Affaire Locafrique : Khadim Bâ reçoit une visite inattendue de son père à la Gendarmerie de la Foire

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, actuellement en garde à vue à la Gendarmerie de la Foire pour une affaire de fraude douanière, a reçu une visite surprise de son père, Amadou Bâ. Cette rencontre a suscité de nombreuses réactions, d’autant plus que les deux hommes étaient en conflit depuis plusieurs années en raison d’une bataille juridique autour du contrôle de l’entreprise familiale.

Selon les informations rapportées par Source A, Amadou Bâ n’est pas resté indifférent face aux difficultés que traverse son fils. Il s’est rendu auprès de Khadim Bâ ce jeudi pour s’enquérir de la situation et comprendre les détails de son litige avec la Douane, qui l’a conduit à être livré à la Gendarmerie. Khadim Bâ est accusé d’avoir réalisé des opérations frauduleuses d’une valeur totale de 215 milliards de francs CFA.

Pour éviter une incarcération, l’homme d’affaires doit désormais s’acquitter d’une caution de 60 milliards de francs CFA. Une somme colossale, comparable à celle exigée du directeur général de Coris Bank, également impliqué dans cette affaire de fraude douanière à grande échelle.

Ce geste de rapprochement entre Khadim Bâ et son père intervient dans un contexte où le patron de Locafrique est confronté à des enjeux judiciaires majeurs, soulevant des interrogations sur l’avenir de l’entreprise et l’issue de ce contentieux familial et financier.

Détournement de 52 000 tonnes de riz : Huit personnes placées sous contrôle judiciaire

Huit personnes ont été inculpées dans l’affaire du détournement de 52 000 tonnes de riz, un scandale qui a secoué le secteur du commerce au Sénégal. L’information judiciaire a été lancée par le juge du 6e cabinet, après une plainte déposée par Henri Rouzeau, directeur général de Swiss Agri Trading (SAT), une société spécialisée dans la commercialisation du riz. Ce dernier a alerté la justice après avoir découvert un manque conséquent dans ses stocks lors d’un audit interne.

Les inculpés incluent A. Zaidan, directeur général de la Senegalese Trading Company (STC), ainsi que plusieurs responsables et employés de la Société Générale de Surveillance (SGS). Parmi eux, A. B. Sy, manager, ainsi que M. Ba et A. Mbengue, superviseurs de l’entreprise de contrôle. À cela s’ajoutent quatre magasiniers de Simar, nommés P. Fall, M. Ndiaye, M. Basse, et M. L. Dramé.

Un préjudice de 15 milliards de francs CFA

Le préjudice est estimé à 15 milliards de francs CFA, un montant qui reflète l’ampleur du détournement. Les mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire après plusieurs retours au parquet. Leurs inculpations surviennent dans le cadre d’une enquête approfondie, visant à établir les responsabilités dans cette fraude de grande envergure.

Cette affaire illustre les failles dans le système de gestion et de surveillance des marchandises, en particulier dans un secteur aussi sensible que celui de la commercialisation du riz, un produit de première nécessité au Sénégal. L’évolution de cette enquête sera suivie de près, alors que les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations pour déterminer l’ampleur des responsabilités.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°283 – du 28 ET 29/09/2024

🔴 PERTES ESTIMÉES À 250 MILLIONS FRANCS CFA SUR SA PRODUCTION DE CAROTTES : A2FP POINTE DU DOIGT L’OUVERTURE DU MARCHÉ PAR L’ÉTAT
🔴 ACCUSÉ DE TRAÎTRISE ENVERS SONKO ET COMPLOT AVEC L’EX-RÉGIME : DÉTHIÉ FALL NIE TOUTE PROXIMITÉ AVEC AMADOU SALL

🔴 MERCATO – LIGUE PROFESSIONNELLE SÉNÉGALAISE : OUSMANE SOW ET IBRAHIMA SORY DIALLO RENFORCENT LE JARAAF
🔴 TIRAGE AU SORT DE LA LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : LE GALATASARAY DE MALADO DIALLO DANS LE GROUPE DES VICE-CHAMPIONNES D’EUROPE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°282 – du 27/09/2024

🔴 LOT D’ACCUSATIONS DU PM CONTRE LA GOUVERNANCE MACKY : « PASTEF [ABRITE] VOMISSURES, PRÉDATEURS, RENÉGATS ET FOSSOYEURS », VITUPÈRE MASSALY
🔴 ONU – NOUVEAU PRÉSIDENT DU CENTRE MONDIAL SUR L’ADAPTATION (GCA) : MACKY SALL PLÉBISCITÉ À L’INTERNATIONAL

🔴 CHAN 2024 : L’OUGANDA, LE KENYA ET LA TANZANIE, HÔTES DE LA COMPÉTITION
🔴 EUROPA LEAGUE – VICTOIRE DE TOTTENHAM SUR QARABAG (3-0) : PMS INSCRIT SON PREMIER BUT DANS UNE COMPÈTE EUROPÉENNE

Le Conseil constitutionnel valide la convocation des élections législatives anticipées : un recours rejeté par la haute juridiction

Le Sénégal se prépare pour des élections législatives anticipées le 17 novembre 2024, une décision confirmée par le Conseil constitutionnel suite aux recours déposés par des partis politiques et un groupe de députés. La décision de convoquer les élections, rendue possible par la dissolution de l’Assemblée nationale via un décret présidentiel, avait suscité de vives critiques, notamment de la part du Parti des Libéraux et Démocrates Ande Souquali (PLDA/AS), du parti « Osez l’Avenir » et d’un groupe de 39 députés menés par Abdou Mbow. Ces derniers dénonçaient la légalité du décret et soulevaient diverses questions sur la transparence et l’équité du processus électoral.

La dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, officialisée par le décret n° 2024-1981 du 13 septembre, a été le point de départ des contestations. Dans un contexte politique tendu, la décision présidentielle a rapidement suscité des débats, avec des voix opposées au sein de l’opposition et parmi certains députés de la majorité déchue. Les partis politiques contestataires et les députés, représentés par l’avocat Maître Antoine Mbengue, ont formellement déposé des recours auprès du Conseil constitutionnel le 20 septembre 2024, dans l’espoir d’annuler le décret et de suspendre la convocation des élections législatives anticipées.

Les principales critiques portées par les requérants visaient l’interprétation des délais imposés par la Constitution et le Code électoral. Ils estimaient que le décret présidentiel violait les délais électoraux prévus par la loi et compromettait l’égalité des partis en ne garantissant pas un processus électoral transparent et équitable.

Avant de se prononcer sur le fond, le Conseil constitutionnel a d’abord dû examiner la recevabilité des recours. Les requêtes, introduites par des partis politiques et des députés, ont été jugées recevables, car ces derniers avaient un intérêt légitime à contester un acte administratif lié à l’organisation des élections nationales. Le Conseil, en vertu de l’article 92 de la Constitution, est compétent pour se prononcer sur ce type de contentieux électoral.

Le Conseil a ainsi jugé que les partis PLDA/AS, « Osez l’Avenir », ainsi que les députés, avaient une base solide pour déposer ces recours et que leur démarche était justifiée sur le plan procédural. Cependant, cette reconnaissance de recevabilité n’a pas pour autant garanti un verdict favorable aux requérants.

Les principaux arguments présentés par les partis et députés requérants tournaient autour de deux points fondamentaux : l’interprétation du délai de convocation des élections après la dissolution de l’Assemblée et le respect des principes d’égalité entre les partis politiques.

Le délai des 90 jours et la primauté de la Constitution

Les requérants ont souligné que l’article 87 de la Constitution imposait un délai de 90 jours pour organiser les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée nationale. Ils estimaient que ce délai ne permettait pas de raccourcir les périodes prévues par le Code électoral, notamment les articles L.54, L.68, L.176 et LO.183, qui définissent les délais légaux entre la convocation des électeurs et le jour du scrutin.

Cependant, le Conseil constitutionnel a rejeté cet argument, affirmant que les dispositions constitutionnelles prévalaient sur celles du Code électoral. Selon la haute juridiction, le délai de 90 jours imposé par la Constitution devait primer, même si cela entraînait une adaptation des périodes prévues par le Code électoral. Ainsi, la date du 17 novembre 2024 respectait les impératifs constitutionnels, malgré les contestations.

La question de l’égalité entre les partis

Un autre point soulevé par les contestataires concernait une atteinte supposée à l’égalité des partis politiques. Les requérants ont fait valoir que l’avis du Conseil constitutionnel, sollicité par le Président de la République avant la dissolution de l’Assemblée, n’avait pas été publié en temps opportun, empêchant ainsi une pleine transparence du processus. Pour eux, cette absence de transparence compromettait l’équité du processus électoral et donnait un avantage aux partis proches du pouvoir.

Le Conseil a néanmoins rejeté cet argument, rappelant que l’avis en question avait été publié dans le Journal officiel du 6 septembre 2024. Cet avis, selon le Conseil, portait uniquement sur la dissolution de l’Assemblée nationale et non sur les modalités des élections anticipées. Par conséquent, son impact sur le processus électoral était limité, et aucune violation de l’égalité entre les partis n’a été constatée.

Le verdict final : Validation du décret présidentiel

Après une analyse approfondie des arguments des deux parties, le Conseil constitutionnel a rendu son verdict. Les juges ont estimé que les arguments avancés par les requérants ne justifiaient pas l’annulation du décret présidentiel ni le report des élections législatives anticipées. En conséquence, les recours ont été rejetés, et la convocation des électeurs pour le 17 novembre 2024 a été validée.

Ce verdict confirme donc la tenue des élections législatives anticipées dans les délais prévus par le décret présidentiel, malgré les vives critiques de l’opposition. Le Conseil constitutionnel a affirmé la légalité de la procédure et a conclu que le processus respectait les exigences constitutionnelles en matière de convocation électorale.

La décision du Conseil constitutionnel met fin aux débats juridiques sur la légitimité du décret présidentiel, mais elle ne dissipe pas pour autant les tensions politiques autour de ces élections. Les partis d’opposition, déjà méfiants à l’égard du gouvernement, devront maintenant se préparer à affronter ces élections dans un climat politique tendu.

Pour le Président Bassirou Diomaye Faye, cette victoire juridique consolide sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, un acte qu’il justifie par la nécessité de donner un nouveau souffle à l’organe législatif. Toutefois, cette dissolution et la convocation des élections anticipées restent des paris risqués sur le plan politique. La campagne électorale à venir s’annonce âpre, et les résultats du 17 novembre seront déterminants pour l’avenir politique du Sénégal.

En conclusion, la décision du Conseil constitutionnel valide la feuille de route tracée par le président Faye, mais elle ne garantit pas une résolution des tensions politiques qui ont émergé autour de ces élections. Les semaines à venir seront cruciales pour la stabilité politique du pays, alors que les forces en présence se préparent à une bataille électorale qui pourrait bien redéfinir l’équilibre du pouvoir au Sénégal.

Lat Diop envoyé en prison : l’ancien directeur général de la Lonase sous mandat de dépôt

Ce jeudi matin, Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été déféré devant la justice par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations recueillies par Seneweb auprès de sources autorisées, Lat Diop a été inculpé pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds. À l’issue de cette procédure, il a été placé sous mandat de dépôt, et son dossier a été transféré à la chambre d’instruction.

L’affaire autour de Lat Diop, qui était autrefois une figure influente à la tête de la Lonase, a pris un tournant majeur avec cette inculpation. Le détournement de fonds publics et le blanchiment de capitaux sont des accusations qui suscitent une attention particulière, car elles touchent à la gestion des deniers publics et à la confiance des citoyens dans leurs institutions. Ces faits présumés, s’ils sont avérés, pourraient avoir des répercussions significatives sur la perception de l’administration publique.

Lat Diop a passé sa première nuit en prison, marquant un point crucial dans une enquête qui, jusqu’à présent, n’avait pas encore révélé toute son ampleur au grand public. Les autorités judiciaires sont désormais chargées d’instruire le dossier, tandis que l’opinion publique sénégalaise attend avec impatience de connaître les détails de cette affaire complexe.

Avec la mise en détention de Lat Diop, une nouvelle phase s’ouvre dans cette affaire. La chambre d’instruction, en charge du dossier, devra analyser les preuves et les témoignages afin de déterminer la culpabilité ou l’innocence de l’ancien directeur général de la Lonase. Ce processus pourrait durer plusieurs mois, compte tenu de la complexité des faits reprochés, notamment les questions liées à l’extorsion de fonds et aux opérations financières suspectes.

L’incarcération de Lat Diop intervient dans un climat politique déjà tendu au Sénégal. Bien que l’affaire soit avant tout judiciaire, elle risque de susciter des remous au sein de la sphère politique, notamment en raison des liens que Lat Diop a entretenus avec plusieurs personnalités influentes. D’autre part, la Lonase, une institution publique clé dans le financement de divers projets sociaux et économiques, pourrait également être touchée par cette affaire. La gestion de ses fonds et son image risquent d’être entachées si les accusations sont confirmées.

L’arrestation de Lat Diop marque une étape importante dans ce dossier, mais elle n’est qu’une partie de l’enquête en cours. Les prochaines semaines seront cruciales pour faire la lumière sur les faits reprochés, tandis que la défense de l’accusé devra se préparer à répondre à des accusations lourdes. Quelles que soient les conclusions de la justice, cette affaire illustre une fois de plus l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance au sein des institutions publiques sénégalaises.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°281 – du 26/09/2024

🔴 « RESTAURATION DE LA GOUVERNANCE ET PRÉSERVATION DES ACQUIS DÉMOCRATIQUES » : « TAKKU WALLU SENEGAAL » EN MESSIE
🔴 SAISINES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, DE LA COUR SUPRÊME ET DE LA CEDEAO : L’ATEL ATTAQUE LE DÉCRET PORTANT CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL

🔴 TÊTE-À-TÊTE ENTRE DIOMAYE ET INFANTINO : LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL AU SÉNÉGAL ET EN AFRIQUE AU MENU
🔴 2e ÉDITION DU « WOMEN’S MENTORSHIP PROGRAM » : LA SÉNÉGALAISE AÏCHA DIOP, AMBASSADRICE DE L’AFRIQUE

Affaire Lat Diop : La DIC perquisitionne son domicile aux Maristes

La journée de ce mercredi 25 septembre 2024 a été marquée par un nouveau développement dans l’affaire Lat Diop. L’ancien directeur de la Lonase, actuellement au cœur d’une affaire de corruption présumée portant sur 5 milliards de FCFA, a vu son domicile aux Maristes perquisitionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Lat Diop, qui passe ses nuits au commissariat du Port, a été acheminé vers 13 heures à la DIC. Aux alentours de 18 heures, les enquêteurs l’ont escorté jusqu’à son domicile pour effectuer la perquisition. L’opération s’est déroulée en sa présence, et ce n’est qu’un peu après cette heure que l’ancien directeur de la Lonase a été reconduit à la DIC.

Un élément clé manquait toutefois à cette journée d’investigations : la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal, n’a pas eu lieu. Prévue initialement pour ce mercredi, elle a été reportée en raison de l’absence de Mouhamed Dieng, qui ne se trouve pas à Dakar. Cette confrontation est pourtant attendue depuis le début des investigations, étant donné que les deux hommes sont au centre des accusations dans cette affaire de corruption de grande ampleur.

Lat Diop est soupçonné d’avoir été impliqué dans une manœuvre de corruption qui concerne une somme colossale de 5 milliards de FCFA. Les détails sur l’origine exacte de cette somme et les transactions en question demeurent flous pour l’instant, mais l’implication de grandes figures comme le directeur de la Lonase et le responsable de 1XBET Sénégal a suscité un vif intérêt public.

Alors que l’enquête se poursuit, les autorités judiciaires continuent de mettre la pression pour faire la lumière sur cette affaire. La perquisition de ce mercredi pourrait révéler des éléments clés pour l’avancée du dossier, alors que l’opinion publique attend des explications sur les faits reprochés à l’ancien directeur de la Lonase.

En attendant, la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng reste une étape cruciale qui pourrait débloquer des informations capitales pour la suite des investigations.

Reddition des comptes : Birahim Seck interpelle le Président BDF sur les dérives du processus

Le débat sur la reddition des comptes prend de l’ampleur au Sénégal, et Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, n’a pas manqué de faire entendre sa voix. Par le biais d’un post sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a vivement critiqué la gestion actuelle de ce processus, interpellant directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye (BDF).

Birahim Seck, connu pour son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, a exprimé ses préoccupations quant à la direction prise par cette initiative. Selon lui, la justice doit être laissée à son propre rythme, particulièrement dans les affaires complexes de criminalité économique et financière. « La justice a besoin de temps pour faire son travail et le faire bien, » a-t-il déclaré, ajoutant que toute précipitation pourrait compromettre la qualité du travail judiciaire.

Il a également mis en garde contre la partialité dans la reddition des comptes, soulignant que cette dernière devait rester un processus impartial et équitable. « La partialité neutralise la reddition des comptes », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que toute manipulation ou influence pourrait saper la crédibilité de cette démarche essentielle pour la démocratie sénégalaise.

Ce message de Birahim Seck intervient dans un contexte où de nombreuses voix, issues de l’opposition et de la société civile, critiquent la manière dont la reddition des comptes est menée. Les critiques portent principalement sur des soupçons de ciblage politique et de manque d’indépendance du système judiciaire.

Cette sortie du coordinateur du Forum civil relance donc le débat sur la transparence et la rigueur du processus de reddition des comptes, et place le président Bassirou Diomaye Faye face à ses responsabilités dans la gestion de ce dossier crucial pour l’avenir politique du Sénégal.

Convocation du corps électoral le 17 novembre : l’ATEL saisit le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO pour annuler le décret

L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a officiellement saisi trois juridictions majeures – le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO – pour contester le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre 2024. Cette décision vise à obtenir l’annulation du décret, jugé illégal par l’opposition.

Parmi les personnalités qui ont déposé des recours devant ces institutions figurent Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, et Modou Diagne Fada. Ces membres de l’ATEL estiment que le président de la République a outrepassé ses pouvoirs en introduisant une « dérogation » dans le processus électoral. Selon eux, le chef de l’État n’a pas le droit de modifier la loi électorale en prenant des décisions unilatérales.

Le décret en question stipule, dans son article premier, que : « Par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». L’ATEL dénonce cette dérogation comme une violation flagrante du cadre légal.

Au-delà de l’aspect juridique, l’ATEL accuse également le gouvernement de manquement à la transparence et à la bonne gouvernance. Selon l’alliance, l’avis du Conseil constitutionnel sur cette question a été « gardé secrètement par le président de la République pendant plusieurs jours » avant d’être finalement publié. Ce manque de communication et de concertation est perçu par l’ATEL comme une violation des principes démocratiques fondamentaux.

Pour l’alliance, ce décret et la gestion opaque du processus sont révélateurs d’une gouvernance « injuste » et contraire aux intérêts des citoyens sénégalais. L’ATEL exige un consensus national autour du code électoral pour garantir la transparence et l’équité des élections à venir.

Estimant qu’il est impossible de continuer le processus électoral sur la base de ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL espère que ses recours devant le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, et la Cour de justice de la CEDEAO seront pris en compte. L’alliance mise sur une annulation du décret, afin de rétablir la légalité du processus électoral et de garantir des élections transparentes.

Ces actions interviennent dans un contexte tendu à l’approche des législatives de novembre, alors que plusieurs acteurs politiques s’inquiètent du respect des règles démocratiques dans la conduite des élections.

PAUVRETÉ, CHÔMAGE ET MANQUE D’ÉDUCATION : Le régime Diomaye-Sonko face à une atmosphère socio-économique cataclysmique

L’État du Sénégal fait à une hausse du chômage, un nombre alarmant de sans éducation ni emploi ainsi qu’une une pauvreté persistante. Une situation qui risque de mettre en difficulté les actuels tenants du pouvoir qui, dans l’opposition, promettaient monts et merveilles.

Le tandem Diomaye-Sonko se heurte à des défis qui, chaque jour, prennent des proportions inquiétantes. Le chômage, l’absence d’éducation et la pauvreté risquent d’entraver le « PROJET » du nouveau régime. Avant leur accession au pouvoir, le duo a promis des conditions de vie meilleures à la jeunesse. Mais, la réalité est toute autre. Des chiffres qui frôlent le cataclysme ont été publiés par le nouveau référentiel des politiques publiques de la Stratégie nationale de Développement (SND) 2025-2029 et l’Agence Nationale de

la Statistique et de la Démographie (ANSD).

CHÔMAGE ET ABSENCE D’ÉDUCATION

D’après la dernière nommée, le taux de chômage (élargi) a atteint 21,6 %, en hausse par rapport aux 18,6 % enregistrés à la même période en 2023. Ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage. Au sens strict du BIT, il est ressorti à 5,8% au trimestre. Au compte du trimestre sous revu, le taux de chômage au sens élargi est plus élevé en milieu rural (25,0% contre 19,3% en zone urbaine). Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes (34,0%) que les hommes (12,4%).

La situation est encore plus préoccupante chez la frange de la population dénommée « jeunes NEET », signifiant « ni emploi, ni éducation, en formation). Ceci pour dire qu’il s’agit de ces jeunes qui n’ont aucune éducation pour prétendre à l’emploi.

Dans cette étude, les NEET, au deuxième trimestre de l’année 2024, représentent 30,7% de la population âgés de 15 à 24 ans. Ce taux est plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain. En effet, il s’est établi à 37,6% en milieu rural contre 25,7% en milieu urbain. Selon le sexe, on note une supériorité de la proportion des NEET chez les femmes que chez les hommes, soit 39,2% contre 22,0% chez les hommes.

PAUVRETÉ GRANDISSANTE

Quant à l’incidence de la pauvreté, à en croire la SND, elle est de 37,5%. Elle demeure encore élevée, avec de fortes disparités entre Dakar (8,9%), les autres milieux urbain (29,7%) et rural (53,3%). L’accès aux besoins sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’emploi demeure toujours préoccupant. De plus, l’Indice de Développement humain (IDH) se situe à 0,517 en 2022, contre 0,501 en 2014. Le Sénégal occupe, ainsi, la 169e place sur 190 nations, se plaçant ainsi dans la catégorie des 25 pays à faible niveau de développement.

En matière d’éducation, le Sénégal a enregistré des performances mitigées. Le nombre moyen d’années d’études qu’un enfant peut espérer suivre jusqu’à l’âge de 18 ans est de 7,3 et la répartition inégale des établissements scolaires et universitaires persiste. A cela, s’ajoutent les abandons scolaires principalement constatés aux niveaux de l’élémentaire et du moyen secondaire.

En définitive, le duo Diomaye-Sonko fait face à une crise sociale exacerbée par un chômage élevé, un nombre alarmant de jeunes NEET et une pauvreté persistante. Ces défis compromettent ses promesses envers la jeunesse dont une grande partie, ne trouve autre alternative que de répondre à l’appel au suicide de l’Atlantique : « Barça wala Barsax » !

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°280 – du 25/09/2024

🔴 PAUVRETÉ, ABSENCE D’ÉDUCATION ET CHÔMAGE : CE COCKTAIL TOXIQUE QUI RISQUE DE FAIRE MAL AU RÉGIME
🔴 ACCUSÉ D’AVOIR FAIT SORTIR 2750 KG D’OR DU TERRITOIRE SUR ORDRE DE MACKY SALL : ABDOULAYE SYLLA PORTE PLAINTE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX DANS DES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

🔴 LIGA – BLESSURE : SABALY ABSENT DES TERRAINS POUR UN LONG MOMENT
🔴 PROBLÈMES AVEC LA JUSTICE : LES DURS MOTS DE BAYE NDIAYE À POKOLA ET ADA FASS

L’architecte Atepa Goudiaby porte plainte contre le journaliste Adama Gaye

Pierre Goudiaby Atepa, architecte renommé au Sénégal, a décidé d’intenter une action en justice contre le journaliste Adama Gaye, suite à des accusations récentes qui l’impliquent dans des malversations financières. Ces allégations concernent notamment la gestion de la Maison du Sénégal à New York, un projet dans lequel Atepa joue un rôle clé.

Adama Gaye a lui-même annoncé cette procédure sur ses réseaux sociaux, confirmant que le procès est prévu pour début novembre 2024. Dans sa déclaration, il a révélé avoir reçu une citation directe de Pierre Atepa, qui conteste ses publications dénonçant ce qu’il qualifie d’irrégularités dans la gestion de la Maison du Sénégal.

Le journaliste a insisté sur la gravité des accusations portées par Atepa, affirmant que l’architecte faisait bel et bien partie des personnes concernées. Face à cette situation, Gaye a qualifié cette citation de « tentative d’intimidation ». Selon ses dires, chaque révélation qu’il fait concernant des personnalités influentes déclenche une réaction visant à le réduire au silence. Il reste cependant déterminé à défendre ses propos et à faire éclater la vérité.

Pour soutenir ses accusations, Adama Gaye a mentionné avoir obtenu des « documents légaux » grâce à un avocat américain, J.R. Skrabanek. Ces documents, accessibles sur une plateforme judiciaire américaine, sont présentés comme des preuves tangibles corroborant ses déclarations.

De plus, Gaye a fait état d’une « procédure d’arbitrage en cours » qui impliquerait plusieurs parties, dont Pierre Goudiaby Atepa et son neveu, Pape Diedhiou. Ce dernier aurait intenté une action contre l’État du Sénégal, ajoutant ainsi du poids aux déclarations de Gaye.

Dans son appel à la population sénégalaise, le journaliste a souligné l’importance de cette affaire, qu’il décrit comme un scandale de grande envergure, et a assuré que la justice sénégalaise est au courant des faits. Il a déclaré avec fermeté : « On ne me fera pas taire », réaffirmant son engagement à poursuivre ses investigations et à défendre la vérité.

Cette confrontation entre un homme d’affaires influent et un journaliste d’investigation met en lumière les tensions qui existent souvent entre le pouvoir, la presse et les affaires, et pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat médiatique et politique au Sénégal.

Affaire des 2700 kg d’or : Abdoulaye Sylla dépose une plainte pour faux et usage de faux

L’homme d’affaires sénégalais Abdoulaye Sylla, au cœur de l’affaire des 2700 kg de lingots d’or, a annoncé avoir déposé une plainte pour faux et usage de faux. Selon un document parvenu à Seneweb, Sylla a été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) le vendredi 20 septembre 2024. Lors de son interrogatoire, il a découvert qu’il était accusé d’avoir participé à la sortie du pays d’une importante quantité d’or, sur la base d’un ordre de mission prétendument signé par l’ancien président Macky Sall, autorisant l’envoi de l’or vers Dubaï via un jet privé.

Lors de cette audition, Sylla a vu pour la première fois l’ordre de mission incriminé ainsi qu’un manifeste de transport au nom de la société ECOTRA, documents qu’il déclare être des faux. Il a aussi précisé qu’entre décembre 2020 et juin 2022, il était à l’étranger en raison de difficultés rencontrées dans la gestion de ses affaires, ce qui rend selon lui ces accusations infondées.

L’homme d’affaires, soutenu par des vérifications faites par la police des frontières sur ses déplacements, affirme que ces documents ont été créés dans l’intention de nuire à sa réputation et de paralyser ses activités économiques. La plainte pour faux et usage de faux déposée auprès du procureur de la République vise à faire toute la lumière sur cette affaire qui a eu des répercussions sur ses relations d’affaires, notamment à l’international.

Sylla espère que justice sera rendue avec la plus grande rigueur afin de rétablir son honneur et celui de sa société.

Audition de l’ex-SG de la Lonase Mamadou Gueye : Un nouvel acte dans l’enquête sur Lat Diop

Mamadou Gueye, ancien secrétaire général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été convoqué et auditionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC) ce mois de septembre. Cette audition intervient peu après son remplacement par Seydou Mboup, officiellement nommé à ce poste le 13 septembre 2024.

Si les motifs précis de la convocation n’ont pas été rendus publics, de nombreux observateurs estiment qu’elle serait liée à l’enquête en cours concernant Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase. Ce dernier est actuellement sous investigation pour des accusations de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux. Depuis son placement en garde à vue, Lat Diop a été soumis à de multiples interrogations sur la gestion de son patrimoine ainsi que sur des transactions financières suspectes.

L’audition de Mamadou Gueye pourrait apporter des éclaircissements supplémentaires dans ce dossier complexe qui secoue l’institution. Récemment, le nom de Lat Diop a également été mentionné dans le cadre de la confrontation manquée avec Mouhamed Dieng, un ancien administrateur de 1XBet Sénégal, qui aurait accusé Lat Diop de recevoir des pots-de-vin à hauteur de 7 milliards F CFA.

Alors que l’enquête continue, l’audition de l’ex-secrétaire général de la Lonase marque une nouvelle étape dans la recherche de la vérité autour de la gestion des fonds publics au sein de cette institution. Les prochaines semaines pourraient révéler d’autres développements clés dans cette affaire qui alimente les débats au Sénégal.

Le dossier, maintenant entre les mains du doyen des juges Abdoul Aziz Diallo, avance à grands pas, et le public reste dans l’attente des conclusions de cette enquête judiciaire.

Tribunal : Mandat de dépôt requis contre Jérôme Bandiaky

Jérôme Bandiaky, déjà sous le coup d’une enquête approfondie, a fait l’objet d’un deuxième tour de parquet ce mardi, selon des informations obtenues par Seneweb. Son inculpation est prévue pour demain mercredi, alors que le procureur de la République a requis un mandat de dépôt à son encontre dans le réquisitoire introductif.

L’affaire Bandiaky, marquée par des accusations graves, a été transférée au doyen des juges Abdoul Aziz Diallo. Après son déferrement par la Division des investigations criminelles (DIC), Jérôme Bandiaky fait face à des charges lourdes d’escroquerie, détention illégale d’arme à feu, ainsi qu’usurpation de fonction.

Ce dossier attire l’attention du public en raison de la nature des infractions présumées et de l’implication des autorités judiciaires dans sa gestion. La prochaine étape sera marquée par son passage devant le doyen des juges, où il pourrait être officiellement inculpé et placé sous mandat de dépôt, conformément à la demande du parquet.

Le suivi de cette affaire sera déterminant pour connaître la suite judiciaire réservée à Jérôme Bandiaky, tandis que les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.

Rapatriement de 192 Sénégalais bloqués en Libye : Un geste fort du gouvernement sénégalais

Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), procédera au rapatriement de 192 jeunes Sénégalais en situation irrégulière à Tripoli, en Libye. Ce vol spécial est prévu pour le jeudi 26 septembre 2024, à 16h30, avec une arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Cette opération, orchestrée par le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf, est le fruit de plusieurs mois d’efforts diplomatiques. Lors d’une récente visite à Tripoli, M. Diouf a rencontré plus de 150 Sénégalais bloqués en Libye, après avoir été témoins des dures réalités auxquelles ils faisaient face. Il a exprimé son inquiétude devant l’absence d’une mission sénégalaise de délivrance de passeports dans ce pays depuis plusieurs années.

Pour répondre à cette urgence, une mission spéciale d’établissement de passeports a été organisée par le gouvernement sénégalais. Ce geste vise à permettre aux jeunes Sénégalais, désireux de retourner dans leur pays, d’obtenir les documents nécessaires pour leur rapatriement.

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Amadou Chérif Diouf a souligné que le rapatriement était une priorité pour l’État, témoignant de la volonté des autorités sénégalaises de protéger et d’assister leurs concitoyens vivant à l’étranger. « Nous devons faire face à ces problèmes et les résoudre de manière durable », a déclaré le secrétaire d’État.

Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins des Sénégalais de la diaspora, notamment ceux en situation de détresse à l’étranger. Les autorités sénégalaises entendent renforcer leur soutien à cette communauté, en favorisant leur retour dans des conditions sécurisées, tout en leur offrant la possibilité de réintégrer la société sénégalaise dans de meilleures conditions.

Le rapatriement de ces jeunes constitue une réponse humanitaire face à la crise migratoire qui touche de nombreux Sénégalais en quête d’un avenir meilleur hors des frontières. Cette opération souligne également l’importance d’une coopération internationale et le rôle crucial de l’OIM dans l’accompagnement des migrants en situation irrégulière.

Ce geste du gouvernement sénégalais, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, reflète la priorité accordée à la protection de ses citoyens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières nationales. Une fois de retour au Sénégal, ces jeunes bénéficieront d’un programme d’accompagnement pour faciliter leur réinsertion sociale et économique.

En conclusion, ce rapatriement symbolise l’engagement du Sénégal à apporter une réponse humaine et pragmatique aux défis migratoires, tout en continuant à renforcer les liens entre le pays et sa diaspora.

QUELQUES CHANTIERS DES 3 J : POUR LA REALISATION DU PROJET (6)

Après le DEVELOPPEMENT D’UN FORT SENTIMENT PATRIOTIQUE qui a fait l’objet de notre premier jet, suivi en 2/ de Cultiver l’HONNETETE puis  en 3/ de RESTAURER L’AUTORITE De L’ETAT et de SES DEMEMBREMENTS, ensuite  4/de RENDRE A LA POLITIQUE, SES LETTRES DE NOBLESSE, et en 5/ d’INSTAURER LA MYSTIQUE DU TRAVAIL ET DU TRAVAIL BIEN FAIT,  il nous faudra aussi, pour la réalisation du PROJET : 

6/ ASSAINIR ET EMBELLIR NOS VILLES, COMMUNES, QUARTIERS
Sur ce chapitre, les opérations mensuelles de SETAALL SUNU GOKH , initiées par les pouvoirs publics avec l’avènement de notre  DUO national gagnant Diomaye/Sonko, sont certes méritoires et très salutaires. Mais le véritable problème qui se pose à nous TOUS, c’est L’INSALUBRITE EXECRABLE DE NOS VILLES. COMMUNES ET QUARTIERS .

OUI ! NOS VILLES SONT VRAIMENT SALES.

Nos rues, avenues, trottoirs et autres lieux publics sont envahis par des installations  de toutes sortes allant des garages mécanos  aux cantines  en débris brinquebalants, et servant de restaurants ou plutôt de gargotes, en passant par les marchandises étalées à même le trottoir empêchant les gens de circuler normalement et tant d’autres occupations inqualifiables de notre environnement par des personnes sans foi ni loi, ni tenue ni retenue et parfois très violentes sont la VERITABLE PLAIE DE NOTRE CADRE DE VIE.  

C’est donc à juste titre qu’excédés, les sicapois (habitants des SICAP) ont manifesté pour dire NON à la transformation de leurs cités en souks avec l’envahissement à tout va de toutes sortes d’installations insalubres et lugubres presque partout dans les rues et ruelles et places publiques de leurs quartiers, enlaidissant leur cités et y faisant prospérer l’insécurité . Un triste spectacle que l’on retrouve un peu partout dans nos quartiers et jusqu’en plein centre ville de la capitale. INOUÏ !

AH OUI ! Quand on rencontre jusqu’en plein centre ville de notre capitale des étals et autres cantines faits de bric et de broc et vendant à la criée des sandwichs et autres café dans  un décor sale et salissant, on a du mal à croire que nous sommes encore dans la ville de DAKAR ancienne capitale de l’AOF. Le laisser-aller des autorités communales comme nationales a permis l’envahissement de nos espaces publics par la floraison exponentielle de toutes sortes de cantines hétéroclites, archaïques et …sales donnant un visage hideux à notre environnement dans nos cités et villes. Il y’a urgence à remédier avec force à cette situation qui dégrade chaque jour davantage et notre cadre de vie et notre image touristique tout en accentuant  les salissures et l’insécurité liée à la nature parfois querelleuse et belliqueuse de ces envahisseurs clandestins prompts à la violence pour continuer  impunément leur business au mépris de la Loi et de l’ordre. « degnouye daane sunu dooler » sont-ils prompts à dire. On veut bien mais que cela soit dans un cadre normalisé tout de même et à des endroits dédiés et avec des installations normées.

C’est pourquoi, il faut saluer la dernière instruction du Ministre d’ intérieur demandant aux maires et autres responsables de s’attaquer vigoureusement au désencombrement des rues et places publiques par la destruction systématique de toutes les installations irrégulières sur leur territoire de juridiction. On applaudit FORT. Tout en restant dubitatif quant aux résultats escomptés. Tant on aura vu et vécu tellement d’opérations AUGIAS qui se sont terminées en eau de boudin faute de mesures vraiment coercitives et de suivi véritable. Mais l’espoir peut-être permis avec la nouvelle équipe gouvernementale de RUPTURE. Pour cela,  Il s’agira de faire prendre conscience aux Maires qui, pour la plupart ne se soucient que de la collecte des taxes municipales, qu’ils ont l’impérieux devoir de veiller à la préservation et à l’embellissement du cadre de vie de leur circonscription administrative. Pour ce faire, il faudra que les mairies des villes, des communes et autres s’activent à mettre en place des brigades municipales pour veiller à l’interdiction permanente d’installations déglinguées et anarchiques dans notre espace de vie et normaliser avec fermeté l’occupation des espaces publics. Sur ce chapitre, l’installation de cantines écologiques comme celle qui fait le buzz sur les R.S  serait une très bonne chose pour organiser et embellir les lieux et espaces de vente qui ont tendance à pousser un peu partout dans un désordre indescriptible.  Ensuite, il faudra  veiller à l’interdiction systématique de tout débordement des marchandises sur le trottoir comme aiment à le faire nombre de boutiquiers et commerçants qui captent presque le double de la capacité de leurs échoppes sur le trottoir en y étalant leurs marchandises bloquant la voie piétonne en toute impunité et sans aucun souci de l’hygiène et de la salubrité des lieux et de la sécurité des personnes, obligées de marcher sur la chaussée à la merci des chauffards de la route.

Mais le désencombrement n’est pas seulement matériel, il est aussi HUMAIN. En effet, il faudra dégager avec force et autorité toute cette faune hétéroclite de sans-abri, de mendiants, éclopés, dealers et autres qui peuple nos rues, ruelles et places publiques et squattent jusque sous les ponts, formant un terreau fertile pour les délinquants et autres agresseurs qui y  règnent en maîtres et en toute impunité.  Mon avis est qu’il ne serait pas de trop d’envisager la rafle de tous ces jeunes vagabonds dans la force de l’âge et aussi désœuvrés, sans métier ni formation pour les incorporer dans l’Armée pour une période d’immersion d’au moins six mois afin de leur inculquer des valeurs de civisme, de citoyenneté, de respect des personnes et des biens publics. Et même les initier à certains métiers. Cela vaut la peine d’explorer cette voie pour valoriser toute cette population juvénile SDF et à la merci des gangs et autres …

Assurément,  le chantier de l’assainissement et du désencombrement de nos cités demandera beaucoup d’engagement, de volonté politique et de moyens pour redonner à nos villes , un cadre de vie digne d’un pays tourné ver la RUPTURE .

Pour les 3J : JUBB-JUBBEL-JUBBENTI, cela aussi doit changer et INCH CHA ALLAH cela se fera.

Au terme de cette revue des quelques chantiers pour la réalisation du PROJET que nous avons parcourus sommairement,  il apparait nettement qu’il faudra de l’Audace, beaucoup d’Audace, du courage,  de l’engagement et une volonté politique à toutes épreuves –DON DE SOI- pour relever les défis qui sont multiformes, gigantesques, et qui touchent à TOUS les aspects du devenir de notre Nation. IL va donc devoir secouer des habitudes sclérosées par un laxisme endémique, enrobé de MASSLAA  hypocrite et entretenu par de véritables sectes de « profitards » et autres manœuvriers de haut vol pour engager une rupture systémique d’envergure.. Pour ce faire, il faudra UNE UNION SACREE DES CŒURS, DES ESPRITS et UN ENGAGEMENT SANS FAILLE DES AUTORITES POLITQIUES SOUTENUES AVEC FORCE PAR LE PEUPLE SOUVERAIN QUI LES A MIS LA,  POUR ACTER LA RUPTURE ET ENGAGER NOTRE PAYS DANS LA VOIE DU DEVELOPPEMENT PARTAGE. « ALLAH NE CHANGE PAS LE DESTIN D’UN PEUPLE DONT LES HABITANTS EUX-MEMES NE CHANGENT PAS » Nous dit le Saint Coran..

QU’IL PLAISE A DIEU QUE CELA SOIT AVEC LES 3J JUBB-JUBBEL-JUBBENTI.

DIEU NOUS GARDE ET GARDE LE SENEGAL.

Dakar le  23/9/2024

Guimba  KONATE
DAKAR guimba.konate@gmail.com

APRÈS LAT DIOP, DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM DANS LE VISEUR : Vers une répression politique ?

La situation politique au Sénégal prend un tournant préoccupant alors que la machine judiciaire se mobilise contre des figures clés de l’ancien régime de Macky Sall. Après l’arrestation de Lat Diop et de plusieurs hauts fonctionnaires du ministère des Finances et du Budget, l’attention se concentre désormais sur Doura Baldé, Mame Boye Diao et Farba Ngom. Selon une source du Dakarois Quotidien, le régime actuel chercherait à les emprisonner en s’appuyant sur des accusations liées à leur patrimoine foncier, n’ayant pas réussi à établir des éléments incriminants sur le plan financier, insiste notre informateur.

Cette stratégie semble être une manœuvre délibérée pour affaiblir des adversaires politiques qui pourraient représenter une menace lors des prochaines élections législatives. En effet, Doura Baldé, Mame Boye Diao, Lat Diop et Farba Ngom sont des personnalités influentes dans leurs fiefs respectifs et leur popularité pourrait leur permettre de contester le pouvoir en place avec succès.

Actuellement, les auditions à la Division des investigations criminelles (Dic) se multiplient.
Un climat de peur s’installe avec l’interdiction de sortie du territoire pour les proches de Macky Sall. Ce, sans aucune décision judiciaire préalable. Cette situation a suscité des inquiétudes au sein de la société civile, qui craint une dérive autoritaire. Des figures comme Birahim Seck ont ouvertement dénoncé ces pratiques, mettant en lumière une possible instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Pour rappel, Waly Diouf Bodian, responsable de Pastef et directeur général du Port Autonome de Dakar, déclarait publiquement en mai 2024: « on ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement ».
C’est pourquoi il est important de se poser la question suivante : est-ce une reddition des comptes ou un règlement de comptes ?


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°279 – du 24/09/2024

🔴 REDDITION DES COMPTES OU RÈGLEMENT DE COMPTES ? : LES PROCHAINS DANS LE VISEUR : DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM
🔴 CHERTÉ DE L’ÉLECTRICITÉ DUE AU « RECRUTEMENT SAUVAGE » : LE SUTELEC S’INSURGE CONTRE MOUSTAPHA SARRÉ

🔴 « SI MA SITUATION NE SE DÉCANTE PAS, J’ARRÊTE MA CARRIÈRE » : FAUTE DE CONTRAT, ALIOUNE SÈYE 2 MENACE D’ALLER EN RETRAITE
🔴 AUGUSTIN SENGHOR EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FSF : « C’EST L’UNITÉ QUI NOUS A PERMIS DE FORGER NOS SUCCÈS »

Lat Diop en garde à vue à la DIC : Interrogé sur son patrimoine toute l’après-midi

L’ancien Directeur Général de la Lonase et ancien ministre des Sports, Lat Diop, est toujours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Selon des informations obtenues, il a été longuement interrogé cet après-midi par les enquêteurs au sujet de son patrimoine et de ses biens.

Lat Diop a dû répondre à une série de questions liées à la gestion de son patrimoine, dans le cadre d’une enquête qui suscite un grand intérêt public. Les interrogatoires, qui ont duré plusieurs heures, ont pris fin récemment, selon des sources proches du dossier. Cependant, son séjour en détention se poursuit, et il passera une nouvelle nuit au commissariat du Port avant d’être reconduit à la DIC demain matin pour la suite des investigations.

Cette garde à vue intervient dans un contexte où plusieurs figures publiques sont scrutées de près par les autorités judiciaires, en lien avec la gestion de fonds publics et de leur patrimoine. Les détails exacts des accusations ou soupçons qui pèsent sur Lat Diop ne sont pas encore officiellement communiqués. Toutefois, cette affaire est suivie de près par les observateurs politiques, qui attendent avec impatience les conclusions des enquêtes.

Lat Diop, connu pour son rôle à la tête de la Lonase et son passage au ministère des Sports, traverse actuellement une période difficile sur le plan judiciaire, alors que les autorités continuent de faire la lumière sur ses activités passées.

Trafic de migrants : 4 capitaines et un convoyeur arrêtés avec 5,5 millions F CFA par la DNLT

La lutte contre l’émigration clandestine continue de prendre de l’ampleur au Sénégal. Cette fois, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a porté un coup majeur à une filière active dans le nord du pays. Les éléments de cette unité spécialisée, sous la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF), ont arrêté quatre capitaines de pirogue et un organisateur, en possession de 5,5 millions de F CFA, au cours d’une opération menée entre Mboro et Saint-Louis.

Grâce à un renseignement précis, les policiers ont réussi à intercepter ce réseau, qui s’apprêtait à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries, l’une des principales routes migratoires pour les jeunes cherchant à atteindre l’Europe. Selon les autorités, un des moteurs destinés à ce voyage a également été saisi, et la pirogue identifiée à Mboro, prête à prendre la mer.

Le commissaire Mouhamed Guèye, chef de la Division communication des relations publiques de la police nationale, a précisé que les individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, dans l’attente de poursuites judiciaires. « Ils s’apprêtaient à organiser un voyage clandestin. La somme de 5 500 000 F CFA a été saisie, ainsi que le moteur qui devait être utilisé pour la traversée. »

Cette arrestation survient dans un contexte où les tentatives d’émigration clandestine se multiplient, malgré les nombreux naufrages tragiques. Elle met en lumière l’importance de la lutte contre les réseaux de passeurs qui profitent de la vulnérabilité des candidats à l’exil, en quête d’un avenir meilleur au péril de leur vie.

L’opération de la DNLT souligne les efforts des autorités pour démanteler les réseaux de trafic de migrants, souvent organisés autour de groupes bien structurés. Alors que les départs clandestins se poursuivent malgré les risques, les autorités multiplient les initiatives pour sensibiliser les jeunes et éradiquer ces filières dangereuses.

Tentative d’assassinat : Dame Mbodji porte plainte contre Jérôme Bandiaky, alias « Sniper »

Dame Mbodji, directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (SOGIP SA), vient de franchir une nouvelle étape dans l’affaire de tentative d’assassinat dont il a été victime en 2023. Il a déposé une plainte contre Jérôme Bankaly, surnommé “Sniper”, qu’il accuse formellement d’avoir tenté de l’assassiner.

Selon les informations, Jérôme Bandiaky, un militant de l’Alliance pour la République (APR), est actuellement entre les mains du procureur de la République après son arrestation. C’est à la suite de cette arrestation que Dame Mbodji a pu l’identifier comme l’individu qui l’avait poursuivi avec une arme sur la corniche, après avoir participé à une émission à la TFM l’année dernière.

Dame Mbodji a déposé une plainte auprès de la Division des investigations criminelles (DIC) pour « tentative d’assassinat et destruction de biens appartenant à autrui ». Selon des sources autorisées, il a également remis des photos aux enquêteurs dirigés par le commissaire Baïty Sène, pour appuyer ses accusations.

L’affaire suit son cours, et M. Mbodji sera entendu dans les prochaines heures pour compléter l’enquête en cours. Cette affaire, qui avait jusque-là soulevé de nombreuses interrogations, pourrait connaître un tournant décisif avec cette identification formelle du suspect.

Ministère de la Santé : L’ancien Daf de l’ARP déféré devant le procureur pour escroquerie et faux

Mamadou Fawzi Dione, ancien directeur administratif et financier (Daf) de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP), a été conduit devant le procureur de la République de Dakar. Arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, il fait face à de graves accusations portant sur des faits d’escroquerie sur les deniers publics, ainsi que de faux et usage de faux.

Cette procédure judiciaire intervient suite à une plainte déposée par Bernabé Gningue, l’ex-directeur de la Santé, qui a dénoncé la gestion de Dione à l’ARP. Ce dernier est accusé d’avoir commis des irrégularités financières significatives dans le cadre de ses fonctions, détournant ainsi des fonds publics destinés à des projets essentiels de réglementation pharmaceutique.

Les autorités judiciaires ont pris la situation au sérieux, et l’affaire pourrait avoir de lourdes conséquences pour Dione, dont les actions ont suscité l’indignation au sein du ministère de la Santé et auprès du public. L’enquête en cours devra déterminer l’étendue des faits qui lui sont reprochés, ainsi que les responsabilités éventuelles d’autres personnes impliquées dans ce scandale financier.

Ce dossier relance le débat sur la gestion des finances publiques au sein des institutions étatiques, notamment celles impliquées dans des secteurs sensibles tels que la santé.

Émigration clandestine : 70 morts en deux semaines, une tragédie nationale et des familles brisées

Le Sénégal est une nouvelle fois frappé par une série de tragédies liées à l’émigration clandestine, qui a coûté la vie à 70 personnes en l’espace de deux semaines. Le dimanche 8 septembre 2024 restera gravé dans les mémoires comme un jour noir. Ce jour-là, la marine nationale a rapporté le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, entraînant la mort de 40 personnes. Cet événement tragique n’est que la première d’une série de pertes humaines qui ont secoué la nation et attiré l’attention sur l’ampleur de ce phénomène.

La pirogue, surchargée de jeunes hommes désespérés en quête d’un avenir meilleur, a sombré au large de Mbour, une ville portuaire souvent utilisée comme point de départ pour les routes migratoires illégales vers l’Europe. Ces hommes, fuyant le chômage, la pauvreté et le manque de perspectives, avaient placé leurs espoirs dans une traversée périlleuse, avec l’objectif de rejoindre l’Europe par des chemins maritimes hautement risqués.

Les secours n’ont pu que constater les dégâts : 40 corps repêchés, des familles plongées dans le deuil et une communauté entière sous le choc. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour s’informer et réconforter les familles touchées. Lors d’une déclaration solennelle, il a annoncé une intensification de la lutte contre les réseaux de trafiquants d’êtres humains. « Je voudrais dire que la traque sans répit contre ces vendeurs d’illusion, ces vendeurs de la mort va s’intensifier dès à présent », a-t-il déclaré, avant de rappeler que les forces de sécurité sont déjà à pied d’œuvre avec l’opération “Djokko”, qui a permis de déjouer un projet migratoire impliquant 690 jeunes il y a quelques jours.

Le président Faye a également appelé à une mobilisation nationale pour dénoncer les filières clandestines, ajoutant que « la population doit être active dans cette lutte en informant les autorités de toute activité suspecte liée à l’émigration clandestine ». Cette déclaration vise à sensibiliser les Sénégalais sur l’importance d’une action collective pour endiguer ce fléau qui décime la jeunesse.

À peine le pays commençait-il à absorber le choc du naufrage de Mbour qu’une nouvelle tragédie a frappé. Ce lundi 23 septembre, la marine nationale a découvert une pirogue à la dérive, avec à son bord 30 corps en état de décomposition avancée. Le communiqué du ministère des Forces armées précise que l’état des corps rend les opérations de récupération, d’identification et de transfert extrêmement délicates. Ces 30 personnes avaient sans doute tenté de traverser la mer en direction de l’Espagne, mais la mer a eu raison de leurs espoirs.

Le Sénégal est confronté à une répétition de ces drames, et chaque nouvelle découverte plonge le pays dans un deuil renouvelé. Les tragédies de l’émigration clandestine sont devenues trop fréquentes. Malgré les efforts du gouvernement pour sensibiliser et endiguer le phénomène, des milliers de jeunes continuent de risquer leur vie chaque année, persuadés que l’Europe leur offrira les opportunités qu’ils ne trouvent pas chez eux.

Derrière chaque naufrage se cachent des histoires humaines poignantes : des jeunes hommes, parfois très jeunes, prêts à tout sacrifier pour offrir un avenir à leurs familles. Ils empruntent des routes maritimes périlleuses, souvent à bord de pirogues non équipées pour de longues traversées. Ces pirogues sont organisées par des réseaux de passeurs sans scrupules, qui exploitent le désespoir des populations vulnérables.

Pour beaucoup de ces jeunes, l’émigration clandestine apparaît comme une solution ultime face à la précarité et aux conditions de vie difficiles dans leur pays. Le chômage endémique, le manque d’opportunités professionnelles, et le mirage d’une vie meilleure en Europe alimentent cette dynamique mortelle. Pourtant, peu d’entre eux réalisent les dangers auxquels ils s’exposent avant d’embarquer. Ceux qui survivent aux naufrages sont souvent confrontés à des conditions déplorables dans les camps de détention en Libye, ou sont interceptés par les garde-côtes européens, et renvoyés dans des centres de rétention avant d’être rapatriés.

Face à ces tragédies, l’État sénégalais s’efforce d’intensifier ses efforts pour contrer l’émigration clandestine. L’opération “Djokko”, menée conjointement par la gendarmerie, la police et l’armée, en est un exemple récent. Selon les autorités, cette opération, qui s’est déroulée sur plus d’un mois, a permis d’arrêter des trafiquants et d’empêcher plusieurs tentatives de départs clandestins. Mais malgré ces succès ponctuels, la situation reste critique.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis de renforcer les mesures de répression contre les passeurs et d’intensifier les patrouilles maritimes pour empêcher les départs des pirogues. Cependant, il a également souligné l’importance d’agir en amont, en offrant des alternatives économiques aux jeunes qui se tournent vers l’émigration clandestine. « Nous devons nous attaquer aux racines du problème, et cela passe par la création d’opportunités pour notre jeunesse, ici même au Sénégal », a-t-il déclaré. Des projets de développement local, des initiatives pour encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, et des programmes de formation professionnelle sont en cours, mais leur impact reste limité pour le moment.

Le défi de l’émigration clandestine ne peut être relevé par le Sénégal seul. C’est une problématique régionale qui concerne plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que l’Europe, destination finale de nombreux migrants. Les partenaires internationaux du Sénégal, notamment l’Union européenne, jouent un rôle crucial en soutenant les efforts pour lutter contre les trafics et offrir des alternatives aux candidats à l’émigration.

Cependant, les experts en migration rappellent que la solution passe aussi par une meilleure régulation des flux migratoires légaux. Pour beaucoup de jeunes Africains, la fermeture des voies d’immigration régulières pousse à tenter le tout pour le tout, même au prix de leur vie. Le renforcement des échanges et des collaborations entre les pays d’origine et de destination est essentiel pour trouver une issue à ce problème complexe.

Alors que le Sénégal pleure ses enfants perdus en mer, l’heure est à la réflexion sur les moyens d’empêcher que ces tragédies ne se reproduisent. La solution ne réside pas uniquement dans la répression des passeurs ou dans les campagnes de sensibilisation, mais aussi dans un changement profond des perspectives offertes à la jeunesse. Il est nécessaire de créer un environnement où chaque jeune peut espérer trouver un avenir sans avoir à risquer sa vie pour traverser les océans.

Ces morts successives doivent servir d’électrochoc pour que toute la société sénégalaise prenne conscience de l’ampleur de la situation. Des initiatives concrètes, à l’échelle nationale comme internationale, sont indispensables pour freiner cette hémorragie humaine. En attendant, les familles des victimes continuent de pleurer leurs proches, tandis que la mer, silencieuse et implacable, garde les secrets de ceux qui n’ont pas survécu.

Justice et Solidarité pour notre compatriote Alioune NDIAYE, D.G. d’Africa7 (Par Momar Dieng DIOP).

Dans un contexte de remous médiatiques injustifiés et de tentatives évidentes de déstabilisation, il est judicieux  d’exprimer notre soutien sans faille à notre compatriote  Alioune NDIAYE, Directeur Général d’Africa7 dont le signal de la télévision est irrégulièrement confisqué depuis plusieurs mois suite à une injustice vidée par le tribunal de commerce hors classe de Dakar dans son jugement rendu le 17 novembre 2023 statuant en matière de procédures collectives

Ce pionnier de l’audiovisuel sénégalais, par son parcours exemplaire et son engagement indéfectible, mérite respect et considération à la hauteur de ses accomplissements. Alors que certains cherchent à ternir son nom, il est de notre responsabilité de rétablir la vérité sur une personnalité dont la contribution à l’essor médiatique du Sénégal et de sa diaspora est inestimable.

Fort de son expérience à la tête de Diaspora 24, puis d’Africa7 entre autres structures au service de la diaspora, NDIAYE a su, avec une vision claire et une rigueur exemplaire, établir des relations solides entre le Sénégal et sa diaspora. Souvent perçue comme éloignée, cette dernière a trouvé, à travers ses actions, des espaces d’expression et de communication inédits. Grâce à son engagement passionné, il a rapproché les Sénégalais de l’extérieur de leur terre natale en créant des plateformes médiatiques novatrices avec ses propres moyens. Ces initiatives ont permis de valoriser la richesse culturelle du Sénégal, de promouvoir la diversité des identités sénégalaises et de renforcer le dialogue interculturel : une première au sein de la diaspora.

Alioune continue de faire preuve d’une détermination sans faille pour élever le niveau de l’audiovisuel sénégalais, que ce soit sur la scène nationale ou à l’international. Il n’est donc pas seulement un chef d’entreprise, mais un véritable visionnaire qui a toujours placé l’intérêt commun au-dessus de tout. Et pourtant, aujourd’hui, cet homme se retrouve injustement au cœur d’une campagne médiatique calomnieuse. Les accusations portées contre lui, vides de tout fondement, visent à ternir une carrière exemplaire. Ces attaques sont indignes d’un homme qui a tant donné à son pays, et il est d’un impératif catégorique que la justice et l’équité soient rétablies.

NDIAYE ne cherche rien d’autre que l’amélioration du paysage médiatique sénégalais tout en renforçant les liens entre les Sénégalais de l’intérieur et ceux de l’extérieur. Son action, guidée par une intégrité profonde et un dévouement, mérite d’être saluée plutôt que remise en question par des détracteurs issus d’un parti politique en déclin, qui, malgré l’usure du temps, refusent d’accepter que leur époque est révolue. De plus, grâce à la puissance de l’argent, ils ont réussi à rallier à leur cause une certaine presse afin de censurer notre compatriote, injustement accusé. Devant cette situation, il est important, en ce moment décisif, que les autorités compétentes interviennent avec responsabilité et impartialité dans cette affaire opposant notre compatriote Alioune NDIAYE à TDS et CNRA.

En effet, malgré une décision de justice qui a tranché l’affaire commerciale, le CNRA persiste à ne pas rendre justice à Africa7. Pendant ce temps, la TDS permet à cette injustice de se poursuivre en confisquant le signal d’Africa7, exploité par des tiers non autorisés. Le CNRA comme la TDS ont tous reçu depuis plus de 6 mois une décision de justice leur ordonnant de restituer Africa7 dans ses droits. Ils peinent à l’exécuter et laissent l’injustice prendre de l’ampleur dans un contexte où les nouvelles autorités entament une phase de redressement et de régularisation du secteur de l’audiovisuel, dans le respect des normes et des règles. Nous appelons à un arbitrage éclairé de la part des autorités sénégalaises pour rétablir la justice et garantir un traitement équitable. Le Sénégal a atteint un degré de maturité où le dialogue et la concertation doivent guider nos actions. L’ère du Jub, Jubal, Jubanti, ce concept qui prône aujourd’hui la justice, l’équité et la transparence, doit être le socle des décisions prises.

Le combat que mène NDIAYE aujourd’hui dépasse sa propre personne. Il s’inscrit dans une lutte plus large pour la reconnaissance des efforts de la diaspora sénégalaise, dont le rôle dans le développement du pays est fondamental. Cette diaspora, souvent oubliée ou sous-estimée, participe activement à la vitalité économique, sociale et culturelle du Sénégal. Il est donc grand temps que la solidarité se manifeste pleinement. Nous devons soutenir ceux qui, comme Alioune NDIAYE, mettent leur énergie, leur créativité et leur expertise au service de la nation, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’étranger.

C’est dans cet esprit de défense des droits de nos concitoyens que nous annonçons la création imminente du Collectif pour la Défense des Intérêts des Sénégalais de la diaspora  (CDISD). Ce collectif aura pour mission de veiller à ce que les droits et les intérêts de tous les Sénégalais de la diaspora sans exception, soient respectés. Le cas d’Alioune NDIAYE ne doit pas être une exception isolée. Nous nous engageons à utiliser tous les moyens légaux à notre disposition pour garantir que la vérité triomphe et que justice soit rendue, non seulement dans cette affaire, mais dans toutes celles où les droits de nos compatriotes sont menacés.

Nous refusons catégoriquement d’être instrumentalisés par des campagnes de manipulation. Toutefois, il est de notre devoir de rappeler que la solidarité entre les Sénégalais, qu’ils soient résidents ou issus de la diaspora, doit être un principe sacré, un véritable sacerdoce. Il n’existe pas de Sénégalais  à part entière  et de Sénégalais entièrement à part. Nous sommes un seul et même peuple, uni par des valeurs communes de justice, d’équité et de fraternité. Tout autre discours visant à diviser notre société est non seulement irresponsable, mais contraire à nos valeurs.

Soutenir notre compatriote Alioune NDIAYE aujourd’hui, c’est faire résonner la voix de la diaspora pour défendre la justice, la transparence et l’équité au Sénégal : il ne doit pas être SEUL dans cette affaire. Face à l’adversité, il est de notre devoir de former un bouclier protecteur autour de lui, afin que la vérité triomphe et que le droit soit respecté. Que l’esprit du Jub, Jubal, Jubanti nous inspire et nous guide vers une solidarité indéfectible, où chaque Sénégalais, où qu’il soit, se lève pour préserver l’honneur et la dignité de notre communauté. Ensemble, nous sommes plus forts, et ensemble, nous veillerons à ce que la justice ne soit jamais étouffée.

Momar Dieng DIOP/ ESPAGNE

New York : Bassirou Diomaye Faye renforce les liens diplomatiques au Sommet de l’Avenir

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a entamé une série de rencontres diplomatiques de haut niveau à New York, en marge du prestigieux Sommet de l’Avenir. Lors de cette première journée de travail, le chef de l’État sénégalais a échangé avec plusieurs leaders mondiaux, réaffirmant le rôle clé du Sénégal dans la diplomatie internationale et le développement durable.

Parmi les personnalités rencontrées figuraient S.E.M. Prithvirajsingh Roopun, Président de la République de Maurice, H.E.M. Alexander Stubb, Président de la Finlande, S.E.M. Olaf Scholz, Chancelier de l’Allemagne, ainsi que Madame Anna Bjerde, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques tels que la coopération bilatérale, la stabilité régionale et les partenariats économiques, mais aussi sur les enjeux liés au développement durable et à la justice sociale.

Le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à soutenir des initiatives internationales pour un développement équitable. Il a aussi tenu une audience avec Madame Mirjana Spoljaric, Présidente du Comité international de la Croix-Rouge, où les deux parties ont exploré des pistes de coopération sur les questions humanitaires et de solidarité internationale.

En parallèle, Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture officielle du Sommet de l’Avenir, une rencontre qui se déroule en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies. Ce sommet réunit des leaders du monde entier pour réfléchir aux solutions face aux défis globaux actuels, notamment dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la paix mondiale.

En arrivant à New York samedi après-midi, le Président sénégalais a clairement montré sa volonté de faire entendre la voix du Sénégal et de renforcer les collaborations à l’échelle internationale, confirmant le rôle crucial de son pays dans la diplomatie contemporaine.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°278 – du 23/09/2024

🔴 AGITATIONS AUTOUR DES LÉGISLATIVES : GUERRE FROIDE SALL-BA, ACTE II
🔴 AFFAIRE LAT DIOP : MOHAMED DIENG EN VOIE D’ÊTRE CONVOQUÉ POUR CONFRONTATION

🔴 COUPE CAF – APRÈS SA LARGE VICTOIRE SUR LE RC D’ABIDJAN (3-0) : JARAAF REJOINT LA PHASE DE GROUPES
🔴 TOURNOI UFOA-A U20 / DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL SE MESURE À LA GUINÉE

Affaire de corruption : Lat Diop en garde à vue, Mohamed Dieng de 1XBET pourrait être convoqué pour confrontation

L’affaire de corruption présumée impliquant Lat Diop, ancien directeur de la LONASE, prend une tournure intrigante et complexe. Placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Lat Diop est accusé d’avoir reçu la somme de 5 milliards de francs CFA de la part de Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal. Cette accusation soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant cette affaire et les motivations qui l’animent.

Selon des informations diffusées par DakarActu, l’avocat de Lat Diop a évoqué la possibilité d’une confrontation entre son client et Mouhamed Dieng. Cependant, la situation se complique car ce dernier se trouve actuellement hors du territoire national, ce qui rend la mise en place de cette confrontation délicate.

L’avocat a souligné l’importance cruciale de cette confrontation pour établir la vérité dans cette affaire. “Cela ressemble plus à de la délation qu’à autre chose, et il est impératif que les enquêteurs organisent cette confrontation dans les meilleurs délais pour permettre aux deux parties de s’expliquer”, a-t-il déclaré.

Les implications de cette affaire sont considérables. Lat Diop, qui a occupé des postes clés dans le gouvernement, pourrait voir sa réputation ternie par ces accusations. De son côté, Mouhamed Dieng, qui a été le premier à faire ces déclarations, risque également d’être soumis à un examen minutieux, notamment en ce qui concerne ses motivations et ses actions.

La DIC, face à ces enjeux, se retrouve dans une situation délicate. Elle doit non seulement examiner les preuves présentées par les deux parties, mais aussi garantir que le processus reste équitable et transparent. La nécessité d’une confrontation pourrait également soulever des questions sur la coopération internationale, étant donné que Dieng se trouve à l’étranger.

Les avocats de Lat Diop espèrent que cette confrontation pourra se faire rapidement afin de clarifier les accusations et de déterminer si elles reposent sur des bases solides ou s’il s’agit d’une tentative de règlement de comptes. La suite des événements dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et économique du Sénégal, alors que la lutte contre la corruption est un enjeu crucial pour le pays.

Dans un contexte où la reddition des comptes est de plus en plus mise en avant, cette affaire illustre les tensions existantes au sein de l’appareil d’État et les difficultés à naviguer entre justice et politique. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour les protagonistes de cette affaire, ainsi que pour la perception du public vis-à-vis de la lutte contre la corruption au Sénégal.

Farba Ngom sans peur face à la reddition des comptes : « Je suis imperturbable »

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole ce dimanche pour clarifier sa position face à l’actualité marquée par la reddition des comptes. Après l’annonce d’une perquisition dans l’une de ses propriétés à Bentégné, Farba Ngom a tenu à affirmer qu’il n’avait rien à craindre.

« Je suis favorable à la reddition des comptes, mais s’il s’agit de régler des comptes, les membres de l’actuel régime doivent se souvenir de ce qu’ils ont toujours combattu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Farba Ngom, qui a longtemps été une figure influente de l’Alliance pour la République (Apr), s’est montré inflexible. « Je n’ai pas peur. Ceux qui me connaissent, ainsi que mes origines, savent que je suis imperturbable », a-t-il ajouté.

En réponse aux rumeurs le liant aux enquêtes en cours, l’ancien parlementaire a précisé qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans la gestion de l’État sénégalais. « Pourquoi associer mon nom à cette reddition des comptes alors que je n’ai jamais été en charge de l’État ? » a-t-il conclu, affirmant qu’il reste « droit dans ses bottes ».

Dans un climat tendu où plusieurs personnalités politiques sont visées par des enquêtes, Farba Ngom a réaffirmé sa sérénité face aux accusations.

Affaire Lat Diop et 1Xbet : 5 Milliards de Corruption Supposée, l’Ex-DG de la LONASE en Garde à Vue

La reddition des comptes se poursuit à grande vitesse, et la Division des Investigations Criminelles (DIC) est au centre de nouvelles révélations. Ce samedi 21 septembre 2024, l’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE, Lat Diop, a été entendu par les enquêteurs pendant plus de 10 heures. Au cœur de cette affaire, une accusation de corruption portée contre lui par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

Selon des informations exclusives, Mouhamed Dieng aurait dénoncé Lat Diop, affirmant lui avoir remis la somme colossale de 5 milliards de francs CFA, échelonnée en plusieurs versements. Ces fonds auraient servi à Lat Diop pour acquérir divers biens immobiliers, notamment une maison à Grenoble, en France. Ces graves accusations ont conduit à l’interpellation de l’ancien directeur de la LONASE, qui se retrouve en garde à vue à la DIC, poursuivi pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

Lat Diop, de son côté, nie en bloc les accusations et parle de « pure délation ». Son avocat, indigné, a également exprimé son scepticisme face à la procédure : « Comment se fait-il que celui qui déclare avoir corrompu soit libre, tandis que celui qu’il accuse est placé en garde à vue ? »

L’affaire continue de secouer le paysage politique et économique, alors que le pool judiciaire financier, fraîchement mis en place, poursuit sa croisade contre la corruption. L’enquête est en cours, et les autorités promettent de faire la lumière sur cette affaire de grande envergure.

Les prochains jours seront déterminants, avec des révélations attendues sur les détails de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans la gestion de la reddition des comptes au Sénégal.

Lat Diop : L’ancien Ministre des Sports en garde à vue, son avocat dénonce des accusations infondées

L’ancien Ministre des Sports et Directeur Général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été convoqué et entendu par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cependant, malgré la prolongation de l’interrogatoire, son avocat, Me El Hadji Diouf, a affirmé que son client passerait la nuit chez lui, aucun chef d’accusation formel n’ayant été retenu contre lui.

« Aucune charge n’est encore retenue contre lui. Lat Diop a répondu à toutes les questions et a démontré qu’il a généré de nombreux bénéfices pour la Lonase », a déclaré Me Diouf lors d’une intervention sur BuurNews. L’avocat de l’ancien ministre a tenu à souligner que ces accusations relèveraient de “dénonciations calomnieuses et de diffusions de fausses nouvelles” visant à nuire à la réputation de son client.

Ce développement intervient alors que Lat Diop, une figure influente de la scène politique sénégalaise, est au centre d’une enquête dont les motivations réelles sont encore floues. Me Diouf insiste sur l’intégrité de son client et espère un dénouement rapide de l’affaire.

Lat Diop, qui a occupé plusieurs postes importants au sein de l’administration sénégalaise, reste un acteur incontournable de la politique nationale, et cette affaire est suivie de près par l’opinion publique.

Reddition des comptes : cinq dossiers transmis à la DIC, les premières auditions démarrent

Le Pool judiciaire financier (PJF), installé le mardi dernier, a déjà pris des mesures concrètes en transmettant cinq dossiers à la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations rapportées par L’Observateur, ces dossiers concernent des hommes d’affaires et d’anciens responsables de l’ancien régime. Les auditions ont débuté ce vendredi 20 septembre.

Le premier à être entendu est un homme d’affaires sénégalais, convoqué dès 9 heures dans les locaux de la Brigade des affaires financières de la DIC, située au Tribunal de grande instance de Dakar. Ce dernier devra répondre aux questions des enquêteurs sur des lingots d’or extraits des mines de Sabadola et d’autres sites miniers du Sud-Est du Sénégal. Des documents découverts au ministère des Mines indiquent des transactions avec des sociétés impliquées dans l’exportation d’or raffiné en Suisse, renforçant les suspicions de malversations.

Ces auditions marquent le début d’une série d’enquêtes liées à la gestion des affaires publiques et des ressources naturelles sous l’ancien régime, dans le cadre de la reddition des comptes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°276 – du 20/09/2024

🔴 APPEL À DES LÉGISLATIVES TRANSPARENTES : L’ATEL AUX AGUETS
🔴 22 ANS APRÈS LE DRAME : LE COMITÉ D’INITIATIVE POUR L’ÉRECTION DU MÉMORIAL-MUSÉE “LE JOOLA” RÉCLAME LE RENFLOUEMENT DE L’ÉPAVE

🔴 RAPPORT FINANCIER 2023 DE LA FSF : BAISSE DE 5,4 MILLIARDS F CFA DU CHIFFRE D’AFFAIRES
🔴 ARRESTATION D’ADA FASS : “ON A TOUT FAIT POUR LE RESPONSABILISER MAIS IL CONTINUE DE FILER UN MAUVAIS COTON”, REGRETTE SON COACH

Saisies importantes par les Douanes : Des médicaments d’une valeur de 455 millions CFA saisis en haute mer

Le mardi 17 septembre 2024, la Brigade maritime des Douanes de Mbour a mené une opération décisive en haute mer, interceptant une pirogue chargée de médicaments d’une contrevaleur de 455 millions de francs CFA. Les médicaments saisis incluent des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques, tous conditionnés dans plusieurs cartons. L’opération a permis l’arrestation de quatre individus impliqués dans le transport de cette cargaison.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane

Le mercredi 18 septembre 2024, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a immobilisé une berline Peugeot 504 entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkilane. Cette opération a révélé une cargaison de faux médicaments, principalement des cartons de DYCLOSA 50, pesant au total 226 kg. La valeur estimée de cette saisie est d’environ 80 millions de francs CFA.

Saisie de médicaments d’une valeur de 21 millions CFA à Kidira

Le mercredi 4 septembre 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira a découvert une quantité importante de médicaments et de produits vétérinaires dans une cabane de fortune près de Sinthiou Diohé, non loin de Kidira. La contrevaleur totale des médicaments saisis est estimée à 21 millions de francs CFA. Cette action s’inscrit dans une surveillance renforcée visant à lutter contre le trafic de faux médicaments.

64 millions de francs CFA trouvés sous les vêtements d’un passager

Le dimanche 15 septembre 2024, lors d’un contrôle de véhicules à Koumpentoum, les agents de la Brigade mobile des Douanes ont découvert une importante somme d’argent dissimulée sous les vêtements d’un passager. Cette somme, totalisant 64 612 368 francs CFA, se compose de 86 305 euros et de 8 millions de francs CFA. L’individu, ainsi qu’un accompagnant, tous deux étrangers, ont été arrêtés. L’enquête est en cours.

L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Escroquerie sur les deniers publics : ce que l’on sait de l’affaire de malversation au ministère de la santé

L’affaire de présumée malversation au sein du ministère de la santé fait la une des médias après la mise en cause de Mamadou Fawzi Dione, directeur administratif et financier de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp). Celui-ci est accusé de détournement de fonds publics, un montant initialement estimé à 19 millions F CFA, une somme qui pourrait s’élever à près de 200 millions F CFA selon les dernières informations.

Tout a commencé lors de la passation de service de l’ancien Directeur de la Santé, Bernabé Gningue, où des inspecteurs avaient identifié des irrégularités dans sa gestion. Ils avaient constaté un trou de 19 millions F CFA et demandé des explications à ce sujet. M. Gningue a alors accusé son directeur administratif et financier, Mamadou Fawzi Dione, de falsification de documents, en affirmant que les signatures sur ces derniers avaient été imitées.

Face à ces accusations, une plainte a été déposée devant le procureur de la République de Dakar par Bernabé Gningue, incitant le parquet à ouvrir une enquête menée par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. Interrogé par les enquêteurs, Mamadou Fawzi Dione a contesté les faits, affirmant que son directeur général était pleinement conscient des transactions et qu’il avait même apposé sa contre-signature pour autoriser le décaissement des fonds. Dione a également expliqué que l’argent en question était destiné à financer une activité pour le personnel de la Santé.

Hier, une confrontation a eu lieu entre les deux protagonistes, mais chacun a maintenu sa version des faits. En conséquence, Mamadou Fawzi Dione a été placé en garde à vue, accusé d’escroquerie sur les deniers publics ainsi que de faux et usage de faux. La Sûreté urbaine a, dans le cadre de ses investigations, demandé des informations supplémentaires à la banque Crédit du Sénégal pour éclaircir certains points.

L’enquête se poursuit et d’autres développements sont attendus afin de déterminer l’ampleur exacte des fonds détournés et les responsabilités de chacun dans cette affaire qui secoue le ministère de la santé.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°275 – du 19/09/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY DÉPOSE TROIS PLAINTES DEVANT LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER : ONAS, ASER, ET EUROBONDS EN LIGNE DE MIRE
🔴 LA COALITION JUBANTI SE LANCE : UNE VISION POUR REVITALISER LE SÉNÉGAL

🔴 JUSTICE : LE LUTTEUR ADA FASS BÉNÉFICIE D’UN RETOUR DE PARQUET
🔴 NÉCROLOGIE : IDRISSA GANA GUEYE EN DEUIL SUITE AU DÉCÈS DE SON PÈRE

Exclusivité : Jérôme Bandiaky alias Sniper arrêté par la DIC

Selon des informations exclusives obtenues par DakarActu et relayées par Ledakarois.sn, Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de Sniper, a été arrêté ce mercredi soir par la Division des Investigations Criminelles (DIC). L’arrestation, survenue aux environs de 22 heures, a eu lieu à son domicile situé en centre-ville, près du siège de La Poste.

L’intervention des forces de sécurité a été décrite comme mouvementée, et il est rapporté que plusieurs affaires personnelles de Bandiaky ont été saisies lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, surnommé « Sniper », était également connu pour être le chef des « marrons du feu », les éléments de sécurité associés à l’APR. Il était fréquemment cité dans le cadre de l’affaire de la disparition mystérieuse de Fulbert Sambou et Didier Badji, affaire ayant suscité une controverse liée à un projet de loi d’amnistie en février 2024.

Pour l’instant, les raisons précises de son arrestation n’ont pas été divulguées. Ledakarois.sn, en collaboration avec DakarActu, continue de suivre cette affaire de près et fournira de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 18 Septembre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE :
•       Monsieur Djim DRAME, Maitre de recherches titulaire à l’IFAN est nommé Directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe. 
 
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET :
•       Monsieur Mouhamadou Bamba SIBY, Inspecteur des Impôts et Domaines de classe exceptionnelle est nommé Président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), en remplacement de Madame Ramatoulaye Gadio AGNE.
AU TITRE DU MINISTRE DE LA JUSTICE :
•       Madame Aïssé Gassama TALL, Magistrat, matricule de solde n°516 916/ D, est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant ;
 
•       Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres
fonctions ;
 
•       Monsieur Mor NDIAYE, Magistrat, matricule de solde n°616 170/Q, est nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE.
 
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE :
•       Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°696 392/G, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant ;
 
•       Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, matricule de solde n°616
300/H, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions.

Législatives anticipées 2024 : le corps électoral convoqué pour le 17 novembre

Le président de la République a officiellement publié le décret convoquant les électeurs sénégalais, tant sur le territoire national qu’à l’étranger, pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Le scrutin, qui se tiendra de 8 heures à 18 heures, pourra être prolongé dans certaines circonscriptions, selon des arrêtés locaux. À l’étranger, les ambassades et consulats pourront également ajuster les horaires en fonction des conditions locales, afin de faciliter la participation électorale.

Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.

Installation officielle des magistrats du Pool judiciaire financier : une étape clé dans la lutte contre la corruption

Le mardi 17 septembre 2024, le Pool judiciaire financier (PJF) a été officiellement inauguré à Dakar lors d’une cérémonie marquante présidée par Ousmane Diagne, ministre de la Justice. Cette installation a réuni des hauts responsables judiciaires et a souligné l’engagement du Sénégal envers une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des finances publiques. Ce moment marque une avancée importante dans la lutte contre la corruption dans le pays.

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La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace l’ancienne Cour de répression de l’enrichissement illicite. Le PJF est constitué de magistrats et de personnel technique et est chargé principalement d’enquêter sur les irrégularités financières au sein des institutions publiques ainsi que de juger les cas de détournement de fonds.

Le PJF est temporairement hébergé dans les bureaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye, en attendant la mise en place de ses propres infrastructures.

Voici la liste des magistrats récemment installés au sein du PJF, répartis selon leurs fonctions et juridictions :

Membres du Parquet près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA : Procureur de la République financier
  • Ablaye DIOUF : Procureur de la République financier adjoint
  • Ibrahima FAYE : Substitut du Procureur de la République financier
  • Harouna SOW : Substitut du Procureur de la République financier

Membres du Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Idrissa DIARRA : Président du Collège des Juges d’instruction financier
  • Massaer SARR : Juge d’instruction financier
  • Babacar DIOP : Juge d’instruction financier
  • Mouhamadou Ndéné NDIR : Juge d’instruction financier
  • Moustapha FALL : Juge d’instruction financier
  • Nelly Secko DIENG : Juge d’instruction financier

Membres de la Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Papa Mohamed DIOP : Président de la Chambre de jugement financière
  • Mamadou Yakham KEITA : Membre
  • Mor LO : Membre
  • Ousseynou SY : Membre
  • Ngor DIOP : Membre
  • Aissétou KANTE FAYE : Membre

Membres de la Chambre d’accusation financière de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Mamady DIANE : Président de la Chambre d’Accusation financière
  • Alioune SALL : Membre
  • Tahir KA : Membre
  • Abdoul Aziz BARO : Membre
  • Samba NDIAYE : Membre
  • Adji Mame Bousso GUEYE : Membre

Membres de la Chambre des appels financiers de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Anta NDIAYE DIOP : Président à la Chambre des appels financiers
  • Mamadou DIALLO : Membre
  • Thierno NIANG : Membre
  • Fatou Binetou CISSOKHO : Membre
  • Fall Babacar SY : Membre

L’inauguration du PJF représente un tournant décisif dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Cette nouvelle institution est conçue pour assurer une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics, en renforçant les mécanismes de contrôle et en intensifiant la lutte contre les pratiques de corruption. L’ensemble des acteurs concernés est désormais mobilisé pour faire face aux défis posés par la corruption et garantir que les fonds publics soient utilisés de manière appropriée et efficiente.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°273 – du 17/09/2024

🔴 MASSALY SUR LA SORTIE DE L’EX-PREMIER MINISTRE DE MACKY : « MIMI TOURÉ, QUELLE HONTE ! »
🔴 SERIGNE MOUSTAPHA SY MET EN GARDE OUSMANE SONKO : « PERSONNE NE ME FERA CHANTER »

🔴 U20 : UFOA-A / SÉNÉGAL S’IMPOSE 2-0 FACE AU MALI
🔴 FSKDA : LES DÉNONCIATEURS DE DÉTOURNEMENTS ACCUSENT MUSELLEMENT

Reddition des comptes : Installation officielle du pool judiciaire financier ce mardi

C’est désormais officiel. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné le coup d’envoi de la traque des dirigeants de l’ancien régime sous Macky Sall avec l’installation imminente du nouveau pool judiciaire financier. Ce changement marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Sénégal. La cérémonie d’installation se déroulera ce mardi, à la salle 4 du Palais de Justice de Dakar.

La création du pool judiciaire financier fait suite à la décision prise lors du Conseil supérieur de la Magistrature du 9 août 2024, où il a été décidé de remplacer la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Ce nouveau dispositif judiciaire est chargé d’enquêter sur les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et de rendre des comptes sur leur gestion.

L’audience d’installation du pool sera marquée par la présence de la haute hiérarchie judiciaire ainsi que des membres nouvellement désignés de cette juridiction. L’objectif est de mettre en place une structure efficace pour traquer et sanctionner les abus financiers, garantissant ainsi une transparence accrue dans la gestion des fonds publics.

Selon des sources proches du dossier, le pool pourrait siéger dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye, à Pikine. Toutefois, cette information reste à confirmer, et le siège définitif du pool sera déterminé lors de la réunion de demain.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de volonté accrue de transparence et de justice, avec une attention particulière portée aux affaires de corruption et de mauvaise gestion des ressources publiques. Le président Faye entend par cette démarche renforcer la confiance du public dans les institutions judiciaires et politiques du pays, tout en envoyant un message fort aux anciens dirigeants quant à la rigueur de la nouvelle administration en matière de reddition des comptes.

La mise en place de ce pool judiciaire financier marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre la corruption au Sénégal. Les attentes sont élevées, et les citoyens espèrent que cette réforme permettra de remettre de l’ordre et de l’intégrité dans la gestion publique.

Italie : Six ans de prison requis contre Salvini pour avoir refusé de laisser accoster des migrants

Les procureurs italiens ont requis samedi une peine de six ans de prison contre Matteo Salvini, vice-Premier ministre d’extrême droite, pour avoir empêché 147 migrants de débarquer en Italie en 2019. Salvini est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir après avoir maintenu les migrants en mer pendant des semaines à bord d’un navire de l’organisation caritative Open Arms.

Le procès, commencé en octobre 2021, touche à sa fin, avec un verdict attendu le mois prochain. Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, a défendu son action, affirmant qu’il protégeait les frontières de l’Italie. Il a également reçu le soutien de Marine Le Pen, cheffe de l’extrême droite en France, dénonçant un “harcèlement judiciaire”.

Le procureur Geri Ferrara a souligné l’importance de privilégier les droits de l’Homme sur la souveraineté de l’État dans les démocraties. Salvini avait mis en œuvre la politique des “ports fermés” en 2019, refusant l’entrée aux navires humanitaires.

Arrestation de deux membres du gang responsable de l’agression violente aux HLM

La Sûreté urbaine (SU) a franchi une étape importante dans l’enquête sur l’agression violente qui s’est déroulée le 6 septembre dernier aux HLM. Deux membres du gang impliqués dans cette attaque ont été arrêtés tôt le matin du 9 septembre dans une boîte de nuit aux Almadies, communément appelée « Five ».

Cette agression, dont les images capturées par des caméras de surveillance avaient choqué l’opinion publique, a déclenché une mobilisation policière accumulée. Les vidéos de l’incident, devenues virales, ont permis aux forces de l’ordre d’identifier les agresseurs. L’un des individus appréhendés a été formellement reconnu sur les enregistrements.

Lors d’une perquisition menée chez l’un des suspects, les policiers ont découvert des preuves déterminantes : la moto utilisée lors de l’attaque ainsi que les vêtements portés ce jour-là. Malgré ses tentatives de nier les faits, ces éléments confirment son implication.

L’enquête se poursuit pour capturer les autres membres du gang, déjà identifiés par la police. Cette équipe criminelle, qui sème la panique dans le quartier des HLM, fait l’objet d’un suivi étroit par les forces de l’ordre.

Trois personnes sont déjà derrière les barreaux en lien avec cette affaire, dont un chauffeur de taxi, DS, qui, au lieu d’aider la victime, a profité de la situation pour voler une liaison d’argent tombée de son sac. Il a été arrêté et remis à la Sûreté urbaine pour complément d’enquête.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°272 – du 14 au 16/09/2024

🔴 RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE : LE SÉNÉGAL SUR UNE PENTE DANGEREUSE
🔴 RELATIONS INTER-CONFRÉRIQUES AU SÉNÉGAL : EL HADJI ABDOUL AZIZ SY, L’ÉRUDIT AIMÉ DE TOUS
🔴 ENSEIGNEMENTS INTARISSABLES DE BAYE NIASS : L’IMAM DE LA FAYDA SUR LES TRACES DU PROPHÈTE (PSL)

🔴 Coupe CAF : Jaraaf décroche un nul contre RC Abidjan
🔴 Mercato : Famara Diédhiou de retour au Clermont Foot pour deux ans

Urgent ! Le Chef de l’Etat stoppe son convoi après un accident sur l’autoroute

En route pour Diamniadio, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a été témoin d’un accident sur l’autoroute à péage. Immédiatement, il a fait stopper son convoi pour s’enquérir de la situation et s’assurer que les secours puissent intervenir rapidement.

Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°271 – du 13/09/2024

🔴 DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS UNE FAUSSE ANNONCE SUR LA DPG : LE “WAX WAXET” DE DIOMAYE
🔴 INCIDENT DE HANN : DAKAR SANS ÉLECTRICITÉ PENDANT DES HEURES

🔴 Afrobasket U18 – Demi-finale : Le Sénégal face au Mali pour une place en finale

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°270 – du 12/09/2024

🔴 AVEC UN TRÉSOR ESTIMÉ À PLUS DE 50 TONNES DANS LE PROJET AURIFÈRE DE DOUTA : LE SÉNÉGAL SUR LA VOIE DES TITANS DE L’OR
🔴 KAOLACK / APRÈS L’OURAGAN CHEIKH OUMAR DIAGNE : DIOMAYE RAMÈNE LA SÉRÉNITÉ

🔴 LSFP / AFFLUENCE DE LA SAISON 2024 / 2025 : PRESQUE 200 000 SPECTATEURS EN L1

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une “traque sans répit”

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. “C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui”, a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une “traque sans répit” des convoyeurs de migrants, affirmant que “le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions”. Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

“Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité”, a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une “traque sans répit” des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais “assumera entièrement la responsabilité” de cette crise.

A. Saleh

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°269 – du 11/09/2024

🔴 NON TENUE DE LA DPG : LE CIEL SE DÉGRISE…
LES DOUTES SUR UN « PROJET » SE CONCRÉTISENT
🔴 CHAVIREMENT DE LA PIROGUE À MBOUR : LE FRÈRE DE CHEIKH ISSA SALL ENDOSSE TOUT

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE BURKINA FASO ARRACHE LES RÊNES DES MAINS DU SÉNÉGAL DANS LE GROUPE L

Interpellation de 37 candidats à l’émigration irrégulière à Mboro : 15 Guinéens parmi les personnes arrêtées

Alors que les autorités sénégalaises continuent de renforcer les mesures de lutte contre l’émigration irrégulière, une nouvelle tentative a été déjouée ce matin du 10 septembre 2024. La brigade territoriale de Mboro, soutenue par l’Équipe de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Tivaouane, a intercepté 37 personnes sur le point de quitter clandestinement le territoire sénégalais.

Parmi ces 37 candidats à l’émigration irrégulière, on dénombre cinq femmes et deux enfants. Le groupe est composé de 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Tous ont été interpellés dans le quartier Serigne Mansour de Mboro, selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom) de la gendarmerie nationale.

Cet incident intervient quelques jours après le tragique chavirement d’une pirogue au large de Mbour, qui a relancé le débat sur les dangers de l’émigration clandestine. Malgré les nombreux efforts des autorités pour prévenir ces départs périlleux, l’attrait de l’Europe via les routes maritimes reste fort pour de nombreux jeunes, souvent au péril de leur vie.

La gendarmerie, dans sa stratégie de sécurisation et de surveillance, multiplie les patrouilles et les opérations pour démanteler les réseaux d’émigration clandestine. Ces interpellations sont le fruit d’une vigilance accrue, renforçant la détermination des forces de l’ordre à freiner ces flux migratoires irréguliers.

Les personnes appréhendées seront remises aux autorités compétentes pour la suite de la procédure. Quant aux enfants et femmes, des mesures spéciales seront prises pour garantir leur sécurité et leur prise en charge.

Ce nouveau coup de filet rappelle l’importance de la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination afin de combattre ce phénomène.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°268 – du 10/09/2024

🔴 RUPTURE AVEC L’APR ET CRÉATION D’UNE FORMATION POLITIQUE : AMADOU BA OSE ENFIN !
🔴 SOMMET CHINE-AFRIQUE (FOCAC) / INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SÉNÉGAL : UNE DEUXIÈME UNITÉ DE RAFFINAGE EN VUE

🔴 QUALIFICATIONS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI (1-1) : PENALTY SALVATEUR D’ISMAÏLA SARR

L’avocat Reed Brody s’exprime sur la loi d’amnistie au Sénégal : « elle doit être abrogée »

L’avocat américain Reed Brody, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a vivement critiqué la loi d’amnistie adoptée en mars par l’Assemblée nationale sénégalaise. Cette loi concerne les événements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, et a été introduite par le président Macky Sall, qui dispose d’une majorité parlementaire.

Dans une lettre adressée au collectif des victimes du régime de Macky Sall, Brody qualifie cette législation de « honteuse ». Il affirme que les amnisties peuvent être utiles pour la réconciliation nationale, mais pas lorsqu’elles visent à protéger les agents publics responsables de graves violations des droits humains. Selon lui, cela va à l’encontre des obligations internationales du Sénégal, qui stipulent que les auteurs présumés de tels crimes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables.

Brody considère également que cette loi constitue une trahison des victimes et un obstacle à leur accès à la justice. Il appelle à l’abrogation de la loi par l’Assemblée nationale ou sa révocation par la Cour de justice de la CEDEAO, et demande la conduite d’enquêtes indépendantes sur les actions de l’État durant cette période.

L’avocat a indiqué être prêt à discuter de ces questions avec le collectif des victimes, après avoir été informé de la situation par l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°267 – du 09/09/2024

🔴 CHRONICITÉ DE L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE DES JEUNES : KOROMACK CONCOCTE UNE POTION MAGIQUE
🔴 TENUE DE LA DPG : UNE ÉNIGME NON RÉSOLUE

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH CONTRE LE BURUNDI : ALIOU CISSÉ PERSISTE SUR SON “3-5-2” MALGRÉ LA VAGUE DE CRITIQUES
🔴 RÉHABILITATION DU STADE ALINE SITOÉ DIATTA : LE CASA SPORTS RETROUVE SON JOYAU EN OCTOBRE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°266 – du 07 et 08/09/2024

🔴 DPG FIXÉE AU 13 SEPTEMBRE : LE BINÔME SUPRÊME ENTRETIENT-IL UN FAUX SUSPENSE ?
🔴 PRESSION FISCALE, NON RESPECT DES ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT ENVERS LES BOULANGERS : VERS DES LENDEMAINS SANS PAIN

🔴 1ÈRE JOURNÉE QUALIFICATIONS CAN 2025 : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC À DOMICILE PAR LE BURKINA FASO

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°265 – du 06/09/2024

🔴 REFUS DE SOUMISSION À LA DPG : PAR EFFROI OU PAR SOUCI DE LÉGALITÉ ?
🔴 ÎLES DU SALOUM / ÉMIGRATION CLANDESTINE : L’ARMÉE ANÉANTIT L’ESPOIR DE 62 CANDIDATS

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH : “LES BURKINABÈ SONT DIFFICILES À MANŒUVRER”, DIXIT ALIOU CISSÉ
🔴 AMA BALDÉ VS REUG REUG ET BOY NIANG 2 VS REUG REUG : AL BOURAKH EVENTS DRIBBLE ENCORE LA CONCURRENCE


Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°264 – du 05/09/2024

🔴 VISÉ PAR UNE MOTION DE CENSURE : SONKO REBAT LES CARTES
🔴 “FAUTE DE VISION, LE POUVOIR OPTE POUR LA DIVISION” : LE TOHU-BOHU INSTITUTIONNEL EST INTENTIONNEL, SELON TAS

🔴 PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À JOUER EN LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : HAPSATOU MALADO DIALLO LAISSE SON EMPREINTE DANS L’HISTOIRE
🔴 SA RETRAITE ANNONCÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : BOMBARDIER DÉMENT LA RUMEUR

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°263 – du 04/09/2024

🔴 PUBLICATION AU JOURNAL OFFICIEL DE LA LOI PORTANT MODIFICATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LA DPG, INÉLUCTABLE !
🔴 PLUS DE 194 MILLIARDS F CFA INVESTIS DANS L’ÉCONOMIE : LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉCLAME SA PLACE DANS L’ÉLABORATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

🔴 AZIZ NDIAYE SE PRONONCE SUR LA PRÉSIDENCE DU CNG : “LE POSTE DOIT ÊTRE ÉLECTIF ET NON NOMINATIF “
🔴 DIOMANSY KAMARA SUR SON “PROTÉGÉ” : “NICOLAS JACKSON DEVIENDRA UN DES PLUS GRANDS BUTEURS AFRICAINS (…)”

Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le ministre de la Justice annonce la promulgation officielle

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé ce lundi la promulgation officielle de la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette réforme, attendue de longue date, entre désormais en vigueur et introduit des changements significatifs dans le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

« Je suis en mesure de vous affirmer que le projet de loi organique a été déposé à 18 heures, que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée après avis favorable du Conseil Constitutionnel et reçue le 29 août », a déclaré Ousmane Diagne lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’attente et de spéculations sur la mise en œuvre de cette réforme capitale pour le paysage législatif sénégalais.

La promulgation de cette réforme s’inscrit dans une dynamique de renouveau institutionnel amorcée par le gouvernement, visant à rationaliser le fonctionnement des organes de l’État et à renforcer l’efficacité et la transparence des processus législatifs. Cette révision du règlement intérieur redéfinit les rôles et responsabilités au sein de l’Assemblée nationale, en tenant compte des réalités actuelles et des défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les changements apportés par cette réforme toucheront divers aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment les procédures législatives, la gestion des débats, et les responsabilités des députés. En introduisant ces modifications, le gouvernement entend améliorer la qualité des débats parlementaires, renforcer le contrôle des actions du gouvernement et garantir une meilleure représentation des citoyens au sein de l’institution.

Cette réforme marque également un tournant dans le paysage politique national, en redéfinissant les équilibres au sein des institutions et en répondant aux attentes des citoyens pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. Les réformes institutionnelles comme celle-ci sont essentielles pour accompagner le développement démocratique du pays et assurer que les institutions législatives fonctionnent de manière optimale.

La promulgation de ce nouveau règlement intérieur est perçue comme un signe fort de l’engagement du gouvernement à moderniser les structures étatiques et à renforcer les fondements de la démocratie sénégalaise. Les prochains mois seront décisifs pour observer les effets de cette réforme sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur le processus législatif dans son ensemble.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°262 – du 03/09/2024

🔴 BENNO BOKK YAKAAR : FIN DE LA “LOVE STORY” ?
🔴 TENSIONS AU SOMMET DE LA RÉPUBLIQUE : TOME 2 DU “GATSA GATSA”

🔴 PRÉPARATIFS DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025 : 12, SUR LES 26 “LIONS” CONVOQUÉS, PRÉSENTS AU PREMIER GALOP
🔴 MERCATO – APRÈS LA BELGIQUE : YOUSSOUPHA BADJI ÉCRIT UNE NOUVELLE HISTOIRE EN DANEMARK

LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : Un nouveau front ouvert contre le duo Diomaye-Sonko …

Ce dimanche, un nouveau parti politique a été lancé sur la scène politique sénégalaise : le Mouvement R-LES RÉPUBLICAINS. Fondé par Mouhamadou Moustapha Mané, ce parti se positionne clairement dans l’opposition, en réponse à ce qu’il considère comme des échecs du président du parti Pastef, Ousmane Sonko.

Lors de la déclaration officielle, Mané a exprimé sa déception face à la gestion du pays par Sonko, notamment concernant l’émigration clandestine, qui continue de pousser de nombreux jeunes Sénégalais à risquer leur vie. Il accuse Sonko de n’avoir pas tenu ses promesses électorales et d’avoir déçu une grande partie de la jeunesse sénégalaise.
Mané a adressé une lettre ouverte à Ousmane Sonko, qui est également Premier ministre, pour exprimer son désaccord. Il a fermement décliné l’invitation de Sonko à participer à des rassemblements populaires qu’il qualifie de “gatssa gatssa,” en référence aux réunions politiques souvent animées par des discours passionnés. Selon Mané, cette approche n’apporte rien de constructif et ne répond pas aux besoins réels du peuple sénégalais.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS critique sévèrement l’attitude de Sonko, qu’il accuse de favoriser un climat de désordre plutôt que de s’attaquer aux véritables défis du pays. Mané rappelle que le Sénégal est une nation de paix, où les valeurs de respect, de dialogue, et de raison doivent prédominer. Il rejette toute forme de violence et refuse de voir la société sénégalaise sombrer dans la médiocrité.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS a également soulevé plusieurs questions critiques à l’attention du président Sonko et de son gouvernement. Parmi ces préoccupations figurent le retard dans la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre, la gestion de la sécurité nationale, et les réformes économiques en cours.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS s’interroge également sur la gestion des finances publiques, notamment les emprunts massifs effectués par l’État malgré un déficit budgétaire déjà préoccupant. Ils demandent des éclaircissements sur les mesures prises pour résoudre les scandales de corruption qui ont marqué la vie politique sénégalaise ces dernières années.
Ce nouveau parti appelle à une gestion plus transparente et à une véritable prise en compte des besoins des citoyens. Ils espèrent obtenir des réponses du gouvernement dans les plus brefs délais, tout en se préparant à jouer le rôle d’une opposition vigilante et constructive.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS se veut une force politique distincte, qui propose des solutions pragmatiques et rejette toute forme de radicalisation. Ils se présentent comme une alternative crédible, déterminée à défendre les intérêts du peuple sénégalais avec responsabilité et rigueur.


Fatoumata BA

OPÉRATION DE RATISSAGE : La Police nationale interpelle 424 malfaiteurs

Dans un contexte marqué par une montée inquiétante de la criminalité, la Direction de la Sécurité publique (DSP) de la Police nationale a mené une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national. Cette initiative, qui a mobilisé les forces de police dans les zones considérées comme criminogènes, visait à renforcer la sécurité et à réduire le sentiment d’insécurité qui gagne les populations.

L’opération, qui s’est déroulée dans la nuit du samedi au dimanche, a permis aux forces de l’ordre de procéder à l’interpellation de 424 individus pour divers délits. Parmi eux, 96 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, un comportement qui, en plus d’être illégal, constitue un facteur aggravant d’autres types de délits. Par ailleurs, 17 autres individus ont été interpellés pour nécessités d’enquête, suggérant leur implication potentielle dans des affaires en cours ou dans des activités suspectes.
La lutte contre la drogue a également été au cœur de cette opération, avec l’arrestation de huit personnes pour détention et usage de chanvre indien, tandis que deux autres individus ont été appréhendés pour offre et cession de cette même substance. Deux autres individus ont été arrêtés pour détention de haschich, renforçant ainsi la vigilance des autorités face à la circulation de drogues sur le territoire. En outre, quatre personnes ont été interpellées pour usage de produit cellulosique, un fléau qui commence à prendre de l’ampleur dans certaines régions.
La liste des interpellations ne s’arrête pas là. Un individu a été arrêté pour destruction de biens appartenant à autrui, un autre pour violence à ascendant, et trois personnes pour coups et blessures volontaires, des délits qui témoignent de la violence qui gangrène certains foyers et quartiers. Deux autres personnes ont été interpellées pour conduite en état d’ébriété, un comportement irresponsable qui met en danger la vie des usagers de la route. De plus, deux individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, une infraction qui révèle l’organisation croissante des réseaux criminels. Un autre individu a été appréhendé pour vol en réunion, un acte qui implique la complicité d’autres personnes, et un dernier pour vol avec violence.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
Cette opération de grande envergure témoigne de la détermination des forces de l’ordre à rétablir l’ordre et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire. Cependant, elle met également en lumière l’ampleur du défi que représentent les diverses formes de criminalité et de délinquance qui continuent de proliférer. La mobilisation des forces de police et l’intensification des opérations de sécurisation semblent être les seules réponses possibles face à cette recrudescence de la criminalité, en attendant des solutions plus durables sur le plan social et économique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°261 – du 02/09/2024

🔴 CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : SONKO OUVRE LE FEU SUR NETANYAHOU
🔴 LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : L’OPPOSITION S’ENGAILLARDIT

🔴 DAMES / CLASSEMENT FIBA AFRIQUE 2024 : LE SÉNÉGAL DERNIER DU PODIUM
🔴 PHASES NATIONALES DE L’ONCAV : LA MAIRIE DE DIOURBEL SUBVENTIONNE LES ÉQUIPES DE SA COMMUNE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°260 – du 31/08 ET 01/09/2024

🔴 MATAM – FERMETURE DES PONTS DE DIAMEL ET DE NDOULOUMADJI : LE DAANDE MAAYO NORD COUPÉ DU MONDE

🔴 PUBLICATION DE LA LISTE DES JOUEURS – LA PRESSE PROVOQUE L’IRE D’ALIOU CISSÉ : “VOUS ÊTES TOUJOURS EN TRAIN DE CHERCHER LA MERDE”

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°259 – du 30/08/2024

🔴 INVESTISSEMENTS AU SÉNÉGAL : LE CLIMAT DES AFFAIRES EN CHUTE LIBRE
🔴 PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTE : RENÉ CAPAIN BASSÈNE CONDAMNÉ À PERPÈTE

🔴 ODCAV RUFISQUE ZONE 1 B : JALOORE ET GUELEWARS RATENT LEUR ENTRÉE EN LICE
🔴 MERCATO : ISMAIL JAKOBS QUITTE MONACO POUR GALATASARAY

Feu vert pour la dissolution de l’Assemblée nationale : Diomaye Faye prêt à passer à l’action

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a désormais les mains libres pour dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre, après avoir obtenu l’approbation tant attendue du Conseil constitutionnel. Cette décision marque un tournant décisif dans l’agenda politique du chef de l’État, qui a dû faire face à une législature dominée par une majorité parlementaire hostile, héritée de l’ère de son prédécesseur, Macky Sall.

Depuis son élection à la magistrature suprême, Bassirou Diomaye Faye n’a eu de cesse de se heurter à une Assemblée nationale composée majoritairement de députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Cette situation a rendu la gouvernance complexe, limitant considérablement la marge de manœuvre du Président pour impulser les réformes nécessaires à son programme politique.

En effet, la relation tendue entre l’exécutif et le législatif a paralysé l’adoption de certaines réformes majeures, freinant ainsi l’application des promesses électorales de Diomaye Faye. Parmi ces réformes figure la révision du code électoral, un sujet épineux qui divise profondément la classe politique sénégalaise. De plus, des initiatives en matière de politique sociale et économique, censées renforcer la justice sociale et dynamiser l’économie nationale, se sont heurtées à l’opposition farouche de cette majorité parlementaire.

La décision du Conseil constitutionnel de permettre au Président de dissoudre l’Assemblée nationale est donc perçue comme une bouffée d’air frais par ses partisans. Elle ouvre la voie à l’organisation de nouvelles élections législatives, qui pourraient potentiellement remodeler le paysage politique et permettre à Diomaye Faye de gouverner avec une assemblée plus favorable à ses orientations.

Toutefois, cette dissolution, si elle se concrétise, ne manquera pas de susciter des réactions vives au sein de l’opposition. Les députés de Benno Bokk Yaakaar, fidèles à l’ancien Président Macky Sall, pourraient voir cette décision comme une tentative de mainmise sur le pouvoir législatif, et non comme une volonté de créer un espace de collaboration plus harmonieux entre les deux branches du gouvernement.

En attendant, les regards sont tournés vers le 12 septembre, date à partir de laquelle le Président Bassirou Diomaye Faye pourra, s’il le souhaite, dissoudre l’Assemblée nationale. Cette étape cruciale pourrait bien redessiner les contours du pouvoir au Sénégal et offrir à Diomaye Faye la possibilité de mener à bien les réformes qu’il juge indispensables pour l’avenir du pays.

Les semaines à venir s’annoncent donc décisives pour le Sénégal, alors que le pays s’apprête peut-être à vivre une nouvelle séquence politique majeure. Le sort de l’Assemblée nationale est suspendu aux décisions du Président, qui devra peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui pourrait marquer un tournant historique dans sa présidence.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°258 – du 29/08/2024

🔴 EXPLOSION DES CAS DE MEURTRES : LA RÉPONSE MUSCLÉE DU GOUVERNEMENT
🔴 TUERIE DE BOFFA BAYOTTE : LES ACQUITTÉS ET RESCAPÉS EXIGENT RÉPARATION

🔴 DÉPART DE RÉGIS BOGAERT DU STAFF DES “LIONS” : DES FÉDÉRAUX CRIENT HARO SUR AUGUSTIN SENGHOR
🔴 LIBRE DE TOUT ENGAGEMENT AVEC LE BAYERN : BOUNA SARR RECHERCHE UNE DESTINATION OÙ “RETROUVER DU PLAISIR”

Affaire «Aziz Dabala» : Les premiers éléments sur les suspects arrêtés

L’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine Technopole prend un tournant décisif avec l’arrestation de six suspects. Ces individus, Serigne S., Oumar G., Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D., Ousseynou D., et Nabou Lèye, seront déférés ce mardi au Parquet de Pikine-Guédiawaye, selon les informations révélées par le journal L’Observateur.

Les suspects sont loin d’être des inconnus pour les forces de l’ordre. La majorité d’entre eux sont des repris de justice, bien connus dans la banlieue de Dakar. Parmi eux, Oumar G. est un visage familier pour la police, ayant déjà été arrêté par le passé pour meurtre, ce qui soulève des inquiétudes quant à sa récidive.

Selon les sources, ces individus opéraient en duos, formant une bande particulièrement soudée, ce qui a rendu leur traque d’autant plus complexe. Les autorités espèrent que leur déferrement au parquet permettra d’éclaircir les zones d’ombre autour de ce crime atroce qui a secoué la région de Pikine.

Les prochains jours seront déterminants pour la suite de cette affaire, alors que les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir la pleine responsabilité de chacun dans ce drame. La population locale, encore sous le choc, attend avec impatience que justice soit rendue.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°257 – du 27/08/2024

🔴 RÉDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L’ÉTAT : APRÈS LA DISSOLUTION DE LA CNDT, DIOMAYE CIBLE LE HCCT ET LE CESE
🔴 LICENCIEMENTS ABUSIFS AU KING FAHD PALACE : 76 TRAVAILLEURS EN SITUATION DE PRÉCARITÉ EXTRÊME

🔴 ATTAQUES DE JOHN OBI MIKEL : DIOMANSY KAMARA À LA RESCOUSSE DE NICOLAS JACKSON
🔴 SAUDI PRO LEAGUE : HABIB DIALLO QUITTE AL-SHABAB POUR DAMAC FC

Falsification de la signature de Sonko : Trois individus arrêtés par la DIC

Trois individus sont actuellement détenus au tribunal de Dakar, suite à leur arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC) pour “faux et usage de faux sur un document administratif“, “usurpation de fonction“, et “escroquerie“. Les suspects, Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El Hadj Mamadou Diallo, et Aly Bamanka, auraient fabriqué un cachet de la Primature et imité la signature de l’opposant politique Ousmane Sonko pour obtenir des audiences auprès d’autorités étrangères.

Selon les sources, ces individus ont réussi à obtenir une audience avec le Premier ministre de Libye en utilisant ces faux documents. Alertés par le Premier ministre libyen, les services sénégalais ont rapidement agi, ce qui a conduit à l’arrestation des suspects alors qu’ils se préparaient à se rendre dans un autre pays africain.

Après avoir été entendus par les services du commissaire Adramé Sarr, les suspects ont été déférés au parquet ce lundi et attendent leur passage devant le procureur de la République.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°256 – du 26/08/2024

🔴 PHASE TEST DE LA MISE EN SERVICE DE LA CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : WAE RÉUSSIT HAUT LA MAIN !
🔴 AUDITIONS À LA DIC SUR L’AFFAIRE AZIZ DABALA : LE PRÉSUMÉ MEURTRIER, SANS REMORDS

🔴 BASKET DAMES – TOURNOI DE PRÉ-QUALIFICATION AU MONDIAL : Le Sénégal s’incline en finale contre la Hongrie (47-63)

Affaire Aziz Dabala : les aveux glaçants de Mamadou Lamine Diao, le présumé meurtrier de Pikine technopole

L’enquête sur le double meurtre qui a secoué le quartier de Pikine Technopole continue de révéler des détails troublants. Mamadou Lamine Diao, alias “Modou Lo”, arrêté lors du Grand Magal à Touba, a avoué être l’auteur des meurtres d’Aziz Dabala, un danseur bien connu, et de son neveu, Boubacar Gano, surnommé “Waly”. Ses confessions, faites devant les enquêteurs, sont à glacer le sang.

Selon ses propres aveux, Mamadou Lamine Diao, un maçon résidant à Guinaw Rails, aurait été invité à plusieurs reprises par Aziz Dabala pour des “séances d’intimité”. Bien qu’il ait refusé à plusieurs reprises, il a finalement cédé à cause de difficultés financières. “Ma mère avait une ordonnance de 50 000 F CFA à payer. Aziz m’a proposé de l’argent en échange de relations, et je me suis rendu chez lui pour ça, mais sans l’intention de le tuer,” a déclaré Mamadou Lamine Diao lors de son interrogatoire.

Cependant, une fois dans l’appartement d’Aziz, les événements ont pris une tournure macabre. Mamadou Lamine Diao aurait menacé Aziz avec un couteau, exigeant de l’argent sous la menace de révéler son orientation sexuelle. Finalement, il l’a tué avant de se diriger vers la chambre de Boubacar Gano. “J’ai surpris Boubacar avec un casque sur les oreilles. Je lui ai dit qu’il était un homosexuel avant de le tuer,” a-t-il ajouté.

Ce qui choque davantage, c’est l’absence totale de remords de la part du présumé meurtrier. Devant les gendarmes, Mamadou Lamine Diao a affirmé qu’il n’éprouve aucun regret pour avoir tué deux homosexuels. Il a également déclaré avoir jeté le téléphone d’Aziz dans un canal et vendu celui de Boubacar pour 75 000 F CFA au marché “Ocass” de Pikine.

Les policiers, alertés par le drame, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour effectuer un constat. Ils ont trouvé le corps d’Aziz Dabala recouvert d’un drap, et les portes des chambres ainsi que de la cuisine fermées à clé, orientant rapidement l’enquête vers les proches du danseur. D’autres indices, tels que des lubrifiants et des résidus de chanvre indien, ont également été découverts dans l’appartement.

Les réquisitions téléphoniques ont permis de confirmer que Mamadou Lamine Diao était en contact régulier avec Aziz Dabala. Cependant, l’erreur fatale du meurtrier a été d’insérer sa puce dans le téléphone de Boubacar, permettant ainsi aux autorités de le localiser et de l’appréhender.

Accompagné de son oncle paternel, Ousseynou Diao, Mamadou Lamine Diao s’est rendu au Grand Magal de Touba. Selon une source proche de l’enquête, il aurait confié son secret à son oncle, qui, craignant pour sa propre sécurité, a finalement décidé de dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba.

Les deux hommes ont été arrêtés et transférés à Dakar. Mamadou Lamine Diao, déjà connu des services de police pour des faits antérieurs, a été déféré par la police de Guinaw Rails.

Les détails de cette affaire ont profondément choqué l’opinion publique. Les aveux de Mamadou Lamine Diao soulèvent des questions sur les motivations profondes derrière ces actes violents, tandis que la communauté reste sous le choc de ces révélations. L’enquête se poursuit, et la justice devra maintenant déterminer la suite à donner à ce dossier pour faire toute la lumière sur ces crimes atroces.

Nouvelle arrestation dans l’affaire du double meurtre à Pikine : Nabou Léye placée en garde à vue par la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu dans la nuit de dimanche à Pikine Technopole, la Division des investigations criminelles (DIC) continue de déployer des efforts pour élucider ce crime. Ce lundi, les agents de cette unité d’élite ont procédé à l’arrestation de la danseuse Nabou Léye, désormais placée en garde à vue.

Selon des sources proches de l’enquête relayées par Seneweb, cette nouvelle arrestation s’ajoute à celle de l’oncle paternel du principal suspect, Mamadou Lamine Diao. Ce dernier, maçon de profession, est accusé d’avoir commis le double meurtre avant de se confier à son oncle. Ensemble, ils auraient quitté la scène du crime pour se rendre à Touba en vue d’assister au Grand Magal.

Sentant la pression des enquêteurs se resserrer, l’oncle de Mamadou Lamine Diao a fini par dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba. Cette confession a permis aux autorités de faire avancer l’enquête.

À ce jour, un total de cinq personnes sont en détention dans le cadre de cette affaire. L’enquête, menée par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, se poursuit avec détermination pour faire toute la lumière sur ce drame qui a secoué la communauté de Pikine.

La garde à vue de Nabou Léye, en particulier, suscite une grande attention, étant donné son statut de figure publique en tant que danseuse. Les enquêteurs cherchent à établir les liens entre les différentes personnes interpellées et à comprendre les circonstances exactes de ce double meurtre.

Les prochains jours seront cruciaux pour l’avancement de l’enquête, alors que la DIC continue de travailler pour démêler les fils de cette affaire complexe.

Meurtre d’Aziz Davala : Trois personnes placées en garde à vue à la DIC

L’enquête sur le double meurtre d’Aziz Davala et de son neveu Waly progresse rapidement. Depuis que la Division des Investigations Criminelles (DIC) a pris en charge le dossier, plusieurs individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Selon des sources proches du dossier, trois personnes sont actuellement détenues par la DIC, tandis que les auditions se poursuivent.

Malgré l’arrestation du principal suspect, Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, les enquêteurs continuent de creuser pour identifier et appréhender tous les complices potentiels. Des arrestations supplémentaires pourraient intervenir prochainement.

L’affaire reste en cours, et les autorités semblent déterminées à faire toute la lumière sur ce crime odieux qui a choqué la communauté. Nous continuerons de suivre de près les développements de cette enquête.

[EXCLUSIF] Arrestation de l’assassin d’Aziz Dabala lors du Magal de Touba

La cavale de Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, présumé auteur du double meurtre survenu à Pikine Technopole, a pris fin lors du Magal de Touba. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, le suspect a été interpellé par la Brigade spéciale de Touba dans le quartier de Dianatou Mahwa dans la nuit du Magal.

Les forces de l’ordre avaient reçu un renseignement indiquant la présence du meurtrier à Touba. Après une descente surprise dans le quartier de Dianatou Mahwa, les gendarmes ont réussi à arrêter Mamadou Lamine Diao, qui a rapidement avoué son crime lors de son interrogatoire.

Selon les détails révélés par le suspect, il fréquentait souvent le défunt danseur Aziz Dabala. Ce jour fatidique, Mamadou Lamine Diao s’était rendu chez Aziz pour lui réclamer de l’argent. Devant le refus de ce dernier, Diao a sorti un couteau pour le menacer, avant de finalement le tuer. Après avoir commis son crime, il a également tué Boubacar Gano, alias Waly, le neveu d’Aziz, qui l’avait aperçu en train de pénétrer dans l’appartement. Le meurtrier a ensuite emporté les téléphones des deux victimes.

Bien que les comptes Wave des victimes aient été vidés peu après le crime, Mamadou Lamine Diao a nié toute implication dans cette opération, affirmant qu’il n’avait pris que les téléphones des victimes.

Après son crime, Diao avait confié son secret à un ami et tous deux s’étaient rendus à Touba pour assister au Magal. Cependant, leur présence n’est pas passée inaperçue, et les gendarmes de la Brigade spéciale de Touba ont finalement mis fin à sa cavale. Mamadou Lamine Diao est actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Touba, en attendant une éventuelle décision de transfert à Dakar pour la suite de l’enquête.

Double meurtre de “Aziz Dabala” et de son neveu : Objets suspects découverts sur les lieux

Le double meurtre d’Aziz Dabala et de son neveu continue de secouer la communauté, mais selon des informations recueillies par le journal Le Témoin, l’enquête pourrait bientôt connaître une avancée significative. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), qui ont repris le dossier de leurs collègues de Pikine, disposent désormais de plusieurs indices prometteurs et d’éléments clés qui pourraient conduire à l’identification des coupables.

Selon le journal Les Échos, les objets trouvés sur les lieux du crime sont particulièrement intrigants. Parmi eux, un résidu de chanvre indien, un grand couteau, un tournevis, et un téléphone ordinaire. Ces objets pourraient fournir des pistes essentielles pour remonter jusqu’à l’auteur ou les auteurs de cet acte odieux. Le Témoin ajoute que les comptes Wave des victimes ont été vidés peu après le drame, un détail qui pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de l’affaire.

L’appartement où a eu lieu le crime a été découvert dans un état de désordre total. D’après le journal, la télévision a été endommagée, la table basse en verre brisée en morceaux, et les meubles renversés. Des traces de sang ont également été retrouvées dans le couloir et sur les murs, comme le rapporte Libération.

Ces éléments matériels recueillis sur la scène du crime, combinés aux indices financiers, pourraient permettre aux enquêteurs de faire la lumière sur ce double homicide et de traduire les responsables en justice.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°254 – du 21/08/2024

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE MANQUÉE SUR L’AFFAIRE ONAS : LE “YOLEKU” DE CHEIKH TIDIANE DIÈYE
🔴 CAP DES BICHES – CONDITIONS DÉGRADANTES DE TRAVAIL, FRAUDE : ADC, SOUS-TRAITANT DE ÇALIK ENERJI, INFLIGE UN DÉMENTI

🔴 INCAPACITÉ DE REPRODUCTION DES ÉTATS FINANCIERS DE LA CAN ET DU MONDIAL : LA FSF RAPPELLE À KHADY DIÈNE GAYE SES PRÉROGATIVES
🔴 BASKET FÉMININ / PRÉ-QUALIFICATION MONDIAL : LE SÉNÉGAL VIENT À BOUT DU BRÉSIL (69-59)

DOUBLE MEURTRE À PIKINE TECHNOPOLE : Aziz Dabala et son colocataire tués

Le danseur Abdoul Aziz Ba alias “Aziz Dabala” et son colocataire que certaines sources présentes comme son “frère” seraient égorgés dans leur appartement sis à Pikine, Technopole.
Celles-ci affirment qu’un ami de l’artiste, resté sans nouvelle, aurait appelé un menuisier qui a défoncé la porte. Même si les corps ont été découverts ce mardi, le crime aurait été commis depuis dimanche dernier, d’après la même piste.
La police et les éléments des sapeurs pompiers sont sur lieux au moment où ces lignes sont écrites.

Pétition Internationale pour la Transparence et la Justice : Scandale à l’ONAS

Sous l’initiative du Mouvement “NA LÉR”, nous, citoyens concernés et responsables, lançons une pétition internationale pour exiger la lumière sur les graves allégations de scandales financiers au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Ces accusations, portées par le Directeur Général sortant, Cheikh Dieng, impliquent directement le Ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, qui, jusqu’à présent, a choisi de répondre par le silence et le mépris aux interrogations légitimes du peuple sénégalais.

Malgré l’engagement public du gouvernement à travers la doctrine « Jub, Joubeul, Joubanti », qui prône la transparence et la redevabilité, il est inacceptable que des questions aussi graves soient ignorées. Le peuple sénégalais mérite des réponses claires et une gestion transparente de ses ressources.

Les exigences

Ouverture d’une Information Judiciaire : Nous demandons au procureur de la République d’ouvrir une enquête judiciaire immédiate pour faire toute la lumière sur ces accusations et déterminer les responsabilités.

Mise en Place d’une Commission d’Enquête Parlementaire : Nous appelons à la création d’une commission d’enquête parlementaire indépendante pour examiner les allégations de malversations au sein de l’ONAS.

Protection des Deniers Publics : Il est crucial que les fonds publics soient utilisés de manière transparente et responsable. Nous devons protéger notre patrimoine national contre toute forme de corruption ou de mauvaise gestion.

La signature de cette pétition est un acte de citoyenneté et de responsabilité. En tant que citoyens, nous devons exiger des comptes de ceux qui sont au pouvoir et veiller à ce que nos ressources publiques soient gérées dans l’intérêt de tous.

En signant cette pétition, nous montrons notre détermination à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Protégeons les deniers publics, signons cette pétition pour faire éclater la vérité.

https://www.mesopinions.com/petition/politique/petition-contre-scandale-onas/233093

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°253 – du 20/08/2024

🔴 MAGAL 2024 – DIOMAYE FAYE À TOUBA : LES INONDATIONS ET COUPURES D’EAU SAPENT LE DÉCOR
🔴 PROTESTATION DEVANT L’AMBASSADE D’UKRAINE : 12 MEMBRES DU FRONT POUR LE RETRAIT DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES ARRÊTÉS PUIS LIBÉRÉS

🔴 U20 – TOURNOI UFOA-A : SERIGNE SALIOU DIA PUBLIE SA 7e LISTE DE STAGE
🔴 MERCATO : OUSMANE DIOP QUITTE DIAMBARS FC POUR CLERMONT FOOT 6

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°252 – du 19/08/2024

🔴 CONFRONTATION EN TERRE BATTUE ENTRE Dr CHEIKH DIENG ET CHEIKH TIDIANE DIÈYE : QUI MARQUERA LA BALLE DE SET ?
🔴 CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : LE TURC ÇALIK ENERJI ACCUSÉ D’ABUS

🔴 MOUHAMED CAMARA, AILIER DE LA NBA ACADEMY : “J’AI TRAVAILLÉ DUR POUR EN ARRIVER LÀ”
🔴 COUPE CAF – SIERRA LEONE : JARAAF RAFLE LES TROIS POINTS CONTRE SOUTH END LIONS FC

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°251 – du 17 et 18/08/2024

🔴 RÉINTÉGRATION DU RÔLE DU PM DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : À QUAND LA DPG ?
🔴 APRÈS SON LIMOGEAGE DE L’ONAS : Dr CHEIKH DIENG JETTE SON EX-MINISTRE DE TUTELLE DANS LES CANIVEAUX

🔴 FOOTBALL – SÉRIE A : BOULAYE DIA À LA LAZIO DE ROME POUR 2 ANS
🔴 ILIMAN NDIAYE PROMET UNE MEILLEURE VERSION DE LUI-MÊME : « CE N’ÉTAIT PAS MOI (…). CETTE SAISON, JE VAIS MONTRER QUI JE SUIS »

Les percepteurs Diomaye et Sonko vont ruiner le Sénégal

L’épée de Damoclès au-dessus de la tête des patrons de presse, tous médias confondus, et des dirigeants des PME/PMI accule les médias et le pays tout entier à la ruine.

En France, le secteur des médias – grace aux  consommateurs (60 %), à la publicité (30 %) et à l’État (10 % seulement) – ne représente que 1,2 % du PIB. Nous mettons au défi Ousmane Sonko de nous dire ce qu’il en est exactement du Sénégal au terme de sa propre investigation, qui, j’en suis sûr, l’orientera vers moins d’impôts à faire payer à la presse.

L’accroissement des recettes non fiscales permet à la presse d’être mieux soutenue par l’État – par des exonérations d’impôts notamment -, permettant aux médias de faire mieux participer les populations au développement économique et social sans que ne leur soit imposées des connaissances par en haut.

Les pays africains devraient accroître leurs recettes non fiscales. Des politiques sur mesure peuvent permettre d’optimiser les recettes provenant des revenus du patrimoine de l’État, de l’activité industrielle et commerciale de l’État, les rémunérations des

services publics et les emprunts de l’État.

«En 2021, les recettes non fiscales du Botswana représentaient 16,7 % du PIB et elles étaient supérieures à la moyenne [de] 33 pays africains (5.8 % du PIB).»

Source : OCDE/ATAF/CUA(2023)

Souvent cité en exemple par la Fondation Mo Ibrahim pour sa bonne gouvernance, le Botswana est une démocratie parlementaire stable. Selon Reporter sans frontières (RSF), «après la détérioration alarmante de la liberté de la presse sous l’ancien président Ian Khama – au pouvoir du 1er avril 2008 au 31 mars 2018 -, la situation s’est nettement améliorée depuis [son départ]».

De retour de Kigali où il se serait invité pour assister à la énième prestation de serment de Paul Kagamé, Ousmane Sonko, s’est fait remarquer par un crochet au Mali où le pouvoir militaire a suspendu, depuis avril 2024, les activités des partis politiques et interdit aux médias de traiter l’actualité politique. Entre le modèle botswanais et le contre-modèle du voisin malien, le choix du patron du gouvernement du Sénégal n’enchante pas une presse qui sort à peine d’une journée noire sans gazettes. Sans entrée d’argent en dépit d’une pression fiscale irrationnelle.A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°250 – du 16/08/2024

🔴 POUR NE PAS REJOINDRE LA “FOURNAISE” DE TAMBA : UN DES MAGISTRATS AFFECTÉS COMMANDE UN “XËLWË”
🔴 DOUBLE DRAME À THIÈS : UN AGRESSEUR BRÛLÉ VIF APRÈS UN MEURTRE

🔴 RÉVÉLÉ À LA COUPE DU MONDE U19 2019 AVEC LE CANADA : ABDOU KARIM MANÉ RÊVE DE PORTER LE MAILLOT DU SÉNÉGAL
🔴 MERCATO : DEUX SÉNÉGALAIS DU PROMU OSLO ACADEMY TRANSFÉRÉS EN NORVÈGE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°249 – du 14/08/2024

🔴 165 EMPLOYÉS AU CHÔMAGE TECHNIQUE : APRÈS PREMIER BET, SAF INDUSTRIES MENACÉE DE FAILLITE ?
🔴 JOURNÉE SANS PRESSE : UN TRIOMPHE !

🔴 PRÉPARATION DU TOURNOI UFOA – U20 : SERIGNE SALIOU DIA CONVOQUE 27 NOUVEAUX JOUEURS
🔴 LE DÉNOUEMENT SUITE AUX SOUCIS ADMINISTRATIFS : SIDI BANE ENFIN AU RC LENS !

Le Dakarois Quotidien N°248 – du 13/08/2024

🔴 JOURNÉE SANS PRESSE : Le Groupe Le Dakarois continue son combat face à la répression

Ce mardi 13 août 2024, le Sénégal observe une journée sans presse en réponse aux tentatives de musellement, de pression et d’oppression que subissent les acteurs des médias. Cette journée de protestation montre les défis auxquels font face les journalistes et les médias dans un contexte de restrictions croissantes. Tandis que certains, motivés par des intérêts personnels, se détachent de la solidarité professionnelle, le Groupe Le Dakarois réaffirme son engagement envers la cohésion et le soutien mutuel. Dans ce contexte difficile, la solidarité entre confrères est plus que jamais essentielle. Ensemble, affirmons notre force et notre détermination à défendre la liberté de la presse !

Affaire foncière : La mère de Marieme Faye Sall convoquée par la gendarmerie

Dans une tournure surprenante, la maman de Marieme Faye Sall, l’ancienne première dame du Sénégal, a été convoquée par la Section de Recherches de la gendarmerie pour une affaire foncière impliquant son fils, Adama Faye. Cette convocation intervient malgré le fait que la mère de Marieme Faye Sall, âgée et en fauteuil roulant, n’a ni signé ni reçu de l’argent dans cette transaction controversée.

L’affaire remonte à 2009, lorsque Adama Faye, fils de la convoquée et frère de l’ex-première dame, a monté une société pour un projet de morcellement foncier. Un plaignant, ayant versé une somme d’argent à Adama Faye pour ce projet, réclame depuis des années le remboursement de son argent, affirmant que le projet n’a jamais abouti.

Ce qui intrigue dans cette affaire, c’est que bien que le plaignant ait ciblé Adama Faye, c’est la mère de ce dernier qui a été convoquée par les autorités. Elle est actionnaire de la société en question, mais son rôle se limite à celui d’un actionnaire passif, sans implication directe dans les opérations de la société. De plus, la femme d’Adama Faye, également actionnaire, a été convoquée par les pandores.

Cette convocation soulève des interrogations quant à la raison pour laquelle Adama Faye, qui semble être au centre de la transaction, n’est pour le moment pas inquiété par les autorités. La situation devient d’autant plus complexe et sensible, étant donné l’état de santé de la mère de Marieme Faye Sall, qui a néanmoins décidé de répondre à la convocation, malgré son âge avancé et son ignorance des détails de l’affaire.

Cette affaire suscite des interrogations sur les procédures judiciaires en cours et les véritables motivations derrière cette convocation. Les prochains développements seront suivis de près, car ils pourraient jeter une lumière nouvelle sur cette affaire complexe.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°247 – du 12/08/2024

🔴 EXÉCUTION À 95% D’UNE CENTRALE À GAZ À 283 MILLIARDS F CFA PAR WAE : TENTATIVE DE SABOTAGE PAR UN MEMBRE DE “DIOMAYE PRÉSIDENT”

🔴 RETARD DE L’EXÉCUTION DU STADE RÉGIONAL DE SÉDHIOU : KHADY DIÈNE GAYE “SIDÉRÉE”
🔴 FOOTBALL FÉMININ – UFOA-A : ASC AIGLES DE LA MÉDINA QUALIFIÉ IN EXTREMIS EN C1 AFRICAINE

Affectations de magistrats à Tambacounda : Olivier Boucal défend l’équité régionale et réfute les accusations de sanction

Les récentes affectations de magistrats à Tambacounda, notamment Abdou Karim Diop, Oumar Maham Diallo, et Mamadou Seck, ont suscité des interrogations et des critiques. Ces magistrats, dont les décisions ont parfois été perçues comme défavorables aux responsables et militants de Pastef, sont considérés par certains comme ayant été « sanctionnés » par les nouvelles autorités.

Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, a pris la parole pour clarifier la situation. Invité du « Grand Jury » de la Rfm, il a exprimé son désaccord avec la perception selon laquelle ces affectations seraient des sanctions. Selon lui, la gestion des ressources humaines dans la fonction publique doit être fondée sur le principe de rotation des postes, pour éviter une concentration excessive des responsabilités dans un seul lieu.

« Le problème est souvent mal posé au Sénégal. Au lieu de voir une affectation dans une autre région comme une punition, il est crucial de considérer cela comme une opportunité pour faire bénéficier les populations locales de l’expertise des magistrats », a-t-il affirmé. Boucal a insisté sur le fait que chaque région, y compris les périphéries comme Tambacounda, mérite un traitement de dignité égale et ne doit pas être perçue comme une zone périphérique non intégrée à l’État.

Boucal a souligné que les affectations doivent être comprises dans un cadre plus large, visant à assurer que les services publics, y compris la justice, sont équitablement répartis sur l’ensemble du territoire national. Il a averti contre les interprétations qui pourraient mener à une stigmatisation des régions éloignées, ce qui pourrait aggraver les tensions et les divisions régionales.

« Affecter un commis de l’État dans une autre région n’est pas une sanction. C’est un moyen de promouvoir une meilleure couverture des besoins des populations à travers le pays. Les Tambacoundois, comme tous les Sénégalais, ont droit à des services de haute qualité, fournis par des professionnels expérimentés », a-t-il précisé.

En conclusion, Olivier Boucal a appelé à un respect mutuel et à une compréhension plus profonde des dynamiques régionales. L’affectation des magistrats à Tambacounda devrait être perçue comme un geste positif visant à renforcer l’accès à une justice de qualité dans toutes les régions, et non comme une mesure punitive.

Ce discours vise à apaiser les tensions et à promouvoir une vision plus inclusive de la gestion des ressources humaines dans le service public sénégalais, tout en soulignant l’importance de l’équité et du respect pour toutes les zones du pays.

Ousmane Sonko riposte : Une plainte en justice contre Madiambal Diagne

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, également président du Parti Pastef-les-patriotes, a décidé de prendre des mesures judiciaires en réponse aux récentes attaques qu’il qualifie de “systématiques et injustifiées”. Ces attaques, qu’il juge souvent injurieuses et séditieuses, n’auraient aucun lien avec une critique légitime de sa gestion du pouvoir.

Selon un communiqué officiel, M. Sonko a donné instruction à son équipe juridique de déposer une plainte contre Madiambal Diagne, directeur du Groupe Avenir Communication, ce lundi 12 août 2024. Cette plainte, qui sera déposée au Parquet de Dakar, vise diverses infractions liées aux propos tenus par le journaliste à l’encontre du Premier ministre.

Bien que M. Sonko affirme rester indifférent à ces attaques, il semble déterminé à ne plus tolérer aucune dérive qui ne serait pas motivée par des raisons politiques. Le pool d’avocats du Premier ministre, dirigé par Maître Bamba Cissé, a déclaré qu’il assurera une vigilance constante et réagira systématiquement par des actions en justice contre toute infraction à la loi pénale sénégalaise.

Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre les discours qu’Ousmane Sonko considère comme diffamatoires, dans un contexte politique déjà tendu. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique au Sénégal.

STRUCTURATION DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les “opposants milliardaires” doivent-ils avoir peur ?

Wally Diouf Bodian, alors nommé à la tête du Port Autonome de Dakar en mai dernier, fustigeait la  présence d’« opposants milliardaires » sur le sol Sénégalais, affirmant que leur présence compliquait la gestion du pays aux nouveaux tenants du pouvoir. Des déclarations qui, à elles seules, n’ont sans doute pas manqué d’effrayer les opposants les plus nantis. Par conséquent, avec l’activation du Pool Judiciaire Financier, ces derniers devraient-ils davantage être inquiétés ?

En mai 2024, Wally Diouf Bodian, récemment nommé à la tête du Port Autonome de Dakar (PAD), a provoqué des remous dans l’arène politique avec son discours lors d’une soirée de gala à Keur Massar. Le responsable de l’actuelle mouvance présidentielle a exprimé des inquiétudes concernant la présence d’ “opposants milliardaires” dans le pays, en suggérant que cette situation compliquait la gestion nationale et faisait obstacle au développement. « On ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement », déclarait le cadre de Pastef. Il ajoute : « Je ne pense pas que nous pourrons gérer ce pays tranquillement avec des dizaines d’opposants qui sont milliardaires. Je m’en arrête là. Nous ne pouvons pas laisser ces gens circuler librement dans un pays sous-développé (…) Nous ne pouvons pas gérer ce pays dans ces conditions ».

Sûrement inquiétés par ces déclarations, les ex-collaborateurs de Macky Sall ne doivent plus dormir sous leurs lauriers, surtout avec la nouvelle structuration du Pool judiciaire Financier. Créé en 2023, le Pool Judiciaire Financier était encore vacant jusqu’à hier, vendredi, lors du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).

L’organe de répression des infractions économiques est composé de la manière ci-dessous :

1)Parquet près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Procureur de la République financier : El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA, ancien Avocat général près la Cour suprême

● Procureur de la République financier adjoint : Ablaye DIOUF, ancien Délégué du Procureur de la République près le tribunal d’instance de Rufisque

● Substituts du Procureur de la République financier : Ibrahima FAYE (anciennement au ministère de la Justice) et Harouna SOW (ancien Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack)

2) Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Président du Collège des Juges d’Instruction financier : Idrissa DIARRA, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Thiès

● Juges d’Instruction financier : Massaer SARR, Babacar DIOP, Mouhamadou Ndéné NDIR, Moustapha FALL et Nelly Secko DIENG

3) Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Président : Papa Mohamed DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Saint-Louis

● Membres : Mamadou Yakham KEÏTA, Mor LO, Ousseynou SY, Ngor DIOP et Aissétou KANTE FAYE

4) Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar :

● Président : Mamady DIANE, ancien Président de chambre à la Cour d’appel de Ziguinchor

●  Membres : Alioune SALL, Tahir KA, Abdoul Aziz BARO, Samba NDIAYE et Adji Mame Bousso GUEYE.

5) Chambre des appels financiers de la Cour d’appel de Dakar :

● Président : Anta NDIAYE DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar

● Membres : Mamadou DIALLO, Thierno NIANG, Fatou Binetou CISSOKHO et Fall Babacar SY

Le Dakarois

Conseil supérieur de la Magistrature : Affectations de juges liées au dossier Sonko

Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a récemment apporté des changements notables dans la répartition des juges au Sénégal, avec une attention particulière sur les magistrats ayant traité le dossier Ousmane Sonko. Les juges Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck, impliqués dans cette affaire très médiatisée, ont été affectés à Tambacounda, suscitant des réactions et des spéculations sur la nature de ces affectations.

Oumar Maham Diallo

Oumar Maham Diallo, le doyen des juges d’instruction qui avait placé Ousmane Sonko sous mandat de dépôt, a été nommé Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda. Cette décision est perçue par certains comme une forme de “sanction” suite aux critiques sévères du leader de Pastef, qui avait accusé Diallo de partialité et d’instrumentalisation politique de la justice. Sonko avait dénoncé le juge comme un “militant de l’APR” (l’Alliance pour la République), affirmant que ses décisions étaient motivées par des considérations politiques plutôt que par des éléments factuels.

Mamadou Seck

Mamadou Seck, ancien juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été transféré au poste d’Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda. Seck avait été un acteur central dans plusieurs décisions de justice concernant les militants de Pastef. Ousmane Sonko l’avait récusé, le qualifiant de juge « réputé faible et non indépendant ». Seck s’est finalement retiré du dossier de Sonko, invoquant des « convenances personnelles », une décision qui a été interprétée par certains comme un geste en réponse aux critiques formulées par Sonko.

Abdou Karim Diop

Abdou Karim Diop, ancien Procureur de la République, a également été affecté à Tambacounda en tant qu’Avocat général. Diop avait précisé les chefs d’accusation contre Sonko, y compris des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection et la création de troubles politiques. Il avait également évoqué le vol d’un téléphone portable par Sonko comme un élément déclencheur de son arrestation. La décision de le déplacer intervient dans un contexte de tensions persistantes autour du traitement judiciaire de l’affaire Sonko.
Ces changements de poste interviennent dans un contexte de tensions politiques croissantes et de débats sur l’indépendance de la justice au Sénégal. Les affectations de ces juges à Tambacounda sont perçues par certains comme une tentative de les éloigner des affaires sensibles ou comme une mesure disciplinaire, tandis que d’autres y voient une opportunité pour les juges de commencer un nouveau chapitre dans leur carrière judiciaire.


Le Dakarois

Mansour Faye réagit à la Reddition des Comptes : « Je n’ai jamais été épinglé par un rapport »

Alors que le processus de réédition des comptes est sur le point de débuter avec la constitution complète du Pool judiciaire financier ce vendredi, lors du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), Mansour Faye, ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis, a tenu à faire une déclaration importante sur sa page Facebook.

Dans son message, Faye exprime sa gratitude envers ceux qui suivent sa page et souhaite clarifier sa position vis-à-vis des rapports de contrôle de l’État. « Je voudrais d’abord remercier tous ceux et celles qui suivent quotidiennement cette page. Et ensuite, leur dire que je n’ai jamais été épinglé par un quelconque rapport des corps de contrôle de l’État (ni de l’IGE, ni de la Cour des comptes, ni de l’OFNAC ou autres) dans le cadre de mes missions régaliennes », a-t-il affirmé.
La réédition des comptes, une étape cruciale pour assurer la transparence et la responsabilité des gestionnaires publics, commence avec la mise en place du Pool judiciaire financier, un organe chargé de superviser et d’évaluer les comptes publics. Dans ce contexte, les déclarations de Mansour Faye semblent viser à se démarquer des éventuelles préoccupations ou accusations qui pourraient émerger.
Faye, qui a occupé plusieurs postes clés, dont celui de ministre et de délégué général, se veut rassurant. Il insiste sur le fait qu’aucun rapport des organes de contrôle ne l’a jamais mis en cause. « Aussi bien en tant que délégué général, ministre ou maire. Je ne le serai jamais », ajoute-t-il.
Cette déclaration intervient dans un contexte de vigilance accrue autour de la gestion des fonds publics. Alors que le Pool judiciaire financier s’apprête à entamer ses travaux, les attentes de transparence et de rigueur sont particulièrement élevées. L’engagement de Mansour Faye à démontrer son intégrité est susceptible d’être examiné de près par les observateurs et les citoyens.
Il est important de suivre de près l’évolution des activités du Pool judiciaire financier pour comprendre comment les comptes des différents gestionnaires publics seront révisés et validés. La déclaration de Mansour Faye marque une tentative claire de préparer le terrain pour la vérification à venir et de se prémunir contre d’éventuelles critiques.
En somme, Mansour Faye se positionne en défenseur de son propre bilan, tout en mettant en avant l’absence de récriminations contre lui dans les rapports des organes de contrôle. Les semaines à venir devraient permettre de mieux évaluer la véracité et l’impact de cette déclaration dans le cadre de la réédition des comptes publics.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°246 – du 10 ET 11/08/2024

🔴 AFFECTATION DES TROIS MAGISTRATS DE L’AFFAIRE SWEET BEAUTÉ : LA TRIADE EXILÉE À TAMBACOUNDA
🔴 LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER INSUFFLÉE D’UNE ÂME : BIENTÔT LA TRAQUE DES “OPPOSANTS MILLIARDAIRES” ?

🔴 NAVÉTANES – HEURE DE DÉMARRAGE DES MATCHS : MENACE DE SUSPENSION DE LA COMPÉTITION À RUFISQUE
🔴 APRÈS GÉNÉRATION FOOT : SALIOU FAYE OUVRE UNE NOUVELLE PAGE AU FC SERAING

Conseil Supérieur de la Magistrature : Bassirou Diomaye Faye réorganise profondément l’instance

Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a connu un bouleversement significatif avec la récente réorganisation orchestrée par Bassirou Diomaye Faye. Cette refonte vise à renouveler et dynamiser l’instance, en apportant des changements importants dans sa composition et ses structures internes.

Changement au parquet : Abdou Karim Diop remplacé par Ibrahima Ndoye comme Procureur de la République

Le paysage judiciaire sénégalais connaît un nouveau bouleversement avec la nomination d’Ibrahima Ndoye en tant que Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision a été officialisée ce vendredi, à l’issue des travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) qui se sont tenus au palais de la République.

Ibrahima Ndoye, jusqu’alors Avocat général près la Cour d’Appel de Dakar, succède ainsi à Abdou Karim Diop. Ce dernier quitte ses fonctions après une période marquée par des décisions judiciaires importantes et souvent médiatisées. La nomination de Monsieur Ndoye à ce poste stratégique intervient dans un contexte où la justice est au centre des préoccupations nationales, avec de nombreux dossiers sensibles en cours d’examen.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature, présidé par le Chef de l’État, a ainsi choisi de renouveler la tête du Parquet de Dakar en plaçant sa confiance en Ibrahima Ndoye, un magistrat réputé pour sa rigueur et son expérience. Cette nomination marque un tournant important pour la justice sénégalaise, avec des attentes élevées concernant la gestion des affaires judiciaires sous sa direction.

Le document officiel annonçant ce changement a été transmis à Dakaractu, confirmant les informations qui circulaient depuis quelques jours dans les milieux judiciaires. La passation de service entre Abdou Karim Diop et Ibrahima Ndoye devrait avoir lieu dans les prochains jours, avec une attention particulière des médias et des acteurs du secteur judiciaire.

Avec cette nouvelle nomination, l’appareil judiciaire sénégalais s’apprête à entrer dans une nouvelle phase, où la continuité et le renforcement de l’État de droit seront, sans nul doute, au cœur des priorités du nouveau Procureur de la République.

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