La Marine Nationale réceptionne le Patrouilleur Lance-Missiles OPV 58S “Cayor”

La Marine nationale sénégalaise accueillera ce mercredi 5 juin le patrouilleur lance-missiles OPV 58S “Cayor”, marquant une étape importante dans le renforcement de ses capacités de défense maritime. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), ce navire est la troisième unité de la série de patrouilleurs commandés par l’État du Sénégal.

Le “Cayor”, construit dans les chantiers navals de PIRIOU à Brest, en France, vient compléter la flotte déjà constituée par ses sisterships “Walo” et “Niani”, mis en service respectivement en juin et décembre 2023. Ces navires modernes et bien équipés renforcent considérablement les capacités opérationnelles de la Marine nationale, permettant une meilleure surveillance et protection des eaux territoriales sénégalaises.

La cérémonie d’accueil du “Cayor” se tiendra à la Base navale Amiral Faye Gassama à 8 heures, sous la présidence du Contre-amiral Abdou Sène, Chef d’état-major de la Marine nationale. Cette réception s’inscrit dans la volonté de l’État sénégalais de moderniser et d’accroître les moyens de sa marine pour faire face aux défis sécuritaires maritimes, y compris la lutte contre la piraterie, la pêche illégale et d’autres activités illicites en mer.

L’acquisition de ces patrouilleurs haute mer témoigne de l’engagement du Sénégal à assurer la sécurité de ses frontières maritimes et à protéger ses ressources maritimes. Ces navires lance-missiles OPV 58S sont équipés de technologies avancées, offrant des capacités de surveillance et d’intervention accrues, essentielles pour la souveraineté et la sécurité maritime du pays.

Abdou Diallo, Premier ambassadeur officiel des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026

L’international sénégalais Abdou Diallo a été nommé premier ambassadeur officiel des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, un événement d’envergure mondiale qui se tiendra pour la première fois sur le sol africain. Cette nomination marque une étape historique et symbolique pour le sport en Afrique, et particulièrement pour le Sénégal, qui accueillera ces Jeux tant attendus.

Abdou Diallo, connu pour ses performances remarquables en tant que défenseur dans le monde du football, incarne parfaitement les valeurs des JOJ. Son engagement, sa détermination et son parcours inspirant font de lui un modèle pour la jeunesse sénégalaise et africaine. En tant qu’ambassadeur, il aura pour mission de promouvoir l’événement, d’encourager la participation des jeunes et de mettre en avant les bienfaits du sport pour la société.

Les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 représenteront une opportunité unique pour l’Afrique de briller sur la scène internationale. Cet événement rassemblera des jeunes athlètes du monde entier, offrant une plateforme pour l’échange culturel et le partage des valeurs olympiques de respect, d’amitié et d’excellence. Dakar, la capitale du Sénégal, se prépare à accueillir ces Jeux avec enthousiasme et ambition, mettant en place des infrastructures modernes et des programmes sportifs adaptés.

La nomination d’Abdou Diallo en tant qu’ambassadeur souligne l’importance du sport dans le développement social et économique du Sénégal. Cet événement est vu comme un catalyseur pour l’amélioration des infrastructures sportives et la promotion du tourisme. Les JOJ Dakar 2026 sont également une occasion de renforcer l’unité nationale et de promouvoir le potentiel du Sénégal sur la scène internationale.

En tant qu’ambassadeur, Abdou Diallo aura un rôle clé pour motiver et inspirer la jeune génération. Il participera à diverses initiatives et campagnes visant à encourager la participation active des jeunes dans le sport et à promouvoir les valeurs olympiques. Son influence et son engagement seront essentiels pour faire de ces Jeux un succès retentissant et un héritage durable pour le Sénégal et l’Afrique.

La nomination d’Abdou Diallo comme ambassadeur des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 est un moment de fierté pour le Sénégal et l’Afrique. Cet événement marquera un tournant dans l’histoire du sport africain, offrant une opportunité exceptionnelle de célébrer la jeunesse, le sport et les valeurs olympiques. Avec Abdou Diallo en tant que figure emblématique, les JOJ Dakar 2026 promettent d’être un événement inoubliable et inspirant pour des générations à venir.

Ziguinchor : L’Association des Femmes Magistrates engage la lutte contre la déperdition scolaire des jeunes filles

L’Association des Femmes Magistrates du Sénégal (AFMS), présidée par Marie Odile Thiakane Ndiaye, a lancé une initiative ambitieuse pour lutter contre la déperdition scolaire des jeunes filles à Ziguinchor. En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’association a tenu une journée de sensibilisation axée sur l’égalité des droits pour le maintien des jeunes filles à l’école et la promotion des professions juridiques auprès de ces dernières.

Marie Odile Thiakane Ndiaye a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « L’un des objectifs de notre association, c’est d’intéresser les filles aux métiers du droit… Et pour nous, il paraît important de sillonner le Sénégal. Nous avons commencé par Ziguinchor pour parler aux jeunes filles, leur montrer des modèles. J’espère qu’au sortir de cette journée, nous aurons beaucoup de femmes magistrates, c’est tout ce que nous souhaitons. »

Le PNUD soutient cette initiative dans le cadre de sa stratégie d’égalité des sexes pour la période 2022-2025, qui vise à réduire les inégalités entre hommes et femmes, notamment en matière de gouvernance. Cette stratégie inclusive a pour ambition d’accroître la participation des femmes aux instances de gouvernance et de décision à tous les niveaux, aussi bien au Sénégal que dans le reste du monde.

Cheikh Faye, inspecteur d’académie de Ziguinchor, a rappelé que la question de l’égalité et de l’équité est une préoccupation partagée au sein du ministère de l’Éducation nationale. « La problématique de l’éducation des filles, et en particulier celle de l’égalité et de l’équité entre garçons et filles, est une préoccupation majeure. Pour le cas spécifique de Ziguinchor, nous avons réalisé des progrès réels et des acquis notables en termes d’accès. Du préscolaire au secondaire, l’indice de parité est en faveur des filles. »

Cependant, il a également souligné une problématique persistante : « Si nous examinons les taux d’achèvement, ceux-ci baissent de l’élémentaire au secondaire, ce qui signifie qu’il y a une forte déperdition scolaire, plus marquée chez les garçons, mais néanmoins préoccupante chez les filles. »

Cheikh Faye a identifié les principales raisons du décrochage scolaire chez les filles, notamment les questions d’équité liées à leur situation de vulnérabilité et les problèmes de droits. « Pour les filles, le décrochage est surtout lié à des questions d’équité en lien avec leur situation de vulnérabilité, mais également des questions de droit. »

L’initiative de l’AFMS à Ziguinchor, soutenue par le PNUD, représente un pas significatif vers la réduction de la déperdition scolaire des jeunes filles et la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation et des professions juridiques. En sensibilisant les jeunes filles et en leur offrant des modèles inspirants, cette initiative espère encourager davantage de femmes à poursuivre des carrières dans le domaine du droit, contribuant ainsi à un avenir plus équitable et inclusif.

 AS – Le Dakarois Ziguinchor

Redressement Fiscal : Blocage des Comptes du Groupe Avenir Communication de Madiambal Diagne

Deux mois après l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye-Sonko, la presse sénégalaise traverse une période difficile marquée par des actions fiscales rigoureuses. Après les récentes convocations de journalistes et le passage des agents du fisc au groupe D-médias de Bougane Gueye, c’est désormais le groupe de presse Avenir Communication, dirigé par Madiambal Diagne, qui fait face à des mesures sévères.

Le groupe Avenir Communication, connu pour son journal Le Quotidien, a vu ses comptes bloqués par les autorités fiscales. Madiambal Diagne a expliqué que cette action découle d’une taxation d’office concernant les impôts des années 2020 et 2021, s’élevant à 91 millions de francs CFA. “Cette mesure a des conséquences néfastes pour la boîte et le personnel”, a souligné Madiambal Diagne.

Ce blocage intervient dans un climat de tension accrue entre la presse et le gouvernement. Les actions récentes des autorités fiscales sont perçues par certains comme une tentative de répression à l’encontre des médias critiques envers le nouveau régime. Les journalistes et les groupes de presse expriment de plus en plus leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme des atteintes à la liberté de la presse et une menace pour leur indépendance.

La situation du groupe Avenir Communication illustre les défis auxquels sont confrontés les médias sénégalais dans ce nouveau contexte politique. Alors que le fisc intensifie ses actions, les entreprises de presse doivent naviguer entre la pression financière et la nécessité de continuer à fournir une information indépendante et critique. Cette période de turbulences soulève des questions sur l’avenir de la liberté de la presse au Sénégal et le rôle que les autorités entendent jouer dans la régulation et le contrôle des médias.

Madiambal Diagne, en tant que figure de proue du journalisme sénégalais, appelle à une prise de conscience collective sur l’importance de préserver l’indépendance des médias. Il insiste sur le fait que les mesures fiscales, bien qu’importantes pour la régulation économique, ne doivent pas être utilisées comme des outils de pression politique contre la presse. “La viabilité de nos entreprises de presse et la liberté d’informer sont en jeu”, a-t-il conclu.

36,5 kg de drogue saisis à Rufisque : Deux dealers arrêtés par la police

Le commissariat central de Rufisque a réalisé une importante saisie de 36,5 kg de chanvre indien à la cité Mbaye Jacques Diop, marquant ainsi un coup dur pour le milieu interlope. Cette opération a été menée avec succès par les hommes du commissaire Mohamed Guèye, chef du BRP, grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement par les éléments de la brigade de recherches dirigée par le commissaire principal Mamadou Lamarana Diallo.

La drogue, provenant de l’étranger, a été débarquée clandestinement tard dans la nuit du 1er juin à la plage de Bargny, avant d’être acheminée vers la cité Mbaye Jacques Diop de Rufisque. C’est là que les autorités ont mis la main sur deux individus impliqués dans ce trafic illicite. Il s’agit de S. C. Faye et de son ami O. Ba, tous deux arrêtés par la police.

Cette saisie représente une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des efforts des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels opérant dans la région. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour assurer la sécurité des citoyens et combattre les activités criminelles qui menacent la stabilité de la société.

Face à cette menace persistante, il est essentiel pour la population de rester vigilante et de collaborer avec les autorités en signalant toute activité suspecte. Ensemble, en partenariat avec les forces de l’ordre, nous pouvons contribuer à garantir un environnement plus sûr pour tous.

Accident sur l’autoroute : Le Ministère des Transports prône le retrait des permis des chauffeurs de “Ndiaga Ndiaye”

Face à l’indiscipline croissante sur les routes sénégalaises, le ministère des Transports terrestres envisage de durcir les sanctions. Suite à un grave accident survenu sur l’autoroute à hauteur de Diamniadio ce week-end, impliquant deux chauffeurs de cars “Ndiaga Ndiaye”, des mesures exemplaires sont réclamées.

Les deux chauffeurs, qui faisaient une course avec des passagers et des bagages à bord, ont provoqué un accident qui a fait 11 blessés, dont 3 dans un état grave. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital. Les chauffeurs ont été arrêtés et placés en garde à vue suite à l’incident.

Pour prévenir de tels comportements irresponsables, le ministère des Transports terrestres propose des sanctions sévères. Il recommande notamment le retrait temporaire ou définitif des permis de conduire des deux chauffeurs impliqués. Ces mesures sont destinées à servir d’exemple et à dissuader d’autres chauffeurs de se livrer à des comportements dangereux sur les routes.

Le sort des deux chauffeurs sera déterminé par la commission de retrait, qui se prononcera sur les recommandations du ministère. Ce durcissement des mesures vise à améliorer la sécurité routière et à réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises.

Cette initiative du ministère des Transports terrestres souligne l’importance de la sécurité routière et la nécessité de mettre en place des sanctions dissuasives pour prévenir les accidents. En prenant des mesures strictes contre les chauffeurs imprudents, les autorités espèrent instaurer une discipline plus rigoureuse sur les routes et protéger les usagers.

Expansion excessive du personnel et des privilèges à l’AIBD sous Macky Sall

Selon des informations révélées par Source A, l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a connu une expansion considérable et controversée du personnel et des privilèges depuis son inauguration en 2017.

En 2017, lors du lancement des activités de l’AIBD, l’aéroport comptait 86 agents. Sous la direction de Doudou Ka, ce chiffre a grimpé à 380. Cependant, l’augmentation la plus spectaculaire a eu lieu sous la direction d’Abdoulaye Dièye, avec un effectif atteignant désormais 1050 agents.

Le nombre de directeurs exécutifs a également augmenté de manière significative. Sous Doudou Ka, ils étaient vingt. Aujourd’hui, ils sont plus de trente avec Abdoulaye Dièye. Cette augmentation du personnel de direction s’accompagne de nombreux avantages.

Les directeurs exécutifs bénéficient de véhicules dont les prix varient entre 17 et 30 millions de francs CFA, avec 70% du coût couvert par l’AIBD. En termes d’allocation de carburant, chaque directeur exécutif reçoit plusieurs centaines de litres par mois, tandis que les chefs de service bénéficient de 150 litres mensuels.

Face à cette situation, Cheikh Bamba Dièye a pris des mesures pour réduire ces allocations de carburant, diminuant de 100 litres l’allocation mensuelle de chaque responsable. Cette décision vise à rationaliser les dépenses et à répondre aux critiques concernant la gestion des ressources à l’AIBD.

Tabaski 2024 : Le Ministre de l’Agriculture visite Médina Diatbe pour évaluer l’approvisionnement en moutons

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr. Mabouba Diagne, s’est rendu à Médina Diatbe, accompagné d’une délégation comprenant le secrétaire général du ministère, le directeur de l’élevage et Arona Gallo Ba, directeur de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS).

À moins de deux semaines de la célébration religieuse, les autorités ont constaté que le Sénégal a déjà comblé plus de 50% du déficit en moutons, une amélioration de 4,8% par rapport à la même période en 2023. Médina Diatbe, une zone stratégique pour le débarquement et le transit des moutons, a joué un rôle clé dans cette progression.

Les éleveurs rencontrés à Médina Diatbe ont rassuré la population sénégalaise sur l’avancée des préparatifs et ont affirmé que l’approvisionnement sera suffisant pour répondre à la demande. Ils ont toutefois exhorté les Sénégalais à acheter leurs moutons tôt pour éviter les derniers jours de rush.

Dès aujourd’hui, les moutons commenceront à quitter Médina Diatbe pour être acheminés vers la capitale et les autres régions du pays. Les autorités et les éleveurs appellent à une mobilisation précoce des acheteurs pour faciliter une distribution ordonnée et efficace, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour la célébration à venir.

Touba : La dépouille d’un présumé homosexuel expulsée du périmètre de la ville

Une affaire délicate a récemment secoué Touba, la capitale du mouridisme. Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille d’un présumé homosexuel a été expulsée vendredi dernier du périmètre du titre foncier de la ville.

La vigilance des membres du dahira Moukhadimatoul Khidma, chargé de la gestion des lieux de culte et des cimetières, a été déterminante. Ces derniers ont empêché l’inhumation de ce tailleur de 38 ans au cimetière de Bakhiya. Informés du statut du défunt avant l’arrivée de la dépouille, les membres du dahira ont opposé un refus catégorique au cortège funèbre.

Face à cette situation, les proches du tailleur décédé ont finalement admis qu’il était homosexuel, selon un membre du dahira contacté par Seneweb. Cet aveu a confirmé les informations qui avaient précédé l’arrivée de la dépouille, justifiant ainsi l’expulsion du corps hors des limites de la ville.

Cette expulsion met en lumière les tensions et les défis liés aux questions de sexualité et de religion dans certaines communautés du Sénégal.

Office National des Pupilles de la Nation : Fatima Mbengue prend les rênes

Une nouvelle ère commence pour l’Office National des Pupilles de la Nation (ONPN) avec la nomination de Fatima Mbengue en tant que directrice générale. La passation de service avec le directeur sortant, Alpha Kounta, s’est déroulée ce lundi 3 juin 2024. Lors de cette cérémonie solennelle, Mme Mbengue a partagé sa vision avec ses nouveaux collaborateurs et réaffirmé son engagement envers les pupilles de la nation.

Dans son discours d’investiture, Fatima Mbengue a exprimé son engagement à concrétiser le volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal. « Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend à l’aune des différents cadres d’administration des missions de l’office. Je m’installe ce jour comme directrice de l’ONPN avec la détermination de participer à la concrétisation du volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal », a-t-elle déclaré.

Fatima Mbengue a également montré une profonde empathie et un engagement inébranlable envers les pupilles. « Vous pouvez compter sur la disponibilité de l’office à être à votre écoute et à votre chevet. Je prends l’engagement solennel de vous dire que vous avez en moi non pas votre directrice, mais votre maman », a-t-elle rassuré.

Portée à la tête de l’ONPN le 15 mai 2024, Mme Mbengue, titulaire d’un Master 2 en marketing social, a salué les réalisations de son prédécesseur, Dr Alpha Kounta. Elle a exprimé son intention de s’appuyer sur son expertise pour poursuivre les objectifs de l’institution tout en apportant de nouvelles perspectives.

Cette transition marque le début d’une phase de renouveau pour l’ONPN, avec une directrice déterminée à renforcer le soutien et l’accompagnement des pupilles de la nation, en s’appuyant sur une administration solide et une vision claire de l’avenir.

Malika : Arrestation du fils d’un Jaraf avec de la cocaïne

La lutte contre le trafic de drogue se poursuit à Malika. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2024, les éléments du commissariat de Malika ont mené une vaste opération de sécurisation dans leur secteur, aboutissant à l’arrestation d’A. Diop, fils d’un Jaraf de Ouakam, en possession de crack (cristaux de cocaïne).

Informée de la présence d’un suspect venant d’Ouakam pour écouler de la drogue dure à Malika, la police locale a mis en place une surveillance discrète. Les agents, dirigés par le commissaire Adja Coumba Ndiaye, ont intercepté une moto transportant deux individus à Malika-Plage. Lors de la fouille, le conducteur a réussi à s’enfuir, laissant derrière lui A. Diop, qui a été trouvé en possession de crack.

Lors de son interrogatoire, A. Diop a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il a également révélé l’identité de son fournisseur. Le suspect a été placé en garde à vue tandis que la drogue a été envoyée à la Direction de la police technique et scientifique (DPTS) pour analyse. Le conducteur en fuite, un conducteur de thiak-thiak, a été déclaré non impliqué dans le trafic par A. Diop.

En parallèle, la police de Malika a également arrêté un autre individu, B. Mendy, un maçon, en possession de 33 cornets de chanvre indien. Ces arrestations illustrent l’engagement des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.

Ces efforts constants visent à assainir le secteur et à dissuader les activités criminelles, contribuant ainsi à la sécurité et à la tranquillité des habitants de Malika et de ses environs.

Urgent: Doro Gueye envoyé en prison

L’homme d’affaires Doro Gaye vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du 3e cabinet, dans le cadre de l’affaire l’opposant à Zakiloulahi Sow.

Arrêté arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. L’affaire porte sur des terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de francs CFA.


La partie civile lui reproche de l’avoir escroqué une somme de 1,2 milliard FCFA.


Une information judiciaire est ouverte…

DÉTOURNEMENTS DE FONDS AU CRÉDIT MUTUEL DU SÉNÉGAL : Trois cadres de la banque en garde à vue

Hier, dimanche, trois cadres du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) ont été appréhendés et placés en garde à vue au commissariat de police de Guédiawaye. Il s’agit de S. C, ancien directeur régional de Saint-Louis, A. G, et C. A. S, ex-Directeur du Réseau CMS, d’après des informations du Dakarois Quotidien. Ces banquiers vont passer très bientôt présentés au procureur.

Cette enquête concerne des transactions suspectes impliquant des hauts cadres du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le CMS. Des fausses lettres de garantie auraient été émises par le FONGIP à l’intention de groupements et d’industriels, avec la complicité de certains agents du CMS, principalement dans certaines régions du pays. Le montant du préjudice est estimé à environ trois cent cinquante millions (350) millions de francs CFA.

Les organisations syndicales regroupant les deux syndicats du Crédit Mutuel du Sénégal ont lancé l’alerte à plusieurs reprises, mais leurs préoccupations sont restées sans réponse. Face à cette situation, ces syndicalistes ont décidé de solliciter l’arbitrage de leur nouveau ministre de tutelle.

Dans une lettre adressée au ministre de tutelle, les syndicats ont réitéré leurs dénonciations antérieures, soulignant notamment l’organisation d’une mission de vérification de la commission bancaire de l’UEMOA en juillet 2021 en réponse à leurs préoccupations.

Les syndicalistes ont également pointé du doigt la gestion du directeur général du CMS, Amadou Jean-Jacques Diop. Ils l’accusent d’avoir conduit l’entreprise à des difficultés financières tout en bénéficiant du soutien de personnes influentes. Ces soutiens seraient responsables du non-respect des recommandations émises par les vérificateurs.

La Dakaroise

Doudou Wade : « Il est temps de décharger Abdoulaye Wade »

Dans une sortie médiatique qui risque de marquer un tournant décisif dans l’histoire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire du parti, a ouvertement remis en question la capacité d’Abdoulaye Wade à diriger le parti. Cette déclaration fracassante est intervenue lors de son apparition à l’émission “Grand Jury” sur la Rfm.

Le principal point soulevé par Doudou Wade concerne l’âge avancé de Abdoulaye Wade, qui approche désormais les 98 ans. Il a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’ancien président à assumer pleinement ses responsabilités au sein du PDS, citant notamment des questions sur l’authenticité des documents reçus par le parti au cours des deux dernières années.

Cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade survient dans un contexte où le PDS connaît des bouleversements internes, notamment avec la “démission” de Woré Sarr de la tête de la Fédération nationale des femmes. Doudou Wade a révélé que cette décision n’était pas volontaire de la part de Woré Sarr, mais qu’elle avait été contrainte à quitter son poste.

Malgré les spéculations, Doudou Wade a tenu à préciser qu’il ne visait pas directement Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, dans ses propos. Il a cependant affirmé que les changements récents au sein du PDS ne pouvaient pas être attribués à Abdoulaye Wade du point de vue scientifique, juridique ou politique.

Cette sortie médiatique de Doudou Wade révèle les tensions croissantes au sein du PDS et soulève des questions sur l’avenir du parti. Alors que le parti cherche à se redéfinir dans le paysage politique sénégalais, cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade pourrait avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du PDS.

Hajj 2024 : 3.500 Pèlerins déjà transportés par neuf vols

Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a annoncé que neuf des onze vols programmés pour le Hajj 2024 ont déjà transporté 3.500 pèlerins vers La Mecque. Lors de sa visite nocturne à l’Aéroport international Blaise Diagne samedi, il a précisé que ces vols sont partis ponctuellement, facilitant ainsi le voyage des fidèles.

En parallèle, El Malick Ndiaye a également promis des vols intérieurs à bas coûts, visant à améliorer la connectivité domestique et à rendre le transport aérien plus accessible pour les Sénégalais. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures de transport et de promouvoir la mobilité au sein du pays.

Ces annonces témoignent de l’engagement du ministre et de son équipe à assurer un transport aérien efficace et à répondre aux besoins des citoyens, que ce soit pour les voyages religieux ou les déplacements domestiques. Le succès des vols pour le Hajj et la promesse de vols intérieurs abordables montrent une détermination à améliorer les services de transport aérien dans le pays.

“Interception majeure : 105 candidats à l’émigration irrégulière appréhendés à Foundiougne”

La brigade territoriale de Foundiougne a mené une opération cruciale le 28 mai 2024, aboutissant à l’arrestation de 105 individus cherchant à émigrer clandestinement. Parmi eux, 49 Sénégalais, 27 Bissau-guinéens, 2 Gambiens, 2 Maliens et 26 Guinéens de Conakry ont été appréhendés sur les îles de Boro, dans la commune de Djilor. Les autorités ont également saisi 149 bidons de carburant hors bord, soupçonnés d’être destinés à la traversée clandestine. Cette action témoigne des efforts accrus des autorités locales pour prévenir ces tentatives risquées d’émigration, soulignant l’importance de la collaboration avec les forces de protection des aires marines protégées.

Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau

Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.

Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. “Son pronostic vital serait engagé”, selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.

L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.

Convocation des Journalistes : Le Président du Cored sermonne ses confrères

Le président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), Mamadou Thior, a salué la libération des journalistes Pape Moussa Touré, directeur de publication du journal «La Tribune», et Mohamed Guèye, directeur de publication du «Quotidien». Les deux journalistes avaient été convoqués suite à leurs articles concernant l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi. Thior a rappelé qu'”pour moins que ça sous le régime de Macky Sall, les journalistes étaient envoyés en prison”.

Invité de l’émission “Jury du dimanche” ce 2 juin, Mamadou Thior a souligné l’importance des précautions nécessaires dans le traitement de l’information militaire. Il a critiqué les journalistes interpellés pour ne pas avoir pris les mesures adéquates : « Il y a des précautions à prendre que ces gens n’ont pas prises. À ce niveau de responsabilité, il faut en parler avec l’expertise nécessaire. Nous ne sommes pas des experts, mais nous pouvons consulter des spécialistes. Les questions militaires, bien que non taboues, sont sensibles et il faut savoir la ligne rouge à ne pas franchir. »

Mamadou Thior a également appelé les autorités à traduire les journalistes devant le Cored plutôt que de recourir à la voie judiciaire : « Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste préférerait aller en prison plutôt que d’être pointé du doigt par le Tribunal des pairs du Cored. »

Tout en affirmant que les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, Thior a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’emprisonnement des journalistes sur l’image du Sénégal : « L’emprisonnement d’un journaliste ternit l’image du Sénégal. »

Cette intervention de Mamadou Thior met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais et l’importance d’une gestion prudente et éthique des informations sensibles, tout en prônant un recours systématique au Cored pour juger les écarts professionnels dans le secteur des médias.

Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : “Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes”

La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a “pas de comptes à rendre aux journalistes”, a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du “Jury du dimanche” sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de “déclaration malheureuse”.

Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au “Journal télévisé” de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. “On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires,” a-t-il affirmé.

Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des “chiens de garde” pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. “Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes,” a-t-il rappelé.

En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. “Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique,” a-t-il conclu.

Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

Grogne des Pèlerins à l’AIBD : Cheikh Bamba Dièye s’engage à trouver une solution rapide

Cheikh Bamba Dièye, Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a pris la responsabilité de convoyer les pèlerins aux lieux saints de l’Islam suite aux perturbations survenues à l’aéroport.

Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport, les responsables de la compagnie Air Sénégal peinent à communiquer sur la situation, laissant les pèlerins sénégalais livrés à eux-mêmes. Des témoins ont dénoncé l’arrogance du Directeur Général de la compagnie, présent sur les lieux mais sans fournir aucune information. Face à cette crise, Cheikh Bamba Dièye a reconnu les torts causés par Air Sénégal et a assumé la responsabilité de la situation.

« Nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé. La responsabilité nous incombe et nous l’assumons. Je suis en train de faire des tractations pour vous trouver un avion qui va convoyer tous les pèlerins. On ne va pas vous mentir. Je suis venu personnellement et, inchallah, nous allons trouver une solution le plus rapidement possible », a promis Cheikh Bamba Dièye.

En se rendant sur place, Cheikh Bamba Dièye a montré sa détermination à résoudre rapidement ce problème, apaisant quelque peu les frustrations des pèlerins. Son engagement personnel à trouver une solution rapide souligne l’importance de cette situation et la volonté des autorités de veiller au bien-être des voyageurs en difficulté.

Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois

Le Real Madrid continue d’écrire son histoire dans la Ligue des Champions en décrochant son quinzième titre. Les Madrilènes ont triomphé du Borussia Dortmund (2-0) ce samedi soir, au stade de Wembley à Londres, lors d’une finale disputée et pleine de rebondissements.

Le match a débuté avec une domination nette du Borussia Dortmund, qui a mis la pression sur la défense madrilène. Les Allemands, bien organisés et offensifs, ont failli ouvrir le score à plusieurs reprises, mais la défense du Real Madrid, menée par un Thibaut Courtois impérial, a tenu bon.

Alors que le match semblait se diriger vers les prolongations, les Madrilènes ont trouvé la faille. À la 82ème minute, Dani Carvajal a ouvert le score d’une frappe puissante qui n’a laissé aucune chance au gardien de Dortmund. Ce but a libéré les joueurs du Real qui, galvanisés par cette avance, ont continué à pousser.

Vinicius Junior a scellé la victoire à la 90ème minute en inscrivant le second but, confirmant ainsi la supériorité madrilène dans les dernières minutes de la rencontre.

Avec cette victoire, le Real Madrid renforce son statut de club le plus titré de l’histoire de la Ligue des Champions, portant à quinze le nombre de ses trophées dans la compétition. Cette nouvelle consécration confirme la domination des Merengues sur le football européen.

Après la rencontre, l’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a exprimé sa fierté : “C’est un moment incroyable pour le club et les supporters. Gagner ce trophée pour la quinzième fois montre notre détermination et notre qualité.”

Les joueurs, quant à eux, ont célébré cette victoire avec ferveur, soulignant l’esprit d’équipe et le travail acharné qui ont conduit à ce succès.

Cette victoire en Ligue des Champions clôture en beauté une saison mémorable pour le Real Madrid. Les dirigeants du club ont déjà les yeux tournés vers l’avenir, avec l’ambition de continuer à écrire de nouvelles pages glorieuses dans l’histoire du football.

Pour le Borussia Dortmund, cette défaite est certes amère, mais elle témoigne du potentiel de l’équipe. Les Allemands auront à cœur de revenir plus forts lors de la prochaine saison.

En attendant, les supporters du Real Madrid peuvent savourer ce quinzième titre, symbole de leur suprématie continue sur la scène européenne.

PDS : Les militants contestent l’authenticité de signatures sur des décisions administratives

Nous, militants du Parti Démocratique Sénégalais contestons vigoureusement l’authenticité de la signature apposée sur les décisions administratives suivantes:

Décisions administratives N°006/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant Madame Fatou sow et Ndeye Astou Camara respectivement Présidente nationale des femmes et secrétaire générale des femmes –

Décision administrative N° 005/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant lamine Ba président de la FNCL et khadim Gueye secrétaire général de la FNCL.

Decision administrative 2024 N° 002/SGN/PDS/2024 du 25 Mars 2024 nommant Bachir Diawara porte parole du pds et appelant Tafsir Thioye à d’autres fonctions.

Nous avons décidé de saisir les autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête pour vérifier l’authenticité des dites signatures.

En effet, depuis plusieurs années, il est constant que le Président Abdoulaye Wade est interné dans son domicile totalement écarté des activités du parti.
Ce qui établit à suffisance que la signature apposée sur les décisions susvisées résultante de manœuvres frauduleuses tendant à sarisfaire des intérêt égoïstes d’un groupuscule.

Bignona : Le Président annonce l’élargissement du programme de modernisation des Cités Religieuses

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.

Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.

“Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam,” a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.

Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.

L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.

“Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer,” a ajouté l’imam Lamine Badji.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.

Troisième retour de parquet : Bah Diakhaté fixé sur son sort lundi

Bah Diakhaté, l’activiste détenu, a bénéficié ce vendredi d’un troisième retour de parquet. Son avocat, Alioune Badara Fall, a confirmé l’information à Seneweb. Diakhaté saura lundi prochain le verdict de son procès contre le ministère public et le sort qui lui sera réservé concernant sa deuxième procédure judiciaire.

Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule mardi dernier par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup. Diakhaté avait accusé Mboup d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance, ce qui a conduit ce dernier à saisir le procureur pour défendre son honneur.

Ce troisième retour de parquet prolonge l’incertitude pour Bah Diakhaté et ses soutiens. Ses avocats et partisans espèrent une décision favorable lors de l’audience de lundi. Cette affaire attire l’attention sur les défis juridiques et les tensions entourant les accusations de crimes graves au Sénégal, mettant en lumière la complexité des procédures judiciaires et les enjeux de réputation pour les personnes impliquées.

En attendant le verdict de lundi, le cas de Bah Diakhaté reste un sujet de suivi important pour les observateurs de la justice sénégalaise et les défenseurs des droits de l’homme.

SÉMINAIRE SUR LA STABILISATION DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE : VERS UN CALENDRIER UNIVERSITAIRE FIXE

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réuni ce vendredi les acteurs du secteur pour un séminaire crucial portant sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel. Cet événement, qui s’étend sur trois jours, se déroule à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.

Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de cette initiative est d’instaurer un calendrier universitaire stable et prévisible. Il est proposé que l’année académique débute le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques dans l’enseignement supérieur, lesquelles s’élèvent actuellement à 300 milliards de francs CFA par an.

Le ministre Diouf a souligné l’importance de cette réforme pour résoudre les problèmes financiers et logistiques qui affectent les universités sénégalaises depuis des années. « Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs du secteur. Ce séminaire, prévu à la fin du mois de mai, est une étape cruciale pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Nous espérons parvenir à une solution dès le début du mois de juin », a-t-il déclaré.

Sur le plan financier, la stabilisation du calendrier académique est attendue pour générer des économies substantielles. Le ministre a estimé que le respect strict du calendrier pourrait permettre des économies potentielles de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. « Depuis une dizaine d’années, les superpositions d’années académiques ont causé des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. La stabilisation du calendrier académique, grâce à des partenariats et des discussions fructueuses, pourrait remédier à cette situation », a ajouté Dr. Diouf.

Le succès de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Le séminaire de Saly constitue une plateforme privilégiée pour échanger des idées et proposer des solutions viables afin de garantir un calendrier académique stable et efficace, bénéfique tant pour les étudiants que pour l’ensemble du système éducatif sénégalais.

Avec la participation active et l’engagement des différents acteurs, le MESRI espère finaliser les détails de cette réforme et commencer sa mise en œuvre dès la prochaine année académique.

Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye prône une possible réconciliation entre les pays du Sahel et la CEDEAO

Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué jeudi à Bamako et Ouagadougou la possibilité d’une réconciliation entre la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays du Sahel ayant rompu avec cette organisation sous la direction des juntas militaires les gouvernant.

M. Faye, investi en avril, a effectué jeudi sa première visite chez le voisin malien avant de se rendre au Burkina Faso. Il s’agit de sa première visite dans deux des trois États – avec le Niger – qui ont annoncé en janvier dernier leur retrait de la CEDEAO, les accusant d’être sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir suffisamment soutenus contre le terrorisme.

Les trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe antiterroriste.

M. Faye a indiqué avoir eu des discussions approfondies sur la CEDEAO avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. Il a déclaré à la presse aux côtés du colonel Goïta que la position du Mali, bien que rigide, n’était pas complètement inflexible.

La CEDEAO est confrontée à de sérieux défis, mais “nous ne devons pas baisser les bras et dire qu’il n’y a plus rien à faire. Malgré les difficultés, il est nécessaire de dialoguer avec toutes les parties et de les comprendre. En partant de ce niveau de compréhension et des écarts de positions, nous pouvons envisager ce qu’il est possible de construire à partir des fondations existantes”, a-t-il déclaré.

“Il y a de l’espoir pour voir la CEDEAO reprendre sur de nouvelles bases qui nous évitent la situation actuelle”, a-t-il ajouté, sans préciser la nature d’une éventuelle réconciliation.

Il avait précédemment exprimé sa volonté de ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.

M. Faye a toutefois affirmé qu’il n’était pas venu à Bamako en tant que “médiateur de la CEDEAO”, mais pour un “contact initial” qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest. “Je n’ai pas été mandaté par une instance de la CEDEAO”, a-t-il souligné.

En arrivant au Burkina Faso dans l’après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les relations entre ce pays et la CEDEAO ont également été abordées. “Je constate que les positions sont quelque peu figées, mais je discerne dans chacune de ces positions une ouverture qui permet d’entamer un dialogue”, a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.

Selon la même source, M. Faye a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso. Les deux États aspirent à “renforcer” leurs “relations”, notamment sur le plan commercial.

Convocation du Dirpub du Quotidien : Madiambal Diagne écourte son voyage et rejoint Dakar

Le patron du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi promptement suite à la convocation de Mohamed Guèye, Directeur de publication du journal Le Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a exprimé son soutien inconditionnel à Guèye et à l’ensemble de la rédaction via les réseaux sociaux.

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Guèye et à toute la rédaction du Quotidien », a-t-il écrit. Renouvelant sa confiance en son Dirpub, Diagne a annoncé son retour immédiat à Dakar. « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper Monsieur Guèye seul », a-t-il ajouté.

La convocation de Mohamed Guèye fait suite à celle de Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal La Tribune, après la parution d’articles sur la nomination du Général Souleymane Kandé comme Attaché militaire en Inde. Traoré a passé la journée d’hier à la Section de Recherches (SR) et est reconvoqué ce vendredi.

Ces convocations ont déclenché une vague de soutien et de mobilisation de la part des organisations de presse, qui perçoivent ces actions comme une menace à la liberté de la presse. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ces interpellations, soulignant l’importance de préserver les droits des journalistes et de maintenir un espace médiatique libre et indépendant.

La situation actuelle met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse, particulièrement sur des sujets sensibles tels que les nominations militaires. Les organisations de presse et les défenseurs de la liberté d’expression restent vigilants et déterminés à défendre les droits des journalistes face à ces défis.

Le retour précipité de Madiambal Diagne à Dakar symbolise la gravité de la situation et le besoin urgent de solidarité au sein de la communauté journalistique pour protéger la liberté de la presse au Sénégal.

Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

M. Diop a rappelé que les consultations intergouvernementales annuelles sont une plateforme privilégiée pour renforcer la coopération bilatérale. Il a également mis en avant les avancées réalisées grâce au “Partenariat pour encourager les réformes”, qui a permis des progrès significatifs dans plusieurs domaines stratégiques pour le Sénégal.

M. Diop a insisté sur l’importance de la participation active des départements ministériels et des structures étatiques dans la mise en œuvre des réformes et des projets, conformément aux objectifs du PROJET, le nouveau cadre politique du gouvernement sénégalais. Il a également souligné la nécessité de renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, et le développement du secteur privé.
Le secrétaire d’État allemand, M. Flasbarth, a salué les efforts du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, et a encouragé ses initiatives dans la sous-région, notamment ses visites au Mali et au Burkina Faso. Il a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à l’économie africaine, en particulier en ce qui concerne le développement des femmes et des jeunes dans les zones rurales, ainsi que la coopération dans le secteur de la santé, notamment la production de vaccins.
Pour conclure, M. Diop a exhorté la partie sénégalaise à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre les indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a remercié le gouvernement et le parlement allemands pour leur engagement continu en faveur du développement économique et social du Sénégal. La coopération bilatérale entre les deux pays est appelée à se renforcer et à s’approfondir, avec un accent particulier sur la résilience économique face aux chocs socio-économiques actuels et futurs.X


M. COLY

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy satisfait 4030 enseignants avec la signature de 23 arrêtés

Les enseignants, fiers d’avoir reçu leurs arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ont annoncé un prochain séminaire avec le ministre de tutelle, Moustapha Guirassy.

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy organise un séminaire pour la réconciliation avec les enseignants

Ce jeudi 30 mai 2024, Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, a dirigé une réunion avec les syndicats des enseignants, le G7, pour la cérémonie de remise symbolique des arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ainsi que des décisions de nomination aux postes de responsabilité.

MEN/Syndicat d’enseignants : Diomaye est dans la dynamique de “changer les mentalités”: Guirassy

Diomaye est dans la dynamique de “changer les mentalités”, selon Moustafa Guirassy. Le ministre de l’Éducation nationale estime que les journée “set-setal” sont un moyen d’instaurer la citoyenneté chez les jeunes.

Hausse du prix du riz : Réfutation des allégations par le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar

Ces derniers jours, des murmures inquiétants sur une augmentation du prix du riz au Sénégal ont suscité des préoccupations parmi les consommateurs. Cependant, le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar, Amadou Touba Niane, est intervenu pour démystifier ces rumeurs et apporter des clarifications importantes.

Dans une interview accordée à Sud Quotidien, Amadou Touba Niane a catégoriquement nié toute hausse significative du prix du riz. Selon lui, le coût d’une tonne de riz brisé non parfumé varie actuellement entre 360 000 et 370 000 FCFA. Cette fourchette de prix représente même une légère baisse par rapport aux 380 000 FCFA enregistrés le mois précédent.

Les affirmations de Niane sont étayées par Moustapha Tall, un importateur de riz, qui a corroboré l’absence d’augmentation des prix malgré la rareté de certaines variétés sur le marché local. Tall attribue cette rareté au retard dans le paiement d’une subvention de 25 000 FCFA par tonne aux importateurs. Ce retard dissuade les importateurs d’accroître leurs stocks en raison des charges supplémentaires qu’il engendre.

Ainsi, les déclarations du Chef du Service Régional du Commerce de Dakar et de l’importateur de riz réfutent les allégations selon lesquelles les grossistes auraient augmenté les prix du riz. Leurs explications rassurent les consommateurs quant à une éventuelle augmentation généralisée des prix de cette denrée alimentaire essentielle au Sénégal.

Avis de Recherche : Disparition de Moustapha Diémé à Thiès

Moustapha Diémé, habitant de Thiès, a disparu depuis hier, mardi 30 mai 2024, vers 13 heures. Sa famille et ses proches sont très inquiets et sollicitent votre aide pour le retrouver.

Si vous avez des informations ou si vous l’avez aperçu, merci de contacter ses proches au +221 76 317 26 90.

Votre collaboration est précieuse. Merci de partager cet avis de recherche autant que possible.

Primes des Lions : La Ministre des Sports veut changer la règle

Le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football (FSF) se sont réunis lundi dernier pour discuter de l’organisation des deux prochains matchs des Lions. Le Sénégal affrontera la RDC le jeudi 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de jouer contre la Mauritanie le 9 juin. Ces deux rencontres comptent pour les troisième et quatrième journées des qualifications du Mondial 2026 (groupe B).

La question des primes des joueurs et du staff a été abordée au cours de cette réunion. Traditionnellement, ces primes sont prises en charge par l’État. Cependant, selon Source A, la nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a proposé que désormais, la FSF assume cette responsabilité en cas de résultat positif. Le journal s’interroge sur l’acceptation de cette proposition par le président de la FSF, Me Senghor, et son équipe.

Cette proposition marque une volonté de réformer le financement des primes, en déchargeant l’État de cette obligation et en la transférant à la fédération, créant ainsi un nouveau cadre de gestion des récompenses pour les performances des Lions.

Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC

Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.

Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.

Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.

Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.

Journée nationale Set-Setal : Le ministre Moussa Bala Fofana fait la revue des moyens logistiques.

En prélude de la Journée nationale de Set-Setal initiée par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a procédé à la revue des moyens logistiques mobilisés et du dispositif d’appui à la population pour cette importante activité populaire. En effet, 5000 agents seront mobilisés et plus de 300 unités motorisées seront déployées par la SONAGED à travers le pays pour la réussite de cette journée, a indiqué le ministre lors de cette visite. Il a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Mame Seydou Ndour : un nouveau chapitre s’ouvre pour la Police Nationale

Le conseil des ministres de ce mercredi a été marqué par une nomination d’importance : Mame Seydou Ndour est désormais le nouveau Directeur Général de la Police Nationale (DGPN). Bien que cette responsabilité soit nouvelle, Ndour n’est pas un étranger aux défis complexes de la sécurité nationale.

Son parcours débute à l’école Bassang Goumba de Grand Dakar, puis à l’école Prytanée militaire de Saint-Louis, où il obtient son baccalauréat en 1989. Initialement enclin à suivre les traces de son père médecin, il prend une voie différente en poursuivant des études de droit à l’UCAD. En 1993, il décroche sa maîtrise en droit privé, option droit des affaires, ouvrant ainsi la voie à sa carrière dans la police.

Sa première étape formative arrive en 1994 lorsqu’il réussit le concours direct des officiers de police, suivi en 1996 par celui de commissaire de police. Il commence alors sa carrière au commissariat d’arrondissement de Thiaroye, puis gravit les échelons en travaillant dans plusieurs commissariats à travers le pays, tout en participant à des missions internationales sous l’égide de l’ONU.

La spécialisation de Ndour dans la lutte contre le trafic de drogue devient évidente après l’obtention d’un diplôme à Paris, axé sur la répression illicite des stupéfiants. Son expertise lui vaut des affectations à Mbour et le titre de contrôleur général de la Police en 2022. Toutefois, c’est à l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) qu’il se distingue le plus, accumulant des réalisations significatives dans la lutte contre ce fléau.

En reconnaissance de son dévouement, Ndour a été élu personnalité de l’année en 2014 par des organisations non gouvernementales telles que « Jamra » et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles. Cette nomination à la tête de la Police Nationale marque un nouveau chapitre dans la carrière d’un homme dont l’engagement pour la sécurité et la justice reste indéniable.

La justice au Sénégal : réformer ou refonder ?

Alors que la quatrième édition de la Journée du dialogue national démarre aujourd’hui (le 28 mai 2024), l’attention des Sénégalais se focalise sur un enjeu crucial : « La réforme et la modernisation de la Justice ». Ce thème suscite des attentes considérables et une impatience croissante, reflétant le désir profond d’évoluer une fois de bon vers une justice véritablement réconciliée avec ses citoyens, mais surtout exercée en leur nom et pour leur bénéfice. Ce besoin urgent de réforme est amplifié par un contexte où les faiblesses structurelles et fonctionnelles du système judiciaire ont été mises en lumière, exacerbées par une crise politico-judiciaire persistante au cours des trois dernières années.

Aujourd’hui, la perte de confiance s’est transformée en une méfiance croissante de la population à l’égard du système judiciaire perçu comme une institution vacillante quant à son impartialité, en particulier dans les affaires à motivation politique. Cette perception négative est aggravée par l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, la judiciarisation de dossiers politiques qui a conduit à l’éviction de candidats sérieux. L’indépendance du pouvoir judiciaire est gravement compromise par l’influence prépondérante de l’exécutif et les immixtions flagrantes qui perturbent l’autonomie des juges. L’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité et les arrestations arbitraires lors de manifestations publiques sont légion, tandis que la lenteur de la justice à traiter ces abus a exacerbé la frustration et le ressentiment de la population. Tout cela s’ajoute aux frustrations liées au dysfonctionnement du système judiciaire, avec un personnel insuffisant, un accès difficile pour les citoyens et une répartition inégale des juridictions à travers le pays, ce qui se traduit par une prestation parfois médiocre des services judiciaires. Ces dysfonctionnements ont érodé la confiance du public et mis en évidence le besoin urgent de réformes et de modernisations profondes pour restaurer l’intégrité, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Les travaux de réforme et de modernisation de la justice, dont les conclusions seront présentées le 4 juin prochain, devraient être un moment fondateur pour restaurer la confiance des citoyens et garantir une justice indépendante et impartiale, ancrée dans notre réalité socioculturelle. Mais le délai défini sera-t-il suffisant pour poser le diagnostic nécessaire et aboutir à des conclusions sérieuses ? En tout état de cause, au cœur de cette réforme se trouve le besoin d’introspection, ce qui m’autorise à partager mes réflexions autour de quelques axes à placer dans la corbeille des propositions et envisager la possibilité dune refondation du système de justice.

1- La nécessité de clarifier les contours de la réforme et les dimensions de la modernisation

La notion de justice est profondément enracinée dans les contextes sociaux et culturels, façonnée par les valeurs, les croyances et les traditions qui définissent chaque société. Comment reformer notre justice sans toucher aux fondamentaux ? L’expérience nous apprend que certaines réformes ont été de simples ajustements tandis que d’autres ont provoqué des bouleversements significatifs, et d’autres encore ont servi de prétextes à des règlements de compte politiques. Cependant, dans la commande fourni par les nouvelles autorités, il me semble que l’orientation des assises se focalise sur une réflexion à même de produire des conclusions permettant de lutter contre le poids du passé et à s’adapter à la société sénégalaise en constante mutation pour une justice accrue. Selon le communiqué de la Présidence de la République, le « Dialogue national » a pour objectif d’examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, d’identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées. Cet objectif est pertinent, mais il semble essentiel de préciser : s’agit-il d’une réforme de la justice ou du secteur de la justice ?

La réforme de la justice se concentre principalement sur les aspects internes du système judiciaire. Elle vise à améliorer les procédures judiciaires, garantir l’impartialité des juges, accélérer les délais de traitement des affaires, renforcer les mécanismes de contrôle et de supervision internes, et promouvoir la transparence et l’efficacité dans l’administration des affaires judiciaires. Cette réforme inclut également la formation et l’éthique des magistrats et des agents judiciaires pour garantir des décisions justes et équitables. En revanche, la réforme du secteur de la justice englobe une vision plus large et systémique. Elle inclut non seulement les aspects internes de la justice, mais aussi les interactions entre la justice et d’autres secteurs tels que la sécurité, la police, les services correctionnels, et même les institutions politiques. Cette réforme vise à assurer une cohérence entre les différents acteurs et institutions contribuant à l’administration de la justice. Elle peut inclure des initiatives de modernisation pour améliorer les infrastructures judiciaires, renforcer les services de défense et d’aide juridique, moderniser les technologies utilisées par le système judiciaire, et promouvoir une plus grande collaboration entre les institutions pour garantir un accès équitable et universel à la justice. En un mot, la réforme implique une dimension d’innovation qui revisite les fondements même de notre système de justice.

2- Questionner et refonder les bases ontologiques du système de justice

Le droit positif sénégalais trouve ses origines dans l’histoire coloniale, largement influencée par le droit français. Pendant la colonisation, le Sénégal, qui faisait partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF), a adopté les codes français (civil, pénal et commercial), qui s’appliquaient différemment aux colons et aux colonisés. À l’indépendance en 1960, le Sénégal a conservé cette base législative, tout en adaptant ses lois aux réalités sociopolitiques locales. Ce droit positif, écrit en français (donc inaccessible à la grande majorité), intègre certes des éléments de droit coutumier et islamique, notamment dans le domaine du droit de la famille, afin de refléter la diversité culturelle et religieuse du pays. Cependant, cette intégration a conduit à une cohabitation malaisée de normes qui n’ont pas le même fondement ontologique, aboutissant parfois à une justice jugée inéquitable ou inaccessible. Des corrections sont nécessaires, car la loi reste le fondement de l’application de la justice. L’application d’une loi jugée injuste ou socialement inappropriée ne produit pas nécessairement la justice.

Il est crucial, dans le cadre des assises, de repenser les fondements du système pour éliminer les dynamiques de pouvoir désuètes et oppressives et intégrer les pratiques judiciaires traditionnelles – notamment dans les domaines liés à la résolution de conflits et à la justice communautaire – respectueuses des droits fondamentaux. En outre, l’intégration de l’enseignement des principes juridiques traditionnels dans les cursus académiques des futurs juristes est primordiale. Les programmes d’éducation juridique devraient inclure des modules spécifiques sur l’histoire, la philosophie et l’application pratique des systèmes juridiques traditionnels, ainsi que des sessions de formation continue pour les professionnels en exercice.

La mise en place de tribunaux hybrides, combinant méthodes traditionnelles et modernes, pourrait servir de pont entre les deux systèmes. Cette hybridation favoriserait l’utilisation de la médiation et de l’arbitrage basés sur des principes traditionnels, et devrait être conçue de manière à garantir une transition fluide et une acceptation plus large des méthodes traditionnelles. Toutes les adaptations doivent être scrutées pour s’assurer qu’elles respectent les droits fondamentaux et les libertés individuelles. Enfin, la mise en place de projets pilotes permettrait de tester l’efficacité de l’intégration de ces pratiques dans des contextes spécifiques, avec une évaluation continue basée sur les retours de la communauté et les résultats obtenus pour ajuster et affiner les approches.

3- Sortir le vers de la pomme de discorde sur l’approche du dialogue national

Depuis la publication de la liste des participants aux assises de la justice, des critiques ont fusé de toutes parts concernant la représentativité et surtout le format de ces rencontres. Beaucoup y voient une réminiscence des précédentes éditions des dialogues nationaux sous Macky Sall, organisées de manière précipitée, semblant donner l’impression de faire bouger les lignes sans réellement le faire. Une telle diligence, bien que motivée par l’urgence, risque d’entraver des discussions véritablement approfondies et un diagnostic rigoureux et holistique des problèmes affectant le secteur de la justice. Il est donc important d’anticiper ces écueils pour éviter que cette rencontre ne se transforme en une réunion supplémentaire sans impact réel.

Pour corriger cette démarche, il semble nécessaire d’envisager un mécanisme de rétroaction continue après la livraison des conclusions. Dans cette optique, le lancement de la plateforme en ligne « Jubbanti » par le gouvernement le 23 mai est une initiative encourageante. Cette plateforme vise à améliorer le système judiciaire en permettant aux citoyens de donner leur avis et de signaler des dysfonctionnements. De plus, la mise en place d’un numéro vert pour ceux qui n’ont pas accès à Internet démontre la volonté de placer le justiciable au centre du processus. Cette initiative offre une voie directe et durable pour les réclamations, puisque les autorités s’engagent à maintenir cet espace de réclamation au-delà des assises qui ont débuté aujourd’hui, en répondant aux doléances des Sénégalais.

Il est également notable que, lors de la cérémonie d’ouverture des assises, le président Faye a annoncé qu’il allait consacrer la date symbolique du 28 mai au dialogue national dans le calendrier républicain. Il serait judicieux de faire de cette journée une occasion de saisine annuelle, permettant ainsi aux organisations de défense des justiciables (y compris celles de différents secteurs), ainsi qu’aux acteurs et fournisseurs des services de justice, d’interpeller directement les autorités publiques nationales, comme le Premier ministre ou le ministre de la Justice, sur des aspects majeurs du secteur de la justice.

Cependant, il est crucial d’aller plus loin dans l’approfondissement et la perfection de notre système de justice, car les enjeux de justice varient en intensité selon les régions et les secteurs de la vie. Par conséquent, après les travaux des commissions et la restitution des conclusions des assises, il est impératif d’évoluer vers des discussions ascendantes et multisectorielles pour alimenter de manière continue la réflexion et adopter des mesures adaptées et viables. Cette approche permettra de surpasser la réforme et progresser vers une refondation progressive de notre système de justice.

Dr Mamadou Bodian
Chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN-UCAD)
Administrateur Général de FDS-Les Guelwaars
E-Mail : mamadou2.bodian@ucad.edu.sn
Tel : +22178 166 05 66

COMMUNIQUE : Le maire de Thiès n’est pas un valet aux mains de l’impérialisme néocolonial

Il est opportun de rappeler à nos « amis de la Ville de Dakar » que le Maire de Thiès n’est pas à la recherche de titres honorifiques au sein d’organisations internationales.

Dr Babacar Diop a d’autres préoccupations plutôt que de s’accrocher à des strapontins de postes de vice-président d’une organisation francophone.

Son engagement s’étend à la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne de nos compatriotes.

Il a toujours placé les intérêts de sa ville, de son pays voire de l’Afrique au sommet de ses priorités. Ses actions et ses décisions sont constamment guidées par une seule et unique motivation : le progrès et l’épanouissement des populations.

Le Maire de Thiès n’est donc pas un pantin aux mains de l’impérialisme de Paris et de Anne Hidalgo.
Il n’est non plus un laquais programmé pour défendre des intérêts étrangers.

Il n’est encore moins une caisse de résonnance pour répondre à des Communiqués destinés à l’Association internationale des maires francophones (AIMF) dont il est membre au même titre que la Ville de Dakar.

Aujourd’hui, Thiès, Ville souveraine et décomplexée, est prête à écrire sa propre histoire, libre des contraintes impérialistes.

Sur un autre registre, si la mairie de Thiès n’est pas à jour dans ses cotisations depuis 10 ans, ce manquement ne saurait être imputé à la nouvelle équipe élue aux Locales de 2022.

Pour clore, la Ville de Thiès n’a aucune leçon de diplomatie â recevoir de personne.

La Direction de la Coopération et des Partenariats de la mairie de Ville

Fait à Thiès, le 28 mai 2024

Nécrologie : Décès d’Adja Daro Mbaye, Mère de Mbaye Dieye Faye

C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès d’Adja Daro Mbaye, mère de Mbaye Dieye Faye. Toute l’équipe du groupe Le Dakarois exprime ses plus sincères condoléances à la famille en deuil. Nos pensées et prières accompagnent Mbaye Dieye Faye et ses proches en cette période difficile.

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao: L’affaire mise en délibérée au 3 juin prochain

Suite à l’introduction par la défense d’une demande de liberté provisoire, le juge des flagrants délits a mis en délibéré l’affaire Bah Diakhaté au 3 juin 2024. Ce dernier était poursuivi pour délit de diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République.

En effet, c’est Me Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire pour les prévenus, si toutefois le juge entendait mettre l’affaire en délibéré. Il faut rappeler qu’Imam Cheikh Tidiane Ndao est également concerné par ce délibéré. Il est poursuivi pour les mêmes délits.

Tragédie routière à Birkelane : Un bébé de 8 mois péri dans un accident, 9 blessés

L’hécatombe sur les routes sénégalaises se poursuit avec un nouvel accident tragique. Ce lundi matin, aux environs de 10h, un accident impliquant un camion et un véhicule de transport sept places a causé la mort d’un bébé de 8 mois et blessé neuf autres personnes, dont quatre grièvement. Le drame a eu lieu dans la région de Kaffrine, sur la RN 1, à hauteur du village de Nawel, dans le département de Birkelane.

Selon des sources de Seneweb, un camion de marque Renault, type remorque, a heurté une voiture sept places en tentant de dépasser un autre camion. Le bébé, identifié par ses initiales A.K., est mort sur le coup, tandis que sa mère a survécu avec des blessures. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie du bébé à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.

Les neuf blessés, dont quatre sont dans un état grave, ont été évacués vers le centre de santé de Birkelane pour des soins d’urgence. Les gendarmes de la Brigade territoriale de Birkelane ont procédé aux constatations d’usage sur les lieux de l’accident.

Suite à cet accident mortel, les habitants du village de Nawel ont bloqué la route nationale pour protester et exiger l’installation de ralentisseurs afin de prévenir de futurs accidents. Le commandant Abdoulaye Samba Bâ, le maire de Keur Mboucki, Abdou Aziz Diagne, et le sous-préfet de Keur Mboucki sont intervenus pour négocier avec les manifestants, réussissant finalement à les convaincre de libérer la voie publique.

Le chauffeur du camion, principal mis en cause dans l’accident, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Birkelane. Le conducteur de la voiture sept places, également blessé, reste hospitalisé.

Cet accident tragique met une fois de plus en lumière la dangerosité des routes au Sénégal et la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité routière. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour prévenir de tels drames à l’avenir et répondre aux attentes des populations en matière de sécurité sur les routes.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. “Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts,” a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. “Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte,” a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : “Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao”. Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que “les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels”.

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. “On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter”, a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : “J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique”. Il a ajouté : “Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu”.

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

Trafic de cocaïne : les surprenantes déclarations du fils d’Idrissa Seck

Placé sous mandat de dépôt avec cinq autres individus dans le cadre d’une enquête sur une saisie de plus de 22 kilos de cocaïne, Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a fait des déclarations inattendues aux agents de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS).

Selon le journal Libération, Abdoulaye Seck a vigoureusement nié toute implication dans le réseau de trafic de cocaïne présumé être dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy, surnommé « Scarface ». Lors de son interrogatoire, il a affirmé avoir tenté à plusieurs reprises de faire tomber Mendy en collaboration avec des policiers et des gendarmes, mais sans succès.

Un réseau international de trafic de drogue

Sylvain Bathiapara Mendy est décrit comme le chef d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre la Guinée-Bissau et la France, via la Gambie, le Sénégal et le Maroc. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne, trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux et détention d’arme à feu sans autorisation.

Abdoulaye Seck, Pathé Guèye, Ousmane Camara, Alain Diatta, Amadou Diam Ndoye et Sylvain Bathiapara Mendy ont tous été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Tous sont actuellement détenus en attendant leur procès.

Déclarations de défense d’Abdoulaye Seck

Abdoulaye Seck, lors de son audition, a exprimé sa surprise d’être associé à cette affaire. « En vérité, je ne sais pas pour quelle raison je suis mêlé à cette affaire. Je ne suis dans aucune activité illégale. Ma place n’est pas ici. […] Je ne consomme ni ne vends de la drogue. Je ne bois même pas d’alcool », a-t-il déclaré, selon Libération.

Il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais participé au trafic de Sylvain Bathiapara Mendy. Il a même ajouté avoir prévenu Mendy qu’il finirait par tomber. Selon Seck, Mendy lui aurait répondu qu’en cas d’arrestation, il choisirait entre la corruption et le suicide, mais qu’il n’irait jamais en prison.

Seck a également révélé une proposition faite par Mendy il y a moins de deux mois. Mendy lui aurait suggéré d’utiliser son passeport diplomatique pour louer un jet privé chargé de cocaïne à destination de Paris, proposition qu’il a catégoriquement refusée, soulignant que ce type de passeport n’exclut pas le contrôle douanier.

Une affaire complexe et médiatisée

L’affaire prend une tournure médiatique importante, notamment en raison de l’implication du fils d’une figure politique de premier plan. Les déclarations d’Abdoulaye Seck soulèvent des questions sur les véritables responsables et complices de ce réseau de trafic de drogue. L’issue de ce procès sera suivie de près, tant pour son impact sur la lutte contre le trafic de stupéfiants que pour ses répercussions politiques.

La prochaine étape judiciaire consistera en une série d’audiences pour examiner les preuves et les témoignages, afin de déterminer les responsabilités de chacun des prévenus. En attendant, Abdoulaye Seck et ses coaccusés restent en détention, attendant le verdict de la justice sénégalaise.

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

Amadou Bâ, un homme meurtri mais déterminé à se ressaisir, selon Robert Bourgi

Dans une interview accordée à Bès Bi (Le Jour), l’avocat français Robert Bourgi a partagé des confidences poignantes sur sa récente rencontre avec l’ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, à Paris. Cette entrevue, qui a eu lieu avant le retour de Bâ au Sénégal après sa défaite à la présidentielle du 24 mars dernier, révèle un homme profondément affecté par son échec électoral.

Robert Bourgi, connu pour ses liens étroits avec plusieurs dirigeants africains, a raconté qu’il avait rencontré Amadou Bâ à Paris il y a environ quinze jours. « J’ai vu Amadou Bâ à Paris, il y a une quinzaine de jours. Et, il avait à ses côtés son fidèle ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann », a confié Bourgi. Lors de cette rencontre, Bourgi a observé un homme « meurtri par l’échec ».

Lorsqu’il a eu l’occasion de s’entretenir en privé avec Amadou Bâ, Bourgi lui a prodigué un conseil clair : « Il faudrait que tu te ressaisisses, Amadou. » En réponse, l’ancien Premier ministre a simplement déclaré : « Je vais rentrer au pays. » Cependant, Bâ n’a pas divulgué ses intentions futures, laissant planer le mystère sur ses prochains mouvements politiques.

Bourgi a souligné la complexité de la situation d’Amadou Bâ. « Il est évident qu’il ne peut pas rester comme ça », a-t-il affirmé, tout en insistant sur le fait que Bâ devrait probablement rester aligné avec l’ancien président Macky Sall. « De l’avis de Bourgi, Amadou Bâ devrait rester dans la ligne de l’ancien président. C’est le seul qui reste, je parle de Macky Sall, à pouvoir maintenir en vie ce qui reste du parti présidentiel. »

Cette déclaration laisse entrevoir les défis auxquels Amadou Bâ est confronté alors qu’il envisage son avenir politique. Bien que ses plans précis restent flous, une chose est certaine : Bâ ne compte pas rester inactif. Sa détermination à se ressaisir et à revenir au Sénégal suggère qu’il pourrait jouer un rôle significatif dans les prochaines évolutions politiques du pays.

La question demeure cependant : Amadou Bâ suivra-t-il le conseil de Robert Bourgi et restera-t-il fidèle à la ligne de Macky Sall ? Ou choisira-t-il une voie différente pour relancer sa carrière politique ? Les réponses à ces questions détermineront en grande partie le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Le retour d’Amadou Bâ au Sénégal et ses prochaines décisions politiques seront observés de près, tant par ses partisans que par ses adversaires, alors qu’il s’efforce de surmonter les séquelles de sa défaite électorale et de tracer une nouvelle voie pour son avenir.

SOMISEN : Ngagne Demba Touré prend les rênes avec une vision de transparence et d’inclusivité

Le vendredi 24 mai 2024, Me Ngagne Demba Touré a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), succédant à Ousmane Cissé. Dans son discours d’investiture, Touré a mis en avant son engagement pour une gestion transparente et inclusive, en phase avec les objectifs de développement durable du secteur minier sénégalais.

Ngagne Demba Touré a souligné sa volonté d’adopter un style de management participatif. Il souhaite fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune et partagée. « J’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune, partagée. Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la rigueur, la franchise, et l’éthique dans sa gestion, promettant une approche axée sur les résultats et la créativité. Touré aspire à faire de SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, contribuant significativement à l’économie nationale et à l’exploitation durable des ressources naturelles.

Touré a exprimé son intention de s’aligner sur la vision de rupture du nouveau régime, qui vise une réappropriation des ressources naturelles du Sénégal. Il a souligné l’importance de transformer localement les minerais extraits, plutôt que de les exporter bruts, afin de soutenir l’industrie locale et de créer de la valeur ajoutée.

« Le gouvernement de la République se positionne en solution pour une réappropriation des ressources naturelles en vue d’un développement économique qui repose sur un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », a-t-il affirmé. Touré souhaite que les ressources minières favorisent l’essor d’une industrie dynamique et compétitive, capable de générer une croissance durable et inclusive.

Touré a détaillé ses ambitions pour la SOMISEN, incluant un programme ambitieux de transformation des substances minérales et la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. Il envisage la SOMISEN comme un acteur clé de l’économie sénégalaise, jouant un rôle crucial dans l’exploitation et la transformation des ressources minières du pays.

« Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol, pour ensuite importer des produits finis. À ce niveau, la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un ambitieux programme de transformation des substances minérales », a-t-il ajouté.

Avec cette nouvelle direction, la SOMISEN est sur le point de devenir un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, soutenant l’État dans ses efforts pour une exploitation plus durable et bénéfique des ressources naturelles. Ngagne Demba Touré a clairement défini une feuille de route ambitieuse pour transformer la société en un modèle de gestion transparente et inclusive, tout en maximisant l’impact économique des ressources minières du Sénégal. Les défis sont nombreux, mais avec une vision claire et un engagement fort, SOMISEN pourrait bien devenir le fleuron de l’économie nationale qu’il aspire à être.

Éliminatoires Mondial 2026 : Aliou Cissé sélectionne 26 Lions pour affronter la RD Congo et la Mauritanie

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a dévoilé ce vendredi 24 mai 2024, la liste des joueurs retenus pour les prochains matchs de qualification à la Coupe du Monde 2026. Pour ces deux rencontres cruciales, le Sénégal affrontera la République Démocratique du Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade et la Mauritanie le 9 juin. Contrairement à la précédente sélection de mars, qui comptait 31 joueurs pour les matchs amicaux contre le Gabon et le Niger, Cissé a cette fois-ci réduit sa liste à 26 joueurs.

Les absences notables dans cette sélection ont suscité des discussions parmi les fans et les experts. Cheikhou Kouyaté, vétéran de 34 ans et pilier du milieu de terrain sénégalais, ne figure pas sur la liste. En fin de contrat avec Nottingham Forest, Kouyaté a été un acteur clé pour les Lions de la Teranga pendant de nombreuses années. Son absence marque peut-être le début d’une transition vers une nouvelle génération de joueurs.

Ismail Jacobs est également absent en raison d’une blessure. Jacobs, qui avait été un atout précieux lors des dernières rencontres, sera manqué par l’équipe. D’autres joueurs comme Boulaye Dia, Amara Diouf, Bamba Dieng, Ballo-Touré, et Mamadou Lamine Camara, qui avaient participé au dernier rassemblement, ne font pas partie de cette sélection.

Une des grandes surprises de cette liste est la convocation de Cherif Ndiaye, attaquant de 28 ans évoluant à l’Étoile Rouge de Belgrade. Ndiaye a impressionné par ses performances cette saison, avec 47 matchs, 20 buts et 6 passes décisives en toutes compétitions confondues. Sa sélection est vue comme une reconnaissance de ses efforts constants et de son efficacité devant le but.

Par ailleurs, Aliou Cissé a confirmé la présence de trois joueurs ayant fait leurs débuts en sélection lors du dernier stage : Seydou Sano, Arouna Sanganté, et Habib Diarra. Leur maintien dans l’équipe démontre la confiance que Cissé place en eux et l’importance de la jeunesse dans le renouvellement de l’effectif.

Gardiens :

  • Edouard Mendy (Al-Ahli) : Mendy reste le gardien numéro un malgré son transfert en Arabie Saoudite. Son expérience et ses capacités de leadership sont cruciales pour l’équipe.
  • Seny Dieng (Middlesbrough) : Dieng, évoluant en Angleterre, continue d’être une option fiable en tant que gardien de but.
  • Mory Diaw (Clermont) : Diaw, avec ses bonnes performances en Ligue 1, assure une solide troisième option.

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) : Le capitaine de l’équipe est incontournable, apportant robustesse et expérience à la défense.
  • Abdou Diallo (Al-Arabi) : Diallo, versatile et capable de jouer à plusieurs positions défensives, est un atout important.
  • Moussa Niakhaté (Nottingham Forest) : Niakhaté continue de se développer en Premier League, apportant sa solidité et son intelligence de jeu.
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa) : Seck, avec ses performances en Europe, offre une alternative défensive de qualité.
  • Arouna Sanganté (Le Havre AC) : Sanganté, jeune et prometteur, est un ajout dynamique à la ligne défensive.
  • Formose Mendy (FC Lorient) : Sa capacité à défendre solidement tout en contribuant à l’attaque en fait une sélection logique.
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (ESTAC Troyes) : Jeune et talentueux, il représente l’avenir de la défense sénégalaise.
  • Seydou Sano (Al-Gharafa) : Son inclusion reflète sa montée en puissance et ses performances solides en club.

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens) : Avec son expérience et sa capacité à dicter le tempo du jeu, il est indispensable.
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano) : Son rôle crucial en club se traduit par une place de choix en sélection.
  • Lamine Camara (FC Metz) : Jeune et dynamique, il apporte de l’énergie au milieu de terrain.
  • Pape Matar Sarr (Tottenham) : Sa polyvalence et son talent brut en font un joueur clé pour le Sénégal.
  • Pape Gueye (OM) : Connu pour sa robustesse et son intelligence de jeu, Gueye est un milieu de terrain fiable.
  • Dion Lopy (Almeria) : Sa progression en Liga démontre son potentiel et sa capacité à performer à haut niveau.
  • Habib Diarra (Strasbourg) : Diarra, jeune talent, continue de montrer pourquoi il mérite sa place.
  • Idrissa Gana Gueye (Everton) : Le vétéran du milieu de terrain apporte son expérience inestimable et son leadership.

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr) : La star sénégalaise reste un élément central de l’attaque, apportant créativité et menace offensive.
  • Ismaila Sarr (OM) : Avec sa vitesse et son habileté, Sarr est un atout majeur pour déstabiliser les défenses adverses.
  • Habib Diallo (Al-Shabab) : Diallo, avec son flair pour le but, continue d’être un atout offensif crucial.
  • Iliman Ndiaye (OM) : Sa capacité à jouer dans plusieurs positions offensives le rend indispensable.
  • Nicolas Jackson (Chelsea) : Jackson, en constante progression, apporte une option dynamique à l’attaque.
  • Cherif Ndiaye (Étoile Rouge de Belgrade) : Sa première convocation récompense sa saison prolifique et son efficacité devant le but.
  • Abdallah Sima (Rangers) : De retour en sélection, Sima apporte sa vitesse et sa capacité de finition.

Les deux prochains matchs contre la RD Congo et la Mauritanie sont décisifs pour les ambitions du Sénégal dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Une victoire dans ces matchs renforcerait la position du Sénégal en tête de leur groupe de qualification. Le sélectionneur, Aliou Cissé, a exprimé sa confiance dans l’équipe et dans les joueurs sélectionnés pour accomplir cette tâche.

L’objectif principal est évidemment la qualification pour la Coupe du Monde 2026, mais ces matchs servent également à préparer la prochaine génération de joueurs sénégalais. Avec un mélange d’expérience et de jeunesse, Cissé espère trouver le bon équilibre pour maximiser les performances de l’équipe.

Les supporters sénégalais, connus pour leur passion et leur soutien indéfectible, attendent avec impatience de voir leurs Lions de la Teranga en action. Le Sénégal, avec ses talents individuels et son jeu collectif solide, a toutes les cartes en main pour continuer à briller sur la scène internationale.

Cette sélection marque un moment crucial pour le football sénégalais, alliant continuité et renouvellement, alors que l’équipe nationale se prépare à affronter les défis des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Accident mortel sur l’Autoroute de l’Avenir : Un véhicule “Allo Dakar” se renverse

Un tragique accident de la route s’est produit ce matin sur l’autoroute de l’Avenir, entre Khombole et Thiès, impliquant un véhicule “Allo Dakar” en provenance de Touba pour Dakar. Le bilan de l’accident est lourd, avec un mort et trois blessés graves.

L’accident s’est produit vers 6 heures du matin, lorsque le véhicule transportant quatre passagers s’est renversé. Les premiers secours, arrivés rapidement sur les lieux, ont constaté le décès d’une personne sur place. Les trois autres passagers, grièvement blessés, ont été évacués vers l’hôpital régional de Thiès par les sapeurs-pompiers.

Selon les premières informations recueillies, l’éclatement d’une des roues du véhicule serait à l’origine du drame. Cette défaillance mécanique a causé la perte de contrôle du véhicule, entraînant son renversement sur la chaussée.

Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. La police a également lancé un appel à témoins pour recueillir toute information pouvant aider à comprendre les causes de cette tragédie.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus l’importance de l’entretien régulier des véhicules, en particulier pour ceux qui parcourent de longues distances et transportent des passagers. Les autorités routières appellent les conducteurs à redoubler de vigilance et à vérifier systématiquement l’état de leurs véhicules avant de prendre la route.

La communauté locale est en deuil, et les proches des victimes attendent avec impatience les résultats de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident tragique. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont promis de renforcer les contrôles routiers pour éviter de tels drames à l’avenir.

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook “Baatou Deugue” pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en “super-enquêteurs” dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

Guy Marius Sagna nommé président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été nommé président de la commission « Comptes publics et audits » du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cette position et les responsabilités qui y sont associées.

Les responsabilités de la commission « Comptes publics et audits »

La commission « Comptes publics et audits » joue un rôle crucial au sein du Parlement de la CEDEAO. Ses responsabilités incluent :

Audit annuel : Examen des rapports d’audit des organes et institutions de la communauté.

Coopération avec le GIABA : Collaboration avec le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest pour superviser son mandat.

Collaboration avec le Comité d’Audit de la CEDEAO : Travail conjoint pour garantir la transparence et l’efficacité des audits internes.

Règlement financier : Mise en œuvre et suivi du Règlement Financier de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne le budget annuel et les comptes de la Communauté.

Contrôle budgétaire : Surveillance de l’exécution du budget du Parlement de la CEDEAO.

Vérification des comptes : Audit des comptes et bilans relatifs aux décisions sur la clôture, la présentation et l’audit des ressources et dépenses du Parlement, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires.

Dans son message, Guy Marius Sagna a exprimé sa gratitude envers ses collègues députés sénégalais de la CEDEAO pour leur soutien. Il a particulièrement salué la courtoisie républicaine de l’honorable député Souleymane Ndoye et des autres membres de la délégation sénégalaise, qui auraient pu s’attribuer ces postes en raison de leur nombre et de leur présidence au sein de la délégation.

Sagna a promis de servir les peuples des pays membres de la CEDEAO avec dévouement à ce poste. Il a également appelé ses électeurs à rester vigilants et à l’interpeller régulièrement sur l’utilisation de son mandat pour s’assurer qu’il demeure fidèle à ses engagements envers eux.

La nomination de Guy Marius Sagna à la tête de cette commission est significative, car elle place un parlementaire sénégalais à un poste clé de surveillance financière au sein de la CEDEAO. Ce rôle est essentiel pour assurer la transparence et la bonne gouvernance financière dans l’organisation régionale, ce qui peut avoir des répercussions positives sur l’ensemble de la région ouest-africaine.

En résumé, la nomination de Guy Marius Sagna en tant que président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO marque une étape importante dans sa carrière politique et renforce la représentation sénégalaise au sein de l’organisation régionale.

Lutte contre l’inflation : la BCEAO s’active pour maintenir la stabilité financière en Afrique de l’Ouest

Le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou, a détaillé jeudi à Dakar les mesures mises en place depuis juin 2022 pour lutter contre la hausse des prix. Parmi ces mesures, la BCEAO a procédé à plusieurs augmentations de ses taux directeurs afin de resserrer sa politique monétaire.

Lors de la deuxième journée de la conférence sur la stabilité financière organisée par le Groupe consultatif régional du conseil de stabilité financière pour l’Afrique subsaharienne, Jean-Claude Kassi Brou a rappelé les actions entreprises pour renforcer le secteur bancaire. Depuis 2022, la BCEAO a augmenté ses taux directeurs pour freiner l’inflation, une mesure cruciale dans un contexte de hausse généralisée des prix.

En 2023, plusieurs lois ont été adoptées pour renforcer le secteur bancaire de la région. Ces lois incluent des réglementations sur la microfinance, la lutte contre le blanchiment d’argent et des réformes bancaires. Ces réformes visent à harmoniser le cadre juridique avec les normes internationales tout en prenant en compte les vulnérabilités et les opportunités spécifiques à la région.

Pour renforcer la solidité des banques et leur capacité de financement des économies des États membres de l’UEMOA, le capital social minimum des banques a été doublé à 20 milliards de FCFA. Le gouverneur a également souligné le renforcement des pouvoirs de supervision et de résolution bancaire de l’autorité de contrôle.

La BCEAO s’engage également dans la digitalisation des économies, avec la mise en place prévue en 2024 d’une plateforme pour les paiements instantanés au sein de l’UEMOA. Cette initiative est vue comme un moyen d’améliorer l’efficacité et l’inclusivité des systèmes financiers.

Ces initiatives ont porté leurs fruits, contribuant à une croissance économique de 5,3 % en 2023 et une baisse du taux d’inflation à 3,7 %, contre près de 9 % en août 2021.

Malgré ces améliorations, Jean-Claude Kassi Brou a mis en garde contre les vulnérabilités économiques et financières mondiales persistantes, qui affectent également l’UEMOA. Il a insisté sur la nécessité pour la BCEAO et les États membres de continuer leurs efforts pour stimuler la croissance, réduire les pressions inflationnistes et maintenir la stabilité financière.

En conclusion, bien que les risques pour la stabilité financière mondiale se soient quelque peu atténués grâce à une reprise économique, une baisse relative de l’inflation et un optimisme des marchés financiers, des défis subsistent. La BCEAO et les gouvernements de la région devront continuer à surveiller de près les évolutions économiques mondiales et à adapter leurs politiques pour assurer une croissance durable et une stabilité financière à long terme.

Revue des Finances Publiques annoncée par Sonko : Madiambal Diagne répond

Alors que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment annoncé une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024, Madiambal Diagne, président du groupe Avenir Communication et directeur de publication du journal « Quotidien », a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 ont déjà été élaborés et adoptés par l’Assemblée nationale.

Madiambal Diagne a précisé sur le réseau social X que les documents financiers pour les années 2019 à 2021 ont reçu l’approbation nécessaire : « Les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 sont faits et adoptés par l’Assemblée nationale. Quitus a été donné au gouvernement pour ces gestions. »

En ce qui concerne les documents plus récents, Diagne a ajouté : « Pour 2022, la loi de règlement est faite et le rapport d’exécution de la loi des finances 2022 est déposé à l’Assemblée nationale. Pour 2023, le projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en Conseil des ministres et transmis à la Cour des comptes avant le 30 juin 2024. »

Cette déclaration intervient en réponse à l’annonce du Premier ministre Sonko qui avait mis l’accent sur la nécessité d’une revue approfondie des finances publiques. Sonko avait évoqué l’importance d’examiner les finances publiques pour assurer la transparence et la responsabilité gouvernementale, une démarche qui s’inscrit dans son « PROJET » de gouvernance.

La réponse de Madiambal Diagne souligne que des mécanismes de vérification des finances publiques sont déjà en place et fonctionnels. Toutefois, la déclaration de Sonko peut être vue comme une volonté de renforcer ces mécanismes ou de réexaminer des périodes spécifiques de gestion financière pour des raisons de transparence accrue.

Cette situation met en lumière les différents points de vue sur la gestion des finances publiques et la nécessité continue de maintenir la transparence et la responsabilité dans les opérations gouvernementales. Le débat entre les partisans de Sonko et ceux qui estiment que les mécanismes actuels sont suffisants pourrait conduire à des réformes ou des ajustements dans les procédures de revue financière.

669 Interpellations en une nuit : La police intensifie sa lutte contre la délinquance

Sous la supervision de la Direction de la sécurité publique, la police sénégalaise a mené une vaste opération de sécurisation à travers le pays. Cette initiative vise à lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité qui sévissent dans les zones criminogènes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de 21 h à 6 h, plus de 800 agents, en tenue et en civil, ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Leur mission : ratisser les quartiers sensibles et procéder à des interpellations pour maintenir l’ordre et la sécurité publique.

Selon des sources de Seneweb, cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 669 personnes pour divers motifs :

  • Vérification d’identité : 352 individus
  • Ivresse publique et manifeste : 98 individus
  • Nécessité d’enquête : 32 individus
  • Vol : 13 individus
  • Vagabondage : 7 individus
  • Tentative de vol : 3 individus
  • Flagrant délit de vol : 1 individu
  • Détention d’arme blanche : 3 individus
  • Vol en réunion : 5 individus
  • Association de malfaiteurs : 5 individus
  • Trafic de drogue : 1 individu
  • Détention et usage de chanvre indien : 16 individus
  • Offre ou cession de chanvre indien : 4 individus
  • Usage collectif de chanvre indien : 3 individus
  • Usage de produits cellulosiques : 6 individus
  • Rixe sur la voie publique : 3 individus
  • Coups et blessures volontaires : 3 individus
  • Racolage : 5 individus
  • Escroquerie : 1 individu
  • Détournement de mineure : 1 individu
  • Conduite en état d’ébriété : 1 individu
  • Homicide involontaire par accident de la circulation routière : 2 individus
  • Abus de confiance : 3 individus
  • Conduite sans permis : 1 individu

Cette opération s’inscrit dans une série d’actions menées par la police pour renforcer la sécurité publique et rassurer les citoyens. En ciblant les zones criminogènes et en procédant à des interpellations massives, les forces de l’ordre envoient un message clair aux délinquants et criminels : l’impunité ne sera pas tolérée.

La police sénégalaise, sous la direction de la sécurité publique, continue de déployer des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et maintenir l’ordre. Les résultats de cette opération montrent la détermination des forces de l’ordre à combattre la criminalité sous toutes ses formes. Les autorités invitent la population à collaborer avec les services de sécurité pour un Sénégal plus sûr.

Retard dans la Passation de Service à la tête de Dakar Dem Dikk : Les travailleurs expriment leur Ras-le-bol

Les travailleurs de Dakar Dem Dikk, la société de transport public sénégalaise, sont à bout de patience. Depuis plus de trois semaines, les activités administratives de l’entreprise fonctionnent au ralenti, en raison du retard dans la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général. Cette situation alarmante a poussé les travailleurs à tirer la sonnette d’alarme.

Le 2 mai dernier, lors du Conseil des ministres, Assane Mbengue a été nommé à la tête de Dakar Dem Dikk, succédant à Ousmane Sylla. Cependant, jusqu’à présent, la passation de service n’a pas eu lieu, laissant l’entreprise dans une situation administrative précaire.

Massaer Ndiaye, secrétaire général du Syndicat nouveau des travailleurs de Dakar Dem Dikk, a exprimé le ras-le-bol des employés sur les ondes de la RFM. « Le nouveau directeur général n’a pas encore pris service. Il n’y a pas encore de passation de service entre lui et le directeur sortant, M. Ousmane Sylla. C’est une situation que nous déplorons, parce qu’aujourd’hui, les problèmes sont là. Tout est urgent à Dakar Dem Dikk », a-t-il déclaré.

Face à cette situation critique, Massaer Ndiaye a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Il est urgent que M. Assane Mbengue prenne service afin de régler les problèmes des travailleurs de Dakar Dem Dikk. Nous faisons face à des problèmes qui s’accumulent de jour en jour. Nous lançons ce cri du cœur pour que la passation de service se fasse dans les plus brefs délais. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et le ministre des Transports », a-t-il ajouté.

Le retard dans la passation de service a des répercussions graves sur le fonctionnement de Dakar Dem Dikk. Les travailleurs s’inquiètent de l’inaction administrative qui empêche de répondre efficacement aux besoins urgents de l’entreprise. Cette situation pourrait également impacter la qualité des services de transport offerts aux citoyens.

La situation à Dakar Dem Dikk nécessite une intervention rapide des autorités pour permettre une transition en douceur et assurer la continuité des opérations. Les travailleurs de l’entreprise espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises pour résoudre cette crise administrative dans les plus brefs délais.

Dahra Djoloff : Un garçon de 3 ans fauche mortellement par un véhicule 4×4

Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune enfant ce jeudi matin à Dahra Djoloff. Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, immatriculé DK9752-P, a mortellement percuté Ablaye Ndiaye, un garçon de 3 ans, alors qu’il tentait de traverser la chaussée.

L’incident s’est produit vers 12 h sur la piste de production qui traverse le quartier Book Jom, à proximité de l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye. Selon les témoignages recueillis, le petit Ablaye Ndiaye traversait la route lorsque le véhicule l’a percuté, le tuant sur le coup.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour transporter la dépouille mortelle à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra. Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été arrêté par les autorités locales et placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers persistants sur les routes, particulièrement dans les zones résidentielles et à proximité des écoles. Les résidents de Dahra Djoloff appellent à une vigilance accrue de la part des conducteurs et à la mise en place de mesures de sécurité routière renforcées pour protéger les piétons, notamment les enfants.

Les autorités locales et les associations de sécurité routière devraient se pencher sur cette question urgente pour éviter de futurs drames similaires. Une sensibilisation accrue et des infrastructures adaptées, comme des passages pour piétons et des ralentisseurs, pourraient grandement contribuer à améliorer la sécurité dans ces zones à haut risque.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil après la perte tragique du jeune Ablaye Ndiaye. Alors que les enquêtes se poursuivent, cet incident rappelle l’importance de la prudence sur les routes et de la nécessité de mesures préventives pour protéger les vies innocentes.

Koungheul : Un Ouvrier Tué par une Machine de l’Entreprise “AREZKI” sur la Route de Lour

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce mercredi 22 mai 2024, à neuf kilomètres de la RN1 sur la piste latéritique menant vers Touba Ali Mbenda, dans la commune de Lour Escale. Un ouvrier de l’entreprise “AREZKI”, M.D. Diallo, a été violemment touché par un niveleur de marque Sany. La victime a succombé à ses blessures après avoir été évacuée à l’hôpital régional de Kaffrine.

Selon nos sources, l’accident est survenu aux environs de 17 heures. L’engin niveleur effectuait des travaux sur la piste lorsqu’une erreur de manœuvre du conducteur a conduit à la tragédie. Le conducteur, croyant que le passage était libre, a démarré le niveleur et, en tentant de se frayer un passage, a accidentellement heurté M.D. Diallo.

Les éléments de la brigade de Koungheul ont été immédiatement avisés et se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constatations nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident font l’objet d’une enquête afin de déterminer les responsabilités et de prévenir de tels incidents à l’avenir.

Cet accident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les ouvriers sur les chantiers de construction, soulignant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les travailleurs.

Ousmane Sonko et la Gestion de ses « Priorités Gouvernementales »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, continue de concentrer ses efforts sur les priorités définies dans son « PROJET ». Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, il a réitéré les axes principaux de son programme gouvernemental, mettant en avant des mesures cruciales pour la gestion de l’État et l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Sonko a insisté sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État. Il a donné des instructions précises aux ministres concernés pour récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques, notamment en diminuant la dépendance des services administratifs aux locations coûteuses.

Le Premier ministre a souligné l’importance des programmes de construction de logements sociaux. Il a demandé que ces programmes soient recentrés conformément aux nouvelles orientations du Gouvernement, afin de répondre plus efficacement aux besoins des citoyens. En outre, un traitement particulier sera accordé aux prêts à la Direction de la Monnaie et du Crédit (DMC), afin de faciliter l’accès au logement pour les familles à revenus modestes.

Sonko a également abordé la question du réexamen de certaines conventions, notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques. Ce réexamen vise à garantir que les ressources naturelles du pays soient exploitées de manière transparente et bénéfique pour l’économie nationale. De plus, une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 sera réalisée pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics.

Le programme des prochaines rencontres interministérielles a été annoncé, portant sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Ces rencontres viseront à coordonner les actions gouvernementales pour améliorer les infrastructures et renforcer la sécurité des citoyens.

Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements nécessaires après avoir réalisé un état des lieux des programmes et projets en cours, du capital humain et des ressources budgétaires dans leurs ministères respectifs. Cette démarche vise à optimiser l’utilisation des ressources disponibles et à aligner les actions ministérielles avec les priorités du Gouvernement.

Le Premier ministre a présenté les premiers résultats des concertations en cours sur la réduction du coût de la vie, notamment pour les produits de première nécessité et les services de connexion à Internet. Il a également partagé les conclusions des conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations, ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Enfin, Ousmane Sonko a exposé les orientations qu’il souhaite donner à la relance du Service civique national, une initiative visant à renforcer l’engagement citoyen et à offrir des opportunités de développement personnel et professionnel aux jeunes Sénégalais.

En réaffirmant ces priorités, le Premier ministre Ousmane Sonko démontre son engagement à mettre en œuvre des réformes structurelles pour une gouvernance efficace et une amélioration tangible des conditions de vie des citoyens.

Conseil des ministres : BDF déterminé à stimuler l’autonomisation économique durable des femmes

Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue ce mercredi au Palais de la République, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé son engagement à promouvoir l’autonomisation et l’amélioration économique des femmes. Ce thème a été au cœur des discussions, avec l’annonce prochaine d’une loi d’orientation dédiée à cette cause.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de renforcer l’autonomie économique des femmes en demandant au Gouvernement de réaliser un audit des mécanismes et instruments actuels de promotion économique et sociale des femmes. Cet audit permettra de mettre à jour les plans, stratégies et actions existants pour mieux répondre aux besoins actuels.

Pour formaliser cet engagement, le Président a invité le Gouvernement à élaborer, en concertation avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Cette loi visera à consolider les efforts pour intégrer les femmes de manière plus significative dans le tissu économique du pays.

Rappelant son ambition d’un Sénégal souverain, juste et prospère, le Président Diakhar Faye a insisté sur l’importance primordiale des femmes. Il a souligné leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, le développement économique et le renforcement des solidarités au sein de la société. “Les femmes sont le pilier de notre société et leur contribution est essentielle pour un Sénégal prospère et équitable,” a-t-il déclaré.

Profitant de cette rencontre, le Président a magnifié la contribution significative des femmes au développement du Sénégal. Il a rappelé que les femmes, par leur engagement et leur travail, jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs nationaux de prospérité et de justice sociale.

Le Gouvernement est désormais chargé de travailler sur ce projet de loi d’orientation et de s’assurer qu’il reflète les aspirations et les besoins des femmes sénégalaises. Les organisations féminines seront consultées pour garantir que la loi réponde effectivement aux défis et opportunités présents.

Cette initiative marque une étape importante dans la reconnaissance et la valorisation du rôle des femmes dans le développement économique et social du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du Président et de son Gouvernement de créer un environnement propice à l’épanouissement et à l’autonomisation des femmes, assurant ainsi un développement durable et inclusif pour le pays.

Louga : Un conducteur de moto “Jakarta” mortellement touché par des barres de fer tombées d’un camion

Une tragédie s’est déroulée mercredi à Louga, dans le nord du Sénégal, lorsqu’un conducteur de moto “Jakarta” a été mortellement touché par des barres de fer à béton tombées d’un camion en stationnement. L’incident a eu lieu vers 11h45 près de “Keur Thierno Mountaga Tall”, la résidence du khalife général de la famille Omarienne, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Selon des témoins, les barres de fer se sont échappées du camion, causant immédiatement la mort du conducteur de la moto. Les sapeurs-pompiers de Louga ont rapidement acheminé la dépouille mortelle à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour les procédures d’usage.

Cet incident dramatique s’ajoute à une série d’accidents récents dans la région de Louga, portant à trois le nombre total de victimes. La veille, dans la nuit de mardi à mercredi, une autre collision impliquant deux conducteurs de motos “Jakarta” a également causé des pertes humaines.

Les résidents de Louga expriment leur inquiétude face à l’augmentation des accidents de la route, en particulier ceux impliquant les motos “Jakarta”, qui sont très populaires pour le transport rapide et économique mais souvent critiquées pour leur dangerosité et le manque de respect des règles de sécurité.

Face à cette situation alarmante, les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière. Cela inclut la régulation stricte du chargement et du stationnement des camions, ainsi que des campagnes de sensibilisation sur la conduite sécurisée pour les conducteurs de motos “Jakarta”.

La communauté de Louga est en deuil, et des hommages sont rendus aux victimes de ces tragédies. Les familles des défunts reçoivent le soutien des autorités locales et de la population.

Cette série d’accidents rappelle l’importance cruciale de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies humaines à l’avenir.

Nouveau Directeur Général de l’ANAT, Tijane Sidibé : Une vision pour un Aménagement Territorial Cohérent et Inclusif au Sénégal

Lors de la cérémonie de passation de service à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), Monsieur Tijane Sidibé, le nouveau Directeur général, a exprimé sa gratitude et ses ambitions pour l’avenir de l’aménagement territorial du Sénégal. Entouré de hauts responsables et de collaborateurs, il a livré un discours marqué par la reconnaissance et la détermination.

Monsieur Sidibé a commencé son discours en adressant ses remerciements au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, et au ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Balla Moussa Fofana. Il a souligné la confiance placée en lui pour diriger l’ANAT et s’est engagé à travailler avec diligence pour mériter cette confiance.

“Permettez-moi avant tout de remercier Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko, et le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Monsieur Balla Moussa Fofana, pour la confiance qu’ils ont placée en ma modeste personne,” a-t-il déclaré.

Monsieur Sidibé a également rendu hommage à son prédécesseur, Mamadou Djigo, pour son travail acharné et les réalisations accomplies durant son mandat. Il a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement de Djigo et sa disponibilité à soutenir l’ANAT dans ses futures missions.

“Monsieur le Directeur général sortant, je voudrais vous remercier très sincèrement au-delà des discours habituels. Les témoignages qui ont été faits et le travail que vous avez accompli sont éloquents,” a-t-il affirmé.

Le nouveau Directeur général a présenté sa vision pour l’aménagement du territoire, en soulignant l’importance de résoudre les incohérences territoriales présentes dans le pays. Il a expliqué que le projet actuel, soutenu par les populations lors des élections du 24 mars 2024, vise à corriger ces disparités.

“Le projet qui a été plébiscité par les populations sénégalaises le 24 mars 2024 avait déjà conduit à une analyse approfondie de la situation actuelle du territoire sénégalais. Les constats révélés sans conteste montrent des incohérences territoriales se présentant sous plusieurs formes et à différents niveaux,” a-t-il détaillé.

Monsieur Sidibé a évoqué les défis spécifiques du centre du pays, caractérisé par un maillage territorial serré avec des communes de petite taille et des densités démographiques élevées, contrastant avec l’Est et le Sud-Est, où les communes sont vastes mais peu peuplées. Il a souligné que cette disparité entrave le développement harmonieux.

“C’est pourquoi nous chercherons ensemble, dans les choix d’aménagement du projet, à rétablir la cohérence territoriale en adoptant des approches systémiques et en promouvant la prospective dans l’organisation,” a-t-il ajouté.

En conclusion, le nouveau Directeur général a réaffirmé son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs de développement territorial du Sénégal. Il a insisté sur l’importance de la planification territoriale pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous les citoyens.

“En investissant dans une planification territoriale cohérente et inclusive, nous jetterons les bases d’un développement harmonieux et durable pour notre pays,” a-t-il conclu.

Le discours de Monsieur Tijane Sidibé a été bien accueilli, marquant le début d’une nouvelle étape pour l’ANAT et renforçant l’engagement de l’agence à travailler pour un aménagement territorial équilibré et efficace au Sénégal.

Mamadou Djigo, Directeur Général sortant de l’ANAT : Un bilan positif et des innovations remarquables

Lors de la cérémonie de passation de service, Mamadou Djigo, le directeur général sortant de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli pendant son mandat. “Je quitte à la tête de la direction avec une tête tranquille,” a-t-il affirmé, soulignant les nombreuses réalisations et innovations introduites au sein de l’agence.

Djigo a expliqué qu’il a redonné vie à l’ANAT grâce à une série d’innovations mises en place avec son équipe. “J’ai une équipe d’ingénieurs aménageurs et de développeurs de territoire qui a fait que nous avons réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire,” a-t-il déclaré. Cette vision a été traduite en actions concrètes, contribuant à la restauration de l’équité et à l’aide à la prise de décisions politiques.

L’un des principaux accomplissements de son mandat a été l’élaboration d’un plan détaillé identifiant toutes les zones à risques, telles que les zones sujettes aux inondations, aux risques technologiques et à l’érosion côtière. Ce travail est essentiel pour la planification et la prévention des catastrophes, permettant ainsi une gestion plus efficace et proactive des territoires à risques.

Djigo a également mis en avant l’importance de cette cartographie pour l’aide à la décision politique, permettant une meilleure allocation des ressources et une intervention plus ciblée dans les zones vulnérables. “Quand on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques et toutes les autres zones sans risques,” a-t-il expliqué, mettant en lumière la précision et la rigueur de ce travail.

En quittant ses fonctions, Mamadou Djigo laisse derrière lui une ANAT renforcée et modernisée, prête à continuer à jouer un rôle crucial dans l’aménagement du territoire au Sénégal. Son successeur héritera d’une agence dotée de nouveaux outils et d’une vision claire pour le futur, grâce aux efforts et aux innovations de Djigo et de son équipe.

Litige Foncier : Arrestation du Maire de Sindia, Thierno Diagne

Le maire de Sindia, une commune située dans le département de Mbour, Thierno Diagne, a été arrêté ce mercredi. Cette arrestation est liée à une affaire de litige foncier qui a suscité beaucoup d’attention ces derniers temps. Après son arrestation, Thierno Diagne a été déféré au parquet de Mbour.

Les détails précis concernant les accusations portées contre le maire ne sont pas encore entièrement disponibles, mais son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion des terres et des transactions foncières dans la région.

Les litiges fonciers sont fréquents au Sénégal, souvent en raison de la forte demande de terres pour des projets de développement, ce qui entraîne des conflits entre les autorités locales, les promoteurs immobiliers et les communautés locales.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Kaolack : Le Ministère de la Santé soulage 20 patients par la confection de Fistules Artério-Veineuses

Le Ministère de la Santé du Sénégal, par le biais de la Division de Lutte des Maladies Non Transmissibles (DLMNT), a organisé un camp de confection de fistules artério-veineuses pour les patients des régions de Kaolack, Fatick, et Kaffrine. Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme, notamment par les patients et les professionnels de santé locaux.

Le Dr Ousmane Guèye, directeur du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, a exprimé sa satisfaction quant à cette opération : “Nous sommes vraiment comblés par l’organisation de ce camp car nous avions sollicité cette action du Ministère de la Santé. À Kaolack, nous avons 43 patients qui attendaient ce camp pour pouvoir bénéficier de ces opérations. Mais aussi notre personnel soignant, comme les chirurgiens et les infirmiers, vont profiter de ces journées pour être à niveau et assurer la pérennité de ces soins.”


Le Professeur Magueye Guèye, chirurgien vasculaire du centre hospitalier Abass Ndao, a rappelé l’importance de cette initiative : “Au Sénégal, l’hémodialyse et la dialyse péritonéale sont les deux options de prise en charge des patients. En effet, plus de 90% de ces patients sont enrôlés pour faire l’hémodialyse. Pour que l’hémodialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Actuellement, tous les malades sont orientés vers le centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann pour la confection de fistules artério-veineuses afin de faciliter l’accès au traitement.”


La maladie rénale est une problématique mondiale majeure de santé publique, en raison de sa mortalité et de son coût économique important. Elle touche des personnes de tous âges, ce qui a poussé l’État sénégalais à en faire une priorité. Ainsi, le nombre de centres de dialyse publique est passé de 2 en 2010 à 25 en 2022.


Dr Malick Hann, Chef de la Division de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles, a détaillé l’objectif du ministère : “C’est dans cet optique que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) à travers la DLMNT, compte organiser un camp de confection de fistules artério-veineuses et former deux chirurgiens locaux au niveau de chaque axe pour assurer la décentralisation de ces camps, en collaboration avec le service de chirurgie cardiovasculaire du CHNU de Fann, de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) et la Fondation BOA.”


F. Diaw, une patiente bénéficiaire de la confection de fistule artério-veineuse, a exprimé sa gratitude : “Nous avions l’habitude de faire la navette entre Diourbel et Thiès pour nos séances de dialyse. Le fait de l’avoir sur place constitue une énorme satisfaction. Après l’opération, nous nous sentons mieux, les difficultés qu’on avait avec les vomissements et autres vertiges se sont dissipées. La preuve, nous avons bien mangé aujourd’hui.”


Le camp, qui a démarré le 19 mai et s’achèvera le 26 mai, vise à confectionner des fistules artério-veineuses pour les patients hémodialysés inscrits sur la liste nationale, et à former deux chirurgiens locaux sur chaque axe pour assurer la continuité de ces soins essentiels. Plus de 1000 patients hémodialysés sont répertoriés au Sénégal, et ce camp représente une avancée significative pour leur prise en charge.


Grâce à cette initiative, le Ministère de la Santé s’efforce non seulement de soulager les souffrances des patients mais aussi de renforcer les capacités locales en matière de soins de santé, démontrant ainsi son engagement à améliorer la qualité de vie des Sénégalais.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. “Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement,” a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. “Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation,” a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. “Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui,” a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. “Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement,” a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. “Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation,” a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. “Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus,” confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


“Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables,” déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. “Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves,” plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Ousmane Sonko rencontre l’ambassadrice de France au Sénégal pour renforcer les liens bilatéraux

Dans un contexte marqué par la controverse suscitée par la visite de Jean Luc Mélenchon à Dakar, Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a reçu l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.

La diplomate a rendu publique cette rencontre via son compte officiel. Elle a exprimé son honneur d’avoir eu l’opportunité de rencontrer pour la première fois le Premier Ministre sénégalais. Christine Fages a déclaré que cette réunion a été caractérisée par un échange constructif et prometteur, visant à renforcer et à revitaliser le partenariat entre le Sénégal et la France.

Cette rencontre entre Ousmane Sonko et l’ambassadrice de France souligne l’importance du dialogue et de la coopération entre les deux pays malgré les tensions récentes. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines d’intérêt mutuel.

CDC et FONSIS : nos ‘fers de lance’ à la BRVM

A la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, Ce Vendredi 17 Mai, l’euphorie se lit sur tous les visages, la Société National des Télécommunications du Sénégal : l’opérateur historique des réseaux de notre pays va distribuer 160 milliards de dividendes sur un bénéfice net de plus de 330 milliards aux titres de l’exercice 2023.

C’est la première capitalisation boursière de la BRVM avec un chiffre d’affaires consolidé de plus de 1 600 milliards de FCFA  dans les cinq pays ou l’opérateur senegalais exerce ses activités, c’est le titre le plus actif à Abidjan. Le Sénégal est la seconde économie de l’UEMOA avec 30 milliards de dollars US de PIB derrière la Côte d’ivoire qui approche 80 milliards de dollars, mais notre pays porte le titre phare de l’économie de notre sous région avec l’opérateur des télécoms.

Malheureusement, c’est juste l’arbre qui cache la forêt, notre présence à la bourse d’Abidjan n’ a pas évolué depuis l’introduction en bourse de Sonatel en 1998,  entre – temps il est vrai BOA Sénégal, filiale sénégalaise  du groupe bancaire est aussi présent  à la BRVM.

C’est le décor triste du secteur productif sénégalais sous – capitalisé, peu productif, au management tatillon – public comme prive’ – presque marginal face à la côte d’ivoire et même le Burkina Faso. Le  Burkina Faso compte plus de sociétés présentes à la BRVM que le Sénégal, heureusement d’ailleurs que la BICIS à été rachetée in extremis par le groupe franco- sénégalais SUNU devant la convoitise agressive d’un tycoon burkinabé. Un baroud d’honneur à l’actif de l’ex Président, aucune banque, aucune société d’assurance , aucune société de crédit, même Senelec, la SAR, PETROSEN n’ont ose’ franchir le rubicond , tant nos entreprises fonctionnement avec un logiciel d’une autre époque, et il y’a lieu de penser qu’il sera ainsi avec les premières vagues de nomination dans les entreprises publiques ou même les choix de certains  directeurs généraux.

C’est vrai nous avons très peur de la transparence et de la rigueur qu’imposent la bourse et les marchés financiers. Et pourtant c’est toute l’épargne de la sous – région qui est disponible pour permettre aux entreprises de financer leur développement et leur expansion.  

Le Sénégal reste malheureusement une référence démocratique qui continue d’incuber la pauvreté avec plus de 54% de la population qui vit sous le seuil des minima sociaux selon les critères de la banque mondiale.  Notre économie ne crée ni richesse ni valeur ajoutée bien que nous sachions faire des élections et des alternances. L’état reste le grand employeur avec plus 170 000 fonctionnaires, et après vous ne comptez aucune entreprise sénégalaise de plus de 5 000 emplois permanents même l’opérateur des télécoms avec son niveau effarant de chiffre d’affaires.

Notre structure productive est  structurellement pauvre en capital humain et en capital financier, combinée au manque d’innovation et de  management efficace, voici le lit de la  pauvreté qui empêche l’éclosion d’une classe moyenne, c’est la quadrature du cercle.

La Caisse des Dépôts et des Consignations et le Fonds Souverain d’investissement stratégique, deux entités publiques de prise de participation dans les entreprises sénégalaises tardent jusqu’à présent à faire émerger de vrais champions nationaux d’envergure africaines  comme la SIFCA ou la SMB de cote d’ivoire.

Petrosen doit être recapitalisé à hauteur des plus de 500 milliards, la SONACOS à hauteur de 100 milliards, la SAR à hauteur de 250 milliards etc.. sans oublier nos PME et PMI dont les besoins de financement annuels se chiffrent à plus de 700 milliards, malheureusement  la CDC et le FONSIS fuient leur mission et responsabilités de bras techniques et financiers de l’état pour la restructuration et la recapitalisation de toutes ses entreprises du public, en lieu et place ces deux super – entités préfèrent la construction d’hôpitaux pour l’un et les programmes d’habitat  pour l’autre dans un tâtonnement et une opacité totale.  C’est une confusion totale c’est tout l’ordonnancement économique de ce pays que l’ex régime a dévoyé et qui malheureusement risque de continuer voire même de perdurer pendant que 300 000 jeunes rejoignent chaque année le marchée du travail dans un pays qui refuse les réformes, ou qui les repousse toujours à plus tard le cas échéant.  Notre économie ne produit ni emplois ni richesse depuis deux trois décennies, si vous y ajoutez la forte croissance démographique, c’est la fabrique de pauvreté qui s’accélère.

Où en sommes-nous avec la relance de la seule unité de fabrication de médicaments MEDIS ………… ?

Même un financement correct du contenu local dans les hydrocarbures  est problématique alors que nos ressources pétrolières et gazières surtout peuvent absorber annuellement 60 000 travailleurs dans la phase d’exploitation, ou  encore plus durant les pics de production dans trois à cinq ans.

En  attendant de connaître le contenu et les contours du nouveau schéma l’endogénéisation de l’économie promis, utilisons au moins la CDC et le FONSIS comme les fers de lance au profit des entreprises du secteur  privé et public du Sénégal, en Côte d’Ivoire ivoire les entreprises privées  génèrent 70% du PIB, ici chez nous   c’est l’état et la dépense publique qui en génèrent 60% avec les grands travaux exécutés par les entreprises étrangères, en même temps la cause de notre surendettement. Les importations  de tout et en tout  on remplace’ le tissu productif sénégalais, même le sucre s’importe en partie.

 Si vous jouez avec le travail, la pauvreté jouera avec vous dixit Tchitembo Tchissafou , voici le vrai débat qui vaille…

Moustapha DIAKHATE

Expert Infrastructure et Politique Énergie

Procès de Lac de Guiers 2 : Date encore incertaine selon son avocat

Selon Me Famara Faty, l’avocat de Lac de Guiers 2, le dossier de son client est encore en cours d’instruction. Les 17 plaignants ainsi que le lutteur sénégalais Papiss Cissé, alias Lac de Guiers 2, doivent encore être entendus sur le fond du dossier.

Après la phase d’instruction, le juge rendra une ordonnance pour décider de la suite de l’affaire. Il pourra soit prononcer un renvoi devant une juridiction compétente pour que l’affaire soit jugée, soit prononcer un non-lieu si les conclusions de l’enquête le justifient.

Par conséquent, la date du mercredi 22 mai initialement annoncée pour la tenue du procès n’est pas encore confirmée. Rappelons qu’il s’agit d’une affaire portant sur une présumée escroquerie au visa, impliquant plusieurs millions de francs CFA. Le lutteur Lac de Guiers 2 a été arrêté puis finalement placé sous mandat de dépôt le 17 mai dernier.

Escroquerie au Foncier : Une Société Perdue de Plus de 100 Millions F CFA, Un Prisonnier Impliqué

Le promoteur immobilier N. Sarr, directeur de « Azs Engeneering », se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire de fraude foncière alors qu’il est déjà détenu à la Maison de correction de Sébikotane. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Sarr a été extrait de sa cellule le 16 mai dernier pour être interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Djibril Sakho, Directeur général de la société « Galaxie Group SA », devant le procureur de la République.

La plainte de Djibril Sakho accuse N. Sarr d’escroquerie au foncier portant sur 180 terrains. Selon Sakho, Sarr aurait perçu 114 millions de francs CFA sans réaliser les travaux de terrassement du site « Malika 2 ». Cette accusation est soutenue par des attestations et des actes de cession signés par le prévenu, qui ont été utilisés comme preuves lors de l’enquête.

Au cours de l’enquête, N. Sarr a avoué avoir mandaté M. Samb, le directeur de la société « Samb Consulting », pour la commercialisation du site. M. Samb, qui est actuellement en fuite, est activement recherché par les autorités. Les deux hommes sont désormais poursuivis pour association de malfaiteurs et escroquerie au foncier.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des transactions foncières au Sénégal et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les investisseurs et promoteurs immobiliers. Les autorités continuent de mener des investigations pour retrouver M. Samb et apporter une conclusion à cette affaire.

La communauté des affaires et les investisseurs attendent avec impatience les résultats de l’enquête, espérant que justice sera rendue et que de telles escroqueries seront éradiquées pour protéger les intérêts des entreprises et des particuliers engagés dans le secteur immobilier.

Préparation au Pèlerinage à la Mecque 2024 : Les voyagistes privés mobilisent pour un Hadj simple et symbolique

À l’approche des départs pour le pèlerinage à la Mecque, les voyagistes privés se sont réunis ce dimanche 19 mai 2024 pour une dernière formation et un moment de communion avec les pèlerins. Cette réunion a été l’occasion de mettre en place des interrogatoires et des répétitions afin de s’assurer que les pèlerins maîtrisent parfaitement les enseignements religieux qu’ils ont reçus pendant leur formation.

« Les pèlerins peuvent être stressés ou inquiets à l’approche du pèlerinage, mais nous veillons à ce qu’ils soient décontractés et bien préparés pour leur voyage. Nous nous assurons également qu’ils possèdent une connaissance approfondie des aspects religieux de leur séjour », a déclaré Houreye Thiam Preira, porte-parole des voyagistes.


Cette formation vise à préparer les pèlerins sur les plans psychologique, spirituel, mental et social, afin qu’ils puissent vivre leur séjour en harmonie avec le groupe. « Nous souhaitons que les Sénégalais soient considérés comme des pèlerins modèles en Arabie saoudite. Nous avons lancé une application pour la digitalisation de l’inscription au pèlerinage, facilitant ainsi le processus pour les pèlerins », a ajouté M. Preira.


Cette application permet aux pèlerins de réserver leur voyage et de verser des paiements échelonnés sur deux ou trois ans, facilitant ainsi l’accès au pèlerinage pour ceux qui ne peuvent pas se permettre un paiement unique. Les fonds versés sont sécurisés dans une cagnotte, permettant aux pèlerins de constituer progressivement le montant nécessaire pour leur voyage.


En outre, les voyagistes privés ont insisté sur le respect des horaires de départ, tout en exprimant leur espoir que le gouvernement soutienne davantage leur secteur. « Certains voyagistes ont un quota limité de pèlerins, mais nous espérons que le président de la République révisera cette politique pour assurer un accompagnement transparent et équitable », a conclu M. Preira.


Cette mobilisation des voyagistes privés témoigne de leur engagement à garantir un pèlerinage fluide et sécurisé pour les Sénégalais, tout en plaidant pour une meilleure reconnaissance de leur rôle par les autorités.


M. COLY

Affaire Keur Yeurmandé : Les Auditions Bouclées

L’enquête avance rapidement concernant l’affaire de la pouponnière “Keur Yeurmandé”. Selon le quotidien Les Échos, le dossier est presque clos. Toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’éclairer l’enquête ont été entendues par le juge d’instruction.

Ndella Madior Diouf, la principale mise en cause, a déposé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire, sa deuxième dans ce dossier. Sa première demande ayant été rejetée, elle a attendu la fin des auditions pour se signaler à nouveau au magistrat instructeur, qui rendra son ordonnance après l’avis du Procureur.

Ndella Madior Diouf, placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, est poursuivie pour des chefs d’accusation graves, dont homicide involontaire, complicité dudit chef, exercice illégal de la médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, et obtention illicite de certificats d’inhumation. Ces accusations font suite à des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des bébés victimes de maltraitance.

Son assistant, Cheikh Tidiane Ndiaye, son gardien, Djiby Sow, et un animateur, El Hadji Sène, ont également été inculpés et envoyés en prison pour avoir clandestinement enterré des bébés décédés dans la pouponnière.

L’affaire Keur Yeurmandé a soulevé une vive indignation et une grande attention médiatique au Sénégal, mettant en lumière des pratiques inacceptables et des violations graves des droits des enfants. Le juge d’instruction, après avoir entendu toutes les parties, va bientôt prendre une décision sur la demande de mise en liberté provisoire de Ndella Madior Diouf, marquant une étape importante dans ce dossier complexe et sensible.

Scandale foncier à Kahone : Les victimes réclament justice et réparation

Le collectif des victimes d’injustice de Kahone 1 Extension a donné une conférence de presse ce dimanche pour dénoncer une situation qui perdure depuis des années. Ces habitants ont été contraints de voir leurs maisons démolies en raison de l’élargissement de l’aérodrome de Kanda, mais peinent encore à obtenir réparation.

Le président du collectif, Boubacar Bocoum, a rappelé les circonstances de ce “drame social”. Les habitations, pourtant légalement acquises avec des documents délivrés par la municipalité, ont été détruites en 2020 pour céder la place à l’expansion de l’aérodrome. Suite à cela, le collectif a sollicité des dédommagements de l’État, obtenus en partie grâce à l’intervention du président Macky Sall.


Cependant, la réalité est loin des promesses. Sur les 135 personnes censées bénéficier de terrains depuis octobre 2021, aucune n’a encore vu son terrain attribué. De plus, vingt-trois personnes attendent toujours leurs dédommagements, plongeant ces familles dans une situation précaire et injuste.


Parmi les victimes, Adjaratou Fary Mboup, veuve et mère de famille, a partagé son calvaire. Ayant investi toutes ses économies dans la construction de sa maison, elle se retrouve aujourd’hui sans toit, sans explication ni assistance des autorités. Depuis 2020, elle lutte pour obtenir justice et réparation, appelant à l’intervention des nouvelles autorités pour faire valoir leurs droits légitimes.


Ce scandale foncier à Kahone met en lumière les lacunes du système de réparation des injustices, où les victimes se retrouvent abandonnées à leur sort malgré les promesses faites par les gouvernements successifs. Face à cette situation, le collectif des victimes espère que leurs voix seront enfin entendues et que des mesures concrètes seront prises pour leur rendre justice et leur permettre de reconstruire leur vie.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : Les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 exhortent les autorités à agir face à leurs revendications

Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.

Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.


De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.


Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.


Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

Affaire Bah Diakhaté : la DIC recherche un Imam après des propos controversés

La Division des investigations criminelles (DIC) du Sénégal est au cœur d’une nouvelle controverse. L’interpellation de Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclenché une série d’événements qui secouent le paysage politique et religieux du pays. Bah Diakhaté a été placé en garde à vue ce lundi, accusé d’avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon le quotidien Les Échos, les enquêteurs de la DIC ont intensifié leurs investigations en effectuant une descente dans les locaux d’une chaîne YouTube située dans la zone de captage. L’objectif de cette opération était de mettre la main sur un animateur-présentateur d’une émission religieuse diffusée sur cette plateforme.

D’après les informations disponibles, cet animateur n’est autre que l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Il est suspecté d’avoir « rebondi sur les propos jugés outrageants contre Sonko de Bah Diakhaté ». Les autorités semblent déterminées à retrouver l’Imam, mais il demeure introuvable, ce qui a lancé une véritable chasse à l’homme.

Cette situation complexe soulève plusieurs questions sur la liberté d’expression et la dynamique entre les pouvoirs religieux et politiques au Sénégal. Les critiques à l’encontre du Premier ministre Sonko, connu pour ses prises de position fermes et souvent controversées, semblent avoir pris une tournure inattendue et préoccupante pour les défenseurs des droits de l’homme.

La mise en garde à vue de Bah Diakhaté, combinée à la traque de l’Imam Ndao, met en lumière les tensions croissantes autour des discours politiques et religieux dans le pays. Le Sénégal, reconnu pour sa stabilité relative et son respect des libertés individuelles, traverse actuellement une période de turbulences qui pourrait avoir des répercussions significatives sur son tissu social et politique.

Alors que la chasse à l’Imam Ndao se poursuit, l’opinion publique reste divisée. Certains soutiennent les actions des autorités en vue de préserver l’ordre public et le respect des institutions, tandis que d’autres craignent une dérive autoritaire et une atteinte à la liberté d’expression.

L’affaire Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont suivies de près par les observateurs nationaux et internationaux, qui attendent de voir comment cette situation évoluera et quelles seront les implications pour la démocratie sénégalaise.

Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue

Bah Diakhaté, célèbre activiste sénégalais, a été placé en garde à vue par la Direction des investigations criminelles (DIC) à Dakar. Cette arrestation survient après que Diakhaté ait annoncé son intention de diffuser une émission en direct sur sa page Facebook, abordant des sujets sensibles tels que les propos du Premier ministre Ousmane Sonko et la question de l’homosexualité au Sénégal.

L’arrestation de Bah Diakhaté a déclenché une vague d’inquiétudes quant à la liberté d’expression dans le pays. Certains militants des droits de l’homme craignent que cette mesure ne constitue une tentative d’intimidation visant à restreindre la critique politique et sociale.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur soutien à Diakhaté, affirmant leur solidarité avec le slogan « Je suis Bah Diakhaté ». Cette réaction témoigne de la préoccupation croissante quant au respect des droits fondamentaux au Sénégal.

La DIC n’a pas encore révélé les motifs précis de l’arrestation de Diakhaté, mais cette affaire soulève des questions importantes sur le respect de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Les autorités sénégalaises sont appelées à garantir que toutes les voix dissidentes puissent s’exprimer librement sans craindre de représailles.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, les défenseurs des droits de l’homme continueront de surveiller de près la situation pour s’assurer que la liberté d’expression reste un pilier fondamental de la société sénégalaise.

Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

Des milliers de pèlerins ont convergé vers Popenguine pour répondre à l’appel du 136e pèlerinage marial, une tradition qui rassemble les fidèles pour une expérience spirituelle profonde. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a profité de cette occasion pour adresser un message puissant aux gouvernants et aux citoyens du Sénégal.

Monseigneur Ndiaye a d’abord félicité Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour son élection à la magistrature suprême. “Puisque notre foi nous recommande de porter dans la prière tous les dépositaires de l’autorité, nous voulons assurer Monsieur le Président de la République de nos prières ferventes pour lui-même et pour son gouvernement, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité”, a déclaré l’archevêque, soulignant l’importance de prier pour les dirigeants afin de guider leurs actions vers le bien commun.

Monseigneur Ndiaye a salué la résilience et la maturité démocratique démontrées par les citoyens sénégalais lors des récentes élections. “Nous rendons grâce à Dieu pour cette conscience citoyenne qui doit nous inspirer à rechercher, avant tout, l’intérêt de la nation, en lieu et place de tout intérêt partisan ou sectaire. Que Dieu nous enracine encore plus dans cette conscience, en vue du bien commun”, a-t-il affirmé. Il a insisté sur la nécessité de maintenir les efforts pour préserver et renforcer la cohésion sociale, qualifiée de socle d’un développement durable, harmonieux et solidaire.

Le thème de cette édition, « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », s’inscrit dans cet appel à la responsabilité collective. Face à la pauvreté et à la cherté de la vie, Mgr Ndiaye a encouragé les initiatives du gouvernement pour alléger les souffrances des populations. Il a cité le pape François pour dénoncer la misère qui “tue”, qualifiée de “fille de l’injustice, de l’exploitation, de la violence et de l’injuste répartition des ressources”.

L’archevêque a exhorté les dirigeants à redonner espoir à la jeunesse désorientée, souvent tentée par l’émigration en quête d’un avenir meilleur ailleurs. Il a plaidé pour des politiques inclusives de développement et d’insertion sociale, comme préconisé par les évêques du Sénégal dans leur Lettre pastorale sur les migrants et les réfugiés. “Tout effort pouvant libérer l’humain de cette pauvreté contribuera à l’instauration d’un monde plus juste, plus viable et plus fraternel”, a-t-il insisté.

Mgr Ndiaye a abordé les défis environnementaux, en particulier le changement climatique et ses impacts sur les ressources naturelles. Il a salué les initiatives visant à un retour organisé à la terre et à la réappropriation du patrimoine national pour une justice sociale plus effective. Il a appelé à un reboisement organisé et persévérant, tout en dénonçant la déforestation, le pillage des ressources naturelles et le gaspillage. “Puisque le changement climatique est un problème social global lié à la dignité de la vie humaine, nous devons tout mettre en œuvre pour garantir la protection de toute vie humaine”, a-t-il rappelé.

En conclusion, Monseigneur Ndiaye a confié l’hivernage 2024 à Dieu, priant pour des récoltes abondantes et la bénédiction du travail des paysans, éleveurs et pêcheurs. Il a demandé à Dieu d’épargner le Sénégal des calamités comme les inondations et les dangers de la mer, tout en encourageant les pouvoirs publics à trouver des solutions durables à ces défis.

Monseigneur Ndiaye a souligné la nécessité d’un changement de comportements et de mentalités pour atteindre les objectifs de justice et de paix. “Justice et paix ne sont pas des slogans ni des idéaux irréalisables, mais doivent être incarnés dans nos attitudes, nos comportements et nos manières de faire”, a-t-il déclaré. Il a insisté sur la promotion de la paix et l’importance de tourner le dos à la haine et à la violence, y compris sur les réseaux sociaux.

Ce pèlerinage marial de Popenguine, au-delà de sa dimension spirituelle, a été un moment d’introspection et d’appel à l’action pour les dirigeants et les citoyens sénégalais. Monseigneur Benjamin Ndiaye a adressé un message clair : il est impératif de travailler ensemble pour un Sénégal de justice et de paix, en redonnant espoir à la jeunesse, en protégeant l’environnement et en cultivant la cohésion sociale.

Le Sénégal au 10e Forum Mondial de l’Eau à Bali : Le Ministre Cheikh Tidiane Dièye plaide pour une garantie du droit à l’Eau et à l’Assainissement pour tous

Le Sénégal a eu l’honneur de participer au 10e Forum mondial de l’eau, tenu à Bali, sous le thème “L’eau pour une prospérité partagée”. Cet événement majeur a réuni des experts, des décideurs politiques et des représentants de divers pays pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’eau, soulignant son rôle central dans la prospérité mondiale.

Le Sénégal a été représenté par Cheikh Tidiane Dièye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Le ministre a chaleureusement remercié le gouvernement et le peuple indonésien pour leur accueil et leur hospitalité.

Lors de son intervention, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné que l’eau est bien plus qu’une simple ressource naturelle. “L’eau est un élément fondamental de notre existence, un pilier de notre santé, de notre sécurité alimentaire et de notre développement socioéconomique”, a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’importance de l’eau comme catalyseur de coopération capable de connecter, rassembler et unir les peuples.

Le ministre a rappelé l’esprit du “Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement”, adopté à Dakar en mars 2022. Il a insisté sur l’urgence d’agir pour mobiliser la communauté internationale autour des principaux objectifs de ce pacte. Ces objectifs incluent :

  • La garantie du droit à l’eau et à l’assainissement pour tous,
  • La disponibilité et la résilience de la ressource,
  • Des financements adéquats,
  • Une gouvernance inclusive de l’eau,
  • Le renforcement de la coopération dans l’esprit de l’hydrodiplomatie.

Cheikh Tidiane Dièye a également salué l’engagement international à faire de l’eau une priorité de l’agenda mondial. Il a souligné la nécessité de promouvoir “une gestion intégrée et concertée de la ressource”, ce qui exige un leadership fort, une volonté politique et une collaboration internationale.

Le ministre a mis l’accent sur l’importance d’une gouvernance de l’eau inclusive et résiliente. Il a appelé à un engagement mondial pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous, un objectif crucial pour le développement durable. “La coopération internationale est essentielle pour surmonter les défis liés à l’eau et pour assurer un accès équitable et durable à cette ressource vitale”, a-t-il affirmé.

Le discours du ministre Cheikh Tidiane Dièye a résonné comme un appel à l’action, visant à galvaniser les efforts globaux pour assurer un avenir où l’eau est accessible à tous et utilisée de manière durable pour le bien-être de l’humanité. Sa participation au forum a non seulement renforcé la position du Sénégal sur la scène internationale, mais a également mis en lumière l’importance de l’eau comme facteur de développement et de cohésion sociale.

Pèlerinage Marial de Popenguine : Les fidèles s’abreuvent à la source de l’énergie spirituelle

La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine a rassemblé des milliers de fidèles venus des quatre coins du Sénégal et d’ailleurs, en quête de renouveau spirituel et de guidance divine. Cet événement annuel, marqué par une ferveur religieuse intense, a été présidé par Mgr André Guèye, évêque de Thiès, et s’est déroulé sous le thème : « Avec Marie, notre Mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix ».

La messe solennelle de cette édition a été un moment de communion et de réflexion profonde. Mgr André Guèye, dans son homélie, a rappelé aux fidèles qu’ils se trouvaient “aux pieds de Marie”, non seulement pour chercher ses conseils mais aussi pour puiser l’énergie spirituelle nécessaire pour affronter les défis contemporains. “Nous sommes ici pour recueillir ses conseils et puiser de l’énergie spirituelle dans l’exemple de sa vie et grâce à sa prière, afin de dynamiser notre marche, ensemble, pour un Sénégal de justice et de paix”, a-t-il déclaré.

L’évêque a invité les fidèles à invoquer la Miséricorde de Dieu, demandant pardon pour toutes les actions contraires à la justice et à la paix. Il a insisté sur l’importance de se détacher de l’orgueil et de l’égoïsme, deux maux qui, selon lui, mènent invariablement au péché et à la désobéissance divine. “Orgueil et égoïsme ne cessent de guetter chacun et chacune d’entre nous”, a-t-il averti, avant d’exhorter les participants à semer la justice et la paix dans leurs paroles et leurs actes quotidiens.

Mgr Guèye a également abordé les concepts de justice et de paix, en soulignant leur interdépendance. Il a posé des questions essentielles pour susciter la réflexion : “Qu’est-ce la justice ? Qu’est-ce la paix ? Quel lien y a-t-il entre la justice et la paix ? À quoi ressemblent-elles dans notre pays ?”. Selon lui, la véritable justice doit se fonder sur la vérité et produire la paix, l’amour, le pardon et la réconciliation, plutôt que la violence, la haine, la rancune et le désir de vengeance.

L’évêque de Thiès a insisté sur l’importance de l’éducation, en particulier celle des enfants et des jeunes, comme moyen de cultiver la paix et la justice. “Éduquer notre cœur ou notre conscience, siège de nos intentions et mère de nos comportements, est primordial”, a-t-il souligné. Il a invité les parents et les éducateurs à inculquer ces valeurs dès le plus jeune âge.

Un point central de l’homélie de Mgr Guèye était l’appel à la conversion personnelle et collective. Il a souligné que l’acceptation de changer nos comportements et nos mentalités est cruciale pour la promotion de la justice et de la paix. “Ce changement, que nous appelons conversion, doit être soutenu par la grâce de Dieu, que nous puisons abondamment dans les sacrements”, a-t-il expliqué.

Mgr Guèye a encouragé les fidèles à repartir de Popenguine avec des résolutions concrètes, petites mais réalistes, visant à promouvoir plus de paix et de justice dans leurs communautés. Il a averti contre les dangers des réseaux sociaux, soulignant qu’un simple partage innocent peut causer des dégâts considérables. “Un partage ou un transfert innocent et naïf d’une information, encore plus si elle est fausse, peut malheureusement faire éclater une bombe”, a-t-il mis en garde.

L’évêque a insisté sur le fait que la justice et la paix ne doivent pas être des slogans ou des idéaux abstraits, mais des réalités incarnées dans nos attitudes, comportements et manières d’agir. “Promouvoir la justice et la paix est une œuvre sans fin, de longue haleine, nécessitant patience, humilité et courage”, a-t-il déclaré. Il a appelé à une acceptation mutuelle dans nos différences et à une détermination commune à avancer dans la même direction.

Les fidèles, nombreux et fervents, ont écouté avec attention les paroles de Mgr Guèye et des autres intervenants. Ce pèlerinage marial de Popenguine est non seulement une tradition religieuse, mais aussi un moment de renouveau spirituel et de réflexion collective sur les défis sociaux et moraux du Sénégal. Les participants ont exprimé leur gratitude pour les enseignements reçus et leur détermination à appliquer ces valeurs dans leur vie quotidienne.

En conclusion, le 136ème pèlerinage marial de Popenguine a été une célébration de la foi, de la communauté et de la quête de justice et de paix. Mgr André Guèye a réussi à inspirer les fidèles avec son appel à la miséricorde, à l’humilité et à la conversion. Les enseignements tirés de cet événement renforceront certainement la détermination des Sénégalais à œuvrer pour un avenir meilleur, en s’appuyant sur les valeurs spirituelles et morales inculquées par l’Église.

Assises de la Justice : L’UMS tient une Assemblée Générale Extraordinaire

En préparation des assises de la justice prévues pour le 28 mai 2024, l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) a tenu une assemblée générale extraordinaire ce week-end. Cette réunion, qui s’est déroulée à huis clos, a eu lieu dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

Selon des sources de Seneweb, cette rencontre était centrée sur l’examen des nombreux défis auxquels le secteur de la justice est confronté. Les magistrats ont profité de cette occasion pour discuter en profondeur des problèmes structurels et fonctionnels qui affectent leur domaine. Les points soulevés lors de cette assemblée générale seront portés à l’ordre du jour des assises de la justice.

La nature confidentielle de cette réunion souligne l’importance et la sensibilité des sujets abordés. Les échanges ont permis aux magistrats de partager leurs préoccupations et d’élaborer des propositions concrètes pour améliorer le système judiciaire sénégalais.

Les assises de la justice visent à réunir les principaux acteurs du secteur judiciaire afin de débattre des réformes nécessaires. Elles offriront une plateforme pour aborder les questions critiques telles que l’indépendance de la justice, la transparence des procédures, et l’efficacité du service judiciaire.

Cette assemblée générale extraordinaire de l’UMS marque une étape importante dans la préparation des assises de la justice. Les discussions tenues à huis clos montrent la détermination des magistrats à aborder les défis du secteur et à contribuer à la mise en place de réformes significatives. Les résultats de ces discussions seront cruciaux pour orienter les débats lors des assises de la justice.

Birahim Seck au Président Diomaye : “Le délai de grâce sera effectif par le pespect de vos engagements”

Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est exprimé sur l’actualité politique sénégalaise, mettant en lumière les promesses de campagne non tenues et la question sensible de l’homosexualité, récemment évoquée par le Premier Ministre Ousmane Sonko lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon. Seck a adressé un message clair aux nouvelles autorités, les exhortant à rester concentrées sur les besoins du peuple.

Dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), Birahim Seck a souligné l’importance pour les dirigeants de respecter leurs engagements de campagne. Il a insisté sur la nécessité de rester en phase avec les attentes des citoyens et de ne pas se laisser distraire par des polémiques ou des questions secondaires.

“Restez en contact avec les besoins du peuple. Ne vous laissez pas divertir. Le délai dit de grâce sera effectif par le respect de vos engagements en matière de gouvernance dans tous les secteurs. Votre équilibre est une nécessité pour la reconstruction de ce pays”, a écrit Seck.

Les déclarations de Seck interviennent dans un contexte où plusieurs promesses de campagne restent encore à concrétiser. De plus, la question de l’homosexualité a refait surface après un discours du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui a suscité des débats intenses. Cette intervention de Birahim Seck reflète une inquiétude grandissante parmi les membres de la société civile quant à la direction prise par les nouvelles autorités.

Seck a également souligné l’importance de la gouvernance dans tous les secteurs. Il a rappelé que le respect des engagements est crucial pour maintenir l’équilibre et la stabilité nécessaire à la reconstruction du pays. En insistant sur cette nécessité, Seck appelle à une gestion transparente et efficace des affaires publiques, conformément aux promesses faites aux citoyens sénégalais.

Le message de Birahim Seck est un rappel puissant aux autorités sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement naviguent dans cette période de transition, le respect des engagements de campagne et l’attention aux besoins du peuple seront déterminants pour leur succès et la confiance des citoyens.

Le Maire de Thiès, Dr Babacar Diop, appelle à une action urgente pour les Sénégalais d’Istanbul

Lors de sa récente visite en Turquie, Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, a été informé que de nombreux Sénégalais résidant à Istanbul sont actuellement incarcérés en raison des difficultés liées au renouvellement de leur titre de séjour. La validité de ces titres de séjour est passée de deux ans à six mois, compliquant ainsi la situation administrative de nombreux ressortissants sénégalais.

Au cours de discussions fructueuses avec les Sénégalais d’Istanbul, Dr Diop a appris que les principaux problèmes rencontrés par ses compatriotes concernent les permis de séjour et le renouvellement des passeports. Ces questions administratives ont des répercussions graves, entrainant des détentions et une précarité accrue pour les Sénégalais en Turquie.

Accueilli chaleureusement par l’Association des Thièssois et la Communauté sénégalaise d’Istanbul, le Maire de Thiès a échangé avec eux sur ces problèmes. Il a exprimé son opinion selon laquelle le gouvernement sénégalais doit résoudre ces difficultés dans le cadre des relations diplomatiques avec la Turquie. Dr Diop a spécifiquement souligné l’importance d’une intervention du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d’État des Sénégalais de l’Extérieur pour faciliter le renouvellement des passeports et des titres de séjour.

Dr Babacar Diop s’est engagé à être le porte-parole des Sénégalais d’Istanbul auprès du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sensibiliser sur ces problèmes et chercher des solutions concrètes. Il a remercié tous les membres de l’Association des Thièssois d’Istanbul pour leur engagement et leur soutien dans le développement de la ville de Thiès.

Le Maire de Thiès espère que son intervention permettra de débloquer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Turquie. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large de soutien et de protection des Sénégalais de la diaspora, en promouvant une meilleure coopération diplomatique et administrative entre le Sénégal et les pays d’accueil.

Kaolack : La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal accueille avec enthousiasme les directives du Ministre de l’Agriculture

Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.

“La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention”, a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.

Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :

15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.

20% des aménagements à partir des eaux souterraines.

20% des semences d’arachides.

20% des semences de riz.

15% des tracteurs.

20% du matériel de culture attelée.

40% du financement destiné au secteur agricole.

“Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques”, a ajouté Mme Mbaye.

Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne “Stand For Her Land” lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.

Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. “Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles”, a souligné Mme Mbaye.

Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. “Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base”, a-t-elle plaidé.

L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.

Interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière au large de Gorée

Une opération aéromaritime coordonnée par l’Armée de l’air et la Marine nationale a conduit à l’interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière. L’embarcation, localisée au sud de l’île de Gorée, transportait notamment 11 femmes et 18 mineurs parmi les passagers.

L’opération, menée avec précision par les forces de sécurité, a permis de prévenir une tentative périlleuse de traversée maritime. La pirogue, qui semblait être en route vers les côtes européennes, a été repérée grâce à une étroite collaboration entre les unités aériennes et navales. La coopération entre les différentes branches des forces armées a été déterminante pour l’issue positive de cette mission.

Les 164 individus à bord, comprenant des femmes et des mineurs, ont été pris en charge par les autorités compétentes. Ils recevront une assistance médicale et psychologique, ainsi que des repas et des vêtements. Des démarches seront entreprises pour déterminer leur provenance exacte et les raisons qui les ont poussés à entreprendre ce voyage dangereux.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’émigration clandestine, soulignant les dangers encourus par les migrants qui tentent de traverser la mer dans des conditions précaires. Elles appellent à une coopération internationale renforcée pour s’attaquer aux causes profondes de l’émigration, notamment la pauvreté et le manque d’opportunités économiques dans les pays d’origine.

Le gouvernement sénégalais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, continue de travailler sur des initiatives visant à offrir des alternatives viables à ses citoyens, afin de dissuader les tentatives d’émigration irrégulière.

Visite conjointe des Ministres Sénégalais et Mauritanien au chantier du Pont de Rosso

Ce vendredi 17 mai 2024, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, et son homologue de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed, ont effectué une visite conjointe sur le chantier de construction du Pont de Rosso. Cette initiative fait suite aux instructions des deux chefs d’États, consécutivement à la visite en Mauritanie de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

Accompagnés de leurs principaux collaborateurs, les deux ministres ont pu constater de visu le niveau d’avancement du chantier, qui a été jugé peu satisfaisant. Cette inspection a permis aux ministres de rencontrer les parties prenantes, d’identifier les contraintes et difficultés rencontrées, et de mieux comprendre les raisons du retard.

En réponse aux problèmes identifiés, les ministres ont donné des instructions claires à l’Unité de Gestion du Projet (UGP). L’Entreprise Poly Changda, responsable des travaux, a été sommée de se mobiliser conformément aux dispositions contractuelles pour achever le pont d’ici juillet 2026. Pour garantir une meilleure gestion du projet, un mécanisme de suivi rapproché sera mis en place. Ce plan d’action, que l’entreprise devra fournir sous quinzaine, vise à corriger l’énorme retard accumulé.

Les ministres ont réaffirmé l’intérêt stratégique et l’importance capitale de ce projet pour les deux nations. Le Pont de Rosso symbolise non seulement l’intégration régionale, mais aussi un lien fort entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays frères au destin commun. Cette infrastructure est cruciale pour améliorer les échanges commerciaux, faciliter la mobilité des populations et générer des impacts socio-économiques positifs importants.

Enfin, les ministres ont exhorté l’administration, l’Unité de Gestion du Projet et la mission de contrôle à renforcer leur engagement et à travailler en étroite collaboration pour assurer une mise en œuvre diligente et sans faille des travaux. Ils ont insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles pour que le projet soit finalisé dans les délais impartis, soulignant que la réussite de ce projet est essentielle pour le développement socio-économique des deux pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à la 24e Édition de la FIARA

Ce samedi 18 mai 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu le plaisir de rencontrer les organisateurs et les exposants de la 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA).

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“La souveraineté alimentaire est une priorité et nous devons investir plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage afin d’améliorer les conditions de vie des populations,” a déclaré le Président Faye. Il a souligné l’importance de ces secteurs comme étant les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire.

Lors de cette visite, le Président Faye a félicité les organisateurs ainsi que les exposants pour les innovations et les progrès remarquables notés cette année. Il a exprimé son admiration pour les efforts déployés afin de promouvoir des pratiques durables et innovantes dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire du pays.

“Ces secteurs sont les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire,” a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de continuer à investir judicieusement pour renforcer ces domaines vitaux. Le Président Faye a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations et à assurer une sécurité alimentaire durable.

Cette édition de la FIARA a mis en lumière de nombreuses innovations et des avancées significatives, témoignant du potentiel immense du Sénégal à atteindre une autosuffisance alimentaire. Les échanges fructueux lors de cette foire ont ouvert de nouvelles perspectives pour le développement des secteurs agricoles et des ressources animales du pays.

Le Général TINE en ronde nocturne pour renforcer la sécurité à Dakar

Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité dans la capitale, le ministre de l’Intérieur, le Général TINE, a mené une ronde nocturne ce jeudi soir. De 22h45 à minuit, il a visité plusieurs zones sensibles et commissariats stratégiques de Dakar et de sa banlieue.

La visite a débuté au commissariat de Grand-Yoff, où le Général TINE a échangé avec les officiers de police sur les défis sécuritaires actuels et les mesures en place pour y faire face. Ensuite, il s’est rendu sur les deux voies de Liberté VI, un secteur souvent marqué par des incidents de sécurité.

Poursuivant son parcours, le ministre de l’Intérieur a pris la direction de la banlieue de Guédiawaye en empruntant la VDN 3. Les zones de Gaddaye, le rond-point Malibu et le rond-point Canada ont également été inspectées pour évaluer la situation sécuritaire et l’efficacité des dispositifs de surveillance.

La ronde s’est conclue par une visite au commissariat central de Guédiawaye, où le Général TINE a rencontré les forces de l’ordre locales. Cette tournée nocturne vise à rassurer la population sur la présence et l’engagement des autorités à assurer leur sécurité, ainsi qu’à identifier les besoins opérationnels des unités sur le terrain.

Le Général TINE a souligné l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour maintenir la paix et la sécurité. Il a également réaffirmé la détermination du ministère de l’Intérieur à améliorer continuellement les infrastructures et les ressources dédiées à la sécurité publique.

Cette initiative s’inscrit dans un ensemble de mesures stratégiques destinées à renforcer la sécurité dans les zones urbaines et périurbaines, en réponse aux préoccupations croissantes des citoyens concernant la criminalité et la sécurité.

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