, si elles sont prouvées, pourraient entraîner des conséquences judiciaires sévères pour l’ex-directrice. Le public attend désormais les développements à venir dans ce dossier sensible.

Déthié Fall dément les accusations de trahison et réaffirme son engagement politique

Le président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, a récemment tenu une conférence de presse pour clarifier des accusations portées contre lui et lever toute équivoque concernant son intégrité. Face à certaines allégations diffusées sur les réseaux sociaux, Déthié Fall a vigoureusement défendu sa position, rejetant fermement les accusations selon lesquelles il aurait trahi l’opposition sénégalaise.

Rappelant son long parcours dans l’opposition, Déthié Fall a souligné qu’il n’a jamais comploté contre ses alliés, notamment Ousmane Sonko. « Je suis loin d’un traître. Je n’ai jamais été en contact avec un fils de Macky Sall pour faire sombrer l’opposition », a-t-il déclaré. Réfutant les rumeurs selon lesquelles il n’aurait pas soutenu Sonko lors de ses récentes difficultés, il a affirmé que ces accusations étaient « archi fausses ».

Déthié Fall a également révélé qu’en mai 2023, une proposition lui a été faite de soutenir sa candidature à la présidentielle de 2024 à condition qu’il s’aligne avec le camp de Macky Sall. Il a catégoriquement refusé cette offre, insistant sur son engagement envers la démocratie et son refus de collaborer avec le régime actuel. « Si cela nécessitait que je discute avec Macky Sall, je ne suis pas preneur », a-t-il martelé.

Le président du PRP a conclu en réitérant son attachement aux valeurs d’honneur et de dignité, affirmant qu’il continuera à servir les intérêts des Sénégalais avec intégrité.

Rectification de l’article « Audience avec le patronat » : L’UNCCIAS dément les allégations de Dakaractu

Suite à la publication d’un article intitulé « Audience avec le patronat : Quand le Président Diomaye ignore les errements de Serigne Mboup » par Dakaractu, l’Union Nationale des Chambres de Commerce (UNCCIAS) tient à apporter des clarifications importantes. Selon l’UNCCIAS, cet article est qualifié de « complètement faux, nul et de nullité absolue ».

Contrairement aux allégations de l’article, l’UNCCIAS affirme que le Président de la République a reçu et écouté le Patronat, y compris Monsieur Serigne Mboup, « religieusement avant de prendre acte sans ipso facto donner de réponse ». Conformément aux règles protocolaires, Monsieur Serigne Mboup a été reçu avec les civilités requises, de la même manière que les autres chefs d’entreprise.

L’UNCCIAS remet en question la fiabilité de l’information fournie par Dakaractu, suggérant une possible « mauvaise foi » ou une tentative de « dénigrer la personnalité » de Serigne Mboup. Par conséquent, l’organisation estime que « le droit de réponse s’impose pour qu’au moins l’honneur et la réputation de Monsieur Serigne MBOUP soient sauvés afin que nul n’en ignore ».

Par ailleurs, lors de cette audience, l’UNCCIAS a principalement abordé des questions relatives au respect du calendrier électoral et à la limitation des mandats dans le secteur privé. L’organisation a souligné que l’absence d’élections depuis 2010, malgré la fin des mandats, est un problème majeur. De plus, elle a fait référence à des décisions de la cour suprême qui ne sont pas exécutées, ce qui, selon l’UNCCIAS, « consacre l’illégitimité du président de chambre de Dakar ». Ces manquements fragilisent la crédibilité de l’organisation au sein des organisations spécialisées.

L’UNCCIAS insiste sur l’importance du respect des principes de « JUB – JUBAL – JUBANTI » et appelle à une meilleure application des décisions judiciaires pour garantir la légitimité et la crédibilité des institutions.

La Senelec dément toute coupure de courant au district sanitaire de Mbour

Dans un communiqué publié récemment, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a catégoriquement démenti les informations faisant état d’une coupure de courant au district sanitaire de Mbour. La société a tenu à clarifier la situation en affirmant qu’aucune structure de santé n’avait été affectée par une coupure d’électricité en raison d’un défaut de paiement.

Le communiqué de la Senelec indique clairement : « Senelec informe son aimable clientèle que les informations relayées sur les réseaux sociaux et faisant état d’une coupure d’électricité au district sanitaire de Mbour, sont fausses. Senelec tient à préciser qu’aucune structure de santé n’a connu de coupures d’électricité pour défaut de paiement. Senelec assure un service continu et fiable, notamment dans les établissements de santé. »

Cette déclaration intervient en réponse à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une éventuelle coupure d’électricité dans le district sanitaire de Mbour. La Senelec a donc tenu à rétablir la vérité et à rassurer sa clientèle, affirmant son engagement à fournir un service d’électricité fiable, en particulier dans les établissements de santé où la continuité de l’alimentation électrique est essentielle.

La société a également souligné son souci de transparence et son engagement envers ses clients, tout en appelant à la vigilance contre la propagation de fausses informations. En clarifiant cette situation, la Senelec espère dissiper tout malentendu et maintenir la confiance de la population dans la fiabilité de ses services.

Il est donc essentiel pour le public de s’en remettre aux communications officielles émanant des autorités compétentes pour obtenir des informations précises et vérifiées, afin d’éviter la propagation de rumeurs infondées qui pourraient causer de l’anxiété et perturber le fonctionnement des services essentiels.

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