Kaolack – Religion : Prière de la Korité à la Grande Mosquée – L’Imam Sérigne Babacar Sy Kane dénonce le mensonge et l’arrogance

Ce lundi, une partie de la communauté musulmane a célébré l’Aïd el-Fitr (Korité). À la Grande Mosquée de Kaolack, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a dirigé les deux rakats. À cette occasion, il a rappelé dans son prêche les vertus, les bienfaits et l’importance spirituelle de cette prière, encourageant les fidèles à perpétuer les efforts engagés durant le mois de Ramadan.

L’Imam ratib de Kaolack, Sérigne Babacar Sy Kane, a insisté sur le fait que cette fête sacrée marque la fin du mois béni de Ramadan. Il a souligné qu’il s’agit d’un moment de gratitude envers Allah Subhanahu wa Ta’ala pour nous avoir guidés dans l’accomplissement du jeûne, de la prière et du repentir. Il a également mis en avant l’importance de la purification spirituelle et du partage avec les nécessiteux à travers la Zakat al-Fitr.

Le guide religieux a exhorté les fidèles musulmans à cultiver les bonnes actions, à rester fermes dans leurs valeurs islamiques et à contribuer activement à l’édification d’une société juste et prospère, où la foi et le progrès s’harmonisent au service du bien-être de tous. Il a aussi rappelé l’importance du respect des parents et de l’affermissement des liens familiaux.

Dans son sermon, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a interpellé les commerçants et les marchands sur la nécessité d’être justes dans leurs transactions. Il a également exhorté les fidèles musulmans à délaisser le mensonge, la calomnie, l’arrogance, l’intolérance, la haine et les commentaires inutiles.

Évoquant les réalités socio-économiques et sécuritaires du pays, il a appelé à la préservation de l’unité nationale, de la paix sociale et à faire preuve de résilience face aux difficultés. Il a encouragé les citoyens à œuvrer pour le bien-être de la population. Comme à son habitude, il a formulé des prières en faveur des autorités religieuses, ainsi qu’à l’endroit du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, de l’opposition et de la société civile, afin qu’ils continuent à guider le peuple avec sagesse. Il a prié pour qu’Allah leur accorde clairvoyance et force afin de servir la Nation et répondre aux attentes légitimes des populations.

En prenant la parole, le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamed Moctar Watt, représentant du gouvernement du Sénégal, était accompagné d’une forte délégation composée des chefs de service régionaux, des autorités militaires et des élus territoriaux. Il a rappelé que le mois de Ramadan est un mois de partage, de charité et surtout de repentance. Il a souhaité que la stabilité et la paix prévalent dans le pays et a prié pour que Dieu renforce le sentiment d’appartenance nationale.

Enfin, le gouverneur a exprimé son vœu de voir le développement s’intensifier et a demandé à Allah d’accompagner et de soutenir le Président de la République dans sa noble mission pour le progrès du Sénégal.

Loi d’amnistie au Sénégal : Madiambal Diagne dénonce une « manœuvre cousue de fil blanc »

Depuis plusieurs semaines, le débat autour d’une éventuelle modification de la loi d’amnistie votée en 2024 enflamme l’opinion publique sénégalaise. Mais pour le journaliste et patron du Groupe « Avenir Communication », Madiambal Diagne, cette agitation n’est qu’un écran de fumée. Sur la plateforme X, il qualifie cette polémique de « manœuvre cousue de fil blanc », visant à maintenir la loi en l’état.

Selon Madiambal Diagne, l’objectif caché derrière cette agitation est clair : empêcher toute abrogation de la loi d’amnistie. « Cette loi, présentée comme nouvelle et qui envenime le débat depuis des semaines, vise à susciter une forte opposition au projet d’une loi d’interprétation pour maintenir la loi d’amnistie en l’état », explique-t-il.

Autrement dit, en alimentant la controverse sur une prétendue révision du texte, ses promoteurs chercheraient à détourner l’attention et à créer un contexte de tension où toute modification, voire suppression, de la loi deviendrait politiquement intenable.

Dans cette situation, la société civile joue un rôle clé, selon le journaliste. Il estime qu’en invoquant une montée des tensions sociales, celle-ci pourrait finalement renoncer à sa revendication initiale – l’abrogation de la loi d’amnistie – pour se contenter du statu quo. Une stratégie qui, selon lui, profiterait à ceux qui veulent voir cette loi rester en vigueur.

Cette position soulève une question cruciale : pourquoi un texte voté en 2024 dans un climat de consensus semble-t-il aujourd’hui diviser autant ? Madiambal Diagne lui-même s’interroge sur l’ambiance qui régnait lors de son adoption. Était-elle sincère ou déjà empreinte de calculs politiques ?

Alors que la controverse persiste, l’analyse du patron du Groupe « Avenir Communication » apporte un éclairage différent sur les véritables enjeux de cette bataille politique. S’agit-il réellement d’une lutte pour la justice et la réconciliation nationale, ou bien d’une stratégie habilement ficelée pour geler toute remise en cause de la loi ?

Mansour Faye dénonce une « mainmise foncière » de Pastef à l’ancienne piste : « Des opérations à caractère occulte »

L’ancien ministre Mansour Faye monte au créneau et interpelle sur ce qu’il qualifie de zones d’ombre autour de l’acquisition de terrains par le parti Pastef à l’ancienne piste, dans la commune de Ouakam. Selon lui, le parti aurait déjà mis la main sur plusieurs milliers de mètres carrés, dans la perspective d’y ériger son futur siège.

« Pastef s’est déjà attribué plusieurs milliers de mètres carrés à l’ancienne piste dans la construction prochaine de son siège », a-t-il déclaré, s’interrogeant sur les conditions dans lesquelles cette opération aurait été réalisée.

Mansour Faye exige des éclaircissements sur l’origine des parcelles, l’identité des vendeurs, ainsi que celle des bénéficiaires finaux. « Par quelle alchimie ces acquisitions ont-elles été réalisées ? », s’est-il interrogé, laissant planer le doute sur la transparence de cette opération foncière.

Poursuivant son propos, l’ancien ministre a tenu à alerter la communauté léboue de Ouakam ainsi que le “Tank”, instance coutumière chargée de veiller sur les intérêts fonciers des populations locales. Il évoque des manœuvres foncières qu’il qualifie de suspectes, insinuant l’existence de transactions occultes menées sous couvert d’un projet politique.

Cette sortie de Mansour Faye intervient dans un contexte où les opérations foncières dans les zones urbaines sensibles suscitent de plus en plus de débats, entre accusations de spoliation, pression foncière, et doutes sur la régularité des attributions.

Pour l’heure, aucune réaction officielle du parti Pastef n’a été enregistrée pour répondre à ces accusations. Mais la polémique est désormais lancée et pourrait bien raviver les tensions autour de la gestion du foncier à Dakar.

Pastef dénonce les dérives verbales sur les plateaux TV et appelle à une régulation rigoureuse des médias

Le parti Pastef–Les Patriotes, au pouvoir, tire la sonnette d’alarme face à la montée des injures publiques et des discours virulents observés ces derniers temps sur les plateaux de télévision au Sénégal. Dans un communiqué rendu public ce dimanche, la formation politique appelle les organes de régulation des médias, notamment le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), à assumer pleinement leurs responsabilités pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de dérives inquiétantes.

Selon Pastef, ces comportements sapent les valeurs fondamentales du vivre-ensemble sénégalais. Le parti annonce par ailleurs son intention de recourir à toutes les voies de droit pour faire cesser ces “incivilités et grossièretés”, qu’il considère comme contraires aux bonnes mœurs et constitutives d’infractions prévues par le Code pénal, le Code de la presse et les cahiers des charges des entreprises de presse.

« Si la liberté de la presse et d’expression est un droit fondamental, l’insulte, l’injure et la diffamation restent des infractions pénalement réprimées. Le droit à l’information, en tant que norme à valeur constitutionnelle, ne saurait être un prétexte pour tolérer de telles dérives », souligne le communiqué.

Le parti de la mouvance présidentielle fustige également ce qu’il considère comme un “détournement inacceptable” du temps d’antenne du service public d’information. Il accuse certaines figures médiatiques, se cachant derrière le statut de chroniqueurs, d’utiliser leurs interventions pour s’adonner à des attaques verbales virulentes, dirigées contre les institutions et les représentants du pouvoir politique.

« Ces injures publiques, proférées et tolérées par le silence complice de certaines rédactions, soulèvent des interrogations légitimes sur une éventuelle connivence entre certains médias et ces chroniqueurs-insulteurs », déplore le parti.

En s’appuyant sur l’article 10 de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté d’expression dans le respect de l’honneur d’autrui et de l’ordre public, Pastef réaffirme son attachement à un débat public constructif, respectueux des principes démocratiques et des valeurs républicaines.

Foncier au Sénégal : Mansour Faye dénonce des pratiques opaques du régime Diomaye-Sonko

Dans une publication intitulée « Silence, on spolie » diffusée sur sa page Facebook, l’ancien ministre des Transports, Mansour Faye, a vivement critiqué la gestion foncière du nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Le maire de Saint-Louis accuse les autorités actuelles de marginaliser les préoccupations des goorgorlou — ces travailleurs acharnés — au profit d’intérêts partisans.

Selon lui, les décisions récentes autour du foncier au Sénégal soulèvent de nombreuses zones d’ombre. Il rappelle qu’au lendemain de l’arrivée au pouvoir du nouveau régime, une note de service (N°818/MFB/DGID) a suspendu provisoirement les opérations domaniales dans des zones stratégiques telles que le triangle Dakar-Thiès-Mbour et le littoral nord jusqu’à Saint-Louis. Cette mesure visait à stopper les constructions et geler les attributions foncières dans ces zones.

Cependant, une deuxième note (N°090/MFB/DGID/DD) est venue partiellement lever cette suspension, relançant certaines procédures domaniales et cadastrales. Puis, le 12 mars 2025, le Conseil des ministres a annoncé des mesures correctives pour, selon le communiqué, « corriger les abus constatés » dans la gestion du foncier et du domaine public maritime.

Mais pour Mansour Faye, ces démarches manquent de clarté. Il interpelle publiquement le gouvernement sur plusieurs points :

• Quelle est la portée réelle de ces mesures ?

• Combien d’attributions ou d’acquisitions ont été validées officiellement ?

• Pourquoi certaines ont-elles été annulées ?

• Quelles sont les superficies de terres effectivement récupérées par l’État ?

L’ancien ministre appelle à une transparence totale sur ces dossiers, surtout à l’heure où le parti Pastef annonce la construction prochaine de son siège. Mansour Faye affirme qu’« il semblerait que le parti s’est déjà attribué plusieurs milliers de mètres carrés dans la zone de Sacré-Cœur 3 Extension, sur l’ancien site du garage de mécaniciens et de l’ancienne piste ».

Il exige des explications sur l’origine de ces terrains, l’identité des vendeurs et celle des bénéficiaires. « Par quelle alchimie ces acquisitions ont-elles été réalisées ? », s’interroge-t-il.

Dans la même lancée, il lance une alerte à la communauté léboue de Ouakam et au « Tank » sur ce qu’il considère comme des opérations foncières à caractère occulte.

À travers ce post, Mansour Faye semble vouloir ouvrir un débat national sur la transparence dans la gestion du foncier, tout en pointant du doigt des pratiques qu’il juge douteuses de la part du régime en place.

Y’en a marre dénonce la loi d’amnistie : « Une mascarade, contraire au Jub Jubbal Jubanti »

Le mouvement citoyen Y’en a marre hausse le ton contre le projet de loi d’amnistie actuellement au cœur des débats politiques. Lors d’une conférence de presse tenue ce week-end, les membres du collectif ont exprimé avec fermeté leur opposition à toute forme de loi d’interprétation ou d’amnistie partielle, exigeant son abrogation totale.

Thiat, l’un des leaders emblématiques du mouvement, n’a pas mâché ses mots. Très critique envers le régime en place, il a rappelé les engagements pris par les autorités, notamment en matière de rupture et de transparence. « Cette loi est une mascarade. Ces politiciens doivent nous respecter. Il faut arrêter. Cette loi est contraire au Jub Jubbal Jubanti. Elle ne doit pas passer », a-t-il déclaré avec vigueur.

Le rappeur engagé a également tenu à rappeler les promesses faites par le pouvoir à l’arrivée du nouveau régime. « Vous nous avez promis l’abrogation totale, donc respectez votre promesse sinon vous aurez le peuple en face », a-t-il averti.

Pour Y’en a marre, cette loi, au lieu d’apporter la réconciliation ou de tourner une page de l’histoire politique du pays, risque plutôt de raviver les tensions et de creuser davantage le fossé entre les citoyens et les institutions.

Mamoudou Ibra Kane dénonce la loi interprétative de l’amnistie et affiche son soutien aux FDS

Le journaliste et président du mouvement Demain c’est maintenant, Mamoudou Ibra Kane, a exprimé son soutien sans réserve aux forces de défense et de sécurité (FDS) du Sénégal, dans un contexte marqué par la proposition de loi interprétative de l’amnistie, actuellement au cœur des débats politiques et citoyens.

À travers un tweet engagé, il a fustigé ce qu’il considère comme une dérive législative inquiétante, susceptible de fragiliser l’autorité et la légitimité des forces de sécurité. « J’exprime ma pleine, agissante et fraternelle SOLIDARITÉ aux FDS du Sénégal. Ce serait un GRAVE PRÉCÉDENT, si la proposition de loi interprétative de la loi d’amnistie vise les VAILLANTS VEILLEURS DE NUIT ET DE JOUR sur notre SÉCURITÉ et l’INTÉGRITÉ de notre TERRITOIRE », a-t-il déclaré.

Pour Mamoudou Ibra Kane, la sortie de crise actuelle ne peut se faire au prix d’un effacement sélectif des responsabilités. Il appelle à une démarche fondée sur “la vérité, la réconciliation et la mémoire”, afin d’honorer les victimes des événements douloureux survenus entre mars 2021 et février 2024. Il rejette avec fermeté toute idée de justice à double vitesse : « La justice sélective n’est pas la JUSTICE », a-t-il martelé.

Par ailleurs, le journaliste n’a pas manqué d’égratigner la récente communication du gouvernement sur la migration circulaire. Il a dénoncé une mise en scène déplacée autour du départ de travailleurs agricoles sénégalais vers l’Espagne. « La communication du gouvernement sur la MIGRATION CIRCULAIRE pose problème. Qu’est-ce qu’il y a de glorieux à afficher l’image de “17 OUVRIERS AGRICOLES (qui) S’ENVOLENT POUR L’ESPAGNE”, drapeau national à la main. Comme si le Sénégal allait à la Coupe du monde de football », a-t-il ironisé.

Selon lui, cette politique d’emploi à l’étranger ne saurait constituer une solution durable au chômage. Il s’interroge également sur les véritables ambitions du pays en matière de développement agricole. « Cette politique d’emploi à travers des ‘ouvriers agricoles’ à l’étranger n’est pas un remède efficace. Et notre agriculture dans tout cela ? Pour une souveraineté alimentaire, il faudra repasser », a-t-il conclu.

Interdiction de sortie du territoire : Mansour Faye dénonce une “grande farce” et interpelle le ministre de l’Intérieur

L’ancien ministre des Transports sous le régime de Macky Sall, Mansour Faye, est monté au créneau pour exprimer son indignation après avoir été interdit de sortie du territoire national. Dans une publication virulente, il n’a pas mâché ses mots, qualifiant cette décision des autorités sénégalaises de « grande farce ».

L’ex-maire de Saint-Louis ne comprend pas cette mesure qu’il juge sans fondement légal ni décision judiciaire préalable. Mais au-delà de son propre cas, Mansour Faye dit s’interroger sur l’attitude du nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine.

« Ce qui me pose véritablement problème et qui m’intrigue, c’est l’attitude du ministre de l’Intérieur », déclare-t-il, visiblement surpris qu’un homme de la trempe du Général Tine puisse exécuter une telle décision.

Mansour Faye se dit choqué qu’un haut gradé de la gendarmerie, respecté pour son parcours et ses responsabilités, puisse se plier à ce qu’il qualifie d’« ordres d’apprentis-dictateurs ». Il fustige une décision prise, selon lui, en dehors de tout cadre légal.

« Un Général de la gendarmerie qui a eu à gravir les échelons sans l’aide de personne et à exercer de hautes fonctions dans ce que nous avons de plus cher et de plus respectable dans le monde, puisse accepter que des apprentis-dictateurs lui fassent exécuter une aussi sale besogne. Et ce, sans aucune base légale, sans aucune décision judiciaire à lui fournie », a-t-il martelé.

Ces propos s’inscrivent dans un contexte de tension politique croissante, à quelques jours de l’élection présidentielle. Plusieurs responsables de l’ancien régime disent faire l’objet de mesures restrictives, qu’ils jugent arbitraires.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté des autorités concernées. Mais cette sortie de Mansour Faye risque d’alimenter davantage les débats autour de la gouvernance sécuritaire et du respect des libertés individuelles en cette période sensible.

Interdiction de sortie du territoire pour Mansour Faye : les membres de l’APR dénoncent un abus de pouvoir inacceptable

L’Alliance pour la République (APR) a tenu, ce mardi, une conférence de presse au siège du parti pour dénoncer l’interdiction de sortie du territoire imposée à l’ancien ministre Mansour Faye. Plusieurs responsables et militants étaient présents, notamment l’ancien président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop, Diegui Diop, Mamadou Kassé (ancien directeur général de la Sicap), Mamadou Massaly, entre autres.

L’honorable Samba Ndong, militant de l’APR et porte-parole du jour, a relaté les faits : l’ancien ministre se rendait à l’Aéroport international Blaise Diagne pour embarquer sur un vol à destination de Djeddah, via Paris, dans le cadre de l’accomplissement de la Oumra (petit pèlerinage à La Mecque). Il prévoyait également de rendre visite à sa mère. Mais un agent de la Police de l’air lui a signifié une interdiction de voyage, sur ordre d’une “autorité supérieure”.

Selon Samba Ndong, cette mesure constitue une violation flagrante des droits de Mansour Faye en tant que citoyen libre, droits garantis par la Constitution sénégalaise. Il a affirmé que cette affaire n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une série de dérives autoritaires. Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et des hommes d’affaires supposés proches de l’ancien pouvoir, auraient déjà subi des restrictions similaires. Or, à ce jour, Mansour Faye ne fait l’objet d’aucune enquête, accusation ni procédure judiciaire. En droit, rien ne justifie une telle interdiction.

C’est pourquoi l’Alliance pour la République dénonce solennellement et avec la plus grande fermeté ce qu’elle qualifie de coup de force perpétré par un pouvoir aux abois, qui afficherait, selon elle, son incompétence sans honte.

« Vous vivez, avec nous, la situation actuelle du Sénégal. Notre pays traverse l’un des moments les plus sombres de son histoire. Une clique s’est emparée du pouvoir et entend gouverner par la terreur, en bâillonnant les libertés démocratiques et en réprimant toutes les revendications et mobilisations sociales. Sans aucun doute, c’est sur des bases exclusivement politiques, voire politiciennes, que le pouvoir s’attaque à notre camarade Mansour Faye, comme il l’a déjà fait avec Farba Ngom et Tahirou Sarr, injustement emprisonnés, à qui nous renouvelons notre soutien total », a déclaré l’honorable Samba Ndong.

Pour l’APR, cette attaque contre Mansour Faye est clairement motivée par des considérations politiques. Elle dénonce une tentative d’intimidation orchestrée par un pouvoir qui ne tolère pas la contradiction. Le Premier ministre, qui concentre selon eux tous les pouvoirs, se sentirait offensé par les prises de position de Mansour Faye, lequel n’hésite pas à alerter sur les dangers qui guettent le pays.

« Après avoir agressé hier de hauts responsables de notre parti, le pouvoir s’en prend aujourd’hui au camarade Mansour Faye. À travers lui, c’est le président Macky Sall et l’ensemble de notre parti, l’Alliance pour la République, qui sont visés. Le Premier ministre, qui confisque tous les pouvoirs au Sénégal, semble mal supporter les prises de parole du camarade Mansour Faye, qui s’efforce de montrer aux Sénégalais qu’avec ce régime, notre pays court un très grave danger. Ce faisant, il règle ses comptes en usant de la force contre le droit. »

Pour toutes ces raisons, l’Alliance pour la République lance une alerte solennelle à toutes les organisations de la société civile engagées pour le respect des droits de l’homme, aux partis politiques ainsi qu’à l’opinion publique nationale et internationale, sur ce qu’elle qualifie de dérive fasciste du pouvoir en place au Sénégal.

Aïssatou Ndiaye de APR dénonce un « acharnement judiciaire » contre ses membres et appelle à la mobilisation

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi après-midi, les responsables politiques de l’Alliance pour la République (APR) ont vivement réagi face aux poursuites judiciaires visant certains cadres de leur formation politique. Aïssatou Ndiaye, plus connue sous le nom d’Aïssatou Ndiafatte, a pris la parole pour dénoncer ce qu’elle considère comme une campagne de harcèlement orchestrée par le nouveau régime contre les dignitaires de l’ancien gouvernement.

« Nous devons mettre un terme aux combats de salon. Après Farba Ngom, ils sont prêts à s’en prendre à notre camarade Mansour Faye. Nous n’allons pas céder face à cette intimidation », a-t-elle martelé devant les journalistes.

Selon elle, ces actions judiciaires n’ont rien d’anodin et s’inscrivent dans une volonté manifeste d’écarter politiquement les figures influentes de l’APR. Elle a par ailleurs appelé les militants et sympathisants à se mobiliser en soutien aux responsables visés.

Ce point de presse intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une série de convocations et de procédures judiciaires impliquant plusieurs anciens ministres et proches de l’ex-président. Pour l’APR, cette situation traduit une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Sénégal : Les pêcheurs de Saint-Louis dénoncent une fuite de gaz sur le projet GTA et alertent sur un désastre écologique

Une fuite de gaz a été détectée sur le site du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Tandis que l’ampleur et les conséquences exactes de cet incident restent floues, les pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, notamment ceux de Guet Ndar, tirent la sonnette d’alarme. Face à ce qu’ils considèrent comme un « silence inacceptable » des autorités et des exploitants du projet, ils expriment leur profonde inquiétude quant aux dangers pour l’écosystème marin et les communautés côtières.

Déjà confrontés à la réduction de leurs zones de pêche en raison de l’exploitation gazière, les pêcheurs de Guet Ndar voient dans cette fuite une nouvelle menace pour leur activité et leur survie. « Après nous avoir volé DIATARA, aujourd’hui, c’est notre santé, nos ressources et nos vies qui sont en danger », dénonce l’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis dans un communiqué.

Les impacts potentiels de cette fuite sur l’environnement marin suscitent une vive inquiétude. Le gaz qui s’échappe dans l’air et dans l’eau pourrait gravement perturber la biodiversité du littoral de Saint-Louis, déjà soumis à diverses pressions environnementales. La contamination des ressources halieutiques et de la chaîne alimentaire marine menace directement l’économie locale, fortement dépendante de la pêche artisanale.

Au-delà de la fuite, l’association pointe également du doigt la pratique du torchage sur le projet GTA. Cette technique, qui consiste à brûler le gaz excédentaire, rejette d’importantes quantités de dioxyde de carbone et de méthane, un gaz à effet de serre particulièrement nocif pour le climat.

« Ce torchage n’est pas seulement une aberration écologique, c’est aussi une attaque contre la santé publique », dénoncent les pêcheurs, soulignant que les populations vivant sur la Langue de Barbarie sont directement exposées aux émissions toxiques.

Les conséquences sanitaires pourraient être graves : maladies respiratoires, irritations et autres pathologies liées à l’inhalation de particules nocives. Face à ces risques, l’association exige l’arrêt immédiat du torchage et une évaluation complète des impacts environnementaux et sanitaires du projet.

Face à cette crise environnementale et sociale, les pêcheurs de Saint-Louis formulent plusieurs revendications. Ils demandent en priorité une enquête indépendante et transparente afin de mesurer l’ampleur de la fuite de gaz et ses répercussions sur l’environnement et la santé publique.

L’association appelle également les citoyens, les organisations du secteur de la pêche et la société civile à se mobiliser pour exiger vérité et justice. « Nos vies, notre environnement et notre avenir valent plus que les profits d’une poignée de multinationales », martèlent-ils, déterminés à ne pas laisser cette affaire sous silence.

Incendie au siège de Taxawu Sénégal : Khalifa Sall dénonce l’inaction de la justice

Le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, s’est rendu dans les locaux de la Section de recherches afin de s’informer sur l’état d’avancement de l’enquête relative à l’incendie du siège de son parti. L’ancien maire de Dakar, dont les propos ont été rapportés par Les Échos, déplore un manque de progrès dans l’affaire malgré l’existence de preuves.

« Malgré l’existence de preuves, l’enquête reste au point mort », a déclaré Khalifa Sall, manifestant ainsi son mécontentement face à ce qu’il considère comme une lenteur injustifiée des investigations. Cet incendie, survenu dans un contexte politique tendu, suscite des interrogations quant à l’implication éventuelle d’acteurs politiques ou d’individus cherchant à intimider l’opposition.

L’ancien édile de Dakar n’a pas manqué de souligner une certaine inégalité dans le traitement des affaires judiciaires. « Certains dossiers avancent à une vitesse fulgurante lorsqu’ils concernent des opposants ou des activistes, pendant que d’autres restent en l’état. Cette inégalité devant la justice est inacceptable », a-t-il dénoncé, mettant en cause une possible partialité dans l’administration de la justice.

Khalifa Sall, qui coordonne également le Front pour la défense de la démocratie (FDD), une nouvelle coalition de l’opposition, exhorte les autorités judiciaires à accélérer les investigations et à garantir que les responsables soient identifiés et punis. « Les autorités en charge du dossier doivent faire preuve de davantage de célérité et de diligence afin que les coupables soient sanctionnés à la hauteur de leurs actes », a-t-il insisté.

Ce nouvel épisode vient alimenter les tensions entre l’opposition et le pouvoir, à quelques semaines d’échéances politiques cruciales. L’issue de l’enquête, si elle aboutit, pourrait avoir des répercussions majeures sur la scène politique sénégalaise.

Rejet de l’abrogation de la loi d’amnistie : Abdoul Mbaye dénonce une décision infondée

Abdoul Mbaye, leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre du Sénégal, a critiqué la décision du Bureau de l’Assemblée nationale de déclarer irrecevable la proposition de loi visant à abroger la loi d’amnistie. Cette proposition avait été initiée par Thierno Alassane Sall, président du parti La République des Valeurs (RV), et soutenue par le parti Pastef.

Dans une publication sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye a exprimé son désaccord avec le motif invoqué pour ce rejet, le qualifiant d’infondé. Il a rappelé que Thierno Alassane Sall et le Pastef avaient promis cette abrogation aux familles des victimes et au peuple sénégalais. Mbaye a également suggéré que certaines figures politiques pourraient avoir des raisons cachées pour éviter la recherche de la vérité. Il a conclu en affirmant que la gouvernance ne doit pas être basée sur de fausses promesses et le mensonge.

Cette réaction intervient dans un contexte politique tendu, où la question de l’amnistie et de la justice pour les victimes reste un sujet sensible au Sénégal.

Crise dans le secteur des médias : CDEPS et APPEL dénoncent les dérives du ministre de la Communication

La tension monte entre les organisations patronales des médias et le ministre de la Communication du Sénégal. Ce mercredi 26 février 2025, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) et l’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) ont vivement dénoncé la saisine du ministère de l’Intérieur par le ministre de tutelle pour activer la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et la Division spéciale de la Cybercriminalité (DSC). Une démarche perçue comme une tentative de répression et de criminalisation de l’activité de presse sous couvert de « mesures de régulation ».

Selon CDEPS et APPEL, le processus d’enregistrement des médias a été entaché de nombreuses irrégularités. La première liste de médias « reconnus », suivie d’une seconde liste de médias « conformes », a révélé des failles techniques et des omissions, reconnues même par le ministère de la Communication. Les professionnels du secteur s’interrogent : si cette dernière liste est bien définitive, pourquoi n’a-t-elle pas encore été officialisée par un arrêté ministériel ? Depuis sa publication le 6 février dernier, le flou persiste et alimente les inquiétudes des acteurs du secteur.

De plus, des erreurs graves auraient été relevées par les services du ministère, les membres de la Commission d’examen et de validation des entreprises de presse ainsi que les organisations professionnelles des médias. Pourtant, au lieu de rectifier ces anomalies, le ministre de la Communication semble poursuivre un agenda solitaire, au mépris du dialogue et des recommandations issues des Assises nationales des médias.

Les organisations patronales des médias rappellent qu’elles ont toujours soutenu la régulation et la professionnalisation du secteur, notamment à travers la création de la Coordination des Associations de Presse (CAP) en 2016 et leur participation active aux Assises nationales des médias. Cependant, elles dénoncent fermement la gestion autoritaire du ministre de la Communication, qu’elles accusent d’avoir aggravé la crise d’un secteur déjà en grande difficulté.

En effet, la presse sénégalaise traverse une période critique, marquée par des faillites d’entreprises de presse et des licenciements massifs. La précarité des travailleurs s’intensifie, menaçant la viabilité économique des médias et la liberté d’informer.

Face à cette situation préoccupante, CDEPS et APPEL en appellent au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et au Premier ministre pour qu’ils interviennent d’urgence. Malgré les instructions du chef de l’État en faveur d’un « dialogue rénové » avec les acteurs des médias, aucun progrès n’a été constaté. Le ministre de la Communication continue d’ignorer les revendications du secteur et bloque la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales.

CDEPS et APPEL avertissent qu’ils utiliseront tous les moyens légaux pour défendre la liberté de la presse et empêcher ce qu’ils considèrent comme une dérive autoritaire. Ils refusent la confiscation des libertés fondamentales et réclament des médias républicains, libres, indépendants et économiquement viables.

L’APR dénonce l’acharnement contre Farba Ngom et fustige le gouvernement

Dakar, le 26 février 2025 – L’Alliance pour la République (APR) est montée au créneau ce lundi pour défendre son camarade Farba Ngom, convoqué devant le Parquet Financier Judiciaire (PFJ). Face à la presse, les responsables du parti ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une persécution politique orchestrée par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.

Me Moussa Bocar Thiam, porte-parole de l’APR, a fustigé une tentative de « sacrifice politique » de Farba Ngom, maire des Agnam et proche de l’ancien président Macky Sall. « Nous n’accepterons jamais que notre camarade soit sacrifié par le duo Diomaye-Sonko. C’est un acteur politique important dans le dispositif de notre parti et un digne fils des Agnam qui a toujours été là pour son peuple. Un digne patriote », a-t-il déclaré avec fermeté.

L’ancien ministre a également accusé le pouvoir en place de détourner l’attention des Sénégalais des véritables problèmes du pays. « Au lieu de dire aux Sénégalais où ils ont mis les fonds levés en 2024, ils préfèrent s’acharner sur des citoyens modèles pour masquer leur incompétence. Ce qui se passe dans ce pays est inédit. Mais nous n’allons pas nous résigner. Le combat sera mené, quoi qu’il puisse nous coûter », a-t-il martelé.

Cette nouvelle sortie de l’APR s’inscrit dans un climat politique de plus en plus tendu entre l’opposition et le pouvoir en place. Les accusations portées contre Farba Ngom, dont les détails n’ont pas encore été officiellement révélés, risquent d’envenimer davantage les rapports entre les deux camps. En attendant, le dossier suit son cours devant la justice.

Sénégal – Universités publiques : L’intersyndicale des PATS dénonce la rupture du dialogue avec la tutelle et décrète une grève de 48 heures

L’intersyndicale des personnels administratif, technique et de services (PATS) des universités publiques du Sénégal a tenu une assemblée générale ce lundi 17 février 2025. Lors de cette rencontre, les représentants syndicaux ont dénoncé la rupture unilatérale du dialogue entre le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, et les travailleurs du secteur universitaire. Face à cette situation, une grève de 48 heures non renouvelable a été décrétée pour exiger la satisfaction de leurs revendications.

Selon Souleymane Gaye, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des universités et centres des œuvres (SATUC), plusieurs points revendicatifs avaient été discutés avec le ministre lors d’une audience en septembre 2024. Toutefois, malgré les engagements pris, aucune avancée concrète n’a été constatée à ce jour.

Les travailleurs des universités publiques réclament notamment :

• L’envoi du nouveau décret des PATS dans les universités et centres des œuvres ;

• L’harmonisation de la prime de transport ;

• L’application des accords de santé dans les universités ;

• La revalorisation des pensions de retraite ;

• La réintégration de la convention du secteur de la presse à l’université Iba Der Thiam de Thiès ;

• L’augmentation des budgets des universités, stagnants malgré la hausse du nombre d’étudiants ;

• La finalisation des chantiers dans les universités et centres des œuvres.

Face à l’absence de réaction du ministre, l’intersyndicale des PATS a dénoncé avec vigueur le « mutisme » et le « dilatoire » de la tutelle. Pour faire entendre leurs revendications, les syndicats ont décidé d’observer une grève de 48 heures tout en appelant l’ensemble des travailleurs du secteur à se mobiliser.

Cette nouvelle crise risque de perturber davantage le fonctionnement des universités publiques sénégalaises, déjà confrontées à de nombreux défis structurels. L’intersyndicale espère qu’une réaction rapide du ministère permettra de rétablir le dialogue et d’aboutir à des solutions concrètes pour améliorer les conditions de travail et de vie des personnels administratifs, techniques et de services des établissements d’enseignement supérieur.

Crise à l’UCAD : Les étudiants dénoncent l’inaction du ministre de l’Enseignement supérieur

Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a tenu une conférence de presse pour exprimer son mécontentement face à l’inaction du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf. Au cœur des revendications : le non-respect des engagements pris par les autorités, notamment en ce qui concerne les bourses et les conditions d’études.

Les étudiants dénoncent une série de promesses restées lettre morte. Ousmane Dieng, représentant de la Faculté de Médecine, a vivement critiqué l’absence de mesures concrètes malgré les engagements précédents. « Nous assistons à une gestion défaillante qui ne fait qu’aggraver la frustration des étudiants. Nous ne demandons que ce qui nous revient de droit », a-t-il déclaré.

Parmi les revendications majeures, le collectif exige la restitution des bus universitaires, essentiels pour les déplacements des étudiants, ainsi que la rénovation des amphithéâtres, dont l’état de dégradation impacte les conditions d’apprentissage. Une autre préoccupation majeure concerne la suppression de la bourse d’accompagnement, une mesure jugée injuste par les étudiants, qui la considèrent comme un droit fondamental.

Malgré la colère qui monte, le collectif reste ouvert au dialogue et appelle le ministre à prendre des mesures urgentes pour désamorcer la crise. « Nous sommes prêts à discuter, mais nous exigeons des actions concrètes et immédiates », a souligné un porte-parole du collectif.

L’APR Dénonce une Instrumentalisation Politique du Rapport de la Cour des Comptes

L’Alliance Pour la République (APR), parti fondé par l’ancien président Macky Sall, dénonce une manœuvre politique derrière la publication du Rapport de la Cour des Comptes par le gouvernement en place. Selon un communiqué parvenu à Seneweb, cette démarche viserait à légitimer des poursuites judiciaires contre d’anciens hauts responsables du régime précédent.

Dans son communiqué, l’APR estime que l’Exécutif cherche à créer une base légale pour poursuivre des anciens ministres et directeurs généraux ayant eu à gérer des fonds publics. « Il faut dès lors bien comprendre les objectifs politiques et partisans de la mise en scène de la présentation de ce rapport », affirme le parti, qui dénonce une volonté de « liquidation » des anciens ordonnateurs de dépenses sous Macky Sall.

L’APR remet également en question la manière dont le rapport a été dévoilé, pointant du doigt une communication gouvernementale « lunaire » menée sans la présence du Premier ministre. Pour le parti de Macky Sall, cette précipitation viserait à rassurer les partenaires du Sénégal tout en alimentant un discours politique contre l’ancien régime.

Selon les partisans de l’ancien président, la publication de ce rapport aurait aussi un autre objectif : nuire à l’image de Macky Sall à l’international. « L’un des buts majeurs de la manœuvre politique est d’écorner l’image du Président Macky Sall au plan international », soutient l’APR, soulignant que l’ancien chef de l’État reste une figure influente sur la scène mondiale. Le parti va jusqu’à suggérer que l’actuel pouvoir serait hanté par la possibilité d’un retour de Macky Sall en 2029.

Face à ces accusations, l’APR entend démonter les conclusions du rapport à travers une série d’actions politiques. Une conférence de presse a déjà été organisée pour remettre en cause les résultats de la Cour des Comptes. Le parti annonce également son intention de saisir différentes instances judiciaires, aussi bien nationales qu’internationales, afin de contester la légitimité du rapport.

L’APR envisage notamment de déposer une plainte contre la Cour des Comptes du Sénégal pour « faux, usage de faux et discrédit sur l’honorabilité de citoyens ayant exercé des charges publiques ». Parmi les juridictions visées figurent le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême et la Cour des Comptes de l’UEMOA.

Diéthié Fall dénonce les abus du régime précédent et soutient la transparence du nouveau pouvoir

La publication du dernier rapport de la Cour des Comptes continue de susciter de vives réactions au Sénégal. Diéthié Fall, président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), a exprimé son indignation face à la gestion des finances publiques sous l’ancien régime. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux et relayé par Sud Quotidien, il a dénoncé l’utilisation abusive des ressources nationales tout en réaffirmant son soutien aux nouvelles autorités engagées dans une gouvernance plus transparente.

Diéthié Fall n’a pas mâché ses mots en réagissant aux conclusions du rapport. Il a rappelé que, pendant que les opposants au régime précédent étaient « attaqués, violentés, calomniés, gazés et emprisonnés », ceux qui détenaient le pouvoir « pillaient en même temps nos maigres ressources ». Une critique cinglante qui vient renforcer les accusations déjà portées par le Premier ministre Ousmane Sonko, dont les alertes répétées sur la gestion des deniers publics trouvent désormais un écho dans les chiffres révélés par la Cour des Comptes.

Pour le leader du PRP, ces détournements sont d’autant plus révoltants que le Sénégal figure encore parmi les 25 pays les plus pauvres du monde. Une réalité qui, selon lui, rend ces abus inacceptables et exige des mesures fortes pour établir la responsabilité des auteurs de ces « crimes financiers ».

Diéthié Fall a également salué les actions entreprises par le nouveau pouvoir pour faire toute la lumière sur ces affaires et traduire les coupables en justice. Il soutient pleinement les initiatives du Président de la République et de son gouvernement, qui se sont engagés à restaurer la transparence et l’éthique dans la gestion des fonds publics.

Dans son message, il a appelé les citoyens à rester patients et unis derrière les nouvelles autorités, estimant que cette phase de transition est essentielle pour bâtir un « Sénégal souverain, juste et prospère ».

Les déclarations du président du PRP s’inscrivent dans un climat politique marqué par une volonté de rupture avec les pratiques du passé. La publication du rapport de la Cour des Comptes risque d’accélérer les poursuites judiciaires contre certains responsables de l’ancien régime, alors que la pression populaire en faveur de la reddition des comptes ne cesse de croître.

Diéthié Fall, en prenant fermement position, confirme l’alignement de son parti avec la ligne politique du gouvernement en place. Une posture qui renforce le camp du pouvoir dans son engagement pour une gestion plus vertueuse des ressources publiques.

Kaolack – Éducation : L’UDEN départemental dénonce le non-paiement des indemnités de surveillance du baccalauréat

Le Secrétaire Général départemental de l’UDEN, Abdoulaye Dia, était en tournée dans les écoles du département de Kaolack ce mardi. Après avoir dressé un état des lieux dans les établissements visités, lui et sa délégation ont dénoncé avec la plus grande fermeté le non-paiement des indemnités de surveillance du baccalauréat 2024.

“Il est inacceptable que des surveillants, ayant assuré un rôle essentiel lors des examens, n’aient toujours pas été rémunérés pour leur travail. Cette situation porte un préjudice direct à des professionnels qui méritent d’être traités avec respect. Nous exigeons que ces indemnités soient versées dans les plus brefs délais et que des mesures soient prises pour éviter que de tels retards ne se reproduisent à l’avenir. Nous continuerons à porter ce combat au niveau national”, a exigé M. Dia.

La situation des allocations familiales est tout aussi alarmante. “Nous sommes particulièrement préoccupés par les retards récurrents de paiement de la part de la Caisse de Sécurité Sociale. Ces retards affectent directement la vie des allocataires. Il est intolérable que ces allocations ne soient pas versées de manière régulière et en temps voulu. L’UDEN demande une régularisation immédiate de cette situation et appelle à une réforme en profondeur”, a-t-il ajouté.

Les omissions dans le paiement des indemnités des classes spéciales constituent également un problème majeur. “Ces enseignants, qui prennent en charge deux classes, sont souvent oubliés lors du versement de leurs indemnités, malgré l’importance de leur travail. Il est impératif de rectifier cette injustice et de garantir que ces professionnels reçoivent leurs paiements intégralement et dans les délais prévus”, a rappelé Abdoulaye Dia.

“En tant que Secrétaire Général de l’UDEN, je me fais le porte-parole de toutes celles et ceux qui sont confrontés à ces injustices. Nous demandons que ces paiements soient régularisés sans délai et que des mécanismes soient mis en place pour éviter de nouvelles erreurs. Il est essentiel que le gouvernement et les administrations respectent leurs engagements envers les travailleurs. L’UDEN exige une réforme du système de paiement garantissant une transparence totale et le respect strict des délais. Nous continuerons à défendre fermement ces droits et à lutter pour un système éducatif plus juste”, a-t-il conclu.

Manifestation en France : Les partisans de Farba Ngom dénoncent une “détention politique”

Des partisans de Farba Ngom, réunis au sein du Collectif pour la défense des détenus politiques, ont exprimé leur colère ce samedi en manifestant dans les rues de la France. Ils dénoncent l’arrestation du député sénégalais et la levée de son immunité parlementaire par l’Assemblée nationale.

La manifestation, marquée par des slogans dénonçant une “justice instrumentalisée”, fait suite aux décisions prises par les nouvelles autorités sénégalaises dans le cadre de l’affaire impliquant Farba Ngom. Ses soutiens estiment que son arrestation est une mesure politique visant à affaiblir l’opposition et à réduire au silence les figures influentes de l’ancien régime.

“Nous sommes ici pour exiger sa libération immédiate et dénoncer la dérive autoritaire du gouvernement. Farba Ngom est un prisonnier politique et nous ne comptons pas rester silencieux”, a déclaré un membre du collectif.

Les manifestants n’excluent pas de mener des actions plus radicales, notamment en investissant l’ambassade du Sénégal en France afin d’interpeller directement le personnel diplomatique. Cette initiative viserait à attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation politico-judiciaire au Sénégal.

Depuis l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités, plusieurs personnalités de l’ancien régime font face à des poursuites judiciaires, alimentant les tensions entre le gouvernement et l’opposition. L’affaire Farba Ngom s’inscrit dans un climat déjà tendu, où chaque arrestation ou levée d’immunité est perçue comme une manœuvre politique.

Indemnisation des victimes des manifestations : Me Moussa Diop dénonce un manque de transparence

L’initiative du gouvernement sénégalais visant à indemniser les victimes des manifestations entre 2021 et 2024 suscite de vives réactions. Parmi les voix critiques, celle de Me Moussa Diop, président du parti Alternance Générationnelle (AG/Jotna), s’élève pour dénoncer un manque de transparence dans le processus.

Depuis quelques jours, le gouvernement a annoncé une assistance aux familles des 79 personnes décédées lors des manifestations, avec une enveloppe de 10 millions de francs CFA par famille. Par ailleurs, 2 172 ex-prisonniers sous le régime de Macky Sall recevront 500 000 francs CFA et une prise en charge médicale. Cette décision, portée par le ministère de la Femme, de la Famille et des Solidarités, est perçue par certains comme une tentative d’apaisement, mais suscite aussi des interrogations.

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Me Moussa Diop, allié du président Bassirou Diomaye Faye, estime que cette mesure contredit les principes de bonne gouvernance promis par le nouveau régime. « Quand on parlait de rupture et de transparence, ce n’était pas pour ça », déclare-t-il, soulignant l’absence de justification détaillée sur l’utilisation de l’argent public.

L’avocat et ancien directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) pointe du doigt l’absence de décision judiciaire préalable sur l’identification des victimes et des responsables. Il considère qu’il revient à la justice de faire ce travail, et non au gouvernement de l’anticiper. « Il n’est pas normal de prendre l’argent public pour indemniser des militants politiques », s’insurge-t-il, suggérant que cette indemnisation bénéficie surtout aux membres du parti PASTEF, dont plusieurs sympathisants ont été emprisonnés ou blessés lors des affrontements.

De plus, Me Moussa Diop rappelle que d’autres Sénégalais ont été affectés par ces manifestations : « Des stations-service ont été saccagées, des voitures incendiées… Ces pertes doivent aussi être prises en compte. » Il plaide ainsi pour une réparation globale et équitable des préjudices subis.

L’autre point de discorde soulevé par le leader de AG/Jotna concerne la procédure budgétaire. Il regrette que ces dépenses aient été engagées sans ratification préalable par l’Assemblée nationale. « Si Macky Sall avait fait cela, on aurait crié au scandale ! », déclare-t-il, rappelant que les promesses de rupture du nouveau régime devraient s’appliquer à tous les aspects de la gouvernance.

Il critique également les lenteurs dans l’abrogation de la loi d’amnistie de 2024, une promesse de campagne du président Faye. Pour Me Moussa Diop, cette abrogation est prioritaire et devrait être traitée en urgence par l’Assemblée nationale au lieu de « calmer les tensions par des indemnisations floues ».

Se positionnant en « sentinelle de la République », Me Moussa Diop assure qu’il continuera à dénoncer toute dérive du pouvoir. Il appelle le gouvernement à faire preuve de rigueur et de transparence dans l’attribution des indemnisations, afin d’éviter toute instrumentalisation politique.

Moustapha Diakhaté dénonce les conditions de détention et les abus judiciaires à la prison de Reubeuss

Récemment sorti de prison, l’ancien parlementaire sénégalais Moustapha Diakhaté a vivement critiqué les conditions de détention et les pratiques judiciaires à la prison de Reubeuss. Lors d’un échange avec les journalistes, il a dénoncé les détentions arbitraires et les failles du système judiciaire, qu’il estime être à l’origine de la surpopulation carcérale dans l’un des établissements pénitentiaires les plus emblématiques du Sénégal.

« Il y a des cas où il n’est pas nécessaire de décerner un mandat de dépôt. Une personne qui comparaît librement ne devrait pas en recevoir un, et cela relève de la responsabilité des magistrats », a déclaré Moustapha Diakhaté. L’ancien député pointe du doigt une tendance inquiétante des autorités judiciaires à incarcérer systématiquement des individus, même lorsqu’ils se présentent volontairement devant la justice. Selon lui, cette pratique abusive alimente les injustices et aggrave les tensions au sein des prisons.

L’une des principales préoccupations soulevées par Moustapha Diakhaté est la durée des détentions préventives. « Beaucoup de détenus qui devaient être jugés dans un délai de six mois croupissent en prison depuis des années », a-t-il révélé. Cette situation, qui concerne principalement les détenus en attente de procès, entraîne une saturation des infrastructures pénitentiaires. L’ancien parlementaire juge inacceptable que des accusés soient emprisonnés pendant de longues années sans jugement, une pratique qui, selon lui, va à l’encontre des principes fondamentaux de la justice.

Il a particulièrement fustigé les cas de personnes accusées de crimes graves. « Une personne accusée d’un crime devrait être jugée après deux ans d’enquête. Il est inadmissible qu’un détenu soit emprisonné pendant cinq ans, puis jugé et condamné à seulement six mois de prison. Cela reflète un grave dysfonctionnement du système judiciaire », a-t-il ajouté.

Moustapha Diakhaté relie ces pratiques judiciaires à la surpopulation carcérale qui gangrène les prisons sénégalaises. Reubeuss, construite pour accueillir environ 1 000 détenus, en abriterait aujourd’hui plus du double, selon plusieurs rapports d’organisations de défense des droits humains. L’ancien parlementaire a exhorté les autorités à revoir en profondeur le système de détention préventive et à privilégier des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Face à ces constats alarmants, Moustapha Diakhaté appelle à une réforme urgente du système judiciaire et pénitentiaire sénégalais. Il exhorte les magistrats à assumer pleinement leur rôle dans la protection des droits des détenus et à éviter les abus liés à l’utilisation excessive des mandats de dépôt.

Abass Fall dénonce le népotisme et les abus de rémunération sous le gouvernement de Macky Sall

Lors d’une interview exclusive accordée à Radio Sénégal International (RSI) ce dimanche 26 janvier 2025, le ministre du Travail, Abass Fall, a tiré la sonnette d’alarme sur des pratiques de recrutement népotique et des abus financiers qui auraient marqué les derniers mois du gouvernement de Macky Sall.

Dans ses déclarations, Abass Fall a particulièrement pointé du doigt la gestion du ministère des Télécommunications et de la Communication sous Moussa Bocar Thiam, ancien titulaire de ce portefeuille. Il a révélé que des modifications de décrets auraient été effectuées pour justifier des rémunérations anormalement élevées, notamment en faveur de certaines assistantes dans ce département stratégique.

« Ces assistantes ont bénéficié de salaires compris entre 2 et 3 millions de F CFA, des montants qui dépassent même le salaire d’un ministre », a dénoncé Abass Fall. Selon lui, le salaire d’un ministre au Sénégal est fixé à 2,9 millions de F CFA, sans inclure les indemnités de logement. Une telle disparité, a-t-il ajouté, témoigne d’une gestion financière opaque et d’un favoritisme institutionnalisé.

Le ministre du Travail a également insisté sur l’urgence de rétablir la transparence dans la gestion des ressources publiques et de combattre le népotisme qui gangrène certains secteurs de l’administration. « Il est impératif que les Sénégalais aient confiance dans leurs institutions. Les abus commis dans le passé ne doivent plus se reproduire », a-t-il martelé.

Cette dénonciation intervient dans un contexte politique marqué par les efforts du gouvernement actuel pour restaurer la confiance de la population après les accusations de mauvaise gouvernance qui ont entaché les dernières années de l’ère Macky Sall.

Pour l’instant, Moussa Bocar Thiam n’a pas encore réagi à ces graves accusations. Cependant, ces révélations risquent de susciter de vives réactions au sein de la classe politique et d’alimenter le débat public sur les dérives dans la gestion des affaires de l’État.

L’affaire relance également la question de la réforme des pratiques administratives pour garantir une répartition équitable des ressources et une meilleure gouvernance.

La République des Valeurs dénonce les arrestations arbitraires et appelle à la mobilisation des citoyens

Dans un communiqué publié ce mercredi 22 janvier 2025, le parti La République des Valeurs/Réewum Ngor, dirigé par Thierno Alassane Sall, a fermement condamné l’arrestation du chroniqueur de Sen TV, Abou Diallo. Cette interpellation, qualifiée d’arbitraire, s’inscrit, selon le parti, dans une série d’arrestations visant à museler les voix dissidentes sous le régime actuel.

Le communiqué dénonce une situation préoccupante : « La vague d’arrestations arbitraires utilisée par le pouvoir Pastéfien comme arme pour museler toute voix discordante ne saurait prospérer dans ce pays. » Pour La République des Valeurs, cette répression sape les fondements démocratiques du Sénégal et risque de faire basculer le pays vers un état policier.

Le parti a également évoqué l’arrestation de figures politiques et citoyennes, notamment Moustapha Diakhaté, ancien cadre de l’APR, dont le seul « tort », selon eux, a été de tenir des opinions opposées à celles du régime actuel. « Trop, c’est trop ! », s’indigne le communiqué, qui appelle les démocrates à se mobiliser contre ce qu’il qualifie de dérive autoritaire.

La République des Valeurs/Réewum Ngor a mis en garde les autorités contre l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, estimant que cette pratique compromet la paix sociale. « Sans justice, aucune paix sociale n’est envisageable », avertit le parti, tout en exhortant le gouvernement à se concentrer sur des priorités nationales telles que le développement socio-économique et l’emploi des jeunes.

Pour le parti, « les arrestations arbitraires intempestives de dignes Sénégalais » ne feront qu’exacerber les tensions sociales et détourner les énergies des véritables défis auxquels le pays est confronté.

Le communiqué se conclut par un appel à la vigilance et à l’action de tous les citoyens épris de justice, afin de défendre les acquis démocratiques et prévenir toute tentative de dérive autoritaire. Pour La République des Valeurs, il est impératif que le gouvernement change de cap et mette en avant des politiques inclusives, capables de rassembler les Sénégalais autour d’objectifs communs de progrès et de stabilité.

La presse sénégalaise en crise : le CDEPS dénonce l’indifférence du ministre de la Communication

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a vivement critiqué l’attitude du ministre de la Communication, Alioune Sall, face aux graves difficultés que traverse le secteur des médias. Depuis leur rencontre du 17 juillet dernier, où un relevé de décisions avait été établi, le CDEPS déplore l’absence de mise en œuvre concrète des mesures promises.

Selon Maïmouna Ndour Faye, membre influente du CDEPS, le dialogue entre les autorités et la presse est au point mort. « Après l’appel au dialogue rénové lancé par le président de la République, nous espérions que des actions concrètes suivraient, notamment de la part du ministre. Malheureusement, les relations avec la presse restent extrêmement difficiles », a-t-elle déclaré. Elle accuse Alioune Sall de mener sa politique sans tenir compte des préoccupations exprimées par les professionnels des médias.

Malgré plusieurs tentatives pour établir un dialogue, notamment deux lettres de demande d’audience restées sans réponse, le CDEPS envisage de renouveler ses sollicitations. Toutefois, cette démarche s’accompagne d’un sentiment d’amertume face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de considération.

Le CDEPS souligne que la crise actuelle de la presse sénégalaise s’enracine dans les bouleversements causés par la pandémie de Covid-19. À ces difficultés se sont ajoutées des mesures jugées hostiles, comme la rupture des contrats et conventions entre l’État et les médias, ainsi que l’exclusion de la presse privée des campagnes publicitaires publiques.

« La situation de la presse se détériore de jour en jour. Ce manque de soutien met en péril la survie économique des entreprises médiatiques et menace, à terme, la pluralité de l’information », a averti Maïmouna Ndour Faye.

Face à ce contexte, le CDEPS appelle à une mobilisation urgente pour sauver le secteur. Il exhorte le ministre de la Communication à honorer ses engagements et à privilégier un dialogue franc et constructif avec les acteurs de la presse.

Thierno Bocoum dénonce une justice partiale dans la reddition des comptes

Dans une déclaration publique, Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir, a réitéré son soutien au principe de la reddition des comptes, tout en dénonçant la gestion actuelle de ce processus par le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko et le ministre Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, les procédures engagées manquent de neutralité et de justice, mettant en péril la crédibilité de cette initiative essentielle.

« Face à un Premier ministre justicier et blanchisseur, peut-on s’attendre à une reddition des comptes juste et équitable ? », a-t-il interrogé dans une publication qui a suscité de vives réactions.

Thierno Bocoum a mis en garde contre une approche biaisée, qui viserait uniquement certains individus tout en épargnant d’autres. « Quiconque prend un franc de l’argent du contribuable doit rendre compte », a-t-il affirmé, tout en soulignant que la justice doit être impartiale pour garantir l’équité et la transparence.

Le leader de l’opposition a également dénoncé le traitement réservé à certaines institutions publiques. Il cite notamment l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), affirmant que des scandales dans ces structures ont été ignorés. « Si le Premier ministre déclare qu’il n’y a pas de scandale à l’ONAS et à l’ASER, et que la justice ne fait rien, c’est scandaleux », a-t-il martelé.

Pour Thierno Bocoum, la crédibilité des nouvelles autorités repose sur leur capacité à mener des enquêtes sans parti pris et à punir les responsables de détournements, quel que soit leur statut ou leur affiliation politique. « La reddition des comptes doit être un exercice républicain, pas un outil de règlement de comptes politiques », a-t-il insisté.

Cette sortie de l’opposant intervient dans un contexte de tensions croissantes autour des enquêtes sur la gestion des finances publiques. Le gouvernement, de son côté, assure que toutes les procédures respectent les règles de transparence et de justice.

Régularisation des Motos-Taxis : un Chargé de mission à la Présidence dénonce la “désinformation”

Parrain de la finale du tournoi commémoratif de l’Asc Benno, le Chargé de mission à la Présidence a profité de cette tribune, ce samedi 11 janvier, pour sensibiliser la jeunesse, en particulier les jakartamen, sur les enjeux liés à la régularisation de leur secteur. M. Ababacar Diagne a dénoncé ce qu’il qualifie de “désinformation” orchestrée par des saboteurs cherchant à dénigrer la procédure de régularisation des Motos-Taxis initiée par l’État.

“La régularisation du secteur des Motos-Taxis n’est qu’un premier pas dans le projet de l’État visant à aider et à accompagner la jeunesse pour leur épanouissement. Un secteur qui emploie des milliers de jeunes mérite une attention particulière, qui passe par une identification claire des acteurs et leur mise en conformité avec les lois et règlements régissant le transport”, a déclaré M. Diagne, par ailleurs Coordinateur du JPS (Jeunesse pour le Progrès et la Solidarité) dans le département de Kaolack.

M. Ababacar Diagne a tenu à rassurer la jeunesse sur les intentions nobles du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, concernant ce dossier. “Ce projet a été porté par la jeunesse. Ce sont eux qui ont soutenu le programme Jub Jubal Jubanti, et ils n’en seront jamais des victimes, mais bien des bénéficiaires. Le gouvernement, à travers le Ministre des Infrastructures terrestres et aériennes (MITTA), que nous félicitons pour son travail remarquable, pilotera cette régularisation sans compromettre le gagne-pain des acteurs, contrairement à la désinformation qui circule”, a-t-il poursuivi.

Au-delà de l’assistance qu’entend organiser l’État, une dimension sécuritaire est également mise en avant dans cette démarche. “Beaucoup d’agressions, de vols et d’accidents mortels impliquent des motos dont les conducteurs prennent souvent la fuite, rendant leur identification difficile. Cette situation constitue un problème sécuritaire majeur. Les acteurs du secteur eux-mêmes, lors de nos échanges, reconnaissent qu’il est temps d’assainir leur milieu professionnel pour leur propre sécurité et celle des usagers”, a ajouté le Chargé de mission à la Présidence.

M. Diagne a conclu en saluant les résultats obtenus dans la région de Kaolack, où des centaines de Motos-Taxis ont déjà été régularisées ou sont en cours de l’être. “Nous avons eu des discussions très ouvertes et instructives avec la Directrice régionale des Transports”, a-t-il déclaré.

Concernant la finale du tournoi, l’Asc Xadanlou a battu l’Asc Deukeundo aux tirs au but après un match nul (1-1) à l’issue du temps réglementaire.

Taxawu Senegaal dénonce une justice à deux vitesses dans l’affaire de l’incendie de son siège

La coalition Taxawu Senegaal a vivement critiqué, ce mercredi 8 janvier, l’absence d’avancées dans l’enquête sur l’incendie criminel qui a ravagé son siège. À travers un communiqué, Khalifa Sall et ses camarades dénoncent ce qu’ils considèrent comme une « politique de deux poids, deux mesures », mettant en danger la confiance des citoyens envers les institutions judiciaires du Sénégal.

Deux mois après l’incendie, Taxawu Senegaal déplore que les responsables de cet acte « lâche et abject » n’aient toujours pas été arrêtés, alors que des preuves, notamment des images des assaillants et des enregistrements de menaces explicites, sont à la disposition des enquêteurs. « Rien ne justifie que des criminels, identifiables et liés à cet acte volontaire, puissent bénéficier d’une impunité scandaleuse », s’indignent-ils.

Le communiqué interpelle directement la gendarmerie, affirmant qu’elle ne doit pas céder à des « pressions politiques » qui nuisent à son impartialité et à l’intégrité du système judiciaire sénégalais. La coalition exige que toute la lumière soit faite sur cet acte criminel et que les coupables soient traduits en justice.

Taxawu Senegaal compare l’inertie autour de son dossier à la célérité dont les autorités ont fait preuve dans l’affaire des 81 gardes rapprochés de la coalition Sàmm Sa Kàddu. Ces derniers avaient été arrêtés, jugés et condamnés en un temps record après des incidents survenus durant la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre dernier. « Ce contraste saisissant met en évidence une inégalité flagrante dans le traitement des dossiers judiciaires », souligne le communiqué.

La coalition y voit une « balafre aux principes d’équité et de justice » qui devraient régir une République. Elle dénonce également un verdict injuste dans le dossier de ses jeunes militants, certains ayant passé deux mois en détention à la prison de Saint-Louis.

Malgré cette situation, Taxawu Senegaal se dit déterminée à poursuivre son combat pour que justice soit rendue. « Nous n’aurons de répit que lorsque les auteurs de cet acte odieux auront été identifiés, arrêtés et condamnés », martèle la coalition. Elle se réjouit toutefois du retour de plusieurs jeunes militants après leur détention et renouvelle son soutien à ceux qui restent encore privés de liberté ainsi qu’à leurs familles.

En conclusion, Taxawu Senegaal interpelle les autorités judiciaires et les forces de l’ordre à agir avec impartialité et rigueur pour restaurer la confiance des citoyens envers les institutions. « Une République ne peut fonctionner durablement sans une justice équitable et indépendante », rappelle la coalition.

Nomination au CNRA : Maimouna Ndour Faye dénonce des irrégularités et des incohérences

La récente nomination d’Aoua Bocar Ly Tall au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) continue de faire couler beaucoup d’encre au Sénégal. Cette décision a suscité des critiques, certains dénonçant une politisation de l’institution. Toutefois, Maimouna Ndour Faye, directrice de la 7TV, a tenu à souligner une incohérence dans les réactions de certains citoyens face à cette situation.

Dans une intervention publique, Maimouna Ndour Faye a rappelé que les membres du CNRA, selon les principes républicains défendus notamment par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), ne devraient en aucun cas être affiliés à un parti politique ou afficher publiquement une quelconque sympathie partisane.

« Si la nomination d’Aoua Bocar Ly Tall est critiquée sous prétexte de son appartenance ou de sa proximité avec un parti politique, celle de Lamine Ndiaye, acteur comédien et également membre du CNRA, ne devrait pas être épargnée. Pourtant, Lamine Ndiaye a clairement exprimé son appartenance politique, et cela de manière publique », a-t-elle fait remarquer.

Pour Maimouna Ndour Faye, il est impératif que les critères de sélection des membres du CNRA soient appliqués de manière uniforme. Selon elle, le fait que Lamine Ndiaye ait publiquement déclaré son affiliation politique aurait dû soulever autant d’interrogations que la nomination d’Aoua Bocar Ly Tall.

« L’institution qu’est le CNRA doit préserver sa neutralité. Elle joue un rôle crucial dans la régulation des médias et la sauvegarde des principes démocratiques. Toute politisation, quelle qu’elle soit, pourrait compromettre sa crédibilité », a-t-elle souligné.

Ces déclarations relancent le débat sur la transparence et la rigueur dans le choix des membres des institutions publiques au Sénégal. Pour de nombreux observateurs, il est essentiel que ces institutions, notamment le CNRA, restent à l’abri des influences politiques, afin de garantir leur impartialité et leur efficacité.

Les propos de Maimouna Ndour Faye résonnent comme un appel à la cohérence et à une réforme en profondeur des processus de nomination dans les institutions publiques. Elle invite ainsi les autorités, mais aussi la société civile, à adopter une position claire et juste face à ces questions sensibles.

Barthélémy Dias dénonce une justice « domestiquée » et accuse le régime en place

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, Barthélémy Dias, ancien maire de Dakar et figure de la coalition Sàmm Sa Kàddu, a vivement critiqué le pouvoir judiciaire et le régime en place. Ces déclarations interviennent après la condamnation à des peines fermes de plusieurs membres de la sécurité de sa coalition, arrêtés pendant la campagne électorale pour les législatives anticipées.

Barthélémy Dias n’a pas mâché ses mots à l’égard du système judiciaire sénégalais. Il a directement interpellé l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), dénonçant une justice qu’il accuse de manquer d’indépendance. « Il ne faudrait pas demain qu’on vienne vous dire que vous êtes un corps constitué, que vous avez une immunité et que vous êtes protégés. Vous êtes des Sénégalais comme tous les autres et, au besoin, vous avez des comptes à rendre », a-t-il martelé.

L’ancien maire est allé jusqu’à imputer à la justice une responsabilité dans les tragédies politiques passées, notamment en évoquant les 80 morts enregistrés lors de la dernière alternance politique. « Une justice qui refuse de s’assumer et qui, dans son inaction ou son obéissance aveugle, est à l’origine de certaines émeutes meurtrières », a-t-il affirmé.

Sans nommer explicitement la cible de ses critiques, Barthélémy Dias s’en est pris à un dirigeant qu’il qualifie de « petit mec » : « En pleine campagne électorale, il a décidé que

je ne devais pas battre campagne, sous prétexte qu’il était fâché. » Il accuse ce dernier d’avoir orchestré des arrestations arbitraires et donné des instructions illégales pour entraver ses activités politiques.

Barthélémy Dias a également dénoncé ce qu’il perçoit comme une volonté manifeste de l’exécutif d’utiliser la justice à des fins de répression politique. Selon lui, ces arrestations visaient à le réduire au silence parce qu’il « mettait à nu le mensonge, l’incompétence et la manipulation de certains responsables à la tête du pays ».

Visiblement déterminé, l’ancien maire de Dakar a fait preuve d’une posture défiante. « J’ai traversé pire que ça, et je vous promets qu’il me verra bientôt. Il ne m’impressionne pas », a-t-il déclaré. Évoquant la croyance religieuse, il a rappelé que « la vie est une boule qui tourne » et a laissé entendre que ceux qui abusent de leur pouvoir devront un jour rendre des comptes.

Barthélémy Dias a conclu son intervention par un message aux magistrats sénégalais. « Il y a des magistrats dans ce pays qui comprennent ce que les Sénégalais attendent d’eux. Nous voulons une justice indépendante, qui dit le droit, et non une justice apprivoisée et domestiquée », a-t-il lancé.

Cette sortie musclée de Barthélémy Dias intervient dans un climat politique tendu, marqué par des accusations mutuelles entre l’opposition et le pouvoir. Les législatives anticipées, dont la campagne a été émaillée de violences et d’arrestations, témoignent de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise.

En remettant en question l’impartialité de la justice et en dénonçant ce qu’il perçoit comme une instrumentalisation des institutions, l’ancien maire de Dakar s’affirme comme l’un des principaux opposants au régime. Reste à voir comment ses accusations seront accueillies par l’opinion publique et les autorités concernées.

Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Barthélémy Dias dénonce l’exclusion de la Ville de Dakar

Lors d’un face-à-face avec la presse, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé sa vive désapprobation quant à l’exclusion de la Ville de Dakar dans l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) prévus en 2026. Selon lui, cette situation est non seulement injuste, mais elle prive également Dakar des retombées directes qu’un tel événement pourrait générer.

Barthélémy Dias a révélé que le comité d’organisation des JOJ, qui a bénéficié d’un budget colossal de 80 milliards de FCFA, aurait écarté la Ville de Dakar de ses plans d’aménagements urbains. Il a notamment souligné le refus de prendre en charge trois projets d’une importance capitale pour Dakar, évalués à un montant global de 10 milliards de FCFA. Ces projets, bien qu’il n’ait pas précisé leur nature exacte, semblent constituer un point de tension majeur entre le maire et le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS).

« Dakar a candidaté pour accueillir les Jeux Olympiques de la Jeunesse, mais aujourd’hui, la Ville est mise de côté. Nous exigeons le respect », a martelé Barthélémy Dias.

Le maire de Dakar a également fait un parallèle avec d’autres villes ayant accueilli des événements olympiques, à l’instar de Paris, qui s’est vu octroyer un véritable « héritage olympique » à travers des infrastructures modernes et des aménagements durables. Pour Barthélémy Dias, Dakar mérite le même traitement et ne doit pas être reléguée au second plan.

« Nous allons nous organiser pour nous faire entendre à l’étranger », a-t-il averti, tout en s’adressant au CNOSS, qu’il accuse de ne pas respecter la Ville de Dakar et ses habitants.

Barthélémy Dias semble déterminé à se battre pour que Dakar puisse tirer pleinement parti de cet événement mondial. Selon lui, les JOJ doivent laisser un impact positif et durable dans la capitale sénégalaise, à travers des infrastructures modernisées, des espaces publics aménagés et des investissements qui profiteront directement à la population.

Alors que les préparatifs des JOJ de 2026 s’intensifient, ce différend entre la Ville de Dakar et le comité d’organisation pourrait bien jeter une ombre sur un événement censé célébrer la jeunesse et l’unité internationale. Reste à voir si Barthélémy Dias parviendra à faire entendre sa voix et à obtenir des réponses concrètes de la part des organisateurs.

Emmanuel Macron face aux critiques acerbes : Mamoudou Ibra Kane dénonce “l’ingratitude” évoquée par le président français

La dernière déclaration d’Emmanuel Macron, où il évoquait un sentiment d’“ingratitude” à l’égard de la France, a déclenché une vive polémique, notamment en Afrique. Cette sortie, perçue par beaucoup comme condescendante, continue de susciter des réactions indignées. Parmi les voix les plus critiques figure celle du journaliste et leader politique sénégalais, Mamoudou Ibra Kane, qui n’a pas mâché ses mots.

Dans un tweet qui fait désormais le tour des réseaux sociaux, Mamoudou Ibra Kane a sévèrement critiqué le président français, remettant en question sa compréhension des relations historiques entre la France et l’Afrique. “Manifestement énervée d’être priée de quitter l’Afrique avec armes, bases et bagages, la France a maintenant l’insulte à la bouche. Le président Macron ose parler d’ingratitude ?! Pathétique. L’histoire sait heureusement qui de l’Afrique ou de la France est le vrai ingrat”, a-t-il écrit.

Ce message traduit un sentiment partagé par de nombreux Africains, particulièrement dans un contexte où plusieurs pays du continent, comme le Mali, le Burkina Faso ou encore la Centrafrique, ont pris des mesures fermes pour réduire, voire mettre fin, à la présence militaire et économique française sur leurs territoires.

Le terme d’“ingratitude” utilisé par Emmanuel Macron a ravivé un vieux débat sur les relations entre la France et ses anciennes colonies. Pour ses détracteurs, cette déclaration illustre une certaine incapacité de Paris à accepter la montée en puissance d’un panafricanisme revendiquant une souveraineté totale, à la fois politique et économique.

Des voix africaines dénoncent régulièrement une relation déséquilibrée et paternaliste, entretenue par des accords économiques jugés défavorables, et par la présence militaire française souvent perçue comme une ingérence. L’évocation de “l’ingratitude” par Emmanuel Macron a donc été interprétée par beaucoup comme une tentative de minimiser ces critiques légitimes.

Le tweet de Mamoudou Ibra Kane n’est pas un cas isolé. Sur les réseaux sociaux, de nombreux intellectuels, activistes et citoyens africains ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme un manque de respect envers les aspirations souveraines des peuples africains.

Cette polémique intervient également à un moment où la France subit une perte d’influence géopolitique en Afrique de l’Ouest, avec l’émergence de nouvelles alliances entre certains pays africains et d’autres puissances, comme la Russie ou la Chine.

Pour Emmanuel Macron, qui a souvent tenté de se présenter comme un réformateur des relations entre la France et l’Afrique, cette nouvelle controverse complique davantage une position déjà fragilisée.

Les propos de Mamoudou Ibra Kane mettent également en lumière une question fondamentale : qui, de l’Afrique ou de la France, devrait parler d’ingratitude ? De nombreux Africains rappellent les siècles de colonisation, les pillages économiques, les injustices historiques et les ingérences postcoloniales.

Pour certains observateurs, la déclaration de Macron trahit une difficulté pour la France à faire face à une nouvelle ère où les nations africaines réclament une relation d’égal à égal. Une telle transformation passe nécessairement par l’abandon des discours paternalistes et la reconnaissance des responsabilités historiques.

La sortie d’Emmanuel Macron et la réaction cinglante de Mamoudou Ibra Kane sont le reflet d’un fossé croissant entre les perceptions africaines et françaises des relations bilatérales. Alors que les revendications pour une souveraineté africaine s’intensifient, les dirigeants français devront repenser leur approche, au risque de voir leur influence s’éroder davantage sur le continent.

“Gestion de Djibril Sonko à Ziguinchor : Le FRAPP dénonce un bilan désastreux”

Il y a quelques mois, Djibril Sonko, adjoint, remplaçait Ousmane Sonko à la tête de la Mairie de Ziguinchor. Cependant, sa gestion a été dénoncée par le collectif Frapp de Ziguinchor. 

Dans un communiqué reçu à Seneweb, Frapp reproche à l’édile de la ville d’avoir trahi la population de Ziguinchor. Les activistes ont même énuméré 8 points qui, selon eux, traduisent l’échec du maire Djibril Sonko. Voici l’intégralité de leur communiqué. 

« Le Maire de Ziguinchor, un échec pour les attentes des populations !

La population de Ziguinchor, qui a porté haut le parti PASTEF Les Patriotes, se sent trahie par l’inaction et le manque de résultats visibles de la gestion de Monsieur Djibril Sonko à la tête de la mairie. Après avoir dressé un état des lieux, il est évident que rien n’a changé depuis son arrivée, et il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme.

Nous rappelons au Maire Djibril Sonko que les attentes des populations sont immenses, et que leur patience a atteint ses limites. Si vous n’avez pas les compétences requises pour gérer efficacement cette mairie, il serait judicieux d’en tirer les conclusions et de remettre cette institution à des mains plus compétentes.

Un maire se doit de travailler en équipe pour le bien-être de ses administrés. Or, votre méfiance envers vos adjoints a rendu leur présence inutile, et vous semblez ignorer qu’une commune ne se gère pas de manière unilatérale.

Voici quelques points qui traduisent l’échec criant de votre gestion :

1. Le marché Saint-Maure en inondation chronique, affectant les commerçants et les riverains,

2. Le mur de clôture du cimetière de Santhiaba délabré, un mépris pour la mémoire des défunts,

3. La question des lotissements suspendus, pénalisant les habitants en quête de logement,

4. Le manque d’éclairage public dans plusieurs quartiers, compromettant la sécurité des citoyens,

5. L’absence de grands travaux structurants, qui auraient dû être amorcés pour le développement de la ville,

6. Les délégations de signature non attribuées, paralysant le fonctionnement administratif,

7. Le mur de clôture de l’école Boulotte Est délabré, mettant en danger les élèves,

8. Les inondations persistantes à Belfort, un problème non résolu malgré les nombreuses alertes.

La population de Ziguinchor est en droit de se demander : où passe le budget de la commune ?

En conclusion, il apparaît clairement que Monsieur Djibril Sonko n’a ni la compétence ni la volonté de répondre aux aspirations des Ziguinchorois. Nous exigeons une gestion transparente, efficace et au service des habitants. Il est temps que cela change !

Le FRAPP Ziguinchor reste mobilisé pour défendre les intérêts des populations.

Cheikh SY Almakhtoum Coordonnateur FRAPP Ziguinchor »

Guinguinéo : Les acteurs de la CSU dénoncent les manquements dans la Couverture Sanitaire Universelle

Depuis l’arrivée du régime du tandem “Diomaye-Sonko” à la tête du pays, la dénomination de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (CMU) a été changée en Agence Sénégalaise de la Couverture Sanitaire Universelle (Sen-CSU), par le décret n° 2024-832 du 27 mars 2024. Ce décret fixe également les règles d’organisation et de fonctionnement de cette nouvelle entité. Cependant, depuis sa mise en place, des critiques sur sa gestion émergent, notamment dans le département de Guinguinéo, région de Kaolack.

“De la couverture maladie universelle à la couverture sanitaire universelle, le brouillard n’a fait que trop durer. Sur les bases de la CMU devait renaître la CSU, avec des attentes accrues pour les populations des secteurs informel et rural”, a expliqué Mamadou Ba, vice-président du conseil d’administration de la mutuelle de santé départementale de Guinguinéo, lors d’une conférence de presse.

Mamadou Ba a rappelé que la CMU, en ce qui concerne l’assurance maladie, était bien soutenue par les mutuelles de santé communautaires réparties sur tout le territoire national. Toutefois, malgré les performances enregistrées entre 2018 et 2022, notamment en termes de subventions promises par l’État (qui s’élèvent à 24 milliards de francs CFA), de nombreux défis persistent.

En 2013, l’État avait entrepris une réforme portant sur la départementalisation de l’assurance maladie, mais aucune mesure d’accompagnement n’avait été mise en place pour soutenir les mutuelles de santé. “Aujourd’hui, plusieurs interrogations subsistent : quel sera le nouveau format des cotisations pour les bénéficiaires ? La subvention va-t-elle cesser ? Quelle sera la place des mutuelles de santé dans le nouveau dispositif de la CSU ?” s’est interrogé Mamadou Ba.

De plus, les subventions attendues pour l’année 2023 tardent encore à être versées, ce qui impacte considérablement le fonctionnement des mutuelles de santé. Dans le département de Guinguinéo, bien que les populations et les collectivités locales aient largement adopté et soutenu le programme, certaines prestations commencent à être suspendues en raison du manque de ressources.

Malgré ces défis, les prestataires de soins, notamment les postes de santé, centres de santé et pharmacies, continuent de collaborer étroitement avec les mutuelles. Cependant, Mamadou Ba exprime son inquiétude : “Nous, mutualistes de santé communautaires, sommes déboussolés. L’État, à travers la délégation de gestion, entend prendre directement en charge une partie importante de nos bénéficiaires, notamment ceux des bourses familiales et des cartes d’égalité des chances.”

En outre, Mamadou Ba déplore le manque de dialogue entre les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la CSU, une situation qui freine l’amélioration de ce programme crucial pour les populations vulnérables.

Les acteurs des mutuelles de santé appellent les nouvelles autorités à faire preuve de diligence et à clarifier les modalités de gestion de la CSU. “Nous espérons que la subvention de 2023 sera versée rapidement et que des mesures concrètes seront prises pour garantir la pérennité de ce programme de protection sociale essentiel”, conclut Mamadou Ba.

Ainsi, alors que la transition de la CMU vers la CSU était censée renforcer le système de couverture sociale, elle semble pour l’instant engendrer davantage de questionnements et d’incertitudes parmi les bénéficiaires et les acteurs locaux.

Barthélémy Dias dénonce l’opacité dans l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : “Dakar mérite un héritage”

Hier, lors d’une réunion du conseil municipal, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé avec fermeté son mécontentement face à la gestion des fonds et l’absence de retombées pour la ville dans le cadre de l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2026. Se disant outré par la marginalisation de la mairie de Dakar dans les décisions du Comité d’Organisation des JOJ (COJOJ), il a dénoncé une opacité qu’il qualifie de “scandale”.

Barthélémy Dias a révélé que le financement de 112 millions d’euros (environ 80 milliards de FCFA) a été obtenu grâce à la candidature de Dakar, alors portée par l’ancien maire Khalifa Sall, incarcéré à l’époque. Pourtant, selon lui, la ville de Dakar n’a aucune visibilité sur l’utilisation de ces fonds ni sur les projets prévus pour améliorer les infrastructures locales.

“Si la mairie de Dakar n’avait pas candidaté, il n’y aurait pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse. Mais aujourd’hui, cette ville qui a permis de décrocher ces jeux n’a aucun euro ni aucune garantie de bénéficier d’un héritage tangible,” a martelé le maire, visiblement frustré.

Pour Barthélémy Dias, l’organisation des Jeux Olympiques dans une ville doit avant tout laisser un héritage durable en termes d’infrastructures et de projets structurants. Il a cité en exemple Paris, hôte des Jeux Olympiques 2024, où des lignes de métro et de tramway supplémentaires ainsi que des logements sociaux issus du village olympique marquent l’héritage laissé à la ville.

Cependant, pour Dakar, il déplore un manque de vision claire et de projets d’envergure. Les trois propositions soumises par la mairie – l’aménagement de la corniche des HLM, du boulevard de la Gueule Tapée et l’extension de la VDN – ont été rejetées par le COJOJ.

“Nous demandons des projets raisonnables : transformer des espaces en parcours sportifs, aménager des infrastructures pour les habitants. Ce ne sont pas des exigences extravagantes, mais même cela, ils le refusent,” a-t-il déploré.

Au-delà des infrastructures, le maire a également critiqué l’absence d’implication des fédérations sportives sénégalaises et des ligues locales dans l’organisation des Jeux. “Si vous les laissez faire, le Sénégal sera le premier pays à organiser des Jeux Olympiques et à rafler zéro médaille,” a-t-il prévenu, pointant du doigt une mauvaise préparation sur le plan sportif.

Barthélémy Dias a également fustigé le manque de collaboration entre le COJOJ et la ville de Dakar, dénonçant une approche isolée qui exclut la mairie de la planification et de la prise de décision.

Face à ce qu’il considère comme une marginalisation injuste, Barthélémy Dias a appelé à un sursaut collectif pour exiger que Dakar, en tant que ville candidate, soit respectée et bénéficie d’un véritable héritage.

“Il est temps que le CIO (Comité International Olympique) soit informé. Dakar a candidaté, pas le CNOSS (Comité National Olympique et Sportif Sénégalais). Dakar doit être considérée et respectée,” a-t-il conclu, tout en annonçant qu’il communiquera davantage sur ce qu’il qualifie de “scandale” dans les prochains jours.

Ces déclarations interviennent dans un contexte où le Sénégal s’apprête à accueillir pour la première fois un événement olympique. Cependant, les critiques de Barthélémy Dias risquent de raviver les tensions entre la mairie de Dakar, le COJOJ et d’autres acteurs impliqués dans l’organisation. Pour les habitants de Dakar, la question de savoir si les JOJ 2026 laisseront un véritable impact positif sur la ville reste entière.

Révocation de Barthélémy Dias : Khalifa Sall dénonce une « forfaiture » et appelle à la mobilisation

Le climat politique sénégalais connaît un nouveau séisme. Le vendredi 13 décembre 2024, Barthélémy Dias, maire de Dakar, a été révoqué par un arrêté du préfet de Dakar. Cette décision, justifiée par l’État sénégalais en raison de la condamnation de l’élu dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, suscite une vive polémique et ravive les tensions entre pouvoir et opposition.

Réélu maire de Dakar avec une « deuxième légitimité », Barthélémy Dias se retrouve démis de ses fonctions après une décision controversée. Cette révocation est perçue par ses soutiens comme un stratagème politique visant à fragiliser son mandat. Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et leader du mouvement Taxawu Sénégal, n’a pas caché son indignation face à ce qu’il considère comme une injustice.

« Pourquoi attendre qu’il soit réélu pour agir ? C’est gênant et inacceptable », a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM, qualifiant cette décision d’« offensive contre la démocratie ». Khalifa Sall, lui-même victime d’une révocation similaire en 2018 après une condamnation pour détournement de fonds publics, dénonce une récurrence de « manœuvres politiciennes ».

Dans un ton ferme, Khalifa Sall a appelé les forces politiques et sociales à s’organiser pour contrer cette décision et défendre les valeurs démocratiques du Sénégal. « Nous devons nous rassembler pour exiger que la pluralité des idées et les libertés soient respectées », a-t-il lancé.

L’ex-maire de Dakar s’inquiète également des multiples convocations de figures publiques constatées ces derniers temps, évoquant une stratégie délibérée d’intimidation. « Tout est au forceps. Les gens sont convoqués à la DIC, à la cybercriminalité ou cybersécurité, comme si le pluralisme des idées devait disparaître », s’est-il indigné.

Cette révocation intervient dans un contexte tendu, où plusieurs personnalités de l’opposition dénoncent des atteintes répétées à leurs droits et libertés. La démarche engagée contre Barthélémy Dias est perçue comme une tentative de réduire au silence une figure emblématique de l’opposition à l’actuel pouvoir.

Khalifa Sall a annoncé le lancement de démarches concertées avec d’autres acteurs politiques pour contrer ce qu’il appelle « une deuxième forfaiture ». Selon lui, il est urgent que la classe politique se mobilise pour préserver les acquis démocratiques et empêcher que cette révocation ne devienne un précédent.

Alors que la ville de Dakar se retrouve une fois de plus au cœur des enjeux politiques nationaux, les regards se tournent vers l’opposition, qui semble déterminée à faire de cette affaire un levier pour fédérer les mécontentements. Barthélémy Dias, malgré sa révocation, conserve le soutien de ses alliés, tandis que Khalifa Sall plaide pour une résistance collective.

La révocation de Barthélémy Dias s’inscrit dans une série d’événements qui interrogent sur l’état de la démocratie sénégalaise. Pour l’opposition, cette décision dépasse le simple cadre juridique et traduit une dérive autoritaire qu’il est impératif de freiner. Reste à savoir si cette mobilisation annoncée portera ses fruits.

Barthélemy Dias dénonce un « règlement de comptes » après sa radiation de l’Assemblée nationale

Barthélemy Dias, maire de Dakar, a tenu une conférence de presse pour réagir à plusieurs questions, notamment sa récente radiation de l’Assemblée nationale. Le ton était ferme et accusateur, le leader politique estimant être victime d’une cabale politique orchestrée par le nouveau régime en place.

Pour Barthélemy Dias, cette décision s’inscrit dans une logique de vengeance et de déstabilisation politique. « Ce qu’ils veulent, c’est la mairie de Dakar. Mais nous ne l’accepterons pas. Ils peuvent auditer autant qu’ils veulent la mairie, jamais je ne serai épinglé. Je suis maire depuis 15 ans et je n’ai jamais été épinglé », a-t-il affirmé avec conviction.

Le maire de Dakar estime que cette radiation s’ajoute à une série de pressions politiques, notamment dans l’affaire Ndiaga Diop. Il rappelle que certains envisagent de recourir à une contrainte par corps pour le placer en détention et ainsi provoquer sa révocation. « Vous n’êtes pas élus pour combattre Barthélemy Dias. Occupez-vous des problèmes des Sénégalais et lâchez-moi les baskets. Je vous donne rendez-vous en 2029 », a-t-il lancé avec défi.

Bien qu’il ne compte pas siéger à l’Assemblée nationale, Barthélemy Dias a annoncé qu’il déposerait un recours pour contester sa radiation. Il souligne que sa condamnation, prononcée en 2017, dépasse désormais le délai de cinq ans et ne devrait donc plus justifier son exclusion.

Cette sortie médiatique marque une nouvelle étape dans le bras de fer entre Barthélemy Dias et le régime en place, un conflit qui pourrait redéfinir le paysage politique de Dakar et du Sénégal.

Le CDEPS dénonce des abus dans la publication de la liste des médias conformes au Code de la presse

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a saisi la Cour Suprême pour demander l’annulation des arrêtés du ministre de la Communication relatifs à la publication de la liste des médias conformes au Code de la presse. Cette action juridique reflète les préoccupations grandissantes du patronat de presse face à ce qu’il qualifie d’abus de pouvoir et de menace sur la liberté d’expression au Sénégal.

Selon Mamadou Ibra Kane, membre influent du CDEPS, les médias concernés ont été confrontés à un délai de 72 heures pour compléter leurs dossiers, une période qu’il estime insuffisante. « Ce délai, qui incluait même les médias déjà enregistrés et ayant reçu des notifications pour compléter leur dossier, s’est avéré impraticable. Ces notifications, pour certaines, sont arrivées très tardivement, le jeudi et le vendredi, alors que le délai expirait déjà », a-t-il expliqué.

Cette situation a conduit plusieurs médias à ne pas pouvoir finaliser leurs démarches administratives à temps, les plaçant ainsi dans une position délicate face aux autorités.

Le CDEPS reproche également au ministère de la Communication de dépasser ses prérogatives. « Le rôle du ministère devrait se limiter à l’enregistrement des entreprises de presse. Or, il s’arroge le droit, de manière illégale, de déclarer quelles entreprises ou quels médias sont légaux », s’est insurgé Mamadou Ibra Kane.

Cette pratique, perçue comme un contrôle arbitraire, est dénoncée par les professionnels des médias comme une atteinte à la liberté de la presse, pourtant garantie par la Constitution sénégalaise et les traités internationaux signés par le pays.

Le CDEPS redoute que ces mesures restrictives ne compromettent la pluralité de l’information au Sénégal. La publication de la liste des médias conformes au Code de la presse pourrait être perçue comme un moyen de marginaliser certains acteurs, au profit de médias jugés plus « alignés » avec les autorités.

Pour rappel, le Code de la presse, adopté en 2017, a été salué pour ses avancées dans la régulation du secteur médiatique, mais critiqué pour certaines dispositions considérées comme restrictives.

Face à cette impasse, le CDEPS appelle à un dialogue ouvert entre les acteurs de la presse et le ministère de la Communication. L’objectif serait de garantir un cadre légal clair, équitable et respectueux des principes démocratiques.

Cette affaire met en lumière les tensions persistantes entre le gouvernement et les professionnels des médias au Sénégal, dans un contexte où la liberté de la presse reste un pilier essentiel de la démocratie.

Mort de Bassirou Diop : Barthélémy Dias dénonce une répression politique au Sénégal

Dans un communiqué transmis ce matin, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a annoncé avec émotion et indignation le décès de Bassirou Diop, un membre de son équipe de sécurité, survenu à la prison de Saint-Louis. Ce drame intervient dans un contexte politique tendu marqué par des tensions entre l’opposition et le pouvoir en place.

Un décès dans des conditions controversées
Bassirou Diop, arrêté avec 83 autres membres de la sécurité du maire lors d’une opération menée par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), est la seconde victime liée à ce dossier, selon Barthélémy Dias. « C’est avec une immense tristesse et une profonde indignation que nous annonçons la mort de Bassirou Diop dans les geôles du pouvoir actuel », a déclaré le maire, dénonçant une « arrestation barbare » et un « acharnement politique ».

Il a également rappelé le décès du père d’un autre membre de sa sécurité, survenu en chemin pour assister au procès de son fils, qu’il qualifie de « pseudo procès politique ».

Un appel à la mobilisation
Barthélémy Dias a utilisé des mots forts pour dénoncer une « répression systématique » et une « instrumentalisation des institutions à des fins politiques ». Il appelle à la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes détenues, y compris les membres de son équipe de sécurité.

Le maire de Dakar a également exprimé sa solidarité envers les familles endeuillées, tout en invitant les citoyens à l’unité face à ce qu’il considère comme une dérive autoritaire. « Ensemble, marchons et restons concentrés sur l’essentiel », a-t-il conclu dans son appel à la mobilisation.

Un contexte politique explosif
Cette annonce intervient alors que le climat politique au Sénégal reste particulièrement tendu, marqué par des arrestations de figures de l’opposition et des manifestations réprimées. Ces événements soulèvent des interrogations sur l’état des libertés démocratiques et le respect des droits humains dans le pays.

L’affaire Bassirou Diop symbolise, selon ses soutiens, le coût humain d’une crise politique qui semble s’intensifier. Les appels à la mobilisation populaire pour « défendre la démocratie et la justice sociale » se multiplient, rendant incertain l’apaisement de cette situation conflictuelle.

Quelles suites ?
Alors que les autorités n’ont pas encore réagi à cette déclaration, les regards se tournent vers les réactions de la société civile et des partenaires internationaux. La mort de Bassirou Diop pourrait devenir un catalyseur pour de nouvelles mobilisations et relancer les débats sur la gouvernance et les libertés au Sénégal.

Radiation de Barthélémy Dias : l’ATEL dénonce une « série de forfaitures » du pouvoir Pastef

Dans un communiqué virulent, l’Alliance pour la Transparence, l’Équité et les Libertés (ATEL) a exprimé son indignation face à la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale. Pour cette coalition, qui regroupe divers partis et organisations, cette décision s’inscrit dans une logique qu’elle qualifie de « politiquement illégitime et moralement intolérable », menée par ce qu’elle appelle le « pouvoir Sonko-Diomaye ».

L’ATEL pointe du doigt une incohérence flagrante dans la gestion politique actuelle. Selon l’organisation, le gouvernement, qui avait validé la légalité de la candidature de Barthélémy Dias pour les dernières élections législatives, choisit aujourd’hui de le radier de son poste de député. L’ATEL affirme que cette décision ne repose sur aucun élément nouveau, si ce n’est la nécessité de protéger, selon eux, « une autre candidature jugée illégale, celle de Ousmane Sonko ».

Cette radiation serait le dernier épisode d’un processus électoral émaillé de manœuvres douteuses. L’ATEL évoque notamment la « rétention des décisions du Conseil constitutionnel », la répression ciblée des violences électorales, et les arrestations arbitraires de journalistes et d’opposants politiques.

Dans son communiqué, l’ATEL dresse un réquisitoire sévère contre le gouvernement dirigé par le parti Pastef, l’accusant d’avoir trahi ses engagements. « Incapable de tenir ses promesses démagogiques, le pouvoir Pastef ne peut ni ne veut gouverner que dans la répression et la violation systématique des libertés individuelles et collectives », peut-on lire.

Pour l’ATEL, cette répression se manifeste non seulement par la radiation de Barthélémy Dias, mais aussi par une stratégie plus large visant à museler l’opposition et à limiter les libertés démocratiques, notamment la liberté d’expression.

Face à cette situation, les membres de l’ATEL ont décidé de renforcer leur engagement en transformant leur organisation en Alliance pour la Transparence, l’Équité et les Libertés. Cette nouvelle structure ambitionne d’organiser des mobilisations à grande échelle pour défendre les libertés fondamentales et résister à ce qu’elle considère comme une dérive autoritaire du pouvoir en place.

L’ATEL se donne pour mission de fédérer toutes les forces démocratiques du pays afin de préserver les acquis démocratiques et garantir un espace politique où les droits des citoyens, notamment la liberté d’expression, seront pleinement respectés.

Pour l’heure, la réaction du gouvernement Pastef à ces accusations reste attendue, mais l’intensification de la contestation par l’ATEL promet de maintenir la pression sur le pouvoir.

Thierno Bocoum dénonce la radiation de Barthélémy Dias : « Une décision politique et injuste »

L’ancien parlementaire Thierno Bocoum a vivement réagi à la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale, qualifiant cette décision de « pure méchanceté ». Dans une vidéo publiée récemment, le leader de la coalition Samm Sa Kaddu a exprimé son indignation, estimant que cette mesure n’a qu’un objectif : « éliminer un adversaire politique ».

Le bureau de l’Assemblée nationale a annoncé la radiation de Barthélémy Dias, suscitant une vive polémique dans l’opinion publique. Pour Thierno Bocoum, cette décision s’inscrit dans une logique de fragilisation des institutions démocratiques du Sénégal. « Logique pour logique, si Barthélémy Dias est radié, il aurait fallu appliquer la même rigueur à d’autres responsables politiques dans des situations similaires », a-t-il déclaré.

Pour étayer ses propos, Bocoum a évoqué le cas du leader de Pastef, Ousmane Sonko, dont la condamnation définitive l’a rendu inéligible pendant cinq ans. Cependant, le ministre de l’Intérieur n’a pas transmis cette décision au Conseil constitutionnel, permettant ainsi à Sonko de rester un acteur politique central malgré son statut juridique controversé.

« Si le gouvernement avait suivi cette même logique, Ousmane Sonko aurait été écarté. Mais ici, nous voyons que Barthélémy Dias est visé de manière délibérée. Cela montre que nous ne sommes pas dans un État de droit équitable », a-t-il ajouté.

Thierno Bocoum conclut en dénonçant ce qu’il considère comme une instrumentalisation des institutions pour écarter des opposants politiques. « Cette décision est un coup porté à notre démocratie. Elle démontre une volonté d’affaiblir les voix dissidentes au lieu de renforcer le débat politique dans le respect des règles de l’État de droit », a-t-il martelé.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tension politique accrue au Sénégal, où de nombreux observateurs dénoncent une polarisation croissante et une utilisation stratégique des institutions pour des fins politiques. Le débat autour de la radiation de Barthélémy Dias risque de continuer à alimenter les discussions sur la transparence et l’équité dans la gestion des affaires publiques.

Radiation de Barthélémy Dias : Taxawu Senegaal dénonce une « justice à géométrie variable »

Dans un communiqué transmis ce jour, la plateforme politique Taxawu Senegaal a exprimé sa « vive indignation » face à la radiation de Barthélémy Toye Dias, Député-maire de Dakar, de l’Assemblée nationale. Une décision qu’elle considère comme « une atteinte grave aux principes fondamentaux de la démocratie » et une remise en cause du suffrage populaire.

Taxawu Senegaal a rappelé que la candidature de Barthélémy Dias avait été validée par le Conseil constitutionnel, conformément à la loi. « Toute contestation de son mandat est une remise en cause directe de l’autorité du peuple sénégalais », souligne le communiqué, insistant sur la légitimité conférée par les urnes. Selon la plateforme, cette décision de radiation « bafoue non seulement la volonté populaire mais également le socle de l’État de droit ».

La plateforme dénonce une application « à géométrie variable » des règles juridiques, pointant une disparité dans le traitement des cas judiciaires impliquant des figures politiques. Elle met en exergue l’absence de sanction similaire contre Ousmane Sonko, bien qu’il ait été condamné par la Cour suprême à six mois de prison avec sursis dans une affaire de diffamation. Taxawu Senegaal s’interroge sur cette « mansuétude surprenante » à l’égard de Sonko, alors que Barthélémy Dias fait l’objet d’une « célérité implacable » dans l’application des sanctions.

Dans son communiqué, Taxawu Senegaal n’a pas mâché ses mots, qualifiant cette radiation de tentative de « museler une voix libre et légitime ». La plateforme avertit sur les dangers d’une telle justice « instrumentalisée au profit d’intérêts partisans », estimant qu’elle menace les fondements de la démocratie sénégalaise.

Réaffirmant son soutien à Barthélémy Dias, Taxawu Senegaal annonce qu’elle explorera « toutes les voies de recours légales, nationales comme internationales » pour rétablir les droits du maire de Dakar. « La démocratie appartient au peuple, et non aux calculs partisans », conclut-elle, promettant de rester ferme dans son engagement pour la justice et la transparence.

Cette affaire vient raviver les tensions politiques dans un contexte déjà marqué par des contestations autour de l’indépendance des institutions et de l’équité dans l’application des lois. Le Sénégal, souvent cité comme un modèle démocratique en Afrique, fait face à des défis croissants en matière de gouvernance et de respect des principes démocratiques.

Maïmouna Ndour Faye dénonce l’exclusion de 7TV et AZ Actu des médias officiels : Appel à plus de transparence

Lors d’une conférence de presse tenue ce 4 décembre, Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne 7TV, a exprimé son profond désarroi face à l’exclusion de son média ainsi que du site en ligne AZ Actu de la liste des médias officiels publiée par le ministère de la Communication. Un acte qu’elle juge injustifié et contraire à la reconnaissance et au respect que méritent ces plateformes.

Avec émotion, Mme Ndour Faye a retracé le chemin parcouru par 7TV depuis sa création en 2018. Elle a souligné que toutes les démarches légales avaient été scrupuleusement suivies, avec l’approbation des institutions compétentes telles que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et le ministère de tutelle. « Nous avons respecté toutes les normes exigées pour opérer légalement et de manière professionnelle », a-t-elle affirmé.

Cependant, malgré ces efforts, le groupe aurait dû faire face à des obstacles constants, qu’elle qualifie de tentatives de marginalisation. Elle a évoqué les difficultés structurelles et financières rencontrées par sa chaîne, en dépit de sa volonté de proposer un contenu de qualité et d’être un acteur majeur dans le paysage audiovisuel sénégalais.

Dans un ton déterminé, Maïmouna Ndour Faye a lancé un appel à plus de transparence et d’équité dans les relations entre le ministère et les médias. Selon elle, l’intégrité du secteur audiovisuel ne saurait être préservée sans un dialogue inclusif et des règles du jeu claires pour tous.

« 7TV et AZ Actu se sont toujours engagés à respecter les normes du métier et à contribuer à la professionnalisation des médias au Sénégal. Cette mise à l’écart est incompréhensible et ne reflète pas notre contribution réelle au secteur », a-t-elle déclaré.

Ce plaidoyer met en lumière les défis auxquels sont confrontés certains médias indépendants dans leur quête de reconnaissance et de survie dans un écosystème parfois hostile. Pour Maïmouna Ndour Faye, l’exclusion de sa chaîne et du site AZ Actu n’est pas seulement une injustice envers ses équipes, mais aussi une entrave à la pluralité d’expression dans le pays.

Elle a conclu en réaffirmant son engagement à poursuivre le combat pour un paysage médiatique juste et équilibré, tout en espérant une révision de cette décision par le ministère concerné.

Cette situation suscite un débat plus large sur le traitement des médias indépendants au Sénégal et les réformes nécessaires pour garantir une représentation équitable de toutes les voix dans l’espace public.

Crise dans le paysage médiatique sénégalais : Maimouna Ndour Faye dénonce une tentative de « liquidation » de la presse privée

Une vive polémique secoue le secteur médiatique sénégalais depuis la publication, ce mardi, par le ministère de la Communication et du Numérique, d’une liste provisoire des médias conformes aux dispositions du Code de la Presse. Sur les 535 organes de presse recensés, seuls 112 ont été déclarés en règle par l’État. Cette décision a suscité une vague de réactions, notamment celle de Maimouna Ndour Faye, directrice générale du groupe 3M Universel (7TV, Az Actu), dont les médias figurent parmi ceux jugés non conformes.

S’adressant à la presse, Maimouna Ndour Faye a exprimé sa colère face à ce qu’elle qualifie de manœuvre visant à affaiblir la presse privée. “Ce n’est pas au ministre de décider de la légalité ou non d’un média”, a-t-elle affirmé. Selon elle, cette initiative du gouvernement est une continuation de mesures destinées à restreindre les médias critiques envers le pouvoir. « Le régime a commencé par suspendre les contrats de convention, nous avons résisté. Cette fois, encore, nous allons mener le combat », a-t-elle ajouté.

Pour la journaliste, cette décision marque une tentative de museler les voix indépendantes en excluant certains organes de presse des avantages publics, notamment des subventions et des partenariats. Elle considère cela comme une atteinte grave à la liberté de la presse et promet de résister à toute tentative visant à restreindre leurs activités.

Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a précisé que la liste publiée reste provisoire et que les médias non reconnus disposent de 72 heures pour se conformer au Code de la Presse. Passé ce délai, ceux qui ne seront pas en règle ne bénéficieront plus de subventions ni de marchés publics. Parmi les 112 médias validés, on compte 54 presses en ligne, 10 télévisions, 14 journaux, 14 chaînes de radio, 11 radios communautaires et 6 Web TV.

Cette initiative soulève plusieurs interrogations au sein du paysage médiatique sénégalais. De nombreux acteurs dénoncent un processus opaque dans l’établissement de cette liste, craignant une instrumentalisation politique du Code de la Presse. Pour certains, l’objectif pourrait être de consolider un contrôle sur les médias, en favorisant ceux qui sont jugés plus proches du régime au pouvoir.

Cette affaire relance le débat sur la liberté et l’indépendance de la presse au Sénégal. Le Code de la Presse, adopté en 2017, visait à structurer et professionnaliser le secteur, mais sa mise en œuvre semble aujourd’hui contestée.

Alors que la période de régularisation s’achève dans quelques jours, tous les regards se tournent vers les autorités et les organisations professionnelles de la presse pour trouver une issue à cette crise. Entre défense des intérêts publics et liberté d’expression, l’équilibre s’annonce difficile à trouver.

Crise dans l’Enseignement Supérieur au Sénégal : Le SAES dénonce le non-respect des engagements du MESRI

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) monte au créneau face à ce qu’il qualifie de non-respect des engagements pris par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Dans un communiqué publié le 23 novembre, suite à une réunion de son bureau national tenue la veille, le syndicat critique la gestion du ministre Abdourahmane Diouf et alerte sur les conséquences néfastes pour le secteur universitaire.

Le SAES déplore des engagements non tenus par le MESRI, notamment concernant les tournées effectuées dans les universités publiques. Ces manquements, selon le syndicat, ont déjà entraîné des perturbations dans certaines institutions. Les problèmes se manifestent également dans l’orientation des nouveaux bacheliers : le ministère est accusé d’avoir imposé des quotas d’inscription largement supérieurs à la capacité d’accueil des universités, sans prévoir les infrastructures ni les ressources nécessaires pour y faire face.

Le syndicat pointe du doigt des lacunes structurelles importantes. Parmi elles, la non-livraison des infrastructures pédagogiques et sociales, un déficit d’enseignants, ainsi qu’une insuffisance du budget alloué annuellement. Ces carences mettent en péril la stabilité et le fonctionnement normal des universités, malgré les efforts des enseignants et chercheurs pour maintenir un semblant d’équilibre.

Parmi les revendications du SAES, la question de la pension de réversion pour les ayants droit des enseignants décédés demeure centrale. Pour le syndicat, il s’agit d’une question de justice et d’équité qui ne saurait faire l’objet de négociations. Le ministre Abdourahmane Diouf a, de son côté, justifié le retard en évoquant la disparition du décret relatif à cette mesure dans les méandres administratifs. Une explication jugée insuffisante par le SAES, qui s’étonne de l’absence de signature d’une nouvelle version pourtant maintes fois annoncée.

Malgré ces différends, le SAES affirme rester ouvert au dialogue avec les autorités, à l’exception du point relatif à la pension de réversion, qu’il considère non négociable. Le syndicat appelle ses membres à la mobilisation pour exiger la résolution définitive des problèmes soulevés et préserver les acquis obtenus au fil des années.

La crise qui secoue l’enseignement supérieur au Sénégal met en lumière des enjeux majeurs pour l’avenir du secteur, tant pour les étudiants que pour les enseignants. Alors que les tensions persistent, la capacité du MESRI à répondre aux revendications sera déterminante pour garantir la stabilité du système universitaire.

Violences électorales : « Farlu Jotna » dénonce vivement

« Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » dénonce avec la plus grande fermeté, par la voix de son président, le Professeur Elhadj Malick Kane, les actes de violence perpétrés depuis le début de la campagne législative, « notamment le lundi 11 novembre dernier à Saint-Louis, par les hommes de main de Barthélémy Dias contre les militants du PASTEF ».

« Les intimidations physiques ou verbales sont à proscrire du débat politique dans un État démocratique mûr comme le nôtre. Nous devons montrer au monde que notre pays fait désormais partie du club privilégié des démocraties responsables », lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi. Le texte ajoute : « ces attaques ignobles révèlent la vacuité du programme de la clique réunie autour de Dias, une alliance de bric et de broc, dont les membres ne partagent ni valeurs, ni projet ».

Le Professeur Malick Kane et ses camarades ajoutent : « Contrairement à cette alliance opportuniste mue par le seul désir d’occuper le pouvoir, le PASTEF défend un projet de société porteur d’espoir pour nos jeunes, nos femmes, nos entrepreneurs, nos agriculteurs et nos compatriotes en général, et propose les bases d’un nouveau Sénégal plus dynamique, plus compétitif et plus juste ».

Dans la même lancée, le Professeur Elhadj Malick Kane, président de « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », invite le PASTEF ainsi que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diahar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, à ne pas se laisser détourner l’attention par des actes malveillants. Au contraire, il les exhorte à demeurer unis pour être en capacité d’appliquer leur programme dès le lendemain des élections nationales. « Les Sénégalais ont hâte de voir se déployer le projet de transformation systémique du Sénégal », conclut le document.

A. Saleh

Ousmane Sonko dénonce une collusion entre la classe politique, la presse et la société civile lors d’un meeting à Guédiawaye

Lors d’un meeting organisé par le parti Pastef à Guédiawaye, Ousmane Sonko a une nouvelle fois pris la parole pour critiquer vigoureusement ce qu’il appelle le « système » qu’il s’engage à combattre. Le leader des Patriotes n’a pas mâché ses mots en s’en prenant à une classe politique qu’il qualifie de corrompue, mais également à une partie de la presse et de la société civile sénégalaise.

Face à une foule de partisans, Sonko a rappelé aux militants de son parti que le « système » qu’ils combattent n’est pas encore mort. « Ce que je veux rappeler aux Patriotes, c’est que nous faisons face à un système qui n’est pas encore mort », a-t-il déclaré, dénonçant ainsi l’élite politique qui, selon lui, continue de perpétuer des pratiques qu’il juge répréhensibles. Sonko estime que cette classe politique s’appuie sur une partie de la presse et de la société civile, qu’il accuse d’être corrompues et manipulatrices.

Le leader de Pastef n’a pas épargné une frange de la société civile, qu’il décrit comme étant active seulement pendant les périodes électorales. Il accuse ces acteurs de profiter de la situation pour obtenir des financements étrangers, tout en manipulant l’opinion publique. « Les partenaires de la société civile qui sont à l’étranger profitent de la période électorale pour se frotter les mains », a-t-il affirmé. Selon Sonko, certains membres de la société civile n’hésitent pas à se rendre au Palais de la République pour remplir leurs poches, une pratique qu’il promet de faire cesser.

Dans son discours, Ousmane Sonko a également dénoncé ce qu’il appelle la dilapidation des fonds publics par les élites politiques et leurs alliés dans la société civile. Il a averti que sous sa direction, de telles pratiques ne seraient plus tolérées. « Nous n’allons plus permettre que l’argent du contribuable soit gaspillé », a-t-il martelé devant ses partisans, appelant à une gestion plus transparente et responsable des ressources de l’État.

Le meeting de Guédiawaye a rassemblé une foule importante de militants de Pastef, venus écouter les déclarations du leader du parti. Ce rassemblement montre que malgré les difficultés rencontrées par Ousmane Sonko, notamment ses démêlés judiciaires et les interdictions de manifester, il conserve une base militante solide et mobilisée. Pour ses partisans, Sonko incarne l’espoir d’un changement profond dans le paysage politique sénégalais.

Ce discours s’inscrit dans une stratégie de campagne offensive, où Sonko tente de galvaniser ses militants en pointant du doigt des pratiques qu’il dénonce depuis longtemps. En s’attaquant à la classe politique traditionnelle, aux médias qu’il juge complaisants, et à une société civile qu’il accuse de connivence, Ousmane Sonko se positionne une fois de plus comme le principal opposant au pouvoir en place et au « système » qu’il promet de démanteler.

L’avenir dira si cette rhétorique suffira à maintenir l’engouement de ses partisans et à convaincre une frange plus large de l’électorat sénégalais. Pour l’heure, il semble résolu à continuer son combat contre ce qu’il considère être une oligarchie ancrée dans le paysage politique du Sénégal.

Crise politique : Bougane Guéye Dany dénonce les attaques et appelle à une intervention internationale

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp accuse Ousmane Sonko de vouloir semer le chaos à Dakar à quelques jours des élections législatives anticipées du 17 novembre.

Plus de 40 éléments de sécurité de Barth et de moi-même ont été alpagués par la police tard dans la nuit d’hier sur ordre du ministre Jean Batiste Tîne.
O. SONKO a également donné l’ordre à sa milice de s’attaquer à notre coalition Saam Sa Kaddu. Cela montre encore son degré d’irresponsabilité.
C’est l’expression publique d’une peur de perdre le scrutin de dimanche prochain. Il est en train de chercher un prétexte pour annuler l’élection qu’il a déjà perdue.

Toujours peu courageux, il fait des enfants d’autrui des boucliers humains. C’est dommage de remarquer que SONKO cherche encore à verser le sang de notre jeunesse.

Pastef veut installer le chaos à Dakar durant ces derniers jours de campagne. Face au refus du ministre de l’intérieur de prendre ses responsabilités suite à l’attaque du siège de SAAM Sa KADDU et à l’appel lancé par Abass Fall aux militants de Pastef à s’armer, voilà Ousmane Sonko dans un post, demander à ses militants d’attaquer les leaders de la coalition Samm Sa Kaddu.

Nous lançons un appel aux FDS à rester républicaines face aux ordres illégaux du candidat Ousmane Sonko et de son ministre de l’intérieur. Nous invitons la communauté internationale à réagir pour le respect des droits constitutionnels de tous les sénégalais électeurs et candidats aux législatives anticipées du 17 Novembre prochain.

Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »
Membre de Saam Sa Kaddu.

Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye dénonce les violences à Gaza

Le Président Bassirou Diomaye Faye a pris la parole aujourd’hui lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire, consacré à la situation dramatique en Palestine et au Liban. Ce sommet, qui s’est tenu à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, a réuni de nombreux chefs d’État et dirigeants pour discuter des crises humanitaires et des violences récentes dans la région.

Dans son discours, le Président Faye a fermement dénoncé l’escalade de la violence à Gaza, où les bombardements israéliens continuent de causer des pertes humaines massives. « Le peuple palestinien est exposé à un meurtre de masse et à une violence sans précédent. Ces actes inhumains se passent sous nos yeux et nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette injustice », a-t-il déclaré, appelant à une prise de conscience internationale face à la situation.

Le chef de l’État sénégalais a également critiqué l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il a accusé de perdre sa crédibilité en ne réagissant pas aux événements tragiques en cours. « Nous percevons l’inaction du Conseil de sécurité qui, par son silence, perd de sa légitimité face à ces violations flagrantes des droits humains », a-t-il ajouté.

Les propos du Président Faye interviennent alors que la situation sur le terrain reste désastreuse. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère palestinien de la Santé, 43 603 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes, le 7 octobre 2023. Au Liban, le bilan des frappes s’élève à 3 200 morts, témoignant de l’intensité des affrontements dans la région.

Le discours du président sénégalais reflète une position de plus en plus critique des pays musulmans face à l’offensive israélienne et souligne l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à ces violences. Le sommet de Riyad, organisé dans un contexte d’escalade continue, vise à unir les nations arabo-islamiques pour formuler une réponse commune à cette crise.

Dans son appel, Bassirou Diomaye Faye a exhorté les leaders mondiaux à prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités et garantir la protection des civils. « Il est de notre devoir collectif de ne pas fermer les yeux sur cette catastrophe humanitaire. L’histoire nous jugera sur notre capacité à réagir face à une telle injustice », a conclu le président.

Ce sommet pourrait marquer un tournant dans la position des pays arabo-islamiques face au conflit israélo-palestinien, avec des appels croissants pour une action internationale renforcée. Les participants espèrent que leurs voix unies pourront faire pression sur les grandes puissances pour qu’elles jouent un rôle plus actif dans la résolution de cette crise.

En attendant, la population civile de Gaza et du Liban continue de souffrir, dans l’attente désespérée d’une aide humanitaire et d’un cessez-le-feu durable.

Le leader de Pastef dénonce de graves irrégularités dans les projets d’infrastructures dans le nord du Sénégal

Lors d’un rassemblement dans le stade de Matam, le leader du parti Pastef a vivement critiqué la gestion des projets d’infrastructures dans la région nord du Sénégal. Il a souligné la négligence qui affecte des chantiers essentiels pour le développement local, notamment ceux de l’Université Souleymane Niang de Matam, de l’hôpital d’Ourossogui, et du désenclavement de plusieurs localités.

Le représentant de Pastef a déploré que de nombreux projets soient « abandonnés ou mal gérés », laissant les communautés locales en difficulté face au manque d’infrastructures. En ligne de mire, la construction de la route du Dandé Mayo, cruciale pour relier les villages riverains du fleuve Sénégal et désenclaver la région du Ferlo. Il a également évoqué l’aérodrome inachevé d’Ourossogui, laissé en suspens, et l’Université Souleymane Niang de Matam, dont les installations sont jugées insuffisantes pour répondre aux besoins croissants des étudiants.

Selon le leader de Pastef, le projet de construction de l’hôpital d’Ourossogui fait face à des irrégularités majeures. Il s’interroge sur le statut de « secret défense » qui entoure le chantier, soupçonnant cette classification d’être une manœuvre pour contourner les règles des marchés publics. « Depuis quand la construction d’un hôpital relève-t-elle du secret défense ? » a-t-il lancé, ajoutant que cette décision permettrait d’éviter des appels d’offres transparents. Plus étonnant encore, il a révélé que le budget de l’hôpital a été alloué au ministère de la Justice, une situation qu’il qualifie d’« incompréhensible ».

Les révélations vont plus loin : selon l’audit lancé par Pastef, le budget prévu pour cet hôpital aurait pu financer la construction de plusieurs universités. Il mentionne que des logements de professeurs, d’une surface inférieure à 150 m² et construits en R+1, auraient été facturés à 1,6 milliard de francs CFA chacun, des prix qu’il juge injustifiés.

Dans le cadre de ses investigations, il indique que l’entrepreneur responsable du chantier a reconnu la surfacturation, proposant en compensation de construire une digue pour protéger l’université contre les inondations. Cependant, le leader de Pastef a exprimé sa volonté de ne pas trancher sans une analyse complète : « Nous le contacterons après l’audit pour établir les responsabilités. »

Le chef de Pastef demande des comptes au gouvernement sur la gestion de ces fonds publics et appelle à une plus grande transparence dans l’attribution des marchés publics. Selon lui, ces irrégularités sont le reflet d’une gestion peu rigoureuse des ressources publiques, au détriment des besoins des citoyens.

Les déclarations du leader de Pastef ont provoqué des réactions au sein de la population locale, inquiète de voir ces infrastructures indispensables retardées ou menacées. La région du nord du Sénégal, longtemps laissée pour compte en matière de développement, continue d’attendre des réponses et des actions concrètes pour combler les manquements en infrastructures.

Tensions à Ourossogui : Thierno Alassane Sall dénonce l’instrumentalisation de la Gendarmerie et l’étalage de luxe de la campagne de Sonko

Le 3 novembre 2024, aux alentours de 23 heures, la campagne électorale sénégalaise a été le théâtre d’un incident à Ourossogui, suscitant une vive réaction de Thierno Alassane Sall, tête de liste de la coalition Senegaal KESE. Alors que la caravane de cette coalition progressait en direction de Kanel, un groupe de militants, présumés membres du parti Pastef, a cherché à les intimider. C’est dans ce contexte déjà tendu que les événements se sont enchaînés de façon surprenante, menant à une confrontation avec les forces de l’ordre.

Sall raconte comment l’arrivée soudaine de plusieurs véhicules de la gendarmerie, perçue initialement comme un renfort pour la sécurité, s’est transformée en une demande expéditive et hostile : se ranger sur le bas-côté pour laisser passer la caravane d’Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef. Cette demande, qualifiée d’illégale par le candidat, a été formulée avec des injures et un ton autoritaire par un gendarme, entraînant un refus de la part de l’équipe de Senegaal KESE.

« Nous avons assisté, impuissants, au passage de ce que je qualifierais de ‘cour royale’ », relate Thierno Alassane Sall, dénonçant la mise en scène grandiose de la caravane de Sonko. Selon lui, le cortège était composé de véhicules de luxe, de deux ambulances – dont l’une arborait l’emblème du ministère de la Santé – ainsi que de 4×4 rutilants, de bus loués et d’un important dispositif sécuritaire incluant des membres de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et possiblement du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).

Sall s’insurge contre cet étalage ostentatoire de richesse, qui contraste, selon lui, avec la pauvreté et la précarité des régions traversées. « Un régime incapable de payer à date échue les bourses des étudiants sans s’endetter sur le marché financier international, devrait avoir la décence de ne pas faire étalage d’une aussi tapageuse armada », critique-t-il, qualifiant de « violence symbolique inouïe » ce déploiement de moyens luxueux.

En rétrospective, le candidat évoque les leçons de l’histoire sénégalaise, rappelant l’épisode de 1988 où la population de Thiès s’était soulevée contre le président Diouf pour défendre le droit de l’opposant Abdoulaye Wade à tenir un meeting. « Si Sonko et Diomaye persistent dans leurs lubies, un jour viendra », avertit Thierno Alassane Sall, mettant en garde contre les risques d’un excès d’arrogance et d’abus de pouvoir.

Il conclut en soulignant l’importance de l’équité et de la neutralité des forces de l’ordre, insistant sur le fait que la gendarmerie devrait assurer la sécurité de tous sans distinction ni favoritisme. Dans un appel vibrant aux électeurs, il exhorte : « Ne fermons pas les yeux devant les signes patents d’une alternance dévoyée. Le 17 novembre 2024, votons en conséquence. »

Cet incident met en lumière les tensions grandissantes à l’approche des élections, et soulève des questions sur la conduite des campagnes et l’utilisation des ressources publiques. Le 17 novembre, le choix des Sénégalais sera plus crucial que jamais, influencé non seulement par les promesses des candidats, mais aussi par leurs actions sur le terrain.

Incident à Ourossogui : Tensions lors du passage de la caravane de Sonko, la coalition « Sénégaal Kessé » dénonce un favoritisme de la Gendarmerie

Lors du passage de la caravane électorale de la coalition « Sénégaal Kessé » à Ourossogui, la tension est montée d’un cran lorsque la tête de liste, Thierno Alassane Sall (TAS), a été contrainte de céder le passage au convoi du candidat Ousmane Sonko. Cet incident, survenu au milieu des artères animées de la ville, a été perçu comme une démonstration d’autorité et de favoritisme envers le leader du parti Pastef.

D’après Thierno Alassane Sall, l’événement a débuté lorsque la Gendarmerie a ordonné un arrêt forcé de la caravane « Sénégaal Kessé » afin de permettre le passage du cortège de Sonko. Le ton est monté lorsqu’un gendarme a adressé des ordres jugés agressifs au chauffeur de la voiture de tête de la coalition, suscitant un refus d’obtempérer de la part de l’équipe de TAS. « Naturellement, refus d’obtempérer devant un ordre illégal et révoltant », a affirmé le chef de file, qui n’a pas caché son indignation devant ce qu’il considère être un abus de pouvoir.

Le convoi de Sonko, qualifié par TAS de « cour royale », a été escorté par des véhicules imposants, y compris une Hummer blanche et des ambulances, dont l’une portait le sceau du ministère de la Santé, ainsi que des 4×4 de luxe et des bus de location. La présence de forces spéciales telles que la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), ainsi que des véhicules sans plaque minéralogique, a renforcé le sentiment d’indignation chez les membres de la coalition « Sénégaal Kessé ».

Pour TAS, cet incident illustre une contradiction flagrante dans la posture de Sonko, qui, par le passé, avait dénoncé ce qu’il appelait la « gendarmerie de Macky Sall ». « Aujourd’hui, rien n’a changé, si ce n’est le parrain du système », a déclaré l’ancien ministre, visiblement en colère. Il a souligné que, contrairement aux candidats qui financent leur propre sécurité, Sonko semble bénéficier de l’appui logistique de l’État, ce qui pour lui constitue un détournement des ressources publiques et une atteinte à l’équité de la campagne électorale.

« Pendant que 41 listes, dont la nôtre, financent leur propre sécurité, la Gendarmerie devrait protéger chaque Sénégalais sans passe-droit. L’institution existe pour veiller à la sécurité des citoyens, non pour dérouler le tapis rouge à un candidat abusant des moyens de l’État », a martelé TAS.

Cet épisode alimente les critiques de partialité et de politisation des forces de sécurité, dans un contexte où la tension électorale ne cesse de croître à l’approche des prochaines échéances. L’incident de Ourossogui pourrait ainsi marquer un tournant dans la campagne, remettant en question la neutralité des institutions de l’État et suscitant un débat plus large sur l’équité des processus démocratiques au Sénégal.

Abdou Karim Sall Dénonce l’Attaque du Convoi de la Coalition Pastef à Koungheul

Dans un contexte politique tendu à l’approche des législatives prévues le 17 novembre prochain, l’attaque perpétrée contre le convoi de la coalition Pastef à Koungheul a suscité de vives réactions. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Abdou Karim Sall, ancien directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), a été particulièrement marquante. Dans un message publié sur Facebook, M. Sall a exprimé son indignation face à cet acte de violence qu’il qualifie de « comportement lâche » ne reflétant pas les valeurs de la démocratie sénégalaise.

« Ces comportements lâches qui n’honorent pas notre démocratie sont à éviter à tout prix », a affirmé Abdou Karim Sall, soulignant l’importance de protéger le processus électoral et de garantir la sécurité des acteurs politiques. M. Sall a également lancé un appel aux autorités compétentes, les exhortant à agir rapidement pour identifier et traduire en justice les responsables de cette attaque. « Les auteurs et les commanditaires doivent être sévèrement sanctionnés », a-t-il ajouté.

Cet incident a eu lieu mercredi dernier lorsque le convoi du Premier ministre Ousmane Sonko, qui parcourait la région dans le cadre de sa campagne électorale, a été pris pour cible par des individus non identifiés à Koungheul. Cet acte de violence a provoqué une onde de choc parmi les partisans de Sonko ainsi que dans le reste de la classe politique, soulevant des inquiétudes quant à la sécurité lors de cette période cruciale.

Le climat politique actuel, marqué par des tensions et des discours clivants, renforce l’urgence d’une réponse rapide et ferme de la part des autorités pour prévenir d’autres incidents similaires et garantir un processus électoral pacifique. La condamnation de l’attaque par Abdou Karim Sall s’ajoute à d’autres appels au calme et à la retenue, visant à préserver la stabilité démocratique du pays.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections législatives, ce genre d’événements vient rappeler l’importance de maintenir un environnement de débat sain et respectueux, loin de la violence et des intimidations.

Amadou Ba dénonce les violences politiques et appelle à la retenue

Le chef de l’opposition sénégalaise, Amadou Ba, a vivement réagi aux récents événements violents survenus le 30 octobre à Koungheul et à Dakar. Dans un message publié sur sa page X, l’ancien Premier ministre a exprimé sa profonde désapprobation et a exhorté les acteurs politiques à agir avec retenue et responsabilité.

« J’ai condamné fermement les récents actes de violence à Koungheul et à Dakar, et j’appelle tous les acteurs politiques à la retenue », a déclaré M. Ba, exprimant sa volonté de voir la fin de la violence dans le cadre des activités politiques au Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir un environnement pacifique, propice à l’expression des idées et des débats constructifs.

En tant que leader de la coalition Jamm Ak Njarign, Amadou Ba a réitéré son engagement envers une campagne axée sur le respect mutuel et le dialogue. « Avec la coalition Jamm Ak Njarign, nous prônons une campagne pacifique, centrée sur les idées et le respect », a-t-il ajouté. Par ces mots, il a insisté sur l’importance de prioriser la stabilité et la cohésion nationale au détriment des divisions.

Dans son message, l’ancien chef du gouvernement a aussi adressé un appel aux autres leaders politiques, les exhortant à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence. Il a plaidé pour des actions et des discours responsables, capables de garantir un climat électoral serein et respectueux. « Le Sénégal a besoin de paix et de prospérité partagée », a-t-il conclu, rappelant ainsi que la stabilité du pays passe par la coopération et l’engagement de tous à se conformer à des principes de non-violence.

Cette prise de position d’Amadou Ba s’inscrit dans un contexte tendu où la compétition politique s’intensifie, laissant parfois place à des comportements déplorables. Sa déclaration vise à encourager les discussions fondées sur des idées et non sur l’intimidation ou la force.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour savoir si l’appel d’Amadou Ba trouvera écho parmi les acteurs politiques et contribuera à ramener la sérénité dans le climat électoral sénégalais.

Tambacounda : l’avocat de Bougane Gueye Dany dénonce un acharnement judiciaire

Au tribunal de grande instance de Tambacounda, l’audience du leader de Guem Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a soulevé de vives critiques de la part de son avocat, Me Elhadj Diouf. Lors d’une pause de l’audience, Me Diouf s’est exprimé face à la presse, dénonçant ce qu’il qualifie de « dossier vide » monté pour nuire à son client, candidat aux élections législatives.

Selon l’avocat, le procureur aurait cherché à charger le dossier pour garder Bougane Gueye Dany en détention. Il reproche au ministère public d’avoir retenu des chefs d’accusation qu’il juge sans fondement, notamment pour outrage et rébellion. « Les gendarmes eux-mêmes ont mentionné qu’il n’y a pas d’outrage », a insisté Me Diouf. Il affirme également que les témoins des faits, des agents de la gendarmerie, ont confirmé qu’il n’y avait eu aucune résistance de la part de son client, ce qui, selon lui, affaiblit la thèse de la rébellion.

Me Diouf considère que les poursuites engagées contre son client sont davantage motivées par une volonté de l’empêcher de mener campagne en tant que candidat aux législatives. « C’est la personne de Bougane qui les dérange », a-t-il lancé. Cette situation, estime-t-il, nuit non seulement à la réputation de son client, mais pose également des questions sur l’impartialité des institutions judiciaires dans le contexte électoral.

L’avocat espère que le tribunal rendra une décision impartiale, permettant ainsi à Bougane Gueye Dany de reprendre sa liberté et de participer pleinement à la campagne, au même titre que les autres candidats.

Le jugement final de cette affaire sera scruté de près, tant par les partisans de Guem Sa Bopp que par les défenseurs de l’équité judiciaire, dans un contexte politique marqué par des tensions et des accusations de pressions exercées sur certains opposants politiques.

Abdou Mbow dénonce une dérive autoritaire à Tambacounda : « La démocratie sénégalaise est en danger »

L’ancien député et responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), Abdou Mbow, s’est exprimé ce matin devant les journalistes après s’être rendu au Tribunal de Tambacounda pour apporter son soutien à son camarade Bougane Gueye Dany. Bougane, fondateur de la chaîne de télévision D-Média et figure de l’opposition sénégalaise, est actuellement en détention, une situation que Mbow qualifie d’« otage politique ».

Sur place, Abdou Mbow, membre de la coalition Takku Wallu, a décrit une ambiance tendue, évoquant un « état de siège » autour du tribunal. « Le constat est amer. On dirait qu’on est à Tambacounda en état de siège. Personne ne peut accéder au tribunal avec ce dispositif impressionnant », a-t-il déclaré, en référence au déploiement massif de forces de sécurité.

Mbow n’a pas hésité à critiquer sévèrement les autorités en place, accusant le gouvernement d’user de moyens de pression démesurés pour entraver la liberté d’expression et l’opposition politique. « Ceux qui sont au pouvoir sont des dictateurs, des apprentis dictateurs qui sont en train de vouloir entacher la démocratie sénégalaise », a-t-il martelé, affirmant que ces méthodes mettent en péril l’intégrité du système démocratique du Sénégal.

La détention de Bougane Gueye Dany, figure montante de l’opposition et fondateur du mouvement Gueum Sa Bopp, a suscité un vif débat au Sénégal, les critiques se multipliant quant aux restrictions de plus en plus sévères imposées aux opposants politiques. Cette affaire, perçue par plusieurs comme une tentative de museler l’opposition à l’approche des élections, alimente un climat d’inquiétude sur l’avenir de la démocratie sénégalaise.

Les alliés politiques de Bougane appellent à sa libération immédiate et à une plus grande transparence dans la gestion des affaires politiques. Le soutien d’Abdou Mbow, bien qu’ancien membre de l’APR au pouvoir, illustre la division croissante au sein même des élites politiques quant à la gestion de l’opposition et de la liberté politique au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour des échéances électorales majeures, les tensions autour de cette affaire mettent en évidence les défis auxquels fait face la démocratie sénégalaise. Pour de nombreux observateurs, l’arrestation de Bougane Gueye Dany est un test pour l’État de droit au Sénégal, un pays souvent perçu comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest.

Kaolack / Élections législatives anticipées : La coalition Takku Wallu Sénégal dénonce le tâtonnement du pouvoir en place

« En ce moment vital pour notre démocratie, nous sommes reconnaissants d’être ici pour œuvrer ensemble pour l’avenir de notre cher département et de notre nation. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous les membres de la coalition Takku Wallu Sénégal, en particulier aux leaders qui ont fait le choix courageux et éclairé de s’unir pour trouver des solutions aux problématiques auxquelles notre cher pays est confronté », a expliqué Ahmeth Youssouf Benzallou, tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, lors d’un point de presse organisé ce lundi. « Cette décision d’union est un acte fort, révélant une vision partagée pour un avenir meilleur, et elle incarne l’esprit de solidarité et de responsabilité qui nous anime tous. J’encourage chaque responsable politique et militant à poursuivre cet élan unitaire avec détermination, car ensemble, nous serons plus forts », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs lancé un appel à tous les jeunes de Kaolack pour voter pour la liste Takku Wallu Sénégal. « Notre engagement est clair : faire face sans relâche pour apporter des solutions urgentes aux maux de la région de Kaolack. C’est avec courage et détermination que nous œuvrerons pour le développement et la prospérité de notre chère Kaolack. »

Prenant la parole, Madame Aissatou Ndiaye a souligné : « Macky Sall a réalisé d’énormes progrès qu’aucun président avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf, n’a pu accomplir. Les infrastructures qu’il a construites en témoignent. Les ponts, le Bus Rapid Transit, le Train Express Régional sont autant de réalisations qui montrent que son bilan est plus que satisfaisant », a déclaré la mairesse de Ndiaffate, également candidate aux élections législatives anticipées dans le département pour la coalition Takku Wallu Sénégal.

Devant les militants, elle a indiqué que « la population souffre de la faim, de la soif, et du faible pouvoir d’achat. C’est une situation très difficile pour le Sénégal. » Elle a également évoqué le non-respect de la constitution par le président du parti PASTEF, Ousmane Sonko. Selon elle, les jeunes, qui attendaient beaucoup des projets annoncés en leur faveur, n’ont plus d’espoir envers le pouvoir en place, en raison notamment de la hausse du taux de l’immigration clandestine.

Débat public : Ousmane Sonko dénonce les exigences de son opposant Amadou Bâ

Alors que le débat public attendu entre l’ancien Premier ministre Amadou Bâ et le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à se concrétiser, Sonko est revenu sur sa page Facebook pour clarifier sa position. Selon lui, son camp n’a posé aucune condition pour la tenue de ce face-à-face, contrairement à son adversaire. Une nouvelle sortie qui relance les tensions autour de cet échange crucial pour la scène politique sénégalaise.

Voici son post.

Je me réjouis de l’acceptation annoncée par M. Amadou BA du débat auquel je l’ai convié.
Je suis étonné qu’il ait attendu des rumeurs d’interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée, et enrobée de conditionnalités et dérobades, comme à son habitude.

Les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes quant à l’organisation des débats à l’occasion des élections au Sénégal, ne sauraient constituer un obstacle dirimant à sa tenue. Nous n’avons posé aucune condition à M. Amadou Ba, qu’il en fasse de même.

Chacun présentera ses arguments au peuple sénégalais le jour J, et je puis vous promettre, que les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre seront aussi criards que les rayures d’un zèbre.

Tout est référencé, sourcé et renseigné à partir de documents officiels irréfutables (y compris des rapports qui l’ont mis en cause) et sera mis à la disposition du peuple sénégalais.

L’affaire Déthié Fall : Barthélémy Dias dénonce une stratégie de déstabilisation électorale

Dans un entretien accordé au Quotidien, Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu pour les élections législatives du 17 novembre, s’est exprimé avec fermeté sur ce qu’il appelle « l’affaire Déthié Fall ». Selon lui, le retrait de Déthié Fall de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle du Pastef est le fruit d’une manœuvre politique orchestrée par le pouvoir en place.

L’édile dakarois impute cette situation au tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, figures emblématiques de la coalition Pastef. Il estime que cet épisode n’est pas anodin et constitue, selon ses termes, « une opération visant à saborder [leurs] bases électorales ».

Barthélémy Dias s’indigne du fait que pour la première fois, un Premier ministre ait publiquement reçu un membre d’une liste concurrente, une action qu’il qualifie de « coup de communication ». Pour lui, ce geste traduit l’état d’inquiétude du gouvernement actuel, qui craint de perdre du terrain lors des prochaines législatives. « L’affaire Déthié Fall est un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir », déclare-t-il.

Dias dénonce également les tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux par le pouvoir en place, une stratégie qu’il juge inefficace. « Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie », martèle le maire de Dakar, confiant dans les chances de son camp aux prochaines élections.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, cette affaire vient jeter une lumière crue sur les tensions entre les différentes coalitions en lice et sur les stratégies employées pour séduire les électeurs.

Barthélemy Dias dénonce le placement sous mandat de dépôt de Bougane Gueye Dani : « Une décision politique »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement réagi à la décision du procureur de Tambacounda de placer sous mandat de dépôt Bougane Gueye Dani, leader du mouvement Gueum Sa Bopp. Ce dernier est accusé d’infractions qui seront jugées en flagrant délit le 30 octobre prochain. Sur les antennes de SeneNews TV, Barthélemy Dias a exprimé son indignation, affirmant que cette décision « vient d’en haut » et qu’elle est motivée par des raisons politiques.

Pour Dias, Bougane Gueye Dani est victime d’une manœuvre du gouvernement, qu’il qualifie de « régime de Mimi », en référence à Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique influente au sein du pouvoir actuel. Selon lui, Bougane, dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel, dérange le pouvoir en place, et son arrestation serait une tentative de l’écarter de la scène politique.

« Bougane est un otage politique du régime, et cette arrestation montre à quel point il dérange », a martelé le maire de Dakar. Il s’est également insurgé contre les procédures judiciaires en cours, qualifiant d’injuste l’absence d’audience rapide pour un jugement en flagrant délit. « Si toute cette semaine aucune audience n’a lieu à Tambacounda, c’est comme si cette ville ne faisait plus partie du Sénégal », a-t-il ajouté.

Cette sortie de Barthélemy Dias reflète un climat politique tendu, alors que l’arrestation de Bougane Gueye Dani intervient dans un contexte où plusieurs opposants accusent le régime en place d’instrumentaliser la justice pour affaiblir leurs adversaires. Le jugement de Bougane Gueye Dani sera suivi de près, alors que le Sénégal se prépare à des échéances électorales cruciales.

L’affaire continue de susciter de nombreuses réactions au sein de la classe politique et dans l’opinion publique.

Abdoulaye Sylla dénonce des accusations de blanchiment de capitaux et appelle à l’unité nationale

Abdoulaye Sylla, leader de la coalition AND BEESAL Sénégal, a réagi avec fermeté aux accusations de blanchiment de capitaux qui le visent, dans le cadre d’une affaire entourant une opération liée à l’or. Lors d’un discours passionné, il a fermement rejeté ces allégations, qu’il a qualifiées d’« infondées » et motivées par le désir de ternir sa réputation à l’approche des élections législatives du 17 novembre.

« Ce n’est pas simplement une rencontre qui justifie qu’on convoque quelqu’un. Accuser une personne d’avoir transporté de l’or alors qu’elle n’était même pas dans le pays relève de l’absurde. Comment transporter de l’or sans être physiquement présent ? » s’est-il indigné, pointant du doigt l’incohérence des accusations portées contre lui.

Sylla a également pris le soin de rappeler les strictes réglementations en vigueur en France, particulièrement en matière de blanchiment d’argent. Il a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait déposé 2 millions d’euros en espèces sur un compte bancaire, déclarant que de telles affirmations ne tiennent pas la route. « Même entendre cela est louche », a-t-il ironisé, tout en maintenant un ton serein malgré la gravité des faits reprochés.

Se déclarant victime d’une tentative de déstabilisation politique, Abdoulaye Sylla s’est montré résolu à défendre son honneur. « Je suis un homme digne, et je garde ma foi en la vérité. Rien de ce qu’ils disent n’est vrai », a-t-il assuré, avant d’appeler ses partisans à la vigilance.

En conclusion, à quelques semaines des élections législatives, Sylla a exhorté les Sénégalais à soutenir sa coalition afin de renforcer le contrôle du gouvernement et de réorienter le pays vers un avenir plus prometteur. « Ensemble, nous pouvons construire un tout nouveau Sénégal basé sur la démocratie », a-t-il déclaré, dans un appel à l’unité et à l’action citoyenne.

Le scrutin du 17 novembre s’annonce crucial, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du Sénégal, et le leader de la coalition AND BEESAL Sénégal se positionne en acteur clé du changement politique dans le pays.

Anta Babacar Ngom dénonce l’injustice faite à Bougane Gueye Dany : « Un régime qui trahit ses engagements »

La présidente de l’Alternative pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, accompagnée de Thierno Bocoum et Bougane Gueye Dany, s’est exprimée avec indignation depuis Bakel, dénonçant l’interpellation et la mise en garde à vue de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bopp. Selon le communiqué de la gendarmerie, cette détention est justifiée par le refus de coopération du leader. Toutefois, pour Anta Babacar Ngom, il s’agit d’une « injustice flagrante » infligée par un régime qui s’était pourtant engagé à combattre l’injustice sous toutes ses formes.

La candidate à la dernière élection présidentielle a fermement condamné la répétition des erreurs du passé par le pouvoir en place. « Il est inacceptable que ce régime, qui a obtenu l’adhésion populaire en promettant de défendre la justice, agisse maintenant en trahissant les aspirations du peuple par des actes de répression et de violence », a déclaré Anta Babacar Ngom. Elle a insisté sur la nécessité d’un gouvernement qui respecte ses engagements envers le peuple sénégalais, soulignant que la répression politique ne devrait pas être la réponse aux revendications citoyennes.

Bouagane Gueye Dany, président du mouvement Guem Sa Bopp et membre fondateur de la coalition Sàm Sa Kaddu, est toujours en détention au moment où cet article est écrit. Un de ses avocats a été dépêché à la brigade de la gendarmerie de Bakel pour assister son client.

Arrestation de Bougane Guèye Dany : Pape Djibril Fall dénonce un « recul démocratique »

Depuis hier, le département de Bakel est au cœur de l’actualité avec l’arrestation du leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, dans le cadre de sa caravane humanitaire. Une mobilisation de ses camarades de la coalition Sam Sa Kaddus’est formée pour lui apporter soutien. Parmi eux, Pape Djibril Fall, figure de proue de la coalition, qui s’est rendu au poste de gendarmerie pour dénoncer cette interpellation, la qualifiant de « recul démocratique ».

L’ancien député Fall n’a pas mâché ses mots, estimant que cette arrestation est purement politique et vise à museler l’opposition. « Bougane est un otage politique », a-t-il déclaré, accusant le gouvernement d’utiliser les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour réprimer les voix dissidentes. Pour lui, ces actions s’inscrivent dans une dynamique de répression systématique menée par l’État à l’encontre de ses opposants.

Pape Djibril Fall a également pointé du doigt le président Bassirou Diomaye et son Premier ministre Ousmane Sonko, les tenant pour responsables de cette situation. Selon lui, leur volonté de réduire au silence toute opposition politique est flagrante à travers cette interpellation, qu’il qualifie de honte nationale.

Cette situation à Bakel soulève une nouvelle fois des interrogations sur la liberté d’expression et le respect des droits politiques au Sénégal, dans un contexte déjà tendu à l’approche des prochaines échéances électorales.

L’arrestation de Bougane Guèye Dany et les tensions qui l’entourent continuent d’attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, rappelant les défis auxquels la démocratie sénégalaise fait face.

Bougane Guèye Dany dénonce une nouvelle forme de transhumance politique : « Il faut que l’on applique la rupture »

À l’approche des élections législatives, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement « Gueum Sa Bopp », a tenu des propos virulents contre ce qu’il considère être une nouvelle forme de transhumance politique au Sénégal. Selon lui, plusieurs responsables politiques issus de l’ancien régime ont décidé de soutenir le Pastef non pas par conviction, mais parce que leurs dossiers ont été exhumés et qu’ils sont soumis à des pressions.

Dans sa déclaration, Bougane Guèye Dany affirme que d’autres personnalités politiques suivront ce mouvement dans les semaines à venir, cédant à la même pression. Il a ainsi dénoncé une méthode qu’il juge malsaine et contraire à l’éthique politique, où les alliances se forment non pas autour d’idéaux ou de projets politiques, mais sous la contrainte. « Il faut que l’on applique la rupture », a martelé le leader de Gueum Sa Bopp, appelant à un changement radical des pratiques politiques dans le pays.

Pour Bougane Guèye Dany, cette « nouvelle façon de faire de la politique » mine la démocratie sénégalaise et favorise l’opportunisme au détriment de l’intérêt général. Il appelle ainsi les citoyens à une vigilance accrue et à soutenir des leaders intègres, capables de porter des projets au service du peuple.

Alors que les législatives approchent à grands pas, les déclarations de Bougane Guèye Dany reflètent une tension croissante sur la scène politique sénégalaise, où les stratégies électorales semblent de plus en plus dominées par des calculs tactiques et des repositionnements stratégiques. Sa dénonciation de la transhumance politique résonne auprès d’une partie de l’opinion publique, inquiète de voir ces pratiques perdurer et affaiblir le jeu démocratique.

Le message est clair : pour Bougane Guèye Dany, le Sénégal a besoin d’une rupture avec ces anciennes pratiques, afin d’engager une véritable transformation politique et démocratique.

L’APR dénonce les méthodes de la coalition Jamm ak Njariñ et se retire des alliances départementales

Dans un communiqué rendu public, l’Alliance pour la République (APR) a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle qualifie de « manque de sincérité, jeu trouble et tricherie » dans la démarche de la coalition Jamm ak Njariñ. Cette critique a particulièrement visé les investitures de candidats pour les élections législatives du 17 novembre 2024, notamment dans le département de Guédiawaye.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR a pointé du doigt une situation à Guédiawaye, qualifiant d’absurde et perfide la stratégie adoptée par Jamm ak Njariñ. Ce schéma est perçu par l’APR comme une trahison des principes de transparence et de loyauté politique, menant à la rupture d’alliance entre les deux formations dans l’ensemble des 46 départements du pays.

Une situation particulièrement sensible a émergé lorsque Néné Fatoumata Tall, une figure importante de l’APR, a été investie comme colistière d’Aliou Sall sur la liste départementale de Jamm ak Njariñ à Guédiawaye. Face à cette nomination jugée inacceptable par le parti, l’APR a décidé de retirer son soutien à Néné Fatoumata Tall, dénonçant sa présence sur la liste de la coalition rivale.

En conséquence, l’APR appelle à un rejet systématique de cette investiture à Guédiawaye et incite ses militants à concentrer leurs efforts sur la liste nationale de Takku Wallu Sénégal. Le SEN exhorte ses partisans à voter massivement pour cette liste lors des élections à venir, marquant ainsi une prise de distance claire avec Jamm ak Njariñ.

Pour préparer cette échéance électorale cruciale, l’APR a mis en place une commission d’évaluation du processus de négociations et d’investitures au sein de la coalition Takku Wallu Sénégal et de l’intercoalition de l’opposition, afin de s’assurer que les choix futurs respectent ses valeurs et principes.

Cette rupture d’alliance, quelques semaines avant les élections, marque un tournant dans la stratégie politique de l’APR, qui semble vouloir affirmer son autonomie tout en consolidant ses alliances au sein de l’opposition nationale.

Recours contre la liste de la coalition Samm Sa Kaddu : Thierno Bocoum dénonce une « irrecevabilité »

Un recours a été déposé contre la liste de la coalition Samm Sa Kaddu, visant l’inéligibilité de Barthélémy Dias, actuel maire de Dakar et tête de liste nationale. Thierno Bocoum, membre de la coalition et leader du mouvement Agir, a réagi fermement, qualifiant ce recours d’« irrecevable ». Selon lui, les auteurs du recours, qu’il qualifie d’« encagoulés », se sont heurtés à une contrainte de délai.

En se basant sur l’article LO 184 du Code électoral, Bocoum souligne que les recours doivent être introduits dans un délai strict de 24 heures suivant la publication des listes. « Les mandataires des listes de candidats peuvent, dans les vingt-quatre heures suivant la notification de la décision ou sa publication, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les trois jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête », précise l’article.

Selon Thierno Bocoum, les listes de candidats ayant été publiées le 7 octobre vers 12h, le délai pour introduire un recours expirait le 8 octobre à midi. Or, le dépôt du recours n’a été effectué que le 8 octobre à 17h30, soit près de 29 heures après la publication des listes. « Le dépôt du recours au-delà des délais entraîne évidemment la forclusion », insiste-t-il, en évoquant le dépassement des 24 heures imparties.

Ainsi, Bocoum estime que les plaignants, en ne respectant pas les délais prévus par la loi, ont construit leur recours sur un « fond bancal ». Il reste désormais au Conseil constitutionnel de statuer sur la validité de ce recours, qui pourrait bien être frappé d’irrecevabilité pour non-respect des délais.

Barthélémy Dias et la coalition Samm Sa Kaddu peuvent ainsi espérer que cette tentative de contestation soit rapidement écartée, renforçant ainsi leur position à l’approche des élections.

Thierno Bocoum dénonce les contradictions d’Ousmane Sonko : Entre promesses et réalité du pouvoir

Dans une déclaration écrite, Thierno Bocoum, leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), a vivement critiqué la gestion du pouvoir par Ousmane Sonko, président depuis six mois. À travers des extraits tirés du livre Solutions pour un Sénégal nouveau, Bocoum met en lumière un décalage frappant entre les promesses faites par Sonko et leur mise en œuvre.

Thierno Bocoum a pointé plusieurs engagements pris par Sonko dans son ouvrage, dénonçant une « démagogie » et un « populisme » qui, selon lui, s’éloignent de la réalité actuelle. Il commence par évoquer un extrait de la page 96 du livre où Sonko s’engageait à instaurer des appels à candidature pour les emplois supérieurs soumis au choix présidentiel, garantissant ainsi une présélection rigoureuse basée sur l’ancienneté, la compétence et la probité. Cependant, selon Bocoum, cette promesse reste lettre morte.

L’ancien parlementaire enchaîne avec les pages 94 et 95, où Sonko critiquait vigoureusement l’existence des fonds spéciaux, qualifiant leur utilisation discrétionnaire par le Président de « fonds de corruption politique ». Dans son livre, Sonko proposait de supprimer ces fonds qu’il considérait comme un instrument de clientélisme. Bocoum déplore qu’à ce jour, aucune réforme sérieuse n’ait été mise en place pour respecter cet engagement.

Bocoum aborde ensuite la page 106 du livre de Sonko, qui préconisait l’incompatibilité entre les fonctions techniques dans les structures publiques et toute implication politique, afin de garantir la neutralité de la fonction publique. Cependant, Bocoum regrette que, dans la pratique, les militants du parti de Sonko « se disputent pour de l’argent et occupent des postes sans appel à candidature », tout en poursuivant leur engagement politique actif.

En conclusion, Thierno Bocoum appelle à une prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard, fixant l’échéance du 17 novembre comme date limite pour rectifier la trajectoire. « Il faudra freiner le mal avant qu’il ne gangrène définitivement notre pays », avertit-il.

Par ces critiques, Bocoum semble dresser un tableau inquiétant de la gouvernance de Sonko, accusé de ne pas tenir ses promesses et de succomber aux mêmes pratiques qu’il dénonçait auparavant. Le débat est ainsi relancé sur la crédibilité des engagements pris par les leaders politiques une fois arrivés au pouvoir.

La Coordination des Associations de Presse (CAP) dénonce la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck et réclame sa libération

Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, la Coordination des Associations de Presse (CAP) a exprimé son indignation suite à la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck, tout en réclamant sa libération immédiate au nom de la liberté de presse et d’expression. Le journaliste est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation, suite à ses déclarations lors d’une émission diffusée sur la chaîne 7 TV.

Les propos de Cheikh Yérim Seck, ayant conduit à son audition, concernaient des critiques envers les chiffres économiques communiqués par le gouvernement sénégalais, qu’il a remis en question. Seck a soutenu ses affirmations en s’appuyant sur des données publiées par le ministère des Finances, affirmant que le Sénégal avait pu lever des fonds sur le marché de l’UEMOA en respectant les critères de convergence liés à la dette et au déficit budgétaire. Cependant, ses propos ont été jugés diffamatoires par les autorités.

Face à cette situation, la CAP a rapidement réagi en rappelant que le Sénégal est un État de droit où les libertés de presse et d’expression sont protégées par la Constitution. L’organisation a également souligné que, tant que les chiffres gouvernementaux n’ont pas été certifiés par la Cour des comptes, tout citoyen, y compris un journaliste, est en droit de les commenter librement, dans le respect de la loi.

Dans son communiqué, la CAP a fermement demandé la libération de Cheikh Yérim Seck, tout en appelant les autorités judiciaires à respecter les principes constitutionnels garantissant la liberté d’expression. Selon elle, la détention du journaliste constitue une atteinte grave à ces libertés, fondamentales dans toute démocratie.

L’affaire met en lumière une nouvelle fois les tensions récurrentes entre la presse et les autorités sénégalaises, dans un contexte où la liberté d’expression, bien que garantie par la loi, fait face à des défis croissants.

Bougane Gueye Dany convoqué à la DSC : Thierno Bocoum dénonce une tentative d’intimidation

Ce matin du 2 octobre 2024, une atmosphère tendue règne à la Cité Gorgui, où le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a été convoqué par la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC). Pourtant, malgré l’heure fixée à 9 h, Bougane est toujours chez lui, sous l’œil attentif des journalistes qui campent devant sa résidence. Tous attendent sa sortie pour l’accompagner aux locaux de la cybercriminalité, une étape cruciale dans une affaire qui suscite de vives réactions.

Parmi les soutiens de taille présents ce matin, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir et membre de la coalition Sam Sa Kaddu, s’est rendu chez Bougane pour lui témoigner sa solidarité. À sa sortie, Bocoum a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une manœuvre d’intimidation, pointant du doigt une série de convocations qui vise, selon lui, des figures influentes de la société sénégalaise. « Je pense que ce qu’ils veulent faire, c’est une intimidation », a-t-il déclaré face à la presse, dénonçant ce qu’il perçoit comme une atteinte à la démocratie. « Ce n’est pas seulement Bougane Gueye qui est convoqué, vous avez vu Cheikh Yérim Seck, Kader Dia et tant d’autres », a ajouté Bocoum.

Pour lui, ces convocations successives constituent une « provocation » à la démocratie sénégalaise. Cependant, il tient à souligner que ni Bougane Gueye Dany ni ses partisans ne se laisseront intimider. « On est venu accompagner le président Bougane Gueye Dany. On respecte la justice, on respecte les forces de l’ordre, on va répondre à la convocation », a-t-il martelé, affirmant la sérénité de Gueye face à la situation.

Ce climat de tensions intervient dans un contexte où plusieurs personnalités médiatiques et politiques du pays sont visées par des enquêtes liées à leurs activités publiques et en ligne. Pour l’instant, Bougane Gueye Dany reste calme et serein, prêt à se conformer aux exigences de la justice, tandis que ses soutiens continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme des tentatives de musellement.

Bougane Gueye Dany dénonce un climat de répression : « Ceux qui s’opposent à Sonko sont traqués »

Le président du mouvement Guem Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, s’est exprimé de manière véhémente sur la situation politique actuelle au Sénégal. Réagissant aux récentes convocations de Cheikh Yerim Seck, Diegui Diop et Kader de Sen TV, il regrette un climat de répression qui, selon lui, touche principalement ceux qui s’opposent à Ousmane Sonko. Dans un contexte où la liberté d’expression semble de plus en plus menacée, Bougane Gueye Dany s’inquiète d’une dérive autoritaire.

Les convocations de figures médiatiques telles que Cheikh Yerim Seck, Diegui Diop et Kader de la chaîne Sen TV ont suscité de vives réactions dans l’opinion publique. Pour Bougane Gueye Dany, ces convocations ne sont pas anodines. Selon lui, elles viseraient à faire taire toute opposition à Ousmane Sonko, leader politique controversé.

Dans ses propos, Bougane affirme : « On ne peut parler de liberté d’expression au Sénégal depuis l’arrivée de Sonko ‘au pouvoir’ car l’expression ne garantit plus la liberté. » Une déclaration forte qui traduit son malaise face à ce qu’il perçoit comme une instrumentalisation de la justice.

Le leader de Guem Sa Bopp ne mâche pas ses mots lorsqu’il aborde la question de l’indépendance de la justice. Il fustige ce qu’il qualifie de justice « au service d’un parti politique ou d’un homme ». Selon lui, les « menteurs » jouissent d’une certaine impunité, tandis que ceux qui osent s’opposer « passent à la trappe ». Cette situation, d’après lui, est un indicateur d’une dictature naissante, portée par le duo Diomaye-Sonko.

Les inquiétudes de Bougane ne s’arrêtent pas à la situation des autres. En effet, une publication de Madiambal Diagne, journaliste et patron du groupe Avenir Communication, a récemment fait état d’une supposée recherche de Bougane Gueye Dany par la police. Selon cette source, des agents de la division de la cybercriminalité se seraient rendus à son bureau ce matin. Cependant, malgré nos tentatives, nous n’avons pu obtenir de confirmation ou de détails supplémentaires de la part du principal intéressé.

Dans ce climat tendu, Bougane Gueye Dany appelle à la vigilance et à la défense des libertés fondamentales au Sénégal. Il met en garde contre une dérive autoritaire qui pourrait, selon lui, s’installer durablement dans le pays. Pour l’heure, la question demeure : jusqu’où ira cette répression présumée et quels en seront les impacts sur la liberté d’expression et l’avenir politique du Sénégal ?

Bougane Gueye Dany dénonce une « campagne électorale déguisée » après la sortie de Sonko et son gouvernement

Lors d’un point de presse ce jeudi, Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bop, n’a pas mâché ses mots après la récente sortie de Ousmane Sonko et des membres de son gouvernement. « Nous avons assisté à une campagne électorale déguisée », a-t-il déclaré face à la presse, marquant son désaccord avec le ton et le contenu de l’intervention du président du parti Pastef.

Pour Bougane, le discours du chef du gouvernement devrait être exclusivement centré sur les préoccupations des Sénégalais, en particulier les mesures concrètes pour alléger les souffrances de la population. « Ce n’est pas le moment de faire de la politique », a-t-il insisté, estimant que le contexte socio-économique actuel exige des réponses urgentes et des solutions à la crise que traverse le pays.

Le président de Guem Sa Bop/Les Jambars a également critiqué le manque de propositions fortes pour faire face aux difficultés croissantes, notamment dans les domaines de l’emploi, du coût de la vie, et de l’accès aux services de base. Pour Bougane Gueye Dany, le rôle d’un gouvernement en place est de répondre aux aspirations du peuple, plutôt que de préparer en amont les prochaines échéances électorales.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un contexte où les débats politiques s’intensifient à l’approche des élections présidentielles, avec des prises de position de plus en plus tranchées de la part des différents acteurs politiques sénégalais.

Ousmane Sonko dénonce une gestion financière « extrêmement grave » sous Macky Sall

Lors d’une conférence de presse tenue récemment, le Premier ministre Ousmane Sonko a dressé un bilan sévère de la situation nationale, mettant en lumière ce qu’il qualifie d’une gestion financière « extrêmement grave » sous la présidence de Macky Sall. Cette sortie intervient dans un contexte tendu, où le nouveau gouvernement tente de redresser une situation économique qu’il juge précaire.

Sonko s’est particulièrement attardé sur la question du surfinancement, en revenant sur les propos du ministre Abdourahmane Sarr. Ce dernier avait évoqué le fait que les partenaires financiers du Sénégal avaient permis au pays de lever des fonds supplémentaires en prévision des premiers mois de l’année 2024, marquée par des incertitudes liées aux élections à venir. Selon le Premier ministre, « 600 milliards qui n’auraient dû être dépensés qu’à partir du 1er janvier 2024 ont été utilisés par l’ancien régime, en 2023, ce qui est extrêmement grave ».

Le Premier ministre a également réfuté les accusations selon lesquelles son gouvernement aurait utilisé ces fonds de manière inappropriée. « La manipulation a voulu faire croire aux Sénégalais qu’il y avait un problème avec le surfinancement et que c’est notre régime qui a utilisé ces fonds, ce qui est totalement faux », a-t-il affirmé. Selon lui, plus de 300 milliards auraient été dépensés de manière injustifiée par l’administration précédente, sans que l’on puisse aujourd’hui retracer l’utilisation de ces sommes.

Cette conférence de presse a aussi servi d’introduction à la présentation du référentiel Sénégal 2025, un ambitieux plan de transformation nationale. Ce projet, dont le lancement officiel est prévu pour le 7 octobre, vise à opérationnaliser un programme de réformes économiques majeures destinées à redynamiser le développement du Sénégal.

Le nouveau gouvernement, confronté à des défis financiers importants, espère ainsi pouvoir redresser l’économie et instaurer une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics.

Farba Ngom dénonce la violation de la loi et réaffirme son soutien à Macky Sall

Suite à la perquisition effectuée à son domicile, le député Farba Ngom, également maire d’Agnam, s’est exprimé fermement lors d’une déclaration de presse, dénonçant ce qu’il considère comme une violation de ses droits. Malgré la dissolution de l’Assemblée nationale, Ngom a tenu à rappeler que les députés conservent leur statut jusqu’à l’élection et l’installation de la nouvelle législature. « Qu’ils nous payent nos salaires. Jusqu’à ce que la nouvelle Assemblée soit élue et installée, nous gardons nos statuts de députés. Nos mandats sont encore valides et c’est la loi qui en décide ainsi », a-t-il affirmé avec insistance.

Face aux rumeurs selon lesquelles il ferait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, Farba Ngom a formellement démenti avoir reçu un quelconque document officiel confirmant cette mesure. « Je n’ai reçu aucun document attestant de cette interdiction. Le cas échéant, je demanderai les raisons », a-t-il ajouté, mettant en lumière un climat d’incertitude juridique qui entoure cette affaire.

Dans un discours empreint de loyauté politique, Ngom a réaffirmé son soutien indéfectible à Macky Sall, déclarant sans ambages : « Je n’ai qu’un leader politique : Macky Sall. » Cette déclaration met en lumière la fidélité de Farba Ngom envers l’ancien président sénégalais, malgré les bouleversements politiques actuels et les spéculations autour de ses ambitions.

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte où plusieurs figures politiques font l’objet d’enquêtes et de restrictions, alimentant les débats sur la gestion de la transition politique au Sénégal. Farba Ngom, fidèle parmi les fidèles de Macky Sall, entend visiblement défendre son mandat et ses droits jusqu’au bout, tout en se positionnant comme un acteur clé de l’échiquier politique sénégalais.

Retard dans leur intégration dans la Fonction Publique : Le Collectif des sortants de la FASTEF dénonce le mutisme des syndicats d’enseignants

Le collectif regroupant 315 sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) a exprimé, à travers une lettre ouverte, son mécontentement face au silence des secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS) concernant le retard dans leur intégration dans la Fonction publique.

LETTRE OUVERTE Du : Collectif des sortants de la FASTEF, session 2022
Aux : Secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS)

Avant même d’entamer notre carrière en tant qu’enseignants, nous entendions fréquemment parler de l’existence de plusieurs syndicats légalement constitués. Ces syndicats ont mené de nombreuses batailles et, lorsque nécessaire, défendent les enseignants du moyen secondaire.

Ainsi, après notre sortie de la FASTEF, de nombreux professeurs contractuels ont adhéré à ces structures. Cependant, nous avons constaté que notre intégration dans la Fonction publique est grandement négligée, bien que, rappelons-le, l’année 2024 soit particulière pour diverses raisons d’ordre politique et administratif. Malgré les dossiers égarés entre le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) et celui de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, nous n’avons pas observé d’engagements de votre part, bien que vous meniez des luttes nobles.

Nous sommes attristés et déçus de constater que, jusqu’à présent, certains collègues sortants des sessions de 2020 et 2021 ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique. En ce qui concerne les sortants de la FASTEF, ex-École Normale Supérieure de Dakar, et de l’UFR SEFS de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, session de 2022, il est regrettable de constater qu’il est très rare de voir des collègues en possession de leurs actes d’intégration.

Nous tenons également à souligner que nos collègues de l’ENSTP se trouvent dans une situation similaire, luttant pour la même cause.

C’est pourquoi, après mûre réflexion et face au manque d’engagement des syndicats qui nous représentent pour le traitement de nos dossiers avec rigueur et considération, nous avons décidé de rédiger une lettre ouverte au Premier Ministre de la République du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko. Après le dépôt de cette lettre à la Primature avec accusé de réception, nous vous adressons celle-ci afin de vous exprimer notre profonde déception face à votre silence absolu.

Jusqu’à présent, de nombreux collègues sont contraints de déposer à nouveau leurs dossiers alors qu’ils ont déjà effectué deux ans de service, voire plus. Concernant l’état d’avancement de nos dossiers, nous notons plusieurs contradictions chaque fois que nous nous renseignons auprès des autorités compétentes du Ministère de la Fonction publique.

Il est regrettable de constater que nous approchons de la rentrée sans que la lancinante question des professeurs contractuels ne soit prise en charge. Nous sommes à moins d’un mois de la reprise, et jusque-là, nos actes ne sont toujours pas publiés, sauf quelques exceptions.

Au regard de toutes les informations susmentionnées, nous nous sommes unis avec les autres collègues non intégrés des années 2020 et 2021 ainsi qu’avec les sortants de l’UFR SEFS de l’UGB pour vous informer de notre mécontentement total.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Un acte légal mais contesté par l’opposition

Anta Babacar Ngom dénonce une dérive autoritaire et appelle à la mobilisation citoyenne avant les élections du 17 novembre 2024

Le communiqué en intégralité :

Le Président de la République, Bassirou Diomaye FAYE, vient de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous prenons acte de sa déclaration. Ce n’est pas une surprise. Mieux, c’est une décision qui était plus qu’attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans. Si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54 %, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu’ils récoltent aujourd’hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire « Tout ça pour ça » ! Le vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l’Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le Président de la République s’était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens. En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel. Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! Nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le Président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques. Face à cette situation, nous, l’Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale. L’État n’est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du Peuple sénégalais.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Sénégal : Des organisations de la société civile dénoncent les interdictions de sortie du territoire imposées aux anciens dignitaires

Une dizaine d’organisations de la société civile sénégalaise a exprimé son indignation face aux interdictions de sortie du territoire imposées à d’anciens dignitaires du régime de Macky Sall. Lors d’une conférence tenue hier, ces associations ont fermement critiqué ces mesures, les qualifiant d’injustes et contraires aux droits des personnes concernées.

Parmi ces organisations figurent le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Afrika Jom Center, l’Ong 3D, l’Observatoire national des droits de l’homme (Ondh), la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et le réseau Siggil Jigeen. Ces entités dénoncent l’absence de notifications administratives préalables aux personnes visées par ces interdictions, ce qui constitue, selon elles, une violation des droits fondamentaux.

Selon ces acteurs, ces restrictions minent la confiance dans les institutions et créent un climat d’injustice. Ils rappellent que la réédition des comptes, un principe essentiel de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides. Le non-respect des procédures légales en vigueur, notamment le droit à un recours approprié, renforce les suspicions d’abus de pouvoir.

Cette situation, relayée par le journal L’INFO, pose la question de l’équilibre entre la nécessité de rendre des comptes et le respect des droits humains fondamentaux. Pour ces organisations, une justice véritablement équitable ne peut se construire sur des pratiques arbitraires, et elles appellent les autorités à réexaminer ces décisions dans un cadre strictement légal.

Bougane Guèye Dany dénonce l’inaction du gouvernement face aux tragédies nationales

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, a vivement critiqué le silence des autorités sénégalaises face aux récentes tragédies ayant coûté la vie à 105 compatriotes en seulement 24 heures. Dans un communiqué publié ce matin, il a fustigé l’absence de réaction du gouvernement et son incapacité à décréter un deuil national, malgré l’ampleur des drames qui secouent le pays.

Deux événements ont particulièrement choqué la population : un accident mortel à Ndangalma ayant causé la mort de 16 personnes, et le chavirement tragique d’une pirogue au large de Mbour, qui a entraîné la disparition de 89 migrants. Selon Bougane Guèye, le silence des dirigeants, autrefois prompts à s’exprimer, traduit aujourd’hui un « aveu d’incompétence ».

Des priorités oubliées au profit des querelles politiques

Dans son communiqué, Bougane Guèye souligne que la gestion politique actuelle éclipse les véritables priorités du pays. « Les fondamentaux de notre nation sont bafoués, la stabilité du pays est menacée », affirme-t-il, dénonçant le manque de réaction adéquate face aux crises sociales. Selon lui, les querelles politiques internes ont pris le pas sur les préoccupations urgentes de la population, notamment la protection des vies humaines et la stabilité sociale.

Un appel à l’action des forces vives

Bougane Guèye a lancé un appel aux forces vives de la nation, invitant les citoyens à se mobiliser pour sauver la République. Ce message fort vise à encourager une prise de conscience collective face aux défis actuels du pays, tout en exhortant les Sénégalais à ne pas laisser l’inaction gouvernementale compromettre l’avenir de la nation.

Le dirigeant de Gueum Sa Bopp, à travers ce communiqué, réitère son engagement pour un Sénégal où la vie de chaque citoyen est respectée et où les priorités de la nation sont prises en charge avec sérieux et dévouement.

Visa Schengen pour les Sénégalais : un parcours semé d’obstacles et de corruption

L’obtention d’un visa pour se rendre dans l’espace Schengen est devenue un véritable défi pour de nombreux Sénégalais. Cette procédure, censée être une formalité administrative, est aujourd’hui gangrenée par des pratiques de corruption qui découragent les candidats au voyage. Les plaintes s’accumulent contre VFS Global, l’entreprise responsable de la gestion des demandes de visa, accusée de vendre illégalement des rendez-vous à des prix exorbitants.

Les témoignages abondent sur les difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous via le site de VFS Global. De nombreux candidats se heurtent à un manque de disponibilité des créneaux. Cette pénurie apparente de rendez-vous a créé un marché parallèle, où des intermédiaires, souvent en collaboration avec des employés corrompus, proposent des rendez-vous à des tarifs pouvant aller de 100 000 à 500 000 F CFA. Cette situation a poussé le député sénégalais Guy Marius Sagna à monter au créneau.

Face à cette situation alarmante, Guy Marius Sagna, député et activiste connu pour son engagement en faveur des droits des citoyens, a dénoncé ce qu’il considère comme une « corruption flagrante ». Dans une note adressée à la presse, il souligne l’injustice que subissent les citoyens sénégalais, tout en rappelant que les députés, dotés de passeports diplomatiques, sont épargnés de ces démarches ardues. Il estime que leur rôle est de défendre les intérêts du peuple sénégalais, qui souffre aujourd’hui de cette corruption endémique.

« Les demandes de rendez-vous sont achetées jusqu’à près d’un million de francs CFA », a déclaré Sagna. Il décrit un système bien rodé où ceux qui cherchent un visa se retrouvent à payer pour obtenir un rendez-vous, souvent immédiatement après le paiement. Cette situation laisse penser que certains employés de VFS Global pourraient être complices de ce commerce illégal.

Pour mettre fin à ces pratiques, Guy Marius Sagna a interpellé le gouvernement par le biais d’une question écrite, exigeant des explications sur cette corruption qui gangrène le processus d’obtention de visas. Il demande des mesures pour assurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des demandes de visa.

Par ailleurs, le député a profité de l’occasion pour soulever d’autres questions importantes concernant les conditions de travail des employés dans divers secteurs, notamment les centres d’appels et Sécuriport Sénégal, ainsi que les problèmes rencontrés par les étudiants en médecine de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, sans bourse depuis plusieurs mois, et les titulaires de Master en attente de recrutement.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière une réalité préoccupante : l’accès aux visas Schengen pour les Sénégalais est devenu une source de stress et d’injustice, exacerbée par la corruption. En attendant une réponse du gouvernement, de nombreux Sénégalais espèrent voir des changements significatifs dans la gestion des demandes de visa, afin de rétablir un processus équitable et transparent.

Ancien ministre Moussa Bocar Thiam dénonce la stigmatisation de la presse sénégalaise par le gouvernement actuel

Dans un communiqué reçu par Seneweb, l’ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a vivement critiqué les récents propos du nouveau ministre de la Communication, qu’il accuse de vouloir discréditer la presse sénégalaise. Selon Thiam, ces attaques révèlent une rupture inquiétante dans le dialogue entre les autorités et les médias, une tradition qui, selon lui, a toujours été marquée par la courtoisie et le respect mutuel.

L’ancien ministre a notamment remis en question les récentes déclarations du nouveau ministre concernant la dette fiscale des entreprises de presse. Il souligne que la dette fiscale des médias, qu’ils soient publics ou privés, s’élève à plus de 10 milliards de FCFA, un chiffre qui n’a rien d’alarmant dans le contexte sénégalais, où les entreprises de divers secteurs ont des litiges fiscaux résolus par des échanges avec les services concernés. Thiam précise que la moitié de cette dette est imputable aux entreprises publiques telles que la RTS, l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) et le quotidien Le Soleil.

Selon Thiam, les médias privés sont injustement ciblés pour des dettes de redevances de fréquences dues à l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), alors que ces fréquences ont été revendues aux opérateurs télécoms pour la 5G. Il rappelle que le président Macky Sall avait donné des instructions claires pour annuler ces dettes avant le 31 décembre 2023, instructions qui n’ont pas été suivies par le ministre actuel.

Thiam critique également le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), qu’il considère comme une « aumône » insuffisante pour soutenir un secteur aussi crucial. Il souligne que les 1,9 milliard de FCFA alloués ne couvrent qu’une infime partie des besoins du secteur, employant plus de 3 000 personnes et générant des milliards en chiffre d’affaires. Il accuse le ministre de créer des soupçons de détournement de fonds publics en insinuant que certaines allocations ne bénéficient pas directement aux entreprises de presse, rappelant que les fonds peuvent légitimement être utilisés pour divers soutiens, y compris pour la formation et le développement des médias.

Moussa Bocar Thiam conclut en exhortant les acteurs des médias à rester unis face à ce qu’il perçoit comme une tentative de division orchestrée par le gouvernement. Il souligne que la récente « journée sans presse » du groupe Walfadjri illustre la nécessité pour les médias de défendre leurs acquis et de rester solidaires face aux attaques.

Cette déclaration de l’ancien ministre met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse au Sénégal, alors que les enjeux autour de la liberté d’expression et de la survie économique des médias deviennent de plus en plus pressants.

La Presse réclame justice : Alassane Samba Diop dénonce une campagne de calomnies

Dans un contexte de tensions croissantes entre les autorités fiscales et les entreprises de presse, Alassane Samba Diop, directeur général du Groupe E-média, monte au créneau pour dénoncer ce qu’il considère comme une campagne de diabolisation à l’encontre du secteur médiatique. Accusée de refuser de s’acquitter de ses obligations fiscales, la presse se retrouve sous le feu des critiques, mais Diop réfute catégoriquement ces accusations qu’il qualifie de fausses et aberrantes.

« La presse n’a jamais refusé de payer les impôts ! », s’indigne Alassane Samba Diop. Selon lui, il est injuste de reprocher au secteur médiatique un refus d’acquitter ses droits fiscaux alors qu’il s’agit plutôt de retards accumulés, pour lesquels des moratoires ont été sollicités. « Vous n’avez vu ou entendu aucune déclaration dans le sens de refuser les impôts ! », insiste-t-il, rejetant avec force l’idée que les médias aient cherché à se soustraire à leurs responsabilités fiscales.

Au-delà de la question fiscale, Diop souligne l’absence de réaction des autorités face aux sollicitations du secteur de la presse. « Nous avons trouvé portes closes. Toutes les demandes d’audience auprès du Président et du Premier ministre sont restées lettres mortes », déplore-t-il. Cette situation, selon lui, ajoute aux difficultés financières que traverse le secteur, notamment avec le blocage des comptes des entreprises de presse par l’État.

Le responsable du Groupe E-média ne cache pas son amertume face à la situation actuelle. Il rappelle que, malgré les tentatives de dialogue pour trouver des solutions aux problèmes qui minent le secteur, aucune réponse positive n’a été obtenue. De plus, les entreprises de presse seraient confrontées à des arriérés de paiement de la part de certaines structures étatiques, aggravant ainsi leur situation financière déjà précaire.

En conclusion, Alassane Samba Diop appelle à une réconciliation entre les autorités et la presse, dans l’intérêt commun de sauvegarder un secteur vital pour la démocratie. Il plaide pour une reprise du dialogue afin de permettre aux médias de surmonter les défis actuels, soulignant que la presse est prête à honorer ses engagements fiscaux, pour peu qu’elle reçoive le soutien nécessaire des pouvoirs publics.

Mobilisation des impactés du TER de Dakar : Un appel à un recasement juste et équitable

Ce vendredi, à Colobane, le collectif des impactés du Train Express Régional (TER) du département de Dakar s’est mobilisé pour revendiquer un recasement juste et équitable. Lors d’une rencontre avec la presse, ces hommes et femmes, majoritairement des femmes, ont exprimé leur frustration face à un processus de recasement qu’ils jugent opaque et insuffisant.

Les manifestants ont brandi des pancartes aux messages clairs, soulignant leur exigence d’une indemnisation qui reflète à la fois équité et justice. « Une compensation qui ne laisse personne de côté et qui prend en compte les réalités de chacun » a été le cri de ralliement de ce collectif déterminé.

Le TER, un projet d’infrastructure de grande envergure visant à améliorer la mobilité dans la région de Dakar, a cependant entraîné des déplacements forcés de nombreuses familles. Pour ces impactés, le recasement proposé jusqu’à présent ne répond pas à leurs attentes, tant sur le plan financier que social.

Le collectif appelle donc à un processus de recasement transparent, insistant sur l’importance d’un dialogue inclusif avec les autorités compétentes. Ils espèrent que leurs préoccupations seront enfin entendues et prises en compte de manière appropriée. « Nous ne demandons pas l’impossible, seulement ce qui nous revient de droit », a déclaré une des porte-paroles du collectif.

La mobilisation de ce vendredi montre que la lutte pour un recasement juste et équitable est loin d’être terminée. Les impactés du TER de Dakar comptent bien poursuivre leur combat jusqu’à l’obtention d’une solution qui répondra à leurs aspirations légitimes.

Ousmane Sonko dénonce la corruption des agents de sécurité routière et annonce des mesures drastiques pour réduire les accidents

Le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu, ce jeudi, un discours fort au cours d’un comité interministériel consacré à la prévention et à la sécurité routière. Lors de cette rencontre cruciale, il a dénoncé avec véhémence la corruption qui gangrène les services de sécurité routière, estimant qu’elle constitue un facteur aggravant dans la recrudescence des accidents de la route.

Dans son intervention, le Premier ministre a souligné que « la corruption parmi les agents de sécurité routière est inacceptable et contribue en partie à la chaîne des accidents ». Cette déclaration marque un tournant dans la lutte contre l’insécurité routière, un problème qui pèse lourdement sur la population.

Ousmane Sonko a indiqué que cette corruption, en permettant à des véhicules non conformes de circuler librement et à des conducteurs imprudents d’échapper aux sanctions, affaiblit les efforts de prévention et aggrave les risques d’accidents. Conscient de l’ampleur du défi, il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour endiguer ce fléau et améliorer la sécurité sur les routes.

Parmi les mesures évoquées, le Premier ministre a mis l’accent sur le renouvellement du parc automobile national. Cette initiative vise à éliminer les véhicules vétustes, souvent à l’origine de nombreux accidents, et à promouvoir une flotte automobile plus moderne et sécurisée.

En parallèle, des réformes au sein des forces de sécurité routière sont prévues pour lutter contre la corruption. Ces réformes incluent une meilleure formation des agents, l’instauration de sanctions sévères contre les comportements déviants, et l’utilisation accrue de technologies de surveillance pour réduire les interactions humaines susceptibles de conduire à des pratiques corruptives.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a conclu en appelant à une collaboration renforcée entre tous les acteurs impliqués, y compris les citoyens, pour instaurer une culture de sécurité et de responsabilité sur les routes. Il a également promis que le gouvernement mettra tout en œuvre pour s’assurer que ces mesures soient appliquées de manière rigoureuse et transparente.

Cette prise de position ferme de la part du Premier ministre Sonko suscite de l’espoir parmi la population, qui attend des résultats concrets pour enrayer la spirale des accidents de la route. Ces mesures, si elles sont mises en œuvre efficacement, pourraient bien marquer le début d’une nouvelle ère pour la sécurité routière au Sénégal.

Diéguy Diop dénonce un « acharnement sauvage » du Régime Faye

La militante de l’Alliance pour la République (APR), Diéguy Diop, est de retour sous les feux des projecteurs. Deux jours après son audition, l’ex-directrice de la Promotion de l’Économie Sociale et Solidaire (Dpess) a fait face à la presse ce mercredi 7 août pour dénoncer un « acharnement sauvage » dont elle se dit victime de la part du régime du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Tout a commencé après son invitation à l’émission RFM Matin pour discuter des «100 jours» du gouvernement, le 24 juin 2024. Selon Diéguy Diop Fall, dès le lendemain, elle a reçu une lettre de mise en demeure marquée du sceau confidentiel. Deux jours plus tard, elle a été « retirée du groupe de travail composé des directeurs du ministère, du ministre et de son cabinet ».

Mme Fall affirme avoir déposé le procès-verbal de passation signé avec accusé de réception ainsi que les clés de sa voiture, de son bureau, et les cartes de carburant et de péage dès le 25 juillet 2024, réfutant ainsi toute accusation de « refus de procéder à une passation de service ».

La militante de l’APR se dit victime de « persécutions, de harcèlements, de dénigrements mensongers et d’un acharnement politico-administratif » sous un régime qu’elle qualifie de « dictatorial émergent ». Selon elle, ces actions visent à « l’humilier et la briser dans sa dimension d’opposante et dans sa dimension humaine ».

Pour rappel, Diéguy Diop a procédé à la passation de service avec son successeur sous la supervision d’André Amath Diouf, inspecteur des affaires administratives et financières du ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire, après son audition à la brigade de gendarmerie de Keur Massar.

La situation de Diéguy Diop illustre les tensions politiques croissantes au sein du gouvernement, soulevant des questions sur les méthodes employées pour gérer les oppositions internes.

Thierno Bocoum dénonce l’arrestation de Ahmat Suzanne Camara : « Un malaise évident »

L’arrestation récente de Ahmat Suzanne Camara, à la suite de ses propos critiques envers le chef de l’État, a suscité une vague d’indignation parmi les acteurs politiques, notamment Thierno Bocoum, président du mouvement Alliance Générationelle pour les Intérêts de la République (AGIR). Dans une déclaration cinglante, Bocoum s’insurge contre ce qu’il considère comme une application de la loi à deux vitesses.

« C’est à un malaise que nous sommes en train d’assister quand des insulteurs sanctionnent l’insulte », a déclaré Bocoum, dénonçant l’hypocrisie et l’injustice du traitement réservé à Camara. Cette situation met en lumière, selon lui, une pratique préoccupante où ceux qui tiennent des discours virulents se voient protégés lorsqu’ils appartiennent au camp au pouvoir, tandis que les opposants subissent des répressions sévères.

L’ancien parlementaire a multiplié les interventions médiatiques ces derniers jours pour exprimer son désaccord avec le régime de Bassirou Diomaye Faye. Il accuse le gouvernement de restreindre la liberté d’expression et de cibler systématiquement les voix dissidentes.

Cette arrestation et les réactions qu’elle a engendrées soulèvent des questions cruciales sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays. Les critiques de Bocoum reflètent une inquiétude croissante parmi les citoyens et les observateurs internationaux concernant l’équité et la justice sous le régime actuel.

Les partisans de Camara appellent à sa libération immédiate et à la fin des poursuites qu’ils qualifient d’injustes et de politiquement motivées. Pendant ce temps, Thierno Bocoum et d’autres leaders de l’opposition continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire, appelant à une mobilisation pour défendre les libertés fondamentales et l’égalité devant la loi.

La situation reste tendue, et l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique national.

Guy Marius Sagna dénonce la CEDEAO : « Un demi-siècle de déceptions »

Dans une intervention vidéo publiée sur la plateforme X par le média AJ+ français, le député sénégalais Guy Marius Sagna a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Lors d’une session parlementaire, il a dressé un bilan sévère de l’organisation, à la veille de son cinquantième anniversaire.

Sagna a commencé par rappeler les récents départs de trois États membres de la CEDEAO, qu’il voit comme un échec significatif de l’organisation. Il accuse la CEDEAO de pousser ses membres à signer des accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne, facilitant l’entrée de 85% des marchandises européennes en Afrique de l’Ouest sans droits de douane. Selon lui, ces accords désavantagent les économies locales.

Le député a également pointé du doigt la CEDEAO pour son soutien tacite au maintien des bases militaires françaises et à l’accueil de soldats américains et d’autres forces étrangères sur le sol ouest-africain. Paradoxalement, il estime que l’organisation n’apporte pas une aide suffisante aux pays en proie à des problèmes de sécurité, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Guy Marius Sagna conclut en s’interrogeant sur la pertinence de l’appartenance à une telle organisation, laissant entendre que la CEDEAO, dans son état actuel, ne donne pas envie à ses membres de rester. Ses critiques soulignent un besoin urgent de réforme et de réévaluation des priorités de la CEDEAO pour répondre efficacement aux défis économiques et sécuritaires de la région.

RSF dénonce les « déserts de l’information » sous les régimes militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, Reporters Sans Frontières (RSF) a publié un rapport sévèrement critique à l’égard du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les qualifiant de « déserts de l’information » sous les régimes militaires en place. Ce rapport met en lumière la dégradation des conditions de travail pour les journalistes dans ces pays, marquée par une recrudescence alarmante des attaques contre les médias et leurs acteurs.

Selon les conclusions de RSF, ces attaques sont intensifiées par des groupes armés, entraînant une réduction drastique de l’accès à l’information et la destruction des moyens de diffusion. De nombreuses radios communautaires ont ainsi été contraintes de mettre fin à leurs activités sous la pression exercée. De plus, des médias internationaux tels que RFI et France24 ont également subi des suspensions dans ces trois pays, portant atteinte à la pluralité de l’information.

Le rapport met également en évidence l’assassinat de cinq journalistes et la disparition de plusieurs autres depuis 2013, témoignant d’un climat de danger permanent pour les professionnels des médias dans la région. Malgré ces défis majeurs, RSF souligne le courage remarquable de nombreux journalistes qui, malgré les menaces omniprésentes, continuent de remplir leur mission d’informer la population.

Ce rapport de RSF met en lumière l’urgence de protéger la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans ces pays confrontés à des enjeux sécuritaires et politiques complexes. La liberté d’expression et d’information est un pilier fondamental de toute société démocratique, et sa préservation est essentielle pour garantir une société éclairée et informée.

L’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) dénonce les attaques diffamatoires contre les cadres de l’administration douanière

Dans un communiqué publié récemment, l’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) a vivement condamné les récentes attaques diffamatoires visant certains membres éminents de l’administration douanière. L’AIOD accuse des individus qu’elle qualifie de « malintentionnés et réfractaires au processus de modernisation » de propager des informations mensongères sur les réseaux sociaux dans le but de discréditer ces cadres dévoués.

Ces attaques, selon l’AIOD, sont non seulement récurrentes mais également infondées, visant à jeter l’opprobre sur des professionnels engagés dans leur mission de service public. Dans un contexte où la modernisation de l’administration douanière est une priorité, de telles calomnies peuvent compromettre le travail effectué pour améliorer les services offerts aux citoyens et aux entreprises.

L’Amicale a clairement indiqué qu’elle se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales nécessaires pour répondre à ces attaques et protéger l’intégrité de ses membres. Elle a également tenu à rappeler que les réformes entreprises au sein de l’administration douanière, telles que la dématérialisation intégrale et la généralisation de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI), ont été le fruit d’un processus participatif et consultatif avec les acteurs économiques nationaux.

Par ailleurs, l’AIOD a souligné l’importance des réformes en cours, notamment l’opérationnalisation du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), qui vise à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’administration douanière. Elle a également mis en avant les progrès réalisés dans la dématérialisation des procédures de dédouanement, une avancée majeure pour accroître l’efficience et la transparence du système douanier.

L’AIOD a appelé à un soutien accru de la part de toutes les parties prenantes, tant au sein de l’administration douanière que de la société civile et du secteur privé, pour les réformes en cours. Elle a réaffirmé son engagement indéfectible à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour le succès des missions régaliennes qui leur sont confiées.

Scandale à l’Assemblée nationale : Guy Marius Sagna dénonce une « escroquerie sur les deniers publics »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Guy Marius Sagna, a soulevé des accusations graves concernant la gestion des fonds publics au sein de l’institution législative. S’appuyant sur un rapport d’enquête de l’Office nationale de lutte contre la corruption (OFNAC), Sagna déclare avoir été témoin d’une « escroquerie sur les deniers publics » à l’Assemblée nationale.

Selon Sagna, en tant que premier vice-président de la commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant le quatrième trimestre de l’année 2022, il aurait été confronté à un blocage systématique de ladite commission, l’empêchant ainsi d’exercer ses fonctions de supervision et de contrôle des dépenses de l’institution. Malgré ses tentatives pour alerter les autorités compétentes, Sagna affirme que ses préoccupations sont restées lettre morte.

Le député va jusqu’à suggérer un lien entre le dysfonctionnement de la commission de comptabilité et de contrôle et les conclusions de l’OFNAC concernant l’escroquerie présumée. Selon lui, le blocage de la commission aurait encouragé des détournements de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale.

Sagna plaide en faveur d’une réforme en profondeur de l’Assemblée nationale afin de garantir une gestion transparente et démocratique des ressources publiques. Il met en garde contre de potentielles révélations plus graves à l’avenir si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna révèle des tensions internes au sein de l’Assemblée nationale et soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au Sénégal.

Grève à l’Université Iba Der Thiam de Thiès : L’Intersyndicale Dénonce les Actions du Recteur

Depuis ce lundi, l’Université Iba Der Thiam de Thiès est le théâtre d’une grève de 48 heures initiée par l’Intersyndicale du personnel administratif, technique et de service (PATS). Composée du Syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (Satuc/Section Uidt) et du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics/Section Uidt), cette mobilisation vise à dénoncer les orientations prises par le recteur de l’université, Mamadou Babacar Ndiaye, envers le personnel.

Lors d’une assemblée générale d’urgence, le coordonnateur de l’Intersyndicale, Saliou Thiam, et ses collègues ont souligné les actions arbitraires du recteur, notamment la suppression des postes de chef de bureau, entraînant une réduction des opportunités de promotion pour le personnel. De plus, le recteur a initié la mise en place d’une commission chargée d’examiner les salaires, suscitant des réserves de la part du Conseil d’administration de l’université.

Selon l’Intersyndicale, le comité de vérification des salaires, mis en place par le recteur et composé de personnels internes, a mené un audit contesté. Les membres de ce comité, selon l’Intersyndicale, manquent d’objectivité et de connaissance des avantages légalement accordés au personnel, compromettant ainsi les droits des travailleurs.

Cette approche, jugée incommode et partiale, remet en question l’objectivité de l’audit et menace les droits et les acquis du personnel. En réponse, l’Intersyndicale a décidé d’observer un débrayage ce jour, suivi d’une grève totale demain mardi, pour protester contre ces pratiques jugées inacceptables.

La mobilisation de l’Intersyndicale met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Université Iba Der Thiam de Thiès et souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs dans le milieu universitaire.

« Laurent Gbagbo dénonce le franc CFA et prédit l’avenir de la monnaie de l’AES »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a prononcé des déclarations fracassantes lors de la 2e édition de la Fête de la Réconciliation, organisée à Agboville le weekend dernier. Devant une foule enthousiaste de partisans, Gbagbo a vivement critiqué le franc CFA, le qualifiant de mauvaise monnaie et prédisant son abandon par les pays de la zone.

« En 1984 déjà, je dénonçais le franc CFA. Mais, en ce moment, on avait peur. Mais maintenant, tout le monde sait que ce n’est pas bon », a-t-il déclaré, soulignant ainsi ses longues convictions sur la question. Gbagbo a ensuite prédit que dans une décennie, les pays utilisant le franc CFA quitteraient progressivement la zone, suscitant les acclamations de la foule.

Parmi les révélations les plus remarquables de Gbagbo, il a affirmé que le Niger, le Burkina Faso et le Mali étaient les plus avancés dans leur projet d’abandon du franc CFA et qu’ils étaient déjà prêts à lancer leur propre monnaie commune. Il a même indiqué que le lieu de fabrication de cette monnaie était en train d’être décidé, suggérant ainsi une préparation avancée dans le processus.

Ces déclarations ont étonné de nombreux observateurs, car les dirigeants de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) n’ont pas officiellement annoncé de tels projets. Cependant, Gbagbo semble confiant dans ses affirmations, révélant ainsi des informations potentiellement sensibles.

Les commentaires de Gbagbo reflètent son engagement continu dans les affaires politiques et économiques de la région, ainsi que son désir de voir un changement radical dans le système monétaire ouest-africain. Son analyse de la situation montre qu’il est profondément impliqué et bien informé des développements en cours, ce qui soulève des questions sur l’avenir du franc CFA et le projet de monnaie commune dans la région.

Vente scandaleuse de la bibliothèque du Président Senghor : Moïse Sarr dénonce et appelle à la mobilisation

La vente aux enchères imminente de la bibliothèque du Président Léopold Sédar Senghor, figure emblématique de la littérature et de la politique africaine, a suscité une vive réaction de la part de Moïse Sarr, ancien Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur. Dans une déclaration poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Sarr exprime son indignation face à cette initiative qu’il qualifie de « triste et mercantile ». Il lance également un appel à la mobilisation pour empêcher la dispersion de ce patrimoine culturel inestimable.

Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, a laissé derrière lui un héritage culturel d’une valeur inestimable. Sa bibliothèque, témoignage de sa passion pour la littérature et sa contribution à la pensée africaine, est aujourd’hui menacée par une vente aux enchères prévue par la ville de Caen, en France.

Face à cette situation alarmante, Moïse Sarr s’est levé pour défendre l’intégrité de la mémoire de Senghor. Dans sa déclaration, il condamne fermement l’attitude des responsables de cette vente, dénonçant un acte « triste et mercantile ». Pour Sarr, la dispersion de la bibliothèque de Senghor serait une perte irréparable pour le Sénégal et pour toute l’Afrique.

Sarr ne se contente pas de condamner, il appelle à l’action. Il exhorte les autorités sénégalaises à intervenir rapidement pour empêcher la vente aux enchères et préserver ce précieux héritage culturel. De plus, il lance un appel à toutes les bonnes volontés et aux autorités françaises compétentes pour mettre un terme à cette pratique qu’il qualifie d' »insupportable ».

La réaction de Moïse Sarr met en lumière l’urgence de protéger le patrimoine culturel africain et rappelle l’importance de préserver la mémoire des grands penseurs et artistes du continent. La mobilisation contre la vente aux enchères de la bibliothèque du Président Senghor représente un appel à l’action pour défendre l’intégrité et la dignité de l’héritage culturel africain.

Défaite de BBY : Bamba Fall accuse le pouvoir et dénonce un sabotage

Suite à la victoire dès le premier tour de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, Bamba Fall, maire de la commune de Médina, a réagi avec véhémence en pointant du doigt son propre camp. Dans une déclaration incendiaire, il accuse directement les membres du pouvoir d’être responsables de cette déroute électorale.

Pour Bamba Fall, la défaite cuisante de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ne résulte pas seulement de la performance de l’opposition, mais plutôt d’une série de manœuvres orchestrées en interne pour nuire à leur propre candidat, Amadou Bâ. Selon lui, depuis la désignation de Bâ comme candidat, celui-ci aurait été confronté à des obstacles et des attaques venant de ses propres alliés politiques, notamment au sein du parti au pouvoir, l’APR.

Le maire de Médina pointe également du doigt le président Macky Sall, chef de l’APR, qu’il accuse de ne pas avoir soutenu suffisamment Amadou Bâ sur le terrain lors de la campagne électorale. Cette absence de soutien aurait contribué à la défaite de la coalition BBY, selon Bamba Fall.

Pour l’édile de Médina, ces actions au sein même du pouvoir ont constitué un véritable sabotage de la candidature d’Amadou Bâ et ont conduit à la déroute électorale de la coalition BBY.

Cette déclaration de Bamba Fall met en lumière les divisions et les rivalités internes au sein du parti au pouvoir, ainsi que les tensions politiques qui peuvent émerger au sein d’une coalition. Elle souligne également les enjeux stratégiques et les défis auxquels sont confrontés les partis politiques dans leur lutte pour le pouvoir, mettant en évidence les implications potentielles de ces dissensions sur la stabilité politique du pays.

Khalifa Sall Dénonce la Décrépitude de Sedhiou lors de sa Visite Électorale


La coalition KhalifaPrésident a fait une entrée tardive à Sedhiou ce lundi, mais malgré cela, ses partisans ont patienté sous le soleil pour accueillir Khalifa Sall. Dans un discours prononcé au marché central, Khalifa Sall a vivement critiqué la situation économique et sociale de la région, déplorant le déclin apparent de ce qui était autrefois le grenier économique du Sénégal.


Khalifa Sall a souligné la richesse potentielle de Sedhiou, abondant en ressources agricoles, forestières, minières et pastorales. Malgré ces atouts, la région semble être négligée par le gouvernement actuel, laissant ses habitants dans la décrépitude économique et sociale.


L’ancien maire de Dakar a appelé à une action gouvernementale plus vigoureuse pour revitaliser Sedhiou. Il a insisté sur le potentiel inexploité de la région et a exhorté l’État à prendre des mesures concrètes pour relancer le développement économique et créer des emplois locaux.


Khalifa Sall a déploré le fait que même des produits de base, comme le poisson, soient importés au marché central de Sedhiou. Selon lui, cette pratique est absurde compte tenu des ressources naturelles disponibles localement, qui pourraient permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.


S’adressant spécifiquement aux jeunes sans emploi, Khalifa Sall a promis de mettre fin à la précarité sociale, au chômage endémique et à l’émigration clandestine une fois élu président. Il a affirmé son engagement à créer des opportunités économiques et des programmes de développement pour les jeunes de Sedhiou et de tout le pays.


La visite de Khalifa Sall à Sedhiou a mis en lumière les défis auxquels la région est confrontée et a souligné l’importance de prendre des mesures urgentes pour inverser sa trajectoire économique et sociale. Les promesses de Khalifa Sall en faveur du développement et de l’emploi offrent de l’espoir aux habitants de Sedhiou et illustrent les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir.

Quitter la version mobile