Escroquerie : « Thioune Boutique » déféré au parquet de Diourbel pour une affaire de 15 millions de FCFA

L’influenceur connu sous le pseudonyme de « Thioune Boutique », star des réseaux sociaux grâce à ses vidéos humoristiques sur TikTok et YouTube, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une affaire judiciaire. Accusé d’avoir escroqué 15 millions de FCFA à un pharmacien, il a été déféré au parquet de Diourbel après son arrestation par la brigade de recherches de Kaolack.

Selon le plaignant, un pharmacien, l’affaire remonte à une transaction supposée concernant trois terrains, dont deux situés à Thiès. Malheureusement, les parcelles présentées par « Thioune Boutique » appartenaient en réalité à d’autres propriétaires. Entre-temps, l’influenceur aurait quitté le pays, se rendant en Italie et au Maroc, probablement pour échapper à la justice.

C’est finalement à Kaolack que l’influenceur a été appréhendé. D’après les informations rapportées, il était revenu discrètement au Sénégal et avait été attiré dans un guet-apens sous forme d’une demande de publicité fictive. Transféré à la gendarmerie de Darou Marnane, il a ensuite été déféré au parquet de Diourbel pour répondre de ces accusations.

Cette affaire met en lumière les dérives potentielles des figures publiques et des influenceurs, rappelant les risques associés à la confiance placée en certaines personnalités médiatiques. Si les faits sont avérés, cette situation pourrait ternir l’image de « Thioune Boutique », jusqu’alors apprécié pour son humour et sa créativité en ligne.

Dakar : Un étudiant congolais jugé pour une escroquerie à trois millions de FCFA

Une affaire d’escroquerie spectaculaire a secoué le Tribunal des flagrants délits de Dakar, où Martinel Loko, un étudiant congolais, a été accusé d’avoir soutiré trois millions de FCFA à des victimes en se faisant passer pour un agent des douanes. Une opération frauduleuse habilement orchestrée via les réseaux sociaux, selon le journal L’Observateur.

Tout commence avec une annonce circulant sur les réseaux sociaux, prétendant organiser une vente aux enchères de véhicules saisis par la Douane sénégalaise. Martinel Loko, se présentant comme un agent des douanes, promettait des voitures à prix défiant toute concurrence. Pour accéder à cette vente fictive, les intéressés devaient verser un droit d’accès de 100 000 FCFA.

Séduites par cette offre, de nombreuses victimes ont rapidement effectué des paiements, espérant mettre la main sur des véhicules à prix réduit. Au fil des semaines, les fonds affluaient à un rythme soutenu : quinze envois par jour, pour un total estimé à trois millions de FCFA. Une fois les paiements reçus, le pseudo-agent disparaissait, coupant tout contact avec les victimes.

Lors de l’audience, trois victimes – Mamadou Diokhané, Mamadou Saliou Diallo et Sophie Dione – ont décrit la même mésaventure. Mamadou Diokhané a confié avoir perdu 500 000 FCFA, tandis que Mamadou Saliou Diallo et Sophie Dione ont été délestés respectivement de 600 000 et 150 000 FCFA. Tous ont dénoncé les fausses promesses et l’urgence imposée pour effectuer les paiements.

Martinel Loko a tenté de se défendre en incriminant un certain « Arthur », présenté comme le cerveau de l’opération. Selon lui, Arthur, un individu qu’il aurait rencontré par le biais d’une ancienne petite amie ivoirienne, lui aurait demandé de recevoir et de transférer les fonds. « Je n’ai rien touché de cet argent », a-t-il affirmé, évoquant un rôle d’intermédiaire.

Le procureur a cependant réfuté cette version, estimant qu’aucune preuve n’établissait l’existence d’Arthur. « Dès qu’il a été alerté par les victimes, il aurait dû cesser ses activités », a-t-il déclaré, tout en requérant une peine de deux ans de prison ferme pour complicité d’escroquerie.

L’avocat de la défense, Me Abdoul Gningue, a plaidé la bonne foi de son client, affirmant que Martinel Loko était un jeune diplômé manipulé et utilisé comme instrument par des tiers malintentionnés. Il a sollicité la clémence du tribunal, demandant une condamnation réduite au remboursement des victimes.

Le tribunal rendra son verdict le 26 décembre. Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la prolifération des arnaques en ligne et appelle à une vigilance accrue face aux promesses trop alléchantes sur les réseaux sociaux.

Un réseau d’arnaque démantelé : P. M. Kane accusé d’escroquerie à grande échelle

P. M. Kane, un homme non-voyant âgé de 28 ans, est actuellement au cœur d’une affaire judiciaire retentissante. Il a été interpellé par les agents du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies, à Dakar, avant d’être déféré au parquet pour association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux. Selon le journal Libération, qui a révélé l’information ce jeudi 19 décembre, l’homme aurait orchestré une vaste opération visant des candidats à l’émigration.

P. M. Kane aurait convaincu ses victimes de la possibilité de se rendre en Suisse grâce à des contrats de travail fictifs émis par une prétendue société nommée Dada Drilling and Construction (Ddc). Pour être éligibles, les aspirants au voyage devaient lui remettre leurs passeports et s’acquitter d’une somme de 1,1 million de francs CFA, dont 100 000 francs pour les frais de dossier.

L’enquête a permis de découvrir 179 passeports chez l’accusé ainsi que des preuves de versements s’élevant à plus de 30 millions de francs CFA. Toutefois, le journal souligne que le nombre exact de victimes et les sommes collectées pourraient être bien plus importants.

L’affaire a éclaté à la suite de la plainte déposée par A. Mbaye, l’une des victimes présumées. Ce dernier avait remis à P. M. Kane 13 passeports et 1,5 million de francs CFA pour les frais de dossier, dans l’espoir que les candidats au voyage embarqueraient pour la Suisse le 29 novembre, comme promis. Cependant, à la date prévue, P. M. Kane avait disparu, déclenchant les soupçons et les démarches judiciaires.

Après cette première plainte, d’autres victimes, originaires de Sangalkam, Noto Gouy Diama et Tivaouane, ont commencé à se manifester. Ces derniers accusent également P. M. Kane d’avoir usé de manœuvres similaires pour les escroquer.

Avec les preuves accablantes réunies par les enquêteurs, P. M. Kane devra répondre devant la justice. Ce scandale met en lumière les dangers des promesses trompeuses liées à l’émigration et la vulnérabilité des personnes en quête de meilleures opportunités. L’affaire pourrait également servir de signal d’alarme pour d’autres potentielles victimes de réseaux frauduleux similaires.

Un homme d’affaires victime d’une escroquerie mystique de 587 millions de francs CFA

Un entrepreneur sénégalais, Ch. Mb. Lèye, a été dépouillé de 587 millions de francs CFA dans une affaire mêlant charlatanisme, escroquerie et manipulation psychologique. L’homme d’affaires a déposé une plainte auprès de la Division des investigations criminelles (DIC) le 13 novembre dernier, exposant en détail sa mésaventure avec un prétendu faiseur de miracles, M. Baldé.

Tout commence par une discussion entre Lèye et son ami B. Barry, à qui il confie ses difficultés personnelles et professionnelles. Barry lui recommande alors M. Baldé, présenté comme un « faiseur de miracles » capable de l’aider à fructifier ses avoirs et à surmonter ses défis.

Lors de leur première rencontre, Baldé demande à l’homme d’affaires une somme modique de 5 000 F CFA et lui remet de l’eau bénite destinée à des bains mystiques. Mais, selon le plaignant, ces bains ont marqué le début d’une emprise psychologique. Lèye affirme s’être senti « marabouté » et incapable de résister aux demandes répétées du charlatan.

De fil en aiguille, les versements se sont multipliés, atteignant des montants faramineux : 10 millions, 27 millions, 130 millions, puis 240 millions. Pour répondre aux exigences financières de Baldé, l’entrepreneur aurait non seulement puisé dans ses propres fonds, mais également sollicité des partenaires d’affaires pour effectuer des transferts directs sur les comptes du charlatan et de ses complices.

Il est même allé jusqu’à vendre ses biens de valeur, y compris deux maisons et une voiture, pour un montant total estimé à 587 millions de francs CFA.

L’enquête révèle que M. Baldé n’a pas agi seul. Ses complices, B. Barry et C. Diao, ont également bénéficié de cette escroquerie organisée. Les autorités ont retrouvé des reçus de transferts bancaires corroborant les accusations portées par Lèye.

Le principal suspect, M. Baldé, est un récidiviste notoire, ayant déjà été condamné pour des faits similaires. Il utilisait plusieurs identités, dont Th. Diallo et A. Diallo, pour dissimuler ses activités. Cette fois-ci, il aurait utilisé son véritable nom.

Les trois mis en cause ont été déférés devant le procureur de la République pour association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée, charlatanisme, blanchiment de capitaux, et détention illégale d’armes à feu.

Cette affaire illustre les dangers du charlatanisme et de l’exploitation de la vulnérabilité des individus en quête de solutions rapides à leurs problèmes. Les autorités rappellent la nécessité de signaler ces pratiques afin de protéger d’autres victimes potentielles et de démanteler les réseaux d’escrocs opérant sous couvert de pratiques mystiques.

L’enquête suit son cours pour déterminer l’étendue des complicités et identifier d’autres victimes éventuelles.

Diourbel : Une escroquerie immobilière de grande ampleur déjouée grâce à la vigilance du gouverneur

Diourbel – Une vaste escroquerie immobilière, impliquant plus de 130 victimes potentielles, a été mise en échec grâce à l’intervention rapide du gouverneur Ibrahima Fall. Trois femmes à l’origine d’un faux projet de logements sociaux ont été interpellées.

Dimanche dernier, une foule nombreuse s’était rassemblée devant l’école Algor Dioum, anciennement connue comme une institution scolaire locale. Les participants venaient adhérer à un supposé projet immobilier initié par un groupe se présentant comme une ONG dénommée Omart, prétendument en partenariat avec une organisation américaine. Les frais d’adhésion avaient été fixés à 6 000 francs CFA, attirant des centaines de personnes.

Cependant, le projet était fictif. Aucun avis préalable n’avait été soumis aux autorités administratives, y compris au préfet ou au gouverneur. Alerté par des signaux suspects, le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, s’est déplacé sur les lieux en compagnie des forces de l’ordre. Après enquête, il a été confirmé que l’ONG Omart ne possédait aucune convention avec l’État du Sénégal, condition essentielle pour la mise en œuvre de projets sociaux.

Sur instruction du gouverneur, les responsables de l’arnaque ont immédiatement remboursé les sommes collectées auprès des victimes présentes sur place. Les trois organisatrices – deux originaires de Dakar et une de Diourbel – ont été arrêtées et conduites au commissariat central de Diourbel.

Des poursuites judiciaires en cours

Placées en garde à vue sur ordre du procureur près le tribunal de grande instance de Diourbel, les accusées ont passé deux nuits en détention avant d’être relâchées sous contrôle judiciaire. Elles sont poursuivies pour escroquerie et pourraient comparaître prochainement devant le tribunal des flagrants délits pour répondre de leurs actes.

L’affaire a provoqué une vive indignation à Diourbel, où de nombreuses personnes peinent à accéder à des logements sociaux abordables. L’intervention rapide du gouverneur a été saluée par la population, évitant ainsi à des dizaines de familles de tomber dans le piège de cette arnaque bien orchestrée.

En attendant la suite des procédures judiciaires, cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue face aux initiatives immobilières non vérifiées, ainsi que l’importance de respecter les protocoles administratifs dans le lancement de projets à caractère social.

Sénégal : Huit arrestations dans une escroquerie en ligne de 3,7 milliards FCFA

Dans le cadre de l’opération « Serengeti », une initiative internationale de lutte contre la cybercriminalité, Interpol, en collaboration avec la police nationale sénégalaise, a procédé à l’arrestation de huit individus au Sénégal. Parmi eux figurent cinq ressortissants chinois impliqués dans une escroquerie en ligne de type Ponzi d’un montant colossal de 3,7 milliards FCFA.

Cette opération, qui s’est déroulée du 2 septembre au 31 octobre 2024 dans 19 pays africains, visait des réseaux criminels spécialisés dans les délits financiers en ligne. Le secrétaire général d’Interpol, Valdecy Urquiza, a décrit ces activités comme étant de plus en plus sophistiquées et préoccupantes. Il a expliqué que les infractions identifiées incluaient des systèmes de marketing à paliers multiples et des fraudes à la carte de crédit à grande échelle.

Dans le cadre de l’opération « Serengeti », Interpol a recensé 35 000 victimes à travers le monde, avec des pertes financières estimées à 193 millions de dollars américains, soit environ 153,4 millions de livres sterling. Cette réussite, selon Urquiza, a été possible grâce à la coopération entre les forces de l’ordre locales et les partenaires du secteur privé, tels que les fournisseurs d’accès à Internet.

L’arrestation de ces criminels au Sénégal témoigne de la montée en puissance de la cybercriminalité en Afrique et de l’importance des efforts coordonnés pour lutter contre ce fléau. Cette opération internationale souligne également l’urgence de renforcer les capacités de prévention et de répression des délits numériques à l’échelle mondiale.

Les suspects interpellés sont actuellement en détention et pourraient faire face à des charges graves, dans le cadre des efforts pour traduire en justice les auteurs de ces infractions qui affectent des milliers de victimes à travers le monde.

Escroquerie et charlatanisme : Moustapha Dramé « Yallay Kassé » risque 2 ans de prison ferme

Moustapha Dramé, plus connu sous le pseudonyme « Yallay Kassé », est accusé d’escroquerie et de charlatanisme portant sur la somme de 4,675 millions F CFA. Jugé devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le marabout risque 2 ans de prison ferme si le juge suit la réquisition du procureur de la République. La décision sera rendue le 16 octobre prochain.

Le marabout de 34 ans s’est fait connaître pour ses séances de voyance sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, où il prédisait des événements en politique et en sport. C’est dans ce contexte qu’il a escroqué Omar Thiam, à qui il avait promis d’obtenir un visa pour le Canada en échange de plusieurs sacrifices et sommes d’argent.

Moustapha Dramé a nié les accusations d’escroquerie, mais a reconnu avoir encaissé l’argent, affirmant qu’il avait mis Omar Thiam en contact avec un ami pour les démarches de visa et avait effectué des prières pour faciliter l’obtention du document. Omar Thiam, de son côté, a confirmé avoir versé 4,675 millions F CFA à Dramé pour ces services.

Le procureur a qualifié cette escroquerie via les réseaux sociaux de « nouvelle forme d’escroquerie », réclamant une peine de 2 ans de prison ferme. L’avocat de la défense, Me Alioune Badara Fall, a plaidé pour une clémence, soulignant que Dramé a commencé à rembourser la somme due, avec 2,5 millions F CFA déjà restitués. La suite du jugement est attendue pour le 16 octobre.

Arrestation de Serigne Moustapha Dramé « Yallay Késsé » pour escroquerie au visa : Le célèbre tradipraticien en garde à vue

La Brigade de proximité de Hann Maristes a procédé à l’arrestation de Serigne Moustapha Dramé, connu sous le nom de « Yallay Késsé », un célèbre tradipraticien très populaire dans son domaine. Selon des informations obtenues par Seneweb, provenant de sources proches du parquet, l’homme a été placé en garde à vue pour des accusations d’escroquerie liées à la délivrance frauduleuse de visas.

L’enquête, menée par la gendarmerie, a révélé que Moustapha Dramé aurait fait de nombreuses victimes dans cette affaire. Ces victimes, dont l’identité reste confidentielle pour l’instant, auraient été dupées par des promesses de visas en échange de sommes importantes. Face à ces accusations, le tradipraticien passera sa première nuit en détention, et les autorités continuent de rassembler des preuves pour consolider l’accusation.

Il est fort probable que Moustapha Dramé soit déféré à la fin de l’enquête en cours. Les autorités judiciaires cherchent à comprendre l’étendue de son implication et si d’autres personnes pourraient être impliquées dans ce réseau d’escroquerie. L’affaire, qui a déjà suscité une grande attention médiatique, met en lumière un problème récurrent lié à la fraude autour des procédures de visa, touchant particulièrement les populations vulnérables en quête d’opportunités à l’étranger.

Les prochains jours seront décisifs pour le sort de Serigne Moustapha Dramé, alors que l’enquête avance et que de nouvelles informations pourraient émerger sur les détails de cette escroquerie.

Escroquerie sur les deniers publics : ce que l’on sait de l’affaire de malversation au ministère de la santé

L’affaire de présumée malversation au sein du ministère de la santé fait la une des médias après la mise en cause de Mamadou Fawzi Dione, directeur administratif et financier de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp). Celui-ci est accusé de détournement de fonds publics, un montant initialement estimé à 19 millions F CFA, une somme qui pourrait s’élever à près de 200 millions F CFA selon les dernières informations.

Tout a commencé lors de la passation de service de l’ancien Directeur de la Santé, Bernabé Gningue, où des inspecteurs avaient identifié des irrégularités dans sa gestion. Ils avaient constaté un trou de 19 millions F CFA et demandé des explications à ce sujet. M. Gningue a alors accusé son directeur administratif et financier, Mamadou Fawzi Dione, de falsification de documents, en affirmant que les signatures sur ces derniers avaient été imitées.

Face à ces accusations, une plainte a été déposée devant le procureur de la République de Dakar par Bernabé Gningue, incitant le parquet à ouvrir une enquête menée par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. Interrogé par les enquêteurs, Mamadou Fawzi Dione a contesté les faits, affirmant que son directeur général était pleinement conscient des transactions et qu’il avait même apposé sa contre-signature pour autoriser le décaissement des fonds. Dione a également expliqué que l’argent en question était destiné à financer une activité pour le personnel de la Santé.

Hier, une confrontation a eu lieu entre les deux protagonistes, mais chacun a maintenu sa version des faits. En conséquence, Mamadou Fawzi Dione a été placé en garde à vue, accusé d’escroquerie sur les deniers publics ainsi que de faux et usage de faux. La Sûreté urbaine a, dans le cadre de ses investigations, demandé des informations supplémentaires à la banque Crédit du Sénégal pour éclaircir certains points.

L’enquête se poursuit et d’autres développements sont attendus afin de déterminer l’ampleur exacte des fonds détournés et les responsabilités de chacun dans cette affaire qui secoue le ministère de la santé.

Escroquerie : Famara Ibrahima Cissé libéré après remboursement

Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), a été libéré ce matin après avoir été déféré au commissariat de Bel-Air pour abus de confiance et escroquerie portant sur deux millions de francs CFA.

Après une garde à vue de trois jours, Famara Ibrahima Cissé a été déféré ce vendredi matin par le commissariat de Bel-Air. Cependant, grâce à une médiation pénale, il a pu bénéficier d’une liberté provisoire. Selon une source proche du parquet, la famille de M. Cissé a remboursé la somme de deux millions de francs CFA, ce qui a conduit à sa libération. Le plaignant, P. Mboup, directeur général d’une société, s’est désisté de l’affaire après avoir reçu le remboursement.

P. Mboup avait déposé une plainte contre Famara Ibrahima Cissé, lui reprochant de ne pas avoir honoré son engagement après avoir reçu un acompte de deux millions de francs CFA. Le plaignant espérait obtenir un prêt de cinquante millions de francs CFA. Cependant, M. Cissé n’avait pas tenu sa promesse et ne répondait plus aux appels téléphoniques de M. Mboup.

P. Mboup a expliqué avoir connu Famara Ibrahima Cissé à travers une émission télévisée où ce dernier était invité pour discuter des contentieux entre clients et banquiers. Impressionné par ses connaissances, P. Mboup avait pris contact avec lui et avait fini par le choisir comme conseiller financier.

Interrogé par la police de Bel-Air le 2 juillet dernier, Famara Ibrahima Cissé avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Sa reconnaissance des faits et le remboursement de la somme due ont facilité la médiation pénale et sa libération.

L’affaire Famara Ibrahima Cissé, bien que résolue par une médiation pénale, souligne l’importance de la vigilance dans les transactions financières et les relations professionnelles. La promptitude de la famille Cissé à rembourser la somme et le désistement du plaignant ont permis de clore ce chapitre, mais elle rappelle également les risques liés à la confiance aveugle dans les relations d’affaires.

Adama Faye impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière pour 275 millions de francs CFA

Adama Faye, frère de l’ancienne première dame Marieme Faye Sall, se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière, faisant trembler les fondements de sa réputation. L’ancien candidat, bien loin d’une participation à l’élection présidentielle de 2024, voit son nom associé à une sombre affaire de détournement.

Hier, Adama Faye a été convoqué par la Section de recherches (Sr) pour répondre de ces accusations. Administrateur de société et résidant à Ouest-Foire, il a été placé en garde à vue pour escroquerie foncière, impliquant la vente de terrains d’une valeur estimée à 275 millions de francs CFA, selon les informations révélées par Libération.

L’histoire se dessine avec une certaine ironie : des terrains vendus à des particuliers se révèlent être de qualité inférieure, et les acheteurs peinent à honorer les paiements convenus. Cette triste saga connaîtra son épilogue ce jeudi, lorsque Adama Faye sera déféré au parquet. Malgré les efforts de ses proches pour résoudre l’affaire à l’amiable, la justice suit son cours implacable.

Cette affaire jette une ombre sur la famille Faye, déjà ébranlée par les tumultes politiques. Pour Adama Faye, elle représente un revers personnel douloureux, compromettant sa réputation et laissant entrevoir des conséquences juridiques sévères.

Arrestation de Doro Gueye : Le chèque d’un milliard 200 millions et la plainte de Zakiloulahi Sow

Hier soir, au Casino de l’hôtel Terrou-Bi, l’homme d’affaires Doro Gueye, PDG de la société Cim-Translog Suarl, a été interpellé par la section de recherche de la Gendarmerie. Cette arrestation fait suite à une affaire d’escroquerie foncière, avec un préjudice financier estimé à 1 milliard 200 millions de francs CFA, selon le plaignant, Zakiloulahi Sow.

Dakaractu a pu obtenir une copie d’un chèque émis par Doro Gueye à l’ordre de SIRAJ, tiré de la FBNBank le 22 mars 2024. Cependant, ce chèque est revenu impayé, ce qui aurait conduit à la convocation et à l’arrestation de l’homme d’affaires. Les accusations portées à son encontre concernent la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

La plainte à l’origine de cette arrestation a été déposée par Zakiloulahi Sow, également Directeur général de la société Siraj Financial Holding. Cette affaire suscite l’attention et soulève des questions quant à d’éventuelles autres implications. Les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Le lutteur Lac de Guiers entre les mains de la justice pour escroquerie

Le lutteur Lac de Guiers 2 se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie, ayant été arrêté par les forces de l’ordre du commissariat central de Guédiawaye. Accusé d’avoir escroqué un montant de 21 millions de francs CFA à neuf plaignants, le chef de file de l’écurie Walo a été présenté ce matin au procureur de la République du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pikine-Guédiawaye.

Cette affaire remonte à une prétendue escroquerie où Lac de Guiers 2, accompagné de son complice A. S. Diagne – actuellement en cavale et supposément localisé en Europe selon une source de Seneweb – aurait perçu de l’argent de candidats à l’émigration avant de disparaître.

Face aux plaintes des victimes, le parquet de Pikine-Guédiawaye a ordonné une enquête policière pour faire toute la lumière sur cette affaire. Cependant, les deux suspects étaient en fuite jusqu’à ce que Lac de Guiers 2 soit appréhendé à son retour à Dakar.

La situation actuelle laisse le sort du lutteur entre les mains de la justice sénégalaise, qui devra statuer sur cette affaire d’escroquerie présumée et décider des mesures à prendre à l’encontre des accusés.

Affaire d’escroquerie : Trois nouvelles plaintes déposées contre le lutteur Lac de Guiers 2

Dans le monde feutré de la lutte sénégalaise, une affaire retentissante secoue les cercles sportifs et médiatiques. Lac de Guiers 2, célèbre lutteur et leader de l’écurie Walo, se retrouve au cœur d’un scandale d’escroquerie. Après son arrestation récente, de nouvelles révélations viennent élargir le spectre des préjudices présumés causés par ses agissements.

L’affaire débute par l’arrestation de Lac de Guiers 2 pour son implication présumée dans une affaire d’escroquerie. Cette arrestation, initialement liée à une plainte déposée par une victime, a ouvert la voie à une série de révélations accablantes. Trois nouvelles personnes, portant le nombre total de plaignants à neuf, se sont présentées aux autorités pour dénoncer des pratiques frauduleuses attribuées au lutteur.

Le préjudice financier provisoire, évalué à 21 millions de francs CFA, témoigne de l’étendue des dommages allégués. Ces accusations ne sont pas à prendre à la légère, d’autant plus qu’elles touchent un personnage aussi influent que Lac de Guiers 2. Parmi les plaignants figurent une femme ainsi que des jeunes, mettant en lumière l’impact potentiellement dévastateur de ces actions sur des individus variés et vulnérables.

Un autre élément clé de l’affaire est la fuite présumée de l’acolyte de Lac de Guiers 2, identifié comme A. S. Diagne. Les autorités soupçonnent que cet individu aurait également joué un rôle central dans les manœuvres frauduleuses. Sa cavale, notamment en Europe, complique l’enquête et soulève des questions sur d’éventuelles complicités et ramifications internationales dans cette affaire.

L’arrestation de Lac de Guiers 2 a suscité un profond émoi dans le monde de la lutte sénégalaise, traditionnellement considéré comme un bastion de valeurs telles que l’intégrité et l’honneur. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la confiance et la responsabilité des figures publiques, en particulier dans le domaine du sport, où l’influence des icônes peut être immense. Les développements ultérieurs de cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique, ainsi que par les acteurs du monde de la lutte et des autorités judiciaires.

Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Le faux Lieutenant de Gendarmerie arrêté

Au cœur des Parcelles – Assainies, un quartier de Dakar, un individu s’est illustré par une supercherie aussi audacieuse que dangereuse. A. S., électricien en bâtiment de profession, a osé se faire passer pour un officier de la gendarmerie, semant l’illusion et l’escroquerie sur son chemin. Son arrestation révèle un réseau d’escroquerie sophistiqué, impliquant des tentatives d’influence sur des affaires judiciaires moyennant finances.

Les enquêteurs du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles – Assainies ont découvert un vaste éventail de manigances orchestrées par cet individu. A. S. utilisait son statut présumé de lieutenant de gendarmerie pour infiltrer les commissariats et brigades, s’immisçant dans les affaires judiciaires en cours. Son modus operandi était simple mais efficace : il promettait aux plaignants ou aux mis en cause une issue favorable à leur dossier moyennant paiement.

L’un de ses exploits a été de soutirer la somme de 500 000 F CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui cherchait à faire disparaître une affaire judiciaire en suspens. Mais ce n’était là qu’un exemple parmi d’autres. A. S. s’est également immiscé dans une affaire d’escroquerie au voyage, où il a tenté d’influencer le cours de l’enquête contre un émigré basé en Turquie, en sollicitant des pots-de-vin pour faire disparaître son nom des registres judiciaires.

Cependant, la chance a tourné lorsque des preuves accablantes sont parvenues aux oreilles des forces de l’ordre. Des enregistrements vocaux compromettants ont été transmis, mettant en lumière les manigances de l’imposteur. Sans tarder, les autorités sont intervenues et ont arrêté A. S. à Diamalaye.

Interrogé sur ses agissements, l’électricien en bâtiment a rapidement avoué sa supercherie. Il a reconnu qu’il n’était ni gendarme ni policier, confirmant ainsi les soupçons des enquêteurs.

Au terme de l’enquête, A. S. a été déféré pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Son arrestation marque une victoire dans la lutte contre la criminalité et rappelle l’importance de la vigilance face aux escrocs sans scrupules.

Cette affaire souligne également la nécessité d’une coordination efficace entre les forces de l’ordre et les citoyens pour démasquer les imposteurs et préserver la sécurité de tous.

Démasqué : Un faux lieutenant de gendarmerie arrêté pour escroquerie

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a mis fin aux agissements d’un individu qui se faisait passer pour un lieutenant de la gendarmerie afin d’escroquer des citoyens honnêtes. Seneweb révèle les détails de cette affaire troublante.

A. S., âgé de 59 ans, a profité de sa profession d’électricien en bâtiment pour se glisser dans le rôle d’un officier de gendarmerie, prétendant être en service à la section de recherches. Usurpant ainsi une fonction qui n’était pas la sienne, le faussaire arpentait les commissariats et brigades, promettant aux plaignants ou aux suspects une résolution rapide de leurs affaires en échange d’argent.

Sa tromperie l’a conduit à extorquer la somme de 500 000 francs CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui souhaitait voir son affaire en suspens devant le tribunal disparaître. De même, A. S. est intervenu dans une affaire d’escroquerie au voyage, actuellement sous enquête par les autorités du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies.

Dans cette dernière affaire, impliquant un émigré nommé B. M., le faux gendarme a exigé la somme de 2 millions de francs CFA pour faire retirer son nom de l’enquête. Heureusement, les policiers ont pu mettre la main sur des messages vocaux compromettants envoyés par A. S.

Suite à cette découverte, les forces de l’ordre ont rapidement appréhendé le faux lieutenant à Diamalaye. Lors de son interrogatoire, l’électricien en bâtiment a avoué qu’il n’avait ni le statut de gendarme ni celui de policier, mettant ainsi fin à ses impostures.

Après une enquête approfondie, A. S. a été déféré hier jeudi pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance des autorités pour protéger les citoyens contre les escrocs qui se cachent derrière de fausses identités pour commettre leurs méfaits.

Scandale à l’Assemblée nationale : Guy Marius Sagna dénonce une « escroquerie sur les deniers publics »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Guy Marius Sagna, a soulevé des accusations graves concernant la gestion des fonds publics au sein de l’institution législative. S’appuyant sur un rapport d’enquête de l’Office nationale de lutte contre la corruption (OFNAC), Sagna déclare avoir été témoin d’une « escroquerie sur les deniers publics » à l’Assemblée nationale.

Selon Sagna, en tant que premier vice-président de la commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant le quatrième trimestre de l’année 2022, il aurait été confronté à un blocage systématique de ladite commission, l’empêchant ainsi d’exercer ses fonctions de supervision et de contrôle des dépenses de l’institution. Malgré ses tentatives pour alerter les autorités compétentes, Sagna affirme que ses préoccupations sont restées lettre morte.

Le député va jusqu’à suggérer un lien entre le dysfonctionnement de la commission de comptabilité et de contrôle et les conclusions de l’OFNAC concernant l’escroquerie présumée. Selon lui, le blocage de la commission aurait encouragé des détournements de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale.

Sagna plaide en faveur d’une réforme en profondeur de l’Assemblée nationale afin de garantir une gestion transparente et démocratique des ressources publiques. Il met en garde contre de potentielles révélations plus graves à l’avenir si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna révèle des tensions internes au sein de l’Assemblée nationale et soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au Sénégal.

Escroquerie à Keur Gorgui : L’arnaqueur, l’élève et le coffre-fort des parents…

Une histoire d’escroquerie particulièrement troublante secoue actuellement la Cité Keur Gorgui à Dakar, mettant en scène un ressortissant guinéen accusé d’avoir manipulé une élève dans le but de lui dérober de l’argent et des bijoux appartenant à ses parents. Les détails de cette affaire, survenue le jeudi 18 avril 2024, révèlent un scénario d’arnaquerie sournoisement orchestré.

Selon les informations fournies par Les Échos, tout a commencé lorsque la jeune élève, M.K, rentrait chez elle après les cours. C’est à ce moment-là qu’elle aurait été abordée par un individu qui aurait tenté de lui soutirer de l’argent en prétendant qu’une malédiction avait été jetée sur elle. Le père de la jeune fille, alerté par la situation, a immédiatement contacté les autorités.

Le présumé escroc aurait alors usé de techniques d’art divinatoire pour endormir la vigilance de la jeune fille, allant jusqu’à lui faire croire qu’elle devait récupérer de l’argent et des bijoux dans le coffre-fort familial pour lever le sort qui pesait sur elle. Heureusement, grâce à l’intervention prompte de la mère de la jeune fille et à l’aide des voisins, l’individu a été appréhendé avant de pouvoir mettre son plan à exécution.

Placé en détention et présenté devant le procureur de la république de Dakar, le mis en cause, identifié comme C. O. Gnabaly, a nié les accusations portées contre lui. Cependant, les éléments recueillis par les enquêteurs semblent indiquer le contraire, alimentant ainsi un climat de tension et d’inquiétude au sein de la communauté.

Cette affaire souligne une fois de plus les dangers des escroqueries utilisant des pratiques occultes pour manipuler les individus, ainsi que la nécessité d’une vigilance accrue de la part de tous. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la réactivité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et les pratiques frauduleuses.

Escroquerie : un allié de «Bougane» perd 700 millions FCFA, implique Marième Faye et Latif Coulibaly

Après un essai réussi, Mamadou Lamine Diallo a partagé ses ambitions politiques avec le marabout, qui a promis de l’aider. Cependant, pour cela, une somme allant jusqu’à 710 millions devait être versée pour effectuer les sacrifices. Malheureusement, Mamadou Lamine Diallo n’a pas été élu maire, et ses associés menacent maintenant de le poursuivre en justice pour les fonds détournés de la boîte créée avec eux. C’est ainsi qu’il a porté plainte contre Touré et Cissé.

En défense, Birane Touré affirme : « L’argent était destiné à faire les sacrifices. Il s’est endetté jusqu’au cou à la sortie de la campagne électorale. Ses associés lui courraient après, et il a voulu faire de moi l’agneau du sacrifice ». Cependant, la victime présumée accuse Touré de l’avoir hypnotisée après lui avoir donné une potion mystique : « C’est après m’avoir remis une potion mystique que j’ai perdu le contrôle de mes actes ».

Le Procureur a requis 3 ans de prison ferme contre le charlatan et 2 ans, dont 6 mois ferme, contre son acolyte. Le verdict sera rendu le 22 février prochain.

Détournement massif à la Bsic : Un demi-milliard écoulé par un trio d’escrocs en collusion avec un client complice

Un scandale financier secoue la Banque sahelo-saharienne pour l’investissement et le commerce (Bsic) alors que quatre individus, dont le chef d’agence et deux caissières, sont arrêtés pour leur implication présumée dans un détournement de près de 500 millions de francs CFA. L’alerte a été déclenchée par la direction générale de l’agence après la découverte de l’escroquerie lors d’un audit interne.

Selon les informations divulguées, le modus operandi impliquait neuf versements fictifs pour un montant de 392 millions réalisés par la première caissière en 2023. La seconde caissière a ensuite suivi avec sept versements fictifs totalisant près de 366 millions. Ces montants fictifs ont été crédités sur le compte bancaire d’un complice et client de la Bsic, El. M. L. Ndiaye. Guidé par le chef d’agence, Ndiaye aurait effectué des retraits en espèces et des paiements par chèques frauduleux au profit de tiers.

Lors des interrogatoires, le chef d’agence a nié toute implication, tandis que la première caissière a confessé avoir agi sur les instructions du chef d’agence. Elle a révélé que la responsable des opérations lui avait remis des chèques appartenant à El. M. L. Ndiaye. La seconde caissière a également avoué avoir utilisé ces chèques pour simuler des retraits fictifs en imitant les signatures de clients importants.

Les quatre individus font face à une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, retrait frauduleux, faux et usage de faux, usurpation d’identité, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, blanchiment de capitaux, et vol au préjudice de leur employeur. Tous ont été déférés, mettant en lumière les failles de sécurité et de contrôle au sein de la Bsic.

Urgent- Usa : L’ancien lutteur Dieuf-Dieul porte plainte contre le mari de Amina Poté, Malick pour escroquerie…

Malick Fall, mari de la célèbre animatrice, qui vit actuellement au Sénégal est dans de sales draps.

Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, l’ancien lutteur, Dieuf Dieul basé aux Usa l’accuse d’escroquerie. D’ailleurs selon lui, il devait être présent au tribunal pour solder ses comptes avec eux par rapport à des plaintes sur une affaire d’argent.

Ecoutez les détails partagés sur la page Tik Tok Lamb Diaspora

Escroquerie à Touba : arrestation de deux agents de Qnet par la police

La ville de Touba est secouée par une affaire d’escroquerie impliquant deux agents de la société Qnet, suite à l’ouverture de leur bureau au rond-point de l’ancienne gare routière sur la route de Ndamatou. L’entreprise, connue pour ses promesses mirifiques, a attiré l’attention des autorités locales après que plusieurs individus ont été dupés, laissés démunis malgré leurs espoirs initiaux.

M. Diakhaté a déposé une plainte au commissariat spécial de Touba, alléguant avoir été victime d’une escroquerie portant sur 800 000 F CFA de la part de deux agents de Qnet. Selon sa déposition, l’agent A. Seck, âgé de 24 ans, lui aurait proposé un emploi au sein de l’entreprise moyennant l’achat d’un produit d’une valeur de 450 000 FCFA. Des promesses de gains substantiels, entre 42 et 62 millions de F CFA en 10 mois, ont été faites pour appâter M. Diakhaté.

Le plaignant a accepté de s’engager, signant un contrat avec l’agent marketing S. Gningue. Il a été ensuite incité à acheter un autre produit du même montant, entraînant une perte totale de 800 000 FCFA pour M. Diakhaté, comme rapporté par Seneweb.

Convoqués par les autorités, les deux agents de Qnet, S. Gningue et A. Seck, ont refusé de restituer l’argent encaissé. Ils ont été déférés ce matin au parquet, faisant face à des poursuites judiciaires pour leur implication présumée dans cette affaire d’escroquerie qui a ébranlé la confiance des habitants de Touba.

Le maire de Bambilor traîné en justice pour escroquerie portant sur plus de 50 millions FCFA

Le maire de la commune de Bambilor, Ndiagne Diop, membre du parti politique APR, fait face à des accusations d’escroquerie foncière portant sur plus de 50 millions de francs CFA. La coopérative d’habitat de la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP) a déposé une plainte, alléguant que malgré le paiement de l’argent, les membres de la coopérative n’ont pas pu obtenir les terrains promis.

Selon les informations, le conseiller municipal Alassane Dia aurait facilité la transaction entre la coopérative et le maire. Les membres de la coopérative ont versé l’argent en échange de décharges et d’actes de délibération signés par le maire. Cependant, les acquéreurs affirment qu’ils n’ont pas pu obtenir les propriétés comme convenu.

Interrogé lors de l’enquête, le maire Ndiagne Diop aurait admis les faits. La Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe a conclu son enquête et transmis le dossier au parquet. La situation souligne les tensions autour des transactions foncières et des pratiques présumées illégales dans certaines municipalités.

Alerte à l’escroquerie à l’UCAD : Mise en garde contre une fausse offre de cours en ligne et matériel informatique

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) sont actuellement la cible d’une tentative d’escroquerie, avertit l’institution. Une affiche circulant sur les réseaux sociaux, arborant le nom de l’UCAD et son logo, promet des cours en ligne gratuits à l’université de Dakar, avec la fourniture d’un ordinateur portable et la délivrance d’un certificat.

Cependant, l’UCAD a rapidement réagi en émettant une alerte officielle sur sa page Facebook, déclarant : « L’UCAD informe le public que des individus mal intentionnés diffusent actuellement, sur les réseaux sociaux, un appel d’offres pour des cours et du matériel informatique, dans le but d’extorquer de l’argent. »

Cette tentative d’arnaque exploite le contexte actuel d’enseignement à distance, offrant des avantages alléchants aux étudiants. La promesse de cours en ligne gratuits, d’ordinateurs portables gratuits et de certificats inclus peut sembler attrayante, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19 qui a fortement influencé les méthodes d’enseignement.

Les étudiants et le public en général sont exhortés à faire preuve de vigilance et à vérifier toutes les communications prétendument émises par l’UCAD. L’université a souligné que toute information officielle est diffusée uniquement à travers ses canaux de communication officiels.

Cette alerte souligne l’importance pour les étudiants et la communauté universitaire de rester informés et de se méfier des offres trop alléchantes qui pourraient cacher des intentions malveillantes. La collaboration entre l’UCAD et les étudiants est cruciale pour contrer de telles tentatives d’escroquerie et préserver l’intégrité de la communauté universitaire.

Brigade de Recherches : Ce célèbre journaliste tombe pour escroquerie

La Brigade de Recherches de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a appréhendé et placé en garde à vue un journaliste résidant à Rufisque.

Le suspect, F.B.C, est impliqué dans une affaire d’escroquerie d’un montant de 3 300 000 FCFA. Un étudiant établi à la Sicap-Foire avait exprimé le désir de poursuivre ses études à l’étranger. Afin de concrétiser son projet, P.D a sollicité les services de F.B.C. Celui-ci aurait perçu la somme de 3 300 000 FCFA versée par l’étudiant, puis lui aurait remis de faux documents.

Ayant réalisé qu’il était victime d’une fraude, P.D a déposé une plainte contre le présumé escroc. À la suite de l’enquête initiée par la BR de Keur Massar, le suspect a été appréhendé mardi dernier. F.B.C a affirmé dans un procès-verbal qu’il exerce la profession de journaliste. À l’issue de l’enquête, il a été présenté au procureur de la République ce jeudi matin.

Arrestation pour escroquerie au visa : Un opérateur économique écroué

Un opérateur économique du nom de A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) à la suite de plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers après plusieurs plaintes, le préjudice total étant estimé à 73 millions de francs CFA. L’une des victimes, B. Barry, a déclaré que Diouf avait promis de lui obtenir 5 visas pour l’Italie pour ses proches moyennant 35 millions, mais avait disparu après avoir encaissé l’argent. D’autres plaignants ont également signalé des transactions similaires. Diouf a admis les faits mais a affirmé avoir transféré les montants à son collaborateur en Italie, N. Datzi. D’autres victimes réclamant 29 millions n’ont pas comparu à l’audition à la DIC.

Arrestation pour Escroquerie au Visa : Un Opérateur Économique Entre les Mains de la DIC

L’opérateur économique A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) suite à plusieurs plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers, et le préjudice total subi par les plaignants est estimé à 73 millions de francs CFA.

Selon les informations fournies par L’Observateur, B. Barry, l’une des plaignantes, a expliqué que Diouf s’était engagé à obtenir 5 visas pour l’Italie pour des membres de sa famille moyennant la somme de 35 millions. Cependant, accuse le plaignant, après avoir encaissé l’argent, Diouf a disparu.

D’autres victimes, M. Diome, A. Kébé, et A. K. Sène, ont déclaré avoir respectivement versé 5,5 millions, 3,7 millions et 29,5 millions à Diouf avant que ce dernier ne se volatilise.

Déféré récemment, Diouf a avoué les faits tout en précisant qu’il avait versé les montants reçus à son collaborateur et agent de joueur en Italie, N. Datzi.

D’autres victimes réclamant 29 millions à l’opérateur économique ne se sont pas présentées à l’audition à la DIC, rapporte L’Observateur.

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