Bougane réagit à la conférence de Sonko : « Les promesses ne suffisent pas, il faut des actes concrets »

Suite à la conférence tenue par Ousmane Sonko, Bougane Guéye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp, a réagi vivement en appelant à des actions concrètes plutôt qu’à de simples promesses.

Bougane souligne que les Sénégalais attendent toujours des mesures tangibles pour alléger le coût de la vie, créer des emplois pour les jeunes, et revitaliser l’économie. Les préoccupations quotidiennes, telles que la cherté de la vie et la recherche du mouton pour les fêtes, demeurent des priorités pour la population.

Critiquant sévèrement les propos de Sonko envers les journalistes, Bougane a rappelé : « Cette presse t’a tiré des griffes de Macky Sall en mars 2021. Aujourd’hui, tu veux la liquider ? C’est peine perdue. » Il dénonce l’attitude de Sonko envers les médias et insiste sur l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Pour Bougane, les priorités ne résident pas dans les grandes manifestations ou les discours, mais dans des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents des Sénégalais. Il conclut en rappelant la nécessité pour Sonko de se concentrer sur les vrais enjeux : « Reewmi dafa Diomaye, me dit-on, moytoul mou faye ci say loxo. » (Le pays est en crise, on dit qu’il ne faut pas le laisser tomber entre de mauvaises mains.)

Avec ces déclarations, Bougane Guéye Dany met en avant une exigence claire : que les promesses de campagne se transforment rapidement en réalisations palpables, afin de répondre aux attentes pressantes de la population sénégalaise.

Ayib Daffé galvanise la jeunesse : Un appel à la vigilance et à l’engagement

Ayib Daffé, le secrétaire général de Pastef, a pris la parole devant une foule nombreuse réunie à l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar pour représenter le président du parti, Ousmane Sonko.

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Dans son discours vibrant, il a galvanisé l’assistance, mettant en avant l’importance cruciale du PROJET pour le développement du Sénégal. Daffé a souligné le sacrifice et l’engagement de la jeunesse, appelant à une vigilance accrue et à une détermination inébranlable pour faire avancer la vision du parti.

« Le sacrifice que vous avez consenti ne sera pas vain », a-t-il affirmé, insistant sur l’impératif de mobilisation et d’action pour concrétiser les objectifs du PROJET. Il a appelé les jeunes à rester debout et engagés, soulignant que l’avenir du Sénégal dépend de leur détermination et de leur implication.

Cette allocution marque un appel puissant à la mobilisation de la jeunesse en faveur du PROJET, soulignant l’importance cruciale de son rôle dans la réalisation des aspirations du parti et du pays.

Ousmane Sonko promet de révéler le rapport PRODAC : Vers la lumière sur les malversations politiques au Sénégal

Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes, a récemment ravivé le dossier brûlant de l’affaire PRODAC lors d’un discours passionné devant une foule de jeunes rassemblés à l’esplanade du Grand Théâtre. Avec une détermination palpable, Sonko a déclaré détenir désormais le fameux rapport sur les activités du PRODAC qui lui avait valu d’être poursuivi en justice par les autorités en place.

Rappelant les tumultes et les obstacles qu’il a dû affronter, Sonko a dénoncé avec véhémence les manœuvres orchestrées pour étouffer le rapport incriminant un ministre. Il a déploré avoir été victime de diverses formes de répression, allant de l’attaque contre sa personne jusqu’à la corruption de magistrats, dans le but de le réduire au silence et d’étouffer la vérité.

Aujourd’hui, fort de sa persévérance et du soutien de ses partisans, Sonko affirme que la lumière sera faite sur toutes les affaires entachées de corruption et de malversations. Il promet de révéler au grand jour tous les rapports occultés et de traduire en justice ceux qui ont manipulé et dissimulé la vérité au détriment du peuple.

À l’heure où la transparence et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes, Ousmane Sonko se positionne comme un fervent défenseur de la justice et de l’intégrité. Son engagement à rétablir la vérité et à rendre des comptes sur les abus du pouvoir marque un tournant crucial dans le paysage politique sénégalais.

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko annonce des mesures contre le Coût de la vie pour la semaine prochaine

Lors de la conférence politique tenue ce dimanche par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a dévoilé une échéance pour les mesures visant à atténuer le coût de la vie. Il a promis des actions concrètes dès la semaine prochaine, marquant ainsi un engagement ferme pour soulager les Sénégalais face à cette préoccupation majeure.

Dans un discours chargé d’espoir et de détermination, Sonko a souligné l’urgence d’agir contre la vie chère, tout en critiquant ceux qui jugent le gouvernement trop rapidement. « La semaine prochaine, les gens verront ce que nous avons prévu comme mesures contre la vie chère », a-t-il déclaré, appelant à la patience et à la confiance dans la capacité de son administration à répondre aux besoins du peuple.

L’annonce de Sonko survient alors que le Sénégal fait face à des défis économiques croissants, avec une inflation qui pèse sur les ménages et les rendant vulnérables. Les attentes sont donc élevées pour les actions à venir, qui seront scrutées de près par la population.

En reconnaissant les difficultés actuelles, Sonko a réaffirmé son engagement à améliorer la situation et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais. Il a également encouragé les jeunes à rester mobilisés et à contribuer activement à la construction d’un avenir meilleur pour leur pays.

Cette annonce marque une étape importante dans les efforts du gouvernement pour répondre aux préoccupations économiques de la population, tout en renforçant la confiance dans l’administration actuelle et sa capacité à apporter des changements significatifs.

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko appelle à une minute de prière pour les Martyrs Palestiniens

Ce dimanche 9 juin 2024, lors d’une conférence politique majeure organisée sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a demandé une minute de prière en hommage aux martyrs palestiniens.

Cet événement, qui a attiré des milliers de participants venus de tout le pays, a été marqué par un appel poignant à la solidarité internationale envers le peuple palestinien, « victime d’une oppression soutenue par la complicité des grandes puissances mondiales », selon les mots de Sonko.

Devant une audience attentive, Sonko a déclaré : « En tant que citoyens du monde et en tant qu’êtres humains, nous devons nous montrer solidaires de ceux qui souffrent. Aujourd’hui, je vous demande de vous unir à moi pour une minute de prière en hommage à nos frères et sœurs palestiniens qui ont perdu la vie dans leur lutte pour la liberté et la justice. »

Ce geste symbolique a été salué par les participants, soulignant l’importance de la cause palestinienne pour de nombreux Sénégalais. La minute de prière a été un moment de recueillement et de réflexion, mettant en lumière l’engagement du Sénégal en faveur des droits de l’homme et de la justice internationale.

Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour appeler à une action concrète en soutien à la Palestine. « Nous ne devons pas seulement prier, mais aussi agir. Il est de notre devoir de dénoncer l’injustice et de soutenir les efforts pour mettre fin à l’oppression. Le Sénégal doit continuer à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et des droits de l’homme partout dans le monde », a-t-il affirmé.

Cette conférence, initialement axée sur l’implication de la jeunesse dans le projet de changement systémique au Sénégal, a ainsi pris une dimension internationale avec cet appel à la solidarité. En demandant une minute de prière pour les martyrs palestiniens, Ousmane Sonko a rappelé l’importance de la compassion et de la solidarité dans la lutte contre l’injustice, quelle que soit la distance géographique.

La Jeunesse Patriotique du Sénégal s’engage à soutenir le projet de Pastef jusqu’à l’accomplissement des objectifs

Le 9 juin 2024, la jeunesse patriotique du Sénégal s’est rassemblée pour une conférence organisée par Pastef – Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. L’événement visait à discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique du parti.

En attendant l’intervention du président de Pastef, Ousmane Sonko, qui doit s’exprimer sur « l’apport de la jeunesse dans le projet », c’est Ngagne Demba Touré, président de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a pris la parole.

« C’est un grand rendez-vous auquel nous assistons ce dimanche. Quelle est la contribution des jeunes dans le projet de Pastef ? Ces jeunes de la JPS, depuis 2017, ont commencé à montrer le chemin vers la victoire. En mars 2021, Ousmane Sonko avait soutenu que le lien avec la jeunesse doit être maintenu et à vue. Ce lien particulier a deux volets : des droits et des obligations », a déclaré Ngagne Demba Touré, soulignant l’importance de la jeunesse dans le mouvement.

Il a insisté sur la nécessité d’un changement systémique et définitif : « Nous avons besoin d’une jeunesse formée, instruite et qui peut, en conséquence, servir son pays. Toutefois, il nous faut accomplir notre devoir et protéger ce projet que le président Ousmane Sonko nous a proposé. »

Ngagne Demba Touré a conclu en affirmant l’engagement continu de la jeunesse à soutenir le parti : « Cette force populaire continuera à accompagner ce régime jusqu’à l’atteinte des objectifs. »

Cette conférence a réaffirmé l’importance de la jeunesse dans le projet de Pastef et a renforcé la détermination des jeunes à protéger et à promouvoir les idéaux du parti.

Ousmane Sonko accuse les Médias Sénégalais de Fraude Fiscale

Lors de la conférence politique organisée ce dimanche par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), le Premier ministre Ousmane Sonko a vivement critiqué la gestion fiscale dans le secteur de la presse sénégalaise. S’exprimant devant une foule attentive, il a accusé certains médias de détourner des fonds publics, appelant à une plus grande transparence et responsabilité.

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Le Premier ministre a pointé du doigt une pratique qu’il considère comme frauduleuse et répandue dans le secteur. « Chaque jour, tu mets à la une dans tes médias qu’untel a détourné, qu’un autre a volé ou qu’on a épinglé une autre personne. À chaque fin du mois, ils déduisent des salaires un montant pour les mettre dans les caisses de l’État. Et cet argent des impôts, ils le mettent dans leur poche. Ça, c’est des détournements de deniers publics », a-t-il affirmé sous un torrent d’acclamations.

Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de punir ces actes, rappelant les dispositions du Code général des impôts qui prévoient des sanctions sévères pour de tels manquements. « Le Code général des impôts dit que l’on doit les poursuivre pénalement », a-t-il ajouté, soulignant que la loi doit s’appliquer sans distinction ni favoritisme.

Au-delà des accusations de détournement, le Premier ministre a dénoncé une culture de l’impunité au sein de certains médias. « Il y a des moins que rien qui assument leur vol et veulent que personne ne parle et qu’on leur pardonne tout. Ça doit cesser ! » a-t-il martelé.

Cette prise de position ferme du Premier ministre reflète son engagement pour la transparence et la justice fiscale au Sénégal. Son discours a résonné auprès des jeunes patriotes présents, renforçant leur détermination à soutenir les réformes proposées par leur leader.

Mauritanie-Sénégal : Les Lions mènent 1-0 à la pause à Nouakchott

Le Sénégal a pris l’avantage sur la Mauritanie lors de la première mi-temps de leur match à Nouakchott, menant 1-0 à la pause.

C’est Habib Diallo qui a marqué l’unique but jusqu’à présent, trouvant le fond des filets à la 27e minute de jeu.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 pour la poule B.

Les Lions du Sénégal, sous la direction de leur sélectionneur Aliou Cissé, ont montré une bonne performance en première mi-temps et espèrent conserver leur avance pour remporter ce match crucial.

Les supporters sénégalais attendent avec impatience la seconde mi-temps, espérant voir leur équipe continuer sur cette lancée et sécuriser une victoire importante.

Système de Jeu : Aliou Cissé répond aux critiques de Sadio Mané

Après le match nul contre la République démocratique du Congo (RDC) jeudi dernier, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a fait face à de nombreuses critiques concernant son système de jeu. Parmi les voix critiques se trouvait celle de l’attaquant vedette, Sadio Mané.

Lors de la conférence de presse de veille de match contre la Mauritanie, Aliou Cissé a répondu à ces critiques, notamment celles de Sadio Mané :

« Le changement de système ? Ce n’est pas le moment d’en parler. Pour le moment, nous sommes concentrés sur le match de demain. Nous sommes focus et déterminés. Le plus important, c’est de gagner le match de demain. Sadio, c’est mon jeune frère, il n’y a aucun souci », a déclaré le technicien sénégalais.

Cette déclaration intervient alors que le Sénégal se prépare à affronter la Mauritanie ce dimanche à partir de 18 heures à Nouakchott, pour le compte de la quatrième journée de la poule B des éliminatoires du mondial 2026.

Le match contre la RDC a laissé des questions sur la stratégie de l’équipe, mais Aliou Cissé a préféré reporter toute discussion sur le changement de système jusqu’après la rencontre cruciale contre la Mauritanie. Le sélectionneur semble déterminé à garder l’équipe concentrée et unie, malgré les critiques internes et externes.

Les fans des Lions de la Teranga espèrent que cette unité et cette concentration se traduiront par une performance victorieuse sur le terrain. La réaction d’Aliou Cissé montre sa volonté de maintenir un environnement positif et de se concentrer sur les objectifs à court terme, en vue de garantir la qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Les prochains jours seront décisifs pour l’équipe sénégalaise, et les supporters attendent avec impatience de voir comment les Lions vont répondre sur le terrain.

Arrestations à Mbacké : Le Président du Conseil Communal de la Jeunesse et cinq autres déférés ce lundi

Un collectif de résidents de Mbacké a organisé un sit-in vendredi dernier dans le quartier Escale pour réclamer le déguerpissement d’une station-service en vue de la construction d’un rond-point. Malgré l’interdiction du préfet Khadim Hann, certains jeunes ont persisté à tenir ce rassemblement sur la voie publique.

En réponse, les forces de l’ordre du commissariat urbain de Mbacké ont procédé à l’arrestation de six personnes, dont le président du Conseil communal de la jeunesse (C.C.J.), Serigne May Seck, le conseiller municipal Ibrahima Diop, ainsi qu’Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw et Mor Cissé. Selon des sources de Seneweb, ces individus ont passé la nuit dans les locaux du commissariat urbain de Mbacké.

Les agents du commissaire Alioune Fall ont également réussi à disperser la foule qui s’était rassemblée sur la voie publique.

Interrogés ce samedi, les six mis en cause ont tous admis avoir tenté de manifester pour exiger la création d’un rond-point sur le site de la station-service située au cœur de la ville. Cependant, Ibrahima Diop, Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw, et Mor Cissé ont affirmé devant les enquêteurs qu’ils n’avaient pas été informés par Serigne May Seck de l’interdiction du sit-in.

Serigne May Seck, qui avait déposé la demande d’autorisation auprès de la préfecture, a déclaré aux policiers qu’il n’avait pas eu le temps de communiquer la décision du préfet à tous ses camarades.

À l’issue de leur interrogatoire, ces jeunes ont été placés en garde à vue sur instruction du délégué du Procureur près le Tribunal d’Instance de Mbacké. Ils sont poursuivis pour organisation et participation à une manifestation interdite, selon des sources de Seneweb.

Serigne May Seck et les autres prévenus seront déférés au Parquet lundi prochain, sauf changement de dernière minute.

SON MARIAGE DEVANT ÊTRE CÉLÉBRÉ AUJOURD’HUI : Fatou découvre que son mari est un homosexuel « passif »

Le jour tant attendu pour Fatou – nom d’emprunt -, un jour qui aurait dû être rempli de joie et de célébration, a pris un tournant inattendu et déchirant. Alors qu’elle se préparait à s’unir à son fiancé, Ibou – nom d’emprunt -, aujourd’hui, samedi 8 juin, elle a fait une découverte bouleversante : Ibou est homosexuel !
Cette révélation a frappé Fatou comme un coup de tonnerre. Deux jours seulement avant leur mariage, elle a appris que l’homme avec lequel elle pensait partager sa vie avait caché une vérité fondamentale sur un pan de sa vie.
La trentaine, élancée du haut de ses 1,80m, Fatou est une belle nymphe avec un teint d’un noir flamboyant et une taille de guêpe. Elle a tout pour faire tomber tout homme bien constitué. Quant à Ibou, qui s’approche dangereusement de la cinquante, il a également de nombreux atouts pour séduire : richesse, beauté, élégance et éloquence. Fatou et Ibou, ce couple féérique qui pouvait faire rêver les romantiques et rendre jaloux les aigris, a pourtant dû se séparer de manière brusque et brutal. Jeudi dernier, dans la soirée, Ibou a fait venir chez lui le concessionnaire qui devait lui vendre voiture une BMW X5 de l’année 2022 à cinquante (50) millions F CFA pour lui remettre son chèque. Le véhicule devait lui être livré le lendemain, vendredi, lors de la cérémonie de « Henné Time » de Fatou. Cette magnifique bagnole devait faire partie des nombreux cadeaux de mariage de Fatou à qui, il avait déjà remis la rondelette somme de vingt (20) millions de francs CFA en guise de dot. Malheureusement, la vente ne sera jamais conclue. En effet, après avoir présenté le vendeur à sa fiancée, présente dans l’appartement, Ibou a donné son téléphone à sa future femme pour qu’elle voit la luxueuse caisse qu’il compte lui offrir. Pendant qu’elle regardait les photos, toute émue et contente, un message est tombé. À sa plus grande surprise et horreur, c’était un homme qui s’adressait à son futur époux en ces termes : « takal kula neex waye maay yag di jutal sa ndye ». Une phrase salace qui signifie : « Épouse qui tu veux mais c’est moi qui vais continuer à te sodmiser ». À la lecture de ce message, Fatou a lancé contre le mur l’iphone 15 avec des cris de détresse, témoignant l’état de panique dans lequel elle était. « Tu me répugnes ! Je ne peux plus te voir en peinture, même dans l’au-delà ! Ndekete goór djiguen bu nangam taàn sa nd*y nga », criait-elle en frappant Ibou de toutes ses forces.
Ce dernier n’a même pas tenté de nier les faits. Il s’est contenté de réclamer son argent à Fatou vu que le projet de mariage est tombé à l’eau. « Rends-moi les 20 millions que je t’ai filé étant donné que tu ne veux plus te marier avec moi », dit-il, dans tous ses états. Ce à quoi Fatou a rétorqué qu’elle ne va absolument rien lui restituer.
Le mariage, souvent considéré comme l’un des événements les plus importants de la vie, repose sur la confiance, la compréhension et l’engagement mutuel. Pour Fatou, cette découverte remet en question tout ce en quoi elle croyait et toute l’avenir qu’elle envisageait avec Ibou. C’est pourquoi, c’est sur ces notes de trahison et de confusion que Fatou a finalement mis à terme sa relation avec Ibou.

La Dakaroise

Ndiorol, un Village Oublié : Le cri de détresse d’une communauté en quête de justice

Au cœur des terres sénégalaises, dans la région de Kaffrine, se niche le village de Ndiorol, où les habitants vivent dans l’ombre de la négligence et de l’abandon. Loin des lumières des grandes villes, cette communauté rurale lutte quotidiennement contre les difficultés croissantes en matière d’infrastructures et de services essentiels, principalement dans les domaines de la santé et de l’éducation.

Le manque criant d’infrastructures sanitaires constitue l’une des préoccupations majeures de la population de Ndiorol. Avec l’absence d’un centre de santé dans le village lui-même, les habitants sont contraints de parcourir de longues distances, souvent jusqu’à 5 kilomètres, pour accéder à des soins médicaux de base. Ce voyage, déjà pénible en soi, devient encore plus difficile en cas d’urgence nécessitant une évacuation, où les habitants doivent se résigner à emprunter des charrettes ou des motos-jakarta sur des chemins accidentés et impraticables.
La situation est d’autant plus alarmante lorsque l’on considère l’absence d’une école élémentaire publique dans le village. Les enfants de Ndiorol sont ainsi privés d’une éducation de base de qualité, les obligeant à faire de longs trajets pour accéder à des établissements scolaires, souvent éloignés et peu adaptés à leurs besoins.
Face à ces défis quotidiens, Kéba Mbaye, le chef du village de Ndiorol, ne cache pas sa frustration. Il dénonce l’inaction des autorités et appelle à une intervention urgente pour remédier à la situation. La réhabilitation du tronçon routier reliant Ndiorol à Touba Saloum via Makha Sacoumba est une priorité absolue, surtout pendant la saison des pluies où le chemin devient souvent impraticable. De même, l’établissement d’une structure sanitaire dans le village est indispensable pour garantir l’accès aux soins de santé de base pour tous les habitants.
Dans leur quête de justice et de dignité, les habitants de Ndiorol se tournent vers les autorités pour obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. Ils interrogent également le système politique local, se demandant si la région de Kaffrine est représentée par un député à l’Assemblée Nationale, espérant ainsi une représentation efficace de leurs intérêts au plus haut niveau.Malgré les défis et les obstacles, la communauté de Ndiorol reste unie dans sa détermination à faire entendre sa voix et à lutter pour un avenir meilleur pour tous ses membres. En attendant que leurs appels soient entendus et que des mesures concrètes soient prises, ils continueront à se battre pour leurs droits fondamentaux et pour une vie meilleure dans leur village oublié.



Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Ziguinchor : Le ministre de l’enseignement et de recherche promet la résolution de problèmes de l’université Assane Seck de Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Abdourahmane Diouf, accompagné d’une délégation, a effectué une visite de travail à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Cette visite avait pour objectif de constater l’état d’avancement des chantiers en cours dans cette institution universitaire et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.

Lors de cette visite, le Ministre a tenu à rassurer la communauté universitaire en annonçant un programme d’urgence pour résoudre les difficultés auxquelles est confrontée l’université. Il a souligné l’importance de terminer rapidement les chantiers en cours afin d’améliorer les conditions de travail des étudiants et du personnel enseignant et administratif.

Parmi les principaux problèmes identifiés, le Ministre a mentionné le manque de pavillons universitaires et de lits pour les étudiants. Pour remédier à cette situation, il a assuré que le chantier des mille lits en construction serait achevé dans les deux prochains mois. Cette mesure permettra de libérer l’espace occupé par les étudiantes dans un bâtiment vétuste en attente de réhabilitation.

Par ailleurs, des solutions provisoires seront mises en place pour pallier certains problèmes immédiats, tels que le manque de place au restaurant universitaire. Le Ministre a promis d’apporter un soutien financier pour la construction de nouveaux abris temporaires et pour l’achèvement des chantiers de salles de classe et de laboratoires.

En conclusion, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes urgents et assurer le bon fonctionnement de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Ces actions visent à garantir un environnement d’étude et de recherche optimal pour les étudiants et à renforcer le développement de l’enseignement supérieur au Sénégal.

AS- Le Dakarois Ziguinchor

RENVOYÉ PAR LA DIRECTRICE GÉNÉRALE De la SEMIG : L’ancien DAF réclame à Fatou Niang Ba ses droits de licenciement

L’ex-Directeur Administratif et Financier (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG), licencié par la Directrice Générale Fatou Niang Ba, réclame le versement de ses indemnités de licenciement, affirmant que son départ juste avant la présidentielle était motivé par des considérations « politiques », liées à son départ de l’Alliance Pour la République (APR) pour créer son propre mouvement politique. Des collègues ont corroboré ses dires et ont également dénoncé d’autres injustices présumées.

L’ex-Directeur de l’Administration et des Finances (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG) limogé par l’actuelle Directrice générale (DG), Fatou Niang Ba, exige le paiement de ses droits de licenciement. A.R.L. reproche à Mme Ba de l’avoir renvoyé dans la période précédent le scrution présidentiel pour des raisons « politiques », selon lui. En effet, jure-t-il, Mme Ba a eu une haine viscérale contre lui quand quelqu’un lui a révélé qu’il ne porte plus allégeance à l’Alliance Pour la République (APR) qu’il a quittée pour mettre sur pied son propre mouvement politique.
D’autres agents de la SEMIG qui ont tenu à garder l’anonymat, ont confirmé ses allégations et ont saisi l’occasion pour, d’autre part, dénoncer le licenciement des techniciens de surface pro-Pastef, l’arrêt de l’assurance-maladie (IPM) du personnel et le recrutement massif de vingt-huit (28) agents en Contrats à Durée Interminée et Déterminée – CDI et CDD – entre le 1er novembre 2023 et le 1er mars 2024.

RÉGULARISATION DES CONTRATS DES AGENTS SOUS L’ÈRE DU DG MBAYE
En juillet, au-delà de ses fonctions de DAF, la direction a également confié à A.R.L les Ressources humaines. « En faisant la revue des contrats, je me suis rendu compte que les contrats de certains agents comme le comptable n’ont pas été déposés à l’Inspection générale du travail pour les besoins de l’enregistrement. Je m’en suis donc chargé au mois de juillet 2023. À ce moment-là, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye était le Directeur général. Au courant de ce même mois, l’inspection nous a renvoyé le dossier pour des corrections dans la catégorie professionnelle. Je l’ai corrigé et renvoyé dans le même mois. », affirme-t-il, précisant que c’est donc normal que Fatou Niang Ba ne puisse pas y apposer sa signature à cette période, comme elle le réclamait, vu qu’elle n’était pas encore DG.

L’ancien DAF explique que les autres dossiers sur lesquels sa supérieure hiérarchique l’avait interpellé, sont ceux des agents I.B et N.S. – c’est le même cas que celui expliqué plus haut -. « Leurs CDI avaient été signés en août 2023 par le DG monsieur Mbaye. Leurs dossiers avaient été transmis à l’Inpection générale du travail une première fois avant d’être renvoyés pour la catégorisation professionnelle. C’est ainsi que nous avons procédé à la correction et les avons renvoyés au courant du mois d’août de la même année. Mais, l’inspecteur qui devait les signer était parti en congés pour revenir en septembre. », précise le sieur A.R.L. qui signifie qu’à ces dates, Mme Ba n’était pas encore en fonction. L’ancien DAF souligne, par ailleurs, qu’une de ses collègues, une dénommée, N. S. devaient également bénéficier d’un contrat mais son dossier souffrait de pièces manquantes. La concernée n’a amené ces documents qu’après le 22 août. C’est pourquoi son contrat n’a pas été régularisé par l’inspection.

ÉVACUATION DES AFFAIRES COURANTES PAR M. MBAYE
D’après l’ex-DAF, Fatou Niang Ba a été nommée DG de la SEMIG par un décret sorti le 30 août 2023 ; mais, elle a pris fonction le 15 août 2023. À l’en croire, durant ce temps, c’est le DG sortant qui était chargé d’ évacuer les dossiers courants jusqu’à sa prise de service. « C’est pourquoi, le 03 septembre, concernant les contrats des susnommés I.B. et N. S., que l’inspection nous avait renvoyés, nous les avions acheminés une nouvelle fois pour que l’inspection puisse procéder à leur enregistrement. Comme il s’agissait de l’évacuation des affaires courantes, j’ai également pris les autres contrats non encore enregistrés pour les joindre au dossier. Ce qui porte le nombre de contrats envoyés à l’inspection à quatre (4) », témoigne A.R.L. Selon le DAF, Mme Ba lui a donc reproché d’avoir envoyé ce courrier le 03 septembre sans sa validation. Alors, il lui a fait savoir qu’il ne s’agit pas de nouvelles corrections et que ces dossiers datent de l’ère Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, l’ex-DG. Après sa prise de fonction le 15 septembre, le DAF atteste qu’il a eu une séance de travail avec la nouvelle DG au cours de laquelle, il lui a expliqué une nouvelle fois la situation. C’est ainsi que Mme Ba, d’après lui, lui a confié qu’elle vient de comprendre la situation ; disant qu’au début, elle croyait que les contrats avaient été antidatés. Toujours selon le DAF, il a rétorqué que si c’était le cas, ces agents n’auraient jamais reçu leurs salaires au mois d’août.

Par la suite, à en croire le DAF, parmi ces quatre (4) contrats cités plus hauts, seuls deux (2) ont pu être enregistrés. Pour les deux (2) autres, les observations envoyées par l’inspection n’ont pas trouvé le DAF en poste ; c’est pourquoi elles ont été remises à Mme Ba. A.R.L. explique que c’est à cet effet que les deux contrats qui restaient avaient été envoyés à l’inspection sur demande de Mme Ba par un autre agent vu qu’il avait déjà été renvoyé.

Il souligne que, c’est pourquoi, deux jours après son dépôt de demande de congés en février 2024, juste avant la Présidentielle 2024, il a été surpris par la lettre de licenciement servie par Mme Ba.

VERSION DE FATOU NIANG BA
Contactée par la rédaction du Dakarois Quotidien, l’actuelle Directrice générale de la SEMIG assure que l’ex DAF, A.R.L. n’a pas été licencié pour les faits énoncés. Selon Fatou Niang Ba, le Directeur Administratif et Financier (DAF) a été licencié pour des fautes graves sur lesquelles elle n’a pas envie de se prononcer. Ce, avant la Présidentielle de 2024. La Directrice Générale de la SEMIG a affirmé, en outre, que le monsieur avait même reconnu les accusations portées contre lui. Madame Ba a, ensuite, menacé de déposer plainte contre le DAF vu les accusations qu’il porte sur elle.

En attendant, celui qui a enclenché une action en justice est bien A.R.L. Il déclare que, pour le moment, il ne veut pas parler de licenciement abusif ; mais, il réclame ses dix (10) millions F CFA de droits de licenciement. En outre, après l’avoir renvoyé, dit-il, Mme Ba ne lui a pas remis son attestation de travail. Selon l’ex DAF, ces dans ces entrefaites que, se sentant acculée, Fatou Niang Ba a pris l’engagement de le réintégrer au sein de la SEMIG, avançant que c’est la raison pour laquelle elle ne lui a pas encore payé ses droits. D’après A.R.L., Mme Ba en a même discuté avec le PCA (Président du conseil d’administration) et a dit attendre la tenue du conseil d’administration. Selon A.R.L., jusque-là rien n’a été fait ; c’est pourquoi il a demandé à son avocat de servir une lettre de mise en demeure en Mme Ba. Par ailleurs, il a annoncé qu’une citation directe a été remise à la concernée pour une convocation des deux parties le mardi 03 juin dernier. Cependant, Mme Ba n’a pas déféré à cette convocation. Le tribunal a, dès lors, procédé à un renvoi pour le 04 juin. Sur demande des avocats de Mme Ba, l’affaire a été de nouveau renvoyée.

La Dakaroise / Le Dakarois

Kaolack : « Un financement pour la restauration et la récupération des terres salées et dégradées ».Atteste le président du conseil départemental.

‘’Nous avons reçu l’avis favorable d’un partenaire pour financer les études relatives à la restauration des  terres salées et dégradées de Kaolack.
Ces terres salées ou dégradées, a-t-il précisé, couvrent une superficie de vingt-sept mille hectares » Il s’est prononcé lors de la journée mondiale de l’environnement édition 2024. 
Ensemble, nous allons lancer des projets de reboisement, des campagnes de sensibilisation sur les techniques agricoles durables et des initiatives pour améliorer la gestion des ressources en eau , a t-il ajouté. Le député a aussi appelé les Sénégalais à adopter des pratiques agricoles durables pour un écosystème productif.
« Nous devons transformer nos terres dégradées en écosystèmes productifs et résilients capables de supporter la vie humaine et la biodiversité. Pour cela, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables. Nous devons promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, restaurer les paysages dégradés à travers des initiatives allant dans le sens de promouvoir la fôrestation et l’agroforesterie”, a plaidé M. Benjelloum.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Discours d’ouverture du MEN.

Ce jeudi, lors de la revue sectorielle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation/formation PAQUET-EF, le ministre de l’Éducation nationale a présenté des observations positives sur les tendances éducatives régionales. Il a, par ailleurs, relevé des obstacles persistants, surtout dans l’accès équitable à l’éducation. Moustapha Mamba Guirassy a, parallèlement réaffirmé l’urgence d’une éducation d’adopter la transformation systémique du secteur pour l’idéal de société attendue au Sénégal.

LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr Babacar DIOP annonce le prochain changement de nom de la place de France

Le maire de Thiès, Dr. Babacar Diop, a exprimé sa grande satisfaction lors du lancement des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet ambitieux vise à transformer cet espace emblématique en un jardin public moderne et convivial, répondant aux besoins des Thiessois.

« Nous nous rassemblons aujourd’hui pour marquer le début des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet est le fruit d’une vision commune et d’une volonté collective de faire de notre ville un modèle de modernité et de convivialité, » a déclaré le maire.

Située au cœur de Thiès, la Place de France deviendra un espace vert magnifiquement aménagé, intégrant des allées piétonnes, des aires de jeux pour enfants, des zones de repos ombragées, du mobilier urbain, un monument sculpture, un monument aux morts, et un jet d’eau. Ces infrastructures feront de cet espace un lieu idéal pour la détente et les rencontres en famille ou entre amis.

Ce projet représente un investissement de 325 millions de F CFA, entièrement financé par la mairie de Thiès. Les travaux, débutant en juin, sont prévus pour s’achever en décembre. « Cet investissement symbolise l’engagement du Conseil de Ville à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et à créer des espaces publics de haute qualité accessibles à tous, » a souligné Dr. Diop.

Le maire a insisté sur le caractère inclusif du projet : « Ce jardin se veut être un espace démocratique où chaque citoyen, sans distinction, pourra venir et se sentir chez lui. L’accès y sera gratuit, afin que tous puissent bénéficier de cet environnement revitalisé. » Il a également mis fin aux contrats de concession des espaces publics à des promoteurs privés pour assurer une utilisation non commerciale de ces lieux.
Le projet a été conçu en concertation avec les habitants de Thiès. Le maire a remercié les équipes municipales, techniques, les architectes paysagistes, les urbanistes, et tous ceux qui ont contribué à la conception et à la réalisation de ce projet.

« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, cette infrastructure apportera un visage nouveau à notre ville, une ville plus belle et plus verte, » a-t-il affirmé, manifestant sa fierté et son amour pour Thiès.
Dr. Babacar Diop a annoncé un changement de nom pour la Place de France, souhaitant lui attribuer le nom d’un illustre citoyen de Thiès. « Vos idées montrent à quel point cet endroit occupe une place particulière dans le cœur des Thiessois. Ce débat est essentiel car il montre que nous voulons ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, » a-t-il ajouté, encourageant la participation des habitants à cette réflexion collective.

Par ailleurs, le maire a révélé avoir eu une séance de travail avec des investisseurs sur le projet « Cœur de ville », un vaste chantier urbain qui inclura la Place Agora et la Promenade des Thiessois. Ce projet vise à créer un pôle de vie et de rencontres, tout en étant économique pour les habitants.

Il a aussi annoncé le lancement prochain de la troisième phase de modernisation de l’éclairage public, passant au LED plus écologique et économique, pour un coût de 300 millions de F CFA. Enfin, le maire a exhorté les Volontaires de la Ville de Thiès pour la Surveillance urbaine à veiller à la préservation des infrastructures urbaines.

En conclusion, Dr. Babacar Diop a exprimé son rêve de voir Thiès briller tant au Sénégal qu’à l’international, grâce à des infrastructures modernes et une gestion inclusive et participative des espaces publics.


LEDAKAROIS

Me Bamba Cissé : La présence du PR au conseil supérieur de la magistrature n’est pas Politique

Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, l’avocat Me Bamba Cissé a exprimé son point de vue sur la question de la présence du chef de l’État au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), un sujet qui a récemment suscité de vives discussions lors des assises pour la réforme et la modernisation de la justice.

Selon Me Bamba Cissé, en compagnie de son confrère du barreau de Paris, Juan Branco, il est essentiel de respecter les principes fondamentaux concernant la présence du chef de l’État au CSM. Il souligne que cette présence est établie dans l’organigramme et s’inscrit dans la normalité institutionnelle.

Pour Me Bamba Cissé, il est crucial de ne pas laisser les interprétations erronées des textes prévaloir. Il estime que la présence du chef de l’État au CSM n’a pas de caractère politique et vise également à éviter un éventuel « gouvernement des juges ».

L’avocat affirme que ce serait une grave erreur de retirer le président du conseil supérieur de la magistrature. Il exprime sa confiance en la personne du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un technocrate, loin de toute politisation du CSM.

« Connaissant le président de la République, je suis convaincu qu’il ne va pas politiser le CSM », déclare Me Bamba Cissé. « Il est dans les rails, c’est un technocrate. Et je le connais bien », ajoute-t-il.

Cette intervention de Me Bamba Cissé apporte un éclairage important sur un débat crucial concernant la gouvernance judiciaire et soulève des questions importantes sur l’indépendance de la magistrature.

Pastef-les Patriotes : Le Secrétariat Général rappelle à l’ordre les instances du Parti

Le secrétariat général de Pastef-les patriotes a récemment publié un communiqué important visant à rappeler à ses membres l’importance de respecter les structures officielles du parti.

Seuls les mouvements nationaux suivants sont autorisés et reconnus par le parti : JPS, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap et Monaph. Le secrétariat a souligné que toute création de nouveaux mouvements doit être validée par le Bureau politique national ou doit provenir d’une demande des adhérents souhaitant s’y retrouver, conformément à l’article 21 des statuts du parti.

Le communiqué met en garde contre la création ou l’animation de structures politiques parallèles aux instances officielles prévues par les articles 8 et 13 des statuts, telles que les cellules, sections, coordinations et mouvements nationaux. Ces pratiques sont strictement interdites.

Toute violation de ces dispositions entraînera des sanctions conformément à l’article 6 des statuts du parti. Cet article stipule que l’adhésion à une autre formation politique entraîne la perte de la qualité de membre du parti.

Le secrétariat général a invité les militants de Pastef-les patriotes à se conformer à la discipline du parti en menant leurs activités au sein des structures de base et nationales. Il a insisté sur le fait que les dirigeants de ces structures doivent assurer un fonctionnement démocratique et promouvoir la liberté d’expression des membres, conformément aux statuts et aux règles de bonne gouvernance associative.

En conclusion, le secrétariat général de Pastef-les patriotes réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la cohésion au sein du parti, en insistant sur le respect des règles et statuts établis. Cette initiative vise à renforcer la structure organisationnelle du parti et à garantir une gouvernance transparente et efficace.

Outrage à Magistrat : Alassane Bou Sonko libéré après s’être excusé

Alassane Fall, connu sous le pseudonyme « Alassane bou Sonko, » a été libéré ce jeudi par le procureur, après avoir présenté ses excuses pour des propos outrageants à l’égard du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Me Cheikh Khouraichy Ba, son avocat, a annoncé cette libération, soulignant qu’Alassane Fall devrait néanmoins accepter un suivi psychologique.

Alassane Fall, membre du Pastef, avait menacé dans une vidéo publiée sur TikTok d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Ses accusations et menaces avaient conduit le procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire et à ordonner son arrestation par le commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant sa libération grâce à la loi d’amnistie. Sa libération marque la fin de ce qu’il a décrit comme un « calvaire, » et il a exprimé des regrets sincères pour ses propos, ce qui a contribué à sa remise en liberté.

L’affaire d’Alassane Fall souligne les tensions autour des questions de justice et de liberté d’expression au Sénégal. Son cas met également en lumière les conséquences potentielles des outrages envers les magistrats et l’importance de l’excuse et du suivi psychologique dans le processus de réhabilitation.

La libération d’Alassane Fall après ses excuses pourrait servir de leçon sur l’importance de respecter les institutions judiciaires tout en naviguant les limites de la liberté d’expression.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Face aux défis la société civile fait appel au « JUBANTI « 

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été l’occasion pour la Société civile de prôner l’application du Jubanti à tous les secteurs.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Cheikh Camara (UAL) liste les Couacs du secteurs.

Ce jeudi, la 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF a été tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Lors de cette réunion, Cheikh Camara a examiné les défis rencontrés dans le secteur éducatif, en présence des principaux acteurs tels que le ministère de l’Éducation nationale, les parents d’élèves, les syndicalistes et les représentants de la société civile.

Collectif des victimes réclame l’extradition de l’ancien président Macky Sall

Le jeudi 6 juin 2024, le Collectif des victimes du régime de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a tenu une conférence de presse pour exiger l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien chef de l’État. Ce collectif, composé de familles de victimes et de membres de la société civile, accuse Macky Sall d’avoir orchestré des vagues de répression brutales, caractérisées par des arrestations massives, des disparitions et des morts violentes.

Boubacar Sèye, président du collectif, a dénoncé l’utilisation de milices armées, soutenues par des éléments des forces de l’ordre, pour réprimer les manifestations, une pratique qualifiée d’inédite dans l’histoire du Sénégal. Selon eux, le bilan humain des dernières années du mandat de Macky Sall est désastreux, avec environ soixante décès et la disparition inexpliquée de deux militaires.

Les membres du collectif appellent à ce que Macky Sall soit tenu responsable de ses actes, tant sur le plan des crimes économiques que des violations des droits de l’homme. Ils affirment que l’impunité ne peut plus être tolérée et insistent sur le fait que la vie de chaque individu doit être respectée.

Malgré une loi d’amnistie promulguée par Macky Sall avant son départ, le collectif exige que l’ancien président réponde de ses actes devant une justice équitable, afin de servir d’exemple pour les générations futures.

Le Collectif des victimes du régime de Macky Sall espère mobiliser les Sénégalais autour de cette cause pour obtenir justice. À cet égard, il demande au roi Mohammed VI du Maroc d’extrader l’ancien président de l’Alliance pour la République (APR) et invite le président français Emmanuel Macron à ne pas intervenir dans cette affaire qui relève, selon eux, d’un combat interne au Sénégal.

Système éducatif : Les préoccupations de Moustapha Guirassy

Moustapha Guirassy, récemment nommé à la tête du département de l’éducation, a déjà identifié plusieurs points de préoccupation dans le système éducatif sénégalais. Lors de la 11ème revue sectorielle du secteur de l’éducation, il a souligné ces défis et proposé des pistes pour y remédier.

Tout d’abord, Guirassy a salué l’engagement des partenaires, qu’ils soient des partenaires techniques et financiers, des syndicats d’enseignants ou des représentants de la société civile. Cependant, il a exprimé sa préoccupation quant à l’efficacité et à la rationalisation des efforts. Il estime qu’il y a trop de pertes de temps et d’énergie dans les multiples revues, concertations et assises, dont les conclusions finissent souvent par être négligées.

Pour améliorer cette situation, le ministre s’engage à instaurer des cadres de concertation plus réguliers, afin d’intégrer davantage les différents acteurs du secteur dans le processus de prise de décision et d’action.

Un autre défi majeur identifié par Guirassy est la réticence aux changements et aux réformes. Il constate que les ressources et les politiques ne parviennent pas toujours aux élèves, soit par manque d’ambition, soit en raison d’intérêts particuliers qui profitent du statu quo. Il déplore également le manque de mise à l’échelle des initiatives réussies, qui restent souvent à un stade pilote.

Le ministre souligne également l’importance de l’inclusion dans le système éducatif. Il est alarmé par le manque d’écoles publiques adaptées aux malentendants, ainsi que par d’autres lacunes dans l’accessibilité pour les élèves en situation de handicap. Il souhaite que les revues sectorielles soient élargies à d’autres ministères pour une approche plus holistique des défis, notamment en matière d’infrastructures et de services de base comme l’eau et l’état civil.

Enfin, concernant le numérique, Guirassy estime que c’est un outil précieux mais qu’il ne peut pas résoudre tous les problèmes à lui seul. Il insiste sur la nécessité d’une organisation efficace et d’une méthodologie solide pour tirer pleinement parti des avantages de la digitalisation dans l’éducation.

En résumé, Moustapha Guirassy met en lumière plusieurs défis importants dans le système éducatif sénégalais et propose une approche inclusive et concertée pour les surmonter.

Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

Primature : L’Assemblée Nationale boude l’invitation de Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment créé une commission ad hoc pour le contrôle et la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) à Dakar. Cette commission, formée par un arrêté pris le 13 mai dernier, prévoit la participation de trois députés de l’Assemblée nationale. Cependant, lors de la première réunion de la commission, tenue le 30 mai, aucun parlementaire n’était présent.

Selon les informations rapportées par Les Échos ce jeudi 6 juin, le bureau de l’Assemblée nationale a jugé inopportune sa participation à ces travaux et a décidé de décliner l’invitation du Premier ministre. Les parlementaires concernés ont salué l’initiative de l’exécutif, mais ont choisi de ne pas y participer. Le bureau de l’Assemblée a justifié sa décision par le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution, soulignant que leur mission est de contrôler et évaluer les actions de l’exécutif, et non de s’y associer directement.

Cette position a provoqué une réaction virulente de la part de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi (YAW). Selon lui, cette décision n’a aucun fondement juridique et semble viser à discréditer les efforts de transparence entrepris par les nouvelles autorités concernant la gestion du DPM. Sagna a suggéré au Premier ministre de recourir à l’article 165 du Code électoral pour intégrer les députés dans les travaux de la commission ad hoc. Cet article stipule que les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat sans l’autorisation préalable du bureau de l’Assemblée nationale.

« J’invite dès lors le gouvernement à [emprunter] cette voie de droit », a déclaré Guy Marius Sagna, exhortant l’exécutif à trouver une solution pour associer les parlementaires aux travaux de cette commission cruciale pour la gestion du Domaine public maritime.

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Communique du conseil des ministres du Mercredi 05 Juin 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur la journée nationale d’invexstissement humain sur toute l’étendue du territoire national autour du nouveau concept inclusif « Setal Sunu Réew ».

Le Président de la République a félicité le Gouvernement, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les populations, les élèves, les jeunes, les femmes, les autorités administratives, les élus et la communauté des acteurs du cadre de vie pour la mobilisation exceptionnelle et l’engagement remarquable notés partout lors de cette journée.

Il a demandé au Gouvernement et aux différentes parties prenantes de veiller à relever le défi de la pérennisation de la journée nationale de mobilisation citoyenne mensuelle qui doit occuper une place primordiale dans l’agenda institutionnel et social du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a également saisi l’occasion pour magnifier la contribution des Sénégalaises et des Sénégalais, l’esprit de solidarité et l’engagement citoyen qui se sont manifestés lors de la journée nationale de lancement de « Setal Sunu Réew ».

Il a insisté sur la nécessité de vivifier cet esprit de communion qui participe à la consolidation de la Nation. Abordant la question de l’éducation nationale, le Président de la République a relevé que le PROJET de transformation systémique du Sénégal passe par le renouveau et le repositionnement stratégique de l’Ecole dans les valeurs et ambitions de notre société.

Le Chef de l’Etat a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale.

A cela s’ajoutent le phénomène de la déperdition scolaire, le manque d’infrastructures et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants.

Le Président de la République a appelé au renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements.

Le Chef de l’Etat a aussi souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer selon les orientations du PROJET, le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence dans le secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET), au regard de la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des «Daaras» dans le système éducatif.

Dans la même lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accorder une attention particulière :

– au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif ;

– à la planification, sur les cinq (5) prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés ;

– à l’éradication des « abris provisoires » et à la mise en œuvre avec les Ministres concernés (Education nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les Académies du pays.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre d’engager une réflexion sur le financement durable et soutenable du système éducatif avec l’implication des Ministres concernés et de toute la communauté éducative.

Le Chef de l’Etat a aussi insisté sur l’urgence de réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, sur autorisation de l’Etat, une mission de service public.

Il a indiqué dans le même sens que les tarifications de la scolarité dans les établissements scolaires privés méritent une réglementation rigoureuse.

Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Education nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général.

Evoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée.

Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.

Dans la même foulée, le Président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal.

A ce titre, il a invité le Ministre en charge des Sports à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier Ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal.

Le Président de la République a, en outre, invité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive.

Il a aussi demandé au Ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 ».

Enfin, le Président de la République a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 ».

Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a relevé la bonne dynamique impulsée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew » en termes de mobilisation citoyenne, en rappelant la priorité à accorder au renouveau du service civique.

À cet égard, il compte, en relation avec le Gouvernement, mettre à profit les prochaines vacances scolaires pour ancrer cette dynamique, par la mobilisation de volontaires notamment dans la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement.

Le Premier Ministre a, ensuite, mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre.

Dans ce cadre, il a souligné la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres concernés sur la vigilance à observer pour éviter toute rupture d’approvisionnement en médicaments essentiels.

Il a aussi appelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser la situation des élèves en classe d’examens ne disposant pas de papiers d’état civil.

Le Premier Ministre a également évoqué la nécessité de résoudre la problématique de l’accès au logement dans les campus universitaires, au regard du nombre important d’étudiants recourant à la location auprès de privés.

Il a aussi relevé la priorité à accorder aux actions de réduction de la facture d’électricité des administrations publiques Le Premier Ministre a ensuite fait part des préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines.

Il a, enfin, rendu compte de l’état d’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, dont le rapport sera remis au Président de la République dans les délais impartis.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les perturbations notées dans le convoyage, par la compagnie nationale, des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam ;

 Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la journée nationale « Setal Sunu Réew » tenue le 1er juin 2024 ;

 Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a fait le bilan de la saison touristique 2023- 2024 et des perspectives de relance du secteur du tourisme.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » : Un engagement pour la préservation de l’environnement

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Moussa Bala Fofona, a pris part ce mardi au lancement de « Plastic Odyssey Factories », une unité de production de matériaux plastiques recyclés initiée par le projet « Sunu Plastic Odyssey » de l’association Plastic Odyssey.

Cette nouvelle initiative, « PLASTIC ODYSSEY FACTORIES », s’inscrit dans la lignée des efforts déployés au Sénégal pour lutter efficacement contre la pollution plastique. Avec pour ambition la création de 200 emplois, la formation de 1000 jeunes et la valorisation de 3000 tonnes de déchets plastiques d’ici 2026, ce projet se positionne comme un acteur majeur dans la préservation de notre environnement.

La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Madame Christine FAGES, Ambassadrice de France au Sénégal, soulignant ainsi l’importance et la pertinence de cette initiative dans la coopération franco-sénégalaise pour la protection de l’environnement.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » incarne un engagement fort en faveur du développement durable et de la lutte contre la pollution plastique, et témoigne de la volonté commune de construire un avenir plus propre et plus respectueux de notre planète.

Khaby Lame vs Expresso Sénégal : Le bras de fer judiciaire

La bataille légale entre Khaby Lame et Expresso Sénégal s’intensifie, avec l’engagement de l’avocat Me Bamba Cissé par la société Khaby Lame srl, détenteur exclusif des droits d’image de l’influenceur. La controverse découle de l’utilisation présumée « illégale et frauduleuse » de l’image de Khaby Lame par Expresso Sénégal, une violation alléguée des lois sénégalaises et internationales.

L’affaire remonte à janvier 2022, lorsque Khaby Lame a signé un contrat d’un an avec le Groupe Expresso Télécom. Cependant, à l’expiration de ce contrat, aucune prolongation n’a été convenue entre les parties. Malgré cela, Expresso Sénégal aurait continué à utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui a conduit Khaby Lame srl à engager une action en justice contre l’entreprise de télécommunications.

Le cabinet de l’avocat Me Bamba Cissé a été mandaté pour représenter les intérêts de Khaby Lame dans cette affaire, qui est en cours devant les juridictions sénégalaises depuis plusieurs mois. Khaby Lame srl affirme que cette utilisation non autorisée de l’image de l’influenceur compromet plusieurs de ses contrats et espère que la justice sénégalaise agira pour faire respecter les droits de Khaby Lame et protéger sa carrière.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes entourant les droits d’image et la responsabilité des entreprises dans l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales. Elle illustre également la montée en puissance des influenceurs sur les réseaux sociaux et leur volonté de protéger leurs intérêts légaux face aux grandes entreprises.

La colère des chauffeurs sénégalais : Contestation de la légalisation des applications de transport Yango, Heetch et Yassir par le gouvernement

La scène du transport au Sénégal est actuellement le théâtre d’une vive controverse, alimentée par les déclarations récentes du ministre des Transports, El Malick Ndiaye. En effet, lors d’une réunion de prise de contact, le ministre a annoncé son intention de légaliser les nouveaux modes de transport, notamment les applications Yango, Heetch et Yassir. Cette décision a immédiatement suscité l’indignation parmi les chauffeurs sénégalais, qui dénoncent une concurrence déloyale et menacent de paralyser le secteur du transport en signe de protestation.

Le mouvement « Dolel transport », représentant une grande partie des chauffeurs du pays, a exprimé son mécontentement face à cette décision du gouvernement. Selon El Malick Diop, chargé de communication du mouvement, cette initiative est perçue comme une trahison envers ceux qui ont soutenu le président Bassirou Diomaye Faye lors de son élection. Les chauffeurs estiment que la légalisation de ces applications favorisera une concurrence injuste et aura des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance déjà précaires.

La situation est d’autant plus tendue que les chauffeurs ne se contentent pas de manifester leur désapprobation ; ils menacent également d’actions plus directes. En effet, le mouvement « Dolel transport » a évoqué la possibilité de paralyser complètement le secteur du transport dans les jours à venir. Cette menace pèse lourdement sur un pays où le transport est un élément vital de l’économie et de la vie quotidienne.

Au cœur du débat se trouve le décret 847, qui régit les activités des applications de transport au Sénégal. Les chauffeurs demandent son abrogation, arguant qu’il favorise une concurrence injuste et nuit à leurs moyens de subsistance. Ils exhortent également les autorités à prendre des mesures plus strictes pour protéger les intérêts des chauffeurs locaux et garantir l’équité dans le secteur du transport.

Face à cette montée de tension, les autorités sénégalaises sont confrontées à un dilemme complexe. D’une part, elles doivent répondre aux préoccupations légitimes des chauffeurs et veiller à ce que leurs droits soient protégés. D’autre part, elles doivent également prendre en compte les besoins émergents de la société en matière de transport et encourager l’innovation dans ce domaine.

Dans l’attente de décisions officielles, la situation reste tendue et l’avenir du secteur du transport au Sénégal reste incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les autorités et les acteurs du secteur répondront à cette crise croissante et s’ils parviendront à trouver un terrain d’entente pour assurer un avenir durable et équitable pour tous les acteurs du transport dans le pays.

Président Bassirou Diomaye Faye : Son appel pour la journée mondiale de l’environnement

En ce jour dédié à la préservation de notre planète, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué l’événement en plantant un arbre, symbole de notre engagement envers un avenir durable et prospère.

Sur les réseaux sociaux, le Chef de l’État a partagé un message mettant en lumière l’urgence de restaurer nos terres et de lutter contre la désertification. « Protégeons notre terre pour nos enfants et les générations futures », a-t-il écrit, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mission pour préserver notre héritage environnemental.

En outre, le Président a appelé chaque citoyen à se joindre à cette noble cause en contribuant à la protection de l’environnement. Par cet appel, il rappelle que la préservation de notre planète est une responsabilité collective qui nécessite l’engagement de chacun d’entre nous.

En cette Journée mondiale de l’Environnement, suivons l’exemple du Président Bassirou Diomaye Faye et unissons nos efforts pour assurer un avenir vert et durable pour tous.

Affaire des 15 millions FCFA détournés au Conseil départemental de Tivaouane : Des femmes prennent la défense de Seynabou Gaye Touré

Le Conseil départemental de Tivaouane est secoué par des accusations de détournement de fonds portées par le 1er vice-président, Alioune Fall, contre la présidente Seynabou Gaye Touré. Cette affaire, qui implique un montant de 15 millions FCFA, a suscité une vive réaction de plusieurs membres du Conseil départemental, dont des vice-présidentes, des secrétaires élues et des présidentes de commissions.

Alioune Fall a saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) pour dénoncer ce qu’il considère comme un détournement de fonds. Selon lui, une convention de financement pour les femmes avait été signée entre le Conseil départemental de Tivaouane et la structure SUNUCOM. Le Conseil aurait décaissé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois, au terme desquels la somme devait être restituée dans les caisses du Conseil. Cependant, aucun montant n’aurait été retourné.

En réponse, plusieurs membres féminines du Conseil ont défendu la présidente Seynabou Gaye Touré. Elles ont expliqué que cette somme faisait partie d’un financement destiné aux actrices de développement, signé durant la période de la Covid-19. Selon elles, la présidente n’a jamais eu accès à cet argent, car les transactions ont été effectuées directement entre la banque et le bailleur pour assurer une transparence totale.

Les femmes ont également souligné que les lenteurs dans la distribution des fonds étaient dues aux retards de remboursement par certaines bénéficiaires. Ardo Gningue, conseiller départemental et lanceur d’alerte, a corroboré ces déclarations, affirmant qu’après les éclaircissements de M. Sy, PCA de SUNUCOM, et les témoignages des bénéficiaires, il était évident qu’il n’y avait jamais eu de détournement.

Alioune Fall, de son côté, insiste sur le manque de transparence de la présidente et du Conseil départemental. Il déplore l’absence de réponse à ses demandes de documents officiels, tels que les exemplaires de la convention et les procès-verbaux d’attribution des prêts. Il a même adressé un recours au préfet du département, sans succès jusqu’à présent.

En outre, Alioune Fall a soulevé des préoccupations concernant des conflits d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts. Il accuse également le Conseil de fraude, citant des cas où des conseillers départementaux ont été attributaires de marchés publics, en violation des textes régissant les collectivités locales.

L’affaire des 15 millions FCFA au Conseil départemental de Tivaouane continue de susciter des tensions et des débats. Tandis qu’Alioune Fall maintient ses accusations de détournement et réclame plus de transparence, Seynabou Gaye Touré et ses soutiens nient fermement toute malversation. L’issue de cette affaire dépendra probablement des enquêtes en cours et des réponses fournies par les autorités compétentes.

Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment démenti les informations selon lesquelles la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 serait reportée au mois de janvier 2026. Cette annonce fait suite à des critiques massives suite aux rapports initiaux évoquant un tel report.

Selon un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la CAF a clarifié que toute décision concernant le report de la CAN 2025 est encore en délibération. Le Comité Exécutif de la CAF se réunira prochainement pour discuter et décider des dates de la compétition. « Les annonces concernant un éventuel report de la CAN 2025 sont fausses. Le Comité Exécutif de la CAF se réunira pour délibérer et prendre une décision sur les dates de la CAN 2025. La CAF publiera ensuite une déclaration officielle sur le sujet », précise le communiqué de l’organisation.

Plus tôt ce mercredi, le journal français L’Équipe avait rapporté des déclarations attribuées au secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba. Celui-ci avait laissé entendre que la CAN pourrait se jouer après la Coupe du monde des clubs, soulevant des préoccupations quant à l’intérêt des joueurs. « Nous pourrions jouer la CAN après la Coupe du monde des clubs, mais est-ce que ce serait dans l’intérêt des joueurs, qui ont joué toute la saison, d’aller en Amérique pour revenir participer immédiatement à la CAN ensuite ? », avait déclaré Mosengo-Omba.

L’annonce initiale du report de la CAN avait suscité une vague de critiques de la part des fans, des joueurs et des fédérations nationales. Le report de la CAN aurait des implications majeures, non seulement pour les équipes participantes, mais aussi pour les calendriers des compétitions internationales et les plans de préparation des équipes.

La réunion du Comité Exécutif de la CAF sera déterminante pour fixer les dates définitives de la CAN 2025. La CAF a insisté sur le fait que toute décision serait prise en tenant compte des intérêts des joueurs et des équipes, ainsi que des conditions logistiques et climatiques.

Le revirement de la CAF concernant le report de la CAN 2025 montre l’importance de la communication transparente et de la prise de décision concertée dans le football international. Les prochains jours seront cruciaux pour clarifier les dates et rassurer toutes les parties prenantes de cette compétition phare du football africain. En attendant la déclaration officielle, le suspense reste entier pour les fans de football à travers le continent.

Les activités minières des ICS à l’arrêt : Une crise sans précédent

Les activités minières des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) sont à l’arrêt depuis le mardi 28 mai 2024, en raison d’un blocage des sites d’extraction et de traitement de l’acide phosphorique. Ce produit crucial, utilisé dans la fabrication des engrais, représente une part importante des exportations sénégalaises. Selon le service de communication de l’entreprise, ce blocage est imputable à un certain nombre de personnes, dont l’identité n’a pas été précisée.

Depuis le samedi 1er juin 2024, la situation s’est aggravée avec le blocage de la ligne de chemin de fer reliant les sites d’extraction aux installations de traitement. Ce blocage a empêché l’évacuation de l’acide phosphorique, entraînant un arrêt progressif de sa production.

« Une telle situation impacte directement les 5 000 emplois directs générés par la société et les communautés environnantes, dont les ICS constituent le principal moteur économique et social », a déclaré le service de communication des ICS.

L’arrêt des activités minières et de la production d’acide phosphorique menace gravement l’économie locale. En tant que l’un des principaux produits d’exportation du Sénégal, l’acide phosphorique est largement utilisé dans la production d’engrais. Son absence sur le marché pourrait avoir des répercussions sur l’agriculture nationale et internationale.

Le blocage en cours résulte de nouvelles revendications des personnes impactées par les activités des ICS. Ces demandes ont été présentées malgré des indemnisations antérieures, accordées pour compenser les dommages causés aux terres agricoles.

Les dirigeants des ICS ont engagé plusieurs discussions avec les parties concernées, sous l’égide des autorités administratives. À la suite d’un premier blocage survenu à la mi-mai, les ICS avaient accepté de dédommager les parties affectées, en couvrant deux saisons agricoles et un forfait par hectare pour les aider à niveler les sillons. Cela s’ajoutait aux compensations habituelles pour les trous de sondage et les dégâts aux cultures.

La situation reste préoccupante, avec une dégradation progressive des activités de l’entreprise. Les ICS appellent à une résolution rapide de ce conflit pour éviter une crise économique et sociale majeure. Le service de communication de l’entreprise a souligné la nécessité d’un dialogue constructif et d’un engagement commun pour trouver une solution durable à cette impasse.

La crise actuelle aux ICS met en lumière les défis persistants liés aux relations entre les entreprises industrielles et les communautés locales. Il est crucial que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour résoudre cette situation, en équilibrant les intérêts économiques, sociaux et environnementaux. Seule une approche collaborative et inclusive pourra garantir la stabilité et le développement durable des activités minières au Sénégal.

Éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi : Un forum à Kaolack pour sensibiliser et informer

Kaolack a récemment été le théâtre d’un forum important, réunissant 200 jeunes issus des organisations de jeunesse locales. Organisé sous le thème « Jeunesse et responsabilité pour le développement du Sénégal », cet événement a été initié par Sarata Sonko, adjointe au maire de Kaolack et présidente du Mouvement « And Dolel Ousmane Sonko et Diomaye » (MADOS).

L’objectif principal de ce forum était d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités d’emploi disponibles et sur les projets gouvernementaux destinés à les soutenir dans leur insertion professionnelle. Selon Sarata Sonko, de nombreux jeunes manquent d’informations et ne savent pas comment accéder à ces projets, d’où la nécessité de les informer et de les accompagner pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour leur avenir.

Lors de cet événement, des représentants des projets gouvernementaux ont pris la parole pour expliquer aux jeunes les opportunités offertes par l’État et comment ils peuvent en bénéficier. Il s’agissait notamment d’orienter les jeunes vers des formations professionnelles, des programmes de création d’entreprises ou des offres d’emplois disponibles dans différents secteurs.

Sarata Sonko a souligné l’importance de retenir les jeunes au pays en leur offrant des perspectives d’emploi dignes et en les encourageant à contribuer au développement du Sénégal. Elle a également exprimé son engagement à travailler avec les jeunes pour concrétiser ces projets et à renforcer le dialogue intergénérationnel pour un partage d’information plus efficace.

L’initiative a été saluée par Alioune Badara Sarr, chef de service départemental de la jeunesse de Kaolack, qui a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur les opportunités existantes et de les aider à comprendre les ressources mises à leur disposition par l’État. Ce forum a ainsi été une occasion précieuse de dialogue entre les autorités administratives, les acteurs locaux, les partenaires au développement et les jeunes eux-mêmes.

En conclusion, ce forum à Kaolack a mis en lumière l’importance de l’éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi et a souligné la nécessité d’un engagement continu pour soutenir leur intégration professionnelle et contribuer au développement économique du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

SYNATRACS et AIBD SA : Dialogue Constructif pour l’Amélioration du Cadre de Travail

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Aéronautique Civile du Sénégal (SYNATRACS) a récemment eu l’occasion de rencontrer le Directeur Général de AIBD SA, M. Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE. Cette rencontre, précédée par une longue discussion téléphonique entr le Secrétaire Général du SYNATRACS, Monsieur Mamadou DIOP, et le Directeur Général, s’est déroulée dans une ambiance de cordialité et de messages de bienvenue pour le nouvel arrivant à la tête de l’AIBD.

Lors de cette rencontre, le Secrétaire Général du SYNATRACS, M. Mamadou DIOP, a exprimé le souhait que les acquis des travailleurs soient préservés par le nouveau Directeur Général, dans le but d’améliorer leur cadre de travail et de contribuer au bien-être des employés.

En réponse, le Directeur Général Cheikh Bamba DIEYE a exprimé sa confiance dans le soutien et l’engagement des travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de l’AIBD et le succès de l’entreprise. Cependant, il a également souligné les défis financiers auxquels l’aéroport est confronté, notamment un budget de fonctionnement dépassant largement les capacités financières de l’entreprise. En conséquence, des mesures ont été prises pour restreindre certains privilèges et réduire les dépenses inutiles dans le but de redresser la situation financière de l’entreprise.

Malgré ces défis, le Directeur Général s’est engagé à trouver des solutions pour améliorer les conditions de travail de tous les employés. Il a également exprimé son intention de poursuivre le dialogue avec le SYNATRACS et les autres parties prenantes, une fois son agenda moins chargé.

En conclusion, cette réunion entre le SYNATRACS et le Directeur Général de AIBD SA témoigne d’un dialogue constructif visant à trouver des solutions aux défis auxquels est confrontée l’entreprise, tout en préservant les intérêts des travailleurs.

ledakarois.sn

APPEL A CANDIDATURES POUR LE POSTE DE RECTEUR DE L’UCAD: Le SUDES interpelle l’État 

Le SUDES-ESR section UCAD se dit très préoccupé concernant le retard dans l’appel à candidature du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakardont le mandat termine le 20 juillet 2024.

Dans un communiqué, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal estime que ce retard est une violation flagrante du decret n 2021-846 du 24 juin 2021. « En effet, ledit décret en son article 2 stipule que : « Quatre-vingt-dix (90) jours avant le terme du mandat du Recteur en fonction, ou, au plus tard, trente (30) jours après la fin de son mandat pour une raison autre que la fin légale de son mandat, un comité de validation et de sélection des candidatures pour la nomination d’un nouveau recteur est mis en place. Ce comité examine les candidatures reçues à l’issue de l’appel à candidatures rédigé par le conseil d’administration, selon l’article 3 du même décret. », peut-on lire dans le communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

D’après le syndicat, l’appel à candidatures devait être lancé il y a déjà 45 jours, étant entendu qu’en l’espèce aucune « […] raison autre que la fin légale de son mandat, […] ne saurait justifier ce retard qui apparait comme calculé et programmé. ».

À ce propos, le SUDES- ESR section UCAD interpelle l’Etat sur la stabilité de l’administration de l’UCAD. « Devant cette inaction incompréhensible, injustifiée et injustifiable, le SUDES-ESR section UCAD manifeste son indignation et avertit que le non-respect des délais légaux pour la nomination d’un nouveau recteur pourrait compromettre gravement la continuité et la stabilité administrative de l’UCAD en installant un vide à la tête de notre institution, au soir du 22 juillet 2024. Cette incertitude affecterait les prises de décisions et la gestion quotidienne de l’université, déjà délicate, ne serait-ce que par le paiement tardif des salaires. », martèlent les enseignants.

Enfin, le Syndicat exige :

o Du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la mise en place immédiate du comité de validation et de sélection des candidatures tel que stipulé dans les articles 2 et 6 du décret 2021-846 du 24 juin 2021 ;

o Du Conseil d’Administration de l’UCAD, le lancement sans délai de l’appel à candidatures pour le poste de recteur, avec une communication claire et transparente sur le calendrier de recrutement ; et

o L’engagement du Conseil d’Administration et du Ministère à respecter les procédures de gouvernance des universités publiques et à garantir une gestion transparente et équitable de ce processus de sélection.

Le Dakarois

DON D’UN LABORATOIRE INFORMATIQUE DANS SON ANCIENNE ÉCOLE : Moustapha Guirassy le nomme après son enseignante au CM2

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a effectué ses premières visites officielles dans les établissements scolaires de l’académie de Dakar. Accompagné de 

l’ensemble des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) et de l’inspecteur d’académie (IA) de Dakar, cette série de visites marque le début d’un programme de déplacements à travers toutes les écoles du Sénégal, y compris les structures prenant en charge les enfants en situation de handicap.

Pour cette première étape, marquée du sceau du souvenir et de l’émotion, le ministre a choisi de se rendre dans son ancien établissement, l’école Mbaye Diagne Dégaye, anciennement 

appelée école Médina 3. Sur place, il a été accueilli par sa maîtresse de CM2, Safiétou Mbodj qu’il retrouve 40 ans après au sein de cet établissement qui a bercé sa tendre enfance. 

Le ministre, sous la caution de l’encadrement pédagogique de l’école Mbaye Diagne Degaye, a tenu à ériger son ancienne classe de CM2 en un laboratoire informatique qui sera entièrement équipé et portera le nom de Safiétou Mbodj. Une requête qui passera en délibération au conseil municipal. Cet acte de reconnaissance du ministre Moustapha Guirassy à l’endroit de l’enseignante a été une occasion de l’honorerpour les services rendus à la nation, mais aussi de montrerl’importance de l’enseignant dans la construction d’une nation.

S’agissant du laboratoire, l’objectif est de mettre les enfants au cœur des technologies de l’information et de la communication, conformément aux instructions du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Ce moment de retrouvaille a été l’occasion pour le ministre d’éveiller les souvenirs les plus marquants de son passage dans cet établissement. Des moments inoubliables qui ont jalonné les premiers pas de son parcours sur le long chemin, parsemé de rêves et d’espoirs. Après l’école Mbaye Diagne Dégaye, Guirassy s’est dirigé vers le Centre Verbo-Tonal de Dakar, un établissement spécialisé dans l’accueil des enfants sourds et malentendants. Il a profité de cette visite assurément symbolique à tous égards pour souligner et magnifier le travail remarquable de l’équipe enseignante et de la direction. En dépit des ressources limitées, ces professionnels accomplissent un travail exceptionnel en faveur des enfants en situation de handicap.

À cette occasion, Moustapha Guirassy a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les établissements scolaires, notamment le renforcement de la formation des enseignants, l’amélioration des équipements et du cadre de vie, et la diversification de l’offre éducative pour garantir une scolarisation universelle. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à promouvoir l’éducation inclusive et l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants du Sénégal, reflétant l’engagement de l’État envers un système éducatif équitable.

La Dakaroise

Propositions innovantes des assises de la justice: Crèches en prisons et unités de vie familiale

Les Assises de la Justice, qui se sont déroulées récemment au Sénégal, ont abouti à des propositions novatrices visant à moderniser et humaniser le système judiciaire du pays. Sous la présidence de Dior Fall Sow, première femme procureure du Sénégal, la commission chargée de la modernisation du système judiciaire a présenté un ensemble de recommandations audacieuses lors de la cérémonie de restitution des travaux.

Modernisation des Symboles de la Justice: Une des recommandations phares est la proposition de décoloniser les symboliques de la justice sénégalaise. Cela implique de modifier les robes et les rituels associés au système judiciaire afin de mieux refléter la culture locale et de rompre avec les vestiges du passé colonial.

Amélioration des Conditions de Détention des Femmes: Pour répondre aux besoins spécifiques des femmes détenues, notamment celles enceintes ou allaitantes, la commission a recommandé la suspension des poursuites jusqu’à leur accouchement. De plus, elle a proposé la création de crèches au sein des prisons pour femmes, permettant ainsi aux mères détenues de s’occuper de leurs enfants tout en purgant leur peine.

Protection des Mineurs: Une attention particulière a été portée à la protection des mineurs. La commission a préconisé la criminalisation de la location de voitures et d’appartements meublés, ainsi que la vente d’alcool aux mineurs, afin de garantir leur bien-être et leur sécurité.

Réduction de la Surpopulation Carcérale: Face à la surpopulation carcérale, la commission a recommandé l’instauration de peines d’amende pour les simples consommateurs de drogue, plutôt que leur incarcération. Cette mesure vise à désengorger les prisons et à promouvoir des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Unité de Vie Familiale (UVF): Une proposition novatrice consiste à créer des Unités de Vie Familiale (UVF) au sein des établissements pénitentiaires. Ces UVF permettraient aux détenus ayant une bonne conduite de passer du temps avec leur famille dans des appartements meublés situés à l’intérieur des prisons, mais en dehors de l’espace de détention.

Points de Divergence: Malgré les avancées significatives, des points de divergence subsistent, notamment concernant la suppression du délit d’offense au chef de l’État et du délit d’outrage à magistrat. Ces questions soulèvent des débats sur la liberté d’expression et la protection des institutions.

Les propositions issues des Assises de la Justice représentent une avancée majeure dans la modernisation et l’humanisation du système judiciaire sénégalais. Leur mise en œuvre nécessitera un dialogue continu et une volonté politique forte pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens.

La Marine Nationale réceptionne le Patrouilleur Lance-Missiles OPV 58S « Cayor »

La Marine nationale sénégalaise accueillera ce mercredi 5 juin le patrouilleur lance-missiles OPV 58S « Cayor », marquant une étape importante dans le renforcement de ses capacités de défense maritime. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), ce navire est la troisième unité de la série de patrouilleurs commandés par l’État du Sénégal.

Le « Cayor », construit dans les chantiers navals de PIRIOU à Brest, en France, vient compléter la flotte déjà constituée par ses sisterships « Walo » et « Niani », mis en service respectivement en juin et décembre 2023. Ces navires modernes et bien équipés renforcent considérablement les capacités opérationnelles de la Marine nationale, permettant une meilleure surveillance et protection des eaux territoriales sénégalaises.

La cérémonie d’accueil du « Cayor » se tiendra à la Base navale Amiral Faye Gassama à 8 heures, sous la présidence du Contre-amiral Abdou Sène, Chef d’état-major de la Marine nationale. Cette réception s’inscrit dans la volonté de l’État sénégalais de moderniser et d’accroître les moyens de sa marine pour faire face aux défis sécuritaires maritimes, y compris la lutte contre la piraterie, la pêche illégale et d’autres activités illicites en mer.

L’acquisition de ces patrouilleurs haute mer témoigne de l’engagement du Sénégal à assurer la sécurité de ses frontières maritimes et à protéger ses ressources maritimes. Ces navires lance-missiles OPV 58S sont équipés de technologies avancées, offrant des capacités de surveillance et d’intervention accrues, essentielles pour la souveraineté et la sécurité maritime du pays.

Abdou Diallo, Premier ambassadeur officiel des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026

L’international sénégalais Abdou Diallo a été nommé premier ambassadeur officiel des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, un événement d’envergure mondiale qui se tiendra pour la première fois sur le sol africain. Cette nomination marque une étape historique et symbolique pour le sport en Afrique, et particulièrement pour le Sénégal, qui accueillera ces Jeux tant attendus.

Abdou Diallo, connu pour ses performances remarquables en tant que défenseur dans le monde du football, incarne parfaitement les valeurs des JOJ. Son engagement, sa détermination et son parcours inspirant font de lui un modèle pour la jeunesse sénégalaise et africaine. En tant qu’ambassadeur, il aura pour mission de promouvoir l’événement, d’encourager la participation des jeunes et de mettre en avant les bienfaits du sport pour la société.

Les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 représenteront une opportunité unique pour l’Afrique de briller sur la scène internationale. Cet événement rassemblera des jeunes athlètes du monde entier, offrant une plateforme pour l’échange culturel et le partage des valeurs olympiques de respect, d’amitié et d’excellence. Dakar, la capitale du Sénégal, se prépare à accueillir ces Jeux avec enthousiasme et ambition, mettant en place des infrastructures modernes et des programmes sportifs adaptés.

La nomination d’Abdou Diallo en tant qu’ambassadeur souligne l’importance du sport dans le développement social et économique du Sénégal. Cet événement est vu comme un catalyseur pour l’amélioration des infrastructures sportives et la promotion du tourisme. Les JOJ Dakar 2026 sont également une occasion de renforcer l’unité nationale et de promouvoir le potentiel du Sénégal sur la scène internationale.

En tant qu’ambassadeur, Abdou Diallo aura un rôle clé pour motiver et inspirer la jeune génération. Il participera à diverses initiatives et campagnes visant à encourager la participation active des jeunes dans le sport et à promouvoir les valeurs olympiques. Son influence et son engagement seront essentiels pour faire de ces Jeux un succès retentissant et un héritage durable pour le Sénégal et l’Afrique.

La nomination d’Abdou Diallo comme ambassadeur des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 est un moment de fierté pour le Sénégal et l’Afrique. Cet événement marquera un tournant dans l’histoire du sport africain, offrant une opportunité exceptionnelle de célébrer la jeunesse, le sport et les valeurs olympiques. Avec Abdou Diallo en tant que figure emblématique, les JOJ Dakar 2026 promettent d’être un événement inoubliable et inspirant pour des générations à venir.

Ziguinchor : L’Association des Femmes Magistrates engage la lutte contre la déperdition scolaire des jeunes filles

L’Association des Femmes Magistrates du Sénégal (AFMS), présidée par Marie Odile Thiakane Ndiaye, a lancé une initiative ambitieuse pour lutter contre la déperdition scolaire des jeunes filles à Ziguinchor. En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’association a tenu une journée de sensibilisation axée sur l’égalité des droits pour le maintien des jeunes filles à l’école et la promotion des professions juridiques auprès de ces dernières.

Marie Odile Thiakane Ndiaye a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « L’un des objectifs de notre association, c’est d’intéresser les filles aux métiers du droit… Et pour nous, il paraît important de sillonner le Sénégal. Nous avons commencé par Ziguinchor pour parler aux jeunes filles, leur montrer des modèles. J’espère qu’au sortir de cette journée, nous aurons beaucoup de femmes magistrates, c’est tout ce que nous souhaitons. »

Le PNUD soutient cette initiative dans le cadre de sa stratégie d’égalité des sexes pour la période 2022-2025, qui vise à réduire les inégalités entre hommes et femmes, notamment en matière de gouvernance. Cette stratégie inclusive a pour ambition d’accroître la participation des femmes aux instances de gouvernance et de décision à tous les niveaux, aussi bien au Sénégal que dans le reste du monde.

Cheikh Faye, inspecteur d’académie de Ziguinchor, a rappelé que la question de l’égalité et de l’équité est une préoccupation partagée au sein du ministère de l’Éducation nationale. « La problématique de l’éducation des filles, et en particulier celle de l’égalité et de l’équité entre garçons et filles, est une préoccupation majeure. Pour le cas spécifique de Ziguinchor, nous avons réalisé des progrès réels et des acquis notables en termes d’accès. Du préscolaire au secondaire, l’indice de parité est en faveur des filles. »

Cependant, il a également souligné une problématique persistante : « Si nous examinons les taux d’achèvement, ceux-ci baissent de l’élémentaire au secondaire, ce qui signifie qu’il y a une forte déperdition scolaire, plus marquée chez les garçons, mais néanmoins préoccupante chez les filles. »

Cheikh Faye a identifié les principales raisons du décrochage scolaire chez les filles, notamment les questions d’équité liées à leur situation de vulnérabilité et les problèmes de droits. « Pour les filles, le décrochage est surtout lié à des questions d’équité en lien avec leur situation de vulnérabilité, mais également des questions de droit. »

L’initiative de l’AFMS à Ziguinchor, soutenue par le PNUD, représente un pas significatif vers la réduction de la déperdition scolaire des jeunes filles et la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation et des professions juridiques. En sensibilisant les jeunes filles et en leur offrant des modèles inspirants, cette initiative espère encourager davantage de femmes à poursuivre des carrières dans le domaine du droit, contribuant ainsi à un avenir plus équitable et inclusif.

 AS – Le Dakarois Ziguinchor

Redressement Fiscal : Blocage des Comptes du Groupe Avenir Communication de Madiambal Diagne

Deux mois après l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye-Sonko, la presse sénégalaise traverse une période difficile marquée par des actions fiscales rigoureuses. Après les récentes convocations de journalistes et le passage des agents du fisc au groupe D-médias de Bougane Gueye, c’est désormais le groupe de presse Avenir Communication, dirigé par Madiambal Diagne, qui fait face à des mesures sévères.

Le groupe Avenir Communication, connu pour son journal Le Quotidien, a vu ses comptes bloqués par les autorités fiscales. Madiambal Diagne a expliqué que cette action découle d’une taxation d’office concernant les impôts des années 2020 et 2021, s’élevant à 91 millions de francs CFA. « Cette mesure a des conséquences néfastes pour la boîte et le personnel », a souligné Madiambal Diagne.

Ce blocage intervient dans un climat de tension accrue entre la presse et le gouvernement. Les actions récentes des autorités fiscales sont perçues par certains comme une tentative de répression à l’encontre des médias critiques envers le nouveau régime. Les journalistes et les groupes de presse expriment de plus en plus leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme des atteintes à la liberté de la presse et une menace pour leur indépendance.

La situation du groupe Avenir Communication illustre les défis auxquels sont confrontés les médias sénégalais dans ce nouveau contexte politique. Alors que le fisc intensifie ses actions, les entreprises de presse doivent naviguer entre la pression financière et la nécessité de continuer à fournir une information indépendante et critique. Cette période de turbulences soulève des questions sur l’avenir de la liberté de la presse au Sénégal et le rôle que les autorités entendent jouer dans la régulation et le contrôle des médias.

Madiambal Diagne, en tant que figure de proue du journalisme sénégalais, appelle à une prise de conscience collective sur l’importance de préserver l’indépendance des médias. Il insiste sur le fait que les mesures fiscales, bien qu’importantes pour la régulation économique, ne doivent pas être utilisées comme des outils de pression politique contre la presse. « La viabilité de nos entreprises de presse et la liberté d’informer sont en jeu », a-t-il conclu.

36,5 kg de drogue saisis à Rufisque : Deux dealers arrêtés par la police

Le commissariat central de Rufisque a réalisé une importante saisie de 36,5 kg de chanvre indien à la cité Mbaye Jacques Diop, marquant ainsi un coup dur pour le milieu interlope. Cette opération a été menée avec succès par les hommes du commissaire Mohamed Guèye, chef du BRP, grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement par les éléments de la brigade de recherches dirigée par le commissaire principal Mamadou Lamarana Diallo.

La drogue, provenant de l’étranger, a été débarquée clandestinement tard dans la nuit du 1er juin à la plage de Bargny, avant d’être acheminée vers la cité Mbaye Jacques Diop de Rufisque. C’est là que les autorités ont mis la main sur deux individus impliqués dans ce trafic illicite. Il s’agit de S. C. Faye et de son ami O. Ba, tous deux arrêtés par la police.

Cette saisie représente une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des efforts des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels opérant dans la région. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour assurer la sécurité des citoyens et combattre les activités criminelles qui menacent la stabilité de la société.

Face à cette menace persistante, il est essentiel pour la population de rester vigilante et de collaborer avec les autorités en signalant toute activité suspecte. Ensemble, en partenariat avec les forces de l’ordre, nous pouvons contribuer à garantir un environnement plus sûr pour tous.

Accident sur l’autoroute : Le Ministère des Transports prône le retrait des permis des chauffeurs de « Ndiaga Ndiaye »

Face à l’indiscipline croissante sur les routes sénégalaises, le ministère des Transports terrestres envisage de durcir les sanctions. Suite à un grave accident survenu sur l’autoroute à hauteur de Diamniadio ce week-end, impliquant deux chauffeurs de cars « Ndiaga Ndiaye », des mesures exemplaires sont réclamées.

Les deux chauffeurs, qui faisaient une course avec des passagers et des bagages à bord, ont provoqué un accident qui a fait 11 blessés, dont 3 dans un état grave. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital. Les chauffeurs ont été arrêtés et placés en garde à vue suite à l’incident.

Pour prévenir de tels comportements irresponsables, le ministère des Transports terrestres propose des sanctions sévères. Il recommande notamment le retrait temporaire ou définitif des permis de conduire des deux chauffeurs impliqués. Ces mesures sont destinées à servir d’exemple et à dissuader d’autres chauffeurs de se livrer à des comportements dangereux sur les routes.

Le sort des deux chauffeurs sera déterminé par la commission de retrait, qui se prononcera sur les recommandations du ministère. Ce durcissement des mesures vise à améliorer la sécurité routière et à réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises.

Cette initiative du ministère des Transports terrestres souligne l’importance de la sécurité routière et la nécessité de mettre en place des sanctions dissuasives pour prévenir les accidents. En prenant des mesures strictes contre les chauffeurs imprudents, les autorités espèrent instaurer une discipline plus rigoureuse sur les routes et protéger les usagers.

Expansion excessive du personnel et des privilèges à l’AIBD sous Macky Sall

Selon des informations révélées par Source A, l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a connu une expansion considérable et controversée du personnel et des privilèges depuis son inauguration en 2017.

En 2017, lors du lancement des activités de l’AIBD, l’aéroport comptait 86 agents. Sous la direction de Doudou Ka, ce chiffre a grimpé à 380. Cependant, l’augmentation la plus spectaculaire a eu lieu sous la direction d’Abdoulaye Dièye, avec un effectif atteignant désormais 1050 agents.

Le nombre de directeurs exécutifs a également augmenté de manière significative. Sous Doudou Ka, ils étaient vingt. Aujourd’hui, ils sont plus de trente avec Abdoulaye Dièye. Cette augmentation du personnel de direction s’accompagne de nombreux avantages.

Les directeurs exécutifs bénéficient de véhicules dont les prix varient entre 17 et 30 millions de francs CFA, avec 70% du coût couvert par l’AIBD. En termes d’allocation de carburant, chaque directeur exécutif reçoit plusieurs centaines de litres par mois, tandis que les chefs de service bénéficient de 150 litres mensuels.

Face à cette situation, Cheikh Bamba Dièye a pris des mesures pour réduire ces allocations de carburant, diminuant de 100 litres l’allocation mensuelle de chaque responsable. Cette décision vise à rationaliser les dépenses et à répondre aux critiques concernant la gestion des ressources à l’AIBD.

Tabaski 2024 : Le Ministre de l’Agriculture visite Médina Diatbe pour évaluer l’approvisionnement en moutons

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr. Mabouba Diagne, s’est rendu à Médina Diatbe, accompagné d’une délégation comprenant le secrétaire général du ministère, le directeur de l’élevage et Arona Gallo Ba, directeur de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS).

À moins de deux semaines de la célébration religieuse, les autorités ont constaté que le Sénégal a déjà comblé plus de 50% du déficit en moutons, une amélioration de 4,8% par rapport à la même période en 2023. Médina Diatbe, une zone stratégique pour le débarquement et le transit des moutons, a joué un rôle clé dans cette progression.

Les éleveurs rencontrés à Médina Diatbe ont rassuré la population sénégalaise sur l’avancée des préparatifs et ont affirmé que l’approvisionnement sera suffisant pour répondre à la demande. Ils ont toutefois exhorté les Sénégalais à acheter leurs moutons tôt pour éviter les derniers jours de rush.

Dès aujourd’hui, les moutons commenceront à quitter Médina Diatbe pour être acheminés vers la capitale et les autres régions du pays. Les autorités et les éleveurs appellent à une mobilisation précoce des acheteurs pour faciliter une distribution ordonnée et efficace, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour la célébration à venir.

Touba : La dépouille d’un présumé homosexuel expulsée du périmètre de la ville

Une affaire délicate a récemment secoué Touba, la capitale du mouridisme. Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille d’un présumé homosexuel a été expulsée vendredi dernier du périmètre du titre foncier de la ville.

La vigilance des membres du dahira Moukhadimatoul Khidma, chargé de la gestion des lieux de culte et des cimetières, a été déterminante. Ces derniers ont empêché l’inhumation de ce tailleur de 38 ans au cimetière de Bakhiya. Informés du statut du défunt avant l’arrivée de la dépouille, les membres du dahira ont opposé un refus catégorique au cortège funèbre.

Face à cette situation, les proches du tailleur décédé ont finalement admis qu’il était homosexuel, selon un membre du dahira contacté par Seneweb. Cet aveu a confirmé les informations qui avaient précédé l’arrivée de la dépouille, justifiant ainsi l’expulsion du corps hors des limites de la ville.

Cette expulsion met en lumière les tensions et les défis liés aux questions de sexualité et de religion dans certaines communautés du Sénégal.

Office National des Pupilles de la Nation : Fatima Mbengue prend les rênes

Une nouvelle ère commence pour l’Office National des Pupilles de la Nation (ONPN) avec la nomination de Fatima Mbengue en tant que directrice générale. La passation de service avec le directeur sortant, Alpha Kounta, s’est déroulée ce lundi 3 juin 2024. Lors de cette cérémonie solennelle, Mme Mbengue a partagé sa vision avec ses nouveaux collaborateurs et réaffirmé son engagement envers les pupilles de la nation.

Dans son discours d’investiture, Fatima Mbengue a exprimé son engagement à concrétiser le volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal. « Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend à l’aune des différents cadres d’administration des missions de l’office. Je m’installe ce jour comme directrice de l’ONPN avec la détermination de participer à la concrétisation du volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal », a-t-elle déclaré.

Fatima Mbengue a également montré une profonde empathie et un engagement inébranlable envers les pupilles. « Vous pouvez compter sur la disponibilité de l’office à être à votre écoute et à votre chevet. Je prends l’engagement solennel de vous dire que vous avez en moi non pas votre directrice, mais votre maman », a-t-elle rassuré.

Portée à la tête de l’ONPN le 15 mai 2024, Mme Mbengue, titulaire d’un Master 2 en marketing social, a salué les réalisations de son prédécesseur, Dr Alpha Kounta. Elle a exprimé son intention de s’appuyer sur son expertise pour poursuivre les objectifs de l’institution tout en apportant de nouvelles perspectives.

Cette transition marque le début d’une phase de renouveau pour l’ONPN, avec une directrice déterminée à renforcer le soutien et l’accompagnement des pupilles de la nation, en s’appuyant sur une administration solide et une vision claire de l’avenir.

Malika : Arrestation du fils d’un Jaraf avec de la cocaïne

La lutte contre le trafic de drogue se poursuit à Malika. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2024, les éléments du commissariat de Malika ont mené une vaste opération de sécurisation dans leur secteur, aboutissant à l’arrestation d’A. Diop, fils d’un Jaraf de Ouakam, en possession de crack (cristaux de cocaïne).

Informée de la présence d’un suspect venant d’Ouakam pour écouler de la drogue dure à Malika, la police locale a mis en place une surveillance discrète. Les agents, dirigés par le commissaire Adja Coumba Ndiaye, ont intercepté une moto transportant deux individus à Malika-Plage. Lors de la fouille, le conducteur a réussi à s’enfuir, laissant derrière lui A. Diop, qui a été trouvé en possession de crack.

Lors de son interrogatoire, A. Diop a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il a également révélé l’identité de son fournisseur. Le suspect a été placé en garde à vue tandis que la drogue a été envoyée à la Direction de la police technique et scientifique (DPTS) pour analyse. Le conducteur en fuite, un conducteur de thiak-thiak, a été déclaré non impliqué dans le trafic par A. Diop.

En parallèle, la police de Malika a également arrêté un autre individu, B. Mendy, un maçon, en possession de 33 cornets de chanvre indien. Ces arrestations illustrent l’engagement des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.

Ces efforts constants visent à assainir le secteur et à dissuader les activités criminelles, contribuant ainsi à la sécurité et à la tranquillité des habitants de Malika et de ses environs.

Urgent: Doro Gueye envoyé en prison

L’homme d’affaires Doro Gaye vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du 3e cabinet, dans le cadre de l’affaire l’opposant à Zakiloulahi Sow.

Arrêté arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. L’affaire porte sur des terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de francs CFA.


La partie civile lui reproche de l’avoir escroqué une somme de 1,2 milliard FCFA.


Une information judiciaire est ouverte…

DÉTOURNEMENTS DE FONDS AU CRÉDIT MUTUEL DU SÉNÉGAL : Trois cadres de la banque en garde à vue

Hier, dimanche, trois cadres du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) ont été appréhendés et placés en garde à vue au commissariat de police de Guédiawaye. Il s’agit de S. C, ancien directeur régional de Saint-Louis, A. G, et C. A. S, ex-Directeur du Réseau CMS, d’après des informations du Dakarois Quotidien. Ces banquiers vont passer très bientôt présentés au procureur.

Cette enquête concerne des transactions suspectes impliquant des hauts cadres du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le CMS. Des fausses lettres de garantie auraient été émises par le FONGIP à l’intention de groupements et d’industriels, avec la complicité de certains agents du CMS, principalement dans certaines régions du pays. Le montant du préjudice est estimé à environ trois cent cinquante millions (350) millions de francs CFA.

Les organisations syndicales regroupant les deux syndicats du Crédit Mutuel du Sénégal ont lancé l’alerte à plusieurs reprises, mais leurs préoccupations sont restées sans réponse. Face à cette situation, ces syndicalistes ont décidé de solliciter l’arbitrage de leur nouveau ministre de tutelle.

Dans une lettre adressée au ministre de tutelle, les syndicats ont réitéré leurs dénonciations antérieures, soulignant notamment l’organisation d’une mission de vérification de la commission bancaire de l’UEMOA en juillet 2021 en réponse à leurs préoccupations.

Les syndicalistes ont également pointé du doigt la gestion du directeur général du CMS, Amadou Jean-Jacques Diop. Ils l’accusent d’avoir conduit l’entreprise à des difficultés financières tout en bénéficiant du soutien de personnes influentes. Ces soutiens seraient responsables du non-respect des recommandations émises par les vérificateurs.

La Dakaroise

Doudou Wade : « Il est temps de décharger Abdoulaye Wade »

Dans une sortie médiatique qui risque de marquer un tournant décisif dans l’histoire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire du parti, a ouvertement remis en question la capacité d’Abdoulaye Wade à diriger le parti. Cette déclaration fracassante est intervenue lors de son apparition à l’émission « Grand Jury » sur la Rfm.

Le principal point soulevé par Doudou Wade concerne l’âge avancé de Abdoulaye Wade, qui approche désormais les 98 ans. Il a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’ancien président à assumer pleinement ses responsabilités au sein du PDS, citant notamment des questions sur l’authenticité des documents reçus par le parti au cours des deux dernières années.

Cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade survient dans un contexte où le PDS connaît des bouleversements internes, notamment avec la « démission » de Woré Sarr de la tête de la Fédération nationale des femmes. Doudou Wade a révélé que cette décision n’était pas volontaire de la part de Woré Sarr, mais qu’elle avait été contrainte à quitter son poste.

Malgré les spéculations, Doudou Wade a tenu à préciser qu’il ne visait pas directement Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, dans ses propos. Il a cependant affirmé que les changements récents au sein du PDS ne pouvaient pas être attribués à Abdoulaye Wade du point de vue scientifique, juridique ou politique.

Cette sortie médiatique de Doudou Wade révèle les tensions croissantes au sein du PDS et soulève des questions sur l’avenir du parti. Alors que le parti cherche à se redéfinir dans le paysage politique sénégalais, cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade pourrait avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du PDS.

Hajj 2024 : 3.500 Pèlerins déjà transportés par neuf vols

Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a annoncé que neuf des onze vols programmés pour le Hajj 2024 ont déjà transporté 3.500 pèlerins vers La Mecque. Lors de sa visite nocturne à l’Aéroport international Blaise Diagne samedi, il a précisé que ces vols sont partis ponctuellement, facilitant ainsi le voyage des fidèles.

En parallèle, El Malick Ndiaye a également promis des vols intérieurs à bas coûts, visant à améliorer la connectivité domestique et à rendre le transport aérien plus accessible pour les Sénégalais. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures de transport et de promouvoir la mobilité au sein du pays.

Ces annonces témoignent de l’engagement du ministre et de son équipe à assurer un transport aérien efficace et à répondre aux besoins des citoyens, que ce soit pour les voyages religieux ou les déplacements domestiques. Le succès des vols pour le Hajj et la promesse de vols intérieurs abordables montrent une détermination à améliorer les services de transport aérien dans le pays.

« Interception majeure : 105 candidats à l’émigration irrégulière appréhendés à Foundiougne »

La brigade territoriale de Foundiougne a mené une opération cruciale le 28 mai 2024, aboutissant à l’arrestation de 105 individus cherchant à émigrer clandestinement. Parmi eux, 49 Sénégalais, 27 Bissau-guinéens, 2 Gambiens, 2 Maliens et 26 Guinéens de Conakry ont été appréhendés sur les îles de Boro, dans la commune de Djilor. Les autorités ont également saisi 149 bidons de carburant hors bord, soupçonnés d’être destinés à la traversée clandestine. Cette action témoigne des efforts accrus des autorités locales pour prévenir ces tentatives risquées d’émigration, soulignant l’importance de la collaboration avec les forces de protection des aires marines protégées.

Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau

Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.

Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. « Son pronostic vital serait engagé », selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.

L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.

Convocation des Journalistes : Le Président du Cored sermonne ses confrères

Le président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), Mamadou Thior, a salué la libération des journalistes Pape Moussa Touré, directeur de publication du journal «La Tribune», et Mohamed Guèye, directeur de publication du «Quotidien». Les deux journalistes avaient été convoqués suite à leurs articles concernant l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi. Thior a rappelé qu' »pour moins que ça sous le régime de Macky Sall, les journalistes étaient envoyés en prison ».

Invité de l’émission « Jury du dimanche » ce 2 juin, Mamadou Thior a souligné l’importance des précautions nécessaires dans le traitement de l’information militaire. Il a critiqué les journalistes interpellés pour ne pas avoir pris les mesures adéquates : « Il y a des précautions à prendre que ces gens n’ont pas prises. À ce niveau de responsabilité, il faut en parler avec l’expertise nécessaire. Nous ne sommes pas des experts, mais nous pouvons consulter des spécialistes. Les questions militaires, bien que non taboues, sont sensibles et il faut savoir la ligne rouge à ne pas franchir. »

Mamadou Thior a également appelé les autorités à traduire les journalistes devant le Cored plutôt que de recourir à la voie judiciaire : « Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste préférerait aller en prison plutôt que d’être pointé du doigt par le Tribunal des pairs du Cored. »

Tout en affirmant que les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, Thior a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’emprisonnement des journalistes sur l’image du Sénégal : « L’emprisonnement d’un journaliste ternit l’image du Sénégal. »

Cette intervention de Mamadou Thior met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais et l’importance d’une gestion prudente et éthique des informations sensibles, tout en prônant un recours systématique au Cored pour juger les écarts professionnels dans le secteur des médias.

Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : « Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes »

La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a « pas de comptes à rendre aux journalistes », a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de « déclaration malheureuse ».

Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au « Journal télévisé » de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. « On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires, » a-t-il affirmé.

Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des « chiens de garde » pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. « Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes, » a-t-il rappelé.

En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. « Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique, » a-t-il conclu.

Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

Grogne des Pèlerins à l’AIBD : Cheikh Bamba Dièye s’engage à trouver une solution rapide

Cheikh Bamba Dièye, Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a pris la responsabilité de convoyer les pèlerins aux lieux saints de l’Islam suite aux perturbations survenues à l’aéroport.

Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport, les responsables de la compagnie Air Sénégal peinent à communiquer sur la situation, laissant les pèlerins sénégalais livrés à eux-mêmes. Des témoins ont dénoncé l’arrogance du Directeur Général de la compagnie, présent sur les lieux mais sans fournir aucune information. Face à cette crise, Cheikh Bamba Dièye a reconnu les torts causés par Air Sénégal et a assumé la responsabilité de la situation.

« Nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé. La responsabilité nous incombe et nous l’assumons. Je suis en train de faire des tractations pour vous trouver un avion qui va convoyer tous les pèlerins. On ne va pas vous mentir. Je suis venu personnellement et, inchallah, nous allons trouver une solution le plus rapidement possible », a promis Cheikh Bamba Dièye.

En se rendant sur place, Cheikh Bamba Dièye a montré sa détermination à résoudre rapidement ce problème, apaisant quelque peu les frustrations des pèlerins. Son engagement personnel à trouver une solution rapide souligne l’importance de cette situation et la volonté des autorités de veiller au bien-être des voyageurs en difficulté.

Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois

Le Real Madrid continue d’écrire son histoire dans la Ligue des Champions en décrochant son quinzième titre. Les Madrilènes ont triomphé du Borussia Dortmund (2-0) ce samedi soir, au stade de Wembley à Londres, lors d’une finale disputée et pleine de rebondissements.

Le match a débuté avec une domination nette du Borussia Dortmund, qui a mis la pression sur la défense madrilène. Les Allemands, bien organisés et offensifs, ont failli ouvrir le score à plusieurs reprises, mais la défense du Real Madrid, menée par un Thibaut Courtois impérial, a tenu bon.

Alors que le match semblait se diriger vers les prolongations, les Madrilènes ont trouvé la faille. À la 82ème minute, Dani Carvajal a ouvert le score d’une frappe puissante qui n’a laissé aucune chance au gardien de Dortmund. Ce but a libéré les joueurs du Real qui, galvanisés par cette avance, ont continué à pousser.

Vinicius Junior a scellé la victoire à la 90ème minute en inscrivant le second but, confirmant ainsi la supériorité madrilène dans les dernières minutes de la rencontre.

Avec cette victoire, le Real Madrid renforce son statut de club le plus titré de l’histoire de la Ligue des Champions, portant à quinze le nombre de ses trophées dans la compétition. Cette nouvelle consécration confirme la domination des Merengues sur le football européen.

Après la rencontre, l’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a exprimé sa fierté : « C’est un moment incroyable pour le club et les supporters. Gagner ce trophée pour la quinzième fois montre notre détermination et notre qualité. »

Les joueurs, quant à eux, ont célébré cette victoire avec ferveur, soulignant l’esprit d’équipe et le travail acharné qui ont conduit à ce succès.

Cette victoire en Ligue des Champions clôture en beauté une saison mémorable pour le Real Madrid. Les dirigeants du club ont déjà les yeux tournés vers l’avenir, avec l’ambition de continuer à écrire de nouvelles pages glorieuses dans l’histoire du football.

Pour le Borussia Dortmund, cette défaite est certes amère, mais elle témoigne du potentiel de l’équipe. Les Allemands auront à cœur de revenir plus forts lors de la prochaine saison.

En attendant, les supporters du Real Madrid peuvent savourer ce quinzième titre, symbole de leur suprématie continue sur la scène européenne.

PDS : Les militants contestent l’authenticité de signatures sur des décisions administratives

Nous, militants du Parti Démocratique Sénégalais contestons vigoureusement l’authenticité de la signature apposée sur les décisions administratives suivantes:

Décisions administratives N°006/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant Madame Fatou sow et Ndeye Astou Camara respectivement Présidente nationale des femmes et secrétaire générale des femmes –

Décision administrative N° 005/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant lamine Ba président de la FNCL et khadim Gueye secrétaire général de la FNCL.

Decision administrative 2024 N° 002/SGN/PDS/2024 du 25 Mars 2024 nommant Bachir Diawara porte parole du pds et appelant Tafsir Thioye à d’autres fonctions.

Nous avons décidé de saisir les autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête pour vérifier l’authenticité des dites signatures.

En effet, depuis plusieurs années, il est constant que le Président Abdoulaye Wade est interné dans son domicile totalement écarté des activités du parti.
Ce qui établit à suffisance que la signature apposée sur les décisions susvisées résultante de manœuvres frauduleuses tendant à sarisfaire des intérêt égoïstes d’un groupuscule.

Bignona : Le Président annonce l’élargissement du programme de modernisation des Cités Religieuses

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.

Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.

« Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam, » a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.

Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.

L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.

« Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer, » a ajouté l’imam Lamine Badji.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.

Troisième retour de parquet : Bah Diakhaté fixé sur son sort lundi

Bah Diakhaté, l’activiste détenu, a bénéficié ce vendredi d’un troisième retour de parquet. Son avocat, Alioune Badara Fall, a confirmé l’information à Seneweb. Diakhaté saura lundi prochain le verdict de son procès contre le ministère public et le sort qui lui sera réservé concernant sa deuxième procédure judiciaire.

Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule mardi dernier par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup. Diakhaté avait accusé Mboup d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance, ce qui a conduit ce dernier à saisir le procureur pour défendre son honneur.

Ce troisième retour de parquet prolonge l’incertitude pour Bah Diakhaté et ses soutiens. Ses avocats et partisans espèrent une décision favorable lors de l’audience de lundi. Cette affaire attire l’attention sur les défis juridiques et les tensions entourant les accusations de crimes graves au Sénégal, mettant en lumière la complexité des procédures judiciaires et les enjeux de réputation pour les personnes impliquées.

En attendant le verdict de lundi, le cas de Bah Diakhaté reste un sujet de suivi important pour les observateurs de la justice sénégalaise et les défenseurs des droits de l’homme.

SÉMINAIRE SUR LA STABILISATION DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE : VERS UN CALENDRIER UNIVERSITAIRE FIXE

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réuni ce vendredi les acteurs du secteur pour un séminaire crucial portant sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel. Cet événement, qui s’étend sur trois jours, se déroule à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.

Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de cette initiative est d’instaurer un calendrier universitaire stable et prévisible. Il est proposé que l’année académique débute le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques dans l’enseignement supérieur, lesquelles s’élèvent actuellement à 300 milliards de francs CFA par an.

Le ministre Diouf a souligné l’importance de cette réforme pour résoudre les problèmes financiers et logistiques qui affectent les universités sénégalaises depuis des années. « Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs du secteur. Ce séminaire, prévu à la fin du mois de mai, est une étape cruciale pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Nous espérons parvenir à une solution dès le début du mois de juin », a-t-il déclaré.

Sur le plan financier, la stabilisation du calendrier académique est attendue pour générer des économies substantielles. Le ministre a estimé que le respect strict du calendrier pourrait permettre des économies potentielles de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. « Depuis une dizaine d’années, les superpositions d’années académiques ont causé des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. La stabilisation du calendrier académique, grâce à des partenariats et des discussions fructueuses, pourrait remédier à cette situation », a ajouté Dr. Diouf.

Le succès de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Le séminaire de Saly constitue une plateforme privilégiée pour échanger des idées et proposer des solutions viables afin de garantir un calendrier académique stable et efficace, bénéfique tant pour les étudiants que pour l’ensemble du système éducatif sénégalais.

Avec la participation active et l’engagement des différents acteurs, le MESRI espère finaliser les détails de cette réforme et commencer sa mise en œuvre dès la prochaine année académique.

Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye prône une possible réconciliation entre les pays du Sahel et la CEDEAO

Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué jeudi à Bamako et Ouagadougou la possibilité d’une réconciliation entre la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays du Sahel ayant rompu avec cette organisation sous la direction des juntas militaires les gouvernant.

M. Faye, investi en avril, a effectué jeudi sa première visite chez le voisin malien avant de se rendre au Burkina Faso. Il s’agit de sa première visite dans deux des trois États – avec le Niger – qui ont annoncé en janvier dernier leur retrait de la CEDEAO, les accusant d’être sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir suffisamment soutenus contre le terrorisme.

Les trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe antiterroriste.

M. Faye a indiqué avoir eu des discussions approfondies sur la CEDEAO avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. Il a déclaré à la presse aux côtés du colonel Goïta que la position du Mali, bien que rigide, n’était pas complètement inflexible.

La CEDEAO est confrontée à de sérieux défis, mais « nous ne devons pas baisser les bras et dire qu’il n’y a plus rien à faire. Malgré les difficultés, il est nécessaire de dialoguer avec toutes les parties et de les comprendre. En partant de ce niveau de compréhension et des écarts de positions, nous pouvons envisager ce qu’il est possible de construire à partir des fondations existantes », a-t-il déclaré.

« Il y a de l’espoir pour voir la CEDEAO reprendre sur de nouvelles bases qui nous évitent la situation actuelle », a-t-il ajouté, sans préciser la nature d’une éventuelle réconciliation.

Il avait précédemment exprimé sa volonté de ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.

M. Faye a toutefois affirmé qu’il n’était pas venu à Bamako en tant que « médiateur de la CEDEAO », mais pour un « contact initial » qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest. « Je n’ai pas été mandaté par une instance de la CEDEAO », a-t-il souligné.

En arrivant au Burkina Faso dans l’après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les relations entre ce pays et la CEDEAO ont également été abordées. « Je constate que les positions sont quelque peu figées, mais je discerne dans chacune de ces positions une ouverture qui permet d’entamer un dialogue », a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.

Selon la même source, M. Faye a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso. Les deux États aspirent à « renforcer » leurs « relations », notamment sur le plan commercial.

Convocation du Dirpub du Quotidien : Madiambal Diagne écourte son voyage et rejoint Dakar

Le patron du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi promptement suite à la convocation de Mohamed Guèye, Directeur de publication du journal Le Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a exprimé son soutien inconditionnel à Guèye et à l’ensemble de la rédaction via les réseaux sociaux.

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Guèye et à toute la rédaction du Quotidien », a-t-il écrit. Renouvelant sa confiance en son Dirpub, Diagne a annoncé son retour immédiat à Dakar. « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper Monsieur Guèye seul », a-t-il ajouté.

La convocation de Mohamed Guèye fait suite à celle de Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal La Tribune, après la parution d’articles sur la nomination du Général Souleymane Kandé comme Attaché militaire en Inde. Traoré a passé la journée d’hier à la Section de Recherches (SR) et est reconvoqué ce vendredi.

Ces convocations ont déclenché une vague de soutien et de mobilisation de la part des organisations de presse, qui perçoivent ces actions comme une menace à la liberté de la presse. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ces interpellations, soulignant l’importance de préserver les droits des journalistes et de maintenir un espace médiatique libre et indépendant.

La situation actuelle met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse, particulièrement sur des sujets sensibles tels que les nominations militaires. Les organisations de presse et les défenseurs de la liberté d’expression restent vigilants et déterminés à défendre les droits des journalistes face à ces défis.

Le retour précipité de Madiambal Diagne à Dakar symbolise la gravité de la situation et le besoin urgent de solidarité au sein de la communauté journalistique pour protéger la liberté de la presse au Sénégal.

Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

M. Diop a rappelé que les consultations intergouvernementales annuelles sont une plateforme privilégiée pour renforcer la coopération bilatérale. Il a également mis en avant les avancées réalisées grâce au « Partenariat pour encourager les réformes », qui a permis des progrès significatifs dans plusieurs domaines stratégiques pour le Sénégal.

M. Diop a insisté sur l’importance de la participation active des départements ministériels et des structures étatiques dans la mise en œuvre des réformes et des projets, conformément aux objectifs du PROJET, le nouveau cadre politique du gouvernement sénégalais. Il a également souligné la nécessité de renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, et le développement du secteur privé.
Le secrétaire d’État allemand, M. Flasbarth, a salué les efforts du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, et a encouragé ses initiatives dans la sous-région, notamment ses visites au Mali et au Burkina Faso. Il a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à l’économie africaine, en particulier en ce qui concerne le développement des femmes et des jeunes dans les zones rurales, ainsi que la coopération dans le secteur de la santé, notamment la production de vaccins.
Pour conclure, M. Diop a exhorté la partie sénégalaise à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre les indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a remercié le gouvernement et le parlement allemands pour leur engagement continu en faveur du développement économique et social du Sénégal. La coopération bilatérale entre les deux pays est appelée à se renforcer et à s’approfondir, avec un accent particulier sur la résilience économique face aux chocs socio-économiques actuels et futurs.X


M. COLY

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy satisfait 4030 enseignants avec la signature de 23 arrêtés

Les enseignants, fiers d’avoir reçu leurs arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ont annoncé un prochain séminaire avec le ministre de tutelle, Moustapha Guirassy.

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy organise un séminaire pour la réconciliation avec les enseignants

Ce jeudi 30 mai 2024, Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, a dirigé une réunion avec les syndicats des enseignants, le G7, pour la cérémonie de remise symbolique des arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ainsi que des décisions de nomination aux postes de responsabilité.

MEN/Syndicat d’enseignants : Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités »: Guirassy

Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités », selon Moustafa Guirassy. Le ministre de l’Éducation nationale estime que les journée « set-setal » sont un moyen d’instaurer la citoyenneté chez les jeunes.

Hausse du prix du riz : Réfutation des allégations par le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar

Ces derniers jours, des murmures inquiétants sur une augmentation du prix du riz au Sénégal ont suscité des préoccupations parmi les consommateurs. Cependant, le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar, Amadou Touba Niane, est intervenu pour démystifier ces rumeurs et apporter des clarifications importantes.

Dans une interview accordée à Sud Quotidien, Amadou Touba Niane a catégoriquement nié toute hausse significative du prix du riz. Selon lui, le coût d’une tonne de riz brisé non parfumé varie actuellement entre 360 000 et 370 000 FCFA. Cette fourchette de prix représente même une légère baisse par rapport aux 380 000 FCFA enregistrés le mois précédent.

Les affirmations de Niane sont étayées par Moustapha Tall, un importateur de riz, qui a corroboré l’absence d’augmentation des prix malgré la rareté de certaines variétés sur le marché local. Tall attribue cette rareté au retard dans le paiement d’une subvention de 25 000 FCFA par tonne aux importateurs. Ce retard dissuade les importateurs d’accroître leurs stocks en raison des charges supplémentaires qu’il engendre.

Ainsi, les déclarations du Chef du Service Régional du Commerce de Dakar et de l’importateur de riz réfutent les allégations selon lesquelles les grossistes auraient augmenté les prix du riz. Leurs explications rassurent les consommateurs quant à une éventuelle augmentation généralisée des prix de cette denrée alimentaire essentielle au Sénégal.

Avis de Recherche : Disparition de Moustapha Diémé à Thiès

Moustapha Diémé, habitant de Thiès, a disparu depuis hier, mardi 30 mai 2024, vers 13 heures. Sa famille et ses proches sont très inquiets et sollicitent votre aide pour le retrouver.

Si vous avez des informations ou si vous l’avez aperçu, merci de contacter ses proches au +221 76 317 26 90.

Votre collaboration est précieuse. Merci de partager cet avis de recherche autant que possible.

Primes des Lions : La Ministre des Sports veut changer la règle

Le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football (FSF) se sont réunis lundi dernier pour discuter de l’organisation des deux prochains matchs des Lions. Le Sénégal affrontera la RDC le jeudi 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de jouer contre la Mauritanie le 9 juin. Ces deux rencontres comptent pour les troisième et quatrième journées des qualifications du Mondial 2026 (groupe B).

La question des primes des joueurs et du staff a été abordée au cours de cette réunion. Traditionnellement, ces primes sont prises en charge par l’État. Cependant, selon Source A, la nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a proposé que désormais, la FSF assume cette responsabilité en cas de résultat positif. Le journal s’interroge sur l’acceptation de cette proposition par le président de la FSF, Me Senghor, et son équipe.

Cette proposition marque une volonté de réformer le financement des primes, en déchargeant l’État de cette obligation et en la transférant à la fédération, créant ainsi un nouveau cadre de gestion des récompenses pour les performances des Lions.

Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC

Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.

Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.

Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.

Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.

Journée nationale Set-Setal : Le ministre Moussa Bala Fofana fait la revue des moyens logistiques.

En prélude de la Journée nationale de Set-Setal initiée par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a procédé à la revue des moyens logistiques mobilisés et du dispositif d’appui à la population pour cette importante activité populaire. En effet, 5000 agents seront mobilisés et plus de 300 unités motorisées seront déployées par la SONAGED à travers le pays pour la réussite de cette journée, a indiqué le ministre lors de cette visite. Il a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Mame Seydou Ndour : un nouveau chapitre s’ouvre pour la Police Nationale

Le conseil des ministres de ce mercredi a été marqué par une nomination d’importance : Mame Seydou Ndour est désormais le nouveau Directeur Général de la Police Nationale (DGPN). Bien que cette responsabilité soit nouvelle, Ndour n’est pas un étranger aux défis complexes de la sécurité nationale.

Son parcours débute à l’école Bassang Goumba de Grand Dakar, puis à l’école Prytanée militaire de Saint-Louis, où il obtient son baccalauréat en 1989. Initialement enclin à suivre les traces de son père médecin, il prend une voie différente en poursuivant des études de droit à l’UCAD. En 1993, il décroche sa maîtrise en droit privé, option droit des affaires, ouvrant ainsi la voie à sa carrière dans la police.

Sa première étape formative arrive en 1994 lorsqu’il réussit le concours direct des officiers de police, suivi en 1996 par celui de commissaire de police. Il commence alors sa carrière au commissariat d’arrondissement de Thiaroye, puis gravit les échelons en travaillant dans plusieurs commissariats à travers le pays, tout en participant à des missions internationales sous l’égide de l’ONU.

La spécialisation de Ndour dans la lutte contre le trafic de drogue devient évidente après l’obtention d’un diplôme à Paris, axé sur la répression illicite des stupéfiants. Son expertise lui vaut des affectations à Mbour et le titre de contrôleur général de la Police en 2022. Toutefois, c’est à l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) qu’il se distingue le plus, accumulant des réalisations significatives dans la lutte contre ce fléau.

En reconnaissance de son dévouement, Ndour a été élu personnalité de l’année en 2014 par des organisations non gouvernementales telles que « Jamra » et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles. Cette nomination à la tête de la Police Nationale marque un nouveau chapitre dans la carrière d’un homme dont l’engagement pour la sécurité et la justice reste indéniable.

La justice au Sénégal : réformer ou refonder ?

Alors que la quatrième édition de la Journée du dialogue national démarre aujourd’hui (le 28 mai 2024), l’attention des Sénégalais se focalise sur un enjeu crucial : « La réforme et la modernisation de la Justice ». Ce thème suscite des attentes considérables et une impatience croissante, reflétant le désir profond d’évoluer une fois de bon vers une justice véritablement réconciliée avec ses citoyens, mais surtout exercée en leur nom et pour leur bénéfice. Ce besoin urgent de réforme est amplifié par un contexte où les faiblesses structurelles et fonctionnelles du système judiciaire ont été mises en lumière, exacerbées par une crise politico-judiciaire persistante au cours des trois dernières années.

Aujourd’hui, la perte de confiance s’est transformée en une méfiance croissante de la population à l’égard du système judiciaire perçu comme une institution vacillante quant à son impartialité, en particulier dans les affaires à motivation politique. Cette perception négative est aggravée par l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, la judiciarisation de dossiers politiques qui a conduit à l’éviction de candidats sérieux. L’indépendance du pouvoir judiciaire est gravement compromise par l’influence prépondérante de l’exécutif et les immixtions flagrantes qui perturbent l’autonomie des juges. L’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité et les arrestations arbitraires lors de manifestations publiques sont légion, tandis que la lenteur de la justice à traiter ces abus a exacerbé la frustration et le ressentiment de la population. Tout cela s’ajoute aux frustrations liées au dysfonctionnement du système judiciaire, avec un personnel insuffisant, un accès difficile pour les citoyens et une répartition inégale des juridictions à travers le pays, ce qui se traduit par une prestation parfois médiocre des services judiciaires. Ces dysfonctionnements ont érodé la confiance du public et mis en évidence le besoin urgent de réformes et de modernisations profondes pour restaurer l’intégrité, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Les travaux de réforme et de modernisation de la justice, dont les conclusions seront présentées le 4 juin prochain, devraient être un moment fondateur pour restaurer la confiance des citoyens et garantir une justice indépendante et impartiale, ancrée dans notre réalité socioculturelle. Mais le délai défini sera-t-il suffisant pour poser le diagnostic nécessaire et aboutir à des conclusions sérieuses ? En tout état de cause, au cœur de cette réforme se trouve le besoin d’introspection, ce qui m’autorise à partager mes réflexions autour de quelques axes à placer dans la corbeille des propositions et envisager la possibilité dune refondation du système de justice.

1- La nécessité de clarifier les contours de la réforme et les dimensions de la modernisation

La notion de justice est profondément enracinée dans les contextes sociaux et culturels, façonnée par les valeurs, les croyances et les traditions qui définissent chaque société. Comment reformer notre justice sans toucher aux fondamentaux ? L’expérience nous apprend que certaines réformes ont été de simples ajustements tandis que d’autres ont provoqué des bouleversements significatifs, et d’autres encore ont servi de prétextes à des règlements de compte politiques. Cependant, dans la commande fourni par les nouvelles autorités, il me semble que l’orientation des assises se focalise sur une réflexion à même de produire des conclusions permettant de lutter contre le poids du passé et à s’adapter à la société sénégalaise en constante mutation pour une justice accrue. Selon le communiqué de la Présidence de la République, le « Dialogue national » a pour objectif d’examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, d’identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées. Cet objectif est pertinent, mais il semble essentiel de préciser : s’agit-il d’une réforme de la justice ou du secteur de la justice ?

La réforme de la justice se concentre principalement sur les aspects internes du système judiciaire. Elle vise à améliorer les procédures judiciaires, garantir l’impartialité des juges, accélérer les délais de traitement des affaires, renforcer les mécanismes de contrôle et de supervision internes, et promouvoir la transparence et l’efficacité dans l’administration des affaires judiciaires. Cette réforme inclut également la formation et l’éthique des magistrats et des agents judiciaires pour garantir des décisions justes et équitables. En revanche, la réforme du secteur de la justice englobe une vision plus large et systémique. Elle inclut non seulement les aspects internes de la justice, mais aussi les interactions entre la justice et d’autres secteurs tels que la sécurité, la police, les services correctionnels, et même les institutions politiques. Cette réforme vise à assurer une cohérence entre les différents acteurs et institutions contribuant à l’administration de la justice. Elle peut inclure des initiatives de modernisation pour améliorer les infrastructures judiciaires, renforcer les services de défense et d’aide juridique, moderniser les technologies utilisées par le système judiciaire, et promouvoir une plus grande collaboration entre les institutions pour garantir un accès équitable et universel à la justice. En un mot, la réforme implique une dimension d’innovation qui revisite les fondements même de notre système de justice.

2- Questionner et refonder les bases ontologiques du système de justice

Le droit positif sénégalais trouve ses origines dans l’histoire coloniale, largement influencée par le droit français. Pendant la colonisation, le Sénégal, qui faisait partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF), a adopté les codes français (civil, pénal et commercial), qui s’appliquaient différemment aux colons et aux colonisés. À l’indépendance en 1960, le Sénégal a conservé cette base législative, tout en adaptant ses lois aux réalités sociopolitiques locales. Ce droit positif, écrit en français (donc inaccessible à la grande majorité), intègre certes des éléments de droit coutumier et islamique, notamment dans le domaine du droit de la famille, afin de refléter la diversité culturelle et religieuse du pays. Cependant, cette intégration a conduit à une cohabitation malaisée de normes qui n’ont pas le même fondement ontologique, aboutissant parfois à une justice jugée inéquitable ou inaccessible. Des corrections sont nécessaires, car la loi reste le fondement de l’application de la justice. L’application d’une loi jugée injuste ou socialement inappropriée ne produit pas nécessairement la justice.

Il est crucial, dans le cadre des assises, de repenser les fondements du système pour éliminer les dynamiques de pouvoir désuètes et oppressives et intégrer les pratiques judiciaires traditionnelles – notamment dans les domaines liés à la résolution de conflits et à la justice communautaire – respectueuses des droits fondamentaux. En outre, l’intégration de l’enseignement des principes juridiques traditionnels dans les cursus académiques des futurs juristes est primordiale. Les programmes d’éducation juridique devraient inclure des modules spécifiques sur l’histoire, la philosophie et l’application pratique des systèmes juridiques traditionnels, ainsi que des sessions de formation continue pour les professionnels en exercice.

La mise en place de tribunaux hybrides, combinant méthodes traditionnelles et modernes, pourrait servir de pont entre les deux systèmes. Cette hybridation favoriserait l’utilisation de la médiation et de l’arbitrage basés sur des principes traditionnels, et devrait être conçue de manière à garantir une transition fluide et une acceptation plus large des méthodes traditionnelles. Toutes les adaptations doivent être scrutées pour s’assurer qu’elles respectent les droits fondamentaux et les libertés individuelles. Enfin, la mise en place de projets pilotes permettrait de tester l’efficacité de l’intégration de ces pratiques dans des contextes spécifiques, avec une évaluation continue basée sur les retours de la communauté et les résultats obtenus pour ajuster et affiner les approches.

3- Sortir le vers de la pomme de discorde sur l’approche du dialogue national

Depuis la publication de la liste des participants aux assises de la justice, des critiques ont fusé de toutes parts concernant la représentativité et surtout le format de ces rencontres. Beaucoup y voient une réminiscence des précédentes éditions des dialogues nationaux sous Macky Sall, organisées de manière précipitée, semblant donner l’impression de faire bouger les lignes sans réellement le faire. Une telle diligence, bien que motivée par l’urgence, risque d’entraver des discussions véritablement approfondies et un diagnostic rigoureux et holistique des problèmes affectant le secteur de la justice. Il est donc important d’anticiper ces écueils pour éviter que cette rencontre ne se transforme en une réunion supplémentaire sans impact réel.

Pour corriger cette démarche, il semble nécessaire d’envisager un mécanisme de rétroaction continue après la livraison des conclusions. Dans cette optique, le lancement de la plateforme en ligne « Jubbanti » par le gouvernement le 23 mai est une initiative encourageante. Cette plateforme vise à améliorer le système judiciaire en permettant aux citoyens de donner leur avis et de signaler des dysfonctionnements. De plus, la mise en place d’un numéro vert pour ceux qui n’ont pas accès à Internet démontre la volonté de placer le justiciable au centre du processus. Cette initiative offre une voie directe et durable pour les réclamations, puisque les autorités s’engagent à maintenir cet espace de réclamation au-delà des assises qui ont débuté aujourd’hui, en répondant aux doléances des Sénégalais.

Il est également notable que, lors de la cérémonie d’ouverture des assises, le président Faye a annoncé qu’il allait consacrer la date symbolique du 28 mai au dialogue national dans le calendrier républicain. Il serait judicieux de faire de cette journée une occasion de saisine annuelle, permettant ainsi aux organisations de défense des justiciables (y compris celles de différents secteurs), ainsi qu’aux acteurs et fournisseurs des services de justice, d’interpeller directement les autorités publiques nationales, comme le Premier ministre ou le ministre de la Justice, sur des aspects majeurs du secteur de la justice.

Cependant, il est crucial d’aller plus loin dans l’approfondissement et la perfection de notre système de justice, car les enjeux de justice varient en intensité selon les régions et les secteurs de la vie. Par conséquent, après les travaux des commissions et la restitution des conclusions des assises, il est impératif d’évoluer vers des discussions ascendantes et multisectorielles pour alimenter de manière continue la réflexion et adopter des mesures adaptées et viables. Cette approche permettra de surpasser la réforme et progresser vers une refondation progressive de notre système de justice.

Dr Mamadou Bodian
Chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN-UCAD)
Administrateur Général de FDS-Les Guelwaars
E-Mail : mamadou2.bodian@ucad.edu.sn
Tel : +22178 166 05 66

COMMUNIQUE : Le maire de Thiès n’est pas un valet aux mains de l’impérialisme néocolonial

Il est opportun de rappeler à nos « amis de la Ville de Dakar » que le Maire de Thiès n’est pas à la recherche de titres honorifiques au sein d’organisations internationales.

Dr Babacar Diop a d’autres préoccupations plutôt que de s’accrocher à des strapontins de postes de vice-président d’une organisation francophone.

Son engagement s’étend à la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne de nos compatriotes.

Il a toujours placé les intérêts de sa ville, de son pays voire de l’Afrique au sommet de ses priorités. Ses actions et ses décisions sont constamment guidées par une seule et unique motivation : le progrès et l’épanouissement des populations.

Le Maire de Thiès n’est donc pas un pantin aux mains de l’impérialisme de Paris et de Anne Hidalgo.
Il n’est non plus un laquais programmé pour défendre des intérêts étrangers.

Il n’est encore moins une caisse de résonnance pour répondre à des Communiqués destinés à l’Association internationale des maires francophones (AIMF) dont il est membre au même titre que la Ville de Dakar.

Aujourd’hui, Thiès, Ville souveraine et décomplexée, est prête à écrire sa propre histoire, libre des contraintes impérialistes.

Sur un autre registre, si la mairie de Thiès n’est pas à jour dans ses cotisations depuis 10 ans, ce manquement ne saurait être imputé à la nouvelle équipe élue aux Locales de 2022.

Pour clore, la Ville de Thiès n’a aucune leçon de diplomatie â recevoir de personne.

La Direction de la Coopération et des Partenariats de la mairie de Ville

Fait à Thiès, le 28 mai 2024

Nécrologie : Décès d’Adja Daro Mbaye, Mère de Mbaye Dieye Faye

C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès d’Adja Daro Mbaye, mère de Mbaye Dieye Faye. Toute l’équipe du groupe Le Dakarois exprime ses plus sincères condoléances à la famille en deuil. Nos pensées et prières accompagnent Mbaye Dieye Faye et ses proches en cette période difficile.

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao: L’affaire mise en délibérée au 3 juin prochain

Suite à l’introduction par la défense d’une demande de liberté provisoire, le juge des flagrants délits a mis en délibéré l’affaire Bah Diakhaté au 3 juin 2024. Ce dernier était poursuivi pour délit de diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République.

En effet, c’est Me Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire pour les prévenus, si toutefois le juge entendait mettre l’affaire en délibéré. Il faut rappeler qu’Imam Cheikh Tidiane Ndao est également concerné par ce délibéré. Il est poursuivi pour les mêmes délits.

Tragédie routière à Birkelane : Un bébé de 8 mois péri dans un accident, 9 blessés

L’hécatombe sur les routes sénégalaises se poursuit avec un nouvel accident tragique. Ce lundi matin, aux environs de 10h, un accident impliquant un camion et un véhicule de transport sept places a causé la mort d’un bébé de 8 mois et blessé neuf autres personnes, dont quatre grièvement. Le drame a eu lieu dans la région de Kaffrine, sur la RN 1, à hauteur du village de Nawel, dans le département de Birkelane.

Selon des sources de Seneweb, un camion de marque Renault, type remorque, a heurté une voiture sept places en tentant de dépasser un autre camion. Le bébé, identifié par ses initiales A.K., est mort sur le coup, tandis que sa mère a survécu avec des blessures. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie du bébé à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.

Les neuf blessés, dont quatre sont dans un état grave, ont été évacués vers le centre de santé de Birkelane pour des soins d’urgence. Les gendarmes de la Brigade territoriale de Birkelane ont procédé aux constatations d’usage sur les lieux de l’accident.

Suite à cet accident mortel, les habitants du village de Nawel ont bloqué la route nationale pour protester et exiger l’installation de ralentisseurs afin de prévenir de futurs accidents. Le commandant Abdoulaye Samba Bâ, le maire de Keur Mboucki, Abdou Aziz Diagne, et le sous-préfet de Keur Mboucki sont intervenus pour négocier avec les manifestants, réussissant finalement à les convaincre de libérer la voie publique.

Le chauffeur du camion, principal mis en cause dans l’accident, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Birkelane. Le conducteur de la voiture sept places, également blessé, reste hospitalisé.

Cet accident tragique met une fois de plus en lumière la dangerosité des routes au Sénégal et la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité routière. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour prévenir de tels drames à l’avenir et répondre aux attentes des populations en matière de sécurité sur les routes.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

Trafic de cocaïne : les surprenantes déclarations du fils d’Idrissa Seck

Placé sous mandat de dépôt avec cinq autres individus dans le cadre d’une enquête sur une saisie de plus de 22 kilos de cocaïne, Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a fait des déclarations inattendues aux agents de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS).

Selon le journal Libération, Abdoulaye Seck a vigoureusement nié toute implication dans le réseau de trafic de cocaïne présumé être dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy, surnommé « Scarface ». Lors de son interrogatoire, il a affirmé avoir tenté à plusieurs reprises de faire tomber Mendy en collaboration avec des policiers et des gendarmes, mais sans succès.

Un réseau international de trafic de drogue

Sylvain Bathiapara Mendy est décrit comme le chef d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre la Guinée-Bissau et la France, via la Gambie, le Sénégal et le Maroc. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne, trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux et détention d’arme à feu sans autorisation.

Abdoulaye Seck, Pathé Guèye, Ousmane Camara, Alain Diatta, Amadou Diam Ndoye et Sylvain Bathiapara Mendy ont tous été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Tous sont actuellement détenus en attendant leur procès.

Déclarations de défense d’Abdoulaye Seck

Abdoulaye Seck, lors de son audition, a exprimé sa surprise d’être associé à cette affaire. « En vérité, je ne sais pas pour quelle raison je suis mêlé à cette affaire. Je ne suis dans aucune activité illégale. Ma place n’est pas ici. […] Je ne consomme ni ne vends de la drogue. Je ne bois même pas d’alcool », a-t-il déclaré, selon Libération.

Il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais participé au trafic de Sylvain Bathiapara Mendy. Il a même ajouté avoir prévenu Mendy qu’il finirait par tomber. Selon Seck, Mendy lui aurait répondu qu’en cas d’arrestation, il choisirait entre la corruption et le suicide, mais qu’il n’irait jamais en prison.

Seck a également révélé une proposition faite par Mendy il y a moins de deux mois. Mendy lui aurait suggéré d’utiliser son passeport diplomatique pour louer un jet privé chargé de cocaïne à destination de Paris, proposition qu’il a catégoriquement refusée, soulignant que ce type de passeport n’exclut pas le contrôle douanier.

Une affaire complexe et médiatisée

L’affaire prend une tournure médiatique importante, notamment en raison de l’implication du fils d’une figure politique de premier plan. Les déclarations d’Abdoulaye Seck soulèvent des questions sur les véritables responsables et complices de ce réseau de trafic de drogue. L’issue de ce procès sera suivie de près, tant pour son impact sur la lutte contre le trafic de stupéfiants que pour ses répercussions politiques.

La prochaine étape judiciaire consistera en une série d’audiences pour examiner les preuves et les témoignages, afin de déterminer les responsabilités de chacun des prévenus. En attendant, Abdoulaye Seck et ses coaccusés restent en détention, attendant le verdict de la justice sénégalaise.

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

Amadou Bâ, un homme meurtri mais déterminé à se ressaisir, selon Robert Bourgi

Dans une interview accordée à Bès Bi (Le Jour), l’avocat français Robert Bourgi a partagé des confidences poignantes sur sa récente rencontre avec l’ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, à Paris. Cette entrevue, qui a eu lieu avant le retour de Bâ au Sénégal après sa défaite à la présidentielle du 24 mars dernier, révèle un homme profondément affecté par son échec électoral.

Robert Bourgi, connu pour ses liens étroits avec plusieurs dirigeants africains, a raconté qu’il avait rencontré Amadou Bâ à Paris il y a environ quinze jours. « J’ai vu Amadou Bâ à Paris, il y a une quinzaine de jours. Et, il avait à ses côtés son fidèle ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann », a confié Bourgi. Lors de cette rencontre, Bourgi a observé un homme « meurtri par l’échec ».

Lorsqu’il a eu l’occasion de s’entretenir en privé avec Amadou Bâ, Bourgi lui a prodigué un conseil clair : « Il faudrait que tu te ressaisisses, Amadou. » En réponse, l’ancien Premier ministre a simplement déclaré : « Je vais rentrer au pays. » Cependant, Bâ n’a pas divulgué ses intentions futures, laissant planer le mystère sur ses prochains mouvements politiques.

Bourgi a souligné la complexité de la situation d’Amadou Bâ. « Il est évident qu’il ne peut pas rester comme ça », a-t-il affirmé, tout en insistant sur le fait que Bâ devrait probablement rester aligné avec l’ancien président Macky Sall. « De l’avis de Bourgi, Amadou Bâ devrait rester dans la ligne de l’ancien président. C’est le seul qui reste, je parle de Macky Sall, à pouvoir maintenir en vie ce qui reste du parti présidentiel. »

Cette déclaration laisse entrevoir les défis auxquels Amadou Bâ est confronté alors qu’il envisage son avenir politique. Bien que ses plans précis restent flous, une chose est certaine : Bâ ne compte pas rester inactif. Sa détermination à se ressaisir et à revenir au Sénégal suggère qu’il pourrait jouer un rôle significatif dans les prochaines évolutions politiques du pays.

La question demeure cependant : Amadou Bâ suivra-t-il le conseil de Robert Bourgi et restera-t-il fidèle à la ligne de Macky Sall ? Ou choisira-t-il une voie différente pour relancer sa carrière politique ? Les réponses à ces questions détermineront en grande partie le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Le retour d’Amadou Bâ au Sénégal et ses prochaines décisions politiques seront observés de près, tant par ses partisans que par ses adversaires, alors qu’il s’efforce de surmonter les séquelles de sa défaite électorale et de tracer une nouvelle voie pour son avenir.

SOMISEN : Ngagne Demba Touré prend les rênes avec une vision de transparence et d’inclusivité

Le vendredi 24 mai 2024, Me Ngagne Demba Touré a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), succédant à Ousmane Cissé. Dans son discours d’investiture, Touré a mis en avant son engagement pour une gestion transparente et inclusive, en phase avec les objectifs de développement durable du secteur minier sénégalais.

Ngagne Demba Touré a souligné sa volonté d’adopter un style de management participatif. Il souhaite fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune et partagée. « J’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune, partagée. Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la rigueur, la franchise, et l’éthique dans sa gestion, promettant une approche axée sur les résultats et la créativité. Touré aspire à faire de SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, contribuant significativement à l’économie nationale et à l’exploitation durable des ressources naturelles.

Touré a exprimé son intention de s’aligner sur la vision de rupture du nouveau régime, qui vise une réappropriation des ressources naturelles du Sénégal. Il a souligné l’importance de transformer localement les minerais extraits, plutôt que de les exporter bruts, afin de soutenir l’industrie locale et de créer de la valeur ajoutée.

« Le gouvernement de la République se positionne en solution pour une réappropriation des ressources naturelles en vue d’un développement économique qui repose sur un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », a-t-il affirmé. Touré souhaite que les ressources minières favorisent l’essor d’une industrie dynamique et compétitive, capable de générer une croissance durable et inclusive.

Touré a détaillé ses ambitions pour la SOMISEN, incluant un programme ambitieux de transformation des substances minérales et la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. Il envisage la SOMISEN comme un acteur clé de l’économie sénégalaise, jouant un rôle crucial dans l’exploitation et la transformation des ressources minières du pays.

« Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol, pour ensuite importer des produits finis. À ce niveau, la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un ambitieux programme de transformation des substances minérales », a-t-il ajouté.

Avec cette nouvelle direction, la SOMISEN est sur le point de devenir un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, soutenant l’État dans ses efforts pour une exploitation plus durable et bénéfique des ressources naturelles. Ngagne Demba Touré a clairement défini une feuille de route ambitieuse pour transformer la société en un modèle de gestion transparente et inclusive, tout en maximisant l’impact économique des ressources minières du Sénégal. Les défis sont nombreux, mais avec une vision claire et un engagement fort, SOMISEN pourrait bien devenir le fleuron de l’économie nationale qu’il aspire à être.

Éliminatoires Mondial 2026 : Aliou Cissé sélectionne 26 Lions pour affronter la RD Congo et la Mauritanie

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a dévoilé ce vendredi 24 mai 2024, la liste des joueurs retenus pour les prochains matchs de qualification à la Coupe du Monde 2026. Pour ces deux rencontres cruciales, le Sénégal affrontera la République Démocratique du Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade et la Mauritanie le 9 juin. Contrairement à la précédente sélection de mars, qui comptait 31 joueurs pour les matchs amicaux contre le Gabon et le Niger, Cissé a cette fois-ci réduit sa liste à 26 joueurs.

Les absences notables dans cette sélection ont suscité des discussions parmi les fans et les experts. Cheikhou Kouyaté, vétéran de 34 ans et pilier du milieu de terrain sénégalais, ne figure pas sur la liste. En fin de contrat avec Nottingham Forest, Kouyaté a été un acteur clé pour les Lions de la Teranga pendant de nombreuses années. Son absence marque peut-être le début d’une transition vers une nouvelle génération de joueurs.

Ismail Jacobs est également absent en raison d’une blessure. Jacobs, qui avait été un atout précieux lors des dernières rencontres, sera manqué par l’équipe. D’autres joueurs comme Boulaye Dia, Amara Diouf, Bamba Dieng, Ballo-Touré, et Mamadou Lamine Camara, qui avaient participé au dernier rassemblement, ne font pas partie de cette sélection.

Une des grandes surprises de cette liste est la convocation de Cherif Ndiaye, attaquant de 28 ans évoluant à l’Étoile Rouge de Belgrade. Ndiaye a impressionné par ses performances cette saison, avec 47 matchs, 20 buts et 6 passes décisives en toutes compétitions confondues. Sa sélection est vue comme une reconnaissance de ses efforts constants et de son efficacité devant le but.

Par ailleurs, Aliou Cissé a confirmé la présence de trois joueurs ayant fait leurs débuts en sélection lors du dernier stage : Seydou Sano, Arouna Sanganté, et Habib Diarra. Leur maintien dans l’équipe démontre la confiance que Cissé place en eux et l’importance de la jeunesse dans le renouvellement de l’effectif.

Gardiens :

  • Edouard Mendy (Al-Ahli) : Mendy reste le gardien numéro un malgré son transfert en Arabie Saoudite. Son expérience et ses capacités de leadership sont cruciales pour l’équipe.
  • Seny Dieng (Middlesbrough) : Dieng, évoluant en Angleterre, continue d’être une option fiable en tant que gardien de but.
  • Mory Diaw (Clermont) : Diaw, avec ses bonnes performances en Ligue 1, assure une solide troisième option.

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) : Le capitaine de l’équipe est incontournable, apportant robustesse et expérience à la défense.
  • Abdou Diallo (Al-Arabi) : Diallo, versatile et capable de jouer à plusieurs positions défensives, est un atout important.
  • Moussa Niakhaté (Nottingham Forest) : Niakhaté continue de se développer en Premier League, apportant sa solidité et son intelligence de jeu.
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa) : Seck, avec ses performances en Europe, offre une alternative défensive de qualité.
  • Arouna Sanganté (Le Havre AC) : Sanganté, jeune et prometteur, est un ajout dynamique à la ligne défensive.
  • Formose Mendy (FC Lorient) : Sa capacité à défendre solidement tout en contribuant à l’attaque en fait une sélection logique.
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (ESTAC Troyes) : Jeune et talentueux, il représente l’avenir de la défense sénégalaise.
  • Seydou Sano (Al-Gharafa) : Son inclusion reflète sa montée en puissance et ses performances solides en club.

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens) : Avec son expérience et sa capacité à dicter le tempo du jeu, il est indispensable.
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano) : Son rôle crucial en club se traduit par une place de choix en sélection.
  • Lamine Camara (FC Metz) : Jeune et dynamique, il apporte de l’énergie au milieu de terrain.
  • Pape Matar Sarr (Tottenham) : Sa polyvalence et son talent brut en font un joueur clé pour le Sénégal.
  • Pape Gueye (OM) : Connu pour sa robustesse et son intelligence de jeu, Gueye est un milieu de terrain fiable.
  • Dion Lopy (Almeria) : Sa progression en Liga démontre son potentiel et sa capacité à performer à haut niveau.
  • Habib Diarra (Strasbourg) : Diarra, jeune talent, continue de montrer pourquoi il mérite sa place.
  • Idrissa Gana Gueye (Everton) : Le vétéran du milieu de terrain apporte son expérience inestimable et son leadership.

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr) : La star sénégalaise reste un élément central de l’attaque, apportant créativité et menace offensive.
  • Ismaila Sarr (OM) : Avec sa vitesse et son habileté, Sarr est un atout majeur pour déstabiliser les défenses adverses.
  • Habib Diallo (Al-Shabab) : Diallo, avec son flair pour le but, continue d’être un atout offensif crucial.
  • Iliman Ndiaye (OM) : Sa capacité à jouer dans plusieurs positions offensives le rend indispensable.
  • Nicolas Jackson (Chelsea) : Jackson, en constante progression, apporte une option dynamique à l’attaque.
  • Cherif Ndiaye (Étoile Rouge de Belgrade) : Sa première convocation récompense sa saison prolifique et son efficacité devant le but.
  • Abdallah Sima (Rangers) : De retour en sélection, Sima apporte sa vitesse et sa capacité de finition.

Les deux prochains matchs contre la RD Congo et la Mauritanie sont décisifs pour les ambitions du Sénégal dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Une victoire dans ces matchs renforcerait la position du Sénégal en tête de leur groupe de qualification. Le sélectionneur, Aliou Cissé, a exprimé sa confiance dans l’équipe et dans les joueurs sélectionnés pour accomplir cette tâche.

L’objectif principal est évidemment la qualification pour la Coupe du Monde 2026, mais ces matchs servent également à préparer la prochaine génération de joueurs sénégalais. Avec un mélange d’expérience et de jeunesse, Cissé espère trouver le bon équilibre pour maximiser les performances de l’équipe.

Les supporters sénégalais, connus pour leur passion et leur soutien indéfectible, attendent avec impatience de voir leurs Lions de la Teranga en action. Le Sénégal, avec ses talents individuels et son jeu collectif solide, a toutes les cartes en main pour continuer à briller sur la scène internationale.

Cette sélection marque un moment crucial pour le football sénégalais, alliant continuité et renouvellement, alors que l’équipe nationale se prépare à affronter les défis des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Accident mortel sur l’Autoroute de l’Avenir : Un véhicule « Allo Dakar » se renverse

Un tragique accident de la route s’est produit ce matin sur l’autoroute de l’Avenir, entre Khombole et Thiès, impliquant un véhicule « Allo Dakar » en provenance de Touba pour Dakar. Le bilan de l’accident est lourd, avec un mort et trois blessés graves.

L’accident s’est produit vers 6 heures du matin, lorsque le véhicule transportant quatre passagers s’est renversé. Les premiers secours, arrivés rapidement sur les lieux, ont constaté le décès d’une personne sur place. Les trois autres passagers, grièvement blessés, ont été évacués vers l’hôpital régional de Thiès par les sapeurs-pompiers.

Selon les premières informations recueillies, l’éclatement d’une des roues du véhicule serait à l’origine du drame. Cette défaillance mécanique a causé la perte de contrôle du véhicule, entraînant son renversement sur la chaussée.

Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. La police a également lancé un appel à témoins pour recueillir toute information pouvant aider à comprendre les causes de cette tragédie.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus l’importance de l’entretien régulier des véhicules, en particulier pour ceux qui parcourent de longues distances et transportent des passagers. Les autorités routières appellent les conducteurs à redoubler de vigilance et à vérifier systématiquement l’état de leurs véhicules avant de prendre la route.

La communauté locale est en deuil, et les proches des victimes attendent avec impatience les résultats de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident tragique. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont promis de renforcer les contrôles routiers pour éviter de tels drames à l’avenir.

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

Guy Marius Sagna nommé président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été nommé président de la commission « Comptes publics et audits » du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cette position et les responsabilités qui y sont associées.

Les responsabilités de la commission « Comptes publics et audits »

La commission « Comptes publics et audits » joue un rôle crucial au sein du Parlement de la CEDEAO. Ses responsabilités incluent :

Audit annuel : Examen des rapports d’audit des organes et institutions de la communauté.

Coopération avec le GIABA : Collaboration avec le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest pour superviser son mandat.

Collaboration avec le Comité d’Audit de la CEDEAO : Travail conjoint pour garantir la transparence et l’efficacité des audits internes.

Règlement financier : Mise en œuvre et suivi du Règlement Financier de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne le budget annuel et les comptes de la Communauté.

Contrôle budgétaire : Surveillance de l’exécution du budget du Parlement de la CEDEAO.

Vérification des comptes : Audit des comptes et bilans relatifs aux décisions sur la clôture, la présentation et l’audit des ressources et dépenses du Parlement, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires.

Dans son message, Guy Marius Sagna a exprimé sa gratitude envers ses collègues députés sénégalais de la CEDEAO pour leur soutien. Il a particulièrement salué la courtoisie républicaine de l’honorable député Souleymane Ndoye et des autres membres de la délégation sénégalaise, qui auraient pu s’attribuer ces postes en raison de leur nombre et de leur présidence au sein de la délégation.

Sagna a promis de servir les peuples des pays membres de la CEDEAO avec dévouement à ce poste. Il a également appelé ses électeurs à rester vigilants et à l’interpeller régulièrement sur l’utilisation de son mandat pour s’assurer qu’il demeure fidèle à ses engagements envers eux.

La nomination de Guy Marius Sagna à la tête de cette commission est significative, car elle place un parlementaire sénégalais à un poste clé de surveillance financière au sein de la CEDEAO. Ce rôle est essentiel pour assurer la transparence et la bonne gouvernance financière dans l’organisation régionale, ce qui peut avoir des répercussions positives sur l’ensemble de la région ouest-africaine.

En résumé, la nomination de Guy Marius Sagna en tant que président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO marque une étape importante dans sa carrière politique et renforce la représentation sénégalaise au sein de l’organisation régionale.

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