Le débat enflammé autour de la double nationalité française de Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle, semble prendre un tournant décisif avec de nouvelles révélations.
Des documents concernant sa carte nationale d’identité française et son passeport français, tous deux datant de 2005 et expirés en 2015, semblaient confirmer sa nationalité française. Cependant, les derniers développements de l’affaire indiquent que Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal, aurait renoncé à sa nationalité française depuis le 29 octobre 2015, sous le gouvernement de Manuel Valls, alors Premier ministre français de l’époque (du 31 mars 2014 au 6 décembre 2016).
Un document officiel, paraphé par Manuel Valls, stipule clairement : « Sont libérés de leur allégeance à l’égard de la France les Français dont les noms suivent : Khalifa Sall (Khalifa Ababacar), né le 01-01/1956 à Louga, Sénégal. »
Ces révélations viennent alimenter un débat déjà brûlant sur la binationalité des candidats à l’élection présidentielle au Sénégal. Alors que le processus électoral est actuellement bloqué, avec le report de la Présidentielle, l’ouverture du dialogue national ce lundi à Dakar-Diamniadio semble être une tentative pour débloquer la situation et trouver une nouvelle date pour l’élection présidentielle.
La question de la nationalité de Khalifa Sall suscite un vif intérêt dans le paysage politique sénégalais, soulignant l’importance des enjeux liés à la binationalité des candidats à la plus haute fonction de l’État. Ces révélations pourraient avoir un impact significatif sur la campagne électorale en cours et pourraient également influencer les décisions des électeurs dans un contexte politique déjà tendu et complexe.