” L’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass fonctionne par miracle depuis 2020. Pour cette année académique, les prévisions budgétaires s’élevaient à neuf milliards FCFA et nous nous sommes retrouvés avec deux milliards, comme l’année dernière. Ce budget ne peut pas faire fonctionner l’université “, a relevé le secrétaire général de la section USSEIN du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal ». Le syndicat demande à l’Etat de revoir à la hausse ce budget pour un bon fonctionnement du campus. Notre budget actuel est insuffisant pour assurer l’ensemble des dépenses, a poursuivi Moustapha Sène. S’exprimant à l’occasion de la journée internationale du Travail, le syndicaliste a annoncé qu’un cahier de doléances avec des pistes de solution sera remis aux autorités compétentes. M. Sène a aussi évoqué ‘’l’urgence’’ d’achever les chantiers du campus pour augmenter les capacités d’accueil de l’institution universitaire.
« Nous sommes dans des locaux pris en bail. Et la majorité du budget de fonctionnement de l’université se retrouve dans la ligne de location , notant que les bâtiments occupés par les étudiants ne sont pas faits pour des logements universitaires » a fait savoir Moustapha Séne . Le secrétaire général du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal a aussi parlé de la nécessité d’instaurer un système d’absorption du personnel d’enseignants vacataires.
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Plainte contre l’État du Sénégal devant la cour de justice de la CEDEAO pour coupure d’internet
Cette plainte, déposée le 31 janvier 2024, vise à obtenir des mesures provisoires pour protéger le public sénégalais contre de nouvelles coupures d’internet lors de la prochaine élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Les coupures d’internet pendant cette période électorale compromettraient la capacité des électeurs à accéder à des informations cruciales sur les candidats et le déroulement du scrutin, mettant ainsi en péril la transparence et l’intégrité du processus électoral.
Dans le cadre de cette action juridique, les requérants sont représentés par un groupe d’avocats, dont Djibril Welle, Padraig Hughes, Sabah A, Amrit Singh et Mojirayo Ogunlana Oluwatoyin. Ils demandent à la Cour de justice de la CEDEAO de condamner l’État du Sénégal pour avoir violé le droit à la liberté d’expression et d’ordonner des mesures provisoires pour garantir qu’aucune coupure d’internet ne sera imposée avant et pendant la prochaine élection présidentielle.
Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême
Ce mercredi, le juge du Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral, confirmant le juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Mais la route est encore longue pour la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. En effet, les avocats de l’Etat du Sénégal vont déposer un recours auprès de la Cour Suprême.
L’annonce vient d’être faite par Me El Hadji Diouf, un des avocats de l’Etat du Sénégal. « Ils ont jubilé à Ziguinchor et aujourd’hui encore, ils jubilent à Dakar. Ils sont des incultes, ils ne savent pas que la Cour Suprême ne peut pas se contredire. Ils ont gagné une bataille, mais n’ont pas gagné la guerre. Ils seront tristes lorsque la Cour Suprême va annuler cette décision du juge de Dakar », a-t-il déclaré, confirmant le recours que l’Etat du Sénégal va déposer.
Ousmane Sonko, actuellement en prison, devrait donc pouvoir démarrer sa campagne de parrainage, en attendant la suite de cette affaire.
Me Massokhna Kane devant le juge : « L’administration a peur de Ousmane Sonko »
Me Massokhna Kane, avocat d’Ousmane Sonko, a fait face au juge en marge de l’affaire entre Ousmane Sonko et l’Etat du Sénégal. Pour la robe noire, l’Etat du Sénégal s’st engagé dans toute cette bataille pour écarter le leader politique de la Présidentielle de 2024.
« Nous demandons que vous déclarez nulle la radiation de Sonko. L’administration pour éliminer fait tous ces acharnements, ces combines, ces magouilles ils ont peur de lui. Je suis sûr qu’ils font des cauchemars la nuit rien qu’en pensant que Sonko sera candidat à l’élection présidentielle. Il y a de faux Pv qui ont été produits et fabriqués par la police mais ils ont été démentis le 30 septembre par l’huissier qui est parti et qui est revenu dire qu’il n y’a pas eu d’affichage. C’est tellement grossier. Il n y a absolument aucune décision de radiation et il n’y a pas eu d’acte de notification de radiation. Ce qu’on peut dire c’est qu’il y a eu un acte abusif et irrégulier de la part de la Dge envers Sonko. Qu’il pleuve ou qu’il neige, Ousmane Sonko sera candidat », a-t-il déclaré.