Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême

Ce mercredi, le juge du Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral, confirmant le juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Mais la route est encore longue pour la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. En effet, les avocats de l’Etat du Sénégal vont déposer un recours auprès de la Cour Suprême.

Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême

L’annonce vient d’être faite par Me El Hadji Diouf, un des avocats de l’Etat du Sénégal. « Ils ont jubilé à Ziguinchor et aujourd’hui encore, ils jubilent à Dakar. Ils sont des incultes, ils ne savent pas que la Cour Suprême ne peut pas se contredire. Ils ont gagné une bataille, mais n’ont pas gagné la guerre. Ils seront tristes lorsque la Cour Suprême va annuler cette décision du juge de Dakar », a-t-il déclaré, confirmant le recours que l’Etat du Sénégal va déposer.

Ousmane Sonko, actuellement en prison, devrait donc pouvoir démarrer sa campagne de parrainage, en attendant la suite de cette affaire.

Me Abdoulaye Tall confirme l’exécution de la décision d’annulation de la radiation de Sonko

Suite à l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales par le tribunal d’instance de Dakar, Me Abdoulaye Tall, l’avocat de Sonko, a tenu à souligner que cette décision est immédiatement exécutoire.

Me Tall a rappelé que la décision du tribunal, rendue aujourd’hui, est dotée d’une force exécutoire immédiate, impliquant ainsi une application immédiate de la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Cette nouvelle étape juridique renforce la position de Sonko dans sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024.

Me Abdoulaye Tall: "Je rappelle que cette décision est exécutoire"

Victoire pour Ousmane Sonko : La justice annule sa radiation des listes électorales

Ce jeudi 14 décembre, le juge du tribunal d’instance de Dakar a rendu une décision favorable à Ousmane Sonko en annulant sa radiation des listes électorales. Cette victoire juridique revêt une importance cruciale pour la candidature de Sonko à l’élection présidentielle de février 2024.

Le débat sur la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales avait été porté devant le tribunal de Dakar lors d’une audience tenue mardi dernier. La Cour suprême, le 17 novembre, avait déjà cassé un jugement rendu en octobre, qui avait rétabli M. Sonko dans la course présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cette radiation avait été prononcée après une condamnation à deux ans de prison en juin, dans une affaire de mœurs.

La décision du tribunal d’instance de Dakar représente une étape significative pour Ousmane Sonko, affirmant sa légitimité à participer à la présidentielle de 2024 après des épisodes judiciaires antérieurs.

Meurtre d’un gérant de station-service à Touba : Deux suspects arrêtés

Des têtes commencent à tomber dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du gérant de la station-service Keur Khadim qui a été tué dans son bureau au quartier Darou Marnane !

Le commissariat spécial de Touba a procédé à l’arrestation deux suspects pour nécessité d’enquête. Il s’agit de deux pompistes en service dans ladite station.

Pour le moment, selon des sources de Seneweb, les premiers éléments de l’enquête s’orientent vers le duo qui est en position de garde à vue.

Pour rappel, le certificat de genre de mort, parvenu aux enquêteurs du commissariat spécial de Touba, confirme la thèse du crime. Le dossier médical fait état de mort consécutive à un polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.

Bara Cissé, âgé de 69 ans, a été inhumé lundi à Touba.

Guinée-Bissau: la police bloque l’accès au Parlement

En Guinée-Bissau, un groupe de militants dont des députés de la coalition PAI-Terra Ranka ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre devant le Parlement, ce mercredi 13 décembre. Les députés ont répondu à l’appel du président de l’Assemblée, Domingos Simões Pereira, également leader de la coalition, qui a décidé de poursuivre les sessions malgré la dissolution de l’Assemblée décidée par décret présidentiel.

L’accès au Parlement était bloqué depuis les premières heures de la matinée par des forces de l’ordre, armés de matraques et de grenades lacrymogènes. Toutes les rues adjacentes étaient également interdites d’attroupement.

Malgré ce dispositif impressionnant, la dizaine de députés de l’opposition accompagnés par des militants visiblement déterminés à franchir les portes de l’hémicycle ont tenté de braver l’interdiction. 

La police est alors entrée en action, lançant des grenades lacrymogènes. Débandade dans les rangs des militants et des députés dont certains ont alors rejoint le siège du PAIGC, à quelques centaines de mètres de l’Assemblée.

Le président du Parlement Domingos Simões Pereira n’est pas sorti de sa résidence placée sous haute surveillance. 

Domingos Simões Pereira considère la décision du président Embalo concernant la dissolution de l’Assemblée nulle et sans effet. Il a appelé les députés de son parti à ne pas se laisser intimider et à poursuivre la résistance.

« Nous disons et continuons à dire que le décret du président qui a dissout le Parlement n’a pas respecté les principes constitutionnels », a déclaré à la presse Armando Mango, porte-parole de la coalition Pai-Terra Ranka. 

Selon lui, l’article 94 stipule clairement que le Parlement ne peut en aucun cas être dissout dans les 12 mois suivant les législatives. « Nous allons poursuivre les sessions », a-t-il affirmé devant le siège de la coalition, juste après avoir subi les tirs de lacrymogène.

Verdict attendu dans l’affaire Ousmane Sonko contre l’État du Sénégal : Un tournant crucial pour le leader de l’Ex-Pastef

Le tribunal de Dakar est sur le point de rendre son verdict ce jeudi 14 décembre 2023 concernant la requête liée à la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cette décision pourrait jouer un rôle déterminant dans l’avenir politique du maire de Ziguinchor, qui est en détention depuis le mois de juillet.

Le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé le jugement d’octobre du juge Sabassy Faye, rétablissant ainsi Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cependant, cette victoire a été de courte durée, car la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant le Tribunal hors classe de Dakar pour un réexamen.

Rappelons que le leader de l’ex-Pastef fait face à des chefs d’accusation graves, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’appel à l’ insurrection. Ces accusations ont conduit à sa détention depuis juillet. Le verdict attendu représente la dernière carte pour Ousmane Sonko dans cette bataille juridique cruciale. Les résultats pourraient avoir des implications significatives sur son statut électoral et son avenir politique.
avec Dakaractu

Intégration sur les listes électorales. Sonko fixé sur son sort le 14 Décembre

Le Juge du tribunal d’instance hors classe de Dakar vient de renvoyer l’audience spéciale concernant la radiation ou non de Ousmane Sonko des listes électorales. Le magistrat va donner son verdict le 14 décembre prochain

Élection Présidentielle 2024: Ousmane Sonko fixer sur son sort ce 14 décembre.


Pour rapoel, le juge Sabassy Faye avait demandé la réintégration du maire de la ville de Ziguinchor dans les listes électorales. Ce qui avait poussé à l’agent judiciaire de l’Etat d’introduire un recours à la Cour suprême. Ladite Cour avait cassé et annulé la décision du juge Faye.

L’affaire a été statuée ce mardi au Tribunal de Dakar en audience spéciale. Après plusieurs tours d’horloge de plaidoirie des avocats des deux camps, le Juge a décidé de suspendre l’audience jusqu’à jeudi prochain.

Affaire des Diamants : Les Sénégalais exhortent la justice à prendre toutes ses dispositions

Maître Moussa Diop est entre les mains des enquêteurs de la Sûreté urbaine depuis hier, celui qui a accusé le Président Macky Sall, l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye et Jean-Claude Mimran, est en train d’être entendu sur une affaire de contrat et d’exploitation de diamants dans le nord du Sénégal. Une affaire qui ne laisse pas indifférents les citoyens sénégalais. Ils attendent que la justice éclaire leurs lanternes dans les plus brefs délais.  

« J’étais très surpris quand j’ai entendu l’information. Je n’y attendais vraiment pas. Vous savez, il y a des informations qui ne sont pas censées être destinées au grand public. Néanmoins, si l’avocat en parle, c’est peut-être parce qu’il a des preuves tangibles », déclare Omar Ba.

Cependant, selon un diplomate  ceci n’est qu’une stratégie de communication pour exister sur la scène politique.
« La manière de faire de la politique actuellement est très différente de celle d’avant. On peut faire de la politique sans pour autant verser dans des débats de divulgation. Ceci n’est même pas notre identité », se désole-t-il sur Iradio.
 N’ayant jamais eu connaissance de l’existence des diamants au Sénégal, Assane Gning lui exige que lumière soit faite.
« C’est la première fois que j’ai entendu dire que le Sénégal a le diamant. Et si c’est vraiment le cas, je trouve que c’est une bonne nouvelle, car ce sont nos ressources. Donc, il faut que la justice éclaire  cette situation au plus vite », plaide-t-il. 
 A noter que Maître Moussa Diop a été convoqué hier par la Sûreté urbaine. Il est actuellement placé en garde-à-vue.

[Le récap] Affaire Sonko : Ce qu’il faut retenir des débats d’audience

La justice a commencé mardi à réexaminer la réintégration ou non sur les listes électorales de Ousmane Sonko, dont dépend sa candidature à la présidentielle de février 2024.
La Cour suprême a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans une affaire de mœurs.
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.
L’audience s’est ouverte mardi au palais de justice de Dakar, a constaté.
La matinée a été marquée par les interventions des avocats de M. Sonko, qui ont défendu le droit de l’opposant à participer à l’élection.
« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », a déclaré à l’ouverture de la séance l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.
« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », a renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.
Plus tard dans la journée, les avocats de l’Etat ont contesté cette version et demandé de rejeter la demande de M. Sonko de réintégrer les listes électorales.
La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire entre ses avocats et l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant, marqué par plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.

Avec Seneweb

«Mine de diamants», «achat d’armes» : ce que Me Moussa Diop a dit aux enquêteurs

Me Moussa Diop a été placé en garde à vue ce lundi 11 décembre après ses déclarations explosives à propos d’un contrat nébuleux d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, notamment. D’après Libération, qui donne l’information, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, est poursuivi pour actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République et diffusion de fausses nouvelles.

Le journal indique que face aux enquêteurs, Me Moussa Diop a réitéré ses graves accusations. Mieux, souffle la même source, il a remis aux policiers de la Sureté urbaine (SU) des documents qui seraient les preuves de ses dires. Il s’agit d’un connaissement, pour le présumé achat d’armes par la Présidence, et de ceux qu’il avait brandis lors de sa conférence de presse de samedi.

Selon Libération, Me Moussa Diop a refusé de dévoiler l’origine de ces documents. 
avec Seneweb

la justice examine à nouveau la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales

Ce sera peut-être le dernier épisode du feuilleton judiciaire qui oppose Ousmane Sonko à l’État Sénégalais autour de sa radiation des listes électorales. Le tribunal de première instance de Dakar doit décider mardi 12 décembre au matin s’il faut radier ou réintégrer l’opposant sénégalais Ousmane Sonko sur les listes électorales. Une décision dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024 et qui fait suite à la décision de la Cour suprême de rejeter sa réintégration dans les listes.

Le 17 novembre dernier, la plus haute instance juridictionnelle du pays avait rejeté la décision de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales et a renvoyé l’affaire devant le tribunal de Dakar.

Mardi matin, c’est un retour à la case départ pour l’opposant numéro un du pays. Car la Cour de première instance va reprendre l’affaire de A à Z et rejuger le différend qui oppose Ousmane Sonko à l’État du Sénégal sur le fond : elle va décider s’il est juste ou non qu’Ousmane Sonko ait été radié des listes électorales suite à sa condamnation le 1er juin à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse.

Pour les avocats de la défense, Ousmane Sonko a été jugé par contumace, puis arrêté. Cette arrestation impose l’organisation d’un nouveau procès, selon la loi sénégalaise. En attendant, la condamnation initiale est annulée et les droits civiques de la personne restaurés, avancent les avocats.

Depuis des semaines, le casse-tête juridique qu’est devenu le parcours de l’opposant politique Ousmane Sonko se cristallise autour de ce point. Car être inscrit sur les listes électorales est la première condition si on veut être candidat à une élection.

Or le temps presse : les prétendants à la présidentielle ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.

Clarifications du Ministère des Mines et de la Géologie sur les Allégations entourant un possible accord sur une Mine de Diamant

La controverse persiste au sujet de l’allégation selon laquelle une autorisation d’exploitation d’une mine de diamant aurait été accordée dans le nord du pays. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a accusé le président de la République Macky Sall et son ancien ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir octroyé au groupe Mimran une autorisation d’exploiter une mine de diamant, suscitant ainsi des réactions passionnées au sein de la population sénégalaise.

Face à ces accusations, le ministère des Mines et de la Géologie, dirigé par Oumar Sarr, a réagi en publiant un communiqué visant à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défraye la chronique. Le ministère a tenu à souligner que le président de la République ne pouvait être impliqué dans cette affaire, précisant qu’aucune autorisation d’exploitation de diamant n’a été délivrée au Sénégal, et que l’intervention du Chef de l’État se fait uniquement après la phase de recherche lorsque des réserves de ressources minérales sont prouvées.

Le ministère a également rectifié le contexte géologique, contredisant les affirmations de l’avocat accusateur selon lesquelles des indices de diamant auraient été découverts dans le nord du pays. Il a clarifié que ces indices ont été identifiés au Sud-Est du territoire, non au nord comme mentionné précédemment.

Dans un souci de transparence et de bonne gouvernance des ressources minérales, le ministère a souligné qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour laquelle des résultats concluants n’ont pas encore été obtenus. Aucun autre titre minier lié au diamant n’a été délivré à une entité quelconque, comme l’a assuré le ministère.

Le communiqué a également souligné que toutes les informations concernant les titres miniers et les conventions minières peuvent être consultées sur le portail du cadastre minier et les sites officiels du ministère des Mines et de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives).

Anniversaire Sanglant à Hann : Crime Tragique en Août 2009, Justice Rendue des Années Plus Tard

Dans la nuit du 27 au 28 août 2017, Ndèye Mour Thiaw  vit un horrible cauchemar.  Elle est violée et voit  son mari, Gérard Gallais,  57 ans, assassiné devant ses yeux.  Et pourtant cette journée tragique, était censée être un moment de bonheur mémorable pour le couple. Récit d’un crime particulièrement horrible.

Tué à l’anniversaire de sa femme, violée sous ses yeux

La nuit du crime, Ndèye Mour Thiaw devait souffler une bougie de plus. Son mari, Gérard Gallais, en bon romantique, lui fait une surprise. Il organise une petite fête en amoureux sur son bateau de plaisance “Fleur de Sel”, amarré à deux cent (200) mètres de la plage de Hann et lui offre une chaîne en or en guise de cadeau. Il lui a aussi promis, un terrain a? usage d’habitation a? Saly (Mbour). Le couple baigne dans le bonheur. Et rien ne semblait pouvoir troubler ce moment féérique qui s’est terminé en beauté dans leur chambre. La soirée finie, les époux Gallais plongent dans les bras de Morphée.

Un sommeil interrompu par une visite inattendue qui les arrache de la torpeur. A trois (3) heures du matin, des malfaiteurs s’introduisent dans leur chambre. Des bandits qui semblent avoir tout planifié. Le rêve commence à virer au cauchemar.

Les fauteurs de trouble s’appellent Modou Seck alias Ablaye Ndiaye, Malang Camara et Thierno Bâ.  Le mari est tenu en respect par deux (2) des assaillants, au moment où le dernier abusait de son épouse. Il déchire sa culotte avant de la violer devant son conjoint, sous la menace d’un couteau.

Puis, dans le salon, les malfaiteurs violent tour à tour Ndèye Mour, devant le regard impuissant de son mari. qui souffre  de handicap (sa jambe était amputée). Pour prévenir toute velléité de révolte de sa part, il est ligoté avant d’être étranglé à mort par Malang Camara. Leur forfait accompli, les malfrats prennent la fuite, brisant à jamais l’union idyllique du couple.  

Nu, ligoté, bâillonné et tué, le visage couvert d’hématomes

La bande à Malang ne s’est pas contentée de violer et de tuer. Leur objectif premier était le vol. Et ils ont accompli leur besogne. Après avoir commis ce double crime, les visiteurs nocturnes ont nettoyé le voilier. Ils se sont emparés d’une somme de neuf cent mille (900.000) Fcfa, de quatre (4) chaînes en or et de bijoux appartenant à la dame, de deux (2) ordinateurs portables, de 2 téléphones portables, d’un (1) moteur de pirogue de quinze (15) chevaux entre autres, avant de prendre la fuite à bord d’un zodiac.

De son côté, Ndèye Mour n’avait que ses cris de douleur pour manifester son désespoir en découvrant le corps sans vie de son mari. Ligotée et bâillonnée par les malfaiteurs, elle avait réussi, a? force de se débattre toute seule,  par se détacher.

Sans perdre de temps, elle alerte ses voisins qui viennent  à son secours.  Les éléments de la Gendarmerie de Hann, informés par téléphone,  se transportent sur la scène du crime. Ils  constatent le corps sans vie de Ge?rard Yves Gallais, allongé sur le lit, les mains ligotées derrière le dos avec un drap de couleur jaune. Un corps, en début de refroidissement. En sus, ils constatent que ce dernier, nu comme un ver de terre, avait la bouche bâillonnée, un visage couvert d’hématomes visibles au niveau des arcades sourcilières et un sillon visible autour du cou.

Thier et Malang tombent un an après à Joal et Thiaroye, Modou le fugitif

Le certificat médical du 31 août 2009,  établi avec les prélèvements effectués révèlent la présence de sperme et d’un germe infectieux sur les parties intimes de Ndèye. Quant au rapport d’expertise médico-légale du Dr Victorino Mendes, il détaille les causes de la mort de Gallais «due à un poly-traumatisme avec fracture et hémorragie interne et externe provoquée par les coups et blessures avec des objets durs et contondants».

Quant aux assaillants, ils ont pris la clé des champs. Disparaissant dans la nature, ils ont poursuivi leur vie.  Tranquillement.  Comme si de rien n’était.

De l’autre côté, Ndèye Mour pleurait son chéri, hanté par cette nuit horrible qui a transformé sa vie idyllique en enfer. Il a fallu à la veuve  Gallais une (1) année pour, enfin, trouver la réponse à ses questions.

Douze (12) mois après, elle a pu  poser un visage sur les agresseurs qui l’ont violée et ôté la vie à son  mari. Deux (2) des trois (3) individus qui lui avaient asséné ce coup fatal à sa vie, sont enfin arrêtés  à la suite d’une délégation judiciaire.  Et c’est hors de Dakar, loin de leur crime crapuleux, que  le chauffeur Thierno Ba alias «Thier» et le pêcheur Malang Camara sont interpellés. Quant au troisième membre de la bande, Modou Seck alias  Ablaye Ndiaye, il disparaît de la nature sans laisser la moindre trace.

L’enquête

Compagne de Gallais et témoin des faits, Ndèye Mour Thiaw déclare qu’elle s’est mariée avec Gérard le 3 mars 2007. Mais, selon la dame, “comme dans toutes les vies de  couple, leur ménage a connu des temps durs”. Un récent séjour au Cap-Vert avec son époux les a rapprochés. La veuve raconte que le soir du meurtre, son conjoint lui a offert un beau cadeau d’anniversaire et promis une parcelle de terrain à usage d’habitation à Saly. Après le dîner, ils sont allés se  coucher.

Vers 3 heures du matin, ils ont été brutalement réveillés par trois individus.

 « Ils ont immobilisé mon mari sur le lit, avant de m’emmener au salon. L’un d’eux m’a obligée, sous la menace d’un couteau, d’avoir des rapports sexuels avec lui. Il a été relayé par les deux autres », raconte-t-elle aux enquêteurs.

Ndèye Mour Thiaw indique qu’ensuite, elle a  été ligotée et bâillonnée par les malfaiteurs qui se sont enfuis en emportant leur butin. Les témoins racontent avoir été alertés par les cris de détresse de l’épouse.

Le pêcheur Lamine Kébé se souvient avoir, cette nuit-là, vers 22  heures, alors qu’il prenait son dîner sous sa tente, été attirée par la présence de Mbaye Diodio, Malang Camara, Thierno Ba dit «Thier » et Philippe dit Fily,  des personnes de « mauvaise réputation ». Ils donnaient l’impression de préparer un coup, souligne-t-il.

Ce témoignage a été confirmé par le boutiquier du coin, Fara Diagne. L’enquête ouverte, les investigations menées, une délégation judiciaire permet l’arrestation du chauffeur Thierno Ba et du pêcheur Malang Camara. Domicilié à Thiaroye Azur, Thier a déjà fait de la  prison en 2009 pour vagabondage.  Selon lui, l’idée de cambrioler le voilier « Fleur Sel » est venue de Fily. Il leur a confié que Gallais détenait beaucoup  d’argent. Une fois dans le bateau, poursuit-il, ils ne voulaient pas réveiller le couple, mais Malang Camara, emporté par sa témérité et sa fougue de jeunesse, s’est précipité dans la  chambre à coucher. A signaler que Malang Camara avait déjà été condamné à 2 ans de prison pour trafic de chanvre indien. Il est célibataire et père d’un enfant.

« Ils ont tue? mon mari avant de me violer tour à tour »

Huit (8) ans après leur crime, la chambre criminelle a évoqué cette douloureuse affaire  le 16 mai 2017, lors d’une audience présidée par le juge Seck  Diouf. Ramatoulaye Ly a officié comme Avocat Général, du côté du ministère public.

Les accusés, Thierno Ba alias  «Thier» et Malang Camara, poursuivis pour association de  malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec escalade et usage d’arme et de violences ayant entraîné la mort  et viol collectif, ont répondu de leurs actes. Sept (7) ans après  leur arrestation.

Un voyage dans le passé qui leur permet d’affronter ces démons qui les ont fait commettre l’irréparable. A leur droite, Ndèye Mour Thiaw. Femme frêle renvoyant  une fragilité visible derrière sa tunique traditionnelle, elle a, des années après, écouté ceux-là qui ont détruit son existence. Se rappelant toujours des circonstances atroces  dans lesquelles son époux a été tue?, elle porte toujours son deuil.

Voix étreinte par l’émotion, elle raconte à la barre la nuit cauchemardesque du  29 août 2009 qui reste à jamais gravée dans sa mémoire. « Ils ont tué mon mari avant de me violer tour à tour», confie tristement la dame. Il a fallu à Ndèye beaucoup de  courage pour faire face à ses agresseurs. Qui, à  la barre, ont tenté, tout à tour,  de se dédouaner.  Ne voulant pas endosser la violence de l’acte, ils se sont renvoyés la  responsabilité du crime pour se tirer d’affaire.

Thier, petit-frère d’une amie de Ndèye Mour Ndiaye

Au cours des débats d’audience, les choses ont été beaucoup plus claires. Le mobile de ce crime a pris forme. Et c’est Thier qui a remodelé l’histoire en lui donnant une charpente plus lisse. Il a confirmé ses propos à l’enquête. Leur projet, qui a  germé à la plage de Hann lors d’une partie de grillade avec ses amis, n’a pas été suivi par Mbaye Diodio qui, explique t-il, s’était désisté, par la suite. Fili, lui, faisait le guet tandis que le reste du groupe avait rejoint le bateau pour  commettre le forfait. Même si Thier a donné les détails de leur plan, il a voulu jouer sur la sensibilité de la chambre. Au juge, il dit avoir été embarqué dans cette affaire  contre son gré, par Malang Camara. Il était, selon lui,  un gamin qui ne pouvait pas mesurer la gravité de ses actes au moment des faits. Un gamin de  … 24 ans. Des  arguments qui ne pouvaient faire flancher le juge, resté implacable. Poursuivant, il conteste aussi bien le viol que le meurtre et se décharge sur Malang Camara qui serait  l’auteur de ces actes. Mais, ces arguments ne pouvaient tenir d’autant plus que Ndèye Mour la connaît. Elle avait une relation amicale avec la sœur de Thier, elle aussi mariée à un ressortissant français.

Malang, l’amnésique

Si Thier avoue à moitié, tel n’est pas le cas de Malang. Lui opte pour la dénégation. Utilisant toutes les flèches à sa portée, il vise  l’accusation en se défendant sans état  d’âme. Même si l’enquête révèle que  des témoins déclarent avoir vu, vers 22 heures, les accusés en compagnie d’autres personnes, préparer un sale coup, Malang  Camara nie. Il se dit mêlé, ni de près ni de loin, à cette affaire. Le jeune homme ajoute qu’il n’est coupable d’aucun crime et n’a jamais été à la plage de Hann. Se voulant  amnésique à la barre, il efface ses déclarations circonstanciées devant les enquêteurs et devant le juge d’instruction Yakham Lèye. Lui qui affirmait que  c’est Ablaye Ndiaye, en  fuite, qui a menacé, couteau a? la main, Nde?ye Mour Thiaw pour la contraindre à avoir des rapports sexuels avec lui, a littéralement changé de fusil d’épaule.  En bloc, il  rejette ce qui lui est reproché avant d’accuser son ami, Thier, de vouloir se venger de lui à cause d’un vieux différend qu’ils ont eu.  

Une ligne de défense qui a irrité le conseil de la partie civile et la représentante du parquet. Me Etienne Ndione, avocat de Ndèye Mour considère que les accusés n’ont aucun regret. Malgré leur crime abject ! Dénonçant la stratégie de défense des accusés qui, à son avis, font dans le mensonge pour se tirer d’affaire, alors qu’ils devraient regretter cet acte « odieux et méprisable » et faire leur mea-culpa».

Très remonte? contre eux, Me Ndione estime que les malfaiteurs n’ont aucun état d’âme car ils auraient dû prendre compte de l’état physique du défunt avant de lui ôter la vie. « Ils ont commis un acte diabolique, dégueulasse », martèle la robe noire.   

Ndèye Mour, traumatisée par la mer et les bateaux  

Crachant toujours son courroux face à la posture des accusés, l’avocat relève les souffrances de sa cliente, toujours traumatisée. Ndèye «ne peut supporter de voir la mer encore moins un bateau»  Me Ndione réclame trente (30) millions F CFA  en guise de dommages et intérêts pour sa cliente.

Le parquet a emprunté la même trajectoire. Madame le procureur, Ramatoulaye Ly dénonce elle-aussi  « le comportement lâche » des deux accusés. Qui, selon elle, avancent des « arguments fallacieux et dénués de sens ». Les assaillants n’avaient pas, dénonce-t-elle, besoin d’une telle cruauté pour s’emparer de l’argent du Français. Faisant allusion au handicap de ce dernier, il leur crache : «Vous avez tué une personne sans défense». Pour la répression, elle  sollicité vingt (20) ans de travaux forcés pour l’association de malfaiteurs, dix (10) ans de travaux forcés pour viol collectif et les travaux forcés à perpétuité pour le vol aggravé ayant entraîné la mort de Gérard Gallais.

 Pour les avocats de la défense, le réquisitoire du maître des poursuites est très sévère. Ils plaident l’acquittement pour les faits de viol et l’application bienveillante de la loi pénale pour les délits de vol avec effraction. La défense avait plaidé une exception pour obtenir la nullité de la procédure.

Le 20 juin 2017, le président Seck Diouf a  condamné les agresseurs des époux Gallais à la prison à vie. Ils devaient aussi allouer à la veuve de Gérard la somme de vingt (20) millions de Francs Cfa en guise de dommages et intérêts.

Cette histoire, dont les secrets n’ont pas tous été révélés avec la non arrestation de personnes supposées impliquées, a poussé les filles de Gérard Gallais à porter plainte en France. Au Sénégal, la Justice a tranché en faveur de Ndèye Mour. Et mis hors d’état de nuire deux (2) criminels qui ont ôté la vie à Gérard Yves Gallais.  

Oustaz Oumar Sall libéré : promesse d’un festin somptueux en signe de reconnaissance

Suite à sa libération récente, Oustaz Oumar Sall a exprimé sa gratitude envers ses partisans, l’administration pénitentiaire et ses avocats. Le prêcheur a également rendu hommage à la justice sénégalaise malgré sa condamnation à six mois de prison avec sursis.

Lors de ses déclarations post-libération, le maître coranique a souligné sa détermination à exprimer son point de vue, affirmant qu’il était prêt à être « l’agneau du sacrifice » dans cette affaire. Il a insisté sur le fait qu’aucune intimidation ne pourrait le dissuader de s’exprimer.

Dans une annonce surprenante, Oumar Sall a déclaré avoir sacrifié un bœuf ce samedi pour organiser un festin somptueux en signe de reconnaissance envers ses partisans et en dépit des épreuves qu’il a traversées.

Arrestation d’un Maître Coranique à Tivaouane Peulh pour viols, son frère en cavale

À la suite d’une plainte déposée par l’oncle d’une adolescente de 14 ans, un maître coranique du nom d’El H. K. Daffé a été arrêté à Tivaouane Peulh pour des accusations de viols. Son frère, également impliqué dans les allégations, est actuellement en fuite et est activement recherché par la Division des investigations criminelles (DIC).

La victime présumée a déclaré avoir subi des viols répétitifs, sous la menace d’une arme blanche, de la part du maître coranique et de son frère. L’adolescente, après avoir fui et raconté les faits à son oncle, a été prise en charge médicalement, confirmant des blessures conséquentes.

Lors de l’interrogatoire, le maître coranique arrêté a avoué sa participation aux faits reprochés. L’enquête se poursuit pour localiser et appréhender le frère actuellement en cavale.

Interrogatoire de Coline Fay par le Juge Mamadou Seck dans l’affaire en cours

Dans le cadre de l’affaire impliquant la ressortissante française Coline Fay, celle-ci a été interrogée par le juge Mamadou Seck. L’interrogatoire a eu lieu devant la Cour suprême, où se déroulait l’audience liée au recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contre le verdict du tribunal de Ziguinchor réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Coline Fay et ses co-inculpés, comprenant El Hadji Barro, Malang Mané, Ibrahima Manga, Ousmane Tamba et Benoît Sambou, ont été questionnés dans le fond du dossier au cours de cet interrogatoire mené par le juge du 2ème cabinet d’instruction, selon les informations fournies par l’avocat de Coline Fay, Me Cheikh Khoureychi Bâ.

Oustaz Omar Sall condamné à six mois de prison avec sursis pour injures publiques

Dans le verdict rendu ce vendredi 8 décembre 2023 par le Tribunal des flagrants délits, Oustaz Omar Sall a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis. La décision des juges s’appuie sur la reconnaissance de sa culpabilité pour les faits d’injures publiques.

Le prévenu a cependant été relaxé du délit d’incitation à la haine, soulignant une nuance dans les charges qui pesaient contre lui.

Par ailleurs, le tribunal a déclaré irrecevable la constitution de partie civile de l’association de disciples tidianes, à l’origine de la procédure judiciaire. Cette décision pourrait influencer la manière dont l’affaire a été traitée et le déroulement du procès.

Cette condamnation à une peine de prison avec sursis marque la conclusion d’un chapitre dans l’affaire Oustaz Omar Sall. Nous continuerons de suivre de près les développements éventuels de cette affaire et de fournir des mises à jour au besoin.

Face au Procureur, Oustaz Omar Sall admet ses propos controversés

Oustaz Omar Sall, prêcheur jugé pour diffamation et injures via un moyen informatique, a été confronté à un interrogatoire rigoureux du Procureur de la République au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé d’avoir tenu des propos controversés devant les caméras, le prêcheur a été exhorté à assumer ses déclarations.

Le Procureur a vivement réprimandé Oustaz Omar Sall, l’incitant à assumer ses propos et à ne pas nier ce qui avait été dit publiquement.

Oustaz Omar Sall a réagi en contestant l’idée d’être jugé sur des insinuations, affirmant qu’on ne devrait pas lui faire dire ce qu’il n’a pas prononcé.

Malgré la défense du prêcheur, le Procureur a persisté, utilisant une expression populaire pour souligner la nécessité d’assumer ses paroles.

Confronté à nouveau, Oustaz Omar Sall a finalement reconnu avoir prononcé les propos en question, reconnaissant ainsi la pression du Procureur.

Un avocat de la défense a dénoncé un prétendu acharnement contre son client, suscitant une intervention de la Présidente d’audience pour rétablir le calme.

Le Procureur, après le calme retrouvé, a ironisé sur la situation en soulignant que même si des secours arrivaient, Oustaz Omar Sall était coincé et devait assumer ses actes.

L’affaire a mis en lumière les tensions lors de l’interrogatoire, avec Oustaz Omar Sall reconnaissant finalement ses déclarations sous la pression du Procureur. La défense dénonce un acharnement, soulignant les défis auxquels le prêcheur est confronté dans cette affaire de diffamation et d’injures.

Prochaines étapes du procès Oumar Sall : Renforts juridiques des plaignants et suspension temporaire du dossier

L’affaire impliquant Oustaz Oumar Sall a été évoquée ce vendredi 8 décembre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé de diffamation et d’injures par le biais d’un système informatique suite à une plainte déposée par une association de disciples tidjanes, le prévenu s’est présenté vêtu d’un kaftan jaune.

À ce stade, le juge a pris la décision de mettre le dossier de côté, en raison de la constitution de nouveaux avocats du côté des plaignants. Cela témoigne d’un renforcement du pool d’avocats de la partie plaignante, suggérant une stratégie juridique plus robuste pour cette affaire.

En attendant que les nouveaux représentants légaux se familiarisent avec l’affaire, les audiences se poursuivent dans une salle comble, soulignant l’importance de l’affaire aux yeux du public.

Notons que le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté le 15 novembre, marquant le début d’une série d’événements qui mènent à ce procès en cours. Nous resterons attentifs aux développements ultérieurs de cette affaire et vous tiendrons informés des mises à jour.

Affaire Viviane Chidid-Aby Ndour : Le procureur hérite du dossier, les influenceurs visés

L’affaire opposant Viviane Chidid et Aby Ndour, malgré la proposition de médiation de Youssou Ndour, prend une nouvelle tournure. La cybercriminalité a conclu ses auditions dans le cadre de l’enquête préliminaire et a transmis l’affaire au procureur, selon les informations de kawtef.com.

Pour rappel, Aby Ndour avait été initialement convoquée et auditionnée à la gendarmerie Faidherbe à la suite d’une plainte déposée par Viviane Chidid. Cependant, Aby Ndour avait également porté plainte auprès de la cybercriminalité contre les comptes TikTok qui l’insultaient régulièrement, ce qui a conduit à la convocation et à l’audition de Viviane Chidid, suivies de sa libération.

Selon les sources, les influenceurs Nabou Fall GP, Engager (domo sam sam), Ticket Laobe, Fatima Ba Sylla, Rita Paradise, Asc leukh leukh, Gueye no stress, ainsi que les comptes TikTok Bey Viviane, Vivianechididsupport et Buzzviviane, affiliés à Viviane Chidid, sont toujours dans le viseur des enquêteurs. Ces personnes ont créé des vidéos pour dénigrer Aby Ndour.

L’affaire continue de susciter l’attention, avec des développements à surveiller au fur et à mesure que l’enquête progresse.

Sonko-Mame Mbaye Niang : le dernier détail avant l’audience à la Cour suprême

La chambre pénale de la Cour suprême devrait bientôt enrôler l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. «Il est quasiment sûr que le dossier ne va pas tarder à être enrôlé. Tout dépend désormais du parquet général (…) car, toute la mise en état est terminée», renseigne Les Échos dans son édition de ce jeudi.

Le journal rappelle qu’il revient au parquet général de programmer la date de l’audience qui doit déboucher sur la confirmation ou l’annulation de la décision de la Cour d’appel de Dakar condamnant Ousmane Sonko, pour diffamation et injures, à six mois avec sursis et 200 millions de francs CFA au titre de dommages et intérêts.

Le dossier a été évoqué en deuxième ressort à la suite de l’appel du parquet général et des parties après le verdict en première instance. Le juge correctionnel avait infligé au président de Pastef deux mois avec sursis et 200 millions de francs CFA à payer à Mame Mbaye Niang.

Une condamnation définitive du leader des Patriotes réduirait davantage ses chances de participer à la présidentielle de 2024. Une décision contraire lui permettrait de garder espoir.

Seneweb

Financement de Sonko par des lobbies : Son accusateur revient à la charge et se dit prêt à répondre devant la justice

Les fonds occultes qu’aurait reçus  Ousmane Sonko suscitent une vive polémique sur la toile. En effet, sur les sondes de la Rfm, Matar Diop, le député de BBY qui a porté l’accusation revient à la charge. Le parlementaire de BBY ne recule pas devant ses accusations.
 «Les propos que j’avais tenus lors des plénières à l’Assemblée nationale, je les confirme aujourd’hui. Je n’ai peur de rien.  Je ne recule devant rien et je ne change une virgule dans mes propos.  Tout le monde se posait des questions sur la façon dont fonctionnait Ousmane Sonko parce qu’il avait à peu près un train de vie de 50 millions par mois avec des gardes du corps, des véhicules très luxes.  Je vous ai dit que j’ai mes sources et preuves que je ne vais pas dévoiler à travers des radios comme ça. J’ai lancé mes propos, maintenant  si les membres de Pastef veulent quelque chose de claire,ils n’ont qu’ à me convoquer avec leur leader Ousmane Sonko et on va débattre autour d’un plateau »,confie le député sur Rfm.
Le parlementaire se dit prêt à déférer à une éventuelle  convocation de  la justice pour donner ses preuves,si toutefois le procureur décide de s’autosaisir. Selon lui, cette affaire mériterait une enquête parlementaire et judiciaire pour clarifier les choses.    
« Je suis prêt à répondre devant la justice si le procureur s’auto saisisse  et là j’apporterai toutes mes preuves. Comme ça les mensonges et les manipulations vont quitter le Sénégal car on a détruit la vie d’Aliou Sall à travers les 400.000. Son image a été ternie. Tout Sénégalis que Aliou Sall traverse, automatiquement les réflexes vont vers les 400.000 et tout le monde sait que ce sont des mensonges »,soutient-il.

Seneweb

Emprisonné en France : les détails de l’affaire Kabirou Mbodjie

Inculpé le 13 octobre pour viols présumés, le fondateur de Wari, Kabirou Mbodjie a été placé sous contrôle judiciaire avant que le Parquet, évoquant des risques de fuite, n’ordonne son incarcération. Il croupit en prison depuis le 3 novembre 2022. Libération révèle, toutefois, que le 30 novembre 2022, le juge en charge du dossier avait pris une ordonnance de mise en liberté provisoire sous réserve de paiement d’une caution fixée à 600 000 euros (environ 400 millions F CFA) dont 400 000 (260 millions F CFA) en guise de réparation des dommages causés.

Selon les obligations fixées, détaille le journal, Kabirou Mbodjie ne devait pas sortir du territoire métropolitain ni de son domicile sis à l’avenue d’Iéna entre 20 et 07 heures. Il devait se présenter tous les jours au commissariat du 16e arrondissement, à partir du 12 décembre 2022, s’abstenir d’entrer en contact avec les plaignantes.

En plus des trois présumées victimes qui l’accusent de viol et soutiennent que les faits en cause ont eu lieu le 7 octobre 2022, lors d’une soirée très arrosée dans l’appartement parisien du prévenu, une quatrième victime prétend avoir subi le même sort le 21 mai 2022. Kabirou Mbodjie devait aussi verser 200 000 euros (130 millions F CFA) au titre de cautionnement libératoire et remettre avant le 15 décembre 2022 ses pièces d’identité au greffe des voies de recours du tribunal de Paris.

Sauf que le fondateur de Wari est toujours en prison. Pourquoi l’ordonnance n’a pas eu d’effet ? La source suggère deux hypothèses : le Parquet s’est-il opposé à la décision ? Kabirou Mbodjie peine-t-il a remplir les conditions notamment financières ? Des sources judiciaires penchent pour la première, souffle Libération.

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

Le procès de Oustaz Oumar Sall renvoyé

Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal de la grande instance de Dakar, le procès du prêcheur Oumar Sall a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023.

Le célèbre prêcheur a été arrêté le 17 novembre 2023 et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale à la suite d’une plainte de disciples Tidianes.

Oustaz Oumar Sall est poursuivi pour des faits de diffamation et insulte commis par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes.

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

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